Dynamisme 197 xp pour pdf - Union Wallonne des Entreprises
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Wallonie logistique : le fond et la forme• Top mondial : TPF Group >> 04• L’UWE à la Foire de Libramont >> 06• Capital à risque : cette fois, c’est <strong>pour</strong> moi ! >> 23• Les entreprises en croissance >> 3709 .2006Périodique mensuel de l’UWE : Chemin du Stockoy 3, 1300 Wavre - Septembre 2006 - Numéro <strong>197</strong> - Prix 3 € - Bureau de dépôt : Namur X Thomas Spitaels (TPF) >> 04Pascal Leurquin (Evadix) :«Je suis un entrepreneurdans l’âme» >> 21
Sommaire 09/20061<strong>Dynamisme</strong> Wallon,le mensuel de l’<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>,est édité par laMaison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><strong>Wallonne</strong>s asblChemin du Stockoy 3B-1300 WavreTel: +32 (0)10.47.19.40Fax: +32 (0)10.45.33.43dynamisme.wallon@uwe.bewww.dynamismewallon.beRédactionThierry DeclouxMadeleine DembourVinciane Pinteprénom.nom@uwe.be02 EDITORIALVINGT MILLE ENTREPRENEURSSuccès wallons II Belrobotics, IBA, Néos, Secosys, Spacebel, …04 Top mondial II Groupe TPF05 Actuel II Rapport d’activités de l’UWE : redoubler d'effortsII L’UWE à la Foire agricole de LibramontII Gérard Lamarche au Conseil d'Administration de l'UWEEN COUVERTUREF. Spitaels >> 0610 Logistique : la capacité d'innovation comme atour majeur de la WallonieLa Wallonie a toutes les cartes en mains <strong>pour</strong> s'imposer sur la planète logistique.Son jeu comporte un atout majeur : sa capacité à innover, tant en termes de prestationslogistiques que de solutions technologiques de pointe. Mais capacité aussi à accueillir<strong>des</strong> entreprises de référence. Innovation, c'est sur ce plan-là que la Wallonie peut fairela différence.Conseil de RédactionLuc De CordierJean de LameMadeleine DembourThierry DevillezDidier PaquotVinciane PinteVincent ReuterJean-Jacques WesthofMise en pageInterlignes NivellesFOCUS23 Capital à risque : cette fois c’est <strong>pour</strong> moi !Comme chaque année, <strong>Dynamisme</strong> Wallon inventorie et passe au crible tousles organismes susceptibles de prendre une participation dans une entreprisewallonne (Business Angels, Venture Capitals, Invests).B. Coppée >> 24ImpressionImprimerie Vase FrèresRégie PublicitaireAlliance MediaTel : +32 (0)10.40.13.12info@alliancemedia.beEditeur ResponsableJean de LameChemin du Stockoy 3B-1300 WavreAbonnement annuel(11 numéros) :30 € à verser sur le comptede la Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><strong>Wallonne</strong>s 360-1149184-31Toute reproduction, mêmepartielle, <strong>des</strong> textes et <strong>des</strong>documents de ce numéroest soumise à l'approbationpréalable de la rédaction.GUIDE ÉCONOMIQUE37 Les entreprises en croissance sous la loupeChaque année, l’UWE publie son «Rapport sur la situation économique de laWallonie ». L’édition 2006 s’interroge sur la manière d’accélérer la croissance<strong>des</strong> entreprises, qui est l’enjeu-clé <strong>pour</strong> que la Wallonie amorce un rattrapageéconomique significatif. Le guide économique wallon met en exergue leschiffres clés de ce Rapport.LES RUBRIQUES42 Environnement II Intégration de la biodiversité au sein <strong>des</strong> entreprises43 Fiscalité II Livraisons de marchandises vers un pays de l'UE45 Qualité II Communiquez vos performances environnementales !46 Recherche II 7 e PCRD : favoriser la participation <strong>des</strong> PMEII Transport et Développement durableDEMAIN48 Communication II Lire, surfer, communiquerLE MOIS PROCHAIN DANS DYNAMISME WALLON• Spécial Assemblée Générale• Ressources humainesRéservez dès à présent vos espaces publicitaires auprès de notre régie Alliance Média au 010/40.13.12(fax : 010/40.13.15, e-mail : info@alliancemedia.be).Plus d’infos sur www.dynamismewallon.be
2EditorialLettre ouverte aux candidats conseillers communaux etPour une plus grande convivialité<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Dans les années 1950, la Wallonie était une <strong>des</strong> régions lesplus riches d’Europe. Aujourd’hui, elle appartient aux régionsles plus pauvres du nord-ouest européen (le PIB wallon estégal à 85% de la moyenne européenne). Elle connaît untaux de chômage de 17,8% de la population active.Si la situation ne s’est plus détériorée depuis 2000,le retard wallon n’est nullement résorbé.La Wallonie ne se redressera de manière durable que sitoutes les politiques, et dès lors aussi communales etprovinciales, sont orientées vers le redéploiementéconomique. Il nous faut en effet augmenter la productionde biens et de services de 4,5% par an <strong>pour</strong> replacer laWallonie dans la moyenne européenne.L’exemple irlandais montre que cette ambition estpossible. En 1985, le Produit intérieur brut (PIB) irlandaiss’élevait à 71% de la moyenne <strong>des</strong> 15 pays de l’<strong>Union</strong>européenne et le taux de chômage à 16,8%. En 2005,le PIB était de 147% et le chômage de 4,3%.En 2006, la croissance économique irlandaise devrait êtrede 5,6% contre 2,7 <strong>pour</strong> la Wallonie.Il n’y a pas de « fatalité» wallonne. Certaines sous-régions sedéveloppent remarquablement et montrent un PIB supérieur àla moyenne européenne, telle la province du Brabant wallonou encore l’arrondissement de Mouscron.Comme ce sont les entreprises qui produisent les biens etles services marchands, les Provinces et les Communesdoivent s’assurer qu’un maximum d’entre elles s’installeet se développe sur leur territoire. Il nous faut absolumentplus d’entrepreneurs et plus d’entreprises <strong>pour</strong> développerla Wallonie.Le rôle <strong>des</strong> Communes est primordial dans quatre domaines :• L’octroi du permis d’environnement• La mise à disposition d’infrastructures adéquates• La sécurité• L’enseignementGuichet unique en matière de permis d’environnement, laCommune initie la procédure d’instruction <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> depermis et organise l’enquête publique. En délivrant les permisd’environnement, dans le respect <strong>des</strong> délais de la procédure,les autorités communales disposent d’un levier puissant <strong>pour</strong>faciliter l’exercice d’un maximum d’activités économiques surleur territoire.Pour les travaux d’infrastructures, une collaboration efficaceentre les Communes et le pouvoir subsidiant (la Régionwallonne) doit permettre de privilégier les infrastructuresles plus appropriées au développement économique.Une politique de mobilité permettant une utilisationoptimale <strong>des</strong> infrastructures routières et un accès aisé auxentreprises est tout aussi importante.© Bruno FahyLes Communes et les Provinces, en tant que pouvoirsorganisateurs en matière d’enseignement, ont la possibilitéd’inciter un maximum de jeunes à créer leur entrepriseet/ou à accumuler le plus grand « savoir-faire ».Les initiativeslinguistiques prises dans certaines communes et provincessont à encourager.Vincent Reuter,Administrateur Délégué del’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong><strong>Entreprises</strong>Par ailleurs, il faut bien constater que de plus en plus dematières relevant <strong>des</strong> Communes sont exercées à unniveau plus élevé. Il en est ainsi de la Police qui relève <strong>des</strong>
3provinciauxà l’égard <strong>des</strong> entrepriseszones de police, de l’accueil <strong>des</strong> entreprises qui est le fait <strong>des</strong>intercommunales d’e<strong>xp</strong>ansion économique, de la distributiond’eau ou d’électricité qui a été transférée à <strong>des</strong> intercommunalesspécialisées.Parallèlement, <strong>des</strong> Communes et Provinces mettent en place<strong>des</strong> organes appelés à aider les entreprises. Tel est le cas <strong>des</strong>agences de développement local.Comme la toute grande majorité <strong>des</strong> compétences enmatière de développement économique relève du niveaurégional, cette démultiplication d’organes jette la confusionet ne leur permet pas d’être efficients. Il y a dès lors lieu deveiller à la spécialisation de chaque organisme sous peinede voir chacun renvoyer le dossier à l’autre et générer ainsi<strong>des</strong> dépenses non justifiables.économique et de contribuer ainsi à la croissance del’emploi et du revenu de sa population.Les entreprises souhaitent exercer au mieux leur métier.Vous <strong>pour</strong>rez contribuer à leur créer un environnementadéquat.La décision <strong>pour</strong> une entreprise de rester ou de s’installerdans une Commune plutôt qu’une autre dépendra de labonne ambiance qui y règne : la convivialité d’uneCommune ou d’une Province à l’égard <strong>des</strong> entreprises estun facteur essentiel dont les futurs Conseillerscommunaux et provinciaux doivent être bien conscients.A noter que de plus en plus de Communes implantent unedémarche qualité au sein de leurs administrations. Cela leurpermet, à coût égal, d’augmenter les services en faveur dela population et d’accroître la convivialité et la rapidité dutraitement administratif. Le recours à <strong>des</strong> entreprises <strong>pour</strong><strong>des</strong> tâches spécialisées est aussi un facteur permettantd’optimaliser les moyens budgétaires <strong>des</strong> Communes etProvinces.Vincent REUTER,Administrateur déléguéHenri MESTDAGH,PrésidentLes entreprises attendent un juste retour <strong>des</strong> impôts payésaux autorités communales et provinciales. En effet, ellessupportent 30% du précompte immobilier frappant lesbâtiments. Ceci représente une recette de plus de 170 millionsd’euros <strong>pour</strong> l’ensemble <strong>des</strong> Communes wallonnes et de plusde 100 millions d’euros <strong>pour</strong> les Provinces. Ces montantssubstantiels continueront à alimenter les recettes communaleset provinciales après la disparition <strong>des</strong> taxes anti-économiquesvisées par le plan Marshall. Leur suppression a <strong>pour</strong> objectifde ne pas pénaliser davantage les investissements <strong>des</strong>entreprises en Wallonie qu’en Flandre. Pour rappel, laWallonie n’attire actuellement que 20% <strong>des</strong> investissementsréalisés en Belgique par les entreprises alors qu’elledevrait en attirer au minimum 33%, la population wallonnereprésentant le 1/3 de la population belge.En votre qualité de futur élu communal ou provincial, il vousappartiendra de contribuer à la mise en place d’unepolitique visant à sortir la Wallonie de son sous-développementHenri Mestdagh,Président de l’<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>
4 VINGT MILLE ENTREPRENEURS || TOP MONDIALGroupe TPFToujours plus grandLe groupe TPF a amplifié ces dernières années sa pénétration sur le marché belge touten se déployant vers l'étranger. Le vaste réseau de bureaux d'étu<strong>des</strong> renommés qu'ils'est ainsi créé lui permet aujourd'hui de figurer au rang <strong>des</strong> plus importants acteurspluridisciplinaires en la matière.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Par Thierry DECLOUXTPF, sous son appellation actuelle,est née en 1991 de l’intégration detrois sociétés (Econoler et les deuxbureaux d’étu<strong>des</strong> Geocal et E+I). Al'origine, son activité était principalementaxée sur le principe du «tiersinvestisseur» (à savoir, la réalisation etle financement d’investissements enéconomie d’énergie), notion née auRoyaume-Uni sous la dénomination«Third Party Financing», d’où l’appellationT.P.F.Dès le début <strong>des</strong> années 1990, il futdécidé de développer, tout en maintenantl’activité originelle, l’activité debureau d’étu<strong>des</strong>, d’abord en Belgiquepuis à l’étranger, perspective qui seconcrétisa par la création et/ou l’acquisitionde 35 sociétés spécialisées dansdifférents domaines.Cette e<strong>xp</strong>ansion fait qu’aujourd’hui,TPF est actif à la fois comme bureaud’étu<strong>des</strong> – dans les secteurs de l’immobilier,de l’infrastructure, de l’industrie,de la consultance, de l’ensemblier,<strong>des</strong> utilities (eau et énergie) – etcomme producteur d’énergie. Parmises clients les plus renommés, citons,notamment, Airbus, Arcelor, la compagniede gaz algérienne Sonatrach, lacompagnie de chemin de fer duPortugal, etc. Fin 2005, les ventes dugroupe étaient passées de 62 à 81 millionsd'euros et les résultats déjàengrangés à l'heure actuelle présagentd'un chiffre d'affaires 2006 qui devraitdépasser les 100 millions d'euros.Les ingrédients de ce succès ? "Lachance, e<strong>xp</strong>lique Thomas Spitaels,Président du Comité exécutif, maissurtout la volonté de grandir et le faitde ne jamais être satisfait de notresituation, tant dans la qualité de nosservices que dans la recherche denouveaux clients ou de nouveau<strong>xp</strong>roduits". Mais plus que de l'ambition,cette tendance à toujours à se renforcer,se développer est surtout unenécessité <strong>pour</strong> TPF, comme le précisenotre interlocuteur : "D'une manièregénérale, et plus particulièrementquand on œuvre dans la grande e<strong>xp</strong>ortation[NDLR : 75% <strong>des</strong> résultats del'entreprise sont réalisés horsBelgique], cette course vers l'avantest absolument vitale".C'est que la croissance n'est pas unefin en soi, mais s'avère de plus enplus utile <strong>pour</strong> l'obtention de contrats,tant auprès <strong>des</strong> nouveaux clients que<strong>des</strong> anciens. "Certains <strong>des</strong> clients quenous servions il y a 10 ans ne ferontplus appel à nous si nous n'avons pasatteint une certaine taille. C'est le cas,par exemple, de la Commission européennequi ne prend plus en compteque les grands groupes, les grossesstructures, les gros chiffres d'af-Thomas Spitaels : "La croissance n'est pasune fin en soi : il s'agit plutôt de grandir<strong>pour</strong> répondre aux deman<strong>des</strong> de plus enplus sophistiquées et diversifiées <strong>des</strong>clients"faires… et de la plupart <strong>des</strong> multinationales,qui demandent souvent à leursfournisseurs de pouvoir travailler dansdifférents pays".Avec sa présence dans 8 pays(Belgique, France, Grand-Duché deLuxembourg, Portugal, Espagne,Pologne, Roumanie… et l'Inde depuisjuin dernier), TPF a du répondant : sapolitique de fusions et d'acquisitionsmenée depuis sa création lui ad'ailleurs permis de multiplier soneffectif par 30 (<strong>pour</strong> atteindre les 750collaborateurs aujourd'hui) et de sehisser dans les plus hautes sphèresd'un secteur particulièrement fragmenté,où la plus grande entrepriseeuropéenne n'emploie que 5% <strong>des</strong>250.000 personnes actives dans ledomaine. Et sa dernière acquisition enjuin dernier, le bureau d'étu<strong>des</strong> indienSN Bhobe & Associates (voir encadré),ne <strong>pour</strong>ra qu'accentuer encore sonpositionnement dans le monde.L'objectif <strong>pour</strong> l'avenir ? Grandir… ||En juin 2006, TPF franchissait une nouvelle étape dans sa croissance en acquérant49% du capital (avec accord de monter à 51% en 2009) de la société indienne SNBhobe Associates Pvt. Ltd. Ce bureau d'étu<strong>des</strong> pluridisciplinaire est actif depuis plusde 40 ans dans le domaine de l'architecture et les travaux d'ingénierie structurelle,àsavoir les ouvrages relatifs aux bâtiments, infrastructures de liaison routières etferroviaires, etc. Occupant plus de 100 collaborateurs, cette entreprise renommées'est plus particulièrement ouverte ces dix dernières années, avec succès, ausecteur <strong>des</strong> structures spéciales en milieu urbain, notamment dans la conceptiond'auto-ponts («flyovers»). Cette acquisition devrait notamment permettre à TPF,qui doit faire face à la concurrence <strong>des</strong> pays émergents tels que l'Inde ou la Chine,d'emporter dans ces régions <strong>des</strong> marchés souvent attribués à <strong>des</strong> sociétés locales.Année de création : 1991Activités : bureau d'étu<strong>des</strong>, ensemblier etproducteur d'énergieEffectif : 750 personnesChiffre d’affaires : 100 millions d'eurosLocalisation : Bruxelles (siège social)Internet : www.tpfgroup.com
Rapport d'activités de l'UWERedoubler d'effortsLe Rapport d'activités 2005-2006 de l'UWE vient de paraître. Il fait le point surles activités et les travaux réalisés ces derniers mois. Henri Mestdagh,Président, et Vincent Reuter, Administrateur Délégué, en commentent lecontenu.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006La multiplicité et la variété <strong>des</strong> thèmestraités par l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong><strong>Entreprises</strong> ramènent toujours, endéfinitive, à la même question : quepeut faire notre organisation <strong>pour</strong>appuyer les entreprises dans leursactivités et leur développementsachant que c’est d’elles que dépendla prospérité collective ?Considérant l’étroiteimbrication de l’entreprised’aujourd’hui dansle milieu qui la voit naîtreet croître, considérantégalement l’énorme tâcheque représente le redressementde la région, onne peut donner deréponse rapide et simpleà la question.Ce rapport annuel tented’en donner la meilleure idée possiblepar la <strong>des</strong>cription <strong>des</strong> travaux effectuésou en cours à l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong><strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>.L’entrepreneur est encoreloin, dans notre région,d’être regardé commecelui qui rend possiblel’avenir de tousL’association étroite <strong>des</strong> fédérationssectorielles, <strong>des</strong> entreprises membreset du staff de l’UWE rend possiblel’alignement permanent <strong>des</strong> activitésde l’UWE sur le critère <strong>des</strong> besoins etde l’intérêt <strong>des</strong> entreprises établiesen Wallonie ; la manière dont lespropositions <strong>des</strong> entreprises ont étéprises en compte par les pouvoirspublics dans les douze derniers mois –on songe notammentà l’allègementde la fiscalité surl’investissement, aurégime de transmission<strong>des</strong> entreprises,aux pôles de compétitivité,à la formationen langues,etc. – traduit l’efficacité<strong>des</strong> effortscommuns.Mais non sans une vigilance et uneopiniâtreté de tous les instants et danstous les champs d’action ; car, quoiqu’on en dise, l’entrepreneur estencore loin, dans notre région, d’êtreregardé comme celui qui rend possiblel’avenir de tous, tant est profondémentancré dans les esprits qu’il n’estde salut <strong>pour</strong> la région que dans l’actionet le statut publics.C’est ce qui e<strong>xp</strong>lique sans doute <strong>des</strong>progrès moins nets et moins rapi<strong>des</strong>que la situation ne l’exige, et cela nepeut que nous inciter à redoublerd’efforts. ||Le Rapport d'activités 2005-2006 del'UWE peut être commandé en lignesur www.uwe.be (rubrique«Publications > Etu<strong>des</strong>»)...............................VINGT...............................MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL 5.............................................................................................Brabant wallon...............................Nouvelles technologies..............................................................En juin dernier, devant un public international,Belrobotics, cette jeune société..............................................................brabançonne spécialisée dans les tondeuses-robots<strong>pour</strong> l'entretien <strong>des</strong>..............................................................pelouses et parcs, a inauguré ses nouvellesinstallations à Wavre et lancé sa..............................................................nouvelle tondeuse-robot Parcmow...............................(30 ares à 1 Ha) et son robot tant...............................attendu : le Ballpicker, ramasseur automatiquede balles de golf. Depuis la..............................................................création de Belrobotics en 2005,...............................quelques 200 robots-tondeuses Bigmow...............................ont déjà été livrées dans les différents...............................pays d'Europe et d'Amérique du Nord............................................................................................................................................................Liège...............................Spatial..............................................................Avec la signature récente du contrat...............................<strong>pour</strong> le développement du simulateur du...............................satellite SMOS, la société d’ingénierie...............................logicielle Spacebel participera au nouveau...............................programme d’observation de la Terre de...............................l’Agence Spatiale Européenne (ESA)................................Le projet SMOS (Soil Moisture and Ocean...............................Salinity), dont le lancement est prévu en...............................février 2007, a <strong>pour</strong> objectif d’observer, à...............................l’échelle globale, l’humidité du sol et la...............................salinité de la surface <strong>des</strong> océans. Les...............................données ainsi collectées permettront de...............................mieux connaître le cycle <strong>des</strong> ressources...............................en eau sur notre planète. Spacebel réaliserala conception, le développement et la..............................................................validation de la simulation de la charge...............................utile du satellite. Ce nouveau projet représente<strong>pour</strong> la société liégeoise un chiffre..............................................................d’affaires de l’ordre de 240.000 euros.............................................................................................................................1,2,3 GO : une société...............................liégeoise primée..............................................................En juillet dernier se clôturait la 6 e édition du...............................Parcours interrégional de Plan d'affaires...............................1,2,3 GO qui a permis à 93 projets d'entamer...............................un parcours qui a mené une cinquantaine...............................d’entre eux à la rédaction de leur Plans...............................d’Affaires, élaborés avec l’aide gratuite <strong>des</strong>...............................coaches du réseau. Lors de la remise <strong>des</strong>...............................prix, qui a eu lieu à la CCI de Trèves, une...............................Spin-off de l’Université de Liège, Secosys,...............................s'est vu attribuer la somme de 5.000 euros...............................<strong>pour</strong> <strong>pour</strong>suivre le développement et la...............................commercialisation de son système de surveillanceet d’alarme interactifs par caméra..............................................................vidéo accessible via internet..............................................................................................
..............................................................6 VINGT RUBRIQUE MILLE ENTREPRENEURS...............................|| ACTUEL..............................................................Brabant wallon...............................Recrutement..............................................................Depuis juin 2006, Néos, société de...............................recrutement spécialisée dans les profils...............................d'ingénieurs et d’informaticiens, offre...............................aux entreprises la possibilité d'utiliser...............................son site internet comme outil de recrutementon-line. Via une recherche plus..............................................................ciblée par rapport aux sites d'emploi...............................généralistes, le site www.neos.be offre...............................aux entreprises un moyen approprié...............................<strong>pour</strong> recruter un profil spécialisé. Elles...............................bénéficient en outre d'un espace <strong>pour</strong>...............................se présenter en ligne et faire connaître...............................leurs postes vacants. Implantée à...............................Braine-l'Alleud, la PME Néos s'occupe...............................depuis plus de 5 ans du recrutement et...............................de la sélection de personnel <strong>pour</strong> de...............................nombreuses sociétés comme Baxter,...............................Elco, IBA, Thales, ….............................................................................................Namur...............................Assurance..............................................................Atradius Credit Insurance, un <strong>des</strong> leaders...............................de l'assurance-crédit dans le monde et la...............................compagnie China Continent Property &...............................Casualty Insurance Co Ltd. (CCIC) ont...............................signé en août dernier un accord de coopération.Dans le cadre de celui-ci, l’assu-..............................................................rance-crédit domestique sera proposée...............................par CCIC à <strong>des</strong> sociétés chinoises locales...............................et aux clients existants d’Atradius ayant...............................<strong>des</strong> activités d’e<strong>xp</strong>loitation en Chine continentale.Etablie notamment à Namur,..............................................................Atradius occupe 3.400 salariés dans 40...............................pays. Elle a accès à <strong>des</strong> informations...............................commerciales sur plus de 45 millions de...............................sociétés au monde et prend 12.000 décisionspar jour en matière de limites de..............................................................crédit..............................................................................................«Entrepren'or» :...............................4 entreprises primées..............................................................Le 30 juin dernier, en clôture de la première...............................promotion HEC-ULg Entrepreneurs, plusieurs...............................prix ont été décernés. Parmi les lauréats,...............................citons le CERAN (prix «Coup de cœur» <strong>pour</strong>...............................la préparation et le coaching réalisés), Galler...............................Chocolatier (prix «du Rebond», qui récompensaitune entreprise ayant «rebondi»,..............................................................c.-à-d. redressé le cap après certaines difficultés).SLBA (Sky Link Bierset Aachen, une..............................................................TPE active dans l'aviation) et Green...............................Populsion (spin-off de l'ULg développant <strong>des</strong>...............................véhicules prototypes utilisant du carburant...............................«vert») se sont vus crédités d'un prix «Clin...............................d'œil» <strong>pour</strong> leur dynamisme.............................................................................................................................200.000 visiteursL'UWE à la Foire de LibramontLa 72 e édition de la Foire agricole de Libramont s'est déroulée du 28 juillet au1 er août. Elle a accueilli 200.000 visiteurs, parmi lesquels l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong><strong>Entreprises</strong> qui, comme chaque année, y a tenu son Conseil d’Administrationd’été.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Première foire agricole en plein aird’Europe, tant quant à sa superficiequ’au nombre <strong>des</strong> ses visiteurs ou <strong>des</strong>es e<strong>xp</strong>osants, la Foire de Libramontest un événement économique européenqui se veut être la vitrine, le rassembleuret le porte-parole du monderural.Comme chaque année, l’<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> (UWE) s’associeà cet événement phare deJoseph Locht,Directeur général dela Laiterie deWalhorn, WalterMersch,AdministrateurDélégué MagotteauxInternational auxcôtés de son épouse,Madame et MonsieurErich Thönnes,Secrétaire général<strong>des</strong> Câbleriesd’Eupen, PhilippeDelaunois, Présidentdu Groupe Médiabel,Léon-Albert Lhoist,AdministrateurDirecteur général deLhoist SA.Wallonie en y tenant son Conseild’Administration d’été.Gérard Lamarche, Directeur général deSuez en charge <strong>des</strong> Finances, y étaitl’invité d’honneur. Il a prononcé un discourssur les problématiques de l’énergieet les réponses <strong>des</strong> grands acteursaux changements rapi<strong>des</strong> et brutauxde leur environnement (voir notrearticle en page 9). ||Eric Domb, Présidentdu parc Paradisio,Bernard Caprasse,Gouverneur de laProvince duLuxembourg, GérardLamarche, Directeurgénéral de Suez encharge <strong>des</strong> Finances,Madame Coppée auxcôtés de son époux,Benoît Coppée,Président de la Foirede Libramont.
VINGT MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL 9Gérard Lamarche au Conseil d'Administration de l'UWEL’industrie électrique doit s’inscrire dans la duréeLe 31 juillet dernier, Gérard Lamarche, Directeur général de Suez en charge <strong>des</strong> Finances, était l’invité d’honneur dudéjeuner du Conseil d’Administration de l’UWE qui s’est déroulé à la Foire agricole de Libramont. Son discours, dont nousretranscrivons ici quelques extraits, portait sur les problématiques de l’énergie et les réponses <strong>des</strong> grands acteurs auxchangements rapi<strong>des</strong> et brutaux de leur environnement.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Propos recueillis par Vinciane PinteLes problématiques de l’énergieL’énergie se décline aujourd’hui dansun contexte dont les maîtres motssont : mondialisation, pénurie, production,approvisionnement, environnementet politisation. Combinez tousces facteurs, secouez-les un peu et lerésultat final est une situation contreintuitivebien connue : <strong>des</strong> prix qui triplentdepuis la libéralisation du secteur.[…]Les réponses <strong>des</strong> acteursIl n’y a pas de réponse unique, carchaque opérateur a sa personnalitépropre, son histoire, son positionnement,sa stratégie. Toutefois, les évolutionsdu secteur permettent de dresserune liste <strong>des</strong> actions menées par lesgrands électriciens (et gaziers) européens<strong>pour</strong> répondre aux tendanceslour<strong>des</strong> de leur environnement.Ces actions tiennent en peu de mots :concentration, changement du mix deproduction, sécurisation <strong>des</strong> approvisionnements,adaptation <strong>des</strong> politiquescommerciales à <strong>des</strong> enjeux qui dépassentles frontières régionales. […]1. Diminuer les obstacles à l’investissementpar une plus grandeconcentration :C’est une <strong>des</strong> caractéristiques lesplus visibles et les plus impressionnantesdu secteur. Les raisons <strong>des</strong>ces mouvements sont évidentes :ouverture du marché, écarts <strong>des</strong> prixentre pays limitrophes, tailles insuffisantesde certains opérateurs, poidsélevé <strong>des</strong> anciens monopoles, coût<strong>des</strong> investissements, trésors deguerre en quête de placements,cibles fragilisées, etc.Les obstacles à cette concentrationsont de natures diverses, mais l’un<strong>des</strong> plus visibles est celui <strong>des</strong> autoritésde la concurrence qui <strong>pour</strong>chassent(de manière parfois idéologique)les positions dominantes. […]2. Réduire la dépendance en matièrede combustible par un meilleur mix :Le mix de production est unevariable clé de la rentabilité <strong>des</strong> opérateurs.[…] Les parcs les plus diversifiéspermettent notamment derépondre à <strong>des</strong> besoins différents.[…] La question <strong>des</strong> centralesnucléaires s’inscrit dans cette problématiquedans la mesure où lenucléaire combine <strong>des</strong> avantagesconcurrentiels de premier ordre :production en base, continuité etsécurité d’approvisionnement,absence d’émission de CO2 […].3. Sécuriser l’approvisionnement :S’assurer à long terme d’une sourcefiable d’énergie primaire est <strong>pour</strong> unélectricien ou un gazier une conditionde survie. La convergence gazélectricitésécurise les approvisionnementsmais aussi les débouchés[…].4. Assurer une politique commercialeet marketing adaptée à uneindustrie à cycle long :Un moyen de différentiation dansnotre industrie réside dans unevision commerciale nouvelle, cellequi vise à fidéliser le client dans ladurée en l’aidant à rationaliser saconsommation et en l’aidant à lapréservation de l’environnement.[…]CV E<strong>xp</strong>ressGérard Lamarche, 45 ans, rejoint la Société Générale de Belgique en 1988 en tantque Contrôleur de gestion et devient membre de la Direction Stratégie en 1992. Ilentre à la Compagnie de SUEZ en 1995. À partir de 1997, il est Directeur de Cabinetdu Président, puis assume les fonctions de Directeur du Plan, du Contrôle et <strong>des</strong>Comptabilités de SUEZ Lyonnaise <strong>des</strong> Eaux. Il devient Administrateur Directeurgénéral de Ondeo Nalco, filiale de SUEZ à cette époque, puis revient au siège deSUEZ en 2003 <strong>pour</strong> y assumer la fonction de Directeur général adjoint chargé <strong>des</strong>Finances. Gérard Lamarche occupe actuellement le poste de Directeur général deSUEZ en charge <strong>des</strong> Finances. Il est administrateur de SUEZ-Tractebel, de SUEZ-Environnement et, depuis le 13 mai 2004, d'Electrabel.ConclusionDans un contexte mondial tendu, àl’instar de toute industrie vitale, l’industrieélectrique doit s’inscrire dansla durée. Elle a les moyens d’investiret la capacité de gérer <strong>pour</strong> autant quele contexte soit favorable à un investissementà long terme : un environnementrégulatoire stable, le droit d’êtrerémunéré <strong>pour</strong> le service fourni, ledroit de contrôler les éléments stratégiquesde sa chaîne de valeur sansrisquer de dépeçage non justifié.A l’inverse, l’industrie électrique doitpleinement jouer la règle de la concurrence,s’adapter à la demande <strong>des</strong>industriels et appliquer avec rigueurune éthique professionnelle à la hauteurdu caractère essentiel et vital duproduit qu’elle a la charge de fournir. ||
Fondateur et administrateur déléguédu groupe Evadix, Pascal Leurquin(44 ans) entame sa carrièreprofessionnelle très tôt puisqu'il ouvreun restaurant pendant ses étu<strong>des</strong>d'ingénieur commercial chez Solvay.Son diplôme en poche (en 1985), iltravaille comme auditeur externechez Coopers & Lybrand pendant deuxans, puis s'en va occuper différentesfonctions financières à Barcelone, SaoPaulo et Rio de Janeiro <strong>pour</strong> le GroupeSolvay. 10 ans plus tard, il revientchez Coopers & Lybrand commeconsultant puis entre chez CastermanDistribution, dont il devientl'administrateur délégué, tout enassurant la fonction de Directeuradministratif et financier du groupeCasterman. Trois ans plus tard, en2000, il crée le Groupe Evadix,devenu aujourd'hui l'un <strong>des</strong> grandsacteurs de référence sur les marchésde la production marketing direct,de l'imprimerie, de la logistique et<strong>des</strong> intégrations technologiques ete-business.|| WALLONIE LOGISTIQUE 11
12 EN COUVERTUREInfrastructuresEt si la Wallonie était un Eldorado logistique ?<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006D’accord, il aura fallu du temps <strong>pour</strong> prendre conscience <strong>des</strong> (innombrables) atouts de la Wallonie sur le planlogistique. Mais aujourd’hui, plus personne n’en doute. Reste à développer encore les infrastructures, à peaufiner unepolitique d’attraction <strong>des</strong> investisseurs et à favoriser les initiatives. Une question de bonne volonté. Et là non plus, laWallonie n’en manque pas.Ce n’est jamais inutile de le répéter, la position géographiquede la Wallonie est exceptionnelle, au cœur d’une«banane» logistique qui concentre une part très importantede la consommation européenne ainsi que les principau<strong>xp</strong>orts et aéroports européens. Mais la situation géographiquen’est pas tout. Elle doit être soutenue par uneinfrastructure à la hauteur. Ainsi la Wallonie est-elle au carrefourautoroutier et ferroviaire de l’Europe, compte-t-elleavec Bierset un aéroport fret classé dans le top 8 européentandis que son activité fluviale est une <strong>des</strong> plus importanted’Europe. Sans oublier la disponibilité de terrains à <strong>des</strong> prixabordables, la qualité de la main d’œuvre et une mobilitéqui n’est pas encore trop problématique. Tout ça <strong>pour</strong> direque Wallonie et multimodalité vont aujourd’hui parfaitementde pair. Multimodalité qui, dans la logistiquemoderne, est appelée à prendre une importance croissante.Et si la Wallonie n’est pas la seule région à avoir <strong>des</strong>atouts, c’est précisément la conjonction de tous ces pointsforts qui en constituent son attrait. D’ailleurs, <strong>pour</strong> acheverde s’en convaincre, voyez les multiples initiatives prisesces dernières années dans le secteur du transport et de lalogistique en Wallonie : création du Cluster Transport &Logistique Wallonie-Belgium (voir encadré), lancement denouvelles plates-formes logistiques (Trilogiport à Liège,Ardenne Logistics dans la Province du Luxembourg), mêmela labellisation du pôle de compétitivité Transport et Logistiquepar le Gouvernement de la Région <strong>Wallonne</strong>.Ça bouge dans les ProvincesConcrètement, qu’est-ce que la Wallonie a à offrir au<strong>xp</strong>restataires logistiques ? On a vu que la région était bien<strong>pour</strong>vue en routes, ports, aéroports et voies ferrées.Autant d’infrastructures qui attirent les investisseurs et quigénèrent la création de centres ou plates-formes logistiques.Et en Wallonie, ils sont de plus en plus nombreuxet performants. Retenons ici les plus importants.Christophe Nihon, directeur dela filiale wallonne du géant del’immobilier DTZ : "La Walloniepossède un potentiel énormeau niveau <strong>des</strong> terrainsindustriels à revaloriser".LuxembourgLe grand projet de la Province du Luxembourg, c’est la création d’Ardenne Logistics (80 hectares) qui proposera 250.000 m 2de bâtiments logistiques. Plus ancien, le terminal d’Athus dont la capacité doit passer de 75.000 à 150.000 conteneurs par anen provenance ou à <strong>des</strong>tination <strong>des</strong> ports d’Anvers, Rotterdam et Zeebrugge.HainautLe cœur logistique du Hainaut, c’est Garocentre. Avec ses 155 hectares de terrain, cette plate-forme multimodale est conçue,équipée et réservée à l’implantation <strong>des</strong> entreprises du secteur logistique. Elle abrite aussi le Magna Park Belgium de GazeleyProperties. Citons également le site de Courcelles (100 ha) et le terminal rail-route Dry Port Mouscron-Lille (117 ha) qui a <strong>pour</strong>objectif de traiter 60.000 à 80.000 conteneurs par an d’ici à 2010.LiègeLe premier centre logistique qui vient à l’esprit en évoquant la cité Ardente, c’est Liege Logistics (84 hectares) à proximité del’aéroport. Le parc multimodal air/rail/route dédié à la distribution et à la logistique accueille une quinzaine d’entreprises.Liège, c’est aussi la plate-forme trimodale <strong>pour</strong> conteneurs de Renory et le futur Trilogiport multimodal, une extension du PortAutonome de Liège qui s’étendra sur 100 hectares et dont 36 hectares seront <strong>des</strong>tinés à accueillir <strong>des</strong> centres de distribution.
|| WALLONIE LOGISTIQUE 13Demande en hausseTant en Flandre qu’en Wallonie, la demande en bâtimentslogistiques est en hausse. Christophe Nihon, directeur dela filiale wallonne du géant de l’immobilier DTZ : "Du côtéwallon, la part prise en occupation concerne essentiellement<strong>des</strong> achats en vue d’une construction propre sur <strong>des</strong>terrains proposés par les intercommunales. Pourquoi ? Enraison d’un taux d’intérêt bas, de la disponibilité <strong>des</strong> terrains,mais surtout de la pénurie <strong>des</strong> bâtiments prêts àl’emploi. C’est que la demande croissante dépasse l’offre ".Par ailleurs, il faut savoir qu’en termes de loyers, laBelgique (et en particulier la Wallonie) se situe à la premièreplace européenne avec un prix de location de 36 à42 euros/m 2 /an (voir encadré). Les deman<strong>des</strong> en bâtimentslogistiques ne représentent que 14% <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> enbesoins totaux (semi-industriels, semi-industriels/logistiqueset logistiques), mais portent sur 600.000 m 2 sur unedemande annuelle globale d’au moins un million de m 2 .C’est dire l’importance du secteur, quelques transactionssignificatives effectuées récemment sont là <strong>pour</strong> en témoigner(voir encadré). Sur un total de quelque 1.300.000 m 2de projets en Belgique, environ 700.000 m 2 sont sur le territoirewallon (voir encadré). Comme le signale ChristopheNihon, "le manque de bâtiments oblige les occupants à setourner vers la construction, phénomène qui augmente lamasse <strong>des</strong> demandeurs de terrains. Les ventes de parcellesse sont donc accélérées l’an passé avec 130 hectaresvendus par les intercommunales. Mais la Walloniepossède un potentiel énorme au niveau <strong>des</strong> brown fields,comprenez <strong>des</strong> terrains industriels à revaloriser. La mise enœuvre de ces sites et leur commercialisation <strong>pour</strong> une activitésemi-industrielle ou logistique se situe probablement àl’horizon 2010, mais <strong>des</strong> partenariats public-privé <strong>pour</strong>raientégalement voir le jour <strong>pour</strong> accélérer ce processus ".Alors, la Wallonie, un Eldorado logistique ? Peut-être bien. ||Quelques transactions récentessignificatives en Wallonie*Hainaut Rexel 10.000 m 2 AchatHainaut Logitoys 12.000 m 2 ConstructionHainaut Pharma Belgium 6.000 m 2 LocationHainaut Johnson & Johnson 20.000 m 2 ConstructionHainaut Centre Tri Postal 20.000 m 2 ConstructionBrabant Wallon Imprimerie Rossel 6.000 m 2 ConstructionLiège Centre Tri Postal 20.000 m 2 ConstructionLiège PPL+ 6.500 m 2 AchatLiège Trilogis 46.000 m 2 Vente projetLuxembourg Scott USA 20.000 m 2 Achat* Source : DTZ BeluxLa Wallonie en quelques chiffres• Superficie totale : 16.844 km 2• Population au 6/6/2006 : 3.395.942• Réseau autoroutier (2002) : 866,8 km• Voies ferrées (2004) : 1.650,5 km• Voies navigables (2005) : 451,3 km• Parcs d’activités économiques (2001) : 206 <strong>pour</strong> un totalde 4.566 entreprisesSource : IWEPSCluster Transport & LogistiqueWallonie-BelgiumLa logistique de l’intérieurJohnson& Johnson,le géantpharmaceutiquecrée un centrede distributioneuropéen dansle zoning deCourcelles.Jean-Marie Becker, administrateur délégué : "Le ClusterTransport & Logistique Wallonie-Belgium a <strong>pour</strong> missionde positionner la Wallonie comme LA terre d'excellencelogistique. Comment ? En favorisant la rencontre de tousles acteurs du secteur (transporteurs, logisticiens, gestionnairesd'infrastructures, organismes de formation,…)et en coordonnant toutes les initiatives locales via, entreautres, les Pôles Transport & Logistique locaux (Liège,Luxembourg, Hainaut). Le Cluster Transport & LogistiqueWallonie-Belgium supporte le développement du secteurdu Transport et de la Logistique en Wallonie. Il encourageen outre la multimodalité et l'interopérabilité qui augmententla valeur ajoutée de la région. Enfin, le Cluster jouele rôle d'interlocuteur naturel tant auprès <strong>des</strong> autoritéspolitiques que <strong>des</strong> entreprises et <strong>des</strong> différentes organisationsprofessionnelles, ou encore que <strong>des</strong> investisseurspotentiels. Depuis la décision du Gouvernement wallonde juillet 2006 de labelliser quatre pôles de compétitivité,dont celui du transport et de la logistique coordonné parle cluster, un processus d’unification <strong>des</strong> structureswallonnes a été décidé, permettant au cluster et au pôlede compétitivité d’agir sous un seul et même label«LOGISTICS IN WALLONIA»".
14 EN COUVERTUREPôle de compétitivitéTransport & LogistiquePour rappel, un pôle de compétitivité est un ensembled’entreprises, gran<strong>des</strong> et petites, d’universités, de centresde recherche et de formation qui, dans un domaine donné,veulent développer <strong>des</strong> projets communs. Ce doit êtredans <strong>des</strong> domaines innovants où la Wallonie bénéficie déjàd’une certaine notoriété internationale.Le 7 juillet dernier, le Gouvernement wallon a labellisé 4pôles dont celui du Transport et de la Logistique, reconnaissantpar là l’importance de ce secteur <strong>pour</strong> le développementde la Wallonie. Le pôle T&L débute sa carrièreavec deux projets : l’un axé sur le développement d’un systèmeintégré <strong>pour</strong> la gestion du temps réel du trafic fretmultimodal et l’autre sur celui d’une interface vocale degestion logistique.Le futur Trilogiport multimodal, une extension duPort Autonome de Liège, s’étendra sur 100 hectares.Plus d’infos ?sur www.logisticsinwallonia.bePrincipaux projets wallons «neutres» de plusde 10.000 m 2 (hors projets de transporteurs)Province Projet Surface PromoteurHainaut Magna Belgium 210.000 m 2 GazeleyHainaut Lanson 110.000 m 2 PrivéHainaut Gosselies Logistic Parc 32.000 m 2 BanimmoBrabant Wallon Slough Estates 15.000 m 2 Slough EstatesLiège Prologis 90.000 m 2 PrologisLuxembourg Ardennes Logistics 200.000 m 2 Idelux, Houyoux,Socogetra,Thomas&PironTop 5 européen <strong>des</strong> prix<strong>des</strong> terrains (euros/m 2 /an)• Belgique – Wallonie : 36 à 42• Belgique – Anvers : 45 à 50• France : 46 à 55• Hongrie : 54 à 60• Pays-Bas : 55 à 70Source : DTZ Research UK* Source : DTZ BeluxA plein régime… au cœur de la bananeLa Wallonie se situe donc au cœur de la banane logistique etplus de 60% du pouvoir d’achat européen se trouve dans unrayon de 500 km autour du pays. Liège se classe deuxièmeprovince européenne la plus attractive <strong>pour</strong> les investissementslogistiques. A l’horizon 2016, Liège serait toujoursdans le Top 5 et le Hainaut serait même deuxième.Source : Cushman & Wakefield
|| WALLONIE LOGISTIQUE 15Des capacités logistiques favorablesLa Wallonie au cœur de l’innovation<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Est-ce dû à une certaine forme de mo<strong>des</strong>tie qui caractérise les Wallons, mais nous ne sommes pas forcémentnombreux à mettre en lumière le sens de l’innovation, <strong>pour</strong>tant réel et mondialement réputé de la région francophonedu pays. Des sociétés de pointe y sont nées, y prospèrent ou s’y installent. Les capacités logistiques de la Walloniene peuvent que favoriser ce goût <strong>pour</strong> l’innovation.Avec sa «petite» superficie de 16.844 km 2 , la Wallonien’a d’autre choix que de s’ouvrir sur le monde et, économiquementparlant, sur les marchés étrangers. Et c’est cequ’elle fait puisque les e<strong>xp</strong>ortations représentent plus <strong>des</strong>deux tiers du chiffre d’affaires <strong>des</strong> entreprises établies surson territoire. Il y va de sa prospérité.Cette e<strong>xp</strong>ortation, qui représentait 35,5 milliards d’eurosen 2005 a même progressé de 16% par rapport à 2004,soit la meilleure performance du commerce extérieur wallondepuis 2000. Une performance qui se situe même nettementau-<strong>des</strong>sus de la moyenne de l’<strong>Union</strong> européenne<strong>des</strong> 15 qui s’établit, quant à elle, à + 6,4%.Un certain savoir-faireLa Wallonie e<strong>xp</strong>orte et s’e<strong>xp</strong>orte donc bien. Et ceci aussidans <strong>des</strong> domaines de pointe. Chaque seconde, plusieursdizaines de doses de vaccins fabriqués en Wallonie sontdistribuées dans 160 pays. L'aéronautique wallonne travaille<strong>pour</strong> Airbus, Ariane, l'ESA, la NASA, 80% <strong>des</strong> boulesde billard roulant sur les tapis de la planète sont produitsen Wallonie. Les ralentis <strong>des</strong> jeux olympiques ou de laCoupe du Monde de football, le cyclotron, les pare-brise<strong>des</strong> gran<strong>des</strong> marques automobiles comme la race bovineBlanc Bleu Belge sont autant de preuves du dynamisme dela région. L’Awex qui souligne ainsi la capacité d’innovationde la région en citant encore les 9 centres universitaires,les 300 centres de recherche, les 11.000 chercheurs et les3 Prix Nobel que compte la Wallonie.Plus globalement, la Wallonie est réputée <strong>pour</strong> son savoirfairedans les domaines de la sidérurgie, de la chimie, de laverrerie et du textile industriel. Mais de nouveaux pôlesd’excellence s’y sont ajoutés comme la néo-céramique,l’informatique, la micro-électronique, la pétrochimie, lesbiotechnologies, l’industrie spatiale, graphique, biomédicale,pharmaceutique ou alimentaire.Parmi les facteurs de compétitivité, l’Awex cite la hautevaleur technologique, le bon rapport qualité/prix, l’originalité,la créativité, la main-d’œuvre hautement qualifiée etune <strong>des</strong> productivités les plus élevées du monde. Rien queça. Sans oublier la qualité de la sous-traitance wallonne,très respectueuse du principe «Just in time delivery»,particulièrement appréciée dans un grand nombre dedomaines, dont la logistique.Liège sera <strong>pour</strong>CooperVision une plaquetournante de salogistique européenne.CooperVision :© Belpress.com, banque d’images en ligneinvestissement stratégique à LiègeLes sociétés américaines apprécient la Wallonie. Il suffit devoir l’importance <strong>des</strong> échanges entre les deux partenaireséconomiques. Les Etats-Unis est le 7 e «client» de laWallonie en termes d’e<strong>xp</strong>ortation (près de 5% du total). Etles Américains nous le rendent bien avec un grand nombred’entreprises qui ont choisi la Wallonie <strong>pour</strong> établir leurcentre de distribution européen, voire leur siège européen.Très récemment, une d’entre elles, la société CooperVisiona décidé d’installer à Liège un nouveau centre de distribution<strong>pour</strong> l’Europe du Nord. CooperVision est un <strong>des</strong> grandsspécialistes mondiaux de la lentille de contact. La sociétéest présente dans 17 pays répartis sur cinq continents et estgénéralement considérée comme une <strong>des</strong> plus avant-gardistesdans son domaine.Dès octobre prochain, l’entreprise assurera la distribution <strong>des</strong>es produits dans le Nord de l’Europe au départ du zoning<strong>des</strong> Hauts-Sarts (Liège). Andrew Wells, Account Manager,e<strong>xp</strong>lique <strong>pour</strong>quoi l’entreprise a décidé de créer un EDC àLiège : "Ce centre va, à terme, consolider six activités dedistribution réparties dans 5 pays européens. Il s’agit doncde rationaliser la distribution en Europe, ce qui constitued’ailleurs un aspect du programme stratégique d’investissementde l’entreprise visant à accroître l’efficacité <strong>des</strong> opérations.Avec le centre de Liège, nous créons une plate-formede 6.432 m 2 capable d’absorber la croissance future tout enmaintenant, voire en améliorant le niveau de service. Alors<strong>pour</strong>quoi Liège ? Le choix s’est porté sur Liège en raison <strong>des</strong>a situation géographique, de sa capacité à fournir un servicede livraison 24h, de la présence de partenaires logistiquesforts, de la qualité de la main-d’œuvre et de subventionsaccordées à l’investissement ". Un joli condensé <strong>des</strong>atouts de la Wallonie somme toute.
16 EN COUVERTUREVous êtes 3 ou 4PL ?Le secteur de la logistique, lui aussi, innove. Dans son cas,l’innovation passe par une prise en charge de prestationsà valeur ajoutée de plus en plus complexes, nombreuseset précises. En 15 ans, la notion de prestation logistique ad’ailleurs totalement changé.Petit rappel. En 1990, la logistique se limitait, au mieux, autransport de marchandises vers <strong>des</strong> centres d’éclatementnationaux, régionaux et/ou locaux. C’est ce qu’on appelaità l’époque la «First Party Logistics». Est apparue ensuite,logiquement, la «Second Party Logistics» qui a vu de plusen plus d’entreprises, qui se concentraient sur la production,confier les activités de transport, de stockage et degestion <strong>des</strong> stocks à <strong>des</strong> prestataires de services. Noussommes aujourd’hui dans l’ère de la «Third PartyLogistics» qui inclut une multitude de prestations : transport,stockage, distribution et prestations logistiques àvaleur ajoutée (picking, facturation, gestion de stocks,conditionnement, post production, services sur Internet,etc.).Et l’on s’achemine aujourd’hui (certains y sont déjà totalement),vous l’aurez compris, à la «Fourth Party Logistics».Si la logistique 3PL se «contentait» de confier une partiede la chaîne logistique à un fournisseur spécialisé, la logistique4PL consiste à externaliser la totalité de la chaînelogistique, <strong>des</strong> process et du pilotage. Les trois compétencesclés d’un prestataire 4PL sont le conseil, le pilotageet le logiciel. Il doit donc être capable de conseiller sonclient, de choisir <strong>des</strong> solutions logicielles adaptées àchaque fonction de la chaîne, de les intégrer et de piloterl’ensemble. Les secteurs les plus concernés sont ici lesdomaines high-tech et les produits de grande consommation.Les sociétés de ce type ne sont pas (encore) légion.Cette prise en charge de tout ou partie de la supply chain(ou chaîne d’approvisionnement) constitue aussi un atout<strong>pour</strong> une région donnée si elle abrite <strong>des</strong> prestatairescapables de proposer ce type de services. Des prestatairesqui sont alors autant de partenaires possibles dansla gestion <strong>des</strong> flux de marchandises et de toute la chaîned’approvisionnement.Voice-Insight :very high-techVoice-Insight est une société wallonne qui fournit <strong>des</strong> solutions basées sur <strong>des</strong> applicationsvocales. Concrètement, la société a développé la passerelle entre les applicationsde technologie vocale et de base de données classiques.La société propose notamment la solution brevetée d’activation vocale baptisée VQL (VoiceQuery Language) qui permet l’activation par la voix de n’importe quelle application logicielle debanques de données et ce dans un langage naturel. Avantage de cette solution : l’utilisateur deVQL se sent rapidement à l’aise avec l’application et la formation est réduite au minimum. C’estce qui distingue VQL d’autres systèmes vocaux existants qui ne reconnaissent que certainsmots et ne peuvent gérer qu’un nombre assez limité de dialogues types.Voice-Insight propose d’intégrer VQL dans quatre secteurs dont la logistique et la gestion de lasupply chain. Elle permet par exemple de procéder à <strong>des</strong> opérations telles que la prise de comman<strong>des</strong>(même dans un environnement frigorifique), l’inspection <strong>des</strong> biens entrants et lecontrôle de qualité. La société a établi son siège principal à Bruxelles, mais possède aussi <strong>des</strong>filiales aux USA et en Allemagne. Elle s’appuie en outre sur une implantation à Nivelles. CharlesKemper, CEO de la société : "Notre présence à Nivelles en Wallonie est importante <strong>pour</strong> nousCharles Kemper, CEO deVoiceInsight : "En Wallonie,nous disposons d’un réservoird’une main d’œuvre hautementqualifiée susceptible <strong>des</strong>upporter la croissance quenous espérons".<strong>pour</strong> plusieurs raisons. Tout d’abord, dans le monde de la haute technologie, le déploiement d’une solution et le développementde sa commercialisation se fait de plus en plus grâce à la coopération de différents partenaires. Ce qu’IBM appelle en anglais«ecosystem». L’ecosystem dans le cas de la logistique comporte <strong>des</strong> solutions logicielles complémentaires : gestion d’entrepôtou Warehouse Management System WMS, bases de données, logiciel d’identification code barres, RFID et vocal, matériel,réseaux sans fil, consultance, … L’opportunité de fédérer ces différents acteurs au sein d’un même projet proche de notreclient de référence Mestdagh-Champion à Charleroi dans le cadre d’une initiative comme le pôle logistique du plan Marshallest une opportunité unique d’avancer plus rapidement dans une course contre <strong>des</strong> acteurs américains du logiciel. L’opportunitéest aussi de trouver ces acteurs en Wallonie.Par ailleurs, les bureaux de Cap-Innove [NDLR: Centre d’Accompagnement de Projets Innovants] sont idéalement placés parrapport aux partenaires mais aussi dans une région où, grâce à diverses universités et centres de recherches wallons, nousdisposerons d’un réservoir de main d’œuvre hautement qualifiée susceptible de supporter la croissance que nous espérons. Ilfaut savoir que le concurrent américain Vocollect prétend avoir une croissance combinée CAGR sur les 4 dernières années de75-80% avec un CA de 80M USD, tandis que le bureau RJ&A estimait le marché de la technologie vocale en logistique en 2008à 270M USD. La Wallonie est, après la Flandre, la deuxième région logistique d’Europe en termes de densité de centres dedistribution. Elle est également plus proche que la Flandre <strong>des</strong> centres français de distribution (Lille p.ex.).Enfin, d’une manière plus pragmatique, l’implantation à Nivelle permet, par rapport à nos bureaux bruxellois et à nos employésrésidant en Wallonie, d’éviter de longues pério<strong>des</strong> d’attentes dans les embouteillages à l’entrée de Bruxelles et de mieuxoptimiser leur temps de travail".
|| WALLONIE LOGISTIQUE 17Un atout majeur : la capacité d’innovationEn conclusion, la Wallonie a toutes les cartes en mains<strong>pour</strong> s’imposer sur la planète logistique. Elle n’est certespas la seule à pouvoir s’appuyer sur une position géographiqueenviable et <strong>des</strong> infrastructures de qualité, maisson jeu comporte un atout majeur : sa capacité à innover.Capacité à innover tant en termes de prestations logistiquesque de solutions technologiques de pointe. Maiscapacité aussi à accueillir <strong>des</strong> entreprises de référence.L’innovation, c’est sur ce plan-là que la Wallonie peut fairela différence. ||Transport 2006Du 21 au 24 octobreau WexLe transport constitue un <strong>des</strong> maillons essentiels de la chaînelogistique. Un maillon mis à l’honneur par la deuxième éditiondu salon Transport 2006 organisé au cœur de la Wallonie, àMarche-en-Famenne.Ce salon se tiendra du 21 au 24 octobre au WEX et rassemblera,sur 15.000 m 2 d’e<strong>xp</strong>osition (soit le double de l’éditionprécédente), une centaine de sociétés. Ces sociétés représenteronttoutes les facettes du secteur avec <strong>des</strong> importateurset concessionnaires poids lourds et utilitaires légers,<strong>des</strong> constructeurs de véhicules tractés, <strong>des</strong> carrossiers industriels,<strong>des</strong> représentants <strong>des</strong> domaines de la manutention,<strong>des</strong> équipements, <strong>des</strong> services et de la logistique. Salon àvocation B2B, Transport 2006 se veut avant tout un centred’affaires permettant de découvrir les nouveautés du marché,de s’informer et de nouer <strong>des</strong> contacts entre professionnels.Transport 2006 est une organisation conjointe de WallonieE<strong>xp</strong>o et de l’UPTR, l’<strong>Union</strong> Professionnelle <strong>des</strong> TransporteursRoutiers, avec le soutien de la CCILB, Chambre de commerceet d’industrie du Luxembourg belge.
TDG Mond :"De plus en plus de prestationsà valeur ajoutée"Si la logistique, c’est l’art de gérer les flux, le transporten constitue son e<strong>xp</strong>ression la plus évidente. Mais mêmechez le transporteur, le transport ne représente plusqu’une partie <strong>des</strong> activités. Chez TDG Mond deWelkenraedt, le nombre de prestations à valeur ajoutéene cesse d’augmenter.La spécialitéde TDGMond, lalogistique<strong>des</strong> produitschimiquesemballés.La spécialité de TDG Mond (TDG parce que la société fait partie du groupe anglais TDG depuis cette année), c’est la logistique<strong>des</strong> produits chimiques emballés. Thierry Ernst, Responsable financier, énumère la liste <strong>des</strong> tâches logistiques : "Outre le transportet de l’entreposage de produits chimiques, nous proposons toute une série de prestations à valeur ajoutée telles que lamise en fûts de produits liqui<strong>des</strong>, l’emballage, le reconditionnement, la préparation de comman<strong>des</strong>, le stockage sous températuresdirigées (6 à 8°C ou > 20°C) et le stockage de produits phytopharmaceutiques. Mais cela peut aller encore plus loin.Un producteur de peintures nous demande par exemple de prendre en charge le montage <strong>des</strong> bancs de peinture chez lesclients. La tendance est nette : les sociétés chimiques veulent externaliser un maximum de prestations <strong>pour</strong> ne se concentrerque sur la production et la vente de leurs produits. Cela nous demande donc de plus en plus de travail, mais c’est aussi unefaçon d’acquérir un savoir-faire intéressant.» Un savoir-faire qui intéresse précisément les donneurs d’ordre : "Les sociétéschimiques font appel à nous parce qu’elles trouvent chez nous un interlocuteur multilingue – il faut connaître au moins unelangue en plus de la langue maternelle – et bien situé géographiquement". Car en effet, si l’on interroge Thierry Ernst sur lesatouts de leur implantation en Wallonie, la réponse est claire : "Nous nous trouvons au cœur de la fameuse banane logistique.Toutes les gran<strong>des</strong> sociétés chimiques européennes se situent dans un rayon de 400 km autour de notre siège. Nous sommesprès de l’Allemagne et <strong>des</strong> Pays-Bas, nous bénéficions de bonnes infrastructures autoroutières et nous pouvons trouver dupersonnel qualifié, même si on a un peu plus de mal avec les caristes <strong>pour</strong> l’instant".TDG Mond possède une superficie de stockage de 45.000 m 2 <strong>pour</strong> une flotte de 110 véhicules (auxquels il faut ajouter 20 à 30véhicules de sous-traitants mobilisés quotidiennement) et un effectif de 250 personnes (280 à la fin de l’année).
|| WALLONIE LOGISTIQUE 19Evadix LogisticsLa logistique à haute valeur ajoutée<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Par Vinciane PINTEEvadix est positionné comme un prestataire de référence en Belgique sur les marchés de l'imprimerie et de laproduction de marketing direct. Le groupe complète son offre dans les secteurs de la logistique, <strong>des</strong> intégrationstechnologiques et e-business. <strong>Dynamisme</strong> Wallon est allé à la rencontre de Pascal Leurquin, Administrateur déléguédu groupe depuis 2000.Le groupe Evadix a démarré ses activités en novembre1999 avec une trentaine de salariés et occupe aujourd'huiquelque … 400 personnes. Première société à être cotéesur le nouveau marché Alternext d'Euronext Brusselsdepuis le 15 juin 2006, Evadix est une success story derrièrelaquelle se cache Pascal Leurquin, 45 ans, ingénieurcommercial de formation (Solvay). Nous avons rencontrécet entrepreneur insatiable entre deux voyages d’affairesen Roumanie où il développe une filiale d’Evadix.L’homme a déjà plusieurs sociétés à son actif. Après différentesfonctions financières à Barcelone, Sao Paulo et Riode Janeiro de 1987 à 1996 <strong>pour</strong> le groupe Solvay, PascalLeurquin pose ses bagages en Belgique <strong>pour</strong> un posted’Administrateur délégué chez Casterman Distribution etde Directeur administratif et financier du groupe homonyme."J’ai dirigé la réorganisation <strong>des</strong> départements informatique,comptabilité, achats et personnel, entraînant uneréduction de coûts de 30%, grâce à la simplification <strong>des</strong>processus".Novembre 1999 marque un tournant : l’éditeur françaisFlammarion vient de conclure la reprise <strong>des</strong> EditionsCasterman. "Même si ce choix était d’une cohérenceindustrielle évidente, il laissait 70 personnes de la logistiquesur la touche… Il y avait aussi 10 millions de bouquinsen stock…". Pascal Leurquin et un petit groupe decadres de l’entreprise, proposent alors à Charles-HenriFlammarion de lui racheter une structure condamnée à ladisparition : Casterman Distribution. L’entreprise est rebaptiséeEvadix Logistics et l’opération marque le coup d’envoidu développement du groupe Evadix. Un nom révélateurdu tempérament de son Administrateur délégué : "Audépart, notre premier pôle étant la logistique, l’idée étaitde dire à nos clients « évadez-vous de vos problèmes dedistribution, on s’occupe de tout. D’où Evad. Pourquoi laterminaison «ix» ? Parce que Casterman, c’est Tintin. Legrand concurrent de Tintin, c’est Astérix. Le «ix», c’est unpetit pied de nez à Casterman…".Quelques semaines plus tard, Evadix reprend les activitésde la division routage de Casterman. La société évoluerapidement et étoffe son offre vers <strong>des</strong> solutions globales<strong>pour</strong> les campagnes de marketing direct opérationnel. "Lepari pris il y a six ans est relevé : aujourd’hui, Evadix estleader en Belgique en production de marketing direct ".Evadix Logistics : logistique fine etintégrations technologiquesEvadix logistics, créée au départ <strong>pour</strong> assurer la distributionet la diffusion <strong>des</strong> collections de l’éditeur Casterman,allie les compétences d'un logisticien traditionnel et lesatouts d'un système ERP (Enterprise Resources Planning)."On s’est positionné comme <strong>des</strong> e-logisticiens en faisantde la logistique à haute valeur ajoutée, sans transport.Notre job n’est pas de «bouger» <strong>des</strong> palettes, mais bien defaire l’interface, de trouver la solution transport la plus adéquate<strong>pour</strong> le client".Stockage et entreposage, préparation de comman<strong>des</strong>,conditionnement, distribution, gestion <strong>des</strong> retours ouencore assistance par centre d'appel téléphonique sont lesprestations proposées par Evadix Logistics. "En sous-traitantleur logistique, nos clients constatent une augmentationclaire et nette de leur efficacité et de leur rentabilitécar ils peuvent se concentrer sur le core business. Je suisconvaincu que la logistique est une activité que les entreprisesdoivent sous-traiter".Evadix Logistics possède aujourd’hui près de 40.000 m 2 debâtiments situés sur son site d’e<strong>xp</strong>loitation de Tournai, ete<strong>xp</strong>loite une plate-forme logistique modulable jusqu’à8.000 m 2 à Vilvoorde.En décembre 2002, dans le but d’adjoindre un pôle stratégiquecomplémentaire à son offre existante, l’homme d’affairesdécide de reprendre les activités d’impression et debrochage de Casterman Imprimerie, tombée entre-temps enfaillite. "Aujourd’hui, la filiale entend se positionner en leaderbelge sur le marché de l’impression de grands volumes.12 millions d’euros ont été investis <strong>pour</strong> l’acquisition d’unequatrième presse : une rotative 72 pages dernier cri ".Avec Pascal Leurquin aux comman<strong>des</strong>, on pressent qu’ilfaudra encore <strong>des</strong> pages vierges <strong>pour</strong> écrire l’histoired’Evadix. Des activités nouvelles vont voir le jour notammenten Roumanie. Car contrairement à Astérix, l’hommene tire pas sa force d’une quelconque potion magique.C’est sa soif insatiable d’entreprendre qui le tire vers lehaut. ||Plus d’infos ?www.evadix.com ou www.pascalleurquin.be, le blog de Pascal Leurquin
|| WALLONIE LOGISTIQUE 21Pascal Leurquin :"Je suis un entrepreneur dans l’âme !"<strong>Dynamisme</strong> Wallon : On déplore le déficit entrepreneurialen Wallonie. En tant qu’entrepreneur, quelledéfinition donnez-vous de l’esprit d’entreprendre ?Pascal Leurquin : Je suis un entrepreneur dans l’âme.Je suis fils d’indépendants. Pendant mes étu<strong>des</strong> à l’écolede commerce Solvay, j’ai ouvert un restaurant, leRainbow Day, près de la rue de la Loi. De mon point devue, il y a une phase d’apprentissage nécessaire avant dedevenir entrepreneur : gérer une boîte, c’est gérer tousles métiers à la fois et ça, ça ne s’improvise pas ! Ce queje déplore, c’est qu’à l’heure actuelle, on est conditionné<strong>pour</strong> ne plus prendre de risques.Comment percevez-vous le Plan Marshall, les pôlesde compétitivité, etc. ?Le Plan Marshall montre qu’il y a une conscientisation <strong>des</strong>problèmes de la Wallonie. Mais ce n’est pas parce qu’on aconscience <strong>des</strong> problèmes qu’on les a résolus ! Dans toutbusiness, ce qui fait la différence, c’est l’homme. Oraujourd’hui, la mentalité dominante est de considérer lesdroits acquis et plus tellement les devoirs. Face à un surplusde production, et l’éventualité de devoir par exempletravailler le week-end, il faut se battre et non se plaindre. Sinous voulons rester compétitifs, notamment par rapport au<strong>xp</strong>ays de l’Est, un changement de mentalité est nécessaire.Tout ne tombe pas du ciel ! Trouver un compromis entreles acquis et la flexibilité est primordial. Donc le PlanMarshall, d’accord, mais ce n’est qu’une étape.Depuis février, vous assurez la présidence du Conseild’Administration du PASS (le Parc d’aventures scientifiquesde Frameries) <strong>pour</strong> lequel la Région wallonnea déjà débloqué 9,5 millions d’euros, soit 1% du planMarshall. Où en est-on aujourd’hui ? Quelle est votremotivation à accepter une telle mission ?J'ai accepté ce mandat de Président du Conseil d'Administrationdu PASS à la demande de la Ministre Marie-DominiqueSimonet. Le PASS s'inscrit dans le plan Marshall et participeà la politique scientifique du Gouvernement de la Région wallonne.Au cours <strong>des</strong> dernières années, la Région <strong>Wallonne</strong> asouvent soutenu le développement et les projets du groupeEvadix. Je considère d'une certaine manière qu'acceptercette mission, c'était un peu ma façon de renvoyer l'ascenseur.Je me suis engagé dans cette aventure dans l'optiqued'essayer d'apporter une contribution constructive qui permetted'améliorer la gestion de ce fabuleux outil culturel.Notre premier objectif a été de mettre le PASS à l'équilibrefinancier et à l'équilibre de résultat. Cet objectif est en voied'être atteint <strong>pour</strong> la fin de cette année. Aujourd'hui, notreobjectif principal est d'attirer le plus grand nombre possiblede visiteurs dans le parc. Je considère en effet qu'il s'agit làd'un élément primordial <strong>pour</strong> permettre au PASS de remplirsa mission de base qui est de sensibiliser les jeunes à lascience et de promouvoir les métiers liés à la science.Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui a envied’entreprendre ?Il faut qu’il commence par aller apprendre ailleurs <strong>pour</strong>avoir le plus d’armes possibles via <strong>des</strong> e<strong>xp</strong>ériences professionnellesenrichissantes et variées avant de se lancer.Moi, j’ai appris mon métier pendant 15 ans ! Un <strong>des</strong>maux wallons est justement que, malgré le savoir-faire, ily a <strong>des</strong> lacunes au niveau de la gestion. Le top managementest déficient. Et ça, même avec <strong>des</strong> compétencesdans l’entreprise, c’est la faillite assurée.Vous avez un CV impressionnant. Qu’est-ce qui vousfait encore courir ?C’est croire qu’on peut mieux faire. C’est ne pas avoirpeur du risque. Quand j’ai créé Evadix, j’ai hypothéquétout ce que j’avais. J’ai fait <strong>des</strong> emprunts conséquents.S’il y avait eu faillite, j’étais bon <strong>pour</strong> l’exil et la ruine.Il faut effectivement être capable de supporter ce stressdu risque et de le courir encore et toujours.Quelle est votre devise ?Je répète toujours la même chose : l’exigence de qualitéet de service est primordiale. N’importe quel employéd’Evadix vous donnera la triple devise qui est notre véritableculture d’entreprise : ne pas perdre de clients, offrirplus de services à nos clients, et seulement en 3 e position,aller chercher de nouveaux clients. Si on respecte lapremière devise (ne pas perdre de clients), les 2 autressuivront d’office ! Bref, je le répète : il faut se démarquerau niveau de la qualité et du service ! ||Pascal Leurquin : CV e<strong>xp</strong>ress• Depuis 2000 : Fondateur et Administrateur délégué dugroupe Evadix, l'un <strong>des</strong> grands acteurs de référence surles marchés de la production marketing direct, de l'imprimerie(avec Casterman printing), de la logistique à valeurajoutée, et <strong>des</strong> intégrations technologiques et e-business.• 1997-1999 : Administrateur délégué, Casterman Distribution SAet Directeur administratif & financier, groupe Casterman.• 1996-1997 : Consultant, Coopers & Lybrand• 1987-1996 : Différentes fonctions financières à Barcelone,Sao Paulo, et Rio de Janeiro, Groupe Solvay• 1985-1987 : Auditeur externe, Coopers & Lybrand• Formation : Solvay - ULB 1985, ingénieur commercial.Ouvre un restaurant pendant sesétu<strong>des</strong>.• Autres activités : Chargé decours de contrôle de gestionà l'Ecole de Commerce Solvay(Université de Bruxelles)depuis 2000.
|| CAPITAL A RISQUE 23Capital à risque, business angels, invests…Cette fois, c'est <strong>pour</strong> moi !<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Le capital à risque est un facteur-clé <strong>pour</strong> la croissancede l'entreprise. Il lui permet d'entreprendre <strong>des</strong> projets,par nature risqués dans une économie de marché, avecl'assurance de capitaux disponibles sur une longuepériode. En outre, l'investissement par les «venturecapitalists» s'accompagne souvent d'un soutien dans lagestion et la stratégie de l'entreprise, et un œil extérieurest souvent précieux dans les phases de croissanced'une entreprise. <strong>Dynamisme</strong> Wallon inventorie etpasse au crible tous les organismessusceptibles de prendre une participationdans une entreprise wallonne© CorbisGuide pratique «Les intérêts notionnels»Véritable révolution fiscale, les intérêts notionnels vont permettre aux entreprises de réaliserde substantielles économies d’impôts en réduisant drastiquement le taux effectif de l’I.Soc.Toutes les entreprises sont concernées : les PME, les gran<strong>des</strong> entreprises ainsi que certainesentreprises étrangères. Si le but est simple (favoriser le capital à risque en autorisant ladéduction d’une somme équivalant aux intérêts que l’entreprise aurait payés en empruntant),son application est plus complexe. Cet ouvrage, préfacé par le Ministre <strong>des</strong> Finances DidierReynders, e<strong>xp</strong>lique pas à pas, à l’aide d’exemples chiffrés et de conseils pratiques, commentutiliser ce nouveau levier fiscal.>> «Les intérêts notionnels», Christophe Boeraeve, Yves Dewael et Roland Rosoux, Edi.pro,2006. www.ecci.be
24 FOCUSFinancières « Bois » et « Spin Off »Investsud crée 2 nouvelles filiales<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Par Vinciane PINTEC’est le 19 juin 2006 que furent créées la Financière du bois s.a. et la Financière Spin Off luxembourgeoise s.a. Ces deuxsociétés répondent à une ambition et une impulsion du Gouvernement wallon, <strong>pour</strong> amplifier d’une part le développement<strong>des</strong> entreprises de la filière bois (essentiellement dans les trois provinces de Luxembourg, Liège et Namur), et d’autre part<strong>pour</strong> amplifier aussi la création de spin-off/spin-out en province de Luxembourg.Ces sociétés s’appuieront sur l’e<strong>xp</strong>érience, l’e<strong>xp</strong>ertise etl’équipe d’Investsud. Comme le rappelle Yves Noël, sonPrésident depuis avril 2005, "Investsud a une forte et longuee<strong>xp</strong>érience dans l’apport de capital à risque aux petites etmoyennes entreprises familiales. Actif et présent depuis 20ans dans le sud-est de la Wallonie, Investsud est géré defaçon totalement indépendante par <strong>des</strong> « entrepreneurs »<strong>pour</strong> <strong>des</strong> « entrepreneurs ». Son capital est détenu à 74 % par<strong>des</strong> sociétés privées, <strong>pour</strong> la plupart industrielles et à 26%par la Région wallonne ".Une première enveloppe de 3 millions d’euros est <strong>des</strong>tinée àla filière bois. Benoît Coppée, Administrateur Directeur générald’Investsud, rappelle que " la filière du bois est confrontéeà une concurrence mondiale et doit relever <strong>des</strong> défis technologiquesimportants, lesquels nécessitent <strong>des</strong> moyens financiersen proportion. Le bois, a fortiori de chez nous, doit etpeut être utilisé dans beaucoup plus d’applications ".Une enveloppe de droits de tirage de 5 millions d’euros seraensuite octroyée à <strong>des</strong> projets de recherche appliquée.Investsud veut ainsi promouvoir le développement de spinoff – soit <strong>des</strong> PME nées dans le giron d’universités et centresde recherche – et de spin out – soit <strong>des</strong> PME nées <strong>des</strong>recherches <strong>des</strong> entreprises." Les moyens consacrés auxspin-offs sont un facteurindispensable de mutation denotre économie régionale ".Avec ses deux nouvellesfiliales « Bois » et « Spin-off »,Investsud allie ses racineshistoriques aux perspectivestechnologiques… ||InvestsudYves Noël : "Investsud est géré defaçon totalement indépendante par<strong>des</strong> entrepreneurs <strong>pour</strong> <strong>des</strong>entrepreneurs"Le portefeuille d’Investsud est actuellement composé d’unecentaine d’entreprises. Il en a accompagné 150 par le passé.Les prises de participation sont presque toujours minoritaires(entre 26 et 49% du capital). Avec les investissementscomplémentaires, les interventions se situent entre 100.000 et2.000.000 d’euros. "Comme 85 % de nos partenaires dirigent<strong>des</strong> PME de moins de 50 personnes, nos interventions sesituent très souvent aux alentours de 500.000 euros. C’est unmontant qui peut déjà générer un fameux effet de levier !",précise Benoît Coppée. "La prospérité et la valeur ajoutéecréées par nos partenaires ont généré plus de 4.000 emploissoli<strong>des</strong>".Benoît Coppée : "Les moyensconsacrés aux spin-offs sontun facteur indispensable demutation de notre économierégionale"Une association belge <strong>pour</strong> le capital à risqueLa Belgian Venturing Association (BVA) est l’association professionnelle belge <strong>des</strong> capital-risqueurs. Ses objectifs sont la promotiondu capital à risque en Belgique, la formation d’un front uni pouvant servir d’interlocuteur au Gouvernement, la communication avecd’autres associations à l’étranger – en particulier l’European Venture Capital Association (EVCA) –, la communication d’informationsstatistiques sur le secteur du capital-risque, l’augmentation <strong>des</strong> possibilités d’association entre ses membres et la promotion del’esprit d’entreprise en Belgique. Plus d'infos sur www.bvassociation.org
26 FOCUSMise à jour de notre inventaireLes intervenants en Capital à risque en Wallonie<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Données récoltées par Thierry DECLOUXComme chaque année, <strong>Dynamisme</strong> Wallon dresse la liste <strong>des</strong> intervenants en Capital à risque ayant la Wallonie, auminimum, dans leur champ d'action. Cet inventaire est également disponible en ligne sur www.uwe.be, rubrique «Basesde données».Retrouvez ci-<strong>des</strong>sous les 64 organismes (institutions privées,publiques ou mixtes) identifiés cette année : chaquefiche indique de quel type d'intervenant il s'agit (fondsd'amorçage, capital de développement, business angels…),ses coordonnées et personnes de contact, ses planchers etplafonds d'intervention, le type de ses interventions (prise departicipation, prêts, apport de capital…), les secteurs d'activitésqu'il privilégie, le nombre de sociétés auprès <strong>des</strong>quellesil intervient et l'origine de ses fonds.Petite précision : <strong>pour</strong> assurer la mise à jour annuelle de cetinventaire, <strong>Dynamisme</strong> Wallon contacte un à un les organismesrenseignés les années précédentes et ceux dont il apris connaissance dans la presse ou auprès de ses contacts.Cette liste ne se prétend donc pas exhaustive. Les sociétésde capital à risque actives sur le territoire de la Wallonie quin'y seraient pas reprises sont invitées à contacter ThierryDecloux (010/47.19.42, thierry.decloux@uwe.be) ou à compléterle formulaire en ligne sur www.uwe.be, rubrique«Bases de données». Leurs informations seront immédiatementintégrées à l'inventaire en ligne. ||Advent Management Belgium SA / SofindevGreen square- Lambroekstraat 5-D - 1831 DIEGEMTél. 02/720.70.07 - Fax : 02/721.43.52info@sofindev.be - www.sofindev.be• Type d’intervenant : Capital de développement, Management buy-out oubuy-in• Contact : Lieven CUVELIER (Administrateur Délégué), L. VAN DE PLAS(Directeur), G.THIJS (Directeur), L. WALRAVENS (Investment Manager),J. STARQUIT (Investment Manager)• Plancher d’intervention : 2 millions d'euros• Plafond d’intervention : 8 millions d'euros• Types d’intervention : Rachat d’actions, augmentation de capital,obligations convertibles• Secteurs concernés : Industrie classique et services• Couverture géographique : Belgique et régions limitrophes• Sociétés en portefeuille : 20 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : PrivésAFFIX Corporate FinanceRue Gachard 88 - 1050 BRUXELLESTél. 02/643.37.39 - Fax : 02/648.93.83etienne.hublet@affixcf.com - www.affixcf.com• Type d’intervenant : Capital de développement, Fonds d'amorçage• Contact : Bernard GABAY (Partner), Etienne HUBLET (Partner)• Plancher d’intervention : 500.000 euros• Plafond d’intervention : /• Types d’intervention : "Investment boutique" (mise en relation avec VFinternationaux)• Secteurs concernés : Nouvelles technologies (ICT, telecom, bio-tech,nouvelles énergies)• Couverture géographique : Europe, USA• Sociétés en portefeuille : 15 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Investisseurs privésAgrobos TechnologyAvenue de France 6 - 6900 MARCHETél. 084/32.05.20 - Fax : 084/31.57.23gilles.koestel@agrobos.be - www.agrobos.be• Type d’intervenant : Start-up, capital de développement, successions• Contact : Gilles KOESTEL (Investment Manager)• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 1 million d'euros• Types d’intervention : Prise de participation, crédit• Secteurs concernés : Filière agroalimentaire et filière bois• Couverture géographique : Provinces de Namur, Liège et Luxembourg• Sociétés en portefeuille : 9 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : 4 millions d'euros (filiale spécialisée d'Investsud)membre du réseau CREA (18 fonds spécialisés européens)BAMS (Business Angels Matching Services) SARue Champ Vallée 17c à 1348 LOUVAIN-LA-NEUVETél. 010/48.50.20 - Fax : 010/48.50.21mail@bamss.com - www.bamss.com• Type d’intervenant : Business Angels• Contact : Christophe GUISSET (Administrateur Délégué)• Plancher d’intervention : 25.000 euros• Plafond d’intervention : 1 million d'euros• Types d’intervention : Fonds propres• Secteurs concernés : Tous sauf immobilier et horeca• Couverture géographique : Belgique, Nord de la France, Luxembourg• Sociétés en portefeuille : 50 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Business AngelsBAMS Angels FundRue Champ Vallée 17c à 1348 LOUVAIN-LA-NEUVETél. 010/48.50.20 - Fax : 010/48.50.21christophe.guisset@angelsfund.be - www.angelsfund.be• Type d’intervenant : Business Angel, capital de développement, fondsd'amorçage• Contact : Christophe GUISSET (Managing Partner)• Plancher d’intervention : 250.000 euros• Plafond d’intervention : 2 millions d'euros• Types d’intervention : Prise de participations• Secteurs concernés : Tous sauf immobilier et horeca• Couverture géographique : Belgique et régions limitrophes• Sociétés en portefeuille : 1 société (Euremis)• Origine <strong>des</strong> fonds : Business Angels + InstitutionnelsBig Bang VenturesAntwerpsesteenweg 19 - 9080 LOCHRISTITél. 0477/20.17.82 - Fax : 02/706.58.12info@bbv.be - www.bbv.be• Type d’intervenant : Fonds d'amorçage• Contact : nc• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 1,5 million d'euros• Types d’intervention : Prise de participations• Secteurs concernés : Industrie technologique• Couverture géographique : Benelux• Sociétés en portefeuille : 4 sociétés (Dedgate/Data Center Technologies,ORMvision, Clear2Pay, ROIcast)• Origine <strong>des</strong> fonds : 100% privés : fonds d'investissement, banque
|| CAPITAL A RISQUE 27Capricorn Venture Partners NVLei 19 / 1 - 3000 LEUVENTél. 016/ 29.38.28 - Fax : 016/ 29.38.71capricorn@capricorn.be - www.capricorn.be• Type d’intervenant : Fonds d'amorçage• Contact : Jos B. PEETERS (Managing Partner), Marc LAMBRECHTS(Senior Investment Manager), Claude STOUFS (Senior InvestmentManager)• Plancher d’intervention : 250.000 Euros• Plafond d’intervention : 3 millions d'euros• Types d’intervention : Prise de participations, apport en capital• Secteurs concernés : Technologies de l'information et de laCommunication (TIC), Biotech et autres secteurs de croissance• Couverture géographique : Europe ou ayant un lien avec l'Europe• Sociétés en portefeuille : 14 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Investisseurs privés, industrie, institutions financièresCD TechnicomAvenue M. Destenay 13 - 4000 LIEGETél. 04/221.98.23 - Fax : 04/221.99.99sriw@sriw.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Philippe DEVILLE (Directeur)• Plancher d’intervention : 125.000 euros• Plafond d’intervention : 1,5 millions d'euros• Types d’intervention : Prise de participation, prêts convertibles• Secteurs concernés : Télécom, Informatique, logiciels• Couverture géographique : Région wallonne• Sociétés en portefeuille : 17 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : SRIW 100%Creafund IIKapitein Maenhoutstraat 77B - 9830 Sint-Martens-LatemTél. 09/272.62.00 - Fax : 09/272.62.09info@creafund.be - www.creafund.be• Type d’intervenant : Capital de croissance et financement de (L)MBO• Contact : Herman WIELFAERT, Gino SCHEPENS, Johan HEIRBRANDT(Administrateurs)• Plancher d’intervention : En principe, 1 million d'euros• Plafond d’intervention : En principe, maximum 10% du capital du fonds(2,5 millions d'euros)• Types d’intervention : Apport en capital, prêts convertibles• Secteurs concernés : Diversité de secteurs• Couverture géographique : 300 km autour de Bruxelles• Sociétés en portefeuille : 6 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Fonds privésDexia Private EquityBoulevard Pacheco 44 (WT 25) - 1000 BRUXELLESTél. 02/204.48.80 - Fax : 02/285.19.33Alexis.Bogaert@dexia.be, Philippe.Durieux@dexia.be,Nadia.VanHove@dexia.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Peter VERMEIREN (Director Corporate & Structured Finance) -Investment Managers : Alexis.BOGAERT, Philippe DURIEUX, Nadia VANHOVE• Plancher d’intervention : 5 millions d'euros• Plafond d’intervention : /• Types d’intervention : Equity-linked instruments• Secteurs concernés : Utilities, Infrastructure, Telecom, Développementdurable• Couverture géographique : Benelux et France• Sociétés en portefeuille : 26 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Dexia Banque
28 FOCUSE-CapitalSquare Vergote 41 -1030 BRUXELLESTél. 02/642.20.00 - Fax : 02/642.20.09info@e-capital.be - www.e-capital.be• Type d’intervenant : Private equity• Contact : Yves TROUVEROY, Jérôme LAMFALUSSY et Eric van ZUIJLEN• Plancher d’intervention : 1 million d'euros• Plafond d’intervention : 5 millions d'euros• Types d’intervention : Prise de participations / Rachat de sociétés (dontMBO et MBI) ou dettes convertibles• Secteurs concernés : Pas de préférence sectorielle• Couverture géographique : Belgique + pays voisins• Sociétés en portefeuille : 7 sociétés, dont Guillaume-Teco, Euroglas,Splen, Unibioscreen, Gevaert Band et Biocode Hycel• Origine <strong>des</strong> fonds : Privés (chefs d'entreprise et familles) + institutionnelsEcotech FinanceAvenue M. Destenay 13 - 4000 LIEGETél. 04/221.98.89 - Fax : 04/221.98.37msavonet@sriw.be - www.sriw.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Michel SAVONET (Administrateur Délégué)• Plancher d’intervention : fonction du projet• Plafond d’intervention : fonction du projet• Types d’intervention : Prise de participations, apport en capital…• Secteurs concernés : Secteur de l'environnement (air, énergie, déchets,sols, boues, eau)• Couverture géographique : Wallonie et hors Wallonie (Flandre, étranger)s'il y a <strong>des</strong> retombées <strong>pour</strong> les PME wallonnes• Sociétés en portefeuille : 37 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Fonds publicsEconocom GroupChaussée de Louvain 510 - 1930 ZAVENTEMTél. 02/ 790.85.54 - Fax : 02/ 790.85.60Christian.Levie@econocom.be - www.econocom.com• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Christian LEVIE (Directeur financier)• Plancher d’intervention : 100.000 euros• Plafond d’intervention : 10 millions d'euros• Types d’intervention : Venture leasing (financement locatif d'équipementsinformatiques)• Secteurs concernés : IT, Internet, Télécoms• Couverture géographique : Europe• Sociétés en portefeuille : Plusieurs dossiers en cours• Origine <strong>des</strong> fonds : Econocom Group et partenaires bancairesE-Merge SARue de la Technologie 1 - 1082 BRUXELLESTél. 02/ 464.94.60 - Fax : 02/ 466.87.76ld@emerge.be - www.emerge.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Laurent DRION• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 1,5 millions d'euros• Types d’intervention : Augmentation de capital• Secteurs concernés : Technologie, services à forte composante technologique,internet et e-commerce• Couverture géographique : Belgique, France• Sociétés en portefeuille : 10 sociétés (Ogone, Voxbone, Bluebackup,DVDpost, Internet Vista, ContactOffice, PhotoAlto, etc.)• Origine <strong>des</strong> fonds : Privés
|| CAPITAL A RISQUE 29Eurefi (Fonds transfrontalier de développement)Maison de la Formation - Centre Jean Monnet - F-54414 LONGWY CedexTél. 00.352.30.72.89.1 - Fax : 00.352.30.72.89.44info@eurefi.org - www.eurefi.org• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Daniel GHEZA (Directeur Général)• Plancher d’intervention : 150.000 euros• Plafond d’intervention : 1,5 million d'euros• Types d’intervention : Apport de capital, prêts obligataires convertibles enactions• Secteurs concernés : Pas d'exclusion• Couverture géographique : Champagne-Ardennes, Lorraine, Grand-Duché de Luxembourg, Wallonie (Namur-Luxembourg)• Sociétés en portefeuille : près de 16 millions d'euros investis dans unequarantaine de PME• Origine <strong>des</strong> fonds : Capital de 22,265 millions d'euros : <strong>Union</strong> européenne37%, Partenaires privés 56%, Public 7%FAIT (Fonds d'Aide à l'Investissement Transfrontalier)Rue G. Dubois 15 - 7800 ATHTél. 068/28.75.92 - Fax : 068 / 84 33 93invest@hoccinvest.be (<strong>pour</strong> Hoccinvest), s.creteur@imbc.be (<strong>pour</strong> InvestMons Borinage Centre) - www.hoccinvest.be (<strong>pour</strong> Hoccinvest),www.sambrinvest.be (<strong>pour</strong> Sambrinvest), www.imbc.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Sylvie CRETEUR (zone Borinage, Mons, Centre), Claude DE WOLF(arrondissement de Charleroi et de Thuin), Dominique PATTYN (HainautOccidental)• Plancher d’intervention :• Plafond d’intervention : 620.000 euros• Types d’intervention : Prises de participation, Emprunts Obligataires,Prêts Subordonnés et Ordinaires• Secteurs concernés : Tous secteurs éligibles aux Lois d’E<strong>xp</strong>ansion Economiqueen Région <strong>Wallonne</strong> + Projets transfrontaliers avec le Nord – Pasde-Calais• Couverture géographique : Province du Hainaut• Sociétés en portefeuille : 13 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Capital social de 3,5 millions d'euros : IBC (42,86 %) ;Sambrinvest (20,31%) et Hoccinvest (36,83%) + Droits de tirage de 3,5millions d'euros (apport du FEDER)Finances & Conseils / Capital from HeavenRue de Florence 30 - 1050 BRUXELLESTél. 02/762.94.71 - Fax : 02/762.94.71financesconseils@skynet.be - www.capitalfromheaven.com• Type d’intervenant : Fonds d'amorçage, capital de développement,Business Angels (seed & start-up capital)• Contact : Carl-Alexandre ROBYN (ingénieur-conseil, business angel)• Plancher d’intervention : 10.000 euros• Plafond d’intervention : 150.000 euros• Types d’intervention : Prise de participations, apport en capital• Secteurs concernés : NTIC, technologies du secteur médical, knowledgemanagement, technologies de reconnaissance optique et vocale• Couverture géographique : Wallonie - Bruxelles• Sociétés en portefeuille : nc• Origine <strong>des</strong> fonds : PrivésFonds de Capital à risque «Objectif 1» de SambrinvestAvenue G. Lemaître 62 - Aéropole - 6041 GOSSELIESTél. 071/25.94.94 - Fax : 071/25.94.99sambrinvest@sambrinvest.be - www.sambrinvest.be• Type d’intervenant : Capital de développement, fonds d'amorçage• Contact : MM BAISIR et TILLIER (Administrateurs-Directeurs)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 620.000 euros• Types d’intervention : Prises de participation, prêts• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique• Couverture géographique : Arrondissements de Charleroi et Thuin saufles communes de Anderlues, Binche, Chapelle-lez-Herlaimont, Estinnes,Manage, Morlanwelz et Seneffe• Sociétés en portefeuille : 60 sociétés au 31/12/2005• Origine <strong>des</strong> fonds : 41,751 millions d'euros : Sambrinvest : 50%, FEDER :50% (programme Objectif 1)Fonds de Capitaux d'amorçage de SambrinvestAvenue Georges Lemaître 62 - Aéropôle 6041 GOSSELIESTél. 071/25.94.94 - Fax : 071/25.94.99sambrinvest@sambrinvest.be - www.sambrinvest.be• Type d’intervenant : Fonds d'amorçage• Contact : MM BAISIR et TILLIER (Administrateurs)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 125.000 euros• Types d’intervention : Prises de participation, prêts• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique• Couverture géographique : Arrondissement de Charleroi• Sociétés en portefeuille : 13 sociétés au 31/12/2005• Origine <strong>des</strong> fonds : 2,068 millions d'euros : Sambrinvest 47% - Igretec50,6% - Heracles 1,2% - <strong>Union</strong> Syndicale <strong>des</strong> Classes Moyennes duHainaut 1,2%Fortis Private Equity SAMontagne du Parc 3 - 1000 BRUXELLESTél. 02/565.99.30 - Fax : 02/595.99.75info@fortisprivateequity.com - www.fortisprivateequity.com• Type d’intervenant : Venture Capital et Private Equity• Contact : Pierre de WAHA (Investment Manager)• Plancher d’intervention : 500.000 euros en Venture Capital et 1 milliond'euros en Private Equity• Plafond d’intervention : 10 millions d'euros• Types d’intervention : Participation (capital et quasi capital)• Secteurs concernés : Tous secteurs sauf horeca, immobilier et trading• Couverture géographique : 400 km autour de Bruxelles• Sociétés en portefeuille : 80 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Fortis Banque
30 FOCUSGIMVKarel Oomsstraat 37- 2018 ANTWERPENTél. 03/290.21.00 - Fax : 03/290.21.05info@gimv.be - www.gimv.com• Type d’intervenant : Private Equity• Contact : Guy MAMPAEY (Vice President Buy Outs), Alex BRABERS (VicePresident ICT investments), Patrick VAN BENEDEN (Vice President - LifeSciences investments)• Plancher d’intervention : 500.000 euros• Plafond d’intervention : 30 millions d'euros• Types d’intervention : Capital, dette, obligations convertibles• Secteurs concernés : Industrie classique, ICT, bio-tech• Couverture géographique : Europe et US• Sociétés en portefeuille : 100 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Coté en BourseGroupe Nivelinvest (Nivelinvest SA, Nivellease SA, StartUp SA, SDO SA)Rue Saint-André 1 - 1400 NIVELLESTél. 067/89.46.46 - Fax : 067/89.46.40invest@nivelinvest.be - www.nivelinvest.be• Type d’intervenant : Capital de développement et fonds d'amorçage• Contact : Philippe REMY (Administrateur Délégué), Guy ZONE (Présidentdu CA)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 1.250.000 euros• Types d’intervention : Prises de participation, Emprunts Obligataires,Prêts Subordonnés et Ordinaires• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique en Région wallonne• Couverture géographique : Arrondissement de Mouscron, Tournai, Ath etentités de Lessines, Enghien, Silly s• Sociétés en portefeuille : 40 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : PrivésHoccinvestRue G. Dubois 15 - 7800 ATHTél. 068/28.75.92 - Fax : 068 / 84 33 93invest@hoccinvest.be - www.hoccinvest.be• Type d’intervenant : Capital de développement et• Contact : Dominique PATTYN (Directeur)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 1.250.000 euros• Types d’intervention : Prises de participation, Emprunts Obligataires,Prêts Subordonnés et Ordinaires• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique en Région wallonne• Couverture géographique : Arrondissement de Mouscron, Tournai, Ath etentités de Lessines, Enghien, Silly• Sociétés en portefeuille : 40 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : capital de 521,000 euros et droits de tirage de 22,665millions d'eurosIMBC Objectif n°1 SARue <strong>des</strong> Quatre Fils Aymon, 14 - 7000 MONSTél. 065/39.95.70 ou 064/26.48.66 - Fax : 065/39.95.71secretariat@imbc.be - www.imbc.be• Type d’intervenant : Capital d'amorçage et de développement• Contact : Sylvie CRETEUR (Directeur)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 620.000 euros• Types d’intervention : cfr. Invest Borinage-Centre à l'exclusion du financement<strong>des</strong> fonds de roulement• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique• Couverture géographique : idem• Sociétés en portefeuille : 200 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : 44.697.423 euros : 50% IBC, 50% FEDER (programmeObjectif 1)Indufin SADrève Richelle 161 - bât 0, bte 43 - 1410 WATERLOOTél. 02/351.08.05 - Fax : 02/351.25.44indufin@skynet.be• Type d’intervenant : Private equity, focus sur les opérations de capital dedéveloppement et de buy-out• Contact : Jo SANTINO (Managing Director), Jean-François VRYENS(Senior Investment Manager), Joris ROME (Investment Manager), TitiaVAN WAEYENBERGE (Financial Analyst)• Plancher d’intervention : 1 million d'euros• Plafond d’intervention : 10 millions d'euros• Types d’intervention : Prises de participations• Secteurs concernés : Pas de préférence sectorielle• Couverture géographique : Benelux, mais ponctuellement autres payseuropéens• Sociétés en portefeuille : 20 sociétés (dont Altice 1, BioAlliance,Devgen, Environnement SA, Euresys, MTI, Numeca, OncomethylomeSciences, Roller Grill, Tigenix, Unibioscreen,,,)• Origine <strong>des</strong> fonds : PrivésING BelgiqueAvenue Marnix 24 - 1000 BRUXELLESTél. 02/547.22.32 - Fax : 02/547.36.87denis.biju-duval@ing.be• Type d’intervenant : Private equity• Contact : Denis BIJU-DUVAL (Head of Private Equity)• Plancher d’intervention : 2 millions d'euros• Plafond d’intervention : 10 millions d'euros• Types d’intervention : Capital risque, capital development, LBO• Secteurs concernés : Tous secteurs• Couverture géographique : Belgique, Luxembourg, Europe du Sud-Ouestet Scandinavie• Sociétés en portefeuille : 20 sociétés (dont Altice 1, BioAlliance,Devgen, Environnement SA, Euresys, MTI, Numeca, OncomethylomeSciences, Roller Grill, Tigenix, Unibioscreen,,,)• Origine <strong>des</strong> fonds : Fonds propres du Groupe ING
|| CAPITAL A RISQUE 31Innode SAAvenue <strong>des</strong> Buissonnets 53 - 1020 BRUXELLESTél. 02/662.02.92 - Fax : 02/662.02.92h.bultot@innode.com• Type d’intervenant : Business Angels• Contact : Hugues BULTOT (Administrateur délégué)• Plancher d’intervention : 75.000 euros• Plafond d’intervention : 500.000 euros• Types d’intervention : Capital• Secteurs concernés : Spin-offs et spin-out (universités, gran<strong>des</strong> écoles,corporate…), start-ups industrielles, biotechnologie, biochimie...• Couverture géographique : Wallonie et Bruxelles• Sociétés en portefeuille : 2 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : PrivésInvest Borinage-Centre SARue <strong>des</strong> Quatre Fils Aymon, 14 - 7000 MONSTél. 065/39.95.70 ou 064/26.48.66 - Fax : 065/39.95.71secretariat@imbc.be - www.imbc.be• Type d’intervenant : Capital d'amorçage et de développement• Contact : Sylvie CRETEUR (Directeur)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 1.250.000 euros• Types d’intervention : Prises de participation, prêts obligataires convertibles/subordonnés, prêts• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique• Couverture géographique : Zone IDEA (Borinage, Mons, Centre)• Sociétés en portefeuille : 150 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Capital de 550.000 euros (4 privés, 10 Régionwallonne), droits de tirage de 63.764.173 euros (Région wallonne viaSowagep)Investsud- Avenue de France 6 - 6900 MARCHETél. 084/32.05.20 - Fax : 084/31.57.23- Rue de Liège 161 - 4800 VERVIERSTél. 087/338.339 - Fax : 084/31.57.23- Parc CREALYS - Rue Phocas Lejeune 8 - 5032 LES ISNESTél. 081/73.59.99 - Fax : 084/31.57.23info@investsud.be - www.investsud.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Benoît COPPEE (Administrateur, Directeur Général) PierreBERNES (Directeur)• Plancher d’intervention : 100.000 euros• Plafond d’intervention : 3 millions d'euros• Types d’intervention : Prises de participation, prêts, leasing• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique• Couverture géographique : Provinces de Namur, Liège (hors ville),Luxembourg• Sociétés en portefeuille : 92 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Fonds propres (74% sociétés privées, 26% Régionwallonne/Sowalfin) et avance Région wallonneIT - PartnersHenneaulaan 366 - 1930 ZAVENTEMTél. 02/725.18.38 - Fax : 02/721.44.35Info@IT-Partners.be - www.it-partners.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Roger CLAES (Partner) Stefaan NICOLAY (Partner) Paul VER-DURME (Partner)• Plancher d’intervention : 75.000 euros (éventuellement en plusieursétapes)• Plafond d’intervention : 7,5 millions d'euros• Types d’intervention : Fonds propres• Secteurs concernés : Uniquement la technologie informatique (ICT)• Couverture géographique : Benelux, Europe et Etats-Unis• Sociétés en portefeuille : 17 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : 66 millions d'euros : investisseurs privésKBC Private Equity nvHavenlaan 12, SIV - 1080 BRUXELLESTél. 02/429.36.45 - Fax : 02/429.05.25info@kbcpe.be - www.kbcpe.be• Type d’intervenant : Private equity• Contact : Philippe de VICQ et Floris VANSINA (Administrateurs Délégués)• Plancher d’intervention : 2 millions d'euros• Plafond d’intervention : 50 millions d'euros• Types d’intervention : Prise de participation, financement mezzanine.Participations tant majoritaires que minoritaires• Secteurs concernés : Sociétés de taille moyenne, non cotées en bourse• Couverture géographique : Belgique, Europe-Centrale• Sociétés en portefeuille : 60 participations actives (plus de 400 millionsd'euros)• Origine <strong>des</strong> fonds : KBC GroupeLeonardo Finance BelgiumChaussée de Charleroi 51B - 1060 BRUXELLESTél. 02/502.38.68 - Fax : 02/502.27.57vautherin@leonardofinance.be - www.leonardofinance.be• Type d’intervenant : Capital d'amorçage et de développement + partenariat• Contact : Michel VAUTHERIN (Gérant)• Plancher d’intervention : 100.000 euros• Plafond d’intervention : 3 millions d'euros• Types d’intervention : Capital, partenariat• Secteurs concernés : Pluridisciplinaire• Couverture géographique : Europe / partenariat France-Benelux• Sociétés en portefeuille : 1.200 projets financés, plus de 200 millionsd'euros depuis 1989• Origine <strong>des</strong> fonds : Principalement privéManagement ConceptAvenue Bel-Air 67à 1180 UCCLETél. 02/344.72.88jeanlouis.delaye@belgacom.net• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Jean-Louis DELAYE• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 50.000 euros• Types d’intervention : Rachat d'actions et conseils en gestion• Secteurs concernés : Industrie classique, services• Couverture géographique : Wallonie - Bruxelles• Sociétés en portefeuille : /• Origine <strong>des</strong> fonds : privésMeusinvest+ Fonds de développement et de diversificationPlace Saint-Etienne 3 - 4000 LIEGETél. 04/221.62.11info@meusinvest.be - www.meusinvest.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Régis JEHASSE (Directeur général), Freddy MEURS (Directeurgénéral adjoint), Fabian MARCQ (Directeur général adjoint)• Plancher d’intervention : 25.000 euros• Plafond d’intervention : /• Types d’intervention : Prises de participation, prêts, leasing• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique• Couverture géographique : Province de Liège• Sociétés en portefeuille : 125 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Région wallonne, Société Leasing et Financement(SLF), Fonds européens (Objectif 2)
32 FOCUSMitiska Net Fund EuropeIndustrielaan 24 - 1740 TERNATTél. 02/ 583.19.46 - Fax : 02/ 583.19.64management@netfundeurope.com - www.netfundeurope.com• Type d’intervenant : Fonds de capital à risque actif dans le secteur del'Internet• Contact : Michel DETURCK (Managing Director), Cédric OLBRECHTS(Investment Manager)• Plancher d’intervention : 500.000 euros• Plafond d’intervention : 3 millions d'euros• Types d’intervention : Capital• Secteurs concernés : Internet• Couverture géographique : Europe• Sociétés en portefeuille : 14 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Investisseurs Institutionnels et particuliersNADIR (Namur Diversification et Reconversion)Avenue <strong>des</strong> Champs Elysées 160 - 5000 NAMURTél. 081/22.59.03 - Fax : 081/23.11.46nadir@nadir.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Jean-Paul FELDBUSCH (Président-Administrateur Délégué),Baudouin LAMBERT (Directeur), Jean-Pierre GRIMOUX (Directeur financier)• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 1 million d'euros• Types d’intervention : Prise de participations, prêts, apport en capital,fonds propres…• Secteurs concernés : Tous secteurs d’activités, hormis construction,Horeca et classes moyennes• Couverture géographique : Province de Namur• Sociétés en portefeuille : 10 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Privée (Fonds de Reconversion <strong>des</strong> Glaceries Saint-Roch)Namur InvestAvenue <strong>des</strong> Champs Elysées 160 - 5000 NAMURTél. 081/22.59.03 - Fax : 081/23.11.46info@namurinvest.be - www.namurinvest.be• Type d’intervenant : Capital de développement et fonds de spin-offs• Contact : Jean-Paul FELDBUSCH (Président), Baudouin LAMBERT(Administrateur-Directeur), Jean-Pierre GRIMOUX (Directeur financier)• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 1.250.000 euros• Types d’intervention : Prise de participations, prêts, apport en capital,fonds propres…• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique, entreprises «spin-off» et «spin-out»• Couverture géographique : Province de Namur• Sociétés en portefeuille : 47 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : capital de 750.000 euros + droits de tirage de 12,7millions d'euros (Région wallonne), dont 2,6 millions d’euros <strong>pour</strong> Fondsspécifiques Spin-off et Spin-out.Namur Sud Développement SAAvenue <strong>des</strong> Champs Elysées 160 - 5000 NAMURTél. 081/22.59.03 - Fax : 081/23.11.46info@namurinvest.be - www.namurinvest.be• Type d’intervenant : Fonds <strong>pour</strong> le Développement <strong>des</strong> activités touristiqueset agroalimentaires + Fonds <strong>pour</strong> la mise en valeur <strong>des</strong> ressources naturelles+ Fonds d’amorçage <strong>pour</strong> micro-entreprises + Fonds Capital Risque• Contact : Jean-Paul FELDBUSCH (Président), Baudouin LAMBERT(Administrateur-Directeur), Jean-Pierre GRIMOUX (Directeur financier)• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 1.250.000 euros• Types d’intervention : Investissements corporels uniquement ou incorporelsacquis en dehors de l’entreprise.• Secteurs concernés : Secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique - <strong>Entreprises</strong> «spin-off» - Petites ou micro-entreprises• Couverture géographique : Arrondissements de Dinant et Philippeville(Province de Namur)• Sociétés en portefeuille : 26• Origine <strong>des</strong> fonds : capital de 250.000 euros, droits de tirage de 11,8 millionsd’euros (50% Région wallonne et 50% Europe Fonds Feder Objectif 2 rural)NEo AssociatesLei 19/10 - 3000 LEUVENTél. 016/35.06.37 - Fax : 070/401.300info@neo-associates.be - www.neo-associates.be• Type d’intervenant : Investment Bank : consultants en recherche decapital• Contact : Geert DE BECKER (Managing Partner)• Plancher d’intervention : 100.000 euros• Plafond d’intervention : nc• Types d’intervention : "Early stage" (phase de démarrage)• Secteurs concernés : ICT• Couverture géographique : Benelux• Sociétés en portefeuille : nc• Origine <strong>des</strong> fonds : ncOBI (Ostbelgieninvest AG)Hütte 79 Bte 20 - 4700 EUPENTél. 087/56.82.05 - Fax : 087/74.33.50info@obi.be - www.obi.be, www.ostbelgieninvest.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Margit VEITHEN (Investment Manager)• Plancher d’intervention : 12.400 euros• Plafond d’intervention : 625.000 euros• Types d’intervention : Prises de participation, prêts et obligations subordonnés• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique (priorité aux entreprises jeunes, en e<strong>xp</strong>ansion et novatrices,de moins de 100 personnes)• Couverture géographique : les 9 communes germanophones + les communesfrancophones voisines, les communes frontalières alleman<strong>des</strong>,hollandaises et luxembourgeoises, telles qu’elles sont définies dans lalégislation fiscale• Sociétés en portefeuille : 32 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Capital de 1.005.000 euros (62,3 % privé, 37,7%public), droits de tirage de 6.122.970,06 euros (Région wallonne4.883.502,44 euros; Communauté germanophone 1.239.467,62 euros)ProfinparAvenue Louis Bertrand, 102 / D32 - 1030 BRUXELLESTél. 02/242.74.15 - Fax : 02/242.68.63PROFINPAR@skynet.be - www.profinpar.com• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Pierre ROBIN (Administrateur Délégué)• Plancher d’intervention : 250.000 euros• Plafond d’intervention : 5 millions d'euros• Types d’intervention : Prises de participations, actives et significatives,par rachat d'actions ou augmentation de capital• Secteurs concernés : Tous secteurs, mais préférence <strong>pour</strong> la pharmacie,la santé, les loisirs, le 4e âge, l’énergie verte, l'environnement, la sécuritéet le contrôle en ligne• Couverture géographique : Benelux et France• Sociétés en portefeuille : 11 sociétés (Aquapar, Etersol, RioTec, SMCEReha, IRM Group, Paletteries François, Recybois, Connex Group, Etac,Signalson, Connex Center)• Origine <strong>des</strong> fonds : 8 investisseurs privés belges issus de l'Industrie, <strong>des</strong>services et de la distribution spécialiséeProseed Capital HoldingsAvenue de Broqueville 162 - 1200 BRUXELLESTél. 0476/46.19.60 - Fax : 02/771.26.38benjamin@proseedcapital.com - www.proseedcapital.com• Type d’intervenant : Capital de développement, Consulting• Contact : Benjamin VAN OUDENHOVE• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 500.000 euros• Types d’intervention : Equity finance, prêts convertibles• Secteurs concernés : Life Sciences• Couverture géographique : Benelux, UK, USA, Israël• Sociétés en portefeuille : 22 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Fonds institutionnels et privés
|| CAPITAL A RISQUE 33QIFundSphere Business Park - Doornveld Industrie Asse 3 11/10 - 1731 ZELLIKTél. 0475/41.08.10 - Fax : 02/256.43.02carlo.van.dyck@qifund.com - www.qifund.com• Type d’intervenant : Capital de startup, early stage• Contact : Carlo VAN DYCK (Administrateur Délégué)• Plancher d’intervention : 100.000 euros• Plafond d’intervention : 1 million d'euros• Types d’intervention : Prises de participation• Secteurs concernés : Secteur <strong>des</strong> services en ICT• Couverture géographique : Benelux• Sociétés en portefeuille : 4 sociétés (D Soft, ICTportal, HITservices,Young&Partners)• Origine <strong>des</strong> fonds : PrivéQuest for GrowthLei 19 / 3 - 3000 LEUVENTél. 016/ 28.41.28 - Fax : 016/ 28.41.29quest@questforgrowth.com, kgeyskens@questmanagement.com -www.questforgrowth.com• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Katrin GEYSKENS (Senior Investment Manager)• Plancher d’intervention : 500.000 euros• Plafond d’intervention : 3 millions d'euros• Types d’intervention : Capital à risque «later stage» ; horizon d’investissementde 3 années• Secteurs concernés : <strong>Entreprises</strong> technologiques européennes de croissancedans les secteurs la technologie de l'information, les logiciels,l'électronique, les nouveaux matériaux, la télécommunication, les semiconducteurs,de la biotechnologie, les soins de santé• Couverture géographique : Europe• Sociétés en portefeuille : 50 sociétés en moyenne• Origine <strong>des</strong> fonds : Fonds de placement publics (PRICAF)SambrinvestAvenue G. Lemaître 62 - Aéropole - 6041 GOSSELIESTél. 071/25.94.94 - Fax : 071/25.94.99sambrinvest@sambrinvest.be - www.sambrinvest.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : MM. BAISIR et TILLIER (Administrateurs-Directeurs)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 1.250.000 euros• Types d’intervention : Prises de participation, prêts, leasing (viaSambrelease)• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique• Couverture géographique : Arrondissements de Charleroi et Thuin saufles communes de Anderlues, Binche, Chapelle-lez-Herlaimont, Estinnes,Manage, Morlanwelz et Seneffe• Sociétés en portefeuille : 38 sociétés au 31/12/2005• Origine <strong>des</strong> fonds : capital de 496.000 euros (50% privé, 50% Sowalfin),droits de tirage de 50,663 millions d'euros (Région wallonne via Sowalfin)SDT (Société hennuyère de Développement économiqueTransfrontalier)Rue G. Dubois 15 - 7800 ATHTél. 068/28.75.92 - Fax : 068/84.33.93invest@hoccinvest.be - www.hoccinvest.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Dominique PATTYN (Directeur)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 620.000 euros• Types d’intervention : cfr Hoccinvest mais à l'exclusion du financement<strong>des</strong> fonds de roulement• Secteurs concernés : Projets transfrontaliers avec le Nord Pas-de-Calais, tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansion économiqueen Région wallonne• Couverture géographique : Arrondissement de Mouscron, Tournai, Ath etentités de Lessines, Enghien, Silly• Sociétés en portefeuille : 3 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : 2,08 millions d'euros : Hoccinvest : 50%, FEDER : 50%(programme Interreg)Sherpa InvestRue J. Wybran 40 - 1070 BRUXELLESTél. 02/529.58.50 - Fax : 02/529.59.22dvt@sherpainvest.be - www.sherpainvest.be• Type d’intervenant : Fonds d'amorçage• Contact : David VAN TIEGHEM• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 350.000 euros• Types d’intervention : Augmentation de capital, prise de participation• Secteurs concernés : Pas de préférence sectorielle• Couverture géographique : Belgique• Sociétés en portefeuille : 2 sociétés (HMS, Green Invest)• Origine <strong>des</strong> fonds : EEBIC, ING + 5 entrepreneursSIBL (Société d'Investissement du Bassin Liégeois)Boulevard Emile de Laveleye 191 - 4000 LIEGETél. 04/340.35.05 - Fax : 04/343.98.95cl@sibl.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Bernard DELHEZ• Plancher d’intervention : 125.000 euros• Plafond d’intervention : 1 million d'euros• Types d’intervention : Prises de participation, obligations, prêts convertibles(subsidiairement)• Secteurs concernés : Secteurs industriels générateurs d'emplois• Couverture géographique : Province de Liège• Sociétés en portefeuille : 9 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Fonds privés (100%). L'asbl «Innovation etReconversion Industrielle» détient 50% <strong>des</strong> droits de vote
34 FOCUSSocaris SA (Fonds de capital à risque Objectif 1)Rue G. Dubois 15 - 7800 ATHTél. 068/28.75.92 - Fax : 068/84.33.93invest@hoccinvest.be - www.hoccinvest.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Dominique PATTYN (Directeur)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : 620.000 euros• Types d’intervention : Prises de participation, Emprunts Obligataires,Prêts Subordonnés et Ordinaires• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique en Région wallonne + projets créateurs d'emplois• Couverture géographique : Arrondissements de Mouscron, Tournai etAth ainsi que les entités de Lessines, Silly, Enghien• Sociétés en portefeuille : 72 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : 23.374.300 euros : Hoccinvest : 50%, FEDER : 50%Sodie- Avenue <strong>des</strong> Champs Elysées 160 - 5000 NAMUR / Tél. 081/24.02.20 - Fax :081/26.32.31- Rue Sainte-Marie 5 - 4020 LIEGE / Tél. 04/224.65.31 - Fax : 04/224.13.76sodie.belgique@sodie.com - www.sodie.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Jean-Claude LEPAGE (Administrateur Délégué) à Namur,Philippe FALLA (Directeur de Projet) à Liège• Plancher d’intervention : fonction <strong>des</strong> besoins et <strong>des</strong> créations d'emploi(min. 5 emploi sur 3 ans)• Plafond d’intervention : /• Types d’intervention : Prêts sans garantie• Secteurs concernés : Tous secteurs <strong>des</strong> industries et services aux entreprises• Couverture géographique : Wallonie• Sociétés en portefeuille : 245 (juin 2006)• Origine <strong>des</strong> fonds : à Namur : Usinor suite au rapprochement avecCockerill Sambre (objectif : aider à la création de 4.000 emplois enWallonie) / à Liège : Arcelor suite à la fermeture de la phase à chaudliégeoise (objectif : aider à la création de 2.700 emplois en ProvinceSolvay Business Angels ConnectAvenue Joseph Wybran 40 à 1070 ANDERLECHTTél. 02/529.58.11 (071/ 37.85.29 <strong>pour</strong> la Wallonie) - Fax : 02/529.59.22dvt@eebic.be - www.business-angels-connect.be• Type d’intervenant : Business Angels• Contact : David VAN TIEGHEM• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 1 million d'euros• Types d’intervention : Apport de capital principalement• Secteurs concernés : Tous secteurs• Couverture géographique : Belgique• Sociétés en portefeuille : Se positionne uniquement en intermédiaire• Origine <strong>des</strong> fonds : Investisseurs privés principalementSopartec SAChemin du Cyclotron 6 - 1348 LOUVAIN-LA-NEUVETél. 010/39.00.21 - Fax : 010/39.00.29jf.vanhecket@sopartec.com - www.sopartec.com• Type d’intervenant : Fonds d'amorçage• Contact : Jean-François van HECKE (CEO)• Plancher d’intervention : 25.000 euros• Plafond d’intervention : 1 million d'euros• Types d’intervention : Apport en capital, éventuellement prêt subordonné• Secteurs concernés : Technologie (sociétés créées sur base derecherches menées par l'UCL)• Couverture géographique : Mondiale <strong>pour</strong> autant qu'il y ait transfert detechnologie de l'UCL• Sociétés en portefeuille : Alterface, Brucells, Aula Magna, Cediti,Cissoid, Diatos, e-Montaigne, FemagSoft, IBA, IBt, ISW, MiC6,Neurotech, n-Side,E-Xstream, Octalis, Reacfin, Telelingua Software,Telemis, Xylowatt• Origine <strong>des</strong> fonds : UCLSpinventure SA- Siège d'e<strong>xp</strong>loitation : rue du Vertbois, 13 b - 4000 LIEGE- Siège social : Ulg, place du XX août 7 - 4000 LIEGETél. 04/221.62.20 (Meusinvest) / 04/349.85.10 (Interface <strong>Entreprises</strong>-Université)Fax : 04/223.57.65 (Meusinvest) / 04/349.85.20 (Interface <strong>Entreprises</strong>-Université)Interface@ulg.ac.be, f.meurs@meusinvest.be - www.spinventure.be• Type d’intervenant : Fonds d'amorçage• Contact : Pour les projets : Michel MORANT (Interface <strong>Entreprises</strong>-Université) / Pour les aspects financiers : Freddy MEURS (Meusinvest)• Plancher d’intervention : 10.000 euros• Plafond d’intervention : 150.000 euros• Types d’intervention : Apport en capital et prêts (occasionnellement)• Secteurs concernés : Tous secteurs, mais plus particulièrement lesHautes Technologies• Couverture géographique : Province de Liège prioritairement• Sociétés en portefeuille : 30 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Capital d'1 million d'euros : 50% Gesval SA (Ulg) /50% Meusinvest + droits de tirage de la Région <strong>Wallonne</strong> (Fonds <strong>des</strong>Spin-offs - 2,6 millions d'euros) et de la CE (FEDER - 2,2 millions d'euros)SRIBRue de Stassart 32 - 1050 BRUXELLESTél. 02/548.22.11 - Fax : 02/511.90.74s.vilain@srib.be - www.srib.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Serge VILAIN (Président) Julien VAN der BURGHT (Vice-Président) Eddy VAN GELDER (Directeur Général) Etienne-Jean NOEL(Directeur Général Adjoint)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : /• Types d’intervention : Prise de participation, prêts subordonnés, obligataires,…• Secteurs concernés : Exclus : commerce de détail (la forme SA ou SPRLest obligatoire) et sociétés reprises dans la loi du 4/8/<strong>197</strong>8• Couverture géographique : Région de Bruxelles-Capitale• Sociétés en portefeuille : 120 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Région de Bruxelles-Capitale et groupes privés (BBL,Groupe Dexia, Fortis Banque, KBC Bank, P&V, SMAP)SRIW (Société Régionale d'Investissement de Wallonie)Avenue M. Destenay 13 - 4000 LIEGETél. 04/221.98.11 - Fax : 04/221.99.99sriw@sriw.be - www.sriw.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Jean-Claude DEHOVRE (Président)• Plancher d’intervention : /• Plafond d’intervention : /• Types d’intervention : Prise de participation, prêts• Secteurs concernés : <strong>Entreprises</strong> privées, industrielles ou de services• Couverture géographique : Région wallonne et internationale avecretombées en région wallonne• Sociétés en portefeuille : 88 entreprises ou sous-holdings, eux-mêmescomptant en portefeuille, au 31/12/05, <strong>des</strong> interventions <strong>pour</strong> plus de 230entreprises• Origine <strong>des</strong> fonds : Fonds propres de 755 millions d'euros au 31/12/05(Région wallonne / Dexia)Start-ItLiege Science Park - Avenue Pré-Aily - 4031 ANGLEURTél. 04/367.89.20 - Fax : 04/367.89.21jcjungels@start-it.be - www.start-it.be• Type d’intervenant : Venture Capital• Contact : Jean-Claude JUNGELS (Manager)• Plancher d’intervention : 100.000 euros• Plafond d’intervention : 650.000 euros• Types d’intervention : Apport en capital• Secteurs concernés : Hautes Technologies• Couverture géographique : Pas d'exclusive mais priorité à la Wallonie• Sociétés en portefeuille : 18 sociétés (Alterface, Arlenda, Bio Art,Biopole, Biotech-Tools, BioXpr, BioXtract, Horpi Systems, Keyobs, MIC6,Nanocyl, Optrion, Polymedis, RFIDea, Rovi-Tech Belgique, Rovi-TechLuxembourg, VR Context, Xylowatt)
|| CAPITAL A RISQUE 35• Origine <strong>des</strong> fonds : 11 millions d'euros provenant <strong>des</strong> actionnaires suivants: Technowal (SRIW), ING, Fortis Private Equity, Suez-Tractebel,Sofina, Mutuelle Solvay, Carmeuse, Glaverbel, IBA et GlaxoSmithKlineStart-up invest SA (Filiale de Meusinvest)Place Saint-Etienne 3 à 4000 LIEGETél. 04/221.62.02c.bronzini@meusinvest.be - www.meusinvest.be• Type d’intervenant : Fonds d'amorçage• Contact : Fabian MARCQ (Administrateur Délégué)• Plancher d’intervention : 50.000 euros• Plafond d’intervention : 200.000 euros• Types d’intervention : tous types• Secteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique• Couverture géographique : Province de Liège• Sociétés en portefeuille : 21 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : 50% public (Meusinvest) / 50% privésSustainable Energy Ventures Commm.VAKalkkaai 6 - 1000 BRUXELLESTél. 0475/43.20.35 - Fax : 02/229.53.19paul.decraemer@sev.be - www.sev.be• Type d’intervenant : Capital de développement, Early stage (phase dedémarrage)• Contact : Paul DECRAEMER (Administrateur Délégué)• Plancher d’intervention : 100.000 euros• Plafond d’intervention : 2 millions d'euros• Types d’intervention : Fonds propres et similaire• Secteurs concernés : Technologies d'énergie durable + clean ou sustainabletechnologies en général• Couverture géographique : Europe• Sociétés en portefeuille : 8 sociétés, dont ENE nv, Energy ICT nv, TopsilA/S, Phönix SonnenStrom AG, Görlitz AG• Origine <strong>des</strong> fonds : Une société d'investissement belge (48%), DexiaBanque (22%), autres investisseurs institutionnels (18%) et industriels (12%)Synapsis AssociatesChaussée de Louvain 505 - 1380 LASNETél. 02/655.00.00 - Fax : 02/655.00.01info@synapsis.be - www.synapsis.be• Type d’intervenant : Capital de développement, Private equity• Contact : Nathalie ENGELS (Administrateur délégué), Magali ENGELS,Bryan WHITNACK, David FRANEAU, Jean-François SIDLER (Partners)• Plancher d’intervention : 1 million d'euros• Plafond d’intervention : 10 millions d'euros• Types d’intervention : Capital de transmission (MBO, MBI, ..) + Capital dedéveloppement• Secteurs concernés : Tous types de secteurs avec une prédilection <strong>pour</strong>les industries alimentaires et apparentées• Couverture géographique : Europe occidentale, Europe centrale• Sociétés en portefeuille : 4 sociétés (Quality Partner, Sealease,Sodripack et Vitafish)• Origine <strong>des</strong> fonds : Investisseurs privésTechnowal SA (Groupe SRIW)Avenue Destenay 13 - 4000 LIEGETél. 04/221.98.47 & 04/221.98.35 - Fax : 04/221.98.27jseron@sriw.be - www.sriw.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Jacques SERON (Administrateur), Christian COLSON• Plancher d’intervention : 250.000 euros en partenariat avec un autreinvestisseur• Plafond d’intervention : 1,5 million d'euros en partenariat avec un autreinvestisseur• Types d’intervention : Prise de participations, prêts subordonnés, …• Secteurs concernés : Tous secteurs hors NTIC et environnement• Couverture géographique : Wallonie et Bruxelles• Sociétés en portefeuille : ABL Luxembourg, Bienca, Cardio, DNAVision,Medsys, Neurotech, Tigenix, Biotechtools, Eurogentec, Gembloux Valorisation,Start-It, Promocell, Unibioscreen, Onconméthylome, Probiox, FPMS…• Origine <strong>des</strong> fonds : SRIWTrustCapitalTer Bede Business Center - 8500 KORTRIJKTél. 056/24.96.05 - Fax : 056/22.86.99christian.dumolin@trustcapital.be - www.trustcapital.be• Type d’intervenant : Capital de développement• Contact : Christian DUMOLIN (Président)• Plancher d’intervention : 25.000 euros• Plafond d’intervention : 4 à 5 millions d'euros• Types d’intervention : Prise de participations• Secteurs concernés : Secteurs classiques, secteurs technologiques,services• Couverture géographique : Europe (avec accent sur la Belgique)• Sociétés en portefeuille : 60 sociétés• Origine <strong>des</strong> fonds : Actionnaire de référence : Koramic InvestmentGroup (100%)VALOIS SCRLAvenue de la Constitution 106 - 1090 BRUXELLESTél. 02/426.78.11 - Fax : 02/425.21.65guy.bonneux@belgacom.net• Type d’intervenant : Private equity• Contact : Carl MESTDAGH (Administrateur), Guy BONNEUX (DirecteurGénéral)• Plancher d’intervention : 250.000 euros• Plafond d’intervention : 1 million d'euros• Types d’intervention : Rachat d'actions, augmentation de capital• Secteurs concernés : Tous sauf immobilier et horeca• Couverture géographique : Belgique francophone• Sociétés en portefeuille : 1 société• Origine <strong>des</strong> fonds : PrivésVIVES SAChemin du Cyclotron 6 - 1348 LOUVAIN-LA-NEUVETél. 010/39.00.21 - Fax : 010/39.00.29info@vivesfund.com - www.vivesfund.com• Type d’intervenant : Fonds d'amorçage• Contact : Jean-François van HECKE (CEO)• Plancher d’intervention : 100.000 euros• Plafond d’intervention : 750.000 euros• Types d’intervention : Apport en capital, éventuellement prêt subordonné• Secteurs concernés : Technologie (sociétés créées sur base derecherches menées par l'UCL)• Couverture géographique : Mondiale <strong>pour</strong> autant qu'il y ait transfert detechnologie de l'UCL• Sociétés en portefeuille : Alterface, Cissoid, Medsys Invest, Octalis,Viridaxis• Origine <strong>des</strong> fonds : Sopartec, Fonds Européen d’Investissement, Fortis,KBC, Sofina, NivelinvestWABAN ASBL (Wallonia Business Angels Network) etson service transfrontalier avec le Nord-Pas de Calais"WABAN B2A"Business Innovation Centre, chaussée d'Ath 242 - 7850 ENGHIENTél. 02/397.02.20 - Fax : 02/395.62.12ah@waban-b2a.org - www.waban-b2a.org• Type d’intervenant : Business Angels• Contact : Alix HOUSIAUX (Gestionnaire).• Plancher d’intervention : 25.000 euros• Plafond d’intervention : 625.000 euros• Types d’intervention : Fonds propres• Secteurs concernés : Tous secteurs sauf horeca et immobilier• Couverture géographique : Pour les entreprises (start-up et entreprisesen développement) en recherche de financement : Wallonie et les zonestransfrontalières du Nord-Pas de Calais et de l'Eurégio / Pour les investisseurs: Belgique et pays limitrophes, dont le nord de la France(au travers d'un partenariat avec le réseau B2A)• Sociétés en portefeuille : environ 50 sociétés par an• Origine <strong>des</strong> fonds : Business Angels
|| GUIDE ECONOMIQUE 37
42 RUBRIQUE || ENVIRONNEMENTIntégration de la biodiversité au sein <strong>des</strong> entreprisesUne source potentielle d’activitésLa biodiversité représente la richesse biologique constituée par l’ensemble <strong>des</strong> organismes vivants, en ce compris lesrelations que ceux-ci peuvent avoir entre eux et avec les milieux dans lesquels ils vivent. Elle fournit de nombreu<strong>xp</strong>roduits naturels et <strong>des</strong> services «gratuits», tels que la production d’eau potable et de sols fertiles. La protection de labiodiversité est vitale. Les entreprises doivent en tenir compte comme une source potentielle d’activités.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Par Olivier CAPPELLIN et Marianne SCHLESSER (Point focal Biodiversité).A l'heure actuelle, il est nécessairede considérer la conservation etl’utilisation durable de la biodiversité àtravers l'ensemble <strong>des</strong> activitéshumaines. La perte de biodiversité estune réalité dont l'importance <strong>pour</strong>raits'accroître dans les années à venir, età laquelle le réchauffement climatiquerisque de donner une accélérationsignificative.La préoccupation <strong>pour</strong> le déclin de labiodiversité a abouti à l’adoption de laConvention sur la diversité biologique(CDB) lors du sommet de Rio en 1992.Cet accord mondial s’engage à conserveret à utiliser durablement la biodiversité,tout en assurant un partageéquitable, entre les pays du Nord et duSud, <strong>des</strong> bénéfices découlant de l’e<strong>xp</strong>loitation<strong>des</strong> richesses biologiques.Que peuvent faire les entreprises ?Les entreprises prennent mieuxconscience <strong>des</strong> avantages résultant dela diminution de leurs impacts surl’environnement (émissions atmosphériques,déchets, consommations,…).Elles commencent à tenir compteégalement de leurs impacts sur la biodiversité,et ce, <strong>pour</strong> <strong>des</strong> raisons trèsdiverses: obtention d'un permis d'environnement,image de marque, attrait<strong>pour</strong> de nouveaux investisseurs, lieude travail plus agréable, etc.Dans son environnement immédiat,chaque entreprise peut réaliser <strong>des</strong>aménagements qui sont à la fois favorablesà la biodiversité et peu coûteux.Vous voulez en savoir plus sur labiodiversité ou connaître la situation dela biodiversité en Belgique? Contactez lePoint focal Biodiversité et demandez labrochure gratuite «La biodiversité enBelgique : un aperçu» : 02/627.45.25,marianne.schlesser@naturalsciences.be,www.sciencesnaturelles.be/biodivLes zones libres peuvent être transforméesen espaces verts: plantationde jeunes arbres et arbustes indigènes,un pré fleuri demandera moinsd’entretien qu’une pelouse, une mareservira de bassin d’orage «naturel».L’infiltration dans le sol de l’eau depluie peut aussi être privilégiée lors dela conception <strong>des</strong> bâtiments. Les bordures,avaloirs et clôtures peuventlaisser <strong>des</strong> passages afin d’éviter depiéger les petits animaux (batraciens,etc.). L’installation de nichoirs artificielssur les tours de refroidissementou les cheminées de centrales électriquesont déjà favorisé le retour dufaucon pélerin en Belgique.Les multinationales donnent l’exempleà la mesure de leurs moyens ou <strong>des</strong>compensations qu’elles veulent réaliseren finançant <strong>des</strong> projets de plusgrande envergure. Citons notammentSolvin et Solvay qui ont contribué audéveloppement du Radeau <strong>des</strong> Cimes,un outil révolutionnaire <strong>pour</strong> l’e<strong>xp</strong>lorationde la canopée en forêt tropicale,Glaxo Smith Kline qui sponsorise enAngleterre une formation de chercheursen biodiversité ou encore Shell quiélabore <strong>des</strong> outils et lignes directricessur les bonnes pratiques permettantd’intégrer la biodiversité à l’e<strong>xp</strong>loitationdu gaz et du pétrole.Dans le cadre d’un rapport sur l’engagementdu secteur privé dans laAménager les alentours<strong>des</strong> entreprises en faveurde la biodiversité peutégalement être une sourcede bien-être <strong>pour</strong> lestravailleurs.conservation de la biodiversité, lePoint focal Biodiversité cherche à rassembler<strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de cas et bonnespratiques <strong>des</strong> entreprises belges. Cesdonnées serviront aux travaux de laConvention et seront rendues disponiblessur le Centre d’échanged’information Belge (www.biodiv.be).Le Point focal Biodiversité est le pointde contact <strong>pour</strong> tout ce qui concernela Convention sur la diversité biologiqueen Belgique. Il sert de centred’information sur la biodiversité eta <strong>pour</strong> fonction de faciliter et depromouvoir la mise en œuvre de laConvention par différents canaux. ||Cellule <strong>des</strong> Conseillers en EnvironnementDidier Nibelle (responsable), Olivier Cappellin,Brigitte De Vos, Stéphanie Fourez, Anne-FrançoiseHannick, Olivier Kassi, Sylvaine Menvielle• Tél. 010/47.19.43• E-mail : conseillers@uwe.be• www.uwe.be,www.permisenvironnement.beCréé à l’initiative du Ministre wallon del’Environnement, la Cellule <strong>des</strong> Conseillers enEnvironnement est financée par la Régionwallonne.
Livraisons de marchandises vers un pays de l'UE :Quelles conséquences en matière de TVA ?RUBRIQUE || FISCALITÉ 43Dans le cadre du plan Marshall, les investissements postérieurs au 31 décembre 2005 ne sont plus frappés deprécompte immobilier matériel et outillage, taxes provinciales et communales sur la force motrice et industriellecompensatoire.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Par Fabrice Colla et Emmanuel Rivera, Deloitte (Namur)L’abolition <strong>des</strong> contrôles aux frontièresintra-européennes en 1993 aentraîné la disparition <strong>des</strong> notionsd’e<strong>xp</strong>ortation et d’importation dans lecadre du commerce entre Étatsmembres de l’<strong>Union</strong> européenne. Afind’éviter, d’une part, de perdre toutevisibilité sur les opérations entre Étatsmembres et, d’autre part, <strong>pour</strong> satisfaireaux souhaits <strong>des</strong> États de ne pasappliquer un système de restitution dela TVA payée dans un autre Étatmembre, la notion de livraison intracommunautairea vu le jour.Notions et conditionsUne livraison intracommunautaire sedéfinit <strong>pour</strong> les besoins de la TVAcomme le transfert du pouvoir de disposercomme un propriétaire d’un bienmeuble corporel e<strong>xp</strong>édié ou transportéà partir d’un État membre à <strong>des</strong>tinationde l’acquéreur, par le vendeur,l’acquéreur ou <strong>pour</strong> leur compte, versun autre État membre.Ces livraisons intracommunautaires audépart de la Belgique sont exemptéesde TVA belge sous certaines conditions :a)le vendeur doit être en mesure deprouver que les biens vendus serontsoumis à la taxe dans l’État membred’arrivée. Cette preuve est généralementapportée par la mention sur lafacture du numéro de TVA valable duclient dans l’État membre de <strong>des</strong>tination(1) ;b)le vendeur doit également être enmesure de prouver que les biens ontquitté la Belgique. Pour ce faire, ildoit être en mesure de fournir toutepreuve du transport <strong>des</strong> biens,même si l’acheteur s’est chargé luimêmedu transport (2) .Si le vendeur belge n’est pas enmesure de prouver ces éléments, laTVA belge sera due par celui-ci auTrésor belge. On notera également, àtoutes fins utiles, que les administrations<strong>des</strong> différents États membrespeuvent échanger <strong>des</strong> informations envue de recouper notamment les déclarationsde livraisons intracommunautaireset d’acquisitions intracommunautaires.Cette pratique d’échangesde renseignements est en plein développementet ce type de contrôlescroisés se présente de plus en plusfréquemment.On sera également attentif au fait que sil’acquéreur est un non assujetti, s’il nefournit pas de numéro de TVA ou s’il agità un autre titre qu’au titre d’assujetti, lesrègles normales de localisation <strong>des</strong> livraisonsde bien en matière de TVA situerontla livraison en Belgique (3) , et la TVAbelge sera dès lors due.Enfin, outre les mentions obligatoiresdevant figurer sur toute facture, lasociété belge devra mentionner letexte suivant sur ses factures :«Livraison intracommunautaire exemptée– article 39bis du code belge de laTVA ou article 28 quater, A, a) de laSixième directive du Conseil». Enfin,on n’oubliera pas de mentionner lenuméro de TVA du client.Formalités TVA liées aux livraisonsintracommunautairesLes cases de la déclarationLes livraisons intracommunautaireseffectuées depuis la Belgique doiventêtre déclarées de la manière suivante :• Case 46 - livraisons intracommunautairesexemptées effectuées enBelgique. Le montant à mentionnerest la base imposable <strong>des</strong> opérationsréalisées sans tenir compte<strong>des</strong> éventuelles notes de créditdélivrées à l’acquéreur.• Case 48 - notes de crédit délivréesrelatives aux livraisons intracommunautaires.Les obligations annexesa) Le relevé trimestriel <strong>des</strong> livraisonsintracommunautairesChaque trimestre, un relevé <strong>des</strong> livraisonsintracommunautaires devra êtreétabli sur un formulaire fourni parl’administration de la TVA. On y mentionnerale numéro de TVA <strong>des</strong> clientset le montant total <strong>des</strong> opérationsréalisées avec chacun de ceux-ci (entenant compte <strong>des</strong> notes de crédit).b) Les déclarations IntrastatAfin de contrôler les flux de biensentre États membres, et non uniquementles flux <strong>des</strong> livraisons intracommunautairesen tant que tel, il est(1) La validité <strong>des</strong> numéros de TVA peut être vérifiée sur http://ec.europa.eu/taxation_customs/vies/en/vieshome.htm(2) Notons à cet égard que l’administration de la TVA se réfère à un ensemble dedocuments commerciaux concordants. En clair, aucun élément n’est à lui seul suffisant,ni nécessaire.(3) Art. 15 §2, 1° du Code belge de la TVA.
44 RUBRIQUE || FISCALITÉimposé aux assujettis de déposerpériodiquement <strong>des</strong> relevés statistiques<strong>des</strong> mouvements de biensentre États Membres. Ce relevé seprésente sous la forme d’un tableaudans lequel l’assujetti devra inscrireune série d’informations relatives auxbiens transférés. Les livraisons intracommunautairessont rapportées dansle document Intrastat 29 E<strong>xp</strong>édition.Transport intracommunautairede biensLe transport intracommunautaire debiens se définit comme tout transportde biens dont les lieux de départ etd’arrivée sont situés sur les territoiresde deux États membres différents.Ces prestations sont localisées <strong>pour</strong>les besoins de la TVA au lieu de départdu transport. Cependant, si les prestationsde transport sont rendues à <strong>des</strong>preneurs identifiés à la TVA dans unÉtat membre autre que celui du départdu transport, le transport est réputé sesituer sur le territoire de l’État membrequi a attribué au preneur son numérod’identification à la TVA sous lequel laprestation lui a été rendue.En d’autres termes, si une sociétécommande à un transporteur établi enBelgique le transport de marchandisesdepuis la Belgique vers la France etque cette société belge communiqueson numéro de TVA belge, le transportest réputé se situer en Belgique. Sitoutefois la société communique autransporteur belge un numéro de TVAespagnol, la prestation de transportsera réputée se situer en Espagne.La TVA espagnole sera dès lors duesur cette prestation de transport (4) . ||(4) Pour plus de précisions quant au redevable de la TVA et quant aux conditionsrelatives à la localisation <strong>des</strong> prestations, nous vous invitons à consulter l’articlesuivant : B. Vanderstichelen et I. Deregnaucourt, «Transport de biens et servicesaccessoires : régime TVA national et international», Revue Générale de Fiscalité, n°3,mars 2006, Kluwer, 2006, pp.5 à 8............................................................................................................................................................Brabant Wallon...............................Nouvelles technologies..............................................................IBA (Ion Beam Applications), spécialisée...............................dans le développement de solutions de...............................très haute précision <strong>pour</strong> le diagnostic...............................et le traitement du cancer, a le vent en...............................poupe. Le 28 août 2006, la société de...............................Louvain-la-Neuve ouvrait en Inde son...............................premier centre radio-pharmaceutique...............................TEP (Tomographie par Emission de...............................Positons), une technique de pointe...............................utilisée <strong>pour</strong> diagnostiquer le cancer à...............................un stade précoce et suivre les effets du...............................traitement. Le lendemain, elle annonçait...............................la conclusion d'un accord avec la...............................Commission turque de l'Energie atomique...............................(TAEK, Turkish Atomic Energy Authority)...............................<strong>pour</strong> la fourniture d'une installation <strong>des</strong>tinéeà la production de radioisotopes...............................................................Ce projet, qui représente un investissementde plus de 10 millions d'euros,..............................................................comprend un Cyclone...............................® 30 (l'appareilutilisé par les plus grands producteurs.....................de radioisotopes dans le monde) et un...............................cyclotron de 30 millions d'électrons volts...............................équipé <strong>des</strong> technologies les plus...............................récentes................................
RUBRIQUE || QUALITÉ 45ISO 14063 : 2006Communiquez vos performances environnementales !L’ISO 14063:2006, la nouvelle norme de la série ISO 14000, sera un outil précieux <strong>pour</strong> les entreprises, en particulier lesPME, qui souhaitent faire connaître leurs performances environnementales.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Article proposé par le MOUVEMENT WALLON POUR LA QUALITÉLa communication environnementaleest une activité qui gagne en importance<strong>pour</strong> les entreprises, gran<strong>des</strong> etpetites, en raison de l’intérêt grandissantde l’opinion publique, ainsi que <strong>des</strong>attentes <strong>des</strong> organismes de réglementationen matière d’environnement.Qu’est-ce que l’ISO 14063:2006 ?La norme ISO 14063:2006, intitulée«Management environnemental –Communication environnementale –Lignes directrices et exemples», a étépubliée le 2 août 2006. Elle a <strong>pour</strong>objectif d’aider l’entreprise à communiquerses points de vue, à présenteret à e<strong>xp</strong>liquer les implications environnementalesde ses activités, produitset services. Elle lui conseille d’écouteret d’intégrer les points de vue et lesdeman<strong>des</strong> <strong>des</strong> parties intéressées.L’ISO 14063:2006 a été conçue <strong>pour</strong>assister toute entreprise, quel que soitson degré de simplicité ou de complexité,dans le développement d’unecommunication environnementale.Son contenuL’ISO 14063:2006 donne à l’entreprise<strong>des</strong> lignes directrices sur les principesgénéraux, la politique, la stratégie etles activités liées à la communicationenvironnementale interne et externe.Elle utilise <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de communicationéprouvées et bien établies,adaptées aux conditions spécifiquesexistant dans la communication environnementale.Cette norme fournit <strong>des</strong> exemples etpropose <strong>des</strong> suggestions <strong>pour</strong> unecommunication environnementaleefficace.Cela inclut <strong>des</strong> références aux lignesdirectrices et approches de naturevolontaire qui peuvent aider à améliorerla qualité <strong>des</strong> communications etrapports environnementaux.A qui s’adresse-t-elle ?L’ISO 14063:2006 présente le grandavantage de pouvoir être appliquée parde nombreux utilisateurs. Elle s’appliqueà toutes les entreprises, quelsque soient leur taille, leur type, leurlocalisation, leur structure, leurs activités,leurs produits et services etqu’elles aient ou non un système demanagement environnemental enplace. Elle est à l’usage <strong>des</strong> entreprisesdotées ou non d’un système demanagement environnemental (SME)conforme à l’ISO 14001.Certification et utilisationL’ISO 14063:2006 n’a pas <strong>pour</strong> objetd’être utilisée comme une norme <strong>des</strong>pécification à <strong>des</strong> fins de certificationou d’enregistrement, ni <strong>pour</strong> l’établissementd’autres exigences de conformitéen matière de système de managementenvironnemental. Elle peutêtre utilisée seule ou conjointementavec toute autre norme de la sérieISO 14000. ||
46 RUBRIQUE || RECHERCHE7 e Programme-CadreFavoriser la participation <strong>des</strong> PMEPlus de 300 personnes ont assisté, le 23 mai, à la Conférence de lancement du 7 e Programme-cadre de Recherche etDéveloppement (7 e PCRD) qui s’est tenue à Namur. Organisée conjointement par la Région wallonne et le NCP-Wallonie, cette session avait <strong>pour</strong> objectif de présenter aux acteurs wallons de la recherche les gran<strong>des</strong> lignes du 7 ePCRD.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Par Isabelle TREUTTENSC’est au Théâtre de Namur, devantplus de 300 personnes, que FrancescaCervelli et Megan Richards, de laCommission européenne, ont dressél’état <strong>des</strong> lieux du 7 e PCRD. Le budget(1) , les cinq programmesspécifiques (2) , ainsi que les règles departicipation ont été évoqués en détail,après que la Ministre wallonne de laRecherche et <strong>des</strong> Technologies nouvellesait dressé un premier bilan partieldu 6 e PCRD.Marie-DominiqueSimonet (photo) aainsi parlé d’un"progrèssignificatif" dunombre d’entrepriseswallonnesretenues, le chiffrepassant de 35dans le 5 e PCRD àplus de 80 dans le 6 e PCRD. LaMinistre s’est également félicitée duretour financier important <strong>pour</strong> les participantspuisque, <strong>pour</strong> les trois premièresannées du 6 e PCRD, 22,18 millionsd’euros de subsi<strong>des</strong> européensont été octroyés à nos entreprises,60 millions aux universités de laCommunauté française et 6 millionsaux centres de recherche.La Ministre a profité de l’occasion<strong>pour</strong> rappeler que les Gouvernementsde la Communauté française et de laRégion wallonne ont consenti un réeleffort budgétaire en matière derecherche. Le budget consacré à larecherche fondamentale enCommunauté française a en effet augmentéde 9% en 2006 alors que, enRégion wallonne, le Plan Marshallconsacre 270 millions d’euros à larecherche appliquée sur les 4 pro-(1) 50,521 milliards d’euros approuvés le 24/05/06 par le Parlement et le Conseileuropéens.(2) Coopération, idées, personnel, capacités et activités non nucléaires du CentreCommun de Recherche.(3) 3% du PIB consacrés à la recherche <strong>pour</strong> 2010.chaines années, ce qui permettra dedépasser les objectifs de Lisbonne (3)jusqu’en 2008.Une nécessité absolue de s’intéresserà la R&DPhilippe Busquin(photo), Députéeuropéen etancienCommissaireeuropéen à laRecherche a <strong>pour</strong>sa part invité lesPME wallonnes àparticiper davantageau PCRD. "Le taux de participation<strong>des</strong> entreprises est encore un peutrop bas. Pour la Wallonie, c’est unenécessité absolue de s’intéresser à laR&D. Les PME vont être financées à75% dans le 7 e PCRD. Elles devraientdonc faire cet effort."Et l’ancien Commissaire européen de<strong>pour</strong>suivre : "Je voudrais faire un sort àdeux réflexions souvent entendues :l’idée que c’est trop compliqué et quele Programme-cadre est fait <strong>pour</strong> lesgrands pays. Pour une région commePréparez vos projets dès à présent !la Wallonie, c’est une opportunitéunique de jouer dans la cour <strong>des</strong>grands. Par les projets européens,vous avez une porte d’entrée vers cequi se fait de mieux en Europe. Et avecle NCP-Wallonie, vous bénéficiez d’unaccompagnement qui vous permetd’accéder à cette plus-value énorme".Des propos corroborés par les témoignagesde Michaël Claes (Nanocyl) etChristian-Marie Bols (WetlandsEngineering) (photo). Ce dernier a ainsiprécisé que, grâce aux projets auxquelsparticipe son entreprise, il côtoieles leaders mondiaux de son secteur."Les projets européens donnent doncun accès impensableà une PMEcomme la nôtre !En outre, ils ontdonné une dimensioninternationale ànotre entreprise". ||Plus d’infos ?Les présentations faites par Francesca Cervelli etMegan Richards sont disponibles surwww.ncpwallonie.beLe 6 e Programme-cadre de Recherche et Développement (6 e PCRD) touche à sa fin.Afin de préparer au mieux les acteurs wallons de la recherche au 7 e PCRD, quicouvrira la période 2007-2013, l’équipe du NCP-Wallonie a organisé, en mai et juinderniers, une série de huit ateliers d’information. Ces ateliers thématiques (Life etFood, IST, Energie, Nanotechnologies, Sécurité, Environnement, Transport, Aéronautiqueet Espace) ont rencontré un vif succès puisque 350 personnes y ont assisté.51 chercheurs au sein d’entreprises, centres de recherche et universités y onttémoigné de leur e<strong>xp</strong>érience dans le programme européen.Ces témoignages ont suscité de nombreuses marques d’intérêt <strong>pour</strong> le 7 e PCRD etont permis de nouer <strong>des</strong> contacts très positifs puisque le NCP-Wallonie travailled’ores et déjà sur plusieurs propositions <strong>pour</strong> les premiers appels qui serontvraisemblablement lancés en décembre 2006 ou janvier 2007.Au cours de ces ateliers, 9 idées concrètes de projets ont été présentées par lesintervenants.Si vous souhaitez prendre part au 7 e PCRD, il est grand temps d’y penser !Le NCP-Wallonie est à votre disposition <strong>pour</strong> vous assister gratuitement dans lemontage de votre projet et vous orienter dans la recherche de partenaires.N’hésitez donc pas à le contacter !Retrouvez les présentations <strong>des</strong> ateliers sur www.ncpwallonie.be
RUBRIQUE || RECHERCHE 477 e Programme-CadreTransport et développement durableEn juin dernier, l’équipe du NCP-Wallonie organisait une séance d’information sur la priorité thématique «Transports»du 7 e PCRD (1) . Dotée d’un budget probable de 4,180 milliards d’euros, elle constitue l’une <strong>des</strong> nouveautés du 7 e PCRD.Elle regroupera en effet l’ensemble <strong>des</strong> voies de transport (rail, route, voie navigable, aéronautique), ainsi que leprogramme Galileo, qui développera <strong>des</strong> technologies de seconde génération.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2006Par Isabelle TREUTTENSLe transport de surfaceLa Commission européenne souhaiteconforter le premier rang <strong>des</strong> industrieseuropéennes sur le marché mondial.Elle financera <strong>des</strong> projets derecherche qui contribueront au développementde systèmes de transportsintégrés paneuropéens plus écologiques,plus intelligents et plus sûrs.L’objectif est d’«écologiser» le secteur<strong>des</strong> transports de surface (rail, routeet voie navigable), d’encourager letransfert modal et la mobilité urbainedurable, de désengorger les axes detransport, d’améliorer la sécurité et derenforcer la compétitivité.En ce qui concerne l’«écologisation»<strong>des</strong> transports de surface, laCommission soutiendra <strong>des</strong> travaux derecherche visant à rendre les systèmesde propulsion moins polluants,à améliorer leur rendement et à promouvoirl’utilisation de carburants <strong>des</strong>ubstitution. Les activités couvrirontles technologies <strong>des</strong> infrastructures,<strong>des</strong> véhicules, <strong>des</strong> navires et <strong>des</strong> composants,ainsi que l’optimisation globaledu système.L’encouragement du transfert modal etle désengorgement <strong>des</strong> axes de transportpasseront par le développementde chaînes de transport porte-à-porteet de technologies <strong>des</strong>tinées à assurerune véritable intermodalité. Des systèmesintelligents, de nouveauxconcepts de véhicules/navires et denouvelles technologies seront développés.Les activités viseront à optimiserl’utilisation <strong>des</strong> infrastructures, améliorerla gestion du transport, du trafic etde l’information, et à renforcer la logistiquedu fret et l’intermodalité dans letransport <strong>des</strong> voyageurs.(1) Le 7e Programme-cadre de Recherche et Développement (7e PCRD), qui couvrela période 2007-2013, a <strong>pour</strong> objectif d’améliorer la compétitivité <strong>des</strong> entreprises et lepotentiel d’innovation au sein de l’<strong>Union</strong> européenne.Accroître la satisfaction du clientPour garantir une mobilité urbainedurable, l’accent sera mis sur la mobilité<strong>des</strong> personnes et <strong>des</strong> marchandisesà travers la recherche sur le"véhicule de la prochaine génération".Une attention particulière sera accordéeaux mo<strong>des</strong> de transport non polluants,à la gestion de la demande, à larationalisation <strong>des</strong> transports privésainsi qu’aux stratégies, services etinfrastructures d’information et decommunication.Pour améliorer la sécurité et la sûreté,<strong>des</strong> technologies et <strong>des</strong> systèmesintelligents <strong>des</strong>tinés à protéger lespersonnes vulnérables (conducteurs,(moto)-cyclistes, passagers, équipageset piétons) seront développés. Desprojets visant le développement <strong>des</strong>ystèmes d’ingénierie avancée et demétho<strong>des</strong> d’analyse de risque <strong>pour</strong> laconception de véhicules, navires etinfrastructures seront financés par laCommission européenne.Pour renforcer la compétitivité, cettedernière mettra l’accent sur <strong>des</strong>concepts de produits innovants et surl’amélioration <strong>des</strong> services de transportafin d’accroître la satisfaction duclient. Elle encouragera également unenouvelle organisation de la production,incluant la gestion de la chaîne d’approvisionnementet les systèmes dedistribution.La Commission européenne devraitlancer les premiers appels à propositionsrelatifs à la priorité «transport" enjanvier 2007. Les évaluations se feronten une seule étape. L’équipe du NCP-Wallonie est à votre service <strong>pour</strong> vousaider dans le montage de votre projetou dans la recherche de partenaires.N’hésitez pas à la contacter ! ||Plus d’infos ?NCP-Wallonie 010/48.50.39.Retrouvez toutes les informations concernant le7 e PCRD sur www.ncpwallonie.beNCP-Wallonie• Tél. : 010/48.50.39 - Fax : 010/45.33.43• E-mail : ncp-wallonie@uwe.be• www.ncpwallonie.beLes plateformes technologiques et le transportLes plateformes technologiques européennes ont <strong>pour</strong> objectif de stimuler les associationspublic-privé entre la communauté de la recherche, l’industrie et les décideurs,afin de mobiliser les efforts de recherche et d’innovation vers la réalisationd’un objectif commun.L’objectif majeur de ces plateformes est de produire un agenda stratégique derecherche qui trace, à moyen et à long terme, les avancées technologiques nécessaires<strong>pour</strong> rencontrer les besoins <strong>des</strong> consommateurs et du secteur du transport.Chaque mode de transport est actuellement couvert par une plateforme technologique.D’autres domaines (piles à combustible, navigation par satellites, etc.) concourentégalement à la structuration du secteur.Les informations disponibles sur les plateformes technologiques sont consultablessur www.ncpwallonie.be
48 DEMAINLire, surfer, communiquer…Ce n'est pas tant la chargemais l'excès de charge qui tue la bête[Miguel de Cervantès]<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 20061. Rapport d'activités2005-2006 de l'UWELa multiplicité et la variété <strong>des</strong> thèmes traités par l’<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> ramènent toujours, en définitive,à la même question : que peut faire notre organisation <strong>pour</strong>appuyer les entreprises dans leurs activités et leur développementsachant que c’est d’elles que dépend la prospéritécollective ? Considérant l’étroite imbrication de l’entreprised’aujourd’hui dans le milieu qui la voit naître et croître, considérantégalement l’énorme tâche que représente le redressementde la région, on ne peut donner de réponse rapide etsimple à la question. Ce rapport annuel tente d’en donner lameilleure idée possible par la <strong>des</strong>cription <strong>des</strong> travaux effectuésou en cours à l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>.>> Disponible sur demande auprès de l'UWE (010/47.19.40)ou sur www.uwe.be (rubrique «Publications»)122. La société étrangèreface à l’impôt belgeLa Belgique compte plus ou moins 10.000 sociétés étrangèresrelevant de l’impôt <strong>des</strong> non résidents sociétés. Il s’agitd’établissements stables belges et de succursales de sociétésétrangères. Il y a par ailleurs plus d’un million de personnessusceptibles d’être soumises à l’impôt <strong>des</strong> non résidentspersonnes physiques. Il s’agit de Belges vivant àl’étranger mais disposant d’un revenu de source belge (parexemple, un immeuble en Belgique) et de cadres étrangersexerçant leur activité en tout ou en partie en Belgique.Nous sommes un <strong>des</strong> rares pays à appliquer une législationfiscale spécifique aux non-résidents. Il faut donc rendre hommageà Guy Jorion dont le dernier ouvrage «Le non-résidentou la société étrangère face à l’impôt belge» reprend toutesles subtilités de ce régime spécifique.Y sont abordés, notamment au travers de cas pratiques, lesaspects fiscaux de l’e<strong>xp</strong>atriation, la pluralité <strong>des</strong> chantiers etles risques d’établissement stable, les bureaux de représentationet les formalités qui sont imposées aux succursalesbelges, les avantages anormaux ou bénévoles entre une maisonmère et son établissement belge, le statut <strong>des</strong> cadresétrangers, le régime <strong>des</strong> plus-values immobilières réaliséepar un non-résident, etc.Cet ouvrage indispensable à toute personne dont l’activité sesitue en partie en Belgique et en partie à l’étranger est préfacépar Luc Hinnekens, grand spécialiste du droit fiscal international.>> www.larcier.com