28.11.2012 Views

Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CONGRÈS <strong>AFVAC</strong> PARIS <strong>2010</strong> 10-11-12 DÉCEMBRE<br />

Le plateau fl ottant est un accessoire très pratique pour positionner les animaux avec<br />

précision ce qui peut représenter un gain de temps fi nalement non négligeable.<br />

Plusieurs possibilités sont à envisager selon les besoins et les budgets<br />

de chacun.<br />

L’achat d’un capteur plan intégré à une table, d’un système par plaques au phosphore<br />

(utilisable sur n’importe quelle table existante) ou d’un capteur plan (à adapter dans<br />

le tiroir et à synchroniser avec la pédale de tir des rayons X).<br />

NOTION DE TRAITEMENT DE L’IMAGE<br />

Dans les systèmes conventionnels, les fi lms doivent être développés pour transformer<br />

l’image latente en image radiographique visible sur un fi lm.<br />

A ce niveau, on ne peut pas agir avec beaucoup de précision pour appliquer des<br />

modifi cations visant à transformer l’image fi nale. On révèle, on rince, on fi xe puis<br />

on rince à la main ou à l’aide d’une développeuse. Rappelons que ces étapes sont<br />

responsables de près de 90 % des clichés ratés en médecine vétérinaire !<br />

L’avantage principal de la radiologie numérique est son aptitude à permettre le traitement<br />

de l’image (Image Processing). Tout d’abord le traitement de l’image par le<br />

système de développement numérique et des cassettes ou du capteur. Ce matériel<br />

va tout d’abord générer un signal correspondant au cliché fi nal que l’on connaît<br />

en radiologie conventionnelle, à cette différence que ces images brutes (RAW data)<br />

doivent ensuite subir une deuxième étape de traitement au sein d’un ordinateur (station<br />

de lecture). Les différents pixel de gris formant l’image peuvent être modifi és<br />

et manipulés afi n de permettre une lecture plus fi ne et adaptée à certaines régions.<br />

On peut notamment modifi er la gamme de gris (Look Up Table : LUT).<br />

Trois étapes majeures sont responsables du traitement de l’image<br />

(Preprocessing, Processing et Post processing)<br />

Préprocessing : à ce stade, on ne contrôle pas les secrets de fabrication de l’image<br />

propre à chaque marque. Les imperfections sont éliminées, retravaillées. Certains<br />

artéfacts peuvent être éliminés à ce stade. On peut par exemple citer les signaux<br />

émis par certains détecteurs qui n’ont pas été soumis au rayonnement (bruit). Ce<br />

traitement dépend notamment du type de matériel que vous utilisez : plaques au<br />

phosphore, capteurs CCD, capteur au sélénium ou silicium,…<br />

Au fi nal les données sélectionnées pour former l’image sont censées être convenables<br />

pour proposer un diagnostic.<br />

Trop de vétérinaires font des diagnostics sur des clichés n’ayant pas la qualité requise<br />

… Danger !<br />

Processing : L’image est formée de pixels rectangulaires possédant une intensité<br />

qui lui est propre, proportionnelle à la quantité de rayons convertis après un passage<br />

au travers de l’animal. Les détecteurs étant généralement en 10 ou 12 bits de gris,<br />

on atteint des gammes de gris bien plus étendues que la gamme de gris perceptible<br />

à nos yeux. On est généralement situé entre 2048 et 4096. L’image que l’on voit à<br />

l’écran sans avoir été retravaillée par l’ordinateur est très peu contrastée, ne laissant<br />

apparaître aucun détail anatomique sur certaines régions. On va donc transformer<br />

l’imager brute (RAW) en une image interprétable médicalement.<br />

Cette étape est menée avec l’aide d’un ingénieur d’application qui adaptera les fi ltres<br />

appliqués sur votre système pour arriver à une qualité d’image adaptée en fonction<br />

des lésions recherchées et de la région anatomique concernée (Os, thorax, abdomen).<br />

Post Processing : une fois les algorithmes adaptés appliqués à l’image, l’image<br />

fi nale peut alors être affi chée à l’écran pour lecture.<br />

Les outils que vous utiliserez pour affi ner l’image en fonction de ce qui vous allez regarder<br />

sont la luminosité, le contraste, mais aussi le fenêtrage (à l’écran on lira des informations<br />

de types : WW 4094, WL : 2047) WW : Windows Width/WL : Windows Level<br />

La gamme de gris affi chée peut atteindre 4096 gammes de gris, alors qu’un œil<br />

humain est capable d’en distinguer entre 20 et 60 !<br />

Le contraste est donc directement infl uencé par le WW et le WL.<br />

Le WW détermine la palette de gris qui va s’affi cher à l’écran (si WW est élevé, le<br />

nombre de gris affi ché à l’écran sera important. A l’inverse un WW étroit sera très<br />

contrasté.) Une fenêtre large est utilisée pour l’os avec une gamme de gris étendue.<br />

Une fenêtre étroite est le plus souvent utilisée pour les tissus mous, avec une gamme<br />

de gris moins étendue.<br />

Le WL détermine le niveau où l’on va centrer la gamme de gris précédemment déterminée.<br />

Plus le niveau est élevé, plus l’image est brillante.<br />

La résolution en contraste est la possibilité de distinguer le contraste entre des tissus<br />

similaires.<br />

La modifi cation se fait de façon dynamique et intuitive au moyen de la souris. En<br />

général, les mouvements verticaux permettent de faire varier le niveau du fenêtrage<br />

(WL), alors que les mouvements horizontaux modifi ent la largeur de fenêtre (WW).<br />

Il est primordial de ne pas négliger la sauvegarde des données sur plusieurs supports.<br />

Les solutions professionnelles (PACS) sont à privilégier.<br />

QUELQUES DÉFINITIONS<br />

Résolution spatiale : La résolution spatiale représente la taille du plus petit détail<br />

décelable. Elle se mesure en général en taille de pixel ou en nombre de paires de<br />

lignes par mm ou par cm. Une résolution élevée correspond à une taille de pixel faible<br />

• 58 •<br />

et à un nombre de pl/mm élevé. Les techniques conventionnelles ont aujourd’hui de<br />

meilleures résolutions spatiales que les techniques numériques :<br />

Film : environ 10 pl/mm (jusqu’à 20 en mammographie), Intensifi cateur d’image<br />

radiologique : environ 4 à 5 pl/mm au centre.<br />

Avec les techniques numériques, cette perte est compensée par une meilleure dynamique<br />

et une meilleure sensibilité.<br />

Résolution en contraste : La résolution en contraste ou en densité correspond<br />

à la plus petite variation de contraste décelable. On estime que la majorité des examens<br />

radiologiques nécessitent davantage une bonne résolution à bas contraste plutôt<br />

qu’une résolution spatiale élevée.<br />

Dynamique : La dynamique correspond au rapport de l’amplitude du signal non<br />

atténué sur l’amplitude du bruit du signal le plus atténué.<br />

Sensibilité : La sensibilité correspond à la plus petite variation d’absorption des<br />

rayons X mesurable. Elle est faible avec les couples écrans-fi lms et très élevée avec<br />

les amplifi cateurs de luminance, ce qui permet la scopie à très faible dose.<br />

Fonction de transfert de modulation : La FTM représente la variation de<br />

contraste en fonction de la fréquence spatiale de l’objet pour un contraste objet<br />

donné. C’est une fonction décroissante, proche de 1 (contraste proche de 100 %)<br />

pour des fréquences spatiales très faibles et tendant vers 0 pour des fréquences spatiales<br />

élevées. Le pouvoir de résolution est la fréquence à laquelle le contraste est<br />

de 5 ou 10 %.<br />

Dans le cas des détecteurs plans, la résolution spatiale est moins bonne que pour<br />

un fi lm mais l’amélioration de la FTM permet d’avoir pour des fréquences objet inférieures<br />

au pouvoir de résolution un bien meilleur contraste (courbe au-dessus de<br />

celles des fi lms). En outre, des logiciels spécifi ques, comme la technique du masque<br />

fl ou, (unsharp masking) permettent d’augmenter artifi ciellement la fréquence de<br />

coupure de la FTM.<br />

Effi cacité quantique de détection : L’EQD compare le rapport signal sur bruit<br />

en entrée et le rapport signal sur bruit en sortie. Ce paramètre caractérise bien les<br />

détecteurs numériques car il prend en compte l’absorption du rayonnement X, la<br />

sensibilité, le bruit, la résolution. Il exprime le rendement d’utilisation des photons<br />

X incidents.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

Néant.<br />

Investir dans la radio numérique, faut-il raisonner<br />

comme pour l’argentique ? J.-M. MAINGUENÉ<br />

DMV - Clinique Vétérinaire, 360 av Charles de Gaulle,<br />

82000 MONTAUBAN<br />

La radio numérique est un investissement qui se réfl échit… Comme tout investissement.<br />

Des notions techniques, des données fi nancières, des éléments de rentabilité<br />

sont bien sûr à prendre en compte mais aussi une envie de se faire plaisir, de mieux<br />

travailler mais là ce n’est plus tout à fait à nous de décider… Chacun reste un peu<br />

maître sur son navire. Par contre peut-on raisonner comme pour l’argentique ?<br />

COMMENT DÉCIDER D’INVESTIR DANS LA RADIO<br />

NUMÉRIQUE ?<br />

Lorsqu’on réfl échit à l’achat d’un système de radiographie numérique, de nombreux<br />

éléments sont à prendre en considération : le service après-vente, la technologie d’acquisition,<br />

la qualité d’image, le logiciel utilisé, les moyens de sauvegarde mais aussi,<br />

le gain de temps. Il faut aussi penser à d’autres nécessités, notamment la visualisation<br />

des images en consultation ou en chirurgie… Finalement la machine à rayons X<br />

n’est qu’un des éléments de l’investissement, le reste est au moins aussi important.<br />

Ainsi, pour l’argentique il y avait deux données : la prise du cliché et son développement.<br />

En numérique la prise du cliché est certes importante mais il y a surtout tout<br />

le traitement de l’image qui s’en suit. Il est donc important de comprendre les coûts<br />

imprévus de la transition à la radio numérique et de bien planifi er tous les aspects<br />

de cette installation.<br />

LES AVANTAGES DU NUMÉRIQUE<br />

Les avantages évidents de la radiographie numérique sont la possibilité de récupérer<br />

des radios sur ou sous exposées, d’obtenir des images plus vite, de supprimer les<br />

coûts et les risques liés au développement, de faciliter l’archivage et même de libérer<br />

de la place.<br />

BESOINS EN ÉQUIPEMENTS ET COÛTS<br />

Les avantages et les coûts des systèmes sont connus mais il existe malgré tout des<br />

coûts imprévus liés à la transition au numérique. Ainsi il faudra nécessairement prévoir<br />

des postes informatiques supplémentaires pour permettre, par exemple, d’examiner<br />

l’image pendant une chirurgie, de présenter aux propriétaires les différents<br />

clichés et d’en expliquer l’intérêt.<br />

Ces postes de travail ne sont en général pas prévus dans le budget initial et parfois

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!