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contenu des enseignements de tronc commun - MINES ParisTech

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SOMMAIRE3CHAPITRE 1INTRODUCTION 5Une formation d’ingénieurs généralistes 6L’École <strong><strong>de</strong>s</strong> mines et ses missions 7Une école fortement ancrée dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise 10CHAPITRE 2PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE 11Conditions d’admission 12Scolarité 13Préparation à l’emploi et carrières 17International et réseaux 19Moyens pédagogiques 22Vie pratique 24CHAPITRE 3PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS 271 ère année 312 ème année 473 ème année 55Enseignements au choix 2 ème /3 ème année 61Options 127Autres <strong>enseignements</strong> 163Langues vivantes 164Art et science 165Stages en entreprise 166Préparation à l’emploi 168Activités physiques et sportives 168CHAPITRE 4SERVICES ET ASSOCIATIONS 171Bibliothèque 172Presses <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines 172Musée <strong>de</strong> minéralogie 173Association <strong><strong>de</strong>s</strong> anciens 173Fondation I3M 174Armines-Transvalor 174CHAPITRE 5FORMATIONS POST-DIPLÔME 177Ingénieurs <strong><strong>de</strong>s</strong> corps techniques <strong>de</strong> l’État 178Mastères spécialisés 178Étu<strong><strong>de</strong>s</strong> doctorales 179Formation continue 180LISTE DES ENSEIGNANTS ET INDEX 181


INTRODUCTIONCYCLE


6 CHAPITRE 1 INTRODUCTIONUNE FORMATION D’INGÉNIEURS GÉNÉRALISTESOU COMMENT DÉVELOPPER SES CAPACITÉSD’ADAPTATIONÀ la création <strong>de</strong> l’École, en 1783, l’exploitationet la transformation <strong><strong>de</strong>s</strong> matières premières représentaientl’essentiel du développement <strong>de</strong> l’activitééconomique <strong><strong>de</strong>s</strong> pays européens. L’art <strong><strong>de</strong>s</strong> minesétait par excellence celui où <strong>de</strong>vait s’exercer l’espritscientifique.Depuis lors, l’École <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris perpétue savocation à investir <strong>de</strong> nouveaux domaines d’action,à la pointe <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences et <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques et <strong><strong>de</strong>s</strong>évolutions <strong>de</strong> l’industrie et <strong><strong>de</strong>s</strong> services, ainsi qu’en<strong>de</strong>hors <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs où ses compétences sont reconnues<strong>de</strong> longue date, qu’il s’agisse <strong><strong>de</strong>s</strong> Géosciencesou <strong><strong>de</strong>s</strong> Matériaux, l’École a également développé unpotentiel <strong>de</strong> recherche très important en MathématiquesAppliquées, Énergétique et Sciences Économiqueset Sociales.Un <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers objectifs du cycle ingénieurs civils<strong><strong>de</strong>s</strong> mines est <strong>de</strong> rester proche <strong>de</strong> la pratique et duconcret, qui doivent être connus et maîtrisés à l’ai<strong>de</strong><strong>de</strong> savoirs et d’outils théoriques. La pratique setraduit par <strong><strong>de</strong>s</strong> stages industriels intégrés à la scolarité,<strong><strong>de</strong>s</strong> projets réalisés en équipe, et un importanttravail personnel d’option sur un sujet exécuté enliaison avec <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs en fonction dans l’industrieet sous la direction du corps enseignant. L’Écoleremplit ainsi sa première fonction <strong>de</strong> diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong>avoir et <strong>de</strong> savoir-faire.Par ailleurs, dans le mon<strong>de</strong> économique actuel,largement ouvert aux échanges internationaux,l’École a pour <strong>de</strong>uxième mission <strong>de</strong> rendre sesélèves capables <strong>de</strong> travailler dans un environnementchangeant et multiculturel. À la sortie <strong>de</strong> l’École,les “ Mineurs ” auront d’importantes responsabilitésprofessionnelles ; ils sauront d’autant mieux anticiper,prévoir et s’adapter que leur formation se seradéroulée dans une institution qui évolue et innove,une École ouverte sur le mon<strong>de</strong>.L’École donne ainsi une importance majeure aux <strong>enseignements</strong>relevant <strong>de</strong> l’acquisition <strong>de</strong> savoir-êtrecomportementaux. Dans cet esprit, différents <strong>enseignements</strong>sont consacrés à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> controverses(dimension sociologique <strong><strong>de</strong>s</strong> grands problèmes <strong><strong>de</strong>s</strong>ociété), à la découverte du métier <strong>de</strong> l’ingénieurgénéraliste (dans toutes ses compo santes), à la promotion<strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> risque et <strong>de</strong> l’esprit d’initiative(Acte d’entreprendre), et à une première approche<strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> projets industrielscomplexes (Mécatronique, en partenariat avec<strong><strong>de</strong>s</strong> élèves BTS <strong>de</strong> lycées techniques).Ainsi, l’École <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris propose à sesélèves du cycle ingénieurs civils une formationpluridisciplinaire, généraliste, à fort <strong>contenu</strong> technique,scientifique et socio-économique, leur permettant,grâce à un corps enseignant <strong>de</strong> haut niveauet par <strong><strong>de</strong>s</strong> activités pédagogiques diversifiées, d’acquérirun soli<strong>de</strong> bagage <strong>de</strong> connaissances fondamentaleset <strong>de</strong> savoir-faire pratiques. Elle s’attacheà leur donner les moyens d’être <strong>de</strong> futurs créateurs<strong>de</strong> richesses et <strong>de</strong> savoirs ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs trèsrecherchés par les entreprises.


INTRODUCTION CHAPITRE 17L’ÉCOLE DES <strong>MINES</strong> ET SES MISSIONS Conduire <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> rechercheen liaison avec le mon<strong>de</strong> industriel etéconomiqueFondée en 1783, l’École nationale supérieure <strong><strong>de</strong>s</strong>mines <strong>de</strong> Paris est installée <strong>de</strong>puis 1816 dansl’ancien Hôtel <strong>de</strong> Vendôme, au 60 boulevard Saint-Michel, en bordure du jardin du Luxembourg, aucœur du Quartier Latin, à Paris.Longue tradition et vitalité peuvent aller <strong>de</strong> pair : en1967, l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris s’étendait dans <strong><strong>de</strong>s</strong>installations nouvelles à Evry et à Fontainebleau, eten 1976, à Sophia Antipolis (près <strong>de</strong> Nice). Depuis1991, l’Ecole est un établissement public nationalà caractère administratif placé sous l’autorité duministre chargé <strong>de</strong> l’industrie. Les années 2000sont celles <strong>de</strong> l’engagement actif <strong>de</strong> l’Ecole dans<strong>ParisTech</strong>.L’Ecole a pour mission <strong>de</strong> : Former– <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs civils– <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs du Corps <strong><strong>de</strong>s</strong> mines– <strong><strong>de</strong>s</strong> docteurs– <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres en formation continue ou spécialisée,etc.Parmi les toutes premières, l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong>Paris a compris la nécessité d’appuyer la formation<strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs sur une recherche dynamique aucontact permanent <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes industriels.Ce type <strong>de</strong> recherche, dite “orientée”, s’estnotablement développée au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> quarante<strong>de</strong>rnières années, dans <strong><strong>de</strong>s</strong> disciplines qui fonttraditionnellement partie <strong><strong>de</strong>s</strong> préoccupations <strong>de</strong>l’Ecole, à savoir:– les Géosciences– l’Energétique– les Matériaux– les Mathématiques Appliquées et l’Informatique– les Sciences Economiques et Sociales.L’Ecole comprend 18 centres <strong>de</strong> recherche situésà Paris, Corbeil-Evry, Fontainebleau et SophiaAntipolis. Elle réunit un peu plus <strong>de</strong> 1350 étudiantsautour <strong>de</strong> 750 personnes employées à temps plein,dont plus <strong>de</strong> 285 enseignants-chercheurs. Gérer certaines activités <strong>de</strong> service publicL’Ecole ouvre au public son importante bibliothèqueet l’une <strong><strong>de</strong>s</strong> toutes premières collections mondiales<strong>de</strong> minéralogie (voir pages 172-173).L’École dispose également d’une maison d’édition(voir page 172).


10CHAPITRE 1INTRODUCTIONUNE ÉCOLE FORTEMENT ANCRÉE DANS LE MONDEDE L’ENTREPRISEParmi les écoles d’ingénieurs, l’École <strong><strong>de</strong>s</strong> mines<strong>de</strong> Paris est <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> quinze ans numéro 1(source : Industries et Technologies) par le volume<strong>de</strong> recherche contractuelle avec <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises,avec 34 millions d’euros en 2012 qui représententla moitié <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources <strong>de</strong> la recherche et 40% <strong><strong>de</strong>s</strong>ressources globales <strong>de</strong> l’Établissement.Ces relations très développées avec l’entrepriseont <strong><strong>de</strong>s</strong> applications directes sur la formation <strong><strong>de</strong>s</strong>ingénieurs civils <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines :- le <strong>contenu</strong> <strong>de</strong> la formation évolue régulièrementpour tenir compte <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises et<strong><strong>de</strong>s</strong> progrès <strong>de</strong> la connaissance (par la création,l’évolution ou la suppression <strong>de</strong> cours, d’optionsou <strong>de</strong> projets) ;- <strong><strong>de</strong>s</strong> représentants <strong>de</strong> nos principaux partenaireséconomiques siègent dans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> conseilset comités d’orientation ;- plus <strong>de</strong> 500 vacataires issus du mon<strong>de</strong> économique,auxquels s’ajoutent près d’une centaine d’intervenantsbénévoles, participent activement à la formation<strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs civils ;- chaque enseignant-chercheur <strong>de</strong> l’École, <strong>de</strong> par saparticipation à <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> recherche industrielle,est en prise directe avec les réalités économiques,maintenant ainsi son expertise à jour ;- les projets en entreprise, soigneusement sélectionnés,préparés et tutorés, sont un élément clé<strong>de</strong> la pédagogie du cycle ; chaque élève du cycleingénieurs civils aura ainsi passé, au terme <strong>de</strong> sascolarité, au moins 9 mois en entreprise.


PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE CHAPITRE 2 11PRÉSENTATION GÉNÉRALEDU CYCLEINGÉNIEURS CIVILS


12 CHAPITRE 2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLECONDITIONSD’ADMISSIONLe cycle ingénieurs civils <strong><strong>de</strong>s</strong> mines admet <strong><strong>de</strong>s</strong>élèves en première année et en <strong>de</strong>uxième année.ADMISSION EN PREMIÈREANNÉERecrutement sur concours : en fin <strong>de</strong><strong>de</strong>uxième année <strong><strong>de</strong>s</strong> classes préparatoires auxgran<strong><strong>de</strong>s</strong> écoles, filières MP, PC, PSI, PT et TSI,90 à 95 élèves sont admis en première annéedu cycle ingénieurs civils <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Parisà l’issue du concours <strong>commun</strong> Mines-Pontsorganisé conjointement par neuf Gran<strong><strong>de</strong>s</strong> Ecolesd’ingénieurs.R<strong>enseignements</strong> concernant le concours <strong>commun</strong> :Téléphone : 01 45 81 72 72Adresse électronique :minesponts@telecom-paristech.frWeb :http://concours-minesponts.telecom-paristech.frvoie d’admission sur titres est ouverte à unetrentaine d’ingénieurs <strong>de</strong> l’Ecole Polytechnique et<strong>de</strong> diplômés <strong><strong>de</strong>s</strong> Ecoles Normales (voie spécialisée).R<strong>enseignements</strong> concernant l’admission sur titres(en 1 re et en 2 e année) :secrétariat <strong>de</strong> l’admission sur titresTéléphone : 01 40 51 90 05Adresse électronique :admission_ic@mines-paristech.frDans le cadre d’échanges académiques, quelquesétudiants étrangers et étudiants d’Ecolespartenaires peuvent également être admis commeétudiants visiteurs du cycle ingénieurs civils en 2 eou en 3 e année pour <strong><strong>de</strong>s</strong> pério<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> six mois à unan. Leur cursus est aménagé en fonction <strong>de</strong> leurformation d’origine. Un certificat faisant mention<strong><strong>de</strong>s</strong> résultats obtenus aux examens leur est délivréà l’issue <strong>de</strong> leur pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> formation à l’Ecole.Admission sur titres (dossier, épreuvesécrites et entretiens) : en première année, 5 placessont offertes aux titulaires d’une licence ou d’undiplôme français ou étranger équivalent.ADMISSION EN DEUXIÈMEANNÉEAdmission sur titres (dossier, épreuvesécrites et entretiens) : en <strong>de</strong>uxième année, unetrentaine <strong>de</strong> places sont offertes aux titulaires <strong>de</strong>niveau Master 1 (voie généraliste). Une <strong>de</strong>uxième


PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE CHAPITRE 213SCOLARITÉCALENDRIER DES ACTIVITÉSSCOLAIRESLa durée <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> est <strong>de</strong> 3 ans pour les élèvesingénieurs civils admis sur concours ou sur titresen 1 ère année, <strong>de</strong> 2 ans pour les élèves admis surtitres en 2 ème année.La rentrée scolaire a lieu :- début septembre pour les élèves <strong>de</strong> 1 ère et<strong>de</strong> 2 ème année ; fin août pour les élèves admis surtitres en 2 ème année en voie généraliste,- mi-avril pour les élèves admis sur titres en2 ème année en voie spécialisée,- fin septembre pour les élèves <strong>de</strong> 3 ème année.L’année scolaire se termine fin juin ou début juilletpour les élèves <strong>de</strong> 1 ère et <strong>de</strong> 3 ème année, fin mai pourles élèves <strong>de</strong> 2 ème année qui partent alors en stage,4 GRANDS TYPESD’ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUESles activités <strong>de</strong> <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong> :- <strong>enseignements</strong> <strong>de</strong> <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong>,- <strong>enseignements</strong> personnalisés,- langues vivantes.les <strong>enseignements</strong> au choix, aussi appelés“<strong>enseignements</strong> spécialisés”,les activités d’option(<strong>enseignements</strong> et projet),les stages (à l’international, entreprise,recherche).fin décembre pour les élèves <strong>de</strong> la voie spécialisée.Les vacances scolaires sont en principe réparties<strong>de</strong> la manière suivante : <strong>de</strong>ux semaines à Noëlpour tous, une semaine en février pour les élèves<strong>de</strong> 2 ème et 3 ème années, <strong>de</strong>ux semaines au printempspour les élèves <strong>de</strong> 1 ère et 2 ème années.ORGANISATION ET ACTIVITÉSPÉDAGOGIQUESLa scolarité est organisée en semestres d’une duréecomprise entre 16 et 20 semaines, l’ensemble <strong>de</strong> lascolarité pour les élèves admis en 1 ère année constituantun minimum <strong>de</strong> 120 semaines (stages compris).La diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> activités pédagogiques, <strong><strong>de</strong>s</strong> modalitéset <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens utilisés pour les mettre enœuvre, contribue au développement <strong><strong>de</strong>s</strong> qualitésessentielles pour l’ingénieur. Ainsi, tout au long <strong>de</strong>leur cursus, les élèves du cycle ingénieurs civils ontl’occasion <strong>de</strong> pratiquer le travail en équipe (réalisation<strong>de</strong> projets), la <strong>commun</strong>ication écrite (rédaction<strong>de</strong> rapports <strong>de</strong> stage, <strong>de</strong> curriculum vitæ, <strong>de</strong> lettres<strong>de</strong> motivation, etc.) et orale (soutenance <strong>de</strong> projets,conduite <strong>de</strong> réunions, etc.). La taille réduite <strong><strong>de</strong>s</strong>promotions (une centaine d’élèves par année <strong>de</strong>formation) favorise <strong><strong>de</strong>s</strong> approches pédagogiquesvariées et permet un véritable tutorat.


14 CHAPITRE 2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE“Des étu<strong><strong>de</strong>s</strong>en prise directeavec le mon<strong>de</strong> scientifiqueet industriel ”Les activités <strong>de</strong> <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong>Les activités <strong>de</strong> <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong> sont, par construction,<strong>commun</strong>es à tous les élèves. Elles comprennent <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>enseignements</strong> à pédagogie déductive traditionnels(cours, travaux dirigés, travaux pratiques) et <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>enseignements</strong> à pédagogie plus inductive, ditspersonnalisés (projets individuels ou collectifs, e-learning, observation et visites d’entreprises).Les <strong>enseignements</strong> traditionnels regroupent lesmathématiques et sciences physiques pour l’ingénieur,les sciences économiques et sociales, et leslangues vivantes, ces <strong>de</strong>rnières représentant 20 %<strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong>de</strong> <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong>.Les <strong>enseignements</strong> personnalisés vont, dès la1 ère année, conduire les élèves à développer leursens <strong>de</strong> l’observation (enseignement <strong>de</strong> terrain <strong>de</strong>géologie), à mettre en valeur leur esprit d’initiative(Acte d’entreprendre), à découvrir les différentesfacettes d’une activité d’ingénieur-manager généraliste(MIG) et à mesurer la variété <strong><strong>de</strong>s</strong> points <strong>de</strong>vue sur un sujet <strong>de</strong> société donné (controverse).Différents projets viendront compléter ces <strong>enseignements</strong>personnalisés tout au long <strong>de</strong> la scolarité(informatique, mécatronique…).Les <strong>enseignements</strong> au choix(ou “ <strong>enseignements</strong> spécialisés ”)Chaque semestre (à partir <strong>de</strong> la fin du <strong>de</strong>uxième),les élèves doivent choisir <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong>spécialisés pour vali<strong>de</strong>r un nombre d’unités <strong>de</strong>valeur imposé.LANGUES VIVANTESL’École veille à ce que ses élèves, au momentd’entrer dans la vie active, soient nonseulement opérationnels dans leur métierd’ingénieur, mais également aptes à travaillerau sein d’équipes internationales et capables<strong>de</strong> manier avec aisance les langues.Les élèves doivent ainsi obligatoirementétudier <strong>de</strong>ux langues (parmi onze proposées)et obtenir avant la fin <strong>de</strong> leur scolarité undiplôme extérieur dans la langue <strong>de</strong> leur choix(exemples : Proficiency, TOEFL, ZMP, etc.).Ils doivent en outre obtenir, dès la fin <strong>de</strong> la1 ère année, un niveau d’anglais équivalent au B1.Le choix <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong> spécialisés par lesélèves est libre, les responsables d’options étanttoutefois en droit <strong>de</strong> conseiller certains <strong>enseignements</strong>.Une partie <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong> spécialisés sedéroulent en parallèle ; ils sont parfois proposéssimultanément aux élèves <strong>de</strong> 2 ème et <strong>de</strong> 3 ème années.Certains ne s’éten<strong>de</strong>nt pas tout au long d’unsemestre, mais se déroulent en une semaine. Ilspeuvent ainsi être :- proposés simultanément en formation initiale eten formation continue, ce qui permet <strong>de</strong> rapprocher<strong><strong>de</strong>s</strong> étudiants et <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels,- délocalisés en France ou à l’étranger,- réalisés en collaboration avec d’autres institutionsfrançaises ou européennes.


PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE CHAPITRE 215Les activités d’optionL’École offre aux élèves 15 options au choix. En2 ème année, une première pério<strong>de</strong> d’option <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxsemaines permet aux élèves <strong>de</strong> prendre contact avecla discipline. Ces connaissances sont approfondiespendant un mois complet en début <strong>de</strong> 3 ème année(cours, jeux d’entreprise, travaux pratiques, mini-projets,visites industrielles en France et à l’étranger).C’est ensuite à partir <strong>de</strong> janvier que les élèves, seulsou en binômes, se consacrent à leur travail d’option,proposé par une entreprise ou un organismepublic. L’activité d’option représente un total <strong>de</strong> 22semaines (pour les détails voir page 127).CRÉDITS ECTSAfin <strong>de</strong> faciliter les échanges avec lesuniversités européennes, l’École <strong><strong>de</strong>s</strong> mines<strong>de</strong> Paris a adopté le système <strong>de</strong> “ crédits ”ECTS (European Credit Transfer System).Ces “ crédits ” représentent, sous une formenumérique, le volume <strong>de</strong> travail quel’étudiant doit fournir pour chaque unité<strong>de</strong> cours. Dans ce cadre, 60 “ crédits ”représentent le volume <strong>de</strong> travail d’uneannée scolaire. Pour l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> troisannées du cycle ingénieurs civils <strong><strong>de</strong>s</strong>mines, les 180 “ crédits ” sont répartis <strong>de</strong>la manière suivante : 106 pour les activités<strong>de</strong> <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong> (y compris stages et Acted’Entreprendre), 32 pour les <strong>enseignements</strong>au choix et 42 pour l’activité d’option.NOMBRE MINIMAL D’HEURES SUIVIES PAR LES ÉLÈVES (par type d’activités)Type d’enseignement 1 ère année 2 ème année 3 ème annéeEnseignements <strong>de</strong> <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong> 320 229 78Enseignements personnalisés 324 98 0Langues vivantes 110 115 30Enseignements au choix 20 263 138Activités d’option (dont travail en entreprise) 0 75 750Stage en entreprise et à l’international 140 420 0Activités physiques et sportives (facultatif) 151 138 63Cycles culturels (facultatif) 23 13 13NB : les années d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sont désignées à l’École par 1A (1 ère année) - 2A (2 ème année) - 3A (3 ème année)


16 CHAPITRE 2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE“ Des stages industriels dans lemon<strong>de</strong> entier ”Les stages obligatoires(à l’international, entreprise)Les stages constituent <strong><strong>de</strong>s</strong> moments privilégiés oùl’élève confronte ses connaissances théoriques à laréalité, et où l’expérience pratique qu’il en retire,pour être profitable, l’oblige à acquérir <strong>de</strong> nouveauxsavoirs.Plusieurs stages obligatoires font partie intégrante<strong>de</strong> la formation :stage d’exécution - “ ouvrier ” (un mois au milieu<strong>de</strong> la 1 ère année),stage ingénieur (4 mois à la fin <strong>de</strong> la 2 ème année -obligatoirement à l’étranger),travail d’option (4 mois en 3 ème année).Au total, un élève aura, au cours <strong>de</strong> ses 3 années <strong>de</strong>formation, réalisé un minimum <strong>de</strong> 9 mois <strong>de</strong> stageset projets en entreprise. À ces stages s’ajoutent<strong><strong>de</strong>s</strong> visites industrielles et <strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong>de</strong> terrainorganisées dans le cadre <strong>de</strong> certains <strong>enseignements</strong>.Tous les élèves ont l’obligation <strong>de</strong> faire au moinsun stage industriel à l’étranger entre la 2 ème et la3 ème année.Ils peuvent également réaliser leur travail d’optionà l’étranger. Au total, chaque élève <strong>de</strong> l’École <strong><strong>de</strong>s</strong>mines <strong>de</strong> Paris passe au minimum quatre mois àl’étranger pendant sa scolarité. Les stages enentreprise (stages d’exécution, ingénieur, travaild’option) donnent lieu à <strong><strong>de</strong>s</strong> conventions ; l’Écoleexige que l’entreprise où se déroule le stage verseune in<strong>de</strong>mnité au stagiaire. Pour les détails voirpage 166.Les stages facultatifs(international, recherche, académique)Les élèves <strong>de</strong> 2 ème année ont la possibilité <strong>de</strong> conduire,à mi-temps, un projet <strong>de</strong> recherche avec une équipe <strong>de</strong>l’École ou du Quartier Latin pendant le 3 ème semestre.De même, les élèves <strong>de</strong> 2 ème année ont, danscertaines conditions, la possibilité d’effectuer leur3 ème semestre dans une université étrangère (voiréchanges d’étudiants page 19).Enfin, la possibilité est offerte aux élèves d’effectuerun stage long entre la 2 ème et la 3 ème année en entrepriseà l’étranger (une trentaine d’élèves choisissentchaque année <strong>de</strong> faire cette “ césure ”).ATTRIBUTION DU DIPLÔMED’INGÉNIEUR CIVIL DES <strong>MINES</strong>À la fin <strong>de</strong> chaque semestre, le Comité <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>examine les résultats <strong>de</strong> l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves etdélibère sur le cas <strong>de</strong> ceux qui ont obtenu <strong><strong>de</strong>s</strong> résultatsinsuffisants.En fin <strong>de</strong> 3 ème année, le diplôme d’ingénieur civil<strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> l’École <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris est attribuépar le ministre chargé <strong>de</strong> l’industrie, sur propositiondu Comité <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, à tout élève titulaire françaisou étranger, ayant satisfait à l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> obligationsscolaires figurant au règlement <strong>de</strong> scolarité.La vocation <strong>de</strong> l’École étant <strong>de</strong> former <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieursgénéralistes, le diplôme ne mentionne pas l’optionsuivie par l’élève.Ce diplôme confère à son titulaire le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> Master.Sa traduction en langue anglaise est “ Master<strong>de</strong>gree in Science and Executive Engineering ”.


PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE CHAPITRE 217PRÉPARATION À L’EMPLOIET CARRIÈRESConstruire son projet personnelAfin d’armer les futurs jeunes diplômés pourla construction et la gestion <strong>de</strong> leur parcoursprofessionnel à venir, l’Ecole propose une largegamme d’activités, pour l’essentiel optionnelles,<strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à :apprendre à mieux connaître les environnements <strong>de</strong>travail possibles, les métiers et leurs évolutionsapprendre à mieux se connaître pour choisir enconfiance, à se poser les bonnes questions à l’heure<strong><strong>de</strong>s</strong> choix.La mise en place <strong>de</strong> ce parcours commence très tôtdans le cursus ; l’enquête “emploi” auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunesdiplômés <strong>de</strong> l’Ecole montre en effet que près <strong>de</strong>80% <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves signent leur contrat <strong>de</strong> travail avantd’être disponible. Il est donc fondamental <strong>de</strong> mettreà la disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves <strong><strong>de</strong>s</strong> outils, métho<strong><strong>de</strong>s</strong> ettechniques qui leur permettront <strong>de</strong> mieux se préparerà leur première expérience professionnelle.Aussi, tout au long <strong>de</strong> la scolarité, sont organiséesles activités suivantes, chaque fois animées par <strong><strong>de</strong>s</strong>professionnels du recrutement et <strong><strong>de</strong>s</strong> représentantsdu mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise :préparation <strong><strong>de</strong>s</strong> stages et du premier CV (1A)management inter-culturel - travailler dans uncontexte international (2A)optimisation du curriculum-vitæ (2A et 3A)maîtriser les techniques <strong>de</strong> recherche d’emploi (2A et 3A)simulations d’entretiens d’embauche (2A et 3A)questions au féminin : les femmes ingénieurs (2A et 3A)test MBTI - connaissance <strong>de</strong> soi (3A)assessment center - jeux <strong>de</strong> rôles (3A)techniques <strong>de</strong> négociation (3A).En outre, chaque année sont organisés, pourl’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves, une vingtaine d’amphis <strong>de</strong>présentation d’entreprises, le Forum Trium (<strong>commun</strong>aux Mines, aux Ponts et à l’ENSTA - regroupant 150entreprises), <strong><strong>de</strong>s</strong> amphis métiers, et <strong><strong>de</strong>s</strong> tables ron<strong><strong>de</strong>s</strong>thématiques (par exemple environnement, automobile,luxe, pétrole, conseil…).CarrièresLes fonctions exercées par les anciens élèves <strong>de</strong>l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris, les secteurs industrielset le type d’entreprise dans lesquels ceux-citravaillent sont d’une gran<strong>de</strong> diversité.Le caractère généraliste et polyvalent <strong>de</strong> laformation confère au diplôme d’ingénieur civil<strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris une notoriété reconnue dans<strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs d’activité très variés <strong>de</strong> l’économie,<strong>de</strong> l’industrie et <strong>de</strong> l’administration. Les anciensélèves accè<strong>de</strong>nt rapi<strong>de</strong>ment à un haut niveau <strong>de</strong>responsabilité. L’étendue <strong>de</strong> leurs connaissances,leurs capacités d’adaptation et d’apprentissageles conduisent à <strong><strong>de</strong>s</strong> missions <strong>de</strong> direction,<strong>de</strong> coordination, <strong>de</strong> développement généralcomportant <strong><strong>de</strong>s</strong> aspects liés à plusieurs domainesd’activité.


18 CHAPITRE 2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLEEnquête emploi réalisée auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes diplômésSITUATION DES JEUNES DIPLÔMÉS (*)En activité professionnelle (les secteurs sont détaillés ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous)56% ont trouvé leur emploi avant d’être disponible - 65% ont choisi Paris et la région parisienne (18% à l’étranger) - 58% ont choisi <strong><strong>de</strong>s</strong>gran<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises (plus <strong>de</strong> 5000 salariés)Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> complémentairesMasters scientifiques 5% (Paris IV, Paris VI), Masters Economie/Gestion (Science-Po, HEC, ESSEC), Ms à l’étranger (Columbia University)Doctorat 14% - dont thèses à l’étranger (Etats-Unis, Japon, Suisse, NorvègeAutres situationsVolontairement sans activité (projet personnel...) - En recherche effective d’emploi (<strong>de</strong>puis moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois)76%19%5%* : <strong>de</strong>rnière promotionSECTEURS D’ACTIVITÉ (**)Industrie 46%Énergie 23%Transformation 5%Fabrication, Electronique, Mécanique 5%Transports, équipementiers 5%Chimie, Pharmacie 4%BTP 2%Agroalimentaire 1%Environnement, Eaux 1%Services 50%Conseil, audit 16%Technologie <strong>de</strong> l’information 11%Banque, finance, assurance 9%Ingénierie technique 6%Autres services (commerce, humanitaire) 8%Autres secteurs 4%Administration 3%Autres 1%** : Moyenne <strong><strong>de</strong>s</strong> quatre <strong>de</strong>rnières promotions


PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE CHAPITRE 219INTERNATIONAL ETRÉSEAUXECHANGES D’ÉTUDIANTSLes entreprises fonctionnent aujourd’hui dansune économie mondialisée. Elles cherchent ainsià recruter <strong>de</strong> jeunes cadres parfaitement aptes àtravailler au sein d’équipes multi-culturelles et àdiriger <strong><strong>de</strong>s</strong> projets multi-localisés. Dans le but <strong>de</strong>développer cette dimension internationale chezses élèves, l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines a été amenée àfortement accroître les échanges d’étudiants avecles universités étrangères.Stages et semestre académique àl’étrangerComme on l’a vu précé<strong>de</strong>mment, tous les élèvesdoivent obligatoirement effectuer un stage enentreprise hors <strong>de</strong> France. Ils ont aussi la possibilitéd’effectuer une année <strong>de</strong> césure entre la 2 e et la3 e année en entreprise ou dans une institutioninternationale à l’étranger (cette césure concerneenviron 30% <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves).De plus, une partie <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves admis en 1 re annéea la possibilité d’effectuer le 3 e semestre (début<strong>de</strong> la 2 e année) dans une université étrangèresélectionnée par l’École (environ 30%).Origines géographiques <strong><strong>de</strong>s</strong> 475 étudiants étrangers à <strong>MINES</strong> <strong>ParisTech</strong> (<strong>de</strong> 2001 à 2011)Destinations <strong><strong>de</strong>s</strong> semestres académiques (<strong>de</strong> 2011 à 2013)


20 CHAPITRE 2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLEEn 2012, cette possibilité est offerte pour :le MIT et Caltech aux USA,Polytechnique Montréal et uOttawa au Canada,Hong-Kong University en Chine,NUS à Singapour,l’Université <strong>de</strong> Séoul en Corée,TokyoTech et Todai au Japon,l’Université <strong>de</strong> Novossibirsk en Russie,les universités <strong>de</strong> Queensland et <strong>de</strong> New SouthWales en Australie,l’Université <strong>de</strong> Sao Paulo au Brésil,l’Université Catholique <strong>de</strong> Lima au Pérou.Une telle substitution doit recevoir l’accord duComité <strong><strong>de</strong>s</strong> Étu<strong><strong>de</strong>s</strong>.Dans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, ce semestre académiquepeut être pris en compte par les universitésétrangères pour l’obtention d’un double diplôme,après un complément effectué à l’issue <strong>de</strong> lascolarité à l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines.Enfin, le travail d’option peut aussi être effectuéà l’étranger.Accueil d’élèves étrangersA la rentrée 2012, le cycle ingénieurs civils aaccueilli 20% d’élèves étrangers, <strong>de</strong> 27 nationalitésdifférentes. Ceci a été obtenu par l’accroissementconstant du nombre d’institutions partenaires tanten Asie (Chine, In<strong>de</strong>, Corée du Sud, Vietnam, Liban)qu’en Amérique Latine (Brésil, Chili, Argentine,Mexique) ou dans les pays d’Europe <strong>de</strong> l’Est(Russie, Pologne, République Tchèque).L’essentiel <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves étrangers suit le cursusnormal <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs civils, dans le cadre d’unaccord <strong>de</strong> double diplôme.Quelques élèves étrangers suivent une partie <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>enseignements</strong> (1 ou 2 semestres) dans le cadred’accords d’échanges non-diplômants <strong>de</strong> typeErasmus.Enfin, une dizaine d’étudiants sont inscrits dans <strong><strong>de</strong>s</strong>Masters dits “rattachés au cycle ingénieurs civils”,dont ils suivent la 3 e année.Cet accueil contribue directement à lareconnaissance internationale <strong>de</strong> l’Ecole et à sonintégration progressive parmi les réseaux mondiauxd’excellence.ÉLÈVES DU CYCLE INGÉNIEURS CIVILSEN MOYENNE 11 MOIS À L’ÉTRANGER EN 2012• 18 élèves pour un semestre dans uneuniversité étrangère (2 e année)• 101 élèves en stage ingénieur à l’étranger(fin <strong>de</strong> 2 e année)• 65 élèves commençant ou terminant uneannée <strong>de</strong> césure à l’étranger (entre la 2 e etla 3 e année)• 26 stages d’option à l’étranger (3 e année)• soit en moyenne, 11 mois passés à l’étrangerpar élève sur l’ensemble <strong>de</strong> la scolarité


22 CHAPITRE 2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE“ Un environnement scientifique<strong>de</strong> haut niveau”Université Catholique <strong>de</strong> Leuven,Université catholique <strong>de</strong> Louvain-la-Neuve,Institut supérieur technique <strong>de</strong> Lisbonne,Université polytechnique <strong>de</strong> Madrid,Université <strong>de</strong> Trondheim,Université <strong>de</strong> Budapest,Université Technologique <strong>de</strong> Prague,Politecnico <strong>de</strong> Milan,Université Technologique <strong>de</strong> Vienne,Université Technologique <strong>de</strong> Munich,Université Technique <strong>de</strong> Varsovie.Aristoste University of ThessalonikiIstanbul Technical University.www.athensnetworks.euCoopération pédagogique etscientifiqueL’Ecole partage avec d’autres <strong><strong>de</strong>s</strong> ressourcespédagogiques : cours <strong>de</strong> langues vivantes ouvertsaux élèves <strong>de</strong> plusieurs établissements, travauxpratiques se déroulant dans les installations d’autresétablissements disposant d’équipements adaptés.Avec le programme COPERNIC, l’Ecole participe auxcôtés <strong>de</strong> SciencesPo Paris et du Collège <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieursà la formation au management d’une cinquantained’ingénieurs et économistes d’Europe centrale etorientale, futurs collaborateurs <strong>de</strong> grands groupesinternationaux d’origine française.Les liens qu’entretiennent les enseignants et leschercheurs avec leurs homologues à l’étranger et lesnombreux partenariats industriels dans le domaine<strong>de</strong> la recherche ont permis à l’Ecole <strong>de</strong> tisser unimportant réseau <strong>de</strong> relations à travers le mon<strong>de</strong>avec <strong><strong>de</strong>s</strong> universités, <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes <strong>de</strong> rechercheet <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises dans tous les secteurs d’activitééconomique.ÉTABLISSEMENTSPARTENAIRESLe réseau <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires académiques actifs <strong>de</strong>l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines à l’étranger est constitué d’unecentaine d’établissements.Un premier type <strong>de</strong> partenariat porte sur <strong><strong>de</strong>s</strong>accords <strong>de</strong> double diplôme, accessibles auxélèves du cycle ingénieurs civils (admission dans<strong><strong>de</strong>s</strong> conditions privilégiées à l’issue <strong>de</strong> la scolarité).Pour certains, il s’agit d’accords précisant lesmodalités <strong>de</strong> recrutement d’étudiants étrangers,pour d’autres d’accords d’échanges type Erasmus.MOYENS PÉDAGOGIQUESCORPS ENSEIGNANTLe personnel scientifique et technique –enseignants et chercheurs – employé à temps pleinpar l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris représente environ750 personnes ; les 285 enseignants-chercheurs <strong>de</strong>l’Ecole participent aux activités pédagogiques ducycle ingénieurs civils ; interviennent aussi plus <strong>de</strong>700 chargés <strong>de</strong> cours travaillant en entreprise, àl’université ou dans l’administration.CENTRES DE RECHERCHEUne <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> forces <strong>de</strong> l’enseignement du cycleingénieurs civils <strong><strong>de</strong>s</strong> mines rési<strong>de</strong> dans ses liensétroits avec les 18 centres <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Ecole.Grâce à cette proximité, les élèves découvrentla rigoureuse méthodologie <strong>de</strong> la recherche ;


PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE CHAPITRE 223leurs <strong>enseignements</strong> sont ouverts à <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux<strong>de</strong> pointe. Les modules d’initiation aux métiers<strong>de</strong> l’ingénieur généraliste (MIG) permettent, dèsla 1 re année, un premier contact avec le mon<strong>de</strong><strong>de</strong> la recherche. Le travail d’option au coursduquel l’élève bénéficie <strong>de</strong> l’appui constant <strong><strong>de</strong>s</strong>enseignants est ensuite le point d’orgue <strong>de</strong> cettepédagogie fondée sur le contact privilégié avecl’activité <strong><strong>de</strong>s</strong> centres.DÉPARTEMENTSD’ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHELe corps enseignant et les différents <strong>enseignements</strong>sont répartis dans plusieurs départements, parcorps <strong>de</strong> disciplines :- mathématiques appliquées,- physique,- matériaux,- énergétique,- géosciences,- sciences économiques et sociales,- langues vivantes.Ces départements, dans leur volet enseignement,permettent :- une meilleure information réciproque <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignantset <strong>de</strong> la Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, sur le <strong>contenu</strong> et lapédagogie <strong>de</strong> chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong>- l’élaboration <strong>de</strong> propositions relatives auxrestructurations et évolutions <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong>- l’établissement d’un projet pédagogique <strong>commun</strong>pour les disciplines concernées- la mise au point d’activités <strong>commun</strong>es.Les départements d’enseignement, auxquelsparticipent <strong><strong>de</strong>s</strong> représentants <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves, sont<strong><strong>de</strong>s</strong> groupes <strong>de</strong> travail aux frontières souples etévolutives qui réalisent <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et formulent<strong><strong>de</strong>s</strong> avis.MIG : LES MÉTIERS DEL’INGÉNIEUR GÉNÉRALISTECes modules ont pour objectif <strong>de</strong> mettre trèstôt les élèves en contact avec les problèmesposés à l’ingénieur-manager d’aujourd’hui,dans toutes ses composantes. Ils sont fondéssur une rupture pédagogique qui insiste sur letravail en équipe et l’acquisition <strong>de</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>pour la réalisation <strong>de</strong> travaux dont les élèvessont eux-mêmes responsables. Il s’agit en outred’une occasion <strong>de</strong> découvrir le mon<strong>de</strong> industrielet les centres <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Ecole, lors <strong>de</strong>visites et conférences durant une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>trois semaines (pour les détails, voir page 44).DIRECTION DES ÉTUDESElle est chargée <strong>de</strong> l’animation et <strong>de</strong> la gestiondu cycle ingénieurs civils <strong><strong>de</strong>s</strong> mines ; ses activitésconcernent notamment :- la participation à l’organisation du concours<strong>commun</strong> Mines-Ponts- l’organisation et la prési<strong>de</strong>nce du recrutement surtitres- l’élaboration du cursus et <strong><strong>de</strong>s</strong> emplois du temps- la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> stages en liaison avec lesprofesseurs responsables- les relations avec les partenaires étrangers,pour la mise en place d’activités pédagogiques<strong>commun</strong>es et pour les échanges internationaux- la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> bourses- le contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats scolaires individuels- la préparation au 1 er emploi.


24 CHAPITRE 2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLECOMITÉS DU CYCLED’INGÉNIEURS CIVILSLe Comité pédagogique comprend <strong><strong>de</strong>s</strong> représentantsélus du corps enseignant et <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves. Il est consultésur les questions relatives aux orientations et àl’organisation <strong>de</strong> l’enseignement, aux programmesdu cycle ingénieurs civils <strong><strong>de</strong>s</strong> mines, à la nominationet à la cessation <strong>de</strong> fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> chargés <strong>de</strong> cours.Une fonction importante du Comité Pédagogiqueest d’examiner les évaluations (systématiques) <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>enseignements</strong> faites par les élèves.Le suivi et la sanction <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> relèvent du Comité<strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, composé <strong>de</strong> représentants du corpsenseignant. Le Comité <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> se réunit à la fin<strong>de</strong> chaque semestre ; il apprécie les résultats <strong><strong>de</strong>s</strong>élèves, déci<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> éventuelles mesures à prendre.Il autorise les années <strong>de</strong> césure et les semestresà l’étanger.Le Directeur <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> anime et prési<strong>de</strong> le Comitépédagogique et le Comité <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> du cycleingénieurs civils <strong><strong>de</strong>s</strong> mines.VIE PRATIQUEDROITS ET FRAIS DE SCOLARITÉ,ASSURANCESLes droits <strong>de</strong> scolarité annuels (fixés par leMinistre chargé <strong>de</strong> l’Industrie) <strong>de</strong>vraient s’élèverà 850 € pour l’année 2013-2014. A ces droits etfrais s’ajoutent les frais <strong>de</strong> scolarité (fixés par leConseil d’Administration) qui s’élèveront à 440 €pour l’année 2013-2014, les cotisations obligatoiresà la sécurité sociale étudiante et aux assurances(responsabilité civile scolaire et extra-scolaire etassurance rapatriement) pour un montant annueld’environ 250 €. La cotisation (facultative) à unemutuelle étudiante coûte <strong>de</strong> 60 à 305 € par an.Les élèves bénéficiant d’une bourse d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sontexonérés <strong>de</strong> la cotisation <strong>de</strong> sécurité sociale et <strong><strong>de</strong>s</strong>droits <strong>de</strong> scolarité.BOURSESDes bourses d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> non remboursables peuventêtre attribuées aux élèves qui justifient <strong>de</strong>l’insuffisance <strong>de</strong> leurs ressources. Les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong> bourses sont étudiées par une commissioncomposée <strong>de</strong> membres <strong>de</strong> la Direction et <strong>de</strong>représentants <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves. Bien qu’étant placée soustutelle du ministère chargé <strong>de</strong> l’industrie, l’Ecole<strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris fixe le montant <strong>de</strong> ces bourses à<strong><strong>de</strong>s</strong> taux similaires à ceux <strong>de</strong> l’Education nationalepour l’enseignement supérieur. Des avances surbourses peuvent être accordées à certains élèvesayant <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés financières.Les frais qu’entraînent les stages, les visitesdans les entreprises et les voyages d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sonten quasi totalité couverts par <strong><strong>de</strong>s</strong> in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong>voyage allouées par l’Ecole aux élèves dans lalimite <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits disponibles.LOGEMENT DES ÉLÈVESLe régime <strong>de</strong> l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris est l’externat.Les élèves trouveront à se loger à la Maison <strong><strong>de</strong>s</strong> Mineset <strong><strong>de</strong>s</strong> Ponts et Chaussées (rue Saint-Jacques) ou à laCité universitaire internationale (Porte <strong>de</strong> Gentilly). Ontrouve aussi dans Paris <strong>de</strong> nombreuses locations <strong>de</strong>chambres ou <strong>de</strong> studios meublés pour étudiants.La Maison <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines est un ensemble <strong>de</strong> 200


PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE CHAPITRE 225scientifiques. Enfin, il contribue aux relations avecles entreprises en organisant <strong><strong>de</strong>s</strong> conférences et<strong><strong>de</strong>s</strong> visites.chambres, au 270 rue Saint-Jacques dans le5 e arrondissement, à cinq minutes à pied <strong>de</strong> l’Ecole. Ellemet à la disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves <strong><strong>de</strong>s</strong> chambres le plussouvent pour <strong>de</strong>ux locataires, ainsi que quelques studiospour les élèves mariés. Elle abrite également plusieurssalles <strong>de</strong> réception ainsi que divers équipements <strong>de</strong>loisirs.Les chambres sont attribuées, par priorité, aux élèveshabitant l’étranger, la province et la gran<strong>de</strong> banlieue.Ces <strong>de</strong>rniers ont tous, jusqu’à ce jour, pu être logés àla Maison <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines. Le loyer varie, suivant le type<strong>de</strong> logement, <strong>de</strong> 600 à 1100 € par trimestre (hors APL).L’Ecole a également accès à un contingent <strong>de</strong> quelqueschambres à la Cité universitaire internationale <strong>de</strong> Paris,19 boulevard Jourdan dans le 14 e arrondissement. Leloyer est d’environ 1400 € par trimestre (hors ALS).VIE ASSOCIATIVE ET CULTURELLEPivot <strong>de</strong> la vie associative,le Bureau <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves(BdE) développe et finance lesnombreuses activités <strong><strong>de</strong>s</strong> clubs :théâtre, spectacles, bridge, ciné-club, échecs,clubs sportifs… Il organise <strong><strong>de</strong>s</strong> manifestationspubliques : soirées, galas, forums, journéesLa Junior Entreprise <strong><strong>de</strong>s</strong>Mines <strong>de</strong> Paris (JUMP) est uneassociation à vocation économique,membre <strong>de</strong> la Confédérationnationale <strong><strong>de</strong>s</strong> Junior Entreprises(CNJE) au sein <strong>de</strong> laquelle lesélèves peuvent développer leur esprit entrepreneur.Elle propose aux élèves <strong>de</strong> mettre en applicationl’enseignement dispensé à l’Ecole en réalisant <strong><strong>de</strong>s</strong>étu<strong><strong>de</strong>s</strong> à caractère formateur (étu<strong><strong>de</strong>s</strong> informatiques,techniques, stratégiques et traductions) pour <strong><strong>de</strong>s</strong>sociétés et <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions.Organisé chaque année par<strong><strong>de</strong>s</strong> élèves <strong>de</strong> trois écolesd’ingénieurs – l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> Ponts,l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> Techniques Avancéeset l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris –le Forum Trium est un moment privilégié <strong>de</strong>rencontre entre les entreprises et les étudiants :plus d’une centaine d’entreprises participent àce Forum visité par plusieurs milliers d’étudiants.C’est l’occasion pour ces <strong>de</strong>rniers <strong>de</strong> consulter <strong><strong>de</strong>s</strong>professionnels et <strong>de</strong> nouer <strong><strong>de</strong>s</strong> contacts privilégiésqui peuvent déboucher sur <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions <strong><strong>de</strong>s</strong>tages ou d’embauche.Pour en savoir plus :http://webeleve.mines-paristech.fr(serveur <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves)


26 CHAPITRE 2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE26 CHAPITRE PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CYCLE


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3 27PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3 27RÉPARTITION DES ENSEIGNEMENTSPOUR UN CURSUS TYPIQUE (3 ANS)TRONC COMMUN (En heures, hors option, stages et sport)216450157240255Soit environ 1300 heuresPROGRAMME DÉTAILLÉDU CURSUSMathématiques et mathématiques appliquéesSciences <strong>de</strong> la matièreSciences économiques et socialesEnseignements personnalisés (AE, MIG, …)Langues vivantesOFFRE D’ENSEIGEMENTS AU CHOIX (En heures, hors option, stages et sport)5551441 747Mathématiqueset mathématiquesappliquéesMinimum exigé 400hSciences <strong>de</strong> la matière :(Physique, Ingénierie, Matériaux, Sciences <strong>de</strong> la terre)Scienceséconomiqueset socialesTYPE D’ENSEIGNEMENT (En %)1A2A3ALangues vivantesTronc <strong>commun</strong>Enseignements personnalisésEnseignements au choixOptionStage


28 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS1 re ANNÉEENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUNMathématiques 1 calcul différentiel (25h)Mathémati ques 2 cacul intégral (34h)Probabilités (25h)Automatique (27h)Informa tique et technologies <strong>de</strong>l’information (55h)Physique 1 : mécanique quantique (28h)Physique 2 : physique statistique (22h)Mécanique 1 : milieux continus (30h)Mécanique 2 : matériaux soli<strong><strong>de</strong>s</strong> (25h)Énergie (19h)Thermodynamique (15h)Géologie (2 semaines - environ 75h)Introduction à l’économie (20h)ENSEIGNEMENTS AU CHOIXInitiation à la biologie synthétique (20h) ouÉnergie et changement climatique (20h)ENSEIGNEMENTS PERSONNALISÉSCompléments <strong>de</strong> mathématiques ou<strong>de</strong> physi que (10h)AE : Acte d’Entreprendre (55h)Description <strong>de</strong> controverses (20h)MIG : Métiers <strong>de</strong> l’Ingé nieur Généraliste(modules d’initiation, 139h)Expression orale (12h)Recherche documentaireLANGUES VIVANTESLangue vivante 1 (anglais obligatoire, 55h)Langue vivante 2 (au choix, 55h)Langue vivante 3 (facultative)ENSEIGNEMENTS FACULTATIFSOption sport.Préparation aux certifications (7h)Initiation au langage artistique (15h)STAGEStage d’observation dans le cadre <strong>de</strong>l’enseignement <strong>de</strong> Géologie (2 semaines,environ 75h)Stage d’exécution - “ ouvrier ” (4 semainesen février)SPORTMardi matin (2h30) et jeudi après-midi (4h)Visite d’un site industriel.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3292 e ANNÉELe 1 e semestre <strong>de</strong> la 2 e année peut, sous certaines conditions, être effectué dans une autreinstitution à l’étranger.ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUNMathématiques 3 : Fonctions complexes(“ ski maths ”) (20h)Statistiques : Modèles et décisionsstatistiques (20h)Introduction au calcul scientifique (11h)Physique 3 : Noyaux et radioactivité (12h)Thermomécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong> (48h)Électronique (26h)Matériaux pour l’ingénieur (38h)Calcul économique (22h)Société, histoire, culture (20h)Macro-économie (17h)ENSEIGNEMENTS AU CHOIXL’équivalent <strong>de</strong> 260h, à choisir parmi :Acte d’entreprendre (69h)Semaine <strong>ParisTech</strong>-Athens <strong>de</strong> novembre (35h)Semaine <strong>ParisTech</strong>-Athens <strong>de</strong> mars (35h)9 blocs (<strong>de</strong> 12 à 37h chacun)LANGUES VIVANTESLangue vivante 1 (anglais obligatoire, 58h)Langue vivante 2 (au choix, 58h)Langue vivante 3 (facultative)ENSEIGNEMENTS FACULTATIFSOption sportPréparation aux certificationsSTAGEStage d’ingénieur à l’étranger(12 à 16 semaines)ACTIVITÉS DE PRÉ-OPTIONBloc <strong>de</strong> 2 semaines (février)SPORTMardi matin (2h30) et jeudi après-midi (4h)ENSEIGNEMENTS PERSONNALISÉSProjet Mécatronique (97h)Travail et projets en équipe.


30 CHAPITRE 3PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS3 e ANNÉEENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUNComptabilité générale (19h)Comptabilité analytique (9h)Introduction au droit (17h)Droit du travail (16h)Droit commercial (16h)ENSEIGNEMENTS AU CHOIXL’équivalent <strong>de</strong> 150h, à choisir parmi :Semaine <strong>ParisTech</strong>-Athens <strong>de</strong> novembre (35h)11 blocs (<strong>de</strong> 12 à 37h chacun)ENSEIGNEMENT FACULTATIFOption sportACTIVITÉS ET STAGE D’OPTIONFormation spécifique (4 semaines) et projetd’option (au minimum 16 semaines)SPORTMardi matin (2h30) et jeudi après-midi (4h)LANGUES VIVANTESUne langue vivante obligatoire (30h)Langues vivantes 2 et 3 (facultatives)Thessalonique (Grèce) et Istanbul (Turquie) : <strong>de</strong>ux <strong><strong>de</strong>s</strong> multiples <strong><strong>de</strong>s</strong>tinations <strong>de</strong> la semaine Athens


1 RE ANNÉE/PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3311 re ANNÉEElèves dans le jardin <strong>de</strong> <strong>MINES</strong> <strong>ParisTech</strong>


32 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSCONTENU DES ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUNAUTOMATIQUE : DYNAMIQUE ETCONTRÔLE DES SYSTÈMESResponsables : N. PETIT, P. ROUCHONObjectifL’objet est l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes dynamiques (modélisation,estimation et contrôle). Ce cours est articuléautour <strong><strong>de</strong>s</strong> trois thèmes suivants :- Systèmes dynamiques : stabilité, robustesse,théorie <strong>de</strong> perturbations.- Commandabilité : stabilisation par feedback,planification et suivi <strong>de</strong> trajectoire.- Observabilité : estimation, observateurasymptotique, filtrage et diagnostic.ProgrammeLe cours part <strong>de</strong> quelques exemples issus du mon<strong>de</strong>industriel ou académique. Chaque exemple motiveet justifie les définitions et résultats abstraits surlesquels reposent une classe d’algorithmes <strong>de</strong>contrôle et/ou d’estimation. Une théorie a très souventpour origine une petite collection d’exemplesbien compris et analysés. Une telle approche quipart du particulier pour aller vers le général permetaussi <strong>de</strong> mieux comprendre les ressorts fondamentauxsur lesquels reposent certains résultats maisaussi <strong>de</strong> bien cerner leurs limitations. Ainsi, le coursabor<strong>de</strong>ra certaines questions qui n’admettent pas <strong>de</strong>réponse standard bien qu’elles aient <strong>de</strong> fortes motivationspratiques. Enfin chaque exemple est l’objet<strong>de</strong> simulations numériques utilisant le logiciel libreScilab. De telles simulations permettent <strong>de</strong> mieuxcomprendre les notions <strong>de</strong> robustesse et <strong>de</strong> perfor-mance. Elles illustrent aussi la pluralité <strong><strong>de</strong>s</strong> modèleset les différences entre modèles <strong>de</strong> simulation, engénéral <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> dimension et modèles <strong>de</strong> contrôle,<strong>de</strong> petite dimension. Le cours privilégie les systèmesdynamiques continus en temps gouvernés par <strong><strong>de</strong>s</strong>équations différentielles. Il rappelle en annexe lesrésultats analogues pour les systèmes dynamiquesen temps discret gouvernés par <strong><strong>de</strong>s</strong> relations <strong>de</strong>récurrence.DESCRIPTION DE CONTROVERSESResponsable : C. MEADELObjectifLe cours “ <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong><strong>de</strong>s</strong> controverses ” a pour objet,dès leur arrivée à l’École, d’introduire les élèves àl’univers incertain <strong>de</strong> la recherche scientifique ettechnique. Le but est d’apprendre à cartographier<strong><strong>de</strong>s</strong> sujets qui sont à la fois l’objet d’une expertisetechnique poussée et qui sont en même temps <strong>de</strong>venus<strong><strong>de</strong>s</strong> affaires, souvent embrouillées, où se mêlent<strong><strong>de</strong>s</strong> questions juridiques, morales, économiques etsociales. Ainsi, ce cours développe <strong><strong>de</strong>s</strong> aptitu<strong><strong>de</strong>s</strong> àl’enquête qualitative et apporte aux élèves un complémentindispensable aux capacités <strong>de</strong> formalisation,<strong>de</strong> modélisation, d’analyse et <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>mandéespar ailleurs dans les autres cours.ProgrammeAu cours du premier semestre, les <strong>enseignements</strong>visent tout d’abord à donner aux étudiants les élémentsnotionnels élémentaires leur permettant <strong>de</strong>


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 333s’orienter dans les configurations mouvantes <strong><strong>de</strong>s</strong>controverses sociotechniques. Il s’agira, en outre,pour les élèves d’acquérir les techniques d’analyse<strong><strong>de</strong>s</strong> controverses qu’ils mettront en application ausecond semestre sur un cas précis. Le cours estrésolument orienté vers la pratique <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>controverses actuelles. Le déroulement du cours secompose <strong>de</strong> trois séquences. Les séances <strong>de</strong> septembreet d’octobre ont pour objectif d’introduire lesélèves à l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> controverses sociotechniqueset à leur fournir un certain nombre <strong>de</strong> notions élémentairespour appréhen<strong>de</strong>r intellectuellement cesconfigurations particulières. Cette première phaseconsiste en un petit nombre <strong>de</strong> cours magistrauxauxquels peuvent être associés <strong><strong>de</strong>s</strong> intervenantsextérieurs, complétés par <strong><strong>de</strong>s</strong> petites classes danslesquels les élèves travaillent à partir d’exemplesconcrets tirés <strong>de</strong> l’histoire ou <strong>de</strong> l’actualité. C’est àl’issue <strong>de</strong> cette première séquence que les élèveschoisissent, avec l’ai<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> tuteurs, les controversessur lesquelles ils travailleront dans la suite <strong>de</strong> l’année.La secon<strong>de</strong> séquence, <strong>de</strong> novembre et <strong>de</strong> décembre,est consacrée à l’acquisition <strong>de</strong> savoir-faire pratiquespermettant aux élèves <strong>de</strong> mener à bien leur projetd’analyse <strong>de</strong> controverse. Il convient, en effet, aussibien <strong>de</strong> savoir trouver les informations pertinentes(sur internet, dans les bibliothèques, dans <strong><strong>de</strong>s</strong> bases<strong>de</strong> données spécialisées), <strong>de</strong> s’initier à <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>telles que la scientométrie ou les nouvelles métho<strong><strong>de</strong>s</strong>dites <strong>de</strong> “ géographie virtuelle ”, d’apprendre àorganiser les données dont on dispose, <strong>de</strong> les traiteret d’en extraire une problématique pertinente. L’une<strong><strong>de</strong>s</strong> originalités du cours étant que les travaux sontrestitués sous la forme d’un site web, les élèvesreçoivent également une formation à la réalisation<strong>de</strong> sites web – l’accent étant mis non pas tant surles aspects techniques que sur le bon usage <strong><strong>de</strong>s</strong>possibilités offertes par ce média dans la perspective<strong>de</strong> la représentation analytique d’une controverse.ÉNERGIESÉNERGIE ELECTRIQUEResponsables : B. BESSON, S. CHARMOILLE.ObjectifSituer l’Énergie Électrique par rapport aux autresformes d’énergie et mettre en évi<strong>de</strong>nce ses spécificitéssur les plans <strong>de</strong> la production, du stockage, <strong>de</strong>l’utilisation et du contrôle, du transport, <strong>de</strong> l’environnement...ProgrammeL’ensemble <strong>de</strong> la présentation est articulée surl’exemple <strong>de</strong> la motorisation d’un TGV, permettant<strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce les points suivants :- L’énergie électrique en France et dans le mon<strong>de</strong>- Les fonctions <strong>de</strong> l’électrotechnique : production,transport, conversion, contrôle et utilisations <strong>de</strong>l’énergie électrique- Les préoccupations <strong>de</strong> l’ingénieur électricien :pertes et ren<strong>de</strong>ments, facteurs <strong>de</strong> puissance,absorption sinusoïdale, compatibilité électromagnétique- Principes <strong>de</strong> base <strong><strong>de</strong>s</strong> moteurs électriques et <strong><strong>de</strong>s</strong>convertisseurs électroniques.Une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas pratique (pré-dimensionnementet problèmes fondamentaux) sera traitée lors d’uneséance <strong>de</strong> Travaux Dirigés.DÉMONTAGE MOTEURResponsable : F. CAUNEAU.ObjectifTout ingénieur et tout chercheur doit pouvoir concevoir<strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes pratiques et réalisables dans lesmeilleures conditions. Ce but implique <strong>de</strong> nombreusesconnaissances (Mécanique, Résistance <strong><strong>de</strong>s</strong> Matériaux,Métallurgie...) qui ne sont acquises qu’au cours1 ÈRE ANNÉE


34 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS / 1 RE ANNÉE<strong>de</strong>rnier événement sert <strong>de</strong> critère d’évaluation)A - Cours d’introduction aux industries mécaniques(1 séance) : généralités sur le fonctionnementd’un moteur à explosion considéré commeensemble fonctionnel, et étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux piècesparticulières (bielle et culasse), étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> procédés<strong>de</strong> réalisation industrielle qu’elles impliquent ;estampage, fon<strong>de</strong>rie, usinage et coupe <strong><strong>de</strong>s</strong> métaux.<strong><strong>de</strong>s</strong> divers semestres passés à l’Ecole. Sans attendreces <strong>enseignements</strong>, l’activité <strong>de</strong> démontage d’unmoteur a pour but <strong>de</strong> montrer, dès l’arrivée à l’École,quels sont les processus allant <strong>de</strong> la conception <strong><strong>de</strong>s</strong>mécanismes à leur réalisation matérielle.L’approche est très pragmatique. L’apprentissage sefait par la pratique directe et fait appel aux qualitésd’observation <strong><strong>de</strong>s</strong> futurs ingénieurs. Pour bonnombre d’entre eux c’est souvent le premier contactconcret avec un objet industriel à l’apparence complexe.Le choix du moteur à explosion d’automobile(ici le moteur RENAULT monté en série sur la Twingo)permet à chaque groupe d’élèves <strong>de</strong> réaliser un cyclecomposé du démontage, <strong>de</strong> l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> composants,du remontage et <strong>de</strong> l’essai du moteur (avecau besoin le diagnostic <strong><strong>de</strong>s</strong> pannes). Une séance <strong>de</strong>cours permet <strong>de</strong> préciser <strong>de</strong> manière plus théorique<strong><strong>de</strong>s</strong> points techniques (fonctionnement d’un moteur,aperçu sur <strong><strong>de</strong>s</strong> perspectives nouvelles).ProgrammePour cette activité les étudiants travaillent en groupes <strong>de</strong>trois. Chaque groupe dispose d’un moteur et <strong>de</strong> l’outillagenécessaire à son démontage. Deux bancs <strong>de</strong> mise enroute sont disponibles. Au début du cycle le groupevérifie que le moteur fonctionne. A l’issue du démontageremontage le moteur doit fonctionner <strong>de</strong> nouveau (ceB - Travaux pratiques (5 séances) : ils ont lieu aulaboratoire <strong>de</strong> Machines et comportent le démontaged’un moteur à explosion, puis son remontagecomplet jusqu’aux réglages finaux et la mise enfonctionnement.EXPRESSION ORALEResponsable : R. KELLER.ObjectifL’expression orale est une activité quotidienne quisert <strong>de</strong> base à la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> actes sociaux. Son enjeuconsiste à mieux parler, à savoir ce qu’on fait quandon parle et à le faire plus efficacement. Démontrern’apparaît plus aujourd’hui comme seul décisif pouremporter les adhésions et la vraisemblance du développementlogique ne suffit plus pour convaincre.ProgrammeLes ateliers porteront sur l’exposé <strong>de</strong> restitution <strong><strong>de</strong>s</strong>MIG. A partir <strong>de</strong> travaux déjà effectués seuls ou engroupe, les étudiants <strong>de</strong>vront s’efforcer <strong>de</strong> mettreen scène leur expérience au service d’un publicplus ou moins restreint. Mettre en scène c’est êtrecapable <strong>de</strong> :- prendre conscience <strong>de</strong> ses atouts et <strong>de</strong> ses limites- s’adapter aux situations et à l’auditoire- améliorer sa gestuelle, son élocution et sa maîtrisedu stress.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3351 ÈRE ANNÉEGÉOLOGIECoordination <strong>de</strong> l’équipe enseignante : C. MEHL,M. THIRY.ObjectifL’enseignement approfondi<strong>de</strong> géologie constitue l’une<strong><strong>de</strong>s</strong> originalités MinesParistech. Pourquoi fairefigurer un tel enseignementau Tronc Commun du cycleIngénieurs Civils ? Il s’agitavant tout, pour l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong>Mines <strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong> former<strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs familiarisésavec les questions sociétalesliées aux Géosciences.L’apport <strong><strong>de</strong>s</strong> Sciences <strong>de</strong> laTerre est abordé lors <strong>de</strong> cetenseignement au travers <strong>de</strong> nouveaux enjeux quiont vu le jour au cours <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années :augmentation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en matières premières- notamment en énergies fossiles- prospection etexploitation <strong>de</strong> gisements <strong>de</strong> plus en plus complexes,gestion et préservation <strong>de</strong> la ressource en eau, apport<strong>de</strong> solutions originales au traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> pollutionsdiverses, changement climatique et risques associésaux évènements extrêmes (crues, aridité), émissionet séquestration du CO2.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’acquisition d’une culture relative auxGéosciences <strong>de</strong> plus en plus valorisée par les industrielset les pouvoirs publics, l’enjeu d’un tel enseignementest également pédagogique : il vise unapprentissage <strong>de</strong> la démarche d’observation et <strong>de</strong>l’acquisition <strong>de</strong> données précises sur objets naturels(donc complexes), à <strong><strong>de</strong>s</strong> fins <strong>de</strong> quantification etmodélisation.ProgrammeLes <strong>enseignements</strong> sont organisés sous forme <strong>de</strong><strong>de</strong>ux semaines bloquées, hors les murs. La promotionest divisée en quatre groupes travaillantindépendamment, chacun sous la conduite d’uneéquipe enseignante multidisciplinaire émanant pourl’essentiel du Centre <strong>de</strong> Géosciences <strong>de</strong> l’Ecole. Lesstages se déroulent autour <strong>de</strong> Castellane (Alpes <strong>de</strong>Haute Provence) ; Die (Drôme) puis Briançon (Hautes-Alpes) ; Digne (Alpes <strong>de</strong> Haute-Provence) ; Laragne(Hautes-Alpes) puis Trans-en-Provence (Var).Les <strong>enseignements</strong> s’organisent comme suit :La première semaine est consacrée à la formationaux métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’observation et à l’acquisition <strong><strong>de</strong>s</strong>outils nécessaires au projet en autonomie mené lasecon<strong>de</strong> semaine. Elle est organisée autour d’untravail <strong>de</strong> terrain approfondi, <strong>de</strong> séances <strong>de</strong> TravauxPratiques appliqués en salle et <strong>de</strong> cours récapitulatifs.Pendant la secon<strong>de</strong> semaine, les étudiants sontrépartis en trinômes ou quadrinômes et se voientconfier un projet d’équipe, mené <strong>de</strong> façon semi-autonome.La réalisation <strong>de</strong> ce projet, focalisé sur uneproblématique d’ingénierie appliquée, nécessite <strong>de</strong>réinvestir les acquis <strong>de</strong> la première semaineINFORMATIQUE ET TECHNOLOGIESDE L’INFORMATIONResponsable : G. HUBERMAN.ObjectifCompte tenu <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes en amont et <strong>de</strong> leurformation antérieure, les élèves entrant en premièreannée ont <strong><strong>de</strong>s</strong> niveaux <strong>de</strong> connaissances eninformatique très hétérogènes : informatique théoriqueet programmation Caml pour certains, pratique<strong>de</strong> logiciel <strong>de</strong> calcul mathématique (Mapleou Mathematica) pour d’autres.


36 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSEn conséquence, l’objectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> donnerà chacun un niveau <strong>de</strong> connaissances minimaldans le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies <strong>de</strong> l’information,ainsi qu’une pratique <strong>de</strong> l’algorithmique et <strong>de</strong> la programmationque tout ingénieur se doit <strong>de</strong> maîtriser.Il s’agit aussi <strong>de</strong> faire découvrir aux élèves d’autreshorizons que la micro-informatique en les familiarisantavec le mon<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> stations <strong>de</strong> travail Unixen réseau, et <strong>de</strong> leur donner une idée générale <strong><strong>de</strong>s</strong>possibilités offertes par l’informatique, à la fois entant qu’utilisateurs d’outils, et comme développeurs<strong>de</strong> petites applications. Enfin, l’accent est mis sur leprincipe d’une démarche rigoureuse pour la conceptionet l’écriture <strong>de</strong> programmes modulaires, fiables,et bien documentés.Programme- L’enseignement comprend dans un premier temps<strong><strong>de</strong>s</strong> présentations générales sur les technologies<strong>de</strong> l’information, <strong><strong>de</strong>s</strong> notions d’architecture <strong><strong>de</strong>s</strong>ordinateurs, <strong>de</strong> systèmes d’exploitation, et d’informatiquefondamentale. Par la suite, la partieconsacrée à l’algorithmique et à la programmationcomprend l’apprentissage du langage, et letraitement d’applications mettant en évi<strong>de</strong>nce <strong><strong>de</strong>s</strong>métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> programmation.Les thèmes principaux :- Accueil et prise en main : les moyens informatiques<strong>de</strong> l’École et comment s’en servir efficacement.Charte d’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens informatiques,ouverture <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes.- Notions fondamentales : fonctionnement d’un ordinateur(matériel, logiciel, <strong>commun</strong>ication)- Systèmes d’exploitation.- Unix (système <strong>de</strong> fichiers, répertoires, comman<strong><strong>de</strong>s</strong>); environnement disponible à l’École,réseau Internet.- Algorithmique et programmation- Langage Java : caractéristiques, éléments du langage,i<strong>de</strong>ntificateurs, expressions, instructions <strong>de</strong>contrôle. Les classes, le traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> exceptions.- Notions <strong>de</strong> méthodologie objet.- Structures <strong>de</strong> données classiques (listes, piles,files, arbres), récursivité, algorithmes usuels (recherche,tri, ...), notions <strong>de</strong> complexité, informatiquefondamentale.- Introduction aux notions d’événement, interfacehomme-machine et multimédia ; bibliothèquesstandards et outils <strong>de</strong> développement, applicationsgraphiques.INITIATION À LA RECHERCHED’INFORMATIONResponsable : L.TARIN.Objectif- Etre autonome dans sa recherche d’information- Savoir repérer et exploiter les ressourcesdocumentaires en ligne et sur papier utiles dansle cadre <strong>de</strong> ses étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et pour l’élaboration <strong>de</strong>projets ou la rédaction <strong>de</strong> rapports.- Connaître les règles élémentaires <strong>de</strong> rédactiond’une bibliographie et savoir citer ses sources


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3371 ÈRE ANNÉEProgrammeCette formation est totalement intégrée dans les<strong>enseignements</strong> personnalisés du type “Description<strong>de</strong> controverses” en 1ère année et peut,dans certains cas, se poursuivre en 2ème et3ème année dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong>spécialisés.Elle vient en appui <strong><strong>de</strong>s</strong> autres interventions pédagogiquesen dotant les élèves <strong><strong>de</strong>s</strong> compétencesinformationnelles nécessaires pour réaliser lestravaux qui leur sont <strong>de</strong>mandés.- Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources documentaires <strong>de</strong> labibliothèque (livres, revues, bases <strong>de</strong> données etd’articles <strong>de</strong> revues en ligne)- Méthodologie <strong>de</strong> la recherche documentaire àpartir d’exemples concrets- Evaluation <strong>de</strong> l’information trouvée- Prise en main d’un outil <strong>de</strong> gestion bibliographique- Organisation d’ateliers pratiques en petitsgroupes à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> sujets que les élèves ont àtraiter dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong> personnaliséset <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong> aux choixINITIATION À L’ÉCONOMIEResponsable : P.-N. GIRAUD.Ce cours est ambitieux puisqu’il tente d’exposer enpeu <strong>de</strong> séances l’essentiel <strong>de</strong> ce qu’il faut savoiren économie. Il est conçu comme une introductiongénérale à l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> cours d’économie <strong>de</strong>l’Ecole et fait référence aussi bien à la micro-économie,la comptabilité et la finance (l’entreprise etses marchés), qu’à la macro-économie (la politiqueéconomique), et à l’économie internationale (laglobalisation commerciale et financière, ses mécanismeset conséquences).MATHÉMATIQUES 1 : CALCULDIFFÉRENTIELResponsable : F. MAISONNEUVE.ObjectifDonner aux élèves une formation <strong>de</strong> base en mathématiqueset leur fournir <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments utilespour la compréhension d’autres cours, en particulierceux <strong>de</strong> physique et <strong>de</strong> mécanique. Développerl’aptitu<strong>de</strong> au raisonnement, à une formulationclaire et précise <strong><strong>de</strong>s</strong> concepts et à une analyse <strong><strong>de</strong>s</strong>problèmes.Programme- calcul différentiel : théorèmes <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions impliciteset d’inversion ; applications géométriques ;extremums et multiplicateurs <strong>de</strong> Lagrange, casconvexe- calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> variations : équations d’Euler, problèmes<strong>de</strong> type isopérimétrique- système d’équations différentielles : problème <strong>de</strong>Cauchy, approximation et stabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions,exemples classiques- intégrales premières ; résolution locale <strong><strong>de</strong>s</strong> équationsaux dérivées partielles quasi-linéaires dupremier ordre ; problème <strong>de</strong> Cauchy.MATHÉMATIQUES 2 : CACULINTÉGRALResponsable : F. MAISONNEUVE.ObjectifL’intégrale <strong>de</strong> Lebesgue constitue le fon<strong>de</strong>ment<strong>de</strong> la présentation mo<strong>de</strong>rne <strong><strong>de</strong>s</strong> probabilitéstelles qu’elles sont enseignées à la suite dansce semestre ; et elle fournit le cadre appropriépour l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong> Fourier et <strong>de</strong>


38 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSLaplace, d’usage très général en mathématiquesappliquées et dans les sciences physiques.Programme- intégration : tribus et applications mesurables,mesures positives, intégrale <strong>de</strong> Lebesgue <strong><strong>de</strong>s</strong>fonctions à valeurs positives, réelles et complexes- indications sur l’espace <strong>de</strong> Hilbert L 2- transformation <strong>de</strong> Fourier <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions et <strong><strong>de</strong>s</strong>mesures- transformation <strong>de</strong> Laplace- produit <strong>de</strong> convolution ; lien avec Fourier et Laplace- indications sur les distributions.MÉCANIQUE 1 : MILIEUXCONTINUSResponsable : S. FOREST.ObjectifMise en place <strong><strong>de</strong>s</strong> outils<strong>de</strong> modélisation enthermomécanique <strong><strong>de</strong>s</strong>milieux continus. Formulationgénérale <strong><strong>de</strong>s</strong>lois <strong>de</strong> comportement<strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux. Résolution<strong>de</strong> problèmesaux limites d’élasticitélinéarisés.Programme- présentation du milieu continu - lois <strong>de</strong> conservation- schématisation <strong><strong>de</strong>s</strong> efforts intérieurs (contraintes)- histoires lagrangienne et eulérienne <strong>de</strong> la déformation- notions générales sur les lois <strong>de</strong> comportement(principe d’indifférence matérielle ; groupes <strong>de</strong>parité) - <strong><strong>de</strong>s</strong>cription du soli<strong>de</strong> élastique et <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong>- formulation complète et résolution <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes<strong>de</strong> l’équilibre d’un corps élastique dans l’hypothèse<strong><strong>de</strong>s</strong> petites perturbations.MÉCANIQUE 2 : MATÉRIAUXSOLIDESResponsable : D. RYCKELYNCK.ObjectifLa mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux soli<strong><strong>de</strong>s</strong> entre en jeudans <strong>de</strong> nombreux secteurs industriels, tels que celui<strong><strong>de</strong>s</strong> transports, <strong>de</strong> l’énergie, <strong>de</strong> la santé, <strong>de</strong> l’exploitation<strong><strong>de</strong>s</strong> ressources naturelles... Elle peut être unecomposante importante lors <strong>de</strong> prises <strong>de</strong> décisions,qu’il s’agisse <strong>de</strong> comprendre ou d’optimiser. Dansdifférentes disciplines scientifiques, vision globale etperception locale sont souvent en confrontation.En mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> soli<strong><strong>de</strong>s</strong> cette tension se traduitpar la formulation d’équations d’équilibre(en transformation quasi-statique) complétée <strong>de</strong>loi <strong>de</strong> comportement locales. Il y a là une sourced’inspiration possible pour d’autres disciplines oùl’effet <strong>de</strong> conditions aux limites n’est pas négligeable.Le principal objectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong>développer une approche inductive <strong>de</strong> la mécanique<strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux soli<strong><strong>de</strong>s</strong> en mettant en œuvre<strong><strong>de</strong>s</strong> étapes d’observation, <strong>de</strong> formulation d’hypothèses,<strong>de</strong> modélisation sous la forme d’équationsaux dérivées partielles, <strong>de</strong> résolution <strong><strong>de</strong>s</strong> équationsen tenant compte <strong>de</strong> conditions aux limites,<strong>de</strong> comparaison <strong>de</strong> prévisions à <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures.ProgrammeNous nous intéressons en particulier à la théorie<strong><strong>de</strong>s</strong> poutres, à la rhéologie <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux, àl’hyperélasticité, à la rupture et au flambage. Cinqséances <strong>de</strong> cours magistraux complétées <strong>de</strong> PC


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3391 ÈRE ANNÉEsont suivies <strong>de</strong> quatre séances <strong>de</strong> mini-projets réalisésen binôme ou en trinôme.PHYSIQUE 1 & 2 : MÉCANIQUEQUANTIQUE ET PHYSIQUESTATISTIQUEResponsable : M. FILOCHE.ObjectifL’évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes <strong><strong>de</strong>s</strong> classes préparatoiresn’est pas assez rapi<strong>de</strong> pour intégrersuffisamment vite <strong><strong>de</strong>s</strong> découvertes scientifiquesrécentes, même lorsqu’elles ont déjà conduit à<strong><strong>de</strong>s</strong> applications industrielles majeures telles letransistor et le laser. L’objectif <strong>de</strong> l’enseignement<strong>de</strong> physique générale est d’abord <strong>de</strong> combler leslacunes <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves. L’accentprincipal porte sur l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> tous les phénomènesphysiques élémentaires, donc au niveau où, enprincipe, l’explication est la plus simple à formuler.Cette formation en physique fondamentale doitpermettre aux futurs ingénieurs d’i<strong>de</strong>ntifier et <strong>de</strong>comprendre les bases théoriques et expérimentalessur lesquelles ont été conçues les techniquesindustrielles, anciennes ou nouvelles, qu’ils nemanqueront pas <strong>de</strong> rencontrer tout au long <strong>de</strong> leurcarrière.Programme en 1re annéeLa première partie (Physique 1) est consacrée à laprésentation <strong><strong>de</strong>s</strong> bases <strong>de</strong> la Relativité et surtout<strong>de</strong> la mécanique quantique et <strong>de</strong> ses applicationsà l’atome et à la molécule.La secon<strong>de</strong> partie (Physique 2), qui traite du passagedu microscopique au macroscopique aumoyen <strong>de</strong> la physique statistique, fournit aux étudiantsune première introduction aux lasers et à laphysique <strong><strong>de</strong>s</strong> milieux con<strong>de</strong>nsés.PROBABILITÉSResponsable : F. MAISONNEUVE.ObjectifCe cours présente <strong>de</strong> manière détaillée lesgran<strong><strong>de</strong>s</strong> notions et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cette discipline(probabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> événements, loi et moments <strong><strong>de</strong>s</strong>variables aléatoires, conditionnement et régressions,transformées <strong><strong>de</strong>s</strong> variables aléatoires, loisgaussiennes). Le <strong>de</strong>rnier chapitre est consacré àune introduction aux processus ponctuels, vu leurimportance tant théorique que pratique.Un grand nombre <strong>de</strong> ces notions sont mises enœuvre dans d’autres cours scientifiques et toutspécialement dans le cours <strong>de</strong> Statistique enseignéau semestre suivant.Tout en ayant recours au formalisme mathématiqueadéquat, développé dans le cours précé<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> Calcul intégral, l’accent est mis dans cet <strong>enseignements</strong>ur la signification probabiliste <strong><strong>de</strong>s</strong> objetsrencontrés.Programme- expérience aléatoire, probabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> événements; indépendance <strong><strong>de</strong>s</strong> événements ; probabilitésconditionnelles- variables aléatoires, lois et <strong>de</strong>nsités, cas réel etvectoriel ; variables indépendantes- moments <strong><strong>de</strong>s</strong> variables aléatoires espérance,matrice <strong>de</strong> covariance.- conditionnement : lois conditionnelles dans uncouple (X, Y), régressions et variable espéranceconditionnelle- transformée d’une variable aléatoire, cas réel etvectoriel, convergence en loi- variables et vecteurs gaussiens ; théorème <strong>de</strong> lalimite centrale, matrice <strong>de</strong> covariance


40 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS- processus ponctuel : définition ponctuelle, fonctionaléatoire <strong>de</strong> comptage ; étu<strong>de</strong> du processus<strong>de</strong> Poisson- indications sur les convergences <strong>de</strong> variablesaléatoires, lois <strong><strong>de</strong>s</strong> grands nombres.THERMODYNAMIQUEResponsable : J. BENOUALI.ObjectifConsoli<strong>de</strong>r les connaissances acquises pour permettreleur emploi dans les nombreux domaines<strong><strong>de</strong>s</strong> sciences <strong>de</strong> l’ingénieur où elles sont d’usagecourant. Donner une métho<strong>de</strong> pour analyser etprévoir le comportement et l’évolution (et pas seulementles équilibres) <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes réels. Donner<strong><strong>de</strong>s</strong> exemples d’applications pratiques qui peuventaussi servir d’introduction aux <strong>enseignements</strong>spécialisés et d’option. Introduire la démarche <strong>de</strong>la thermodynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> processus irréversibles,qui s’occupe <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes <strong>de</strong> transfert, et s’enservir pour dimensionner <strong><strong>de</strong>s</strong> installations industrielles.Programme- Cours : systèmes ouverts, bilans (masse, énergie,entropie), opérations élémentaires (échangeurs,machines tournantes...), exemples d’installationscomplètes.- Petites classes :- cycle <strong>de</strong> centrale nucléaire, et dimensionnementdu con<strong>de</strong>nseur- installation <strong>de</strong> désalinisation par osmose inverse- éruption d’un lac volcanique- voiture à air comprimé : étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 341CONTENU DES ENSEIGNEMENTS AU CHOIX1 ÈRE ANNÉELes élèves doivent choisir un <strong>de</strong> ces <strong>enseignements</strong> :BIOLOGIE SYNTHÉTIQUE : UNEINTRODUCTIONResponsable : V. STOVEN.ObjectifLa biologie <strong>de</strong>vrait <strong>de</strong>venir un élément <strong>de</strong> la formation<strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs, comme les mathématiques ou laphysique. En effet, par les technologies issues <strong>de</strong> laspécificité du vivant qu’elle développe, elle <strong>de</strong>vientcapable <strong>de</strong> fécon<strong>de</strong>r les autres disciplines, ainsi que<strong>de</strong> nombreux secteurs industriels. Ainsi, ce cours apour but <strong>de</strong> proposer un enseignement <strong>de</strong> base enbiologie, en partant d’une approche ingénieur.ProgrammeIl débutera par l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> briques constitutivesdu vivant, et <strong><strong>de</strong>s</strong> modalités <strong>de</strong> transmission <strong><strong>de</strong>s</strong>informations dans les systèmes vivants. Ce cours sepoursuivra par une initiation à la biologie synthétique.Cette discipline émergente constitue l’ingénierie<strong>de</strong> la biologie, c’est-à-dire la synthèse rationnelle<strong>de</strong> systèmes complexes, basés sur ou inspirés parla biologie, et offrant <strong>de</strong> nouvelles fonctionnalitésabsentes dans la nature. Une approche <strong>de</strong> la biologiesynthétique se fera par l’étu<strong>de</strong> d’exemples <strong>de</strong>réalisations issues <strong>de</strong> la recherche récente dans cedomaine.ENERGIE ET CHANGEMENTCLIMATIQUEResponsable : J.-M. JANCOVICIObjectifL’humanité va connaître <strong>de</strong>ux évolutions sansprécé<strong>de</strong>nt au cours du 21 e siècle :- une contrainte sur son approvisionnement globalen combustibles fossiles, qui va passer par unmaximum puis décliner, alors que ces <strong>de</strong>rniers ontété disponibles en quantités sans cesse croissantes<strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la révolution industrielle, et sontaujourd’hui directement ou indirectement à l’origined’à peu près tous les objets, tous les métiers, et tousles acquis sociaux observables autour <strong>de</strong> nous,- la confrontation au défi climatique, qui supposera àla fois <strong>de</strong> gérer <strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences déjà inévitables<strong>de</strong> nos émissions passées, et <strong>de</strong> faire en sorte queles conséquences futures restent gérables pourceux qui auront à les supporter, ce qui supposeraprobablement d’aller encore plus vite dans la baisse<strong>de</strong> consommation <strong><strong>de</strong>s</strong> hydrocarbures que ce que lagéologie nous imposerait sinon.A cause - notamment - <strong>de</strong> ces contraintes inéditeset d’une démographie sans précé<strong>de</strong>nt, les jeunesingénieurs aujourd’hui en formation à l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong>mines vivront l’essentiel <strong>de</strong> leur vie professionnelledans un univers qui sera très différent <strong>de</strong> celui danslequel ont évolué les ingénieurs du 20 e siècle.A l’issue <strong>de</strong> ce module, les élèves ingénieursdisposeront <strong><strong>de</strong>s</strong> principales données <strong>de</strong> cadrage surl’énergie et le changement climatique, et pourrontainsi mieux cerner le mon<strong>de</strong> physique dans lequel


42 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSils vont vivre, et qui conditionnera fortement touteactivité professionnelle qu’ils se choisiront par lasuite.Programme- L’énergie aux 19 e et 20 e siècles : comment une énergie<strong>de</strong> moins en moins chère a fondamentalementfaçonné nos activités économiques (niveau <strong>de</strong> vie,structure <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers, déplacements du pouvoird’achat, “esclaves virtuels” par personne, etc)- l’état <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources et <strong><strong>de</strong>s</strong> réserves enhydrocarbures, et les perspectives <strong>de</strong> productionfutures : à quand le maximum <strong>de</strong> la productionpétrolière, gazière et charbonnière mondiale ?- le système climatique : fonctionnement général etévolution sous l’effet <strong><strong>de</strong>s</strong> émissions <strong>de</strong> gaz à effet<strong>de</strong> serre d’origine humaine- les conséquences possibles du réchauffementclimatique sur la biosphère et sur les activitéshumaines- vraies et fausses économies d’énergie : l’influencefondamentale du prix- le nucléaire : filières actuelles et questions posées- les énergies renouvelables : filières actuelles etquestions posées- le contrôle <strong>de</strong> gestion appliqué au cycle du carbone :première approche du Bilan Carbone.CONTENU DES ENSEIGNEMENTS PERSONNALISÉSACTE D’ENTREPRENDREResponsable : M. LUCAS.ObjectifOn appelle Acte d’Entreprendre (AE) un projetpersonnel, réalisé <strong>de</strong> préférence en équipe, dansle domaine scientifique, technique, social, sportif,culturel ou humanitaire… Il s’agit pour chaque élèveingénieur, dès son entrée à l’Ecole, <strong>de</strong> bâtir un projetet <strong>de</strong> le mener à bien.L’objectif est <strong>de</strong> compléter la formation technique,scientifique et socio-économique du cycle ingénieurscivils en développant et en valorisant l’apprentissage<strong>de</strong> l’autonomie, le goût <strong>de</strong> réaliser et le travailcollectif. L’AE vise donc à insuffler esprit d’initiativeet plaisir d’entreprendre.Le choix <strong>de</strong> l’Acte d’Entreprendre est libre. Il peutêtre individuel ou <strong>de</strong> préférence collectif. L’expérience<strong><strong>de</strong>s</strong> élèves montre qu’un projet réalisé en binôme ouen groupe est plus efficace et motivant. Le secteur


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3431 ÈRE ANNÉEd’activité, le domaine et la nature <strong>de</strong> l’action sontentièrement ouverts. Il peut s’agir du développementd’une activité humanitaire, culturelle, éducative,scientifique ou technique, financière ou commerciale,d’un raid ou d’une aventure, d’une création <strong>de</strong> produitou <strong>de</strong> logiciel, d’un projet pré-professionnel ou d’uneprévision <strong>de</strong> création d’entreprise, <strong>de</strong> l’organisationd’un projet collectif dans une ville, un lieu, un quartierchoisi pour <strong><strong>de</strong>s</strong> raisons personnelles, humanitaires ousociales ; tout Acte d’Entreprendre doit donc avoir un(<strong><strong>de</strong>s</strong>) partenaire(s) ou client(s), au sens large du terme.ProgrammeTout élève <strong>de</strong> 1 re année trouve un idée et élabore unprojet, <strong>de</strong> préférence en groupe. Le travail consisteà tester la faisabilité du projet et à trouver lespartenaires appropriés. En fin <strong>de</strong> 1 re année, chaqueélève choisit <strong>de</strong> poursuivre ou non le projet surrecommandation du tuteur et <strong><strong>de</strong>s</strong> coordonnateurs.Si un élève choisit <strong>de</strong> ne pas continuer l’AE, il <strong>de</strong>vrasuivre <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong> spécialisés correspondantsà 5 crédits ECTS en secon<strong>de</strong> année. Pour ceux quidéci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> continuer, la secon<strong>de</strong> année <strong>de</strong> l’AE estréservée à la réalisation du projet ; il est alors évaluépar un jury qui déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa validité.Chaque élève ou groupe d’élèves est responsable<strong>de</strong> son projet ; il en définit lui même le sujet, lesobjectifs et les échéances, il en assure la conduite, ilrecherche les conditions et moyens <strong>de</strong> sa réalisation.Il est soutenu dans sa démarche par un tuteur. Parailleurs, trois coordonnateurs suivent l’ensemble <strong>de</strong>chaque promotion jusqu’à sa validation.Entreprendre suppose <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens matériels.La recherche <strong>de</strong> financements extérieurs faitpartie intégrante <strong><strong>de</strong>s</strong> projets ; mais l’Ecole ai<strong>de</strong>, sinécessaire, à initier les démarches. Les moyenshumains et matériels <strong>de</strong> l’Ecole (centres <strong>de</strong>recherche, accès aux bases <strong>de</strong> données spécialisées,etc.) peuvent être sollicités par les élèves pour menerà bien leur projet. Des personnes ressources peuventrépondre à <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> d’informations ciblées <strong><strong>de</strong>s</strong>élèves dans <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines particuliers : propriétéindustrielle, brevets et droits d’auteur ; informatiqueet multimédia ; prototypage ; <strong><strong>de</strong>s</strong>ign ; informationsjuridiques ; normes… L’ANVAR en partenariatavec l’Ecole peut apporter une ai<strong>de</strong> substantielleen cas <strong>de</strong> projet technique pouvant mener à <strong><strong>de</strong>s</strong>développements (étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité, financementdu prototype, marketing).COMPLÉMENT DEMATHÉMATIQUESResponsable : F. MAISONNEUVE.ObjectifDonner aux élèves non issus <strong>de</strong> la filière MP <strong><strong>de</strong>s</strong>classes préparatoires les notions <strong>de</strong> base d’algèbrelinéaire et <strong>de</strong> topologie, qui interviennent dans lescours <strong>de</strong> mathématiques <strong>de</strong> l’Ecole.Programme- algèbre élémentaire : classes d’équivalenceet applications linéaires - généralités sur lesespaces métriques - suites et applicationscontinues - compacité séquentielle et complétu<strong>de</strong>- applications linéaires continues - applicationsdifférentiables.COMPLÉMENT DE PHYSIQUEResponsable : J. BENOUALI.ObjectifDonner aux élèves issus <strong>de</strong> la filière MP quelquesnotions essentielles sur les milieux magnétiqueset la mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong>, indispensables aux<strong>enseignements</strong> ultérieurs.


44 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSProgramme- Propriétés magnétiques <strong><strong>de</strong>s</strong> milieux matériels,aimantation, circuits magnétiques- notions <strong>de</strong> base sur les flui<strong><strong>de</strong>s</strong> parfaits, lois <strong>de</strong>conservation, théorèmes <strong>de</strong> Bernoulli et d’Euler,écoulements compressibles.MIG : LES MÉTIERS DEL’INGÉNIEUR GÉNÉRALISTE(MODULES D’INITIATIONResponsable : M. LUCAS.Ces modules sont <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés aux élèves <strong>de</strong> premièreannée et aux élèves admis sur titres en <strong>de</strong>uxièmeannée.ObjectifLes métiers <strong>de</strong> l’ingénieur généraliste exercés par lesdiplômés <strong>de</strong> l’École <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines <strong>de</strong> Paris les aménerontà gérer <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes complexes et à travailler avec<strong><strong>de</strong>s</strong> équipes <strong>de</strong> spécialistes. Dans le but <strong>de</strong> découvrirles spécificités <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> travail, l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines<strong>de</strong> Paris a mis en place les MIG rendant ainsi lesélèves acteurs <strong>de</strong> leur formation et développant lescompétences nécessaires à leur futur métier.Les MIG permettent aux élèves <strong>de</strong> commencer àdécouvrir les métiers <strong>de</strong> l’ingénieur en abordantconcrètement un problème complexe dans sesprincipales dimensions (scientifique et technique,socio-économique, environnementale, …). Ils leurpermettent en outre d’avoir une première expérience<strong>de</strong> travail en équipe.ProgrammeIl s’agit <strong>de</strong> sortir les élèves du contexte scolaire dèsl’arrivée à l’Ecole pour leur faire vivre, pendant troissemaines, une situation d’équipes <strong>de</strong> projet dansles centres <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Ecole travaillant enétroite collaboration avec les entreprises. Les MIGvisent l’acquisition <strong>de</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> démarchesplutôt que <strong>de</strong> connaissances dans une disciplinedonnée. Ils sont à la fois une rupture pédagogiqueet un relais entre les classes préparatoires et lascolarité <strong>de</strong> trois ans à l’Ecole.Pour ce faire, tous les nouveaux élèves choisissentparmi une dizaine <strong>de</strong> modules proposés. Ceuxcicouvrent un éventail très large <strong>de</strong> domaines :l’aéronautique ou l’automobile, les énergiesalternatives, le pétrole ou le nucléaire,l’environnement, l’informatique… Chaque thèmeest soigneusement choisi pour permettre aux élèvesd’appréhen<strong>de</strong>r un problème complexe et d’êtrecapables <strong>de</strong> restituer leurs propres travaux en public.Chaque MIG rassemble un groupe d’une dizained’élèves encadrés par <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignants-chercheurs <strong>de</strong>l’Ecole et <strong><strong>de</strong>s</strong> industriels. La répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> groupesest assurée par les élèves eux-mêmes. Chaque moduleest conjointement organisé avec <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises parplusieurs centres <strong>de</strong> recherche pour assurer unedimension pluridisciplinaire.Les MIG sont essentiellement constitués d’une pério<strong>de</strong>bloquée <strong>de</strong> trois semaines (en novembre et décembre)durant laquelle les groupes sont pris en charge par les


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3451 ÈRE ANNÉEcentres <strong>de</strong> recherche avec : <strong><strong>de</strong>s</strong> visites d’entreprises et<strong><strong>de</strong>s</strong> conférences - une pério<strong>de</strong> d’expérimentation et<strong>de</strong> modélisation - <strong><strong>de</strong>s</strong> mini-projets réalisés en binômeou trinôme.L’ensemble <strong>de</strong> ces travaux est <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné à dégagerles grands enjeux du thème traité et à synthétiser lesprincipales dimensions du problème complexe posé. Pourles élèves <strong>de</strong> première année, la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> trois semainesest précédée d’une séance introductive par ateliers etsuivie d’une phase <strong>de</strong> préparation à la restitution écriteou orale. Un rapport écrit résume l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux,et une soutenance orale réalisée par le groupe d’élèves<strong>de</strong> chaque module est faite <strong>de</strong>vant un large public et unjury ouvert sur l’extérieur <strong>de</strong> l’Ecole (industriels, gran<strong>de</strong>presse…)CONTENU DES ENSEIGNEMENTS FACULTATIFSOPTION SPORTResponsables: F. FARGUES, S. BLONDEL.ObjectifFavoriser l’activité sportive pendant la scolarité.Un nombre limité <strong>de</strong> sports a été sélectionné dansle cadre <strong>de</strong> cet enseignement, tenant compteessentiellement <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens et <strong>de</strong> l’encadrement.L’évaluation ne tient pas compte <strong><strong>de</strong>s</strong> qualitésphysiques intrinsèques, mais <strong>de</strong> l’assiduité, <strong>de</strong>l’investissement personnel, et <strong>de</strong> la progressiondans la pratique.Voir rubrique Sport, page 169.LANGUES - PRÉPARATION AUXCERTIFICATS (1)Responsable : C. DEMAISON.ObjectifLa maîtrise <strong>de</strong> l’anglais avant la fin <strong>de</strong> la scolaritéétant une priorité <strong>de</strong> l’école, l’examen <strong>de</strong> fin <strong>de</strong>1re année comporte un oral scientifique <strong>de</strong>vantun jury incluant <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels et un écritdu type TOEFL-TOEIC. Des séances intensives<strong>de</strong> préparation à ces <strong>de</strong>ux diplômes USA sontorganisées pour les élèves qui en ressentent lebesoin, sous forme <strong>de</strong> <strong>de</strong>mi-journées par petitsgroupes <strong>de</strong> volontaires. Des séances <strong>de</strong> mêmetype sont organisées pour la préparation au ZMP(germanistes) et du DELE (hispanistes).INITIATION AU LANGAGEARTISTIQUEResponsable : B. AVAKIAN.Voir rubrique “Art et science”, page 165.


46CHAPITRE 3PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3472 e ANNÉE2 ÈME ANNÉEFontaine Médicis du Jardin du Luxembourg (Paris 6°)


48 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSCONTENU DES ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUNCALCUL ÉCONOMIQUEResponsables : D. FIXARI, M. GLACHANT,Y. MENIÈRE, B. SEGRESTIN.ObjectifUtiliser les modélisations microéconomiquespour comprendre le fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> marchéset <strong>de</strong> la concurrence et certaines stratégies <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises (politiques tarifaires <strong><strong>de</strong>s</strong> compagniesaériennes, pourquoi Microsoft ne vend pas Wordséparément ? …) ; connaître les recommandationsque l’on peut en tirer pour l’intervention <strong>de</strong> l’État(SMIC, politique environnementale…) ; savoirutiliser à bon escient les outils d’ai<strong>de</strong> à la décisionmis en œuvre par les entreprises, en particulier pourle choix <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements.Programme1re Partie – Modélisations <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés- l’efficacité du marché : décentralisation <strong><strong>de</strong>s</strong>décisions par un système <strong>de</strong> prix et le critère duprofit- monopoles et concurrence : concurrence parfaite,barrières à l’entrée, réglementation <strong>de</strong> laconcurrence- imperfections <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés, intervention <strong>de</strong> l’État :monopoles naturels, externalités, asymétriesd’information sur la qualité.2 e Partie – Les décisions dans l’entreprise- la rentabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements : critères <strong>de</strong>choix, contraintes <strong>de</strong> financement, domaines <strong>de</strong>validité <strong><strong>de</strong>s</strong> différents critères, en univers certainet risqué- implication du calcul économique dans la gestion :stocks, maintenance, sous-traitance, trésorerie,comptabilité et fiscalité… ; délégation <strong><strong>de</strong>s</strong>décisions et raisonnements stratégiques.CALCUL SCIENTIFIQUE : UNEINTRODUCTIONResponsable : G. STOLTZ.ObjectifCe cours est, comme son titre l’indique, uneintroduction au calcul scientifique. Son objectifprincipal est <strong>de</strong> permettre aux étudiants <strong>de</strong>comprendre précisément quelles sont les limitations<strong><strong>de</strong>s</strong> simulations numériques utilisées pourprendre <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions industrielles ou politiquesstratégiques (type durabilité <strong>de</strong> l’enfouissement <strong>de</strong>déchets nucléaires), et <strong>de</strong> leur donner <strong><strong>de</strong>s</strong> outilspour évaluer ou au moins questionner la crédibilité<strong>de</strong> résultats numériques. Un ordinateur donnetoujours un résultat, mais est-ce le bon ?Plus précisément, vous saurez à l’issue <strong>de</strong> cours- quelles questions poser pour déterminer laconfiance à accor<strong>de</strong>r (ou pas) à un résultatnumérique, en distinguant les types d’erreurpossibles- connaitrez quelques métho<strong><strong>de</strong>s</strong> numériquesemployées quotidiennement (<strong>de</strong> manière expliciteou implicite), leurs succès et leurs limitations- saurez implémenter informatiquement quelquesalgorithmes simples et en éprouver les limites


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 349Programme- Concepts généraux du calcul scientifique(modélisation, analyse d’erreur),- calcul numérique <strong><strong>de</strong>s</strong> intégrales : métho<strong><strong>de</strong>s</strong>déterministes et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> stochastiques,- intégration <strong><strong>de</strong>s</strong> équations différentiellesordinaires.ÉLECTRONIQUEResponsables : J. SENPAUROCA, B. STEUX.ObjectifIl s’agit d’abor<strong>de</strong>r une discipline envahissantirrésistiblement tous les secteurs d’activité. Al’intérieur <strong>de</strong> l’Électronique elle-même, l’évolutionest permanente et le domaine numérique ne cesse<strong>de</strong> prendre davantage d’importance. Le but estcombinatoire ; logique séquentielle (compteursynchrone, séquenceur, mémoires, bus tri-state,bus <strong>de</strong> <strong>commun</strong>ication, architecture <strong>de</strong> systèmesà microprocesseur) ; présentation <strong>de</strong> la conceptiond’un ASIC (circuit intégré spécifique) en langage <strong>de</strong><strong><strong>de</strong>s</strong>cription logique VHDL ; architecture <strong><strong>de</strong>s</strong> microprocesseurs; <strong>commun</strong>ication série/parallèle.Électronique analogique : boucle <strong>de</strong> courant ;convertisseur A/N ; oscillateur commandé entension (V.C.O.) ; boucle à verrouillage <strong>de</strong> phase(P.L.L.)…TP <strong>de</strong> démonstration : comman<strong>de</strong> d’un moteurpas à pas (avec un circuit logique programmableprogrammé in situ à partir du langage VHDL, avecun microcontrôleur programmé in situ à partir dulangage assembleur) ; simulation <strong>de</strong> circuit (SPICE) ;placement / routage <strong>de</strong> circuits.2 ÈME ANNÉEd’acquérir un maximum <strong>de</strong> connaissances afin <strong>de</strong>comprendre l’évolution et <strong>de</strong> pouvoir dialoguer pouropérer <strong><strong>de</strong>s</strong> choix.ProgrammeÉlectronique Numérique : fonctions etcomposants (transistor en commutation) ; logiqueMACROÉCONOMIEResponsable : G. LE BLANC.ObjectifCet enseignement propose une initiation à lamacroéconomie autour <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> questionsactuelles <strong>de</strong> politique économique. Quels sont eneffet aujourd’hui les objectifs, les moyens d’actionet les instruments d’un État dans l’économieglobalisée ? Les principaux concepts et théoriesmacroéconomiques seront abordés à partir <strong>de</strong> sixgrands débats empiriques sur la croissance, lechômage, le budget et la <strong>de</strong>tte, l’euro, l’avenir <strong>de</strong>l’industrie, le rôle attendu <strong>de</strong> l’innovation.L’objectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> donner aux étudiantsles moyens d’analyser <strong>de</strong> façon critique les gran<strong><strong>de</strong>s</strong>évolutions <strong>de</strong> nos économies et les débats associés<strong>de</strong> politique économique.


50 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSProgramme- la croissance économique et ses origines- le marché du travail, les salaires, le chômage- monnaie, inflation, marchés financiers, tauxd’intérêt et <strong>de</strong> change- budget, <strong>de</strong>tte et dépenses publiques- l’industrie dans la concurrence globalisée : quellespolitiques structurelles ?- innovation, formation et capital humain.MATÉRIAUX POUR L’INGÉNIEURResponsables : A.-F. GOURGUES, J.-M. HAUDIN.ObjectifL’objectif <strong>de</strong> cet enseignement est <strong>de</strong> donner leséléments nécessaires pour comprendre commentun composant ou une pièce <strong>de</strong> structure est réalisé,avec quels matériaux et pourquoi, et commentl’ingénieur choisit etmaîtrise les matériauxemployés. Cet objectifest décliné <strong>de</strong> la manièresuivante :- familiariser les élèvesavec les différents types<strong>de</strong> matériaux (métalliques,polymères, céramiques,composites...) et lesconcepts associés(élaboration, propriétés,conditions <strong>de</strong> mise enforme, cycles <strong>de</strong> vie,limitations...), les problèmes<strong>de</strong> choix, <strong>de</strong> disponibilité- cours orientéà la fois “ mécanismesphysiques ” et “ approchepragmatique <strong>de</strong> l’ingénieur”, avec articulation entre les <strong>de</strong>ux- forte orientation vers <strong><strong>de</strong>s</strong> applications pratiques :- beaucoup <strong>de</strong> TD en petites classes, avec <strong><strong>de</strong>s</strong>étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas- une application industrielle multimatériaux(par exemple : l’automobile) sera suivieà titre d’illustration (fil rouge) pendantl’ensemble du cours et une partie <strong><strong>de</strong>s</strong> TD.ProgrammeLe cours suit le cycle <strong>de</strong> la vie <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux :- Les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> familles <strong>de</strong> matériaux : structure etcycle <strong>de</strong> vie (9 séances)- Mise en œuvre et propriétés résultantes (9séances)- Relation entre structure interne et propriétésd’emploi ; durabilité, fiabilité (9 séances)- Ingénierie <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux (3 séances).MATHÉMATIQUES 3 : FONCTIOND’UNE VARIABLE COMPLEXEResponsables : S. BOISGÉRAULT, F. MAISONNEUVE.ObjectifPrésenter dans un cadre mo<strong>de</strong>rne les propriétés<strong>de</strong> base <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions d’une variable complexe,dont les applications en mathématiques et dansles sciences physiques restent très importantes.Ce cours se déroule pour ceux qui le souhaitentsous forme d’une semaine bloquée à la montagne.Programme- fonctions holomorphes- intégration sur un arc orienté ; primitives- fonction multiforme ; branche- séries <strong>de</strong> Taylor et zéros d’une fonctionholomorphe- homotopie <strong><strong>de</strong>s</strong> lacets ; théorème <strong>de</strong> Cauchy


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 351- séries <strong>de</strong> Laurent ; singularités isolées- théorème <strong><strong>de</strong>s</strong> résidus.PHYSIQUE 3 : NOYAUX ETRADIOACTIVITÉResponsable : P. DEBU.ObjectifCette <strong>de</strong>rnière partie du <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong> <strong>de</strong> physiqueest consacrée à une rapi<strong>de</strong> introduction auxphénomènes nucléaires. Elle fournit une culture <strong>de</strong>base permettant <strong>de</strong> comprendre les phénomènestels que la désintégration radioactive, les propriétés<strong><strong>de</strong>s</strong> noyaux, l’énergie nucléaire, l’antimatière ou lesparticules fondamentales.Ces connaissances revêtent en effet une importancecroissante dans notre environnement scientifique,économique et social. L’accent est mis sur lesapplications, en particulier à la géologie (datationradioactive, nucléosynthèse) et à l’énergétique(combustibles nucléaires, radioprotection). Le coursconstitue un ensemble cohérent pour l’ingénieurgénéraliste, aussi bien qu’une base soli<strong>de</strong> pourles cours spécialisés <strong>de</strong> Physique Nucléaire ou <strong>de</strong>Génie Atomique.Programme1) Matière et antimatière : l’espace, le temps lamatière et l’antimatière en physique relativisteet quantique - équations <strong>de</strong> Klein-Gordon et<strong>de</strong> Dirac - spin - particules et antiparticules -applications.2) Constituants <strong>de</strong> la matière et interactions : lesparticules élémentaires, leurs charges et leursinteractions - invariance <strong>de</strong> jauge - le modèlestandard.3) Interaction faible : propriétés générales -désintégrations -symétries discrètes - sectionefficace - neutrinos.4) Noyaux et radioactivité : propriétés - réactionsnucléaires - énergie <strong>de</strong> liaison - radioactivité :désintégrations alpha, béta et gamma.5) Energie nucléaire : matériaux fissiles etfertiles - fission et fusion - protection contre lesrayonnements - applications <strong>de</strong> la radioactivité.6) Nucléosynthèse : nucléosynthèse stellaire,explosive - effondrement gravitationnel - nainesblanches - étoiles à neutrons - expansion <strong>de</strong>l’Univers - nucléosynthèse primordiale - matièrenoire - énergie noire.SOCIÉTÉ, HISTOIRE, CULTUREResponsable : A. MALLARDObjectifLe cours vise à donner aux élèves <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments<strong>de</strong> réflexion et d’histoire sur la société françaiseet une connaissance <strong>de</strong> base <strong>de</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong>travaux classiques en sciences sociales. Autour <strong>de</strong>livres importants et d’analyses <strong>de</strong> cas, il s’agit <strong>de</strong>doter les élèves d’outils les aidant à penser lesproblèmes <strong>de</strong> la société mo<strong>de</strong>rne auxquels ilssont et seront confrontés : l’Etat et le pouvoir, laviolence et le lien social, la culture et les médias,les rapports entre valeurs et économie, la religion etles morales ordinaires, les i<strong>de</strong>ntités et les collectifs,les problèmes <strong>de</strong> justice et d’égalité, etc.Contenu et activitésLe choix <strong>de</strong> quelques travaux empiriques récentspermet aux élèves <strong>de</strong> prendre connaissanced’interprétations originales sur <strong><strong>de</strong>s</strong> aspectsdivers <strong>de</strong> la société française, autour <strong>de</strong>problèmes d’actualité. Mais le cours vise autantà leur apprendre à lire <strong><strong>de</strong>s</strong> textes <strong>de</strong> sociologie,2 ÈME ANNÉE


52 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSd’anthropologie, <strong>de</strong> science politique ou d’histoire,ce qui n’a rien d’évi<strong>de</strong>nt, et <strong>de</strong> façon plus généraleà les familiariser avec un usage critique <strong><strong>de</strong>s</strong>métho<strong><strong>de</strong>s</strong> dont on dispose pour décrire le social(enquêtes, questionnaires, sondages, entretiens,récits, observations ethnographiques, vidéo,dossiers documentaires, etc.).Les élèves, par petits groupes, présentent euxmêmes<strong><strong>de</strong>s</strong> ouvrages classiques, en suivant unegrille <strong>de</strong> lecture, d’analyse et d’exposé. Les travauxet enquêtes empiriques sur <strong><strong>de</strong>s</strong> dossiers actuels(exemples : le chômage, le PACS, le voile islamique,la “malbouffe”, les séries TV, la prison, l’argent etle sport…) sont discutés à partir <strong>de</strong> matériaux etrésultats distribués en cours. En insistant sur lestechniques utilisées pour rendre discutables <strong><strong>de</strong>s</strong>problèmes <strong>de</strong> société, le cours vise à sortir d’uneconception scientiste du mon<strong>de</strong> social (comme sil’on pouvait le décrire tel qu’il est, <strong>de</strong> façon neutre),et à ai<strong>de</strong>r à penser l’action sociale.STATISTIQUES : MODÈLES ETDÉCISIONS STATISTIQUESResponsables : A. HATCHUEL, P. LE MASSON.ObjectifAcquérir les notions techniques fondamentaleset savoir les manipuler (calculer un intervalle <strong>de</strong>confiance, construire un test d’hypothèses…) ;savoir choisir, face à une structure particulièred’information, l’outil statistique adapté à la questionque l’on se pose (échantillons indépendants ounon par exemple) ; comprendre les connexionsqui existent entre le raisonnement statistique,la démarche expérimentale traditionnelle, lasubjectivité inhérente à toute attitu<strong>de</strong> face aurisque.Programme- théorie <strong>de</strong> l’échantillonnage- théorie <strong>de</strong> l’estimation ponctuelle et parintervalles - construction d’estimateurs sans biais<strong>de</strong> variance minimale- théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> tests : théorie générale et présentation<strong><strong>de</strong>s</strong> tests usuels- théorie <strong>de</strong> la régression linéaire- théorie <strong>de</strong> la décision - présentation <strong><strong>de</strong>s</strong>hypothèses bayesiennes- introduction à l’analyse multi-dimensionnelle.THERMOMÉCANIQUE DESFLUIDESResponsables : F. CAUNEAU, D. MARCHIO.Objectif- Introduire la démarche <strong>de</strong> ce que l’on appellesouvent “thermodynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> processusirréversibles” qui s’occupe <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes <strong>de</strong>transfert, d’énergie bien sûr, mais aussi <strong>de</strong> masse- faire comprendre le comportement <strong><strong>de</strong>s</strong>flui<strong><strong>de</strong>s</strong> usuels (qualifiés <strong>de</strong>newtoniens). On expose pour cela :les divers aspects qualitatifs <strong><strong>de</strong>s</strong>propriétés <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> leurcomportement (compressibilité,turbulence, cavitation, couchelimite, sillages, …), quelquesphénomènes physiquesfondamentaux (propagationd’on<strong><strong>de</strong>s</strong>, tourbillons, …) qui sedéduisent <strong><strong>de</strong>s</strong> lois générales- faire comprendre les phénomènesphysiques mis en jeu dansles échanges énergétiques :conduction, rayonnement,convection


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 353- mettre en application les équationscorrespondantes par <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> appropriées,pour appréhen<strong>de</strong>r le dimensionnement et lefonctionnement <strong>de</strong> dispositifs énergétiques.Le but final est d’aboutir à l’étu<strong>de</strong> (dimensionnelleet constructive) d’un système d’une certainecomplexité, <strong>de</strong> nature industrielle.ProgrammeOn s’attache à la connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènesphysiques et <strong><strong>de</strong>s</strong> équations qui les régissent (nonpar leur aspect littéral mais par l’interprétation<strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong>de</strong>urs qui y figurent). Les développementsthéoriques sont donc réduits, laissant les <strong>de</strong>ux tiers<strong>de</strong> l’enseignement à la mise en pratique du savoir.Le temps est partagé entre trois activités distincteset complémentaires, qui occupent chacune <strong><strong>de</strong>s</strong>volumes horaires à peu près i<strong>de</strong>ntiques : cours,exercices et projets.2 ÈME ANNÉECONTENU DES ENSEIGNEMENTS PERSONNALISÉSPROJET MÉCATRONIQUEResponsables : Y. GAIGNEBET, B. STEUX,J. SENPAUROCA.ObjectifLe premier objectif du projet mécatronique est<strong>de</strong> faire appréhen<strong>de</strong>r les problèmes associésà la conception et à la réalisation <strong>de</strong> systèmestechniques, intégrant <strong>de</strong> façon équilibrée <strong>de</strong> lamécanique, <strong>de</strong> l’électronique, <strong>de</strong> l’automatiqueet <strong>de</strong> l’informatique. Pour la première fois dansleur scolarité, les étudiants apprennent par lapratique à concevoir un système conformément àun cahier <strong><strong>de</strong>s</strong> charges fonctionnel (CDCF). Dix sujetsdifférents sont proposés, dont la réalisation d’undrone, la conception <strong>de</strong> robots autonomes (Coupe<strong>de</strong> France <strong>de</strong> Robotique “E=M6”), etc.Un second objectif est <strong>de</strong> sensibiliser les étudiantsaux problèmes du travail en équipe, à différentsniveaux <strong>de</strong> compétences, sur <strong><strong>de</strong>s</strong> projets inscritsdans la durée. Dans le cadre <strong>de</strong> cet enseignement,les étudiants travaillent ainsi en groupes <strong>de</strong>projets, dans <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions proches <strong>de</strong> laréalité industrielle. Ils sont amenés à collaborerétroitement avec <strong><strong>de</strong>s</strong> étudiants <strong>de</strong> BTS, Bac Proet BEP <strong>de</strong> lycées techniques partenaires auxdifférentes phases du projet qui s’étend sur latotalité <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième année.ProgrammeLa promotion est divisée en groupes <strong>de</strong> dix à douzeétudiants, répartis par affinité pour les sujets.Un cahier <strong><strong>de</strong>s</strong> charges fonctionnel est distribué à chaquegroupe. Ce cahier <strong><strong>de</strong>s</strong> charges traduit l’expression<strong><strong>de</strong>s</strong> besoins d’un client ou le règlement d’unconcours. Dans un premier temps, le groupe doits’organiser, il analyse les compétences <strong>de</strong> chaqueélément du groupe et se choisit un chef <strong>de</strong> projet. Letravail est ensuite divisé en tâches et réparti entrechaque étudiant. L’un <strong><strong>de</strong>s</strong> professeurs responsablesest considéré comme le chef <strong>de</strong> l’entreprise (patron).Une part importante du travail consiste à rechercherles informations nécessaires aux prises <strong>de</strong> décisionlors <strong>de</strong> la conception. Cette recherche doit être


54 CHAPITRE 3PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSorganisée judicieusement. Les résultats<strong>de</strong> certaines <strong>de</strong> ces recherches sontmis en <strong>commun</strong> pour l’ensemble <strong>de</strong> lapromotion. Cette information doit aussipouvoir être utilisée par les promotionssuivantes. A cette fin, un “responsableinformation” est nommé dans chaquegroupe.Dès la conception, et pour la fabrication<strong><strong>de</strong>s</strong> parties mécaniques, électroniques etinformatiques <strong><strong>de</strong>s</strong> projets, <strong><strong>de</strong>s</strong> étudiants<strong>de</strong> sections <strong>de</strong> BTS et <strong>de</strong> BEP ou BAC PRO<strong><strong>de</strong>s</strong> lycées techniques partenairesinterviennent. Les étudiants <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines doiventgérer la <strong>commun</strong>ication et l’organisation avec cesétablissements afin <strong>de</strong> mener à bien les étapes <strong>de</strong>la fabrication. Pour cela ils utilisent un outil <strong>de</strong> PLM(Product Lifecycle Management).La conception <strong>de</strong> la partie mécaniqueest réalisée avec le logiciel Catia. Unespace <strong>de</strong> travail collaboratif et unlogiciel <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> projet doiventaussi être utilisés. D’autres logicielssont à la disposition <strong><strong>de</strong>s</strong> étudiantspour répondre à <strong><strong>de</strong>s</strong> besoinsspécifiques.Les élèves doivent présenterleur travail au cours <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxsoutenances (en fin <strong>de</strong> 3 e et en fin<strong>de</strong> 4 e semestres). Les résultats sontjugés à travers ces soutenances,mais aussi à travers les documents rédigés et remispar les élèves, qui doivent inclure notamment uncahier <strong><strong>de</strong>s</strong> charges, un recueil <strong>de</strong> connaissance etune notice <strong>de</strong> maintenance.CONTENU DES ENSEIGNEMENTS FACULTATIFSOPTION SPORTResponsables : F. FARGUES, S. BLONDEL.ObjectifFavoriser l’activité sportive pendant la scolarité.Un nombre limité <strong>de</strong> sports a été sélectionné dansle cadre <strong>de</strong> cet enseignement, tenant compteessentiellement <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens et <strong>de</strong> l’encadrement.L’évaluation ne tient pas compte <strong><strong>de</strong>s</strong> qualitésphysiques intrinsèques, mais <strong>de</strong> l’assiduité, <strong>de</strong>l’investissement personnel, et <strong>de</strong> la progressiondans la pratique.Voir rubrique Sport, page 169.LANGUES - PRÉPARATION AUXCERTIFICATS (2)Responsable : C. DEMAISON.ObjectifOutre les diplômes USA Toefl-Toeic, celui <strong>de</strong>l’université <strong>de</strong> Cambridge, le prestigieux Proficiency,présente un intérêt indéniable ; son obtentionpeut être un atout supplémentaire pour les futursingénieurs <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines.Nous ne saurions trop conseiller aux élèves d’un bonniveau ou motivés par l’importance aujourd’hui <strong>de</strong> lamaîtrise d’une langue autre que l’anglais, d’envisagerla présentation du ZMP (Institut Goethe) ou du DELE(Ministère <strong>de</strong> l’éducation espagnol).Deux séances intensives <strong>de</strong> 3 heures <strong>de</strong> préparationà ces trois diplômes sont organisées pour les élèvesintéressés.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3553 e ANNÉE3 ÈME ANNÉEUne <strong><strong>de</strong>s</strong> entrées du Jardin du Luxembourg, près du Sénat (Paris 6°)


56 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSCONTENU DES ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUNIls sont peu nombreux, car la troisième année est consacrée en gran<strong>de</strong> partie à l’option et aux<strong>enseignements</strong> au choix.COMPTABILITÉ ANALYTIQUEResponsable : F. KLETZ.ObjectifDonner aux élèves les moyens <strong>de</strong> dialogueravec les contrôleurs <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> leurs futuresorganisations. Les coûts issus d’une comptabilitéanalytique sont, selon les cas, censés répondre à<strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs très différents : justifier <strong><strong>de</strong>s</strong> prix <strong>de</strong>vente, donner <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments permettant <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r,fournir <strong><strong>de</strong>s</strong> paramètres <strong>de</strong> contrôle, évaluer <strong><strong>de</strong>s</strong>biens et <strong><strong>de</strong>s</strong> services. Ces usages renvoient enfait à <strong><strong>de</strong>s</strong> modèles spécifiques dont il faut bienconnaître les limites pour savoir les utiliser <strong>de</strong>manière pertinente.ProgrammeLes séances d’exercices portent successivement surles différents modèles <strong>de</strong> comptabilité analytique :- la comptabilité en coûts complets, métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>base la plus répandue, ne serait-ce que parce quela loi en impose le principe pour l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong>stocks et <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments <strong>de</strong> patrimoine produits parl’entreprise- le “direct-costing”, qui tente <strong>de</strong> remédier auxinconvénients <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts complets pour effectuercertains choix, par l’analyse <strong>de</strong> la variabilité <strong><strong>de</strong>s</strong>charges- le contrôle budgétaire, qui compare les coûts à<strong><strong>de</strong>s</strong> normes, mesure et explique les écarts- la “comptabilité par activités”, qui part duconstat que les comptabilités analytiques tellesqu’elles sont effectivement mises en œuvre dansla plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> firmes sont en crise, compte tenu<strong><strong>de</strong>s</strong> évolutions <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques et <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>production. Cette théorie récente ambitionne<strong>de</strong> définir une manière nouvelle <strong>de</strong> bâtir unecomptabilité analytique adaptée à la gestion, et<strong>de</strong> s’en servir.COMPTABILITÉ GÉNÉRALEResponsable : F. KLETZ.ObjectifDonner à <strong>de</strong> futurs ingénieurs les moyens <strong>de</strong>dialoguer sans complexe avec les comptables etles financiers avec lesquels ils auront tôt ou tardà être en relation. Leur donner en particulier uneconnaissance suffisante <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes, ainsi que<strong><strong>de</strong>s</strong> principaux usages <strong><strong>de</strong>s</strong> données fournies par lemodèle comptable.ProgrammeLe cours <strong>de</strong> comptabilité générale, qui se dérouleessentiellement sous forme <strong>de</strong> travaux pratiques,est articulé en <strong>de</strong>ux phases.Une première phase est tout d’abord consacrée àl’acquisition <strong><strong>de</strong>s</strong> nomenclatures et <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismesprincipaux définis avec précision par le PlanComptable Général, la référence à cet ouvrage


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 357ayant le mérite d’exclure toute ambiguïté dansl’interprétation <strong><strong>de</strong>s</strong> termes utilisés. Les élèves sontinvités au cours d’exercices à passer effectivement<strong><strong>de</strong>s</strong> écritures et à construire <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes. Lesusages fiscaux, financiers et patrimoniaux dumodèle sont ensuite passés en revue. Il s’agitalors dans les travaux pratiques <strong>de</strong> faire jouer <strong><strong>de</strong>s</strong>mécanismes fiscaux, d’anticiper et <strong>de</strong> discuter <strong><strong>de</strong>s</strong>jugements <strong>de</strong> banquiers sur <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises, <strong>de</strong>réaliser une fusion en déterminant <strong><strong>de</strong>s</strong> procéduresd’échange d’actions, etc.Une <strong>de</strong>uxième phase du cours part <strong>de</strong> la mise enévi<strong>de</strong>nce <strong><strong>de</strong>s</strong> limites <strong>de</strong> la Comptabilité Généralepour rendre compte <strong>de</strong> la stratégie <strong>de</strong> l’entreprise :ventilations conventionnelles dans le temps,évaluations à caractère juridique, différenceentre la notion économique d’investissementet la notion comptable d’immobilisation, nonexplicitation<strong>de</strong> flux financiers, etc. En particulier,les nomenclatures du Plan Comptable Généralne sont pas conçues pour analyser la marche<strong>de</strong> l’entreprise dans ses différentes fonctionséconomiques : création <strong>de</strong> valeur ajoutée,distribution <strong>de</strong> salaires, rémunération du capital,investissement, financement. Or, au niveau <strong>de</strong> l’Etaten tant qu’agent économique, il existe déjà <strong>de</strong>puislongtemps un modèle : la Comptabilité Nationale,qui classe et recense les flux correspondant à cesdifférentes fonctions économiques. Il est proposéaux élèves d’appliquer ce modèle à l’entreprise.L’originalité <strong>de</strong> cette démarche consiste dans le faitqu’elle tente d’y utiliser l’information comptableen la réaménageant. Les exercices qui sont alorssoumis aux élèves concernent les modalitésconcrètes d’une telle transposition. Les “compteséconomiques”ont l’avantage pédagogique <strong>de</strong>présenter <strong>de</strong> manière cohérente et simple uncertain nombre <strong>de</strong> notions, telles que cellesd’autofinancement et <strong>de</strong> tableau <strong>de</strong> financement,présentées <strong>de</strong> manière abrupte dans le plancomptable <strong>de</strong> 1982.UNE INTRODUCTION AU DROITResponsable : J.-E. RAY.ObjectifDans un mon<strong>de</strong> envahi par les règles juridiques,permettre <strong>de</strong> connaître, mais surtout <strong>de</strong> comprendrele droit d’aujourd’hui qui fait désormais partie <strong>de</strong>la culture minimum du citoyen français comme ducitoyen européen.ProgrammeIntroduction- Le Droit et l’ingénieur : sa proximité, sonéloignement,- Le Droit, nécessité pour tout groupe socialI. Le Droit objectifI.1 Les sources du droit (irruption du droit<strong>commun</strong>autaire)Les sources directes (Constitution, traitésratifiés, la loi, usages professionnels etcoutumes)Les sources dérivées (la jurispru<strong>de</strong>nce, ladoctrine)I.2 La sanction du droit (caractéristique <strong>de</strong> la règledu droit)La justice en France (le juge administratif, lejuge judiciaire)“Ce qui ne peut être prouvé n’existe pas” (droit<strong>de</strong> la preuve : la preuve par écrit, la preuve partémoin, la preuve en droit commercial)II. Les droits subjectifsII.1 Initiation au droit <strong><strong>de</strong>s</strong> contratsExécution du contrat (1134, révision)Inexécution du contrat (responsabilité dudébiteur ; libération du débiteur)3 ÈME ANNÉE


58 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSII.2 Initiation au droit <strong>de</strong> la responsabilitédélictuellePrincipes généraux (responsabilité civile etresponsabilité pénale, quel fon<strong>de</strong>ment pour laresponsabilité délictuelle)Les conditions <strong>de</strong> la responsabilité civiledélictuelle (le dommage, le fait générateur dudommage, lien <strong>de</strong> causalité fait/dommage)Conclusion du cours- L’utilisation du droit contre les fins qu’il prétendservir (abus, frau<strong>de</strong>)- “A droit aller, nul ne trébuche” (<strong>de</strong>vise <strong><strong>de</strong>s</strong>Thomelin).DROIT DU TRAVAILResponsable : J.-E. RAY.ObjectifQue l’on soit employeur, cadre ou salarié, il estindispensable <strong>de</strong> connaître les règles <strong>de</strong> base <strong>de</strong>ce droit du quotidien, <strong>de</strong> plus en plus influencé parle droit <strong>commun</strong>autaire.ProgrammeIntroductionPrésentation Générale : pourquoi un droit dutravail ?Evolution <strong><strong>de</strong>s</strong> sources du droit du travailLa relation individuelle <strong>de</strong> travail- Les contrats <strong>de</strong> travail- L’exécution du contrat <strong>de</strong> travail- La rupture du contrat <strong>de</strong> travailConclusion du coursDROIT COMMERCIALResponsable : C. RUELLAN.ObjectifSous l’influence irrésistible du modèle américain,le droit est <strong>de</strong>venu une composante essentielle <strong>de</strong>la vie économique, en particulier <strong>de</strong> l’entreprise.Qu’il s’agisse du choix <strong>de</strong> la structure juridique,<strong>de</strong> son fonctionnement, du rôle majeur joué par lecontrat comme mo<strong>de</strong> d’aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> relationséconomiques, <strong>de</strong> la dimension internationaleinduite par l’activité économique, <strong>de</strong> l’immixtioncroissante du juge dans la vie <strong>de</strong> l’entreprise, ledroit distille ses exigences propres ainsi que sesrisques intrinsèques. En conséquence, la gestiond’une entreprise, quelque soit sa taille et sonactivité, exige une maîtrise <strong>de</strong> plus en plus aiguëd’un certain nombre <strong>de</strong> mécanismes et <strong>de</strong> règlesjuridiques.Cet enseignement, dont l’objet est l’acquisition <strong><strong>de</strong>s</strong>réflexes juridiques essentiels, s’ordonne autour <strong>de</strong>cinq pôles d’inégale importance.Programme1 er pôle : la structure <strong>de</strong> l’entreprise- Le fonds <strong>de</strong> commerce ; l’entreprise individuelle ;l’entreprise en société- Le fonctionnement <strong>de</strong> la société commerciale ; lesdifférents organes <strong>de</strong> la société ; l’organisationdu pouvoir et le mouvement <strong>de</strong> “corporategovernance”, les responsabilités2 e pôle : la vie <strong>de</strong> l’entreprise- Les mutations <strong>de</strong> la société : les sociétés noncotées (les modifications du capital social) ;


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 359les sociétés cotées ou la systémique du droitboursier ; l’externalisation- Les risques majeurs <strong>de</strong> l’entreprise : la protectioncontre les concurrents, la protection <strong><strong>de</strong>s</strong>consommateurs, le risque environnemental ;- L’entreprise en difficulté3 e pôle : le droit <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats au service <strong>de</strong>l’entreprise- Les principaux contrats : le contrat <strong>de</strong> vente, lemandat, le contrat <strong>de</strong> travail…- Les garanties- Les principaux dysfonctionnements : les abus <strong>de</strong>majorité et <strong>de</strong> minorité, l’abus <strong>de</strong> confiance, l’abus<strong>de</strong> biens sociaux, les délits boursiers5 e pôle : les aspects internationaux <strong>de</strong> la vie<strong>de</strong> l’entreprise- L’internationalisation du droit : la multiplication<strong><strong>de</strong>s</strong> sources du droit ; le droit du commerceinternational- Les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> règlement <strong><strong>de</strong>s</strong> conflits : les conflits<strong>de</strong> lois ; les conflits <strong>de</strong> juridiction.4 e pôle : le juge, défenseur <strong>de</strong> l’intérêt <strong>de</strong>l’entreprise- Les juges : le juge commercial ; le juge pénal ;l’arbitrage3 ÈME ANNÉECONTENU DES ENSEIGNEMENTS FACULTATIFSOPTION SPORTResponsables : F. FARGUES, S. BLONDEL.ObjectifFavoriser l’activité sportive pendant lascolarité. Un nombre limité <strong>de</strong> sports a étésélectionné dans le cadre <strong>de</strong> cet enseignement,tenant compte essentiellement <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens et <strong>de</strong>l’encadrement. L’évaluation ne tient pas compte <strong><strong>de</strong>s</strong>qualités physiques intrinsèques, mais <strong>de</strong> l’assiduité,<strong>de</strong> l’investissement personnel, et <strong>de</strong> la progressiondans la pratique.Voir rubrique Sport, page 169.


60 CHAPITRE 3PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 361CONTENU DES ENSEIGNEMENTS AU CHOIXLes <strong>enseignements</strong> spécialisés apparaissent en 2 e année, et occupent rapi<strong>de</strong>ment une part très importante<strong><strong>de</strong>s</strong> cours (<strong>de</strong>ux tiers en 3 e année !). Ils permettent à chaque élève <strong>de</strong> construire sa propre scolarité enfonction <strong>de</strong> ses goûts.Ces cours sont présentés ci-après à titre indicatif, car ils sont en constante évolution, tant pour leurs <strong>contenu</strong>sque pour leurs durées. Temporellement, ils sont proposés dans <strong><strong>de</strong>s</strong> “blocs” qui peuvent être regroupés sur unesemaine, ou répartis sur plusieurs. Chaque bloc propose plusieurs <strong>enseignements</strong>, qui sont donc incompatiblesentre eux ; certains <strong>enseignements</strong> sont disponibles dans plusieurs blocs pour donner à chacun l’opportunitéd’en profiter.Un coefficient est affecté à chaque enseignement, généralement proportionnel au nombre <strong>de</strong> séances.LISTE DE L’OFFRE PAR DOMAINEMatériaux- Céramiques, verres et réfractaires industriels- Corrosion et durabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> structures- Du matériau au nano- Introduction aux nanomatériaux- Nonlinear Computational Mechanics- Physics and mechanics of random media- Plysique numérique, <strong>de</strong> l’atome au matériaucomplexe- Polymers processing- Surfaces, adhésion et adhérenceMathématiques et mathématiquesappliquées- Acoustique, informatique, musique- Analyse, conception et programmation orientéesobjet avec UML- Analyse d’image : <strong>de</strong> la théorie à la pratique- Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> données- Analyse et compression du signal audionumérique- Applications réparties- Apprentissage artificiel- Architecture matérielle et logicielle <strong><strong>de</strong>s</strong>ordinateurs- Cryptographie et théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> nombres- Distributions et applications- Géostatistique- Informatique fondamentale- Le langage C++- Mo<strong>de</strong>ls of random structures- Modélisation prospective- Operations research int the industry- Optimisation- Problèmes inverses- Processus stochastiques- Processus stochastiques II- Synthèse d’images pour la réalité virtuelle- Systèmes d’information- Traitement du signal, introductionPhysique générale- Atomes-lasers- Cosmologie- Cristallographie- Génie atomiqueENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


62 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS- Physique <strong><strong>de</strong>s</strong> particules- Physique nucléaire- Rayonnement et matière- Résonance magnétique nucléaire <strong><strong>de</strong>s</strong> protéines :entre physique et biologieIngénierie- Calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> structures- Conception <strong><strong>de</strong>s</strong> procédés- Couleur, arts, industrie- Cycle <strong>de</strong> vie <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes énergétiques- Dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> constructions- Dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong> numérique etexpérimentale- Eléments finis- Energies renouvelables raccordées au réseau- Initiation à la biologie et à la biotechnologie- Modélisation <strong><strong>de</strong>s</strong> processus industriels- Musique, science, histoire- Science et vin : entre mondialisation et terroir- Systèmes <strong>de</strong> motorisation électrique- Systèmes énergétiquesSciences <strong>de</strong> la terre et <strong>de</strong>l’environnement- Connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> pierres précieuses- Dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> climats- Ecologie et environnement- Geointelligence for natural resources evaluationand sustainable management- Géomécanique et géologie <strong>de</strong> l’ingénieur- Géophysique <strong>de</strong> la subsurface- Géophysique d’exploration- Hydrogéologie- Minéralogie <strong><strong>de</strong>s</strong>criptive et appliquée- Pratique <strong>de</strong> la géologie- Réservoirs sédimentaires hétérogènes- Risques naturelsSciences économiques et sociales- Acte d’Entreprendre- Chaîne logistique globale- Compétition et régulation <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés <strong>de</strong>l’énergie- Conception <strong>de</strong> produits et innovation- Conception et dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations- Dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences et <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques- Economie <strong>de</strong> l’entreprise- Economie <strong>de</strong> la globalisation- Economie <strong>de</strong> l’environnement- Economie industrielle- Ethique <strong><strong>de</strong>s</strong> multinationales : responsabilité dansles relations nord-sud- Europe utile : une approche industrielle- Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts- Finance d’entreprise- Fon<strong>de</strong>ments théoriques <strong>de</strong> l’économie <strong>de</strong> marché- Gouvernances <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises- Health and Medicine : social, political an<strong>de</strong>thical issues at national and european levels- Ingénierie du risque- Institutions politiques- Intelligence économique- International management- Introduction à la finance <strong>de</strong> marché- Introduction à la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> risques- Introduction to value creation in industry- Logistique urbaine- Marketing + Propriété industrielle- Project finance (Non Recourse Finance)- Recherche opérationnelle- Sociologie <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés- Systèmes <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> logistique


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 363ACOUSTIQUE - INFORMATIQUE -MUSIQUEResponsable : B. D’ANDRÉA-NOVEL.ObjectifCet enseignement a pour objectif d’introduire lesoutils <strong>de</strong> base pour appréhen<strong>de</strong>r les métho<strong><strong>de</strong>s</strong>d’analyse/synthèse sonore. Ces notions sontnécessaires à une compréhension globale<strong><strong>de</strong>s</strong> évolutions <strong><strong>de</strong>s</strong> théories musicales et <strong><strong>de</strong>s</strong>instruments, et constituent une ouvertureindispensable aux techniques actuelles <strong>de</strong>l’électro-acoustique.Le cours sera constitué d’exposés classiquespour la présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats fondamentaux,illustrés par <strong><strong>de</strong>s</strong> exemples sonores, maisil comprendra également une conférencetémoignaged’un compositeur ainsi que laprésentation et l’analyse d’une œuvre <strong>de</strong> musiquecontemporaine phare, par un spécialiste dusujet. Enfin, <strong><strong>de</strong>s</strong> sujets <strong>de</strong> Travaux Pratiques àréaliser en binôme d’élèves sur <strong>de</strong>ux séancesseront proposés et encadrés par <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignantschercheurs<strong>de</strong> l’école ou d’autres institutions(ENPC, IRCAM, Telecom Paris…).Programme1. Le son, généralités2. Musique et mathématiques3. L’outil informatique : évolution <strong>de</strong> la forme4. Le son du point <strong>de</strong> vue physique5. Le son du point <strong>de</strong> vue numérique6. L’outil informatique : évolution du matériau7. Généralités sur la synthèse sonoreExemples <strong>de</strong> sujets <strong>de</strong> Travaux Pratiques sur PC :Ecoute du comma pythagoricien - Comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong>ons d’instruments réels et <strong>de</strong> synthèse additive(l’exemple <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments “quintoyants”) -Programmation automatique en MusiTexd’une petite composition à partir d’une sériedodécaphonique (séries rétrogra<strong><strong>de</strong>s</strong>, renversées…)- Mise en œuvre <strong>de</strong> filtres numériques, <strong>de</strong>distorsions - Modélisation d’une embouchure<strong>de</strong> clarinette par un circuit non-linéaire <strong>de</strong> Chua- Réalisation d’un programme permettant <strong>de</strong>transposer en fréquence un signal d’entrée <strong>de</strong>même durée que le signal initial - Synthèse ettransformations algorithmiques <strong>de</strong> flux musicauxMIDI via l’API Java Sound…ACTE D’ENTREPRENDREResponsable : M. LUCAS.ObjectifTout élève <strong>de</strong> 1 re année trouve un idée etélabore un projet, <strong>de</strong> préférence en groupe. Letravail consiste à tester la faisabilité du projetet à trouver les partenaires appropriés. Pour lesélèves ayant choisi <strong>de</strong> poursuivre leur AE en 2 eannée, sur recommandation <strong>de</strong> leur tuteur et <strong><strong>de</strong>s</strong>coordonnateurs, la secon<strong>de</strong> année est réservée àla réalisation du projet.Programme <strong>de</strong> 2e annéeCette réalisation s’appuie principalement sur <strong><strong>de</strong>s</strong>critères <strong>de</strong> qualité concernant la part d’initiativeet d’engagement personnel, l’expérience acquisedans les contacts avec <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires extérieursà l’Ecole et le niveau d’avancement du projet(si possible, une réalisation aboutie), enfin uneapproche d’ingénieur (organisation, métho<strong>de</strong>)applicable à tous les projets. Ce qui est <strong>de</strong>mandéà chacun, c’est d’essayer et d’apprendre en seENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


64 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSconfrontant aux difficultés liées à la gestion d’unprojet (respect du calendrier et <strong><strong>de</strong>s</strong> engagements,sens <strong>de</strong> l’adaptation en fonction du contexte,capacité à convaincre ses interlocuteurs…).L’AE inclut une part <strong>de</strong> risque, l’échec est doncadmissible, à condition d’être le résultat d’un réelinvestissement et d’être analysé.EvaluationQuand le projet est mené à bien (au plus tar<strong>de</strong>n fin <strong>de</strong> 2 e année, avec une exception pour lesélèves admis sur titres ou ayant suivi un semestreà l’étranger), il est évalué par un jury qui déci<strong>de</strong><strong>de</strong> sa validité. Pour ce faire, l’Acte d’Entreprendrefait l’objet d’une soutenance orale et d’un rapportécrit. Il s’agit <strong>de</strong> préciser les enjeux et les objectifsdu projet, sa problématique et son opportunité.La restitution explicite la métho<strong>de</strong> et détaille lesactions <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong> réalisation. Elle dégage aussiles perspectives <strong>de</strong> développement possibles. Enfin,elle analyse sur un plan plus personnel l’apport duprojet réalisé.Dans son évaluation, le jury prend en compte ladémarche <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves, leur apprentissage personnel,le résultat et l’ampleur <strong>de</strong> leur projet. La noteattribuée avec 5 crédits ECTS est collective en cas<strong>de</strong> groupe.ANALYSE, CONCEPTION ETPROGRAMMATION ORIENTÉEOBJET AVEC UMLResponsables : N. KAJLER, F. MOUTARDE.ObjectifLe langage <strong>de</strong> modélisation UML est désormaisun outil incontournable dans l’industrie dulogiciel, notamment comme formalisme pourfaciliter le dialogue, tant au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> équipes <strong>de</strong>développement qu’entre maîtrise d’ouvrage etmaîtrise d’œuvre.Ce cours vise à faire acquérir aux étudiants lesconnaissances <strong>de</strong> bases d’UML, ainsi qu’uneméthodologie permettant d’analyser un problèmeà résoudre, d’en réaliser la spécification etla modélisation, puis d’élaborer une solutioninformatique, <strong>de</strong> la conception à la validation enpassant par la réalisation.Il a aussi pour but d’améliorer la maîtrise <strong>de</strong> laprogrammation objet en Java.Programme- approche orientée objet : concept d’encapsulation,d’héritage, <strong>de</strong> généricité et <strong>de</strong> polymorphisme- langage <strong>de</strong> modélisation UML : aspectsstructurels, dynamiques et fonctionnels ; pratique<strong><strong>de</strong>s</strong> diagrammes <strong>de</strong> classes, <strong>de</strong> séquences,d’états-transition et <strong>de</strong> cas d’utilisation- méthodologie d’analyse et <strong>de</strong> conception objet,<strong><strong>de</strong>s</strong>ign patterns, tests.- étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas- outil <strong>de</strong> mise en œuvre : Atelier <strong>de</strong> Génie Logiciel(AGL)- programmation objet en Java : héritage etclasses abstraites, programmation générique,introspection, type abstrait et interfaces.ANALYSE D’IMAGE : DE LATHÉORIE À LA PRATIQUEResponsable : B. MARCOTEGUI.ObjectifL’objectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> présenter lamorphologie mathématique, théorie mathématiquenée à l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines, largement utilisée entraitement d’images. Ses domaines d’application,


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 365qui comprennent la mé<strong>de</strong>cine, la télédétection etle multimédia, fournissent les exemples pratiquestraités en cours. La manipulation <strong><strong>de</strong>s</strong> outils lors <strong><strong>de</strong>s</strong>travaux dirigés permet une compréhension réelle<strong><strong>de</strong>s</strong> concepts étudiés. Les élèves obtiennent ainsila maîtrise <strong>de</strong> la chaine complète <strong>de</strong> traitement,nécessaire pour le développement d’une applicationréussie.ProgrammeLe cours comprend une présentation théorique<strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong> filtrage et <strong>de</strong> segmentation d’imagesle matin et <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux dirigés l’après-midi. Lesimages binaires, à niveau <strong>de</strong> gris et couleur, ainsique <strong><strong>de</strong>s</strong> images à 2, ou à 3 dimensions, sonttraitées. Des exemples tirés <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> diversitéd’applications réelles illustrent la capacité <strong><strong>de</strong>s</strong>outils présentés.ANALYSE DES DONNÉESResponsable : M. MOUTTOU.ObjectifFamiliariser aux progrès récents <strong>de</strong> la statistique lesauditeurs qui seront amenés à traiter <strong><strong>de</strong>s</strong> donnéesmultiples ou à interpréter les résultats produits par<strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’analyse <strong>de</strong> données, compléterleurs connaissances dans ce domaine.Le terme d’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> données recouvre en faitdiverses métho<strong><strong>de</strong>s</strong> que l’on peut séparer dans unepremière approche en trois gran<strong><strong>de</strong>s</strong> catégories :- les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>criptives : l’analyse encomposantes principales cherche à représenterdans un espace <strong>de</strong> dimension faible un nuage<strong>de</strong> points représentant n individus, ou objets,décrits par p variables numériques en utilisantles corrélations existant entre ces variables ;l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> correspondances étudie lesproximités entre individus décrits par <strong>de</strong>ux ouplusieurs variables qualitatives ainsi que lesproximités entre les modalités <strong>de</strong> ces variables ;les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> classification ou <strong>de</strong> typologieprocè<strong>de</strong>nt par regroupement <strong><strong>de</strong>s</strong> individus enclasses homogènes- les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> explicatives : la régression multipleétudie la prévision d’une variable numérique aumoyen <strong>de</strong> plusieurs autres ; l’analyse canoniquegénéralise la régression en étudiant lesdépendances entre <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> variablesnumériques ; l’analyse discriminante étudiela prévision d’une variable qualitative par <strong><strong>de</strong>s</strong>variables numériques- les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> prospectives : algorithme génétiqueet réseaux <strong>de</strong> neurones sont aujourd’hui <strong><strong>de</strong>s</strong>techniques qui commencent à se développerdans le mon<strong>de</strong> du traitement <strong>de</strong> l’information.L’idée est ici soit d’améliorer la qualité d’uneinformation disponible, soit encore <strong>de</strong> faciliterl’apprentissage <strong>de</strong> relations entre les données.Programme- analyse en composantes principales- analyse factorielle <strong><strong>de</strong>s</strong> correspondances- analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> correspondances multiples- analyse canonique- algorithmes génétiques et réseaux <strong>de</strong> neurones.ANALYSE ET COMPRESSION DUSIGNAL AUDIO-NUMÉRIQUEResponsable : S. BOISGÉRAULT.ObjectifGraver sa collection <strong>de</strong> compact discs sous forme<strong>de</strong> fichiers mp3, écouter une radio Internet,ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


66 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSdialoguer par Skype ou utiliser un téléphonemobile, toutes ces situations mettent en oeuvre <strong><strong>de</strong>s</strong>données numériques sonores, compressées pourfaciliter leur stockage ou leur transmission sur unréseau. Chaque contexte d’utilisation est toutefoisdifférent : selon les applications, le traitement doitêtre temps-réel ou non, la fidélité à l’original estplus ou moins importante, le niveau <strong>de</strong> compressionnécessaire <strong>de</strong> x2 à plus <strong>de</strong> x100, le signal peut êtreuniquement <strong>de</strong> la voix ou plus général, etc. Cettediversité donne lieu à l’utilisation d’un large panel<strong>de</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> issues du traitement du signal et <strong>de</strong>l’informatique.L’objectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> faire découvrir cesmétho<strong><strong>de</strong>s</strong> à travers la présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> concepts etalgorithmes fondamentaux du signal audio ; l’étu<strong>de</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> technologies <strong>commun</strong>es <strong>de</strong> compression (GSM,MP3, etc.) ; le développement en travaux pratiquesd’applications <strong>de</strong> compression.ProgrammeConcepts & algorithmes : - Théorie <strong>de</strong> l’informationet codage entropique - Quantification scalaire etvectorielle - Prédiction et i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> modèlesparamétriques - Analyse fréquentielle: signauxet filtres, représentation fréquentielle, systèmesmultica<strong>de</strong>nce - Modèles pour la voix et l’audition.Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas & travaux pratiques : - Introduction àPython: algorithmes, calcul numérique, visualisation<strong>de</strong> données, fichiers et flux <strong>de</strong> bits - Codage sansperte générique (ex: programmes gzip, bzip2, 7z)- Codage sans perte du signal audio. (ex: formatsALAC, FLAC, Shorten) - Codage prédictif <strong>de</strong> la voix(ex: technologies GSM, VoIP, co<strong>de</strong>cs SILK, Speex)- Codage perceptuel du signal audio. (ex: formatsMP3, AAC).APPLICATIONS RÉPARTIESResponsable : F. COELHO.ObjectifL’objectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> découvrir lefonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux informatiques parun survol rapi<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> différents niveaux impliqués,en allant <strong>de</strong> la liaison physique à l’applicationrépartie. Une connaissance basique du langageJava est un pré-requis.Programme- Fonctionnement d’un réseau local illustré parEthernet : composants (hub, switch), protocole <strong>de</strong>base… - Fonctionnement d’Internet : routages,numéro IP, lien avec le réseau local (ARP), survol<strong><strong>de</strong>s</strong> protocoles ICMP, UDP et TCP- quelques protocoles <strong>de</strong> plus haut niveau : DNS(domaines Internet), SMTP (messagerie), HTTP (leweb)- programmation d’applications réseau <strong>de</strong> basniveau avec <strong><strong>de</strong>s</strong> Sockets en Java.L’enseignement se compose pour moitié <strong>de</strong> travauxpratiques.APPRENTISSAGE ARTIFICIELResponsable : F. MOUTARDE.ObjectifL’essor <strong>de</strong> la numérisation fait s’accumulerdans les domaines les plus variés (internet,marketing, logistique, biologie, etc…) <strong><strong>de</strong>s</strong> massesconsidérables <strong>de</strong> données et d’images. Ceci induitun besoin croissant <strong>de</strong> fouille et d’exploitationautomatisée et intelligente <strong>de</strong> données <strong>de</strong> toutes


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 367natures. Parallèlement, <strong>de</strong> nombreux algorithmes(réseaux neuronaux, SVM, dopage, réseauxbayésiens, …) sont récemment apparus, quipermettent <strong><strong>de</strong>s</strong> analyses et modélisations pluspuissantes que les simples métho<strong><strong>de</strong>s</strong> statistiqueslinéaires classiques.Le but <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> présenter un panorama<strong>de</strong> ces nouvelles techniques dites d’apprentissageartificiel, ainsi que leur cadre théorique etméthodologique <strong>commun</strong>, et leurs divers typesd’applications.Programme- Théorie <strong>de</strong> l’apprentissage statistique,- typologie <strong><strong>de</strong>s</strong> applications : classification,régression, prédiction, catégorisation, …- réseaux neuronaux (à couches, RBF, …)- métho<strong><strong>de</strong>s</strong> à noyaux et Support Vector Machines(SVM)- dopage (boosting)- modèles graphiques probabilistes (réseauxbayésiens)- apprentissage non supervisé pour la catégorisation(k-means, cartes topologiques <strong>de</strong> Kohonen, …)- autres types d’apprentissage non supervisé(Analyse en Composantes Indépendantes pour laséparation aveugle <strong>de</strong> sources, optimisation <strong>de</strong>comportement global d’un agent “intelligent”…)- algorithmes évolutionnistes et autres métaheuristiques.ARCHITECTURE MATÉRIELLE ETLOGICIELLE DES ORDINATEURSResponsable : C. TADONKI.ObjectifL’objectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> découvrir les principes<strong>de</strong> fonctionnement fondamentaux <strong><strong>de</strong>s</strong> ordinateurs,du matériel au logiciel <strong>de</strong> base (la couche laplus basse du “système d’exploitation”). Laconnaissance <strong>de</strong> ces principes est indispensablepour abor<strong>de</strong>r les problèmes <strong>de</strong> performance, <strong><strong>de</strong>s</strong>écurité, <strong>de</strong> dimensionnement, <strong>de</strong> sélection dumatériel et du logiciel.Nous examinerons les principes <strong>de</strong> fonctionnementmatériels d’un ordinateur (microprocesseur,bus, mémoire), pour ensuite présenter lesproblématiques du logiciel <strong>de</strong> base permettantd’utiliser le matériel (langage d’assemblage,système d’exploitation).Nous exposerons également dans ce cours lesfon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> la compilation, processus permettant<strong>de</strong> traduire un programme (écrit par exemple enC) en un langage binaire compréhensible par lamachine.Programme- Microprocesseur (Unité arithmétique et logique,pipeline, superscalaire, parallélisme <strong>de</strong> mot,unité <strong>de</strong> contrôle, exécution dans le désordre,prévision <strong><strong>de</strong>s</strong> branchements, bus, hiérarchiemémoire, registres, caches, caches intégrés,cache externe, mémoire virtuelle, fréquences,protection, interruption, bus d’entrée-sortie,chipset)- Autour du microprocesseur (mémoire, largeurmémoire, bus mémoire, bus d’entrée/sortie,interruption)- Langage C- Compilation- Langage machine x86.Les travaux pratiques <strong>de</strong> ce cours permettront<strong>de</strong> manipuler le langage d’assemblage d’unmicroprocesseur courant (x86).ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


68 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSATOMES-LASERSResponsable : T. PLISSON.ObjectifLe but essentiel <strong>de</strong> ce cours est tout d’abord<strong>de</strong> donner une compréhension précise <strong>de</strong> lastructure <strong>de</strong> l’atome et <strong>de</strong> la molécule. Ces basespermettent d’étudier ensuite <strong>de</strong> façon détaillée lefonctionnement et les principales applications dulaser. Les phénomènes étudiés sont également àla base <strong>de</strong> nombreuses techniques expérimentalesutilisées dans les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> recherche, <strong>de</strong>contrôle industriel, <strong>de</strong> biologie et <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine :spectroscopies infrarouge et ultraviolette, effetRaman, résonance magnétique, métrologie,imagerie.ProgrammePhysique atomique- mécanique quantique : spectroscopie, momentcinétique, harmoniques sphériques- atome d’hydrogène non relativiste : équation <strong>de</strong>Schrödinger, dégénérescence <strong><strong>de</strong>s</strong> niveaux- atome d’hydrogène relativiste : perturbationsstationnaires, interaction spin-orbite- addition <strong>de</strong> moments cinétiques : effet Zeeman,effet Lamb, structure hyperfine- atome à <strong>de</strong>ux électrons : particules i<strong>de</strong>ntiques,atome d’hélium- atome à plusieurs électrons : configurationsélectroniques, atomes alcalins- résonance magnétique : RMN, applicationsbiomédicales, imagerie- horloges atomiques : pompage optique, horlogesà hydrogène, à rubidium, à césium, atomesultrafroids.Laser- concepts généraux : principes <strong>de</strong> fonctionnement,éléments d’un laser- interaction photon-atome : perturbationsdépendantes du temps, coefficients d’Einstein,quantification du champ électromagnétique- milieu amplificateur <strong>de</strong> rayonnement : largeur <strong>de</strong>raie, équations d’évolution- résonateurs optiques : cavité Fabry-Pérot,propriétés <strong><strong>de</strong>s</strong> faisceaux gaussiens- fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> lasers : pompages optique,électronique, chimique ; lasers continus et pulsés- types <strong>de</strong> lasers : lasers à gaz, à soli<strong><strong>de</strong>s</strong>, àcolorants, à semi-conducteurs, à électrons libres,lasers X- applications : holographie, <strong>commun</strong>icationsoptiques, stockage <strong>de</strong> données, lasers <strong>de</strong>puissance, fusion contrôlée, ophtalmologie.CALCUL DES STRUCTURESResponsable : M. TIJANI.ObjectifA l’heure actuelle où les structures industrielles(génie civil) et les ouvrages souterrains (travauxminiers et géotechniques) <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> plus enplus complexes et où les problèmes d’optimisationet <strong>de</strong> stabilité se posent avec beaucoup d’acuité,la connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> calcul<strong><strong>de</strong>s</strong> structures est souvent indispensable pour uningénieur. Le cours <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> structures a pourbut <strong>de</strong> familiariser les élèves avec la métho<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>éléments finis appliquée au calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> efforts et<strong><strong>de</strong>s</strong> déformations dans les structures réelles, aussicomplexes soient-elles.Programme- rappels <strong><strong>de</strong>s</strong> notions fondamentales <strong>de</strong> lamécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> milieux continus et <strong><strong>de</strong>s</strong> lois <strong>de</strong>


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 369comportement (élasticité linéaire) - théorème <strong><strong>de</strong>s</strong>puissances virtuelles- métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments finis (MEF) - principe <strong>de</strong> laprogrammation sur ordinateur <strong>de</strong> la MEF- application <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> aux milieuxélastoplastiques et viscoélastiques ouviscoplastiques- présentation du logiciel VIPLEF qui est mis à ladisposition <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves.- étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas simples choisis et traités par lesélèvesCÉRAMIQUES, VERRES ETREFRACTAIRES INDUSTRIELSResponsable : M. BOUSSUGE.ObjectifLes réfractaires sont extensivement utilisés dansl’industrie <strong>de</strong>puis <strong><strong>de</strong>s</strong> siècles (sidérurgie, métallurgie<strong><strong>de</strong>s</strong> non-ferreux, fabrication du verre, <strong><strong>de</strong>s</strong> ciments,production d’énergie, industrie chimique…). Cesmatériaux font <strong>de</strong> plus en plus l’objet d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> àl’origine <strong>de</strong> progrès constants, visant à améliorerleurs performances, en particulier à augmenterleur durabilité et leur fiabilité. Le verre, qui fait<strong>de</strong>puis longtemps partie <strong>de</strong> notre vie quotidienne,<strong>de</strong>vient un matériau <strong>de</strong> haute technicité, et est <strong>de</strong>plus en plus souvent envisagé pour <strong><strong>de</strong>s</strong> applicationsparfois très exotiques. Les céramiques techniques,qui possè<strong>de</strong>nt <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés physiques trèsspécifiques (réfractarité, dureté, résistance à lacorrosion, biocompatibilité…), sont appeléesà un avenir certain, particulièrement pour lesapplications à haute et très haute températures. Lecours se propose <strong>de</strong> donner un rapi<strong>de</strong> aperçu <strong><strong>de</strong>s</strong>particularités que présentent ces matériaux.ProgrammeAprès un rapi<strong>de</strong> rappel sur la longue histoire<strong><strong>de</strong>s</strong> céramiques, on s’intéressera à leur mo<strong>de</strong>d’élaboration : les poudres <strong>de</strong> départ, la mise enforme <strong>de</strong> ces poudres en “cru”, la <strong>de</strong>nsification(frittage) et les procédés non conventionnels. Lesprincipales caractéristiques physico-chimiques <strong><strong>de</strong>s</strong>matériaux ainsi obtenus seront alors examinés,avec un accent particulier sur les propriétésmécaniques. On s’intéressera ainsi à la rupturefragile et à la mécanique linéaire <strong>de</strong> la rupture. Lesaspects statistiques seront également abordés avecla théorie du maillon le plus faible et la statistique<strong>de</strong> Weibull. Cette <strong>de</strong>rnière sera considéréeaussi bien sous son aspect bureau d’étu<strong>de</strong>(dimensionnement statistique) que sous son aspectlaboratoire (détermination <strong><strong>de</strong>s</strong> paramètres <strong>de</strong>Weibull). La rupture différée par fissuration souscritiquepar corrosion sous contraintes (diagrammesStress-Probability-Time) sera égalementexaminée. Le comportement à haute température(fluage, fissuration à haute température, fatiguecyclique, choc et fatigue thermique) sera égalementabordé. On s’intéressera ensuite aux moyens <strong>de</strong>pallier la fragilité (renforcement) : compositesà matrice verre ou céramique renforcée par <strong><strong>de</strong>s</strong>particules, trichites, plaquettes, fibres courtes ouENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


70 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSlongues, ainsi que les transformations <strong>de</strong> phasesdans la zircone. Une partie du cours sera finalementconsacrée aux réfractaires industriels, et à <strong><strong>de</strong>s</strong>aspects plus technologiques (usinage, liaisons dans<strong><strong>de</strong>s</strong> ensembles mécaniques, essais et contrôles non<strong><strong>de</strong>s</strong>tructifs, applications).CHAÎNE LOGISTIQUE GLOBALEResponsables : E. BALLOT, F. FONTANE.ObjectifL’objectif du cours “chaîne logistique globale”est <strong>de</strong> donner aux élèves une compréhension <strong>de</strong>la fonction logistique dans les entreprises. Deuxraisons conduisent à préparer les élèves dans cedomaines :- la fonction logistique prend aujourd’hui uneimportance croissante dans les entreprises enréponse à la concurrence et à l’internationalisation<strong><strong>de</strong>s</strong> marchés et les délocalisations <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises- la logistique par nature transversale à l’entreprise,est en relation avec <strong>de</strong> nombreuses fonctions(achats, production, commercial, mais aussifinance ou marketing). Il est donc fréquent queles élèves, dès leur premières responsabilités,soient conduits à intégrer <strong><strong>de</strong>s</strong> problématiques <strong>de</strong>chaîne logistique.Structuration <strong><strong>de</strong>s</strong> chaînes logistiques- Schéma directeur logistique : arbitrage entre fluxet stock pour définir une réponse à <strong><strong>de</strong>s</strong> marchésspécifiques (délais, prix, diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> produits,durée <strong>de</strong> vie…)- Les conséquences du positionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> platesformeslogistiques.Transport et entreposage- Présentation et organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> différentesressources physiques nécessaires à la distribution<strong><strong>de</strong>s</strong> produits : transport, entrepôt, hub…- Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> prestataires logistiques et <strong><strong>de</strong>s</strong>problématiques liées à l’entreposage.Les outils <strong>de</strong> pilotage- Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> infrastructures techniquestelles que l’EDI (Echanges <strong>de</strong> Données parl’Informatique) et <strong><strong>de</strong>s</strong> applications qui enpermettent un traitement optimisé telles que lesA.P.S. (Advanced Planning System).MODALITÉS PÉDAGOGIQUES- Ce cours constitue un prolongement <strong>de</strong>l’ES Systèmes <strong>de</strong> Production et Logistique,conseillé en tant que prérequis. Des référencesseront faites aux cours <strong>de</strong> RechercheOpérationnelle et d’Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> Coûts. Lecours sera construit autour d’un exposé structuréqui intégrera <strong><strong>de</strong>s</strong> témoignages <strong>de</strong> logisticiensd’entreprise et <strong>de</strong> prestataires logistiques.ProgrammeCONTENU DE L’ENSEIGNEMENTNotion <strong>de</strong> chaîne logistique : historique, définitionet typologie- La notion <strong>de</strong> chaîne logistique sera définie àpartir <strong>de</strong> l’évolution récente <strong><strong>de</strong>s</strong> problématiquesindustrielle et logistiqueCOMPÉTITION ET RÉGULATIONDES MARCHÉS DE L’ÉNERGIEResponsabLe : F. LÉVÊQUE.ObjectifL’ouverture à la concurrence dans les industriesélectriques et gazières est en voie d’achèvement


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 371dans l’Union européenne. Elle repose sur laséparation entre les activités <strong>de</strong> transport et<strong>de</strong> distribution, qui restent en monopole, et lesactivités <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> fourniture, désormaisconcurrentielles. Elle a conduit à la mise en placed’autorités nationales <strong>de</strong> régulation (e.g. Ofgem,CRE) et à la création <strong>de</strong> marchés <strong>de</strong> gros (e.g. APX,PowerNext). Elle n’a pas en revanche abouti à unmarché intérieur unique du fait en particulier <strong>de</strong>capacités d’interconnections limitées. Elle n’estpas non plus à ce jour complète car l’ouverture àla concurrence du secteur rési<strong>de</strong>ntiel n’a pas étéadoptée par tous les Etats Membres. L’objectifdu cours est <strong>de</strong> fournir les clefs permettant <strong>de</strong>comprendre la déréglementation et la libéralisationdu secteur énergétique. La microéconomie offre unpremier jeu <strong>de</strong> clefs.ProgrammeLe cours abor<strong>de</strong>ra notamment les problèmessuivants : tarification <strong><strong>de</strong>s</strong> charges d’accès,mécanismes <strong>de</strong> marché, exercice <strong>de</strong> pouvoir <strong>de</strong>monopole, résolution <strong><strong>de</strong>s</strong> congestions. Cettepartie académique <strong>de</strong> l’enseignement occuperachaque matinée. Au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> après-midi, <strong><strong>de</strong>s</strong>professionnels <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong> réseau, <strong>de</strong>la régulation, <strong>de</strong> la production et du négoceprésenteront leurs propres clefs <strong>de</strong> compréhension<strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes électriques et gaziers libéralisés.CONCEPTION DE PROCÉDÉSResponsables : C. BOUALLOU, A. GAUNAND.ObjectifNotre santé, notre niveau <strong>de</strong>vie, notre confort, et ceux<strong><strong>de</strong>s</strong> générations futures,dépen<strong>de</strong>nt étroitement <strong>de</strong> la mise sur le marché <strong>de</strong>médicaments, d’aliments, <strong>de</strong> produits cosmétiques,<strong>de</strong> parfums, <strong>de</strong> lessives, <strong>de</strong> matières plastiques,<strong>de</strong> peinture, <strong>de</strong> pneumatiques, <strong>de</strong> carburants, <strong>de</strong>métaux, d’électronique, <strong>de</strong> piles, <strong>de</strong> ciment, <strong>de</strong>papier, <strong>de</strong> verre, etc. sans oublier l’eau potable.L’accès du plus grand nombre à tous les produitset propriétés d’usage ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus, et en tempsutile - l’industrie pharmaceutique sait produire12000 vaccins à l’heure - dépend en premierchef <strong>de</strong> la réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> “opérations unitaires”successives <strong><strong>de</strong>s</strong> procédés, et <strong>de</strong> la conception<strong><strong>de</strong>s</strong> organes qui les effectuent, le plus souvent encontinu.Comment fait-on le choix <strong>de</strong> la géométrie et <strong><strong>de</strong>s</strong>dimensions <strong>de</strong> ces organes et <strong><strong>de</strong>s</strong> flux <strong>de</strong> matière etd’énergie qui les alimentent ? D’abord par le recueil<strong><strong>de</strong>s</strong> informations pertinentes sur les dynamiques<strong><strong>de</strong>s</strong> transformations, et celles <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong>transfert propres à une configuration donnée, puispar <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> génériques prenant en comptel’ensemble <strong>de</strong> ces informations. L’enseignementvise à faire connaître ces métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et à lesappliquer à <strong><strong>de</strong>s</strong> procédés concernant <strong><strong>de</strong>s</strong> secteursa priori très éloignés. Les mini-projets fontl’objet d’une soutenance en fin <strong>de</strong> cours. Cetenseignement <strong>de</strong> 2 e année est également proposédans une version réduite en 3 e année.Programme- transport par convection : caractérisation par ladistribution <strong><strong>de</strong>s</strong> temps <strong>de</strong> séjour- analogie et couplage <strong><strong>de</strong>s</strong> transferts <strong>de</strong> matièreet chaleur- séchage- absorption <strong>de</strong> gaz : cas <strong><strong>de</strong>s</strong> gaz aci<strong><strong>de</strong>s</strong>- lixiviation <strong>de</strong> minerais et réacteurs à catalyseurENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


72 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSimmobilisé : cas <strong>de</strong> la catalyse enzymatique- précipitation <strong>de</strong> poudres pigmentaires- polymérisation- travaux pratiques : séchage d’un produitalimentaire- visite d’une unité <strong>de</strong> production- traitement <strong>de</strong> cas en séance <strong>de</strong> mini-projet parbinômes.CONCEPTION DE PRODUITS ETINNOVATIONResponsables : P. LE MASSON, B. WEIL.ObjectifFace aux enjeux <strong>de</strong> la compétition par l’innovation,les entreprises innovantes développent aujourd’hui<strong>de</strong> nouvelles métho<strong><strong>de</strong>s</strong> pour organiser et maîtriserla conception. L’innovation ne peut plus êtrel’affaire <strong>de</strong> quelques créatifs isolés ; elle ne peutpas non plus reposer sur la multiplication <strong>de</strong>tentatives aussi coûteuses qu’hasar<strong>de</strong>uses. Ellerelève d’activités <strong>de</strong> conception organisées quiobligent à penser conjointement les dimensionstechniques, scientifiques et gestionnaires.Ces activités, qui sont autant d’opportunitéspour les ingénieurs généralistes, supposent <strong>de</strong>connaître :les modélisations <strong><strong>de</strong>s</strong> raisonnements <strong>de</strong>conception ; les organisations <strong>de</strong> la conceptionet notamment l’origine et le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> différentsprotagonistes (marketing, recherche, bureaud’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, stratégie, <strong><strong>de</strong>s</strong>ign,…) ; les nouvellesapproches <strong>de</strong> la stratégie et <strong>de</strong> la performance <strong>de</strong>l’entreprise.ProgrammePour comprendre les logiques contemporaines <strong>de</strong> laconception innovante il est nécessaire <strong>de</strong> présenter lesapports, souvent séparés dans les universités anglosaxonnes,<strong>de</strong> l’engineering <strong><strong>de</strong>s</strong>ign, du managementstratégique <strong>de</strong> la technologie et <strong>de</strong> l’innovation et <strong>de</strong>l’industrial <strong><strong>de</strong>s</strong>ign.Sur la base <strong><strong>de</strong>s</strong> théories les plus récentes duraisonnement <strong>de</strong> conception, le cours présenteles théories et les outils <strong><strong>de</strong>s</strong> différents régimes <strong>de</strong>conception qui traversent l’entreprise contemporaine :conception sauvage <strong><strong>de</strong>s</strong> inventeurs-entrepreneurs,conception réglée paramétrique et systématique,conception innovante.Le cours comporte ainsi trois modules principauxpermettant d’assimiler les notions suivantes :1. Bases théoriques : théorie unifiée duraisonnement <strong>de</strong> conception et régimes <strong>de</strong>conception <strong>de</strong> conception. La théorie C-K,notions <strong>de</strong> concept, d’opérateur, <strong>de</strong> partitionexpansive, <strong>de</strong> conjonction. Spécificité duraisonnement <strong>de</strong> conception par rapport à ladécision, la programmation, la planification,l’optimisation. Rapport entre conception etconnaissance scientifique et technique. Valeurs


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 373d’une conception. Performance d’un régime <strong>de</strong>conception.2. Conception réglée : conception systématique,notion <strong>de</strong> modèle conceptuel, <strong>de</strong> modèlegénératif. Théorie axiomatique. Cahier <strong><strong>de</strong>s</strong>charges, cycle en V, évaluation QCD, analyse <strong>de</strong>la valeur, analyse fonctionnelle. Organisation<strong>de</strong> la conception réglée : bureau d’étu<strong>de</strong>,métier, marketing, recherche industrielle,gestion <strong>de</strong> projet. Stratégie et performance :dominant <strong><strong>de</strong>s</strong>ign, standardisation, modularité,plates-formes.3. Conception innovante : le raisonnementcréatif, les outils <strong>de</strong> la créativité. I<strong>de</strong>ntité <strong><strong>de</strong>s</strong>objets. Champ d’innovation. Design space.Prototypage. Lignée <strong>de</strong> produits. Rentesd’apprentissage par le marché et par laconception.CONCEPTION ET DYNAMIQUEDES ORGANISATIONSResponsables : P. LEFEBVRE, J.-C. SARDAS.ObjectifEn réponse à <strong>de</strong> nouvelles exigences <strong>de</strong>performances (coûts, cycles, réactivité…) lesorganisations vivent <strong>de</strong>puis une quinzaine d’années,<strong><strong>de</strong>s</strong> évolutions majeures, rapi<strong><strong>de</strong>s</strong>, foisonnantes etcontinues, évolutions qui constitueront le contexted’action et <strong>de</strong> travail <strong><strong>de</strong>s</strong> futurs ingénieurs.L’enseignement vise à préparer les élèves às’investir <strong>de</strong> façon pertinente dans ces processus<strong>de</strong> changement.Programme- l’acquisition <strong>de</strong> concepts permettant <strong>de</strong>caractériser les formes actuelles d’organisationet <strong>de</strong> construire pour une situation donnée diversscénarios alternatifs (théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations,contingence structurelle, <strong><strong>de</strong>s</strong>ign organisationnel)- une initiation à l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctionnementsréels et <strong><strong>de</strong>s</strong> évolutions observées (stratégiesd’acteurs, mécanismes <strong>de</strong> gestion, dynamique<strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances, dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> i<strong>de</strong>ntitésprofessionnelles)- enfin, une initiation à la conduite du changementvu comme un processus d’exploration etd’apprentissage (recherche-intervention).CONNAISSANCE DES PIERRESPRÉCIEUSESResponsable : J.-M. LE CLEAC’H.ObjectifUn objectif <strong>de</strong> cet enseignement est d’apprendreaux élèves à connaître et à i<strong>de</strong>ntifier un certainnombre <strong>de</strong> gemmes en réalisant par eux-mêmesun certains nombre d’essais physiques spécifiques(mesure d’indices <strong>de</strong> réfraction, <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité,observation <strong>de</strong> spectres d’adsorption optique…).Un autre objectif est <strong>de</strong> faire comprendre auxélèves ce qui rend un minéral propre à uneutilisation gemmologique et pourquoi les gemmessont d’une très gran<strong>de</strong> rareté dans la nature, ce quinécessite aussi <strong>de</strong> s’intéresser à leurs gisements,à leur histoire et à leur économie.Programme- Qu’est-ce qu’une pierre précieuse, une pierre fineou une gemme ?- les minéraux gemmes les plus importants, histoire,gisements- notions <strong>de</strong> gemmologie- classification <strong><strong>de</strong>s</strong> pierres précieuses- observation et i<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> cristaux gemmes,ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


74 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSdétermination <strong>de</strong> caractéristiques physiquesélémentaires : dureté, masse volumique, couleur- manipulation d’optique cristalline : biréfringence,pléochroïsme- aspects réglementaires. Le marché <strong><strong>de</strong>s</strong> pierresprécieuses.CORROSION ET DURABILITÉ DESSTRUCTURESResponsable : R. MOLINS.ObjectifSi l’on pose la question <strong><strong>de</strong>s</strong> divers mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>dégradation <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux, on aboutit rapi<strong>de</strong>mentà l’observation suivante : un matériau en coursd’utilisation <strong>de</strong>vra être remplacé, soit à cause d’unerupture mécanique, soit du fait <strong>de</strong> la corrosion, soitenfin <strong>de</strong> l’intervention simultanée <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>uxphénomènes. Le coût <strong>de</strong> la corrosion et <strong>de</strong> sesconséquences approche 4% du PNB : la nécessité<strong>de</strong> sensibiliser <strong>de</strong> futurs ingénieurs aux problèmes<strong>de</strong> corrosion apparaît clairement.Ce cours vise donc à :- acquérir les connaissances <strong>de</strong> base enélectrochimie, et diffusion dans les oxy<strong><strong>de</strong>s</strong>,suffisantes pour abor<strong>de</strong>r valablement un problème<strong>de</strong> corrosion humi<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> corrosion à hautetempérature <strong><strong>de</strong>s</strong> métaux- acquérir la démarche d’esprit, ou, si l’on veut, leschéma <strong>de</strong> raisonnement type qui permettra <strong><strong>de</strong>s</strong>’orienter dans la résolution du problème- être capable, <strong>de</strong>vant une classe <strong>de</strong> matériauxmétalliques donnée, d’apprécier rapi<strong>de</strong>ment lesrisques <strong>de</strong> corrosion encourus pour les conditionsd’utilisation proposées et d’orienter valablementles étu<strong><strong>de</strong>s</strong> préalables à la mise en œuvre dumatériau.Programme- principe et paramètres <strong>de</strong> la corrosionélectrochimique par les solutions aqueuses- applications et exemples (corrosion souscontrainte,aciers inoxydables, etc.)- oxydation <strong><strong>de</strong>s</strong> métaux et alliages par les gaz àhaute température (corrosion sèche) - applicationset exemples (aciers inoxydables, métauxnucléaires, etc.)- notions sur la protection <strong><strong>de</strong>s</strong> métaux contrela corrosion sèche et aqueuse (protectionélectrochimique, revêtements, inhibiteurs).COSMOLOGIEResponsable : O. DRAPIER.ObjectifDepuis près <strong>de</strong> 30 ans, la cosmologie aprofondément renouvelé notre vision <strong>de</strong> l’Universgrâce à <strong>de</strong> nouveaux moyens d’observation :missions spatiales comme le satellite COBE dudébut <strong><strong>de</strong>s</strong> années 1990 ou “Planck Surveyor” prévupour 2007 ; grands télescopes au sol comme le“Keck Telescope” ou les 4 instruments du “VeryLarge Telescope” <strong>de</strong> l’Observatoire EuropéenAustral au Chili. Le cours constitue une ouvertureculturelle sur cette recherche fondamentale <strong>de</strong>pointe. Il démontre également le lien qu’elleentretient avec les sciences <strong>de</strong> l’ingénieur :découverte du rayonnement fossile par Penzias etWilson lors d’une expérience <strong>de</strong> télé<strong>commun</strong>ication,utilisation <strong>de</strong> la relativité dans les satellites GPS,défis techniques variés posés par la conception <strong><strong>de</strong>s</strong>instruments <strong>de</strong> mesure.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 375Programme1. Généralités : introduction historique - instrumentset rayonnements - mesures <strong>de</strong> distances -planètes, étoiles et galaxies2. L’Univers à gran<strong>de</strong> échelle : paradoxe d’Olbers- effets Doppler-Fizeau - loi <strong>de</strong> Hubble- rayonnement thermique cosmologique -distribution <strong>de</strong> la matière - quasars et noyauxactifs <strong>de</strong> galaxies3. Les étoiles : magnitu<strong><strong>de</strong>s</strong> - diagramme HR -énergie thermonucléaire - neutrinos stellaires -critères <strong>de</strong> Jeans - étapes ultimes, supernovæ,naines blanches, étoiles à neutrons, pulsars ettrous noirs4. L’expansion <strong>de</strong> l’Univers : principe cosmologique -<strong>de</strong>nsité critique - modèles <strong>de</strong> Friedmann - univers<strong>de</strong> matière et <strong>de</strong> rayonnement5. Vers la relativité générale : principed’équivalence - espace temps non euclidien -équation d’Einstein - métrique <strong>de</strong> Robertson etWalker - vérifications expérimentales - on<strong><strong>de</strong>s</strong>gravitationnelles6. Le modèle standard du Big Band et sesproblèmes : mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> galaxies etmasse cachée - lentilles gravitationnelles -nucléosynthèse primordiale - accélération <strong>de</strong>l’expansion - constante cosmologique - courbured’espace.Programme- Approches croisées par un artiste et un physicien<strong>de</strong> la lumière et <strong>de</strong> la couleur- Travaux pratiques sur l’harmonie <strong><strong>de</strong>s</strong> couleurs- L’origine <strong>de</strong> la couleur dans les minéraux, musée<strong>de</strong> minéralogie- Initiation à la colorimétrie- Les assortiments <strong>de</strong> couleurs- Les pigments pour la peinture automobile- Visites d’application en entreprises- Travaux pratiques sur le tirage argentique, ESPCI- Les matériaux <strong>de</strong> la couleur- Influence <strong>de</strong> la mise en forme sur la couleur d’unecarrosserie- Le traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> images numériques couleur- La restitution <strong>de</strong> la couleur dans la chaîne <strong>de</strong>l’image numérique- Contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissancesENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉECOULEUR, ARTS, INDUSTRIEResponsable : B. AVAKIAN.ObjectifProposer une approche globale <strong>de</strong> la couleur, autravers <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences physiques et humaines, et <strong><strong>de</strong>s</strong>es applications artistiques et industrielles.


76 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSCRISTALLOGRAPHIEResponsable : L. NAZÉ.ObjectifIl s’agit d’utiliser les moyens expérimentauxdont dispose l’Ecole (diffractomètres à rayonsX, microscopes électroniques et optiques) pourintroduire l’essentiel <strong><strong>de</strong>s</strong> notions <strong>de</strong> cristallographiegéométrique et <strong>de</strong> radiocristallographie qui seronttraitées pendant cet enseignement. Seront ainsiprésentés les concepts <strong>de</strong> symétrie et <strong>de</strong> périodicitéqui sont nécessaires pour l’interprétation etla modélisation <strong>de</strong> propriétés physiques d’unmatériau cristallin ou <strong>de</strong> son comportementlorsqu’il est soumis à une sollicitation. Lesmétho<strong><strong>de</strong>s</strong> expérimentales d’analyse <strong>de</strong> structureet d’orientation cristalline par diffractométrie X etpar microscopie électronique en transmission ferontl’objet <strong>de</strong> démonstrations et <strong>de</strong> travaux pratiquesdans le cadre d’applications telles que la science<strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux (en particulier la métallurgie <strong><strong>de</strong>s</strong>superalliages aéronautiques) ou la biologiemoléculaire.ProgrammeLa cristallographie regroupe <strong><strong>de</strong>s</strong> élémentsvariés dont la présentation ne respecte pasnécessairement l’ordre du programme qui suit :- symétrie d’orientation, symétrie <strong>de</strong> position- rériodicité cristalline, réseau direct, réseauréciproque- systèmes cristallins, mo<strong><strong>de</strong>s</strong>, groupes d’espace- projection stéréographique- théorie <strong>de</strong> la diffraction <strong><strong>de</strong>s</strong> rayonnements parles cristaux.- diffraction <strong><strong>de</strong>s</strong> rayons X- microscopie électronique en transmission.CRYPTOGRAPHIE ET THÉORIEDES NOMBRESResponsable : P. ROUCHON.ObjectifLa première partie est une introduction à lacryptographie mo<strong>de</strong>rne et ses liens avec lathéorie <strong><strong>de</strong>s</strong> nombres et la complexité. Après une<strong><strong>de</strong>s</strong>cription opératoire du système RSA, le systèmeà clé publique le plus utilisé, nous présentons sespoints caractéristiques : difficulté <strong>de</strong> factorisation,primalité, fonction à sens unique. L’étu<strong>de</strong> et lacompréhension <strong>de</strong> ces divers points nécessitent laconnaissance <strong>de</strong> certains résultats et notions enthéorie <strong><strong>de</strong>s</strong> nombres (<strong>de</strong>nsité et caractérisation <strong><strong>de</strong>s</strong>nombres premiers, exponentielle modulaire,...) et encomplexité (classes P, NP, RP,...). La secon<strong>de</strong> partiesera une introduction à la cryptographie quantiqueprécédée <strong>de</strong> quelques rappels <strong>de</strong> mécaniquequantique. Dans la présentation nous mettronssurtout l’accent sur les motivations pratiques etfondamentales <strong><strong>de</strong>s</strong> notions et concepts présentés.A chaque fois nous partirons d’exemples précis. Lesdémonstrations ne seront introduites que pour leuraspect pédagogique. Les développements abstraitsseront réduits au strict nécessaire.Evolution du cours :Il s’agit <strong>de</strong> la nouvelle version <strong>de</strong> l’ES intitulé“mathématiques discrètes” qui a changé <strong>de</strong>nom et aussi en partie <strong>de</strong> <strong>contenu</strong>. Suites auxcommentaires <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves, les modificationssuivantes ont été apportées :- on abandonne la partie systèmes dynamiquespour se recentrer sur la cryptographie avec unseul enseignant.- Cela dégage <strong>de</strong> la place pour présenter <strong>de</strong> façonplus détaillée la cryptographie quantique avec les


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 377rappels nécessaires <strong>de</strong> mécaniques quantiques(définition et manipulation <strong>de</strong> qubits).- Cela donne aussi du temps pour rajouter <strong><strong>de</strong>s</strong> TD.Programme- Cryptographie et complexité : exponentiellemodulaire et protocole <strong>de</strong> Diffie-Hellman,signature et DSS, systèmes RSA, test <strong>de</strong> primalité<strong>de</strong> Miller-Rabin et les classes <strong>de</strong> complexité P,RP, et NP.- Théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> nombres: rappel d’arithmétique(pgcd, fonction d’Euler, petit théorème <strong>de</strong> Fermat,théorème chinois, élément primitif et théorème<strong>de</strong> Lucas), fonction génératrice, fonction zéta etproduit Eulerien répartition <strong>de</strong> nombres premierset théorème <strong>de</strong> la progression arithmétique.- Cryptographie quantique: rappel <strong>de</strong> mécaniquequantique (systèmes à n états, n-qubits, mesureet collapse du paquet d’on<strong>de</strong>, inégalité <strong>de</strong> Bell etintrication), le protocole BB84, la télé-portation etle codage <strong>de</strong>nse.CYCLE DE VIE DES SYSTÈMESÉNERGÉTIQUESResponsables : J. ADNOT, D. MARCHIO.ObjectifLes choix en matière <strong>de</strong> systèmes énergétiquesont comme particularité qu’ils engagent leursdéci<strong>de</strong>urs à long et à moyen terme. La lour<strong>de</strong>ur <strong><strong>de</strong>s</strong>investissements et les conséquences <strong><strong>de</strong>s</strong> impactsenvironnementaux <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes énergétiqueschoisis ont toujours <strong><strong>de</strong>s</strong> effets transgénérationnels(ne serait-ce que l’épuisement <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources parexemple).La notion <strong>de</strong> frontière du système analysé prendici toute son importance : les photopiles n’ont pasle même bilan économique et écologique si l’onne considère que l’énergie électrique produitependant la vie <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules ou si l’on intègre le coûténergétique et écologique <strong>de</strong> leur production et <strong>de</strong>leur <strong><strong>de</strong>s</strong>truction. Le coût d’une centrale électriquereste – dans toutes les technologies – une faiblefraction <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> l’énergie qui va la traversersur sa durée <strong>de</strong> vie. Cette fraction est encore plusfaible si on inclut les coûts induits par l’extraction<strong>de</strong> l’uranium et le stockage <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets radioactifs.Pour mener une analyse efficace, l’ingénieur doitdisposer <strong>de</strong> <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté : panel <strong>de</strong> solutionstechniques, choix d’une énergie, …. D’autre part,le résultat <strong>de</strong> cette analyse dépend <strong>de</strong> la façon dontest mesuré le résultat <strong>de</strong> la décision. Pour concrétiserce propos, citons trois analyses <strong>de</strong> mesures visant àdiminuer les émissions <strong>de</strong> CO 2mais qui ne donnerontpas du tout le même résultat : Comment diminuer lerecours aux énergies fossiles ? Comment développerl’usage <strong><strong>de</strong>s</strong> énergies renouvelables ? Commentdévelopper le marché du solaire photovoltaïque ?Le cadre théorique d’inventaire et d’intégrationdans le calcul économique est stabilisé <strong>de</strong>puisles années 1950 (calcul du coût global actualiséd’une fonction ou <strong>de</strong> la valeur actuelle nette d’uninvestissement). Des métho<strong><strong>de</strong>s</strong> sont égalementbien établies <strong>de</strong>puis la fin <strong><strong>de</strong>s</strong> années 1990 pourla réalisation du bilan écologique (inventaire <strong><strong>de</strong>s</strong>effets “du berceau à la tombe”, externalités,analyse du cycle <strong>de</strong> vie). Ces outils diffusentdans les milieux <strong>de</strong> l’énergie, mais à l’avenir, leurutilisation va <strong>de</strong>venir systématique dans le contexte<strong>de</strong> raréfaction <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources à long terme.ProgrammeL’enseignement intercale <strong><strong>de</strong>s</strong> cours formels surles représentations du cycle <strong>de</strong> vie -technique,économie, écologie- en faisant appel à <strong><strong>de</strong>s</strong>ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


78 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSpraticiens avec <strong><strong>de</strong>s</strong> séances <strong>de</strong> projet. Ainsi, lesnotions introduites progressivement sont mises enœuvre au travers d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas en atelier.DISTRIBUTIONS ETAPPLICATIONSResponsable : O. LAFITTE.ObjectifPrésenter la théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> distributions et latransformée <strong>de</strong> Fourier, dans l’optique d’uneexpression rigoureuse <strong>de</strong> certaines formules <strong>de</strong>la physique : formules <strong>de</strong> Green et <strong>de</strong> Stokes,conditions <strong>de</strong> Rankine-Hugoniot.Nous souhaitons aussi aboutir à la notion <strong><strong>de</strong>s</strong>olution élémentaire pour certaines équations <strong>de</strong>la physique mathématique : équation <strong><strong>de</strong>s</strong> on<strong><strong>de</strong>s</strong>,équation <strong>de</strong> la chaleur, équation <strong>de</strong> Poisson. Nousprésenterons aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> applications récentes <strong><strong>de</strong>s</strong>distributions à <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes physiques.Pour cela, la théorie classique <strong><strong>de</strong>s</strong> distributions, <strong><strong>de</strong>s</strong>distributions tempérées, <strong><strong>de</strong>s</strong> distributions à supportcompact sera abordée sous l’aspect dualité. Nousutiliserons la transformée <strong>de</strong> Fourier <strong>de</strong> fonctionsL1 pour généraliser aux distributions tempérées lanotion <strong>de</strong> transformée <strong>de</strong> Fourier.Programme- définition <strong><strong>de</strong>s</strong> distributions- espaces <strong>de</strong> distributions- transformée <strong>de</strong> Fourier- convolution- applications à <strong><strong>de</strong>s</strong> équations <strong>de</strong> la physiquemathématique : formule <strong><strong>de</strong>s</strong> sauts, équation <strong>de</strong>Poisson, formule <strong>de</strong> Stokes, équations <strong><strong>de</strong>s</strong> on<strong><strong>de</strong>s</strong>et <strong>de</strong> la chaleur, équations d’Euler.DU MATÉRIAU AU NANOUn aperçu <strong>de</strong> la physiqued’aujourd’huIResponsables : H. AMARA, S. LATIL.ObjectifL’objectif <strong>de</strong> ce cours est d’introduire quelquesprincipes essentiels <strong>de</strong> la physique <strong>de</strong> la matièrecon<strong>de</strong>nsée. Dans cet enseignement nousattacherons une gran<strong>de</strong> importance à la définition<strong><strong>de</strong>s</strong> concepts <strong>de</strong> base et aux ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>uren jeu. Nous discuterons notamment l’origine<strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés importantes <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux etabor<strong>de</strong>rons quelques aspects contemporains <strong>de</strong>la nanophysique dont les applications se fontsentir dans tous les domaines <strong>de</strong> la science et<strong><strong>de</strong>s</strong> technologies actuelles (électronique, optique,matériaux).Programme- introduction : Les différents états <strong>de</strong> la matièrecon<strong>de</strong>nsée - Liaison chimique ; rappels <strong>de</strong>physique atomique et moléculaire ; le gazd’électrons libres- structure du cristal parfait - Rappels <strong>de</strong>cristallographie ; espace et réseau réciproques- les électrons dans les soli<strong><strong>de</strong>s</strong> - Etats quantiquesdans un milieu périodique ; modèle <strong><strong>de</strong>s</strong> liaisonsfortes, <strong><strong>de</strong>s</strong> électrons presque libres ; métaux etisolants- vibration <strong><strong>de</strong>s</strong> atomes - Vibrations <strong><strong>de</strong>s</strong> noyauxatomiques. Phonons. Propriétés thermiques <strong><strong>de</strong>s</strong>soli<strong><strong>de</strong>s</strong>- propriétés <strong>de</strong> transport et magnétisme- conductibilité <strong><strong>de</strong>s</strong> métaux ; les semi-conducteurs ;les supraconducteurs ; diamagnétisme,paramagnétisme, ferromagnétisme


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 379- interactions rayonnement-matière - Propriétésoptiques, <strong>de</strong> l’infrarouge au domaine X -spectroscopies d’électrons et <strong>de</strong> neutrons.DYNAMIQUE DES CLIMATSCoordination : D. PAILLARD.ObjectifPrésenter une vision cohérente <strong><strong>de</strong>s</strong> disciplinesconcourant à la compréhension <strong><strong>de</strong>s</strong> évolutionsclimatiques (présentes, passées, futures), à leurmodélisation aux échelles globale et régionale, età la validation <strong>de</strong> celles-ci.L’accent est mis sur les forçages internes etexternes, sur les couplages dynamiques, sur lasensibilité et sur les effets <strong>de</strong> seuil.ProgrammeL’enseignement est constitué <strong>de</strong> trois parties :- modélisation du climat : physique <strong>de</strong> l’atmosphère,<strong>de</strong> l’hydrosphère, la géosphère ; les forçagesmajeurs ; interactions dynamiques entre lesdomaines ; sensibilité <strong><strong>de</strong>s</strong> modèles climatiquesglobaux et régionaux- les évolutions climatiques du passé proche(les <strong>de</strong>rnières dizaines, centaines <strong>de</strong> milliersd’années) : métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> reconnaissance, les cyclesreconnus ; retour sur les modélisations- les climats du passé géologique : métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>reconstitution, analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> situations extrêmes,évolutions environnementales associées.DYNAMIQUE DESCONSTRUCTIONSResponsables : F. LOUF, P. WYNIECKI.ObjectifLa dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> constructions est l’étu<strong>de</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> vibrations <strong>de</strong> systèmes physiques - telsque bâtiments, ouvrages d’art, assemblagesmécaniques - sous l’effet <strong>de</strong> sollicitation dépendantdu temps. Ces vibrations pouvant entraînerune gêne, une détérioration progressive, voirel’effondrement brutal, il est essentiel <strong>de</strong> pouvoirles caractériser par le calcul, au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> laconception, afin d’en empêcher ou d’en réduire lesconséquences fâcheuses.Le cours abor<strong>de</strong> l’aspect théorique <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmesà comportement linéaires. Les problèmes, sicomplexes soient-ils, se ramènent alors, grâceau découplage <strong><strong>de</strong>s</strong> équations <strong>de</strong> la dynamiquerésultant d’un problème aux valeurs propresgénéralisé, à une série <strong>de</strong> problèmes élémentairesà un <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté.En pratique, la résolution <strong>de</strong> ces problèmesélémentaires, généralement en nombre infini,ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


80 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSnécessite le recours à <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> approchées,telles que la métho<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments finis à la base<strong>de</strong> la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> co<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> calcul industriels. Lecours présente les différents aspects duprocessus <strong>de</strong> calcul en élément finis (dans lecontexte <strong>de</strong> la dynamique, mais transposablesà d’autres disciplines) en insistant sur le “bonusage” permettant, par <strong><strong>de</strong>s</strong> choix appropriés <strong>de</strong>modélisation et <strong>de</strong> discrétisation, d’obtenir <strong><strong>de</strong>s</strong>résultats réalistes, avec la précision nécessaire, àun coût et dans <strong><strong>de</strong>s</strong> délais acceptables.Programme- types <strong>de</strong> constructions et <strong>de</strong> sollicitationsdynamiques. Modélisation. Discrétisation- rappels <strong>de</strong> résistance <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux. Systèmes àun <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté.- systèmes continus (barres, poutres, plaques) etsystèmes discrets : fréquences et mo<strong><strong>de</strong>s</strong> propres,réponse à une excitation- métho<strong><strong>de</strong>s</strong> approchées : quotient <strong>de</strong> Rayleigh,métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Rayleigh-Ritz, métho<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> élémentsfinis- éléments finis en dynamique : types d’éléments,assemblage, conditions aux limites, résolutiondu problème aux valeurs propres généralisé,calcul <strong>de</strong> la réponse par superposition modale ouintégration directe- Mise en œuvre d’un co<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul (CATIA V5) etapplication aux mini-projets.N.B. : Ce cours, proposé normalement en <strong>de</strong>uxièmeannée, est accessible en troisième année, avec lesmêmes objectifs mais <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens pédagogiquesdifférents, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves n’ayant passuivi cet enseignement mais ayant besoin <strong>de</strong>connaissances <strong>de</strong> dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> constructionspour leur stage. Dans cette version <strong>de</strong> rattrapagecon<strong>de</strong>nsée, la partie théorique sera remplacée par<strong><strong>de</strong>s</strong> lectures individuelles assistées et le mini-projetindustriel par la résolution à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> CATIA <strong>de</strong>quelques problèmes simples.DYNAMIQUE DESFLUIDES NUMÉRIQUES ETEXPÉRIMENTALEResponsable : F. CAUNEAU.ObjectifOuvrir sur <strong>de</strong>ux aspects concrets <strong>de</strong> la discipline :l’expérimentation physique <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismesfondamentaux, l’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong> calculpour explorer <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions techniques. Ces <strong>de</strong>uxapproches constituent les outils <strong>de</strong> base utilisésactuellement par les ingénieurs qui conçoivent lesnouveaux systèmes.C’est le cas <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> propulseurs <strong><strong>de</strong>s</strong>fusées, <strong><strong>de</strong>s</strong> prévisions météorologiques, <strong>de</strong>l’aérodynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules, <strong><strong>de</strong>s</strong> interactionsentre flui<strong><strong>de</strong>s</strong> et structures. Les applications sontinnombrables et touchent tous les domainesindustriels, environnementaux, domestiques…


82 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSÉCOLOGIE ET ENVIRONNEMENTResponsable : M. POULIN.ObjectifCet enseignement a pour but <strong>de</strong> faire comprendrecomment les activités sociales sont susceptibles<strong>de</strong> modifier la structure et le fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong>écosystèmes. Il doit conduire l’élève à considérerl’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> impératifs liés à la gestion dumilieu naturel comme un facteur supplémentaireà prendre en compte dans toute décision <strong>de</strong> natureindustrielle (ou autre) : il vient se conjuguer auxobjectifs économiques, aux contraintes socialeset juridiques, etc…, et contribuer à donner à cesproblèmes un éclairage original.ProgrammeL’objectif du programme est double :- découvrir et comprendre les principaux processusphysiques, chimiques et biologiques se déroulantdans les milieux naturels- prendre conscience sur <strong><strong>de</strong>s</strong> cas concrets <strong>de</strong>l’impact <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies sur l’environnement eti<strong>de</strong>ntifier cet impactPour ce faire, un enseignement magistral estconsacré aux fon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> l’écologie générale,à une initiation au droit et à l’économie <strong>de</strong>l’environnement, et à divers sujets tels quel’environnement atmosphérique, la modélisation<strong><strong>de</strong>s</strong> écosystèmes aquatiques et/ou la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong>déchets.Un stage et <strong><strong>de</strong>s</strong> visites <strong>de</strong> terrain sont consacrésà l’observation et à l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> différentsécosystèmes, <strong><strong>de</strong>s</strong> perturbations anthropiques qu’ilssubissent et <strong><strong>de</strong>s</strong> installations correctrices misesen oeuvre (stations <strong>de</strong> traitement et d’épuration,stockage <strong>de</strong> déchets, etc…).ÉCONOMIE DE LAGLOBALISATIONResponsable : P.-N. GIRAUD.ObjectifLe cours examine les principales questions d’ordreéconomique posées par la “ globalisation”.Pour chacune, il situe les faits dans une perspectivehistorique, analyse les mécanismes à l’œuvre etles concepts économiques qui permettent <strong>de</strong> lesinterpréter, examine la manière dont les politiqueséconomiques tentent <strong>de</strong> s’adapter.Programme1. La globalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> firmes et la politiqueéconomique <strong><strong>de</strong>s</strong> états nations- Mise en perspective historique <strong>de</strong> laglobalisation et <strong>de</strong> l’évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> inégalités<strong>de</strong>puis 1800.- Les concepts clefs <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong> laglobalisation : dépasser ceux <strong>de</strong> “ l’économieinternationale ”- Les formes actuelles <strong>de</strong> la globalisation : lesréseaux globaux <strong>de</strong> firmes, la globalisationfinancière et la globalisation numérique.- Effets <strong>de</strong> la globalisation actuelle sur lesinégalités internationales et sociales.- Les nouvelles politiques économiques “territoriales ”.- Les oligopoles <strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> firmes globalescontre les Etats et les sociétés civiles ?2. Les pays émergents- Perspectives historiques : Japon, Corée,Taiwan- Spécificités dans grands pays émergentsactuels : Chine, In<strong>de</strong>, Brésil- Les conditions et les mécanismes durattrapage.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 383- Les firmes émergentes et les réseaux globaux<strong>de</strong> firme.- Etats, firmes et sociétés civiles dans les paysémergents : un autre modèle ?- Menaces et opportunités pour les firmesd’origine européenne et les territoiresd’Europe.3. Les pays pauvres et l’ai<strong>de</strong> au développement- Perspective historique: les théories dudéveloppement.- Les mécanismes du développement :l’approche par le modèle à quatre capitaux.- Les conditions intérieures et extérieureset du développement. La porte étroite dudéveloppement.- Nécessité et bon usage <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> publique audéveloppement.4. Développement durable, biens publics mondiauxet gouvernance mondiale- Rétrospective historique : l’apparition <strong><strong>de</strong>s</strong>concepts <strong>de</strong> développement durable et <strong>de</strong>biens publics mondiaux.- Trois exemples : le climat, la stabilitéfinancière, l’OMC- Conclusion : nécessité et difficultés d’une “gouvernance ” mondiale.ProgrammeLe cours est organisé selon le plan indicatif suivant :1. Insuffisance <strong><strong>de</strong>s</strong> théories économiquestraditionnelles et nouveaux outils- paradoxes <strong>de</strong> la vie <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises : uneentreprise en difficulté - la conquête d’unnouveau marché – fluctuations et écarts <strong>de</strong>prix- économie politique <strong>de</strong> la vigilance : critique<strong><strong>de</strong>s</strong> fon<strong>de</strong>ments <strong><strong>de</strong>s</strong> théories traditionnelles –crises et plus values locales – réinterprétation<strong><strong>de</strong>s</strong> théories traditionnelles2. Aspects commerciaux <strong>de</strong> la vie <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises- définition <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies commerciales ;éléments <strong>de</strong> marketing- réseaux <strong>de</strong> ven<strong>de</strong>urs et réseaux <strong>de</strong>distributeurs3. La productivité <strong>de</strong> l’atelier4. Eléments <strong>de</strong> réflexion stratégique- stratégie d’entreprise et i<strong>de</strong>ntité <strong><strong>de</strong>s</strong> agents- quelques métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> réflexion stratégique5. Aspects financiers <strong>de</strong> la vie <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises6. Introduction à la théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> organisationsENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉEÉCONOMIE DE L’ENTREPRISEResponsable : J.-M. OURY.ObjectifL’objectif du cours est <strong>de</strong> donner une visioncohérente <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes économiques au sein<strong>de</strong> l’entreprise et d’esquisser ainsi un lien entreles différents <strong>enseignements</strong> dispensés dans ledomaine <strong>de</strong> l’économie et dans celui <strong>de</strong> la gestion.Un accent particulier est mis sur les questionstouchant les entreprises jeunes ou en création.


84 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSÉCONOMIE DE L’ENVIRONNEMENTResponsable : M. GLACHANT.Objectif- Connaître et manier <strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong> l’économie <strong>de</strong>l’environnement- Acquérir une culture générale sur différentespolitiques environnementales (au niveauclimat, mais aussi eau, déchets, transport etenvironnement...)- Utiliser un formalisme mathématique pouranalyser ces questions (pratique par <strong><strong>de</strong>s</strong> exercices)- Faire le lien entre la théorie et les faits (Ex : Enquoi le marché du carbone est-il efficace pourlutter contre le changement climatique ?)Programme- Pourquoi une intervention publique dans ledomaine <strong>de</strong> l’environnement ?- L’analyse coût bénéfice <strong><strong>de</strong>s</strong> politiquesenvironnementales- L’évaluation monétaire <strong><strong>de</strong>s</strong> dommagesenvironnementaux- L’efficacité comparée <strong>de</strong> différents instruments<strong>de</strong> politique environnementale : normes, taxes,permis échangeables- Environnement et commerce international :dumping environnemental- Croissance durable (“ verte ”)- Le rôle du lobbying dans l’élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong>politiques environnementales- La négociation internationaleÉCONOMIE INDUSTRIELLEResponsable : F. LEVEQUE.ObjectifL’économie industrielle est la branche <strong>de</strong> la microéconomiequi s’intéresse à l’entreprise. Elleétudie leurs stratégies et le fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong>marchés. Pour ce faire, elle élabore et utilise <strong><strong>de</strong>s</strong>outils d’analyse : <strong>de</strong> la firme, <strong>de</strong> la concurrence, dupouvoir <strong>de</strong> marché, <strong>de</strong> l’intégration, <strong>de</strong> l’innovation,<strong>de</strong> la négociation, etc.C’est une économie appliquée qui se situe en amontimmédiat <strong>de</strong> l’analyse stratégique.L’objectif <strong>de</strong> cet enseignement est d’apprendreaux élèves les concepts et modèles analytiques <strong>de</strong>base <strong>de</strong> cette discipline. Le droit (droit <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires,droit <strong>de</strong> la concurrence, etc.) et les décisions <strong>de</strong>l’entreprise (en matière <strong>de</strong> prix, qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> produits,R&D, localisation, etc.) sont utilisés comme clefd’entrée pour comprendre l’intérêt <strong>de</strong> ces outils. Ilsservent également <strong>de</strong> domaine d’application pourapprendre à s’en servir à travers <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas.ProgrammeLe cours est divisé en sept sections :1. la nature <strong>de</strong> la firme et le droit <strong><strong>de</strong>s</strong> sociétés2. l’organisation et la dynamique <strong>de</strong> l’industrie3. structure <strong>de</strong> marché et droit <strong>de</strong> la concurrence4. choix stratégiques <strong>de</strong> différenciation produit etlocalisation5. fusions/acquisitions et contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong>concentrations6. innovation et propriété intellectuelle7. industries <strong>de</strong> réseaux et régulation.Une séance est consacrée au début <strong>de</strong>l’enseignement à la présentation du travail d’étu<strong>de</strong><strong>de</strong> cas à réaliser par les élèves en équipe. Il


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 385s’agit d’analyser une décision stratégique tirée<strong>de</strong> l’actualité (fusion, acquisition, investissement<strong>de</strong> capacité, lancement d’un nouveau produit ouservice, etc.).ÉLÉMENTS FINISResponsables : M. KERN, D. RYCKELYNCK.ObjectifLa métho<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments finis fait partie du bagageque chaque ingénieur doit possé<strong>de</strong>r, tant elle s’estimposée dans <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines très divers (mécanique<strong><strong>de</strong>s</strong> soli<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong>, thermique, électricité,magnétisme).Le but <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> présenter les aspectsfondamentaux <strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong>, vue comme unoutil <strong>de</strong> base en modélisation, et également <strong>de</strong>donner aux élèves les repères pour évoluer dansl’environnement <strong><strong>de</strong>s</strong> co<strong><strong>de</strong>s</strong> industriels.L’une <strong><strong>de</strong>s</strong> originalités <strong>de</strong> ce cours est son orientationpluridisciplinaire, puisque l’équipe enseignanteest composée <strong>de</strong> mathématiciens appliqués, et <strong>de</strong>mécaniciens. On pourra ainsi présenter les basesmathématiques <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>, et en montrerl’application à <strong><strong>de</strong>s</strong> situations réalistes.ProgrammeL’enseignement comprend une partie théorique(avec cours et petites classes), et une partiepratique, basée sur un mini-projet.La partie “cours” comprend un exposé <strong>de</strong> laformulation théorique <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> (10 séances <strong>de</strong>cours et TD), mais aussi celui <strong>de</strong> sa mise en œuvre(5 séances <strong>de</strong> cours et TD), et <strong>de</strong> l’environnementindustriel (5 séances).Les mini-projets correspon<strong>de</strong>nt à un tiers ducours. Ceux-ci seront à choisir parmi une liste <strong><strong>de</strong>s</strong>ujets dirigés soit vers <strong><strong>de</strong>s</strong> applications spécifiques,soit vers <strong><strong>de</strong>s</strong> développements algorithmiques oumathématiques : dynamique, mécanique statique,contact, thermique, diffusion, mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong>flui<strong><strong>de</strong>s</strong>, adaptation <strong>de</strong> maillage…Formulation théorique et mise en œuvre <strong>de</strong> lamétho<strong>de</strong> :- formulation variationnelle : solutions faibles, lienavec les travaux virtuels et le calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> variations,espaces <strong>de</strong> Sobolev, théorème <strong>de</strong> Lax-Milgram- métho<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments finis : <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> lamétho<strong>de</strong>, exemples d’éléments finis, résultats <strong>de</strong>convergence- formulation matricielle : matrices élémentaires,assemblage, conditions aux limites, résolution,algorithmes en mécanique et en thermique.Environnement <strong>de</strong> calcul :- lien avec la CAO : chaînes <strong>de</strong> conception- les techniques <strong>de</strong> maillages : métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>Delaunay, frontale. Maillage d’une pièce complexe- les grands co<strong><strong>de</strong>s</strong> du commerce : organisation d’unco<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul, quelques exemples- Calcul parallèle : machines et algorithmesassociés, solveurs parallèles, décomposition <strong>de</strong>domaine.ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


86 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSApplications :Les élèves intéressés par <strong><strong>de</strong>s</strong> applicationssur pièces réelles utiliseront un grand logicieldu commerce, ou les logiciels <strong><strong>de</strong>s</strong> Centres <strong>de</strong>Recherche <strong>de</strong> l’Ecole. Ils réaliseront un calculréaliste d’un point <strong>de</strong> vue industriel. Ceux qui sontplus intéressés par les aspects maths appliquéespourront utiliser une plate-forme <strong>de</strong> développement,telle que FreeFem++.ÉNERGIES RENOUVELABLESRACCORDÉES AU RÉSEAUResponsable : B. DUPLESSIS.ObjectifLa directive européenne sur les énergiesrenouvelables s’est fixée comme objectif <strong>de</strong> produire21% <strong>de</strong> l’électricité en Europe, d’ici à 2010, à partir<strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> génération non conventionnels. Dansce but, <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures incitatives <strong>de</strong> différentesnatures ont été prises un peu partout en Europepour développer la contribution <strong><strong>de</strong>s</strong> énergiesrenouvelables et en premier lieu <strong>de</strong> l’éolien.Pour remplir ses engagements européens etinternationaux en matière <strong>de</strong> réduction d’émission<strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre, l’état français s’est fixécomme objectif l’installation <strong>de</strong> 10 GW à 14 GW<strong>de</strong> capacité éolienne à l’horizon 2010. Cependant, àla fin <strong>de</strong> l’année 2004, seulement 415 MW avaientété installés en France. D’importantes incertitu<strong><strong>de</strong>s</strong>pèsent donc sur l’intégration à gran<strong>de</strong> échelle <strong>de</strong>l’éolien dans le réseau français qui touchent, outrela sécurité du réseau, les aspects <strong>de</strong> gestion duparc. Des étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sont lancées et <strong><strong>de</strong>s</strong> outils enphase <strong>de</strong> développement pour allier la satisfaction<strong>de</strong> l’équilibre offre-<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la conduitesécurisée du réseau. D’autres filières moinsmatures frappent également à la porte, telles quele solaire photovoltaïque et la micro-cogénérationà partir <strong>de</strong> biomasse.L’objectif <strong>de</strong> ce module est <strong>de</strong> présenter lescaractéristiques techniques <strong><strong>de</strong>s</strong> filières en question,les enjeux économiques et environnementaux soustendus par leur développement ainsi que les acteursindustriels et institutionnels du domaine. L’accentsera mis sur les impacts d’une large pénétration<strong><strong>de</strong>s</strong> renouvelables sur le réseau.Programme- les Energies Renouvelables (EnR) : Perspectives <strong>de</strong>développement dans le contexte européen- structure et fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> réseauxélectriques- impacts <strong>de</strong> la Production décentraliséed’Electricité sur les réseaux- raccor<strong>de</strong>ment <strong><strong>de</strong>s</strong> producteurs indépendants auréseau <strong>de</strong> distribution- évolutions technologiques <strong><strong>de</strong>s</strong> aérogénérateurs- cartographie, prédiction et exploitation <strong>de</strong> laressource éolienne


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 387- systèmes photovoltaïques connectés au réseau- l’énergie solaire : vers <strong><strong>de</strong>s</strong> bâtiments à énergiepositive- financement <strong><strong>de</strong>s</strong> projets EnR par les mécanismes<strong>de</strong> développement propre.Les conférences sont assurés par l’équipeenseignante du CEP ainsi que par <strong>de</strong> nombreuxconférenciers industriels (EDF, Total, Areva, Vestas,Tecsol, OME, …). Une table ron<strong>de</strong> organiséeen fin <strong>de</strong> semaine regroupe <strong><strong>de</strong>s</strong> directeurs ouresponsables stratégiques <strong>de</strong> sociétés du secteurénergétique et <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs institutionnels.ÉTHIQUE DES MULTINATIONALES :RESPONSABILITÉ DANSLES RELATIONS NORD-SUDResponsable : C. RENOUARDObjectif- affiner la connaissance par les étudiants <strong>de</strong>différents enjeux éthiques et politiques liés àl’activité <strong><strong>de</strong>s</strong> multinationales dans les pays duSud- proposer une évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> champs légitimes<strong>de</strong> responsabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises et favoriserune compréhension <strong>de</strong> ce que peut être unedémarche en éthique sociale à distance d’uneéthique instrumentale comme d’une moralesurplombante- améliorer la perception <strong><strong>de</strong>s</strong> marges <strong>de</strong>manœuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs individuels et collectifset permettre une réflexion et un débat critiqueavec différentes parties prenantes <strong>de</strong> l’activité<strong><strong>de</strong>s</strong> firmes : donner aux futurs cadres <strong>de</strong> groupesindustriels présents dans <strong><strong>de</strong>s</strong> pays émergents<strong><strong>de</strong>s</strong> outils permettant la mise en œuvre d’unedémarche socialement responsable.ProgrammeLe cours est composé <strong>de</strong> trois temps :I. - Quelle fonction <strong>de</strong> l’entreprise pour queldéveloppement ?- Le projet politique du développement durablecomme outil <strong>de</strong> discernement éthique pourl’entrepriseII. - De quoi rendre les multinationalesresponsables ?- Une réflexion sur les différents champs <strong>de</strong>responsabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises multinationalesvis-à-vis du développement <strong><strong>de</strong>s</strong> pays du Sud- Responsabilité économique <strong>de</strong> l’entreprisevis-à-vis <strong>de</strong> la création durable <strong>de</strong> richessesau Sud: étu<strong>de</strong> d’impact, fiscalité, transferts<strong>de</strong> savoirs-faire, essaimage d’entreprises...- Responsabilité sociale <strong>de</strong> l’entreprise à l’égard<strong><strong>de</strong>s</strong> salariés : formation professionnelle,qualité <strong>de</strong> vie <strong><strong>de</strong>s</strong> salariés et dialogueinterculturel- Responsabilité sociétale <strong>de</strong> l’entreprise àl’égard <strong>de</strong> son environnement naturel ethumain : gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> effets sur les soustraitants,clients et fournisseurs, gestion <strong><strong>de</strong>s</strong>dommages collatéraux sur les populationslocales et les écosystèmes.- Responsabilité politique <strong>de</strong> l’entreprise :gouvernance, droits <strong>de</strong> l’homme, lutte contrela corruptionIII. - Comment rendre les multinationalesresponsables ?- Responsabilité personnelle et responsabilitésociale: la formation éthique <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres.ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


88 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSEUROPE UTILE : UNE APPROCHEINDUSTRIELLEResponsable : R. LERAY.ObjectifFaire connaître aux élèves les processus <strong>de</strong> prise<strong>de</strong> décision dans l’Union Européenne d’une façongénérale d’abord, puis, en orientant exposés etinterventions délibérément vers <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins et butsindustriels. Présenter et faire réagir, sur les activités<strong>de</strong> grands groupes français face aux opportunitéset enjeux ouverts par le développement <strong>de</strong> l’UnionEuropéenne.ProgrammeSix modules successifs et cohérents :- l’immersion - visites : Commission, Parlementeuropéen, Conseil <strong><strong>de</strong>s</strong> Ministres, représentationpermanente (à Bruxelles)- le labyrinthe <strong>commun</strong>autaire. comprendre pouragir - aspects institutionnels- les politiques génériques - concurrence,recherche, innovation, marché unique, commerce,environnement, société <strong>de</strong> l’information- le lobbying- synthèse et conclusion politique.ÉVALUATION DES COÛTSResponsable : F. KLETZ.ObjectifFaire connaître les principales difficultés pratiquesauxquelles se heurtent la définition et la mesure<strong><strong>de</strong>s</strong> coûts ; faire comprendre pourquoi le calcul <strong><strong>de</strong>s</strong>coûts et leur usage comme moyen <strong>de</strong> jugementpeut être une source d’erreurs et <strong>de</strong> conflits ;faire comprendre que toute appréciation, dansle domaine économique, est irréductiblementmarquée par la subjectivité <strong>de</strong> celui qui l’émet,et que malgré cela il est possible <strong>de</strong> formuler <strong>de</strong>telles appréciations en termes scientifiquementrigoureux.Programme- difficultés <strong>de</strong> l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts : le crédit, lesconsommations intermédiaires, les biens durables- les coûts en comptabilité- le coût <strong><strong>de</strong>s</strong> biens durables- coûts et logique d’acteurs- définition générale <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts- l’inscription du calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts dans une situationorganisationnelle- exemples d’application.FINANCE D’ENTREPRISEResponsable : S. GAND.ObjectifL’objectif du cours <strong>de</strong> finance d’entrepriseest d’initier les élèves à la logique et auxproblématiques financières rencontrées par lesentreprises. Il s’agit <strong>de</strong> doter les élèves d’outilsd’analyse et d’action financiers, <strong>de</strong> les mettre enperspective dans l’environnement économiqueet financier contemporain <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises et <strong>de</strong>prendre du recul critique quand aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong>proposées.Le cours abor<strong>de</strong> les thématiques majeures <strong>de</strong>finance d’entreprise :- Comment juger <strong>de</strong> la santé financière et <strong><strong>de</strong>s</strong>perspectives <strong>de</strong> développement d’une entreprise ?Quelles démarches, métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et outils d’analysefinancière ? Comment construire un plan <strong>de</strong>financement ?- Par quelles ressources financières une entreprisepeut-elle se financer ? Certaines sont-elles


90 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS- les installations <strong>de</strong> conditionnement et <strong><strong>de</strong>s</strong>tockage <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets radioactifs.Dans chacun <strong>de</strong> ces domaines, l’enseignement apour but d’apporter :- la maîtrise <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux phénomènes régissantchaque système et <strong>de</strong> leur importance relative- les ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong><strong>de</strong>s</strong> paramètres physiqueset techniques spécifiques à chacun d’eux.Programme- énergie nucléaire : l’industrie nucléaire dansle mon<strong>de</strong> ; aspects économiques ; problèmesd’environnement- centrales nucléaires : principes <strong>de</strong>fonctionnement, sous ensembles ; combustibles,critères <strong>de</strong> choix, tenue sous irradiation ;réacteurs à eau sous pression ; réacteurs àneutrons rapi<strong><strong>de</strong>s</strong> ; autres types <strong>de</strong> réacteurs- neutronique : réactions nucléaires et sectionsefficaces ; diffusion et transport ; cinétique etpilotage- cycle du combustible : uranium naturel, mines,extraction ; enrichissement <strong>de</strong> l’uranium ;fabrication <strong><strong>de</strong>s</strong> combustibles ; retrait <strong><strong>de</strong>s</strong>combustibles usés ; conditionnement et stockage<strong><strong>de</strong>s</strong> déchets- sûreté nucléaire : principes généraux ;radioprotection- scénarios d’acci<strong>de</strong>nts.GEOINTELLIGENCE FOR NATURALRESOURCES EVALUATION ANDSUSTAINABLE MANAGEMENTResponsable : T. ROUSSELIN.Course objectivesThis course provi<strong><strong>de</strong>s</strong> an introduction to theproblems of knowledge extraction and multicriterion<strong>de</strong>cisions based on available satelliteimagery, digital maps and open sources on thenet (with an emphasis on data gathered withvirtual globes : Google Earth, ...). It is particularlyfocused on practical applications to the sustainablemanagement of renewable natural resourcesand their political, environmental and economicevaluation (oil & gas and mining investments,water resources, agri-business and environmentalproblems). Based on a real oil exploration casein Chad with strong political, economic an<strong>de</strong>nvironmental issues, the course offers a mixof teaching sessions (offering basics on thevarious techniques involved), presentations of thecase by thematic experts (petroleum geologist,cartographer, geographer, journalist, banker, len<strong>de</strong>r,environmental risk expert, NGO representative...)and labs (practical) including hands-on initiationto remote sensing, data integration techniques,resource economic evaluation, environmentalaccounting and multicriteria mediated <strong>de</strong>cisions.The course is given in English, and has variousgoals:- First, to open the minds of participants to themany facets of geospatial data (with a particular


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 391focus on earth observation from space) and how touse them in <strong>de</strong>cision processes using the wealthof information available on the web ;- Second, to <strong>de</strong>velop a practical experience in waysof extracting useful knowledge regarding naturalresources management using on-line softwarecollaborative techniques;- Last, to un<strong>de</strong>rstand the complexity of resourcesevaluation and project <strong>de</strong>cisions and themediation of different views using multicriteria<strong>de</strong>cision analysis, especially in <strong>de</strong>cisions wherethere is no “easy” solution to balance opinionsand conflicts between different socio-economicalactors (oil companies, governments, financialinstitutions, NGOs, local citizens).Case study: Stu<strong>de</strong>nts will have two days of sessionson processing data and solving a practical casein the sustainable <strong>de</strong>velopment of new oil fields.They will have access to the case history, satelliteimagery and a complete geospatial data base. Theywill have professional software (training versions)for data management and combination and formulti-criterion <strong>de</strong>cision analysis. Stu<strong>de</strong>nts will beorganized in project teams, each team providinganalysis for one party (western oil company;Chinese oil company; local governments; WorldBank; NGOs; ...). At the end during a mediationsession, each team will propose its analysis forvarious <strong>de</strong>velopment scenarios.Programme to be followedTechnical lectures: Principles of economicgeointelligence - Open source and geospatialinformation on the net - Remote sensing -Geographic Information management - Petroleumgeology and geophysics - From oil finds to fullcycle economics - Environmental and pipeline risks- multicriterion <strong>de</strong>cision analysisCase study lectures: Chad and its neighbours - TheExxon-Chad project - The Chinese oil projects -Future <strong>de</strong>velopment scenario - Environmental riskand local hydrology - The Darfur crisis contextGÉOMÉCANIQUE ET GÉOLOGIEDE L’INGÉNIEURResponsable : R. COJEAN.ObjectifLe cours comporte <strong>de</strong>ux parties qui font appel à<strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances <strong>de</strong> base dans le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong>sciences <strong>de</strong> la Terre, <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences mécaniques et<strong><strong>de</strong>s</strong> sciences hydrologiques. La première partieprésente les fon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> la géomécaniquedans le cadre <strong>de</strong> la mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxdéformables. Les caractéristiques <strong>de</strong> déformabilitéet <strong>de</strong> résistance <strong><strong>de</strong>s</strong> sols et <strong><strong>de</strong>s</strong> roches sontétudiées. Les comportements rhéologiques <strong>de</strong> cesgéomatériaux sont reliés à leurs caractéristiquespétrographiques (minéralogiques et texturales).La <strong>de</strong>uxième partie présente les processusclassiques <strong>de</strong> déformation et <strong>de</strong> rupture à l’échelledu massif <strong>de</strong> sol ou du massif rocheux, mettantl’accent sur l’adéquation nécessaire d’un modèlenumérique avec une réalité physique contrôléepar <strong><strong>de</strong>s</strong> paramètres géologiques, structurauxENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


92 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSet géomécaniques. Diverses applications sonttraitées, en rapport avec l’intervention classique <strong>de</strong>l’ingénieur dans le domaine <strong>de</strong> l’aménagement duterritoire au sens large : conception <strong><strong>de</strong>s</strong> ouvrages <strong>de</strong>génie civil, exploitation <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources naturelles,problèmes environnementaux.L’enseignement comporte à la fois <strong><strong>de</strong>s</strong> exposés<strong>de</strong> courte durée et <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux dirigés sous formed’exercices et d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas.Programme1) Les concepts <strong>de</strong> base <strong>de</strong> la géomécanique: - Lessols et les roches : géomatériaux polyphasiques.I<strong>de</strong>ntification minéralogique, texturale etgéotechnique. Caractérisation du milieuporeux ; - Comportements rhéologiques <strong><strong>de</strong>s</strong> solset <strong><strong>de</strong>s</strong> roches en rapport avec les paramètresminéralogiques et texturaux. Comportement <strong><strong>de</strong>s</strong>sols granulaires (frottement soli<strong>de</strong>, dilatance,...).Comportement <strong><strong>de</strong>s</strong> sols fins (relation eauminéral,compaction diagénétique, fluage <strong><strong>de</strong>s</strong>sols fins,...) ; - Comportements à court terme etlong terme <strong><strong>de</strong>s</strong> sols saturés. Consolidation ettassement <strong><strong>de</strong>s</strong> sols fins (modèle <strong>de</strong> Terzaghi) ;- Gran<strong><strong>de</strong>s</strong> déformations et rupture <strong><strong>de</strong>s</strong> sols et<strong><strong>de</strong>s</strong> roches. Processus d’endommagement et<strong>de</strong> localisation <strong><strong>de</strong>s</strong> déformations. Déformationet rupture progressive (modèle <strong>de</strong> Bjerrum) ; -Comportement <strong><strong>de</strong>s</strong> sols métastables : loess etargiles sensibles ; - Comportement <strong><strong>de</strong>s</strong> solset <strong><strong>de</strong>s</strong> roches sous sollicitations dynamiques.Phénomènes <strong>de</strong> liquéfaction ; - Comportementmécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> discontinuités dans les massifsrocheux.2) Les applications géologiques et géotechniques :- Problèmes géologiques et géotechniquesrelatifs à la ville <strong>de</strong> Paris. Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas(Butte Montmartre, Quartier <strong>de</strong> Passy, …) ; -Phénomènes <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>nce et <strong>de</strong> tassement.Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas (Osaka, Mexico, Pise, ...) ; -Mouvements <strong>de</strong> versants : analyse, modélisationet prévention. Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas (La Clapière,Séchilienne, ...) ; - Problèmes géologiques etgéotechniques relatifs aux fondations <strong>de</strong> piles <strong>de</strong>viaducs. Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas (viaduc <strong>de</strong> Millau, viaduc<strong>de</strong> l’Ebron - A51, …) ; - Problèmes géologiqueset géotechniques relatifs aux tunnels. Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>cas (Eole, Météor, tunnel sous la Manche, tunneldu Mont d’Ambin, …) ; - Problèmes géologiqueset géotechniques relatifs aux barrages. Etu<strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong> cas (Mont Cenis, Vaïont, Malpasset, TroisGorges, …) ; - Dimensionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> grandstalus rocheux <strong>de</strong> mines à ciel ouvert. Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>cas (Maroc, Brésil, Iran, Chine, ...).GÉOPHYSIQUE D’EXPLORATIONResponsables : P. PODVIN, H. CHAURIS.ObjectifL’exploration/production pétrolière est <strong>de</strong> très loinle principal domaine d’application industrielle <strong><strong>de</strong>s</strong>métho<strong><strong>de</strong>s</strong> géophysiques d’exploration du soussol.L’enseignement propose une brève initiationà ces métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, l’accent étant principalementmis sur la mise en œuvre (acquisition, traitementet interprétation) <strong>de</strong> l’imagerie sismique <strong><strong>de</strong>s</strong>structures sédimentaires.Des applications industrielles seront présentées parun ingénieur d’une compagnie pétrolière.ProgrammeLes métho<strong><strong>de</strong>s</strong> géophysiques pour l’exploration.Place <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> sismiques, relations avec lasismologie - L’imagerie sismique : enjeux, objectifs,contexte industriel et applications académiques -La physique sous-jacente : propagation <strong><strong>de</strong>s</strong> on<strong><strong>de</strong>s</strong>


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 393élastiques dans les milieux hétérogènes, principalesapproximations et ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur, le problèmeinverse sismique - L’acquisition <strong><strong>de</strong>s</strong> données et lesprétraitements - Les traitements conventionnels(sommation et imagerie “en temps”) - Sismique<strong>de</strong> puits, calage et conversion temps profon<strong>de</strong>ur- Imagerie structurale <strong><strong>de</strong>s</strong> milieux complexeset traitements “en profon<strong>de</strong>ur” - Sismiquequantitative et propriétés pétro physiques <strong><strong>de</strong>s</strong>réservoirs - Exemples d’applications industrielles(“case studies”).Prolongement possible : un stage <strong>de</strong> mise enœuvre d’autres métho<strong><strong>de</strong>s</strong> géophysiques aux petiteséchelles sur le terrain sera proposé sous formed’E.S. au 6ème semestre (cf. ci-après). Les <strong>de</strong>ux<strong>enseignements</strong> sont indépendants.ProgrammeL’enseignement se déroulera hors-murs pendantune semaine, en salle, sur ordinateur et sur leterrain.- Cours introductifs : notions fondamentales,métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> prospection, cas d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> (métho<strong><strong>de</strong>s</strong>magnétiques, électriques, électro-magnétiques,sismiques)- TD : préparation aux acquisitions, traitements,interprétation- Terrain : acquisition <strong>de</strong> plusieurs types <strong>de</strong> donnéesgéophysiques, observations géologiques.La mise en œuvre expérimentale et le traitement <strong><strong>de</strong>s</strong>données seront réalisés par petits groupes. L’espritd’initiative <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves sera fortement sollicité surle terrain, ainsi que pour la synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats.GÉOPHYSIQUE DE LASUBSURFACEResponsables : H. CHAURIS, M. NOBLE.ObjectifLe but <strong>de</strong> l’enseignement est <strong>de</strong> placer les élèvesface à un problème concret <strong>de</strong> prospectiongéophysique sur un site dont l’enjeu est à découvrirpendant le stage. Un accent particulier sera mis surl’importance d’une démarche quantitative.Quatre objectifs sont visés :- acquérir les notions <strong>de</strong> base <strong>de</strong> la prospectiongéophysique- utiliser ces notions pour concevoir et mettre enœuvre l’acquisition <strong>de</strong> données sur le terrain,sensibilisation à la qualité <strong>de</strong> la mesure- se familiariser avec les outils <strong>de</strong> traitement <strong><strong>de</strong>s</strong>données acquises- interpréter les résultats, les confronter àl’observation géologique, et dresser un bilan.GÉOSTATISTIQUEResponsable : H. WACKERNAGEL.ObjectifCe cours vise à donner les éléments <strong>de</strong> base pourla modélisation mathématique <strong>de</strong> phénomènesrégionalisés par <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> probabilistes. Ilfournit également une première introduction à lagéostatistique.ProgrammeLe cours est basé sur trois modèles prototypesstochastiques spatiaux, à savoir les processus <strong>de</strong>Poisson, le modèle booléen et celui <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctionsaléatoires gaussiennes.- Deux jours sont consacrés à l’étu<strong>de</strong> d’ensemblesaléatoires, en particulier à leurs propriétésgéométriques et à leur simulation.- Trois jours s’appuyent sur le modèle <strong><strong>de</strong>s</strong>fonctions aléatoires gaussiennes et s’intéressentnotamment aux techniques <strong>de</strong> régression spatialesENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


94 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS(krigeage) et aux simulations (non-conditionnellesou bien sous contraintes).Le cours, constitué pour moitié par <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>enseignements</strong> théoriques, comprend également <strong><strong>de</strong>s</strong>séances d’exercices et <strong>de</strong> travaux pratiques avec lelogiciel domaine public R (www.r-project.org).GOUVERNANCES DESENTREPRISESResponsable : B. SEGRESTIN.ObjectifLes ingénieurs sont appelés à travailler dans<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises très variées, avec <strong><strong>de</strong>s</strong> formes,<strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs et <strong><strong>de</strong>s</strong> règles <strong>de</strong> gouvernance trèshétérogènes. La gouvernance renvoie par exempleaux questions suivantes : comment sont nomméset évalués les dirigeants ? A qui doivent-ilsrendre <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes ? Comment sont décidéesles orientations et les finalités <strong>de</strong> l’entreprise ?Selon les représentations <strong>de</strong> l’entreprise qui sontmobilisées, les réponses à ces questions peuventêtre très différentes. Et dans les faits, elles ont<strong><strong>de</strong>s</strong> implications considérables sur les entreprises,leurs stratégies, les carrières qu’elles offrent ouencore leur impact social et environnemental.Les options possibles et souhaitables font l’objet<strong>de</strong> débats très importants, et qui sont d’autantplus d’actualité que <strong><strong>de</strong>s</strong> formes innovantes <strong>de</strong>gouvernance sont aujourd’hui expérimentées pardifférentes entreprises.Dans ce contexte, le cours vise à - Initier auxproblématiques <strong>de</strong> gouvernance et à leursimplications - Présenter la diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> schémas<strong>de</strong> gouvernance et leurs fon<strong>de</strong>ments - Fournirles repères et donner <strong><strong>de</strong>s</strong> outils pour analyser<strong><strong>de</strong>s</strong> schémas <strong>de</strong> gouvernance et participer à leurconception ou leur évolution.ProgrammeLe cours partira <strong>de</strong> l’entreprise “ mo<strong>de</strong>rne ” (la “gran<strong>de</strong> entreprise ” du 20ème siècle) en situantson émergence dans l’histoire en lien avec lesquestions d’innovation et le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs.Sur la base <strong>de</strong> cette caractérisation générale,différents schémas <strong>de</strong> gouvernance seront étudiés,ils soulèvent à chaque fois <strong><strong>de</strong>s</strong> questions <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>t donnent lieu à une variété d’outils. Le courscomportera ainsi plusieurs modules :- “L’entreprise actionnariale”- “L’entreprise participative”- “L’entreprise en co-détermination”- “L’entreprise à mission”Dans chaque module, le cours articulera plusieursapproches :- Des éléments <strong>de</strong> cadrage théorique pourcomprendre les fon<strong>de</strong>ments et les termes du débat(A qui rendre <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes ? Sharehol<strong>de</strong>rs versusstakehol<strong>de</strong>rs ; quels droits sur les résultats ? Quelstatut pour les dirigeants ? Quelle finalité <strong>de</strong>l’entreprise ?),- Des étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas (cas types comme uneentreprise en S.A., une coopérative en biotech,une entreprise “à l’alleman<strong>de</strong>” comme Allianz…),et <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs <strong>de</strong> gestion comme - : ISO 26000 ;reprise en LBO par les salariés ; Benefit corp…) ;- Des problèmes permettant <strong>de</strong> discuter etd’aménager un schéma <strong>de</strong> gouvernance dans uncontexte donné (ex. systèmes <strong>de</strong> participation,répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> droits <strong>de</strong> vote, définition <strong>de</strong> l’objetsocial, etc.).


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 395HEALTH AND MEDICINE -SOCIAL, POLITICAL AND ETHICALISSUES AT NATIONAL ANDEUROPEAN LEVELSResponsable : V. RABEHARISOA.ObjectifThe domaine of health and medicine is currentlyconfronting a series of transformations: theincreasing entanglement between biologicalsciences and medical practice; the emergence ofnew actors (patient organizations, health safetyagencies) who actively intervene into biomedicalactivities and health issues, the <strong>de</strong>velopment ofethical concerns on medical experimentation andresearch protocols.The course aims at providing an un<strong>de</strong>rstanding ofthese transformations, with a particular focus ontheir social and political relevance both at nationaland European levels. No prerequisite is requested,except an interest in biology and/or medicine.Programme to be followed- “Microbes and Men”: What is Biomedicine?- Practicing Biomedicine- Patients’ Participation in Biomedical Activities- Visit to Généthon and I-Stem laboratory- Mapping and Analyzing Patient Organizations- Ethics of Biomedical Practices: Examples fromThe Netherlands- European Research Policy in BiomedicineHYDROGÉOLOGIEResponsable : E. LEDOUX.ObjectifAu niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances particulières, il s’agitd’acquérir les connaissances pluridisciplinaires <strong><strong>de</strong>s</strong>phénomènes liés au cycle <strong>de</strong> l’eau dans le milieunaturel et plus particulièrement dans le milieusouterrain. Partant d’une approche naturalistedécrivant les objets et les mécanismes, il est montrécomment il est possible <strong>de</strong> les modéliser pouraboutir à une approche quantitative permettant àl’ingénieur <strong>de</strong> prévoir, <strong>de</strong> gérer et <strong>de</strong> maîtriser.Programme- concepts <strong>de</strong> systèmes hydrologiques : milieusaturé, milieu non-saturé, interface solatmosphère,- notions <strong>de</strong> mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong> en milieuporeux,- notions sur le transport en milieux poreux :transferts <strong>de</strong> solutés et <strong>de</strong> chaleur, chimieaquatique, interactions eau-roche,- élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong> équations générales <strong>de</strong> transfert,- présentation <strong>de</strong> solutions analytiques classiqueset aperçu sur les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> numériques <strong>de</strong>résolution,- traitements <strong>de</strong> problèmes appliqués dans ledomaine <strong>de</strong> ressources en eau, du génie civil, dustockage souterrain, <strong>de</strong> la pollution <strong><strong>de</strong>s</strong> nappesaquifères et <strong>de</strong> la géothermie.Sur le plan <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances générales <strong>de</strong>l’ingénieur, le cours représente un exemple dupassage d’une approche naturaliste vers uneapproche <strong>de</strong> physicien qui débouche vers <strong><strong>de</strong>s</strong>applications à <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes actuels posés dansle domaine <strong>de</strong> la géologie appliquée.INFORMATIQUE FONDAMENTALEResponsable : P. JOUVELOT.ObjectifLes objectifs <strong>de</strong> ce cours d’introduction auxprincipes fondamentaux <strong>de</strong> l’informatique sont :- introduire <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances qui seront toujoursvalables dans dix ansENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


96 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS- exhiber les limites intrinsèques <strong>de</strong> l’outilinformatique- rapprocher classes <strong>de</strong> problèmes et familles <strong><strong>de</strong>s</strong>olutions techniques- donner <strong><strong>de</strong>s</strong> clefs pour choisir parmi les différentsoutils formels existants- … et, surtout, s’amuser et se surprendre.Pré-Requis : L’essentiel <strong><strong>de</strong>s</strong> sujets exposés nesupposera aucune connaissance spécifiqueparticulière, hormis un minimum d’intérêtgénéral pour la formalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> concepts,une connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> principes <strong>de</strong> base <strong>de</strong> laprogrammation abordés en première année … etune bonne dose <strong>de</strong> curiosité.Programme- introduction : limites <strong>de</strong> l’informatique, notion<strong>de</strong> problème, notion <strong>de</strong> résolution effective(incomplétu<strong>de</strong>, décidabilité), langages, modèlesopératoires- modèles <strong>de</strong> calcul : machines <strong>de</strong> Turing, notion<strong>de</strong> calculabilité, calcul, systèmes <strong>de</strong> réécriture,équations diophantiennes, thèse <strong>de</strong> Turing/Church, équivalences ; application aux paradigmes<strong>de</strong> programmation (impératifs, fonctionnel, objet,logique)- définitions <strong><strong>de</strong>s</strong> langages <strong>de</strong> programmation :syntaxe, typage, notion <strong>de</strong> point-fixe, sémantiqueopérationnelle (McCarthy, 1963), sémantiqueaxiomatique (Hoare, 1969), sémantiquedénotationnelle (Milne et Strachey, 1976)- complexité : types <strong>de</strong> complexité, nondéterminisme, complexité temporelle, problèmesNP-complets, théorème <strong>de</strong> Cook, complexitéspatiale,théorèmes <strong>de</strong> hiérarchies- aspects avancés : randomisation, informatiquequantique, calcul ADN.INGÉNIERIE DU RISQUEResponsable : T. TANZI.ObjectifLes sociétés mo<strong>de</strong>rnes sont confrontées à lamaîtrise <strong><strong>de</strong>s</strong> risques technologiques majeurs. A luiseul, un acci<strong>de</strong>nt industriel majeur peut déstabiliserune activité économique ou mettre en état <strong>de</strong>choc la société toute entière. Le cours propose unapprofondissement sur :- la prévention : conception <strong>de</strong> systèmes dont lesdéfaillances sont les moins graves et les moinsfréquentes possibles.- la préparation du terrain humain à une meilleurecohésion, à une bonne connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong>responsables concernés et à la mise au point <strong>de</strong>plans d’intervention adaptés et opérationnels.- la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> crises en temps réel.- la relecture critique <strong><strong>de</strong>s</strong> crises permettantd’améliorer les trois niveaux précé<strong>de</strong>nts.ProgrammeLe programme <strong>de</strong> l’enseignement est répartientre <strong><strong>de</strong>s</strong> conférences <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs publics etprivés concernés par les risques technologiques(administrations, entreprises, associations), <strong><strong>de</strong>s</strong>étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas et <strong><strong>de</strong>s</strong> visites industrielles. Il abor<strong>de</strong>notamment :- l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> risques technologiques majeurs- la prévention <strong><strong>de</strong>s</strong> risques chimique et nucléaire- le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> administrations techniques concernées(ministère chargé <strong>de</strong> l’environnement, autorité <strong><strong>de</strong>s</strong>ûreté nucléaire…)- la gestion <strong>de</strong> crise (définition, simulation <strong>de</strong>crises...).


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 397INITIATION À LA BIOLOGIE ETAUX BIOTECHNOLOGIESResponsable : V. STOVEN.ObjectifL’ordre biologique possè<strong>de</strong> une dualité structuraleet fonctionnelle, statique et dynamique. Les <strong>de</strong>uxtypes d’ordre structural et fonctionnel interagissent<strong>de</strong> façon permanente et sont tous <strong>de</strong>ux dépendants<strong>de</strong> l’information génétique où hérédité et variationse combinent, et expliquent une évolutionpermanente vers la complexité.La complexité déjà atteinte par l’évolution reposesur une unicité chimique, structurelle, métaboliqueet énergétique, et informative qui englobe le passéet ses expériences, historique du vivant, mais quise traduit par une extraordinaire diversité <strong><strong>de</strong>s</strong>organismes vivants. La compréhension <strong>de</strong> cessystèmes nous permettra également <strong>de</strong> mieuxcerner l’intérêt <strong>de</strong> leurs applications industriellesque nous abor<strong>de</strong>rons à titre illustratif.ProgrammePour comprendre cette organisation et safinalité, le cours d’initiation à la Biologie et auxBiotechnologies va abor<strong>de</strong>r successivementl’unicité du vivant, puis sa diversité.Unicité chimique : La vie est née progressivementd’un réarrangement <strong>de</strong> quelques moléculeschimiques <strong>de</strong> la planète qui a débouché sur <strong><strong>de</strong>s</strong>structures moléculaires propres à la vie. Les aci<strong><strong>de</strong>s</strong>nucléiques sont porteurs <strong>de</strong> l’information qui setraduit en protéines, qui permettent la biosynthèse<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux autres biopolymères polysacchari<strong><strong>de</strong>s</strong> etlipi<strong><strong>de</strong>s</strong>, réserves d’énergie et <strong>de</strong> matières premièresbiologiques. Dans cette unicité chimique seretrouvent les <strong>de</strong>ux ordres, structurel et fonctionnel.Unicité structurale : La cellule unité vitalefonctionnelle. Grâce à leur structure lesbiopolymères s’organisent en unitéssupramoléculaires, souples et mouvantes, quidébouchent sur une construction cellulaire dontles grands principes organisateurs se retrouventdans toute cellule vivante, représentatrice <strong>de</strong>l’organisme, et qui expliquent sa fonctionnalité.Unicité métabolique et énergétique : Le vivant estun système ouvert obéissant au <strong>de</strong>uxième principe<strong>de</strong> la thermodynamique ; il reçoit <strong>de</strong> l’extérieurmatière et énergie pour construire un ordrenouveau, ordre nouveau métastable dont “l’état<strong>de</strong> stabilité est la mort”.Unicité informative : Le flux informatif et lagénétique : toute cette organisation n’est quel’expression d’un flux informatif qui se caractérisepar son aptitu<strong>de</strong> remarquable à l’autoréplication<strong>de</strong> sa structure informative (l’ADN) et sa traductionen protéines fonctionnelles. Ce <strong><strong>de</strong>s</strong>criptif du fluxinformatif permet <strong>de</strong> comprendre l’hérédité <strong><strong>de</strong>s</strong>caractères et son évolution vers la diversité.La <strong>de</strong>uxième partie du cours abor<strong>de</strong> quelquesexemples <strong>de</strong> cette diversité qui se traduit en unemultitu<strong>de</strong> d’espèces du règne animal et végétalmais aussi en un ensemble <strong>de</strong> micro-organismesENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


98 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSqui malgré leur petite taille représentent 25% <strong>de</strong>la biomasse du vivant.Le cours d’initiation insiste sur la diversité <strong>de</strong>ces micro-organismes : bactéries, champignonsinférieurs et les virus, suborganismes qui sont<strong><strong>de</strong>s</strong> “pirates” <strong>de</strong> l’information génétique. Il abor<strong>de</strong>également les cellules d’organismes supérieurs(animaux et végétaux) qui sont pour nous <strong><strong>de</strong>s</strong> outilset <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens permettant grâce à la recombinaisongénétique <strong>de</strong> modifier le programme génétique <strong>de</strong>ces espèces (plantes et animaux transgéniques).INSTITUTIONS POLITIQUESResponsable : P. BINCZAK.ObjectifCe cours a pour objet d’apporter :- Une vue d’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions et <strong>de</strong> la viepolitique françaises pour bien comprendre leurfonctionnement.- Des éléments d’information et <strong>de</strong> réflexionsur les institutions politiques <strong><strong>de</strong>s</strong> grands paysocci<strong>de</strong>ntaux.- Une initiation aux structures politiques <strong>de</strong> l’Unioneuropéenne.Il ne requiert pas <strong>de</strong> connaissances particulièresau départ, mais suppose simplement un minimumd’intérêt correspondant à la lecture <strong>de</strong> la pressequotidienne ou hebdomadaire.Programme1. Politique, pouvoir, et encadrement politique, lasignification du droit constitutionnel2. Origine <strong>de</strong> la Ve République ; la Ve République etles cycles constitutionnels3. Les trois pouvoirs (l’Exécutif, le Législatif, et leJudiciaire)4. Équilibre et contrôles.5. Système européen et système français :prospectives.Les comparaisons internationales et les référenceshistoriques ne seront pas traitées à part, maisdéveloppées à l’occasion <strong><strong>de</strong>s</strong> thèmes abordés.INTELLIGENCE ÉCONOMIQUEResponsables : P. CANSELL, M.-C. FONT.Objectif“L’intelligence économique (le mot “Intelligence”,est pris au sens anglais du terme, <strong>de</strong> renseignement)peut être définie comme l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> actionscoordonnées <strong>de</strong> recherche, <strong>de</strong> traitement et<strong>de</strong> distribution en vue <strong>de</strong> son exploitation, <strong>de</strong>l’information utile aux acteurs économiques. Cesdiverses actions sont menées légalement avectoutes les garanties <strong>de</strong> protection nécessaires àla préservation du patrimoine <strong>de</strong> l’entreprise, dansles meilleures conditions <strong>de</strong> qualité, <strong>de</strong> délais et<strong>de</strong> coût.” L’intelligence économique est <strong>de</strong>venueun thème incontournable pour les déci<strong>de</strong>urséconomiques, les chefs d’entreprises et même lespouvoirs publics dans un contexte international <strong>de</strong>rivalité économique exacerbée.Le cours est une introduction à un aspectfondamental <strong>de</strong> la vie en entreprise : la gestion<strong>de</strong> l’information (acquisition, traitement, diffusion,utilisation), et <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances.Le cours vise donc à :- souligner à l’importance <strong>de</strong> l’information dans lavie économique, en France et dans les principauxpays du mon<strong>de</strong>- former à une méthodologie basique <strong>de</strong> collecte,traitement et diffusion <strong>de</strong> l’information- faire s’exercer sur certains outils importants <strong>de</strong>recherche et traitement <strong>de</strong> l’information


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 399- entraîner à collecter l’information sur le terrain- faire acquérir <strong><strong>de</strong>s</strong> réflexes élémentaires <strong>de</strong>protection, d’eux-mêmes et <strong>de</strong> leur entreprise- attirer l’attention sur les tentations faciles <strong>de</strong>dérapage déontologique.Programme- l’essentiel <strong>de</strong> l’enseignement sera fait sousforme d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas permettant l’utilisation<strong><strong>de</strong>s</strong> sources d’information les plus variées- quelques interventions <strong>de</strong> spécialistesillustreront certains aspects (protection, guerreéconomique, économie <strong>de</strong> l’information)- <strong><strong>de</strong>s</strong> exemples réels d’entreprises serontprésentés.INTERNATIONAL MANAGEMENTResponsable : E. BOXENBAUM.ObjectifManagers increasingly face situations in which theyneed to take cultural factors into consi<strong>de</strong>ration.Whether they work for a multinational corporation,a company in a foreign country, or a companythat recruits internationally, managers engagefrequently in work relations with superiors,colleagues, and subordinates whose behaviorand expectations are sometimes unfamiliar tothem. This course provi<strong><strong>de</strong>s</strong> insight into the culturaldynamics of managerial work, such as recruitment,promotion, remuneration, team work, and conflictresolution. Using different analytical frames ofreference, the course examines case studiesfrom a variety of cultural contexts with the aim ofincreasing cultural competency.ProgrammeThe course will be given in English.Session 1. Introduction to course and exam.Session 2. Working abroad.Session 3. Mergers and Acquisitions.Session 4. Collaboration across national bor<strong>de</strong>rs.Session 5. Recruitment and promotions.Session 6. Exam.INTRODUCTION À LA FINANCEDE MARCHÉSResponsables : M. ARMSTRONG, A. GALLI.ObjectifCe cours est une introduction générale à la finance<strong>de</strong> marchés. Il a comme fil directeur la vie d’uneentreprise, <strong>de</strong> l’idée <strong>de</strong> son fondateur à <strong><strong>de</strong>s</strong> fusionsacquisitions,en passant par le financement <strong>de</strong> sacroissance. A chaque étape est analysé commentl’entreprise utilise <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments financiers pourlever <strong><strong>de</strong>s</strong> fonds et gérer ses risques. En parallèle,sont analysés le fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions quicréent ces instruments et <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés sur lesquelsils s’échangent : les marchés <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte,les marchés d’actions, les marchés d’instrumentsdérivés, ainsi que la manière dont les marchésfinanciers évaluent les entreprises. Enfin, on meten perspective le rôle <strong>de</strong> la finance dans l’économieet on traite <strong><strong>de</strong>s</strong> questions polémiques que suscitela finance <strong>de</strong> marchés : la spéculation, l’instabilitéet les risques <strong>de</strong> crises systémiques. Une séanceest animée par <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels <strong>de</strong> la finance quiprésentent <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas.Programme- Séances 1 & 2 : Introduction- Séances 3 à 16 : Bourses d’actionsENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


100 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSObligations - Produits dérivés - CAPM -IPO, OPA, Fusions-Acquisitions - Agences<strong>de</strong> notation - VaR - Arbitrage - Marchésd’électricité- Séances 17 & 18 : ConclusionsINTRODUCTION À LA GESTIONDES RISQUESResponsable : V. SANSEVERINO-GODFRIN.ObjectifL’objectif <strong>de</strong> cette introduction aux sciences <strong><strong>de</strong>s</strong>risques est <strong>de</strong> sensibiliser les élèves à la complexité<strong>de</strong> l’évaluation et <strong>de</strong> la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> dangers, autravers d’un parcours en trois étapes :- acquérir <strong><strong>de</strong>s</strong> formalismes <strong>de</strong> base et <strong><strong>de</strong>s</strong>éléments <strong>de</strong> réflexion sur le rôle <strong>de</strong> l’ingénieur :responsabilité, retour d’expérience, ai<strong>de</strong> à ladécision, expertise et négociation, initiation auxmétho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> risques- s’initier à l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> risques, par l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>questions d’actualité, <strong>de</strong> catastrophes passées,<strong>de</strong> ”cas d’école” en compagnie <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> lagestion <strong><strong>de</strong>s</strong> dangers- appréhen<strong>de</strong>r la globalité <strong>de</strong> la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong>dangers et sa complexité liée à la présence <strong>de</strong>différents niveaux d’organisation : politique etstratégie du risk management, managementHygiène - Sécurité - Environnement, Audit,Retour d’expérience...ProgrammeL’enseignement se déroule sous forme d’unepério<strong>de</strong> bloquée d’une durée <strong>de</strong> cinq jours. Ilcomprend <strong><strong>de</strong>s</strong> cours magistraux, <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>cas. Outre <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignants-chercheurs <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines<strong>ParisTech</strong>, le cours fait appel à <strong><strong>de</strong>s</strong> intervenantsextérieurs.- “ Risques, gouvernance et responsabilité ”.Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> fon<strong>de</strong>ments historiques,théoriques et méthodologiques <strong>de</strong> la disciplineet du contexte juridique (outils et responsabilité).- “ Outils et métho<strong><strong>de</strong>s</strong>”. Présentation du concept<strong>de</strong> sécurité industrielle et <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>d’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> risques industriels.- “ Les facteurs humains et organisationnels”.Contribution <strong>de</strong> la sociologie à la fiabilité <strong><strong>de</strong>s</strong>systèmes industriels. Analyse d’acci<strong>de</strong>ntsindustriels (Tchernobyl, Challenger). L’aprèsmidiest consacrée aux modèles d’analyse<strong><strong>de</strong>s</strong> inci<strong>de</strong>nts dans une centrale nucléaire,intégrant les facteurs techniques, humains etorganisationnels- “ Gestion <strong>de</strong> crise”. Un exposé relatif auxmodalités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> crise est complétépar la visite du centre <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> laPréfecture <strong>de</strong> Police <strong>de</strong> Paris et par l’interventiond’un opérationnel relatant ses expériences <strong>de</strong>terrain.- “ Retour d’expérience et synthèse <strong>de</strong> la semaine”. Cette <strong>de</strong>rnière journée abor<strong>de</strong> le thème <strong>de</strong>l’apprentissage par l’expérience. La synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong>principaux acquis du cours clôt cette semaine <strong>de</strong>formation.INTRODUCTION AUXNANOMATÉRIAUXResponsables : D. JEULIN, A. THOREL.ObjectifCe cours n’est pas un cours <strong>de</strong> physique du soli<strong>de</strong>- même s’il y fait évi<strong>de</strong>mment référence-, et n’estpas organisé <strong>de</strong> façon académique ; il favoriserésolument les aspects applicatifs et présente


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3101largement les avancées spectaculaires dont lesnanomatériaux sont et seront à l’origine dans lasphère industrielle, et donc dans notre vie <strong>de</strong> tousles jours. On abor<strong>de</strong>ra successivement dans ce coursla synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong> nanomatériaux, leur caractérisation,la modélisation <strong>de</strong> leur comportement et l’onprésentera certaines applications parmi celles quisont les plus en pointe. Les raisons pour lesquellesles nanomatériaux présentent <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétésparticulières et étonnantes sont aussi celles pourlesquelles ils peuvent éventuellement être nocifs;l’absence actuelle <strong>de</strong> normalisation ne contribuepas à éclaircir le débat à ce sujet. Les aspectstoxicité seront abordés au niveau <strong>de</strong> la fabrication,<strong>de</strong> la mise en œuvre et <strong>de</strong> l’utilisation ; on enanalysera les risques, et on introduira les enjeuxindustriels et sociétaux dont ils font l’objet.ProgrammePlan du cours :- Introduction générale- Synthèse, élaboration- Caractérisation- Modélisation à l’échelle moléculaire- Modélisation morphologique et passage nanomacro- Applications Couleur- Applications en Sciences <strong><strong>de</strong>s</strong> Matériaux- Applications Dépollution, Nanoporeux etCatalyse- Applications en Energie- Applications Electro-magnétiques- Applications Electro-magnétiques (permittivité,nanotubes, metamatériaux…)- Prospective, enjeux industriels et sociétaux,Analyse <strong>de</strong> risques, Toxicité.INTRODUCTION TO VALUECREATION IN INDUSTRYResponsables : G. BAUDRY, J. HAZAN.Course objectivesEvery day, the economic press is full of headlineson industrial groups announcing major business<strong>de</strong>cisions of the likes of mergers & acquisitionscapital investments, innovative product launches,differentiation, geographic expansion, costreduction programs, etc. . These business <strong>de</strong>cisionshave their foundation in value creation mechanisms.As future talents; stu<strong>de</strong>nts need to have a good firstun<strong>de</strong>rstanding of these mechanisms. The course’sobjective is to expose stu<strong>de</strong>nts to value creation inindustry, being able to answer such questions as:- Why does this company want to acquire this othercompany?- How can consumer insights influence industrialstrategies (plants, technologies)?As with MBA courses, the course will be <strong>de</strong>liveredthrough a mix of theory (1/3 of lectures), casestudies(1/3 of lectures), and recent real-lifeexamples (1/3 of lectures), chosen in variousgeographies (predominantly in Europe) andindustrial sectors (construction materials, etc).Programme to be followedThis course is structured around business theoryand real life examples reflecting this theory. Theorymodules will cover:1. Introduction to value creation principles –profitable growth2. Introduction to growth levers (market growth vs.market share growth ;organic vs. acquisition)and profitability levers (cost lea<strong>de</strong>rship anddifferentiation strategies)ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


102 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS3. Growth levers: market growth vs. market sharegrowth4. Growth levers: organic vs. acquisition5. Profitability levers: cost lea<strong>de</strong>rship6. Profitability levers: differentiation strategiesWe will of course use some traditional businessframeworks (e.g. Dupont analysis, Porter’s fiveforces, learning curves) and add to them moreadvanced concepts (profit from the core, adjacencygrowth, Net Promoter Score, cultural assessment,etc). Each module will then be illustrated by a casestudy and recent real-life examples.LE LANGAGE C++Responsable : V. ROY.ObjectifC++ est <strong>de</strong>venu le langage industriel normaliséincontournable. En effet, il combine les gran<strong><strong>de</strong>s</strong>qualités <strong><strong>de</strong>s</strong> langages <strong>de</strong> haut niveau orientésobjets à la puissance <strong><strong>de</strong>s</strong> langages proches <strong>de</strong> lamachine. Comme toutes les applications comportent<strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes <strong>de</strong> temps d’exécution et d’espacemémoire, il permet l’implémentation <strong><strong>de</strong>s</strong> logicielsqui nécessitent une manipulation directe <strong><strong>de</strong>s</strong>cibles matérielles (systèmes d’exploitation, drivers<strong>de</strong> périphériques, réseaux,...) tout en apportantl’expressivité, la réutilisation, la maintenance, lasimplicité d’évolution, la facilité <strong>de</strong> test, la gestion<strong>de</strong> gros projets, le passage à l’échelle, la stabilité<strong><strong>de</strong>s</strong> co<strong><strong>de</strong>s</strong> écrits et la portabilité.C++ est un langage généraliste à large spectre.Ayant été intensivement utilisé dans <strong>de</strong> nombreuxdomaines, il <strong>de</strong>vient désormais possible <strong>de</strong> l’utiliserefficacement dans les applications qui imbriquentune gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> disciplines : réseau, calculnumérique, applications graphiques, interfacesutilisateur, etc. C++ est un <strong><strong>de</strong>s</strong> langages <strong>de</strong>référence <strong><strong>de</strong>s</strong> logiciels libres Open Source.C++ est un <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux langages utilisés dansle mon<strong>de</strong> industriel et dont la connaissance estindispensable à tout futur ingénieur désireux<strong>de</strong> s’impliquer dans les nombreux domainesconnexes aux technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong>la <strong>commun</strong>ication.ProgrammeDans le cours nous abor<strong>de</strong>rons exhaustivementtoutes les constructions du langage. Lors <strong>de</strong> travauxpratiques, l’accent est mis sur l’apprentissage dulangage lui même, en <strong>de</strong>hors d’environnement <strong>de</strong>programmation intégré, afin que les mécanismes<strong>de</strong> compilation, d’édition <strong>de</strong> liens, <strong>de</strong> débogageet d’exécution soient bien compris. Nous feronségalement une démonstration d’un environnement<strong>de</strong> programmation intégré afin d’en montrer lesspécificités et les différences. Le petit nombred’élèves <strong>de</strong> ce cours nous permet <strong>de</strong> l’adapter auniveau <strong>de</strong> chacun autant lors <strong><strong>de</strong>s</strong> présentations quelors <strong><strong>de</strong>s</strong> séances <strong>de</strong> travaux pratiques en proposant<strong><strong>de</strong>s</strong> exercices <strong>de</strong> différentes difficultés.Un conférencier industriel, ingénieur chezRenault, ayant choisi C++ pour la programmationd’applications <strong>de</strong> tailles importantes, illustrera cecours. Il décrira la manière industrielle <strong>de</strong> concevoir,<strong>de</strong> gérer en équipe et <strong>de</strong> faire évoluer <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong>quantités <strong>de</strong> co<strong>de</strong> C++.- la réutilisabilité et la généricité (pour réduire lescoûts <strong>de</strong> développement : mécanismes orientésobjets, classes template);- le contrôle d’accès (séparation <strong>de</strong> la spécificationet <strong>de</strong> l’implémentation) ;- le typage fort et le polymorphisme (pour détecterles erreurs le plus tôt possible dans le cycle <strong>de</strong>développement : structures et classes, dérivation


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3103simple et multiple, surcharge <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions et<strong><strong>de</strong>s</strong> opérateurs, etc.) ;- les mécanismes d’exceptions pour la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong>erreurs à l’exécution ;- la gestion <strong>de</strong> la mémoire (mémoire statique, piled’exécution, mémoire dynamique, surcharge <strong><strong>de</strong>s</strong>opérateurs d’allocation et <strong>de</strong> désallocation) ;- l’introspection sur les types <strong>de</strong> données lors <strong>de</strong>l’exécution ;- l’utilisation <strong>de</strong> la STL, bibliothèque normalisée<strong>de</strong> classes et <strong>de</strong> fonctions C++,- l’utilisation <strong>de</strong> la norme du langage C++.LOGISTIQUE URBAINEResponsable : L. DELAITRE.ObjectifL’objectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> former les participantsaux contextes du <strong>de</strong>rnier kilomètre en ville. Lesparticipants vont acquérir une base <strong>de</strong> connaissancesur les problématiques, les enjeux, les solutionsactuelles en France et à l’international et sur lesperspectives <strong>de</strong> ce que seront les systèmes <strong>de</strong>transport <strong>de</strong> marchandises <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.Programme1. Problématique2. Le fret urbain et les acteurs3. Évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> logistique urbaine4. Les solutions testées5. La logistique urbaine internationale6. Perspectives d’évolutionMARKETING + PROPRIETÉINDUSTRIELLEMarketingResponsable : A. <strong>de</strong> BRISSON.ObjectifDepuis la fin <strong><strong>de</strong>s</strong> années soixante, le marketingest <strong>de</strong>venu une nécessité. Trop d’entreprisesfabriquant <strong>de</strong> bons produits ont déposé leur bilanpour n’avoir pas su les vendre. Trop <strong>de</strong> sociétéspeu soucieuses <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes <strong>de</strong> gestion et <strong><strong>de</strong>s</strong>problèmes commerciaux se sont vues rachetées.Trop <strong>de</strong> projets se sont transformés en échecparce qu’ils ne répondaient pas aux attentes dumarché. Le marketing est <strong>de</strong>venu trop importantpour ne concerner que le département marketing<strong>de</strong> l’entreprise. Progressivement, il est <strong>de</strong>venu une<strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions <strong>de</strong> la Direction Générale etparticipe aux orientations stratégiques et tactiques<strong>de</strong> l’entreprise.Ce cours est une initiation au marketing, il nevise pas à l’exhaustivité mais se focalise surl’essentiel <strong>de</strong> cette démarche. Pour assimiler unemétho<strong>de</strong>, il ne suffit pas <strong>de</strong> la comprendre maisil faut également la pratiquer. Cette formationse veut concrète, elle oscillera entre <strong>de</strong>ux typesd’animation :- une phase théorique où seront présentés lesgrands principes <strong>de</strong> la démarche marketing,- une phase découverte où l’étudiant par sesrecherches résoudra quelques problématiquesmarketing.ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉEProgrammeMarketing fondamentalTrilogie du marketing - qu’est-ce qu’un marché ?- qu’est-ce qu’un produit ? - concurrence directe -


104 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSconcurrence indirecte - environnement marketing- typologie marketing - indicateur <strong>de</strong> mesure -fonctions - postes - organisations du marketingdans l’entrepriseConduire et réaliser <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> marketingQu’est-ce qu’une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> marché - déroulement<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> marketing - rédaction du questionnaire- métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’enquête - traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> données -négociation d’une étu<strong>de</strong> - nomenclature <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>marketingMarketing stratégiqueQuelles stratégies pour les nouveaux enjeux <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises - passer d’un marketing <strong>de</strong> l’offre àun marketing client - quelques outils d’ai<strong>de</strong> à ladécision.Propriété industrielleResponsable : M. PLANCHE.ObjectifDans le cadre d’une mondialisation <strong>de</strong> plus enplus intense, les entreprises doivent accroîtreleurs performances, générer <strong>de</strong> nouveaux marchéset innover. L’innovation est un passeport pourla conquête <strong>de</strong> nouveaux marchés, un moteur<strong>de</strong> croissance pour l’entreprise et la propriétéindustrielle est un outil <strong>de</strong> soutien <strong>de</strong> l’innovation,un facteur <strong>de</strong> développement technique et <strong>de</strong> progrèséconomique face à la concurrence. Si le droit <strong>de</strong>la propriété industrielle est un droit <strong>de</strong> propriété“incorporelle”, il représente la valeur patrimoniale<strong>de</strong> l’entreprise et dans le cas d’une entreprise “hightech” il servira à valoriser l’entreprise en créationen se fondant sur la perspective d’un retour surinvestissement.ProgrammeInnovation : pourquoi, comment, la problématique- Comment mettre l’innovation au service <strong>de</strong>l’économie ?- Innovation et propriété industrielle (PI):- Définitions : innovation ; invention ; propriétéintellectuelle ; propriété industrielle ; droits <strong>de</strong>propriété intellectuelle ; droits particuliers :logiciels, biotechnologies ; gran<strong><strong>de</strong>s</strong> étapes dansle développement <strong>de</strong> la PI.Stratégie et propriété industrielle1. Avant le démarrage du projet- évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> risques juridiques etconcurrentiels- adaptation du projet en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats2. Pendant le développement du projet- confi<strong>de</strong>ntialité- partenariat- choix <strong><strong>de</strong>s</strong> titres <strong>de</strong> PI et dépôt <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>titres <strong>de</strong> PI3. Pendant la phase <strong>de</strong> commercialisation- valorisation <strong><strong>de</strong>s</strong> droits et défense <strong><strong>de</strong>s</strong> droitsPI et normesConclusion : témoignages d’entreprises.MINÉRALOGIE DESCRIPTIVE ETAPPLIQUÉEResponsable : J.-M. LE CLEAC’H.ObjectifLes objectifs <strong>de</strong> cet enseignement sontessentiellement <strong>de</strong> :- connaître et i<strong>de</strong>ntifier un certain nombre <strong><strong>de</strong>s</strong>minéraux parmi les plus courants dans la nature- appréhen<strong>de</strong>r comment et où se forment lesminéraux- comprendre comment les propriétés <strong>de</strong> certainsminéraux les ren<strong>de</strong>nt potentiellement gênants


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3105dans l’activité <strong>de</strong> l’ingénieur (argiles gonflantes,minéraux solubles ou altérables) ou, au contraire,recherchés pour leur utilité (minéraux industriels,minerais…)- comprendre par l’exemple <strong>de</strong> la minéralogieextraterrestre comment cette sciencereste mo<strong>de</strong>rne et participe à une meilleurecompréhension <strong>de</strong> l’Univers.Programme- Généralités sur la Minéralogie : place <strong>de</strong> laMinéralogie dans les sciences <strong>de</strong> la Terre, relationavec les sciences physiques- définition du minéral ; structure et composition ;classification- observation <strong><strong>de</strong>s</strong> minéraux, <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong><strong>de</strong>s</strong>caractères directement visibles ou facilementrévélés par <strong><strong>de</strong>s</strong> essais physiques ou chimiquessimples- principaux minéraux constitutifs <strong><strong>de</strong>s</strong> roches et <strong><strong>de</strong>s</strong>minerais- principaux types <strong>de</strong> gisements- minéraux à propriétés physiques remarquables,néfastes ou utiles tels que minéraux argileux,gypse, diamant…- notions <strong>de</strong> minéralogie extraterrestre.MODELS OF RANDOMSTRUCTURESResponsable : D. JEULIN.Course objectivesThe aim of this course is to give an introduction tousual methods <strong>de</strong>veloped in Geostatistics and inMathematical Morphology to mo<strong>de</strong>l and to simulaterandom sets and functions (scalar and multivariate).These mo<strong>de</strong>ls are useful in many physical situationswith heterogeneous media, for which a probabilisticapproach is required. We can mention for instanceproblems of fracture statistics of materials, thecomposition of permeabilities in porous media,scanning or transmission electron microscopyimages (including multispectral images), roughsurface or multicomponent composites, but alsosome biological textures. On a more macroscopicscale, these mo<strong>de</strong>ls are used in the case oforebody <strong>de</strong>posits, of oil reservoirs, and evento simulate some data in astronomy. They alsogenerate textures to be used for image coding andsynthesis. The common feature of these randomstructures is their domain of <strong>de</strong>finition in R 3 , oreven in R n (with n > 3), which requires the use ofmore general mo<strong>de</strong>ls than standard StochasticProcesses.ProgrammeThe main topics of the course are as folllows :- introduction to the theory of random sets- mo<strong>de</strong>ls of random space tesselations, booleanrandom sets and functions, space-time randomsets and functions (<strong>de</strong>ad leaves and alternatesequential mo<strong>de</strong>ls, reaction - diffusion).The courses <strong>de</strong>tail the contruction of mo<strong>de</strong>ls, theirmain properties, and their use from experimentaldata by means of examples of application.A large part of the course is based on training bymeans of software Micromorph <strong>de</strong>veloped in CMM.ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


106 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSStructure of the course : five full days in a singleweek. Lectures (50%) and practical training on PCcomputers (50%).Prerequisites : Basic knowledge in probabilitytheory and in stochastic processes.MODÉLISATION DES PROCESSUSINDUSTRIELSResponsable : W. FÜRST.ObjectifLes industries <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> la matière ontpour objet l’élaboration <strong>de</strong> produits aux propriétéschimiques et physiques bien caractérisées,à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> matières premières disponibles.S’y rattachent <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines aussi variés quela chimie lour<strong>de</strong> (pétrochimie), la chimie fine,l’industrie pharmaceutique, ou encore l’industrieagroalimentaire.A partir <strong>de</strong> spécifications sur la qualité du produit,l’ingénieur doit concevoir une unité industriellepermettant la production au moindre coût.Une première étape consiste à choisir unesuccession <strong>de</strong> transformations élémentaires(opérations unitaires) qui permettront <strong>de</strong> passer<strong>de</strong> la matière première au produit fini. Ce choixrepose sur une analyse simplifiée <strong>de</strong> la faisabilitétechnique et <strong>de</strong> la rentabilité.Il faut ensuite réaliser un calcul rigoureux duprocédé choisi, pour en vérifier la faisabilité,déterminer exactement les besoins énergétiques, etestimer le montant <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements et <strong><strong>de</strong>s</strong> coûtsopératoires. On montrera en particulier comment,à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> équations <strong><strong>de</strong>s</strong>criptives <strong>de</strong> chaqueopération unitaire, et du schéma <strong>de</strong> circulation<strong><strong>de</strong>s</strong> débits <strong>de</strong> matière, on peut calculer (simuler)un schéma <strong>de</strong> procédé complexe, en ajuster lesréglages pour assurer certaines performances, etenfin déterminer les conditions <strong>de</strong> fonctionnement<strong>de</strong> façon à maximiser le profit.Programme- introduction au génie chimique et aux opérations<strong>de</strong> séparation - opérations étagées à contrecourant- métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> quelques opérationsunitaires : flash, distillations- calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> schémas <strong>de</strong> procédé : simulation,<strong><strong>de</strong>s</strong>ign, optimisation- les éléments du coût et leur évaluation - synthèse<strong><strong>de</strong>s</strong> procédés - intégration thermique <strong><strong>de</strong>s</strong>procédés.MODÉLISATION PROSPECTIVEPrincipes et usages <strong><strong>de</strong>s</strong> modèlesmathématiques pour l’évaluation<strong><strong>de</strong>s</strong> politiques <strong>de</strong> lutte contre lechangement climatique.Responsable : N. MAÏZI.ObjectifSous l’aiguillon <strong>de</strong> la question climatique et <strong>de</strong>la globalisation économique, la modélisationprospective, tradition - un temps oubliée - liantprospective numérique, calcul économique,économie publique et réflexion stratégique, estaujourd’hui largement réinvestie dans le cadre<strong><strong>de</strong>s</strong> négociations internationales autour du dossierclimatique. L’objectif <strong>de</strong> cet enseignement est <strong>de</strong>présenter les outils <strong>de</strong> modélisation prospective,nés dans les années 60, du dialogue entremathématiciens et économistes, et reposant sur


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3107un concept d’optimalité. On reviendra sur l’histoire<strong>de</strong> la contribution <strong><strong>de</strong>s</strong> modèles <strong>de</strong> prospective longterme face au questionnement climatique. D’autrepart, on décryptera l’apport <strong><strong>de</strong>s</strong> mathématiquesdans le cadre <strong>de</strong> la modélisation prospective endéclinant les modèles dans leurs croisementsdisciplinaires: mathématique et économie. A travers<strong><strong>de</strong>s</strong> cas concrets, on illustrera pourquoi ces outils -mettant en jeu <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences en mathématiquesappliquées et en sciences économiques - sont<strong>de</strong>venus le support incontournable et essentiel<strong>de</strong> la réflexion prospective pour l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong>politiques <strong>de</strong> lutte contre le changement climatique.Au <strong>de</strong>là, cet enseignement a pour vocation- d’abor<strong>de</strong>r les modèles mathématiques sous unautre angle en illustrant le rôle <strong>de</strong> la modélisationmathématique et <strong>de</strong> l’optimisation pour <strong><strong>de</strong>s</strong>questions ``a priori’’ sans mathématiques ;- <strong>de</strong> préparer aux débats sur le changementclimatique en donnant un éclairage sur <strong><strong>de</strong>s</strong> outils<strong>de</strong> modélisation disponibles ;- <strong>de</strong> se confronter aux difficultés <strong>de</strong> la modélisationdans un cadre dynamique complexe, celui duchangement climatique, où le facteur humainest central.Programme1. Prospective et histoire <strong><strong>de</strong>s</strong> modèles : la démarcheprospective ; prospective et planificationstratégique ; naissance d’une modélisation dulong terme2. Les modèles prospectifs : le cadre théorique <strong>de</strong>la modélisation ; les évolutions du besoin <strong>de</strong>modélisation ; classification <strong><strong>de</strong>s</strong> modèles3. Concept d’optimalité : modèle DICE - croissanceoptimale ; modèle TIMES - allocation d’activités ;contributions <strong>de</strong> l’optimisation et du contrôle4. Usage <strong><strong>de</strong>s</strong> modèles prospectifs : les exercicesprospectifs relatifs au climat : politiques,régulations taxes/quantités ; analyse <strong><strong>de</strong>s</strong>ensibilité : scénarios, taux d’actualisation,données exogènes5. Pratique d’un modèle prospectif : une questionliée aux engagements internationaux seraéclairée, par exemple, la France face à sesengagements <strong>de</strong> réduction <strong><strong>de</strong>s</strong> émissions.MUSIQUE, SCIENCE, HISTOIREResponsable : B. AVAKIAN.ObjectifFaire saisir, au travers <strong>de</strong> l’exemple <strong>de</strong> lamusique, sans oublier sa dimension historique,les interactions que peuvent avoir entre elles unepratique artistique et les sciences et techniquesqui s’y associent.ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


108 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSProgramme- <strong>de</strong> la physique au solfège : son et bruit, productionet propagation du son, gamme et harmoniques,caractéristiques physiques et instrumentales <strong><strong>de</strong>s</strong>notes- physiologie, perception et musique- les théories musicales <strong>de</strong> Pythagore à Rameau- l’ingénierie dans la facture instrumentale au XIXesiècle (système Boehm, saxophone, piano)- les systèmes musicaux (gammes, accords,tempéraments)- le bois et le bois <strong>de</strong> résonance, influence dumatériau sur l’instrument, spécificité <strong><strong>de</strong>s</strong> cor<strong><strong>de</strong>s</strong>,<strong><strong>de</strong>s</strong> vents et <strong><strong>de</strong>s</strong> percussions- les nouveaux matériaux dans la factureinstrumentale (étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas sur l’archet enmatériau composite, conception et ingénierie dansla facture instrumentale)- visite d’application dans les collections du musée<strong>de</strong> la musique (Cité <strong>de</strong> la musique).NON LINEAR COMPUTATIONALMECHANICSResponsables : G. CAILLETAUD, J.-L. CHABOCHE.ObjectifThe field of Nonlinear Computational Mechanicshas grown very rapidly during the last <strong>de</strong>ca<strong>de</strong>.Due to the dramatic power increase of computersand workstations, research is very active. On theother hand, the <strong>de</strong>velopment of robust and userfriendly engineering software allows a wi<strong>de</strong> rangeof applications in industry. The course presentsan overview of the classical mo<strong>de</strong>ls and of thenumerical methods used in the area, and showshow they can be applied in practical cases. Theoryinclu<strong><strong>de</strong>s</strong> material and geometrical nonlinearities,and the numerical implementation in computerco<strong><strong>de</strong>s</strong>. Applications are taken from classicaldomains like aeronautical, spatial or car industry,but also from microelectronics, the field of energyfor sustainable <strong>de</strong>velopment, biomaterials, etc...Computer labs are planned in the cursus. Stu<strong>de</strong>ntswill be invited to choose their style: as <strong>de</strong>velopers,they will have the opportunity to introduce newfeatures in a selected finite element co<strong>de</strong>; as users,they will have to perform finite element analyseson simple case studies involving material and/orgeometrical nonlinearities.After the course, attendants should have a goodknowledge of some basic aspects in mechanicsof material, including the material constitutiveequations, the numerical algorithms and thefinite element procedures. They will have theability: to choose a material mo<strong>de</strong>l and the properprocedure to i<strong>de</strong>ntify the material parameters fromexperiment; to perform calculations of the stressor temperature fields in nonlinear cases, and tosuccessfully manage the iterative processesassociated to nonlinearities; to <strong>de</strong>al with contactproblems; to evaluate the quality of a FE resultobtained with a nonlinear computation (meshsensitivity, numerical integration).Programme- basic material mo<strong>de</strong>ls: material mo<strong>de</strong>ling,including rheology, plasticity criterion,incremental theory of plasticity, 3D plastic flow,basic har<strong>de</strong>ning rules. I<strong>de</strong>ntification procedures,inverse problems- advanced constitutive equations : cyclic andcomplex loadings, damage mo<strong>de</strong>ls, mo<strong>de</strong>ls forthermomechanical loadings, foams and cellularsystems, hyperelasticity, polymeric materials- finite element formulation: elementary


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3109introduction of the method for thermal andmechanical applications. Newton technique,element assembly, tangent matrix. Integrationof the constitutive equations, implicit algorithms- geometrical nonlinear and contact analysis,stabilization methods. Stability problems.Localization process. Mesh adaptation- coupled problems (thermal-metallurgicalmechanicalinteractions).OPERATIONS RESEARCH IN THEINDUSTRYResponsable : J.-C. CULIOLIObjectifThis course will focus on three important conceptsof Optimization and Computer Science theory :linear programming (LP), graph theory and dynamicprogramming (DP). Its aim is to provi<strong>de</strong> ATHENSstu<strong>de</strong>nts with a solid background in OperationsResearch so they can tackle real problems in theindustry. The domain of applications is spreadingfrom planning, to logistics, from routing to andinventory control to revenue management.After a two days ”crash-course” in operationsresearch that will focus on fundamental conceptsand techniques, we will work with them on 6 testcasesthat can be found in Airlines or Transportationcompanies, Tele<strong>commun</strong>ication companies,Services and commodities.ProgrammeOR Crash-course = two days- linear Programming- dynamic Programming- duality : how it is used in algorithms- integer and Mixed-Integer Programming- graph Theory : the main mo<strong>de</strong>ls- heuristics, Branch & Bound, Column generation- advanced Mo<strong>de</strong>ling.Applications = three days- inventory control- planning and assignment problems- network optimization- scheduling- routing, Shortest-Path problems- revenue Management .OPTIMISATIONResponsables : N. PETIT, P. CARPENTIER.ObjectifCe cours commence par donner les outils <strong>de</strong> baseen optimisation avec ou sans contraintes pour lesproblèmes continus <strong>de</strong> dimension finie. Ensuite, ondéveloppe <strong>de</strong>ux thèmes. Le premier concerne lesproblèmes discrets et l’optimisation combinatoireENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


110 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSutile en économie, planification et logistique. Lesecond thème abor<strong>de</strong> les problèmes <strong>de</strong> dimensioninfinie avec le calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> variations.ProgrammeLe format du cours est le suivant :- 10 cours magistraux- 5 séances <strong>de</strong> travaux pratiques sur ordinateurà partir <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cas concrets (réseaux <strong>de</strong>distribution, optimisation <strong>de</strong> forme aérodynamiquesimplifiée)- 5 séances <strong>de</strong> travaux dirigés sur <strong><strong>de</strong>s</strong> exemplesempruntés à <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines très divers (équilibrestatistique, optimisation <strong>de</strong> trajectoires, gestion<strong>de</strong> production, min/max, équilibre économique,théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux…).Quelques mots clés : convexité, Lagrangien,dualité, min/max, condition KKT, programmationlinéaire, graphes et flots, programmationdynamique, problèmes aux <strong>de</strong>ux bouts, état adjoint,algorithmes…PHYSICS AND MECHANICS OFRANDOM MEDIAResponsables : D. JEULIN, F. WILLOT.Course objectiveMany solid media and materials (composites, granularmedia, metals, biomaterials, porous media, soils, rocks,etc.) encountered in materials sciences, geophysics,environmental sciences, energetics, hydrogeology…display disor<strong>de</strong>red microstructures and structures ofseveral length scales, which it is sometimes difficultto master. To un<strong>de</strong>rstand, predict (and sometimes tooptimize) the macroscopic properties of these media(in average, or homogenized, and their fluctuations),an approach based on a combination of probabilisticconcepts with methods of physics and mechanics isrequired. The course, which aims to provi<strong>de</strong> a largeintroduction to this subject, is given in a self-containedseries of lectures (80%) and training sessions oncomputers (20%).Programme- Motivated by a review of advanced experimentaltechniques for the microstructure <strong><strong>de</strong>s</strong>cription,and by typical results involving fluctuationspresent in plasticity, damage, fracture, andflows phenomena in porous media, basic toolsof applied probability and random processes arerecalled.- Probabilistic tools for the <strong><strong>de</strong>s</strong>cription randommedia and mo<strong>de</strong>ls together with their simulationare introduced.- Physics and mechanics of random media are firstpresented from the standpoint of approximatesolutions of partial differential equationswith random coefficients. For example, linearelectrostatics problems in random media arestudied by means of a perturbation expansionof the random electric and displacement fields,while bounds on the effective permittivity andof elastic moduli are <strong>de</strong>rived from variationalprinciples. This approach of homogenization,which can be applied to other physical propertieslike the composition of permeability, or of thethermal conductivity, is illustrated by third or<strong>de</strong>rbounds.- The use of numerical techniques (like FiniteElements), to provi<strong>de</strong> an estimation ofhomogenized properties of random media fromMonte Carlo type simulations is introduced.Bounds and numerical techniques are thenexten<strong>de</strong>d to non linear behaviours, like theplasticity of polycrystals.- Given the importance of reliability problems in


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3111a multitu<strong>de</strong> of engineering applications, severalfracture statistics mo<strong>de</strong>ls (brittle, ductile,fatigue) are worked out from a probabilisticapproach.PHYSIQUE DES PARTICULESResponsable : O. DRAPIER.ObjectifCe cours se propose <strong>de</strong> présenter le “modèlestandard” <strong>de</strong> la physique <strong><strong>de</strong>s</strong> particules et <strong><strong>de</strong>s</strong>interactions fondamentales, dans ses aspectshistoriques, théoriques et expérimentaux. Oninsistera particulièrement sur l’intervention <strong><strong>de</strong>s</strong>symétries fondamentales dans la construction <strong>de</strong>ce modèle. Les développements récents serontprésentés, ainsi que les moyens expérimentauxactuellement mis en œuvre dans ce domaine <strong>de</strong>recherches.ProgrammeCe cours n’insistera pas sur les aspects“calculatoires” du modèle, mais vise plutôtà donner une vision globale <strong>de</strong> l’état actuel <strong>de</strong>nos connaissances. Nous abor<strong>de</strong>rons égalementl’intérêt, pour les sociétés économiquementavancées, <strong>de</strong> mener ces recherches.- Groupes <strong>de</strong> symétrie et physique <strong><strong>de</strong>s</strong> particules- Du tableau périodique aux particulesfondamentales : quarks et leptons- Les quatre interactions : gravitationnelle, faible,électromagnétique et forte- Au-<strong>de</strong>là du modèle standard, dimensionssupplémentaires, supersymétrie- Le problème <strong>de</strong> la gravitation- Recherches expérimentales, les accélérateurs<strong>de</strong> particules, les détecteurs.PHYSIQUE NUCLEAIREResponsable : O. DRAPIER.ObjectifL’enseignement spécialisé <strong>de</strong> physique nucléairetraite du noyau atomique, <strong>de</strong> ses propriétés, <strong><strong>de</strong>s</strong>es transformations, et <strong><strong>de</strong>s</strong> réactions nucléaires.Une partie <strong><strong>de</strong>s</strong> cours est réservée ensuite à <strong>de</strong>uxphénomènes importants, la fission et la fusion, età leurs applications : réacteurs nucléaires, futurréacteur à fission. Nous abor<strong>de</strong>rons égalementquelques notions d’astrophysique, ainsi quel’état <strong>de</strong> la recherche fondamentale en physiquenucléaire.Ce cours constitue une introduction à l’option GénieAtomique, mais il s’adresse à tous les élèves quisouhaitent comprendre les phénomènes physiquesà l’oeuvre dans les noyaux et la radioactivité.L’accent est mis sur la compréhension <strong>de</strong> laphysique, et non sur les calculs afférents.ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


112 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSLes élèves désireux d’en savoir plus sur lesparticules et interactions fondamentales ontensuite la possibilité <strong>de</strong> suivre l’enseignement <strong>de</strong>physique <strong><strong>de</strong>s</strong> particules au 6ème semestre.Programme1- Introduction : petit historique (les premièresdécouvertes, la radioactivité, le neutron) ; rappelssuccincts <strong>de</strong> physique <strong><strong>de</strong>s</strong> particules (particules etinteractions fondamentales, matière - antimatière,quarks et leptons) ; généralités sur les noyaux(isotopes, isotones, isobares, dimensions eténergies) ; structure du noyau (potentiel nucléairemoyen, modèle en couches, goutte liqui<strong>de</strong> etformule <strong>de</strong> Bethe-Weizsäcker, énergie <strong>de</strong> liaison,spin nucléaire)2- Les transformations <strong><strong>de</strong>s</strong> noyaux : bilan <strong>de</strong> réaction ;les transformations spontanées (la radioactivité,, , fission, capture ; durée <strong>de</strong> vie) ; réactionsnucléaires (fission induite, fusion, autres types <strong>de</strong>réactions) ; section efficace3- La fission et les réacteurs : fission spontanée etfission induite (réaction en chaîne, convergence/divergence) ; les réacteurs à fission (sectionsefficaces <strong>de</strong> capture et <strong>de</strong> fission, réacteurs àneutrons lents, réacteurs à neutrons rapi<strong><strong>de</strong>s</strong>,contrôle <strong>de</strong> la réaction, neutrons retardés,réacteurs hybri<strong><strong>de</strong>s</strong> sous-critiques -ADS)4- Réacteurs à fission, présent et futur : réacteursdu futur (surgénérateurs et filière thorium) ; laphysique nucléaire dans le contexte international(les réacteurs dans le mon<strong>de</strong>, approvisionnement,déchets)5- La fusion, <strong>de</strong> l’énergie pour l’avenir : conditions <strong>de</strong>la fusion (ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur, critère <strong>de</strong> Lawson) ;dans les étoiles, confinement gravitationnel ;confinement magnétique (principe du tokamak,procédés <strong>de</strong> chauffage du plasma) ; confinementinertiel6- Nucléosynthèse : nucléosynthèse (nucléosynthèseprimordiale, nucléosynthèse stellaire, commentsont apparus les noyaux A > 56, les différentsprocessus <strong>de</strong> nucléosynthèse s, r, p) ; éléments <strong>de</strong>cosmologie (rappels sur le modèle du big bang)7- La physique nucléaire en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’énergie : autresapplications <strong>de</strong> la physique nucléaire (industrie,mé<strong>de</strong>cine, art) ; recherches fondamentales enphysique nucléaire (super-lourds, îlots <strong>de</strong> stabilité,noyaux déformés, frontière avec la physique <strong><strong>de</strong>s</strong>particules)8- Exposés réalisés par <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves, sur un sujet auchoix, par exemple : - Gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets - Sûreté<strong><strong>de</strong>s</strong> réacteurs - Démantèlement <strong><strong>de</strong>s</strong> centrales - Lesréacteurs du futur - Certaines applications.PHYSIQUE NUMÉRIQUE :DE L’ATOME AU MATÉRIAUCOMPLEXEResponsable : B. MONASSE.ObjectifIl est utile <strong>de</strong> rappeler le lien fort qui existe entrela compréhension <strong>de</strong> la physique et le mon<strong>de</strong>industriel, en particulier lorsque les matériaux<strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> plus en plus complexes. De ce fait,on constate actuellement un intérêt croissantpour <strong><strong>de</strong>s</strong> modélisations <strong>de</strong> plus en plus fines <strong><strong>de</strong>s</strong>microstructures, car celles-ci conditionnent dans unelarge mesure les propriétés <strong><strong>de</strong>s</strong> pièces produites.Le contrôle fin <strong><strong>de</strong>s</strong> microstructures <strong>de</strong>vient ainsi unenjeu <strong>de</strong> plus en plus vital. L’objectif <strong>de</strong> ce cours<strong>de</strong> “physique numérique” est <strong>de</strong> montrer que lamodélisation permet <strong>de</strong> prédire et comprendrecertains phénomènes physiques à différenteséchelles : <strong>de</strong> l’atome aux objets qui nous entourent.Les propriétés macroscopiques sont induites par


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3113les organisations microscopiques complexes sousjacentes.Leur évolution peut être étudiée par lasimulation aux différentes échelles, associée à <strong><strong>de</strong>s</strong>métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’homogénéisations cohérentes.ProgrammeLe programme analyse progressivement lesdifférentes échelles <strong>de</strong> la matière avec <strong><strong>de</strong>s</strong> modèlesadaptés à chaque échelle :- Introduction aux différentes métho<strong><strong>de</strong>s</strong> etmatériaux complexes,- Principes et applications <strong>de</strong> la dynamiquemoléculaire (biomatériaux, métaux, polymères)- Travaux pratiques <strong>de</strong> simulation par dynamiquemoléculaire- Principes <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Monte-Carlo- Applications <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Monte-Carlo- Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> suivis d’interfaces (champs <strong>de</strong>phase) principe et application soli<strong>de</strong>- Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> suivi d’interfaces (level set, champs<strong>de</strong> phase), application soli<strong>de</strong>/liqui<strong>de</strong>- Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’homogénéisation (analytique,numérique) et changement d’échelle- Principes et applications <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>éléments finis aux évolutions microstructuralespour les métaux et les composites à matricepolymère- Compléments aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> simulation paréléments finis (maillage adaptatif, estimationd’erreur) et applications- Travaux pratiques <strong>de</strong> simulations directes paréléments finis d’évolution microstructurale(métaux et composites)POLYMERS PROCESSINGResponsables : J.-F. AGASSANT, J.-M. HAUDIN.ObjectifPolymer processing represents a growing economicactivity. Polymer parts (films, tubes, profiles,bottles, various injected moul<strong>de</strong>d products forautomotive industry or domestic appliance…)require mechanical, optical, barrier properties. Theobjective of the course is, first, to present the mainthermoplastic polymers and their forming tools,then to provi<strong>de</strong> the main rheology, physics andmechanical insights which govern the processes,and finally to apply these knowledges to the mostpopular polymer forming processes (extrusion,injection, blow moulding…).This course is <strong>de</strong>votedto stu<strong>de</strong>nts who are interested both in materialphysics and mo<strong>de</strong>lling and who want to improvetheir knowledges on polymer and polymer forming.We will focus on what is original in structure,properties and forming processes of polymers whencompared to those of other materials.ProgrammeSummary: lectures, experiments, exercises- Economic and technical aspects of polymerindustry- Rheology of molten polymers- Amorphous and semi-crystalline polymers,crystallization kinetics, orientation- Thermal phenomena in polymer forming- Experimental and theoretical investigation ofextrusion, injection moulding, blow moulding- Basic principles of polymer processing mo<strong>de</strong>lling- Mechanical properties of polymersHalf of the courses will consist in experimentalpractice: rheology, mechanical properties,crystallization, injection moulding, blow mouldingENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


114 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSPRATIQUE DE LA GÉOLOGIEResponsables : H. ACCARIE, B. TESSIER.ObjectifCet enseignement consiste à illustrer la démarched’investigation qui gui<strong>de</strong> l’analyse géologiqued’un massif rocheux en vue d’y implanter uneinfrastructure souterraine <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> dimension(tunnel ferroviaire ou autoroutier, cavité <strong><strong>de</strong>s</strong>tockage, usine souterraine?). Dans la vieprofessionnelle, cette ouverture sera utile auxingénieurs ayant à traiter <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes faisantintervenir le sous-sol.ProgrammeCet enseignement comporte :- un stage <strong>de</strong> terrain dans les Alpes, (12 jours)- <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux dirigés et conférences, à l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong>Mines à Paris au cours du semestre 3.A titre d’exemple, nous proposons d’inscrire cetenseignement dans le cadre d’une réalisationmajeure d’aménagement du territoire européen :la future liaison ferroviaire à gran<strong>de</strong> vitesse Lyon-Turin avec comme pièce maîtresse une tunnel<strong>de</strong> 52 kilomètres <strong>de</strong> longueur qui franchira leMassif alpin entre Saint-Jean <strong>de</strong> Maurienne(France) et Bussoleno (Italie). L’exercice relèvefondamentalement <strong>de</strong> la mission d’étu<strong>de</strong> quiconsiste à évaluer la faisabilité technique <strong>de</strong> cetunnel <strong>de</strong> base transalpin.Les travaux dirigés s’appuient fondamentalementsur <strong><strong>de</strong>s</strong> documents mis à notre disposition parLyon - Turin - Ferroviaire en charge <strong>de</strong> conduire lesétu<strong><strong>de</strong>s</strong> techniques attachées au projet tunnel.Les conférences ont pour but <strong>de</strong> donner unéclairage sur certaines métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et techniquesd’investigations mises en oeuvre dans le cadre <strong>de</strong>ce projet.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3115PROBLÈMES INVERSESResponsable : M. KERNObjectifUn problème inverse consiste à vouloir déterminerl’état interne d’un système, à partir d’observations,connaissant la structure du système. Il s’opposeau “problème direct”, plus habituel. Les problèmesinverses sont omniprésents en science et eningénierie, par exemple dès que l’on cherche <strong><strong>de</strong>s</strong>informations sur un système sans pouvoir lesmesurer directement.Des exemples sont fournis par toutes les techniquesd’imagerie médicale, mas sont aussi abondantsdans les sciences <strong>de</strong> la terre (sismique pétrolière),l’astronomie (restauration d’images bruitées), lafinance (calibration <strong>de</strong> volatilité). Les problèmesinverses manifestent le plus souvent un caractèreinstable, lié au fait que <strong><strong>de</strong>s</strong> causes multiplespeuvent produire les mêmes effets.Le but <strong>de</strong> ce cours est d’abord <strong>de</strong> présenter surdivers exemples l’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes inverses,<strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce leur instabilité, <strong>de</strong> présenter<strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> pour analyser ces problèmes, etdonner quelques outils pour obtenir <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions,et en évaluer la qualité.Le cours montrera ce qu’est une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>régularisation, et comment l’utiliser, en mettant enévi<strong>de</strong>nce le compromis fondamental entre stabilitéet précision. Il introduira également quelques outilsnumériques permettant d’analyser un problèmeinverse: la décomposition en valeurs singulières,et la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’état adjoint.Des travaux pratiques permettront d’illustrer cesconcepts sur <strong><strong>de</strong>s</strong> exemples.Programme- Introduction: origine <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes inverses,exemples (équations intégrales)- Modèles linéaires: moindres carrés, décompositionen valeurs singulières- Régularisation: métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Tikhonov, stratégies àpriori et à posteriori- Statistiques: régression, estimation Bayésienne- Modèles non-linéaires: paramètre. état,observation, lien avec l’optimisation- État adjoint: calcul <strong>de</strong> gradient, équationsdifférentielles, paramétrisation- Mini-projetPROCESSUS STOCHASTIQUESResponsables : F. PRETEUX, S. BONNABEL.ObjectifPrésenter les principes <strong>de</strong> la théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> processusstochastiques, abor<strong>de</strong>r, <strong>de</strong> façon non exhaustive,certains <strong><strong>de</strong>s</strong> nombreux domaines d’application :l’imagerie, le contrôle stochastique et la finance.ProgrammeAprès <strong><strong>de</strong>s</strong> rappels et compléments <strong>de</strong> probabilités,sont abordés successivement les chaînes <strong>de</strong>Markov et ses applications à l’imagerie, lesprocessus <strong>de</strong> Poisson à n dimensions, et enfin lemouvement brownien et les équations <strong>de</strong> diffusion,particulièrement utilisés en modélisation financière.Ce cours s’adresse aux élèves qui s’intéressentaux mathématiques appliquées et en particulieraux optionnaires inscrits dans les options, Financequantitative, Géostatistique, ainsi que Mareva.Le cours comprend <strong><strong>de</strong>s</strong> séances magistrales, <strong><strong>de</strong>s</strong>ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


116 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSpetites classes, durant lesquelles les problèmesclassiques sont résolus sous forme d’exercices,et <strong><strong>de</strong>s</strong> conférences faites par <strong><strong>de</strong>s</strong> spécialistes<strong>de</strong> leur domaine, illustrant le cours au travers <strong>de</strong>champs d’application comme l’analyse d’image, lestélé<strong>commun</strong>ications, la finance…PROCESSUS STOCHASTIQUES IIResponsable : S. BONNABEL.ObjectifLe but du cours est d’approfondir les connaissancessur les processus stochastiques <strong>de</strong> diffusionen temps continu. Les principaux résultatsconcerneront la formule d’Itô, les théorèmes <strong>de</strong>Feynman-Kac et <strong>de</strong> Girsanov, ainsi qu’un théorème<strong>de</strong> base <strong>de</strong> la finance sur le prix <strong><strong>de</strong>s</strong> produitsdérivés.Il s’adresse aux élèves <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> année désireux<strong>de</strong> découvrir <strong><strong>de</strong>s</strong> mathématiques du 20ièmesiècle, avec <strong><strong>de</strong>s</strong> applications en finance, physique,et automatique. Bien que le programme soitessentiellement <strong>de</strong> portée générale, son <strong>contenu</strong>est imposé par les mathématiques utiliséesdans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la finance quantitative, et saconnaissance est indispensables pour envisagerun stage en finance quantitative.ProgrammeLe cours sera partagé entre séances magistraleset <strong>de</strong> séances d’exercices <strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à habituerles élèves à manipuler les concepts. Le prérequisdu cours est la connaissance du mouvementbrownien, <strong>de</strong> l’intégrale et <strong>de</strong> la formule d’Itô. Lesélèves n’ayant pas suivi l’enseignement spécialisé(ES) Processus stochastiques peuvent s’inscrire aucours mais on attend d’eux un travail personnel <strong>de</strong>rattrapage à partir du polycopié qui correspond àla partie sur le mouvement brownien et l’intégraled’Itô. Ce polycopié est distribué aux élèves suivantce premier ES, et est téléchargeable à partir <strong>de</strong> lapage www.silvere-bonnabel.com/Teaching.html.PROJECT FINANCE (NON-RECOURSE FINANCE)Responsable : M. ARMSTRONG.ObjectiveHundreds of millions of dollars are required incapital expenditure, to build and <strong>de</strong>velop projectssuch as oil fields and mines, electric powerstations, satellites and telecom, autoroutes andbridges. Borrowing the funds as a corporate loanwould be problematic. Small companies do nothave the cash-flows to provi<strong>de</strong> the guaranteesrequired ; large companies prefer to <strong>de</strong>velop theseprojects off their balance sheets in or<strong>de</strong>r to keeptheir ratings high and their interest rates low. Thishas led to the <strong>de</strong>velopment of non-recourse projectfinancing.These types of projects are characterised by highcapital expenditures, long loan periods (often 10 - 20years) and uncertain revenue streams. Analysingthem requires a sound knowledge of the un<strong>de</strong>rlyingtechnical domain as well as financial mo<strong>de</strong>llingskills. This is why engineers play a leading role inproject finance - both in industry and in banks.ProgrammeThe aim of this course is to introduce stu<strong>de</strong>nts tonon-recourse finance in general and to show themhow it is applied in five important domains :- mining - petroleum - satellites & telecom -infrastructure - power generation.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3117Speakers from industry and from the bankingsector will present case studies, from differentpoints of view. As many of the projects arebased in <strong>de</strong>veloping countries, the specialproblems of working in these areas will beaddressed. Presentations from a credit exportagency will cover these aspects.la charge électrique, rôle <strong>de</strong> la causalité…),propagation dans un diélectrique (diélectriqueshomogènes, équation <strong>de</strong> Fourier, biréfringence…),dans un métal, dans un plasma (on<strong><strong>de</strong>s</strong> plasma,plasma froid, plasma magnétisé…), introductionà l’optique non-linéaire.RAYONNEMENT ET MATIÈREResponsable : T. FRANÇOIS.ObjectifLe but du cours est d’étudier l’interaction <strong><strong>de</strong>s</strong> on<strong><strong>de</strong>s</strong>électromagnétiques avec la matière. La démarchepédagogique est une tentative <strong>de</strong> compromis entre larigueur du cheminement logique et la compréhensionintuitive <strong>de</strong> la réalité physique ; <strong>de</strong> nombreux exemplesconcrets sont traités.ProgrammeLe plan adopté est le suivant :- rappel sur les fon<strong>de</strong>ments : potentiels retardés,potentiels <strong>de</strong> Liénard-Wiechert, approximationdipolaire…- l’interaction rayonnement-matière d’un point <strong>de</strong>vue classique : fonction <strong>de</strong> structure et exemplesd’application (diffusion cohérente, diffusion par uncorps homogène, diffusion par un cristal parfait,diffusion Brillouin, diffusion incohérente…)- l’interaction rayonnement-matière d’un point<strong>de</strong> vue quantique : perturbations dépendantesdu temps, règle <strong>de</strong> sélection sur l’énergie,règles <strong>de</strong> sélection sur les moments cinétiques,polarisation…- l’électrodynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> milieux continus :déduction rigoureuse <strong><strong>de</strong>s</strong> équations <strong>de</strong> Maxwelldans la matière (rôle <strong>de</strong> la conservation <strong>de</strong>RECHERCHE OPÉRATIONNELLEResponsable : M. NAKHLAObjectifLa recherche opérationnelle est un ensemble<strong>de</strong> techniques mathématiques permettant <strong>de</strong>formaliser et d’analyser les problèmes <strong>de</strong> décisioncomplexes qui se posent aux entreprises. On peutciter les problèmes <strong>de</strong> logistique et <strong>de</strong> distribution,<strong>de</strong> localisation, <strong>de</strong> planification, d’emploi du temps,<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> stocks ou <strong><strong>de</strong>s</strong> réserves énergétiques,mais aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> applications particulières, tellesque la conception <strong>de</strong> circuits ou <strong>de</strong> câblages...quiconduisent à étudier <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes d’optimisation<strong>de</strong> nature combinatoire.Le cours présente quelques gran<strong><strong>de</strong>s</strong> familles <strong>de</strong>métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> recherche opérationnelle et d’ai<strong>de</strong> à ladécision, afin <strong>de</strong> donner la capacité <strong>de</strong> modélisation,<strong>de</strong> permettre aux élèves <strong>de</strong> reconnaître lesproblèmes pour lesquels la RO pourrait se révélerun instrument. Il s’agit également <strong>de</strong> leur permettre<strong>de</strong> comprendre les possibilités et les limites <strong>de</strong> cetype <strong>de</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>.Deux niveaux d’ambition croissante sont visés pourcet enseignement- le premier consiste pour l’élève à repérer surun exemple chiffré l’algorithme qu’il convientd’appliquer et à retrouver rapi<strong>de</strong>ment lemécanisme qui permet d’aboutir à la solution,- le second est atteint lorsque l’élève a, nonENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


118 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSseulement enregistré un mécanisme, maiscompris son fonctionnement, c’est-à-direassimilé les fon<strong>de</strong>ments mathématiques surlesquels il repose.ProgrammeLe cours est constitué <strong>de</strong> 8 séances magistrales et7 petites classes.- Application <strong>de</strong> la théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> graphes : connexité,algorithmique dans les graphes valués,problèmes <strong>de</strong> chemins, arbres et arborescences,couplages dans les graphes, problèmes <strong>de</strong> flot et<strong>de</strong> transport, introduction aux métaheuristiques- Programmation linéaire : modélisation, métho<strong><strong>de</strong>s</strong>du simplexe, analyse <strong>de</strong> sensibilité, dualité- Phénomènes aléatoires : files d’attente,modélisation <strong><strong>de</strong>s</strong> processus d’arrivées et<strong>de</strong> service, chaînes <strong>de</strong> Markov, problèmes<strong>de</strong> fiabilité et <strong><strong>de</strong>s</strong> stocks, programmationdynamique.Il est très difficile d’exposer <strong><strong>de</strong>s</strong> algorithmescompliqués <strong>de</strong>vant un auditoire nombreux (lenombre d’inscrits en R.O. a été jusqu’ici <strong>de</strong> l’ordre<strong>de</strong> la soixantaine).Aussi, l’enseignement se déroule-t-il <strong>de</strong> la façonsuivante :- pendant les exposés magistraux, les principauxconcepts <strong>de</strong> la R.O. sont exposés, ainsi quel’ossature mathématique <strong><strong>de</strong>s</strong> algorithmes,- pendant les petites classes, le fonctionnementproprement dit <strong><strong>de</strong>s</strong> algorithmes est expliqué sur<strong><strong>de</strong>s</strong> exemples chiffrés.RÉSERVOIRS SÉDIMENTAIRESHÉTÉROGÈNESResponsable : I. COJAN.ObjectifLa connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> hétérogénéités <strong><strong>de</strong>s</strong> réservoirsconstitue un enjeu important dans l’exploitation<strong><strong>de</strong>s</strong> gisements d’hydrocarbures ou <strong>de</strong> ressourcesminérales, ainsi que dans la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> ressourcesen eau et <strong><strong>de</strong>s</strong> sites <strong>de</strong> stockages. Les modélisations<strong>de</strong> type stochastique en fournissent <strong>de</strong> bonnesimages mais ne peuvent en décrire finement lesgéométries sédimentaires, sources fréquentes<strong>de</strong> barrières <strong>de</strong> perméabilité ou <strong>de</strong> connectivitésinattendues. L’objectif <strong>de</strong> cet enseignement estconfronter observations <strong>de</strong> terrain et résultats<strong>de</strong> simulations génétiques obtenues à partir d’unlogiciel développé à Mines <strong>ParisTech</strong> (FLUMY)combinant processus et géostatistique.ProgrammeLes affleurements exceptionnels du Centre <strong>de</strong>l’Espagne nous permettent <strong>de</strong> travailler auxdifférentes échelles qui sont abordées lors <strong>de</strong> lareconnaissance d’un gisement/réservoir <strong>de</strong>puiscelle <strong>de</strong> la porosité jusqu’à celle <strong>de</strong> la sismique,soit du mm au km. L’enseignement s’appuie sur uneinteraction entre le travail sur le terrain qui vise àdéfinir les paramètres qui seront utilisés dans lesmodélisations et les résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> simulations quiseront confrontés aux données du terrain.Le travail sera mené en petites équipes autonomestant pour les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sur le terrain que la réalisation<strong><strong>de</strong>s</strong> simulations.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3119RÉSONANCE MAGNÉTIQUENUCLÉAIRE DES PROTÉINES :ENTRE PHYSIQUE ET BIOLOGIEResponsable : D. ABERGELObjectifLes protéines représentent une classe <strong>de</strong> moléculesprésentes dans la quasi-totalité <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes duvivant et représentent les effecteurs <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctionsbiologiques au niveau moléculaire. Depuis environun <strong>de</strong>mi-siècle, l’importance déterminante <strong>de</strong>la structure tri-dimensionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> protéinespour leur fonction n’a cessé d’être confirmée parl’expérience. Parmi les techniques permettantd’établir les structures 3D <strong>de</strong> protéines en solution,la résonance magnétique nucléaire (RMN) à hauterésolution occupe une place <strong>de</strong> choix, aux côtés <strong><strong>de</strong>s</strong>techniques <strong>de</strong> diffraction <strong><strong>de</strong>s</strong> rayons X. Par ailleurs,<strong>de</strong> nombreuses étu<strong><strong>de</strong>s</strong> récentes ten<strong>de</strong>nt à montrerque la structure 3D seule ne suffit pas toujours àexpliquer <strong>de</strong> manière totalement satisfaisantele mécanisme <strong><strong>de</strong>s</strong> interactions intermoléculaireset qu’une composante dynamique est égalementessentielle : les molécules n’ont pas <strong>de</strong> structurefigée et <strong><strong>de</strong>s</strong> fluctuations <strong>de</strong> celles-ci, <strong>de</strong> plus oumoins gran<strong>de</strong> amplitu<strong>de</strong> et à <strong><strong>de</strong>s</strong> échelles <strong>de</strong> tempsvariant entre la pico-secon<strong>de</strong> et la secon<strong>de</strong>, sontle plus souvent impliquées. Grâce aux techniques<strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> relaxation <strong>de</strong> spin, il est aujourd’huipossible <strong>de</strong> suivre sur une protéine, aci<strong>de</strong> aminé paraci<strong>de</strong> aminé, la dynamique locale et <strong>de</strong> la relier àla fonction. Le but <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> présenter lelien entre la physique <strong><strong>de</strong>s</strong> spins et les techniquesmo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> spectroscopie RMN par transformée<strong>de</strong> Fourier à <strong>de</strong>ux et trois dimensions, d’une part,et l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> mouvements internes <strong><strong>de</strong>s</strong> protéines,d’autre part, à l’ai<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong> mécaniquequantique et <strong>de</strong> physique statistique.Programme- Introduction et historique <strong>de</strong> la RMN : <strong>de</strong> laphysique <strong><strong>de</strong>s</strong> spins à la biologie- Les différentes interactions magnétiques ; leursliens avec la structure moléculaire- Description classique <strong>de</strong> la RMN : équations <strong>de</strong>Bloch (résonance et relaxation)- Description quantique <strong>de</strong> la RMN : introduction<strong>de</strong> rappels sur la matrice <strong>de</strong>nsité- Spectroscopie RMN par transformée <strong>de</strong> Fourier1D et 2D : notions <strong>de</strong> base- Principe <strong>de</strong> la détermination structurale <strong><strong>de</strong>s</strong>protéines par RMN multi-dimensionnelle- Relaxation <strong>de</strong> spin et dynamique : originephysique et utilisation- Interprétation <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures <strong>de</strong> relaxation <strong>de</strong> spin :modèles <strong>de</strong> dynamique interne <strong><strong>de</strong>s</strong> protéines- Introduction à d’autres types d’applications <strong>de</strong> laRMN : imagerie, ”métabolomique”, ...RISQUES NATURELSResponsable : R. COJEAN.ObjectifPrésenter les phénomènes naturels (inondations,mouvements <strong>de</strong> terrain, séismes, etc.) générateurs<strong>de</strong> risque, les dommages qui peuvent en résulter,les bases techniques et réglementaires <strong>de</strong> laprévention, la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> risques.Programme- aléas naturels, dommages et vulnérabilité,maîtrise <strong><strong>de</strong>s</strong> risques naturels- phénomènes naturels et scénarios d’événements(intensités et délais d’occurrence) : inondation<strong>de</strong> plaine et remontée <strong>de</strong> nappe phréatique,ruissellement pluvial urbain, phénomènesENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


120 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSSCIENCE ET VINS : ENTREMONDIALISATION ET TERROIRResponsable : B. AVAKIAN.ObjectifMontrer les interactions entre la géologie (sol,pente, eau, microclimat), la production viticole(labels, terroirs, crus et appellations) et lestechniques viticoles (vinification, mouillage,mousse), dans une approche chronologique(production du raisin, élaboration du vin, économiemondialisée du vin). L’enseignement fait appelaux enseignants chercheurs <strong>de</strong> Mines <strong>ParisTech</strong>,Agro<strong>ParisTech</strong> et aux professionnels du vin.torrentiels, glissements <strong>de</strong> terrain, subsi<strong>de</strong>nce etaffaissements, séismes, etc.- actions anthropiques aggravantes, pollution <strong><strong>de</strong>s</strong>sols et <strong>de</strong> l’eau, situations “d’après-mines”- métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> surveillance et problématique <strong>de</strong> laprévision d’événement- géoprospective, risques naturels et gestion <strong>de</strong>l’espace- réglementations et normes <strong>de</strong> construction(introduction au génie parasismique, etc.)- cartographie réglementaire (documentsd’urbanisme, Plans <strong>de</strong> Prévention <strong><strong>de</strong>s</strong> Risques, etc.)- approche cindynique <strong>de</strong> la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> risques et<strong><strong>de</strong>s</strong> situations <strong>de</strong> crise.Programme- géologie et terroirs- pédologie et terroir- économie du vin, mondialisation et marques- élaboration <strong>de</strong> la qualité dans une entrepriseviticole- changement climatique et AOC, qualité etmicroclimat- vinification- TP d’analyse sensorielle- visite d’une exploitation viticoleSOCIOLOGIE DES MARCHÉSResponsable : F. MUNIESA.ObjectifLe cours se présente comme une introductionà la sociologie <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés. Il est consacré àla discussion d’un certain nombre <strong>de</strong> notionsdéveloppées en sociologie et en anthropologie pourl’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> échanges économiques. L’approchemise en œuvre dans le cours insiste sur trois pointsessentiels. Le premier est la diversité empirique


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3121<strong><strong>de</strong>s</strong> marchés : plutôt que <strong>de</strong> considérer le marchécomme un principe abstrait et unique, l’approcheadoptée vise à mettre en évi<strong>de</strong>nce la variété <strong><strong>de</strong>s</strong>formes d’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> échanges économiques.Le second est leur caractère construit : les marchéssont <strong><strong>de</strong>s</strong> artefacts, et il existe plusieurs manières<strong>de</strong> les fabriquer ou <strong>de</strong> les transformer. Le troisièmeest leur dimension matérielle : les marchés sont<strong><strong>de</strong>s</strong> agencements complexes dans lesquels lesdispositifs techniques jouent un rôle essentiel.Au fil <strong><strong>de</strong>s</strong> questions qui y sont abordées, le coursprésente un ensemble hétérogène <strong>de</strong> référencesthéoriques et d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> empiriques. Celles-civisent à enrichir la culture en sciences sociales<strong><strong>de</strong>s</strong> élèves-ingénieurs, à promouvoir leur réflexionsociologique, mais aussi à leur fournir <strong><strong>de</strong>s</strong> outilsconceptuels susceptibles d’éclairer certains aspectsconcrets <strong>de</strong> la construction <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés qu’ilsseront appelés à rencontrer dans leurs parcoursprofessionnels.ProgrammeLe <strong>contenu</strong> du cours est organisé autour <strong>de</strong> troisthématiques :- Anthropologie : réciprocité, don / contre-don,valeur. Dans quelles conditions un transfert,un échange va-t-il annuler ou au contrairepromouvoir <strong><strong>de</strong>s</strong> obligations mutuelles ? Leséchanges économiques lient-ils les personnesoù les séparent-elles plutôt ?- Sociologie économique : marchés, réseauxsociaux. En quoi l’émergence <strong><strong>de</strong>s</strong> marchésdépen<strong>de</strong>nt-elles <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> réseauxinterpersonnels ? Les réseaux conditionnent-ilsla dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> échanges marchands ?- Sociologie <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences : technologies,risques. Comment les dispositifs techniquesdéterminent-ils les pratiques <strong>de</strong> calcul <strong><strong>de</strong>s</strong>agents économiques ? L’ingénierie <strong><strong>de</strong>s</strong> marchésest-elle une source d’incertitu<strong>de</strong> ?La présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> points du cours est complétéepar un travail <strong>de</strong> discussion autour d’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> caset <strong>de</strong> lecture <strong>de</strong> textes.SURFACES, ADHÉSION ETADHÉRENCEResponsables : E. DARQUE-CERETTI, E. FELDER.ObjectifDe plus en plus <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> voiture et d’avionsont assemblées par collage, tout comme leséléments <strong><strong>de</strong>s</strong> cartes bancaires, <strong><strong>de</strong>s</strong> montres ou <strong><strong>de</strong>s</strong>disques durs d’ordinateurs… Ce cours présenteles concepts développés pour maîtriser cesassemblages et assurer leur longévité : l’adhésionqui est induite par les forces d’attraction entrematériaux et assure la formation et la cohésion<strong>de</strong> l’interface entre <strong>de</strong>ux soli<strong><strong>de</strong>s</strong> ; l’adhérence quicaractérise la tenue mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> interfaceset leur résistance à la rupture. Ils font appel àla physique, à la chimie, à la mécanique et à lascience <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux et permettent en outre <strong>de</strong>comprendre pourquoi un revêtement (asphalte <strong>de</strong>route, couche <strong>de</strong> peinture, vernis anti-rayure <strong>de</strong>verres <strong>de</strong> lunettes…) “tient” ou au contraire sedécolle spontanément.Programme- Adhésion : généralités sur les propriétés <strong>de</strong> lasurface <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux- caractérisation <strong><strong>de</strong>s</strong> surfaces et interfaces par lesmétho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’analyse physico-chimique- aspects thermodynamiques <strong>de</strong> l’adhésion : énergieet tension surperficielle <strong><strong>de</strong>s</strong> métaux, céramiqueset polymèresENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


122 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS- étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> interfaces soli<strong><strong>de</strong>s</strong>-liqui<strong><strong>de</strong>s</strong> : mouillage- rappels <strong>de</strong> mécanique et <strong>de</strong> rhéologie <strong><strong>de</strong>s</strong> métauxet polymères- essais d’adhérence- mécanique <strong>de</strong> la rupture <strong><strong>de</strong>s</strong> joints adhésifs- amélioration <strong>de</strong> l’adhésion et <strong>de</strong> l’adhérence partraitements <strong>de</strong> surface- durabilité et vieillissement <strong><strong>de</strong>s</strong> joints collésSYNTHÈSE D’IMAGES POUR LARÉALITÉ VIRTUELLEResponsables : P. FUCHS, O. STAB.ObjectifL’enseignementest orienté sur lasynthèse d’imagesen temps réel pourla réalité virtuelle.Il propose auxétudiants d’étudier laproblématique propre<strong>de</strong> la réalité virtuelle au niveau <strong>de</strong> l’interfaçageutilisateur/mon<strong>de</strong> virtuel et surtout au niveau <strong>de</strong>la création et <strong>de</strong> la modélisation du mon<strong>de</strong> virtuel,qui concerne en premier la création d’images <strong><strong>de</strong>s</strong>ynthèse.Programme- introduction à la problématique <strong>de</strong> la réalitévirtuelle et concepts <strong>de</strong> base- généralités sur les interfaces comportementalesen réalité virtuelle et étu<strong><strong>de</strong>s</strong> détaillées sur <strong>de</strong>uxproblématiques : la vision stéréoscopique et leretour d’effort- introduction à la modélisation géométrique :représentation par énumération spatiale,représentation par les frontières et évaluation<strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes techniques pour la construction etla conversion <strong>de</strong> modèles. Etu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> algorithmes<strong>de</strong> base : triangulations <strong>de</strong> Delaunay, graphes <strong>de</strong>Voronoï- synthèse d’images 3D : cette partie décrira lesalgorithmes classiques <strong>de</strong> la synthèse d’imagesen mettant fortement l’accent sur la notion <strong>de</strong>temps réel. Les caractéristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> logiciels et<strong><strong>de</strong>s</strong> bibliothèques <strong>de</strong> synthèse d’images serontaussi étudiées- animation par ordinateur : Etu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>différentes techniques <strong>de</strong> l’animation parniveau d’abstraction : le keyframing et lacinématique inverse pour le développement<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>sins animés et <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux vidéo, lasimulation mécanique et enfin la simulation ducomportement humain. Une partie du cours seraconsacrée au cas particulier <strong>de</strong> la capture <strong>de</strong>mouvement- cours et TP PovRay : PovRay est un logiciel basésur la technique du lancé <strong>de</strong> rayon qui permet <strong>de</strong>réaliser <strong><strong>de</strong>s</strong> images très réalistes- cours et TP VRML : VRML est <strong>de</strong>venu un standardISO pour la représentation et l’animation d’objets3D dans les univers virtuels interactifs.SYSTÈMES DE MOTORISATIONÉLECTRIQUEResponsables : B. BESSON, S. CHARMOILLE.ObjectifContrôler le couple et la vitesse d’une charge quellequ’elle soit nécessite l’utilisation d’un actionneur(moteur électrique), mais surtout la maîtrise <strong>de</strong>tout son environnement (convertisseur statique,algorithmique <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>, traitement du signal,


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3123capteurs <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>urs physiques…). De plus, lescontraintes <strong>de</strong> plus en plus sévères concernantl’émission <strong>de</strong> perturbations rayonnées ou renvoyéessur le réseau d’alimentation, augmentent lacomplexité du système. C’est tout cet ensemble quifera l’objet <strong>de</strong> cet enseignement dans une optiqued’utilisateur potentiel.Programme- modélisation et caractéristiques essentielles <strong><strong>de</strong>s</strong>moteurs continus et asynchrones- structure et caractéristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> convertisseursstatiques <strong>de</strong> base- comman<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> moteurs à courant continu- comman<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> moteurs asynchrones.Illustration par l’étu<strong>de</strong> détaillée d’une chaînecomplète <strong>de</strong> motorisation (travaux dirigés et miseen œuvre en plate-forme, par trinôme).SYSTÈMES DE PRODUCTION ETDE LOGISTIQUEResponsables : E. BALLOT, F. FONTANE.ObjectifLes trente <strong>de</strong>rnières années ont vu apparaîtredans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> pays, industrialisés ou envoie <strong>de</strong> développement, une mutation importante<strong>de</strong> leurs systèmes <strong>de</strong> production et logistique.Plusieurs facteurs ont influencé cette évolution.La globalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés, le développement<strong><strong>de</strong>s</strong> TIC, l’émergence <strong>de</strong> “ nouvelles ” économies(la Chine, l’In<strong>de</strong>, le Brésil, etc.) qui entraînentla restructuration <strong>de</strong> la production et <strong>de</strong> ladistribution : relocalisation d’unités <strong>de</strong> production,longs déplacements <strong><strong>de</strong>s</strong> composants requispour l’assemblage final <strong>de</strong> produits industrielscomplexes, l’approvisionnement en flux tendu(“just in time”) <strong><strong>de</strong>s</strong> processus industriels et ducommerce du détail. C’est pourquoi ce cours viseà initier les étudiants aux aspects essentiels <strong>de</strong>la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations et <strong>de</strong> la logistique dansce contexte en évolution permanente. Il a <strong>de</strong>uxobjectifs pédagogiques principaux :1. faire connaître les principaux concepts <strong>de</strong> lagestion <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations et <strong>de</strong> la logistique ainsique les liens entre la stratégie d’entreprise, laproduction et <strong>de</strong> la logistique;2. développer une attitu<strong>de</strong> critique sur les apportset les limites respectives <strong>de</strong> tels outils sur la base<strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong> responsables industriels et <strong>de</strong>consultants.ProgrammeLe cours est articulé en trois gran<strong><strong>de</strong>s</strong> parties.Dans un premier temps, le cours abor<strong>de</strong> les gran<strong><strong>de</strong>s</strong>décisions stratégiques et tactiques en matière <strong>de</strong>gestion <strong>de</strong> la production : choix <strong>de</strong> “ sourcing ” ;décisions relatives à la capacité; puis organisation<strong>de</strong> la production.Le cours traite ensuite <strong><strong>de</strong>s</strong> principes <strong>de</strong> planification<strong>de</strong> la production et <strong>de</strong> l’ordonnancement.Enfin la <strong>de</strong>rnière partie du cours est consacrée auxapproches juste à temps (kanban,,...) à la qualité etau supply chain managementLe cours est assuré par <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignants chercheurs<strong>de</strong> Mines Paristech, mais également par <strong><strong>de</strong>s</strong>intervenants industriels et <strong><strong>de</strong>s</strong> consultants <strong>de</strong> hautniveau.ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


124 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSSYSTÈMES D’INFORMATIONResponsable : F. COELHO.ObjectifL’objectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> transmettre <strong><strong>de</strong>s</strong> savoirfaireutiles à tout ingénieur :- concevoir <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’information structuréset cohérents- les réaliser pratiquement et les exploiter au mieux.Pré-requis : <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances en structures<strong>de</strong> données, telles que celles acquises par unecompréhension basique du cours d’algorithmique<strong>de</strong> première année, sont utiles. Mêmesi l’enseignement contient très peu <strong>de</strong>programmation, une appétence raisonnable pour lachose informatique <strong>de</strong>meure indispensable.Programme- introduction aux bases <strong>de</strong> données : motivations,architectures client-serveur 3 tiers, transactions,modèles <strong>de</strong> données, marchés commercial et libre<strong><strong>de</strong>s</strong> logiciels <strong>de</strong> bases <strong>de</strong> données (Oracle, Sybase,DB2, Access, SQL Server, Postgres, MySQL, …),intégration au contexte web, présentation <strong><strong>de</strong>s</strong>métiers <strong><strong>de</strong>s</strong> S.I.- modélisation <strong><strong>de</strong>s</strong> données avec le modèle Entité-Association : entités, attributs, associations, clefs- le modèle relationnel : définitions, formesnormales, contraintes d’intégrité, redondance…et ses bases mathématiques, l’algèbrerelationnelle : opérateurs relationnels etensemblistes… Création, interrogation etmanipulation <strong>de</strong> données avec le langage SQL(schéma relationnel, sélection, insertion, mise àjour, jointure, imbrication…)- sécurité, sûreté et performance : vues,in<strong>de</strong>xations, administration, duplication,optimisation <strong>de</strong> requêtes. Interfaçage avec unlangage <strong>de</strong> programmation : l’exemple <strong>de</strong> JDBCpour Java. Échanges <strong>de</strong> données au format XML- illustrations et applications avec <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>cas : SIG (Systèmes d’Information Géographique),systèmes financiers décisionnels, systèmesd’i<strong>de</strong>ntification (bases d’empreintes digitales),dimensionnement <strong>de</strong> systèmes d’informationcomplexes.L’enseignement comprend environ 50% <strong>de</strong> mise enœuvre pratique.SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUESResponsable : Ph. RIVIÈRE.ObjectifCe cours concerne les systèmes énergétiques baséssur la conversion <strong>de</strong> la chaleur avec un accentparticulier sur les principaux types <strong>de</strong> machinesà flui<strong>de</strong> compressible (compresseurs, moteursà combustion interne, turbines à gaz, turbines àvapeur, installations frigorifiques, cycles combinés,cogénération). Son objectif est <strong>de</strong> permettre auxélèves <strong>de</strong> comprendre les principes <strong>de</strong> conception<strong>de</strong> ces systèmes, d’avoir une vision d’ensemble<strong><strong>de</strong>s</strong> différentes technologies utilisables pour leurréalisation, et <strong>de</strong> les familiariser avec les métho<strong><strong>de</strong>s</strong>d’analyse classiques et mo<strong>de</strong>rnes (diagrammes,progiciels, etc.).Les cours, les TD et les projets mettent en œuvreune pédagogie originale testée à l’Ecole <strong>de</strong>puisplusieurs années où certains aspects quantitatifsprésentant un intérêt pédagogique secondaire fontl’objet d’une utilisation raisonnée d’outils logicielsappropriés.Ils s’appuient sur un dispositif pédagogique originalbasé sur les Nouvelles Technologies Educatives,alternant travail à distance et en présentiel. Lesélèves disposent <strong>de</strong> supports <strong>de</strong> cours en ligne qui


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3125leur permettent <strong>de</strong> travailler seuls à leur rythme.Les échanges avec les enseignants prennent placed’une part lors <strong><strong>de</strong>s</strong> séances en présentiel, et d’autrepart à l’occasion <strong>de</strong> contacts directs laissés àl’initiative <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves, soit par courrier électronique,soit par ren<strong>de</strong>z-vous.L’objectif <strong><strong>de</strong>s</strong> projets est <strong>de</strong> synthétiser lesconnaissances acquises en thermique (échangeurs),thermodynamique et mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong> sur<strong><strong>de</strong>s</strong> cas proches <strong>de</strong> la réalité, avec prise en compte<strong><strong>de</strong>s</strong> aspects économiques et <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintesenvironnementales. Les sujets correspon<strong>de</strong>nt à <strong><strong>de</strong>s</strong>problèmes ouverts, les élèves <strong>de</strong>vant faire quelquesrecherches personnelles.ProgrammePour chaque technologie énergétique présentée, lecours comporte :- une analyse thermodynamique <strong>de</strong> sonfonctionnement- la détermination <strong>de</strong> ses principalescaractéristiques- une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> sa technologie spécifique.Prolongements du cours : L’ampleur du sujet faitque ce cours est <strong>de</strong>venu un enseignement <strong>de</strong>culture générale, quelle que soit l’orientationfuture <strong>de</strong> chaque élève. Une version allégée <strong>de</strong> cetenseignement est proposée au 5 e semestre.TRAITEMENT DU SIGNAL,INTRODUCTIONResponsables : F. CHAPLAIS, F. DI MEGLIO.ObjectifLes techniques <strong>de</strong> traitement du signalpénètrent <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines <strong>de</strong> plus en plus variés :instrumentation, traitement et transmissiond’images, comman<strong>de</strong>, télé<strong>commun</strong>ications et mêmeélectronique grand public. Le but <strong>de</strong> ce cours est<strong>de</strong> présenter un certain nombre <strong>de</strong> concepts, <strong>de</strong>résultats, d’outils que ne peut ignorer un ingénieurmo<strong>de</strong>rne, ni même un consommateur éclairé.Programme- Introduction : Traitement stationnaire du signalconvolution, transformée <strong>de</strong> Fourier, régularitééchantillonnage, théorème <strong>de</strong> Shannon, DiscreteFourier Transform, signaux périodiques, séries <strong>de</strong>Fourier, discrétisation, Fast Fourier Transform -exclusion mutuelle <strong>de</strong> la compacité <strong><strong>de</strong>s</strong> supports,étalement temps-fréquence, oscillation <strong>de</strong>Gibbs - Design <strong>de</strong> filtres analogiques (ButterworthChebychev), discrétisations- Design <strong>de</strong> filtres discrets. Transformations <strong>de</strong>passe bas en passe- TP1 analyse fréquentielle <strong>de</strong> signaux <strong>de</strong>provenances diverses. implémentation <strong><strong>de</strong>s</strong> filtres<strong>de</strong> Butterworth, Chebychev. Expérimentations- Application au traitement d’image, DiscreteCosine Transform. Algorithme JPEG. Analyseinstationnaire du signal dans le plan tempsfréquence - Analyse en temps continu. Résolutiontemps fréquence. Frames. Transformation inverse.Spectrogramme sur <strong><strong>de</strong>s</strong> variables continues.Fenêtrage <strong>de</strong> la DFT et translation dans le temps.Spectrogramme discret.- TP2 Implémentation <strong>de</strong> la DCT et test sur <strong><strong>de</strong>s</strong>images standard.- Traitement du signal en on<strong>de</strong>lettes Bancs <strong>de</strong> filtresà reconstruction parfaite. Mise en casca<strong>de</strong>. Caslimite. Approximation multirésolution, on<strong>de</strong>lettes.Propriétés. Parallèle continu/discret. Applicationà l’approximation du signal 1-D, 2-D et audébruitage- TP3 Construction d’une toolbox d’on<strong>de</strong>lettes.ENSEIGNEMENTS AU CHOIX2 ÈME / 3 ÈME ANNÉE


126 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3127L’ACTIVITÉ D’OPTIONEN 2 e ET 3 e ANNÉELes enseignants, responsables d’option


128 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSQU’EST-CE QU’UNE OPTION ?L’activité d’option, élément essentiel <strong>de</strong> lapédagogie <strong>de</strong> l’Ecole, vient clore la scolarité ducycle ingénieurs civils <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris. Ellese déroule au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> 18 centres <strong>de</strong> recherche,animés par plus <strong>de</strong> 250 scientifiques. Ces <strong>de</strong>rniersgèrent un millier <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> recherche quiprennent appui sur un réseau fort d’environ <strong>de</strong>uxcents entreprises.Il ne s’agit pas d’une spécialisation, mais <strong>de</strong> lamise en œuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> qualités développées toutau long <strong>de</strong> la formation : polyvalence, lucidité,sens <strong>de</strong> l’observation et du concret, maîtrised’outils théoriques fondamentaux, adaptationrapi<strong>de</strong> à un domaine technique précis, aptitu<strong>de</strong> àla <strong>commun</strong>ication et au travail en groupe. Choisirune option ne signifie pas s’orienter, à la sortie <strong>de</strong>l’Ecole, dans une branche industrielle ni, a fortiori,se pré<strong><strong>de</strong>s</strong>tiner à une carrière. L’option permet enrevanche d’illustrer la capacité d’adaptabilité <strong><strong>de</strong>s</strong>élèves à <strong><strong>de</strong>s</strong> sujets pointus.La formation reçue dans l’option et le travailpersonnel important fourni par l’élève fournissenten effet l’occasion <strong>de</strong> travailler dans une équipe, aucontact <strong>de</strong> chercheurs et <strong>de</strong> praticiens, à la solutionconcrète d’un problème particulier nécessitant à lafois <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> qualités d’analyse et <strong>de</strong> synthèse.Poser correctement un problème, bâtir son étu<strong>de</strong>,proposer <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments tangibles <strong>de</strong> solution : telest le travail <strong>de</strong> l’optionnaire. Ceci n’est possiblequ’en se consacrant pendant un temps suffisant àun domaine particulier. Les 15 options proposéessont réparties dans les grands domaines suivants :Mathématiques et mathématiquesappliquées- Mareva (Automatique, Robotique, Vision etmorphologie)- Géostatistique- Management <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’information.Sciences <strong>de</strong> la matière- Biotechnologie- Génie atomique- Géosciences- Machines et énergie- Procédés et énergie- Sciences et génie <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux- Sol et sous-sol.Sciences économiques et sociales- Economie industrielle- Gestion scientifique- Ingénierie <strong>de</strong> la conception- Innovation et entrepreneuriat- Systèmes <strong>de</strong> production et logistique.DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉD’OPTIONLes élèves choisissent leur option à la fin <strong>de</strong> lapremière année ou lors <strong>de</strong> l’admission sur titres.Les activités d’option représentent l’équivalent <strong>de</strong>22 semaines à temps plein : une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> pré-option <strong>de</strong> 2 semaines pendantla <strong>de</strong>uxième année, une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> formation complémentaire etspécifique d’un mois en début <strong>de</strong> troisièmeannée, permet aux étudiants <strong>de</strong> s’approprierles connaissances essentielles du domaineet <strong>de</strong> se préparer aux étu<strong><strong>de</strong>s</strong> qui leur seront


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3129confiées. Ils se familiarisent également avec lesdonnées humaines et techniques <strong>de</strong> la brancheindustrielle ou scientifique concernée aussi biendans les centres <strong>de</strong> l’Ecole que dans les centreset entreprises associés à travers le mon<strong>de</strong> (parexemple ces <strong>de</strong>rnières années : Afrique du Sud,Allemagne, Brésil, Canada, Chili, Chine, Corée,Espagne, Etats-Unis, Gran<strong>de</strong>-Bretagne, In<strong>de</strong>, Japon,Maroc, Mexique, Russie, Suisse), plus tard dans la troisième année, les élèvesentreprennent l’étu<strong>de</strong> du sujet d’option, choisien concertation entre enseignants et partenairesindustriels ou administratifs, sous la responsabilitéd’un professeur d’option. L’étu<strong>de</strong> démarre dèsnovembre par <strong><strong>de</strong>s</strong> journées réparties sur le premiersemestre <strong>de</strong> l’année scolaire et se poursuit par unstage en entreprise d’une durée globale <strong>de</strong> 16semaines. Cette étu<strong>de</strong> donne lieu à la rédactiond’un rapport et à une soutenance publique àlaquelle sont invités les élèves, les enseignants,la direction <strong>de</strong> l’école, les industriels et lesreprésentants <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes intéressés.Durant toute la pério<strong>de</strong> d’option, les élèvesbénéficient d’un encadrement <strong>de</strong> tout premierplan qui mobilise toutes les compétences utiles audéroulement du sujet. Tuteurs en entreprise d’unepart, chercheurs et professeurs d’option d’autre part,apportent leur soutien et leur ai<strong>de</strong> méthodologiquepour mener à bien le travail d’option. Grâce à cetutorat, les étudiants apprennent non seulement àmobiliser toutes leurs connaissances, mais aussià résoudre <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes réels et à affronter <strong><strong>de</strong>s</strong>projets <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> envergure.Les 18 centres <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Ecole<strong><strong>de</strong>s</strong> Mines <strong>de</strong> ParisGéosciencesCESCTPOIEPERSEECEMEFMATLMSCASCAORCBIOCMACMMCRICERNACGSCRCCSIGéosciencesCentre efficacité énergétique <strong><strong>de</strong>s</strong>sciencesCentre thermodynamique <strong><strong>de</strong>s</strong>procédésCentre observation, impacts, énergieCentre procédés, énergiesrenouvelables, systèmesénergétiquesMise en forme <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxMatériauxMécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> soli<strong><strong>de</strong>s</strong>Automatique <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmesCAO et robotiqueBio-informatiqueMathématiques appliquéesMorphologie mathématiqueRecherche en informatiqueEconomie industrielleGestion scientifiqueRecherche sur les risques et les crisesSociologie <strong>de</strong> l’innovationL’ACTIVITÉ D’OPTION


130 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSBIOTECHNOLOGIEResponsables : P. MONSAN, V. STOVEN,Intervenant : A. BLONDEL.ObjectifLa biotechnologie, qu’elle soit biotechnologieclassique (fermentation, génie enzymatique,sélection <strong>de</strong> souches...), ou biotechnologie<strong>de</strong> nouvelle génération (génie génétique,nanotechnologies, génomique, protéomique), est <strong>de</strong>plus en plus présente dans les procédés industriels<strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> la matière, <strong>de</strong> synthèse et<strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> nouveaux produits. Les champsd’application <strong><strong>de</strong>s</strong> biotechnologies concernent<strong><strong>de</strong>s</strong> industries très variées: l’agro-alimentaire,l’environnement (traitement <strong>de</strong> l’eau, dépollution<strong>de</strong> sols), l’énergie (production <strong>de</strong> bio-carburants<strong><strong>de</strong>s</strong> 3 générations), la chimie (biosynthèses oubioconversion <strong>de</strong> produits chimiques, substitution<strong>de</strong> produits chimiques issus du pétrole par <strong><strong>de</strong>s</strong>produits issus <strong>de</strong> bio- raffineries utilisant lamatière première végétale), ou encore l’industriepharmaceutique (bio-médicaments, stratégiesthérapeutiques innovantes).L’ingénieur doit acquérir la culture requises enscience <strong>de</strong> la vie, pour pouvoir participer auxchoix réalisés en prenant en compte aussi bienles aspects technologiques et scientifiques queles aspects économiques, environnementaux,éthiques et légaux. Ceci est d’autant plus crucialpour les biotechnologies <strong>de</strong> nouvelle générationqui, rendant possible la modification profon<strong>de</strong> duvivant, constituent une rupture culturelle importanteet un enjeu stratégique majeur. L’option a donc pourobjectif <strong>de</strong> donner aux élèves une synthèse <strong><strong>de</strong>s</strong>connaissances actualisées <strong><strong>de</strong>s</strong> Sciences <strong>de</strong> la Vieen vue <strong>de</strong> comprendre l’exploitation du vivant, lesbiotechnologies et leur impact dans l’économiegénérale. La pédagogie est basée sur <strong><strong>de</strong>s</strong>approches expérimentales, <strong><strong>de</strong>s</strong> mini projets conçusà partir d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas, et un grand nombre <strong>de</strong>visites permettant un tour d’horizon <strong><strong>de</strong>s</strong> domainesd’application <strong><strong>de</strong>s</strong> BiotechnologiesOrganisationQuelques exemples d’ateliers organisés ces<strong>de</strong>rnières années en 2A ou 3A (chaque atelier sedéroule sur une semaine)- Clonage et expression dans <strong><strong>de</strong>s</strong> micro-organismes,<strong>de</strong> protéines ayant <strong><strong>de</strong>s</strong> applications en santé et enenvironnement.- Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> transfections <strong>de</strong> cellules animales.Application en thérapie génique.- L’industrie et la recherche dans le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong>biocarburants <strong>de</strong> 1ère, 2ième et 3ième génération.- Les différentes technologies d’imagerie médicale,leur développement, et les industries concernées.- La place <strong>de</strong> la bioinformatique dans la mise aupoint <strong>de</strong> nouveau médicaments.- Stratégie <strong>de</strong> développement au Brésil d’uneentreprise dans le domaine <strong>de</strong> la bio-dépollution.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3131- Stratégie <strong>de</strong> développement d’un cluster <strong>de</strong> startupet <strong>de</strong> recherche au Maroc, dans le domaine <strong>de</strong>l’agronomie.Particularités <strong>de</strong> l’option :Afin que les optionnaires bénéficient d’unenvironnement adapté et très encadré, l’optiona développé <strong><strong>de</strong>s</strong> partenariats avec différentesinstitutions dans lesquelles certaines activités sedéroulent : le laboratoire <strong>de</strong> microbiologie appliqué(CNRS, Gif-sur-Yvette), l’Institut Pasteur (Paris), ledépartement <strong>de</strong> Biochimie Génie Biologique (ENS-Cachan).L’option Biotechnologie accueille autant lesélèves motivés par les sciences <strong>de</strong> la vie et leursapplications en biotechnologie, que les élèvesqui s’intéressent à <strong><strong>de</strong>s</strong> problématiques auxinterfaces <strong>de</strong> la biologie et <strong><strong>de</strong>s</strong> autres disciplines<strong>de</strong> l’ingénieur (informatique, matériaux, physique,procédés, chimie….). Les Biotechnologies formentun domaine industriel très proche <strong>de</strong> la rechercheet très compétitif. A ce titre, elles constituent unexemple d’étu<strong>de</strong> pour comprendre les mécanismes<strong>de</strong> l’innovation, son lien avec la recherche et savalorisation au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises. Au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong>nombreuses applications <strong><strong>de</strong>s</strong> biotechnologies dansle domaine <strong>de</strong> la santé conduisant à une véritableréorientation <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique, la forteincitation à développer <strong><strong>de</strong>s</strong> industries “propres”(employant moins d’énergie, d’eau, <strong>de</strong> matièrepremière), conduit également à l’introduction<strong>de</strong> bio- procédés ou <strong>de</strong> bio- matières premièresdans <strong>de</strong> nombreuses industries “lour<strong><strong>de</strong>s</strong>” commel’industrie agro-alimentaire, les matériaux, lachimie ou l’énergie. Les travaux d’option en 3A sontrecherchés “ sur mesure ” afin d’ajuster les sujetsaux centres d’intérêts <strong>de</strong> chaque élève. Les travauxd’options à l’interface entre <strong>de</strong>ux options sont bienaccueillis, voire encouragés.Exemples <strong>de</strong> sujets d’option détermination <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong> la protéine Ahumaine en complexe avec <strong><strong>de</strong>s</strong> ligands d’intérêtthérapeutique (Sanofi-Aventis). établissement et caractérisation <strong>de</strong> nouveauxmodèles in vitro et in vivo <strong>de</strong> mélanomes humainsà partir <strong>de</strong> prélèvements tumoraux (Pierre Fabre). recherche <strong>de</strong> pepti<strong><strong>de</strong>s</strong> candidats pourl’immunothérapie antitumorale (CEA). étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’expression <strong>de</strong> marqueurs impliquésdans la pigmentation après exposition UV(L’Oréal). développement <strong>de</strong> vecteurs <strong>de</strong> thérapie génique(Université Paris V). implémentation (en C++) d’une interface pour unmoteur d’analyse d’image performant basé sur lefonctionnement du cerveau (MIT,USA). prédiction <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés pharmaco-cinétiques<strong><strong>de</strong>s</strong> molécules grâce à <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>d’apprentissage et <strong>de</strong> prédiction symbolique(Ariana Pharma). les biomarqueurs innovants en cardiovasculaire:analyse <strong>de</strong> marché (Aterovax) analyse <strong>de</strong> marché pour <strong><strong>de</strong>s</strong> produits innovants<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises <strong>de</strong> Biotechnologie (Alcimed). étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’impact du “marketing” hospitaliersur la vente globale <strong>de</strong> médicaments (Sanofi-Aventis). montage d’un incubateur en Biotechnologie(Bengalor, In<strong>de</strong>). le financement <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes entreprises <strong>de</strong>biotechnologie (AGF Private Equity). réduction <strong>de</strong> pertes <strong>de</strong> matières : maîtrise dusurpoids <strong><strong>de</strong>s</strong> produits finis (LU). planificateur Junior chez Danone (Danone). métho<strong><strong>de</strong>s</strong> d’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> impactsenvironnementaux <strong><strong>de</strong>s</strong> voies <strong>de</strong> production <strong>de</strong>biocarburants avancés (Total).L’ACTIVITÉ D’OPTION


132 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS compagnies biotechnologies: quelle place dansla stratégie <strong><strong>de</strong>s</strong> “Big Pharma” (Bionest Partners).ÉCONOMIE INDUSTRIELLEResponsable : O. BOMSEL.ObjectifL’option Economie Industrielle est centréesur l’entreprise : conditions d’émergence,environnement concurrentiel, logiques <strong>de</strong>croissance. Mais aussi sur ses gran<strong><strong>de</strong>s</strong> décisions :investissement en production, en distribution, enR&D, exploitation <strong>de</strong> la propriété intellectuelle,gamme <strong><strong>de</strong>s</strong> produits, tarification, relationsverticales avec distributeurs et sous traitants,localisation géographique…L’actualité fournitd’abondantes illustrations <strong>de</strong> ces sujets : fusions,délocalisations industrielles, investissements dansles technologies <strong>de</strong> l’information, exploitation <strong>de</strong>la propriété intellectuelle, adoption <strong>de</strong> standards,guerre <strong>de</strong> prix… L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces décisions et <strong><strong>de</strong>s</strong>enjeux <strong>de</strong> politique publique associés fait appelà <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines variés <strong>de</strong> l’analyse économique(contrats, innovation, différenciation, tarification),ainsi qu’aux contributions <strong>de</strong> la théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux,<strong>de</strong> l’histoire industrielle, <strong>de</strong> la finance d’entreprise,<strong>de</strong> la sociologie <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés. Les concepts etoutils d’analyse développés par la micro-économieforment le socle théorique <strong>de</strong> l’économieindustrielle. Les raisonnements d’économieindustrielle tiennent aujourd’hui une place centraledans la formulation <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies d’entreprises,leur <strong>commun</strong>ication financière, ainsi que dans lesarbitrages juridiques impliquant les firmes (litigescommerciaux) et les États (réglementation).L’objectif <strong>de</strong> l’option est <strong>de</strong> donner aux élèvesles moyens d’appréhen<strong>de</strong>r les jeux concurrentielset d’évaluer leurs conséquences économiques.La métho<strong>de</strong> combine une familiarisation auxconcepts, aux modèles, aux résultats essentiels<strong>de</strong> la théorie économique, et un apprentissage <strong>de</strong>leur maniement dans <strong><strong>de</strong>s</strong> situations industriellesconcrètes.OrganisationLa première partie du cursus vise à approfondirles connaissances théoriques en économieindustrielle dans le prolongement du cours <strong>de</strong> 2 eannée : séminaires thématiques, étu<strong>de</strong> d’articlesfondateurs, conférences. Des problématiquesd’entreprises ou <strong>de</strong> marchés sont présentéesen parallèle : jeu d’entreprise et <strong>de</strong> négociation,marketing, politiques publiques, réglementation,corporate finance. Deux enquêtes sont menéesen <strong>commun</strong> autour <strong>de</strong> thèmes concrets — ladifférenciation qualité dans le vin, les politiqueslocales <strong>de</strong> déploiement <strong><strong>de</strong>s</strong> télécoms, lalibéralisation du marché <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux d’argent, le prixunique du livre en France... Elles servent <strong>de</strong> filrouge durant les pério<strong><strong>de</strong>s</strong> dédiées à l’option. Auterme <strong>de</strong> la formation, le stage <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> 3 e annéeest l’application d’une démarche d’économieindustrielle à une problématique d’entreprise.L’introduction <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies numériques, lesévolutions tarifaires <strong><strong>de</strong>s</strong> biens et <strong><strong>de</strong>s</strong> services,l’adaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> réglementations sont souvent aucœur <strong><strong>de</strong>s</strong> questions traitées.L’option en <strong>de</strong>uxième année Première enquête industrielle : programmed’entretiens avec <strong><strong>de</strong>s</strong> industriels visés parune question <strong>de</strong> conjoncture (concurrence <strong><strong>de</strong>s</strong>vins du nouveau mon<strong>de</strong>, émergence <strong><strong>de</strong>s</strong> parisen ligne, remise en cause du prix unique dulivre...). L’enquête se déploie à partir <strong>de</strong> cettequestion d’actualité : préparation (lecture,


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3133exposés), entretiens avec <strong><strong>de</strong>s</strong> industriels etvisites <strong>de</strong> sites, élaboration <strong>de</strong> la problématique,rédaction collective du rapport final remis auxinterlocuteurs rencontrés.L’option en troisième année Approfondissements du cour d’EconomieIndustrielle : séminaires sur l’économie <strong><strong>de</strong>s</strong>institutions et <strong>de</strong> la propriété intellectuelle,d’économétrie, d’économie expérimentale,conférences d’économistes étrangers, étu<strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong> cas... Introduction à l’entreprise : jeu <strong>de</strong> négociation(<strong>commun</strong> avec les options ingénierie <strong>de</strong>la conception et gestion scientifique), jeud’entreprise Conférences d’industriels exposant une décisionstratégique qu’ils ont contribué à prendre et àmettre en application. Secon<strong>de</strong> enquête industrielle (même principequ’en 2A). Stage consacré à un travail d’analyseéconomique au sein d’une entreprise. Les sujetssont portés par l’entreprise et se rapportent àl’évolution <strong>de</strong> la concurrence, <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés, <strong>de</strong> laréglementation, au positionnement concurrentiel<strong>de</strong> la firme, à ses choix <strong>de</strong> développement.Exemple d’emploi du temps <strong>de</strong> l’option :2 ème année (2 semaines en Février) :Enquête sur l’organisation du marché <strong>de</strong>l’immobilier en Chine.3 ème année (4 semaines en Octobre) :Droit et économie <strong>de</strong> la propriété industrielle.Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas sur le brevet. Jeu d’entreprise, Jeu <strong>de</strong>négociation, Séminaires et enquête sur la gran<strong>de</strong>distribution, Approfondissements en économétrieet en théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux, Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas en stratégie.Exemples <strong>de</strong> sujets d’option rentabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements publicitaires(DDB) optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel d’unopérateur <strong>de</strong> télécoms (COLT) optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong> résiliations <strong>de</strong> contratsd’assurance auto (Pacifica) structure <strong>de</strong> marché, concurrence et dynamiquedu secteur <strong>de</strong> la télévision en Europe (ABN Amro) valorisation d’un catalogue d’éditeur (Hachette) perspectives <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés publics d’infogérance(ATOS Origin) perspectives <strong>de</strong> croissance sur le marché <strong><strong>de</strong>s</strong>papiers <strong>de</strong> spécialité (ArjoWiggins).GÉNIE ATOMIQUEResponsable : N. CAMARCAT.Intervenants : J.-P. DEFFAIN, A. GOUCHET.ObjectifL’option “Génie Atomique” est <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée auxélèves qui veulent découvrir le métier d’ingénieurtravaillant dans l’industrie nucléaire au senslarge, soit dans <strong><strong>de</strong>s</strong> centrales ou centres <strong>de</strong>production (EDF, Areva/NC), dans <strong><strong>de</strong>s</strong> bureauxd’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> (Areva/NP) ou <strong><strong>de</strong>s</strong> centres <strong>de</strong> Rechercheet <strong>de</strong> Développement (CEA, EDF/DRD). L’optioncouvre tous les grands secteurs techniques <strong>de</strong>L’ACTIVITÉ D’OPTION


134 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSl’énergie nucléaire : neutronique et conception<strong><strong>de</strong>s</strong> chaudières, cycle du combustible (amontet aval), radioprotection, gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets.Le stage <strong>de</strong> 3 e année constitue un temps fort <strong>de</strong>l’option qui fait relativement moins appel aux coursex cathedra ou aux travaux dirigés. Elle s’est eneffet donnée pour règle d’incorporer l’optionnaireà une équipe d’ingénierie impliquée dans l’étu<strong>de</strong>et la réalisation d’ensembles industriels tels queles centrales nucléaires ou les usines du cycle ducombustible en lui donnant à traiter <strong><strong>de</strong>s</strong> sujetsfaisant intégralement partie du travail <strong>de</strong> l’équipe.OrganisationPréparation du stage d’option en <strong>de</strong>uxième année –Cours et Stages d’option en troisième année (avecla collaboration <strong>de</strong> J.-P. Deffain)En 2 e année, trois semaines d’initiation visentd’abord à acquérir <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances <strong>de</strong> baseen génie atomique et à présenter les entreprisesqui accueilleront les stagiaires. Les conférencesd’initiation couvrent les thèmes : énergie (scénarios<strong>de</strong> consommation, production, répartition <strong><strong>de</strong>s</strong>différentes sources), réacteurs, sûreté, cycle ducombustible, déchets. Elles permettent aux élèvesd’assimiler les notions élémentaires <strong>de</strong> l’énergienucléaire en même temps qu’ils découvrent lesentreprises d’accueil. La promotion est diviséetraditionnellement en <strong>de</strong>ux groupes, chacun encharge d’un mini-projet d’une semaine. Les miniprojetssont choisis en relation avec le voyaged’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> en France qui s’étale sur une durée <strong>de</strong><strong>de</strong>ux à trois jours.A titre d’exemple, après un voyage d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> àMarcoule et Cadarache (Centres CEA), les élèves<strong>de</strong> 2 e année ont traité les sujets suivants : ressources en uranium au XXIe siècle réacteurs à eau légère et réacteurs à neutronsrapi<strong><strong>de</strong>s</strong>.Chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> mini-projets donne lieu à un rapport età une présentation orale. A l’issue <strong><strong>de</strong>s</strong> conférencesd’initiation, du voyage d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> en France, du miniprojet et <strong><strong>de</strong>s</strong> visites, les élèves choisissent vers lemois <strong>de</strong> mars <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième année les entreprisesdans lesquelles ils effectueront leur stage. Lethème technique général est retenu dès cetteépoque. Il tient compte <strong>de</strong> l’orientation personnelle<strong>de</strong> l’optionnaire et <strong>de</strong> ses goûts particuliers pourles questions théoriques ou au contraire pour lesproblèmes plus concrets <strong>de</strong> réalisation. On peutciter comme exemple la neutronique <strong><strong>de</strong>s</strong> Réacteursà Eau Pressurisée, les mesures associées àla conduite <strong><strong>de</strong>s</strong> réacteurs, l’optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong>assemblages et du cycle d’exploitation ou laneutronique d’assemblages hexagonaux pourréacteurs à neutrons rapi<strong><strong>de</strong>s</strong> et à caloporteur gaz.Le sujet précis est affiné quelques mois plus tardà la rentrée <strong>de</strong> septembre pour suivre <strong>de</strong> près laréalité du travail dans l’entreprise.En troisième année, une vingtaine <strong>de</strong> cours d’unedurée <strong>de</strong> 1h30 reprennent <strong>de</strong> manière approfondieles thèmes techniques développés lors <strong>de</strong>l’initiation <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième année. La conception <strong><strong>de</strong>s</strong>réacteurs est détaillée en neutronique, conceptiond’ensemble, technologie <strong><strong>de</strong>s</strong> composants <strong><strong>de</strong>s</strong>circuits primaires et secondaires, matériaux. Lesprocédés chimiques à partir <strong><strong>de</strong>s</strong>quels sont conçuesles usines du cycle sont exposés et l’on donne unaperçu <strong><strong>de</strong>s</strong> appareillages les mettant en œuvre. Lesthèmes radioprotection et déchets sont développésen mettant en avant les résultats les plus récents<strong><strong>de</strong>s</strong> recherches menées dans le cadre <strong>de</strong> la loi surles déchets. A l’issue <strong><strong>de</strong>s</strong> cours, un voyage d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>d’une semaine est organisé en général à l’étranger.Il est choisi en cohérence avec le thème généralretenu pour la promotion. Dans le cadre d’un thèmegénéral consacré à la sûreté, les optionnaires <strong>de</strong>3 e année ont étudié cette année les problèmes


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3135particuliers <strong><strong>de</strong>s</strong> installations <strong>de</strong> l’Europe <strong>de</strong> l’est.Après un passage à l’AIEA à Vienne, ils ont visitéles centrales <strong>de</strong> Paks (Hongrie) et <strong>de</strong> Kozloduy(Bulgarie).Travail d’optionA la rentrée <strong>de</strong> troisième année, les optionnairesrejoignent l’entreprise qu’ils ont choisie en mars.Le sujet a été précisé et tient compte <strong>de</strong> l’actualitéprofessionnelle <strong>de</strong> l’équipe d’ingénierie d’accueil.Cette démarche permet d’optimiser l’intérêt<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux parties. L’optionnaire se familiariseavec le traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes réels dansl’environnement d’équipes d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> projet.Il reçoit ainsi une responsabilité effective dansleur solution. L’optionnaire prend contact avec lesmilieux industriels afin d’en connaître les habitu<strong><strong>de</strong>s</strong>et les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> travail, y compris les aspectsrelationnels. L’entreprise pour sa part investitdu temps <strong>de</strong> ses ingénieurs dans la formation<strong><strong>de</strong>s</strong> optionnaires et bénéficie également <strong><strong>de</strong>s</strong>compétences <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers.Le travail d’option peut se dérouler en binômeou <strong>de</strong> manière individuelle. Il est encadré par untuteur <strong>de</strong> stage et le correspondant <strong>de</strong> l’entrepriseauprès <strong>de</strong> l’option. Son avancement est suivi lors<strong>de</strong> réunions mensuelles <strong><strong>de</strong>s</strong> optionnaires avec lesresponsables <strong>de</strong> l’option à Paris. Ceci permet <strong><strong>de</strong>s</strong>uivre la progression <strong><strong>de</strong>s</strong> optionnaires et <strong>de</strong> faciliterle franchissement <strong>de</strong> passages difficiles.Exemples <strong>de</strong> sujets d’option réacteur nucléaire pour missions spatiales modélisation d’écoulements diphasiquesstratifiés qualification <strong>de</strong> co<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> neutronique optimisation du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> pilotage du réacteur <strong>de</strong>3 e génération EPR.GÉOSCIENCESResponsables : H. CHAURIS, P. PODVIN.ObjectifL’option Géosciences se donne comme objectif<strong>de</strong> former <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs dans la thématique<strong><strong>de</strong>s</strong> Géosciences en lien avec <strong>de</strong> nombreusesproblématiques industrielles (eau, environnement,déchets nucléaires et non-nucléaires, exploration/production pétrolière, secteur minier, grandstravaux…), mais aussi en lien avec les pouvoirspublics (aménagement du territoire, réglementationenvironnementale, installations classées…). Enparallèle <strong>de</strong> la découverte <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers liés auxGéosciences, l’option oriente la formation autravers <strong>de</strong> trois approches complémentaires quesont : (1) les observations <strong><strong>de</strong>s</strong> objets naturels,(2) un travail en laboratoire, (3) <strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong>physique mathématique pour la compréhension<strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes physiques et chimiques.Les disciplines liées aux Géosciences sont trèsvariées. Elles incluent la géologie <strong>de</strong> terrain,la géophysique, l’hydrologie, la géochimie, lagéotechnique, … L’expérience <strong>de</strong> terrain engéologie est irremplaçable. Elle se fon<strong>de</strong> surl’observation <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes naturels et estun atout essentiel pour la modélisation <strong><strong>de</strong>s</strong>processus physiques et chimiques. Par exemple,la connaissance du sous-sol pour l’implantationd’un réservoir pour le stockage souterrain du CO2ou <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets radioactifs, voire l’implantationd’une décharge, sont <strong><strong>de</strong>s</strong> applications pourlesquelles les Géosciences jouent leur rôle multidisciplinaire.D’un côté, la géologie va permettre<strong>de</strong> décrire les terrains superficiels. Elle va aussidonner <strong><strong>de</strong>s</strong> informations précieuses sur l’histoire<strong><strong>de</strong>s</strong> formations et par exemple sur la stabilité àlong terme (importante pour le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> déchetsL’ACTIVITÉ D’OPTION


136 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSradioactifs enfouis). La géophysique analyseelle les données enregistrées à la surface(on<strong><strong>de</strong>s</strong> sismiques, potentiel électrique, champsmagnétique ou gravitationnel, …) et a pourobjectif <strong>de</strong> déterminer les paramètres du sous-sol(la vitesse <strong><strong>de</strong>s</strong> on<strong><strong>de</strong>s</strong>, l’atténuation intrinsèque dumilieu, un modèle <strong>de</strong> résistivité, la distribution <strong><strong>de</strong>s</strong>masses, …). Pour cela, les phénomènes physiquesdoivent être bien compris et bien représentés(choix <strong>de</strong> l’équation <strong><strong>de</strong>s</strong> on<strong><strong>de</strong>s</strong>, …). L’apport <strong>de</strong>la géophysique est donc complémentaire à celui<strong>de</strong> la géologie car elle va permettre d’avoir uneimage 3D du sous-sol (acquisition <strong><strong>de</strong>s</strong> données,traitement et interprétation). Mais la résolution<strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes inverses est mal contrainte (d’autantplus que les données sont enregistrées à la surfaceen général) : la géologie et <strong><strong>de</strong>s</strong> données <strong>de</strong> foragesont alors essentielles pour obtenir <strong><strong>de</strong>s</strong> résultatsplus fiables. Lorsqu’un premier modèle <strong>de</strong> Terreest obtenu, l’hydrogéologie va permettre <strong>de</strong>comprendre l’écoulement <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux souterraines.Couplée à la géochimie, elle pourra essayer <strong>de</strong>prédire d’éventuelles pollutions (migration <strong>de</strong>radionucléi<strong><strong>de</strong>s</strong>, ….). La biologie peut elle aussicontribuer à la compréhension globale avec l’étu<strong>de</strong><strong>de</strong> l’impact <strong><strong>de</strong>s</strong> bactéries sur la transformation <strong>de</strong>la matière. En résumé, les Géosciences couvrentplusieurs disciplines qui sont complémentaires lesunes <strong><strong>de</strong>s</strong> autres.L’évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> Géosciences va vers une meilleurequantification <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes. En géophysique,il s’agit par exemple <strong>de</strong> détecter la présence <strong>de</strong>flui<strong><strong>de</strong>s</strong>. La métho<strong>de</strong> électrique peut distinguer entre<strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong> conducteurs et <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong> plus résistifs.A elle seule, elle ne pourra cependant pas localiserles flui<strong><strong>de</strong>s</strong>. En combinant les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> sismiques etélectriques, il sera peut-être possible d’y parvenir.Le développement <strong>de</strong> la physique mathématiqueest crucial pour retrouver certains paramètresphysiques (porosité, perméabilité, …) afin <strong>de</strong> mieuxcomprendre les réactions <strong>de</strong> l’environnement á unstress particulier (stockage, exploitation d’eauou <strong>de</strong> pétrole, …) et pour également optimiserl’exploitation <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources du sous-sol.En fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs <strong>de</strong> chaque élève, unaccent plus ou moins fort sera mis sur l’observation<strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes naturels, les expériences enlaboratoire, la physique <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes, … Pourcela, l’option s’appuie sur le centre <strong>de</strong> Géosciences<strong>de</strong> Mines Paristech (45 permanents scientifiques),<strong><strong>de</strong>s</strong> instituts académiques (e.g. IPGP, Paris VI, …) et<strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels <strong>de</strong> plusieurs secteurs industriels(pétrole, mine, grands travaux, stockage, eau,environnement, déchets, …).OrganisationDeux semaines <strong>de</strong> Février (2A) :La pério<strong>de</strong> a <strong>de</strong>ux objectifs : (1) étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la “géomorphologie du paysage ”, avec du terraindans la Baie du Mont Saint-Michel. L’objectifest <strong>de</strong> mieux comprendre les processus hydrosédimentaireset leur enregistrement dansle paysage. Les applications concernentl’aménagement du territoire et l’impact <strong>de</strong> l’homme


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3137sur l’environnement. (2) “ la géophysique : quelsoutils, quels métiers ? ”. L’objectif <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong>partie est <strong>de</strong> donner <strong><strong>de</strong>s</strong> clés pour comprendrece que peut apporter la géophysique (principes,traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> données, applications variées,limites <strong>de</strong> la géophysique, …). En parallèle,<strong><strong>de</strong>s</strong> visites sont organisées pour comprendreles métiers liés à la géophysique dans un grandgroupe international pétrolier, au sein d’unepetite entreprise <strong>de</strong> service et dans un laboratoireuniversitaire. Enfin, les élèves sont amenés àréaliser une étu<strong>de</strong> bibliographique (en 2012 surl’hydro-géophysique : la géophysique au service<strong>de</strong> l’eau). L’un <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs pédagogiques est lalecture comparée d’articles scientifiques.Mois d’octobre (3A), ainsi que les mercredisassociés du semestre 5 : Voyage d’option (1 semaine) sur l’île <strong>de</strong> laRéunion en 2012 sur le thème : “ étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’édifice volcanique <strong>de</strong> la Réunion ”, avec duterrain, la découverte du fonctionnement d’unlaboratoire d’observation sismologique et<strong><strong>de</strong>s</strong> ouvertures vers détection <strong><strong>de</strong>s</strong> cavités, laressource en eau et la géothermie Visites d’entreprises (> 1 semaine) telles quel’Andra, IRSN, Total, CGGVeritas, Veolia, Saur,Storengy, Areva, … Terrain dans les Pyrénées espagnoles (1semaine) qui porte sur l’étu<strong>de</strong> d’un analogue <strong>de</strong>terrain dans <strong><strong>de</strong>s</strong> zones carbonatées fracturées.Cette étu<strong>de</strong> permet <strong>de</strong> voir à l’affleurement<strong><strong>de</strong>s</strong> structures similaires à celles <strong><strong>de</strong>s</strong>réservoirs pétroliers et <strong>de</strong> mieux comprendrele fonctionnement d’un réservoir (pour l’eau, lepétrole, le stockage du CO2, …) (1 semaine)Les travaux d’option, comme les débouchés,couvrent un large spectre <strong>de</strong> domaines (gestion<strong>de</strong> la ressource en eau, pollutions et étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>ites pollués, gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets, géosciencespétrolières, sciences <strong>de</strong> l’environnement, risquesnaturels, …). Ils mettent l’accent sur l’une <strong><strong>de</strong>s</strong>trois composantes essentielles en Géosciences :le terrain, l’expérimental, et la modélisation. C’estl’occasion d’approfondir ses connaissances dans undomaine plus particulier.Exemples <strong>de</strong> sujets d’option Analyse <strong>de</strong> la karstification <strong><strong>de</strong>s</strong> réservoirsanalogues (Total) Répercussions <strong>de</strong> la dynamique <strong>de</strong> la mise enplace <strong>de</strong> la calotte antarctique sur les paysagesmiocènes du Sud <strong>de</strong> l’Europe <strong>de</strong> l’Ouest (MinesParistech) Etu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> modifications subies par une argiliteau contact <strong>de</strong> barrières ouvragées : approcheexpérimentale et modélisation (IRSN) Dépollution <strong>de</strong> nappes à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> nanoparticules<strong>de</strong> fer : expériences <strong>de</strong> transfert en laboratoire etmodélisation hydrodynamique (INERIS) Modélisation du développement <strong>de</strong> l’anisotropiesismique dans le manteau convectif (IPGP) Détermination <strong><strong>de</strong>s</strong> paramètres hydrodynamiquesdu bassin <strong><strong>de</strong>s</strong> Avenelles par inversion <strong>de</strong> donnéespiézométriques (Centre <strong>de</strong> Géosciences, MinesParistech) Modélisation du rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> gaz annexes dans lestockage géologique <strong>de</strong> CO2 (Total) Durabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> revêtements lors du stockageadiabatique <strong>de</strong> l’air comprimé pour la productiond’électricité (GDF SUEZ, Saint Gobain, CEA/LITEN) Etu<strong>de</strong> du pouvoir d’auto-réhabilitationd’exploitation minière d’uranium (AREVA)L’ACTIVITÉ D’OPTION


138 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS Contrôle <strong>de</strong> la sismique 4D en temps réel(CGGVeritas) Mise en place d’une méthodologie quick lookpour l’estimation <strong><strong>de</strong>s</strong> réserves/ressources <strong><strong>de</strong>s</strong>sables bitumineux <strong>de</strong> l’Athabasca (Total) Elimination du chlorure <strong>de</strong> vinyle dans lesréseaux d’eau potable (SAUR) Construction d’un outil <strong>de</strong> gestion en temps réel<strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux avec détection d’événements (fuites,qualité) (SAFEGE) Gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets <strong>de</strong> façon durable etinnovante dans les gares du futur Grand ParisExpress (Societe du Grand Paris).GÉOSTATISQUE ET PROBABILITÉSAPPLIQUÉESResponsable : H. WACKERNAGEL.ObjectifLa Géostatistique a pour objet l’étu<strong>de</strong> quantitative<strong>de</strong> tout phénomène, naturel ou humain, qui présenteune organisation dans l’espace ou le temps : c’estdonc une indispensable extension <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>mathématiques “classiques” (statistiques, analyse<strong><strong>de</strong>s</strong> données, analyse <strong>de</strong> Fourier…) lorsque lesvariables d’intérêt présentent une structuration.Dans <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines aussi variés que possible(ressources minérales, énergétiques, agricolesou halieutiques ; environnement ; climatologie ;santé ; démographie ; télédétection ; etc…),l’option choisit <strong>de</strong> donner la priorité aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong>et <strong>de</strong> mettre ainsi en évi<strong>de</strong>nce ce qui est <strong>commun</strong>au traitement <strong>de</strong> toutes les données spatialisées,au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> disparités <strong>de</strong> langage inhérentes àla variété <strong><strong>de</strong>s</strong> champs d’applications. L’option estainsi en priorité un lieu <strong>de</strong> rencontre et <strong>de</strong> dialogueprivilégié entre étudiants aux goûts et aux domainesd’intérêt multiples ; c’est aussi fondamentalementl’occasion <strong>de</strong> passer à la pratique sur <strong><strong>de</strong>s</strong> jeux <strong>de</strong>données réelles, et <strong>de</strong> mesurer la distance quisépare parfois une théorie bien maîtrisée d’unemise en application efficace.Quel que soit le domaine étudié et le problèmeposé, un travail d’option sur <strong><strong>de</strong>s</strong> données réellescomporte toujours trois aspects : une phase d’analyse, c’est-à-dire une approchecritique <strong><strong>de</strong>s</strong> données disponibles et uneévaluation <strong>de</strong> leur adéquation au problèmeposé. Il s’agit donc tout simplement <strong>de</strong> définiravec rigueur <strong>de</strong> quoi l’on parle, d’exprimer sinécessaire en termes scientifiques ce qui estattendu <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>, et <strong>de</strong> s’assurer que le travaila quelque chance d’aboutir ; une phase <strong>de</strong> modélisation, parce qu’une donnéen’est jamais manipulable à l’état brut. Il fautdonc convertir les mesures physiques en êtresmathématiques auxquels pourront s’appliquer lesconstructions théoriques vues dans les différents<strong>enseignements</strong> proposés à l’École ; une phase <strong>de</strong> synthèse, car l’élaboration d’unmodèle ne constitue pas une fin en soi. Il fautdonc après traitement mathématique se donnerles moyens d’interpréter ce que l’on a mis enévi<strong>de</strong>nce, quitte éventuellement à reprendrel’une ou l’autre <strong><strong>de</strong>s</strong> étapes précé<strong>de</strong>ntes…En quelque sorte, cette première expérience enGéostatistique appliquée est l’occasion d’uneinitiation à une certaine déontologie du traitement<strong><strong>de</strong>s</strong> informations numériques. Dans cet exercice,l’effort <strong>de</strong> pédagogie envers les interlocuteursextérieurs qui proposent <strong><strong>de</strong>s</strong> sujets d’étu<strong>de</strong> estévi<strong>de</strong>mment essentiel.A sa fin <strong>de</strong> troisième année, l’optionnaire abénéficié d’un premier aperçu <strong><strong>de</strong>s</strong> questionsliées à la manipulation <strong>de</strong> données spatialisées,et il s’est confronté sur le terrain au problème


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3139environnement, ...), complétées par <strong><strong>de</strong>s</strong>conférences et <strong><strong>de</strong>s</strong> mini-étu<strong><strong>de</strong>s</strong> concrètes ;mois d’octobre <strong>de</strong> la 3 e année : semaine 1 : prise en main du logiciel R ;métho<strong><strong>de</strong>s</strong> exploratoires d’analyse <strong>de</strong> donnéesspatiales, multivariées ; modélisation statistique<strong>de</strong> valeurs extrêmes; semaine 2 : cours <strong>de</strong> géostatistique linéaire ; semaine 3 : cours <strong>de</strong> géostatistique nonstationnaireet multivariable ; semaine 4 : cours <strong>de</strong> géostatistique non-linéaireet simulations conditionnelles.NB : pour les semaines 2-4, l’enseignement est enanglais les années impaires.<strong>de</strong> la conciliation entre rigueur mathématique etexigences <strong>de</strong> la réalité. Il peut maintenant mettreà profit cette initiation, quelle que soit par ailleursl’orientation qu’il prend à la sortie <strong>de</strong> l’Ecole.Il est très probable en effet que son parcoursprofessionnel sera désormais au service d’un milieuindustriel particulier qui sans doute n’aura que peu<strong>de</strong> rapports avec ce qu’il aura rencontré durantson travail d’option ; mais <strong>de</strong> par son caractèrefondamental et généraliste, la formation qu’il aurareçue dans cette option trouvera assurément às’appliquer, même si le mot <strong>de</strong> “Géostatistique”n’est plus explicitement prononcé !Organisationfévrier <strong>de</strong> la 2 e année : <strong>de</strong>ux semaines <strong>de</strong> visites en Guyane. Visites<strong>de</strong> laboratoires (Cirad, IRD, BRGM, INSEE,Institut Pasteur,...), <strong>de</strong> sites industriels (CentreSpatial, mine, ...) et visites <strong>de</strong> terrain (géologie,Particularités <strong>de</strong> l’option :On souhaite au maximum éviter les promotions“mono-chromatiques” où tout le mon<strong>de</strong> ferait dupétrole, ou <strong>de</strong> la mine, ou <strong>de</strong> l’environnement...Par ailleurs, il est <strong>de</strong>mandé aux étudiants <strong>de</strong> “sesentir optionnaires” dès leur choix d’option en fin<strong>de</strong> première année ; il est important en particulierqu’ils fassent part dès que possible <strong>de</strong> leurssouhaits concernant le domaine <strong>de</strong> leur travaild’option, et ceci même si les cours <strong>de</strong> géostatistiqueproprement dits n’ont pas commencé : nous seronsainsi davantage en mesure <strong>de</strong> leur proposer unencadrement “à la carte”, dans la direction qu’ilsauront choisie.Exemple <strong>de</strong> sujets d’option modèles numériques <strong>de</strong> réservoirs pétroliers ;estimations et simulations minières simulation d’épidémies <strong>de</strong> grippe traitement <strong>de</strong> données biologiques ou physiquesen océanographie et limnologieL’ACTIVITÉ D’OPTION


140 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS assimilation <strong>de</strong> données spatio-temporelles enmétéorologie et climatologie analyse et modélisation <strong>de</strong> données <strong>de</strong> pollution(air, sols, cours d’eau) classification automatique <strong>de</strong> pierres précieuses étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la corrélation entre morphologieurbaine et consommation énergétique analyse sémantique automatique.GESTION SCIENTIFIQUEResponsable : F. PALLEZ.ObjectifTout ingénieur se trouve confronté dans sa vieprofessionnelle à la conduite <strong>de</strong> projets, à <strong><strong>de</strong>s</strong>choix d’organisation, à la recherche d’efficacitépar le biais <strong>de</strong> diverses décisions… C’est cequ’on a coutume d’appeler le management. Or, sile management s’appuie sur <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong><strong>de</strong>s</strong>outils, qu’il faut connaître, il s’inscrit aussi dans<strong><strong>de</strong>s</strong> organisations, dont il importe <strong>de</strong> comprendrele fonctionnement.L’option Gestion Scientifique a pour objectif<strong>de</strong> donner aux élèves une initiation à la vie <strong><strong>de</strong>s</strong>organisations, aux processus <strong>de</strong> décision et auxmétho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> conduite du changement, au moyend’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> “en vraie gran<strong>de</strong>ur” qu’ils mèneront dansune entreprise, tout au long <strong>de</strong> leur 3 e année, dansle cadre <strong>de</strong> leur sujet d’option.OrganisationL’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> activités d’option qui se déroulent,en 2 e année et en début <strong>de</strong> 3 e année, sur environ sixsemaines, est <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné à préparer le travail d’option<strong>de</strong> 3 e année.En 2 e année, l’option propose une initiation à lagestion, appuyée principalement sur <strong>de</strong>ux activités un jeu d’entreprise (3,5 jours), initiant sous formeactive aux gran<strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions <strong>de</strong> l’entreprise et àla conduite <strong>de</strong> ses choix stratégiques, un exercice portant sur l’histoire <strong><strong>de</strong>s</strong> idées et<strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques en gestion (5 jours), qui permetnotamment aux élèves <strong>de</strong> mesurer l’apport <strong><strong>de</strong>s</strong>outils mathématiques à la compréhension et à lamaîtrise du fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises.En début <strong>de</strong> 3 e année, lors <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> bloquéed’un mois, cette formation est approfondie dansdifférents modules, <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à initier les élèvesaux différents outils et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> existant dans lechamp étudié, et à leur faire prendre conscience<strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> leur application dans lesorganisations. A cette occasion, les élèves sont misen contact avec <strong><strong>de</strong>s</strong> praticiens et <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs.Ces modules sont consacrés aux thèmes suivants : gestion <strong>de</strong> la sécurité industrielle gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources humaines financement et développement <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises gouvernance d’entreprise.Ce programme est complété par un voyageindustriel <strong>de</strong> quelques jours, sur une thématiquetransversale (ex : relations sociétés mères –filiales ; gestion <strong>de</strong> la sous-traitance autour d’ungrand donneur d’ordre dans un bassin d’emploi,innovation et réseau d’entreprises, etc.).Le sujet d’optionL’étu<strong>de</strong> d’option, menée en binôme, occupe toutle temps imparti à l’option en 3 e année à partir<strong>de</strong> fin octobre. Les thèmes peuvent en être trèsvariés (voir exemples ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous), et concerner<strong><strong>de</strong>s</strong> univers divers (entreprise, mais aussi hôpital,musée, collectivité territoriale…). La questionposée correspond toujours à un enjeu réel <strong><strong>de</strong>s</strong>responsables <strong>de</strong> l’organisme d’accueil. Les élèvessont invités à analyser le problème, voire à lereformuler, mais aussi à proposer <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions età en tenter la mise en œuvre opérationnelle.Les élèves font l’objet d’un encadrement trèsattentif <strong>de</strong> la part <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignants <strong>de</strong> l’option,


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3141qui les rencontrent environ <strong>de</strong>ux heures parsemaine. Ce parti résulte <strong>de</strong> la constatation queles <strong>enseignements</strong> théoriques ne livrent qu’unéclairage limité sur la vie <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises, alors quele récit <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences vécues par les optionnairessur leur terrain d’étu<strong>de</strong> offre <strong>de</strong> nombreusesoccasions d’apports pédagogiques.Emploi du temps <strong>de</strong> l’option : 2A – pré-option (février) : 2 semaines, à Paris, àtemps plein 3A – pério<strong>de</strong> bloquée (octobre) : 4 semainesbloquées, à temps plein, à Paris ou régionparisienne, sauf un voyage <strong>de</strong> quelques jours,en France 3A – sujet d’option : <strong>de</strong> début novembre à finjuin, alternance <strong>de</strong> journées (8 à 10 répartiesdans l’année) et <strong>de</strong> 2 pério<strong><strong>de</strong>s</strong> à temps plein(janvier et avril-mai-juin). La localisation <strong><strong>de</strong>s</strong>élèves dépend du sujet, les pério<strong><strong>de</strong>s</strong> à tempsplein pouvant se dérouler en province, voire dansquelques cas, à l’étranger.Exemple <strong>de</strong> sujets d’optionLes sujets d’option sont négociés par l’équipeenseignante et traités en binôme. Gestion <strong>de</strong> la complexité sur <strong><strong>de</strong>s</strong> lignes <strong>de</strong>fabrication <strong>de</strong> produits alimentaires surgelés(Marie groupe Uniq) L’informatique au service <strong>de</strong> la simplification <strong><strong>de</strong>s</strong>démarches administratives (Conseil Général duVal d’Oise) Les bonnes pièces au bon moment pour du hightech sur mesure (HORIBA JOBIN YVON) Le radiateur qui n’existait pas- Gestion d’unprojet innovant (Groupe ATLANTIC) Le remplacement dans les crèches, un jeud’enfants ? (Direction <strong>de</strong> la Famille et <strong>de</strong> la PetiteEnfance, Ville <strong>de</strong> Paris) Les commissions au Centre National <strong>de</strong> laCinématographie - Articulations entre logiquessectorielles et régulation publique du cinéma(CNC) Organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> livraisons aux magasins(Champion) Réduction <strong><strong>de</strong>s</strong> délais <strong>de</strong> la chaîne conceptionfabrication<strong><strong>de</strong>s</strong> boîtes ADSL (Thomson) Gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> fonds européens par une Région(Conseil Régional <strong>de</strong> Picardie) La problématique <strong>de</strong> sûreté dans les transports<strong>de</strong> colis radioactifs (ASN) Préfiguration <strong><strong>de</strong>s</strong> filières <strong>de</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> pour unnouvel appareil <strong>de</strong> traitement du cancer (InstitutCurie)INGÉNIERIE DE LA CONCEPTIONResponsables : P. LE MASSON, B. WEIL.Intervenants : A. HATCHUEL, B. SEGRESTIN.ObjectifL’option Ingénierie <strong>de</strong> la conception prépare auxmétiers <strong>de</strong> la conception ainsi qu’au management<strong><strong>de</strong>s</strong> projets industriels innovants.L’innovation, facteur essentiel <strong>de</strong> compétitivitéet <strong>de</strong> croissance, repose sur la maîtrise etl’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong>de</strong> conception(ingénierie, développement <strong>de</strong> produits etservices, marketing technique, R&D, <strong><strong>de</strong>s</strong>ign…).Ces activités connaissent une mutation mondialeforte et offrent ainsi <strong>de</strong> larges opportunités auxingénieurs généralistes. Elles mobilisent <strong><strong>de</strong>s</strong>métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> gestion et d’optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong> projetsà la fois rigoureuses et créatives, qui permettent<strong>de</strong> prendre en compte les multiples dimensions(économiques, sociales, environnementales,scientifiques, <strong><strong>de</strong>s</strong>ign…) <strong><strong>de</strong>s</strong> nouveaux produitsou services. Ces outils sont fondés au planL’ACTIVITÉ D’OPTION


142 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSscientifique sur les théories récentes <strong>de</strong> laconception, notamment développées par l’équiped’option, qui font référence au plan internationaldans <strong>de</strong> nombreuses universités et entreprises. Lesactivités <strong>de</strong> conception appellent aussi <strong>de</strong> nouveauxprincipes d’organisation (organisation par projets,par plateformes, par modules, conception par les<strong>commun</strong>autés et les usagers…).L’option permet l’acquisition <strong>de</strong> ces matières tantau niveau scientifique qu’au niveau professionnel.Les cours <strong>de</strong> base présentent les théories plusrécentes <strong>de</strong> la conception (modèles génératifs,logiques d’expansion). L’option introduit aussi lespratiques <strong>de</strong> conception et <strong>de</strong> conduite <strong>de</strong> projetdans divers secteurs industriels. L’acquisition <strong>de</strong>ces métho<strong><strong>de</strong>s</strong> est consolidée par le travail d’optionoù les élèves sont associés à <strong><strong>de</strong>s</strong> projets réelsen entreprise qui leur permettent d’accroître leurpréparation professionnelle et leurs capacitésd’intervention dans <strong><strong>de</strong>s</strong> projets industrielsimportants et novateurs.L’ingénierie <strong>de</strong> la conception dispose ainsi d’unensemble <strong>de</strong> bases théoriques, d’outils et <strong>de</strong>démarches, mobilisés par les entreprises <strong><strong>de</strong>s</strong>secteurs les variés et les consultants spécialisés.Contexte national et internationalDans le cadre <strong>de</strong> <strong>ParisTech</strong>, les <strong>enseignements</strong><strong>de</strong> l’option sont suivis par <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves <strong>de</strong> l’EcolePolytechnique et <strong>de</strong> l’Agro<strong>ParisTech</strong>. L’optioncoopère avec les établissements scientifiquesinternationaux les plus en pointe dans son domaine(Chalmers, Stanford, Carnegie Mellon, ImperialCollege, Aachen,…) et avec les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> écoles <strong>de</strong><strong><strong>de</strong>s</strong>ign françaises (Strate College, Ecole NationaleSupérieure <strong>de</strong> Création Industrielle).Par comparaison avec les cursus <strong>de</strong> ces grandsétablissements scientifiques internationaux,l’option permet aux étudiants d’associer <strong>de</strong> façonoriginale les <strong>enseignements</strong> d’ “Engineering<strong><strong>de</strong>s</strong>ign”, <strong>de</strong> “Project management” et d’ “Innovationmanagement”.OrganisationCe cycle d’environ 6 semaines (2 semaines en 2Aet 4 semaines en 3A) comporte quatre modulesprincipaux <strong>de</strong> 30h : Théories <strong>de</strong> la conception : théorie <strong>de</strong> la décisiondans l’incertain et modèles d’explorationarborescente. Introduction à la théorie C-K.Approches systématiques et axiomatiques.Modélisation <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances. Gestion <strong>de</strong> projet : organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> projetset <strong><strong>de</strong>s</strong> équipes. Planification en situationd’incertitu<strong>de</strong> et d’innovation. Gestion <strong><strong>de</strong>s</strong>portefeuilles. Risques et contrats en projet. Stratégies d’entreprise et économie <strong>de</strong> laconception : croissance <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises etstratégies <strong>de</strong> conception. Modèles <strong>de</strong> la firmeinnovante. Stratégies d’apprentissages. Ateliers <strong>de</strong> conception et initiation au <strong><strong>de</strong>s</strong>ign :application <strong>de</strong> la théorie C-K pour développer<strong><strong>de</strong>s</strong> concepts novateurs portant sur <strong><strong>de</strong>s</strong> produitssimples ; initiation au <strong><strong>de</strong>s</strong>ign avec un professeur<strong>de</strong> Strate collège.Un voyage d’option est organisé pour étudierun “milieu innovant” (Suè<strong>de</strong> 2006, Boston 2007,Silicon Valley 2009). Les élèves rencontrent à la fois<strong><strong>de</strong>s</strong> firmes innovantes et <strong><strong>de</strong>s</strong> équipes universitairesdans le domaine <strong>de</strong> l’option. Ce voyage a lieu surune semaine en avril (2A).Des travaux <strong>de</strong> bibliographie et <strong>de</strong> recherchepersonnels sont également proposés aux élèves.Exemples <strong>de</strong> sujets d’optionLe travail d’option se déroule d’octobre à juin (ouà décembre pour les élèves en voie spécialisée).


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3143Les sujets sont soigneusement sélectionnés dans<strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs très divers. Ils sont <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux typesprincipaux :Type 1 : les élèves participent au développementd’une gamme <strong>de</strong> nouveaux produits ou systèmeset mettent en place <strong>de</strong> nouvelles démarches <strong>de</strong>conception. Quelques exemples : L’Oréal (R&D Clichy) : Conception <strong>de</strong> modèlesd’essais pour la R&D cosmétique : les peauxreconstruites Décathlon : la “fraîcheur” <strong><strong>de</strong>s</strong> vêtementssportifs : méthodologie d’exploration et <strong><strong>de</strong>s</strong>tructuration d’un nouvel espace <strong>de</strong> valeur. Axane / groupe Air Liqui<strong>de</strong> : Conceptionfonctionnelle <strong>de</strong> l’énergie : la nouvelle génération<strong><strong>de</strong>s</strong> piles à combustible.Type 2 : Les élèves participent à l’optimisation<strong>de</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> projets industriels.Quelques exemples : CEA : Métho<strong>de</strong> innovante <strong>de</strong> rédaction <strong><strong>de</strong>s</strong>brevets PSA-Peugeot Citroën : Conception innovanteet retour d’expérience : la porte électriquecoulissante <strong>de</strong> la 1007 Thales avionics : Du besoin opérationnel à laconception innovante : le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> viseurs <strong>de</strong>casque pour pilotes d’hélicoptères.Durant ces travaux, les élèves reçoivent unsoutien important <strong>de</strong> la part du corps enseignant<strong>de</strong> l’option. C’est un moment pédagogique fort aucours duquel les optionnaires peuvent consoli<strong>de</strong>rleurs connaissances et acquérir une premièreprofessionnalisation sur un sujet correspondant à<strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux réels d’entreprise.INNOVATION ETENTREPRENEURIATResponsable : P. MUSTAR.ObjectifL’option Innovation et entrepreneuriat est uneoption <strong>de</strong> management. Elle prépare les élèvesingénieursà la création d’activités économiquesbasées sur <strong><strong>de</strong>s</strong> innovations. Ces activités peuventdonner lieu à la création <strong>de</strong> nouvelles entreprisesou <strong>de</strong> nouvelles entités au sein <strong>de</strong> groupes existants(intrapreneuriat).L’option apporte aux élèves qui la suivent un fortesprit entrepreneurial, <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences (i<strong>de</strong>ntifieret saisir <strong><strong>de</strong>s</strong> occasions <strong>de</strong> création, générer<strong><strong>de</strong>s</strong> idées, gérer l’incertitu<strong>de</strong>, <strong>commun</strong>iquer,négocier, constituer et diriger une équipe) et <strong><strong>de</strong>s</strong>connaissances (en marketing et innovation, financeentrepreneuriale, management <strong>de</strong> l’innovation,construction <strong>de</strong> business plans, stratégie, propriétéintellectuelle) qui permettent d’affronter lessituations entrepreneuriales.Ces objectifs sont proches <strong>de</strong> ceux d’institutionsavec lesquelles nous collaborons :L’ACTIVITÉ D’OPTION


144 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS“We believe that engineers and scientists nee<strong>de</strong>ntrepreneurial skills to be successful at all levelswithin an organization. We prepare stu<strong>de</strong>nts forlea<strong>de</strong>rship positions in industry, universities,and society...” Stanford University School ofEngineering“Whether embarking on a new venture orincorporating entrepreneurial thinking intothe management of existing organizations, anun<strong>de</strong>rstanding of the principles of entrepreneurshipis indispensable”. Innovation & Entrepreneurshipgroup Imperial College London” …We …provi<strong>de</strong> content, context, and contactsthat enable entrepreneurs to <strong><strong>de</strong>s</strong>ign and launchsuccessful new ventures based on innovativetechnologies”. Entrepreneurship & InnovationProgram, MIT.OrganisationLe parcours entrepreneurial : il comprend lespério<strong><strong>de</strong>s</strong> dites d’enseignement <strong>de</strong> 2e et <strong>de</strong> 3eannées avec quatre ensembles d’activités : <strong><strong>de</strong>s</strong>modules d’enseignement technique (1), <strong><strong>de</strong>s</strong> ateliersavec <strong><strong>de</strong>s</strong> entrepreneurs et <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels (2),une mission à l’étranger (3), la construction d’unprojet <strong>de</strong> start-up (lean creation) (4) ; et, la pério<strong>de</strong><strong>de</strong> “ stage ” d’option (5) qui se fait dans <strong><strong>de</strong>s</strong>configurations variées <strong>de</strong> la création d’entreprisesau développement <strong>de</strong> nouvelles activités dans <strong><strong>de</strong>s</strong>grands groupes, en passant par l’immersion dansune start-up ou une société <strong>de</strong> capital-risque.1 Modules d’enseignement technique (3A) avec <strong><strong>de</strong>s</strong>professeurs <strong>de</strong> business schools (HEC, ESSEC,ESCP, Imperial College) ou <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels :Management et entrepreneuriat, Marketing<strong>commun</strong>ication <strong><strong>de</strong>s</strong> innovations et <strong><strong>de</strong>s</strong>ign,juridique (propriété intellectuelle, droit social,forme sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises), Finance etfinancement (ingénierie financière, capitalrisque,politiques et ai<strong><strong>de</strong>s</strong> publiques), Design(d’interaction, <strong>de</strong> service) et négociation.2 Ateliers avec <strong><strong>de</strong>s</strong> entrepreneurs (2A et 3A)sur les Processus <strong>de</strong> création <strong><strong>de</strong>s</strong> start-ups,l’Entrepreneuriat dans les grands groupes,l’Entrepreneuriat social, la Création d’entrepriseen Biotechnologie (avec option Biotech) et dansles Cleantech, l’Écosystème du numérique àParis… Il s’agit <strong>de</strong> comprendre les processusentrepreneuriaux dans différents contextes.3 Mission à l’étranger (2A) pour comprendre unécosystème Écosystème entrepreneurial : en 2012à Londres, en 2013 à New York.4 Exercice lean creation (3A). L’objectif est <strong>de</strong> bâtirun projet <strong>de</strong> start-up entre début octobre et finjanvier. La métho<strong>de</strong> : les élèves par groupe <strong>de</strong>3 ou 4 doivent définir une proposition <strong>de</strong> valeur,une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription du marché cible potentiel,analyser son environnement, définir sonavantage compétitif, construire son architecture(ressources et activités clés, partenariat) etson modèle <strong>de</strong> revenu. Pendant ces 4 mois, ilssont encadrés et fin janvier, ils présentent leurprojet à un comité d’investissement composéd’entrepreneurs et d’investisseurs en capitalrisque.Cet exercice encourage la créativité, laprise <strong>de</strong> risque, l’autonomie, le travail d’équipe etl’engagement <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves (les groupes travaillenten <strong>de</strong>hors <strong><strong>de</strong>s</strong> créneaux horaires <strong>de</strong> l’option !). Ilcomplète et permet une mise en œuvre pratique<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong>, rencontres et conférences<strong><strong>de</strong>s</strong> différents modules et ateliers <strong>de</strong> l’option.Ces projets peuvent éventuellement se poursuivrejusqu’à la fin juin et <strong>de</strong>venir le “ stage ” d’option<strong>de</strong> 3A. Certains d’entre eux sont <strong>de</strong>venus <strong>de</strong>réelles entreprises.5 Sujets d’option (3A). Ce travail pratique porte sur


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3145une situation réelle (en France ou à l’étranger) et<strong>de</strong>man<strong>de</strong> un fort engagement personnel. Il se faitdans <strong><strong>de</strong>s</strong> configurations variées : au sein d’unestart-up, d’un grand groupe (intrapreneuriat), encréant sa propre start-up (avec d’autres élèvesou un serial entrepreneur), dans une société <strong>de</strong>capital-risque, dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entrepreneuriatsocial… dans l’entrepreneuriat social : Nest for All,OPHEC dans le capital-risque : Aster Capital, I-Source,X-Ange, IT Translation au sein d’une start-up existante : Captain Dash,Wipolo, Antelink, Link Care Services, Weezic,Work4Labs, Shopca<strong>de</strong> (Londres), UbiCabs(Londres)…Spécificité <strong>de</strong> l’optionL’option est fortement ouverte vers l’extérieur(y participent <strong><strong>de</strong>s</strong> professeurs <strong><strong>de</strong>s</strong> meilleuresBusiness Schools françaises) et l’international.Elle cultive <strong><strong>de</strong>s</strong> liens forts avec <strong>de</strong> nombreuxacteurs <strong>de</strong> l’écosystème entrepreneurial (startups,gran<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises, financiers, rechercheen entrepreneuriat, pouvoirs publics…).Lapédagogie favorise les rencontres et les travauxavec <strong><strong>de</strong>s</strong> créateurs <strong>de</strong> start-ups ou d’activitésnouvelles au sein <strong>de</strong> grands groupes, <strong>de</strong> sociétés<strong>de</strong> capital risque en France et à l’étranger. Lestravaux se font en groupes. L’option met l’accentsur l’apprentissage par l’action et la pratique. Siles aspects académiques et théoriques ne sontpas délaissés, la plupart du temps se passe sur leterrain. L’option permet <strong>de</strong> se confronter à une vieéconomique <strong>de</strong> plus en plus changeante et difficilemais aussi riche et stimulante.Exemples <strong>de</strong> sujets d’option possibles création <strong><strong>de</strong>s</strong> start-ups par les optionnairesSpotistic, Mojo, Dabla, 1Year1Book, ParisPal,MinesSchool au sein <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises : Christian DiorParfum, Saint-Gobain, Vinci Energies, Criteo création d’une start-up avec un serialentrepreneur : Real Village Ldt (Londres),NavendisMACHINES ET ÉNERGIEResponsable : F.-P. NEIRAC.ObjectifLe projet individuel <strong>de</strong> 3 e année est au centre <strong>de</strong>l’option et concerne souvent un système complexedans sa conception ou dans son utilisation (fiabilitéet sureté, maintenance, modélisation et gestion).Le projet fait appel à <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences <strong>de</strong>base (mécanique, mécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong>,thermodynamique, thermique) ainsi qu’auxconnaissances en gestion et en économie acquisesà l’École. La préparation collective porte doncplutôt sur les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> l’ingénieur,sur le contexte énergétique, la progression <strong><strong>de</strong>s</strong>techniques <strong>de</strong> conception et d’exploitation et laconnaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises. Elle comporte unesérie <strong>de</strong> projets collectifs <strong>de</strong> l’option permettantl’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> sujets renouvelés chaque année.Organisation 3 semaines d’initiation en 2A : “Chainesénergétiques”; savoir faire : synthèsedocumentaire & bilans énergétiques ; moyens :conférences, visites, rapport <strong>de</strong> synthèse ; 1re semaine en 3A : “Transports”; savoir faire :calculs Well to Wheel, propositions <strong>de</strong> politiquespubliques ; moyens : conférences Energie ettransport, Fabrication automobile ;L’ACTIVITÉ D’OPTION


146 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS énergétique (problèmes et métho<strong><strong>de</strong>s</strong>,économie et problèmes énergétiques globaux,environnement, travaux en équipe sur cesthèmes) progrès <strong><strong>de</strong>s</strong> industries mécaniques (analyses <strong>de</strong>cas, visites d’ateliers) modélisation <strong>de</strong> dispositifs techniques (avectravaux pratiques <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong> systèmes).Les visites et conférences industrielles sontnombreuses. 2 e semaine en 3A : “Mécanique et performance”;savoir faire : CAO avec optimisation ; moyens :Thermomécanique, CATIA V5, visitesaéronautiques ; 3 e semaine en 3A : “Problèmes énergétiquesglobaux”; savoir faire : Economie <strong>de</strong> l’énergie,ressources ; moyens : Problèmes énergétiquesglobaux, Efficacité énergétique, Nucléaire ; 4e semaine en 3A : “Boucle Modélisation/Expérimentation“; savoir faire : Définir <strong><strong>de</strong>s</strong>essais, les réaliser, les interpréter ; moyens :Matlab, Simulink, TP ; avec la participation <strong>de</strong>CEP Armines Sophia AntipolisEmploi du temps <strong>de</strong> l’option en 2 e et 3 e annéesLes séances <strong>de</strong> préparation (2 semaines d’initiationen 2 e année et 4 semaines <strong>de</strong> formation en 3 eannée) visent d’abord à faire mieux connaîtreles entreprises concernées et les moyensqu’un ingénieur utilise dans ses activités. Cesinformations peuvent se regrouper en quatrevolets : <strong>commun</strong>ications humaines (expression orale,utilisation d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> visuelles, préparation <strong><strong>de</strong>s</strong>décisions techniques et organisation du travail,grâce notamment à un jeu d’entreprise et à unsujet <strong>de</strong> synthèse)Particularités <strong>de</strong> l’option :Le projet personnel s’étend sur toute la troisièmeannée et permet un travail ambitieux sur unsujet novateur. Il se déroule en principe dansune entreprise industrielle, par exemple chez unconstructeur automobile ou aéronautique, dansune compagnie électrique, gazière ou pétrolière,chez un fabricant <strong>de</strong> matériels. Le travail se faitsous la responsabilité d’un ingénieur <strong>de</strong> l’entrepriseavec les conseils <strong>de</strong> certains chercheurs du CentreEnergétique et Procédés <strong>de</strong> l’École, fort <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>cent personnes.Exemples <strong>de</strong> sujets d’option outil conceptuel <strong>de</strong> cycle combiné pour laproduction d’eau douce et d’électricité étu<strong>de</strong> économique, grâce aux outils <strong>de</strong> l’analysepar les options réelles, <strong>de</strong> la valeur apportée parl’utilisation <strong>de</strong> combustible au Thorium dans <strong><strong>de</strong>s</strong>réacteurs classiques recherche et analyse <strong>de</strong> nouvelles potentialitésd’économies techniques à réaliser sur <strong><strong>de</strong>s</strong>véhicules en vie série micro turbine : étu<strong>de</strong> thermodynamique(modélisation, prise en compte <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènesaérothermiques)


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3147 développement d’un nouveau moteur d’avion analyse paramétrique du coût d’une fonctionmécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules plan d’action Gaz à Effet <strong>de</strong> Serre dans un groupepapetier étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’intérêt <strong>de</strong> la construction d’un cyclecombiné sur un stockage souterrain <strong>de</strong> gaz ouun terminal méthanier.MANAGEMENT DES SYSTÈMESD’INFORMATIONResponsable : F. COELHO.ObjectifInformatique et réseaux forment le systèmenerveux <strong>de</strong> pratiquement toutes les entreprises. Cestechnologies sont utilisées dans tous les métierspour transporter, stocker, fédérer, agréger, analyseren temps réel toutes les informations. La gestion<strong>de</strong> ces nombreux systèmes d’information (SI), leurévolution dans le temps pour s’adapter à ou créer<strong>de</strong> nouveaux mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> fonctionnements, la miseen œuvre <strong>de</strong> nouvelles technologies et l’adaptationcontinue <strong><strong>de</strong>s</strong> processus et <strong><strong>de</strong>s</strong> hommes à cesévolutions sont donc stratégiques dans toutes lesorganisations.Les réussites transforment les sociétés, mais leséchecs ou les manques peuvent freiner ou arrêterleur développement, et coûtent particulièrementcher.L’option MSI s’appuie sur les technologiespour comprendre comment leur mise en œuvrepermet la transformation <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations. Lacompréhension <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux auxquels doit faireface une entreprise ou un métier doit être traduitedans le système d’information. Les solutionsdéveloppées au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> projets aboutissent troprarement au résultat escompté en respectant letriangle fonctionnalités-coûts-délais : le domaineest complexe car il touche tous les aspects <strong>de</strong>l’entreprise et utilise <strong><strong>de</strong>s</strong> outils et techniques dontla richesse et la complexité portent leurs propresrisques.La gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> SI nécessite donc <strong><strong>de</strong>s</strong> managers <strong>de</strong>talent, à la fois intéressés aux technologies, maisaussi à l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes <strong>de</strong> l’entreprise :<strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs ouverts et technophiles.OrganisationL’option permet <strong>de</strong> découvrir les différents métiers,domaines et enjeux au travers <strong>de</strong> rencontres,<strong>de</strong> conférences ou <strong>de</strong> visites, et d’élargir lechamp d’application <strong><strong>de</strong>s</strong> techniques rencontréesdans les divers <strong>enseignements</strong>. Citons quelquesproblématiques : les systèmes d’informationpeuvent tirer une organisation vers l’avant ou aucontraire représenter un boulet compromettant sonavenir en empêchant toute évolution : l’alignementdu SI à la stratégie <strong>de</strong> l’organisation est essentielà sa réussite. Le facteur humain est égalementun point clef : l’accompagnement du changementvise à impliquer les utilisateurs dans les évolutionsdu SI et assurer non seulement leur adhésionaux nouveaux outils proposés, mais aussi auxnouvelles organisations du travail impliquéespar ces nouveaux outils. L’externalisation <strong>de</strong> plusen plus d’aspects <strong>de</strong> l’informatique d’entrepriseimplique une contractualisation <strong><strong>de</strong>s</strong> services baséesur <strong><strong>de</strong>s</strong> référentiels <strong>de</strong> qualité standardisés etopérationnels.Certains <strong>enseignements</strong> <strong>de</strong> <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong> etspécialisés permettent d’abor<strong>de</strong>r différents aspects<strong>de</strong> l’informatique : introduction à l’algorithmiqueet aux structures <strong>de</strong> données, spécification d’uneapplication avec UML, modélisation et manipulationL’ACTIVITÉ D’OPTION


148 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS<strong><strong>de</strong>s</strong> données, fon<strong>de</strong>ments théoriques du calcul,architecture système, découverte <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux…La pério<strong>de</strong> d’option apporte <strong><strong>de</strong>s</strong> compléments àcette formation initiale concernant les concepts,les techniques et les outils utiles à la spécification,au développement, à la mise en place réussie <strong>de</strong>projets informatiques.Il faut à la fois prendre en compte le métier etson domaine (par exemple, construire et livrer<strong><strong>de</strong>s</strong> voitures), le développement proprementdit <strong>de</strong> nouvelles applications incluant <strong><strong>de</strong>s</strong> choixtechnologiques (outils, plateformes…) dont lesconséquences se feront sentir sur toute la durée<strong>de</strong> vie <strong>de</strong> l’application, et enfin la gestion <strong>de</strong> laproduction informatique, avec <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintessouvent fortes <strong>de</strong> disponibilité et <strong>de</strong> sécurité.Emploi du temps <strong>de</strong> l’option : voyage éventuel pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> pré-option : cours, TP et exposésautour d’un projet collectif, par exemple :- projet : construction d’un outil <strong><strong>de</strong>s</strong>auvegar<strong><strong>de</strong>s</strong> incrémentales chiffrées àdistance- cours : cryptographie, scripts en ruby, outils<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> sources- exposés : RAID, algorithme RSYNC,protocoles HTTP et WebDAV... pério<strong>de</strong> d’option :- Sensibilisation au management <strong><strong>de</strong>s</strong> SI : cycle<strong>de</strong> conférences et travaux <strong>de</strong> groupe <strong>commun</strong>avec le MS MSIT Mines-HEC. Rencontresavec <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels (Directeur <strong>de</strong> SI,consultants...), visites éventuelles <strong>de</strong> sites- Compléments techniques : XML, sécuritéréseaux...- Projet éventuel, exemple : programmationd’un algorithme <strong>de</strong> filtrage sur cartegraphique.Particularités <strong>de</strong> l’option :Il est approprié d’apprécier l’informatique...Exemple <strong>de</strong> sujets d’optionLes sujets d’options vont <strong>de</strong> sujets très techniquesà <strong><strong>de</strong>s</strong> problématiques plus orientées vers la gestion<strong>de</strong> projet : étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> technologies d’intégration pourvaloriser les données <strong>de</strong> production <strong><strong>de</strong>s</strong> centralesélectriques (EDF) amélioration <strong>de</strong> l’interface homme machine <strong>de</strong>Google Earth (Google) mise en place d’une application centrale <strong>de</strong>monitoring équipement (ST Microélectronique) métrologie et optimisation d’une hotlineinformatique et télécom (Osiatis) programme Copernic : Professionnalisation <strong>de</strong> lamaîtrise d’ouvrage (Capgemini Consulting) optimisation d’un calculateur <strong>de</strong> risquesfinanciers (Société Générale) génération automatique <strong>de</strong> co<strong>de</strong> pour unelibrairie <strong>de</strong> calcul financiers (HSBC) développement d’un outil d’ai<strong>de</strong> à la réalisationd’audits informatiques internes (Total)MAREVAResponsable : B. D’ANDREA-NOVEL.Intervenant : B. MARCOTEGUI.ObjectifMAREVA (Mathématiques Appliquées :RobotiquE, Vision, Automatique) est une optionliée aux Technologies <strong>de</strong> l’Information et <strong>de</strong> laCommunication qui coordonne et mutualise lescompétences dans les domaines <strong>de</strong> l’Automatique,la Robotique et la Vision. En effet, pour développer<strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> plus en plus complexes, par exemple


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3149dans <strong><strong>de</strong>s</strong> domainesmultidisciplinairestels que la robotiquechirurgicale oul’automobile, il estimportant <strong>de</strong> maîtriserces différentesdisciplines. Lesactivités <strong>de</strong> MAREVAsont soutenues pardifférents centres <strong>de</strong> recherche du départementMathématiques et Systèmes <strong>de</strong> <strong>MINES</strong> <strong>ParisTech</strong>,notamment CAOR (Centre <strong>de</strong> Robotique), CAS(Centre Automatique et Systèmes), CMA (Centre<strong>de</strong> Mathématiques Appliquées) et CMM (Centre<strong>de</strong> Morphologie Mathématique).Automatique : l’automatique est une science <strong>de</strong>l’ingénieur qui analyse les propriétés <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmesdynamiques, leur comman<strong>de</strong> et leur réalisation.La diversité apparente <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes dynamiquesabordés (systèmes différentiels linéaires ou non,systèmes récurrents, systèmes à événementsdiscrets, systèmes dont l’évolution est décrite<strong>de</strong> manière incertaine, possédant <strong><strong>de</strong>s</strong> entréesdéterministes - les comman<strong><strong>de</strong>s</strong> - ou aléatoires– les bruits, observés au travers <strong>de</strong> capteurs…),la diversité <strong>de</strong> leur provenance (phénomènesmécaniques, électriques, hydrauliques,aérodynamiques, physicochimiques, biologiques,économiques…) et la diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs <strong>de</strong>comman<strong>de</strong> (suivre <strong><strong>de</strong>s</strong> trajectoires <strong>de</strong> référence,respecter <strong><strong>de</strong>s</strong> consignes, travailler au moindrecoût, rendre le système insensible à certainesperturbations…) expliquent l’étendue <strong>de</strong> la palette<strong><strong>de</strong>s</strong> outils mathématiques nécessaires à leurétu<strong>de</strong> (algèbre, analyse, géométrie différentielle,topologie, probabilités, optimisation…).Face à cette réalité multiple, ce sont les conceptsfondamentaux <strong>de</strong> modèle, relation entrées/sorties, commandabilité et observabilité, stabilité,robustesse…qui font l’unité <strong>de</strong> l’automatique.Ainsi, dans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs industriels,l’ingénieur doit <strong>de</strong> plus en plus concevoir et mettreau point <strong><strong>de</strong>s</strong> comman<strong><strong>de</strong>s</strong> pour améliorer les unitésexistantes (machines, groupes <strong>de</strong> machines, usines,réseaux, chaîne <strong>de</strong> traitement du signal…) ouprouver la viabilité et la rentabilité <strong>de</strong> nouvelles.Dans une perspective plus large, la filièreAutomatique contribuera à l’élaboration d’une miseen synergie <strong>de</strong> nombreuses disciplines enseignéesen <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong> ou dans le cadre d’<strong>enseignements</strong>spécialisés. Parmi ces disciplines citons : lamécanique, la physique, la thermodynamiqueet le génie chimique, les moteurs électriques,l’électronique.Robotique : un système Robotique est unmécanisme doté <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> perception, <strong>de</strong>raisonnement et d’action qui lui permettentd’interagir avec son environnement.Il y a une vingtaine d’années, la robotiques’est développée initialement dans le domainemanufacturier sous forme <strong>de</strong> bras manipulateurs<strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à <strong><strong>de</strong>s</strong> tâches <strong>de</strong> soudure, <strong>de</strong> peinture, <strong>de</strong>manutention, d’assemblage. Cette robotique, diteindustrielle, a permis un accroissement important<strong>de</strong> la productivité et <strong>de</strong> la flexibilité <strong><strong>de</strong>s</strong> ateliers<strong>de</strong> production en soulageant l’homme <strong>de</strong> travauxpénibles.Toutefois, l’univers <strong>de</strong> la production est relativementbien structuré et déterministe, si bien que le robotindustriel peut travailler le plus souvent “en boucleouverte” par rapport à son environnement.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’activité manufacturière, la robotiquea diffusé dans <strong>de</strong> nombreux autres domainesoù l’environnement est moins bien connu, voireincertain ou même hostile. C’est le cas parexemple en robotique agricole où les tracteursrobotisés évoluent dans un environnement naturelL’ACTIVITÉ D’OPTION


150 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSpeu structuré avec <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions d’adhérencetrès variables, mais aussi dans les domaines dunucléaire, <strong>de</strong> la route automatisée, <strong>de</strong> la robotiquespatiale et sous-marine, sans oublier la robotiquehumanoï<strong>de</strong>…La robotique est par essence une disciplinetransversale qui met à contribution l’essentiel<strong><strong>de</strong>s</strong> domaines scientifiques <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences <strong>de</strong>l’ingénieur : la mécanique au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> modèles<strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes poly-articulés, <strong>de</strong> la locomotion et <strong>de</strong>la préhension, l’automatique pour la planification<strong>de</strong> trajectoires et la comman<strong>de</strong> en boucle ouverteou fermée, l’électronique pour l’implémentation<strong><strong>de</strong>s</strong> contrôleurs en temps réel et l’instrumentation,l’informatique au niveau du traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> donnéescapteurs et <strong><strong>de</strong>s</strong> langages <strong>de</strong> programmation, lavision par ordinateur et le traitement d’images…jusqu’aux sciences sociales et politiques quidoivent prendre en compte l’irréversibilité duprogrès technique dans l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> sociétéshumaines du futur.Le but <strong>de</strong> la filière Robotique est <strong>de</strong> déclinerauprès <strong><strong>de</strong>s</strong> futurs ingénieurs ces divers domaines<strong>de</strong> compétence.Vision et morphologie : le traitement d’images,ou vision par ordinateur, est une discipline <strong><strong>de</strong>s</strong>mathématiques appliquées qui étudie les imagesnumériques dans le but d’améliorer leur qualité, oud’en extraire <strong>de</strong> l’information. C’est une disciplineen plein essor, grâce à la montée en puissance<strong><strong>de</strong>s</strong> capacités <strong>de</strong> calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> ordinateurs, maisaussi grâce aux systèmes d’acquisition <strong>de</strong> plusen plus performants. Les images proviennent<strong>de</strong> sources les plus variées, allant du satelliteau microscope, en passant par l’appareil photo,l’imageur par résonance magnétique (IRM), oules caméras vidéo. Les applications sont ellesaussi nombreuses. Nous pouvons citer l’ai<strong>de</strong> audiagnostic médical, la mise au point <strong>de</strong> nouveauxmédicaments à travers la quantification <strong>de</strong> leurseffets sur <strong><strong>de</strong>s</strong> populations cellulaires, le contrôlequalité <strong><strong>de</strong>s</strong> procédés <strong>de</strong> fabrication, la vidéosurveillance,l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés macroscopiques<strong>de</strong> matériaux hétérogènes ou le déplacement <strong>de</strong>robots autonomes dans le mon<strong>de</strong> réel.La filière “vision et morphologie” est encadrée parle CMM (Centre <strong>de</strong> Morphologie Mathématique),fondateur d’une théorie, la MorphologieMathématique, aujourd’hui répandue dans lemon<strong>de</strong> entier. Le CMM est un lea<strong>de</strong>r mondialdans l’utilisation et la dissémination <strong><strong>de</strong>s</strong> outilsmorphologiques et l’option se nourrit <strong>de</strong> la diversitéet <strong>de</strong> la richesse <strong><strong>de</strong>s</strong> applications du traitementd’images réalisées au CMM.OrganisationContenu <strong>de</strong> la 2 e annéeLes <strong>enseignements</strong> et activités pédagogiquesdispensés en secon<strong>de</strong> année sont <strong>commun</strong>s à tousles élèves ayant choisi MAREVA et se déroulentà Paris. L’organisation <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2 e annéeest centrée sur l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> Systèmes Complexes :systèmes dynamiques en temps discret,filtrage et i<strong>de</strong>ntification, capteurs embarquéset fusion <strong>de</strong> données, traitement d’images et


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3151imagerie médicale. Ce bloc est complété par <strong><strong>de</strong>s</strong>conférences d’introduction à la Robotique et auxITS, d’introduction à la réalité virtuelle et réalitéaugmentée, <strong><strong>de</strong>s</strong> séances <strong>de</strong> programmation en C++et programmation graphique ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> séances<strong>de</strong> mini-projets réalisés en binôme, encadrés par leschercheurs <strong><strong>de</strong>s</strong> centres et mettant en applicationles concepts vus en cours. Voici quelques exemples<strong>de</strong> mini-projets réalisés ces <strong>de</strong>rnières années : asservissement latéral (Lane Keeping, ESP) etlongitudinal d’un véhicule (ACC); asservissement par capteurs <strong>de</strong> couleurs d’unepetite voiture sur ligne blanche; évaluation d’un système <strong>de</strong> capture <strong>de</strong>mouvement grand public (la Wiimote); mise en correspondance <strong>de</strong> nuages <strong>de</strong> points 3Dpour cartographie numérique ; modélisation et stabilisation d’un plongeur ; édition d’image basée sur une segmentationhiérarchique ; modélisation et contrôle <strong>de</strong> grues <strong>de</strong> chantiers ; algorithmes d’estimation et <strong>de</strong> contrôle d’unrobot mobile développé par SAGEM ; développement d’algorithmes <strong>de</strong> parking,validation et tests sur logiciel graphique 3D ; mise en place d’interactions homme/environnement dans une cuisine virtuelle.Contenu <strong>de</strong> la 3 e annéeEn 3 e année, les activités du mois d’octobre restent<strong>commun</strong>es. Les <strong>de</strong>ux premières semaines à Parissont consacrées à <strong><strong>de</strong>s</strong> cours notamment en vision ettraitement d’images dans le contexte automobile,sur le contrôle non linéaire et ses applicationsen robotique, sur les robots humanoï<strong><strong>de</strong>s</strong>, sur lessystèmes à événements discrets, les systèmes àretards ....Un ES en vision et morphologie mathématique surune semaine bloquée en novembre complète laformation <strong><strong>de</strong>s</strong> filières Vision et Robotique.Les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières semaines d’octobre sont dédiéesaux mini-projets (d’un niveau plus approfondi queceux <strong>de</strong> 2 e année), ainsi qu’au voyage d’optiondurant lequel les étudiants visitent <strong><strong>de</strong>s</strong> laboratoireset <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises. Ces quatre <strong>de</strong>rnières annéesle voyage a été organisé respectivement en Italieet Rhône-Alpes (STMicroelectronics, ISPRA,INRIA Rhône-Alpes, LAG ...), dans la région<strong>de</strong> Nice et Monaco (INRIA Sophia-Antipolis,Thalès Alénia Space, musée <strong><strong>de</strong>s</strong> automates...), en Allemagne à Stuttgart et Munich (Bosch,Merce<strong><strong>de</strong>s</strong>, German Aerospace ...), à Toulouse(CNES, LAAS, Laboratoires Pierre Fabre ...). Cesvoyages sont <strong>de</strong> bonnes occasions <strong>de</strong> nouer <strong><strong>de</strong>s</strong>contacts intéressants pour les travaux d’optionen 3 e année. Les sujets d’option pour la 3 e annéesont mutualisés et proposés indifféremment parles enseignants chercheurs <strong>de</strong> différents centres<strong>de</strong> mathématiques appliquées <strong>de</strong> l’école (CAOR,CAS, CMA, CMM) souvent en relation avec leursactivités en partenariat avec les industriels. Notonsque chaque année, le nombre <strong>de</strong> sujets proposésest largement supérieur au nombre d’optionnaires !Particularités <strong>de</strong> l’option :La réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> mini-projets est très appréciée <strong><strong>de</strong>s</strong>étudiants. C’est un excellent moyen d’approfondiret d’appliquer les notions déclinées en cours maisaussi une très bonne occasion <strong>de</strong> rencontrer leschercheurs <strong><strong>de</strong>s</strong> différents laboratoires <strong>de</strong> l’écoleet <strong>de</strong> toucher à une première expérience, mêmelimitée, dans le milieu <strong>de</strong> la recherche.Exemple <strong>de</strong> sujets d’optionAutomatique : guidage exoatmosphérique d’Ariane V – EADS(Automatique) ; traitement du signal par bancs <strong>de</strong> filtres (IFP)L’ACTIVITÉ D’OPTION


152 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS développement d’une métho<strong>de</strong> d’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong>ignaux ECG par inverse scattering (INRIA) simulation et comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> robots humanoï<strong><strong>de</strong>s</strong>(ATR Computational Neuroscience Laboratory.Kyoto) synthèse <strong>de</strong> correcteur <strong>de</strong> pilotage d’un véhiculeaérobie supersonique (ONERA) validation <strong>de</strong> modèles <strong>de</strong> véhicules pour lecontrôle-comman<strong>de</strong> (PSA) quantification <strong><strong>de</strong>s</strong> perturbations maximalesadmissibles sur les organes <strong>de</strong> pilotage d’unvéhicule aile en phase <strong>de</strong> rentrée atmosphérique(EADS)Robotique : conduite automobile assistée par visionartificielle (INRIA/CAOR) amélioration <strong>de</strong> la sécurité routière et du confortvia le Contrôle Global <strong>de</strong> Châssis (PSA) i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> l’adhérence disponible pour unvéhicule (NEXYAD, projet ARCOS) configuration d’un système à retour d’effort enréalité virtuelle (CEA/CAOR) <strong>commun</strong>ication véhicule/infrastructure dans ledomaine autoroutier (ASFA) accrochage virtuel <strong>de</strong> véhicules pour la conduiteen convoi (INRIA) développement d’un éditeur <strong>de</strong> comportement <strong>de</strong>robot humanoï<strong>de</strong> (Al<strong>de</strong>baran Robotics) planification <strong>de</strong> mouvement pour robothumanoï<strong>de</strong> (Joint Research Laboratory Tsukuba) développement d’un robot social (AdvancedTele<strong>commun</strong>ications Research, Kyoto) les olympia<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> Cybercars : compétition <strong>de</strong>véhicules intelligents sur la route du futur àSaint-Brieuc (Conseil général <strong><strong>de</strong>s</strong> Côtes d’Armor)Vision : annotation automatique d’images (LTU, Paris) in<strong>de</strong>xation d’images médicales (CEA, Fontenayaux Roses) capteur d’environnement <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné à un servicetélématique (PSA, Vélizy) segmentation d’images médicales pour laradiothérapie (Institut Gustave Roussy, Villejuif) analyse d’images d’empreintes digitales(SAGEM, Eragny Sur Oise) analyse <strong>de</strong> séquences d’images sportives(Thomson Broadcast, Breda, Pays-Bas) optimisation compression/déconvolution (AlcatelSpace Industries, Cannes) cytologie quantitative et recherche <strong>de</strong>médicaments (CSIRO, Sydney, Australie) morphogenèse 3D du rein <strong>de</strong> souris (Université<strong>de</strong> Monash, Clayton, Australie) interprétation <strong>de</strong> scènes vidéo (Bosch,Hil<strong><strong>de</strong>s</strong>heim, Allemagne).


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3153PROCÉDÉS ET ÉNERGIEResponsables : A. GAUNAND, C. BOUALLOU,C. COQUELET.ObjectifUn procédé est toute voie qui transforme lesmatières et énergies naturelles (Primaires P) ou quenous co-générons (C) - en vecteurs énergétiques eten produits répondant aux besoins <strong>de</strong> nos sociétés(cf schéma). Il est l’organe industriel en amontou en aval du champ d’action <strong>de</strong> plusieurs autresoptions <strong>de</strong> l’Ecole. Tout procédé a lui-même besoind’énergie pour fonctionner. L’option “ Procédés& Energie ” accueille les élèves qui veulentcomprendre comment, pour rester compétitives, lesindustries du secteur <strong>de</strong> l’énergie adaptent leursprocédés à leurs ressources fossiles, radio-actives,renouvelables ou recyclées, et fournissent électricité,vapeur, hydrogène, gaz, essences. Elle a aussi pourobjectif <strong>de</strong> leur montrer comment les industries<strong>de</strong> transformation modifient elles-aussi leurstechnologies pour moduler leur approvisionnementen matières premières ou recyclées, en énergie,les utiliser plus rationnellement, et proposer <strong>de</strong>nouveaux produits. Les défis <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises <strong>de</strong> cessecteurs, particulièrement celui <strong>de</strong> l’énergie, portentsur la flexibilité <strong><strong>de</strong>s</strong> ensembles <strong>de</strong> production visà-vis<strong>de</strong> la variabilité <strong>de</strong> leurs ressources et <strong>de</strong> la<strong>de</strong>man<strong>de</strong>, le stockage <strong>de</strong> l’énergie et <strong><strong>de</strong>s</strong> matières,la limitation, la valorisation ou le traitement et lastabilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> co-produits (CO2, cendres, déchetsnucléaires, etc…).L’option ouvre aux élèves <strong><strong>de</strong>s</strong> pistes et un carnetd’adresses d’entreprises et <strong>de</strong> professionnels<strong>de</strong> l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> industries <strong>de</strong> transformation.Elle présente leurs outils transverses <strong>de</strong>conception et <strong>de</strong> management, auxquels faitappel le projet individuel <strong>de</strong> 3ème année. Ils enretirent une capacité d’analyse systémique dufonctionnement d’une usine ou d’une entreprise,sous ses aspects techniques, logistiques,économiques, environnementaux, et sociétaux.Cette compréhension leur permettra plus tard, <strong><strong>de</strong>s</strong>’appuyer, tels <strong><strong>de</strong>s</strong> architectes, sur les compétences<strong>de</strong> spécialistes – R&D, ingénierie, juristes,financiers, et <strong>de</strong> les coordonner pour mener àbien un projet d’industrialisation, gérer <strong>de</strong> grandssystèmes <strong>de</strong> production et créer <strong>de</strong> la valeur.Découvrir sur le terrain les dimensions et lesmatériels actuels <strong><strong>de</strong>s</strong> industries <strong>de</strong> procédés, etpar <strong><strong>de</strong>s</strong> conférences industrielles les compétences,l’organisation et les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> raisonnement grâceauxquels elles progressent, tels sont les objectifs<strong><strong>de</strong>s</strong> pério<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> préparation au projet personnel.Elles s’articulent autour <strong>de</strong> quatre modules répartissur les 2 semaines en 2A - prise <strong>de</strong> conscience<strong><strong>de</strong>s</strong> défis à relever : énergie, eau, santé, nutrition,environnement, mondialisation - et 3 semaines <strong>de</strong>formation en 3A – bases <strong>de</strong> conception <strong>de</strong> procédés,procédés innovants, management du changementen entreprise industrielle. Les élèves réalisentparallèlement <strong><strong>de</strong>s</strong> dossiers <strong>de</strong> veille technologique- captage du CO2 en oxy-combustion, hydrogèneet micro-algues ; enjeux/limites <strong>de</strong> la productiond’éthanol à partir <strong>de</strong> blé ; impacts <strong>de</strong> l’incinération<strong>de</strong> nouveaux déchets ; nouveaux pots catalytiques,etc… Le projet personnel, <strong>de</strong> novembre à juin,met l’élève en situation <strong>de</strong> produire un travailoriginal sur <strong><strong>de</strong>s</strong> attentes industrielles réelles, dansune gran<strong>de</strong> entreprise <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus.Les sujets sont soigneusement sélectionnés, enconcertation avec l’élève. Le travail est encadrépar un ingénieur <strong>de</strong> l’entreprise, avec les conseils<strong>de</strong> chercheurs du Département Energétique etProcédés <strong>de</strong> L’Ecole.L’ACTIVITÉ D’OPTION


154 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSOrganisation 2 semaines d’initiation en 2A et début octobre3A : “Grands Enjeux”; savoir faire : “Leschallenges <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong> procédés dans unPEVD” ; “Voyage d’option’’ ; Octobre 3A : “Bases et Langage <strong><strong>de</strong>s</strong> Procédés”;savoir faire : “Les connaissances générales surl’agencement, la conduite et l’optimisation –économique, énergétique, exergétique -, <strong><strong>de</strong>s</strong>procédés et <strong>de</strong> leurs briques élémentaires”; Octobre 3A : “Procédés du XXIème siècle “;savoir faire : “Aperçu sur la mise en œuvre<strong>de</strong> nouveaux procédés : décarbonisation <strong>de</strong>l’énergie, CO2 matière première, procédésplasma, batteries et PAC, milieux nanostructurés,bio-raffinerie”;ObjectifOctobre 3A : “Management du Changement” ;savoir faire : “ Métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et outils pour ledéveloppement, la gestion et l’amélioration <strong>de</strong>procédés : Maîtrise <strong><strong>de</strong>s</strong> risques industriels, Analysedu Cycle <strong>de</strong> Vie, Ingénierie <strong>de</strong> l’Environnement,Ecologie industrielle, Industrialisation et entrepriseindustrielle. La modification <strong>de</strong> procédé. Ethique<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises”Exemples <strong>de</strong> sujets d’option Optimisation d’un procédé <strong>de</strong> capture du CO2 :étu<strong>de</strong> exergétique, AIR LIQUIDE Amélioration d’un procédé biotechnologique <strong>de</strong>fabrication d’un antibiotique, SANOFI-AVENTIS Optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong> temps <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong>produits cosmétiques L’OREAL Valorisation d’un co-produit métallurgique entant que matière première ERAMET Développement et industrialisation d’unenouvelle céramique technique IMERYS Conception d’une procédure <strong>de</strong> remplissagerapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> réservoirs d’hydrogène AIR LIQUIDE Politique <strong>de</strong> l’eau du Groupe SAINT-GOBAIN Industrialisation et optimisation d’un procédécryogénique embarqué AIR LIQUIDE Ecologie industrielle et territoriale en régionPACA Ecologie Industrielle Conseil Développement d’une nouvelle offred’individualisation <strong><strong>de</strong>s</strong> frais <strong>de</strong> chauffage GDF-SuezSCIENCES ET GÉNIE DESMATÉRIAUXResponsables : A.-F. GOURGUES, M. BELLET.Intervenant : J.-F. AGASSANT.ObjectifL’option “Sciences et Génie <strong><strong>de</strong>s</strong> Matériaux” est<strong><strong>de</strong>s</strong>tinée aux élèves qui désirent acquérir uneculture d’ingénieur dans le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux.La maîtrise <strong>de</strong> l’élaboration, <strong>de</strong> la transformation,<strong>de</strong> l’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux est à la base dudéveloppement <strong>de</strong> nos sociétés. Tôt ou tard,tout ingénieur, dans sa vie professionnelle, estconfronté aux nombreux problèmes soulevés parl’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux (sélection, durabilité,coût, environnement…). Cette maîtrise est,par nature même, pluridisciplinaire (physique,chimie, mécanique, modélisation, économie…).L’innovation permanente et compétitive dansle domaine <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux est une conditionindispensable au maintien d’une activité industrielleforte dans les pays dits “développés”, garanted’autonomie et d’emplois. L’objectif <strong>de</strong> l’option est<strong>de</strong> donner aux futurs ingénieurs les outils pour jouerun rôle moteur dans cette aventure technique ethumaine.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3155OrganisationLa 2 e année : découvrir, observer, expérimenterLes <strong>de</strong>ux semaines d’option sont consacréesà un mini-projet par binôme, dans un <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>uxlaboratoires <strong>de</strong> l’Ecole (Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> Matériaux àEvry ou Centre <strong>de</strong> Mise en Forme <strong><strong>de</strong>s</strong> Matériauxà Sophia-Antipolis, soit 70 chercheurs en appuià l’option). Les sujets tournent autour d’unprojet industriel précis. L’accent est mis sur ladécouverte <strong>de</strong> phénomènes physiques, chimiques,mécaniques… et sur leur quantification. Un rapportdétaillé et une soutenance orale permettent auxélèves, non seulement <strong>de</strong> se former aux techniques<strong>de</strong> <strong>commun</strong>ication, mais surtout <strong>de</strong> se former “lesuns par les autres”.Quelques sujets : expertise <strong>de</strong> la défaillance d’unfrein ferroviaire, expertise <strong>de</strong> non-conformité <strong>de</strong>joints métalliques, soudage instrumenté, étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>mécanismes <strong>de</strong> formation d’une mousse pour siègeautomobile...La 3 e année : comprendre, savoir choisir, optimiserLes <strong>de</strong>ux temps forts <strong>de</strong> la troisième année sontle mois d’option (dès la rentrée) et le projetpersonnel qui occupe tout le reste du tempsconsacré à l’option.Le mois d’option : “Matériaux et ingénieurs” dansun secteur industriel donné.Le mois d’option est consacré à l’ingénierie<strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux et s’articule autour d’un secteurindustriel précis (pour 2004 et 2005 : l’automobile ;pour 2006 et 2007 : l’aéronautique, pour 2008 et2009 : le bâtiment, pour 2010 et 2011 : l’énergie).Les multiples activités permettent une formationactive et la constitution d’un groupe homogène,riche <strong><strong>de</strong>s</strong> origines et <strong><strong>de</strong>s</strong> personnalités diverses <strong><strong>de</strong>s</strong>élèves et <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignants : visites industrielles : élaboration et l’utilisation<strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux dans le domaine choisi ; quelques conférences données par <strong><strong>de</strong>s</strong> expertsindustriels ; mini-projets <strong>de</strong> “Découverte Industrielle” :5 jours par groupes <strong>de</strong> 3 à 4 élèves, sur siteindustriel, encadrés par les ingénieurs sur place,sur un problème d’ingénierie ; un rapport écrit(note interne à l’entreprise) et une restitutionorale permettent aux différents groupes <strong>de</strong>L’ACTIVITÉ D’OPTION


156 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSpartager savoirs et expériences acquis sur leterrain ; quelques “cours”, en fait <strong><strong>de</strong>s</strong> séances <strong>de</strong>“<strong>de</strong>briefing” sous forme <strong>de</strong> questions-réponsesaux enseignants, notamment à propos <strong><strong>de</strong>s</strong>conférences et <strong><strong>de</strong>s</strong> visites industrielles.Le travail d’option : mettre en pratique métho<strong><strong>de</strong>s</strong>et connaissances pour résoudre un problèmeindustriel.Les travaux d’option, individuels, forment la colonnevertébrale <strong>de</strong> la troisième année. Définis dès le moisd’octobre, ils portent sur un problème industrielbien i<strong>de</strong>ntifié. Ils se déroulent sur site industriel,encadrés par <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs <strong>de</strong> l’entreprise ets’appuient sur les <strong>de</strong>ux laboratoires “Matériaux”<strong>de</strong> l’Ecole. Un tutorat personnalisé est exercé parun enseignant-chercheur <strong>de</strong> l’Ecole. L’accent estmis sur la compréhension <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes et surla résolution du problème pratique posé.Particularités <strong>de</strong> l’option :Du concret ! L’option ne comporte pas <strong>de</strong> coursà proprement parler : les savoirs et compétencessont acquis dans les cours proposés à tous lesélèves (<strong>tronc</strong> <strong>commun</strong>, <strong>enseignements</strong> spécialisés)et surtout par le partage <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences vécuespar chacun sur le terrain. Il s’agit d’expérimenterpar soi-même et non d’absorber un savoir dispensépar autrui.Pratique intensive du travail en groupe Ladiversité et le nombre <strong><strong>de</strong>s</strong> optionnaires permet àchacun d’apprendre aux autres et par les autres.C’est un entraînement efficace aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong>d’autoformation que pratiquera l’ingénieur pendanttoute sa carrière pour rester un acteur majeur dansson domaine <strong>de</strong> compétences et maîtriser sonévolution professionnelle.Pluridisciplinarité Le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxest à l’intersection entre <strong><strong>de</strong>s</strong> disciplines tellesque la physique, la chimie, la mécanique, lesmathématiques appliquées et la modélisationnumérique. Les travaux d’option comportentsouvent une part expérimentale et une part <strong>de</strong>modélisation, qui permettent une formationéquilibrée à la culture <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux. L’options’intéresse aussi bien aux céramiques, aux“plastiques”, aux métaux et alliages… qu’auxobjets anciens (archéologie) ou aux innovations lesplus récentes (aciers “biologiques”).Exemple <strong>de</strong> sujets d’option choix d’un matériau pour une pièce <strong>de</strong> Formule 1automobile (Renault, Viry-Châtillon) modélisation <strong><strong>de</strong>s</strong> couches minces déposées surun verre (Saint-Gobain, Thourotte) sélection et dimensionnement d’une mousseantichoc (SNCF, Le Mans) faisabilité du revêtement <strong>de</strong> pistons parprojection plasma (Toyota, Evry - Belgique -Japon) procédé innovant <strong>de</strong> coulée continue d’acier(Vallourec, Aulnoye-Aymeries / Brésil) optimisation du procédé d’injection <strong>de</strong> polymèrerenforcé <strong>de</strong> fibres (Bosch, Allemagne) analyse <strong>de</strong> verres dorés émaillés du Moyen-âge(Laboratoire <strong><strong>de</strong>s</strong> Musées <strong>de</strong> France, Paris) prédiction <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés à rupture d’aciers pourgazoducs (ArcelorMittal, Gand, Belgique). critère d’acceptabilité <strong>de</strong> défauts <strong>de</strong> forge (PSA,La Garenne-Colombes) défauts <strong>de</strong> mise en peinture <strong><strong>de</strong>s</strong> pièces <strong>de</strong>carrosserie plastique automobile (Mécaplast,Monaco) soudage <strong>de</strong> pièces en superalliage pour lanceursspatiaux (Snecma, Vernon) amélioration du contrôle non <strong><strong>de</strong>s</strong>tructifd’éléments <strong>de</strong> centrales électriques (EDF, Saint-Denis)


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3157 décontamination <strong>de</strong> bétons utilisés en géniecivil pour les centrales nucléaires (Bouygues,St-Quentin / CEA, Marcoule) amélioration <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong> pièces encomposite pour aéronautique (Dassault,Argenteuil)SOL ET SOUS-SOLResponsables : D. GOETZ, J.A. FLEURISSON.ObjectifUne option centrée sur la contribution du soussolau fonctionnement et au développement <strong>de</strong> lasociété.L’option Sol et Sous-Sol abor<strong>de</strong> la question <strong>de</strong>la contribution <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources du sous-sol aufonctionnement et au développement <strong>de</strong> la société.Les premières ressources auxquelles on pense sontles combustibles fossiles et les matières premièresminérales, dont l’exploitation remonte à l’origine <strong>de</strong>la société mo<strong>de</strong>rne, mais se poursuit à un rythmetoujours plus élevé et dans <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions toujoursplus difficiles.Les combustibles fossiles (charbon, pétrole,gaz) représentent actuellement plus <strong><strong>de</strong>s</strong> ¾ <strong>de</strong> laproduction d’énergie primaire ; ces ressourcessont évi<strong>de</strong>mment limitées, mais continueront àjouer un rôle essentiel au moins pour le siècle àvenir, dans un marché <strong>de</strong> l’énergie en croissanceconstante et avec <strong><strong>de</strong>s</strong> défis technologiques majeurs(réservoirs ultra profonds, réservoirs sous très fortecouverture d’eau, réservoirs à faible mobilité <strong><strong>de</strong>s</strong>hydrocarbures comme les huiles lour<strong><strong>de</strong>s</strong> ou lesréservoirs à très faible perméabilité).Parallèlement, la filière électro-nucléaire, quireprésente aujourd’hui 6% <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>mondiale d’énergie, connaît actuellement un fortdéveloppement qui va nécessiter une croissancesignificative <strong>de</strong> la production d’uranium primaire ;celle-ci s’appuiera sur <strong><strong>de</strong>s</strong> gisements connus<strong>de</strong> longue date, mais non exploitables avec lestechniques classiquement utilisées aujourd’hui.Les matières premières minérales sont ellesaussi <strong><strong>de</strong>s</strong> instruments essentiels <strong>de</strong> la quasitotalité<strong><strong>de</strong>s</strong> activités industrielles. Un françaisL’ACTIVITÉ D’OPTION


158 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSconsomme en moyenne 7t <strong>de</strong> granulats par an,10kg <strong>de</strong> cuivre par an, … la fabrication d’unevoiture familiale moyenne nécessite environ 1t<strong>de</strong> minerai <strong>de</strong> fer, 400kg <strong>de</strong> charbon coke, 120kgd’aluminium, 20kg <strong>de</strong> cuivre, 4kg <strong>de</strong> nickel, … et<strong>de</strong> nombreuses substances joueront un rôle clé pour<strong><strong>de</strong>s</strong> applications à haute technologie (platinoï<strong><strong>de</strong>s</strong>dans les pots catalytiques, tantale dans les microordinateurs,terres rares pour les batteries, lesturbines d’éoliennes, ou encore les ampoules basseconsommation, …).A côté <strong>de</strong> ces ressources (au sens classique duterme), le sous-sol offre aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> capacitésintéressantes <strong>de</strong> confinement et une ressourced’espace. Le confinement dans le sous-sol estaujourd’hui la seule solution réaliste pour lagestion <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets radio-actifs <strong>de</strong> haute activitéà vie longue ou encore pour le stockage du CO²qu’on ne peut plus se permettre d’émettre dansl’atmosphère au rythme <strong><strong>de</strong>s</strong> décennies précé<strong>de</strong>ntes.La mise en valeur <strong>de</strong> l’espace souterrain est <strong>de</strong> soncôté la seule réponse actuelle au développement<strong><strong>de</strong>s</strong> grands centres urbains, et en particulier <strong><strong>de</strong>s</strong>infrastructures nécessaires à ces centres.ProgrammeLe cursus <strong>de</strong> l’option comprend les pério<strong><strong>de</strong>s</strong> bloquéesd’option, complétées par <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong>spécialisés, dont un à caractère obligatoire.Le <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong> d’option comprend <strong>de</strong>uxsemaines d’enseignement en 2ème année etquatre semaines d’enseignement en 3ème année.La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2ème année [programme] a pour objectifd’introduire les différents milieux industrielsconcernés par l’exploitation et la mise en valeur dusous-sol, puis <strong>de</strong> sensibiliser les élèves aux spécificités<strong><strong>de</strong>s</strong> projets liés au sous-sol (propriété dusous-sol et relations aux pouvoirs publics, projetssouterrains et environnement, risques spécifiquesaux projets souterrains, financement <strong><strong>de</strong>s</strong> projetsliés au sous-sol). La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 3ème année a pourobjectif d’initier les élèves à l’analyse du comportementmulti-physique d’un massif rocheux et <strong><strong>de</strong>s</strong>es ouvrages. La participation à l’<strong>enseignements</strong>pécialisé Pratique <strong>de</strong> la Géologie, qui permet <strong>de</strong>compléter la formation à l’observation et à la compréhensiond’un environnement géologique (S3)est très fortement recommandée aux élèves <strong>de</strong>l’option. Par ailleurs, l’offre <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> l’Ecolecomprend <strong>de</strong> nombreux autres <strong>enseignements</strong>spécialisés en liaison avec l’option, permettant àceux qui le souhaitent <strong>de</strong> compléter leur formation.Il s’agit <strong>de</strong> : Minéralogie <strong><strong>de</strong>s</strong>criptive et appliquée ;Connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> pierres précieuses ; Hydrogéologie; Géophysique <strong>de</strong> la sub-surface ; Géophysiqued’exploration ; Géochimie pour l’ingénieur ; Géotechniqueet géologie <strong>de</strong> l’ingénieur ; Calcul <strong><strong>de</strong>s</strong>structures ; Actualité <strong><strong>de</strong>s</strong> géosciences ; Dynamique<strong><strong>de</strong>s</strong> climats ; Ecologie et environnement ; Impactsenvironnementaux ; Risques naturels.Emploi du temps <strong>de</strong> l’optionES Pratique <strong>de</strong> la Géologie (2A, S3, 2 semaines <strong>de</strong>terrain + 20 séances en salle)Pério<strong>de</strong> bloquée (2A, S4, 2 semaines) : lesspécificités <strong><strong>de</strong>s</strong> projets souterrains en matière <strong>de</strong>gestion <strong>de</strong> projets 1,5 semaine <strong>de</strong> conférences complétées par0,5 semaine <strong>de</strong> visites industrielles en FrancePério<strong>de</strong> bloquée (3A, S5, 4 semaines) : comportementd’un massif rocheux et visites techniques Comportement d’un massif rocheux (2semaines <strong>de</strong> conférences) Visites techniques : 2 semaines <strong>de</strong> visites <strong><strong>de</strong>s</strong>ites industriels, avec un programme modifiéchaque année, comprenant <strong><strong>de</strong>s</strong> sites miniers


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3159variés (en termes <strong>de</strong> gisements, <strong>de</strong> techniquesd’exploitation ou encore <strong>de</strong> substancesexploitées) qui alternent gisements <strong>de</strong> classemondiale et gisements plus classiques, comprenantégalement <strong><strong>de</strong>s</strong> chantiers <strong>de</strong> travauxsouterrains parmi les plus gros et les plustechniques en cours et comprenant enfin <strong><strong>de</strong>s</strong>sites liés à l’exploitation d’hydrocarbures.Le sujet d’option, ou travail <strong>de</strong> fin d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, estle point d’orgue <strong>de</strong> la formation à l’Ecole. Dansle cadre <strong>de</strong> l’option Sol et sous-sol, ce sujet esttoujours un travail <strong>de</strong> type R&D, généralementplus orienté Développement que Recherche.Pour les élèves qui auraient un intérêt pour<strong><strong>de</strong>s</strong> sujets en lien avec la finance <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés,l’option, même si elle ne comprend pas d’<strong>enseignements</strong>en lien avec le sujet, permet <strong>de</strong> réaliserle travail <strong>de</strong> fin d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> dans ce domaine (en lien,bien évi<strong>de</strong>mment, avec les marchés <strong><strong>de</strong>s</strong> produitspétroliers ou <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources minérales).Exemples <strong>de</strong> sujet d’option Etu<strong>de</strong> préliminaire <strong>de</strong> faisabilité technicoéconomiquedu gisement <strong>de</strong> Tamgak, AREVA Analyse et amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques <strong>de</strong> tir dansune carrière <strong>de</strong> granulats, COLAS Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la pré-faisabilité d’une carrièresouterraine <strong>de</strong> granulats, LAFARGE Modélisation technico-économique <strong>de</strong> la filièrecobalt : du gisement à la catho<strong>de</strong>, MANAGEM Influence <strong>de</strong> la congélation sur la stabilité <strong><strong>de</strong>s</strong>ouvrages dans la mine <strong>de</strong> Cigar Lake, AREVA Optimisation et planification <strong>de</strong> l’exploitation<strong><strong>de</strong>s</strong> gisements <strong>de</strong> nickel oxydé en Nouvelle-Calédonie, ERAMET Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> pré-faisabilité <strong>de</strong> l’exploitation dugisement d’uranium <strong>de</strong> Bakouma en RépubliqueCentre Africaine, AREVASYSTÈMES DE PRODUCTION ETDE LOGISTIQUEResponsables : E. BALLOT, F. FONTANE.ObjectifCette option s’intéresse à la productivité et àl’organisation <strong>de</strong> la logistique entre les usines etles consommateurs ; plus précisément, il s’agitd’analyser, <strong>de</strong> concevoir et <strong>de</strong> mettre en œuvre <strong>de</strong>nouveaux systèmes <strong>de</strong> production et <strong><strong>de</strong>s</strong> chaîneslogistiques permettant <strong>de</strong> réaliser avec le maximumd’efficacité les différents processus impliqués : lacomman<strong>de</strong> du client, les approvisionnements enmatières premières, la fabrication, le stockage,livraison puis la gestion <strong>de</strong> l’après-vente chez leclient et les flux retours dont le recyclage. L’analyse<strong>de</strong> cette productivité industrielle et logistiqueintègre quatre composantes : l’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong> la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> chaînesd’approvisonnement et <strong><strong>de</strong>s</strong> usines ; l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations et <strong><strong>de</strong>s</strong> structuresindustrielles cohérentes avec ces outils ; l’analyse et la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> performances(économiques, niveau <strong>de</strong> service, empreinteenvironnementale, …) associées à la mise enœuvre <strong>de</strong> nouveaux processus techniques ougestionnaires ; la prise en compte <strong>de</strong> la dimension « ressourceshumaines » notamment par l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong>savoir-faire <strong><strong>de</strong>s</strong> opérateurs, <strong><strong>de</strong>s</strong> modificationsd’organisation ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins <strong>de</strong>formation qui accompagnent généralement lamise en œuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> innovations.Ces composantes font l’objet d’<strong>enseignements</strong>dispensés sous forme <strong>de</strong> cours, <strong>de</strong> conférencesmais aussi <strong>de</strong> travaux personnels, <strong>de</strong> nombreuxL’ACTIVITÉ D’OPTION


160 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSéchanges avec <strong><strong>de</strong>s</strong> industriels, consultants et <strong><strong>de</strong>s</strong>experts ainsi que <strong>de</strong> visites thématiques d’usines,notamment lors d’une mission industrielle àl’étranger en <strong>de</strong>uxième année. Ces <strong>enseignements</strong>sont aussi mis en œuvre dans une démarche réelled’audit logistique réalisée en groupes avant le staged’option. L’étu<strong>de</strong> d’option <strong>de</strong> troisième année estnotamment l’occasion pour les élèves-ingénieurs<strong>de</strong> mettre ces savoirs en pratique en menant, avecl’ai<strong>de</strong> du Corps Enseignant. Il s’agit d’une étu<strong>de</strong>en gran<strong>de</strong>ur réelle en France ou à l’étranger encollaboration avec une ou plusieurs d’entreprises.ProgrammeLe cursus est ainsi structuré :En <strong>de</strong>uxième année, 4 jours <strong>de</strong> cours, 7 jours <strong>de</strong>visites, 1 semaine <strong>de</strong> mission industrielle à l’étranger(première semaine <strong><strong>de</strong>s</strong> vacances <strong>de</strong> Printempssuivie d’un séjour touristique facultatif): 2 semaines : Présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> Systèmes <strong>de</strong>Production et <strong>de</strong> Logistique (SPL). Conférences,visites, exposés d’experts (EVIAN, FRANPRIX,ESSILOR, CARTIER, ...) 1 semaine : Dimension internationale <strong>de</strong> la productionet <strong>de</strong> la logistique. Mission industrielleà l’étranger : en 2012 l’Indonésie, en 2011 laTurquieEn troisième année, 15 jours <strong>de</strong> cours et travauxpratiques, 5 jours <strong>de</strong> visites, 2 semaines d’auditen entreprise et 3 mois <strong>de</strong> stage d’option encontinu <strong>de</strong> fin mars à fin juin. : 3 semaines : Planification et Simulation <strong>de</strong> Systèmes.Travaux pratiques et conférences. Participation<strong>de</strong> MC KINSEY, BCG, Eurodécision,... 1 semaine : Management <strong><strong>de</strong>s</strong> ressourceshumaines. Conférences et visites. L’ORÉAL,FEDEX,... 2 semaines : Audit d’un système logistique enentreprise. Formation et utilisation <strong>de</strong> l’outilGlobal Evalog. Etu<strong>de</strong> par équipe et restitution<strong>de</strong>vant l’entrepriseParticularité <strong>de</strong> l’optionL’option SPL en troisième année est constituée : d’une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cours et <strong>de</strong> conférences (1/3 dutemps), <strong>de</strong> visites industrielles (1/3 du temps),d’un audit logistique par équipe dans <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises(1/3 du temps). Cette progression pédagogiquepermet <strong>de</strong> préparer l’étu<strong>de</strong> d’option. du stage d’option. Il a la même durée que celle<strong><strong>de</strong>s</strong> autres options (récupération d’une semaine<strong>de</strong> vacances en janvier) mais se déroule encontinu <strong>de</strong> fin mars à fin juin, ce qui permetéventuellement <strong>de</strong> réaliser <strong><strong>de</strong>s</strong> stages à l’étrangeren troisième annéeExemples <strong>de</strong> sujet d’option Bilan économique et environnemental <strong>de</strong> laplateforme avancée <strong>de</strong> Bercy. En collaborationavec la Société SAMADA - MONOPRIX. Analyse <strong>de</strong> la montée en ca<strong>de</strong>nce d’une chaîne<strong>de</strong> montage automobile. En collaboration avec laSociété PSA. Mise en œuvre d’un outil d’optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong>approvisionnements <strong><strong>de</strong>s</strong> usines européennesd’un constructeur automobile. En collaborationavec la Société RENAULT. Conception <strong>de</strong> schémas logistiques d’importation<strong>de</strong> produits mobiliers en provenance <strong>de</strong> Chine. Encollaboration avec la Société SAMAS. Logistique <strong>de</strong> la reconstruction d’un villageautour <strong>de</strong> Banda Ache (Indonésie) suite autsunami. En collaboration avec la SociétéLAFARGE.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3161 Ordonnancement <strong><strong>de</strong>s</strong> annonces publicitairespour maximiser le revenu et le service client.En collaboration avec la Société FRANCETÉLÉVISION PUBLICITÉ. Amélioration du traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> comman<strong><strong>de</strong>s</strong>urgentes dans les activités <strong>de</strong> joaillerie. Encollaboration avec la Société CARTIER. Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> processus d’importation <strong>de</strong>véhicules au Japon. En collaboration avecNISSAN MOTORS. Mise en œuvre d’une nouvelle stratégielogistique par la gestion <strong>de</strong> produits solaires. Encollaboration avec L’OREAL. Simulation d’indicateur <strong>de</strong> performancedans l’industrie <strong><strong>de</strong>s</strong> micro-processeurs. Encollaboration avec le M.I.T. et INTEL. Audit <strong><strong>de</strong>s</strong> schémas logistiques <strong>de</strong> la SupplyChain. En collaboration avec la Société LOUISVUITTON.L’ACTIVITÉ D’OPTION


162 CHAPITRE 3PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3163AUTRESENSEIGNEMENTSL’ACTIVITÉ D’OPTION


164 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSLANGUES VIVANTESLANGUES VIVANTESResponsable : C. DEMAISONLe programme d’enseignement <strong><strong>de</strong>s</strong> langues àl’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris s’étend sur la duréetotale <strong>de</strong> la formation et comporte <strong><strong>de</strong>s</strong> activitéset <strong><strong>de</strong>s</strong> formes pédagogiques variées : utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong>upports multimédia, cours thématiques, cours <strong>de</strong>langue et civilisation, tutorat, etc.Onze langues sont proposées : allemand, anglais,arabe, chinois, espagnol, hébreu, italien, japonais,portugais (Brésil), russe et français - langueétrangère.La maîtrise <strong>de</strong> l’anglais étant indispensable, nepeuvent être dispensés <strong><strong>de</strong>s</strong> cours dans cette langueque les élèves pratiquement anglophones, qui ysont explicitement autorisés après <strong><strong>de</strong>s</strong> tests <strong>de</strong>contrôle effectués par le département <strong><strong>de</strong>s</strong> langues.Les élèves dispensés d’anglais doivent suivre lescours dans <strong>de</strong>ux autres langues.En plus <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux langues obligatoires, les élèvespeuvent apprendre une troisième langue. Les cours<strong>de</strong> celle-ci ont lieu à raison <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures parsemaine – le plus souvent hors emploi du temps –dans <strong><strong>de</strong>s</strong> créneaux déterminés par accord entre leprofesseur et les élèves concernés.MODALITÉSPour chaque langue, <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes d’une dizained’élèves <strong>de</strong> niveau homogène sont constitués, cequi permet une utilisation efficace <strong><strong>de</strong>s</strong> moyensaudiovisuels dont dispose l’Ecole : laboratoires,vidéo, réception <strong>de</strong> chaînes étrangères par satellite,etc.En 1 re et 2 e année, le temps consacré aux langues,hors langue facultative, est <strong>de</strong> 2h30 par semaine etpar langue obligatoire.En 3 e année, l’enseignement obligatoire <strong><strong>de</strong>s</strong>langues comporte <strong>de</strong>ux séances par semaine.Les élèves poursuivent un enseignement enanglais si leur niveau global est insuffisant (lesenseignants déci<strong>de</strong>ront en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> résultatsobtenus aux examens) ou consacrent ces séancesà l’approfondissement <strong>de</strong> la LV2.Par ailleurs, les élèves <strong>de</strong> 3 e année sont invités àassister à <strong><strong>de</strong>s</strong> cours <strong>de</strong> “langues et civilisation” (enanglais, allemand, espagnol, russe ou autre languesi le nombre d’inscrits est suffisant pour constituerun groupe) à raison d’une heure par semaine, aucours <strong><strong>de</strong>s</strong>quels l’expression orale sera favorisée.Les sujets déterminés en <strong>commun</strong> portent sur<strong><strong>de</strong>s</strong> aspects civilisationnels. Ainsi, les élèvescomprendront mieux les aspects interculturelsspécifiques liés à l’acquisition d’une langue.ÉVALUATION : EXAMENSINTERNES ET EXAMEN EXTERNEPendant les <strong>de</strong>ux premières années du cycle, dansles <strong>de</strong>ux langues obligatoires et dans la languefacultative éventuelle, <strong><strong>de</strong>s</strong> examens internes<strong>commun</strong>s à tous les élèves d’une même promotion,avec gradation <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés, permettent d’estimerle niveau <strong>de</strong> compétences, et <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r la notedite <strong>de</strong> “niveau” . L’examen interne <strong>de</strong> fin d’annéecomprend : un écrit (compréhension et expressionécrite) et une épreuve <strong>de</strong> compréhension orale.Les élèves <strong>de</strong> 1 re année doivent avoir atteintpour la fin du second semestre un bon niveauen anglais. Dans ce sens, l’examen écrit internesera du type TOEFL - TOEIC, et l’oral (<strong>de</strong> typescientifique) se fera <strong>de</strong>vant un jury incluant <strong><strong>de</strong>s</strong>


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3165professionnels. En fin <strong>de</strong> 3 e année, un contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong>connaissances est réalisé à l’intérieur <strong>de</strong> chaquegroupe.Par ailleurs, une <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions exigées pour ladélivrance du diplôme d’ingénieur est la réussite,au plus tard en fin <strong>de</strong> 3 e année, à l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> diplômesexternes <strong>de</strong> langues suivants :- anglais : TOEFL (USA), 85 points (test ordinateur)ou Certificate of Proficiency in English, mentionB (Bien) (Université <strong>de</strong> Cambridge) ou TOEIC,850 points- allemand : Goethe Institut (ZMP), niveau “bien”ou “très bien”- arabe : Diplôme Supérieur <strong>de</strong> l’INALCO (Institutnational <strong><strong>de</strong>s</strong> langues et civilisations orientales)- chinois : HSK, niveau supérieur, (Ministère <strong>de</strong>l’Education chinois)- espagnol : DELE, niveau supérieur (Ministère <strong>de</strong>l’Education espagnol)- italien : certificat, niveau supérieur (Institutculturel italien)- japonais : test d’aptitu<strong>de</strong> en japonais, niveau 1(Fondation du Japon)- russe : Diplôme supérieur (Chambre <strong>de</strong>commerce et d’industrie <strong>de</strong> Paris)- portugais : Diplôme supérieur (Chambre <strong>de</strong>commerce et d’industrie <strong>de</strong> Paris).ARTS ET SCIENCESLES CYCLES ARTS ET SCIENCESResponsable : B. AVAKIAN.Ces cycles comprennent un enseignementd’initiation artistique en 1 re année portant surune généalogie <strong><strong>de</strong>s</strong> modèles <strong>de</strong> la beauté et troismodules (proposés aux élèves <strong>de</strong> 2 e et 3 e années) :<strong>de</strong>ux <strong>enseignements</strong> spécialisés (Couleur, arts,industrie et Musique, science, histoire) ainsi qu’unsecond cycle culturel.INITIATION AU LANGAGEARTISTIQUEResponsable : B. AVAKIAN.Un parcours dans le Musée du Louvre, au travers <strong>de</strong>visites-conférences sur la peinture et la sculpture,propose aux élèves “d’apprendre à regar<strong>de</strong>r”.L’approche plastique du langage artistique (analyse<strong>de</strong> la couleur, <strong>de</strong> la lumière, <strong>de</strong> la perspective, <strong><strong>de</strong>s</strong>techniques <strong>de</strong> la peinture) permet d’exercer l’œilà “écouter” le sensible, l’intuitif et le non dit. Ellemontre aussi combien la construction du sensartistique repose sur les techniques <strong>de</strong> fabrication<strong>de</strong> l’œuvre d’art et les contraintes <strong>de</strong> la matière.Autant d’outils au service d’une pratique culturelleredoublant le premier plaisir <strong><strong>de</strong>s</strong> sens, et retirantaux Beaux-Arts une partie <strong>de</strong> leur secret.CULTURE ET CRÉATIONCONTEMPORAINEEn quel sens Paris est-elle aujourd’hui une capitaleinternationale <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> la création ?Les étudiants étrangers que nous accueillonssont avertis <strong>de</strong> nos performances technologiques(nucléaire, TGV, Ariane, Airbus), mais qu’en est-il <strong>de</strong>notre exception culturelle ? Quels sont les domainesdans lesquels Paris se distingue ? L’objectif <strong>de</strong> cemodule facultatif hors horaire est <strong>de</strong> permettre auxélèves <strong>de</strong> 2 e et 3 e années (notamment aux admis surtitres et élèves étrangers) d’approcher <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux <strong>de</strong>AUTRESENSEIGNEMENTS


166 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUStransformation et d’invention dans la culture et lacréation contemporaines en France.Un cycle <strong>de</strong> cinq séances permet d’abor<strong>de</strong>rplusieurs domaines et d’en percevoir les tendances :architecture et ingénierie <strong><strong>de</strong>s</strong> projets culturels - sonet image (musique <strong>de</strong> films) - art contemporain -théâtre et scénographie - photographie.Chaque séance se déroule autour d’un évènement(représentation théâtrale, exposition, promena<strong>de</strong>architecturale…) et permet <strong>de</strong> rencontrer <strong><strong>de</strong>s</strong>professionnels (artistes ou acteurs culturels). Cemodule peut accueillir 25 élèves.STAGES EN ENTREPRISELa scolarité à l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris comprend<strong><strong>de</strong>s</strong> pério<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> stages en entreprise intégrées àdifférents <strong>enseignements</strong> et pério<strong><strong>de</strong>s</strong> du cursus.Les stages en entreprise occupent une placeprivilégiée et sont <strong><strong>de</strong>s</strong> temps forts <strong>de</strong> la scolarité :ils constituent pour les élèves le meilleur moyen<strong>de</strong> prendre contact avec le milieu professionnel etd’en appréhen<strong>de</strong>r la diversité et les préoccupations.Compte tenu <strong>de</strong> l’importance attachée par l’Ecoleà l’ouverture internationale, les élèves effectuentau moins un <strong>de</strong> leurs stages à l’étranger. Tous lesstages en entreprise font l’objet <strong>de</strong> conventionssignées entre l’Ecole et les entreprises quiaccueillent les élèves.STAGE D’EXÉCUTIOND’une durée <strong>de</strong> quatre semaines, le staged’exécution (ou stage ouvrier) est intégré dansle cycle <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>enseignements</strong> entre le 1 re et le 2 esemestre (1 re année) pour donner aux élèves unpremier contact avec les complexités <strong>de</strong> la vieindustrielle, dans ses dimensions à la fois socialeset techniques. Ce stage permet d’observer lefonctionnement concret <strong>de</strong> l’entreprise.Pendant le stage d’exécution, il s’agit pour l’élèved’occuper réellement une fonction ouvrièredéterminée dans l’entreprise. Cette découverteest pleine d’<strong>enseignements</strong> pour un futur cadre.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette découverte d’un milieu social,l’enjeu du stage est d’apprendre à observer et àanalyser une réalité multiforme, qui ne se réduit pasà une collection d’anecdotes en forme <strong>de</strong> souvenirs<strong>de</strong> voyage, plus ou moins pénible, à l’intérieur<strong>de</strong> l’entreprise. Sans métho<strong>de</strong> d’observation, onglisse facilement vers <strong><strong>de</strong>s</strong> opinions définitives etsuperficielles, on ne fait que retrouver ses préjugésinitiaux, on ne prend pas assez <strong>de</strong> recul par rapportaux propos recueillis.Le stage est donc également une occasiond’apprentissage, sur le terrain, <strong><strong>de</strong>s</strong> métho<strong><strong>de</strong>s</strong>d’observation à partir d’une situation particulière“d’observateur participant”. C’est pourquoi il estpréparé et exploité avec l’ai<strong>de</strong> d’enseignants duDépartement sciences économiques et sociales.STAGE INGÉNIEURD’une durée <strong>de</strong> 12 à 16 semaines, situé entrela 2 e et la 3 e année, le stage ingénieur a pourbut d’intégrer l’élève à la vie <strong>de</strong> l’entreprise et<strong>de</strong> le familiariser avec les diverses fonctions <strong>de</strong>l’ingénieur dans un contexte international.L’élève doit être moteur dans la recherche <strong>de</strong> sonstage. Son obtention constitue ainsi une premièreexpérience <strong>de</strong> “recrutement”.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3167LES DESTINATIONS :Au cours du stage, il se consacre à un projet précisdéfini auparavant sous la responsabilité d’uningénieur ; ce <strong>de</strong>rnier conseille l’étudiant dans sontravail et l’ai<strong>de</strong> à recueillir l’information souhaitableet à prendre les contacts indispensables au sein <strong>de</strong>l’entreprise. Des responsabilités réelles sont confiéesà l’élève et <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens lui sont donnés pour mener àbien la mission dont il a été chargé et qui fait l’objetd’un rapport noté par son professeur d’option.Dans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, le stage ingénieur s’effectuedans une entreprise hors <strong>de</strong> France. Au cours <strong>de</strong> ces<strong>de</strong>rnières années, les élèves <strong>de</strong> l’Ecole ont fait leurstage ingénieur dans plus <strong>de</strong> 60 pays différentsrépartis sur tous les continents.TRAVAIL D’OPTIONPendant le 6 e semestre (3 e année), le travail d’optionreprésente plus <strong>de</strong> 60% <strong>de</strong> l’enseignement,essentiellement sous la forme d’un stage <strong>de</strong>fin <strong>de</strong> scolarité. Proposé le plus souvent par lesentreprises, celui-ci est exécuté en liaison avec<strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs, sous la direction étroite <strong><strong>de</strong>s</strong>enseignants et <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs <strong>de</strong> l’Ecole. Ce staged’une durée d’environ 16 semaines est placé sous laresponsabilité du professeur d’option. Il se déroulegénéralement en <strong>de</strong>ux pério<strong><strong>de</strong>s</strong> : 4 semaines enjanvier et 12 semaines à partir d’avril.Pendant les pério<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cours à l’Ecole, plusieursjournées sont aussi réservées au travail d’option(principalement le mercredi).AUTRESENSEIGNEMENTS


168 CHAPITRE 3 PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUSEn cas <strong>de</strong> besoin, si le travail d’option l’exige, lestage en entreprise peut commencer mi-mars, et/ou se poursuivre au-<strong>de</strong>là du mois <strong>de</strong> juin, jusqu’à lafin du mois d’août.STAGE LONG EN ENTREPRISE ÀL’ÉTRANGERL’étudiant qui le souhaite peut, à son initiative etavec l’appui <strong>de</strong> son professeur d’option, effectuer unstage d’une année en entreprise à l’étranger. Cetteannée <strong>de</strong> césure est située entre la <strong>de</strong>uxième et latroisième année. L’élève doit préalablement fairevali<strong>de</strong>r son projet par le Comité <strong><strong>de</strong>s</strong> Etu<strong><strong>de</strong>s</strong>.PRÉPARATION À L’EMPLOICHOISIR ET ÊTRE CHOISIResponsable : B. ROCHERAfin d’armer les futurs diplômés pour la constructionet la gestion <strong>de</strong> leur parcours professionnel, l’Ecole<strong><strong>de</strong>s</strong> Mines <strong>de</strong> Paris propose en 3e année unprogramme original d’accompagnement.Ce programme s’appuie sur 3 temps forts :Atelier <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong> soi par groupe <strong>de</strong> 8 :“Parler <strong>de</strong> soi”Cet atelier s’adresse aux élèves qui souhaitentdécouvrir leur type <strong>de</strong> personnalité, mieuxcomprendre le pourquoi <strong><strong>de</strong>s</strong> préférences spontanéesdans leur comportement et celui <strong>de</strong> leur entourage.Il fait appel à un indicateur psychologique, le MBTI® (Myers Briggs Type Indicator), et sert <strong>de</strong> point<strong>de</strong> départ à l’accompagnement d’équipe et/ouindividuel.Coaching en équipeChaque groupe est animé par un ancien ayant luimême vécu le processus et formé à la métho<strong>de</strong>.L’objectif est <strong>de</strong> choisir et vali<strong>de</strong>r un coeur <strong>de</strong> cibleprofessionnel en construisant son premier réseau.Séminaires emplois : soigner le “ marketing <strong>de</strong> soi ”- Séminaire “ les étapes clés pour trouver le job<strong>de</strong> ses rêves ”- 3 interventions entreprises (CV et entretiens) : 3visions <strong>de</strong> recruteurs (en anglais)- Conférences à thème : trouver un job par leréseau, négocier son salaire, réussir son intégrationA ces interventions s’ajoutent plus <strong>de</strong> 50 soiréesanimées par les entreprises dans le cadre <strong>de</strong> leurscampagnes <strong>de</strong> recrutement : soirées rencontres “ingénieurs ”, simulations d’entretiens, table ron<strong>de</strong>métiers…ACTIVITÉS PHYSIQUES ETSPORTIVESLE SPORT À L’ÉCOLE DES <strong>MINES</strong>Les pratiques sportives sont traditionnellementsoutenues et favorisées à l’École <strong><strong>de</strong>s</strong> mines.Elles sont intégrées dans le cursus <strong><strong>de</strong>s</strong> élèvesingénieurs,et <strong>de</strong> ce fait prises en charge par laDirection <strong><strong>de</strong>s</strong> Étu<strong><strong>de</strong>s</strong>.Elles développent et favorisent chez les élèves<strong><strong>de</strong>s</strong> qualités nécessaires au futur ingénieur : espritd’équipe, d’initiative, aptitu<strong>de</strong> à l’effort, maîtrise <strong><strong>de</strong>s</strong>oi et <strong>de</strong> ses émotions, sens <strong>de</strong> la responsabilité etdu contrat moral…Le transfert <strong>de</strong> ces qualités à la vie professionnelleest dorénavant une certitu<strong>de</strong>. C’est pourquoi nousconsidérons que <strong>de</strong> telles activités doivent êtredéveloppées dans le cadre <strong>de</strong> l’enseignement àl’École <strong><strong>de</strong>s</strong> mines.


PROGRAMME DÉTAILLÉ DU CURSUS CHAPITRE 3169EnseignementPour les 3 promotions, 2 créneaux hebdomadaires(mardi matin et jeudi après-midi) sont inscritsà l’emploi du temps et réservés aux activitésphysiques et sportives.Les installations nécessaires sont louées dansla mesure du possible à proximité <strong>de</strong> l’École(actuellement, l’essentiel <strong><strong>de</strong>s</strong> installations se trouveau sta<strong>de</strong> Charléty). Une dizaine d’enseignantsd’éducation physique et sportive, chargés <strong>de</strong>cours vacataires, encadrent les principaux sports.Pour ceux qui sont pratiqués par un nombre limitéd’élèves, <strong><strong>de</strong>s</strong> conventions sont établies avec <strong><strong>de</strong>s</strong>clubs et <strong><strong>de</strong>s</strong> structures sportives extérieures.Toute la logistique (locations, transports,équipements et matériels) est assumée parla Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> Étu<strong><strong>de</strong>s</strong>. Un professeur d’EPS,responsable <strong><strong>de</strong>s</strong> sports, en assure la coordinationet l’organisation.Module facultatif dit “option sport”Un nombre limité <strong>de</strong> sports a été sélectionné dansle cadre <strong>de</strong> cet enseignement (dit “Option sport”),tenant compte essentiellement <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens et <strong>de</strong>l’encadrement. La liste retenue, est la suivante :sports collectifs (football, rugby, basket-ballmasculin et féminin, volley-ball masculin et féminin,hand ball masculin, badminton), tennis et squash,golf, aviron et natation.Toutes ces activités sont encadrées par <strong><strong>de</strong>s</strong>professeurs d’éducation physique.InscriptionsCet enseignement peut être suivi pendant les quatrepremiers semestres. Les inscriptions <strong>de</strong>vront êtrefaites en début <strong>de</strong> chaque année scolaire, et serontaccompagnées d’un certificat médical autorisant lapratique du sport.EvaluationL’évaluation sera faite par les professeursresponsables <strong><strong>de</strong>s</strong> activités retenues, en tenantcompte essentiellement <strong>de</strong> l’assiduité, <strong>de</strong>l’investissement personnel et <strong>de</strong> la progressiondans la pratique <strong>de</strong> l’activité. Il ne sera pas tenucompte <strong><strong>de</strong>s</strong> qualités physiques intrinsèques <strong><strong>de</strong>s</strong>participants.AUTRESENSEIGNEMENTS


170 CHAPITRE 43SERVICES PROGRAMME ET ASSOCIATIONSDÉTAILLÉ DU CURSUSCompétition et pratique loisirDans le cadre <strong>de</strong> l’association sportive <strong>de</strong> l’École(ASCEMP), toutes les disciplines sportives peuventêtre pratiquées en compétition, essentiellementdans le cadre <strong>de</strong> la fédération Française du SportUniversitaire (FFSportU) mais aussi lors <strong>de</strong> nombreuxtournois sportifs inter-gran<strong><strong>de</strong>s</strong> écoles (principalementle Cartel <strong><strong>de</strong>s</strong> écoles <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines Européennes).La section élèves <strong>de</strong> l’ASCEMP (dite BDS) est gérée etanimée par les élèves eux-mêmes, avec un bureau éluchaque année et un responsable pour chaque sectionsportive.Les professeurs d’EPS chargés <strong>de</strong> l’enseignementtiennent également le rôle d’entraîneur pour leséquipes <strong>de</strong> sports collectifs et <strong>de</strong> certains sportsindividuels.Toutes les équipes masculines et fémininesobtiennent, dans le championnat FFSportU <strong><strong>de</strong>s</strong>résultats très honorables, avec la palme à l’aviron,présent chaque année dans les phases nationales etsouvent finaliste.La pratique <strong>de</strong> certains sports <strong>de</strong> plein air et <strong>de</strong> loisir(escala<strong>de</strong>, golf, tennis, danse, …) est prise en chargeou aidée dans le cadre <strong>de</strong> l’association sportive.D’autres clubs sportifs fonctionnentindépendamment, sous la tutelle du Bureau <strong><strong>de</strong>s</strong>Élèves et obtiennent, selon les années, <strong><strong>de</strong>s</strong> succèssportifs ou <strong>de</strong> participation (voile, ski, karting…).


SERVICES ET ASSOCIATIONS CHAPITRE 4171SERVICES ET ASSOCIATIONS


172 CHAPITRE 4 SERVICES ET ASSOCIATIONSBIBLIOTHÈQUELa bibliothèque, présente dès les origines <strong>de</strong>l’Ecole, est riche <strong>de</strong> plusieurs centaines <strong>de</strong> milliers<strong>de</strong> documents. Elle est très axée sur les ressourcesélectroniques, la valorisation <strong><strong>de</strong>s</strong> publications <strong><strong>de</strong>s</strong>chercheurs, et l’organisation en réseaux (écoles<strong><strong>de</strong>s</strong> mines et <strong><strong>de</strong>s</strong> télécoms, PRES Paris Sciences etLettres, <strong>ParisTech</strong>, Bibliothèque nationale <strong>de</strong> France,Bibliothèques universitaires…)Elle présente le catalogue <strong>de</strong> ses fonds propreset l’ensemble <strong>de</strong> ses services sur son portaildocumentaire qui lui permet <strong>de</strong> donner accès à <strong><strong>de</strong>s</strong>documents imprimés (livres, revues et cartes) maisaussi à plus <strong>de</strong> 14 000 revues électroniques.Elle accueille ses lecteurs dans une très belle salle <strong>de</strong>lecture équipée <strong>de</strong> matériel informatique performant.Un accent particulier est mis sur la dimensionpatrimoniale <strong><strong>de</strong>s</strong> collections, la bibliothèque possè<strong>de</strong>un riche fonds ancien dont certaines pièces datent duXVIème siècle. Leur valorisation est renforcée par<strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> numérisation <strong>de</strong> qualité.La bibliothèque joue aussi un rôle pédagogiqueimportant en participant à la formation <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves,mastériens, doctorants, chercheurs et enseignants àla meilleure utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources mises à leurdisposition.PRESSES DES <strong>MINES</strong>Les Presses <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines, dont Transvalor - filialed’Armines - est l’éditeur, proposent une solutionéditoriale nouvelle et adaptée aux travauxscientifiques <strong>de</strong> haut niveau qui, trop souvent, neconnaissaient pas <strong>de</strong> publication du fait <strong>de</strong> leurstirages réduits. Les Presses <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines sont baséessur un concept particulier <strong>de</strong> micro-édition qui sedistingue grâce à <strong>de</strong> multiples tirages limités. Lamaison d’édition répond ainsi <strong>de</strong> façon très réactiveà la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’un public exigeant et spécialisé.La publication offre aux scientifiques une visibilitéinédite auprès d’un public large et international.Un comité éditorial auquel participent seizespécialistes <strong>de</strong> différents domaines scientifiques,mais aussi <strong>de</strong> rédacteurs et <strong>de</strong> <strong>commun</strong>icants, <strong><strong>de</strong>s</strong>différentes écoles <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines examine ensemblechaque projet.Les Presses <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines en chiffres :• Plus <strong>de</strong> 20 nouvelles publications/an• Un catalogue <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 160 titres• Plus <strong>de</strong> 300 auteurs• 11 collections.


SERVICES ET ASSOCIATIONS CHAPITRE 4173MUSÉE DE MINÉRALOGIEConsidérée comme l’une <strong><strong>de</strong>s</strong> plus belles du mon<strong>de</strong>,la collection <strong>de</strong> minéralogie <strong>de</strong> <strong>MINES</strong> <strong>ParisTech</strong>représente aussi un précieux inventaire <strong>de</strong> ladiversité géologique <strong>de</strong> notre planète. Mémoire<strong>de</strong> l’École, elle constitue à la fois une banque <strong>de</strong>données, un conservatoire et une bibliothèque.Aujourd’hui, le Musée se positionne comme un outil<strong>de</strong> <strong>commun</strong>ication et <strong>de</strong> formation pour :• Présenter au grand public et aux partenaires <strong>de</strong>l’Ecole les savoirs faire en matière <strong>de</strong> recherche<strong><strong>de</strong>s</strong> laboratoires <strong>de</strong> l’Ecole (modélisation,techniques <strong>de</strong> <strong>commun</strong>ication, matériaux,…)• Expliquer les grands enjeux industriels,économiques et géopolitiques liés aux matièrespremières minéralesLe site Web du Musée <strong>de</strong> minéralogiewww.musee.mines-paristech.frLe site web du musée vous permet <strong>de</strong> découvrir :• tous les r<strong>enseignements</strong> pratiques concernant leMusée (accès, prix, horaires) ;• l’histoire du Musée et <strong><strong>de</strong>s</strong> collections ;• une présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> plus beaux échantillons dumusée avec une explication sur leur découverteou leur formation ;• <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources pédagogiques• les évènements liés au Musée.La page Facebook du Musée <strong>de</strong>MinéralogieLa page Facebook du Musée <strong>de</strong> minéralogie <strong>de</strong><strong>MINES</strong> <strong>ParisTech</strong> est consacrée à la diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong>connaissances dans le domaine <strong>de</strong> la minéralogie.MinéraloTech vous raconte <strong><strong>de</strong>s</strong> petites histoires <strong>de</strong>cailloux. Histoire et minéraux, Industrie et minéraux,Environnement et minéraux et bien d’autres thèmesencore, abordés d’une façon simple et amusante àraison <strong>de</strong> 2 fiches par semaine.Contact :musee@mines-paristech.fr ; Tel 01 40 51 91 39ASSOCIATION DESANCIENS ÉLÈVESL’Association amicale <strong><strong>de</strong>s</strong> anciensélèves <strong>de</strong> l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong>Paris, fondée en 1864, regroupe lesanciens élèves civils, les anciensdoctorants <strong>de</strong> l’Ecole et les anciensingénieurs-élèves du Corps <strong><strong>de</strong>s</strong>Mines. Elle fait participer à sesactivités les élèves et les chercheurs présents àl’Ecole.Cette association n’est pas seulement une amicaleou un service d’ai<strong>de</strong> à la recherche d’emploi,elle s’intéresse aussi, tout particulièrement, à laformation dispensée dans le cycle ingénieurs civils<strong><strong>de</strong>s</strong> mines. Son siège est à l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong>Paris - téléphone : 01 46 33 23 50 - association@mines-paris.org


174 CHAPITRE 4 SERVICES ET ASSOCIATIONSFONDATION DESINDUSTRIES MINÉRALESMINIÈRES ETMÉTALLURGIQUES (FI3M)comme la sécurité industrielle, les nouvellesstratégies énergétiques, l’eau, l’énergie... Projetsportés par les centres <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’école,éventuellement en association avec d’autresécoles <strong>de</strong> <strong>ParisTech</strong>, ils comprennent <strong>de</strong> un à dixpartenaires industriels.La création <strong>de</strong> chaires selon le principe du mécénat,via la Fondation FI3M, garantit la propriété publique<strong><strong>de</strong>s</strong> résultats. Ainsi contribuent-elles à l’essaimage<strong>de</strong> la connaissance et au progrès <strong>de</strong> la recherche,dans un domaine émergent, au niveau national...voire international.La 1ère chaire <strong>de</strong> <strong>MINES</strong> <strong>ParisTech</strong> a été créée en2005 ; en 2012, quinze sont actives à l’Ecole.La Fondation <strong>de</strong> l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris,fondée en 1946, a pour but d’encourager et <strong>de</strong>développer les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et recherches appliquéesaux industries, <strong>de</strong> favoriser le progrès techniqueet social, d’accompagner l’essor industriel dupays. Pour atteindre ces buts, la Fondation peutai<strong>de</strong>r ou subventionner <strong><strong>de</strong>s</strong> cours, conférences oulaboratoires <strong>de</strong> recherche, notamment à l’Ecole ;accor<strong>de</strong>r aux élèves <strong><strong>de</strong>s</strong> bourses <strong>de</strong> mobilité,d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> ou <strong>de</strong> vie. La Fondation recueille, pour lesaffecter notamment aux besoins <strong>de</strong> l’Ecole, tousdons et legs <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à favoriser l’enseignementet la recherche. En 2012, les dons collectés par lafondation auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> anciens élèves ont permis <strong>de</strong>couvrir l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins <strong>de</strong> bourses déclaréspar les élèves étrangers du Cycle ingénieurs civils.La Fondation permet aussi <strong>de</strong> mener une recherched’excellence répondant aux besoins <strong>de</strong> la société autravers <strong>de</strong> chaires <strong>de</strong> recherche et d’enseignement.Les chaires à <strong>MINES</strong> <strong>ParisTech</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong>tinées àaccroître la collaboration avec les entreprises,couvrent <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines “grand public” et d’avenirAR<strong>MINES</strong> ET TRANSVALORL’association Armines, créée il y a trente ans, a pourobjectif principal <strong>de</strong> développer et <strong>de</strong> gérer avecune réactivité adaptée, <strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong>de</strong> recherchecontractuelle en <strong>commun</strong> avec les laboratoires<strong>de</strong> l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris et ses partenairesindustriels.Elle intervient pour les cinq autres Ecoles <strong><strong>de</strong>s</strong> Minesainsi qu’à l’Ecole nationale supérieure <strong><strong>de</strong>s</strong> techniquesavancées (ENSTA), l’Ecole polytechnique, L’EcoleNationale <strong><strong>de</strong>s</strong> Ponts et Chaussées (ENPC), les Ecoles<strong>de</strong> Coëtquidan et l’Ecole Navale. Armines fait partie


SERVICES ET ASSOCIATIONS CHAPITRE 4175<strong>de</strong> nombreux réseaux nationaux et européens, etest soutenue par l’Association nationale pour lavalorisation <strong>de</strong> la recherche (ANVAR) dans ses projets<strong>de</strong> recherche amont. Avec plus <strong>de</strong> 500 salariés enpropre, dont 350 chercheurs et techniciens, et leconcours <strong>de</strong> 150 scientifiques consultants, AR<strong>MINES</strong>,présente dans plus <strong>de</strong> 60 centres <strong>de</strong> recherche enFrance, a réalisé l’an <strong>de</strong>rnier, une activité d’environ30 millions €.L’association AR<strong>MINES</strong> et les Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines ontété labellisées Carnot. Ce label est décerné à <strong><strong>de</strong>s</strong>laboratoires mettant au cœur <strong>de</strong> leur activité larecherche partenariale avec le secteur économique.Transvalor est une société anonyme créée en 1984dont le but est <strong>de</strong> transférer vers l’industrie <strong><strong>de</strong>s</strong>résultats <strong>de</strong> recherche <strong><strong>de</strong>s</strong> Ecoles <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines etd’autres laboratoires publics ou privés. Son capitalest réparti entre plusieurs actionnaires parmi lesquelsfigurent Armines, ISIS (la société holding <strong>de</strong> l’InstitutFrançais du Pétrole) ainsi que plusieurs banques.Transvalor gère <strong><strong>de</strong>s</strong> licences <strong>de</strong> brevets et <strong><strong>de</strong>s</strong>avoir-faire mais tire l’essentiel <strong>de</strong> ses revenus<strong>de</strong> la valorisation <strong>de</strong> logiciels scientifiques, soitpar cession <strong>de</strong> licence, soit par industrialisation etcommercialisation <strong><strong>de</strong>s</strong> logiciels issus <strong>de</strong> la recherche.Dans ce cadre, elle dispose d’une équipe d’unequinzaine d’ingénieurs spécialisés dans les co<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>calcul <strong>de</strong> mise en forme <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux. Elle détientune participation dans la société Géovariancesspécialisée dans les logiciels <strong>de</strong> géostatistique. Sonchiffre d’affaire annuel est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 5 millions €.


176 CHAPITRE 54FORMATIONS SERVICES ET ASSOCIATIONSPOST-DIPLÔME


FORMATIONS POST-DIPLÔME CHAPITRE 5177FORMATIONS POST-DIPLÔMEFORMATION CONTINUE


178 CHAPITRE 5 FORMATIONS POST-DIPLÔMEINGÉNIEURS DES CORPSTECHNIQUES DE L’ÉTATLa formation <strong><strong>de</strong>s</strong> ingénieurs <strong><strong>de</strong>s</strong> corps techniques <strong>de</strong>l’Etat <strong>de</strong> l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris a pour objectifprincipal <strong>de</strong> donner une connaissance théorique etpratique du fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises, ainsiqu’une bonne compréhension <strong><strong>de</strong>s</strong> responsabilités <strong>de</strong>l’Etat dans les domaines technique et économique.Le recrutement (environ 20 élèves par promotion) sefait à la sortie <strong>de</strong> l’Ecole polytechnique, <strong>de</strong> l’Ecolenormale supérieure (Ulm), <strong>de</strong> l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong>Paris (chaque année 1 place au “Corps <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines”est ouverte aux diplômés du Cycle ingénieurs civils)et <strong>de</strong> l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> Télé<strong>commun</strong>ications <strong>ParisTech</strong>.MASTÉRES SPÉCIALISÉSDepuis plus <strong>de</strong> vingt ans, l’Ecole propose <strong><strong>de</strong>s</strong>Mastères spécialisés (M.S.) accrédités par laConférence <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> écoles. Il s’agit <strong>de</strong>formations <strong>de</strong> niveau Post-Master d’une durée d’unan environ, soit à temps plein, soit en alternancepour les executive M.S.<strong>MINES</strong> <strong>ParisTech</strong> propose 19 M.S. dans les 6domaines suivants : énergie, environnement,informatique, logistique, matériaux et modélisation,sécurité.Ces formations sont dispensées par les centre <strong>de</strong>recherche <strong>de</strong> l’Ecole en partenariat avec d’autresGran<strong><strong>de</strong>s</strong> Ecoles <strong>de</strong> <strong>ParisTech</strong> comme Agro<strong>ParisTech</strong>ou HEC, mais aussi l’ESCP-Europe, <strong><strong>de</strong>s</strong> universitéseuropéennes ou chinoises, ou encore <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises renommées comme la CEGOS etOrange.Leurs points forts :- les M.S. sont professionnalisants offrant soitune double compétence soit une spécialisation ;- leurs frais <strong>de</strong> formation sont souvent pris encharge par les entreprises partenaires ;- la petite taille <strong><strong>de</strong>s</strong> promotions permet unegran<strong>de</strong> interactivité et un tutorat <strong>de</strong> proximité ;- ils bénéficient <strong>de</strong> la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignantschercheurset <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires.Public concerné : jeunes diplômés <strong>de</strong> niveauBac+5 issus d’écoles d’ingénieurs, d’écoles <strong>de</strong>management ou <strong>de</strong> Masters univesitaires, ouéquivalent étranger, ou cadres en activité pour lesexecutive M.S.Le recrutement se fait sur dossier et entretien.Environ 30% <strong><strong>de</strong>s</strong> étudiants en M.S. sont d’origineétrangère.Les 14 Mastères spécialisés tempspleinEnergie• Optimisation <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes énergétiques (OSE)• Ingénierie et gestion du gaz (GAZ)• International Energy Management (ALEF)*• Energies renouvelables (ENR)• Ingénierie <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicules électriques (IVE)Environnement• Ingénierie et gestion <strong>de</strong> l’environnement (IGE)• International Environmental Management(ENVIM)*• Santé environnement, enjeux pour le territoireet l’entreprise (SANTE)Logistique• Management industriel et systèmeslogistiques (MISL)Sécurité• Management <strong><strong>de</strong>s</strong> risques industriels (MRI)


FORMATIONS POST-DIPLÔME CHAPITRE 5179Informatique• Management <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’information et<strong><strong>de</strong>s</strong> technologies (MSIT)Matériaux et Modélisation• Computational Mechanics (COMPUMECH)*• Comportement <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux etdimensionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> structures (COMADIS)*• Materials Engineering (MATMEF)Les 5 executive Mastères spécialisés tempspartagé• Management <strong>de</strong> la qualité, sécurité,environnement et développement durable(QSE-DD)• Management <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’information et<strong><strong>de</strong>s</strong> technologies (MSIT)• Ingénierie production et infrastructures ensystèmes ouverts (IPISO)• Management : métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et pratiques (MMP)• Facteurs humains et organisationnels dumanagement <strong>de</strong> sécurité industrielle (FHOMSI)* en anglaisDOCTORATLa formation doctorale que dispense <strong>MINES</strong><strong>ParisTech</strong> a une double vocation :préparés à s’intégrer aux entreprises et capables<strong>de</strong> mener <strong><strong>de</strong>s</strong> projets industriels innovants ;à conduire <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes <strong>de</strong> recherche visantl’excellence académique tout en développant<strong><strong>de</strong>s</strong> partenariats avec les acteurs économiqueset sociaux, publics et privés.Pendant les trois années <strong>de</strong> recherche passéesdans un centre <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Ecole, le doctoraten partenariat avec les entreprises constitue unevéritable expérience professionnelle et permetau doctorant d’acquérir non seulement <strong><strong>de</strong>s</strong>compétences scientifiques dans <strong><strong>de</strong>s</strong> domainesmultidisciplinaires mais aussi <strong>de</strong> développersa connaissance du mon<strong>de</strong> économique.Co-accréditée dans 5 écoles doctorales, <strong>MINES</strong><strong>ParisTech</strong> est habilitée à délivrer le diplôme <strong>de</strong>Docteur dans 19 spécialités doctorales.Les doctorants sont répartis dans 15centres <strong>de</strong> recherche (localisés à Paris, Evry,Fontainebleau et Sophia-Antipolis), couvrant5 domaines d’activités : Sciences <strong>de</strong> la terreet <strong>de</strong> l’environnement, Energétique et génieLES SPÉCIALITÉS DU DOCTORAT<strong>MINES</strong> PARISTECHsol.


180 CHAPITRE 5FORMATIONS POST-DIPLÔME<strong><strong>de</strong>s</strong> procédés, Mécanique et matériaux,Mathématiques et systèmes, Economie,management, société.Une centaine <strong>de</strong> nouveaux doctorants par an sontsélectionnés par les centres <strong>de</strong> recherche, dont30% <strong>de</strong> femmes et 40% d’étrangers.Pour en savoir plus :www.mines-paristech.fr/doctoratFORMATION CONTINUE<strong>MINES</strong> <strong>ParisTech</strong> propose <strong><strong>de</strong>s</strong> formationscontinues diplômantes pour les cadres enactivité ou les techniciens supérieurs. Ellesaccueillent <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres dans 6 executive M.S.,dans ses 4 B.A.D.G.E. mais aussi dans ses M.S.temps plein. L’Ecole forme également <strong><strong>de</strong>s</strong> cadresétrangers dans 4 domaines d’expertise <strong><strong>de</strong>s</strong>professions minières à travers le Centre d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>supérieures <strong><strong>de</strong>s</strong> matières premières (CESMAT).Enfin, l’Ecole propose une formation d’ingénieurssur 2 ans en alternance, spécialité flui<strong><strong>de</strong>s</strong> eténergies dans le cadre <strong>de</strong> l’institut supérieur <strong><strong>de</strong>s</strong>techniques (ISUPFERE). Toutes ces formationss’appuient sur les compétences <strong>de</strong> ses centres <strong>de</strong>recherche et sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses partenairesindustriels.Ces formations diplôment environ 150 personnespar an.Pour en savoir plus : www.mines-paristech.fr/formationcontinue


181 181LISTE DES ENSEIGNANTS&INDEX


ENSEIGNANTSN’apparaissent dans cette liste que les chargés <strong>de</strong>cours principaux. Plus <strong>de</strong> 500 vacataires du mon<strong>de</strong>économique et universitaire interviennent également.Pour les enseignants et chercheurs appartenant àl’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> mines <strong>de</strong> Paris (EMP), sont indiqués lecentre <strong>de</strong> recherche, la direction ou le département<strong>de</strong> rattachement. Pour tous les autres intervenantsdu cycle ingénieurs civils figurent l’organisme ou lasociété d’appartenance.AABBAS Mickaël, EDFABERGEL Daniel, CNRSACCARIE Hugues, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesADNOT Jérôme, EMP, Centre énergétique et procédésAGASSANT Jean-François, EMP, Centre <strong>de</strong> mise en forme <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxAKRICH Ma<strong>de</strong>leine, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationALASSEUR Clémence, EDFAMARA Hakim, ONERAANGULO Jesus, EMP, Centre <strong>de</strong> morphologie mathématiqueARBELLOT DE VACQUEUR Pascal, Lycée Léonard <strong>de</strong> Vinci (Melun)ARMSTRONG Margaret, EMP, Centre d’économie industrielleARNAUD Valentine, RATPAUBOUIN Nicolas, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueAVAKIAN Béatrice, EMP, Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>AZARIAN Ali, Société BertinBBACH Francis, INRIABALLOT Eric, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueBARETTE Vincent, EDFBARRETEAU Cyrille, Commissariat à l’Energie AtomiqueBARTY Kengy, EDFBASTERRA Michèle, Lycée Hélène Boucher (Paris)BAUDRY Grégoire, Bain & CompanyBEJEAN Mathias, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueBELLET Michel, EMP, Centre <strong>de</strong> mise en forme <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxBENDERDOUCHE Faouzia, Université Paris VIBENOUALI Jugurtha, VALEOBENVEGNU Nicolas, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationBERNARD Thierry, ENSTA <strong>ParisTech</strong>BESSON Baptiste, ENSME SUDRIA (Ivry)BEUCHER Serge, EMP, Centre <strong>de</strong> morphologie mathématiqueBIAU Gérard, Université Paris VIBIENVENU Yves, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxBILLON Noëlle, EMP, Centre <strong>de</strong> mise en forme <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxBINCZAK Pascal, Université Paris VIIIBLETRY Marc, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxBLONDEL Arnaud, Institut PasteurBOILLOT-PATERSON Kate, Université Paris VIBOISGERAULT Sébastien, Centre <strong>de</strong> robotiqueBOMSEL Olivier, EMP, Centre d’économie industrielleBONAIL Marie, Professeure <strong>de</strong> FLEBONDON Pascal, CNRSBOSIGER Matthieu, Cabinet RegimbeauBOUALLOU Chakib, EMP, Centre énergétique et procédésBOUSSUGE Michel, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxBOUZGARROU Ekbel, Air France – KLMBOXENBAUM Eva, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueBRAGHINI Kuniko, Professeure <strong>de</strong> japonaisBREDAEL Jorge, Université Paris IIBROUSSE Denis, Lycée Louis Armand (Paris)BRUN Pierre, CEABUSSOT Esteban, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxCCAILLETAUD Georges, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxCAIRE Raphaël, INPG (Grenoble)CAMARCAT Noël, EDFCAMBY Jean-Pierre, Assemblée NationaleCANSELL Patrick, ARTEM Information & StratégiesCANTOURNET Sabine, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxCARPENTIER Pierre, ENSTA <strong>ParisTech</strong>CASAS Javier, Université Paris IICASTELLENGO Michèle, Université Paris VICAUNEAU François, EMP, Centre énergétique et procédésCHABIR Ayabi, Institut national <strong><strong>de</strong>s</strong> langues et civilisations orientalesCHABOCHE Jean-Louis, ONERACHAGNAUD Dominique, Les 400 toursCHANCELIER Jean-Philippe, Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> ponts <strong>ParisTech</strong>CHAPLAIS François, EMP, Centre d’automatique et systèmesCHARMOILLE Stéphane, ENSME SUDRIA (Ivry)CHAURIS Hervé, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesCHAUVET Pierre, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesCHAUVIN Jonathan, IFPCHAZEL Florent, Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> ponts <strong>ParisTech</strong>CHEIMANOFF Nicolas, EMP, Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> Etu<strong><strong>de</strong>s</strong>CHIARUTINI Vincent, ONERACLARET DE FLEURIEU, Réunion <strong><strong>de</strong>s</strong> Musées NationauxCLAUSSE Marc, Conservatoire Nationale <strong><strong>de</strong>s</strong> arts & métiersCLEMENT François, Institut national <strong>de</strong> recherche en informatique et enautomatiqueCOBLENCE Emmanuel, Université <strong>de</strong> NanterreCOELHO Fabien, EMP, Centre <strong>de</strong> recherche en informatiqueCOJAN Isabelle, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesCOJEAN Roger, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesCOMBES Clément, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationCOUPEZ Thierry, EMP, Centre <strong>de</strong> mise en forme <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxCULIOLI Jean-Christophe, Air France-KLMDDAMAMME Gilles, Commissariat à l’énergie atomiqueDANA-PASTOR Marie-Clau<strong>de</strong>, Lycée Montaigne (Paris)D’ANDREA-NOVEL Brigitte, EMP, Centre <strong>de</strong> robotiqueDARQUE-CERETTI Evelyne, EMP, Centre <strong>de</strong> Mise en Forme <strong><strong>de</strong>s</strong>MatériauxDAUBOIN Pascal, Renault Véhicules IndustrielsDAUDIN Hervé, Groupe CasinoDAVENPORT Stephen, Agro<strong>ParisTech</strong>DE BRISSON Alain, Efficience marketingDEBOURDEAU Ariane, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationDEBRABANDER Gillian, Université Paris VIDECLERCQ Philippe, CNAM (Paris)DECOSSIN Etienne, EDF


DEFFAIN Jean-Paul, CEADELAITRE Loïc, EMP, Centre <strong>de</strong> robotiqueDELBEKE Norma, EMP, Département <strong><strong>de</strong>s</strong> languesDEMAISON Christine, Université Paris VIDICKO Moussa, EMP, Centre énergétique et procédésDIDIER Christophe, Lycée Gustave Eiffel (Cachan)DJEMAI Amédée, EMP, MuséeDOGANOVA Liliane, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationDRAPIER Olivier, Ecole PolytechniqueDUBOIS Danièle, Lycée Hélène BoucherDUCASTELLE François, Office national d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et <strong>de</strong> recherches aérospatialesDUHAMEL Cécilie, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxDUPIN François, Optimis François DupinDUPLESSIS Bruno, Centre énergétique et procédésDURAND Louise, AREVAFlavio, Agro<strong>ParisTech</strong>FARGUE Daniel, EMP, Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>FARGUES Frédéric, Ecole centrale (Paris)EFESPOSITOFAUL Philippe, Lycée Voillaume (Aulnay)FELDER Eric, EMP, Centre <strong>de</strong> Mise en Forme <strong><strong>de</strong>s</strong> MatériauxFERGUSSON Brian, Agro<strong>ParisTech</strong>FERY Serge, Université Paris XFILOCHE Marcel, Ecole PolytechniqueFIXARI Daniel, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueFLEURET Frédéric, Ecole polytechniqueFONT Marie-Clau<strong>de</strong>, EMP, BibliothèqueFONTANE Frédéric, EMP, Centre <strong>de</strong> robotiqueFOREST Samuel, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxFRANÇOIS Thierry, Banque <strong>de</strong> NeuflizeFUCHS Philippe, EMP, Centre <strong>de</strong> robotiqueFÜRST Walter, ENSTA <strong>ParisTech</strong>GGAIGNEBET Yvon, Lycée Saint-Louis (Paris)GALLI Alain, EMP, Centre d’économie industrielleGAND Sébastien, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueGANTCHENKO Vladimir, ISMEPGARBOLINO Emmanuel, EMP, Centre <strong>de</strong> recherche sur les risques et les crisesGATTACCECA Jérôme, CEREGE (Aix-Marseille)GAUNAND Alain, EMP, Centre énergétique et procédésGAUTHEY Julien, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationGENEVIEVE Christian, Lycée Jean Jaurès (Argenteuil)GIACOMONI Gilbert, Securipool InternationalGICQUEL Leïla, CEAGICQUEL Renaud, EMP, Centre énergétique et procédésGIRARD Jacques, ISEPGIRAUD Pierre-Noël, EMP, Centre d’économie industrielleGLACHANT Matthieu, EMP, Centre d’économie industrielleGODARD Romain, Bain & CompanyGOETZ Damien, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesGONZALEZ-AGUILAR José, EMP, Centre énergétique et procédésGOUCHET Alain, AREVAGOURGUES Anne-Françoise, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxGRELLIER Vincent, EDFGUARNIERI Franck, EMP, Centre <strong>de</strong> recherche sur les risques et les crisesGUENARD Vincent, ADEMEGUESDON Bertrand, SNECMAGUIAVARCH Alain, EMP, Centre énergétique et procédésGUICHET Franck, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationHHACHEM Walid, CNRSHADDAR Houssem, INRIAHAMDAR Marian, EMP, Centre énergétique et procédésHATCHUEL Armand, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueHAUDIN Jean-Marc, EMP, Centre <strong>de</strong> mise en forme <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxHAZAN John, Bain & CompanyHELD Anne-Edwige, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesHELIE Thomas, IRCAM (Paris)HENNION Antoine, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationHERIPRE Eva, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxHERTIG Vonnik, ColoristeHERVY Julien, Euro<strong>de</strong>cisionHILLION Mathieu, EMP, Centre automatique et systèmesHOCHE Christian, Lycée Gustave Eiffel (Cachan)HOOGE Sophie, ABC MicroinformatiqueHUBERMAN Gladys, EMP, Centre <strong>de</strong> calcul et <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’informationHURNI Christian, Lycée Saint-Louis (Paris)Jean-Marc, Ingénieur conseilJEULIN Dominique, EMP, Centre <strong>de</strong> morphologie mathématiqueJKJANCOVICIJOUNY Olivier, TotalJOUVELOT Pierre, EMP, Centre <strong>de</strong> recherche en informatiqueKAJLER Norbert, EMP, Centre <strong>de</strong> calcul et <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’informationKELLER Régine, Lycée international <strong>de</strong> Saint-Germain-en-LayeKERN Michel, Institut national <strong>de</strong> recherche en informatique et en automatiqueKLETZ Frédéric, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueKOIRAN Linda, Professeur d’allemandKOMAI Rei, Professeure <strong>de</strong> japonaisKRUCH Serge, ONERALLAFITTE Olivier, Université Paris XIIILAGNEAU Vincent, EMP, Centre <strong>de</strong> GéosciencesLAHELLEC Yann, Lycée Jules Ferry (Versailles)LAMOTHE Guillaume, Roland Berger StrategyLAMY Jean-Pierre, Lycée Di<strong>de</strong>rot (Paris)LARIVIERE Maurille, Ecole <strong>de</strong> la création industrielleLARROUTUROU Nathalie, Université Paris VILATIL Sylvain, CEALAURENT Brice, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationLAURGEAU Clau<strong>de</strong>, EMP, Centre <strong>de</strong> robotiqueLE CLEAC’H Jean-Michel, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesLE MASSON Pascal, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueLE NESTOUR Sylvain, Air France – KLMLE ROUX Jean-Marc, Bain & CompanyLECOMPERE Terezinha, Agro<strong>ParisTech</strong>LECONTE Sandie, Cité <strong>de</strong> la musiqueLEDOUX Emmanuel, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesLEFEBVRE Philippe, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueLEFUR Etienne, Ecole normale supérieure <strong>de</strong> CachanLEGAIT Benoît, EMP, Fondation <strong><strong>de</strong>s</strong> Industries minérales, minières etmétallurgiquesLEMAIRE Jean, TOTALLEMOINE Benjamin, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationLEQUETTE Laurent, Société BertinLERAY René, Commission européenneLEVEQUE François, EMP, Centre d’économie industrielleLIGNON Olivier, Bain & CompanyLIPIEC-BARNIR Irit, Centre <strong>commun</strong>autaire <strong>de</strong> ParisLO Zhangxu, Agro<strong>ParisTech</strong>


LOPEZ Simon, BRGMLOUF François, Ecole nationale supérieure <strong>de</strong> CachanLUCAS Marc, EMP, Professeur, Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>MMA Li, Education NationaleMADE Benoit, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesMAHL Robert, EMP, Centre <strong>de</strong> recherche en informatiqueMAHLER Nicolas, Strategic Risk ManagementMAISONNEUVE Francis, EMP, Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>MAÏZI Nadia, EMP, Centre <strong>de</strong> mathématiques appliquéesMARAHIMI Mazyar, INRIAMARCHIO Dominique, EMP, Centre énergétique et procédésMARCOTEGUI Beatriz, EMP, Centre <strong>de</strong> morphologie mathématiqueMAROUN Fouad, CNRSMARTIN Philippe, EMP, Centre d’automatique et systèmesMARTIN Vincent, UT <strong>de</strong> CompiègneMATTOUT Richard, Société BertinMAUREL Vincent, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxMAYER Didier, EMP, Centre énergétique et procédésMEADEL Cécile, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationMEHL, Caroline, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesMENIERE Yann, EMP, Centre d’économie industrielleMERCIER Daniel, EMP, Centre géosciencesMERCIER Frédéric, INERISMEYER Fernand, EMP, Centre <strong>de</strong> morphologie mathématiqueMICHELET Philippe, Lycée Jules Ferry (Versailles)MIDLER Christophe, Centre national <strong>de</strong> la recherche scientifiqueMILJKOVIC Marie, Institut d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> politiques <strong>de</strong> ParisMINÉ Philippe, Centre national <strong>de</strong> la recherche scientifiqueMOHAMMADI Amir-Hossein, EMP, Centre énergétique et procédésMOLINS Régine, EMP, Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> recherchesMONASSE Bernard, EMP, Centre <strong>de</strong> Mise en Forme <strong><strong>de</strong>s</strong> MatériauxMONSAN Pierre, Institut national <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences appliquées <strong>de</strong> ToulouseMORERA Solange, CNRSMORIN Jacqueline, Lycée Saint-Louis (Paris)MOUNOURY Valérie, EMP, Centre <strong>de</strong> calcul et <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’informationMOUTARDE Fabien, EMP, Centre <strong>de</strong> robotiqueMOUTTOU Philippe, ThalesMUNIESA Fabian, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationMURAZ Frédérique, Lycée Henri IVMUSIANI Francesca, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationMUSTAR Philippe, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationMichel, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueNAZÉ Loïc, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxNEIRAC François-Pascal, EMP, Centre énergétiqueNONAKHLAet procédésNEMER Maroun, EMP, Centre énergétique et procédésNICULESCU Silviu, CNRSNIEBLAS Gloria, Université Paris VINOBLE Mark, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesOLIVER Katia, EMP, Centre <strong>de</strong> calcul et <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’informationOLZENSKI Isabelle, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesOOSTERBAAN Jasha, EMP, Institut supérieur d’ingénierie et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>l’environnementOURY Jean-Marc, E8 PartenairesPPALJIC Alexis, EMP, Centre <strong>de</strong> robotiquePAILLARD Denis, CNRSPALLEZ Frédérique, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiquePARKS David, Massachusetts Institut of TechnologyPAVIOT Thomas, SUPMECA (Saint-Ouen)PEIGNE Eric, Road LogisticsPERROTIN Thomas, EDFPETIT Nicolas, EMP, Centre automatique et systèmesPEUPORTIER Bruno, EMP, Centre énergétique et procédésPEYRIEUX Julien, Air France – KLMPEYTHIEU Laurent, Dassault systèmesPHILIPPE Mikael, EMP, Centre énergétique et procédésPIALLOUX Sébastien, Air France - KLMPICON Fabrice, Education NationalePIETRASZ Slawomir, GDF-SUEZPILVIN Philippe, Université Bretagne SudPIMENTEL Carlos-Miguel, Université <strong>de</strong> VersaillesPLANCHARD Frédéric, EMP, Institut Supérieur d’Ingénierie et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>l’environnementPLANCHE Martine, Institut national <strong>de</strong> la propriété industriellePLISSON Thomas, CEAPODVIN Pascal, EMP, Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>POLETTI Jean-Marie, Lycée MontaignePORRET Sylvain, Lycée Voillaume (Aulnay)POULIN Michel, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesPRALY Laurent, EMP, Centre automatique et systèmesPRETEUX Françoise, EMP Direction <strong>de</strong> la recherchePROBST Gérard, formateurRRABEHARISOA Vololona, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationRAIMBAULT Louis, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesRANNOU Johann, ONERARAY Jean-Emmanuel, Université Paris IREBISCHUNG Didier, Electricité <strong>de</strong> StrasbourgRECLUS Magali, Institut national <strong><strong>de</strong>s</strong> langues et civilisations orientalesREMONDET Martin, INRARENARD Jacques, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxRENOUARD Cécile, Centre SEVRESREULE Andréa, Agro<strong>ParisTech</strong>RICHON Dominique, EMP, Centre énergétique et procédésRIVIERE Philippe, EMP, Centre énergétique et procédésROCHER Béatrice, EMP, Relations entreprisesROLINA Grégory, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueROQUAIN Etienne, Université Paris VIROUABHI Ahmed, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesROUCHON Pierre, EMP, Centre automatique et systèmeROUILLY Stéphane, EDFROULIN Bernard, EMP, DélégationROUSSELIN Thierry, Société GE0212ROUYER Rémi, Ecole d’architecture <strong>de</strong> VersaillesROY Valérie, EMP, Centre <strong>de</strong> mathématiques appliquéesRUELLAN Caroline, Université Jules Verne – PicardieRYCKELYNCK David, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxSSAGNOL Guillaume, INRIASANANES Armand, Professeur d’espagnolSANSEVERINO-GODFRIN Valérie, EMP, Centre <strong>de</strong> recherche sur lesrisques et les crisesSARDAS Jean-Clau<strong>de</strong>, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueSCHLIERF Katarina, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationSCHMITT Michel, EMP, Direction <strong>de</strong> la rechercheSEGRESTIN Blanche, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueSELLAMI Hedi, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesSENPAUROCA Joël, EMP, Centre <strong>de</strong> robotique


SERRA Jean, EMP, Centre <strong>de</strong> morphologie mathématiqueSIGOT Nathalie, Université du LittoralSIMOND Nicolas, EMP, Centre <strong>de</strong> robotiqueSINEGRE Laure, GDF-SUEZSIU-DURAND SiaoYen, INALCO (Paris)SOBOTA Joan, Agro<strong>ParisTech</strong>SOUBEYRAN Romain, EMP, Direction généraleSOULARD Bernard, Direction régionale <strong>de</strong> l’environnement <strong>de</strong> BretagneSTAB Olivier, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesSTABAT Pascal, EMP, Centre énergétique et procédésSTENNELER Olivier, Cabinet Ernst & YoungSTEUX Bruno, EMP, Centre <strong>de</strong> RobotiqueSTOLTZ Gabriel, Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> Ponts et ChausséesSTOVEN Véronique, EMP Centre <strong>de</strong> bio-informatiqueSTREEFKERK (TAKESADA) Tomoko, Ecole européenne <strong><strong>de</strong>s</strong> affairesTTANTOT Nicolas, SNECMATARIN Laurence, EMP, BibliothèqueTAUVEL Antoine, IUT - CergyTESSIER Bruno, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesTHAUVIN Jean-Pierre, Lycée Louis Armand (Paris)THENEVIN Isabelle, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesTHIRY Médard, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesTHOREL Alain, EMP, Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériauxTIJANI Michel, EMP, Centre <strong>de</strong> géosciencesTOUZÉ Julien, EDFTOUZEAU Josselyn, ONERAJean-Philippe, CNRSVALLON-PEILLON Sophie, Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> Mines <strong>de</strong> Saint-EtienneUVUZANVAN HOVE Emilie, CEAVANHAVERBEKE, Air France – KLMVERGNAUD Frédéric, EMP, Centre <strong>de</strong> sociologie <strong>de</strong> l’innovationVIANNAY Stéphane, Société BertinVINCENT Frédérique, EMP, Institut supérieur d’ingénierie et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>l’environnementVIOVY Jean-Michel, EMP, Centre <strong>de</strong> calcul et <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’informationHans, EMP, Centre <strong>de</strong>géosciencesWARNIER Nicolas, SNCFWXZWACKERNAGELWEAL Marie-Thérèse, Université paris VIWEIL Benoît, EMP, Centre <strong>de</strong> gestion scientifiqueWIDAR Olivier, EPITECH VillejuifWILLOT F., EMP, Centre <strong>de</strong> morphologie mathématiqueWOLFER Eric, Engrenage théâtreWYNIECKI Pierre, INGEROPXERRI Frédéric, Lycée Louis Armand (Nogent)ZOUGHAIB Assaad, EMP, Centre énergétique et procédés


INDEXA...Acoustique, Informatique, MusiquE ..............................63Acte d’Entreprendre .................................................42, 63Activités pédagogiques ..................................................13Activités pédagogiques(répartition par année <strong>de</strong> formation) ............................27Activités physiques et sportives ..................................168Admission dans le cycle ingénieurs civils .....................12Analyse, conception et programmation orientées objet .64Analyse d’image : <strong>de</strong> la théorie à la pratique ...............64Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> données .....................................................65Analyse et compression du signal audio-numérique ...65Ancrage dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise .........................10Applications réparties ....................................................66Apprentissage artificiel ..................................................66Architecture matérielle et logicielle <strong><strong>de</strong>s</strong> ordinateurs ...67Armines .........................................................................174Art et science ................................................................165Association <strong><strong>de</strong>s</strong> anciens élèves ...................................173Associations <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves .................................................25Assurances .....................................................................24ATHENS ..........................................................................21Atomes-lasers.................................................................68Attribution du diplôme ...................................................16Automatique ...................................................................32B...Bibliothèque ..................................................................172Biologie synthétique : une introduction .........................41Biotechnologie .............................................................130Bourses ...........................................................................24C...Calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> structures ......................................................68Calcul économique .........................................................48Calcul scientifique : une introduction ...........................48Calendrier <strong><strong>de</strong>s</strong> activités scolaires ..................................13Carrières..........................................................................17Centre d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> supérieures <strong><strong>de</strong>s</strong> matières premières(CESMAT) .....................................................................180Centres <strong>de</strong> recherche .............................................22, 129Céramiques, verres et réfractaires industriels ..............69Chaîne logistique globale...............................................70Comité <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> ..........................................................24Comité pédagogique ......................................................24Compétition et régulation <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés <strong>de</strong> l’énergie ....70Compléments <strong>de</strong> mathématiques ..................................43Compléments <strong>de</strong> physique .............................................43Comptabilité analytique .................................................56Comptabilité générale ....................................................56Conception <strong>de</strong> procédés .................................................71Conception <strong>de</strong> produits et innovation ............................72Conception et dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations ................73Connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> pierres précieuses ...........................73Coopérations pédagogique et scientifique ...................22COPERNIC .......................................................................22Corps enseignant ....................................................22, 181Corps techniques <strong>de</strong> l’Etat ...........................................178Corrosion et durabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> structures ...........................74Cosmologie .....................................................................74Couleur, arts, industrie ...................................................75Cristallographie ..............................................................76Cryptographie et théorie <strong><strong>de</strong>s</strong> nombres ..........................76Culture et création contemporaine ..............................165Cycle <strong>de</strong> vie <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes énergétiques.......................77D...Démontage Moteur (énergie) ........................................33Départements d’enseignement .....................................23Description <strong>de</strong> controverses ..........................................32Diplôme d’ingénieur civil <strong><strong>de</strong>s</strong> mines ..............................16Direction <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> ......................................................23Distributions et applications ..........................................78Doctorat ........................................................................179Double diplôme...............................................................22Droit commercial ............................................................58Droit du travail ................................................................58Droits et frais <strong>de</strong> scolarité ..............................................24Du matériau au nano : un aperçu <strong>de</strong> la physique d’aujourd’hui... . 78Dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> climats ..................................................79Dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> constructions ........................................79Dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong> numérique et expérimentale ...80Dynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences et techniques ........................81E...Ecologie et environnement ............................................82Economie <strong>de</strong> la globalisation .........................................82Economie <strong>de</strong> l’entreprise................................................83Economie <strong>de</strong> l’environnement........................................83Economie industrielle .....................................................84Economie industrielle ..................................................132ECTS (crédits) .................................................................15Electronique ....................................................................49Eléments finis .................................................................85Elèves étrangers ............................................................20Enquête emploi auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes diplômés ...............18Energies ..........................................................................33


Energie et changement climatique ................................41Energie électrique...........................................................33Energies renouvelables raccordées au réseau ..............86Enseignements au choix(ou <strong>enseignements</strong> spécialisés) ........................14, 41, 61Enseignements facultatifs .................................45, 54, 59Enseignements personnalisés .................................42, 53Enseignements <strong>de</strong> <strong>tronc</strong> <strong>commun</strong> ................14, 32, 48, 56Etablissements partenaires ..........................................22Ethique <strong><strong>de</strong>s</strong> multinationales ..........................................87Europe utile : une approche industrielle ........................88Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts ......................................................88Expression orale .............................................................34F...Finance d’entreprise .......................................................88Fondation <strong><strong>de</strong>s</strong> industries minérales, minières etmétallurgiques .............................................................174Fon<strong>de</strong>ments théoriques <strong>de</strong> l’économie <strong>de</strong> marché .......89Formation continue .......................................................180Formations post-diplôme .............................................177G...Génie atomique ..............................................................89Génie atomique ...........................................................133Geointelligence for natural resources evaluation and … . 90Géologie ..........................................................................35Géomécanique et géologie <strong>de</strong> l’ingénieur ....................91Géophysique d’exploration ............................................92Géophysique <strong>de</strong> la subsurface .......................................93Géosciences .................................................................131Géostatistique ................................................................93Géostatistique et probabilités appliquées .................138Gestion scientifique ....................................................140Gouvernance <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises ........................................94H I...Health and Medicine : social, politicaland ethical issues ...........................................................95Hydrogéologie.................................................................95Informatique et technologies <strong>de</strong> l’information ..............35Informatique fondamentale ...........................................95Ingénierie <strong>de</strong> la conception .........................................141Ingénieirie <strong><strong>de</strong>s</strong> risques ...................................................96Initiation à la biologie et aux biotechnologies ..............97Initiation à l’économie ....................................................37Initiation à la recherche d’information ..........................36Initiation au langage artistique ..............................45, 165Innovation et entrepreneuriat .....................................143Institut supérieur flui<strong><strong>de</strong>s</strong>, énergies, réseaux,environnement .............................................................180Institutions politiques .....................................................98Intelligence économique ................................................98International et réseaux .................................................19International management .............................................99Introduction à la finance <strong>de</strong> marché ..............................99Introduction à la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> risques ..........................100Introduction aux nanomatériaux ..................................100Introduction au droit .......................................................57Introduction to value creation in industry ....................101L...Langage C++ .................................................................102Langues vivantes ...................................................14, 164Langues : préparation aux certifications 1 et 2 .......45, 54Logement <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves ......................................................23Logistique urbaine ........................................................103M...Machines et Energie ...................................................145Maison <strong><strong>de</strong>s</strong> mines .........................................................24Macroéconomie ..............................................................49Management <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmes d’information .................147MAREVA ......................................................................149Marketing .....................................................................103Mastères spécialisés ...................................................178Matériaux pour l’ingénieur ............................................50Mathématiques 1 : calcul différentiel ............................37Mathématiques 2 : calcul intégral .................................37Mathématiques 3 : fonctions d’une variable complexe 50Mécanique 1 : milieux continus .....................................38Mécanique 2 : matériaux soli<strong><strong>de</strong>s</strong> ...................................38MIG : Métiers <strong>de</strong> l’Ingénieur Généraliste (moduled’initiation) ................................................................23, 44Minéralogie <strong><strong>de</strong>s</strong>criptive et appliquée ..........................104Missions <strong>de</strong> l’Ecole .........................................................7Mo<strong>de</strong>ls of Random Structures .....................................105Modélisation <strong><strong>de</strong>s</strong> processus industriels ......................106Modélisation prospective .......................................... 106Moyens pédagogiques ..................................................22Musée <strong>de</strong> minéralogie .................................................173Musique, science, histoire ...........................................107NO...Non linear computational mechanics ..........................108Operations research in the industry .......................... 109Optimisation .................................................................109LEGENDE : Informations générales Enseignements Options


Option sport .......................................................45, 54, 59Options ....................................................................15, 127Organisation et activités pédagogiques .......................13P...<strong>ParisTech</strong> .........................................................................21Partenariats universitaires .............................................22Physics and mechanics of random media ...................110Physique 1 & 2 : mécanique quantique et physiquestatistique .......................................................................39Physique 3 : noyaux et radioactivité ..............................51Physique <strong><strong>de</strong>s</strong> particules ................................................111Physique nucléaire .......................................................111Physique numérique :<strong>de</strong> l’atome aux matériau complexe .............................112Polymers processing .....................................................113Pratique <strong>de</strong> la géologie ................................................113Préparation à l’emploi ...................................................17Probabilités .....................................................................39Problèmes inverses ......................................................115Procédés et énergie ......................................................153Processus stochastiques ..............................................115Processus stochastiques II ...........................................116Project Finance (non-recourse finance) ......................116Projet mécatronique .......................................................53Projet personnel .............................................................17Propriété industrielle ....................................................104R...Rayonnement et matière ..............................................117Recherche opérationnelle ............................................117Réseaux .........................................................................19Réservoirs sédimentaires hétérogènes .......................118Résonance magnétique nucléaire <strong><strong>de</strong>s</strong> protéines :entre physique et biologie............................................119Risques naturels ...........................................................119Stage d’exécution ...................................................16, 166Stage d’option ........................................................16, 167Stage ingénieur ......................................................16, 166Stage long à l’étranger ...........................................16, 168Stages en entreprise ..............................................16, 166Statistiques : modèles et décisions statistiques ...........52Surfaces, adhésion et adhérence ................................121Synthèse d’images pour la réalité virtuelle .................122Systèmes <strong>de</strong> motorisation électrique ..........................122Systèmes <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> logistique ....................123Systèmes <strong>de</strong> production et logistique ........................159Systèmes d’information ...............................................124Systèmes énergétiques ................................................124T...Thermodynamique ..........................................................40Thermomécanique <strong><strong>de</strong>s</strong> flui<strong><strong>de</strong>s</strong> .......................................52Thèse <strong>de</strong> doctorat .........................................................179Traitement du signal, introduction ...............................125Transvalor ......................................................................174V...Vie pratique ...................................................................24S...Sciences et génie <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux ................................154Science et vin : <strong>de</strong> la mondialisation au terroir.......... 120Scolarité .........................................................................13Semaines européennes ..................................................21Semestre académique à l’étranger ...............................19Services et associations ...............................................171Société, histoire, culture ...............................................51Sociologie <strong><strong>de</strong>s</strong> marchés ...............................................120Sol et sous-sol .............................................................157Sports ............................................................................168LEGENDE : Informations générales Enseignements Options


NOTES


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