grand prix karting grand prix karting - FFSA

freine tout comportement inflationnistedans les paddocks.Une catégoriequi vitStable mais pas immobile, la Formule FFSAa su évoluer et s’adapter aux désirs deslicenciés. C’est particulièrement vrai avecson inédit système de location. A lajournée ou à la demi-journée, clés enmains, c’est à dire avec assistance, tout estprévu pour rendre la formule la plusludique et attrayante possible. Là encore,pas de mauvaises surprises, une basetarifaire de référence est publiée par leconstructeur. Cette formule de locationpermet ainsi à ceux qui n’ont pas le tempsou la place de stocker et d’entretenir leurmatériel, de bénéficier sans contrainte d’unkart en parfait état de marche pour uncoût raisonnable.S’il fallait selon ses concepteurs trouveraujourd’hui un léger défaut à la FormuleFFSA, ce serait sa relativement faiblepuissance, argument souvent mis enévidence par ses concurrents. il est vraiqu’à 18 CV, le FFSA n’est pas à la pointedans le domaine, mais qu’importe à partirdu moment où les écarts en piste sontinfimes comme le prouvent les bagarresacharnées lors des compétitions. PatriceGommendy de la société Go Kart nousavoue cependant y réfléchir avec leconcepteur du moteur, la société italienneIAME:“Il semblerait que l’on dispose d’unecertaine marge de manœuvre pouraugmenter la puissance sans nuire à lafiabilité et à la longévité. En fonction decette réserve, on pourra envisager dans lefutur d’augmenter un peu la puissance desmoteurs”.Un site internet dédié à la catégorie vientégalement de voir le jour. En tapantwww.formule-ffsa.fr vous y trouvereztoutes les infos la concernant, les tarifs,ainsi qu’une vraie cote de l’occasion.Fiche technique:Châssis : type EcoFrein mécanique : 4 pistonsMoteur : 2 temps 100ccà refroidissement par airDémarreur et embrayage : ouiBatterie : recharge automatiquePneus : Vega slicks à gomme dure(pneus pluie interdits)Prix kart complet : 2999 € TTCPrix de location : 350 € TTC(journée) / 250 € TTC (1/2 journée)Quatre questions àPatrice GommendyD’abord votre nom, Gommendyc’est un patronyme connu dansl’automobile !“Tristan qui va courir cette année en GP2,est mon neveu. Il n’a jamais fait beaucoupde kart, car à l’époque ses études ontprimé. Courant 2000, il a cependantlargement participé à la mise au point dela Formule FFSA”.Vous présidez aux destinées de lasociété Go Kart. Comment vousdéfinissez-vous dans le paysage dukarting ?“Nous sommes avant tout constructeur, etceci depuis la création de la société en1987. Nous sommes installés dans labanlieue tourangelle dans des locaux et lasociété emploie 10 personnes. Nousconcevons, fabriquons et faisons aussi de lasous-traitance pour d’autres. S’il estimpossible de fabriquer certains élémentsen France pour des questions de coûts deproduction, nous fabriquons entièrementles cadres ainsi que les trains avant etarrière. Nous produisons environ 700châssis par an, et réalisons 30% de notrechiffre d’affaires à l’export”.Impossible de parler de la FormuleFFSA sans parler de Go Kart. C’estvous qui avez développé sonconcept n’est-ce pas ?“Oui, et à l’époque c’était un conceptnouveau : rassembler d’une part les bonscôtés du kart et d’autre part d’éliminer lesmauvais ! Le but a été de faire un kart pascher, mais surtout pas à bas prix. C’étaitune vraie philosophie ! Pour cela, il a falluconvaincre le marché du karting qu’il fallaitimpérativement passer par une formulemonotype, et ce ne fut pas facile. Lesdébuts furent vraiment délicats,notamment sur le plan économique, maisportée par les utilisateurs, la catégorie s’estpetit à petit développée”.2990 €, n’est ce pas déjà trop cherpour un kart dit de promotion ?“Cela représente une somme importante,c’est vrai. Nous avons d’ailleurs fait uneffort sur les prix pour 2006 qui est uneaction plus marketing qu’économique. Ilest clair que si on voulait réellement créerun impact sur les prix, il faudrait diviser lasomme en deux. Mais sachant que lechâssis et les pneus sont fabriqués enFrance et le moteur en Italie, il n’est paséconomiquement possible de vendremoins cher un tel produit sans rogner sur laqualité”.Patrice GommendyFrance Auto •Page 27