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Programme scientifique paris 2010 - AFVAC

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CONGRÈS <strong>AFVAC</strong> PARIS <strong>2010</strong> 10-11-12 DÉCEMBRE<br />

• Bibliographie<br />

1. Atkins CE et al Effects of long-term administration of enalapril on clinical indicators<br />

of renal function in dogs with compensated mitral régurgitation. 2002. J Am Vet Med<br />

Assoc. 221 : 654-658<br />

2. Finco DR Association of systemic hypertension with renal injury in dogs with<br />

induced rénal failure. J Vet Inern Med 2004. 18 : 289-294<br />

3. Langston CE. Chronic rénal failure. In Small Animal Critical Care Medicine. 2088.<br />

Eds Silverstein DC, Hopper K. Ed Saunders Philadelphia USA. P : 594-598.<br />

4. Lefebvre HP et al. Angiotensin-converting enzyme inhibitors in veterinary médicine.<br />

2007. Curr Pharm des. 13 : 1347-1361.<br />

5. Mathews KA et Monteih G. Evaluation of adding diltiazem therapy to standard<br />

treatment of acute renal failure caused by leptospirosis : 18 dogs (1998-2001). 2007.<br />

JVECC. P : 149-158.<br />

6. Nicolle et al. Azotemia and glomerular fi ltration rate in dogs with chronic valvular<br />

disease. 2007. 21 : 943-949.<br />

7. Shlipak MG et al. Renal function, digoxin therapy, and heart failure outcomes :<br />

Evidence from the digoxin intervention group trial. J Am Soc Nephrol. 2004.15 : 2195<br />

– 2203.<br />

8. Weiner DE et al. Chronic kidney disease as a risk factor for cardiovascular disease<br />

and all-cause mortality : A pooled analysis of community-based studies. J Am Soc<br />

Nephrol. 2004. 15 : 1307 – 1315.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

Néant.<br />

Syncopes ou crises convulsives ? F. ROUX<br />

DMV, PhD, Diplomate ACVECC, Service des Urgences et des Soins<br />

Intensifs,<br />

ENVA, 7 av du Général de Gaulle, F-94700 MAISONS ALFORT.<br />

Le clinicien est parfois confronté à un dilemme diagnostique face à une perte de<br />

conscience transitoire : Syncope ou crise convulsive ? La démarche diagnostique doit<br />

être rigoureuse car les causes sont très différentes.<br />

DÉFINITIONS<br />

Syncope : Perte de connaissance soudaine et transitoire avec perte du tonus postural<br />

et récupération spontanée, due à une ischémie cérébrale diffuse et transitoire.<br />

Crise convulsive : perte soudaine de connaissance ou altération transitoire du comportement,<br />

accompagnée le plus souvent de contractions musculaires et due à une<br />

décharge rythmique synchronisée anormale d’une population de neurones du cortex<br />

cérébral. Ainsi, le diagnostic étiologique d’une perte de conscience transitoire passe<br />

par une classifi cation en 2 catégories : convulsions (épileptiques ou non) ou syncopes.<br />

Il existe également une entité particulière : la convulsion syncopale, forme de crise<br />

convulsive qui résulte d’une hypoperfusion cérébrale marquée.<br />

DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE<br />

La démarche diagnostique passe par un diagnostic clinique sémiologique pour faire<br />

la différence entre syncope ou crise convulsive. En fonction des hypothèses retenues<br />

pour chacune des 2 entités, des examens complémentaires appropriés viendront<br />

étayer le diagnostic pour permettre un traitement étiologique.<br />

Signes cliniques<br />

Il est fréquent que seul le propriétaire assiste à la perte de conscience et en rapporte<br />

les symptômes. Le recueil de l’anamnèse est capital car, en l’absence de visualisation<br />

directe des signes cliniques, il va orienter le diagnostic.<br />

Perte de conscience liée à une hypoperfusion cérébrale :<br />

- chute brutale sans prodromes<br />

- fl accidité musculaire<br />

- pâleur des muqueuses<br />

- extrémités froides<br />

- pouls faible<br />

- fréquence cardiaque basse<br />

- reprise de conscience rapide avec retour à la normale<br />

- événement de courte durée < 1 minute<br />

Perte de conscience liée à une activité neuronale anormale<br />

- prodromes<br />

- rigidité musculaire, mouvements tonico-cloniques<br />

- hypersalivation, miction, défécation<br />

- morsure de la langue<br />

- hyperthermie<br />

- retour de conscience plus lent avec phase postictale<br />

- durée variable : 1 à 5 minutes (voire plus)<br />

Causes possibles<br />

Les syncopes sont la conséquence d’un défaut d’apport en oxygène au cerveau.<br />

Toute situation diminuant le fl ux sanguin cérébral ou la teneur du sang artériel en<br />

oxygène peut être à l’origine d’une syncope.<br />

• 77 •<br />

Le contenu artériel en oxygène est défi ni comme :<br />

CaO2 (en mL O2/dL) = SaO2 × Hb × 1,34 + 0,0031 × PaO2 Ainsi, le contenu dépend de la concentration en hémoglobine, de sa saturation artérielle<br />

et de la quantité d’oxygène dissoute dans le sang (pression partielle en O ). La 2<br />

SaO et la PaO sont intimement liées par les variations de pH, PaCO , teneur en DPG<br />

2 2 2<br />

des hématies et température.<br />

Le transport de l’ oxygène aux tissus (TaO ) est le produit du débit cardiaque (DC) par<br />

2<br />

le contenu artériel en O (CaO )<br />

2 2<br />

TaO2 (en mL O2/dL/min) = DC x CaO2 Le débit cardiaque étant le produit du volume d’éjection systolique par la fréquence<br />

cardiaque ou le ratio entre la pression artérielle moyenne et les résistances vasculaires<br />

systémiques.<br />

DC (en mL/min) = VES x FC ou DC = PAM/RVS<br />

Tout facteur modifi ant l’un de ces paramètres est susceptible d’infl uer sur la quantité<br />

d’oxygène qui arrive au cerveau.<br />

Parmi les causes possibles de syncopes, citons les :<br />

- cardiopathies avec perte d’inotropisme<br />

- arythmies<br />

- hypovolémies<br />

- anémies aiguës<br />

- hypoxies : pneumonie, pneumothorax, obstruction laryngée…<br />

- hypotensions<br />

- pertes du tonus vasculaire (sepsis).<br />

La présentation sera illustrée d’exemples concrets.<br />

Les convulsions peuvent être idiopathiques, c’est le cas de l’épilepsie essentielle,<br />

ou résulter de diverses affections primitives.<br />

Causes possibles de convulsions :<br />

- trauma crânien<br />

- infection/infl ammation du cerveau/méninges<br />

- fi èvre<br />

- toxique<br />

- métabolique : troubles de la glycémie, kaliémie, magnésiémie, calcémie, phosphatémie,<br />

encéphalose hépaique<br />

- tumeur cérébrale<br />

- accident vasculaire cérébral<br />

La présentation sera illustrée d’exemples concrets.<br />

Examens complémentaires<br />

Afi n de proposer un diagnostic étiologique et pour répondre aux hypothèses diagnostiques,<br />

des examens complémentaires seront réalisés.<br />

Pour les syncopes<br />

- Appréciation de la volémie : test de remplissage vasculaire, TRC, taille de l’AG, pression<br />

veineuse centrale…<br />

- Gaz du sang pour appréciation de la PaO2 - Radiographies du thorax<br />

- Echocardiographie<br />

- Electrocardiogramme/Holter<br />

Pour les crises convulsives<br />

- NFS<br />

- Biochimie/acides biliaires<br />

- Ponction de LCR<br />

- IRM/scanner<br />

- Electroencéphalogramme<br />

Le traitement dépendra de la cause sous-jacente.<br />

>< Confl its d’intérêts<br />

Néant.<br />

Douleur abdominale chronique, démarche<br />

diagnostique rôle de l’imagerie I. TESTAULT<br />

DMV, CEAV médecine interne Centre Hospitalier Vétérinaire Atlantia –<br />

22 rue René Viviani – F-44000 NANTES<br />

PROBLÉMATIQUES<br />

Une douleur abdominale aiguë fait partie de « l’abdomen aigu » qui revêt d’emblée<br />

un critère d’urgence et de gravité, ainsi que de confort très altéré. La consultation<br />

chez le vétérinaire ne se fait en général pas attendre. Mais qu’en est-il pour la douleur<br />

chronique ? On peut la qualifi er comme une douleur vive, intermittente, récidivante,<br />

évoluant depuis longtemps (plusieurs mois…) mais rétrocédant avec ou sans traitement<br />

; on peut également la qualifi er comme une douleur modérée permanente<br />

évoluant depuis longtemps : les signes cliniques sont alors beaucoup plus frustes<br />

chez nos patients « qui ne parlent pas ». Deux solutions : propriétaires et vétérinaires<br />

sont attentifs et rechercheront l’affection causale ; deuxième solution : l’affection

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