Dossier de presse - Cirque du Soleil
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Dossier de presse
- Page 2 and 3: Présentation du spectacleConçu et
- Page 4 and 5: ÉquilibreAvec force et flexibilit
- Page 6 and 7: CostumesDès le début du processus
- Page 8 and 9: Biographies des concepteursGuy Lali
- Page 10 and 11: GILLES STE-CROIX | Guide artistique
- Page 12 and 13: Compositeurs etdirecteurs musicauxB
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- Page 16 and 17: Faits saillantsTOTEM:• Depuis sa
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<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong>
Présentation <strong>du</strong> spectacleConçu et mis en scène par Robert LepageTOTEM TM retrace le périple fascinant <strong>de</strong> l’espèce humaine, <strong>de</strong> son état primitif d’amphibien jusqu’à son désir ultime <strong>de</strong> voler.Ses personnages évoluent sur une piste en forme <strong>de</strong> tortue géante, symbole d’origine <strong>de</strong> plusieurs civilisations anciennes.De nombreux mythes fondateurs servent d’inspiration au spectacle et illustrent, dans un langage visuel et acrobatique, la marcheévolutive <strong>de</strong>s espèces. Quelque part entre science et légen<strong>de</strong>, TOTEM pose un regard sur les liens qui unissent l’Homme aux autresespèces, sur ses rêves et sur son potentiel infini.TOTEMUn « totem » incarne l’idée <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>s espèces. L’être humain porte dans son corps le potentiel <strong>de</strong> toutes les espèces vivantes,jusqu’au désir <strong>de</strong> voler, comme l’oiseau-tonnerre au sommet d’un « totem ».
Les numéros(par ordre alphabétique)Antipodisme (Crystal Ladies)Deux Crystal Ladies sortent <strong>de</strong>s entrailles <strong>de</strong> laterre en fusion pour évoquer la création <strong>de</strong> laplanète et la beauté <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> minéral. Portant<strong>de</strong>s costumes éblouissants qui les apparentent àl’Homme <strong>de</strong> cristal, <strong>de</strong>ux artistes font tournoyer<strong>de</strong>s carrés <strong>de</strong> tissu sur leurs pieds et leurs mains.Elles maintiennent les morceaux <strong>de</strong> tissu enconstante rotation dans un numéro qui requiertbeaucoup d’adresse et une gran<strong>de</strong> coordination.Barres (Carapace)La carapace <strong>de</strong> la tortue représente une île quise dévoile au centre <strong>du</strong> chapiteau. Sous cettecarapace se cache un mon<strong>de</strong> en effervescencecomposé d’amphibiens et d’autres poissons, unmon<strong>de</strong> aquatique à l’origine <strong>de</strong> plusieurs espèces.Quand la carapace disparaît pour ne laisser quele squelette <strong>de</strong> la tortue, ce petit mon<strong>de</strong> prendvie dans un numéro <strong>de</strong> barres très ludique,où <strong>de</strong>s artistes « grenouilles » passent d’une barreparallèle à l’autre et se livrent à <strong>de</strong>s chasséscroiséssaisissants en utilisant le power trackcomme surface <strong>de</strong> rebond.Barres russesVêtus <strong>de</strong> costumes colorés inspirés, entre autres,<strong>de</strong>s peuples disparus d’Amérique latine, dixartistes exécutent <strong>de</strong>s mouvements <strong>de</strong> voltige,passant d’une barre à l’autre avec une agilitédésarmante, s’élançant dans le ciel en apesanteur.Les voltigeurs sont propulsés dans les airs, tels<strong>de</strong>s cosmonautes, dans une évocation saisissante<strong>du</strong> désir <strong>de</strong> l’Homme <strong>de</strong> s’arracher à la gravitéterrestre.Bâtons <strong>du</strong> DiableLe Traqueur exécute, tel un toréador, un numéroviril <strong>de</strong> bâtons <strong>du</strong> diable. Entouré <strong>de</strong> musiciens,il manie les bâtons dans une performanceétincelante sur un air <strong>de</strong> flamenco.Danseurs <strong>de</strong> cerceaux(1 re partie) Un danseur amérindien présente uneforme <strong>de</strong> danse narrative en incorporant <strong>de</strong>scerceaux qui sont utilisés pour créer <strong>de</strong>s formes àla fois statiques et dynamiques rappelant diversanimaux. Pendant cette danse, les images seforment dans un rituel qui symbolise le cerclesans fin <strong>de</strong> la vie.(2 e partie) Entourés <strong>de</strong> membres <strong>de</strong> différentestribus, <strong>de</strong>ux danseurs amérindiens créentdifférentes figures avec leurs cerceaux, l’ultimeimage étant celle d’un globe et l’évocation <strong>de</strong>sailes d’un aigle.Duo sur trapèze fixeDans un jeu <strong>de</strong> sé<strong>du</strong>ction très naïf, un jeunehomme et une jeune femme se courtisent ets’apprivoisent sur un trapèze fixe, comme <strong>de</strong>uxinséparables. Travaillant dans la verticalité et sedéfiant comme chien et chat pour ensuite jouerà se sé<strong>du</strong>ire, les <strong>de</strong>ux trapézistes se repoussent,se défilent et s’enlacent dans une suite <strong>de</strong> portésrafraîchissants et inusités.
ÉquilibreAvec force et flexibilité, l’artiste agile exécute unesérie <strong>de</strong> figures impressionnantes au sommentd’une structure évoquant la forme d’un sablier.Le numéro explore le combat que livre un hommecontre un élément extérieur à ses relationsavec les humains. Il met en lumière la force quel’homme puise tout au long <strong>de</strong> son parcours afin<strong>de</strong> surmonter les obstacles <strong>de</strong> la vie.ManipulationDans son « laboratoire » constitué d’un orchestre<strong>de</strong> verres, d’éprouvettes et <strong>de</strong> béchers d’où émaneune musique cristalline, le Scientifique – un clind’œil à Charles Darwin – propose un numéro <strong>de</strong>manipulation poétique et mathématique dansune o<strong>de</strong> à la vision scientifique <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. Lemaelström <strong>de</strong> sphères lumineuses, avec lesquellesil jongle dans son énorme cône transparent,évoque <strong>de</strong>s molécules en mouvement ou <strong>de</strong>s corpscélestes en orbite.Monocycles et bolsDans un tableau évoquant le temps <strong>de</strong>ssemences et l’effervescence <strong>de</strong> la nature,cinq monocyclistes exécutent un numéro <strong>de</strong>manipulation invraisemblable exigeant unsynchronisme <strong>de</strong> tous les instants. En équilibresur leur monocycle et avec une agilitésurprenante, elles se lancent <strong>de</strong>s bols avecles pieds – parfois même par en arrière – et lesattrapent toujours sur la tête sans jamais utiliserleurs mains.Patins à roulettesDans une scène évoquant une cérémonienuptiale, un couple <strong>de</strong> patineurs exécute <strong>de</strong>sfigures acrobatiques et <strong>de</strong>s vrilles saisissantesà une vitesse déconcertante sur un plateau <strong>de</strong>1,8 mètre <strong>de</strong> diamètre en forme <strong>de</strong> tambour.Trio d’anneauxAu son d’une musique bollywoodienne, <strong>de</strong>uxgarçons rivalisent d’adresse aux anneauxjusqu’à ce qu’une jeune femme leur fasse ladémonstration <strong>de</strong> son savoir-faire. Les troisacrobates se croisent et s’entrecroisent dans lesairs, formant <strong>de</strong> grands arcs qui se prolongentjusqu’au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> public.
Les principaux personnagesLe TraqueurSoucieux <strong>de</strong> l’environnement et ami <strong>de</strong>sanimaux, le Traqueur gui<strong>de</strong> et assiste leScientifique dans ses explorations. Fâché <strong>de</strong>l’inconscience d’un clown pollueur, il setransforme sous nos yeux en Toréador.Le ScientifiqueExplorateur « à la Darwin », le Scientifique visiteles différents univers <strong>du</strong> spectacle. Dans sonlaboratoire sophistiqué, aidé <strong>de</strong> ses assistants etd’un singe, ce savant nous éblouit avec sesexpériences <strong>de</strong> physique étonnantes.Danseur amérindienCe jeune danseur amérindien nous entraîne dansun mon<strong>de</strong> magique. Avec ses anneaux, il retracetoute l’histoire <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s espèces.L’Homme <strong>de</strong> cristalHomme venu <strong>de</strong> l’espace pour provoquer la vie surTerre, on le voit <strong>de</strong>scendre au début <strong>du</strong> spectaclepour animer le squelette <strong>de</strong> la tortue. À la fin, il clôtle spectacle en plongeant dans un lagon.
CostumesDès le début <strong>du</strong> processus <strong>de</strong> création, la conceptrice <strong>de</strong>costumes Kym Barrett a orienté ses concepts sur une approchedocumentaire ancrée dans la réalité. Pour réaliser ses créationsaudacieuses et ingénieuses, elle a dirigé sa recherche tantôtsur le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s animaux, <strong>de</strong>s plantes et <strong>de</strong>s oiseaux, tantôtsur les motifs traditionnels <strong>de</strong> diverses tribus et cultures.En explorant le thème <strong>de</strong> l’évolution dont s’inspire le spectacleTOTEM, Kym Barrett a voulu mettre en évi<strong>de</strong>nce l’importance<strong>du</strong> corps humain. Dans une scène peuplée <strong>de</strong> papillons et <strong>de</strong>grenouilles, par exemple, elle met pleinement en valeur le corps<strong>de</strong>s artistes dans la mosaïque visuelle globale <strong>du</strong> tableau.Indissociable <strong>de</strong> l’idée <strong>de</strong> la nature, le cycle <strong>de</strong>s saisons est letroisième thème <strong>du</strong> spectacle qui s’est glissé jusque dans lesconcepts <strong>de</strong> costumes. Les couleurs néon, les tissus vifs et luisantset les détails ludiques <strong>de</strong>s costumes <strong>du</strong> numéro d’anneauxreflètent bien l’influence bollywoodienne ayant inspiré cettescène qui se déroule pendant l’été au bord d’une plage. Afin <strong>de</strong>suggérer le temps <strong>de</strong>s semences et le foisonnement <strong>de</strong> l’automne,on a appliqué sur les costumes <strong>de</strong>s objets évoquant <strong>de</strong>s fruits,<strong>de</strong>s fleurs, <strong>de</strong>s bourgeons et <strong>de</strong>s feuilles. L’hiver, quant à lui, estsymbolisé par le blanc et l’argent qui prédominent sur les costumesque portent les artistes <strong>du</strong> numéro <strong>de</strong> patins à roulettes.Pour recréer la gamme infinie <strong>de</strong> textures, <strong>de</strong> couleurs et <strong>de</strong>motifs que l’on retrouve dans la nature, Kym Barrett a misl’accent sur le traitement <strong>de</strong>s matières plutôt que sur les tissuseux-mêmes. Elle a eu recours à <strong>de</strong>s techniques d’impressionavancées, <strong>de</strong>s pigments fluorescents, <strong>de</strong>s fragments <strong>de</strong> miroiret <strong>de</strong>s cristaux en tous genres pour « peindre » sur <strong>de</strong>s matièresqui vont <strong>de</strong> l’élasthanne (ou Lycra) au cuir. Les textures et lescouleurs réagissent et s’adaptent aux changements multiples<strong>de</strong>s jeux d’éclairage.Gros plan sur certains costumes• L’Homme <strong>de</strong> cristal, un personnage récurrent dans lespectacle, représente la force vitale. Son costume littéralementéblouissant a été entièrement recouvert <strong>de</strong> petits fragments<strong>de</strong> miroir et <strong>de</strong> cristaux pour donner l’impression d’uneboule d’énergie. Ce costume – une scintillante mosaïque enmouvement – compte quelque 4 500 éléments réfléchissants,incorporés à un justaucorps <strong>de</strong> velours extensible.• Le costume <strong>du</strong> danseur <strong>de</strong> cerceaux s’inspire <strong>de</strong>s vêtementscérémoniaux <strong>de</strong> plusieurs tribus amérindiennes, sans pourautant évoquer <strong>de</strong> manière précise une culture en particulier.Garni <strong>de</strong> nombreuses plumes, son costume compte une croixhopi et une coiffe.• Dans le premier tableau <strong>du</strong> spectacle, le marécage est peuplé<strong>de</strong> poissons et <strong>de</strong> grenouilles. Les couleurs et les motifs <strong>de</strong>leurs costumes sont inspirés <strong>de</strong> vrais poissons et <strong>de</strong> vraiesgrenouilles, y compris l’espèce <strong>de</strong> grenouille la plus venimeuse<strong>de</strong> la jungle amazonienne. Pour créer ces costumes, <strong>de</strong>simages réelles ont été pixélisées, puis sérigraphiées sur lamatière. Même la texture <strong>de</strong>s tissus repro<strong>du</strong>it très fidèlementla peau <strong>de</strong> ces créatures réelles. Ce groupe <strong>de</strong> personnagesressemble à une communauté d’humains amphibiens.• Chaque monocycliste possè<strong>de</strong> un look qui lui est propre mais,dans leur ensemble, les costumes présentent une uniformitégraphique et visuelle. Tous les costumes <strong>de</strong> ce numéro sont <strong>de</strong>couleur terre et chacun est orné <strong>de</strong> petites pièces cousues –verrous, vis, plumes, faux insectes et autres objets divers. Laligne <strong>de</strong>s costumes et les tutus stylisés évoquent <strong>de</strong> finessilhouettes <strong>de</strong> ballerines.• Les costumes <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux antipodistes sont créés à partir <strong>de</strong>justaucorps garnis <strong>de</strong> quelque 3 500 cristaux. On a incrustémille autres cristaux à leur coiffe.• Les cosmonautes portent <strong>de</strong>ux costumes en un : lorsqu’ilsentrent en scène sous la lumière noire, leur justaucorpss’illumine dans l’obscurité, mais lorsqu’on passe aux éclairages<strong>de</strong> scène, les costumes se transforment complètement. On aimprimé sur chacun <strong>de</strong>s motifs différents, inspirés <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssinsmayas dans <strong>de</strong> multiples variations.
Scénographie et projectionsLa tortue – support <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>Au cœur <strong>de</strong> nombreux mythes fondateurs qui per<strong>du</strong>rent encoredans diverses légen<strong>de</strong>s et traditions orales, la tortue représentela terre et porte sur sa carapace tout le poids <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. Cetanimal totémique est omniprésent dans l’environnementscénique <strong>du</strong> spectacle TOTEM.Sur la piste <strong>de</strong> forme oblongue repose le squelette d’une énormecarapace <strong>de</strong> tortue servant à la fois d’élément scénique etd’appareil acrobatique. Au début <strong>du</strong> spectacle, cette structure estentièrement recouverte d’une toile sur laquelle on a repro<strong>du</strong>it lacarapace d’une tortue <strong>de</strong>s bois réalisée en macrophotographie.Selon les besoins artistiques <strong>du</strong> spectacle, le squelette est hisséverticalement à plat jusqu’au sommet <strong>du</strong> chapiteau ou soulevévers l’arrière comme une énorme coquille qui s’ouvre.Un mon<strong>de</strong> organiqueaux transformations multiplesL’environnement scénique <strong>de</strong> TOTEM représente un mon<strong>de</strong>organique : un « marécage à images » bordé <strong>de</strong> roseaux à proximitéd’une île (la scène). Le scénographe Carl Fillion a voulu créer <strong>de</strong>scourbes et <strong>de</strong>s formes non linéaires, afin <strong>de</strong> refléter le mon<strong>de</strong> naturel.Légèrement incliné vers l’avant, le marécage à images est à la foisune manière d’accé<strong>de</strong>r à la piste et une surface <strong>de</strong> projection. Cemarécage virtuel <strong>de</strong>vient, par la magie <strong>de</strong>s images, une source,un marais, un lac, un océan, une île volcanique, un étang <strong>de</strong>sséchéet une voûte céleste.Les images qui ont servi à créer les projections <strong>de</strong> TOTEM sonttirées <strong>de</strong> la nature et ont été filmées dans différentes contrées<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, notamment en Islan<strong>de</strong>, à Hawaï et au Guatemala.Même les images <strong>de</strong> lave en ébullition ont été filmées dans leurcontexte réel par le concepteur Pedro Pires !Un « pont scorpion », qui sert également <strong>de</strong> plateforme mobile,relie le marécage à la scène. Cette structure à géométrie variablese transforme au fil <strong>de</strong>s tableaux. Dans un numéro clownesque,par exemple, il <strong>de</strong>vient la proue d’un bateau et se redresse pourse transformer en avion, puis en fusée qui décolle. Dans uneautre scène, ce même pont fait alors figure <strong>de</strong> totem.Quelques faits• Le bord <strong>de</strong> scène évoque le plastron (ou ventre) d’une tortue.Les <strong>de</strong>ssins sur la surface <strong>de</strong> la scène elle-même sont uncollage d’images <strong>de</strong>ssinées à la main et inspirées <strong>de</strong>s motifsapparaissant sur le plastron <strong>de</strong> diverses tortues.• Bordant le marécage en arrière-scène, <strong>de</strong>s roseaux servent àdissimuler les artistes et certains éléments scéniques avantleur entrée en scène, en plus <strong>de</strong> servir <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> projection.Pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> poids et <strong>de</strong> facilité d’entreposage <strong>du</strong>rantles déplacements <strong>de</strong> la tournée, les roseaux sont <strong>de</strong>s élémentsgonflables.• Durant le numéro <strong>du</strong> trio d’anneaux, le pont scorpion setransforme en un tapis indien se déroulant sur la plage afind’évoquer l’esthétique bollywoodienne dont s’inspire ce tableau.• Certaines projections sur le marécage interagissent entemps réel avec les mouvements <strong>de</strong>s artistes. Des camérasinfrarouges situées au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la scène et près <strong>du</strong> marécagedétectent les déplacements <strong>de</strong>s artistes et pro<strong>du</strong>isent endirect <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> cinétique tels que <strong>de</strong>s on<strong>du</strong>lations, <strong>de</strong>séclaboussures, <strong>de</strong>s reflets dans l’eau et <strong>de</strong>s flammes.• Dans le numéro final <strong>de</strong> barres russes où les cosmonautestentent <strong>de</strong> s’arracher à la gravité terrestre, on a intégré auxprojections <strong>de</strong>s photographies prises par Guy Laliberté lors<strong>de</strong> sa Mission sociale et poétique à bord <strong>de</strong> la Station spatialeinternationale, à l’automne 2009.Équipement acrobatique• Le squelette <strong>de</strong> la tortue pèse environ 1 225 kg, inclut <strong>de</strong>uxbarres horizontales et est complètement recouvert d’un finiantidérapant.• Les monocycles font un peu plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mètres en hauteur.Étant toutefois fort légers, ils sont ainsi faciles à manipulerdans la rampe d’accès à la scène, au début <strong>du</strong> numéro.Tout en acier, le pont scorpion est articulé et mu par un puissantsystème hydraulique fonctionnant à l’huile minérale. Équipé <strong>de</strong>huit cylindres, il peut se rallonger, se rétracter et s’enrouler surlui-même comme la queue d’un scorpion. Le pont scorpion pèseplus <strong>de</strong> 4 500 kg. Ses surfaces réfléchissantes comme <strong>du</strong> miroirsont en fait <strong>de</strong>s plaques d’acier inoxydable. La base <strong>du</strong> pontscorpion abrite <strong>de</strong>s dispositifs d’éclairage, un laser, <strong>de</strong>s hautparleurset <strong>de</strong>s caméras. Durant le spectacle, le pont est surveillépar un opérateur à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> quatre caméras infrarouges.
Biographies <strong>de</strong>s concepteursGuy Laliberté est né à Québec, en 1959. Accordéoniste, échassier et cracheur <strong>de</strong> feu, il fon<strong>de</strong>,avec le soutien d’un noyau <strong>de</strong> complices, le premier cirque d’origine québécoise <strong>de</strong> réputationinternationale. Visionnaire audacieux, M. Laliberté sait reconnaître et cultiver le talent <strong>de</strong>samuseurs publics <strong>de</strong> la Fête foraine <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul pour créer, en 1984, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.Premier artisan <strong>du</strong> métissage <strong>de</strong>s cultures et <strong>de</strong>s disciplines artistiques et acrobatiques quicaractérise le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Guy Laliberté a été, <strong>de</strong>puis 1984, le gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> concepteursparticipant à la création <strong>de</strong> tous les spectacles. Il a ainsi contribué à élever les arts <strong>du</strong> cirque aurang <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s disciplines artistiques.Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est aujourd’hui une entreprise internationale par la composition <strong>de</strong> sonorganisation, par ses influences et par l’éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> ses activités. Guy Laliberté se retrouve à la têted’une entreprise qui déploie ses projets et ses réalisations sur cinq continents.GUY LALIBERTÉ | Fondateur et Gui<strong>de</strong>En octobre 2007, Guy Laliberté réalise un <strong>de</strong>uxième grand rêve : il crée ONE DROP, un organismevisant à contrer la pauvreté en favorisant l’accès <strong>du</strong>rable à l’eau potable. Ce projet, qui s’inscritau cœur même <strong>de</strong> la survie <strong>de</strong>s êtres humains et <strong>de</strong>s sociétés partout sur la planète, est né <strong>de</strong>smêmes valeurs qui animent le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong>puis ses débuts : la conviction que ce que l’ondonne à la vie nous revient et que chaque geste indivi<strong>du</strong>el peut faire toute la différence.En septembre 2009, Guy Laliberté est <strong>de</strong>venu le premier explorateur privé canadien <strong>de</strong> l’espace.Sa mission avait pour but <strong>de</strong> sensibiliser l’humanité aux questions liées à l’eau sur la planète.Sous le thème « L’eau pour tous, tous pour l’eau », cette première mission sociale et poétique dansl’espace visait à sensibiliser le public au moyen d’une approche artistique : une émission spéciale<strong>de</strong> 120 minutes diffusée sur le Web et regroupant diverses prestations artistiques dans 14 villessur cinq continents, incluant la Station spatiale internationale.Prix et distinctionsEn 2008, Guy Laliberté reçoit un doctorat honoris causa <strong>de</strong> l’Université Laval, à Québec. L’annéeprécé<strong>de</strong>nte, Guy Laliberté est triple lauréat <strong>du</strong> Grand prix <strong>de</strong> l’entrepreneur d’Ernst & Youngen remportant les honneurs <strong>de</strong>s volets régional, national et international <strong>de</strong> ce prestigieuxprogramme <strong>de</strong> reconnaissance. En 2004, la Gouverneure générale <strong>du</strong> Canada remet à GuyLaliberté l’insigne <strong>de</strong> l’Ordre <strong>du</strong> Canada, la plus haute distinction <strong>du</strong> pays. La même année, sonnom figure au palmarès <strong>de</strong>s cent personnes les plus influentes <strong>de</strong> Time Magazine. Guy Lalibertéest également honoré par le groupe Condé Nast, en 2003, dans le cadre <strong>du</strong> Never Follow Program,un hommage aux créateurs et aux innovateurs. En 2001, il est nommé Grand Montréalais parl’Académie <strong>du</strong> même nom. En 1997, Guy Laliberté reçoit l’Ordre national <strong>du</strong> Québec, la plus hautedistinction décernée par le gouvernement <strong>du</strong> Québec.
ROBERT LEPAGE | Auteur et metteur en scèneArtiste multidisciplinaire, Robert Lepage exerce avec une égale maîtrise les métiers d’auteurdramatique, <strong>de</strong> metteur en scène, d’acteur et <strong>de</strong> réalisateur. Salué par la critique internationale,il crée <strong>de</strong>s œuvres mo<strong>de</strong>rnes et insolites qui transcen<strong>de</strong>nt les frontières entre les disciplines.En 1975, Robert Lepage entre au Conservatoire d’art dramatique <strong>de</strong> Québec et, après un staged’étu<strong>de</strong>s en France, il participe à plusieurs créations dans lesquelles il cumule les rôles <strong>de</strong>comédien, d’auteur et <strong>de</strong> metteur en scène. En 1985, il crée La Trilogie <strong>de</strong>s dragons, spectacle quilui vaudra une reconnaissance internationale. Viennent ensuite Vinci (1986), Le Polygraphe (1987),Les Plaques tectoniques (1988), Les Aiguilles et l’opium (1991) et A Midsummer Night’s Dream (1992),pièce qui lui permet <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir le premier Nord-Américain à diriger une pièce <strong>de</strong> Shakespeare au« Royal National Theatre » <strong>de</strong> Londres.De 1989 à 1993, il assume la direction artistique <strong>du</strong> Théâtre français <strong>du</strong> Centre national <strong>de</strong>s Arts<strong>du</strong> Canada et fon<strong>de</strong>, l’année suivante, sa propre compagnie <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction multidisciplinaire,Ex Machina, où il pro<strong>du</strong>it Les sept branches <strong>de</strong> la rivière Ota, Le Songe d’une nuit d’été (1995)ainsi que le spectacle solo Elseneur (1995). C’est aussi en 1994 que Robert Lepage touche pourla première fois au septième art en signant le scénario et la réalisation <strong>du</strong> long métrageLe Confessionnal, présenté l’année suivante à la Quinzaine <strong>de</strong>s Réalisateurs <strong>du</strong> Festival <strong>de</strong> Cannes.Par la suite, il réalise Le Polygraphe (1996), Nô (1997), Possible Worlds (2000) et, en 2003,l’adaptation <strong>de</strong> sa pièce La Face cachée <strong>de</strong> la Lune. C’est sous son élan que le centre <strong>de</strong>pro<strong>du</strong>ction pluridisciplinaire La Caserne voit le jour en juin 1997, à Québec. Il crée et pro<strong>du</strong>it LaGéométrie <strong>de</strong>s miracles (1998), Zulu Time (1999), La Face cachée <strong>de</strong> la Lune (2000), une nouvelleversion <strong>de</strong> La Trilogie <strong>de</strong>s dragons (2003), The Busker’s Opera (2004), Le Projet An<strong>de</strong>rsen (2005),Lipsynch (2007), Le Dragon bleu (2008) et Éonnagata (2009).Robert Lepage fait une entrée remarquée dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’opéra avec la mise en scène<strong>du</strong> programme double Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue et Erwartung (1993). Il poursuit sa collaborationavec le mon<strong>de</strong> lyrique en signant les mises en scène <strong>de</strong> La Damnation <strong>de</strong> Faust au Festival SaitoKinen <strong>de</strong> Matsumoto au Japon (1999), 1984 à Londres (2005), The Rake’s Progress à Bruxelles (2007)et Le Rossignol et autres fables à Toronto (2009). Il a aussi signé la conception et la miseen scène <strong>de</strong>s tournées <strong>du</strong> chanteur britannique Peter Gabriel, The Secret World Tour (1993) etGrowing Up Tour (2002). Dans le cadre <strong>de</strong>s festivités entourant le 400 e anniversaire <strong>de</strong> la ville<strong>de</strong> Québec en 2008, il crée la plus gran<strong>de</strong> projection architecturale jamais réalisée, Le Moulin àimages MC . Robert Lepage et Ex Machina exploitent à nouveau, en 2009, les silos à grain, lignes <strong>de</strong>force <strong>de</strong> l’imposante structure architecturale qu’est la Bunge, avec Aurora Borealis, un éclairagepermanent qui s’inspire <strong>de</strong>s véritables couleurs <strong>de</strong>s aurores boréales.Lauréat <strong>de</strong> très nombreux prix prestigieux, il reçoit, en 2009, le Prix <strong>du</strong> Gouverneur général pourles arts <strong>de</strong> la scène pour sa contribution exceptionnelle à la scène culturelle canadienne tout aulong <strong>de</strong> sa carrière.Avec TOTEM, Robert Lepage signe la conception et la mise en scène <strong>de</strong> son <strong>de</strong>uxième spectacle<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, après KÀ (2004). « Inspiré <strong>de</strong>s récits fondateurs <strong>de</strong>s premiers peuples, TOTEMexplore la naissance et l’évolution <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, la curiosité inlassable <strong>de</strong> l’humain et son désirconstant <strong>de</strong> se surpasser, explique-t-il. Le mot « totem » suggère que l’humain porte dans soncorps tout le potentiel <strong>de</strong>s espèces vivantes, jusqu’au désir <strong>de</strong> voler comme l’oiseau-tonnerreau sommet <strong>du</strong> totem ».
GILLES STE-CROIX | Gui<strong>de</strong> artistiqueLorsque Gilles Ste-Croix a annoncé à ses parents qu’il voulait se lancer dans le show-business, ils se sontexclamés : « N’importe quoi, mais pas ça ! » Gilles Ste-Croix a grandi sur une ferme en Abitibi, mais il était résoluà ne pas y rester. Devenu un hippie et un saltimbanque, il entreprend un voyage <strong>de</strong> quatre années sur la côteOuest canadienne, où il est happé par la contre-culture. Il vit alors dans un réseau <strong>de</strong> communes, côtoyantd’autres jeunes voulant transformer la société.Gilles Ste-Croix a pourtant fait <strong>de</strong>s efforts pour se conformer, s’enrôlant même dans un bureau d’architectes.Toutefois, il savait que le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s affaires tel qu’il était à l’époque ne lui convenait pas. Gilles Ste-Croixsouligne que, <strong>du</strong>rant son adolescence, il avait un ar<strong>de</strong>nt désir <strong>de</strong> réussir, mais aussi <strong>de</strong> divertir les gens. Sonentrée dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> show-business s’est effectuée d’une manière tout à fait inusitée.À la fin <strong>de</strong>s années 1970, Gilles Ste-Croix vivait dans une commune à Victoriaville, au Québec, et cueillait <strong>de</strong>spommes dans un verger pour gagner <strong>de</strong> l’argent. Un jour, il songea que ce serait beaucoup plus facile s’il fixaitl’échelle à ses jambes : il a donc fabriqué sa première paire d’échasses. Un ami voyant l’échassier cueillant lefruit lui a alors parlé d’une troupe d’artistes au Vermont – le Bread and Puppet Theatre – qui présentaient<strong>de</strong>s spectacles sur échasses. Intrigué, Gilles Ste-Croix est allé voir leur spectacle et s’est ren<strong>du</strong> compte que sesaptitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cueilleur <strong>de</strong> pommes pourraient fort bien être exportées dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> divertissement !En 1980, Gilles Ste-Croix, en compagnie d’une ban<strong>de</strong> d’artistes <strong>de</strong> rue, fon<strong>de</strong> les Échassiers <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul, à qui l’on doit l’organisation <strong>de</strong> la Fête foraine <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul. Ce rassemblement coloré d’amuseurspublics allait donner naissance au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, en 1984, sous la direction <strong>de</strong> Guy Laliberté.En 1984 et en 1985, Gilles Ste-Croix conçoit et interprète <strong>de</strong> nombreux numéros d’échasses pour le<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. En 1988, il en <strong>de</strong>vient le directeur artistique tout en coordonnant la recherche <strong>de</strong> talentsaux quatre coins <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. De 1990 à 2000, il a été le directeur <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> toutes les pro<strong>du</strong>ctions<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, soit Nouvelle Expérience, Saltimbanco, Alegría, Mystère, Quidam, La Nouba, «O» etDralion. En 1992, il a signé la mise en scène <strong>de</strong> Fascination, le premier spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> présentéen aréna au Japon. Il met également en scène, en 1997, Pomp Duck and Circumstance, un cabaret-théâtreprésenté en Allemagne.Porté par son amour <strong>de</strong>s chevaux, Gilles Ste-Croix déci<strong>de</strong>, en 2000, <strong>de</strong> quitter le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> afin <strong>de</strong>concrétiser un <strong>de</strong> ses grands rêves : créer un spectacle équestre. Il fon<strong>de</strong> donc sa propre entreprise. Entremai 2001 et janvier 2003, son spectacle Cheval Théâtre, réunissant 30 chevaux et autant d’acrobates, aété présenté sous chapiteau dans dix villes en Amérique <strong>du</strong> Nord.En décembre 2002, Gilles Ste-Croix revient au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> pour assumer le rôle <strong>de</strong> vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> lacréation – développement <strong>de</strong> tous les nouveaux spectacles et projets au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. En juillet 2006, il<strong>de</strong>vient vice-prési<strong>de</strong>nt principal – contenu créatif.NEILSON VIGNOLA | Directeur <strong>de</strong> création« Le directeur <strong>de</strong> création, qui veille à mainteniret à protéger l’élan créateur, incite les concepteursà se surpasser, car ils disposent, au <strong>Cirque</strong>,d’un espace <strong>de</strong> création exceptionnel. »Neilson Vignola a mené une carrière impressionnante en tant que régisseur, directeur <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctionet assistant à la mise en scène au théâtre, à l’opéra et au cirque. Il complète ses étu<strong>de</strong>s en pro<strong>du</strong>ctionà l’École nationale <strong>de</strong> théâtre en 1980 et occupe, par la suite, plusieurs fonctions au sein d’importantescompagnies <strong>de</strong> théâtre à Montréal, dont le Théâtre <strong>du</strong> Nouveau Mon<strong>de</strong>, la Compagnie Jean Duceppe etplusieurs autres compagnies québécoises.C’est avec Les contes d’Hoffman, en 1981, que Neilson Vignola fait ses premiers pas dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’opéra entant que régisseur. Lauréat d’une bourse <strong>du</strong> Conseil <strong>de</strong>s arts <strong>du</strong> Canada et <strong>du</strong> Ministère <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong> la culture<strong>du</strong> Québec, il part en Europe en 1985 où, pendant un an, il côtoiera <strong>de</strong>s metteurs en scène <strong>du</strong> milieu <strong>de</strong> l’opéra.En 1986, il secon<strong>de</strong> le metteur en scène Richard Dembo sur Les contes d’Hoffman ainsi que Robert Altman surThe Rake’s Progress. Il récidive en 1989 avec Aïda, présenté au Tokyo Dome, au Japon, et au Skydome <strong>de</strong> Toronto.L’Opéra <strong>de</strong> Montréal lui confie le rôle <strong>de</strong> directeur <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, poste qu’il occupera <strong>de</strong> 1990 à 1993. Il participeensuite à la création <strong>de</strong> Turandot, présenté au Sta<strong>de</strong> olympique <strong>de</strong> Montréal et, en 1997, il signe la mise en scène<strong>de</strong> La Cenerentola à l’Université McGill <strong>de</strong> Montréal. Fidèle collaborateur <strong>de</strong> Robert Lepage, il secon<strong>de</strong> le metteuren scène sur trois opéras, soit La damnation <strong>de</strong> Faust (à l’affiche au Japon en 1999, à Paris en 2001 et à New York en2008), 1984 (présenté à Londres en 2005) et The Rake’s Progress (à Bruxelles et Lyon en 2007).Au fil <strong>de</strong> sa fructueuse carrière, Neilson Vignola a imprimé sa marque sur <strong>de</strong> nombreux festivals, spectacles <strong>de</strong>danse, concerts et comédies musicales. La compagnie <strong>de</strong> danse La La La Human Steps, le Théâtre populaire <strong>de</strong>Québec, le Festival international <strong>de</strong> nouvelle danse, le Festival <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong>s Amériques et la chanteuse DianeDufresne feront appel à ses talents <strong>de</strong> régisseur, <strong>de</strong> directeur technique ou d’assistant à la mise en scène <strong>du</strong>rantla décennie 1987 à 1997.En 1998, Neilson Vignola se joint au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. D’abord directeur technique sur Saltimbanco, il est ensuitenommé directeur <strong>de</strong> tournée intérimaire <strong>de</strong> ce spectacle. Après avoir été directeur <strong>du</strong> projet <strong>de</strong>s nouvellesinfrastructures <strong>de</strong> tournée en 2002, il se joint à l’équipe <strong>de</strong> KÀ la même année en tant qu’assistant <strong>du</strong> metteuren scène Robert Lepage et régisseur <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. Il cumule ces mêmes fonctions pour la pro<strong>du</strong>ctionDELIRIUM, mise en scène par Victor Pilon et Michel Lemieux en 2005, avant <strong>de</strong> se voir confier la direction <strong>de</strong> lacréation <strong>de</strong> ZAIA et, maintenant, <strong>de</strong> TOTEM.« La plus gran<strong>de</strong> satisfaction que l’on puisse avoir est <strong>de</strong> conquérir le public, avoue Neilson Vignola. Pour yarriver, nous <strong>de</strong>vons fournir un travail d’équipe <strong>de</strong> tous les instants. Je suis un mor<strong>du</strong> <strong>de</strong> la collaboration etdéteste travailler en vase clos. Le brassage d’idées me nourrit. Nous avons voulu créer un spectacle <strong>de</strong> chapiteauoù l’humain – l’humanité – est au cœur <strong>de</strong> nos préoccupations. »
Scénographe etconcepteur <strong>de</strong>s accessoiresCARL FILLION |« J’aime transformer l’environnement scénique encréant <strong>de</strong>s éléments qui se déplacent et setransforment sur scène, <strong>de</strong>vant les spectateurs.La façon dont je construis l’espace et les volumesen mouvement constitue ma principale signaturevisuelle comme scénographe. »Carl Fillion est diplômé en scénographie <strong>du</strong> Conservatoire d’art dramatique <strong>de</strong> Québec où il aenseigné le <strong>de</strong>ssin technique <strong>de</strong> 1992 à 2002. Sa formation comprend aussi <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s en <strong>de</strong>ssind’architecture et <strong>de</strong> structure.Carl Fillion a travaillé avec <strong>de</strong>s compagnies et <strong>de</strong>s metteurs en scène réputés aux quatre coins<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. Il a réalisé <strong>de</strong>s concepts scéniques au théâtre, dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> multimédia et àl’opéra, dont la pièce La Célestine <strong>de</strong> Fernando <strong>de</strong> Rojas, présentée au Royal Dramaten Theatre<strong>de</strong> Stockholm en 1998, l’opéra La Damnation <strong>de</strong> Faust <strong>de</strong> Berlioz pour le Saito Kinan Festival(Japon), en 1999, The Burial at Thebes, pour le Abbey Theatre <strong>de</strong> Dublin en 2004, et l’opéra SimonBoccanegra au Gran Teatre <strong>de</strong>l Liceu <strong>de</strong> Barcelone, en 2008.Avec TOTEM, Carl Fillion signe sa première scénographie pour un spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.Avec cette pro<strong>du</strong>ction, il a voulu créer <strong>de</strong>s formes organiques, toutes en courbes et en formesirrégulières, afin <strong>de</strong> refléter le mon<strong>de</strong> naturel et <strong>de</strong> répondre aux besoins artistiques complexes<strong>de</strong>s performances.Carl Filion est un fidèle collaborateur <strong>du</strong> metteur en scène Robert Lepage <strong>de</strong>puis 1994, année où il aconçu les dispositifs scéniques <strong>de</strong> la pièce innovatrice Les Sept branches <strong>de</strong> la rivière Ota. Il a ensuitesigné la scénographie d’une douzaine <strong>de</strong> créations <strong>de</strong> Robert Lepage pour le théâtre et l’opéra.« TOTEM porte sur le thème <strong>de</strong> l’évolution. Dans cette optique, les dispositifs scéniques ont aussifait partie d’un processus évolutif, explique Carl Fillion. Je n’applique d’ailleurs pas <strong>de</strong> formuleunique à ma démarche artistique : cela dépend <strong>du</strong> type <strong>de</strong> création – théâtre, opéra et maintenantcirque – et <strong>du</strong> metteur en scène aussi, bien sûr. Dans tous les cas, j’aime jouer avec l’espace, letransformer sans cesse et le mettre en mouvement. »Carl Fillion est né à Baie-Comeau, au Québec.KYM BARRETT | Conceptrice <strong>de</strong>s costumes« Je vois les costumes d’abord et avant toutcomme un moyen d’appuyer l’histoire que nousvoulons raconter. J’ai une formation <strong>de</strong> modisteet j’aime le côté sculptural <strong>de</strong>s tissus. »Depuis quelques années, l’impact <strong>de</strong>s créations <strong>de</strong> Kym Barrett dépasse largement le seul domaine<strong>du</strong> cinéma. Elle retient l’attention pour la première fois avec ses costumes pour Leonardo DiCaprioet Claire Danes dans le film Romeo + Juliet (1996) <strong>de</strong> Baz Luhrmann. Par la suite, ses créationspour les longs métrages The Matrix, The Matrix Reloa<strong>de</strong>d et The Matrix Revolutions a été sourced’inspiration pour <strong>de</strong>s stylistes, <strong>de</strong>s concepteurs <strong>de</strong> costumes et <strong>de</strong>s consommateurs aux quatrecoins <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.Née à Brisbane en Australie, Kym Barrett a beaucoup voyagé <strong>du</strong>rant sa jeunesse, vivant pour untemps à l’île Christmas sur l’océan Indien avant <strong>de</strong> fréquenter un pensionnat dans son Australienatale. À la National Institute of Dramatic Arts <strong>de</strong> Sydney, elle fait la connaissance <strong>de</strong> BazLuhrmann, une rencontre qui la mène aux États-Unis et au Mexique. C’est en Californie qu’ellecôtoie les frères Wachowski, qui l’invitent à <strong>de</strong>ssiner les costumes <strong>du</strong> film The Matrix, en 1999.Le nom <strong>de</strong> Kym Barrett apparaît également au générique <strong>de</strong>s longs métrages Three Kings (1999),mettant en ve<strong>de</strong>tte George Clooney, From Hell (2001), <strong>de</strong>s frères Hughes avec Johnny Depp, etSpeed Racer (2008), aussi <strong>de</strong>s frères Wachowski.Ses créations pour le grand écran lui valent une nomination dans la catégorie « Meilleurscostumes » aux prix <strong>de</strong> la Costume Designers Guild of America (CDGA), en 2001. L’annéesuivante, elle remporte le prix <strong>de</strong> la « Meilleure conception <strong>de</strong> costumes » <strong>de</strong> la CDGA et obtientune nomination dans la même catégorie aux prix Gol<strong>de</strong>n Globe pour From Hell. En 2007, sescostumes pour le film Eragon lui valent une nomination pour un prix d’excellence.Avec ses costumes pour TOTEM, Kym Barrett a exploité les thèmes <strong>de</strong> la création, <strong>de</strong> l’évolution<strong>de</strong> l’Homme et <strong>de</strong> l’avènement <strong>de</strong>s civilisations sur Terre. Elle a aussi exploité le cycle <strong>de</strong>s saisons.« Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> TOTEM est empreint <strong>de</strong> réalisme même s’il est une pure invention, affirme KymBarrett. J’ai voulu donner aux costumes un certain look documentaire. »
Compositeurs etdirecteurs musicauxBOB & BILL |« Nous faisons feu <strong>de</strong> tous les genres pour créerune musique métissée, visuelle et atmosphérique. »Les compositeurs, arrangeurs et orchestrateurs Guy Dubuc et Marc Lessard, travaillantprofessionnellement sous les noms <strong>de</strong> Bob & Bill et étant reconnus pour leur aptitu<strong>de</strong> à brouillerles repères entre les genres et les styles, possè<strong>de</strong>nt une vaste expérience <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> spectacleet <strong>de</strong>s médias.En 2003, les <strong>de</strong>ux complices composent la musique <strong>de</strong> Splinter Cell (Pandora Tomorrow), un jeuvidéo <strong>de</strong> Ubisoft couronné <strong>de</strong> succès pour lequel ils créent aussi <strong>de</strong>s effets sonores. En 2004, Bob& Bill collaborent à la création <strong>du</strong> méga spectacle <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong> Minuit, une pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><strong>Soleil</strong> dans le cadre <strong>du</strong> 25 e anniversaire <strong>du</strong> Festival international <strong>de</strong> jazz <strong>de</strong> Montréal. Ils en signentla direction musicale et les arrangements.C’est également à Bob & Bill qu’est revenue la réalisation <strong>de</strong> plusieurs albums dont ceux <strong>de</strong>Monica Freire (Bahiatronica), Pink Floyd Re<strong>du</strong>x (un album <strong>de</strong> chansons remixées <strong>du</strong> groupe cultebritannique) ainsi que l’album <strong>du</strong> spectacle KOOZA <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. En lice à trois reprisesaux prix <strong>de</strong> l’Association québécoise <strong>de</strong> l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> disque, <strong>du</strong> spectacle et <strong>de</strong> la vidéo, les <strong>de</strong>uxacolytes ont également créé la musique <strong>de</strong> plusieurs films et téléséries. En 2008, le <strong>du</strong>o a lancéson tout premier album, Crime Report, une œuvre mêlant sonorités électroniques et organiques.Depuis 2007, Bob & Bill ont renouvelé leur association avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en signant lesarrangements <strong>de</strong> plusieurs événements spéciaux, notamment le spectacle <strong>du</strong> 400 e anniversaire<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Québec. En 2009, ils ont composé la musique <strong>du</strong> spectacle Pageant <strong>de</strong> Canotgraphie,mis en scène par Robert Lepage.La musique et les paroles imaginées par les <strong>de</strong>ux concepteurs <strong>de</strong> TOTEM forment un mélangeoù se percutent les cultures et les genres en lien avec les thèmes <strong>du</strong> spectacle. « Chaque numéroacrobatique a une respiration, un rythme, une montée qui lui est propre et la musique doit entenir compte, non seulement dans l’intérêt <strong>du</strong> spectateur, mais aussi dans celui <strong>de</strong> l’artiste luimême», précisent Bob & Bill.ÉTIENNE BOUCHER | CConcepteur<strong>de</strong>s éclairages« Des le premier enchaînement d’un spectacle,les idées fusent et se bousculent à une vitesse folle.Tout se construit, se crée dès le début dans ma tête.Les répétitions me permettent par la suite<strong>de</strong> synthétiser et <strong>de</strong> préciser mon concept. »Depuis sa sortie <strong>de</strong> l’École nationale <strong>de</strong> théâtre <strong>du</strong> Canada, en 1999, Étienne Boucher a été trèssollicité pour ses conceptions d’éclairage, tant pour le théâtre et la danse que pour les comédiesmusicales et l’opéra. Il a participé à près d’une centaine <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctions.« J’aime bien remplir <strong>de</strong> lumière tout l’espace entre le projecteur et l’artiste, ce qui me permet<strong>de</strong> colorer l’air ambiant et, par le fait même, <strong>de</strong> découper la scénographie et <strong>de</strong> sculpter lesartistes », explique celui dont les éclairages ciselés tantôt expressionnistes, tantôt poétiques,sont <strong>de</strong> véritables tableaux <strong>de</strong> lumière qui alimentent la trame narrative <strong>de</strong>s œuvres auxquellesil participe. Soucieux <strong>du</strong> sens même <strong>de</strong> la couleur et <strong>de</strong> la lumière, il est considéré dans le milieudavantage comme un illuminateur qu’un éclairagiste.Fidèle complice <strong>de</strong> metteurs en scène tels que René Richard Cyr, Brigitte Haentjens et MartinFaucher, il collabore <strong>de</strong>puis 2004 avec la compagnie Ex Machina et le metteur en scène RobertLepage. L’association avec ce <strong>de</strong>rnier a débuté avec La Celestina (Espagne) et s’est poursuivie avecLipsynch en tournée internationale, The Rake’s Progress (présenté en copro<strong>du</strong>ction à Bruxelles,Lyon, San Francisco, Londres, Madrid et Milan) et Le Rossignol et autres fables (Toronto et Festivald’Aix-en-Provence, en 2010).Au fil <strong>de</strong>s ans, Étienne Boucher se fait remarquer, notamment lorsqu’il récolte plusieursnominations à la Soirée <strong>de</strong>s Masques et qu’il réalise un doublé, en 2007, en recevant le « Masque<strong>de</strong> la conception <strong>de</strong>s éclairages » pour Du vent entre les <strong>de</strong>nts et La Dame aux camélias.« Dans TOTEM, j’ai voulu jouer avec les teintes <strong>de</strong>s projections <strong>du</strong> marécage pour créer unetroisième dimension, en prolongeant ces effets jusqu’à la piste », raconte Étienne Boucher. « Lalumière que j’ai créée est un reflet emprunté à la nature ; si la lumière a <strong>de</strong>s teintes <strong>de</strong> bleu ou <strong>de</strong>vert, la glace m’aura inspiré ; et si c’est le rouge ou le jaune qui apparaissent, alors l’inspirationaura sans doute été le feu. »
PEDRO PIRES | Concepteur d’images« J’ai l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s images réalistes, maisj’aime jouer avec les textures et les couleurs pourqu’il s’en dégage une force d’évocation poétique. »Né à Nantes, en France, <strong>de</strong> parents portugais, Pedro Pires a grandi dans la ville <strong>de</strong> Québec où ilse découvre très tôt l’habileté <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire par lui-même <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> personnages et <strong>de</strong>monstres pour ensuite les animer. Par ses expérimentations, il développe ses propres techniques<strong>de</strong> moulage et d’effets spéciaux.En 1990, alors âgé <strong>de</strong> 21 ans, il fait son entrée à l’Université Laval afin d’y étudier les artsplastiques. Par la suite, il obtient un certificat <strong>de</strong> « Special Make-Up Effects » <strong>du</strong> renomméDick Smith <strong>de</strong> New York, puis un diplôme d’infographie au Centre national d’animationet <strong>de</strong> <strong>de</strong>sign <strong>de</strong> Montréal.Il vit sa première expérience cinématographique en 1995 avec The Sound of the Carceri,documentaire <strong>du</strong> réalisateur François Girard, dans lequel il recrée en trois dimensions les prisonsfictives <strong>de</strong> Piranesi autour <strong>du</strong> violoncelliste Yo-Yo Ma. Ce travail lui vaut, en 1998, un Emmy Awardpour « Effets visuels remarquables » ainsi qu’un Gemini Award pour « Meilleurs effets visuels »,lui permettant <strong>de</strong> retrouver François Girard à la direction artistique <strong>de</strong>s effets visuels sur le longmétrage Le Violon rouge.C’est en 2001 qu’il assume la conception visuelle <strong>du</strong> film Possible Worlds, ce qui marquele début d’une collaboration artistique soutenue avec le dramaturge, metteur en scèneet réalisateur Robert Lepage.En 2007, il fon<strong>de</strong> sa société <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction cinématographique, Pedro Pires inc., dédiée à la création<strong>de</strong> contenus originaux utilisant les technologies numériques. C’est en 2008 que sa compagniepro<strong>du</strong>it le court métrage Danse Macabre, collaboration multidisciplinaire avec Anne BruceFalconer et Robert Lepage, où il cumule les rôles <strong>de</strong> scénariste, directeur photo, réalisateur etmonteur. Le film a été présenté dans <strong>de</strong> nombreux festivals <strong>de</strong>puis 2009 où il a remporté 27 prixinternationaux jusqu’à ce jour, en plus <strong>de</strong> mériter à son pro<strong>du</strong>cteur la reconnaissance <strong>de</strong> ses pairs.TOTEM marque sa première collaboration avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. « Dans TOTEM, un marécagevirtuel sert d’écran <strong>de</strong> projection <strong>de</strong>rrière la piste, explique Pedro Pires. Toutes les images projetéessont tirées <strong>de</strong> la nature, même lorsqu’elles paraissent abstraites. En symbiose avec les éclairages,les images évoluent au gré <strong>du</strong> spectacle, dans un mélange<strong>de</strong> tableaux en constante mutation, et interagissent avec les mouvements <strong>de</strong>s artistes. »JACQUES BOUCHER | Concepteur sonore« Je me laisse gui<strong>de</strong>r par mon instinct. Une foisque je me suis laissé imprégner par l’émotiond’un tableau, j’amplifie cette émotion pour créer<strong>de</strong>s états d’âme. »Jacques Boucher explore, <strong>de</strong>puis déjà plus <strong>de</strong> vingt-cinq ans, mille et une manières <strong>de</strong> toucher lecœur <strong>de</strong>s publics <strong>du</strong> Québec et d’ailleurs par ses conceptions sonores.Diplômé <strong>du</strong> Conservatoire <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Québec en contrebasse, Jacques s’est joint à <strong>de</strong>s formations<strong>de</strong> musique rock tout en poursuivant ses étu<strong>de</strong>s en musique classique. Intrigué par le pouvoir <strong>de</strong>svibrations sonores, il s’intéresse tôt à l’univers <strong>de</strong> la sonorisation car le son, dit-il, est un puissantvéhicule d’émotions. Il commence sa carrière dans ce domaine avec la compagnie québécoise Le Bruitbleu où il crée <strong>de</strong>s installations sonores <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> envergure. Cette expérience le mène au ThéâtreCapitole <strong>de</strong> Québec où il occupera le poste <strong>de</strong> chef sonorisateur pendant dix ans.Sonorisateur pour différents artistes dont Richard Séguin, Laurence Jalbert, Diane Dufresne etBruno Pelletier, Jacques Boucher développe ensuite une expertise en conception sonore pour <strong>de</strong>scomédies musicales telles que Dracula (2006) et <strong>de</strong> grands événements, dont le mégaspectacle2000 voix chantent le mon<strong>de</strong>, présenté à Québec en 2000, avec plus <strong>de</strong> 2 300 choristes sur scène.La carrière <strong>de</strong> Jacques Boucher culmine en 2008 lorsqu’il est invité à mettre la main à la presquetotalité <strong>de</strong>s événements <strong>de</strong> la Société <strong>du</strong> 400 e anniversaire <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Québec en tant queconcepteur et chef sonorisateur. Il participe aussi à la Symphonie <strong>de</strong>s milles <strong>de</strong> Gustav Mahler avecl’Orchestre symphonique <strong>de</strong> Québec, au spectacle Le Moulin à images <strong>de</strong> Robert Lepage, dontil conçoit l’imposant système <strong>de</strong> diffusion sonore s’étalant sur 1,2 km, ainsi qu’à l’événementspectacleprésenté par le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.Jacques Boucher agit à titre <strong>de</strong> concepteur sonore et <strong>de</strong> chef sonorisateur pour <strong>de</strong>s événementsspéciaux <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, dont Les Chemins invisibles créé spécialement pour la ville <strong>de</strong> Québecen 2009.« Pour TOTEM, j’ai créé un environnement sonore multisources pour pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s ambiancesenveloppantes. Compte tenu <strong>du</strong> thème <strong>du</strong> spectacle qui traite <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> l’homme,j’ai voulu rendre hommage à la faculté humaine <strong>de</strong> percevoir les sons selon la provenance,une fonction qui a permis à l’Homme <strong>de</strong> survivre pendant <strong>de</strong>s millénaires. »
NATHALIE J. SIMARD | <strong>de</strong>s Conceptricemaquillages« Pour créer <strong>de</strong>s concepts touchants,ça doit venir droit <strong>du</strong> cœur. Quand on travailleavec passion, les œuvres parlent d’elles-mêmes. »Nathalie J. Simard pratique l’art <strong>du</strong> maquillage <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 20 ans. Elle a fait <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s en artsplastiques, a suivi quelques ateliers <strong>de</strong> théâtre et <strong>de</strong> maquillage, mais c’est en tant qu’autodidactequ’elle a appris son métier dans les rues <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Québec. Explorant à fond les multiplesfacettes <strong>du</strong> maquillage, elle a ainsi développé un style bien à elle dont l’une <strong>de</strong>s particularités estd’utiliser le corps et le visage <strong>de</strong> l’artiste comme une toile.Innovatrice dans cette forme d’art <strong>de</strong>puis les années 1980, Nathalie J. Simard s’est fait connaître enmétamorphosant petits et grands avec ses concepts originaux, parcourant festivals et événementsspéciaux partout au Québec. Toujours à l’affût <strong>de</strong> nouvelles inspirations, elle a porté ses talents surd’autres scènes partout au pays jusqu’en Asie, en passant par l’Europe et les États-Unis.Les créations <strong>de</strong> Nathalie J. Simard ont été vues par <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> personnes dansplusieurs festivals d’envergure tels que le réseau « International Children’s Festivals » à l’échelle<strong>du</strong> Canada, ainsi que les festivals d’amuseurs publics <strong>de</strong> Singapour et <strong>de</strong> Kuala Lumpur.En plus <strong>de</strong> prêter son talent aux réalisations théâtrales <strong>de</strong> Marie Dumais et aux explorationsphotographiques <strong>de</strong> David Cannon, elle a également créé les personnages <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> EOS (Québec)et réalisé <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> maquillages dans le cadre <strong>du</strong> Festival d’été et <strong>du</strong> Carnaval <strong>de</strong> Québec.Pendant dix ans, elle a imaginé <strong>de</strong>s personnages pour les créations <strong>du</strong> concepteur québécois OlivierDufour, dont l’événement-spectacle Le Chemin qui marche (l’un <strong>de</strong>s principaux événements <strong>de</strong>scélébrations <strong>du</strong> 400 e anniversaire <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Québec) et le festival Montréal en lumière.Au début <strong>de</strong>s années 2000, Nathalie a fondé Kromatik, une compagnie spécialisée enmaquillages pour les arts <strong>de</strong> la rue. Entourée d’artistes aussi passionnées qu’elle, Nathalie adéveloppé une technique <strong>de</strong> maquillage et d’animation qui fait chavirer les repères dans ledomaine. Alliant rapidité, créativité et originalité, elle parvient à faire apparaître une œuvrecollective en seulement quelques minutes.TOTEM marque la première collaboration <strong>de</strong> Nathalie J. Simard à un spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><strong>Soleil</strong>. « Le spectacle porte sur l’humanité dans toute sa diversité et toute sa richesse, dit-elle.J’ai eu recours aux motifs et à l’iconographie d’une foule <strong>de</strong> cultures pour créer les différentspersonnages. Je me suis aussi inspirée <strong>de</strong>s artistes, <strong>de</strong> leur énergie et <strong>de</strong> leur performance pourcréer <strong>de</strong>s personnages qui leur collent à la peau. »JEFFREY HALL | Chorégraphe« La chorégraphie, dans les arts <strong>du</strong> cirque,s’apparente à <strong>du</strong> théâtre physique axé surles compétences <strong>de</strong>s artistes et nourri parles émotions que véhicule le propos <strong>du</strong> spectacle. »Reconnu pour son aptitu<strong>de</strong> à amalgamer ses gran<strong>de</strong>s qualités athlétiques et son éclectismeartistique incontestable, Jeff Hall apporte à la scène un mélange distinct d’humour, <strong>de</strong> dialogueet <strong>de</strong> performance physique. Après avoir été sacré champion canadien <strong>de</strong> frisbee <strong>de</strong> style libre en1989 et en 1990, il suit un cours <strong>de</strong> danse pour parfaire ses aptitu<strong>de</strong>s techniques en frisbee, ce quile mènera vers les arts <strong>de</strong> la scène. Il obtient par la suite un baccalauréat en danse contemporaine àl’université Concordia et suit une formation en musique classique à l’université McGill, à Montréal.Jeff a amorcé sa carrière professionnelle en collaborant avec plusieurs chorégraphes indépendants.Il a créé l’œuvre avant-gardiste Duodénum avec Pierre-Paul Savoie avant <strong>de</strong> participer commedanseur dans les créations Joe et Piazza <strong>de</strong> la Fondation Jean-Pierre Perreault. De 1990 à 1995, il afait <strong>de</strong> nombreuses tournées avec la compagnie <strong>de</strong> danse montréalaise Carbone 14, participant à lafois au spectacle et au film intitulés Café <strong>de</strong>s aveugles, à la création Le Dortoir ainsi qu’à l’adaptationcinématographique <strong>de</strong> ce spectacle, signée François Girard et lauréate <strong>de</strong> nombreux prix.À titre <strong>de</strong> codirecteur artistique <strong>de</strong> la compagnie montréalaise PPS Danse, Jeff Hall a cosigné lacréation <strong>de</strong> Bagne et <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction multimédia intitulée Pôles en collaboration avec les artistesvisuels Michel Lemieux et Victor Pilon. Présentée dans <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s salles au Canada et ailleurs dansle mon<strong>de</strong>, Pôles a valu à Jeff Hall et à Pierre-Paul Savoie le prestigieux prix Jacqueline-Lemieux 1996pour leur travail <strong>de</strong> chorégraphes.En 2001, Jeff Hall renoue avec la compagnie Carbone 14 en tant qu’artiste, prenant part auspectacle Silences et cris <strong>du</strong> metteur en scène Gilles Maheu, dont il sera l’assistant en 2002, lors<strong>de</strong> la création <strong>de</strong> Bibliothèque. Cette même année, il sera l’assistant <strong>du</strong> metteur en scène RobertLepage dans la reprise <strong>de</strong> La Trilogie <strong>de</strong>s dragons. Il jouera le même rôle auprès <strong>de</strong> Marie Brassar<strong>de</strong>n collaborant à la création <strong>de</strong> La Noirceur. Ces <strong>de</strong>ux œuvres ont été présentées dans le cadre<strong>du</strong> Festival <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong>s Amériques, en 2003. Depuis lors, il a fait <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s en réalisationcinématographique à l’Institut national <strong>de</strong> l’image et <strong>du</strong> son (INIS).La première collaboration <strong>de</strong> Jeff Hall avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> remonte à 2005, année où il <strong>de</strong>viententraîneur artistique pour le spectacle LOVE. Il a également occupé le poste <strong>de</strong> chorégrapheacrobatique pour le spectacle ZAIA.En 2009, Jeff Hall participe, à titre <strong>de</strong> chorégraphe et <strong>de</strong> danseur, à la création <strong>du</strong> film Falling <strong>de</strong>sréalisateurs Philip Spozer et Marlene Miller. Il signe également la chorégraphie <strong>du</strong> spectacle Du haut<strong>de</strong>s airs, présenté en 2010 par le <strong>Cirque</strong> <strong>de</strong> Demain (France).« Chaque numéro <strong>de</strong> TOTEM s’inscrit dans une démarche évolutive qui est le fil con<strong>du</strong>cteur <strong>du</strong>spectacle, explique-t-il. L’idée d’illustrer le thème <strong>de</strong> l’évolution au moyen <strong>de</strong> styles <strong>de</strong> danse aussivariés que le hip-hop et la danse Bollywood s’est imposée d’elle-même et <strong>de</strong> manière organique. Nousavons exploré les danses hindoues, amérindiennes et africaines, mais aussi différents rites animisteset totémiques. »
ConceptriceFLORENCE POT | <strong>de</strong> laperformance acrobatiqueGymnaste dès l’âge <strong>de</strong> six ans, Florence Pot a fait <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s universitaires en France, en é<strong>du</strong>cationphysique et sportive (EPS), et s’est ensuite spécialisée en psychologie <strong>du</strong> sport. Elle déci<strong>de</strong> <strong>de</strong>s’installer à Montréal en 1991 principalement pour y poursuivre ses étu<strong>de</strong>s.Florence Pot entreprend alors une maîtrise en psychologie <strong>du</strong> sport à l’Université <strong>de</strong> Montréal touten agissant comme entraîneur au club Gymnix <strong>de</strong> Montréal. Elle retournera travailler en France<strong>de</strong>ux ans plus tard à titre <strong>de</strong> chorégraphe pour la Fédération française <strong>de</strong> gymnastique, maisl’absence <strong>de</strong> défis professionnels et le souhait <strong>de</strong> travailler au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> la convainquent <strong>de</strong>revenir au Canada.Dès son retour à Montréal en 1997, Florence Pot assume divers mandats dans le milieu <strong>de</strong>la gymnastique – elle chorégraphie notamment les prestations <strong>de</strong> quatre gymnastes canadiennesen vue <strong>de</strong>s Jeux olympiques <strong>de</strong> Sydney en 2000 – tout en élargissant son réseau <strong>de</strong> contacts au<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Un an plus tard, le <strong>Cirque</strong> lui confie le poste <strong>de</strong> dépisteur acrobatique à la Direction<strong>du</strong> casting, rôle qu’elle tiendra jusqu’en 2003, année où elle est promue dépisteur en chef. En2006, désireuse d’exploiter davantage son côté créatif et « d’aller au bout <strong>de</strong> la création d’unspectacle », elle accepte l’offre <strong>de</strong> participer à la création <strong>du</strong> spectacle ZED à titre <strong>de</strong> conceptrice <strong>de</strong>la performance acrobatique, rôle qu’elle assume à nouveau dans TOTEM.« Avec TOTEM, le thème <strong>de</strong> l’évolution s’est immiscé jusque dans les numéros acrobatiques,explique Florence Pot, où le choix <strong>de</strong> ceux-ci s’est effectué en fonction <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> lamotricité <strong>de</strong>s espèces. »« Je ne fais pas <strong>de</strong> distinction entre les aspectsacrobatiques et artistiques <strong>de</strong> la performance.L’acrobatie est un art, au même titre queles arts visuels. »Concepteur <strong>de</strong>l’équipement et <strong>de</strong>sgréements acrobatiquesPIERRE MASSE | Issu d’une famille imprégnée <strong>du</strong> milieu <strong>du</strong> spectacle, Pierre Masse travaille dans les coulisses <strong>du</strong>show-business <strong>de</strong>puis les 25 <strong>de</strong>rnières années et a touché à presque tous le domaines <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong>la scène. Son nom est associé à <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>ctions d’envergure <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Montréal et <strong>de</strong>s GrandsBallets canadiens ainsi qu’à une pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la comédie musicale Les Misérables.De 1995 à 1997, Pierre cumule les fonctions <strong>de</strong> chef machiniste et <strong>de</strong> spécialiste <strong>de</strong> l’automatisation pourla tournée mondiale Falling Into You <strong>de</strong> Céline Dion. De 1997 à 2000, il est directeur technique<strong>de</strong> la tournée Let’s Talk About Love <strong>de</strong> la diva québécoise et s’engage ensuite comme chargé <strong>de</strong>projet principal (automatisation) pour son spectacle A New Day, quia tenu l’affiche à Las Vegas.Pierre Masse s’est joint au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en 1996 en tant que consultant en automatisationpour Quidam. Ses compétences ont d’abord été mises en valeur sur un nombre <strong>de</strong> projets jusqu’àce qu’il se joigne aux équipes <strong>de</strong> création <strong>de</strong>s spectacles Varekai, Zumanity, KÀ et CRISS ANGELBelieve. TOTEM marque sa première collaboration avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> à titre <strong>de</strong> concepteur<strong>de</strong> l’équipement et <strong>de</strong>s gréements acrobatiques.« Je suis complètement captivé par chacune <strong>de</strong>s pièces d’équipement que nous créons pour nosspectacles, dit Pierre Masse, mais à mon avis le corps humain est l’équipement le plus sophistiquéqui soit. Ce dont les artistes sont capables ne cessera jamais <strong>de</strong> m’étonner. »« Mon rôle est <strong>de</strong> soutenir les aspects artistiqueset créatifs <strong>du</strong> spectacle en permettant aux artistes<strong>de</strong> s’exprimer le plus librement et le plus pleinementpossible. Mais je dois aussi veiller à ce qu’ilsne courent aucun risque inutile. »
Faits saillantsTOTEM:• Depuis sa première mondiale à Montréal en avril 2010, TOTEM a visité une quinzaine <strong>de</strong> villes au Canada, au Pays-Bas, auRoyaume-Uni et aux États-Unis et a été acclamé par plus <strong>de</strong> 2million <strong>de</strong> spectateurs.• TOTEM marque la <strong>de</strong>uxième collaboration <strong>de</strong> Robert Lepageavec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> (après le spectacle KÀ qui est présentéà Las Vegas).• Les 47 artistes <strong>de</strong> TOTEM sont originaires <strong>de</strong> 15 pays différents :le Bélarus, le Canada, la Finlan<strong>de</strong>, la France, l’Allemagne, l’Italie,le Japon, la Moldavie, la Mongolie, la Chine, la Russie, l’Espagne,l’Ukraine, les États-Unis et le Royaume-Uni.Distribution et équipe d’arrière-scène:• Les équipes technique et <strong>de</strong> soutien comptent un total <strong>de</strong>73 employés originaires <strong>de</strong> 9 pays différents : l’Australie,le Canada, la France, la Nouvelle-Zélan<strong>de</strong>, la Chine, la Russie,la Suisse, le Royaume-Uni et États-Unis.Leurs rôles sont variés : hôtes, placiers, agents <strong>de</strong> billetterie,réceptionnistes, sous-chefs, préposés à la boutique etc.Les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> montage et <strong>de</strong> démontage nécessitent quantà elles la participation <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 employés locaux.• L’équipe permanente <strong>de</strong> la cuisine <strong>de</strong> tournée compte ungérant et 3 cuisiniers.• Trois professeurs permanents enseignent aux 9 enfantsfréquentant l’école <strong>de</strong> la tournée – 8 enfants accompagnateursétudiant en français ou en anglais et une monocyclistechinoise étudiant en mandarin.• Deux physiothérapeutes expérimentés font également partie<strong>du</strong> personnel <strong>de</strong> la tournée.• Au total, 170 personnes âgées entre 6 mois et 62 ans voyagentavec la tournée : 120 employés permanents et 50 accompagnateursofficiels (conjoints et enfants).• 18 enfants artistes et accompagnateurs âgés entre 6 mois et17 ans font actuellement partie <strong>de</strong> la famille <strong>de</strong> la tournée.• Dans chaque ville visitée, 150 travailleurs locaux sontembauchés afin <strong>de</strong> supporter les opérations <strong>de</strong> la tournée.
Village en mouvementLe village ambulant <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> comprend le Grand Chapiteau, la tente artistique, la billetterie, la cuisine, l’école, les bureaux,les entrepôts et bien plus encore. Le site, entièrement autonome sur le plan <strong>de</strong> l’alimentation électrique, compte uniquement sur unapprovisionnement local en eau et à <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> télécommunications pour subvenir à ses besoins.Le site• Il faut 8 jours pour monter et 3 jours pour démonterles installations.• Un total <strong>de</strong> 65 remorques sont nécessaires pourtransporter les 1200 tonnes <strong>de</strong> matériel que TOTEMporte autour. Quelque s-uns <strong>de</strong> ces remorques sont utiliséspendant la saison comme <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> rangement, <strong>de</strong>cuisine ou d’atelier.• Quatre génératrices <strong>de</strong> 500 kva fourni <strong>de</strong> l’électricitéau Grand Chapiteau et l’ensemble <strong>du</strong> site.• Le Grand Chapiteau, la tente artistique et la tenteVIP Rouge sont tous <strong>de</strong>s environnements contrôlés.Le Grand Chapiteau• Le Grand Chapiteau peut accueillir un peu plus <strong>de</strong>2 600 spectateurs.• Conçu par une équipe d’ingénieurs canadiens, le GrandChapiteau a été fabriqué par la société Voileries <strong>du</strong> Sud-Ouest,réputée dans le mon<strong>de</strong> entier pour ses grands chapiteaux.• La toile <strong>de</strong> la tente et <strong>de</strong> ses 11 tunnels pèsent environ5227,3 kg.• La hauteur <strong>du</strong> Grand Chapiteau est <strong>de</strong> 20,12 mètreset possè<strong>de</strong> un diamètre <strong>de</strong> 50,5 mètres.• Le Grand Chapiteau est soutenu par quatre mâts d’acierd’une hauteur d’environ 24 mètres.La tente d’entrée• Il y a une seule gran<strong>de</strong> tente d’entrée où l’on retrouvecomptoirs à souvenir ainsi que <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> restauration.La tente VIP Rouge• La suite VIP Rouge qui peut accueillir jusqu’à250 invités et être réservée à titre privé.La tente artistique• La tente artistique abrite un espace pour les costumes,les loges <strong>de</strong>s artistes, une aire d’entraînement toutéquipée ainsi qu’une salle <strong>de</strong> physiothérapie.La cuisine• Il y a une seule gran<strong>de</strong> tente d’entrée où l’on retrouvecomptoirs à souvenir ainsi que <strong>de</strong>s points <strong>de</strong>restauration.
<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en brefDe la vingtaine <strong>de</strong> saltimbanques qui le constituaient àses débuts en 1984, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est une entreprisequébécoise <strong>de</strong> divertissement artistique <strong>de</strong> haute qualitéqui compte 5 000 employés, dont plus <strong>de</strong> 1 300 artistes,provenant <strong>de</strong> plus d’une cinquantaine <strong>de</strong> pays différents.Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> a entraîné dans son rêve plus <strong>de</strong>100 millions <strong>de</strong> spectateurs, dans plus <strong>de</strong> trois cents villesdans plus d’une quarantaine <strong>de</strong> pays sur six continents.L’entreprise a établi son Siège social international à Montréal.Pour plus d’information sur le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> visitezcirque<strong>du</strong>soleil.com.La missionLa mission <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est d’invoquer l’imaginaire,provoquer les sens et évoquer l’émotion <strong>de</strong>s gens autour<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.Création <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>Tout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite municipalitésituée près <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Québec, au Canada, au début<strong>de</strong>s années 80. Les membres d’une troupe <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong>rue fondée par Gilles Ste-Croix (Les Échassiers <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul) déambulent sur <strong>de</strong>s échasses, jonglent, dansent,crachent le feu et jouent <strong>de</strong> la musique. Ces jeunes amuseurspublics, dont Guy Laliberté (le fondateur <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><strong>Soleil</strong>), impressionnent déjà et intriguent les rési<strong>de</strong>nts<strong>de</strong> Baie-Saint-Paul.La troupe fon<strong>de</strong> ensuite Le Club <strong>de</strong>s talons hauts puis,en 1982, organise La Fête foraine <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul, unévénement culturel où <strong>de</strong>s amuseurs publics <strong>de</strong> partoutse donnent ren<strong>de</strong>z-vous pour échanger et animer pendantquelques jours les rues <strong>de</strong> la petite municipalité. La Fêteforaine est reprise en 1983 et en 1984. Le Club <strong>de</strong>s talonshauts se fait remarquer. Guy Laliberté, Gilles Ste-Croix etleurs complices nourrissent dès lors un rêve fou : créer uncirque québécois et amener cette troupe à voyager autour<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.En 1984, le Québec célèbre le 450e anniversaire <strong>de</strong> la découverte<strong>du</strong> Canada par Jacques Cartier, et on cherche un spectaclepour faire rayonner les festivités dans toute la province.Guy Laliberté présente alors un projet <strong>de</strong> spectacle, nommé<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, et réussit à convaincre les organisateurs.Le tout premier spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> parcourt donc le Québec.L’entreprise n’a jamais cessé ses activités <strong>de</strong>puis !STATISTIQUES GÉNÉRALES• En 1984, 73 personnes travaillaient pour le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><strong>Soleil</strong>. L’entreprise compte aujourd’hui 5 000 employésdans le mon<strong>de</strong> entier, dont plus <strong>de</strong> 1 300 artistes.• Le Siège social international, établi à Montréal,compte à lui seul près <strong>de</strong> 2 000 employés.• On retrouve plus <strong>de</strong> 100 corps <strong>de</strong> métier au <strong>Cirque</strong><strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.• Plus <strong>de</strong> 50 nationalités sont représentées au sein<strong>de</strong> l’entreprise et 25 langues différentes sont parléesparmi les employés et les artistes.• Plus <strong>de</strong> 100 millions <strong>de</strong> spectateurs ont vu unspectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong>puis 1984.• Près <strong>de</strong> 15 millions <strong>de</strong> personnes verront un spectacle<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en 2013.• Depuis 1992, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> ne reçoit plusaucune subvention gouvernementale ou privéepour ses opérations.
En 2013, Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>présentera simultanément19 spectacles différents :SPECTACLES EN TOURNÉE DANS LES ARÉNASEuropeEurope/Moyen-OrientAfriqueSPECTACLES EN TOURNÉESOUS LE GRAND CHAPITEAUAmérique <strong>du</strong> Nord/EuropeEurope/Japon/AsieAmérique <strong>du</strong> SudEurope/Amérique <strong>du</strong> SudEuropeAustralieAmérique <strong>du</strong> NordAmérique <strong>du</strong> Nord
TMSPECTACLES FIXESTreasure Islandà Las VegasBellagioà Las VegasNew York-New YorkHotel & Casinoà Las VegasWalt Disney World ® Resortà Orlando, en Flori<strong>de</strong>MGM Grandà Las VegasThe Mirageà Las VegasLuxorà Las VegasARIA Resort & CasinoCityCenterà Las VegasMJ 2013 à Mandalay Bay,Las Vegas<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Logo <strong>Soleil</strong>, Alegría, Dralion, Quidam, Varekai, Corteo, KOOZA, OVO, TOTEM, Amaluna, Mystère, «O», Zumanity – the Sensual Si<strong>de</strong> of <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, La Nouba, KÀ, Zarkana, sont <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commerce détenues par <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> et utilisées souslicence. LOVE est une marque <strong>de</strong> commerce détenue par The <strong>Cirque</strong> Apple Creation Partnership et utilisée sous licence. The Beatles est une marque <strong>de</strong> commerce détenue par Apple Corps Limited. CRISS ANGEL et Believe sont <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commerce détenues parCriss Angel et utilisées sous licence. Michael Jackson THE IMMORTAL World Tour est une marque détenue par <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC. Marques employées sous licence. Le nom et l’image <strong>de</strong> Michael Jackson ainsi que toutes les marques <strong>de</strong> commerce, logos et autresrepro<strong>du</strong>ctions y afférents sont détenus par Triumph International, Inc. et employés sous licence. © 2010 <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC.
SUR SCÈNEOU EN COULISSESC’EST À VOTRE TOUR DE FAIRE PARTIE DU SPECTACLE