Quel avenir pour les espaces en terrasses sur le ... - Project ALPTER

ALPTER: Terraced landscapes of the alpine arcProject co-funded by the European UnionQuel avenir pour les espaces enterrasses sur le pourtourde la Méditerranée ?De Patter à Alpter en passant par TerriscJ. M. Castex et A. DagorneGéographes - Nice (ADI)Venise, 20071

Quel avenir pour les espaces enterrasses sur le pourtour de laMéditerranée ?De Patter à Alpter en passant par TerriscJ. M. Castex et A. DagorneGéographes - Nice (ADI)Venise, 20072

La Méditerranée : une zone derencontres et d’affrontements ...• Rencontre de plaques tectoniques ... et desreliefs de forte énergie• Rencontre de masses d’air ... et des paroxysmeshydro- météorologiques• Rencontre de masses d’eau ... et des turbulences• Rencontre des hommes de culture, d’histoire etde religion différentes …et des conflits potentiels• Rencontre de systèmes économiques différentshier et aujourd’hui… et des frustrations possibles• Rencontres, affrontements dans un contexte demondialisation…...3

Les systèmes économiques ont changé...• Avant : les espaces plansétaient rares et il fallait enavoir de nouveaux pourcultiver, vivre ou survivre.Les versants ont alors étéaménagés selon la penteen terrasses (pierressèches), restanques, ourideaux, ribes, etc.• Des espaces forestiers ontaussi été façonnés en banquettesà l’occasion dereboisements ou pourlutter contre l’érosion.• Après : La dépriseagricole, les progrès del’agriculture, l’accroissementde la productivité etla progression de l’urbanisationet la touristisation(= la littoralisation) près dela mer, ont permis à la forêtde regagner du terrain.Le feu exhume parfois lesanciennes structures : cesespaces sont alors trèsconvoités lorsqu’ils sontproches du rivage.4

Pourquoi des terrasses ?• Pour conserver les sols et lutter contre leur dégradation parérosion ou leur appauvrissement ; l’érosion hydrique (pluie,gel/dégel,ruissellement) en nappes ou en rigoles puis ravines,entraîne parfois des coulées boueuses et des glissements deterrain…avec des nuances selon la perméabilité su sol, lavaleur de la pente et la densité du couvert végétal au momentdes fortes pluies. Les actions de l’homme sont à prendre encompte : déforestation, surpâturage, mauvaises pratiquesagricoles ou urbanisation incontrôlée. Les conséquences sontconnues : évacuation des sols, perte de la fertilité, modificationdu régime des eaux, envasement des retenues collinaires oudes barrages. Peut s’ajouter l’érosion éolienne(déchaussement de la végétation, comblement des fossés,appauvrissement des sols).5

Comment conserver les sols ?• Respecter la vocation des sols agricoles ou forestiers enrecherchant le meilleur équilibre agro-sylvo-pastoral.• Adopter de bonnes pratiques culturales en renforçantla résistance des sols : limiter le ruissellement en augmentant laperméabilité du sol (travail du sol, amendements ad hoc, bondrainage), en créant des obstacles pour permettre l’infiltrationde l’eau (limiter les périodes de sol nu, cultiver selon lescourbes de niveau, en bandes alternantes de culture différentejusqu’à 10 % ou, au delà, en aménageant des banquettes outerrasses).• Mais il convient aussi de veiller aux modalités d’écoulementde l’eau en ménageant des exutoires naturels ouartificiels (prairies de déversement, bois ou taillis denses, fosséset canaux d’écoulement.6

Quel type de coupe-pentes ?• Les terrasses en gradins, en escaliers, séparées pas demurets de pierres sèches ou par des talus enherbés (restanques- là où demeure l’eau -, bancels, traversiers) édifiées dansdes secteurs de pente comprise entre 25 et 60%. Recherched’espaces plans pour la culture.• Sur des pentes plus faibles, les rideaux sont des bourreletsrésultant des modalités du labour ; ils sont plus ou moins embroussaillés.On peut aussi les créer par le système dit de ladouble dérayure qui consiste à ne pas travailler des bandes d’1m de large qui finissent par faire bourrelet (coteaux de 15 à 25%).• Les banquettes ss ne visent pas l’obtention d’espaces plansmais la création de coupe-pentes pour briser l’énergie de l’eau,retenir la terre ; forêt et culture sont associées ou non.7

Aménagements complémentaires• Prévenir la formation des ravines dans les champs et le longdes chemins de desserte (chemins et pistes) en supprimant lacause du ravinement, éventuellement par le boisement ou lereboisement.• Soigner les passages qui assurent la liaison entre les banquettesou terrasses. Réparer les brèches régulièrement.• Protéger les berges des cours d’eau par des boisements.• Couper le lit des torrents par des gabions en maçonnerie dèsque la pente excède 10 %. (Cf. travaux du RTM ou de la DRS)• Capter les eaux de ruissellement dans des retenues ou desréservoirs, voire des étangs.• Bien choisir les essences forestières et assurer une protectiondes boisements contre les incendies (pistes DFCI,citernes, etc.)9

Les types de banquettesJordanie10Algérie

Les aménagements des penteset les projets européens• Des versants aménagés de coupe-pentes existent. Qu’en faire ?• Les connaître : localiser ces structures, en définir la facture,l’état de conservation et la typologie de ce qui appartient aupatrimoine agricole de Méditerranée. Objectif PATTER (Majorque,Nice et Gênes).• Quel usage ? La prévention des risques naturels. ObjectifTERRISC (Baléares, Portugal, SW France). Entretenir, réparer,restaurer et montrer l’intérêt de ces aménagements anciens quiaujourd’hui sont irréalisables à cause du coût de la maind’œuvre. Soigner les écoulements des eaux en particulier.• Comment valoriser ces espaces ? Objectif ALPTER (huitéquipes de l’arc alpin : Italie (Venise, Milan, Aoste, Gênes),France (Nice), Autriche, Slovénie, Suisse).11

Comment valoriser ces espaces ?• Relancer l’agriculture si celle-ci est rentable : oliviers,amandiers, vigne, oignons doux, petit maraîchage, chataîgniers,fleurs, petits fruits, plantes médicinales, plaqueminiers,etc. Y associer l’élevage.• En zone périurbaine, la demande d’espace constructible estforte. Certains espaces peuvent-ils être dédiés à l’urbanisation?• Entretenir les paysages pour l’éco-tourisme avec parcoursdes chemins de randonnée, le tourisme sportif, toutesformes de tourisme durable avec aménagement de gîtesruraux. Se pose le problème du coût de la main d’œuvre et deson existence (utiliser les moutons, les lamas, les ânes pour ledébroussaillage).• Ne rien faire, au risque de ne pas être conforme à la loi quiprévoit des plans de prévention des risques prévisibles : risquesnaturels divers, y compris les feux de forêts. Un abandon duterritoire est-il possible ?12

Dans une économie de loisirs, detourisme, que faire ?• Comment définir un beau paysage ?L’ensemble de Cinqueterre est beau mais lesterrasses ont une facture quelconque ; alors ?• Entretenir le paysage coûte cher : peu de maind’œuvre dans les zones rurales et elle estcoûteuse.• Valoriser les terrasses pour elles-mêmes (avecateliers de murailleurs), une utopie !• Une solution : intégrer la gestion des terrasses• dans une pluri-activité pour un peu de rentabilité.13

A. Terrasses + agriculture rentable• Oléiculture : Saint-Cézaire,Breil, Baléares, Vallée de laQaddischa (Liban)• Amandiers. Agrumes• Viticulture (Italie, Slovénie)• Cultures florales (Italie)• Maraîchage -Céréales -Herbe• Castanéiculture• Petits fruits• Oignons doux (Cévennes,Fr)• Plantes médicinales.Saint-Cézaire-sur-Siagne (06-France)14

Saint-Cézaire-sur-Siagne (06- Fr)La largeur des terrasses est fonction de la pente.Le figuier est associé à l’olivier et à du maraîchage15Eléments d’architecture des terrasses

Saint-CharbelVallée de la Qaddisha (Liban)16

Oléiculture aux BaléaresRégion de Tramuntana17

Agrumiculture• Au Liban (hauteursde la baie de Jounieh)• En Jordanie (Pétra)18

Viticulture en Ligurie(Cinque Terre-Italie)• Viticulture19

Viticulture en Slovénie20

Viticulture au Liban, dans lesAlpes-Maritimes• On peut ajouter dans lesAlpes-Maritimes, lesvignobles• de Villars-sur-Var,• de Bellet (Nice),• de Lérins (Cannes).Vignoble de Ksera près de la cave(Békaa)21

Culture de plaqueminiers (kakis)• On notera le mélange desarbres cultivés (oliviers etkakis) et la nécessité derenforcer l’accès aux arbrespour l’entretien et lacueillette par des marchesdans des zones fragiles deflysch. A cet endroit, laroute présente des signesde glissement (Dobrovo,Slovénie)22

Floriculture en Italie et en France• FloricultureVintimilleNice-nord23

Oignons doux des Cévennes(label AOC)• Oignons doux24

Les rideaux et les culturesannuelles (pommes de terre)AutricheAssociation culture/élevage25

B. Agriculture + Elevage + Forêts• Une production agricoleassociée à l’exploitation dela forêt.• L’agriculture associée àl’élevageovinoubovin.• Une pluriactivité : élevage,forêt, agriculture.• Une valorisation des produits: huile d’olive etdérivés, chataîgnes etdérivés, confitures, etc.• L’entretien du paysage etdes terrasses.Vallon obscur (Cévennes)26

C. Terrasses + Tourisme (éco-)• Valorisation du patrimoineagricole construit (terrasses,granges, etc.) doncentretien.• Aménagement de sentiersde randonnées balisés etrenseignés. Association del’animal (cheval, poney, âne)• Aménagement de gîtesruraux, chambres d’hôtes.• Gastronomie traditionnelle.• Promotion des produits dupays et points de vente.27

D. Tourisme vert et tourismethermal• Valorisation du monde ruraldans toutes ses dimensionsavec le tourisme thermal :points de cures, centres deremise en forme : baladesappropriées, visited’exploitations agricoles,dégustation de produitslocaux avec points de vente,rencontre avec des résidentslocaux.• Entretien des paysages(âne, lama, mouton débroussailleur).Roquebillière, Station thermalede Berthemont-les-Bains28

Station Thermale de Berthemont-les-Bains29

.Des routes culturelles, desitinéraires géographiques,géologiques (liens avec lesmatériaux de construction)complètent les parcourssportifs ou les circuits debalades..Sept guides Randoxygèneproposent des balades dansle département (pays côtier,moyen et haut-pays) ; troissont dédiés aux parcoursVTT, aux clues et canyonsainsi qu’aux sites de via30ferrata.

Pour mieux connaîtreet bien préparer sonitinéraire avecGéorando….31

E. Tourisme vert et tourismed’affaires• L’entretien du paysage enterrasses peut servird’assiette au tourisme vertmais aussi être un produitd’appel pour les voyagesd’affaires, de stimulation, demotivation ou de récompensede type incentive.• Jouer sur la complémentaritéLittoral/arrière-pays encombinant une partie deséjour en bord de mer etdans le monde rural avec uncolis cadeau de produits duterroir après dégustation dela cuisine traditionnelle.Ânes débroussailleurs (Sigale, Alpes-Maritimes)32

F. Et le tourisme sportif ?• Dans les régions de relief deforte énergie, les sportifspeuvent trouver des possibilitésde ski, de saut à l’élastique,de varape, d’escalade(rochers ou glace), decanyoning, de rafting de spé-• léo, d’ULM ou, plus simplement,de pêche.• La pratique sportive n’interditpas de regarder les paysageset de connaître lagastronomie locale.Vallon de Bassera (Sospel, 06, Fr)33

Parcours VTT autourdu Mont Cima(Aspremont, 06)La via ferrata “La traditionnelle”près d’Auron (06). Deux aspects duparcours.34

G. Tourisme et histoire• Associer toutes les formesde tourisme (vert, de neige,thermal ou commercial) àune connaissance del’histoire : histoire socioéconomique,politique et religieusede la région ;histoire géologique et géographiquedes paysagespour comprendre la localisationdes villages, la présencedes forts militaires, larichesse du patrimoine construitprofane et religieux(villages, églises, chapelles,art religieux) et agraire.• Le parc national du Mercantourpeut servir defédérateur.Découverte: faune, flore, préhistoire,paysages naturels,etc.35

Type de fort de la ligneMaginotForts de Tende (1900 m) construits par les Italiensà partir de 1882Les Alpes-Maritimes étant pays frontière ou plutôt pays de frontières lesforts militaires y sont nombreux : Forts du XIXe type Séré de Rivière ouforts italiens (Tende), forts du XXe siècle de la ligne Maginot ou de l’Italie.37

G. Des propositions de circuitssur mesure ou des packages ?• Des circuits à thème : la route de l’olivier, de la lavande,du vin, Via alpina, la route du sel, des villages perchés, de l’artbaroque (en liens transfrontaliers parfois), la route des Primitifsniçois, à faire en voiture ou à pied à partir de certains points derupture avec la voiture ou le bus. Les forts militaires et leur localisationet le pourquoi à travers un parcours de l’histoire des régionsfrontalières. Certains circuits peuvent avoir une orientationplus spirituelle avec visite de quelque haut-lieu (abbaye, monastère,chapelle peinte ou autre). Des circuits géographiquesrapides sont réalisables : du zéro de la mer à plus de 3000 m(un beau raccourci bioclimatique dans les Alpes-Maritimes). Desécomusées, des maisons de pays existent.• Des circuits de randonnée personnalisés sontréalisables en s’appuyant sur le logiciel Géorando de l’IGN etles documentations Randoxygène des administrations duterritoire...• Avec une coupure en des points de restauration tradition-• nelle (cf. Offices de tourisme).38

Saorge, village “tibétain”,accroché au versantBeaucoup de toitures sont faites delauzes datées du Permien40

AspremontBergue supérieurPièneGranile41

H. Terrasses et Urbanisation• En zone périurbaine, certainsespaces aménagés enterrasses pourront êtredédiés à la construction, lademande étant forte. Tirerleçon des expériences déjàfaites (type Agora-Nice) enmodulant selon la largeurdes terrasses anciennes eten gérant correctement lesécoulements des eaux et lesréseaux de desserte.42

Collines niçoisesVintimille (Italie)Collines niçoises43

ABL’urbanisation à Nice (06)gagne les collines.Après les espaces plansde la vallée, les sommetsdes serres sont occupéspuis les secteurs prochesdes axes de desserte et,enfin, les versantsterrassés.A noter, en A, le grandcimetière de Nice-est crééen 1941 (32 ha, 25 600enfeux, 8 000 tombes) ;en B, le Mont-Gros avecl’Observatoire astronomique.44

Roure (Alpes -Maritimes, Fr)En Jordanie (Pétra)Au Liban (Ehden), arrachage desarbres sur terrasses avant uneconstruction près de la route45

Puget-Rostang (Alpes-Maritimes)Expériences de reconstruction de terrassesavec l’Ecomusée de la Roudoule46

Feu de 1986Le feu exhume les terrasses (L’Escarène-06)47Reboisement à la pelle-araignée

Terrasses et végétationmaintiennent les versants dansles zones de relief de forteénergieRoquebillière (Alpes-Maritimes)Saorge (Alpes-Maritimes)48

Les mouvements de terrain existent aussi(in Nice-Matin)(in Nice-Matin)Eboulements, glissements de terrain, chutes deblocs perturbent les réseaux routier et ferroviaire(Haute vallée de la Roya)(in Nice-Matin)49

La protection des routes requiert unevigilance constante : ici, trois filetssuperposés !50

Et face au changement climatique annoncé ?Il fond !Attentionla températureaugmente !Dans le contexte actuel, il est fondamental depratiquer une gestion intégrée des espacesen terrasses, notamment dans les moyenspays,en privilégiant la pluri-activité.Attention !Cette expérience, à l’avenir, peut concerner dessecteurs de plus forte altitude vivant desactivités liées à la neige. Le tourisme d’hiverest en mutation : surcapacité de certainséquipements, forte concurrence entre lesstations, fonte des glaciers (certains sont bâchésdurant l’été pour les maintenir en état) etla limite d’enneigement s’élève. Il faut recourirde plus en plus souvent à la neige artificielle(qui n’est pas de l’eau pure car des additifssont présents), exploiter des terrains situés deplus en plus haut, y compris les glaciers etd’autres infrastructures sont envisagées enhaute altitude où l’héliski a du succès. Lespratiques changent (snow-board, skiparabolique) et le ski hors piste déclencheparfois des avalan-ches.Est-ce du tourisme durable ?51

ACFDBEEn conclusion1. Les divers aménagements depentes ne sont pas propres à laMéditerranée et à l’Arc alpin.On les trouve dans des zones dereliefs de forte énergieet sous climats très différents.A. en Albanie (publicité Géo)B. au Népal (enclave tibétaine duDolpo), champs d’orge à + 4000 m (inGéo).C. Île de Madère (Portugal), cultures defleurs en terrasses (in Le Figaro).D.Cultures de riz en Thaïlande (in Pourla Science).E. Rizières près de Semarang (Java, Indonésie)sur sols volcaniques(Publicité).F. L’arbuste, le Khât (Célastracées), estcultivé en terrasses entre 1000 et 2500m d’altitude au Yémen (in LaRecherche).52

En conclusion• 2. Des possibilités de mettre en valeur les espaces anciennementterrassés existent MAIS dans le cadre d’une gestion intégréedu territoire inscrite dans une logique de développementdurable. Des structures peuvent servir d’appui : parcs nationaux,ou régionaux, écomusées, fermes pédagogiques, circuitsculturels divers, des associations et des universités. Géorandode l’IGN.• 3. Les diverses valorisations impliquent la satisfaction des besoinsdes résidents et des visiteurs (approvisionnement enénergie, en eau, en réseaux de desserte (route, train, etc.) et ladisposition du réseau informatique ADSL. Attention, le climat seréchauffe et les canons à neige sont souvent employésaujourd’hui. Alors demain ? Anticiper l’avenir est nécessaire.• 4. Mais il convient de gérer les risques naturels et anthropiquesen entretenant les paysages de terrasses avant que lafacture ne soit trop élevée. Attention à la gestion des écoulementstorrentiels ou non ! L’assurance (l’entretien, ici) necoûte cher qu’avant l’accident est-il banal de dire !• Un beau programme de développement durable, ou decodévelopement soutenable, en quelque sorte !53

Remerciements• Les clichés photographiques sont de J.-M. Castex, A. Dagorne,G. Bailleul, M. Arnoult. D’autres sont empruntés au Parc nationaldu Mercantour, au Parco nazionale delle Cinque Terre, auConseil général des Alpes-Maritimes, au Comité régional dutourisme, aux Gîtes de France (06), aux Offices du tourisme deNice et de Tende, aux mairies de Roquebillière et de Tende, auCercle Bréa et à la Pastorale du tourisme, aux Editions Gilettaet Capa 31, à Nice-Matin, à l’ouvrage de Cl. Raybaud sur lesforts des Alpes-Maritimes ou à l’Institut géographique national.• A tous, merci.54