L'examen de l'œil et de ses annexes - Safari Tanzanie
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lame et la coloration extemporanée durant la
consultation (coloration rapide RAL 555, coloration de
May-Grünwald et Giemsa), mais la cytobrosse (Figure 31)
est mieux adaptée à la récupération des cellules
conjonctivales, permet une meilleure conservation des
organites intracellulaires (chlamydophila, mycoplasmes,
herpès virus félin…) aux fins d’envoi dans un tube sec au
laboratoire pour diagnostic par PCR, peut être couplée à
un milieu de transport si besoin.
Pour notre part, nous avons complètement abandonné
la spatule métallique pour le prélèvement de cellules
conjonctivales.
Si l’on souhaite prélever des cellules épithéliales
cornéennes, un filtre circulaire en acétate de
cellulose Millipore GSWP1300 (souvent fourni sur simple demande par le laboratoire) est
nécessaire : appliqué par sa face rugueuse sur la surface cornéenne, il est attaché par 2 clips
métalliques à une lame porte-objet et fixé dans le formol à 10% pour examen cytologique, ou
adressé tel quel dans un tube sec pour diagnostic par PCR.
Références consommables (Figure 32) : Ecouvillon sec + tube stérile UU, Ecouvillon et tube
stérile Portagerm Amies UU, Cytobrosse stérile (bactériologie, PCR) et Cytobrosse non stérile
(étalement sur lame), colorants de May-Grünwald et Giemsa ou Kit RAL 555, Lame porteobjet
UU, Tube prélèvement UU sec 5 mL.
Une solution stérile de lavage oculaire :
Avant l’exécution de certains actes, le nettoyage cornéen et
conjonctival est nécessaire soit pour des raisons optiques
(ophtalmoscopie, cathétérisme des points lacrymaux,
biomicroscopie et gonioscopie dans le cadre d’un examen plus
spécialisé), soit pour des raisons de non contamination
du matériel d’examen (sondes lacrymales métalliques,
tonomètre, verre à gonioscopie dans le cadre d’examen
plus spécialisé).
Il est réalisé par rinçage des surfaces oculaires à
l’aide de la solution légèrement sous pression ;
Références médicaments : Ocryl®, Option®…
Des collyres de diagnostic :
Figure 31 – Recueil de cellules conjonctivales
à la cytobrosse chez un chat
Figure 32 – Cytobrosse ci-dessus
Ecouvillon à prélèvement ci-dessous.
� des mydriatiques : pour l’examen du fond d’œil, plutôt que l’ atropine (collyre à 0,5
ou 1%), on utilise un parasympatholytique de courte durée d’action : le tropicamide
collyre à 0,5% (Mydriaticum 0,5%®) instillé trois fois à 5 mn d’intervalle 20 mn avant
l’examen.
� un collyre sympathomimétique (Néosynéphrine 10%®) et un collyre
parasympathomimérique (Pilocarpine 1%®) pour le diagnostic des affections du système
nerveux autonome oculaire.
� un collyre anesthésique pour pratiquer différents examens complémentaires
(tonométrie, cathétérisme des points lacrymaux…) : on utilise soit le collyre
oxybuprocaïne à 0,3% (Cebesine®), soit la Tetracaïne unidose, instillés quelques dizaines
de secondes avant l’examen.
Dossier technique ophtalmologie 29 septembre 2006