11.07.2015 Views

Loge Aristote - Grand Orient de Suisse

Loge Aristote - Grand Orient de Suisse

Loge Aristote - Grand Orient de Suisse

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

G∴O∴S∴Cahiers bleus Blaue Hefte Qua<strong>de</strong>rni blùRevue <strong>de</strong>s francs-maçons du <strong>Grand</strong> <strong>Orient</strong> <strong>de</strong> <strong>Suisse</strong>Zeitschrift <strong>de</strong>r Freimaurer <strong>de</strong>s Grossorients <strong>de</strong>r SchweizRivista <strong>de</strong>i liberi muratori <strong>de</strong>l <strong>Grand</strong>e <strong>Orient</strong>e di SvizzeraN o 71 - 11 / 2010SommaireInhaltPropos du <strong>Grand</strong> Maître 2Henri Dunant 6Geschichte <strong>de</strong>r Organübertragung 11Histoire <strong>de</strong> la transplantation 13Les brèves du 1 er colloque FMLS 15Rappel ouvrage du 50 ème 17Origine <strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong> laResp∴ <strong>Loge</strong> <strong>Aristote</strong> 18El Mandil 20<strong>Grand</strong> Collège / <strong>Orient</strong> éternel 22Agenda / Arbeitsplan 23Prochain numéro: N° 72 - 05-2011Délai rédactionnel: 01.04.2011www.g-o-s.chImpressum GOS - Cahiers bleus Blaue Hefte Qua<strong>de</strong>rni blù. Editeur: <strong>Grand</strong> <strong>Orient</strong> <strong>de</strong> <strong>Suisse</strong>: GOS - C.P. 2048 CH-1201Genève 2. Site internet: www.g-o-s.ch. Rédacteur: René Mathey (r.mathey@bluewin.ch). Comité: Bernard Paccot, ErwinKämpfer, Walter Huambachano. La rédaction n’est nullement responsable <strong>de</strong>s documents qui lui sont envoyés. Les articlessignés n’engagent que leur auteur. Sauf avis contraire, les noms <strong>de</strong>s auteurs ne sont pas indiqués. Copyright: reproductionautorisée avec la mention visible <strong>de</strong> la source et l’envoi d’un justificatif.1


Propos du <strong>Grand</strong> Maître(français, allemand, espagnol, italien)F∴ Bernard PaccotAccueil et rayonnement…Quelle joie lorsqu’un Vénérable Maître ou unFrère nous dit, le visage illuminé: «un profanea frappé à notre porte». Conscients <strong>de</strong> ladifficulté <strong>de</strong> bien se connaître, <strong>de</strong> bien se comprendre,<strong>de</strong>s responsabilités que cela implique, cette démarcheest le résultat d’un effort et d’un enthousiasme collectif.Un apport <strong>de</strong> sang neuf nous oblige ou <strong>de</strong>vrait nousobliger, à chaque fois, à une nouvelle catharsis; car sinous n’y prêtons gar<strong>de</strong>, le nombrilisme, notre repli sursoi, nous amène à une consanguinité, source d’affaiblissement,<strong>de</strong> prise d’habitu<strong>de</strong>s et d’émergence d’attitu<strong>de</strong>snon adéquates.progrès et <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> Vérité, à un arc-en-ciel quiillumine, qui est visible par tous et incite tout un chacunà lever les yeux au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> son horizon quotidien.Si nul n’est l’inventeur ou le détenteur <strong>de</strong> l’arc-enciel,soyons, chacun <strong>de</strong> nous, l’une <strong>de</strong>s gouttelettesd’eau qui, en suspension dans l’atmosphère, permet àla lumière <strong>de</strong> se réfracter.Ainsi les actions que nous menons ensemble et préparons(et tout particulièrement la mise en valeur <strong>de</strong>stravaux <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>rnier Colloque <strong>de</strong> la FMLS et leprochain déjà en cours <strong>de</strong> préparation; la réflexion etles conférences sur le thème du «Don d’organes» avec<strong>de</strong>s Professeurs et Mé<strong>de</strong>cins comme orateurs, conférencesouvertes au public et organisées au printempsprochain en <strong>Suisse</strong> roman<strong>de</strong>, en <strong>Suisse</strong> allémanique etau Tessin; l’important travail <strong>de</strong> communication interneet vers l’extérieur en plusieurs langues), <strong>de</strong>vraientraviver les couleurs <strong>de</strong> notre arc-en-ciel, pour autantque toutes les «gouttelettes maçonniques» aient àcœur <strong>de</strong> rayonner et qu’ensuite, nous le souhaitons,«d’autres profanes frappent à notre porte».▲Nous sommes tous si différents qu’il n’y a bien évi<strong>de</strong>mmentaucune recette <strong>de</strong> cuisine universelle pourinciter un profane à se pencher sur ses motivationsprofon<strong>de</strong>s. Par contre, à chacun <strong>de</strong> nous, quotidiennementet en-<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> nos Temples, d’amplifier la qualitéet les conditions <strong>de</strong> notre «rayonnement personnelet collectif».Je comparerai volontiers, parce que l’image estbelle, l’objet ultime <strong>de</strong> la Franc-Maçonnerie fait <strong>de</strong>2


Acogida radiante…Qué alegría cuando un Venerable Maestro o unHermano nos dice con la cara iluminada: « unprofano llamó a nuestra puerta «. Conscientes<strong>de</strong> la dificultad en conocerse bien, en compren<strong>de</strong>rsebien, responsabilida<strong>de</strong>s que esto implica, este paso es elresultado <strong>de</strong> un esfuerzo y <strong>de</strong> un entusiasmo colectivo.Una aportación <strong>de</strong> sangre nueva nos obliga o <strong>de</strong>beríaobligarnos, cada vez, a nuevo catarsis; porque si noprestamos a eso la <strong>de</strong>bida atención , el egocentrismo,nuestro ostracismo sobre sí, nos trae a una consanguinidad,fuente <strong>de</strong> <strong>de</strong>bilitamiento, <strong>de</strong> toma <strong>de</strong> costumbresy <strong>de</strong> emanación <strong>de</strong> actitu<strong>de</strong>s no a<strong>de</strong>cuadas.y en el Ticino; el trabajo importante <strong>de</strong> comunicacióninterna y hacia el exterior en varios idiomas), <strong>de</strong>berían reavivarlos colores <strong>de</strong> nuestro arco iris, para que todas las«gotitas masónicas» irradien y que luego, así lo <strong>de</strong>seamos,«otros profanos llamarán a nuestra puerta».▲Nosotros somos tan diferentes que no hay <strong>de</strong>s<strong>de</strong> luegoninguna receta <strong>de</strong> cocina universal para incitar a un profanoa que estudie sus motivaciones profundas. En cambio, acada uno <strong>de</strong> nosotros, diariamente y aparte <strong>de</strong> nuestrosTemplos, <strong>de</strong> ampliar la calidad y las condiciones <strong>de</strong> nuestra«radiación «personal y colectiva».Compararé <strong>de</strong> buena gana, porque la imagen es bella; lafinalidad <strong>de</strong> la Francmasonería hace que progresemos en labúsqueda <strong>de</strong> la Verdad; a un arco iris que ilumina, que esvisible para todos e incita a cada uno a que levante la miradapor encima <strong>de</strong> su horizonte diario.Si nadie es el el inventor o el poseedor <strong>de</strong>l arco iris, seamoscada uno <strong>de</strong> nosotros, una <strong>de</strong> esas gotas <strong>de</strong> agua que,en suspensión en la atmósfera, permite refractarse.Así las acciones que llevamos juntos y preparamos (muyparticularmente la valorización <strong>de</strong> los trabajos <strong>de</strong> nuestroúltimo Coloquio <strong>de</strong>l FMLS; el prójimo ya en curso <strong>de</strong> preparación;la reflexión y las conferencias sobre el tema <strong>de</strong>l« Don <strong>de</strong> órganos « con Profesores y Médicos como oradores,conferencias abiertas al público y organizadas en lapróxima primavera en Suiza francófona, en Suiza alemana4


tête <strong>de</strong> ses soldats en Lombardie.Qu’à cela ne tienne, Henri Dunantdéci<strong>de</strong> d’aller en Lombardie pour rencontrerl’empereur Napoléon III et luisoumettre son projet en Algérie. Il nerencontrera pas l’empereur, mais ilrencontrera ce qui va donner à sa vieune tournure à laquelle il ne s’attendaitpas.En arrivant sur les lieux bouleverséspar le conflit avec les Autrichiens,Dunant peut voir que les combats ontcommencé à Palestro, Montebello etMagenta. Le choc final est imminentet il aura lieu dans les environs <strong>de</strong>Solférino le 24 juin 1859. Il arrive àCastiglione en soirée et peut voir, dansla plus totale confusion et un désordrein<strong>de</strong>scriptible, les blessés qui sontentassés sans soin: dans les rues, surles places, dans l’église; ils sont neufmille arrivés <strong>de</strong>s champs <strong>de</strong> bataille<strong>de</strong>s jours précé<strong>de</strong>nts.C’est pour Dunant la rencontre brutaleavec les horreurs <strong>de</strong> la guerre.Atterré, Dunant parcourt la ville et,en gravissant le chemin qui mène à laChiesa Maggiore, il voit que dans lecaniveau où normalement conduit <strong>de</strong>l’eau, c’est du sang qui y coule, dusang <strong>de</strong>s blessés et agonisants laissés àl’abandon sur place.En pénétrant dans l’église le spectaclelui glace le cœur; il y a <strong>de</strong>s blesséspartout, les uns gémissant ou prostrés,d’autres hurlant <strong>de</strong> douleur et tout celadans une o<strong>de</strong>ur atroce faite <strong>de</strong> déjectionset <strong>de</strong> gangrène, le tout remplid’un infect nuage <strong>de</strong> mouches.Dunant ne peut s’empêcher <strong>de</strong> serendre utile, il lave <strong>de</strong>s plaies, confectionne<strong>de</strong>s pansements et console lesagonisants; il reçoit l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> quelquesfemmes qui redoutent le retour <strong>de</strong>sAutrichiens et ai<strong>de</strong> les quelques raresmé<strong>de</strong>cins militaires français, six entout, qui sont sur place, démunis <strong>de</strong>tout et qui ne soignent que les blessés<strong>de</strong> leur camp.Après quelques jours <strong>de</strong> ce calvaireDunant sent, après la compassion, naîtreen lui le sentiment <strong>de</strong> l’indignationparce que lui apparaît alors le côtémonstrueux <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> la guerre: lesoldat blessé qui n’est plus capable <strong>de</strong>se battre doit être abandonné.C’est bien le cas ici à Castiglione.Cette guerre d’Italie <strong>de</strong> 1859 coûterala vie à 17000 soldats français et à22000 soldats autrichiens avec, enplus, autant <strong>de</strong> blessés.Revenu à Paris complètement perturbépar ce qu’il vient <strong>de</strong> vivre, lesscènes d’horreur dont il a été témoin lehantent. Dunant va pendant <strong>de</strong>ux ansencore tenter <strong>de</strong> mettre au point sonprojet en Algérie, mais soudain, en1862, il rentre à Genève et commencela rédaction <strong>de</strong> son livre au n° 4 <strong>de</strong> larue Puits-Saint-Pierre «Souvenir <strong>de</strong>Solférino».Initialement ce livre n’est <strong>de</strong>stinéqu’à sa famille et quelques amis, mais,il est rapi<strong>de</strong>ment connu et diffusé en<strong>de</strong>hors du cercle familial et se répanddans les pays voisins où il a un impactconsidérable sur les bourgeois et lespersonnalités <strong>de</strong> l’époque.Les frères Goncourt notent dans leurjournal: «Ces pages transportent d’émotion,du sublime touchant à fond lafibre. C’est mille fois plus beauqu’Homère, que la Retraite <strong>de</strong>s dixmille… On sort <strong>de</strong> ce livre avec lemaudissement <strong>de</strong> la guerre».C’est là que Dunant comprend quec’est un appel universel qu’il fautfaire, et le faire aux hommes <strong>de</strong> tousles pays et <strong>de</strong> tous rangs, aux puissants<strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong>, comme aux plus mo<strong>de</strong>stesartisans. Un appel <strong>de</strong> ce genre s’adresseaux dames comme aux hommes,au général comme au philanthropeet à l’écrivain.Et Dunant fait alors <strong>de</strong>s propositionsconcrètes et parmi celles-ci:«N’y aurait-il pas moyen, pendantune époque <strong>de</strong> paix et <strong>de</strong> tranquillité,<strong>de</strong> constituer <strong>de</strong>s sociétés<strong>de</strong> secours dont le but serait <strong>de</strong>faire donner <strong>de</strong>s soins aux blessés,en temps <strong>de</strong> guerre, par <strong>de</strong>s volontaireszélés, dévoués et bien qualifiéspour pareille œuvre?»Voilà la question posée.La réponse ne tarda pas à arriversous la forme d’innombrables lettresvenues <strong>de</strong> toute l’Europe, montrant àDunant qu’il a su toucher la fibreromantique, si sensible en ce milieu duXIX e siècle.A Genève il y a aussi un homme quia pris connaissance <strong>de</strong> la question:pour lui, verser <strong>de</strong>s larmes ne suffitpas, il faut agir. Cet homme c’estGustave Moynier, en 1862 il a 36 anset ce juriste travailleur acharné a décidé<strong>de</strong> mettre son énergie au service dubien-être <strong>de</strong> ses semblables. Il prési<strong>de</strong>déjà la respectable «Société d’utilitépublique».Au cours d’une rencontre avecDunant ils se mettent d’accord pourcréer, à Genève, un comité qui vas’employer à faire passer dans la réalitéles idées <strong>de</strong> Dunant.Constitué en février 1863, ce comitéest composé <strong>de</strong> cinq personnes seulement:● Le général Dufour, le premier prési<strong>de</strong>nt,● Gustave Moynier, qui prési<strong>de</strong>ra parla suite,● Henri Dunant, le secrétaire,● Le Dr Louis Appia, passionné par lachirurgie <strong>de</strong> guerre,● Le Dr Théodore Maunoir.Dunant a pour lui, comme allié, lalogique et l’humanité et son immensemérite est d’avoir trouvé le moyen <strong>de</strong>7


Vue d'ensemble qui montre Dunant jeune et moins jeune avec quelques indications <strong>de</strong> textemettre fin à <strong>de</strong>s situations à la foismeurtrières et absur<strong>de</strong>s. Le moyenqu’il propose, pour «i<strong>de</strong>ntifier lesvolontaires zélés, dévoués et bien qualifiéspour pareille œuvre» est tellementsimple que chacun s’étonne <strong>de</strong> nepas y avoir pensé avant. C’est lamarque même d’une trouvaille <strong>de</strong>génie.Il suffira d’adopter un certain signequi sera le même dans toutes lesarmées. Il sera porté par les mé<strong>de</strong>cinset les infirmiers, on le mettra sur lesvoitures d’ambulances, il flottera au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s lazarets et hôpitaux <strong>de</strong>campagne en bref, cet emblème désigneratous ceux qui, tout en faisantpartie <strong>de</strong>s armées, ne prendront aucunepart aux combats et qui pour cetteraison n’auront aucune raison d’êtrecombattus.LA FERME DU DÉSERTIDA ET JEAN-MICHEL BELLANIRestaurantPierrefleur 741004 LausanneTél.: 021 646 51 768


Il conférera un statut juridique nouveauque Dunant appelle «neutralité».De sa propre initiative, Dunant organise,sous l’appellation «Comité <strong>de</strong>Genève» une conférence à Genève oùseront présentés les buts du comité <strong>de</strong>scinq et il écrit à tous les souverainsd’Europe pour qu’ils se fassent représenterà cette conférence dont il fixe ladate au 26 octobre 1863.Ces initiatives ne sont pas du goût <strong>de</strong>Gustave Moynier, mais Dunant avaitraison, les réponses arrivent <strong>de</strong> partoutdépassant toute espérance. C’est unimmense succès, 18 représentants <strong>de</strong>14 gouvernements européens sont présents.Après avoir entendu les exposés,quelques participants montrent unecertaine méfiance <strong>de</strong>vant la hardiessedu projet, surtout du côté <strong>de</strong>s officiersmais, c’est finalement dans l’enthousiasmeque la conférence arrête uncertain nombre <strong>de</strong> résolutions qui<strong>de</strong>viendront les 10 articles <strong>de</strong> la chartefondamentale <strong>de</strong> la Croix-Rougenée le 29 octobre 1863.Le Comité initial portera désormaisle nom <strong>de</strong> «Comité international <strong>de</strong>secours aux militaires blessés».Le 8 août 1864, lors <strong>de</strong> la rencontre<strong>de</strong>s plénipotentiaires à Genève, letexte définitif <strong>de</strong>s Conventions <strong>de</strong>Genève sera arrêté et, à l’article 7 ilsera spécifié: «Un drapeau distinctifuniforme sera adopté pour les hôpitaux,les ambulances, et les évacuations.Il <strong>de</strong>vra être, en toute circonstanceaccompagné du drapeau national.Un brassard sera égalementadmis pour le personnel neutralisé,mais la délivrance en sera laissée àl’Autorité militaire. Le drapeau et lebrassard porteront croix rouge surfond blanc».Cette mo<strong>de</strong>ste Convention <strong>de</strong> 10articles marque une étape importantedans l’histoire <strong>de</strong> l’humanité. Elleouvre la carrière <strong>de</strong> tout le droitconventionnel <strong>de</strong> la guerre et aussi <strong>de</strong>tout le droit humanitaire.L’idée d’Henri Dunant avait abouti,mais <strong>de</strong>s dissensions se manifestaientau sein du comité, Moynier se défie <strong>de</strong>lui, on lui fait <strong>de</strong>s reproches sur sesinitiatives personnelles et, le 29 mai1864, juste avant la conférence <strong>de</strong>Genève, Dunant envoie au comité salettre <strong>de</strong> démission qui ne sera pasacceptée; il restera le secrétaire ducomité international jusqu’en 1867.La faillite financière <strong>de</strong> Dunant etcelle du Crédit genevois dont Dunant,administrateur, est tenu pour responsable,va faire s’écrouler tout l’édificeélaboré et le précipiter dans une situationqui va l’éloigner pour toujours <strong>de</strong>Genève. Il relance sa démission qui estcette fois acceptée par le comité.Il erre alors dans la pauvreté, la misèremême, mais n’en reste pas moinsactif dans divers domaines, il refaitsurface pendant la guerre <strong>de</strong> 1870 pourle secours aux blessés.Pendant la Commune <strong>de</strong> Paris, il nefait pas seulement preuve <strong>de</strong> charitémais aussi d’héroïsme. Avec un sangfroi<strong>de</strong>xtraordinaire il arrache <strong>de</strong> nombreusesvictimes à la fureur <strong>de</strong> fédéréset intervient auprès <strong>de</strong> Mr Thiers.Abandonné par ses anciens collèguesgenevois et après avoir été reçudans toutes les Cours européennes,avoir reçu les honneurs et distinctions<strong>de</strong> plusieurs Etats, Dunant se remet autravail en 1872 et, en 1875, il verra àLondres un congrès qui se réunirapour «l’abolition complète et définitive<strong>de</strong> la traite <strong>de</strong>s nègres et du commerced’esclaves».Pour lui, les années d’errance et <strong>de</strong>misère continuent.Vagabond, il voyage à pied, enAlsace, en Allemagne, en Italie, il vit<strong>de</strong> la charité et parfois <strong>de</strong> l’assistanced’anciens amis <strong>de</strong> l’étranger. Parmieux une femme, Madame Kastner, quile soutiendra jusqu’à sa mort, malgréles attaques et les calomnies dont il estencore la cible.En juillet 1887, un voyageur sansbagage franchi la frontière suisse prèsdu Lac <strong>de</strong> Constance, il gagne la petitebourga<strong>de</strong> <strong>de</strong> Hei<strong>de</strong>n et va <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rasile à l’hôtel Paradis. C’est Dunant, iln’a que 59 ans, sa santé est déplorableà cause <strong>de</strong>s trop nombreuses privationsendurées pendant <strong>de</strong>s années.Finalement, il trouve refuge àl’hospice du lieu, à la chambre n°12;le mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> l’établissement, le DrAltherr, lui rend la possibilité d’écrired’abord d’une main tremblante puis <strong>de</strong>mieux en mieux et il se remet à défendreses idées contre l’oubli.Soudain, en 1895, un coup <strong>de</strong> tonnerreébranle le ciel mondial.Un journaliste allemand, GeorgBaumberger, a retrouvé à l’hospiced’un village du canton d’Appenzell, le9


fondateur <strong>de</strong> la Croix-Rouge que l’oncroyait mort <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années.L’information fait le tour <strong>de</strong> la planète,du mon<strong>de</strong> entier lui parviennent <strong>de</strong>smessages émus et admiratifs. Le papelui-même lui écrit <strong>de</strong> sa main; il reçoit<strong>de</strong>s messages <strong>de</strong> gratitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> tous lesendroits du globe et <strong>de</strong> tous les Etatsmembres <strong>de</strong> la Croix Rouge. D’unjour à l’autre, Dunant est re<strong>de</strong>venu unhomme célèbre. L’Europe vibre à nouveauà ses appels et le parlement norvégienlui décerne, en 1901, le premierprix Nobel <strong>de</strong> la Paix ainsi qu’àson ancien compagnon <strong>de</strong> lutteFrédéric Passy.Quelle singulière existence que celle<strong>de</strong> cet homme?Trente quatre ans d’une vie <strong>de</strong> préparationintérieure, d’étu<strong>de</strong>, <strong>de</strong>réflexions, d’efforts sans éclats. Puis,entre la parution <strong>de</strong> «Un souvenir <strong>de</strong>Solférino» et la faillite du Crédit genevois,cinq années <strong>de</strong> célébrité et <strong>de</strong>succès. Ensuite, viennent 28 années <strong>de</strong>misère, d’errance, <strong>de</strong> réclusion. Enfin,quinze ans <strong>de</strong> gloire sans sortir <strong>de</strong> lachambre n°12 <strong>de</strong> l’hôpital <strong>de</strong> Hei<strong>de</strong>noù il meurt le 30 octobre 1910.Pour honorer sa mémoire, efforçons-nous<strong>de</strong> nous souvenir que songeste se répète chaque jour en d’innombrableslieux sur la terre, là où<strong>de</strong>s hommes et <strong>de</strong>s femmes se penchentsur l’être souffrant, sans lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r d’où il vient, qui il sert,mais seulement: «Quel est tonmal?»C’est sur cette question que jevous invite à lire les titres que vousvoyez ci-<strong>de</strong>ssous dans la bibliographieconcernant Henri Dunant etson œuvre, vous en serez émerveillés.▲Bibliographie:Henri Dunant, Pierre Boissier, Institut Henry Dunant Genève 1991.«Un souvenir <strong>de</strong> Solférino» Henri Dunant, Comité International <strong>de</strong> la Croix–Rouge,Genève.Histoire <strong>de</strong> Genève, Editions Julien à Genève.Histoire <strong>de</strong> la diplomatie secrète, 1789 - 1914, Jacques Delaunay.10


Geschichte <strong>de</strong>rOrganübertragungOuest-transplantIm Rahmen unserer Informationenzum Thema «Organspen<strong>de</strong>und Transplantation»folgt auf eine Beschrei-bung <strong>de</strong>rmedizinischen und chirurgischenAspekte, die in <strong>de</strong>n Cahiers BleusNr. 70 erschienen ist, ein historischerAbriss über Organübertragungen.Nach anfänglichen Versuchen <strong>de</strong>rGewebeübertragung im 19.Jhdt konzentriert sich <strong>de</strong>reigentliche Beginn dieserTechniken auf das 20. Jhdt.Die Entwicklung wird durchdie Erfüllung einigerVorbedingungen bestimmt.Erste Vorbedingung: dieGefässnahtDie Schulen von Wien undLyon unter ULMAN undCARREL, <strong>de</strong>r später in <strong>de</strong>nUSA weiter arbeiten wird,sind die Pioniere <strong>de</strong>rOrganübertragung bei Tierenz.B. von Herzen und Nieren.1906 überträgt JABOULAYeiner Frau eine Ziegenniere,1933 publiziert <strong>de</strong>r RusseVORANAY die erste Übertragungeiner aus einemLeichnam gewonnenen Niere.Die Abstossung erfolgt umgehend.Der Krieg 39-45 führt zueiner langen Pause. Danachkonzentrieren sich zuerst alleBemühungen auf die Nierentransplantation.In BOSTON undPARIS wer<strong>de</strong>n erstmals Nieren vonleben<strong>de</strong>n Spen-<strong>de</strong>rn übertragen.Frankreich fiebert 1952 mit einem 17-jährigen Zimmermann mit, <strong>de</strong>ssenNiere nach einem Sturz von einemDach geplatzt ist. Seine Mutter spen<strong>de</strong>teine Niere, <strong>de</strong>r junge Mann überlebt<strong>de</strong>n Eingriff allerdings nur 21Tage.Zweite Vorbedingung: die Immunosupression1952 publiziert DAUSSET seineArbeiten über das HLA-System. 1954wird die Notwendigkeit <strong>de</strong>r Gewebeverträglichkeit<strong>de</strong>monstriert: einegelungene Organspen<strong>de</strong> zwischeneineiigen Zwillingen. Der Empfängerheiratet seine Krankenpflegerin…1956wer<strong>de</strong>n in Boston undParis Organe zwischen unechten Zwillingenübertragen, die Abstossung11


wird mit Corticoi<strong>de</strong>n und Bestrahlungverhin<strong>de</strong>rt.Schnell wird klar, dass man sichnicht auf die Transplantation zwischenZwillingen beschränken wird, unddass die biologische Schranke überwun<strong>de</strong>nwer<strong>de</strong>n muss.Die Immunosuppression wird aktuell:durch Totalbestrahlung, 6-MP,Corticoi<strong>de</strong>, Azathioprin, Methotrexatund in Richmond gelingt HUME dieerste Nierenübertragung von einemLeichnam.Dritte Vorbedingung: <strong>de</strong>r HirntodEtwa zur gleichen Zeit, 1959, beschreibtdie neurologische Schule vonParis, insbeson<strong>de</strong>re MOLLARET, <strong>de</strong>nZustand <strong>de</strong>s Hirnto<strong>de</strong>s. So öffnet sichein riesiges Feld von MöglichkeitenOrgane bei noch aktivem Kreislauf zuentnehmen. Die I<strong>de</strong>e <strong>de</strong>r Organspen<strong>de</strong>etabliert sich.Vierte Vorbedingung: die Organkonservierung.Die Arbeiten von COLLINS unddann BELZER führen zu Lösungen<strong>de</strong>s Schutzes <strong>de</strong>r entnommenenOrgane. Man beginnt die Nierenübertragungzu beherrschen, jene <strong>de</strong>rLeber entwickelt sich und STARZL inDENVER etabliert sich als ihr Vor<strong>de</strong>nkerund Pionier. Er verpflanzt erstmals1963 eine Leber.Die erste Lungentransplantationdurch HARDY 1963 ist einMisserfolg. 1968 gelingt es aberDEROM einen jungen Mineur, <strong>de</strong>r anSilikose litt, 10 Monate mit einerLungenspen<strong>de</strong> am Leben zu erhalten.1966 wird von R.LILHEI erstmalseine Bauchspeicheldrüse (Pamkreas)übertragen. Diese Transplantationerweist sich als schwierig,trotz <strong>de</strong>r Unterstützung <strong>de</strong>sTeams von Lyon bei <strong>de</strong>rUnterdrückung <strong>de</strong>r exokrinenSekretion.Am 3. Dezember 1967 überraschtBARNARD in Kapstadt, ausgehendvon Arbeiten von SCHUMWAY inSan Francisco, die Welt mit <strong>de</strong>r erstenTransplantation eines symbolischenOrgans: <strong>de</strong>s Herzens. Nach einerschwärmerischen Phase folgen bis1980 wie<strong>de</strong>r enttäuschen<strong>de</strong> Resultate,in <strong>de</strong>nen fast nur SHUMWAY undCABROL weiter machen.Anfang <strong>de</strong>r 80er Jahre wird dasCyclosporine ent<strong>de</strong>ckt, ein Imuno<strong>de</strong>presseur,<strong>de</strong>r eine beträchtlicheEntwicklung auslöst.Mit neuem Schwung gehen REITZund SHUMWAY an die Lungen-Herz-Transplantation. PATTERSON inToronto wird durch seine Lungentransplantationenbekannt, während inEngland YACOUB und WALLWORKeine eindrückliche Zahl erfolgreicherLungen- und Lungenherz-transplantationendurchführen.Die Pionierphase geht damit zuEn<strong>de</strong>.(Quelle : Agence <strong>de</strong> Bio-Mé<strong>de</strong>cine – Rennes(France) - www.ouest-transplant.org).▲1967 : Première greffe d'un cœur humain, par le chirurgien Christiaan Barnard, en Afrique du Sud.12


HISTOIRE DE LATRANSPLANTATIONOuest-transplantPoursuivant nos informationssur le thème du «don d’organes,<strong>de</strong> tissus et transplantation»et après un article paru dansles Cahiers Bleus n°70, traitant particulièrementd’aspects médicaux etchirurgicaux, voici un aperçu historique<strong>de</strong> la transplantation.Si le XIX e siècle est parsemé d'expériences<strong>de</strong> greffes tissulaires, peau,joues <strong>de</strong> lapin, queues <strong>de</strong> rat... l'histoire<strong>de</strong> la greffe d'organes se concentresur le XX e siècle. L'évolution est marquéepar plusieurs acquisitions fondamentales,autant <strong>de</strong> préalables à cetteprogression.Premier préalable: la suture vasculaire.Les écoles <strong>de</strong> Vienne et <strong>de</strong> Lyonavec ULMAN et CARREL qui prolongerason travail aux U.S.A., serontpionnières <strong>de</strong>s greffes chez l'animal,reins, cœur... En 1906, JABOULAYgreffe un rein <strong>de</strong> chèvre au cou<strong>de</strong> d'unefemme urémique. En 1933, le RusseVORONOY publie la première grefferénale à partir d'un rein <strong>de</strong> cadavre.L'échec est immédiat. La guerre 39-45impose un long sommeil. Les travauxreprennent et bien naturellement latransplantation rénale va concentrertous les efforts. BOSTON et PARISsont les villes phares <strong>de</strong> la greffe rénalesur donneurs vivants. La France <strong>de</strong>1952 se passionne pour l'histoire d'unjeune charpentier <strong>de</strong> 17 ans qui voitson rein unique éclater après la chuted'un toit. Sa mère supplie qu'on prélèveun <strong>de</strong> ses reins pour le donner à sonfils qui décé<strong>de</strong>ra 21 jours après sa greffe.Second préalable: l'immunosuppression.En 1952, DAUSSET publie ses travauxsur le système HLA. En 1954, ladémonstration <strong>de</strong> l'obligatoire compatibilitéest faite: greffe réussie entre<strong>de</strong>ux vrais jumeaux. Le greffé épouseson infirmière... En 1956 à Boston puisà Paris, sont effectuées <strong>de</strong>s greffesentre faux jumeaux avec irradiation etcorticoï<strong>de</strong>s.On perçoit bien que l'on ne peut enrester à la greffe entre jumeaux et quel'obstacle <strong>de</strong> l'incompatibilité biologiquedoit être franchi. L'immunosuppressionapparaît, elle est induite parirradiation totale, 6-MP, corticoï<strong>de</strong>s,azathioprine, méthotrexate... et àRichmond, HUME réalise la premièregreffe avec immunosuppression à partird'un rein <strong>de</strong> cadavre.Troisième préalable: la mort cérébrale.A la même pério<strong>de</strong> en 1959, l'écoleneurologique parisienne et en particuliercelle <strong>de</strong> MOLLARET décriventl'état <strong>de</strong> mort cérébrale ouvrant ainsi lechamp immense du prélèvement àcœur battant. L'idée du don d'organesapparaît.13


Quatrième préalable: la conservation<strong>de</strong>s organes.Outre le froid, les travaux <strong>de</strong> COL-LINS puis <strong>de</strong> BELZER apportent <strong>de</strong>ssolutés <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s organes prélevés.La greffe rénale est maîtrisée, lagreffe hépatique peut se développeret STARZL, à Denver, s'affirmecomme le maître à penser et à exécuter<strong>de</strong> cette greffe. Il réalise la premièreen 1963.La greffe pulmonaire tentée pourla première fois par HARDY en 1963est un échec. On note cependant lesuccès très isolé <strong>de</strong> DEROM à Gandqui, en 1968, obtient une survie <strong>de</strong> 10mois chez un jeune mineur silicotique.En 1966, R. LILLEHEI effectue lapremière greffe pancréatique. Cettetransplantation se révélera difficilemalgré l'apport <strong>de</strong> l'équipe <strong>de</strong> Lyonpour la suppression <strong>de</strong> la sécrétionexocrine.Bénéficiant <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> SHUM-WAY à San Francisco, le 3 décembre1967, BARNARD, au Cap, étonne lemon<strong>de</strong> par la première greffe <strong>de</strong> l'organele plus symbolique: le cœur.Après l'engouement, la déception seprolongera jusqu'en 1980 où, presqueseuls, SHUMWAY et CABROL persévèrent.Le début <strong>de</strong> la décennie 80 apporte ladécouverte <strong>de</strong> la cyclosporine. Ajoutéà l'expérience accumulée, cet agentimmunosuppresseur déclenchera unconsidérable développement <strong>de</strong> latransplantation.Dans cet élan, REITZ et SHUM-WAY mettent au point la greffe cœurpoumons,l'équipe <strong>de</strong> PATTERSON àToronto s'illustre dans la greffe pulmonaire.En Angleterre, YACOUB etWALLWORK révèlent d'impressionnantesséries <strong>de</strong> greffes cardio-pulmonaireset pulmonaires.L'ère <strong>de</strong>s pionniers est accomplie.(sources: Agence <strong>de</strong> Bio-Mé<strong>de</strong>cine – Rennes(France) - www.ouest-transplant.org)▲1967 : Première greffe d'un cœur humain, par le chirurgien Christiaan Barnard, en Afrique du Sud.14


Les brèves du 1er colloque <strong>de</strong>la FMLSAu centre CFF du Loewenbergà MoratLe 2 octobre, par une superbejournée d’été indien, unecentaine <strong>de</strong> sœurs (50%) et<strong>de</strong> frères (50%), représentant 28loges, se sont retrouvés au centre <strong>de</strong>formation <strong>de</strong>s CFF à Loewenbergprès <strong>de</strong> Morat pour participer au 1 erColloque <strong>de</strong> la FMLS.Après une réception café-croissant,les participants furent accueillis etsalués dans l’Aula par les TRGM <strong>de</strong>strois Obédiences formant la FMLS: laGLFS, la FSDH et le GOS, puis répartisdans neuf salles, ils traitèrent, sousses différents aspects, le sujet «Faceaux défis d’aujourd’hui, la traditionmaçonnique». Il fut même possibled’organiser un groupe travaillant enespagnol et un autre en allemand.Dès 13 heures le dîner à la cafétériaavec 4 menus à choix permit aux participants<strong>de</strong> faire plus ample connaissance.A 14 h 30 tout le mon<strong>de</strong> se retrouvadans l’Aula pour assister à la lecture<strong>de</strong>s synthèses <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> chaquegroupe présentées par les 9 rapporteurs<strong>de</strong> groupes. Vu l’intérêt que tous lesparticipants mirent à effectuer ces travauxil a été décidé <strong>de</strong> rassembler lessynthèses dans un petit fascicule quisera à votre disposition dès que tous lestextes auront été traduits.Ensuite, vers 16 h les trois TRGMapportèrent le mot <strong>de</strong> la fin, remercianttous les sœurs et frères d’être venus sinombreux et d’avoir par leur travail,leur bonne humeur dans la fraternitéfait que cette journée soit une réussiteet démontre à la FMLS que le colloqueest une idée à continuer et développer.Nous vous disons donc, à l’année prochaine.Am 2 Oktober, einem herrlichenHerbsttag, fan<strong>de</strong>nsich etwa 100 Schwesternund Brü<strong>de</strong>r (je etwa zur Hälfte)von 28 <strong>Loge</strong>n im SBB-Ausbildungszentrum Löwenbergzusammen, um am 1. Kolloquium<strong>de</strong>r FMLS teilzunehmen.Nach einem Café-Kipfel-Empfangwur<strong>de</strong>n die Teilnehmer in <strong>de</strong>r Aulavon <strong>de</strong>n drei S. Erw. GM <strong>de</strong>rObedienzen SFGL, FSDH und GOSbegrüsst und sodann auf 9Arbeitsgruppen aufgeteilt. Das zentraleThema, welches unter <strong>de</strong>n verschie<strong>de</strong>nartigenAspekten zu behan<strong>de</strong>lnwar, hiess: „ Die maurerischeTradition im Angesicht heutigerHerausfor<strong>de</strong>rungen“. Es war auchmöglich eine spanisch- und eine<strong>de</strong>utschsprachige Gruppe zu organisieren.15


Ab 13 h erlaubte das Mittagessen ( mit4 Menüs zur Auswahl) <strong>de</strong>nTeilnehmern einan<strong>de</strong>r besser kennenzu lernen. Um 14.30 h traf man sichwie<strong>de</strong>r in <strong>de</strong>r Aula und dieZusammenfassungen <strong>de</strong>r neunArbeitsgruppen wur<strong>de</strong>n von 9Sprechern präsentiert. In Anbetracht<strong>de</strong>s allgemeinen Interesses wur<strong>de</strong> beschlossendie Synthesen in einerBroschüre zusammen zu fassen, welchezur Verfügung stehen wird, sobaldalle Texte übersetzt sind.Gegen 16 h sprachen die drei GMihr Schlusswort und dankten allenSchwestern und Brü<strong>de</strong>rn für ihre sozahlreiche Teilnahme, ihre gute Launeund ihr brü<strong>de</strong>rliches Bemühen, dasdiesen Tag zu jenem Erfolg machte,<strong>de</strong>r eine Wie<strong>de</strong>rholung im Rahmen <strong>de</strong>rFMLS nahe legt. Man sieht sich alsowie<strong>de</strong>r im nächsten Jahr.Il 2 ottobre, in un giorno disuperba estate indiana, un centinaiodi sorelle (50%) e di fratelli(50%), che rappresentano 28logge, si sono trovate al centro diformazione <strong>de</strong>i CFF a Loewenbergvicino a Morat per partecipare alprimo Congresso <strong>de</strong>l FMLS.Dopo una ricezione caffé-croissant, ipartecipanti furono accolti e salutatinell’Aula dai Gran Maestri <strong>de</strong>lle treObbedienze che formano la FMLS: laGLFS, la FSDH ed il GOS, quindi distribuitiin nove sale, trattarono, sotto isuoi vari aspetti, l'argomento "Di frontealle sfi<strong>de</strong> d'oggigiorno, la tradizionemassonica". Fu anche possibile organizzareun gruppo di lavoro in spagnoloed un altro in te<strong>de</strong>sco. Dalle ore13:00 il pranzo alla caffetteria con 4menù a scelta permise ai partecipantidi fare più ampia conoscenza. Alle14:30 tutti si trovarono in Aula perassistere alla lettura <strong>de</strong>lle sintesi <strong>de</strong>ilavori di ogni gruppo presentate dai 9relatori. Visto l'interesse che tutti i partecipantimisero in questi lavori si<strong>de</strong>cise di raccogliere le sintesi in unpiccolo opuscolo che sarà a vostradisposizione appena tutti i testi sarannostati tradotti.In seguito, verso 16:00 i tre GranMaestri chiusero il Congresso, ringraziandotutte le sorelle e fratelli d'esserevenuti così numerosi e d'avere conil loro lavoro, il loro buon umore enella fraternità fatto sì che questogiorno fosse un successo a dimostrazioneche il congresso <strong>de</strong>lla FMLS èun'i<strong>de</strong>a da continuare e sviluppare. Vidiciamo dunque, arrive<strong>de</strong>rci all'annoprossimo.El 2 <strong>de</strong> octubre, un día soberbio<strong>de</strong> verano, una centena<strong>de</strong> hermanas (50 %) y <strong>de</strong>hermanos (50 %), representando 28Logias, se encontraron en el centro<strong>de</strong> formación <strong>de</strong>l CFF aLoewenberg cerca <strong>de</strong> Morat paraparticipar en el 1er Coloquio <strong>de</strong>lFMLS.Después <strong>de</strong> una recepción cafécachitos,los participantes fueron acogidosy saludados en el Aula por elTRGM <strong>de</strong> las tres Obediencias queformaban el FMLS: el GLFS, elFSDH y el GOS, luego repartidos ennueve salas, trataron, bajo sus diferentesaspectos, el sujeto «Frente a los<strong>de</strong>safíos <strong>de</strong> hoy, la tradición masónica».También fue posible organizar ungrupo <strong>de</strong> trabajo en español y otro enalemán.Des<strong>de</strong> las 13 horas la cena en lacafetería, con 4 menús a elección, permitióa los participantes conocersemás ampliamente.A las 14h 30 todo el mundo seencontró en el Aula para asistir a lalectura <strong>de</strong> las síntesis <strong>de</strong> los trabajos<strong>de</strong> cada grupo presentadas por los 9ponentes, (uno <strong>de</strong> cada grupo). Vistoel interés <strong>de</strong> todos los participantes aefectuar estos trabajos, se <strong>de</strong>cidió reunirlas síntesis en un pequeño fascículoque será a vuestra disposición tanpronto como todos los textos habránsido traducidos.Luego, hacia las 16 horas los tresTRGM se dirigieron a la asamblea,agra<strong>de</strong>ciendo a las Hermanas yHermanos por haber venido en grannumero y por saber participado plenamentecon sus trabajos, y su buenhumor fraterno, hace que este día seaun éxito y <strong>de</strong>muestre en el FMLS queel coloquio es una i<strong>de</strong>a para continuary <strong>de</strong>sarrollarla. Por tanto, le <strong>de</strong>cimospues, hasta el año próximo.▲16


Pour tout ceux qui ne l’auraitpas encore acquis...Carrefour <strong>de</strong> l’Amitié (<strong>Suisse</strong>)Club Philosophique InternationalOrganiseTous les premiers mercredis <strong>de</strong> chaque mois(sauf juillet et août)<strong>de</strong>s déjeuners conférences <strong>de</strong> 11 h 30 à 14 h 00réservés aux MM <strong>de</strong> toutes obédiences confondues.Hôtel BristolRue du Mont-Blanc, 10CH - 1201 GenèveRenseignements :Michel ROLLIN022 716 80 0017


Origine <strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong> la Resp∴<strong>Loge</strong> <strong>Aristote</strong>vue <strong>de</strong> l’ancienne <strong>Loge</strong>Fraternité & TraditionF∴ O∴ Mae∴Depuis <strong>de</strong>s années, laResp∴ <strong>Loge</strong> Fraternité& Tradition avait vu seseffectifs diminuer au point qu’iln’était pas toujours possibled’ouvrir les travaux. Quand celaétait possible, seuls les plateaux<strong>de</strong>s Officiers étaient occupés. Lescolonnes étaient désespérémentvi<strong>de</strong>s, les visiteurs étaient rares.La situation était désolante. Lesmembres <strong>de</strong> la <strong>Loge</strong> portaientune lour<strong>de</strong> responsabilité pourn’avoir pas su anticiper les évolutionssociologiques qui allaientassécher les <strong>Loge</strong>s.La maçonnerie qui s’y pratiquaitn’avait que bien peu d’intérêt tant ilest vrai que le travail maçonniquepour les seuls amis Officiers n’arien d’exaltant et ne pousse pas à lacréativité. L’humour cependantgardait ses droits, particulièrementlorsque le Vénérable Maître<strong>de</strong>mandait si les ouvriers étaientsatisfaits et que le Premier Surveillantaffirmait qu’ils le manifestaientsur l’une et l’autre colonne…totalement désertes.La situation ne pouvait plusdurer. Un Frère <strong>de</strong> Fraternité &Tradition prit sa plume le 18 mars6007 à Yverdon et rédigea d’untrait, avec une sainte colère au ventre,ce qui allait <strong>de</strong>venir l’Appel <strong>de</strong>Cossonay. Ce texte fut présenté auxquelques Frères restants <strong>de</strong> la <strong>Loge</strong>qui le signèrent avec l’espoir qu’ilferait mouche. D’ailleurs, il n’yavait plus grand’chose d’autre àfaire que <strong>de</strong> proposer la fusion <strong>de</strong><strong>Loge</strong>s exsangues, bien trop nombreusesdans la petite région lausannoise.Ce texte, toujours d’actualité,décortique sans complaisance lesraisons du dépérissement <strong>de</strong>s<strong>Loge</strong>s en trois points principaux.Premièrement se pose la question<strong>de</strong> l’offre maçonnique. Le choix <strong>de</strong>la Franc-Maçonnerie n’est pas lechoix <strong>de</strong> la facilité parce que lesmo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie ont profondémentchangé: obligations familiales etprofessionnelles; les gens font faceà <strong>de</strong>s sollicitations multiples et <strong>de</strong>tous ordres; personne n’a plus letemps… Il n’est pas facile <strong>de</strong>convaincre <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> valeur <strong>de</strong>l’excellence <strong>de</strong> la Maçonnerie nisurtout <strong>de</strong> les convaincre d’enaccepter les contraintes.Deuxièmement, les Frères <strong>de</strong>s<strong>Loge</strong>s ont une tendance bien naturelleà se replier sur eux-mêmes etla Maçonnerie n’offre plus qu’uneacception limitée <strong>de</strong> son sens. Les<strong>Loge</strong>s ne peuvent plus que vivoterpéniblement entre les murs confinés<strong>de</strong> leurs Temples, telles <strong>de</strong>schapelles closes ne distillant plusque <strong>de</strong> maigres discours sans ambitionni plus vraiment d’attrait.Troisièmement, dans le cadreinsuffisant <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>sTemples, une question <strong>de</strong> fond sepose encore parmi d’autres: à quoisert la Maçonnerie qui doit aussis’ouvrir sur la Cité?À ces constats suit un argumentaireque l’ont peut résumer en uneproposition simple: la fusion <strong>de</strong><strong>Loge</strong>s géographiquement procheset pratiquant <strong>de</strong>s rituels i<strong>de</strong>ntiquesou très voisins.L’Appel a été reçu avec une bienveillanteindifférence soulignée <strong>de</strong>sourires compassés, mais ne reçutaucun écho volontariste. CesFrères en conclurent que les Frères<strong>de</strong>s <strong>Loge</strong>s proches <strong>de</strong> la cessationd’activité préféraient sombrer dansl’indéfectible respect <strong>de</strong> leur indépassablespécificité plutôt que <strong>de</strong>construire du neuf sur <strong>de</strong> nouvellesbases régénérées. Il est maintenantavéré que ce n’est pas que la parolequi a été perdue, mais égalementune vérité: les <strong>Loge</strong>s sont <strong>de</strong>s lieuxoù se travaillent les valeurs <strong>de</strong> laMaçonnerie universelle et les<strong>Loge</strong>s n’ont pas <strong>de</strong> finalité pourelles-mêmes ni en elles-mêmes.Elles ne sont que les pièces d’unpuzzle bien plus vaste, véritéoubliée dont il conviendrait <strong>de</strong> sesouvenir.18


Il est vrai toutefois qu’une <strong>Loge</strong><strong>de</strong> la région lausannoise avaitrépondu à l’Appel. Un rapprochementfut tenté, mais, aprèsquelques péripéties, le projet futabandonné. Les Frères <strong>de</strong>Fraternité & Tradition continuèrent<strong>de</strong> visiter les <strong>Loge</strong>s amies et<strong>de</strong> se rencontrer en privé.Puis Fraternité & Tradition sesouvint <strong>de</strong> la Resp∴ <strong>Loge</strong>Cosmos. Au début les Frères nepensèrent pas spontanément àCosmos, <strong>Loge</strong> trop excentrée sansdoute, du côté <strong>de</strong> Neuchâtel. Maisles contacts existaient, épisodiquescertes, mais ils existaient. Et puis,les rituels en usage à Cosmosétaient ceux <strong>de</strong> Fraternité &Tradition. De rumeurs <strong>de</strong> parvis enconfi<strong>de</strong>nces d’agapes, d’indiscrétionsen aveux soufflés, les Frères<strong>de</strong> Fraternité & Tradition comprirentque Cosmos était égalementen difficulté sans en être au point<strong>de</strong> Fraternité & Tradition toutefois,mais il s’en fallait <strong>de</strong> peu.Et puis le mardi 25 mars 2009, legrand coup fut tenté. Les <strong>de</strong>ux<strong>Loge</strong>s furent convoquées par leVén∴M∴ <strong>de</strong> Fraternité & Traditionau Lavoir <strong>de</strong> Cossonay et laquestion fut posée à Cosmos:«Voulez-vous fusionner?»Stupeur dans les rangs <strong>de</strong>Cosmos, un coup <strong>de</strong> tonnerre dansle ciel très pâlissant mais toujourslégèrement bleuté <strong>de</strong> la <strong>Loge</strong> <strong>de</strong>Neuchâtel — même si <strong>de</strong> lourdsnuages noirs s’amoncelaient sur lescrêtes du Jura. On se quitta aprèss’être promis d’étudier la chose.Les Frères <strong>de</strong> Fraternité &Tradition apprirent peu après quela proposition avait semé le troubleautant d’ailleurs qu’une réflexionpositive qui fit son chemin. LesFrères <strong>de</strong> Fraternité & Traditionavaient chanté «Là-haut sur lamontagne l’était un vieux chalet…»On connaît la chanson. LesFrères <strong>de</strong> Cosmos entendirent lacomplainte et connaissaient la suite<strong>de</strong>s paroles et comprirent vite qu’avantque l’avalanche ne l’emporte,il fallait, comme Jean <strong>de</strong> la chanson,«le reconstruire tout <strong>de</strong> suiteplus soli<strong>de</strong> et plus beau qu’avant— et d’un cœur vaillant!…» Dontacte.Les Frères <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>Loge</strong>s se fréquentèrentdésormais régulièrement,apprirent à se connaîtremieux, s’apprécier et <strong>de</strong> vrais liens<strong>de</strong> fraternité et d’amitié se nouèrent.Il y eut quelques épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong>tâtonnement, bien sûr, mais <strong>de</strong> nouveauxstatuts furent rédigés, unrèglement entièrement refonduainsi que le rituel <strong>de</strong> base à quoi ilfaut encore ajouter le bonheur <strong>de</strong><strong>de</strong>ux initiations conduites parFraternité & Tradition avec l’ai<strong>de</strong>active <strong>de</strong> Cosmos.Puis les <strong>de</strong>ux <strong>Loge</strong>s démissionnèrentdu GOS et les Frères fon<strong>de</strong>ntce midi la nouvelle <strong>Loge</strong> <strong>Aristote</strong>.L’entrée officielle au sein du GOS<strong>de</strong>vrait avoir lieu lors du prochainConvent le samedi 13 novembre2010.▲heureux d’être au mon<strong>de</strong> et d’y voirclair...LAURENT LOUP, OPTICIEN A GENEVE15, rue François-Versonnex - 1207 GenèveTél. 022 735 70 2019


El MANDILLa palabra mandil proviene <strong>de</strong> la voz latina« mantile ».El mandil en el mundo profanoes un pedazo <strong>de</strong> telaimpermeable que se sujetaal cuerpo a la altura <strong>de</strong> la cintura,protege la ropa <strong>de</strong> los trabajos rudosy tiene su origen en las antiguas civilizacionescomo los Hebreos,Egipcios, Griegos, Esenios, Cal<strong>de</strong>os,Druidas , Asirios, etc, y le atribuíancualida<strong>de</strong>s <strong>de</strong> firmeza, constancia yperseverancia.En masonería este símbolo representapara todos los masones un sentimiento<strong>de</strong> afinidad con nuestros hermanos,al recibirlo en nuestra iniciaciónlo asimilamos como nuestro primerpresente que masonería nos da,evi<strong>de</strong>nciando <strong>de</strong> esta forma que somosadmitidos en la or<strong>de</strong>n, es el distintivomás hermoso que pue<strong>de</strong> recibir un serhumano, por que simboliza el trabajo,UNICA FUENTE DEL SABER DEVIRTUD, DE SALUD Y DE RIQUE-ZA, concediéndonos el <strong>de</strong>recho <strong>de</strong> participaren logia con todas las prerrogativasque implicaAhora explicaremos un poco el <strong>de</strong>don<strong>de</strong> salen las dimensiones <strong>de</strong> nuestromandil…FIGURA 1Primeramente representaremos a latierra como una esfera (Fig. 1), añadimoslas coor<strong>de</strong>nadas Norte, Sur, Estey Oeste; luego trazamos 2 ángulos <strong>de</strong>23°37’ que representan la inci<strong>de</strong>ncia<strong>de</strong> los rayos <strong>de</strong>l sol sobre los 2 hemisferios;es <strong>de</strong>cir, el sol a través <strong>de</strong>l añohace un recorrido <strong>de</strong>s<strong>de</strong> el punto máximoen el hemisferio Sur (Solsticio <strong>de</strong>invierno) a su punto máximo <strong>de</strong>lhemisferio Norte (Solsticio <strong>de</strong> verano)don<strong>de</strong> dan lugar a la ubicación <strong>de</strong> losTROPICOS DE CANCER (Norte) YCAPRICORNIO (Sur).FIGURA 2Si unimos estos trópicos junto a laslíneas <strong>de</strong> los solsticios proyectados porla rotación <strong>de</strong> la tierra. Pues así se formaríaun cuadrado y sinosotros trazamos laslíneas <strong>de</strong> cada punto <strong>de</strong>este cuadrado nos daría elcentro <strong>de</strong>l mismo ; si proyectamoslas inci<strong>de</strong>ncias<strong>de</strong>l sol y tomamos encuenta los 90° que <strong>de</strong>behaber en cada lado y seune a la línea <strong>de</strong>l Ecuador(proyectada) nos daría eltriangulo ( babeta).FIGURA 3Usando el compas y tomando encuenta el centro <strong>de</strong>l cuadrado, creamosun circulo; es así como se ha obtenidoun cuadrado que representa ELCUERPO O MATERIA,un triangulo que nos simbolizaEL ALMA OESPIRITU y un circulo oexpansión <strong>de</strong> un punto quenos señala LA DIVINI-DAD.Si colocamos las medidasque nos da a nuestrocuadrado nos da:Cuadrado <strong>de</strong> base 20● Superficie 20x20= 40020


● Triangulo <strong>de</strong> base 20Superficie 20x8,6= 86●Cuadrado menos triangulo400 – 86= 314● Circulo <strong>de</strong> diametro 20Superficie 10x10x3.14= 314● Circulo + Triangulo314 + 86= 400CIRCULO = PUNTO DE EXPAN-SION = VERBO O PALABRA =BIBLIATRIANGULO = COMPASCUADRADO = ESCUADRALAS TRES LUCES DE LA MASO-NERIAAhora bien, por qué el MANDIL<strong>de</strong>be ser <strong>de</strong> PIEL DE CORDERO,BLANCA Y SIN MANCHAS?Porque por el «CORDERO» nosrecuerda la divinidad <strong>de</strong> Jesús, entanto que el «Cor<strong>de</strong>ro Divino» quequita los pecados <strong>de</strong>l mundo, esto nostrae a colación la representación <strong>de</strong> laJerusalén Celeste, <strong>de</strong>scrita por Juan ElEvangelista en El Apocalipsis (20 -22); la INOCENCIA, «LA PIEL» simbolizala pureza; «BLANCA»representael TRABAJO, progreso que<strong>de</strong>be tener cada masón en su marcha<strong>de</strong> OCCIDENTE A ORIENTE paraalcanzar la perfección que buscamosy, «SIN MANCHAS» la rectitud <strong>de</strong>nuestra conducta, escencialmentenecesarias para po<strong>de</strong>r ser admitidos enla logia celestial superior, don<strong>de</strong> elSUPREMO ARQUITECTO DELUNIVERSO presi<strong>de</strong> por la eternidadEl aprendiz masón <strong>de</strong>be llevar sumandil con la babeta levantada simbolizandoasí el anhelo <strong>de</strong> crecer intelectualmentey espiritualmente, con elalma (vértice) apuntando a las alturas,por qué la babeta levantada? Estorepresenta el alma masónica cuyotriangulo significa:SABIDURIA, FUERZA Y BELLE-ZA (vitales)SALUD, DINERO Y AMOR (a conseguir)HONOR, PATRIA Y HOGAR (por loque hay que luchar)CARACTER, LENGUA Y CON-DUCTA (a controlar)RECTITUD, VALOR Y GRATITUD( a estimar)VIDA, MUERTE Y ETERNIDAD (a meditar)IMPUREZA, BARBARIE E IGNO-RANCIA (a evitar)Nadir (arriba y abajo); la luz y lastinieblas; la sabiduría y la ignorancia ;lo bueno y lo malo; el trabajo y elreposo; la alegría y el dolor.Esper, que esta plancha nos ayu<strong>de</strong> ennuestra formación espiritual, sin olvidarque también somos <strong>de</strong> algunamanera masones operativos, por cuanto<strong>de</strong>bemos poner nuestros conocimientosmasónicos en práctica en lavida profana, en pro <strong>de</strong> los QQHH <strong>de</strong>nuestra gran ca<strong>de</strong>na universal.SALUD FUERZA UNIÓN▲ESCUADRA + COMPAS + BIBLIA = EVOLUCIONVOLUNTAD, DIGNIDAD Y LEAL-TAD ( a admirar)LIBERTAD, IGUALDAD Y FRA-TERNIDAD (a adoptar)«EL IGNORANTE GRITA, ELINTELIGENTE DISCUTE Y ELSABIO CALLA»Lo que significa SABIDURIA,FUERZA Y BELLEZA; Padre,Hijo y Espíritu Santo.Estas triadas representan nuestrocuerpo (la tierra, la materia y la escencia),que unidos tenemos presentes enel mandil la representación <strong>de</strong>l hombreen alma o espíritu, cuerpo yDivinidad.El mandil con sus dos caras tambiénrepresenta la dualidad <strong>de</strong>l ser humano:vida, muerte; hombre, mujer; partematerial y parte etérea; el día y lanoche; oriente y occi<strong>de</strong>nte; Zenit y21


Le nouveau <strong>Grand</strong> Collège(Nommé lors du Convent du 13 novembre 2010)Le GM du GOS et son Collège, ont le pénible <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> vousinformer du départ pour l’<strong>Orient</strong> Eternel du F∴ :Pierre Petey,ancien GM du GOS (1995 - 1998)Gémissons, gémissons, mais espérons...22


Agenda <strong>de</strong>s <strong>Loge</strong>s du <strong>Grand</strong> <strong>Orient</strong> <strong>de</strong> <strong>Suisse</strong>Arbeitsplan <strong>de</strong>r <strong>Loge</strong>n <strong>de</strong>s Grossorients <strong>de</strong>r SchweizGenève Vaud NeuchâtelFidélité & Liberté14, av. H.-Dunant1205 Genève1 er et 3 e jeudisEvolutionValentin 62 bis1004 Lausanne2 e et 4 e jeudis<strong>Aristote</strong>Rue du Temple 52014 Bôle1 e et 3 e lundisApollonius <strong>de</strong> Tyane14, av. H.-Dunant1205 Genève2 e , 3 e et 4 e lundisMozart & Voltaire14, av. H.-Dunant1205 Genève2 e et 4 e vendredisVenogeLe Lavoir1305 Cossonay-Gare1 er et 3 e lundisPhoenixRue du Port 111815 Clarens2 e et 4 e jeudisBernZum Flammen<strong>de</strong>n SternZentweg 193001 Bern1. und 3. FreitagLes Trois Temples14, av. H.-Dunant1205 Genève2 e et 4 e jeudisLes Amis <strong>de</strong> St-Jean14, av. H.-Dunant1205 Genève1 er vendrediet 3 e lundisLa Bonne AmitiéValentin 62 bis1004 Lausanne3 e mardiOdysséeFerme du DésertPierrefleur 741004 Lausanne1 er et 3 e jeudisZürichHeinrich PestalozziFalkenstrasse 238008 Zürich1.,3. und 5. MittwochLe LabyrintheRte <strong>de</strong> Colovrex, 251218 Genève1 er et 3 e mardisJosé <strong>de</strong> San Martin17, rue Ferd. Hodler1207 Genève2 e lundiCarpe DiemLe Lavoir1305 Cossonay-Gare1 er et 3 e mardisZugLibertas et ProgressusEschenweg 146340 Inwill/Baar1. und 3. Donnerstag23

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!