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Dynamisme 197 xp pour pdf - Union Wallonne des Entreprises

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|| WALLONIE LOGISTIQUE 21Pascal Leurquin :"Je suis un entrepreneur dans l’âme !"<strong>Dynamisme</strong> Wallon : On déplore le déficit entrepreneurialen Wallonie. En tant qu’entrepreneur, quelledéfinition donnez-vous de l’esprit d’entreprendre ?Pascal Leurquin : Je suis un entrepreneur dans l’âme.Je suis fils d’indépendants. Pendant mes étu<strong>des</strong> à l’écolede commerce Solvay, j’ai ouvert un restaurant, leRainbow Day, près de la rue de la Loi. De mon point devue, il y a une phase d’apprentissage nécessaire avant dedevenir entrepreneur : gérer une boîte, c’est gérer tousles métiers à la fois et ça, ça ne s’improvise pas ! Ce queje déplore, c’est qu’à l’heure actuelle, on est conditionné<strong>pour</strong> ne plus prendre de risques.Comment percevez-vous le Plan Marshall, les pôlesde compétitivité, etc. ?Le Plan Marshall montre qu’il y a une conscientisation <strong>des</strong>problèmes de la Wallonie. Mais ce n’est pas parce qu’on aconscience <strong>des</strong> problèmes qu’on les a résolus ! Dans toutbusiness, ce qui fait la différence, c’est l’homme. Oraujourd’hui, la mentalité dominante est de considérer lesdroits acquis et plus tellement les devoirs. Face à un surplusde production, et l’éventualité de devoir par exempletravailler le week-end, il faut se battre et non se plaindre. Sinous voulons rester compétitifs, notamment par rapport au<strong>xp</strong>ays de l’Est, un changement de mentalité est nécessaire.Tout ne tombe pas du ciel ! Trouver un compromis entreles acquis et la flexibilité est primordial. Donc le PlanMarshall, d’accord, mais ce n’est qu’une étape.Depuis février, vous assurez la présidence du Conseild’Administration du PASS (le Parc d’aventures scientifiquesde Frameries) <strong>pour</strong> lequel la Région wallonnea déjà débloqué 9,5 millions d’euros, soit 1% du planMarshall. Où en est-on aujourd’hui ? Quelle est votremotivation à accepter une telle mission ?J'ai accepté ce mandat de Président du Conseil d'Administrationdu PASS à la demande de la Ministre Marie-DominiqueSimonet. Le PASS s'inscrit dans le plan Marshall et participeà la politique scientifique du Gouvernement de la Région wallonne.Au cours <strong>des</strong> dernières années, la Région <strong>Wallonne</strong> asouvent soutenu le développement et les projets du groupeEvadix. Je considère d'une certaine manière qu'acceptercette mission, c'était un peu ma façon de renvoyer l'ascenseur.Je me suis engagé dans cette aventure dans l'optiqued'essayer d'apporter une contribution constructive qui permetted'améliorer la gestion de ce fabuleux outil culturel.Notre premier objectif a été de mettre le PASS à l'équilibrefinancier et à l'équilibre de résultat. Cet objectif est en voied'être atteint <strong>pour</strong> la fin de cette année. Aujourd'hui, notreobjectif principal est d'attirer le plus grand nombre possiblede visiteurs dans le parc. Je considère en effet qu'il s'agit làd'un élément primordial <strong>pour</strong> permettre au PASS de remplirsa mission de base qui est de sensibiliser les jeunes à lascience et de promouvoir les métiers liés à la science.Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui a envied’entreprendre ?Il faut qu’il commence par aller apprendre ailleurs <strong>pour</strong>avoir le plus d’armes possibles via <strong>des</strong> e<strong>xp</strong>ériences professionnellesenrichissantes et variées avant de se lancer.Moi, j’ai appris mon métier pendant 15 ans ! Un <strong>des</strong>maux wallons est justement que, malgré le savoir-faire, ily a <strong>des</strong> lacunes au niveau de la gestion. Le top managementest déficient. Et ça, même avec <strong>des</strong> compétencesdans l’entreprise, c’est la faillite assurée.Vous avez un CV impressionnant. Qu’est-ce qui vousfait encore courir ?C’est croire qu’on peut mieux faire. C’est ne pas avoirpeur du risque. Quand j’ai créé Evadix, j’ai hypothéquétout ce que j’avais. J’ai fait <strong>des</strong> emprunts conséquents.S’il y avait eu faillite, j’étais bon <strong>pour</strong> l’exil et la ruine.Il faut effectivement être capable de supporter ce stressdu risque et de le courir encore et toujours.Quelle est votre devise ?Je répète toujours la même chose : l’exigence de qualitéet de service est primordiale. N’importe quel employéd’Evadix vous donnera la triple devise qui est notre véritableculture d’entreprise : ne pas perdre de clients, offrirplus de services à nos clients, et seulement en 3 e position,aller chercher de nouveaux clients. Si on respecte lapremière devise (ne pas perdre de clients), les 2 autressuivront d’office ! Bref, je le répète : il faut se démarquerau niveau de la qualité et du service ! ||Pascal Leurquin : CV e<strong>xp</strong>ress• Depuis 2000 : Fondateur et Administrateur délégué dugroupe Evadix, l'un <strong>des</strong> grands acteurs de référence surles marchés de la production marketing direct, de l'imprimerie(avec Casterman printing), de la logistique à valeurajoutée, et <strong>des</strong> intégrations technologiques et e-business.• 1997-1999 : Administrateur délégué, Casterman Distribution SAet Directeur administratif & financier, groupe Casterman.• 1996-1997 : Consultant, Coopers & Lybrand• 1987-1996 : Différentes fonctions financières à Barcelone,Sao Paulo, et Rio de Janeiro, Groupe Solvay• 1985-1987 : Auditeur externe, Coopers & Lybrand• Formation : Solvay - ULB 1985, ingénieur commercial.Ouvre un restaurant pendant sesétu<strong>des</strong>.• Autres activités : Chargé decours de contrôle de gestionà l'Ecole de Commerce Solvay(Université de Bruxelles)depuis 2000.

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