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liquez - Vélizy-Villacoublay

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VÉLIZY-VILLACOUBLAYdiagnosticpartagéau regard duDéveloppement durable


Diagnostic partagéau regard dudéveloppementdurablesommairePOPULATIONA. Préserver la biodiversité et les ressourcesnaturellesA.1. Nature et biodiversitéA.2. Milieu aquatiques et assainissementA.3. DéchetsB. lutte contre l’effet de serreB.1. Aménagement et gestion économe de l’espaceB.2. Habitat et bâti sous l’angle effet de serreB.3. DéplacementsC. Epanouissement de chacun dans un cadresatisfaisantC.1. Eau potableC.2. RisquesC.3. Cadre de vieC.4. Enfance, jeunesse éducation et famillesC.5. Culture, sports, loisirs et lien socialC.6. Gouvernance et citoyennetéD. cohésion sociale entre les populations,les territoires, les générationsD.1. Aménagement sous l’angle de lacohésion territoriale et socialeD.2. Lutter contre les exclusionsD.3. SeniorsD.4. HandicapE. développement responsableE.1. Formation, qualification et emploiE.2. Mode de vie et consommationresponsableE.4. Développement économique


#121PopulationLe modèle de développement mis en place dans les années 60, autour dutriptyque emploi, habitat, transport individuel, a conduit à un peuplementrapide de la ville. Cadre de vie de qualité, facilités d’accès au logement et auxservices de proximité : les populations « historiques » se sont stabilisées sur unterritoire où il fait bon vivre, et forment jusqu’à aujourd’hui un ensemblehomogène garant de l’identité Vélizienne. Mais le vieillissement naturel de cespopulations – associé aux nouveaux besoins en main d’œuvre qualifiée de lazone d’emploi, à l’évolution des transports et à la tension du marché dulogement – suppose d’engager une réflexion sur le lien fondateur emploihabitat,et d’intégrer dans le modèle de peuplement une vision étendue auxusagers du territoire.1. Une homogénéité de population, héritière desannées 70Après avoir bénéficié d’un peuplement rapide dans les années 60,suite à l’ouverture à l’urbanisation du plateau et à la constructionde nombreux logements, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> bénéficie d’unegrande homogénéité de population, mais connaît depuis lesannées 80 une décroissance démographique et un vieillissementde ses résidents.Un boom dans les années 60Le modèle de développement mis en place après guerre, quirapprochait sur un même territoire emploi et habitat, puis, dès la findes années 60, la volonté forte des ménages de disposer, àl’Ouest de la capitale, d’un cadre de vie « de qualité », a permis à laville une croissance rapide, le peuplement passant de 6 400habitants en 1960 à 22 600 en 1975.EVOLUTION DE LA POPULATION 1962 - 2006Une densité de populationhomogène et limitée, auregard des contraintesurbainesAvec 2 239 hab./km 2 , la densitéde population est faible au regarddes contraintes urbaines. Ladistribution des populations sur leterritoire est harmonieuse, suivantune forme urbaine limitée par lesespaces économiques, militaireset forestiers, qui réduisent labande habitable à environ 3 km 2 ,et de laquelle seuls les habitantsde <strong>Vélizy</strong>-le-Bas sont séparés.Source INSEE, RGPSource : SIG villeETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE1VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


1PopulationUne régression démographique entamée dans les années 80Depuis la clôture de la dernière phase de construction du grandensemble de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> en 1975 et de l’extension Est desquartiers d’habitat collectif, la population de la ville a diminué de13 % pour atteindre les 19 994 habitants en 2007 d’après l’INSEE,soit une perte de 0,22 % par an – quand dans le même temps ledépartement connaissait un gain annuel de 0,5 %.A partir de 1975, la ville connaît un solde migratoire négatif. A cettemême date, le taux de natalité entame sa décrue pour perdrejusqu’à 8 points et atteindre les 12,1 ‰ en 2006 contre 14,4 ‰dans le département. Conjointement, le taux de mortalité est enhausse, +1,4 point de 1975 à 2006, pour atteindre aujourd’hui les5,1 ‰ ; il demeure toutefois inférieur à celui du département (6 ‰),et de la région (6 ‰), tous deux en baisse.EVOLUTION DES DIFFERENTS SOLDES ENTRE 1968 ET 2006Un phénomène globalparticulièrement accentuésur <strong>Vélizy</strong>Le ralentissement de lacroissance démographiques’observe sur la même périodetant au niveau du département etde la région. Néanmoins le soldenaturel de ces deux entités restesuffisamment fort pourcompenser la diminution dusolde migratoire. Dans sonenvironnement, <strong>Vélizy</strong> sedémarque donc par un soldemigratoire déficitaire depuis 1975et un solde naturel faible.Source : INSEE, RP 2006Des disparitésgénérationnellesLe turn-over est le plus importantsur la tranche des 25-54 ans. Surdes effectifs en baisse, (voirgraphique ci-dessous), 35 % de laclasse d’âge vivait hors de <strong>Vélizy</strong> ily a 5 ans.Une très faible mobilitéLa mobilité de la population Vélizienne est globalement faible :66,6 % des résidents habitaient le même logement 5 ansauparavant et 77 % la même commune, soit des chiffressupérieurs à ceux du département (64,2 % et 74,2 %) et de larégion (63,7 % et 75,8 %).Le phénomène est plus net encore, si on considère des durées derésidence plus longues : la part des ménages installés dans leurrésidence principale depuis plus de 10 ans représente 43,2 % desménages au niveau régional, 46,3 % dans le département, et55,9 % des ménages Véliziens.PART EN 2006 DESPERSONNES QUI RESIDAIENTDANS UN AUTRE LOGEMENT5 ANS AUPARAVANT SELONL'AGE.Source : INSEEETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE2VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


1PopulationLes plus de 55 ans sont les populations les plus stables (voirgraphique ci-contre).Un vieillissement régulier, qui s’accentue sur la dernièrepériodeConséquence de cette stabilité démographique et de cettehomogénéité de peuplement dans les années 70 : un vieillissementdu territoire.Toutes les tranches d’âge de moins de 60 ans connaissent unediminution de leurs effectifs entre 1999 et 2006.L’indice de jeunesse de la ville est de 1,1 en 2006 contre 1,6 dansle département. Et la part des plus de 60 ans représente 22 % dela population en 2006, 17,5 % dans le département, contre 18 % en1999.S’il s’agit là des effets de la baisse du taux de natalité entaméedepuis 1975, cette évolution renvoie également au manque delogements, qui ne permettant pas la réalisation d’un parcoursrésidentiel complet sur <strong>Vélizy</strong>, pousse les populations les plusjeunes à quitter le territoire.Indice de jeunesseL’indice de jeunesse correspondau nombre de jeunes de 0 à 19ans divisé par celui des personnesde 60 ans et plus. Un indice faibleindique une surreprésentation despersonnes âgées par rapport auxplus jeunes.EVOLUTION COMPAREE DESCLASSES D’AGES ENTRE1990/1999 ET 1999/2006POIDS DES DIFFERENTES CLASSES D’AGES SUR VELIZY DE 1982 A 2006Source : ETIK-PRESSEd’après INSEESource : INSEE, RP 2007Des revenus moyens dans le contexte départementalLes revenus des Véliziens sont à 70 % salariaux. Le revenu moyenannuel par foyer fiscal est de 30 730 euros en 2008 d’après la DGI,contre 34 381 dans le département, 41 950 à Viroflay, 36 727 àChaville ; ce qui situe <strong>Vélizy</strong> au niveau de la région.De manière générale, le revenu moyen est inférieur à celui descommunes voisines.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE3Source : diagnostic du PLHd’après INSEEVILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


1PopulationUn territoire peu inégalitairePrès de 80 % des foyers fiscaux Véliziens sont imposables, unchiffre supérieur de 10 points à celui du département, de 4 à celuide Chaville. Ce phénomène est à relier à la part importante desemployés et des retraités dans la commune.Les revenus sont globalement homogènes : le rapport inter-décilesentre les revenus les plus élevés et les revenus les plus faibles(3,6) est inférieur à celui du département (5,4). Le niveau de revenudes catégories socioprofessionnelles (CSP) supérieures estinférieur à celui du département, celui des CSP inférieures, plusélevé.UNE DISTRIBUTION DESREVENUS HOMOGENE SUR LETERRITOIRE.Source : SIG-VilleDISTRIBUTION DES REVENUS DECLARES PAR MENAGE EN EUROPAR UNITE DE CONSOMMATION EN 2006Source : INSEE, RP 2007L’homogénéité de la population – notamment en termes de revenus– peut d’ailleurs expliquer pour partie le faible niveau d’insécurité(voir fiche C4 - Cadre de vie).2. Une évolution sociologiqueLa population « historique » s’est stabilisée sur <strong>Vélizy</strong>. Dans lemême temps, les contraintes urbaines ont limité le développementdu logement et le vieillissement naturel ainsi que l’évolution de lastructure familiale ne facilitent pas l’installation de populationsnouvelles. Mais les caractéristiques sociologiques des ménagesévoluent toutefois peu à peu, notamment par l’arrivée d’habitantsde classes socioprofessionnelles différentes (cadres etprofessions intellectuelles supérieures notamment).Vers une reprise démographique ?La dernière période d’analyse marque une légère reprise du soldemigratoire et une stabilisation du niveau de peuplement. Les pertesen habitants sont ainsi réduites à 0,2 % l’an, contre 1 % entre 1982et 1990.Entre 1999 et 2006, les zones pavillonnaires de <strong>Vélizy</strong>-le-Bas et duCentre Nord, en orange sur la cartographie ci-dessous, ont ainsiconnu une croissance démographique du fait de l’arrivée decouples avec enfant(s).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


1PopulationEVOLUTION DE LA POPULATION PAR QUARTIER ENTRE 1999 ET 2006Source : diagnostic du PLHLes chiffres indiquent également une arrivée importante de cadreset professions intermédiaires, du milieu des années 1980 à lapériode récente (voir ci-après).Un modèle familial qui accentue les besoins en surfaceshabitablesLa taille moyenne du ménage vélizien (2,39 en 2006) est en baissedepuis 1968, (2,41 en 1999). Cette évolution, également constatéeau niveau départemental, est toutefois plus importante au niveau de<strong>Vélizy</strong>.La part des ménages composés d’une personne seule atteint en2006 31,7 % (+ 3,2 %), dont 19,3 % de femmes, des niveauxsupérieurs à ceux du département, pourtant en croissance(27,6 % ; 16,3 % de femmes). Près de 66 % des ménages sontcomposés d’une ou deux personnes.Parallèlement, on observe entre 1999 et 2006 une diminution nettede la part des couples avec enfant, de 34,8 % à 29,3 %, unphénomène également constaté dans le département (de 40,5 % à36 %).Conjointement, la hausse des familles monoparentales estrelativement faible, passant de 8,5 à 9,6 %, de 8,2 à 9 % dans ledépartement, de 8,8 à 9,7 % dans la région.Une taille des ménages quivarie selon les quartiersSi la distribution de la structurefamiliale sur le territoire estglobalement régulière, unecassure se dessine toutefois entreles espaces pavillonnaires, où lataille moyenne des ménagesatteint les 2,6, et les quartiers Est,où celle-ci chute à 2,1. Si lespremiers quartiers comptent30 % de moins de 20 ans, lesseconds, plus de 30 % deretraités. Par ailleurs, larépartition des classes d’âge estglobalement régulière sur leterritoire.Tous ces phénomènes, auxquels il faut ajouter la futuredécohabitation des moins de 25 ans (29 % de la population)accentuent les besoins en surfaces habitables (voir fiche B2 –Habitat et bâti, sous l’angle de l’effet de serre).Un profil socio-économique en évolutionL’objectif initial des aménageurs des années 70 était de faciliterl’accès au logement des cadres intermédiaires et employés àmême de fournir la main d’œuvre de la zone d’activité. Cependantl’évolution des métiers proposés dans la zone d’emploi modifiesensiblement le constat initial.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE5VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


1PopulationAujourd’hui à <strong>Vélizy</strong>, la part des employés et des ouvriers est enbaisse depuis 1982, 8,9 % en 2006 contre 13,9 % dans ledépartement et 15,3 % dans la région. La part des employés, leplus gros contingent, demeure importante 31 % contre 26 % dansle département.POPULATION ACTIVE DE 15 A 64 ANS SELON LA CATEGORIESOCIOPROFESSIONNELLE EN 1982, 1990,1999, 2006Source : ETIK-PRESSE d’après données INSEESi les professions intermédiaires se maintiennent, on assiste à uneaugmentation des niveaux de qualification avec une part descadres et professions intellectuelles supérieures qui passe de16 % à près de 28 % entre 1982 et 2006, soit un niveau équivalentà celui du département, 27,7 %, et supérieur à celui de la région,25,37 %.Les chiffres d’ancienneté sur la commune sont d’ailleurs assezparlants, et montrent bien une arrivée de CSP supérieures, depuisle milieu des années 80.RESIDENCES PRINCIPALES PAR TYPE DE LOGEMENT, CATEGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE DELA PERSONNE DE REFERENCE ET ANCIENNETE D'EMMENAGEMENT A VELIZY-VILLACOUBLAY,INSEE 2006Source : ETIK-PRESSE d’après données INSEEETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE6VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


1PopulationUn poids croissant des pensions modestesCe phénomène – limité – d’implantation de cadres et professionsintellectuelles supérieures, dans la période récente, risque demodifier à plus ou moins long terme l’homogénéité sociale de laVille.Ces arrivées coïncident avec une réduction des revenus des plusanciens résidents. Les pensions, retraites et rentes représententen effet environ 25 % des revenus déclarés par les Véliziens. Orcette part diminue alors même que la population retraitéeaugmente. Ce qui semble clairement indiquer une réduction desrevenus des populations les plus âgées.Pension moyenneLa pension moyenne d’un ménageretraité, revenus du patrimoinenon inclus est de 2 626€. Cechiffre est faible en comparaisondes villes voisines telles queViroflay (2 988€) ou Bièvre(3 758 €).Dans une commune où le renouvellement des générations estaujourd’hui difficile, il convient d’anticiper dès à présent les besoinssociaux futurs liés au risque de paupérisation des populationsretraitées de demain.3. Un nouveau modèle de développement ?<strong>Vélizy</strong> est une ville qui ne s’est pas vu vieillir. Le modèle dedéveloppement initial qui avait assuré un peuplement rapide de laville est aujourd’hui, lentement, remis en cause et nécessite derepenser la cohabitation entre les différents usages du territoire,et de renforcer le lien emploi-habitat.Une véritable spécificitéL’identité de la Ville est, jusqu’à présent, restée extrêmement forte.Héritée des années 70, elle repose d’abord sur une population declasses moyennes, venue occuper les nouveaux logementsconçus sous l’ère pompidolienne, homogène tant dans ses classesd’âge que dans sa sociologie, et ses revenus.Cette spécificité, renforcée par une très faible mobilité, liée sansdoute à la qualité du cadre de vie, offre autant d’avantages qued’inconvénients au regard du développement durable.En ne correspondant pas totalement à la structure des emploiscréés dans les périodes récentes, elle a orienté la Ville dans unmodèle « centrifuge», multipliant les flux de déplacements (donc lespollutions).En évitant les brassages de population, constatés à une échelleplus marquée dans le reste du département, ces spécificités ontégalement limité la mixité sociale, ce qui sans doute a préservé unecertaine qualité du « bien vivre ensemble » tout en le limitant à deséchanges moins enrichissants.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE7VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


1PopulationIl semble toutefois que ce « modèle » évolue. L’arrivée prochainede nouveaux axes de transports publics, l’évolution sociologiqueconstatée, et la nécessaire prise en compte des enjeux dudéveloppement durable doivent dès lors conduire à une réflexionnouvelle.Faire cohabiter les différents « usagers » du territoireAvec ses 19 994 habitants en 2007, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> ne constituepas une zone de peuplement de première importance.Situation unique, la ville accueille pourtant le second pôle d’emploitertiaire de l’Ile-de-France avec plus de 40 000 emplois, et l’un despôles commerciaux majeurs, avec 50 000 visiteurs qui se rendentchaque jour au centre commercial <strong>Vélizy</strong> 2. Ce sont donc au totalprès de 110 000 usagers qui se partagent le territoire au quotidien– au sein desquels les résidents ne représentent « que » 18 %.Penser le territoire en termes de développement durable supposedonc de développer une vision plus large que dans la majorité desautres communes de France ; et d’intégrer tous ces usages duterritoire dans une stratégie globale.Renforcer le lien entre l’habitat et la zone d’emploiAujourd’hui, sur les 9 588 actifs résidents de plus de 15 ans ayantun emploi, 35 % travaillent sur la commune en 2006. Un chiffre enhausse de 0,6 points, largement supérieur à celui du département,20,1 % qui est en baisse.Cette différence s’explique par l’importance du gisement d’emploilocal, 40 000 en 2006, mais reste à pondérer par la faibleproportion des actifs dans la population globale, notamment du faitde la forte croissance de la part des retraités, qui atteint en 200625,7 % de la population des plus de 15 ans et 72,2 % des 55 anset plus.Au-delà d’une plus grande mixité urbaine, renforcer le lien entrel’habitat et l’emploi local, permettrait donc de réduire l’impact desdéplacements (voir fiche B3 – Déplacements), et l’impact global duterritoire sur l’environnement.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE8VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


1PopulationDes capacités d’accueil à redimensionnerEn 2006, 36 650 emplois de la zone d’activité étaient occupés pardes non résidents, ce qui représente un potentiel d’attractivitérésidentielle fort vis-à-vis de la main d’œuvre extérieure. Toutefoiscelle-ci se heurte au manque de logements disponibles (voirgraphique ci-contre).Seul un important programme de logements, conduit en dépit dumanque de foncier disponible (voir fiche B2 – Habitat et bâti),permettra de répondre aux besoins d’une zone d’emploi dont lesactivités, ciblées vers la technologie, requièrent aujourd’hui unemain d’œuvre de plus en plus qualifiée.C’est là une préoccupation dont la Ville est consciente et surlaquelle elle agit.UNE CHUTE DE LACONSTRUCTION NEUVE SUR LAPERIODE 1990-2005Source : ETIK-PRESSEd’après données du serviced’urbanisme de la VilleD’après le PLU approuvé en 2006, le seul maintien du niveau actuelde population suppose la construction de 279 à 466 logements sur15 ans, soit entre 17 et 29 logements par an.La construction d’environ 1 300 logements est envisagée par la Villesur la période 2011-2016, soit 260 logements/an, dans l’objectif defaciliter les parcours résidentiels et d’atteindre les 25 000 habitants.Désenclaver le territoire par le transport collectifL’attractivité résidentielle de <strong>Vélizy</strong> souffre de son isolement vis-àvisdu réseau de transport collectif, en entrée comme en sortie (voirfiche B3 – Déplacements), ce qui, associé au caractère résidentielde la ville, ne favorise pas l’arrivée de populations nouvelles.L’arrivée prochaine du TRAM reliant Chatillon à Viroflay, combinéeavec une offre accrue de logements, devrait ainsi permettred’accroître le nombre des habitants.Même si on intègre au raisonnement l’occupation de nouveauxlogements par décohabitation des résidents actuels… d’ici à 2016,donc dans un délai très court, près d’un habitant sur cinq sera unnouveau Vélizien.Une telle évolution, qui suppose une nouvelle réflexion surl’intégration de ces populations, risque de poser de nouveauxproblèmes de « vivre ensemble », de préservation de la qualité etdu cadre de vie – et dessine un enjeu fort, pour la Ville (voir ficheB1 – Aménagement et B2 – Habitat et bâti).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE9VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


1PopulationForces- Un gisement de 40 000 emplois de proximité.- Un cadre de vie de qualité (importance de la forêtet des espaces verts).- Une urbanisation aérée dans le pavillonnairecomme le collectif.- Une homogénéité des peuplements (CSP,revenus, etc.) qui fonde une identité Vélizienne- Une augmentation des CSP supérieures, plusadaptées aux besoins actuels de la zone d’emploi.Faiblesses- Un vieillissement de la population associé à unsolde migratoire négatif.- Un manque d’espaces urbanisables, uneconcurrence entre l’emploi et l’habitat dansl’accès au foncier, un isolement vis à dutransport collectif, des facteurs qui grèventl’attractivité résidentielle, génèrent des besoinsen logement non satisfaits et limitent lerenouvellement de la population.- Un urbanisme fonctionnel qui n’incite pas aubrassage des différents « usagers » du territoire.Opportunités- Une augmentation et diversification de l’offre enlogement à travers un programme derenouvellement urbain conséquent.- Une faible densité de peuplement permettant ladensification.EnjeuxMenaces- Une évolution de la structure des ménagesgénérant de nouveaux besoins en espaceshabitables.- Un déséquilibre générationnel entrainant unpoids croissant des retraites et pensionsmodestes dans la structure de revenu desménages.- Densification de la ville, afin de favoriser le renouvellement des populations - sans affecter pourautant le cadre de vie des habitants.- « Penser global » en intégrant les différents usagers et les différentes pratiques de la ville(résidentielle, commerciales et lieu de travail).- Vieillissement de la population, et le besoin de structures adaptées, tout en favorisant un maintienà domicile qui ne soit pas synonyme d’isolement.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE10VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITEET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversité<strong>Vélizy</strong> offre un paysage verdoyant qui constitue un élément identitaire fort dela ville. La présence des 300 ha de la forêt de Meudon – qui, bien que protégéedu mitage, voit son environnement naturel se dégrader – est évidemment unerichesse essentielle, à laquelle s’ajoute l’importance des espaces verts, dont labiodiversité demande toutefois à être mieux connue. Si l’objectif de préserverle cadre paysager du territoire est clairement formulé par le documentd’urbanisme de la Ville, inscrire le territoire dans une démarche d’écologieurbaine exemplaire - incluant tout à la fois les espaces forestiers, les parcsurbains et les espaces verts privés – permettrait une valorisation remarquablede son patrimoine végétal.1. Des espaces « naturels » protégés, une biodiversitépourtant en déclinLa forêt de Meudon offre aux Véliziens un accès à la natureremarquable à 15 km de Paris. Si son intégrité est préservée du« grignotage », les nuisances engendrées par l’urbanisation(circulation, ruissellement) affectent la qualité de l’espaceforestier.378 ha d’espaces verts à 15km de ParisLes 313 ha de la forêt occupent un tiers des 909 ha de lacommune. Un chiffre auquel s’ajoutent les 65 ha d’espaces vertsurbains, ce qui représente une offre de 378 ha d’espaces verts ouassimilés, soit 186,7 m 2 par habitant (20 251 en 2010), et encore105 m 2 en tenant compte des usagers résidentiels et économiquesdu territoire (65 000). A seulement 15 km de Paris, ce chiffreremarquable constitue un facteur identitaire garant de l’attractivitéde la ville.POIDS DES ESPACES VERTS EN HECTARE ET LOCALISATION DES ESPACES FORESTIERSUne « offre » en espace vertremarquableLa circulaire ministérielle du 8 février1973, qui consacre les espaces vertsen tant qu’équipements structurantsd’intérêt public, fixe comme objectif25 m²/ habitant en zone périurbaine.Selon le Plan vert régional de 1995,près des trois-quarts des communesde petite couronne offrent moins de10 m²/habitant.Source : ETIK-PRESSE, d’après données PLU, graphique des services de la VilleETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE11VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversitéLes espaces boisés sont essentiellement localisés au Nord de lazone urbanisée, avec les 304 ha de la partie vélizienne de la forêtdomaniale de Meudon, et à l’Ouest, avec un petit secteur de laforêt domaniale de Versailles.Ces espaces constituent, depuis longtemps, un élément identitaire :l’aménagement du plateau mené dans les années 60 avait étéconçu, dès l’origine, pour que tout habitant ait une égale facilitéd’accès à la forêt (voir fiche C4 - Cadre de vie).Un espace forestier protégé par le SDRIFLa forêt de Meudon, propriété inaliénable de l’Etat, est gérée parl’ONF depuis 1965. Elle était reconnue par le SDRIF (Schémadirecteur de la Région Île-de-France) comme une « forêtpériurbaine », soit un espace à préserver de toute urbanisationnouvelle et dont l’intégrité devra être assurée.Sa vocation est toutefois d’accueillir le public ; les installationslégères ne présentant aucune imperméabilisation du sol etpermettant de créer des liaisons de la ville vers la forêt peuventdonc être autorisées.De 1982 à 2008, les extensions de la ville vers la forêt ont respectéles objectifs du SDRIF, le « grignotage » étant essentiellement limitéà la rue Brindejonc des Moulinais : aménagements légers quivalorisent l’entrée de la forêt, réalisation d’un terrain de jeu et d’uneaire de détente et quelques adaptations de voirie (voir graphiqueci-dessous). De fait, cet espace forestier est essentiellementréservé à la promenade et à la détente (parcours de santé, aire derepos).La forêt de Meudon, un siteinscritLa loi du 2 mai 1930 permet depréserver des espaces quiprésentent notamment un intérêtgénéral du point de vue scientifique.L’inscription d’un lieu constitue unegarantie minimale de protection quiimpose aux maîtres d’ouvraged’informer l’administration de toutprojet de nature à modifier l’état oul’aspect du site. Dans le cas dessites naturels, un zonage restrictifdoit être établi pour conserver lesqualités paysagères de ce site.97 % des espaces forestiers de laville sont ainsi classés en Zone N,une zone dont le règlement stipuleque toute construction nouvelle y estinterdite, à l’exception de celles quisont nécessaires à l’élargissementde l’A86, au passage du tramway, àla gestion, l’entretien, l’exploitationet la surveillance du boisement.EXTENSION DE L’URBANISATION DE VELIZY SUR LA FORET ENTRE 1982 ET 2008Des espaces inconstructibles au PLU de <strong>Vélizy</strong>Source : ETIK-PRESSEd’après données graphique IAU-IDFLe PLU de la Ville classe 96,5 % (302,1 des 313 ha) de la surfaceforestière en Espaces Boisés Classés (EBC), une protection strictequi rend inconstructibles les terrains concernés et interdit toutETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE12VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversitéchangement de destination forestière des sols. Ce périmètre s’esttoutefois légèrement réduit par rapport à l’ancien documentd’urbanisme, d’environ 8 ha, du fait des emprises du tramway etde l’A86, et du classement des trois étangs de la forêt en EspacesPaysagers à Protéger (EPP), afin d’en assouplir la gestion.Un patrimoine naturel caractéristique des forêts tempéréesD’après l’étude « Flore et habitat » menée en 2008 par l’ONF et leCG78, les types d’habitats présents au sein de la forêt domanialede Meudon, dans sa partie Yvelines, sont variés. Ils concernentdes habitats boisés et non boisés - prairie et zones humides (voircartographie et encadré ci-contre).Sur <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, la forêt est assez dense, humide,essentiellement composée d’une futaie de feuillus où dominent lechâtaignier (50 %) et le chêne pédonculé (35 %). Elle abrite unefaune sauvage caractéristique des forêts tempérées : petitsmammifères (renards, fouines, écureuils, sangliers, etc.), denombreuses espèces d'oiseaux propres aux zones humides(héron, canard, etc.), ainsi qu’une population importante debatraciens (voir fiche A2 – Assainissement et milieux aquatiques).EPPAu titre de article L 123-1-7° du codede l’urbanisme, les EspacesPaysagers à Protéger (EPP)permettent une gestion plus soupledes boisements en y autorisant, parexemple, le passage de chemins depromenade...DES HABITATS CARACTERISTIQUESDES FORETS HUMIDESUn corridor écologique limité et quelques réservoirs debiodiversitéPlus que sa richesse patrimoniale, qui est essentiellement localiséeautour des zones humides - étang de l’Ursine, principalement -l’intérêt écologique de la forêt de Meudon provient de ses fonctionsd’écran à l’urbanisation et de zone de refuge pour la faune.Son rôle de corridor écologique entre les divers espaces boisés dusecteur (voir cartographie ci-dessous), est quant à lui affaibli parles différentes coupures qu’opère le réseau routier dans le massif,principalement la RD 53 et l’A86.Source : ONFLes deux principaux habitatsforestiersSur la carte ci dessus, ce sont : laChênaies Charmais (en vert foncé) devaleur patrimoniale moyenne, le plussouvent située en fond de vallon, àproximité immédiate des zoneshumides du fait de besoins en eauimportants ; la Chênaies acidiphiles(en vert clair) accompagnée dechâtaigniers, le plus souvent situéesur des substrats sableux et filtrants,et de valeur patrimoniale moyenne.Source : IAU-IDFUne ZNIEFF de type 2Comme l’ensemble des forêtspériurbaines d’Île-de-France, la forêtde Meudon est classé en ZNIEFF detype 2 : « Forêt de Meudon et Bois deClamart ». Ce classement est un outilde connaissance, indiquant laprésence d'un intérêt écologique,mais n’est pas assorti de valeurjuridique directe.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE13VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversitéUne dégradation globale de la qualité biologiquedes milieux forestiersParcourue de nombreux chemins forestiers, dont le GRP - CeintureVerte de l'Ile-de-France, la forêt de Meudon accueille près de4 millions de visiteurs par an sur l’ensemble du massif (1 100 ha),d’où un piétinement des sous-bois qui n’est pas sansconséquences et un dépôt de déchets divers, qui occasionneégalement des dérangements de la faune.DES EFFETS DE COUPURESIMPORTANTS DANS LE MASSIF,ALLEE DE VELIZYAux impacts de la fréquentation s’ajoutent les effets de coupure, lebruit et la pollution de l’air engendrés par le trafic automobile le longde la RD53 et des routes forestières qui relient <strong>Vélizy</strong>-le-Bas auplateau.Toutefois, d’après l’étude « Flore et Habitat », la principale causedes dégradations récentes de l’habitat forestier - dont l’état deconservation est jugé moyen par cette même étude - provient del’artificialisation et de la pollution des écoulements d’eau en forêt ;deux phénomènes qui modifient l’alimentation des boisementshumides, et donc, la structure de la végétation.Des actions à engager pour renforcer la qualité naturelledes boisementsSi améliorer la qualité de l’eau en milieu forestier est donc unepriorité pour la Ville (voir fiche A2 – Assainissement et milieuxaquatiques), d’autres pistes d’actions lui sont offertes afin de limiterses impacts. Ainsi, et bien que l’usage des produitsphytosanitaires dans l’entretien de la voirie soit prochainementréduit – avec le passage de 5 km sur les 15 km de linéaire entraitement mécanique – le désherbage est toujours réalisé selon untraitement chimique de type Roundup.Au-delà du ruissellement, vers les zones humides, ces produitschimiques dégradent les lisières de la forêt qui sont des zonesfrontières particulièrement sensibles en matière de protection de labiodiversité.Parallèlement, les espèces « emblématiques » de la forêt de <strong>Vélizy</strong>mériteraient d’être mieux connues : une signalétique adaptéepermettrait notamment de sensibiliser les différents usagers de laforêt.D’autres pistes d’actions concernent la gestion urbaine dessecteurs pavillonnaires situés en bordure de forêt (voir encadré). Ilest notamment possible de limiter la circulation automobile pourréduire les effets de coupure, en créant par exemple des corridorstemporaires, à l’image de la fermeture nocturne de la circulation rueMorte-Bouteille en période de migration des crapauds.Source : Google MapsVers une gestion forestièredurable ?Le nouveau plan de gestion forestière2001-2020, mis en place par l'ONF,privilégie une gestion plus écologiquede la forêt (conservation desessences, régénération naturelle etlimitation des grandes coupes rases).ENJEUXMaîtriser les extensions enlisière de forêtSur <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, la marge derecul des constructions de 50 m,exigée par le SDRIF, ne s’appliquepas, dans la mesure où tous lesespaces en lisière de la forêt sontdéjà construits en pavillonnaire.C’est donc au PLU de la ville de fixerles marges de recul des extensionset annexes (garage, abri de jardin)par rapport au fond de parcelle, celaafin de limiter l’avancée de la villesur la forêt, et d’éviter desproblèmes de sécurité (élagages,gouttières bouchées, risques en casde tempête…). Si l’ONFrecommande un recul de 15 m, lePLU de la ville, souhaitant renforcerla capacité résidentielle de ceszones, permet des reculs moindres(2,5 m, 3 m, implantation deconstructions isolées en fond depropriété, etc.).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE14VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversitéPartage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un manque de connaissance de la biodiversité! Une absence d’un inventaire de la biodiversité du territoire (flore et faune) ;! Une méconnaissance des enjeux de la biodiversité, de la part d’habitants urbains ;! Un besoin de sensibilisation de la population à la biodiversité présente sur le territoire ;Un nécessaire maintien des continuités biologiques, sur le territoire et au delà(ville et forêt)! Un besoin de protection des zones les plus sauvages de la Forêt de Meudon quipeuvent jouer un rôle de « réservoir biologique » ;! Une absence de circulation des animaux entre la Forêt de Meudon et les Bois deVersailles en raison de la coupure causée par la D53 ;! Un manque d’espaces verts urbains publics au regard des espaces verts privés descœurs d’ilots ;! Une minéralisation importante du territoire dans les quartiers de l’Onde et du Mail ;! Un déclin de certaines populations d’oiseaux ; une prolifération des pigeons et des piesà contrôler ;Le sentiment d’un manque de communication de l’Office National des Forêts! Une absence d’information de la population concernant les actions mises en œuvre parl’O.N.F ;! Mais des reproches concernant un éventuel manque d’implication de la Ville dans leprocessus concertatif de l’O.N.F.2. Nature en ville : les prémices d’un parc urbainBien que les espaces verts publics soient rares, l’ensemble de<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> propose un paysage très vert du fait d’unevégétalisation importante des espaces extérieurs de l’habitatcollectif. Cette offre de nature « hors-forêt » est avantageusementcomplétée par le parc urbain de la cour Roland.Une absence d’espaces verts publics compensée par unverdissement important des cœurs d’îlots de l’habitatcollectifLa Ville compte 120 hectares de surfaces réservées à l’habitat – et65 hectares d’espaces verts urbains (soit plus de 50 %),essentiellement composés par les îlots végétalisés de l’habitatcollectif, qui constituent donc un enjeu majeur, au regard de laNature en ville et de la biodiversité.A proximité de l’Hôtel de Ville, lesquare M. Dassault constitue le seulvéritable espace vert public de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>. Si les hautes tiges qu’ilabrite sont remarquables (Cèdre), ildemeure toutefois peu fréquenté dufait de sa situation excentrée.LE SQUARE MARCEL DASSAULTSource : Google MapsLes espaces verts publics sont quant à eux peu nombreux etquasiment inexistants dans les quartiers d’habitat pavillonnaire.Enfin, les plantations d’arbres d’alignement le long des voies sontETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE15VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversitérares, les 1 022 arbres d’alignement étant très localisés (voircartographie ci-dessous).CARTOGRAPHIE DES DIFFERENTS ESPACES VERTS URBAINS DE LA VILLESource : service de la VilleUne ville 4 fleursLa Ville présente 4 fleurs auconcours Villes et Villages fleuris.Cette récompense valorise lefleurissement de la ville mais aussi,la prise en compte del’environnement dans la gestion desespaces verts, la propreté, lemobilier urbain, la pollution visuelle(panneaux d’affichage) et lefleurissement des jardins et balconsprivés.Des pratiques de gestion des espaces verts en évolutionLe service des espaces verts gère 150 sites sur la ville : espacesfleuris, espaces verts et, par convention avec certains bailleurs,une grande partie des espaces extérieurs des opérations d’habitatcollectif, dont ceux de la SEMIV.Cette maîtrise d’ensemble est un atout important dans le cadre dela mise en place d’une gestion des espaces verts plusrespectueuse de l’environnement.L’évolution des pratiques engagée depuis 2005 tend aujourd’hui àfavoriser plus de biodiversité au sein des espaces verts.Ces nouvelles pratiques ont notamment permis de réduirel’utilisation des plantes à massifs (annuelles et biannuelles), tout enconservant les volumes perçus et en renforçant la diversité descompositions, comme des alignements.De plus, une gestion différenciée des espaces verts se met enplace progressivement. Elle se limite pour l’heure à espacer dansle temps le fauchage en lisière de forêt, à pratiquer le mulching surles pelouses des écoles et des résidences situées hors des zonesde prestige (voir encadré).Enfin, les engrais chimiques sont aujourd’hui proscrits dans lesplantations de pleine terre et une réduction de l’emploi des produitsphytosanitaires a également été entamée : leur usage est à présentréservé aux traitements curatifs. Pour la prévention le service utilisedes produits biologiques, ou pratique la lutte biologique intégrée(élimination des parasites par des prédateurs naturels). CetteAdapter la commandepubliqueLa qualité environnementale etécologique a été intégrée à hauteurde 20 % dans l’attribution du marchéconcernant les « TraitementsPhytosanitaires des espaces verts etdésherbage des espaces publics ».Dans le précédant marché ce critèred’attribution n’était pas pris encompte.ENJEUXPaysage et biodiversitéL’entretien dans les zones deprestige se traduit par une tontefréquente et à ras et un arrosagerégulier. A l’opposé, un entretiennaturel vise à laisser les herbesgrainer et à favoriser un aspect plusécologique de l’espace. Unepremière tentative, menée en 2010,de prairie fleurie semée sur le futurpassage du tram, constitue sans nuldoute une piste de réflexion àcreuser, permettant de concilier lerespect de la biodiversité et la qualitépaysagère du territoire. Ce typed’expérience pourrait, d’ailleurs, êtredirectement couplée avec desactions en faveur de la faune,aujourd’hui tentées, avec succèsdans de nombreux territoires(installations de ruches, etc.).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE16VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversitéévolution a permis jusqu’à présent de contrôler efficacement lespopulations de nuisibles.Une biodiversité « intramuros » encore à identifierEncourager la diversité biologique est un objectif global qu’ilconvient d’encourager, mais qui ne peut qu’être couplé à unemeilleure connaissance de la nature urbaine de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>.A ce jour, la Ville ne dispose pourtant d’aucune donnée sur la floresauvage et la microfaune des 65 hectares d’espaces verts publics,squares, parcs et jardins de la ville.Afin de combler ce manque, des inventaires réguliers pourraientdonc être réalisés par les jardiniers de la Ville.Cette pratique qui, avec la mise en place d’une grille de relevésimplifiée, pourrait également être étendue aux habitantsvolontaires, permettrait de mieux mesurer la biodiversité del’ensemble des espaces verts de la ville et donc de définir desindicateurs de suivi performants, et d’adapter les pratiques degestion au plus près des besoins.La cour Roland, un parc dédié aux activités de plein air et àl’éveil à la natureUne accessibilité amélioréepour la cour RolandL’accès à la cour Roland s’effectuedepuis le centre-ville via le quartierPointe Ouest, par une passerellepiétonne / vélo au-dessus de l’A86,et qui se situe au niveau ducroisement des avenues SadiLecointe et Breguet. Un passagesouterrain au Sud-Est du quartierMozart permet un accès plus direct,en reliant l'impasse du Petit-Robinson à Jouy-en-Josas àl'avenue de la Division Leclerc. Dansle cadre des aménagements del’A86, ce passage a été réaménagéen 2009. Sa largeur doublée (4 m),permet aujourd’hui une traverséedirecte à pied et en vélo,l’accessibilité aux personneshandicapées ayant par ailleurs étérenforcée.L’offre en espaces verts de la ville est complétée par le domainede la cour Roland (35 ha) situé sur la commune de Jouy-en Josas.Moins accessible que la forêt de Meudon, il s’agit là d’un véritableparc urbain dédié aux loisirs de plein air, qui accueille notammentdes infrastructures que n’autorisent pas les protectionsrèglementaires en forêt.Placé sous la gestion du syndicat d’aménagement intercommunalde Jouy-<strong>Vélizy</strong>, ce parc comprend des espaces verts, des terrainsde sports, une partie de la forêt de Versailles et un accès auparcours de randonnée classé « GR de pays » qui relie lesprincipaux espaces verts de la région Ile-de-France.LE PARC URBAIN DE LA COUR ROLANDIl est destiné d’une part à la détente et aux activités sportives etculturelles ; d’autre part, à diverses pratiques d’initiation à lacréation et à la nature.Il accueille à ce titre depuis 1978 l’association Relais Nature quisensibilise chaque année l’ensemble des jeunes des écoles de laville à la nature et au développement durable, en misant avant toutsur l’expérimentation et la découverte (animaux de la ferme, culturepotagère, sentier botanique, étang).Source : Géoportail.frETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE17VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversitéPartage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une unification des bonnes pratiques à l’ensemble des espaces verts de la ville! Un manque d’information des copropriétaires concernant les pratiques durables enmatière de jardinage (techniques et produits) ;! Un coût trop élevé pour l’entretien des espaces verts privatifs des copropriétés ;Des conflits d’usage présents sur les espaces verts! Des conflits d’usage entre les piétons et les cyclistes dans la Forêt de Meudon ;! Des tensions possibles entre des copropriétaires qui entretiennent les espaces vertsprivatifs de leur copropriété – et des non résidents qui en profitent.3. Du paysage à l’écologie urbaineGrâce à l’arrivée du tramway, l’offre de nature sur <strong>Vélizy</strong> doitpouvoir trouver une expression globale. Tout d’abord enrenforçant la continuité de ses usages, par la constitution d’unevéritable trame verte, enfin, par une approche écologique quifavorise les synergies entre les différents espaces verts.L’arrivée du tramway, l’occasion de constituer une véritabletrame verte urbaineUN BOUQUET D’USAGESA RAPPROCHERL’arrivée du tramway « Châtillon-Viroflay » est une opportunité pourla Ville, y compris dans le domaine de la biodiversité. Elle doitnotamment permettre de rapprocher les espaces verts forestierset urbains, le parc de la Cour Roland, la forêt - et le bouquetd’usages qui leur sont associés.Le tracé permet en effet de valoriser et de consolider l’existant enconstituant une véritable trame verte qui favorisera la continuitéNord-Sud, ce qui facilitera l’accessibilité des Véliziens à la diversitédes usages et des milieux.Source : ETIK-PRESSESource : ETIK-PRESSEd’après Google MapsETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE18VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversitéDES ELEMENTS DE LIAISONS QUI PREFIGURENT UNE VERITABLE TRAME VERTEUNE DIVERSITE DES ELEMENTSURBAINS A VALORISERSource : ETIK-PRESSEd’après Google MapsSource : services de la VilleLa végétalisation du parcours du tramway, arbustive etarborescente, va également redéfinir et prolonger la végétalisationde l’axe structurant avenue Breguet – avenue de l’Europe –avenue Morane Saulnier et combler le déficit de plantations etd’alignements sur l’avenue Robert Wagner.Cette trame verte, reliant la forêt, les espaces verts urbains, la courRoland, et plus loin, les différents parcours de randonnées àl’échelle régionale, n’aura toutefois de sens qu’au regard dudéveloppement d’un plan de circulation douce adapté (voir ficheB3 – Déplacements).Une démarche d’écologie urbaine exemplaireDans le cadre de son document d’urbanisme, la Ville a formulé lesouhait d’encourager la fréquentation par le public des espacesboisés, mais aussi de développer les différents espaces verts dutissu urbain.Afin de préserver les espaces forestiers sensibles, sans en limiterl’accès, et dans une logique de compensation de ses impacts, ilserait intéressant, au regard du développement durable, deconduire ces deux objectifs en synergie, dans le cadre d’unepolitique globale des espaces verts, qui, sans en négliger lesaspects paysagers, viserait à développer des complémentaritésécologiques entre les différents espaces (forestier, parc urbain,espace vert public ou privatif).Une telle démarche requiert au préalable une connaissancesuffisamment fine des enjeux de chaque espace en termes debiodiversité, afin de pouvoir dresser une carte des habitats quipermette de définir des zones de synergies écologiquespotentielles : zones de biodiversité tampon de type jachère fleurie,zones « zéro phyto » en lisière de forêt, zones dédiées auxLe tramway, un impact limitésur la forêt, du fait del’existantEn effet, les deux voies de la RD53entre <strong>Vélizy</strong> et Chaville génèrent unecoupure importante entre les partiesEst et Ouest de la forêt. Même si unepartie importante de la bande boiséesituée entre les voies sera affectéeau tramway, entrainant la perte de5 000 m 2 et renforçant l’effet decoupure et le risque de collision avecla faune, la réalisation d’un tunnelminimise sensiblement les impactssur la forêt.Une valorisation énergétique dela forêt de Meudon ?Afin de valoriser la biomasse locale,l’ONF pourrait approvisionner lechauffage urbain de la Ville encombustible, notamment sous laforme de plaquettes de bois issues desous-produits de l’exploitationforestière.La mise en place d’une telle filière deproximité permettrait un itinéraire deproduction en flux tendus, quiminimise les ruptures de charges etles coûts, alors que l’usage du boisénergie améliorerait le bilan carbonede la chaufferie municipale. Unegestion forestière durable, telle quereconnue par un label de type FSC(Forest Stewardship Council)renforcerait le bilan écologique d’unetelle opération.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE19VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A1PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESNature et biodiversitéessences locales afin de favoriser la microfaune forestière, pointsde fleurissement réservés aux abeilles, etc.Une telle cartographie, susceptible d’être réalisée avec le concoursdu Muséum d’Histoire Naturelle et de l’ONF, pourrait ainsipréfigurer une future charte de végétalisation des différentsespaces urbains. Le zonage ainsi défini pourrait être identifié parune signalétique adaptée, afin d’informer les habitants sur lesobjectifs poursuivis, voire d’encourager une appropriation decertains espaces, dont l’entretien leur serait concédé (jardinsfamiliaux, d’insertion, zones de fleurissement concédées, etc.)Par ailleurs, et de manière complémentaire, le réemploi des« déchets » forestiers (broyat) générés par l’entretien de la voirie,devrait être systématisé afin de limiter les transports, de favoriserl’engrais et le paillage naturel des espaces verts urbains.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une nécessaire évaluation de l’impact environnemental du passage du tramway! Une menace éventuelle, à éclaircir : des dommages collatéraux sur la faune et la floreprovoqués par l’installation de la ligne de tramway.Forces- Une « offre » de nature remarquable à 15 km de Paris(espace forestiers, nature en ville et parc urbain de lacour Roland).- Une bonne accessibilité à la forêt de Meudon depuisles quartiers d’habitat collectif, à l’exception du secteurde Louvois qui sera cependant restructuré.- Une gestion de l’essentiel des espaces verts privatifspar la Ville.Opportunités- Améliorer l’accessibilité de la cour Roland.- Aménagement d’une trame verte d’agglomération dansle cadre de l’arrivée du tram.- Valoriser la biomasse locale en privilégiant les circuitscourts.- En partenariat avec l’ONF, développer unecartographie des habitats d’espèce à l’échelle duterritoire.EnjeuxFaiblesses- Une appropriation limitée des espaces verts par leshabitants (absence de jardin partagés, de concessionà la population, etc.)- Une valorisation essentiellement paysagère de lanature en ville.Menaces- Une dégradation continue de la qualité des milieuxforestiers.- La complémentarité entre l’entretien des espaces verts (publics et privés) et la forêt- La continuité de l’ensemble des espaces territoires.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE20VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A2PRESERVER LA BIODIVERSITEET LES RESSOURCES NATURELLESMilieux aquatiqueset assainissementSi le plateau de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> ne présente aucun cours d’eau, ni aucuneréserve d’eau naturelle, ses coteaux boisés abritent toutefois des zoneshumides sensibles qui présentent des enjeux de conservation. Le transport deseaux usées domestiques et pluviales du plateau vers la plaine se doit donc depréserver ces espaces naturels, source de biodiversité et d’usages récréatifs. Ace titre, la Ville doit veiller au bon fonctionnement de son réseaud’assainissement, comme tenter de limiter, à la source, la quantité de sesrejets liquides vers les milieux naturels.1. L’eau sur le territoire : une présence localisée, desécoulements largement artificialisésOuvert sur la vallée de la Bièvre et de la Seine, le plateau de <strong>Vélizy</strong>est dépourvu de drainage naturel. Sur le territoire, ce sont troisétangs situés en forêt domaniale de Meudon qui assurentl’essentiel de la collecte des eaux naturelles.Une absence de cours d’eau sur le plateauSitué à une altitude moyenne de 175 m, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> estadossée à un vaste plateau délimité par des coteaux boisésrelativement pentus qui descendent au Nord vers Chaville-Viroflayet au Sud vers la vallée de la Bièvres. Majoritairement aménagé àpartir des années 1960, cet espace qui avait autrefois une vocationde culture betteravière et céréalière, ne possède pas de réseau dedrainage naturel, et est aujourd’hui largement imperméabilisé pource qui est de sa partie « <strong>Vélizy</strong> ».Des ressources souterraines peu sensiblesSur le territoire, les masses d’eau souterraines sont relativementprofondes – environ 20 m – et non exploitées pour laconsommation humaine. L’imperméabilisation du plateau et laprésence d’argiles, peu perméables, dans les sols, limitent lerisque d’infiltration des polluants de surface. Néanmoins, laETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE21VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESMilieux aquatiques et assainissementrétention d’eau dans la tranche superficielle des sols peut poserlocalement des problèmes de ruissellement ou générer desaccumulations d’eau stagnante.Des bassins versants qui débouchent sur des espacessensiblesEn l’absence de cours d’eau, ce sont donc les collecteurs artificielsdu réseau d’assainissement qui « drainent » les eaux du plateau autravers des 2 bassins versants naturels. La ligne de « partage »des eaux divise le territoire sur un axe Est-Ouest, qui passe par larue de Bretagne, l’avenue de Picardie, l’avenue Breguet et se quipoursuit le long de l’A86.Au Sud de cette ligne, les eaux sont dirigées vers la partie amontde la Bièvre, un secteur où le cours d’eau est naturel et oùd’importants efforts de restauration et de préservation de la qualitédes eaux ont été menés ces dernières années, avec succès. AuNord, les eaux s’écoulent vers le ru de Marivel à Viroflay, enpassant par la forêt domaniale de Meudon. Ce ru est aujourd’huientièrement couvert et transformé en égout.LE RESEAU DES ZONES HUMIDES DE LAFORET DE MEUDON SUR VELIZYSource : geoportail.frLes zones humides de la forêt de Meudon : des réservesd’eau et de biodiversitéLa forêt domaniale de Meudon accueille sur le territoire de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> trois étangs ou assimilés : celui des Ecrevisses, duTrou aux Gants et de l’Ursine. Bien que sous forte influenceanthropique, ces zones humides, situées à l’intérieur ou à l’interfacedu massif forestier, constituent des réservoirs de biodiversitéimportants. La présence d’habitats variés offre notamment demultiples niches écologiques à la faune, notamment pour lesbatraciens.L’étang d’Ursine, un enjeu écologique importantAvec ses 1,66 ha, l’étang d’Ursine est une zone humide périurbainetrès appréciée pour ses usages récréatifs. Ce réservoir a présentéun enjeu piscicole que révélait la présence d’une associationagréée de la pêche et de la protection du milieu aquatique. Ladisparition, en 2008, de cette association semble avoir conduit àinterdire la pèche dans les étangs depuis le 1 er janvier 2010.Des espaces paysagersà préserverAutrefois classés en espaces boisés(EBC) à protéger (une protectionstricte qui interdit tout défrichement)les 3 étangs sont depuis le PLU de2007 classés en tant qu’espacepaysager à préserver. Si laconstructibilité de ces espacesdemeure impossible, cette protectionest toutefois plus souple que l’EBC,permettant par exemple, le passagede chemins de promenade.Bordés sur 3 côtés de zones pavillonnaires et à l’Est par uneparcelle forestière dont il est séparé par la rue Morte Bouteille, cetétang est longé à l’Ouest par la rue Paul Doumer, au Nord, par larue de la Fontaine. Son écologie est donc soumise à des pressionsenvironnementales fortes : effets de coupure, ruissellement depolluant, etc.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE22VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESMilieux aquatiques et assainissementAu printemps 2001, un inventaire scientifique a été réalisé par leMuséum d’Histoire Naturelle, l’association de protection del’environnement vélizienne, Ursine Nature et l’ONF de Versailles.Cette étude a identifié le patrimoine naturel du site, notamment prèsde 27 000 crapauds communs et 1 300 grenouilles rousses, unedensité de population très rare. Deux espèces pour lesquelles lerisque de disparition en France est faible d’après la Liste rougedes reptiles et amphibiens de métropole publiée en Mars 2008 parl’UICN, mais qui représentent un bon bio-indicateur de la qualitédes eaux.Les observations de terrain d’Ursine Nature, qui réalise descomptages à l’occasion des migrations vers la forêt, remarquaientces dernières années des difficultés de reproduction pour cesespèces.Ceci est à apprécier au regard des analyses de la qualité des eauxmenées en octobre 2008, qui ont révélées des niveaux nonconformes pour ce qui est des matières organiques, azotées etphosphorées. Le stockage de matières organiques, dont ladécomposition asphyxie les eaux, rend la qualité générale del’étang d’Ursine médiocre, ce qui laisse présager certainsdysfonctionnements des systèmes d’assainissement.L’étang de l’Ursine, un enjeude conservation pour lesbatraciensLes batraciens gagnent les étangsdurant la période de reproduction, lereste de l'année, ils se réfugientdans les bois. Pour permettre cettemigration entre l’étang de l’Ursine etla forêt de Meudon, la circulationautomobile est interrompue sur larue morte bouteille lors de lamigration nocturne des batraciensvers l’étang en Mars, quelques jourspleins en Juin afin de ne pasperturber le mouvement inverse.D’après la prospectionbatrachologique réalisée en 2007, lasituation semble préoccupante avecune forte diminution d’espècesprésentes sur l’ensemble des sitesde reproduction.REHABILITATION DES BERGESDE L’URSINELa réhabilitation des berges menée par l’ONF en 2008, quiconsistait à revégétaliser les linéaires dégradés, environ 250 m àl’Ouest, devrait participer à renforcer l’habitat des amphibiens et lacapacité d’autoépuration de l’eau, en faisant écran à certainespollutions, tout en diminuant le piétinement et l’érosion des berges.L’Etang du Trou aux Gants, un déversoir d’orage à« renaturer »Considéré comme un étang par l’ONF, ce réservoir de 1,8 ha estlocalisé au Sud du bois de Meudon, en limite d’urbanisation de<strong>Vélizy</strong> Village et de la RD 53, ce qui le rend particulièrementsensible aux rejets d’hydrocarbures, de produits phytosanitairesutilisés par les services de la voirie ou les particuliers, etc.Longé à l’est par le chemin de grande randonnée patrimonial (GRPCeinture verte de l’Ile de France), cette retenue est utilisée en tantque déversoir d’orages par une convention signée entre la Ville etl’ONF. En conséquence, cet étang ne présente pas d’intérêtpiscicole et la vie biologique y est globalement très limitée (aucunamphibien en 2001). Si les berges sont dégradées et présententlocalement des indices de pollution, elles abritent toutefois desformations de saules favorables à l’avifaune, et qu’il convient depréserver.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE23Source : ONFL’ETANG DU TROU AU GANT,RIVE OUESTSource : ONFVILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESMilieux aquatiques et assainissementL’étang des EcrevissesAu milieu du XX e siècle, cet étang a été remis en état parl’Administration des Eaux et Forêt et « réempoissonné ». Si la pêchey est aujourd’hui interdite, sa localisation en lisière de forêt en faitune zone récréative à fort potentiel.La végétation des berges est mince et discontinue, ce qui nefavorise pas la protection des eaux vis-à-vis des déchets de lavoirie. Contrairement à 2005, la prospection batrachologique de2007 n’a trouvé la trace d’aucune espèce.2. Un assainissement à accorder aux objectifs duSDAGELes objectifs du Schéma Directeur d’Aménagement et Gestiondes Eaux (SDAGE) du bassin Seine Normandie, qui s’imposent àla Ville, commandent de préserver les zones humides. Si le réseaud’assainissement mis en place sur le versant « Bièvre » s’inscritdans cette démarche, les dysfonctionnements observés sur leversant du ru de Marivel ne permettent pas toujours de traitercorrectement les eaux avant rejet dans le milieu naturel.Un règlement d’assainissement strict sur les eauxindustrielles, permissif sur la qualité des eaux pluvialesLe règlement d’assainissement de <strong>Vélizy</strong>, adossé au PLU au niveaudes annexes sanitaires, définit les conditions et modalitésauxquelles est soumis le déversement des différentes eaux (voirencadré) dans le réseau d’assainissement de la Ville.Pour ce qui est des rejets d’eaux industrielles, le règlementd’urbanisme de la Ville impose aux entreprises souhaitant seraccorder au réseau public de passer une convention dedéversement afin de fixer des seuils de pollution admissibles et lesinstallations de prétraitement requises. Le suivi de ces conventionsdans le temps est une dimension de l’assainissement dans laquellela Ville semble encore posséder une marge de progression.Concernant les eaux pluviales, le règlement précise que celles-cipeuvent être rejetées dans le milieu naturel sans épurationpréalable, sous réserve qu’il n’en résulte aucun préjudice pourcelui-ci. Si la commune peut imposer la construction de dispositifsde prétraitement tels que des dessableurs ou déshuileurs, leur nonobligation de principe est susceptible de générer localement destransferts d’eaux, mal ou peu traitées, dans les milieux naturels.L’ETANG DES ECREVISSESource : ONFLA GESTION DE L’EAU EN FRANCELa France est découpée en sixgrands bassins hydrographiquescorrespondant au réseau de collectedes grands fleuves et de leursaffluents. Chacun d’entre euxdispose d’un document stratégiquequi fournit les orientationsfondamentales d'une gestionéquilibrée de l’eau et fixe lesobjectifs à atteindre : le SDAGE.Quelles eaux ?Les eaux usées domestiquescomprennent les eaux ménagères(lessive, cuisine, douches) et leseaux vannes (urine et matièresfécales).Les eaux industrielles, regroupenttous les rejets correspondants à uneutilisation de l’eau autre quedomestique.Les eaux pluviales sont celles quiproviennent des précipitationsatmosphériques, ainsi que del’arrosage, du lavage des voiespubliques et privées, des jardins etdes cours d’immeubles, ainsi que leseaux issues des pompes à chaleur.Lorsque toutes ces eaux seretrouvent mélangées dans unemême conduite, on parle de réseaud’assainissement unitaire. Lorsque lacollecte des eaux pluviales estséparée des deux premières, onparle de réseau séparatif.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE24VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESMilieux aquatiques et assainissementUne collecte des eaux usées domestiques qui diffère selonles versantsLes eaux usées domestiques des quartiers Mozart, Provinces, dela pointe Ouest et de l’aéroport militaire sont collectées par leréseau séparatif du Syndicat Intercommunal d'Assainissement dela Vallée de la Bièvre (SIAVB), avant d’être acheminées à la stationd’épuration de Valenton.Pour ce qui est des eaux des quartiers pavillonnaires, del’essentiel de l’habitat collectif et de la zone d’emploi, celles-ci sontacheminées vers le réseau unitaire du Syndicat de Intercommunald'Assainissement de la Vallée du Ru de Marivel (SIAVRM) avantd’être traitées au niveau de la station d’épuration d’Achères.Une collecte des eaux pluviales à améliorerAu final, seules les eaux pluviales des quartiers Mozart, Provinces,pointe Ouest et de l’aéroport militaire sont traitées séparémentavant d’être reversées après traitement dans la Bièvre.Du séparatif repris dans de l’unitaireA l’exception des quartiers pavillonnaires où le réseau est toutunitaire, les eaux pluviales collectées au Nord-ouest de l’A86 sontcollectées intra-muros par un réseau séparatif, mais celui-cidébouche en dehors de la ville sur le réseau de transport unitairedu SIAVRM.Cette situation, paradoxale, entraîne parfois la saturation de ceréseau et conduit en cas de très fortes précipitations audébordement des ouvrages de rétention, voire l’éclatement deconduites de transport, notamment le long de la RD 53. Lespolluants peuvent alors directement s’épandre dans le milieunaturel.Un PLU qui vise au toutséparatifA ce jour, le règlement d’urbanismede l’ensemble des zones urbainesprévoit que toute nouvelleconstruction recueille et achemineles eaux pluviale séparémentjusqu’au réseau public, même sicelui-ci est unitaire. Il s’agit pour laVille d’anticiper la mise en place, àterme, d’un réseau séparatif aval surle territoire du SIAVRM, comme depouvoir diminuer la chargehydraulique de certaines desconduites unitaires situées àproximité de la RD53.RESEAU DE COLLECTEDES EAUX PLUVIALESSource : ETIK-PRESSE,d’après plan du réseaud’assainissement de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, VeoliaLES APPORTS D’EAU VERS L’URSINEC’est pourquoi la Ville a entrepris la construction d’un bassin deretenue enterré au niveau du carrefour du Jumelage. Ce nouveaudispositif d’une capacité tampon de 1 600 m 3 est dimensionné defaçon à s’adapter à un niveau de pluie dont la fréquence de retourest estimée à 20 ans.Mieux traiter les eaux pluviales qui se déversent dansle milieu naturelBien que le réseau d’assainissement soit séparatif en amont del’Ursine, des arrivées d’eaux polluées dans l’étang ont étérépertoriées ces dernières années ; du fait notamment dubranchement de certains exutoires de caves, parking, etc., situésrue Paul Doumer et dont les eaux de ruissellement débouchent25ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLESource : ONFVILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESMilieux aquatiques et assainissementdans le collecteur pluvial chargées d’hydrocarbures, de produitsphytosanitaires, etc.Equipés de dispositifs de traitement adaptés, les exutoires duréseau pluvial qui se déversent dans l’Ursine et le Trou au Gantspermettraient d’éviter que les pollutions, chroniques ouaccidentelles, ne puissent être rejetées sans traitement dans cesétangs.Le problème du ruissellement des eaux d’orageLe trop plein des eaux de ruissellement de la partie Nord-Est de laville, qui comprend la zone d’activités et les quartiers d’habitatcollectif, est dirigé vers l’Etang du Trou au Gants, qui sert donc dedéversoir d’orage. Compte tenu de l’importance des surfaceslessivées par ces eaux, les polluants collectés sont importants etleur traitement insuffisant (voir encadré).Si la dégradation de la qualité des eaux du Trou au Gants estsévère, elle s’avère d’autant plus préjudiciable que le trop plein decet étang s’évacue vers l’étang d’Ursine, via un ru d’alimentationqui traverse la forêt et une zone de ruissellement urbaine.TRAITER LES CAUSES PLUS QUE LESEFFETSEn 2003 la ville a entrepris uneopération de curage du Trou auGants. A cette occasion, plusieursmillier de m3 de boues toxiques ontété retirés de l’étang, et prétraitéessur place. Cette opération trèscouteuse n’a pas réduit pour autantles causes de pollutions, la retenueétant alimentée par trois collecteurssous-dimensionnés et seulementéquipés de dessableurs.Maîtriser les ruissellements pour préserver des zoneshumides, un objectif du SDAGE à satisfaireParmi les orientations du SDAGE Seine Normandie qui s’imposent àla Ville, les plus significatives concernent la réduction, la maîtrise etle traitement du ruissellement en zone urbaine, afin de limiter lestransferts de pollutions par temps de pluie, et ainsi assurer lemaintien du patrimoine biologique des zones humides.Le réseau des zones humides situées en cœur de forêt constitueune maille écologique importante, source de nombreux habitats etde ressources alimentaires. Il importe donc de préserver, voire de« renaturer » ces zones, afin qu’elles puissent servir de refuge encas de pollutions accidentelles (notamment en protégeant leursberges et les eaux des sources contre les pollutions que peuvententrainer les activités forestières et les différents écoulements).L’usage de l’étang du Trou aux Gants comme déversoir des eauxdes orages, notamment de la zone d’emploi, est une solution, qui,en l’état, apparaît donc comme contraire aux objectifs du SDAGE.Améliorer les rejets en milieu naturel et protéger les zones humidesde la forêt de Meudon implique donc :• soit de pouvoir reprendre les eaux d’orages de la zoneéconomique vers des réseaux d’eaux pluviales équipés enconséquence ;• soit de traiter véritablement les eaux de ruissellement dansdes conditions adaptées à un reversement dans le milieunaturel.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE26LES APPORTS D’EAU VERSLE TROU AUX GANTSSource : ONFVILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESMilieux aquatiques et assainissementSur ce dernier point, il est possible d’imaginer réaliser unouvrage de dépollution des eaux à l’arrivée du ru d’alimentationdans l’étang d’Ursine, comme de réhabiliter les ouvrages deprétraitement situés en amont du Trou au Gants.Un nouveau règlement d’urbanisme qui favorise les solutionsà la sourceL’augmentation de la population envisagée par la Ville dans sonnouveau programme de logements, 25 000 habitants à l’horizond’une quinzaine d’années, implique une densification de l’espaceurbain et donc probablement une hausse des surfacesimperméabilisées et donc des sources de ruissellements. Afin dene pas saturer les réseaux pluviaux et ainsi augmenter lestransferts de pollution, la problématique des eaux de ruissellementse doit d’être envisagée en amont, au niveau du règlement dudocument d’urbanisme de la ville, en favorisant une politiqueglobale de rétention à la parcelle.Le règlement d’urbanisme approuvé en 2007 va précisément dansce sens, en indiquant que les constructions peuvent favoriserl’utilisation sur la parcelle des eaux de pluie, notamment en facilitantl’infiltration naturelle (voir encadré), ou le stockage avant leurutilisation non polluante sur la parcelle, ou leur acheminement auréseau public.Favoriser l’infiltrationnaturelle en jouant sur lesespaces vertsLa dernière modification du PLU aprécisé dans son article 13 lesobligations en termes d’espace vert.Dans les zones d’habitat collectif lesespaces verts de pleine terre doiventainsi représenter au moins 20 % dela surface de la parcelle. Ce chiffreest porté à 30% dans les espacespavillonnaires, ce qui favorisel’infiltration naturelle des eaux depluie.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un nécessaire approfondissement des connaissances des réseauxd’assainissement! Une connaissance des réseaux d’assainissement limitée notamment sur la nature etl’origine des eaux parasites ;Une rénovation des réseaux usagés! Une dégradation du collecteur d’eaux pluviales T130 qui traverse l’A86 à hauteur del’échangeur Ouest de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> ;! Des bassins de collecte des eaux pluviales qui ne permettent pas de traiter l’eau ;Un besoin de perfectionnement des systèmes de récupération des eaux pluviales! Une opportunité : réaménager les zones humides de la forêt afin de collecter les eauxpluviales ;! Un atout : l’exemplarité des nouveaux bâtiments municipaux chargés de récupérer et defaire usage des eaux pluviales.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE27VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESMilieux aquatiques et assainissementForcesFaiblesses- Un réseau de zones humides situé au cœur d’un vasteespace boisé, source de biodiversité- Un traitement tout séparatif des eaux usées côtébassin versant de la Bièvre- Un règlement du PLU qui vise à favoriser la rétentiondes eaux pluviales à la parcelleOpportunités- La convention passée entre la Ville et l’ONF, qui prévoità l’horizon 2011-2012, la réhabilitation des ouvrages detraitement des eaux d’orage situés en amont du Trou auGants.- Améliorer l’étanchéité et le traitement à l’exutoire duréseau pluvial qui s’écoule vers l’Etang de l’Ursine.Enjeux- Un traitement unitaire des eaux usées côté bassinversant du ru de Marivel- Un règlement d’assainissement permissif surl’assainissement pluvial, qui favorise des rejets peutraités en milieu naturel- des ruissellements d’origine urbaine qui dégradentla qualité des eaux de la forêt domaniale de Meudonet entrainent un mauvais état de conservation desboisements et des zones humidesMenaces- La mise en place progressive d’un réseau séparatif en aval de <strong>Vélizy</strong>.- Une augmentation des ruissellementsproportionnelle à la densification de la ville.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE28VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


A#123DéchetsPRESERVER LA BIODIVERSITEET LES RESSOURCES NATURELLESGlobalement, la gestion des déchets à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> donne de bonsrésultats : les quantités collectées diminuent, le recyclage du verre atteint lesobjectifs fixés par le Plan Régional d’Elimination des Déchets Ménagers etAssimilés, et les déchetteries traitent un volume d’apports croissant. De plus,l’organisation de la collecte et du traitement des déchets en circuit courtdiminue les nuisances liées au transport des matières. L’enjeu réside alorsdans une réduction des quantités de déchets produites, en promouvant uneconsommation plus responsable et en développant le compostage.1. Des résultats globalement bonsD’un point de vue global, la Ville obtient de bons résultats : lestonnages de déchets collectés baissent. Toutefois, la quantité dedéchets issus de la collecte des multimatériaux diminueégalement, contrairement à celle du verre qui atteint d’ores et déjàles objectifs visés à l’échelle régionale.Une diminution globale des déchetsBien que les quantités de déchets collectés fluctuent d’une annéesur l’autre, la tendance observée est bien une diminution globaledes tonnages (tous types de déchets confondus).EVOLUTION DES TONNAGES DE DECHETS COLLECTES DEPUIS 1997Source : ETIK-PRESSE, d’après des chiffres fournis par la Ville29ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLEVILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


A3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESDéchetsA l’échelle des communes du SYCTOM (syndicat en charge de lacollecte, du traitement et de la valorisation des déchets), lesquantités de déchets ont diminué de 7 % entre 2004 et 2009. A<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, ces mêmes quantités ont également baissé,mais dans une plus faible mesure (- 4,7 %).Une diminution des tonnages de multimatériauxLa baisse des quantités collectées est en partie imputée à unediminution de celle des ordures ménagères (-3 % entre 2004 et2009) et paradoxalement à une diminution des multimatériauxcollectés (cartons, plastiques, journaux…) : -14,7 % sur la mêmepériode, alors que le tonnage de cette collecte augmentaitrégulièrement depuis 1999 (graphique ci-dessous). A notreconnaissance, rien ne permet d’expliquer cette évolution.Une faible quantité de déchetscollectés par habitantEn 2009, la quantité de déchetscollectés par Vélizien atteignait367 kg/hab - dont 225 kg/hab pourles seules ordures ménagères - (surla base de 20 271 habitants) ; contre481 kg de déchets en 2008 pour unFrancilien (d’après l’ObservatoireRégional des Déchets d’Ile-de-France).EVOLUTION DES TONNAGES COLLECTES SELON LE TYPE DE DECHETS, DEPUIS 1997ENJEUXSuivre l’évolution du tauxde tri et évaluer celui du refusde triLe taux global de tri atteignait29,3 % en 2009, un chiffre quioscille entre 28,4 % et 31,5 %depuis 2004.En absence de données sur le tauxde refus, qui évalue les erreurs detri, il n’est pas possible d’évaluer laqualité réelle du tri, ni à l’échelle dela ville, ni par quartier. On observeen effet que la performance du trivarie selon le type d’habitat, ce quipermet de cibler les politiques desensibilisation : traditionnellement, letri sélectif est moins performant dansles zones d’habitat collectif.Source : ETIK-PRESSE, d’après des chiffres fournis par la VilleUn bon tri du verreLes quantités de verre collectées ont diminué de 12 % entre 2004et 2009, mais se stabilisent à 532,56 tonnes en 2009. Celareprésente 26,2 kg par habitant, un chiffre supérieur à celuiobservé à l’échelle de l’Ile-de-France (21 kg en moyenne pour unFrancilien).Avec ce chiffre, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> remplit d’ores et déjà l’objectifdu Plan Régional d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés(PREDMA) qui vise la collecte de 23,9 kg de verre par habitant. LeETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE30VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


A3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESDéchetsmode de collecte - en porte à porte – peut expliquer l’efficacité dutri du verre.2. Une collecte sur mesure et un traitement deproximitéLa Ville privilégie la collecte en porte à porte sous forme de bacs,pour les habitants, les commerçants et les artisans. La collecte -assurée par la société Nicollin pour le compte du SYCTOM -, letraitement et la valorisation des déchets ménagers sont gérés en« circuit court », ce qui permet de réduire les pollutions et lesnuisances dues au transport. L’enjeu sur le territoire est la gestiondes déchets des entreprises de la zone d’activité, qui mériteraitcertainement d’être mutualisée.Une collecte en porte à porteLa collecte en porte à porte est assurée par la société Nicollin pourle compte du SYCTOM (à l’instar des communes de Versailles etdu Chesnay). Le centre de tri de Nicollin, situé au Buc (à 6 km de<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>), est agréé par le SYCTOM.La collecte des déchets ménagers est destinée aux ménagesvéliziens comme à l’ensemble des commerçants et artisans de laville, et cela sans contribution supplémentaire pour ces derniers.Ce système n’incite guère ces entreprises à entreprendre unepolitique de réduction des déchets ou de tri : elles paient la mêmesomme quelles que soient les quantités produites. Les entreprisesde la zone d’activités, quant à elles, ont un système de collecteparallèle : elles font appel à des prestataires privés (voir plus loin).- Les ordures ménagères non recyclables (bac marron) sontcollectées 2 fois /semaine.- La collecte sélective est instaurée de longue date : depuis1996 pour les emballages (cartons, plastiques, magazines… dits« multi-matériaux », bac bleu) et pour le verre (bac vert) ; depuis1997 pour les déchets verts (collectés dans les quartierspavillonnaires en sacs biodégradables, tous les lundis) et lesdéchets spéciaux ; enfin depuis 2000 pour les déchets debricolage (encadré ci-contre).- Les encombrants (meubles, sommiers…) sont collectés2 fois / mois dans les grands ensembles et 1 fois / mois dans lesquartiers pavillonnaires ou peuvent être déposés à la minidéchetteriede <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, au Centre Technique Municipal(voir plus loin).Des citoyens responsables ?A <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, les dépôtssauvages sont des pratiques isolées.Ces déchets sont ramassés par leService Propreté ou les agents duCentre Technique Municipal.Le traitement des déchetsspéciauxLes déchets ménagers spéciaux(DMS) et les déchets d’activité desoins (DAS) sont collectés à la minidéchetteriede <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>.Les déchets d’activité de bricolage(DAB) sont à déposer à la sociétéNicollin à Buc.ENJEUXUne valorisation des déchetsputrescibles par compostageLes déchets putrescibles sontcollectés, sans distinction, avec lesordures ménagères. Compte tenu dela part de ces déchets dans lesordures ménagères (32,2 % en 2007à l’échelle nationale – Source :Ademe), le compostage permet deréduire les déchets collectés le plusen amont possible. Le compostagepourrait être développé dans lesquartiers pavillonnaires - cetéquipement relève pour le momentd’une démarche personnelle desVéliziens - comme en piedd’immeuble (composteur collectif).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE31VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


A3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESDéchets- Les déchets verts des ménages sont collectés dans lesquartiers pavillonnaires et transformés en compost par la sociétéSEPUR à Plaisir (à 20 km de la commune).L’apport en déchetteriesLa mini-déchetterie du Centre Technique Municipal réceptionne lesdéchets spéciaux des ménages (pots de peinture, huiles, piles…),les déchets médicaux et les DEEE (Déchets et EquipementsElectriques et Electroniques, qui sont ensuite triés et recyclés parla société Ecologic). Tous les Véliziens peuvent y accéder, sursimple présentation d’un justificatif de domicile.A noter : la Ville mène actuellement une réflexion autour de ladélocalisation du Centre technique municipal et de sa minidéchetterieà proximité de la base aérienne, afin d’agrandir le site(à moyen terme).L’entreprise Nicollin, à Buc, réceptionne les gravats et lesencombrants. La Ville prend en charge une tonne par foyer, lesurplus restant à la charge des habitants.Remarque : le territoire n’accueille pas de recyclerie. Or, donnerune seconde vie aux objets inutilisés permet de réduire laconsommation de matière première et de préserver les ressourcesnaturelles.Des bornes d’apport volontairepour le textileLes Véliziens peuvent déposer leurstextiles (vêtements, maroquinerie,linge de maison) dans l’un des 5conteneurs Ecotextil implantés sur lacommune. Ces textiles sont ensuiteacheminés vers le centre de trid’Appilly, dans l’Oise où ils serontréemployés (transformation enchiffon d’essuyage, en feutrine pourservir d’isolation sonore outhermique...) ou éliminés s’ils nesont pas récupérables.Une mutualisation des déchets des entreprises de la zoned’activité à encouragerLes entreprises de la zone d’activités font appel à des prestatairesprivés pour la collecte et le traitement de leurs déchets. A ce jour,chaque entreprise a un contrat avec un prestataire, mais le ClubPME mène une réflexion, en partenariat avec la Ville, en faveurd’une mutualisation de ce service.Outre les économies financières, mutualiser la gestion des déchetspermettrait d’optimiser les collectes et donc les déplacements, etainsi réduire les pollutions et les nuisances occasionnées.Des sites de traitement des déchets à proximitéLes ordures ménagères sont acheminées au centre de tri et devalorisation énergétique Isséane à Issy-les Moulineaux pour y êtreincinérées. Ce site est situé à proximité de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> (à 10km) et est construit selon des normes HQE.Les déchets issus de la collecte sélective (emballages, verre,encombrants) sont acheminés sur le site de Nicollin à Buc pour êtreDes installations de stockagedes déchets ultimes dans larégion :- les déchets dangereux (les résidusd’épuration des fuméesd’incinération) sont stockés à l’ISDDde Villeparisis- les déchets non dangereux (orduresménagères, refus de tri,encombrants) sont stockés à l’ISDNDà Claye-Souilly, Bouqueval ouSoignolles-en-Brie- les déchets inertes (gravats) sontstockés à Claye-Souilly.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE32VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


A3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESDéchetstriés : le verre est recyclé par Saint-Gobain Emballage (à RosaySaint-Albin dans l’Aisne) et les emballages sont acheminés vers lesfilières de recyclage du SYCTOM.La proximité des lieux de traitement et de valorisation des déchetsest un point fort au regard du développement durable. Elle s’inscritdans les préconisations issues du “Grenelle 2”. Cette gestion « encircuit court » diminue la consommation énergétique nécessaire aurecyclage et valorise ainsi les efforts fournis par les Véliziens.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Des points d’apports volontaires trop éloignés! Une distance entre le lieu d’habitation et la déchetterie trop longue! Un besoin de zones de compostage ;! Un nombre insuffisant de points de collecte des piles (par ailleurs essentiellement inclusdans les établissements scolaires) et de D3E.3. Un développement des bonnes pratiquesEn tant que producteur de déchets, la Ville cherche à améliorer sespratiques en interne. Elle peut aussi sensibiliser les Véliziens àadopter de bonnes pratiques. Des actions sont menées - auprèsdes écoliers notamment - mais mériteraient d’être développées.Des bonnes pratiques en interneL’élaboration d’un diagnostic en interne a permis d’identifier lespratiques des agents municipaux au quotidien, et de définir desaxes de progrès (voir fiche E3 – Mode de vie et consommationresponsable).La Ville, a déjà entrepris des actions pour mieux prendre encompte les déchets, notamment le tri du papier, mis en placedepuis 2011 au sein de l’Hôtel de Ville et de l’Espace Tarron(installation de corbeilles bi-compartiment). L’équipement duprestataire d’entretien doit également être adapté pour assurer unecontinuité du tri.Une pratique à généraliser : lebroyage des déchets vertsLes déchets verts produits parl’activité du Service Espaces Vertssont, comme ceux des ménages,collectés et transformés en compostpar la société SEPUR à Plaisir. Ilspeuvent également servir de paillagedans les massifs, après broyage.Toutefois, cette pratique n’est passystématique (voir fiche A1 – Natureet biodiversité).Des actions de sensibilisation à développerEn matière de sensibilisation grand public à la gestion des déchets,la Ville a publié un guide du tri à destination des Véliziens.Quelques actions sont menées auprès des plus jeunes etmériteraient d’être systématisées :- Des visites de la mini-déchetterie sont organisées à la demandedes écoles, au cas par cas (pas de visite cette année).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE33VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


A3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESDéchets- Plusieurs opérations de nettoyage de la forêt domaniale deMeudon ont été organisées avec les écoles et l’association UrsineNature (voir fiche A1 – Nature et biodiversité).- Les centres de loisirs organisent des activités autour durecyclage : fabrication de papier recyclé, « ateliers rafistolage »(rénovation de mobilier ancien ou cassé), « ateliers urbains »(création de grandes structures avec l’association « Mille et uneVille »), etc.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un manque de sensibilisation de la population concernant le tri sélectif! D’importants efforts de sensibilisations mais qui semblent se ralentir ;! Une absence d’information de la population sur la localisation des points de collecte despiles de la ville et sur les jours et heures de passage des camions de ramassage des déchets ;! Une problématique : quelles récompenses pour les gens qui font l’effort de trier leursdéchets (récompense financières ou mécanisme ludique).Forces- Un bon tri du verre qui remplit les objectifsdépartementaux.- Une gestion des déchets en circuit court.- Un tri du papier dans les structures municipales (Hôtelde Ville, espace Tarron et écoles).- Des actions de sensibilisation au recyclage dans lesactivités des centres de loisirs.Opportunités- Une délocalisation et un agrandissement de la minidéchetterieà moyen terme.EnjeuxFaiblesses- Une diminution des tonnages de la collecte demultimatériaux.- Une méconnaissance de la qualité du tri.Menaces- Le compostage des déchets putrescibles.- La mutualisation de la gestion des déchets au sein de la Zone d’activités.- Le don ou le troc pour donner une seconde vie aux objets inutilisés.- La sensibilisation du grand public à la gestion des déchets et au tri sélectif.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE34VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement et gestionéconome de l’espaceVaste plateau dédié de longue date aux activités agricoles, le développement del’industrie aéronautique au tournant du XX e siècle constitue la première phased’extension de la ville. Au sortir de la guerre, déclarée Zone d’Urbanisationprioritaire (ZUP), la construction d’un grand ensemble entre 1963 et 1975achève d’établir la ville moderne dans ses frontières. L’urbanisme fonctionnel,qui a présidé à sa conception, a divisé l’ensemble urbain entre des quartiersd’habitats et une zone d’activités, qui se devait de concentrer, à la marge,l’essentiel des nuisances. Afin d’atténuer les effets d’un tel découpage qui nuitaujourd’hui à la dynamique urbaine, la Ville dispose de projets structurants etd’outils de planification modernes.1. Une urbanisation du XX e siècleZONES URBANISEES EN 1900Au tournant du XX e siècle, le plateau de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> n’estencore qu’un vaste espace agricole. Jusqu’à la fin des années1950, ce ne sont encore que de petites poches urbaines qui sedéveloppent en fonction des besoins de l’industrie aéronautique.La construction de la ville ne commence véritablement qu’en1963 pour s’achever douze ans plus tard.Des origines jusqu’aux années 1960, de l’agriculture àl’industrie aéronautique, de petits ensembles urbainsZONES URBANISEES EN 1950Bénéficiant de terres fertiles et de la proximité de Paris, le plateaude <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> fut le siège d’une importante activité agricole(céréales, betterave, élevage). Au début du XX e siècle, la ville necompte encore que 300 habitants, repartis autour des deuxhameaux de <strong>Vélizy</strong> et de <strong>Villacoublay</strong>.L’ouverture de l’aérodrome en 1910 constitue le premier essorindustriel d’un territoire privé de desserte ferroviaire. L’implantationde la société Bréguet en 1913, et l’arrivée des ouvriers tirent lacroissance d’une commune qui compte 6000 habitants en 1954,avec l’aménagement entre deux guerres de nouvelles pochesurbaines : les quartiers pavillonnaires du Clos et de <strong>Vélizy</strong>-bas.Source : ETIK-PRESSECENTRE-VILLAGE EN 1950ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE35Source : site internet de la VilleVILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement, et gestion économede l’espaceLa ville naissante se nourrit déjà de sa desserte par la RN 186, voiede contour de Paris par Versailles, Choisy-le-Roi et Saint-Denis, quicorrespond aux emprises et fonctions de l’actuelle A 86, et quisépare la plaine agricole de l’aérodrome.1958 marque la dernière phase d’extension de la « ville ancienne »,avec la réalisation d’un nouveau quartier pavillonnaire qui vientjoindre le Clos et le vieux Village de <strong>Vélizy</strong>, constituant ainsi unepremière continuité urbaine en front de forêt.CONSTRUCTION DU GRAND ENSEMBLEUne zone à urbaniser en priorité, de 1963 à 1975, la constructiond’un grand ensembleRéserve foncière importante du Sud-Ouest parisien, en 1958, lesecteur <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, Jouy-en-Josas, Clamart, Meudon etBièvre est déclaré Zone à Urbaniser en Priorité (ZUP, voirencadré), afin de faire face à la pénurie et à la dégradation del’habitat que connaît la région parisienne dans l’après-guerre.Sur le plateau de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, l’option d'une ville à taillehumaine n'excédant pas les 25 000 habitants est retenue, avecpour ambition de concilier cadre de vie, habitat et emploi sur unmême territoire. Pour ce faire, un plan d'urbanisation global desterrains disponibles - les champs situés entre la forêt domaniale etle tracé de la RN 186 - est élaboré, ce qui permettra de rationaliserl’utilisation de l’espace (habitat, équipement, activités) et depromouvoir une ville compacte, mais aérée.De 1963 à 1975, en retrait et dans la continuité des espacespavillonnaires, le grand ensemble de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est édifiéen trois grandes phases : le quartier central de 1963 à 1966 (1), lesextensions Ouest de 1966 à 1970 (2), puis Est de 1969 à 1975. Lazone d’activité économique ouvre en 1966 (E), le centrecommercial, en 1972 (C).De 1975 à nos jours, une ville bloquée dans ses frontièresSource : site Internet de la VilleZUP : un outil d’aménagementLa ZUP était une procédured’aménagement rapide qui visait àsoutenir l’effort de construction aprèsguerre, en bénéficiant d’aides del’Etat.PHASAGE DU GRAND ENSEMBLESource : ETIK-PRESSEBILAN DES SURFACES AU PLU DE 2007Depuis 1975, la ville est contenue dans ses frontières. L’extensionau Nord vers la forêt de Meudon, propriété inaliénable de l’Etat, estimpossible ; tout comme au Sud de l’A86, où une grande partie desterrains sont occupés par la base militaire 107. Sur les 900hectares qui composent le territoire, 47 % d’entre eux ne sont pasmaîtrisés par la ville (300 ha forestiers et 120 ha militaires).A cette délimitation stricte, qui interdit le développement horizontalde la ville, s’ajoutent les coupures opérées par les grands axesviaires sur le territoire, avec des marges de recul obligatoiresautour de l’A 86 et de la RD 57, et plus globalement, la forteconsommation d’espaces pour l’automobile, avec 8 000 places deparking public dont 95 % en surface.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE36Source : ETIK-PRESSEEVILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement, et gestion économede l’espaceDe plus, la présence de la base militaire de <strong>Villacoublay</strong> contraintégalement le développement vertical de la ville, la hauteur desconstructions étant limitée dans certains secteurs afin de ne pasfaire obstacle aux transmissions radioélectriques de la base.Paradoxalement, ces contraintes, qui interdisent tout étalementurbain, s’avèrent des atouts au regard du développement durable.L’absence de réserves foncières oblige à reconstruire la ville sur laville, en recyclant les ressources bâties et en les optimisant (enfavorisant notamment les densités de l’habitat collectif et leurdesserte par les transports collectifs).2. Un aménagement de quartiers plus qu’un véritableréseau urbainLe modèle fonctionnaliste qui a présidé à la conception de la villemoderne, en séparant l’habitat des activités, a conduit à lacréation d’une association de quartiers aménagés, plus qu’à laconstruction d’une véritable dynamique urbaine.Un urbanisme fonctionnelSi les différentes fonctions urbaines - se loger, consommer,travailler, se divertir - sont regroupées sur un même territoire, cequi limite les déplacements et constitue un atout en termes dedéveloppement durable, celles-ci sont toutefois nettementséparées dans l’espace.UNE NETTE SEPARATIONDES FONCTIONS URBAINES ENTREACTIVITES ET HABITATLe nord-ouest et le centre du territoire centralisent lesfonctionnalités résidentielles - avec une répartition deséquipements publics par quartier dans la partie centrale - le sud etl’est regroupant l’ensemble des activités commerciales etéconomiques.OCCUPATION DES SOLS ET ORGANISATION DE L’ESPACESource : services de la VilleÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLESource : services de la Ville37VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement, et gestion économede l’espaceCe principe de zonage limite les conflits d’usage entre l’habitat etl’activité, mais allonge les distances urbaines, l’intégration dechaque quartier à la ville reposant in fine sur la qualité de sadesserte automobile au détriment d’une mobilité de proximité (voirfiche déplacement).Au final, cette spécialisation des espaces propose un assemblageurbain qui limite les complémentarités habitat-emploi-service in situ,ou entre les quartiers possédant les mêmes fonctions. Elle favoriseégalement la constitution d’îlots autonomes, au détriment devéritables lieux de centralité et d’échange.Certains espaces urbains manquent de fonctionnalités et sont ainsisous-utilisés dans leurs temps d’usage et/ou dans les espacesconcédés (la zone d’activité et les cœurs d’îlot de l’habitat collectifen période nocturne, les zones de stationnement ou de desserteautomobile, etc.).La zone d’habitat collectif : une organisation de quartiersaménagésLes quartiers d’habitat collectif offrent un tissu urbain ouvert et trèsaéré, avec des volumes de R+4 à R+11 construits en ordrediscontinu, le long de voies de desserte largement dimensionnées.Les règles d’espacement, ainsi que l’emprise au sol limitée desconstructions, minimisent les obstacles visuels et favorisentl’ouverture visuelle sur des cœurs d’îlot largement végétalisés etnon clôturés (voir fiche cadre de vie).Les quartiers du Mail, de Louvois et de Mozart s’organisent autourd’un petit centre commercial de proximité qui en constitue le nœudcentral.La zone d’habitat collectif propose une juxtaposition de quartiersaménagés, des îlots autonomes à la structure formelle etfonctionnelle répétitive qui tend à banaliser l’espace, ne facilitantpas la lecture urbaine et l’émergence de véritables centralités.La zone d’habitat individuel : des espaces périphériquesL’habitat individuel propose une urbanisation continue, faite depetits parcellaires et volumes bâtis, conçus le plus souvent enretrait des voies. Ces zones offrent le plus souvent un paysagefermé où les rues sont étroites et les espaces publics très limités.LE QUARTIER DU MAILSource : Rapport deprésentation du PLUENJEUXLe collectif : un tissu aéré quioffre des possibilités dedensificationLes zones dédiées à l’habitat dans leplan d’occupation des solsreprésentent environ 210 ha, dont64% dans un collectif qui secaractérise par des emprises au sollimitées (40%) et une largevégétalisation (au moins 20% de lasurface de la parcelle). Au final,l’espace consommé par l’habitatcollectif n’est que de 50 ha.LE QUARTIER DU CLOSCes espaces pavillonnaires, traces de la « ville ancienne »,possèdent aujourd’hui une identité périphérique et résidentielle,associée à la proximité de la forêt.Source : Google MapsÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE38VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement, et gestion économede l’espaceLeur intégration au reste de la zone d’habitat est limitée par lescoupures de certains axes viaires (Sembat-Wagner pour le quartierdu Clos, Aristide Briand pour le Village) et des voies de desserteinternes de faible gabarit.À l’exception de <strong>Vélizy</strong>-bas, qui bénéficie de la proximité deChaville, le niveau d’équipements n’est pas toujours satisfaisant, etla fonction commerciale est aujourd’hui insuffisante pour maintenirune véritable vie de quartier dans ces espaces périphériques.La zone d’activités : des espaces hétérogènes à intégrer aureste de la villeLa zone d’activités offre une composition paysagère plus ou moinsharmonieuse, entre des structures commerciales aux volumesmassifs, accompagnées de vastes espaces de stationnement, etdes immeubles d’entreprise aux formes plus urbaines.La spécialisation de ses fonctions, les ruptures paysagères et lescoupures physiques opérées par les grands axes viaires qui enassurent la desserte, contribuent à isoler cet espace du reste de laville. La zone d’activités en est pourtant la première vitrine depuis laN 118 et l’A86, et ses possibilités de densification intérieure offrentune ressource foncière rare, d’autant plus que la mutation desactivités vers le secteur tertiaire a fortement réduit les nuisances dusite.Il s’agit donc d’un secteur de développement stratégique qui posela question de son insertion paysagère, afin de renforcer l’identitéde ville, et du traitement des zones de frontières, afin de faciliter leséchanges avec la zone d’habitat.ENJEUXUne réserve foncière ensecteur pavillonnaire ?Le PLU de 2007 encourage ladensification de certains quartierspavillonnaires afin de renforcer leurcapacité résidentielle et leurintégration au reste de la ville. Lesrègles d’urbanisme des quartiers du« Village » et des « 94 pavillons »sont ainsi modifiées afin de faciliterl’extension du bâti actuel ou sonrenouvellement.LES ESPACES ECONOMIQUESSource : rapport de présentation du PLULES ESPACES COMMERCIAUXSource : Google MapsPartage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un problème de centralité : le besoin de créer un cœur de ville qui, sans faireconcurrence aux autres quartiers, et sans se caler sur un modèle commercial,puisse proposer des lieux de rencontre et d’animations, si possible couplés avecl’art et la culture! Un territoire actuellement fondé sur des microcentralités, donc convivial ;! Un besoin : éviter que la concentration d’activités induites par un futur cœur de ville ne sefasse au détriment des autres quartiers ;! Un manque d’activités dans certains quartiers ;! Un manque d’animations, notamment le soir, qui conduit les jeunes (et les adultes) versd’autres territoires (Versailles, Paris…) ;! Des polycentralités qui sont déconnectées les unes des autres ;! Un manque d’animations post spectacles autour du centre culturel de l’Onde qui attire unlarge public.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE39VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement, et gestion économede l’espaceLe cloisonnement de certains quartiers (Le Clos et <strong>Vélizy</strong>-le-Bas)! Un manque d’équipements publics dans le quartier du Clos ;! Une absence de lieux de rencontre et d’animations à <strong>Vélizy</strong>-le-Bas ; qui n’est pourtantpas vécue comme pénalisante par certains habitants.3. S’adapter aux contraintes et aux enjeux : vers unrenouveau de l’ensemble urbainSecteur de développement stratégique, la Ville souhaite tendrevers les 25 000 habitants. Le renouvellement urbain, qui vadégager les nouveaux espaces habitables, s’accompagne d’unoutil de planification et d’un projet de transport structurant quivont permettre de repenser l’articulation habitat – transport –activités, au service d’une plus grande dynamique urbaine, et dedensifier, tout en respectant le cadre de vie.Un secteur de développement stratégiqueLa valorisation de l’offre urbaine et le maintien de l’attractivité de<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, reconnue comme pôle départementalstructurant, est une priorité du Schéma Départementald’Aménagement pour un Développement Equilibré des Yvelines(SDADEY). De plus, la ville appartient au périmètre de l’Opérationd’Intérêt National (OIN) Paris-Saclay, en tant que pôle ayantvocation à développer des synergies avec le cluster scientifique ettechnologique.Un nouvel outil de planification : le PLULe Plan Local d’Urbanisme (PLU), adopté le 24 octobre 2007,est venu remplacer un plan d’occupation des sols devenuobsolète. La Ville s’est ainsi dotée d’un outil moderne pourorganiser le droit d’occupation des sols et la planification del’espace urbain.Dans un contexte de pénurie de foncier à bâtir, un tel documentpermet de structurer les opportunités de renouvellement urbain, enformalisant de nouveaux objectifs de mixité et de centralité, dedensification et de respect du cadre de vie.Ces ambitions qui se déclinent au niveau des quartiers par lacréation d’orientations particulières d’aménagement qui permettentà la Ville de définir des options d’urbanisation imposables aupermis de construire.ENJEUXDévelopper le logement, unecondition pour relancer ledéveloppement de l’activitéUn Plan Local de l’Habitat (PLH) estactuellement en phase de diagnostic.Il opérationnalise la densificationdémographique de la ville, enprévoyant la construction de 1300logements entre 2011 et 2016.Développer la capacité résidentiellede la ville permettra de rééquilibrerle rapport emploi-habitat, et depoursuivre le développement de lazone d’activités (voir fiche habitat).La Ville, un acquéreurprioritaireLa commune de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> ainstitué un droit de préemptionrenforcé en application de l’articleL.211-4 du code de l’urbanisme. LeDPU renforcé a pour effet desoumettre au droit de préemptioncertains biens normalement exclusdans le cadre du régime commun,par une décision motivée du conseilmunicipal. Ce renforcement étend lechamp d’application du DPUnotamment aux lots de copropriétéet aux immeubles construits depuismoins de 10 ans.Un projet structurant, le tramway T6En plus de la densification démographique, le projet de tramway T6permettra une nouvelle occupation des espaces urbains. EnÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE40VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement, et gestion économede l’espacelimitant les effets de coupure entre les quartiers et la dépendance àl’automobile, le T6 rend possible le redéploiement de certainesfonctions urbaines vers la zone d’activités, comme celui de l’offrecommerciale au sein de la zone d’habitat.Un renouvellement urbain qui favorise la mixité des fonctionsurbaines dans les secteurs stratégiquesCinq secteurs stratégiques de renouvellement urbain sont identifiéspar le PLU (voir cartographie ci-dessous) afin de dégager denouveaux espaces constructibles en habitat collectif - de hautequalité environnementale et situés à proximité d’une desserte duT6 -, de renforcer la capacité résidentielle de l’habitat individuel, etplus globalement, de créer de nouvelles complémentarités entre lesdifférents quartiers de la ville.SECTEURS DE RENOUVELLEMENT URBAIN IDENTIFIES PAR LE PLU DE 2007Axe identifiant et cœurde villeLe PLU de 2007 a défini une zone UAet UF (voir la zone du PLU sur le siteInternet de la Ville à l’adressesuivante : www.velizyvillacoublay.fr/uploads/media/planzonage.pdf)afin de concevoir lavitrine de la zone d’habitat. Ladesserte du T6 permet de porterl’emprise au sol des constructions à60%, et les règle d’alignement sontconçues afin d’intégrer la RD 53 aupaysage urbain et de développer lavocation commerciale du secteur(activités de centre-villecomplémentaires à celle de la zoned’activités, etc.)Source : ETIK-PRESSE d’après une cartographie IGNUn premier enjeu de renouvellement est d’améliorer le traitementdes zones frontières entre l’habitat et l’activité, en y favorisant uneplus grande mixité urbaine (zones rouges sur la carte).Un second enjeu est de relocaliser hors de la zone d’habitatcertains équipements publics (ateliers municipaux, commissariat etcaserne des pompiers), afin de dégager du foncier constructible enlogement. L’implantation d’équipements au sein de la zoned’activités, à proximité du tramway, permettra aussi d’en diversifierles fonctions et de faciliter son intégration urbaine.Enfin, un dernier enjeu consistera à redéfinir de nouvelles polaritésdans la zone d’habitat, d’ouvrir les quartiers les uns aux autres,notamment en développant de nouvelles liaisons douces.Un projet de quartier piéton dans le triangle Grange DameRoseLe secteur Ouest, un nouveauquartier mixteAutrefois réservée aux activités, lazone située entre l’avenue LouisBreguet et l’A86 (Uda) devientmixte. Les logements sont édifiés ducôté de l’avenue Breguet,l’immobilier d’entreprise au sud, afinde faire écran aux nuisances del’A86. Par ailleurs, ce secteur seradirectement desservi par le T6, cequi permet de densifier tout endiminuant les places destationnement.Approuvée en septembre 2010, la dernière modification du PLU aajouté une orientation particulière d’aménagement pour le secteurGrange Dame Rose . Son objectif est de décloisonner la zoned’emploi dans un secteur stratégique situé à l’interface desquartiers d’habitat.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE41VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement, et gestion économede l’espaceDédié précédemment à l’activité, le « Triangle Grange Dame Rose »sera réservé à l’habitat collectif et aux équipements publics,lesquels seront desservis par la station « Europe » du tramway.L’orientation particulière d’aménagement propose de créer unquartier piéton, en privilégiant les constructions BBC (BâtimentBasse Consommation) et les espaces verts de pleine terre. Ilentend ainsi répondre au manque d’accès à la zone d’emploi parles modes doux, et offrir un espace de transition qualitatif.SCHEMA D’AMENAGEMENTDU SECTEUR GRANGE DAME ROSEUn projet de cœur de ville, une nouvelle vitrine pour la zoned’habitatL’absence de centralité ne permet pas de fédérer aujourd’hui lesdifférents quartiers de la zone d’habitat. C’est pourquoi la Villeentend développer un véritable cœur de ville entre les avenues duGénéral de Gaulle, Robert Wagner, Louis Breguet et Rolland Garros.Source : service de l’urbanismeLe choix de cette zone se justifie par la proximité des équipementsstructurants des quartiers du Mail et de Mermoz, et la présencedes deux entrées de ville sur la zone d’habitat que sont l’avenueWagner par l’A86 et de l’avenue Marcel Sembat par la RD 53.Ces deux voies structurantes verront ainsi leur caractère urbainrenforcé, bénéficiant notamment d’une double desserte par le T6(stations Wagner et Onde) accompagnée de voie de circulationdouce, et d’un règlement d’urbanisme favorisant l’émergence d’unfront bâti favorable au développement du commerce.PLACE LOUVOIS AUJOURD’HUIL’aménagement du quartier Louvois, une nouvelle intégrationdu quartier dans son environnementSituée au centre géographique du territoire , entre le quartierd’habitat d’Extension Est et la zone d’activités, le quartier Louvois,isolé sur sa dalle, ne remplit pas son rôle de centralité. L’optionretenue est une démolition de la structure, afin d‘améliorer l’accueildes commerces de proximité (voir fiche économie), et de casserl’effet de coupure pour intégrer les quartiers Est autour d’un pôleattractif.Une orientation spécifique d’aménagement a été réalisée afin que laVille puisse maîtriser l’urbanisation du futur quartier mixte. A l’imagede l’aménagement du quartier Mermoz, le nouveau Louvoisfacilitera les liaisons Nord-Sud, et notamment l’accès à la forêt etaux commerces et services de centre-ville depuis la zone d’emploi,en reliant la station Louvois du tramway au sud et la rue de<strong>Villacoublay</strong> au nord.PROJET D’AMENAGEMENTSource : service de l’urbanismeÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE42VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement, et gestion économede l’espaceDepuis le 13 octobre 2010, date de la première réunion publique,ce projet d’aménagement phare fait l’objet d’une concertation avecles habitants. Les premiers travaux devraient démarrer début2013.Une densification respectueuse du cadre de vieSi la Ville souhaite densifier la zone d’habitat, afin de rétablir unéquilibre emploi-habitat satisfaisant aux critères de l’Etat et depermettre ainsi l’implantation de nouvelles entreprises (voir fichehabitat sous l’angle de l’effet de serre), cette augmentation dessurfaces habitables se veut respectueuse du cadre de vie« historique » de la ville : une urbanisation aérée et une largeprésence des espaces végétalisés.Afin de limiter l’emprise au sol du bâti, la Ville entend donc sedévelopper verticalement. Une expérimentation sera menée afin devalider les possibilités d’élévation en R+6 des immeubles duquartier Centre aujourd’hui en R+4. Parallèlement, la reconquête decertains des espaces concédés à l’automobile (stationnement,voirie), permettra de libérer de l’espace au sol pour les nouvellesconstructions et les espaces verts. Certains des espaces destationnement existants seront également transférés en sous-sold’immeuble, et ceux-ci seront limités dans la construction neuvedesservie par le futur tramway.Limiter la perception de ladensificationIl existe trois options pour densifierune ville : ajouter un ou des étagesaux bâtiments existants, construiresur les espaces libres, ou étendrel’emprise au sol des habitationsexistantes. La première option a étéretenue par la Ville, celle-ci limite laperception de la densification perçueen maintenant au sol les rapportsentre surfaces bâties et surfaceslibres.Cette démarche, qui limite la consommation d’espace au sol, et quiimplique une participation active des habitants - les occupantsdemeurent dans leur logement pendant les travaux - inscrit la villedans une démarche d’urbanisme durable innovante.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE43VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B1LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREAménagement, et gestion économede l’espaceForces- Une ville compacte, des limites urbaines clairementdéfinies qui interdisent tout étalement urbain et invite aurecyclage de l’existant (renouvellement urbain).- La présence d’un espace naturel structurant : la forêtde Meudon.Opportunités- Un nouveau PLU et des orientations spécifiquesd’aménagement qui permettent de maîtriserl’urbanisation des quartiers.- L’arrivée du T6, qui permet de densifier l’habitatcollectif et de revisiter les liaisons interquartiers ainsi quela localisation des équipements, pour plus de mixité.- Une participation accrue des habitants à l’élaborationdes projets d’aménagements.- Une requalification des entrées de ville aux abords desaxes et des échangeurs routiers.EnjeuxFaiblesses- Un urbanisme fonctionnel qui sépare les fonctionsurbaines entre les quartiers et limite la dynamiqued’ensemble de l’espace urbain.- Un territoire très traversé, coupé par des axesroutiers majeurs à grand gabarit, engendrant desnuisances sonores et une pollution conséquente.Menaces- Un « zoning » qui ne permet pas d’inclure l’ensembledes quartiers dans une véritable dynamique urbaine,sous-occupe certains espaces,et tend à identifier la ville à la zone d’habitat collectif.- Reconquérir le périmètre urbain dans son ensemble, afin de s’inscrire dans une logique de ville, qui favoriseles complémentarités dans et entre les quartiers (réseau urbain).- Densifier le territoire, en relocalisant certaines fonctions urbaines pour plus de mixité, en préservant le cadrede vie « historique », en profitant également de la reconquête de certains des espaces extérieurs aujourd’huiconcédés à l’automobile.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE44VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B2LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEHabitat et bâti sousl’angle de l’effet de serreLe bâti peut-être une source importante d’émissions de gaz à effet de serre(GES), que cela soit par le mode de chauffage utilisé, la qualité de l’isolation etles pratiques qu’il encourage (tri, accès au transport, etc.). Essentiellementcollectif et chauffé au gaz naturel, le parc de logements de la Ville présentecertains atouts que le faible rythme de la construction neuve constaté depuis1975 n’a toutefois pas permis de valoriser. La nouvelle dynamique dulogement, articulée autour du projet structurant du tramway, est l’occasiond’opérer un saut qualitatif important, en mêlant facteur d’attractivitérésidentielle et économique, et respect de l’environnement.1. L’habitat collectif, un potentiel à valoriserEssentiellement collectif et chauffé au gaz naturel, le parc delogements de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> présente des atouts certains. Sila part des locataires est importante au regard des normesdépartementales, ceux-ci sont majoritairement regroupés au seindu parc de la SEMIV, ce qui en fait un acteur de premièreimportance en terme d’habitat économe.Un parc de logements homogène où domine l’habitat collectifA l’exception des quartiers pavillonnaires situés en lisière de forêt,l’habitat Vélizien est essentiellement collectif, avec près de 82 %des résidences principales en 2007. Un chiffre croissant de 0,3 %depuis 1999, qui est très supérieur aux standards du département(55,1 %, +1 % entre 1999 et 2007).Développé entre 1964 et 1972, le logement collectif de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> présente une unité architecturale caractéristique,marquée par une prépondérance de logements de type R+3 àR+5 dans la partie centrale, de R+6 à R+11 dans les extensionsEst plus récentes (voir cartographie ci-contre).Compte-tenu des très rares espaces à bâtir disponibles, ledéveloppement de l’habitat sous sa forme collective va sepoursuivre. L’extension des secteurs pavillonnaires est aujourd’huiTYPOLOGIE ET LOCALISATION DEL’HABITATSource : servicesde la VilleETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE45VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B2LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEHabitat et bâti sous l’angle de l’effet de serrebloquée par la forêt de Meudon, et seul le changement dedestination de certains bâtiments annexes viendra alimenter, à lamarge, l’offre de maisons individuelles.Le collectif, un atout à valoriserCette primauté du collectif est une source de sobriété énergétique.Cette forme d’habitat tend en effet à optimiser les surfacesoccupées et à mutualiser des coûts et services urbains (chauffage,transport), qui, utilisés de façon individuelle, sont généralementresponsables d’importantes consommations d’énergie.Toutefois, le collectif peut également engendrer une certaine formede déresponsabilisation de la part de ses occupants (voirencadré), d’où l’utilité de mener des actions de sensibilisation etd’information sur les coûts réels de ce type de logement.Rendre plus visible les coûtsL’habitat collectif peut favoriser unecertaine déresponsabilisation - et doncun gaspillage – de la part del’utilisateur lorsque les charges dechauffage, d’eau chaude, etc. sontcollectives. La mise en place decompteurs individuels permet biensouvent de responsabiliser leshabitants de ces logements.REPARTITION DES VENTES DU RESEAUDE CHALEUR URBAINUne ville qui se chauffe au gaz naturelIntégré dès la conception de l’ensemble collectif, la Ville disposed’un important réseau de chauffage urbain au gaz naturel. D’unecapacité de 15 000 équivalents logements, ce réseau alimente enchaleur environ 80 % des habitats collectifs de la ville, ce quiexplique l’usage de ce combustible dans 89 % des systèmes dechauffage des appartements.De plus, le chauffage central au gaz naturel équipe 73 % deslogements individuels. La combustion du gaz naturel, dont lerendement est généralement bon, génère peu de polluants et moinsde CO2 que les autres énergies fossiles.L’emploi du « tout électrique » est en baisse, passant de 4,5 % à3,6 % des logements entre 1999 et 2007. Son usage est très faiblecomparé à celui du département (23%), lui-même en hausse sur lamême période (+1 %).RESIDENCES PRINCIPALES PAR COMBUSTIBLE PRINCIPAL ET MODE DE CHAUFFAGESource : VélidisCOUT GLOBAL ANNUEL DESDIFFERENTS MODES DE CHAUFFAGE(€TTC)EAU DE CHALEUR URBAINSource : comparaison pour unlogement moyen de 70 m 2 , enquêteAMORCE au 1 er avril 2004Valeurs de CO2 t/MWh par typede combustible- Gaz naturel : 0,205- Fioul domestique : 0,270- Charbon : 0,342- Biomasse : 0,00On estime qu’une famille de quatrepersonnes consomme en moyenne 10Mwh/an pour se chauffer.Source : INSEE RP 2007ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE46VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B2LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEHabitat et bâti sous l’angle de l’effet de serreLa faible utilisation du chauffage électrique et d’un combustiblecomme le fioul (5%) est un atout, tant pour l’environnement, quepour le budget des ménages Véliziens (voir encadré ci-contre ettableau ci-dessus).Un taux d’occupation importantPrès de 95 % des 8 866 logements de la ville sont occupés à titrede résidence principale. Ce chiffre, en baisse de 1,2 % du fait de lahausse de la vacance entre 1999 et 2007, reste toutefois supérieurà celui du département (93,2%), en hausse de 2 % de 1999 à2007, notamment par la reconversion de résidences secondaires.Ce taux d’occupation est un atout : l’investissement sur deséquipements économes en énergie suppose des calculsd’investissement de long terme, et implique donc une occupationrégulière (voir encadré ci-contre).Une part de locataires importante au regard dudépartement …Le nombre de propriétaires atteignait à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> 45,7 %en 2007, un chiffre en hausse de 3,1 % entre 1999 et 2007, quirestait toutefois très inférieur à celui du département, 59,1 %(+3,4 %).La part des occupants locataires a chuté de 1,6 points de 1999 à2007. Mais leur part dans le total des personnes résidentes resteélevée (50,7 % en 2007 – chiffre qui se décompose en 11 % dansle locatif aidé et 39 % dans le privé - selon les critères de la loiSRU).En termes d’économies d’énergies, les propriétaires occupantssont généralement plus réceptifs - car ils ont plus les moyens d’agiret bénéficient directement des économies réalisées - alors que lefait d’être locataire n’incite guère à investir, à long terme, dans deséquipements économes (panneaux solaires, isolation, etc.) et nepermet pas de bénéficier de certaines aides (éco-subvention).… regroupées au sein du parc de la SEMIVSur les 3 300 logements qui composent le marché locatif privé de laville, 2 800 sont gérés par la SEMIV, soit 86 %. Cette singularitéforte confère à cette SEM immobilière un rôle de relais important entermes de sensibilisation et de mise en place d’équipementséconomes en énergie.Des besoins non satisfaitsDe 2000-2007, environ 30 logementsont été autorisés par an, dont 10 dansle marché libre. Avec un point mort –le nombre de logements nécessairesau seul maintien des populations -estimé à 50 nouveaux logements paran, le rythme de la construction neuven’a donc pas couvert les besoins desménages. De plus, l’inadéquation dessurfaces peut également expliquer lahausse de la vacance qui atteint 4,5%en 2007, +1,5%, soit 134 logementsde plus qu’en 1999, et donc, unepartie du mouvement migratoirenégatif enregistré sur la période (-0,9% par an). Son niveau restetoutefois inférieur à celui dudépartement (4,8), qui lui est enbaisse de 1,4%.Un habitat collectif plus sobre :les ambitions de la loiGrenelle 2La Loi Grenelle 2 demande que toutimmeuble d’habitation de plus de 50lots, doté d’un chauffage collectif,réalise un bilan énergétique dans undélai de cinq ans à compter du 1 erjanvier 2012. Le législateur préciseque ces informations permettrontd’établir un plan pluriannuel detravaux d’économies d’énergie ou uncontrat de performance énergétique(CPE).Le principe du CPE est le suivant :après mise en concurrence, le syndicde copropriété choisit un prestatairequi s’engage par voie contractuelle àréaliser des économies d’énergie desorte à couvrir l’investissement descopropriétaires ainsi que les dépensesdu prestataire, voire à le rémunérer.Ceci est d’autant plus vrai que ce bailleur-constructeur tientégalement un rôle de syndic dans un grand nombre decopropriétés.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE47VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B2LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEHabitat et bâti sous l’angle de l’effet de serreSi la SEMIV a entamé la réhabilitation de l’ensemble de son parcdepuis 2003, une véritable sensibilisation des occupants auxéconomies d’énergie reste encore à mener, d’autant plus qu'iln'existe pas de structure d’information de type Point info énergie à<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>.La mise en place d’un Contrat de Performance Energétique (CPEvoirencadré ci-contre) sera l’occasion pour la SEMIV d’initier unevéritable politique d’information et de sensibilisation auprès desoccupants d’un parc, qui représente près de 34 % desrésidences principales de la ville.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une densification urbaine qui doit respecter le paysage urbain et lanature ouverte de la Ville! Une solution acceptable : une surélévation modérée de certains immeubles ;! Une problématique : dans quelle mesure le renouvellement des occupants dans le bâticollectif étudié participe déjà à la densification de la Ville (remplacement des couples âgéessans enfants par des familles avec enfants).Un accroissement démographique à maîtriser! Une réflexion sur la cohabitation avec les nouvelles populations est à mener ;! Un besoin d’équipements publics lié à l’arrivée de nouveaux habitants ;! Une occupation des nouveaux logements à coupler avec les emplois actuels sur la Ville.2. Un bâti vieillissantFaute d’espace disponible, le bâti de la ville ne s’est que très peurenouvelé depuis 1975, que ce soit dans l’habitat ou l’immobilierd’entreprise. De fait, son impact sur l’environnement est importantet renforcé par l’inadaptation de l’offre. La rénovation du parc dela SEMIV, entamé depuis 2003, démontre la possibilité d’un sautqualitatif important en matière de respect de l’environnementdans le bâti de la ville.Un bâti des années 1960-70 qui s’est peu renouveléSi le parc de logements de <strong>Vélizy</strong> est globalement récent – 70 %des 8 375 résidences principales construites entre 1949 et 1974 -celui-ci s’est toutefois très peu renouvelé - seulement 7 % desrésidences principales ont été construites après 1990.ANNEE DE CONSTRUCTION DE LARESIDENCE PRINCIPALESource : INSEE RP 2007CLASSE ENERGETIQUE DU BATI ENKWH/M2 ET NIVEAU D’EMISSIONS ENKGCO2/M²/ANSource : ADEMEETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE48VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B2LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEHabitat et bâti sous l’angle de l’effet de serreFaute d’espaces constructibles, seulement 22,6 % des résidencesprincipales de la ville ont été construites après 1975 - date de lapremière réglementation thermique dans le bâtiment - contre41,2 % dans le département et 29,3 % à Chaville.CONTRIBUTION DES DIFFERENTSSECTEURS D’ACTIVITES AUXEMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERREEN 2005L’immobilier d’entreprise est également vieillissant. Ouvert en 1966,le renouvellement des locaux de la zone d’emploi a été limité. Ledéséquilibre emploi – habitat constaté sur la ville ne satisfait pasaux critères de l’Etat, qui, en conséquence, n’accorde pas lesautorisations nécessaires à l’ouverture de nouvelles surfaces debureaux. Afin de pouvoir reconvertir son bâti économique, la villese voit donc dans l’obligation de construire des logements pouraccueillir de nouveaux résidents.Des impacts directs sur l’environnementAprès les déplacements, le secteur résidentiel et tertiaire constituele second poste d’émissions de gaz à effet de serre (GES) à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>. Une proportion, 25 %, qui est inférieure à celle dudépartement, mais qui, en valeur absolue (35,5 kT), dépasse celled’une ville voisine comme Chaville.La faiblesse de la construction neuve après 1975 laisse doncprésager des performances énergétiques moyennes, situant leparc de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> autour de la classe D (c’est-à-direconsommant plus de 230 kWh/m²/an, un chiffre proche de lamoyenne du parc immobilier français - 240 kWh/m2/an).Des impacts indirects liés à l’inadaptation de l’offre50 % des résidences principales de la ville sont des T4 ou plus,alors que seulement 34 % des ménages sont composés de plusde 3 personnes. Ces chiffres laissent présager une sousoccupationde certains logements, donc une surface chauffée parhabitant importante, source de surconsommation.TAILLE DES MENAGES RAPPORTEE AU NOMBRE DE PIECES DE LA RESIDENCE PRINCIPALESource : Airparif, 2009Des aides spécifiques dans larésidence principaleLe site Internet de la Ville recense lesaides destinées à améliorer laperformance énergétique de l’habitatoccupé à titre de résidence principale :- un éco-prêt à taux zéro sanscondition de ressources, pour lespropriétaires ou locataires ;- une éco-subvention, qui ouvre sousconditions, et en plus de l'éco-prêt àtaux zéro, au versement de 20 % à35 % du montant des travaux derénovation thermique du propriétaire ;- un crédit d'impôt développementdurable permettant de déduire de sesimpôts une partie des dépensesd'amélioration énergétique réalisées.Source : diagnostic du PLH de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>En 2009, 60 % des transactions d’appartements neufs ontconcerné des T2. Ces chiffres sont toutefois à relativiser, neconcernant que la seule opération Alizée. Ils semblent traduirenéanmoins le besoin en petites surfaces habitables, lui-mêmepossiblement responsable de la hausse de la vacance entre 1999et 2007 (voir encadré ci-contre).Un soutien à l’achat delogements neufs économes enénergieLe Grenelle de l'Environnement ainstitué plusieurs aides : unemajoration du prêt à taux zéro, uncrédit d'impôt sur les intérêtsd'emprunt et une exonération de lataxe foncière pendant 5 ans suivant ladécision de la collectivité concernée.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE49VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B2LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEHabitat et bâti sous l’angle de l’effet de serreLe manque d’adaptation de l’offre concerne également l’immobilierd’entreprise, qui peine à assurer le passage d’une activité deproduction vers du tertiaire, suite aux difficultés de renouvellementévoquées précédemment.De plus, le manque de logements sur la ville a un impact indirectsur les émissions de GES générées par le secteur des transports,dans la mesure où 91,3 % des 40 000 salariés de la zone d’emploin’habitent pas à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> (voir fiche déplacements) - pourune partie d’entre eux, faute d’un logement accessible.Une réhabilitation du parc de la SEMIV entamée depuis 2003La SEMIV mène depuis 2003 une rénovation de l’ensemble de sonparc pour en améliorer les performances énergétiques (rénovationdes menuiseries extérieures, pose volet roulant, isolation thermiqueen pignon, et étanchéité des toitures).Compte-tenu de l’importance de son parc, une telle opération esttrès significative, comme en témoigne le diagnostic desperformances énergétiques de la résidence Exelmans. Avec111 kWh/m 2 par an en 2009, ces logements se classent encatégorie C, non loin de l’objectif de l’ADEME (moins de 90 kWh/m 2par an, catégorie B).Cependant, l’ensemble des bailleurs de la ville ne s’engage pasencore dans une telle démarche, le parc I3F - environ 500logements datant des années 1970 - n’a pas été rénové à ce jour.De nouveaux objectifs pour laconstruction neuveLa barre Marcel Sembat, construiteavant 1975, est de classe énergétiqueF (339 kWh/m 2 /an), alors qu’unappartement du carré d’Alcyonconstruit en 2009 est de classe B(72,9 kWh/m 2 ). La différence estencore plus notable avec desémissions de 99 kgCO2/m²/an àMarcel Sembat, contre16,2 kgCO2/m²/an à Alcyon, classe C.L’objectif du nouveau siège sociald’Eiffage est le niveau A avec23kWh/m 2 /an et des émissions de gazà effet de serre à 2kWhep/m 2 /an.Un atout pour les locatairesL’amélioration des performancesénergétiques de l’habitat permetd’optimiser le montant des chargesdes locataires. Les charges d’un T3 au« Carré d’Alcyon » sont ainsi de 28 %inférieures à celle de la barre MarcelSembat d’après la FédérationNationale des Sociétés CoopérativesHLM..Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un besoin de sensibilisation des habitants et des agents municipaux concernant lasurconsommation énergétique! Un manque d’information de la population concernant les économies d’énergies ;! Un besoin d’accompagnement des copropriétaires dans l’établissement d’un diagnosticénergétique ;! Une exemplarité des bâtiments municipaux en matière de consommation énergétique ;L’habitat HQE : ne pas opposer l’environnement et le social! Un prix des loyers trop élevé dans l’habitat HQE qui risque d’exclure les ménages àfaibles revenus.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE50VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B2LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEHabitat et bâti sous l’angle de l’effet de serre3. Le renouvellement du bâti, une nouvelle vitrinepour la villeAvec le soutien du département, une nouvelle dynamique de laconstruction neuve a été entamée depuis 2008. En misant surl’arrivée du tramway, elle vise notamment à diversifier les surfaceshabitables, à faciliter l’accès au logement des salariés de la zoned’emploi et à permettre la reconversion de l’immobilierd’entreprise. La prise en compte des contraintesenvironnementales au niveau de la construction neuve s’inscritdans une démarche globale visant à inscrire la ville au cœur desinnovations.Une aide financière globale du département qui stimule laconstruction de logements neufs depuis 2008<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est reconnue en tant qu’espace dedéveloppement stratégique par le Schéma Départementald’Aménagement pour un Développement Equilibré des Yvelines(SDADEY). A ce titre, le Contrat de Développement de l’OffreRésidentielle (CDOR) prévoit le versement d’une aidedépartementale de 11 880 000 € à la Ville, en contrepartie de laconstruction d’un minimum de 1 220 logements entre 2006 et 2013,dont 96 % dans le collectif et 50 % dans le logement social.Les aides accordées ont ainsi permis une nette reprise de laconstruction neuve en 2008, avec 859 logements autorisés, qui sepoursuit en 2010, avec 370 logements dont les permis deconstruire sont déposés, ou en projet.La volonté d’opérer un saut qualitatif dans la constructionneuveSi le CDOR n’impose pas de critères environnementaux dans laconstruction neuve, la dotation financière est globale, ce qui laisseune marge de manœuvre importante à la Ville dans le choix desopérations à mener.En tant qu’élément d’affirmation de l’image innovante de la ville, laprise en compte de la qualité environnementale du bâti segénéralise dans la construction neuve. Dans le bâti résidentiel,avec notamment les résidences Tarron et Albert Thomas (57logements HQE), le Carré d’Alcyon (157 logements THQE 2005),mais également dans le tertiaire - avec l’opération mixte Galilée (274logements et des surfaces de bureau BBC et HQE) et desconstructions vitrines, telles que le nouveau siège social d’Eiffageou le projet Mermoz.Un atout pour les primoaccédantsL’éco-prêt habitat coop propose unfinancement à taux privilégié auxprimo accédants souhaitant acquérirune résidence principale dont laperformance environnementale estsupérieure à ce qu’exige larèglementation en vigueur (THQE 2005par exemple). Les coopératives d’Hlmet l’agence locale du Crédit Coopératifévaluent l’opération immobilière àl’aide d’une grille de lecture durablequi attribue un certain nombre depoints. Plus on a de « bons » points, etplus le coût du financement est faible.Les 23 logements en accession aidéedu Carré d’Alcyon bénéficient de cedispositif, cumulable aux autres aides.Un bail vert pour le siège sociald’EiffageLe bail vert signé entre Eiffage et lepropriétaire engage les deux parties àagir de concert pour veiller auxperformances environnementales del'immeuble. Un comité spécifique serachargé du suivi de ces performanceset d'élaborer un plan de gestionenvironnementale du bien.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE51VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B2LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEHabitat et bâti sous l’angle de l’effet de serreEco-parc et quartier piéton, des facteurs d’attractivité auservice de l’environnementLa restauration progressive de l’équilibre emploi-habitat permetaujourd’hui une reconversion progressive du parc immobilier desentreprises, ces dernières étant à la recherche d’un standard dequalité élevé associant respect des normes environnementales ethaute technologie.Pour répondre à ces attentes, les orientations d’aménagement dusecteur stratégique situé à l’interface des zones d’emploi etd’habitat (triangle Grange Dame Rose) préfigurent la création d’unquartier piéton : un ensemble mixte, desservi par le tramway, dontles logements seront au moins BBC, l’ensemble des parkings étantsouterrain et l’accès à la voiture étant limité aux secours etlivraisons.Un PLH qui vise à réduire les impacts indirectsL’un des objectifs du programme local de l'habitat (PLH) en coursd’élaboration est de faciliter l’accès au logement des salariésd'Inovel Parc et de limiter ainsi les nuisances nées de la distanceemploi-habitat.D’après le diagnostic du PLH, il est envisagé la constructiond’environ 1 300 logements entre 2011 et 2016, dont 52 % enaccession libre afin de répondre aux besoins des salariés zoneemploi. En 2009, sur la seule opération Alizée, 47 % des acheteursd’appartement neuf étaient en effet des cadres, et 69 % venaientd’une autre commune. Le prix de cession médian en 2009 était de4 260 €/m 2 , supérieur à celui du département (3 710€/m 2 ) et de larégion (3 790 €/m 2 ).Des marges de manœuvreLa Ville dispose de droits deréservation pour le logement surenviron 25 % des logements desprogrammes récents, et surl’ensemble du parc de la SEMIV. Unerelation privilégiée qui va égalementfaciliter la mutation des immeubles degrande taille, et limiter ainsi les sousoccupations.Si les F1 et F2 nereprésentent que 18 % des logementsSEMIV, les nouveaux programmes -Tarron avec 32 logements de type F1àF3, Albert Thomas avec 25 logementsdu T1 au T2 - vont rééquilibrer le parc.Du fait des nombreuses entreprisesque compte le territoire, la collecte du1 % logement facilitera l’accès aulogement des salariés de la zoned’emploi. Le 1 % logement permet,aux employés d'une entreprise de plusde 10 salariés d'obtenir entre autres,de l’employeur ou d'un organismecollecteur, un prêt pour acheter sarésidence principale, réaliser destravaux ou déménager suite à unemobilité professionnelle.Le T6, un projet structurant qui valorise le logementcollectif et redynamise l’attractivité résidentielle de la villeLe manque d’espaces constructibles implique une reconstructionde la ville sur elle-même, au coup par coup, en profitant desopportunités foncières, notamment à l’occasion du départ decertaines entreprises d'Inovel Parc.Cette difficile planification des opérations est toutefois compenséepar la structure urbaine - l’axe structurant Wagner-Breguet-Europe-Saulnier ayant été conçu dès l’origine pour accueillir untransport collectif en site propre – et les projets immobiliers (voirschéma ci-contre) se situent à proximité immédiate de l’une desdessertes du futur Tramway T6.Cette nouvelle mobilité interne - <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> accueille 7 des21 stations de la ligne T6 - valorisera donc la densité de l’habitatLOCALISATION DES PROJETSIMMOBILIERS ET ECHEANCESource : Diagnostic du PLHde la VilleETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE52VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B2LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEHabitat et bâti sous l’angle de l’effet de serrecollectif, tout en compensant les effets d’une faible mixité urbaine(voir fiches mobilité et aménagement).Un réseau de chauffage urbain à verdirLe réseau de chauffage urbain, dont la Ville est propriétaire etdélègue la gestion à la société Vélidis, est doté de deux réseaux decogénération qui produisent simultanément de la chaleur et del’électricité à partir de la combustion de gaz naturel. Une premièreunité a été rénovée en 2009, une seconde le sera en 2012.A cette occasion, parmi les différentes options possibles, l‘usagede la biomasse et/ou des ordures ménagères est une opportunitéà envisager, ce qui permettrait d’une part d’améliorer le bilancarbone du réseau, d’autre part, de valoriser la proximité de laforêt de Meudon par la mise en place d’une filière de proximité (voirencadré ci-contre).ENJEUXSe chauffer au bois deMeudon ?Depuis 2006, le chauffage urbain duquartier de Planoise à Besançon, quialimente 2 500 logements, estassuré à partir d’une chaufferiemixte bois, incinérateur à ordures etcentrale fioul, gaz et charbon. L’ONFfournit l’approvisionnement enplaquettes bois, dans un rayon de30 km, à partir de sous-produits del’exploitation forestière. L’itinérairede production en flux tendu minimiseles ruptures de charges et les coûts(séchage naturel des bois en bord deroute 3 à 4 mois; broyage en bord deroute et transport immédiat de laplaquette jusqu’à la chaufferie.Forces- Un parc de logements collectifs homogène- Des sources de financement pour le renouvellement,l’amélioration et l’accès à l’habitat (CDOR, 1 %logement)- Une politique de l’habitat de la Ville qui s’appuie surdes droits d’attribution et la présence d’un partenairerelais, la SEMIVOpportunités- Un renouvellement urbain qui est l’occasion de réaliserun véritable saut qualitatif dans la sobriété du bâti, enrapport à l’image d’une ville innovante- Un projet structurant source d’attractivité résidentielle :le tramway T6- Un PLH en cours d’élaboration, et dont les objectifssemblent adaptés aux besoins des populations,notamment à ceux des salariés de la zone d’emploi- Un verdissement du réseau de chauffage urbain quivalorise la biomasse locale (et/ou les déchets)- La possibilité d’exonérer de taxe foncière pendant 5ans les logements neufs, achevées à compter du 1erjanvier 2009, et respectant la norme BBCEnjeuxFaiblesses- Un manque de renouvellement du bâti ancien quitend à devenir énergivore- Des surfaces inadaptées engendrant un faible tauxd’occupation des ménages dans l’habitat- Des disponibilités foncières limitées obligeant à desopérations de logement au coup par coupMenaces- Une mauvaise anticipation des besoins despopulations décohabitantes et vieillissantes- L’exposition de nouvelles populations aux nuisances(bruit, pollutions de l’air)- Les synergies entre la qualité environnementale du bâti et la facilité d’accès au logement- Le développement de circuits courts pour l’alimentation énergétique : la filière boisETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE53VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


B3LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERREDéplacementsPôle d’attraction économique et commerciale de première importance en Ile-de-France, le manque de points d’entrée sur le territoire en limite fortementl’accessibilité aux heures de pointe. Un enclavement que ne comble pas uneoffre en transport collectif dense, mais éclatée. Aménagée dans les années1960, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est une ville conçue à l’échelle de la voiture.L’arrivée d’un transport collectif en site propre, de haute capacité, devraitbouleverser la mobilité interne et le rapport à l’urbain, vers une ville plusfluide et plus proche de ses habitants.1. Une accessibilité à renforcerSi d’importants axes routiers relient la commune à Paris et à sonenvironnement, le manque de points d’entrée sur le territoire nepermet pas d’absorber les flux qui convergent vers la zoned’activités aux heures de pointe. Parallèlement, l’absence d’untransport en commun de grande capacité rend difficilel’organisation d’une offre qui apparaît comme peu lisible.Des axes routiers d’importance régionale qui ont structuré leterritoire…UNE ACCESSIBILITE PAR LES GRANDSAXESLe développement résidentiel et économique de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>a grandement bénéficié de la présence sur le territoire des deuxaxes routiers d’importance régionale que sont l’A 86 et la N 118.L’A 86 (périphérique de l’Ile-de-France) traverse la ville sur un axeest-ouest et compartimente le territoire entre la zone d’habitat aunord et la partie <strong>Villacoublay</strong> au sud, ne permettant que peu defranchissements possibles.La N 118, qui relie le pont de Sèvres à l’A 10 au sud, coupe lafrontière est qui sépare la ville de Clamart sur un axe nord-sud.… et qui drainent des flux de trafic croissantsL’urbanisation de la frange sud-ouest de l’agglomération parisienne- associée au mouvement centrifuge qui a déplacé hors de lacapitale d’importantes surfaces à vocation économiques etcommerciales - entraînent des flux de déplacements croissants(domicile-travail et consommation) sur ces deux axes routiers.D’après les comptages routiers du Département en 2002, le traficjournalier moyen atteint ainsi sur la RN118, au niveau de la sortieÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE54Source : IGNUne zone d’attraction àl’échelle de la régionD’après l’enquête menée dans lecadre du Plan de Déplacement Inter-Entreprise (PDIE) fin 2007, Paris estla première commune de résidencedes salariés de la zone d’emploi,avec 9% des effectifs. 40% viennentdes Yvelines et 28% des Hauts-de-Seine, des chiffres qui semblentégalement correspondre à l’aired’influence du centre commercial<strong>Vélizy</strong> 2.VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B31Déplacements<strong>Vélizy</strong> 2, près de 110 000 véhicules, 114 000 sur l’A86 au niveau dela sortie <strong>Vélizy</strong>-centre.LUTTE CONTRE l’EFFET DE SERREUn manque de points d’entrée sur le territoire, source decongestion aux heures de pointeL’A 86 et la RN 118 – réduite à 2x2 voies dans sa traversée de<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> – dirigent quotidiennement vers les entrées de laville l’essentiel des 40 000 salariés de la zone d’emploi et des50 000 visiteurs des centres commerciaux.Dans le même temps, 65 % des actifs Véliziens qui ne travaillentpas sur la commune font le trajet inverse. Ce trafic d’échangesentre les entrées et sorties de ville représente 60 % du trafic localaux heures de pointe (voir encadré).Le faible nombre des points d’entrée-sortie sur le territoire agitcomme un entonnoir, et ne permet pas d’absorber les flux entrantaux heures de pointe - mais aussi pendant les périodes de fêtesou de soldes - ni d’écouler le trafic sortant sur des axes extérieursà très forte circulation.Des axes secondaires qui collectent les flux vers la zoned’emploi et concentrent les nuisancesLes liaisons intercommunales sont assurées par deux axes urbainsà fort gabarit que sont les RD 53 et RD 57, autour desquelss’articulent également les liaisons interquartiers.Un manque de pointd’échangeD’après l’étude de trafic menée en2001 à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, le traficd’échanges représente le matin60 % du trafic local (dont 44 % enentrée et 16 % en sortie). Les flux sedécomposent comme suit : 52 % enentrée de zone d’activités et 11 % ensortie, 20 % en entrée de ville et15 % en sortie.Les accès à Inovel Parc et à la villesont rares, assurés par l’A 86, laRD 53 ou la N118. Pour accéder à lapartie de la zone d’emploi située auNord de l’A 86 et à la ville, il n’existeque 3 accès :- la sortie 3 de la RN118 ;- la sortie 31 de l’A86 ;- la RD53 depuis Chaville et Meudon.Pour accéder à la partie Sud, deux :- la sortie 4.1 de la RN118, au niveaude l’échangeur avec l’A86 ;- la sortie 31 de l’A86.TRAFIC MOYEN JOURNALIER ANNUEL (VEHICULES/JOUR) SUR LES RD 53 ET 57Source : ETIK-PRESSE, d’après l’étude d’impact du tramway <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>La RD 57 constitue le principal collecteur des flux qui se dirigentvers la zone d’emploi. Cette 2x2 voies à sens unique, d’une largeurde 50 m, est capable de supporter le trafic lourd qui lui est imposé,ce qui limite le trafic de transit par les quartiers résidentiels.Toutefois, en cas de saturation, une partie des flux qui se dirigent.Des collecteurs de flux quiconcentrent les nuisancesSur un axe nord-sud, la RD 53permet de relier l’ensemble Chaville-Viroflay-RD 910 à l’A86 et Jouy-en-Josas, tout en raccordant <strong>Vélizy</strong>centreet <strong>Vélizy</strong>-Le-Bas. Sur un axeest-ouest, la RD 57 relie la RD 53 àla N 118, en ouvrant au sud vers lescommunes de Bièvre et Saclay. Cettevoie dirige le trafic vers la zoned’emploi depuis l’avenue MauraneSaulnier pour les flux en provenancede la RN 118, par l’avenue Bréguetpour ceux de l’A86 et d’une partie dela RD53 (via Marcel Sembat). Cesdeux axes concentrent l’essentieldes nuisances liées à l’automobile,voir la fiche Cadre de vie.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE55VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B31Déplacementsvers la zone d’emploi peut se reporter vers la zone d’habitat, aunord, par les rues Brindejonc des Moulinais et <strong>Villacoublay</strong>.Une offre en transport collectif éclatée et inadaptéeLUTTE CONTRE l’EFFET DE SERRE<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> ne dispose pas sur son territoire d’une dessertepar un transport collectif de grande capacité, capable de répondreaux besoins en déplacement depuis Paris et la banlieue.Salariés et visiteurs doivent donc emprunter des bus derabattement depuis les principaux pôles d’échanges que sont lesgares de Chaville-<strong>Vélizy</strong> (RER C), Chaville et Viroflay RG (SNCF àMontparnasse), Chaville et Viroflay RD (SNCF à Saint-Lazare et LaDéfense), et la station de métro Pont de Sèvres ; de banlieue àbanlieue, les gares de Versailles-Chantiers et de Bièvres.L’absence d’un transport collectif de grande capacité ne permetpas de structurer une offre de bus dense (35 lignes et 5 opérateursdifférents), qui apparaît comme éclatée et peu adaptée auxbesoins des usagers (voir encadré ci-contre).Augmenter le nombre des points d’échange et réduire lenombre de véhicules aux heures de pointeLe développement de la zone d’emploi (densification) et le bouclagede l’A 86 vont générer un surcroît de circulation vers et autour de<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>. Fluidifier le trafic automobile en entrée de villedevient donc une priorité, afin que l’enclavement ne devienne pasun facteur limitant de développement – ceci permettant égalementune meilleure attractivité des bus (voir encadré).La création d’un nouveau point d’entrée sur le territoire est unesolution à envisager. Toutefois, outre un franchissement de l'A86,projet actuellement en cours d'étude, peu de solutions existent et ilconvient d’être prudent afin d’éviter tout saut de trafic vers la zoned’habitat ou de saturer certains axes comme l’avenue Wagner,futur boulevard urbain à vocation de centralité.Une offre de bus inadaptéePour 74 % des entreprisesconsultées dans le cadre du PDEI, laprincipale carence de l’offre entransport collectif réside dans lamauvaise fréquence des bus. 62 %d’entre elles déplorent également lamauvaise amplitude des horaires, et59 % l’absence de liaison directedepuis une gare. D’après l’étudeKraft Foods (novembre 2008), 20 %des salariés de la zone d’emploiutilisent quotidiennement lestransports collectifs, et 20 % passentplus de deux heures par jour dansles transports..Un enclavement coûteuxLes coûts associés aux congestionssont nombreux : disqualification del’offre de bus (vitesse commercialelimitée) ; découragement àl’embauche (retard, turn-over) ;perturbation de l’activité quotidiennedes entreprises (livraisons etapprovisionnements) ; nuisancessonores et pollution de l’air ; stressdans les transports, etc..En septembre 2010, la commune de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> a inauguréune plateforme de covoiturage dédiée aux actifs qui travaillent surle territoire. Egalement ouverte aux Véliziens, elle compte 600inscrits à ce jour. Le manque de recul ne permet pas d’évaluer àce stade l’impact d’une telle opération, toutefois, la réduction del’usage individuel de la voiture apparaît comme une solution « soft »adaptée.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE56VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B3DéplacementsLUTTE CONTRE l’EFFET DE SERRE1Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un besoin de développement des transports en commun! Un manque de liaisons entre les différents quartiers et particulièrement entre le Nord et leSud de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> ;! Une faible fréquence de passage des transports en commun aux heures de pointe.2. Mobilité interne, une ville à l’échelle del’automobileLa voiture occupe une place centrale dans l’organisation de laville. Espaces concédés, plan de circulation et gratuité dustationnement de surface, son usage est facilité dans lesdéplacements quotidiens.Une conception urbaine pensée autour de l’automobile<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> s’est développée dans les années 1960, àl’époque où la circulation automobile était prioritaire, l’organisationurbaine privilégiant alors une séparation spatiale des différentesfonctions de la ville. L’allongement des distances engendré parl’éloignement de l’habitat et des activités devait donc êtrecompensé par le recours aux véhicules motorisés, et les gains detemps qu’ils permettent.Une intégration urbainedépendante de l’automobile :l’exemple de la dalle LouvoisLa dalle Louvois est un espace qui aété conçu sans voiture pour êtreentièrement dédié aux piétons.Toutefois, son isolement des grandsaxes de circulation n’a pas permisl’intégration de ce quartier au restede la ville, sa fonction commercialeayant été très limitée du fait sonmanque de visibilité.Le succès d’un tel urbanisme repose sur le fait de pouvoir assurerun trafic interne fluide, en réservant à l’automobile de très largesespaces, tout en protégeant les zones d’habitat des nuisancesgénérées par les grands axes routiers (voir la fiche Cadre de vie).Une surconsommation de l’espace urbainCe parti pris d’aménagement tend à diviser la ville en deux grandstypes d’espace. Ceux où la voiture est omniprésente (sous la formede flux ou de stationnement) et ceux dont elle est exclue (les cœursd’îlot de l’habitat collectif). Cette organisation est au final trèsconsommatrice d’espace et ne favorise pas les continuitésurbaines.Le plus souvent conçues de manière centrale sur la voirie, 95 %des 8 000 places de parking public se situent en surface, ce quiengendre une forte consommation des espaces ouverts, alorsmême que leur gratuité incite à l’usage de l’automobile dans lesdéplacements de proximité.Toujours dans le but d’assurer la fluidité du trafic, le plan decirculation propose un système de doubles voies en sens uniqueavec possibilité de retournement (voir le schéma page suivante).Ce faisant, il tend à allonger les distances urbaines, à consommerÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE57Une offre de stationnementqui invite à l’usage del’automobileLes 8 375 ménages de la ville (en2007) bénéficient d’environ 8 000places de parking public gratuites,essentiellement réparties dans lesquartiers du Mail et autour desgrands axes structurants (RD53 et57). Cette offre est complétée parprès de 3 700 places privées, dontplus de 80 % en souterrain. Lesespaces de stationnement sont ainsitrès largement dimensionnés.Toutefois, leur répartition et leurconception ne permettent pastoujours un accès rapide à l’habitat,ce qui, compte tenu de la taille desvoies, incite au stationnementsauvage au pied des immeubles.Certaines aires de stationnementsont par conséquent sousutilisées(silos de la dalle Louvois etparkings souterrains des extensionsest).VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B31Déplacementsde l’espace dans la voirie et à inciter une prise de vitesse sur lesvastes lignes droites qu’il autorise (on ne dénombre que 20 feux designalisation dans la ville).PLAN DE CIRCULATION, ARTICULATION DES ZONES D’HABITAT ET D’EMPLOILUTTE CONTRE l’EFFET DE SERREDES VOIES AUX EMPRISES LARGEMENTDIMENSIONNEESSource : ETIK-PRESSESource : ETIK-PRESSE, d’après cartographie Google MapsDe l’emploi vers l’habitat, un manque de liaisonsLa rue de <strong>Villacoublay</strong> étant en sens unique, les possibilités dedéplacement sont restreintes dans le sens est-ouest, ce qui limiteles échanges de la zone d’activités vers la zone d’habitat.Ce manque de liant est encore renforcé par la présence de la dalleLouvois, puisqu’il faut contourner cette dalle, tel un immensegiratoire, pour passer du quartier Exelmans à Rabourdin etatteindre la zone d’habitat.Une dépendance à l’automobile dans les déplacements deproximitéCes facilités offertes à l’automobile expliquent notammentpourquoi 50 % des Véliziens qui travaillent dans la commune, soitenviron 1 700 personnes, utilisent la voiture pour se rendre sur leurlieu de travail, alors même que la distance maximale qui séparel’habitat de la zone d’emploi n’est que de 4 km.MODE DE TRANSPORT UTILISE PAR LES VELIZIENS DANS LES TRAJETS DOMICILE-TRAVAILPLAN DE CIRCULATION DE LA DALLELOUVOISSource : PLU de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>Un taux de motorisation quisouligne la dépendanceAlors que la ville dispose d’un bassind’emploi et d’infrastructurescommerciales de proximité, 87,8 %des ménages disposent au moinsd’une voiture. Un chiffre en haussede +1,1% depuis 1999, supérieur àcelui du département (85,4 %), et àcelui de villes comme Chaville(78,6 %) ou Viroflay (82,9 %).Source : ETIK-PRESSE d’après INSEE, RPG 2007Remarque : il peut paraître surprenant que 5 % des Véliziens quitravaillent dans une commune « éloignée », c’est-à-dire hors unitéurbaine (voir encadré ci-contre), utilisent la marche à pied. Il s’agitcependant d’un effet statistique, dans la mesure où très peu deVéliziens travaillent hors de l’unité urbaine, 193, contre 5 910 dansl’unité urbaine.Unité urbaine au sens del’INSEEEst considérée comme telle unensemble d'une ou plusieurscommunes présentant une continuitédu tissu bâti (pas de coupure de plusde 200 mètres entre deuxconstructions) et comptant au moins2 000 habitants. La condition est quechaque commune de l'unité urbainepossède plus de la moitié de sapopulation dans cette zone bâtie.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE58VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B31Déplacements3. Les modes doux, des atouts à valoriserLUTTE CONTRE l’EFFET DE SERRESi les barrières physiques des grands axes de transport limitent lacontinuité des cheminements, la ville bénéficie toutefois decertains atouts afin de développer les circulations douces. L’enjeuest de raccourcir les distances et d’animer les larges espacesminéralisés dédiés à l’automobile.Un manque de continuité à proximité des grands axesLes infrastructures routières, par le trafic qu’elles supportent,constituent des barrières physiques qui limitent la continuité desdéplacements doux entre les quartiers.Les espaces piétons sont essentiellement contenus dans lescœurs d’îlot de l’habitat collectif. En dehors, piétons et cyclistes seperdent sur des infrastructures surdimensionnées, qui favorisent lavitesse et ne sécurisent pas la traversée des voies.CARTOGRAPHIE DES CHEMINEMENTS ET DES LIAISONS EXISTANTSDes points de rencontre àvaloriserLes cheminements piétons desquartiers d’immeubles collectifs sontà relier à l’important réseau depromenades qui existe dans la forêtde Meudon, avec notamment unparcours sportif, un circuit équestreet un chemin de grande randonnée.Il existe une passerelle piétonne etcyclable au-dessus de l’A 86, et 4passages souterrains afin de franchirles voies à fort traficLes passages de l’A 86 entre Jouyen-Josaset Mozart, <strong>Vélizy</strong> 2 et le Valde Grâce et l’espace culturel et lecollège Saint-Exupéry, afin detraverser l’avenue Bréguet Nord,préfigurent des nœuds de liaisonsinterquartiers stratégiques. Faciliterle passage de Morane-Saulniersemble prioritaire.Source : Ville de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>Un potentiel à valoriserLe réseau cyclable n’est encore que très peu développé à ce jour(voir graphique ci-dessus). Pourtant, la conception des parkingslimite le plus souvent l’emprise de l’automobile sur les espacespiétons et cyclistes, et le faible stationnement latéral sécurise leparcours des deux-roues.Enfin, le plateau de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, exempt de tout relief, inviteen lui-même à la pratique du vélo, alors que le dimensionnementdes voies permet d’envisager la création de pistes cyclablesvéritablement sécurisées.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE59VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B3DéplacementsLUTTE CONTRE l’EFFET DE SERRE1Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un développement nécessaire des déplacements doux! Une nécessaire sensibilisation des habitants à l’utilisation de modes de transportsdoux ;! Un manque parkings à vélo ;! Un besoin d’inter modalité entre les différents modes de déplacements ;! Une réflexion sur la circulation douce qui doit être menée en participation avec lesutilisateurs.4. Le tram T6 : un projet pour transformer la villeLa mise en service du tramway T6 permettra de renforcerl’accessibilité du territoire et de développer les modes douxautour des grands axes de déplacement. Avec pas moins de septstations sur la ville, c’est l’ensemble de la mobilité interne qui vas’en trouver profondément modifiée, en permettant notammentune reconquête des espaces dédiés à la voiture et une meilleurefluidité entre les zones d’emploi et d’habitat.Un projet qui renforce l’accessibilité de la zone d’emploiLe projet de tramway T6, inscrit au Contrat de Projet Etat-Région2007-2013, permettra de relier en 40 min Châtillon-Montrouge àViroflay, l’IUT de <strong>Vélizy</strong> à Versailles en 20 min, la zone d’activités àla gare Montparnasse en moins de 40 min. Sa mise en service seraprogressive à partir de la fin 2014, avec un bouclage prévu en2015 pour la partie souterraine entre <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> et Viroflay.Des moyens au service d’unenouvelle mobilité urbaineLa fréquence du T6, annoncée par laRATP, est de 4 min en heure depointe et 7 min en heures creuses.Les rames auront une capacité de200 et 250 voyageurs. Afin degarantir cette fréquence, la gestiondes carrefours est envisagée pourque le tramway soit prioritaire.Le choix du matériel roulant,tramway sur pneu guidé par un railcentral, a été décidé en tenantcompte du nombre de voyageursattendus - plus de 150 000personnes résident ou travaillent àmoins de 500 m du tramway – etdes reliefs traversés.PLAN DE LA LIGNE T6Source : RATPAutour des points d’échange existants (RER C et SNCF), cenouveau mode de transport permettra d’organiser à grande échellele rabattement des salariés vers Inovel Parc, tout en ouvrant unnouvel accès sur Paris, par la ligne 13 du métro, un tronçon nonsaturé au sud de Saint-Lazare.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE60VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B31DéplacementsUne insertion en site propre facilitée par les emprisesexistantesL’aménagement du plateau de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> a été conçu dèsl’origine pour accueillir un transport collectif en site propre. Lesemprises existantes, qui correspondent aux terre-pleins centrauxde la RD 57, permettront l’insertion centrale du T6 et une nouvelleanimation et appropriation de ces espaces autour de liaisonsdouces et d’aménagement paysagers.Sur la RD 53, l’insertion se fera de manière latérale et entraîneraune requalification de ces axes, en cohérence avec l’objectif decentralité qui vise à faire de l’avenue Wagner un véritableboulevard urbain, vecteur de centralité et vitrine commerciale de lazone d’habitat en entrée de ville (voir fiche Aménagement).Rapprocher les fonctions et animer les espaces : vers unenouvelle proximité urbaineLUTTE CONTRE l’EFFET DE SERREINSERTION CENTRALE SUR LA RD 57(EMPRISE DE VOIRIE : 50 M ; EMPRISE DUT6 : 30M)INSERTION LATERALE SUR LA RD 53(EMPRISE DE VOIRIE : 45 M ; EMPRISE DUT6 : 30M)En accueillant 7 des 21 stations que compte la ligne (4,8 km sur les14 km du tracé), l’arrivée du tramway va profondément modifier lespratiques de mobilité interne, comme le paysage urbain.PLAN DES ITINERAIRES CYCLABLESPROJETESAvec les fréquences de 4 min en heures de pointe et de 7 min enheures creuses, le T6 constitue une opportunité majeure pourréduire l’usage de la voiture en ville.Occupant et humanisant les axes à fort trafic de la ville - enredistribuant la place dédiée aux différents modes dedéplacement - il offre la possibilité de développer de véritablesliaisons douces sécurisées entre les quartiers et les communesvoisines (Meudon, Viroflay, Chaville et Jouy-en-Josas).Source : services de la VilleAu regard du tracé, le T6 devrait également permettre de fluidifierles échanges entre la zone d’emploi sur la zone d’habitat et defavoriser ainsi le brassage des différents usagers du territoire. Ceciaura pour conséquence d’encourager une plus grande mixitéurbaine dans la zone d’habitat, avec notamment une meilleurevisibilité de l’offre commerciale de proximité, qui ne sera plusdépendante de la seule desserte automobile.Une dynamique de transformation et des facteurs clés desuccèsL’arrivée du tramway a été prise en compte en amont del’implantation des nouveaux programmes de logements collectifs,afin d’assurer une valorisation rapide des dessertes.Le T6 permettra d’organiser de nouveaux nœuds d’échanges quivont fluidifier la ville, avec notamment la rénovation du quartierÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE61VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B31DéplacementsLouvois, un projet de gare routière à <strong>Vélizy</strong> 2, une piste cyclable lelong du tracé et la modification des itinéraires de certaines lignes debus afin de rendre la desserte plus efficace.Remarque : au-delà des infrastructures, la multimodalité reste àorganiser, en envisageant notamment des parcs à vélos àproximité des stations du T6, voire un système de location pour lesusagers de la zone d’activités.La suppression des espaces de stationnement - consommés parl’emprise du tramway - sera l’occasion de réorienter l’offre vers lesouterrain, en prenant soin de limiter le stationnement latéral le longdes voies cyclables.Par ailleurs, le principal risque lié à l’arrivée du T6 est de voir desespaces entiers de la ville se transformer en parking relais pour lesvéhicules en provenance des communes voisines, d’où lanécessité de penser les aménagements à une échelle supracommunale(voir encadré), comme de réglementer le stationnementde surface.LUTTE CONTRE l’EFFET DE SERREUn PLD garant de lacohérence des aménagements<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> fait partie d’unPlan Local de Déplacements initiépar la Communauté de CommuneVersailles Grand Parc. Les objectifsde ce plan visent à assurer lacohérence des liaisonsintercommunales, en intégrant leprojet de T6 au niveau des dessertesbus, de la localisation des parkingsrelais dans chaque commune, etc.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :L’arrivée de la ligne T6 du tramway! Une absence de parkings relais qui ne favorise pas l’inter modalité des transports àproximité des stations de tramway ;! Un besoin : une tarification incitative.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE62VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


B31DéplacementsLUTTE CONTRE l’EFFET DE SERREForces- Une desserte routière de grand gabarit depuis Parisavec l’A 86 et la RN 118.- Une desserte interne adaptée (gabarit, maillage)permettant d’accueillir de nouveaux modes detransport.- De nombreux cheminements piétons en forêt deMeudon et dans les cœurs d’îlot de l’habitat collectif.Opportunités- L’arrivée de la ligne T6 avec 7 stations sur la ville.- La réduction des espaces publics dédiés àl’automobile, en favorisant le stationnementsouterrain et en réglementant le stationnement desurface.- Une liaison des cheminements piétons existants etl’adaptation du plan de circulation afin de valoriserles circulations douces.- Une réorganisation des bus internes, afin d’assurerdes lignes de rabattement vers le T6, notammentpour les quartiers les plus excentrés (Mozart, PointeOuest).EnjeuxFaiblesses- Des coupures urbaines générées par les axes detransports (A86, RD 57).- Un manque d’entrées-sorties du territoire, sourcede congestion.- L’absence d’un transport collectif de hautecapacité sur le territoire.- Un réseau de bus peu lisible, une offre inadaptéeet une vitesse commerciale limitée.- Un manque de pistes cyclables et de liaisonspiétonnes autour des grands axes.- Une forte densité de circulation sur les axesstructurants (RD53, RD57), notamment aux heuresde pointe ou en période de soldes/fêtes.- Des nuisances liées à l’automobile (pollution,bruit).Menaces- Un développement de la zone d’emploi quiamplifie la saturation des entrées de ville et de laRD 57, entraînant un report de trafic dans leszones d’habitat, source de nuisances (pollution,bruit, conflit d’usages, etc.)- Un « enclavement » du territoire vis-à-vis destransports collectifs lourds, qui ne facilite pasl’embauche et limite l’attractivité de la ville (tempset stress dans les transports).- Du fait de son offre de stationnement gratuite, nepas devenir un parking relais géant vers le T6.- L’arrivée du T6 est une opportunité majeure afin de diversifier et de fluidifier les parcours urbains,d’imaginer une ville plus proche de ses usagers, conçue à l’échelle de modes doux, et qui favorise le liensocial et le respect de l’environnement.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE63VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


C1EPANOUISSEMENT DE CHACUNDANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTEau potableL’alimentation en eau potable n'apparaît pas comme un problème majeur auniveau de la ville. Les réseaux d’alimentation sont récents etl’approvisionnement est géré au niveau intercommunal, ce qui toutefoisn’incite pas toujours à se soucier du devenir de la ressource. Une meilleureconnaissance de l’ensemble des consommations et des usages de l’eau sur leterritoire est pourtant un préalable indispensable afin de pouvoir cibler lesgisements d’économie potentiels et ainsi entamer une démarche plusexemplaire sur le territoire.1. Une gestion de l’eau potable à l’échelle du bassinparisien qui satisfait aux besoinsPERIMETRE DE GESTION DU SEDIFLa Ville, qui ne dispose pas de ressources économiquementexploitable sur son territoire, a confié la gestion du serviced’alimentation en eau potable au Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF). Elle bénéficie ainsi des infrastructures de ce vastesyndicat, ce qui lui permet de mutualiser les coûts du service.Une gestion publique du service de l’eau, une exploitationprivéeLe SEDIF est un établissement public qui gère le serviced’alimentation en eau potable pour 142 communes de la périphérieparisienne, et dont l’exploitation des installations est déléguée àl’entreprise Veolia Eau.En juin 2010, le SEDIF a décidé de reconduire l’actuel délégataire.Le nouveau contrat – qui prendra effet au premier janvier 2011pour une durée de 12 ans – aura notamment pour conséquenceune baisse du prix de l’eau pour les Véliziens (voir ci-après), du faitde la réduction de la part du délégataire dans la facture d’eau.Une qualité médiocre des eaux puisées qui requiert undispositif de traitement importantL’eau potable distribuée à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> provient de la Seine,où elle est pompée au niveau de l’usine de Choisy-le-Roi. Si laqualité de l’eau du fleuve tend globalement à s’améliorer cesdernières années, les concentrations de certains polluantsdemeurent importantes (azote, phosphore), et la contamination parSource : SEDIF,Rapport d’activités 2009Une continuité de servicegarantie pour les personnes endifficultéSur son volet social, le SEDIFs’engage notamment à maintenir lafourniture d’eau en cas d’impayésauprès des abonnés ayant déposéune demande d’aide sociale. Enoutre, aucune coupure de servicen’est autorisée pour les familles avecenfants de moins de 3 ans, et chezles personnes âgées dépendantes.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE64VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C1EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTEau potableles produits phytosanitaires persiste. De fait, la qualité fluctuante del’eau de la Seine implique des dispositifs de traitementconséquents.Le traitement de l’eau potable de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est assuré auniveau de l'usine Edmond Pépin de Choisy-le-Roi, soit l'une desplus grandes usines d'eau potable du monde avec une capacitéde production quotidienne de près de 330 000 m 3 d'eau (encadréci-contre).Un double traitement des eauxD’une surface de 16 ha, l’usine deChoisy-le-Roi est équipée d'une filièrebiologique utilisant le couplage ozonecharbonactif : charbon actif afind’éliminer les produitsphytosanitaires ; ozone afin dedétruire les bactéries et autres microorganismes.Pour l’usager, une qualité de l’eau conformeLes différentes installations du réseau d’alimentation de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> peuvent être jugées comme tout à fait performantes,l’eau distribuée ayant été déclarée, par l’autorité sanitaire,conforme aux limites de qualité réglementaires pour l’ensemble desparamètres bactériologiques et physico-chimiques analysés en2008 et 2009.L’eau distribuée à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est même de très bonnequalité bactériologique, et contient de moins en moins de nitrates :19 mg/L en moyenne quand la limite de qualité est de 50 mg/L. Elleest également conforme à la limite de qualité (0,10 µg/L) pourchaque pesticide analysé.Un contrôle obligatoireconformeEn 2009, l’Agence Régionale de laSanté (ARS) a prélevé 146échantillons d'eau en production et 94sur le réseau de distribution de <strong>Vélizy</strong>(<strong>Vélizy</strong>, Viroflay, Les Loges, Jouy-en-Josas), tous ont été conformes.Un réseau SEDIF globalement performant ; localement, unrisque résiduel lié au transport et à l’entretien descanalisationsLes contrôles obligatoires de l’ARS (ex DDASS) – 29 contrôles surla commune – sont complétés par un contrôle sanitaire de l’eau,effectué par le délégataire du service, qui a réalisé pour le comptedu SEDIF en 2009 88 prélèvements sur <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>. Seul undépassement de seuil a pu être constaté sur le paramètre turbidité,qui correspond à la quantité de matières en suspension dans l’eau(encadré ci-contre).En l’absence de données locales, le rendement du réseau dedistribution du SEDIF, qui permet de mesurer les volumes perduspar rapport à l’ensemble des volumes mis en distribution, s’élève,en 2009, à 88 %. On estime généralement que le rendement d’unréseau est bon au-delà des 80 %.En 2008, une fuite dans une canalisation de transport avenueMorane Saulnier a nécessité des limitations dans les arrivéesd’eau, ce qui a entraîné une diminution de la défense incendie duCentre Commercial de <strong>Vélizy</strong> 2. Plus généralement, il convient desurveiller les canalisations des hameaux historiques de la ville (leVillage, les Ursines, le Clos), là où les canalisations anciennes sontsusceptibles d’être fragilisées par le gel, les systèmes racinaires,et où peuvent subsister des branchements en plomb.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE65Une turbidité stable surl’ensemble du réseau SEDIFLors de son transport dans lesréseaux de distribution, l’eau peut secharger de particules, notamment encas de mauvais entretien ou destagnation dans les canalisations. Auniveau du SEDIF, l’indicateur declarification moyen était inférieur à0,2 NFU en 2008, à 0,3 en 2009. Ceschiffres sont acceptables. Pour leseaux produites par les usines sur laSeine le seuil est de 1 NFU. Laréférence de qualité de 2 NFUs’applique au niveau du robinet duconsommateur.VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C1EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTEau potable2. Une connaissance limitée des usages de laressourceLe syndicat intercommunal – SEDIF - fixe les prix et choisit ledélégataire : les marges de manœuvre de la Ville sont limitées. Etla disponibilité de la ressource à un prix mutualisé n’incite pas àapprofondir la connaissance des consommations. Les gisementsd’économies et les publics à cibler sont ainsi très peu identifiés.Un prix de l’eau potable mutualisé qui masque certaines desspécificités du territoire, et n’incite pas à la sobriétéQuelque soit la distance à la « source », le prix de l’eau, hors taxeset assainissement, est commun aux 142 communes du SEDIF. Aupremier janvier 2010 il était ainsi de 1,73 € pour 1 m 3 d’eau, pourune consommation moyenne de 120 m 3 par an.EVOLUTION COMPAREE DES COMPOSANTES DE LA FACTURE D’EAU ET DE L’INFLATIONBase 100 en 1994 – source : rapport d’activité du SEDIF 2009La facture d’eau « globale », qui comprend la part « eau potable »,la part « assainissement » et les taxes et redevances, est enhausse sensible depuis 2003 (voir graphique ci-dessus). Elles’accroît notamment de + 1,1 % entre 2009 et 2010, alors que lapart de l’eau potable a quant à elle baissé de 1,7 %, sur la mêmepériode.Le prix de l'eau applicable à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> au 4 ème trimestre2010 est de 3,8094 € TTC/m 3 , soit l’un des plus faibles du secteur,sur la base d'une consommation annuelle de 120 m 3 toutes taxes etredevances comprises.PRIX DE L’EAU AU 4EME TRIMESTRE 2010Un prix de l’eau potable enbaisse en 2011Le nouveau contrat signé par le SEDIFet Veolia prévoit un prix de l’eaupotable compris entre 1,51 € et1,41 € HT par m 3 au 1er Janvier 2011,soit une baisse de 14 % à 20 %.Il introduit également un tarif multihabitat optionnel. Les usagershabitant dans le collectif pourrontbénéficier au 1er janvier 2011 detarifs proches de l’habitat individuel,soit une réduction 19 centimes d’europar m 3 pour une consommation de180 m 3 , en contrepartie d’unabonnement trimestriel de 5,72 €.Des composantes du prixvariables d’une commune àl’autreLes redevances et taxes varient d'unecommune à l'autre en fonction desprogrammes d'investissement pour ladépollution et des contraintes decollecte et de traitement des eauxusées.Source : SEDIFETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE66VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C1EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTEau potableDes consommations en baisse régulière depuis 2003Les volumes d’eau vendus par le SEDIF à la Ville – aux abonnésindividuels comme aux entreprises - sont en diminution régulièredepuis 2003, d’environ 200 000 m 3 par an, ce qui correspond àune baisse de 32 % sur la période.EVOLUTION DES VOLUMES VENDUS 2003 – 2009UNE BAISSE ACCENTUEE DESVOLUMES VENDUSA VELIZY-VILLACOUBLAYD’après SEDIF, rapport d’activités 2003 à 2009Cette décroissance des volumes vendus s’observe sur l’ensembledu SEDIF, mais est particulièrement sensible sur <strong>Vélizy</strong>, pour unnombre d’abonnés quasi constant (voir graphique ci-contre). Lesventes par abonnés sont en baisse de 12,6 % sur l’ensemble duSEDIF, de 19,5 % sur <strong>Vélizy</strong> entre 2003 et 2009.Source : ETIK-PRESSE,d’après les chiffres du SEDIF,Rapports annuels 2003-2009Fautes de données plus précises, les causes de cette décrue sontdifficiles à établir et à hiérarchiser ; les raisons pouvant êtremultiples : amélioration du réseau et mise en place de systèmes decontrôle plus efficaces, désindustrialisation (la majorité des activitésde la zone d’emploi relèvent aujourd’hui du secteur tertiaire), ouencore évolution des comportements individuels, modernisationdes équipements électroménagers, etc.Un niveau de consommation qui demeure important, maisdont la destination est mal connueL’abonné Vélizien (ménages et entreprises confondus) consommeun volume d’eau près de deux fois supérieur à celui de la moyennedu SEDIF.MAIS UN NIVEAU DE CONSOMMATIONRAPPORTE AU NOMBRE D’HABITANTENCORE TRES SUPERIEUR AUXSTANDARDS LOCAUXVOLUMES VENDUS PAR M3 PAR AN PAR RESIDENT ET ABONNED’après le SEDIF, rapports d’activités 2003 à 2009Source : ETIK-PRESSE,d’après les chiffres du SEDIF,Rapports annuels 2003-2009ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE67VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C1EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTEau potableCes chiffres laissent à penser qu’une part non négligeable de cesvolumes est consommée par les nombreuses activitéséconomiques de la ville - qui accueillent près de 40 000 salariéspar jour - ou commerciales, 50 000 visiteurs transitant chaque jourpar <strong>Vélizy</strong> 2 (des chiffres à comparer aux 20 000 résidents).Sur l’ensemble du réseau du SEDIF, la consommation d’eau desabonnés domestiques représente 16 % de la consommation d’eau.Mais ce chiffre très général, n’éclaire pas la consommationvélizienne.A l’heure où nous rédigions ce diagnostic, la Ville ne disposait passur ce point de données plus précises ; ce manque d’informationsrendant, dès lors, plus difficile toute explication sur la baisse de laconsommation, et sur la fixation d’éventuels objectifs de réduction.3. Economiser la ressource : des pistes de réflexionLe premier axe de progression de la Ville sur la thématique eauconcerne le développement d’un suivi de l’ensemble des usagesde l’eau sur le territoire et de ses propres consommations.Parallèlement, il est déjà possible de favoriser la récupération decertaines des eaux recyclables (pluviales, piscines, etc.).Un suivi des consommations de la Ville à initierD’après le diagnostic de développement durable interne réalisépar la Ville en 2010, les bâtiments municipaux sont peu équipés(robinets, chasses d’eau économes, etc.) et le suivi desconsommations d’eau était limité, jusqu’à fin 2010, à l’analyse desfactures. Si celles-ci ont augmenté, pour l’ensemble du patrimoinede la ville, de 10,1 % entre 2007 et 2008, aucun indicateur nepermet ici aussi d’en identifier les causes (voir fiche E3 – Mode devie et consommation responsable).L’embauche récente par la Ville d’un technicien spécialiste desfluides devrait initier la mise en place d’indicateurs sur laconsommation en eau des bâtiments. Les informations collectéespourraient conduire au développement d’un système de gestion del’eau informatisé pour les espaces verts et les bâtiments, ce quipermettrait d’améliorer le contrôle du réseau et la détection desfuites.L’arrosage des espaces verts,des sources d’économie àsaisirL’eau utilisée pour l’entretien desespaces verts de la Ville n’est pascomptabilisée. Si un suivi centralisédes consommations apparaitnécessaire, des sources d’économieimmédiate existent : généralisationdes systèmes d’arrosage goutte àgoutte et de la pratique du paillage quipermet de limiter les pertes en eau.Par ailleurs, les consommations d’eaude la piscine municipale ont connuune nette augmentation depuis 2007.Les deux vidanges annuelles sontrejetées directement dans les égouts,ce qui correspond à une perte de30L/jour/nageur. Un système derécupération avec bassin tamponpourrait être étudié afin d’utiliser cetteeau, après traitement, pour lenettoyage des rues.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE68VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C1EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTEau potableLa collecte des eaux pluviales, un double enjeu :économique et écologiqueA ce jour, aucun système de récupération des eaux pluviales n’estinstallé dans la ville afin d’approvisionner le service des espacesverts en eau d’arrosage, mais la nouvelle école Mermoz, ainsi quele cimetière, le seront en grande partie.A la suite de l'arrêté du 21 août 2008, l'eau de pluie collectée parles particuliers peut à présent être utilisée, sous réserve del’installation des équipements de collecte ouvrant droit à un créditd’impôt de 25 %.Compte tenu des possibles transferts de pollution vers les zoneshumides sensibles de la forêt de Meudon, notamment par leruissellement des eaux pluviales (voir fiche A3 - Assainissement),sensibiliser et inciter les particuliers et les bailleurs de la ville à lamise en place de telles installations, en se montrant exemplaire,aurait donc un impact tant économique qu’écologique.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une nécessaire sensibilisation de la population sur la préservation de l’eau entant que ressource naturelle! Un manque de connaissance et de suivi de la consommation d’eau par les ménagescomme par la Ville ;! Une nécessaire mobilisation des syndicats de copropriétaires et les bailleurs du parclocatif sur les économies d’eau (ex : compteurs individuels) ;! Une opportunité : l’éducation des enfants et des jeunes : connaissance du cycle del’eau et importance des économies d’eau ;Une optimisation de la gestion de l’eau par la Ville! Une marge de manœuvre limitée de la Ville en matière de distribution de l’eau :représentation de la Ville au SEDIF d’1 voix sur 142 ;! Un besoin de mieux connaître la consommation et le rejet d’eau de la piscine afin devaloriser l’eau rejetée 2 fois par an à l’occasion de la vidange ;! Une récupération de l’eau de pluie, dans les bâtiments publics et dans l’habitatpavillonnaire, dans la mesure où ces dispositifs n’impactent pas le bon fonctionnement duréseau d’assainissement existant (dimensionné pour une certaine quantité et concentrationd’eau usée).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE69VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C1EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTEau potableForces- Une adhésion au SEDIF qui permet l’accessibilité à laressource, une mutualisation des coûts et garantit laqualité des eaux distribuéesOpportunités- Le renouvellement et la modernisation descanalisations dans le cadre de l’arrivée du TRAMEnjeuxFaiblesses- Peu de marge de manœuvre pour ce qui est demettre en place une politique locale de l!eau- Une certaine méconnaissance des consommationset des usagersMenaces- Les dégradations diverses du réseau de distributiondes quartiers anciens de la ville- Un sous-dimensionnement du réseau dedistribution ; l’augmentation de la population devants’accompagner d’une adaptation des équipements- La collecte des eaux pluviales pour les particuliers (PLU, etc.)- La connaissance des volumes consommés par les installations communales afin d’identifier les gisementsd’économieETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE70VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C2EPANOUISSEMENT DE CHACUNDANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTRisquesLe développement durable ne concerne pas seulement les risques que l’Hommepeut présenter pour l’environnement ; il intègre également les risques que laNature ou l’Homme peuvent occasionner à nos sociétés. Dans ce domaine,<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> bénéficie d’une situation plutôt clémente vis à vis desrisques naturels. De plus, si la Ville a connu une activité économiquerelativement importante, aucun site pollué n’est aujourd’hui identifié et lesrisques industriels semblent également assez faibles.1. Des risques naturels et technologiques bienidentifiés et de mieux en mieux pris en compteLes mouvements de terrain et les inondations par ruissellementconstituent les principaux risques naturels sur le territoire. Sileurs mécanismes sont bien connus et si leur prise en compte estréelle, l’information des Véliziens pourrait être améliorée.Les inondations par ruissellement : un risque bientôt maîtriséAu cours des 15 dernières années, la ville de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> afait l’objet de 5 arrêtés de reconnaissance de catastrophesnaturelles en matière d’inondation et coulées de boues.Ces inondations, imputables aux conditions météo et audimensionnement des réseaux d’assainissement (voir fiche A2Assainissement) sont aujourd’hui mieux prises en compte. Laconstruction d’un bassin - de 1 600 m 3 - de rétention des eaux auniveau du carrefour du jumelage permettra, par la dérivation descanalisations en amont du bassin, de mieux réguler les eaux depluie.CARTE DES TRONCONS DE ROUTESINTERDITS AU TMD (ROUGE ET NOIR)Les transports : un risque à mieux identifierSur le territoire de la commune, les transports de matièresdangereuses (TMD) s’effectuent par la route (voir carte ci-contre)ou par canalisations enterrées.<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> accueille sur son territoire la base aérienne 107et les flux aériens induits par l’activité militaire sont également àprendre en compte en matière de risques liés aux transports.Source : DRE Ile-de-FranceETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE71VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESRisquesA ce jour, la nature et les quantités des produits transitant par laville ne sont pas identifiées, mis à part pour les 3 canalisationstransportant du gaz, qui cheminent sous la forêt domaniale deMeudon.Les mouvements de terrain : un risque assez faible quipourrait être mieux pris en compteLes 2/3 de la commune sont soumis à un aléa de retrait-gonflementdes argiles. Pour les parties les plus habitées du territoire, cet aléapeut être qualifié de moyen (voir carte ci-après).CARTE DES ALEAS EN MATIERE DE RETRAIT GONFLEMENT DES ARGILESLe retrait-gonflement desargilesUn sol argileux change de volumeselon son humidité ; il gonfle avecl’humidité et se resserre avec lasécheresse, entraînant desfissurations du sol qui peuventfragiliser l’assise des bâtiments.Source : BRGM – www.argiles.frL’établissement d’un Plan de Prévention des Risques (PPR) desmouvements différentiels consécutifs à la sécheresse et à laréhydratation des sols a été prescrit par arrêté préfectoral du9 juillet 2001. Depuis, ce PPR n’a pas été adopté par le Préfet nitranscrit dans le règlement d’urbanisme de <strong>Vélizy</strong>.Si l’aléa en matière de retrait gonflement des argiles est définicomme « moyen » par le BRGM (Bureau de RecherchesGéologiques et Minières), la densité de la population présente surla zone concernée requiert de ne pas sous-estimer ce risque.Si la mise en place d’un PPR ne semble pas justifiée au regard desaléas existants sur la commune, des préconisations, voire desobligations en matière de constructions, pourraient être édictéespar les services de la Ville.Plan de Prévention desRisquesCe document, qui permet de définirles mesures de sécurité à mettre enplace face aux risques majeurs,prévoit notamment l’informationpréventive des citoyens etrèglemente l’occupation des sols etla construction sur le territoire.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE72VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESRisquesPartage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Les risques liés aux transports aériens! Une menace : le vol, parfois à basse altitude, des avions militaires (de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>comme des aérodromes alentours) représente un risque d’accident, qui pourrait avoir desconséquences lourdes avec la présence du centre commercial de <strong>Vélizy</strong> 2 (forte concentrationde population) ;! Une menace : la présence de 10 000 corps étrangers métalliques sur la zone militaire ;Les mouvements de terrains! Un risque de mouvement de terrain lié au retrait-gonflement d’argile limité, mais desdifficultés d’indemnisation en cas de dégradation de l’habitat.2. Pas de sites pollués et peu d’activités polluantes,mais une activité industrielle passée relativementimportanteLa Ville ne compte aucun site SEVESO sur son territoire, maishérite d’une histoire industrielle qui semble ne pas avoir laissétrop de marques sur l’environnement. Aujourd’hui, 12établissements sont répertoriés comme installations classéespour la protection de l’environnement, mais peu semblentpréoccupants.Des installations classées pour la protection del’environnement (ICPE) peu nombreuses et peucontraignantesSelon les services du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie duDéveloppement durable et de la Mer, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> dénombre12 ICPE et les 12 sont soumises à autorisation (voir encadré).Les établissements soumis à autorisation le sont le plus souvent enraison de la taille des installations mises en œuvres et non par ladangerosité des éléments utilisés (exemple : le dimensionnementde la climatisation du personnel pour ALCATEL et BOUYGUES).Une activité industrielle et de services relativementimportante…ICPESont soumis aux dispositions duprésent titre les usines, ateliers,dépôts, chantiers et, d'une manièregénérale, les installations exploitéesou détenues par toute personnephysique ou morale, publique ouprivée, qui peuvent présenter desdangers ou des inconvénients soitpour la commodité du voisinage, soitpour la santé, la sécurité, la salubritépubliques, soit pour l'agriculture, soitpour la protection de la nature, del'environnement et des paysages,soit pour l'utilisation rationnelle del'énergie, soit pour la conservationdes sites et des monuments ainsique des éléments du patrimoinearchéologique.L’inventaire des anciens sites industriels et activités de services,édité par le BRGM, dénombre 47 sites, encore en activité ou non.C’est un nombre relativement important au regard de la taille de laville.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE73VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C2PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESRisques... mais pas de sites pollués, surveillés ou dépolluésLa base de données éditée par le Ministère sur les sites et solspollués (ou potentiellement pollués) appelant une action despouvoirs publics à titre préventif ou curatif ne recense aucun sitesur le territoire vélizien.ICPE PRESENTES SUR LE TERRITOIREET SOUMISES A AUTORISATIONSource : Ministère de l’Ecologie etdu Développement durableForces- Pas de sites pollués, surveillés ou dépollués- Des risques naturels bien identifiésOpportunitésEnjeuxFaiblesses- Une mauvaise connaissance des matièresdangereuses transportées sur la communeMenaces- Activité industrielle passée ayant pu polluer les sols- Influence des flux des transports générés par le trafic aérien de l’aérodrome militaire de la base aérienne 107- Sensibilisation des propriétaires – actuels et futurs - au risque associé aux mouvements de terrainETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE74VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C3PEPANOUISSEMENT DE CHACUNDANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTCadre de vieLe cadre de vie est un élément constitutif de l’identité de la ville. Propreté,fleurissement et accessibilité à la forêt de Meudon, s’inscrivent au cœur duprojet urbain depuis son origine. Ce point fort incontestable génère denombreuses attentes. Maintenir le lien entre la zone urbaine et sonenvironnement forestier et prévenir les nuisances, notamment celles liées àl’automobile, constituent donc des enjeux prioritaires dans le développement del’urbanisation aujourd’hui engagé par la Ville.1. Le cadre de vie : un élément identitaire au cœur duprojet de villeL’aménagement du plateau a permis de constituer un ensembleurbain aéré et homogène, qui favorise les zones de détente encœur d’îlot, ainsi que son intégration à la forêt voisine.Aujourd’hui encore, le cadre de vie constitue un élément majeurde l’attractivité du territoire et est traité comme tel par la Ville.Les conséquences d’un urbanisme fonctionnelAfin de préserver les zones d’habitat, les activités susceptibles degénérer des nuisances sont implantées dans la zone d’emploi. Lerèglement d’urbanisme est particulièrement strict sur ce point : lesactivités industrielles sont à proscrire des quartiers d’habitat et lesactivités artisanales sont limitées à celles qui ne portent paspréjudice à la vie de quartier (voire interdites dans certaines zonespavillonnaires).Vers plus de mixité dans leszones « frontières »Le PLU approuvé en 2007 a toutefoisintroduit plus de mixité dans leszones frontières situées à l’interfacedes zones d’emploi d’habitat,notamment dans les secteurs deGrange Dame Rose et de l’avenueBreguet.Un aménagement conçu dès l’origine pour valoriser etintégrer les espaces forestiers limitrophesL’aménagement du plateau visait à ce que chaque habitant puissebénéficier, en tout point de la ville, d’une même facilité d’accès à laforêt domaniale de Meudon.La forêt s’invite ainsi dans l’espace urbain par les différents pointsde rappel que sont les vastes espaces végétalisés, non clôturés,de l’habitat collectif, les nombreux points de fleurissement, etc.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE75VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESCadre de vieLeur répartition vise notamment à atténuer les coupures opéréespar les axes viaires, favorisant une porosité visuelle qui vise à fairede la forêt un élément constitutif de la ville, plus qu’une simplefrontière. L’aménagement du quartier Mermoz, ainsi que larestructuration de la dalle Louvois, renforceront plus encore cetteouverture de la ville sur la forêt (voir fiche B1 - Aménagement).La présence de la forêt se retrouve dans l’aménagement, aéré etlargement végétalisé, des cœurs d’îlots des quartiers d’habitatcollectif. Cette structure (voir photo ci-contre) offre aux habitantsdes espaces de vie et de tranquillité préservés des nuisancesautomobiles.LA STUCTURE AEREE DES COEURSD’ILOT DE L’HABITAT COLLECTIFSource : géoportail.frUn fleurissement important afin de pallier une architecturemonotoneAfin de contrebalancer la structure répétitive de quartiers articulésautour de centres commerciaux (Mail, Louvois et Mozart) et uneforme architecturale analogue et relativement banale du bâti, la Villemise sur le fleurissement pour colorer l’espace urbain.La superficie fleurie représente ainsi 6 495 m 2 , soit 0,30 m 2 parhabitant. Le service des espaces verts, qui a diminué son budgeten 2005, s’engage vers des pratiques plus durables, en jouant surles densités et la diversité des compositions : arbustes, vivaces etgraminées (voir fiche E3 – Mode de vie et consommationresponsable).Une ville 4 fleursEn 2010, il existe 80 sites fleurisrépartis sur l’ensemble de la ville,276 jardinières au sol et 336jardinières suspendues, pour un totalde 218 025 plantes et 285 variétés,dont 76 265 annuelles, un chiffre enbaisse.Une limitation des pollutions visuellesLe règlement sur les publicités et enseignes de la ville permet depréserver le cadre de vie de tout développement anarchique desaffichages. En limitant la pollution visuelle, il garantit une certainehomogénéité de l’espace urbain, ce qui renforce l’impression decalme tout en valorisant les espaces végétalisés. L’insistanceportée à la propreté urbaine, et cela dans l’ensemble desquartiers, va également dans ce sens, même si les équipementsdu service, de type balayeuses, pourraient être modernisés afin degagner en efficacité.Une sensation de calme quipasse par la préservation del’environnement visuelDans les zones de publicité restreintede la forêt, les zones d’habitatpavillonnaires et collectives, lespublicités et les préenseignes sontinterdites, ou limitées aux abris-busou au mobilier urbain sousconditions. La taille et la dispositiondes enseignes sont réglementéespour toutes les zones.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE76VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESCadre de viePartage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Le cadre de vie, un facteur identitaire du territoire! Un fort attachement des habitants à leur cadre de vie ;! Une rénovation des bâtiments trop uniforme (manque de variétés dans le choix de lacouleur pour les façades) qui nuit à l’identité des différents quartiers ;! Un manque de vigilance à l’égard de la propreté avec notamment un nombre importantde déjections canines.2. Des nuisances urbaines liées à l’automobileSi les nuisances proviennent essentiellement du traficautomobile, une partie d’entre elles sont toutefois atténuées parl’organisation urbaine.Une police municipale en charge de réduire les infractionsliées à l’automobile<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est une ville calme, marquée par une faibledélinquance qui porte sur quelques atteintes aux biens etnotamment les voitures (très présentes sur le territoire). La moitiédes délits constatés sur la ville sont des vols (à la roulotte, à la tire,de véhicules, de jour comme de nuit) notamment sur les parkingsBretagne ou de <strong>Vélizy</strong> 2.La police municipale créée en 2005, a été récemment restructurée :doublement des effectifs, mise à disposition d’un local pourl’accueil du public, acquisition d’un véhicule de patrouille et de VTT.Ses missions visent, entre autres, à assurer la sécurité routière parun renforcement des contrôles (vitesse et alcoolémie) et enassurant les règles de stationnement – la création d’une fourrièregérée par une délégation de service public est actuellement enprojet. Enfin, dans le but de compléter ses actions préventives,notamment en période nocturne, la Ville souhaite sensiblementdévelopper son dispositif de vidéo protection.Une qualité de l’air globalement bonne, dégradée à proximitédes grands axes viairesPar sa situation géographique, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est adossée à unplateau d’une altitude moyenne de 175 m, la ville est relativementprotégée des pollutions de l’agglomération parisienne, sauf lors desvents de nord-est. La qualité de l’air, telle que révélée par l’indiceATMO (voir encadré), est ainsi jugée bonne 75 % de l’année.Une gestion problématique dustationnementEnviron 3000 infractions sontrelevées annuellement,essentiellement pour des infractionsliées au stationnement (1/3 pourdéfaut de disque zone bleue, 1/3pour stationnements gênants, et 1/3pour stationnements divers :marchés, unilatéral alterné, etc.)Une qualité de l’air qui sedégrade légèrement depuis2002L’indice ATMO permet de classer laqualité de l’air selon 10 niveaux, de« très bon » à « très mauvais ». De2002 à 2010, on note sur <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> une augmentation de lapart des niveaux « médiocre » et unediminution des « très bon ».Le trafic automobile, unesource d’émissions majeureOn estime que le transport est enmoyenne responsable de 50 % desémissions de composés azotés (NOx),un polluant notamment responsablepar temps chaud des épisodes depollution à l’ozone (O3). Cetteproportion atteint 80 % sur la ville.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE77VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESCadre de vieCONTRIBUTIONS EN % DES DIFFERENTS SECTEURS D’ACTIVITES AUX EMISSIONS DE POLLUANTSSource : Airparif, estimations 2009 à partir des données 2005 à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>Les résultats de l’étude Airparif, menée sur le territoire entre févrieret mars 2009 dans le cadre de la couverture de l’autoroute A86, ontprécisé les zones affectées par les pollutions aériennes liées autrafic automobile, ainsi que l’origine des principaux polluants.Sur les voies externes, les pollutions sont dues aux forts niveauxde circulation. Dans un rayon de 200 m autour de l’A86, les niveauxde NOx dépassent l’objectif de qualité national (70 μg/m 3 sur l’axecontre 40 μg/m 3 ). Pour les PM25, la moyenne journalière de 50μg/m 3 excède les 35 jours autorisés au niveau de l’A86.Sur les voies internes, les pollutions ont pour cause les congestionsdu trafic, avec des zones de dépassement des seuils de benzènessur les voies où la circulation est difficile, notamment avenueWagner.La qualité de l’air intérieur, une vigilance à accroître àproximité des zones sensiblesBenzène et PM 25, deuxpolluants d’origineautomobiles.Les émissions de Benzène trouventleur origine dans la congestion desvéhicules à essence. Si la limiteréglementaire de l’UE est de 5μg/m3, les mesures effectuées sur<strong>Vélizy</strong> révèlent une pollution de fondde l’ordre de 1,2 à 1,6 μg/m3. LesPM25 sont des particules fines detaille inférieure à 2,5μ quiproviennent de la circulation desvéhicules diesel.La qualité de l’air intérieure,des enjeux de mise enconformité réglementairesÀ partir du 1er janvier 2012, laréglementation imposera desmesures de la qualité de l’air etl’information du public dans tous lesétablissements recevant du public. Ilest à noter que les ventilations àdouble flux sont déjà obligatoiresdans toutes les constructions neuvesrecevant du public.Au regard du temps passé dans des locaux, estimé à 85 % enclimat tempéré, la problématique de la qualité de l’air s’intègrepleinement à une politique de préservation globale du cadre de viedes Véliziens, notamment pour les publics fragiles (enfants, femmesenceintes, personnes âgées, etc.).Si la Ville n’a pas effectué de mesures de la qualité de l’air desbâtiments publics, une étude a été effectuée sur l’ensemble dessites d’accueil de la petite enfance de la ville. Tous respectent lesobjectifs de qualité, hormis au Mail où les niveaux de benzènerelevés (3,9 et 3,5 μg/m 3 ) dépassent la valeur guide préconisée parl’OMS (2 μg/m 3 ). Des travaux ont été réalisés par la Ville afin delimiter les sources de pollution.La dégradation de l’air intérieur peut s’expliquer par l’usage decertains produits d’entretien (désodorisant), d’un mobilier ou deconsommable (colles) émettant dans l’atmosphère des substancesL’indicateur LdenIl représente le niveau d'expositiontotale au bruit sur 24 heures, ensurévaluant l’importance du bruit enpériode nocturne pour tenir comptedes temps de sommeil. Globalement,son mode de calcul en fait unindicateur de gêne plus quel’expression d’un niveau de bruit réel.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE78VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESCadre de viechimique nocives, ou encore par une mauvaise filtration de l’airentrant et une mauvaise qualité d’aération. Si des critères ont ététransmis au service « marchés publics » afin de réduire lescommandes de produits d’entretien ou de mobilier émetteur,l’Onde demeure à ce jour le seul bâtiment public équipé d’uneventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux capable de filtrerles entrées d’air et de récupérer la chaleur des flux évacués.Le bruit automobile, une nuisance importanteLa commune de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est soumise à des nuisancessonores dues à la proximité des habitations par rapport auxprincipales infrastructures routières.L’étude acoustique menée en 2009 avait donc pour objectif deréaliser une cartographie stratégique du bruit en estimantl’exposition des populations et bâtiments sensibles. Il en ressortque près de 48 % de la population est potentiellement soumise àdes niveaux sonores supérieurs à 65 dB(A) en Lden où tenir uneconversation demande de parler fort, et dont l’origine estessentiellement due au trafic routier. Il convient toutefois de tenircompte des critères de mesure spécifiques de l’étude. Lesniveaux sonores sont mesurés au quatrième étage, ainsi lespersonnes situées aux étages inférieurs sont potentiellementsoumises à des niveaux de nuisance plus faibles.Le bruit des aéronefs, unedifficile mesureLes passages d’avions etd’hélicoptères, dont les trajectoiresne sont pas toujours respectées(source : rapport de présentation duPLU – p 136), peuvent gêner lesriverains de <strong>Vélizy</strong>-Bas et du quartierEst. Le bruit, plus discontinu etlocalisé, demeure toutefois difficile àévaluer.L’ensemble des dépassements de seuils relevés en Lden, quiconcernent 31 % de la population, soit 6 400 personnes et 11établissements d’enseignement, concernent même uniquement lebruit routier (68 dB(A). Si l’exposition diminue en période nocturne,ce sont encore près de 18 % de la population, soit environ 3 700personnes qui demeurent potentiellement exposées à des niveauxsonores dépassant les valeurs limites, 62 dB(A), à cause du bruitroutier.EXPOSITION AU BRUIT GLOBAL EN LDENSource : cartographie stratégique du bruit 2009ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE79VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESCadre de vieUne nuisance prise en compte au niveau de l’urbanismeL’excès de bruit a des effets néfastes sur l’audition, et perturbel’organisme, notamment du point de vue du sommeil et ducomportement. Si la végétalisation des cœurs d’îlots et l’orientationdes bâtiments minimisent l’impact de ces nuisances dans denombreux quartiers de la ville, les populations situées à proximitéde l’A86, dans les secteurs non couverts, de la RN118, RD 57 et53 sont particulièrement exposées.SECTEURS AFFECTES PAR LE BRUITUn dispositif règlementaireContrairement aux cartes de bruit,les secteurs affectés par le bruit autitre du classement sonore desinfrastructures de transportsterrestres sont opposables etadossés au PLU. Ils définissent lesniveaux sonores de référence, lalargeur maximale de secteursaffectés par le bruit et les niveauxd'isolement minimum des façadesdes bâtiments d'habitation àconstruire dans ces secteurs. 20voies ou tronçons de voies sontconcernées sur la commune parcette réglementation.Source : DDT 78Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :La nécessité de réduire les nuisances sonores! Le trafic automobile sur l’A86 génère des nuisances sonores qui ne sont qu’en partieabsorbées par le mur antibruit - et ce mur ne couvre pas l’ensemble des habitations ;! Un ramassage des feuilles mortes trop bruyants (souffleurs) ;! Des nuisances sonores engendrées par la densité du trafic automobile dans la zoned’activité de <strong>Vélizy</strong> 2.3. Préserver le cadre de vie tout en augmentant lescapacités d’accueil résidentiellesLe nouveau programme d’habitat engagé par la Ville va conduire àune nécessaire densification de la zone urbaine. Dans ce contexte,préserver le cadre de vie historique apparaît comme un enjeumajeur, garant de l’identité de la ville.Maintenir l’équilibre « végétal-minéral » et les espaces derespiration en cœur d’îlotCompte tenu des contraintes urbaines, la reconstruction de la villesur la ville sera le principal levier de création des nouveauxlogements.Des obligations précisées etrenforcées en matièred’espace plantésLa dernière modification du PLU(2010) précise les obligations deplantation des zones nonpavillonnaires, dont l’emprise au solde certaines avait été modifiée pourdensification par le PLU (Mail,Wagner Louvois). Les espaces vertsde pleine terre doivent représenterau moins 20 % de la surface de laparcelle, et l’espace plantécomporter au minimum 1 arbre dehaute tige et 2 arbustes par 100m 2de surface d’espace vert.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE80VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESCadre de vieCeci implique une optimisation des espaces de projets, notammentdans les triangles Saint-Exupéry et Grange Dame Rose.Afin de préserver le cadre de vie actuel, les orientations du Projetd’Aménagement et de Développement Durable (PADD) visentexplicitement à protéger les espaces végétalisés des cœurs d'îlotde l'habitat collectif, comme les principaux espaces verts publicset les alignements d'arbres de la ville. Le règlement d’urbanismegarantit ainsi un minimum de végétalisation lors de la réalisation denouvelles constructions (voir encadré).Le renouvellement urbain ne devrait pas avoir d’impact négatif surla végétation, à condition de limiter l’emprise de l’automobile auprofit des espaces verts, en favorisant notamment le stationnementsouterrain. Le règlement d’urbanisme prévoit que tous les espaceslibres non réservés à la circulation doivent être plantés, etaménagés en espaces verts. Une réduction des parkings desurface, nombreux, et dont certains sont sous-utilisés, permettraitdonc une végétalisation importante de certains espaces urbains.Maintenir et développer l’ouverture de la ville sur la forêtParmi les objectifs du Projet d'Aménagement et de DéveloppementDurable (PADD), il s’agit d’améliorer, dans le cadre de sarestructuration, l’ouverture sur la forêt du quartier Louvois.De plus, tout en renforçant leur capacité d’accueil résidentielle, ilconviendra de maintenir une certaine porosité des zones d’habitatpavillonnaires « tampons » situées en lisière de forêt et deconserver l’aération de leur tissu urbain (marge de recul desconstructions, limitation des hauteurs, voir encadré ci-contre).Une prise en compte du patrimoine urbain au niveau de laconstruction neuveGlobalement, afin de préserver l’homogénéité du bâti, le permis deconstruire peut être refusé si les constructions, par leurimplantation ou leur aspect extérieur, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants. Cet objectifgénéral du PLU est complété par diverses prescriptionsarchitecturales, qui, tenant compte du tissu urbain existant,définissent des règles visant à l’harmonie des toitures, desparements extérieurs, des clôtures, etc.A titre d’exemple, le parti pris architectural et urbanistique du Carréd’Alcyon s’inscrit dans le droit fil des orientations des fondateursde la ville, tant dans sa volumétrie que par son intégration desespaces verts (56 % des surfaces).Maintenir la porosité deszones frontièresLe PLU prévoit dans les secteurspavillonnaires situés en bordure deforêt que les constructions soientimplantées à 4 mètres minimum del’alignement des voies afind’oxygéner le tissu urbain. De plus, iln’est autorisé qu’une seuleconstruction principale sur unemême unité foncière, et la surfaceminimum des terrains à bâtir estréglementée pour préserver ledécoupage parcellaire existant,garant d’un paysage urbain aéré enbordure de forêt. Dans l’ensembledes secteurs pavillonnaires et àPointe Ouest, les espaces verts depleine terre devront représenter aumoins 30 % de la surface de laparcelle, à l’exception des parcellesde moins de 100 m² où ce taux estréduit à 20 %.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE81VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESCadre de vieEn outre, et plus spécifiquement, le square Marcel Dassault a étéinscrit en tant qu’espace paysager à protéger au titre de l’articleL 123-1-7° du code de l’urbanisme. Il s’agit de préserver cetespace de respiration au sein de la zone urbaine, et de préfigurerla mise en place d’une trame verte dans le cadre de l’arrivée dutramway.Intégrer la zone d’emplois au reste de la villeLe développement des capacités résidentielles devrait permettre àla Ville d’obtenir les agréments nécessaires à la mutation du pôled’activité (voir fiche E4 – Développement économique).Si l’objectif poursuivit par la Ville est de décloisonner partiellementles zones d’emploi et d’habitat (voir fiche B1 – Aménagement), unetrop grande densification de l’espace économique ne favoriserapas son insertion au reste de l’ensemble urbain.La question du cadre de vie doit ainsi se poser à l’échelle de laville, et à ce titre, s’articuler autour d’une urbanisation globalementaérée de la zone d’emploi : maîtrise de l’emprise au sol desbâtiments, réalisation d’espaces verts sur les espaces libres etstationnement en souterrain.Par ailleurs, en tenant compte du développement des transportsen commun, il est aujourd’hui possible d’adapter les normes destationnement aux besoins réels.Gérer les nuisances liées au trafic automobile dans le cadrede l’extension de l’habitatBien que la Ville soit exposée à d’importantes nuisances généréespar le trafic automobile, l’emplacement et la structure des îlots del’habitat collectif ont permis jusqu’ici d’en minimiser efficacement lesimpacts. Les nouveaux programmes de logement devrontcependant veiller à ne pas exposer de nouvelles populations aubruit et à la pollution aérienne. Seulement, faute de réservesfoncières disponibles, les principales opportunités concernent dessecteurs proches de l’A86 (résidences Alysée et Galilée) ou del’avenue Breguet (résidence Tarron et Carré d’Alcyon). Le bienvivredes nouveaux résidents passera donc nécessairement par laréalisation de protections acoustiques efficaces (bâtiments debureau écran, murs anti-bruit, etc.)Le tramway, un facteur de réduction des nuisances à lasource ?L’arrivée du tramway (voir fiche B3 – Déplacements) doit êtrel’occasion de réduire une part importante de la circulation interne etde limiter ainsi les congestions, principales sources de nuisancesen cœur de ville.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE82ENJEUXMinimiser les flux, un objectifdu PLHLes nouveaux programmes delogements vont générer de nouveauxflux de population et dedéplacements qu’il convient deminimiser, notamment en logeant surplace les salariés de la zoned’emploi.Réduire les nuisances auxabords de l’A86, uneobligationLe décret n°95-22 relatif à lalimitation du bruit des infrastructuresde transports terrestres précise quelors des aménagements quiconduisent à un accroissement dutrafic, le maître d'ouvrage doitprendre les dispositions pour limiterle bruit en façade des bâtimentssensibles. Sur <strong>Vélizy</strong>, en complémentde la couverture acoustique partiellede l’A86, deux écrans sonorescomplémentaires sont destinées àréduire les nuisances sonores del’A86 dans la partie Sud-Est duquartier Mozart (habitations de la ruede Provence, crèche, écoleélémentaire, etc.) Le premier estsitué le long de l’A86 au niveau del’échangeur de <strong>Vélizy</strong>, long de 164 met haut de 5 m, il protège les étagessupérieurs des bâtiments. Un secondécran existe le long de la RD53, auniveau de la bretelle d’accès, et estéquipé d’un dispositif anti-pollution.De plus, la Ville compte solliciterl’Etat afin d’obtenir la couverturetotale de l’A86 dans sa traversée dela commune.VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C3PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES NATURELLESCadre de vieDans le cadre de la révision du Plan de circulation, la diminutiondes emprises réservées à l’automobile et la possible création dezones 30, devraient pouvoir dissuader la circulation de transit àl’intérieur des quartiers d’habitation, et non la reporter.L’usage des voies de desserte principales (RD 53, RD 57, A86, RN118) et du nouvel échangeur de l’A86 au sud de <strong>Vélizy</strong> 2 afin deréduire le trafic de transit, devront être encouragés.Il conviendra toutefois de veiller à ne pas saturer la nouvellecentralité urbaine envisagée autour des axes Wagner-Sembat(RD53) et du quartier du Mail, un secteur où les nuisances sontdéjà importantes (voir chapitres précédents).Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une accessibilité et une fonctionnalité des espaces publics peu adaptées auxbesoins des habitants! Des espaces publics aujourd’hui peu adaptés aux modes de vie de la population(espaces non autorisés pour les jeux de ballons) ;! Un manque de lieux de rencontre et d’échanges ;! Une dégradation de certains équipements publics, notamment les jeux pour enfants (leparc des Dauphins) ;Une absence d’information sur la santé des Véliziens! Un manque d’information de l’impact sur la santé des nuisances sonores et de lapollution atmosphérique, notamment aux abords de l’A86 ;! Un manque d’informations sur les pollutions électromagnétiques.Forces- Un cadre de vie attractif, qui s’intègre à sonenvironnement et dont la préservation s’inscrit au cœurdes préoccupations de la Ville.- Une très faible délinquance, limitée à quelquesatteintes aux biens.Opportunités- L’arrivée du tramway permettant un report modalsusceptible de fluidifier le trafic sur les voies decirculation internes, et de limiter les nuisances.- Une réduction des places de stationnement de surfaceafin d’améliorer la végétalisation des espaces extérieurs.EnjeuxFaiblesses- Des sources d’infraction et de nuisances liées autrafic automobile, notamment à proximité des axesstructurant et des parkings de surface.Menaces- Dans le cadre du nouveau programme de logement,des constructions qui porteraient atteinte au cadre devie historique de la ville, et exposeraient de nouvellespopulations aux nuisances aériennes et sonores.- La place du stationnement souterrain, afin de pouvoir réserver les espaces libres de surface aux espaces verts.- L’augmentation du taux d’occupation des logements, afin de limiter les besoins en nouvelles surfaceshabitables et ainsi limiter la densification dans les secteurs soumis aux nuisances.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE83VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C4EPANOUISSEMENT DE CHACUNDANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTEnfance, jeunesse,éducation et familleDotée de nombreuses structures d’accueil de la petite enfance, la Ville proposeégalement tout un registre d’aides aux parents (aides financières, aide à laparentalité, etc.). L’action éducative de la Ville est axée sur le bien-être del’enfant et l’offre de loisirs extra-scolaires est également bien développée(accueil de loisirs, Espace Jeunesse, associations), dans le cadre d’un ProjetEducatif Local original et innovant. L’absence d’un lycée, sur le territoire, esttoutefois un facteur pénalisant ; et les actions de sensibilisation audéveloppement durable pourraient être, à terme, intégrées au cœur même duprojet éducatif.1. Petite enfance, une volonté forte d’accompagnerles famillesLes différentes actions menées par la Ville de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>dans le domaine de la petite enfance (capacité d’accueildéveloppée, aides financières, projets de construction) semblentrépondre aux enjeux présents et futurs.Une couverture des besoins d’accueil très satisfaisanteLes jeunes enfants (moins de 3 ans) représentaient une populationde 757 individus en 2007 : cette catégorie de la population a connuune augmentation de plus de 39 % durant la période intercensitaire(553 personnes en 1999), impliquant ainsi une augmentation desbesoins d’accueil.Le territoire de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est relativement bien équipé pouraccueillir cette population. La Ville gère 8 structures municipales(crèches collectives, crèche familiale, crèche passerelle, haltesjeux)- soit un total de 340 places, et un ratio (1,7 places pour 1 000habitants) qui semble particulièrement élevé.<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> parvient ainsi à répondre favorablement àenviron 60 % des demandes des parents à chaque rentrée – untaux plus que satisfaisant lorsqu’on le compare à celui d’autresvilles.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE84VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C4EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTEnfance, jeunesse, éducation et familleOn dénombre également 3 crèches d’entreprises (165 places dont30 réservées par la Ville) et environ 80 assistantes maternellesagréées libres (190 places) sur le territoire.Au total, le territoire offre environ 695 places, permettant ainsi decouvrir près de 91 % des besoins théoriques de la population demoins de 3 ans (à laquelle – faute de données suffisantes – nousne pouvons soustraire les enfants dont l’un des parents ne travaillepas).En ce qui concerne l’accueil des jeunes enfants, deux enjeux –mineurs – sont cependant à souligner :• le développement de la crèche familiale est freiné par ledifficile recrutement des assistantes maternelles, quisemblent attirées par un secteur privé mieux rémunéré (cephénomène imposant à certaines familles de se tourner versle secteur privé, plus coûteux).• l’une des crèches d’entreprise implantée sur le territoiren’exploite pas totalement son potentiel (prévu pour 45berceaux), faute de voir les places disponibles achetéespar les entreprises de la zone. Cette situation peu paraîtreétrange, au vu du nombre de salariés de la zone d’emploi.Les crèches familialesDans une crèche familiale, l'enfantest accueilli au domicile d'uneassistante maternelle recrutée par laMairie, et bénéficie – au moins unefois par semaine – d’ateliers desocialisation, dans les locaux dédiés.Une volonté d’accompagner les parentsPremier indice du soin accordé par la Ville à l’accompagnementdes parents : son site Internet – très développé – indiquel’ensemble des démarches à suivre et des possibilités offertes auxparents.De plus, la Ville prend en charge une partie des dépenses degarde dans le secteur privé : lorsqu’elle n’a pu attribuer une placeen crèche municipale à un enfant, une aide financière, récemmentcréée, vient compenser le surcoût engagé par l’emploi d’uneassistante maternelle (au 18 novembre 2010, 20 dossiers dedemande ont été déposés).Remarque : l’existence de cette aide risque cependant de ne pasencourager les assistantes maternelles à se tourner vers la crèchefamiliale.Plusieurs structures sont également présentes sur le territoire, pouraccompagner les familles : protection maternelle et infantile, conseilen puériculture, consultation à domicile, accueil adulte-enfant, etc.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE85VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C4EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTEnfance, jeunesse, éducation et familleUne anticipation des besoins futursDéjà bien équipée, la Ville veut anticiper la croissance programméede sa population (voir fiche 1 – Population) : une nouveau multiaccueilde 60 places sera intégrée au projet Mermoz (voir fiche E3– Mode de vie et consommation responsable).Cette crèche s’intégrera dans un projet plus large de Centre de laPetite Enfance, qui rassemblera en un même lieu les différentsservices liés aux jeunes enfants : un multi-accueil, un RelaisAssistantes Maternelles (RAM – dispositif qui met en relationparents et assistantes maternelles), la Protection Maternelle etInfantile (PMI), les locaux de la crèche familiale… – simplifiant ainsiles démarches des parents.De plus, un projet de micro-crèche de 10 places est à l’étude sur<strong>Vélizy</strong>-Bas.2. Jeunesse, un Projet Educatif Local innovantLa Ville s’est dotée d’un dispositif innovant – un Projet EducatifLocal – qui coordonne l’ensemble des dispositifs à destinationdes scolaires. Elle se donne également pour mission de soutenirles initiatives citoyennes des jeunes.Un atout au regard du développement durable : le maintiendes écoles de proximitéLa Ville compte 7 groupes scolaires (école maternelle etélémentaire), bien réparties sur le territoire de la commune, chaquehabitation se trouve ainsi à moins de 300 mètres de l’un de cesétablissements.Une telle répartition territoriale a bien sûr des effetsenvironnementaux intéressants : la Ville estime que plus de 80 %des élèves se rendent à l’école à pied. Pour le Quartier de la PointeOuest, un ramassage scolaire est organisé – ce qui limite lacirculation automobile aux heures d’école.REPARTITION DES EQUIPEMENTS SCOLAIRES DE LA VILLEL’éducation primaire à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>- sur la dernière décennie : baisse de11,7 % du nombre d’élèves dans lesécoles élémentaires sans doute liéeau vieillissement de la population(voir fiche 1 – Population)- des effectifs moyens de 25 élèvespar classe (nombre relativementconstant sur les 10 dernièresannées).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLESource : ETIK-PRESSE86VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C4EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTEnfance, jeunesse, éducation et familleLe maintien des écoles de quartier correspond à une volontépolitique (les effectifs actuels ne requièrent pas un tel nombre degroupes scolaires), et intègre également des préoccupations enterme de Haute Qualité Environnementale (voir ci-contre le projetMermoz).En outre, l’ensemble des collégiens, à l’exception des habitants de<strong>Vélizy</strong>-le-Bas, réside dans un rayon de moins de 2 km de l’un desdeux établissements de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>.Un aménagement du temps scolaire pour une meilleure priseen compte du rythme de l’enfantLe projet MermozL’école Mermoz fut l’une despremières construites lors dudéveloppement urbain de <strong>Vélizy</strong>.Devenus vétustes, les bâtiments vontêtre reconstruits aux normes HQE etd’accessibilité pour les personnes àmobilité réduiteIntégré au groupe scolaire, un CentrePetite Enfance sera égalementconstitué.Illustrant la volonté de la Ville de favoriser l’épanouissement desenfants, le Projet Educatif Local (PEL) de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> a pourobjectif de soutenir la réussite scolaire et sociale des jeunes, touten s’adaptant le mieux possible à leurs rythmes propres par unaménagement de la semaine de travail (recherche d’un meilleuréquilibre entre les temps scolaires, périscolaires et extrascolaires).Reconnu comme exemplaire par l’Education Nationale, le PEL setraduit par des activités libres sur le temps de midi pour lesmaternelles, et par des ateliers tous les après-midi pour les enfantsdes écoles élémentaires (une centaine d’activités sont proposées :musique, peinture, théâtre, sports collectifs, secourisme,découverte des métiers, multimédia, échecs, etc.).Ce PEL représente un investissement important : une équiped’animation d’environ 100 personnes, et un budget annuel de plusde 7 millions d’euros (3 400 € par élève et par an).Une volonté de contribuer à la réussite scolairePlusieurs dispositifs ont également été mis en place afin de mieuxaccompagner la scolarité des enfants : accueil périscolaire matin etsoir, étude surveillée dans les écoles élémentaires, aide auxdevoirs pour les collégiens, atelier de pratique de languesétrangères, stages de préparation à la rentrée, de révision pour leBac...L’impact direct du PEL sur la réussite scolaire et l’épanouissementdes élèves est difficilement mesurable : les évaluations nationalesréalisées par l’ensemble des CM2 représenteraient un bonindicateur, mais la Ville ne dispose pas de ces données.Cependant, sans indiquer précisément les moyennes, elle révèleque les CM2 véliziens obtiennent des résultats légèrementsupérieurs à ceux du département.Effectifs des dispositifs desoutien scolaireL’ensemble des dispositifs touche unpublic large :- Accueil périscolaire et étudesurveillée : 150 enfants le matin et350 le soir- Aide aux devoirs pour lescollegiens : une trentaine departicipants chaque soir.- Stage « Prépare ta Rentrée » 2009 :28 jeunes- Stage « Prépare ton bac » 2010 :12 lycéens.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE87VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C4EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTEnfance, jeunesse, éducation et familleD’autres indices, tels que le taux de délinquance faible et le fortengagement associatif des jeunes, pourraient être un indicateur del’effet bénéfique de ce dispositif.Une offre riche d’activités périscolairesLe PEL coordonne également les activités de loisirs des enfants etdes jeunes : adaptées à chaque tranche d’âge, différentesstructures accueillent les jeunes sur leur temps libre.- les accueils de loisirs accueillent environ 430 enfants de 3 à 11ans les mercredis et les petites vacances. La Ville met l’accent surla disponibilité des structures (toutes les demandes d’accueil sontsatisfaites) et sur la qualité de l’offre (différents pôles – sport,culture, animation – ont été créés pour répondre au plus près à lademande des familles). Des séjours de vacances sont égalementproposés (300 départs par an environ).- les jeunes de 11 à 17 ans ont accès à deux structures. L’EspaceJeunesse propose des activités (les mercredis, pendant la périodedes vacances scolaires et occasionnellement en soirée), une aideaux devoirs et met à disposition des jeunes un lieu de rencontre etun studio de répétition. La structure Info Jeunes, quant à elle,accompagne les jeunes dans la réalisation de leurs projets.S’ajoutent à cette offre déjà riche les diverses possibilités depratiquer une activité dans les associations véliziennes(associations sportives, école de musique et de danse, etc.).Fréquentation de l’EspaceJeunesse272 jeunes se sont inscrits à l’EspaceJeunesse en 2009 soit près de 20 %de la tranche d’âge des 11-17 ans.Ce taux est très satisfaisant pour unestructure à destination des jeunes, unpublic parfois difficile à toucher.Des lycées... à VersaillesLe territoire vélizien ne compte aucun lycée – contrairement ànombre d’autres villes de taille similaire. La proximité desnombreux établissements, implantés à Versailles (5 lycées publicset 4 lycées privés), peut justifier, pour partie, cette absence.Toutefois, la nécessité d’utiliser le réseau de transports en communpénalise les lycéens qui se rendent à Versailles (voir FicheDéplacements).Remarque : la future arrivée du tramway constituera uneamélioration importante pour les jeunes Véliziens.L’enseignement secondaire à<strong>Vélizy</strong>- 2 collèges (environ 1 100 élèves)- pas de lycée (les plus proches sontà Versailles)- un taux de réussite au Brevet descollèges élevé : 88,8% (contre 85,3%dans les Yvelines et 83,3% enFrance).En outre, ce « creux » dans l’offre éducative vélizienne entraîned’autres désavantages : il implique notamment une rupture dansl’accompagnement effectué par les services de la jeunesse auprèsde ce public, scolarisé dans une autre commune.Remarque : cette rupture est également regrettable, dès lorsqu’elle limite les possibilités, pour la Ville, d’engager - commecertaines autres collectivités, et dans le cadre de son PEL - desprogrammes d’accompagnement de long terme, conduits tout aulong de la scolarité, en matière de développement durable.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE88VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C4EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTEnfance, jeunesse, éducation et familleDévelopper la sensibilisation au développement durableLes actions de la Ville dans le domaine du développement durablesont d’ores et déjà nombreuses :• de multiples actions intergénérationnelles dans les crècheset avec les jeunes de l’Espace Jeunesse ;• une étude sur la qualité de l’air dans les crèches (voir cicontre);• des activités sur le thème du développement durable dansles accueils de loisirs (recyclage, jardin pédagogique,participation au concours Yvelines Environnement, etc.) etles écoles (visite du domaine de la Cour Roland) ;• révision du système de location de bus pour les écoles etles accueils de loisirs – afin de rationaliser leur usage ;• mise en place du tri sélectif dans les écoles ;• récente sensibilisation des acteurs scolaires audéveloppement durable ;• introduction du bio dans la restauration scolaire à la rentrée2011…Forte de ces actions, la Ville se donne désormais pour objectif deconférer au Projet Educatif Local une orientation « DéveloppementDurable », notamment par la multiplication des actions desensibilisation et des ateliers consacrés à ce thème.La qualité de l’Air dans lescrèches de <strong>Vélizy</strong>Une étude sur la qualité de l’airintérieur a été effectuée surl’ensemble des sites d’accueil de lapetite enfance : elle est globalementbonne, à l’exception de la halte duMail, qui présente une concentrationen benzène supérieure auxprescriptions de l’OMS (3,9 et 3,5μ.m 3 contre 2 μ.m 3 ) – probablementliée à une aération du lieu peuperformante. Des travaux ont doncété effectués afin d’améliorer laqualité de l’air et de nouvellesmesures seront réalisés en 2011.Une volonté de favoriser l’engagement citoyen des jeunesVéliziens16 personnes élues par les élèves des deux collèges de la Ville,composent le Comité des Jeunes, qui est chargé d’exprimer lesattentes des jeunes Véliziens et de proposer des projets.Les jeunes peuvent également faire appel à différents dispositifspour financer des projets qui leur tiennent à cœur :- BAFA citoyen (financement par la Mairie en échange d’heuresde bénévolat lors des événements organisés par la Ville)- Aide au projet (subvention d’un projet – humanitaire parexemple)- Formations (Brevet de Sécurité Routière, Baby-sitting),- Orientation et aide à la recherche d’emploi.Le BAFA citoyenChaque année la Ville prévoit lefinancement de 12 BAFA citoyens –Brevet d’Aptitude aux Fonctionsd’Animateurs – en échange de 80heures citoyennes.La Ville mène également de nombreuses actions de prévention :Forum Prévention pour les jeunes et les parents, permis piétonpour les élèves des écoles élémentaires, permis vélo, formationPrévention et Secours Civiques de niveau 1 (PSC 1) pour tous lescollégiens.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE89VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C4EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTEnfance, jeunesse, éducation et famillePartage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une réflexion en matière de formation! La nécessité d’étudier les besoins des jeunes en terme d’orientation scolaire etprofessionnelle au regard de l’offre d’emploi local, en vue de la création de formationsadaptées.Une réflexion en faveur d’une alimentation éco-responsable! Une opportunité : l’approvisionnement en circuits courts pour réduire les déplacementset donc les émissions de gaz à effet de serre ;Forces- Un nombre de places satisfaisant dans les structuresd’accueil de la petite enfance- Un PEL innovant et exemplaire- Un réseau d’établissements de proximité (scolaires etde loisirs)- Une prise en compte des rythmes de l’enfant- Une offre importante d’activités de loisirs- Les nombreuses actions intergénérationnelles- Des actions en faveur de l’éveil à la citoyenneté et audéveloppement durableOpportunitésFaiblesses- L’absence de lycée sur le territoireMenaces- Le projet Mermoz - Un risque pour la crèche familiale (manqued’assistantes maternelles)Enjeux- La sensibilisation au développement durable dans les écoles, dans le cadre du PEL- L’évaluation régulière des différents dispositifs- Les pratiques durables dans les structures d’accueil de la petite enfance et les écoles (choix des jouets,mobilier, alimentation bio et équitable, etc.)ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE90VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C5EPANOUISSEMENT DE CHACUNDANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTCulture, sports, loisirset lien socialDès les années 1960, la Ville a placé les loisirs au cœur de ses projetsd’aménagement, constituant ainsi une offre d’équipements sportifs et culturelsde proximité particulièrement nourrie. Cette richesse des infrastructures sedouble d’une volonté de favoriser l’accès de tous aux loisirs et à la culture –par une politique tarifaire incitative, un soutien aux associations et des actionsvisant à faire sortir la culture des équipements qui leur sont dédiés. Dans uncontexte où l’urbanisme du territoire n’est pas immédiatement porteur deconvivialité, cet engagement est d’autant plus important que la culture, lesport et les loisirs – sources d’épanouissement personnel – contribuentégalement à l’élaboration d’un mieux vivre ensemble collectif.1. De nombreux équipements culturels, sportifs et deloisirs, une vie associative dynamiquePremier atout de la Ville en matière d’accès aux loisirs : deséquipement sportifs et culturels nombreux et de qualité, bienrépartis sur le territoire. Autre force : une offre de loisirs riche etdiversifiée, notamment grâce à une vie associative dynamique.Des équipements sportifs bien répartis sur le territoireConformément aux idées ayant présidé à la formation de la ville –une ville moderne dans laquelle les habitants trouvent à la foislogement, travail et activités de loisirs – la municipalité a constituépeu à peu une offre culturelle et sportive à destination de sesadministrés (en créant notamment dès 1968 un Office municipaldes sports-loisirs-culture).Aujourd’hui, le territoire vélizien est effectivement bien équipé :chaque quartier dispose de ses équipements sportifs – souventassociés aux groupes scolaires (voir carte ci-dessous). Le niveaud’équipement de la Ville – en matière d’infrastructures sportives –correspond à celui d’une ville de 40 000 habitants.Cette proximité favorise « l’accès aux sports », d’autant plus qu’unplan de rénovation de certains équipements a été établi pour plusde confort.Les équipements sportifs de laVille- Le complexe sportif RobertWAGNER (piscine, salle degymnastique, salle omnisport etsalles spécialisées)- Le centre sportif Mozart-Borotra(tennis, salle omnisport)- Le centre sportif Albert RICHET(escalade, salle omnisport)- Le centre sportif Jean MACE(escalade, salle omnisport)- Le centre Omnisport RaymondBARRACO (arts martiaux, sallepolyvalente)- Le stade Robert WAGNER(athlétisme, terrain engazonné)- Le stade Sadi LECOINTE (terrainsynthétique)- Le stade Jean de NEVE- Le centre sportif Pagnol- Le Poney club- Le domaine de la Cour Roland(football, rugby, tennis, salleomnisport)- Un stand de tirETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE91VILLE DE VELIZY-VILLACOUVBLAY


C5EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTCulture, sport, loisirs et lien socialL’opération « gymnases ouverts » permet de surcroît aux jeunesd’utiliser librement ces espaces durant les vacances scolaires.REPARTITION DES EQUIPEMENTS SPORTIFS DE LA VILLESource ETIK-PRESSEDes équipements culturels, dont le rayonnement dépasse lacommuneLa volonté de la Ville de proposer à ses habitants une offreculturelle de qualité s’est traduite dès 1971 par la constructiond’une salle des fêtes et d’un théâtre municipal (aujourd’huitransformé en centre omnisport). D’autres infrastructures viendrontpar la suite s’ajouter à cette offre (voir ci-contre).L’espace culturel de l’Onde (théâtre, centre d’art contemporain etécole de musique et de danse) ouvert en 2003 a doté la ville d’unfoyer de création et de diffusion artistique, aujourd’hui reconnu à lafois par les habitants de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> – qui représentent prèsde 53 % du public de l’Onde – et par ceux des communesavoisinantes (près de 40 % des spectateurs proviennent des villesvoisines et 5,3 % de Paris) – contribuant ainsi à l’attractivité duterritoire vélizien.A travers une programmation ambitieuse, l’Onde aspire à faireémerger de jeunes talents – et fait le choix de ne proposer qu’unnombre réduit de têtes d’affiche.Les équipements socioculturelsde la Ville- La médiathèque- La salle polyvalente place BernardDautier- Le Domaine de la Cour Roland- L’Onde (école de musique et dedanse et salle de spectacles)- Centre Maurice Ravel- Les nombreuses associationsVéliziennes- Salle Jules Godbert – se trouvantsur le tracé du tramway, cettedernière va être prochainementdétruite- Un projet de maison desassociationsCe choix a pu susciter un certain sentiment de décalage entre cetteprogrammation et le souhait d’une partie du public vélizien, quisemble cependant s’être désormais approprié le lieu. Lafréquentation de l’Onde est ainsi en constante hausse depuis sacréation (+ 66 % entre 2004/2005 et 2009/2010 avec 27 632entrées).La médiathèque municipale qui dispose d’un catalogue important(71 251 documents), et d’un espace consacré à l’informatique et àInternet, souffre quand à elle d’un léger manque de visibilité. ElleÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE92VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


C5EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTCulture, sport, loisirs et lien socialattire cependant une base d’emprunteurs relativement importante(3 762 emprunteurs actifs et 169 888 documents prêtés en 2009),alimentée notamment par les jeunes Véliziens, qui sont sensibilisésà l’usage de cette structure par le réseau éducatif.Une offre de loisirs riche et diversifiée palliant un manque deconvivialité du territoireLes caractéristiques urbanistiques de la Ville (urbanisme aéré,absence de centralité, faible mixité urbaine, notamment en matièred'activités, nombreux espaces verts...) contribuent fortement à laqualité de vie vélizienne. Cependant, elles impliquent aussi descontraintes, notamment en termes de convivialité et d'animations,vecteurs importants de lien social : l’habitat issu des années 1970s’articule sur une structure peu conviviale, dès lors qu’elle sembleplus morcelée ; les lieux de rencontres informelles (restaurants etbars) sont rares et les espaces de loisirs (Cinéma à <strong>Vélizy</strong> 2,espace de la Cour Roland...) sont situés en périphérie de la Ville.Malgré tout, grâce à un tissu associatif particulièrement dense surla commune (une spécificité contribuant fortement à l’identitévélizienne) la pratique d'une activité sportive ou culturelle permet depallier en partie ce manque et contribue ainsi à développer unmieux vivre ensemble : ainsi près d'un Vélizien sur deux estaujourd'hui membre d'une association.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une offre riche et diversifiée mais un accès aux équipements publics mal adaptéeaux besoins des habitants• Les horaires d’ouverture des équipements sportifs et culturels ne concordent pastoujours avec les besoins des habitants.2. Une volonté forte de favoriser l’accès de tous auxloisirs et à la cultureLes infrastructures, certes nombreuses, ne peuvent suffire àgarantir l’accès à la culture pour tous. La Ville a donc mis en placeun ensemble de dispositifs permettant de faciliter l’usage etl’accessibilité à ces équipements.Une politique tarifaire incitative, un soutien fort auxassociationsLa pratique d’une activité sportive ou culturelle à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>est encouragée par une politique tarifaire incitative : les tarifspratiqués par les associations véliziennes sont généralementcompris entre 50 € et 150 € par an – un prix relativement peu élevépar comparaison aux coût de la pratique d’une activité dans une<strong>Vélizy</strong>- AssociationsObjectif :Promouvoir et développer la vieassociative à <strong>Vélizy</strong>.Adhérents : 86 associationsServices proposés :- l'accompagnement administratif,juridique et comptable,- l'information et la formation,- le montage de projets,- l'accompagnement desassociations (recherche desubventions, demanded'agrément...),- la coordination, la dynamisation, lesoutien et l’évaluation de la vieassociative locale.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE93VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


C5EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTCulture, sport, loisirs et lien socialville de la région parisienne. Ainsi près de 50 % des Véliziensadhèrent à une association – contribuant ainsi à favoriser le liensocial entre les pratiquants d’une même activité.Le maintien de ces cotisations à un prix attractif est fortementencouragé par le soutien qu’offre la Ville aux associations : 56associations subventionnées (pour un total d’environ 2 000 000 €),des locaux prêtés à titre gracieux, un soutien administratif, juridiqueet comptable par le biais de <strong>Vélizy</strong> Associations (voir ci-contre), unepublication qui leur est consacrée.Remarque : ce soutien est d’autant plus utile aujourd’hui qu’onconstate en France une professionnalisation des associations et deleurs équipes « encadrantes », qui va de pair avec une visionsouvent plus « consumériste » des citoyens face au mondeassociatif (ces derniers considérant davantage, aujourd’hui,l’activité des associations comme une fourniture de services, plutôtque comme un lieu d’engagement personnel et d’activité bénévole).Grâce à une subvention communale, les tarifs de l’Onde sontmaintenus à un tarif relativement bas : le coût moyen d’unspectacle en 2009 est de 12 € – et des tarifs spécifiques sontégalement appliqués aux jeunes, aux seniors, aux groupes et auxpersonnes bénéficiaires des minima sociaux, en recherched’emploi et titulaires d’une carte famille nombreuse ou d’une carted’invalidité.L’abonnement à la médiathèque est également gratuit depuisfévrier 2010 pour les personnes résidant ou travaillant à <strong>Vélizy</strong>.De nombreuses actions de médiationCes politiques tarifaires ne peuvent toutefois suffire à attirer uncertain nombre de publics, pour qui la culture, telle qu’elle sembletraditionnellement codifiée, reste trop souvent confinée à un universélitiste et exclusif - voire clairement rébarbatif.Combler ce fossé, qui n’est pas que financier, suppose dès lorsl’intercession de « médiateurs » (informateurs, accompagnateurs,pédagogues) et, simultanément, l’élaboration de procédures demédiation.Une politique incitative suppose également de faire sortir la culturehors des équipements qui lui sont dédiés (de promouvoir donc laculture « hors les murs ») afin d’aller vers le public pour qui ceslieux sont parfois vécus comme des espaces étrangers.Cette dimension de l’action culturelle est donc importante, et elleest, au demeurant, bien développée à <strong>Vélizy</strong>, notamment àdestination des jeunes.ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE94VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


C5EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTCulture, sport, loisirs et lien socialQue ce soit dans le cadre du PEL ou non, les actions à destinationdes jeunes sont nombreuses : accueil de classes pour des projetsdes ateliers (Classe à PAC - Projet Artistique et Culturel) ;représentations dans les différents établissements scolaires etpetite enfance ; activités ludiques sur le théâtre, l’art et le sportpour les primaires ; heure du conte pour les plus petits ; ateliersdans les crèches et les centres de loisirs…(voir fiche C5 – Enfance,jeunesse, éducation et famille)Sans pouvoir – par manque de données – déterminer avecexactitude le nombre d’enfants touchés par ces différentes actions,l’ampleur des dispositifs permet de considérer qu’une grandemajorité des enfants – de 2 à 15 ans - sont amenés à fréquenter leséquipements culturels de la Ville.Pour ne citer qu’un exemple – 2 726 élèves se sont rendus àl’Onde en 2009-2010 pour des représentations, sur environ 3 000élèves scolarisés à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>.Des actions sont également menées à destination de publicsspécifiques, parfois difficiles à atteindre : les seniors, les détenus,les personnes porteuses d’un handicap sensoriel (voir exemplesci-contre).En outre, l’Onde et la médiathèque mettent en place des animationsvisant à faire sortir la culture hors des murs : lecture de contesdans les parcs pendant l’été, installation d’un coin lecture – avecparasols et chaises longues – sur la place Dautier, concertschanteurs lyrics dans les différents cafés de la ville,représentations théâtrale à domicile, à la mairie, dans les écoles,les maisons de retraites…ENJEUXRendre la culture accessibleaux personnes handicapéesLe terme « accessibilité » n’impliquepas seulement une mise aux normesdes bâtiments pour en permettrel’accès aux personnes à mobilitéréduite – bien sûr nécessaire ; c’estd’ailleurs d’ores et déjà le cas de lamédiathèque et de l’Onde. Enmatière de culture, il s’agitégalement de rendre le contenuaccessible : l’onde travaille plusparticulièrement sur le théâtre visuelpour les personnes malentendantes.Un projet de boucle audio estégalement étudié.Actions culturelles àdestination de publics ciblésL’espace culturel de l’Onde mène –en partenariat avec le SPIP - servicepénitentiaire d´insertion et deprobation – une action avec lesdétenus du centre de détention deBois d’Arcy (écriture de chanson etmise en musique). 10 détenus ontparticipé en 2010.Favoriser le lien social par des événements mobilisateursDe nombreuses manifestations sont organisées par la Ville, que cesoit pour l’ensemble des habitants (la Ronde pédestre, la Fête dela mobilité, la Fête des voisins, les rencontres Festiv’Europe, fêtedes rues Déviation, fête de la Musique , fête d’Antan, fête desassociations etc.), pour les membres des associations (le tournoide volley, les relais inter-associatif, etc.), ou pour des publicsspécifiques (les thés dansant, les galas, et la Semaine bleue pourles seniors, la Fête de la Jeunesse, le Forum Prévention, la Fête dela science, le Tremplin Véli’zik, les soirées Dance Floor pour lesjeunes).Ces différents événements – favorisant les rencontres et le liensocial – attirent généralement un public très nombreux (plus de10 000 personnes sur des événements comme la Fête desassociations, la Fête des rues…) – et contribuent également àrenforcer l’engagement citoyen des habitants – sollicités pourÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE95VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


C5EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTCulture, sport, loisirs et lien socialcontribuer bénévolement au bon déroulement des manifestations(les bénévoles – issus du monde associatif ou non – sontgénéralement nombreux).Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un besoin de manifestations culturelles « hors des murs »! Un manque d’expositions, animations, spectacles en plein air ;Une intégration des principes du développement durable dans les évènementsculturels et sportifs! Un manque de manifestations éco-responsables ;! Un besoin de faire vivre les animations de quartier aux cotés des grandesmanifestations municipales et de décentraliser certains évènements.Forces- Des équipements sportifs et culturels nombreux et dequalité- Une vie associative dynamique- Des tarifs attractifs- Des animations qui ponctuent la vie de la ville etpermettent de se retrouver- Une programmation culturelle qui rayonne au delà de lacommuneOpportunités- La rénovation ou construction de nouveauxéquipements sportifsEnjeuxFaiblesses- Un relatif manque d’animation en cœur de Ville –notamment le soir (bars, restaurants)Menaces- Un relatif désengagement citoyen- Les pratiques, notamment en matière de développement durable des associations véliziennes- La médiation culturelle et la culture « hors les murs », notamment à destination des adultes- La participation citoyenne (notamment celle des jeunes) dans la définition d’animations et de manifestationsculturelles (le Comité des jeunes, les conseils de quartier, les associations locales)ÉTAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE96VILLE DE VÉLIZY-VILLACOUBLAY


C6EPANOUISSEMENT DE CHACUNDANS UN CADRE DE VIE SATISFAISANTGouvernance et citoyennetéMême si elle est manifestement très active dans le domaine des loisirs et de laqualité de vie (culture et sport), la société civile vélizienne ne semble pasinvestir pleinement les champs de l’environnement ou des solidarités. La Ville,en revanche, s’est pour sa part engagée dans une démarche porteuse enfaveur d’une nouvelle gouvernance et peut trouver là un axe d’actionintéressant, orienté vers une réelle participation citoyenne : outre qu’ellerevivifie la sphère du politique, cette dernière constitue en effet un gaged’efficacité des choix publics, dès lors que les citoyens peuvent exprimer une« expertise d’usage » d’autant plus responsable qu’ils sont mieux informés surles enjeux de leur territoire.1. Des thématiques républicaines et sociales peuinvesties par la société civileLa participation électorale et l’investissement de la société civilesur les axes du développement durable (environnement,solidarités) sont deux indicateurs révélateurs de l’implicationcitoyenne d’une population. En l’occurrence, et en dépit d’uneforte vie associative, certaines thématiques demeurent peuinvesties.Un taux d’abstention relativement élevéLa participation des Véliziens aux élections nationales estsensiblement similaire à la moyenne française (voir tableau cidessous).Cependant, au niveau local, force est de constater untaux d’abstention aux élections municipales relativement important :il atteint 43 % au second tour de 2008 – un taux globalementhomogène sur le territoire de la ville. Ce phénomène – sans égalerles sommets atteints par certaines villes françaises – semble êtrerévélateur d’un relatif désintérêt des citoyens quant à la vie de leurcité.Les nouvelles technologies ont cependant permis l’apparition denouveaux lieux de débats, notamment par le biais de blogsrelativement dynamiques.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE97VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C6EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTCITOYENNETE, GOUVERNANCE ET SOLIDARITESLE TAUX D’ABSTENTION A VELIZY-VILLACOUBLAY LORS DES DERNIERES ELECTIONSTaux d’abstentionaux électionsÉlectionsprésidentielles 2007Électionsmunicipales 20081 er tour 2 ème tour 1 er tour 2 ème tour<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> 15,26 % 16,59 % 40,88 % 43,17 %France 16,2 % 16 % 33,5 % 34,8 %Source : Service Election de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>Une société civile qui s’investit davantage dans la qualité devie des habitants que sur des problématiques du « vivreensemble »Le tissu associatif vélizien est particulièrement dense – unecentaine d’associations et environ 10 000 adhérents - soit prèsd’un habitant sur deux.Les domaines sportifs et culturels représentent près de 70 % desassociations et une majeure partie des adhérents.Si bénéfique que ce soit, le fait d’adhérer à une associationsportive ou culturelle relève toutefois davantage d’une recherched’intérêt personnel que d’une volonté de construire, ensemble,l’intérêt général.Les associations humanitaires, sociales, environnementales ou dedéfense des consommateurs et des habitants sont, quant à elles,moins développées (une vingtaine d’associations). Elles existentcependant et prouvent l’existence d’un noyau dur engagé,notamment dans le domaine caritatif, avec le Lions Club <strong>Vélizy</strong>,humanitaire, avec l’antenne d’Amnesty Internationale, etenvironnemental, avec Ursine Environnement.A noter : le soutien de la Ville aux associations (prêt de locaux,subventions et soutien administratif et comptable par le biais de<strong>Vélizy</strong> Associations), est l’un des points forts de la Ville (voir ficheC6 – Culture, sport, loisirs et lien social).Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un dynamisme associatif, facteur identitaire de la Ville! Une menace : l’importance des subventions aux associations bien structurées audétriment des petites associations portées par des bénévoles ;! Un manque de bénévoles, et qui peine à se renouveler ;! Une modification des comportements : des associations qui deviennent des lieux de« consommation » et non plus des lieux d’échanges et de partage.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE98VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C6EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTCITOYENNETE, GOUVERNANCE ET SOLIDARITESL’échange d’expériences! Un manque d’échanges d’expériences entre les syndics de copropriétaires ;La formation des habitants aux gestes de premiers secours! Un manque d’information sur l’utilisation des défibrillateurs installés sur le territoire.2. Une démarche porteuse en faveur d’une nouvellegouvernanceLa création de Comités consultatifs de quartier marque la volontéde la Ville de favoriser l’expression citoyenne – élémentfondamental d’une nouvelle gouvernance plus démocratique.L’élaboration d’un Agenda 21 local représente, dès lors, uneopportunité pour le développement de cette démocratieparticipative.De véritables efforts pour une démocratie de proximitéLa loi Vaillant du 27 février 2002, relative à la démocratie deproximité, dont les dispositions sont codifiées à l’article L. 2143-1du code général des collectivités territoriales impose aux villes deplus de 80 000 habitants l’obligation de créer des conseils dequartier.La Ville de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, avec 19 994 habitants, n’est doncpas soumise à cette obligation - mais elle a créé en septembre2008 sept comités consultatifs de quartier, composés chacund’une dizaine de membres – nommés par la Ville parmi les citoyensvolontaires - et dirigés par un élu référent.LES COMITES DE QUARTIERMême si la constitution de ces comités pourrait être revisitée (tantdans le nombre de leurs participants que dans leur mode dedésignation), le bilan, après deux ans d’existence est plutôt positif :constitution de groupes de travail sur des thématiques précises(déplacements, stationnement, Dalle Louvois) ; organisation derencontres avec les acteurs de la vie locale …Lieux d’information et de discussion, ces comités, encore jeunes,ont clairement vocation à devenir, à terme, des instances departicipation et de réflexion dans l!étude de projets relatifs auxquartiers, notamment en termes de services publics, d!équipementsde proximité et d!aménagements urbains.Source : Service CommunicationA noter : deux structures participatives – le Comité des Jeunes(voir fiche C5 - Enfance, jeunesse éducation et familles) et leConseil des Seniors (voir fiche D3 - Seniors) – ont également étémises en place à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> : elles contribuent à favoriserl’engagement citoyen des populations visées et ont pour objectif demieux prendre en compte leurs besoins spécifiques.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE99VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


C6EPANOUISSEMENT DE CHACUN DANS UN CADRE SATISFAISANTCITOYENNETE, GOUVERNANCE ET SOLIDARITESUn axe à investir : l’accession à la citoyenneté etl’expression citoyenneLa Ville a d’ores et déjà développé plusieurs dispositifs visant àresponsabiliser les jeunes (BAFA citoyen, aide au projet, etc. – voirfiche C5 - Enfance, jeunesse ; éducation et famille).Le Comité des Jeunes contribue également à favoriser leurengagement citoyen : d’abord celui des jeunes élus, qui participentactivement à l’élaboration de projets et rencontrent les élusmunicipaux – mais aussi celui de l’ensemble des jeunes Véliziens,qui font l’apprentissage des procédures démocratiques (laparticipation à ces élections est relativement forte : près de 80 %des collégiens prennent part au vote).Une opportunité : l’Agenda 21L’élaboration de l’Agenda 21 représente une opportunité dedévelopper encore cette participation et de toucher des publicsplus larges.Le programme de développement durable de la Ville comprend eneffet un volet participatif important : ce sont les citoyens qui, fortsde leur « expertise d’usage », partageront ce diagnostic duterritoire au regard du développement durable, et élaboreront despropositions devant constituer le plan d’action pluriannuel de laVille.Cette démarche vise clairement à mettre en place une politiqueétablie en co-production avec tous les acteurs, à commencer parles citoyens, dans le droit fil des directives fixées par le Ministèredu développement durable.En ce sens, cette démarche devrait pouvoir servir de dynamiqueexemplaire, afin de renforcer encore les mécanismes participatifssur le territoire ; et d’assurer une complémentarité et unesubsidiarité entre le Forum 21 et les différents comités (de quartier,des jeunes et des seniors).Forces- Une société civile dynamique dans le domaine culturelet sportif- Des comités de quartier encore jeunes, mais qui ontvocation à évoluer vers un rôle plus participatifOpportunitésFaiblesses- Une participation électorale relativement faible auxélections municipalesMenaces- L’élaboration de l’Agenda 21 - Une attitude plus « consumériste » des habitants,que participative et citoyennePistes de réflexion- La vie démocratique et l’engagement citoyen- La participation citoyenneETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE100VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D1COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS,LES TERRITOIRES, LES GENERATIONSAménagement sous l’angle de lacohésion territoriale et socialeLes profils démographiques des différents quartiers de la ville, s’ils laissenttransparaître de légères disparités, sont relativement similaires. Grâce,notamment, à une bonne répartition des logements sociaux sur le territoire,les phénomènes d’exclusion spatiale des populations les plus pauvres,observables dans de nombreuses villes françaises, sont absents à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>. Afin de préserver cette cohésion sociale et territoriale forte et decompenser la faiblesse de la construction neuve ces dernières décennies, laVille s’est engagée dans un programme dynamique de construction delogements, qui permettra de maintenir une mixité sociale à l’échelle desquartiers et une meilleure adaptation aux besoins de la population.1. Un territoire homogène et cohérentMalgré un certain nombre de ruptures – plus particulièrementfonctionnelles – le territoire de la Ville présente une relativehomogénéité, notamment en matière de répartition despopulations sur le territoire. Et si de légères différences se fontvoir entre les quartiers qui possèdent chacun une identité forte,les phénomènes d’exclusion spatiale sont absents.Un territoire cohérent, des inégalités spatiales peu présentesLe territoire vélizien présente un ensemble cohérent : la répartitionspatiale de la population ne révèle aucun phénomène d’exclusioncriante en termes de niveau de revenus.Si le rapport entre le revenu médian de chacun des quartiers et lerevenu médian de la Ville indique de légères inégalités spatiales,l’écart entre les quartiers se situe dans un intervalle relativementlimité, par comparaison notamment aux données franciliennes :entre 1 669 €/mois (Pointe Ouest) et 2 597 €/mois (Le Clos) soit unécart de – 23 % à + 20% (voir graphique ci-contre).La répartition, plutôt homogène, des catégoriessocioprofessionnelles supérieures sur le territoire, appuie ceconstat.REVENU FISCAL MEDIAN PAR QUARTIERSource : INSEE, Données 2008ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE101VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D1COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSAménagement sous l’angle de la cohésion territorialeContrairement à la situation de nombreuses villes françaises, lespopulations les plus précaires de la ville ne se trouvent donc pasconcentrées dans une même zone résidentielle – ce qui favoriseleur intégration – tout en évitant les phénomènes de ghettoïsationqui peuvent découler d’un tel état de fait.En matière de démographie, la répartition des populations jeunes etâgées est également plutôt uniforme, même si certains quartiers (enparticulier les zones pavillonnaires) connaissent un vieillissementplus marqué de leur population (les personnes âgées représententplus de 22% de la population totale dans les quartiers centraux,<strong>Vélizy</strong>-Bas, le Clos et Mairie – voir graphique ci-dessous),cependant, le PLH identifiait que <strong>Vélizy</strong>-Bas a connu un fortrenouvellement générationnel. Exception faite de l’extension Ouest(qui est en réalité composée majoritairement des militaires enactivité et de leurs familles), les jeunes (moins de 20 ans)représentent entre 19 et 25 % de la population totale (24,89 àMozart Est pour le plus élevé). Ces disparités restent doncrelativement mineures, et peuvent être expliquées notamment parle type d’habitat des différents quartiers (voir ci-après).PART DES JEUNES ET DES PERSONNES AGEES DANS LA POPULATION PAR QUARTIERUne relative homogénéité de l’habitatSource : ETIK-PRESSE, d’après les données INSEELe territoire vélizien présente, en revanche, des rupturesfonctionnelles nettes : les zones d’activités, de loisirs et d’habitationsont clairement délimitées et séparées (voir fiche B1 –Aménagement et environnement sous l’angle de l’effet de serre).Cependant, en matière d’habitat, l’urbanisation rapide après laSeconde Guerre Mondiale (75,7 % du parc a été construit entre1949 et 1974) a donné à la ville une relative unité architecturale etsociologique.A l’exception des quartiers pavillonnaires situés en lisière de forêt,l’habitat vélizien est essentiellement collectif (près de 82 % du parcde logements). Le parc collectif, majoritairement construit entreTYPOLOGIE ET LOCALISATION DEL’HABITATSource : servicesde la VilleETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE102VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D1COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSAménagement sous l’angle de la cohésion territoriale1964 et 1972, sous la forme d’un grand ensemble, présente uneunité architecturale, avec une prépondérance de logements detype R+3 à R+5 dans la partie centrale, de R+6 à R+11 dans lesextensions Est plus récentes (voir cartographie ci-avant).L’ensemble des résidences présente par ailleurs un niveau deconfort satisfaisant – et relativement équivalent : selon les donnéesde l’INSEE, 97,6 % des logements véliziens sont considéréscomme « confortables » (contre 93,4 % dans les Yvelines et 90,6 %en Île-de-France).Des logements sociaux peu nombreux, mais bien répartisLe logement social, qui représente 11 % du parc vélizien (soit 942logements en 2009), est également bien réparti sur l’ensemble duterritoire.Ses caractéristiques architecturales sont tout à fait similaires aureste du parc, ce qui limite également les ruptures et lesphénomènes d’exclusions, observables dans de nombreusesvilles, et confère au territoire une cohérence d’ensemble.Le logement social à <strong>Vélizy</strong>Les résidences étudiantes et lesfoyers logements pour personnesâgées sont comptabilisés en tant quelogement social au titre de la loi SRU(loi relative à la Solidarité et auRenouvellement Urbain de décembre2000).Une majorité des logements sociauxsont gérés par 2 bailleursprincipaux : les 3F et Pierres etLumières.REVENU DES MENAGES PAR RAPPORTAUX PLAFONDS HLMA ce jour, la part du logement social demeure cependant inférieureaux objectifs fixés par la loi SRU (20 %) et aux besoins de lapopulation vélizienne : près de 76 % des ménages vélizienspourrait en effet prétendre à un logement aidé, type PLS « PrêtLocatif Social » (taux calculé en fonction des revenus des ménages- voir graphique ci-contre). Cela implique ainsi un temps d’attenterelativement long pour l’attribution d’un logement du parc social.Une politique sociale en matière de logementSource : Diagnosticdu PLHLa faible part du logement social est compensée par une politiqueplus globale en matière de logement, notamment par le biais de laSEMIV, qui fut partiellement chargée de la construction de la Villedans les années 1960 et 1970 et possède aujourd’hui encore prèsde 86 % du parc locatif vélizien (soit 34 % des résidencesprincipales de la ville). Les loyers y sont historiquement bas.Ils ont été récemment augmentés à l’occasion du renouvellementdes baux. Toutefois le niveau moyen du loyer reste bas, à9,69 €/m 2. Il varie globalement de 4 à 11 €/m 2 , permettant ainsil’accès à un logement de type intermédiaire à un niveau de loyertrès proche du PLS, 9,52 €/m 2 , alors même qu’il est de 16 €/m 2dans le locatif privé hors SEMIV.Ces loyers particulièrement raisonnables contribuent à lutter contrel’exclusion d’habitants aux revenus peu élevés, tout comme lesabattements importants appliqués à la taxe d’habitation,notamment pour les familles nombreuses (inférieur de 45 % à lamoyenne nationale).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE103VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D1COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSAménagement sous l’angle de la cohésion territorialeDe plus, la Ville dispose de marges de manœuvre importantesdans l’attribution des logements, avec des droits de réservationdans 203 logements du parc I3F, de 25 % en moyenne deslogements réalisés dans les programmes récents, et surl’ensemble du parc de la SEMIV.La Ville, dans le cadre de sa politique sociale, agit également pourle maintien dans les lieux des personnes ayant des difficultésfinancières (par le biais des Conseillères en économie sociale etfamiliale) et peut également contribuer au financement du loyer parune aide, l’AMIL (Allocation Municipale d’Insertion par le Logement)attribuée à 19 personnes en 2009 (voir fiche D2 – Lutter contre lesexclusions).Des quartiers conçus comme des îlots autonomes, uneabsence de centralitéLa répartition des équipements sur l’ensemble de la Ville vientrenforcer l’homogénéité du territoire vélizien. Les différentsquartiers sont traités de façon égale : chacun dispose de sespropres équipements de proximité, notamment sportifs et scolaires(à l’exception du Quartier de la Pointe Ouest, dont la situation estparticulière, et dont les habitants sont exclusivement les militairesde la base aérienne et leurs familles). Ce quartier, situé au Sud del’A86, est véritablement excentré, et plus difficile d’accès.Les transports en communs desservent également de façonrelativement équitable les différents quartiers (voir fiche B3 –Déplacements). A cet égard, l’arrivée du Tram 6, et les 7 stationsprévues sur la commune, représente une nouvelle opportunité pourrenforcer la cohésion du territoire et les liens entre les quartiers,même si l’Est de la ville (quartier Mozart) semble légèrement moinsbien desservi.Les 8 quartiers de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>- Le Clos- Mermoz- Le village- Le centre avec le Mail- Pointe Ouest- <strong>Vélizy</strong>-Le-Bas- Mozart/Provinces- Extension Est avec la dalle LouvoisEn matière d’accès aux commerces, le pôle commercial majeur,<strong>Vélizy</strong> 2, est situé sur la bordure externe de la commune, à l’est.Des commerces de proximité subsistent cependant sous forme depetits centres commerciaux dans les quartiers du Mail, Mozart, etLouvois, et de commerces diffus (boulangerie, boucherie) répartissur l’ensemble de la ville, même si <strong>Vélizy</strong>-Le-Bas, du fait de laproximité de Chaville dispose de peu de commerces.Si le territoire présente des ruptures fonctionnelles marquées (voirci-dessus et fiche B1 – Aménagement et environnement sousl’angle de l’effet de serre), les zones d’habitation sont donc plutôthomogènes, chaque quartier disposant d’une certaineindépendance fonctionnelle, constituant ainsi un îlot autonome.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE104VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D1COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSAménagement sous l’angle de la cohésion territorialeEn revanche, cette géographie se traduit par une absence decentralité et de véritable cœur de ville, qui ne facilite pas les liensentre les habitants des différents quartiers.Remarque : les nombreuses festivités organisées par la Ville et lavie associative particulièrement dense offrent en revanche auxhabitants des occasions de rencontre et contribuent à forger uneidentité vélizienne – véritablement développée (voir fiche C6 –Culture, sport, loisirs). Tandis que l’arrivée du tramway devraitpermettre, par l’aménagement de l’avenue Wagner, la création d’unpôle central et d’une vitrine commerciale en entrée de ville.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une meilleure cohésion territoriale entre les différents quartiers! Le quartier de <strong>Vélizy</strong>-le-Bas est éloigné de l’animation de la Ville et la fracture urbaine estvraiment importante ;! Trois grands pôles commerciaux (Le Mail, Mozart et Louvois) animent le territoire etrenforcent les inégalités entre les quartiers ;Un maintien de l’actuelle cohésion sociale et mixité sociale dans les quartiers! L’accueil des nouvelles populations doit être pensé pour renforcer l’actuelle mixitésociale.2. Un effort important sur le logement pour une mixitéintergénérationnelle et socialeEntre 1990 et 2007, le rythme de construction était insuffisantpour répondre aux besoins globaux des Véliziens, comme despersonnes qui auraient souhaité s’y installer. Pour y remédier, laVille s’est récemment engagée dans une politique volontariste decréation de logements – formalisée par l’élaboration d’un PlanLocal de l’Habitat. Cette ouverture à une mixité sociale etintergénérationnelle doit se combiner avec la préservation de lacohérence territoriale vélizienne.Un manque de nouveaux logementsEntre 1990 et 2007 – par manque de terrains constructibles - lerythme de construction n’était pas suffisant au regard des besoinsglobaux de la population (voir encadré ci-contre). De 2000 à 2007,environ 30 logements ont été autorisés par an, dont 10 dans lemarché libre, alors que le nombre des logements neufsnécessaires au seul maintien des populations est estimé à 50nouveaux logements par an sur cette période (voir encadré cicontre).La construction neuve,différents besoins à couvrir- Le renouvellement, qui correspondau nombre de logements consomméspar la modification du parc existant(démolition, changement d’affectation,etc.). Il se calcule en comparant lenombre de logements construitsdurant une période et la variation duparc total de logements sur la mêmepériode.- Le desserrement, qui correspond aunombre moyen d’occupants parrésidence principale, et qui,aujourd’hui en baisse, demande plusde logements pour loger unepopulation égale.- Enfin, la « perte » de logements dansla vacance et les résidencessecondaires, qu’il s’agit decompenser.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE105VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D1COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSAménagement sous l’angle de la cohésion territorialeUne faible fluidité du marché locatif privéLe maintien de loyers peu élevés dans le parc de logements géréspar la SEMIV a cependant pour conséquence de ne pas inciter leshabitants à changer de logement (même si ce dernier est sousoccupé: 650 personnes seules dans un T4 en 2006). Pour cetteraison, le taux de rotation dans les appartements est faible, et lemarché locatif peu fluide.Des prix à l’achat qui restent élevésDu fait de la faible construction de logement, les prix à l’achatrestent globalement plus élevés que dans le département (pour unappartement neuf le prix de cession médian est de 4 260 €/m 2contre 3 710 € dans les Yvelines ; pour une maison le prix médianest de 400 k€ en 2009 contre 350 k€ dans le département).PRIX DE VENTE MEDIAN DESAPPARTEMENTS NEUFS AU M2 EN 2009Source : Diagnostic du PLHL’achat reste donc globalement réservé à des ménagesappartenant aux catégories socioprofessionnelles supérieures(notamment des cadres) et attire plus particulièrement des nonvéliziens(69 % des achats d’appartement neufs et 72 % desachats de maison sur la période). Les Véliziens sont majoritairessur les achats d’appartement anciens, moins couteux.Une aide du département pour stimuler la construction delogements neufs depuis 2008, un Plan Local de l’HabitatReconnu comme un espace de développement stratégique (voirencadré ci-contre), <strong>Vélizy</strong> s’est engagée dans le cadre du contratCDOR (Contrat de Développement de l’Offre Résidentielle – aidedépartementale) à construire un minimum de 1220 logements entre2006 et 2013, dont 96% dans le collectif et 50 % dans le logementsocial. Pour ce faire, la Ville bénéficie d’une aide globale dudépartement de 11 880 000 € (voir fiche B2 – Habitat et bâti).Les aides accordées ont ainsi permis une nette reprise de laconstruction neuve en 2008, avec 859 logements autorisés, qui sepoursuit en 2010, avec 370 logements dont le permis de construireest accordé, ou déposé.Le Plan Local de l’Habitat (PLH) en cours d’élaboration entendpoursuivre la diversification de l’offre résidentielle de la ville, afin defluidifier les parcours dans le logement et maintenir les familles surle territoire, notamment les jeunes ménages actifs avec enfants,comme de faciliter l’accès au logement des salariés de la zoned’emploi.Développer l’offre résidentiellede <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, un enjeudépartemental et nationalLa valorisation de l’offre urbaine et lemaintien de l’attractivité de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est une priorité duSchéma Départementald’Aménagement pour unDéveloppement Equilibré des Yvelines(SDADEY). De plus, la ville appartientau périmètre de l’Opération d’IntérêtNational (OIN) Paris-Saclay en tant quepôle ayant vocation à développer dessynergies avec le cluster scientifiqueet technologique. Pour les communessituées dans un périmètre OIN, ouconstituant un pôle structurant tel quedéfini dans le SDADEY, l'aide accordéedans le cadre du CDOR est de 10 000euros par logement supplémentaireproduit par rapport à la moyenne deconstruction 2000-2004 (la référenceretenue pour <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est de5 logements par an).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE106VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D1COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSAménagement sous l’angle de la cohésion territorialeUn effort important sur le logement social et le logement desjeunesL’effort porté vers le logement social a été supérieur aux objectifsdu CDOR, afin d’atteindre l’objectif des 20 % de la loi SRU : laconstruction de 919 logements conventionnés (476 logements déjàconstruits) dénote une volonté forte d’adapter l’offre de logementsaux revenus et aux besoins de la population, notamment par laconstruction de logements de taille moyenne.Les F1 et F2 ne représentent en effet que 18 % des logements duparc de la SEMIV, qui comprend plus de 45 % de F4. Lesnouveaux programmes privilégient le développement des petitessurfaces afin de s’adapter aux besoins des populationsdécohabitantes et/ou vieillissantes : résidence Tarron avec 32logements de type F1-F3, résidence Albert Thomas, avec 25logements du T1 au T2.Un accent fort a notamment été mis sur la construction delogements pour les étudiants et les jeunes actifs, pour qui l’offreétait très peu développée (construction de 3 résidences entre 2006et 2010 soit 502 logements).Cette évolution, très significative, va donc permettre d’enrichir leparc de logements, dans l’esprit d’une mixité sociale etgénérationnelle nettement accrue.Des efforts à mener sur lespopulations spécifiques29 % de la population a moins de 25ans, il convient donc d’anticiper lesfuturs besoins de décohabitation etl’accueil de plus de 2 000 étudiants àterme à l’ISTY. A ce jour, la résidenceVictor Guerreau propose 160 studiosétudiants, Millenium, l’accueil de 82jeunes actifs (PLAI) et 75 étudiants(PLS) et en 2011, 103 places pour lesjeunes actifs, et 82 étudiants, serontdisponibles dans la résidence de la ruedes frères Caudron.22,2% de la population est âgée deplus de 60 ans, dont 7,4% de plus de75 ans. Le foyer logement MadeleineWagner compte 80 logements, tousoccupés, et les droits de réservation àl’EHPAD de Jouy-en-Josas sontinsuffisants (16 places, voir la Ficheseniors).L’enjeu, dès lors, est de préserver la cohésion territoriale et sociale,en intégrant les nouvelles populations.3. Une problématique à considérer : l’accueil des gensdu voyageAvec une population supérieure à 5 000 habitants, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est soumise à une obligation d’accueil des gens duvoyage, dont les différentes modalités sont dictées à l’échelledépartementale.L’aménagement de places d’accueilLe Schéma Départemental pour l!Accueil des Gens du Voyage(SDAGV) du département des Yvelines prévoit la construction d!uneaire d!accueil pour les gens du voyage de 14 places sur le territoirede <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>. Le SDAGV constate toutefois « qu!unecapacité se situant entre 25 et 40 places représente un boncompromis au regard des préoccupations de gestion et defonctionnement » et qu!une « une aire inférieure à 10 places seraitinadaptée et coûteuse ».ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE107VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D1COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSAménagement sous l’angle de la cohésion territorialeL’accompagnement des famillesLe SDAGV préconise par ailleurs une réflexion globale d’intégrationdes populations : scolarisation des enfants, accompagnementsocial des familles (accès à l’information, soutien dans lesdémarches avec la CAF…), insertion professionnelle, etc.La Ville a souhaité répondre à cette obligation, avec la créationd!une aire d!accueil rue Charbonnier, à proximité de Clamart. Maisce projet a soulevé l!opposition de la commune voisine, ce qui aconduit <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> à suspendre cet aménagement.Un délicat problème de foncierLe manque de disponibilités foncières rend cette problématique,importante au regard du développement durable, particulièrementdélicate. Pendant l!été 2010, l!occupation illégale d!un espacecommunal par une cinquantaine de caravanes avait révélé toutl!enjeu de la construction d!une aire d!accueil.La Ville demande, depuis, une révision des procéduresd!élaboration des schémas de répartition des aires d!accueil, etdemande un « assouplissement qui exonère de cette obligation lescollectivités des zones urbaines denses ne disposant pas deréserves foncières adaptées », en notant que « le ratio du calculdes places est basé sur le nombre d!habitants sans tenir compte dela superficie des communes, des contraintes foncières ni même desbesoins de la communauté des gens du voyage ».Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une nécessaire réflexion pour l’accueil des gens du voyage! Un nombre insuffisant de places pour accueillir les gens du voyage au regard de la loi ;! Des conditions d’accueil des gens du voyage qui doivent permettre de favoriser lacohabitation avec les habitants.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE108VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D1COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSAménagement sous l’angle de la cohésion territorialeForces- Des revenus homogènes sur le territoire.- L’absence de phénomène d’exclusions physiques (pasde quartiers isolés ou mal desservis).Opportunités- L’aide du CDOR- Le Plan Local de l’Habitat- La reprise de la construction- L’arrivée du tramEnjeux- Le maintien de l’homogénéité du territoire.- La lutte contre les exclusions spatiales et physiques.- L’intégration des nouvelles populations.Faiblesses- Un manque de construction neuve.- Des prix à l!achat élevés.- Un relatif manque de petits logements.- Un manque de foncier pour l’aire des gens duvoyage.Menaces- Des prix à l!achat qui resteraient trop élevés pour lesménages véliziensETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE109VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D2COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS,LES TERRITOIRES, LES GENERATIONSLutter contre les exclusionsSi, globalement, la population vélizienne semble peu exposée au risqued’exclusion (taux d’emploi élevé, revenu médian moyen, homogénéité derevenus et du territoire), une partie des habitants se trouve néanmoins dansune situation précaire. En la matière, la politique de la Ville s’inscrit dans unmodèle au sein duquel la proximité et le pragmatisme tiennent une partfondamentale. Dispositif rare en France, un revenu social vise à assurer unminimum vital à tous les habitants. En outre, les nombreuses actions enfaveur des plus démunis se doublent d’une politique préventive.1. Une population globalement peu exposée auxrisques d’exclusion et de précarisationLa population vélizienne – grâce à un taux d’emploiparticulièrement élevé et à des revenus moyens relativementhomogènes – semble globalement peu touchée par la précarité.Une part minoritaire de la population est cependant fragilisée etne doit donc pas être négligée.Un taux d’emploi de la population active particulièrementimportantLa population active vélizienne est composée de 10 193 personnesde 15 à 64 ans au recensement de la population de l’INSEE 2007 :au 31 décembre 2009, la ville comptait 656 chômeurs toutescatégories confondues, parmi lesquels 11,6 % de jeunes (18-25ans) et 48 % de femmes. Les chômeurs représentaient ainsi6,43 % de la population active – un taux particulièrement bas si onle compare avec le taux départemental (9,49 %) et national(13,57 %) (voir graphique ci-contre).Malgré un salaire moyen légèrement inférieur à la moyenne dudépartement et des communes voisines, – il est de 16,2 € parheure à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> (contre 16,9 € dans les Yvelines, 18,7 €à Chaville et 20,3 € à Versailles) – ce taux d’emploi élevéreprésente une garantie contre la précarité, et donc les exclusionsqui y sont liées. Il reste de plus bien supérieur au salaire moyennational : 12,5 € par heure.TAUX DE CHOMAGEAU 31 DECEMBRE 2009Source : ETIK-PRESSE –d’après les données INSEEETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE110VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D2COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSLutter contre les exclusionsDes revenus moyens mais homogènesEn 2007, le revenu fiscal médian des Véliziens était de 2 160 € parmois et par unité de consommation : si ce chiffre place la communelégèrement en dessous des villes voisines comme Chaville(2 390 €) ou Versailles (2 393 €), il est supérieur à celui dudépartement (2 034 €) et de la France métropolitaine (1 510 €) (voirgraphique et encadré ci-contre).L’indice inter-déciles de la commune – qui établit le rapport entreles 10 % des revenus les plus faibles et les 10 % les plus élevés –est bas : il était de 3,7 en 2007 (contre 5,4 dans les Yvelines et enFrance) – ce qui indique de faibles inégalités de revenus entre leshabitants.Cette relative homogénéité de la population se ressent dansl’aménagement même de la ville par ailleurs lui aussi plutôthomogène. Les phénomènes d’exclusion spatiale des populationsles plus modestes, courants dans un grand nombre de communesfrançaises, sont absents à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> et les revenusmédians des différents quartiers restent proches de la moyennede la ville dans son ensemble (voir fiche D1 – Aménagement, sousl’angle de la cohésion territoriale et sociale).Autre indice d’une population, sinon riche, du moins statistiquementà l’abri du besoin : la part des ménages fiscaux imposés atteint80,3 % (+ 2,2 points entre 1999 et 2007). Cette part, biensupérieure aux moyennes départementale (73,8 %), francilienne(68,8 %) et française (55,8 %), vient confirmer une relativehomogénéité des revenus véliziens à un niveau moyen.Toutefois, une minorité de la population se trouve ensituation précaireBien que la population dans son ensemble soit globalement peuexposée aux risques d’exclusion, une part – certes minoritaire –des Véliziens se trouve toutefois dans une situation de précarité.Première catégorie de la population sujette au risque d’exclusion :les demandeurs d’emploi. Fin 2009, 208 habitants étaient chômeursde longue durée. En outre, une étude de l’évolution du taux dechômage à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> depuis 2000 (voir graphique pagesuivante) indique une reprise importante du taux de chômage entre2008 et 2009 (+ 26 % pour les chômeurs de catégorie A – sansaucune activité dans le mois écoulé).Au total, 10,63 % des foyers fiscaux véliziens déclarent moins de783 € par mois (1 193 foyers), une proportion qui reste cependantinférieure à celle du département (15,17 %).REVENU MEDIAN PAR UNITE DECONSOMMATION ET PAR MOIS (EN €)Source : ETIK-PRESSE – d’après lesdonnées INSEELa structure des revenusvéliziens : une explication partielledu niveau du revenu médianLes revenus des véliziens sont à69,1 % salariaux ; les pensions,retraites et rentes représentent24,9 % des revenus véliziens – cetteproportion importante peutpartiellement expliquer le niveaurelativement bas du revenu médianvélizien.Les unités de consommation(UC)Pour comparer les niveaux de vie deménages de taille ou de compositiondifférente, on utilise une mesure durevenu corrigé par unité deconsommation à l'aide d'une échelled'équivalence.- 1 UC pour le premier adulte duménage ;- 0,5 UC pour les autres personnesde 14 ans ou plus ;- 0,3 UC pour les enfants de moinsde 14 ans.Cette formule prend en compte leséconomies d'échelle : pour avoir unniveau de vie égal, un ménage de 2adultes n'a pas besoin de dépenser 2fois plus d'argent qu'une personneseule ; certaines dépenses (loyers,chauffage, etc.) varient pluslentement que le nombre depersonnes.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE111VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D2COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSLutter contre les exclusionsCette fragilité se caractérise également par la dépendance d’unepartie de la population aux prestations sociales : en 2009, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> compte 2 360 allocataires (toutes allocations à la CAF),soit 11,8 % de la population, qui, avec leur famille, représentent7 445 personnes.Parmi ces allocataires : 143 reçoivent le Revenu de Solidarité Active(RSA), soit 1,08 % de la population âgée de 15 à 24 ans (contre2 % dans les Yvelines) – le récent passage du Revenu Minimumd’Insertion au RSA empêche toute comparaison avec les annéesprécédentes.En outre, 242 personnes sont bénéficiaires de la CouvertureMaladie Universelle Complémentaire (CMUC) qui leur permetd’accéder aux soins sans avancer les frais.EVOLUTION DU TAUX DE CHOMAGE AVELIZY-VILLACOUBLAYSource : INSEESelon le Centre Communal d’Action Sociale, le surendettementreprésente également un enjeu important sur le territoire.2. Le modèle vélizien : une volonté d’accompagner auquotidien les populations les plus exposéesFidèle au modèle ayant présidé au développement de lacommune, la Ville a mis en place une politique sociale volontaire,qui évolue aujourd’hui pour tenir compte des coûts engendrés parl’évolution sociologique et démographique de la population.Un budget important consacré à la politique socialeL’espace Edouard TarronLa Ville consacre près 15 % du budget de fonctionnementmunicipal à sa politique sociale : la majeure partie de ce budget (6millions d’€) est destinée aux familles et aux enfants (les crèches,les écoles, la restauration scolaire, le PEL (voir fiche C5 – Enfance,jeunesse, éducation et famille). Le reste alimente le budget duCCAS, de l’AMAD – Association vélizienne de Maintien à Domicile,du service seniors et d’autres dispositifs (Mission locale, AREPA,etc.).Accompagner au quotidien les familles en difficultéProximité et accessibilité sont deux axes forts de la politiquesociale de la Ville : afin de simplifier les démarches des Véliziens,tous les services sociaux du territoire (Centre Communal d’ActionSociale, services aux personnes âgées, loisirs, aide et soins àdomicile, pôle Handicap, permanence de travailleurs sociaux duConseil Général, de la CAF, de la CPAM…) ont été rassemblésdans un même lieu, l’Espace E. Tarron, en juillet 2010. Un guichetunique permet d’orienter efficacement les habitants.C’est là un élément fort, que peu de villes ont su mettre en place.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE112VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D2COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSLutter contre les exclusionsCette volonté se traduit également par une offre de servicessociaux municipaux importante, notamment dans le domaine del’accompagnement de proximité : outre le suivi réalisé par desassistantes sociales, deux Conseillères en Economie Sociale etFamiliale (CESF) accompagnent les personnes en difficultéfinancière, notamment surendettées, dans leurs démarches(conseils et suivi budgétaire, négociations auprès des créanciers,etc.). Le nombre de familles ainsi suivies chaque année (477 en2009) révèle l’importance de cette problématique à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> et souligne l’utilité d’un tel dispositif, qui n’étant pasdirectement financier, veut responsabiliser les personnes endifficulté, sans les rendre dépendantes d’une nouvelle aide.L’accompagnement en cas de procédure d’expulsion, 83 foyersconcernés en 2009, est notamment l’une des activitésfondamentales des CESF.Accompagner les famillesUne Conseillère conjugale et familialetient des permanences gratuites (42personnes pour un total de 174entretiens en 2009) afind’accompagner les personnesfragilisées par des divorces, desviolences physiques oupsychologiques, les couples encrise…Le vieillissement de la population a fait également apparaître denouveaux besoins d’accompagnement (prise en charge de ladépendance, lutte contre l’isolement) aujourd’hui pris en comptedans le cadre de la politique sociale de la Ville : service d’aide etsoins à domicile (AMAD et ASINSAD), offre de loisirs, mobilité, etc.(voir fiche D3 – Seniors).Une volonté de garantir à tous un minimum de ressources :des aides financières de secours, le Revenu Social VélizienAu total, 150 personnes environ ont bénéficié d’une aide du CCASen 2009 (un chiffre moins élevé que les années précédentes – 166en 2008 et 200 en 2007 – une baisse qui est liée à un nombre plusfaible de demande, et non à une augmentation des refusd’attribution). Chiffre auquel il faut ajouter l’attribution de 377 cartesde transport (Améthyste et Rubis) financées par la région, ainsi queles bénéficiaires d’aides départementales.Les dispositifs d’aides mis en place par le CCAS se présententcomme des compléments de revenus, visant à assurer de façontemporaire un soutien aux familles, notamment pour le paiementdes factures vitales (électricité, loyers, aide alimentaire, éducation…voir les aides ci-contre).Un dispositif, rare en France, vient compléter cet ensemble d’aidesdites « facultatives » : le Revenu Social Vélizien (RSV) – devenul’Allocation Temporaire de Solidarité Vélizienne (ATSV).Issu d’une volonté de favoriser l’insertion sociale, le RSV a été crééen 1990 : cette aide différentielle visait à garantir un revenuminimum aux ménages en venant compléter ses ressources pouratteindre le montant du SMIC. Pouvaient en bénéficier d’une partles personnes s’engageant à conclure un contrat d’insertion, del’autre les personnes âgées et les personnes handicapées. CeLes aides financières du CCAS- Les tickets services.- L’allocation énergie.- L’aide à l’abonnementtéléphonique.- Les factures diverses (assurance,impôts…).- Les factures scolaires et périscolaires.- L’aide à la mutuelle.- L’amélioration de l’habitat enpartenariat avec le Pact-Yvelines.- L’Allocation Municipale d’Insertionpar le Logement (A.M.I.L.).- Le Revenu Social Vélizien (RSV),désormais remplacé par l’ATSV.Elles sont attribuées par unecommission d’attributionpermanente, qui siège de façonmensuelle.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE113VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D2COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSLutter contre les exclusionssont ces dernières qui en ont majoritairement bénéficié (66personnes âgées et 5 personnes handicapées en 2009), suite à lacréation d’autres dispositifs à destination des actifs (AMIL, CMUC,etc.).Ayant constaté l’augmentation du coût annuel de cette aide (de17 608 euros en 2004 à 26 846 euros en 2009, soit + 34 %), ainsique le besoin d’une aide plus pérenne que les aides« facultatives » pour les familles, une nouvelle aide, l’ATSV, va venirremplacer le RSV. Ouverte à tous sous condition de ressources,son plafond supérieur est fixé à 950 € et n’est plus indexé sur lesaugmentations du SMIC (cette baisse répond à une préoccupationmajeure : maîtriser le budget alloué à cette aide afin de lapérenniser, et l’ouvrir à un public plus large). L’attribution de l’aidedemeure annuelle pour les personnes âgées et handicapées ; pourles autres bénéficiaires, elle est attribuée pour une durée de3 mois.Un grand projet : l’épicerie sociale et solidaireLa fin du RSV et la création de l’ATSV permet de discerner uneévolution du modèle social vélizien, dans une volonté d’adaptationaux besoins de la société actuelle et aux contraintes, notammentbudgétaires, auxquelles toute collectivité territoriale doit faire face.Le projet d’ouverture d’une Epicerie Sociale et Solidaire à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> manifeste cette évolution : il vise à répondre à denouveaux besoins, qui ne sont plus non seulement financiers, maiségalement éducatifs (en termes de gestion budgétaire notamment).L’objectif est de passer d’une logique d’assistanat à une logiquede responsabilisation (voir encadré ci-contre). Un chantierd’insertion viendrait également s’ajouter à ce projet d’épiceriesociale, aujourd’hui en cours d’élaboration.Favoriser le retour à l’emploi : un axe à réinvestirEn 1997, la Ville s’est dotée d’un « Relais Emploi et Insertion » : unservice travaillant en partenariat avec différents acteurs de l’emploi(dont l’ANPE) et doté de son budget propre pour financer desformations. Objectif : un accompagnement individualisé et adaptéde toute personne à la recherche d’un emploi (retour à l’emploi,formation, insertion par les loisirs, etc.). En 2008-2009, cescompétences ont été transférées au service DéveloppementEconomique, Emploi et Transport, au sein duquel un postespécifique fut créé (suivi individualisé, ateliers de groupe, etc.).Les objectifs d’une épiceriesociale- Apporter une aide alimentaire.- Proposer un libre choix (respectdes goûts et des envies) à moindrecoût (10 à 30 % des prix ducommerce).- Sensibiliser la personne à unemeilleure gestion de ses moyensfinanciers (accompagnementbudgétaire individualisé).- Conseils et informations sur la viequotidienne.- Réinsérer socialement la personneen la faisant participer aux activités.L'accès à l'épicerie sociale estgénéralement accordé par le CCASpour une durée déterminée.Remarque : s’il est fondamental en la matière, il serait réducteurde considérer l’emploi comme le seul facteur d’insertion – lelogement, le lien social, l’assistance psychologique et médicale,autant que les loisirs, jouent également un rôle important. CetteETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE114VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D2COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSLutter contre les exclusionsdimension mériterait donc d’être prise en compte dans l’activité dece pôle.Outre l’action de la Ville, l’A.V.D.S.N.C (Association Vélizienne deDéveloppement de Solidarités Nouvelles face au Chômage) agitégalement dans le domaine de l’insertion sociale sur le territoire de<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> : en 2009, elle a suivi régulièrement 60personnes (entretiens, accès au matériel informatique et auxtéléphones, etc.)Une grande précarité à prendre en compteLes personnes sans domicile fixe sont peu présentes à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>. Quelques hypothèses peuvent être avancées : unepolitique préventive efficace de la Ville en matière de maintien dansles lieux, la faible desserte par les transports en commun de la ville(et notamment l’absence de gare), l’absence de structured’hébergement d’urgence, etc.Cependant, la Ville est légalement tenue de créer 19 placesd'hébergement d'urgence – obligation, qui si elle n’est pasrespectée, implique le paiement d’une amende. En cas de grandeurgence, la Ville peut néanmoins recourir à des solutionstemporaires, comme l’ouverture des gymnases ou le paiementd’une chambre d’hôtel.ENJEUXDévelopper l’hébergementd’urgenceCette thématique mériterait d’êtreexplorée, car le développementdurable suppose d’assurer desconditions de vie satisfaisantes à tousles individus.Plusieurs associations à vocation sociale sont implantées sur leterritoire pour dispenser des aides d’urgence : la Croix RougeFrançaise, Secours Catholique, Vesti-Boutique…Un atout : un accent fort sur la prévention des exclusionsL’action de la Ville à destination des plus démunis se doubleégalement d’une politique préventive de lutte contre les exclusions,notamment en matière d’éducation (lutte contre l’échec scolaire,épanouissement à travers des activités culturelles et de loisirs,nombreuses activités favorisant le lien social pour les jeunes, lesadultes et les personnes âgées, action préventive de lutte contreles expulsions, etc.).Le maintien de loyers relativement peu élevés (par le biais de laSEMIV), la qualité et homogénéité des logements sur l’ensemble dela ville – qui limite l’exclusion spatiale – et les actuels projets deconstruction de logements sociaux, contribuent également à réduirele risque d’exclusion (voir fiche D1 – Aménagement, sous l’anglede la cohésion sociale).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE115VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D2COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSLutter contre les exclusionsPartage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Le besoin de valorisation des dispositifs d’aide proposés par la Ville et l’accès auxaides sociales! Une méconnaissance des différentes aides sociales proposées aux Véliziens -notamment l’Allocation Temporaire de Solidarité Vélizienne (ATSV) ;! Une certaine difficulté pour les personnes en difficulté de connaître leurs droits ;L’amélioration des structures d’hébergements d’urgence! Un nombre limité de SDF mais qui nécessite cependant une meilleure prise en comptede la grande précarité ;La tolérance à l’égard des personnes en difficulté! Un isolement trop important des personnes en difficulté ;! Un accompagnement des personnes en difficulté par les travailleurs sociaux ;! Un besoin de « décomplexer les personnes dans le besoin » afin de faciliter lesdemandes d’aide.Forces- Un taux d’emploi élevé.- Des revenus moyens et homogènes.- Un guichet unique pour toutes les démarches sociales.- De nombreuses aides financières.- Une spécificité : l ‘Allocation Temporaire de SolidaritéVélizienne.- De nombreuses aides d’urgence.Opportunités- La création d’une aide à destination de l’ensemble dupublic en difficulté : Allocation Temporaire de SolidaritéVélizienne.- L’ouverture d’une épicerie solidaire.Enjeux- L’insertion par l’emploi.- L’hébergement d’urgence.- Le surendettement.Faiblesses- Une partie de la population disposant de très faiblesrevenus.- L!absence de structure d!hébergement d!urgence.Menaces- L!augmentation du taux de chômage.- La précarisation d!une partie de la population.- Une perte de revenus prévisible pour la Ville, suite àla suppression de la taxe professionnelle.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE116VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D3COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS,LES TERRITOIRES, LES GENERATIONSSeniorsComme la majorité des communes françaises, la ville de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> esttouchée par un vieillissement de sa population : sur un territoire qui présented’ores et déjà un déficit de structures d’accueil, ce phénomène provoquel’apparition de nouveaux enjeux (dépendance, isolement), autour de nouveauxbesoins (assistance aux personnes âgées, soins à domicile, etc.). Pour y faireface, la Ville s’est fortement investie dans une politique globale (lutte contre laprécarité des seniors, réduction de l’isolement et maintien à domicile), quiporte ses fruits.1. Le vieillissement de la population, un enjeu majeurcomme partout en FranceConséquence d’une baisse du taux de natalité depuis 1975,<strong>Vélizy</strong> connaît un vieillissement généralisé de sa population. Lesphénomènes d’isolement, de dépendance des seniors, qui vont depaire avec ce phénomène, se multiplient également.Une population qui vieillit, l’apparition de nouveaux besoins<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, comme de nombreuses communes françaises,connaît un vieillissement important de sa population : les plus de 60ans représentent désormais 22,21 % de la population totale (4 441personnes) contre 18,92 % en 1999 (3 849 personnes) – uneproportion supérieure à celle du département, dans lequel lesseniors représentent 17,46 % de la population totale. Lephénomène est particulièrement marqué dans les quartiers Est dela Ville (Louvois, Mairie) dans lesquels la part des retraités dans lapopulation totale atteint plus de 30 %.La tranche d’âge des plus de 75 ans connaît une progressionrapide : + 47 % entre 1999 et 2007 (de 1 008 à 1 487 personnes).Ce glissement de la population vers le quatrième âge impliquel’apparition de nouveaux enjeux et de nouveaux besoins,notamment en termes de lutte contre l’isolement et de prise encharge de la dépendance.REPARTITION DES SENIORS PARTRANCHE D’AGE – COMPARAISON AVECLES DONNEES DEPARTEMENTALESSource : Insee RP 2007ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE117VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D3COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSSeniorsUne nécessaire prise en charge de la grande dépendanceConséquence du vieillissement de la population, la dépendancephysique des personnes âgées est un enjeu qui prend del’ampleur (voir encadré ci-contre, la situation à <strong>Vélizy</strong>) et qui doitêtre pris en charge, notamment par une offre suffisante de lieuxd’accueil pour les personnes les plus dépendantes.Le territoire de Grand Versailles, auquel se rattache <strong>Vélizy</strong>, disposede 1 301 lits en Établissement d'Hébergement pour PersonnesÂgées Dépendantes (EHPAD), 48 lits dans des Unités de SoinsLongue Durée et 377 places en foyers logements (voir encadré cicontre).Ce qui représente un taux d’équipement en placesd’hébergement relativement faible (96 lits pour 1 000 personnes deplus de 75 ans) par comparaison à celui du département (134 ‰).Le nombre de places en structure d’accueil, notamment habilitéesà l’aide sociale (pour les personnes aux revenus les plus bas) nesuffit pas à répondre à l’ensemble des demandes.A cet égard, le maintien à domicile est donc un enjeu fort : il palliel’insuffisance des structures sur le territoire, en offrant de surcroîtune solution moins traumatisante, et souvent souhaitée par lespersonnes âgées.Le maintien à domicile : une situation satisfaisante à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>La Ville a mis en place un ensemble complet de dispositifs visant àaccompagner les personnes en perte d’autonomie tout en leurpermettant de poursuivre leur vie, à domicile : aide à domicile,soins à domicile, aide à la mobilité, téléassistance, portage desrepas… (voir bilan annuel ci-dessous).LES DIFFERENTS DISPOSITIFS DE MAINTIEN A DOMICILEAide à domicile (AMAD – Associationpour le Maintien à Domicile – ex-AVELAAV)Soins à domiciles (ASINSAD - AssociationIntercommunale de Soins à Domicile)Transport à la demande (pour les rendezvousmédicaux, les courses, les loisirs,etc.).TéléassistancePortage des repasPass’local (en fonction des ressources)Conseillère en économie sociale etsolidaire pour la gestion du budget enprévention d'une tutellePersonnes ayant fait appel à ceservice en 2009302 personnes pour un totalde 35 052 heures56 personnesEn moyenne 55 personnespar mois pour un total de2 792 voyages150 personnes43 personnes168 cartes30 personnesL’Allocation Personnaliséed’AutonomieL’APA est un bon indicateur de ladépendance d’une population : à<strong>Vélizy</strong>, 182 personnes en sontbénéficiaires, soit 12,24 % de lapopulation de plus de 75 ans.L’offre communaleLa Ville dispose d’un droit deréservation sur 16 places de l’EHPADsitué sur la commune de Jouy-en-Josas (99 lits au total) – pour lespersonnes les plus dépendantesUn foyer d’hébergement situé sur leterritoire de la commune (80 lits)permet de répondre aux besoins depersonnes autonomes, mais isoléeset souhaitant bénéficier de certainsservices (restauration notamment).Source : ETIK-PRESSE d’après l’analyse des besoins sociaux – 2009ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE118VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D3COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSSeniorsIl est certes difficile d’évaluer précisément dans quelle mesure cesservices couvrent les besoins de la population vélizienne.Cependant, si l’on applique les taux de dépendance par catégoried'âge pour les plus de 60 ans (évalués lors d'une étude INSEE surle département du Nord – les chiffres nationaux n’étant pasconnus), il est possible d'estimer qu'environ 339 personnes deplus de 60 ans sont potentiellement dépendantes à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>.LES TAUX DE DEPENDANCE PARCATEGORIE D’AGE DANS LE NORDLes différents dispositifs véliziens paraissent donc en mesure decouvrir les besoins de cette population, notamment en matièred'aide et de soins à domicile (358 places).Remarque : une estimation plus précise supposerait de prendreen compte les personnes aidées par des aidants familiaux et pardes structures d'aides à domicile implantées à Versaillesnotamment (82 services d'aide à la personne sur le territoire GrandVersailles), qui viennent compléter l'offre municipale – donnéesdont nous n’avons pu disposer, lors de la rédaction de cedocument.Source : Insee RP 19992. L’apparition de nouveaux enjeuxOutre la dépendance des personnes âgées, la collectivité doitégalement faire face à de nouveaux enjeux – qui découlent desmodes de prise en charge des personnes âgées : les différentessolutions représentent un coût important pour des populationssouvent fragilisées, alors que le maintien à domicile accentue lerisque d’isolement.En structure d’accueil comme à domicile, la dépendancephysique entraîne une dépendance financièreA <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, le revenu moyen d’une personne retraitée(25,7 % de la population en 2007) est de 1 595 € – revenu plusfaible que dans les villes voisines de Jouy-en-Josas ou de Saclay(environ 1 900 €).Comme toute moyenne, ce chiffre masque bien sûr des disparités :les personnes les plus touchées par la précarisation sont biensouvent les femmes, seules, ayant peu travaillé et/ou cotisé. Laprise en charge dans une structure d’accueil ou l’assistance aumaintien à domicile représentent un coût important pour cespersonnes aux revenus peu élevés.Ce constat est d’autant plus vrai qu’à l’échelle du département,près de 42 % des établissements sont privés – donc, tout à la fois,relativement couteux et rarement habilités à recevoir despersonnes bénéficiant de l’aide sociale (voir ci-contre).Un coût élevéLes tarifs de l’Établissementd'Hébergement pour PersonnesÂgées Dépendantes (EHPAD) situé àJouy-en-Josas dans lequel la Mairiede <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> dispose deplaces sont compris entre 2 500 €et 3 000 € par mois – un chiffre biensupérieur au revenu moyen d’unretraité vélizien (1 595€), et seuls 15lits sont réservés aux bénéficiairesde l’aide sociale.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE119VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D3COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSSeniorsDu fait de ce faible nombre de places réservées aux personnesdisposant de bas revenus, ces dernières doivent souvent attendrepour se voir attribuer une place.Même si l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, dont 182 Véliziensbénéficient, apporte une aide financière en fonction du degré dedépendance, la précarité des personnes âgées les plus pauvresreste un enjeu important.La précarité des seniors : un enjeu bien pris en charge parla VilleConsciente de cet enjeu (la précarité financière des seniors), la Villea créé en 1990 un dispositif, presque unique en France, visant àgarantir à chacun un revenu social minimum : le Revenu SocialVélizien (RSV).Cette aide compensatoire avait pour but de compléter les revenusdes personnes percevant un revenu inférieur au SMIC, jusqu’àhauteur de ce salaire minimum (1 177 euros environ/mois). En 2009,66 personnes environ bénéficiaient de cette aide - pour un budgetannuel de plus de 300 000 €.En 2010, afin de maîtriser ses budgets et d’anticiper levieillissement de la population, la Ville a toutefois modifié lesconditions d’accès à ce revenu minimum.Le cumul du nouveau RSV et des revenus propres desbénéficiaires ne peut aujourd’hui excéder un plafond maximal de950 €/mois.En contrepartie, l’accès à ce revenu minimum communal a étéouvert aux familles et aux jeunes, sous forme d’une AllocationTemporaire de Solidarité Vélizienne (ATSV) d’une durée de 3 mois(voir fiche D2 – Lutter contre les exclusions).Un problème majeur : l’isolement des personnes âgéesENJEUXAccompagner la transition duRSV à l’ATSVL’ouverture de cette aide à un publicplus large est positive, il s’agitcependant de bien accompagner latransition vers l’ATSV pour lespersonnes âgées souhaitant enbénéficier.En 2007, selon les chiffres de l’Insee, 35 % des personnes de plusde 65 ans vivaient seules (soit 1 126 personnes). Les femmes,dont l’espérance de vie est plus élevée, sont les premièrestouchées : elles représentent 74 % des personnes de cettecatégorie. Cet isolement accroît le risque de dépression, maiségalement d’accident – et augmente de ce fait le besoin d’une priseen charge extérieure.Point positif cependant, les seniors de <strong>Vélizy</strong> sont particulièrementsédentaires (en 2006, 95 % des personnes de plus de 55 ansrésidaient dans la même commune 5 ans auparavant), ce quiimplique pour ces personnes la possibilité de conserver un réseaufamilial et amical.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE120VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D3COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSSeniorsUn dispositif complet de lutte contre l’isolementLe dispositif de lutte contre l’isolement de la ville de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> comporte 3 volets principaux :PARTICIPATIONAUX ACTIVITES SENIORS1. Favoriser le lien social : la ville offre à ses seniors une gammeétendue d’activités, de voyages, de lieux de rencontres, repas,thés dansants, conférences, spectacles… Au total, 3 858 inscritsont participé à ces activités en 2009, soit – théoriquement - plus de86 % des personnes de plus de 60 ans.Il ne s’agit là que d’une proportion théorique : les doublons n’ayantpu être éliminés, une même personne a pu être comptée plusieursfois. Toutefois, et en dépit de cette incertitude, un tel chiffre indiquele succès que rencontre cette politique – dans laquelle la Villeinvestit des moyens importants.Source : Insee RP 20072. Intégrer les seniors dans la communauté par des actionsintergénérationnelles : un accent fort a été mis sur ce volet de lapolitique en faveur des personnes âgées. Les actionsintergénérationnelles sont multiples : rencontres dans les crèches,animations d’ateliers par les seniors dans les centres de loisirs etles écoles, animation par les jeunes de l’Espace Jeunessed’ateliers de jeu sur la console Wii…3. Aller à la rencontre des personnes isolées : ce volet est sansdoute pour le moment le moins développé. Un dispositifdépartemental – Yvelines Etudiants Seniors – a été mis en place :durant les deux mois d’été, des étudiants rendent visites auxpersonnes âgées isolées (en 2009, 57 personnes ont étéconcernées par ce dispositif avec environ une visite par semaine).Les aides à domiciles contribuent également à maintenir du liensocial avec les personnes isolées. Cependant, ces différentsdispositifs ne touchent qu’un faible pourcentage des 1 126personnes vivant seules.Un manque de dynamisme desclubs de seniorsParmi l’ensemble des activitésproposées, les 4 clubs de quartierconnaissent un faible succès (peud’inscrits), ce qui conduit la Ville àenvisager le recrutementd’animateurs pour les dynamiser.La politique « personnes âgées », prise globalement, sembletoutefois porter ses fruits : <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> semble effectivementoffrir un cadre de vie agréable pour les seniors.Remarque : une enquête auprès du public concerné permettraitde vérifier cette assertion, trop qualitative, et peut-être d’adaptercette politique au plus près des besoins.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE121VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D3COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSSeniorsPartage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un besoin d’extension et de diversification de l’offre d’accueil des personnesâgées! Un nombre croissant de personnes âgées ;! Une absence de structures d’accueil adaptées aux personnes âgées invalides oudépendantes ;! Un coût élevé des prestations dans les structures d’accueil des seniors qui n’est pasadapté aux revenus précaires d’une grande partie des seniors ;Une nécessité : rompre avec l’isolement des seniors en cas de maintien àdomicile! Un manque de bénévoles pour organiser des visites à domicile chez les seniors isolés ;! Un besoin : favoriser la colocation intergénérationnelle et développer les solutionsalternatives (cohabitation dans des petites structures de personnes âgées autonomes).3. Agir pour l’avenir…Toutes les modélisations prévoient un vieillissement important dela population, à moyen et long terme. Les schémas traditionnelsvont donc s’en trouver transformés et de nouveaux besoins vontapparaître. Parmi les différents volets du développement durable,celui-ci appelle donc, dès maintenant, une réflexion et unecréativité très particulière.Agir pour l’avenir… en consultant le public concerné pourune politique plus adaptéeLa Ville s’est déjà dotée d’un organe de réflexion et de consultation- un Conseil des seniors – composé de 16 membres volontairesrépartis proportionnellement au nombre de seniors par quartier.Cette instance participe actuellement à la programmation desactions et des animations à destination des personnes âgées.Consulté sur des projets précis, il peut permettre d’adapter lapolitique au plus près des besoins.… et en anticipant les besoins des personnes âgées dedemainCorollaire du vieillissement de la population, les besoins de prise encharge des personnes âgées dépendantes et/ou isolées vontaugmenter. La Ville anticipe d’ores et déjà ces nouveaux besoins etprévoit la construction d’un nouvel Établissement d'Hébergementpour Personnes Âgées Dépendantes.Remarque 1 : la Ville pourrait envisager de développer dessolutions alternatives à l’hébergement en maison de retraite (quiLe schéma départementalLes objectifs globaux, fixés par leSchéma d’organisation sociale etmédico-sociale du département desYvelines 2010-2015, semblentpertinents à l’échelle de la Ville :1. Offrir à toute personnedépendante qui le désire lapossibilité de rester à son domicile,en veillant à combattre l’isolement.2. Développer des prises en chargeinnovantes et spécifiques pour lespersonnes souffrant de la maladied’Alzheimer, mais aussi pour leursfamilles.3. Développer et encourager lesinitiatives concernant la prise encharge des personnes handicapéespsychiques.4. Assurer la cohérence etl’adaptation de notre offre deservices aux besoins des personnes.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE122VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D3COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSSeniorsn’est pas toujours souhaité) et au maintien à domicile (qui n’est pasune panacée), en s’inspirant de nouveaux modes d’hébergementqui se développent en France :• l’hébergement en famille d’accueil : cette formule permet debénéficier d’une ambiance conviviale et plus intime. En 2010,seules 26 familles d’accueil étaient dénombrées sur ledépartement, aucune sur le territoire de <strong>Vélizy</strong>.• des structures alternatives aux maisons de retraite, pour lespersonnes âgées autonomes. Exemples : les PapyLofts enNormandie (logements sociaux), la Maison des Babayagas àMontreuil (inspirée des béguinages), etc.Remarque 2 : en matière de maintien à domicile, une réflexion surl’accessibilité des logements serait également à entreprendre (voirFiche Handicap) : si la mise aux normes des bâtiments publics estprévue à terme, le problème des logements privés peuaccessibles demeure (notamment l’absence d’ascenseurs).Une relative sous-occupationdes logementsEnjeu spécifique à <strong>Vélizy</strong>, un nombreimportant de personnes seules –souvent âgées (650 personnes)vivent dans des logements de grandetaille (plus de 4 pièces) : cespersonnes se trouvent souventisolées – et concourent au manquede logements sur le territoire.Logement intergénérationnelPar une convention avecl’association PARISOLIDAIRE, la Villepropose aux séniors véliziensd’héberger un étudiant (gratuitementou non), qui leur tiendra compagnieen retour. Cette initiative, encore peudéveloppée, mériterait d’être mieuxconnue, ce dispositif étantparticulièrement adapté au territoirevélizien. Cependant, seul un couplede seniors s’est proposé depuis ledébut de cette action.Forces- Une politique de lutte contre l’isolement efficace.- La consultation des seniors sur les activités proposées.- Une participation importante aux activités.- Des aides complémentaires aux dispositifs nationaux(aide à la mobilité).- Un revenu minimum garanti : l’ATSV.Opportunités- La construction d’un l’Établissement d'Hébergement.pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD)- Un plan d’accessibilité.EnjeuxFaiblesses- Une offre de places en structures d’accueil faible.sur l’ensemble du territoire de Grand Versailles- Des clubs de seniors peu dynamiques.Menaces- Le vieillissement de la population.- La faible accessibilité des logements.- Les solutions alternatives aux modes d’hébergement traditionnels des personnes âgées.- Les actions intergénérationnelles.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE123VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D4COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS,LES TERRITOIRES, LES GENERATIONSHandicapLes spécificités urbanistiques du territoire vélizien soulignent l’enjeu del’accessibilité de la ville aux personnes à mobilité réduite : les logements, lesbâtiments publics et la voirie ont majoritairement été construits dans lesannées 1960 et 1970, à une époque où cette problématique n’était pas poséeclairement. La Ville a donc engagé une action ambitieuse et pragmatique visantà faciliter le quotidien des personnes handicapées (accès à la culture, àl’éducation, aux loisirs…) et à les intégrer dans la cité. Cette politiquegagnerait à avoir une connaissance plus fine en terme d’accessibilité,notamment. En effet, c’est l’ensemble de la population qui bénéficiera desaménagements réalisés et notamment les personnes à mobilité réduite.1. Un territoire qui présente des contraintes au regarddu handicapLe territoire de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, en raison des dynamiques dedéveloppement qui lui ont été propres, est un territoire complexeen termes d’accessibilité aux personnes handicapées. L’aireurbaine de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> et ses alentours sont cependantrelativement bien équipés pour accueillir les personneshandicapées.Une forme architecturale contraignanteLes caractéristiques architecturales de la ville impliquent desdifficultés en termes d’accessibilité des personnes handicapées,plus particulièrement des personnes à mobilité réduite (PMR).Grâce à une politique d’urbanisation très forte menée entre 1962 et1975, le territoire présente une relative homogénéité architecturale(près de 6100 logements sont construits durant cette période).Les choix architecturaux d’alors sont peu favorables àl’accessibilité des personnes à mobilité réduite : systématiquementou presque, les bâtiments présentent une rupture entre le niveaudu sol et le rez-de-chaussée (voir photo ci-contre).Les appartements, qui représentent plus de 80 % des logementsvéliziens, demeurent très peu accessibles aux PMR. Lagénéralisation de rampes d’accès respectant les normes envigueur (une pente maximale de 5 %) dans les logements privésest freinée par des contraintes techniques (manque d’espace) etfinancières. En outre, près de 60 % des appartements ne sont pasQuartier du Mail, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE124VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D4COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSHandicapéquipés d’un ascenseur. D’après une étude réalisée auprès desbailleurs, environ 45 logements seulement sont réellement adaptéspour une personne handicapée (accessibilité et aménagement).Un diagnostic a également été réalisé sur les bâtiments publics :ces derniers, au nombre de 82, sont également très peuaccessibles (indice moyen d’accessibilité : 34 % ; calculé suivant laméthode Accèsmétrie).Rue Latécoère, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>Des difficultés en termes de déplacementsLa ville présente également des contraintes structurelles : <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est avant tout une ville conçue pour la voiture, ce quiimplique des contraintes sur les déplacements des piétons, afortiori les personnes à mobilité réduite. Les déplacements de cesdernières sont rendus difficiles par ces nombreuses ruptures dansle tracé urbain (franchissement de routes, stationnement sur lestrottoirs… voir photo ci-dessus).Un accès aux transports encommun difficileL’accès aux transports en commun(bus et train) – malgré des efforts dela municipalité (renouvellement dumatériel roulant) et des prestataires –reste complexe.Un territoire bien équipé pour l’accueil des personneshandicapéesTous les types de handicaps et besoins d’accueil des personneshandicapées ne peuvent être pris en compte par une seule etmême commune. C’est pourquoi <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> s’intègre –pour la prise en charge des personnes handicapées – dans uneaire plus large qui s’étend sur l’ensemble du département desYvelines, voire l’ouest des Hauts-de-Seine.L’évolution de l’offre d’accueil des personnes handicapées dansdes établissements spécialisés (ESAT, MAS, IME, etc.) sur ledépartement est ainsi déterminée par le schéma d’organisationsociale et médico-sociale du département des Yvelines.Aujourd’hui, le territoire est relativement bien pourvu : les tauxd’équipement moyen pour les enfants et les adultes sontsensiblement égaux aux moyennes départementales (environ 7places pour 1 000 personnes). Cependant, et ce malgrél’augmentation de l’offre ces dernières années, les listes d’attenterestent importantes dans le département : 445 personnes sur listed’attente à la fin de l’année 2008.2. Une ville qui s’engage fortement en faveur d’unemeilleure prise en compte du handicapUn schéma départementalpour l’autonomie<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> s’inscrit dans leschéma d’organisation sociale etmédico-sociale du département desYvelines, qui comprend un volet surl’autonomie. Les attributions deplaces et d’allocations sont réaliséespar la Maison Départementale desPersonnes Handicapées (MDPH).Les structures d’accueil duterritoireDeux structures d’accueil pouradultes handicapés (un Établissementet Service d’Aide par le Travail –ESAT – de 52 places et une Maisond’Accueil Spécialisé – MAS – de 64places) sont présentes sur leterritoire de la commune.Afin de dépasser ces contraintes inhérentes à la structure de laville, la municipalité s’engage fortement pour faciliter la viequotidienne des personnes handicapées. Outre l’accessibilité desbâtiments publics – une obligation légale –, elle développeégalement sa politique d’accessibilité et d’intégration dansl’ensemble de ses champs d’actions.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE125VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D4COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSHandicapLa création d’un pôle HandicapLa volonté de la Ville de mieux prendre en compte le handicaps’est d’abord traduite par la création d’un Pôle handicap en 2008 –intégré au sein du Centre Communal d’Action Sociale. Sa missions’articule autour de cinq objectifs principaux : la concertation avecles associations de personnes handicapées pour adapter aumieux les actions municipales, la coordination des actions en faveurdu handicap, le développement du rôle de la Commissioncommunale pour l'accessibilité, la sensibilisation du public auhandicap, l'identification des besoins sur la ville.Une mise en conformité des espaces publicsLa loi n° 2005-102 « pour l’égalité des droits et des chances, laparticipation et la citoyenneté des personnes handicapées » exigedes collectivités territoriales la mise en accessibilité des bâtimentsrecevant du public et de la voirie à l’horizon 2015 – un délai quisera difficile à respecter au vu de l’ampleur des travaux àentreprendre à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>.Le diagnostic réalisé selon la méthode Accèsmétrie prendessentiellement en considération l’accessibilité des personnes àmobilité réduite, en oubliant les déficiences sensorielles. Pour palliercette faiblesse, la Ville a constitué un groupe formé de personnesporteuses des différents types de handicap afin de tester sur leterrain les différents espaces pour mieux adapter lesaménagements réalisés.Une volonté d’aller au-delà des exigences légalesL’action de la Ville en matière de handicap ne consiste pasuniquement à rendre accessible l’ensemble des espaces publics.Elle développe actuellement une politique, qui s’étend auxdifférents domaines d’action de la Ville : aide à la mobilité, accès àl’éducation, à la culture et aux loisirs, aux services municipaux, etsensibilisation du grand public.Les actions mises en œuvre forment un ensemble cohérent, venantcompléter les dispositifs nationaux et départementaux. Plusieursactions mises en œuvre sont à souligner :- le travail réalisé sur le site internet de la Ville pour le rendreaccessible aux personnes malvoyantes (travail réalisé enpartenariat avec des personnes présentant ce handicap).L’accessibilité des lieuxpublicsCe dossier est suivi par unecommission d’accessibilitécomposée d’élus, des servicesmunicipaux concernés etd’associations de personneshandicapées. Cette commissionfavorise les échanges entre lesdifférents acteurs et permet doncd’affiner les projets engagés.Un projet de cartographiepédagogique de la villeAfin de mieux connaître le territoirede la ville, le Pôle Handicap prévoit laréalisation d’une cartographie del’accessibilité de la voirie et descheminements possibles. Elle feraappel à des bénévoles pour sillonnerles 46 km de voirie de la commune.Des actions au cas par casefficaceEn raison d’un coût important, lesétablissements scolaires de la Villene sont pas accessibles auxpersonnes à mobilité réduite dansleur totalité (même si des travaux ontdéjà été réalisés). Cependant, si unenfant en fauteuil doit être scolarisédans une des classes n’étant pasaccessible, les services de la mairieet l’école en question modifientl’organisation des classes pourpermettre sa scolarisation dansl’école – preuve d’un attachementréel à l’intégration des personneshandicapées.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE126VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D4COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSHandicap- les aménagements réalisés – et prévus – dans les équipementsculturels pour permettre une plus grande participation despersonnes handicapées (accessibilité des bâtiments, portage àdomicile des ouvrages de médiathèque, sur-titrage de certainsspectacles, projet d’une boucle audio à l’ONDE, travail sur lethéâtre visuel…).Des actions au cas par cas au service d’une visionpragmatique et humaineLa Ville de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> a longtemps développé une vision deproximité de l’action sociale, bien souvent gage d’efficacité.L’accent était mis sur l’accueil et l’écoute, afin de fournir audemandeur la meilleure solution possible à ses besoins (qu’elle soitindividuelle ou collective, voir exemple ci-contre).La Mairie et le handicapLa Mairie, en tant qu’employeur,atteint un taux de 4,08 % detravailleurs handicapés, soit un tauxtrès légèrement inférieur àl’obligation légale de 6%. Cependant,les actions en faveur de l’emploi despersonnes handicapées – dans ledomaine privé – paraissent encoretrop peu développées.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un besoin de renforcer l’accessibilité du territoire! Une absence de continuité des cheminements pour les handicapés moteurs ;! Un besoin de travail partenarial avec les acteurs institutionnels (Département, Région)pour améliorer l’accessibilité aux collèges et aux lycées des jeunes handicapés ;! Un manque d’accessibilité aux commerces, aux cabinets médicaux, aux pharmacies,aux logements (SEMIV), etc.! Un besoin : l’accessibilité aux services de santé (mobilier, matériel adaptés etprofessionnels formés) ;Une prise en compte insuffisante de l’accessibilité pour les personnes souffrantde handicaps sensoriels! Un manque de feux tricolores adaptés pour les non-voyants sur l’ensemble duterritoire ;! Une absence de cheminements sensoriels au sol pour les non-voyants.3. PASSER D’UNE REPONSE AU CAS PAR CAS A UNE POLITIQUEDU HANDICAP TRANSVERSALE ET INTEGREEL’engagement de la Ville en faveur du handicap s’est traduit par lamise en œuvre d’une politique ambitieuse dont l’objectif est deparvenir à l’intégration de ces problématiques dans l’ensembledes politiques de la ville.La nécessité de disposer d’une connaissance plus fine deshandicaps sur le territoireComme la plupart des communes de France, la Ville ne peut pasdisposer d’une connaissance exhaustive des personneshandicapées présentes sur son territoire (type de handicaps,degré d’autonomie, logement adapté, aides attribuées, niveau devie, etc.).ENJEUXMieux prendre en comptele handicapAller vers une prise en comptesystématique des différents types dehandicap dans les actionsmunicipales, en concertation avec lesassociations concernées et le Pôlehandicap.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE127VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D4COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSHandicapSeules données connues aujourd’hui :- 72 personnes sont bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé ;- environ 310 personnes disposent d’une carte d’invalidité.Le Schéma d’organisation sociale et médico-sociale effectue lemême constat au niveau départemental. Pourtant la politique duhandicap profite à toutes les personnes à mobilité réduite(personnes âgées, femmes enceintes, personnes avec poussetteou bagages, etc.) parmi lesquelles les personnes âgéesparticulièrement nombreuses à <strong>Vélizy</strong>.La consultation des personnes handicapéesToute politique du handicap, pour être véritablement efficace, doitprendre en compte les besoins exprimés par la populationconcernée. La Ville l’a bien compris et des actions ont déjà étéentreprises dans ce domaine : les associations de personneshandicapées sont consultées au sein de la commissiond’accessibilité, le Pôle handicap travaille régulièrement avec cesassociations et des visites de terrains sont organisées avec desusagers handicapés dans le cadre de l’accessibilité des lieuxpublics.Remarque : la Commission communale pour l'accessibilité, quiconstitue déjà un organe de consultation représentatif despersonnes handicapées est un atout pour la Ville. Cettecommission pourrait toutefois être mieux associée aux différentsprojets communaux, notamment lors de la consultation desdifférents maîtres d’œuvres.Développer la transversalitéEnfin, c’est sur la base de cette meilleure prise en compte dupublic handicapé et de ses besoins, que la transversalité (entre lesdifférents services de la Ville, avec les associations et les servicesdépartementaux et nationaux) sera en mesure de se développer –avec pour but de permettre l’intégration du handicap dansl’ensemble des projets de Ville, et ce dès leur élaboration.Ce décloisonnement de la politique du handicap est certes difficiledans le fonctionnement « classique » de l’administration territoriale,mais la Ville tente de développer cette transversalité, aussi bien eninterne qu’avec les associations.Améliorer la transversalitéLa transversalité permet deconstruire des projets plus adaptésaux besoins, et de limiter lesincohérences qui peuvent parfoissurvenir. Ainsi, une visite de terrain –réalisée sur les arrêts de busrécemment mis aux normes – apermis de constater que sil’accessibilité des personneshandicapées moteur avait étéprévue, les besoins des personnesprésentant une déficiencesensorielles avaient été peu pris encompte (information peu lisible).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE128VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


D4COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GÉNÉRATIONSHandicapForces- Une politique complète en matière de handicap.- Des services à l’écoute des demandes.Opportunités- Les travaux d’accessibilité des lieux publics.Enjeux- La connaissance du handicap sur le territoire.- La transversalité entre les différents acteurs du handicap.- L’accès à l’emploi des personnes handicapées.Faiblesses- Un territoire qui présente des contraintesd’accessibilité.- Un réseau de transport peu accessible.MenacesETAT DES LIEUX AU REGARD DU DEVELOPPEMENT DURABLE129VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E1DEVELOPPEMENT RESPONSABLEFormation, qualificationet emploiL’accès à la formation des Véliziens est facilité par la proximité des grandspôles universitaires franciliens. La Ville dispose en outre de son propre pôle deformation, aujourd’hui en plein développement. Le niveau de qualification de lapopulation vélizienne est moyen, relativement homogène ; et le nombre depersonnes ne bénéficiant d’aucun diplôme est proportionnellement plus faibleque dans les autres territoires environnants. Aujourd’hui, les qualifications dela main d’œuvre locale évoluent de surcroît dans le sens des besoins desentreprises du pôle d’activités, ce qui valorise un gisement de près de 40 000emplois de proximité.1. Un niveau de formation relativement homogèneLa population vélizienne se caractérise par un niveau de formationrelativement homogène : peu de non-diplômés et peu dediplômes supérieurs. De plus, de nombreux jeunes Vélizienspoursuivent aujourd’hui leurs études après 18 ans.Peu de personnes sans diplôme, mais également peu dehauts diplômesDans le domaine de la formation et des qualifications, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> présente une nouvelle fois une relative homogénéité(voir fiche D1 – Aménagement et D2 – Lutter contre les exclusions).Seuls 9,7 % des Véliziens de plus de 15 ans (1 427 personnes) nesont titulaires d’aucun diplôme, contre 15,1 % des Yvelinois,18,7 % des Franciliens et 19,1 % des Français. En outre, cetteproportion tombe à 7,4 % dans la classe d’âge des 20 à 40 ans –signe d’un plus faible nombre de non-diplômés dans la populationjeune.Néanmoins, la population vélizienne ne se caractérise pas non pluspar un très haut niveau de formation : les personnes titulaires d’undiplôme de l’enseignement supérieur de cycle 2 et plus (soit audelàdu bac +2) représentent 17,9 % de la population (contre22,5 % dans le département, et 21,8 % en Île-de-France).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE130VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E1DÉVELOPPEMENT RESPONSABLEFormation, qualification et emploiAinsi, une majorité de la population vélizienne est titulaire d’undiplôme scolaire (brevet, baccalauréat) ou diplômée d’une filièrecourte professionnalisante. Cependant, les entreprises véliziennesemploient en moyenne 60 % de cadres.Ces caractéristiques en matière de formation peuvent expliquer letaux de chômage relativement faible à <strong>Vélizy</strong> (voir fiche D2 – Luttercontre les exclusions et E2 – Emploi).Diplôme le plus élevé% dans la population de plusde 15 ans non scolariséeCertificat d’étude primaire 9,1%BEPC (Brevet d'Études du Premier Cycle) 7,37%CAP, brevet de compagnon 13,55%BEP 8,99%BAC général 9,44%BAC technologique 9,78%Diplôme universitaire de 1 er cycle (BAC +2) 14,1%Diplôme universitaire de 2 ème et 3 ème cycle 17,9%Source : InseeUne part importante des jeunes qui poursuivent leurs étudesaprès 18 ansUne part importante des jeunes Véliziens poursuit ses étudesaprès le lycée : 59 % des jeunes de 18 à 24 ans sont scolarisés,une proportion légèrement supérieure aux moyennesdépartementales et régionales (57,6 et 58 %), traduisant un accèsrelativement aisé aux études supérieures.La situation dans ce domaine apparaît donc peu préoccupante :elle semble facilitée par les caractéristiques socio-professionnellesde la population (voir fiche Population et D1 – Lutter contre lesexclusions), et par la proximité de pôles universitaires et de lieuxde formation professionnelle (voir ci-après).2. Une offre d’enseignement supérieur riche àproximitéLa situation de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, à proximité de Versailles et deParis, permet un accès relativement aisé à l’offre universitaired’Île-de-France. En outre, le pôle universitaire de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> possède un important potentiel de développement.Un pôle universitaire en plein développement sur le territoire<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> accueille sur son territoire une antenne del’Université Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ). L’offreETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE131VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E1DÉVELOPPEMENT RESPONSABLEFormation, qualification et emploid’enseignement est tournée vers les sciences et les nouvellestechnologies :1/ Un institut universitaire de technologie (IUT) offrant un ensemblede formations en informatique, génie électrique, réseaux ettélécommunication de niveau bac +2 et bac +32/ Et depuis 2010, un pôle universitaire scientifique ettechnologique d’excellence, venu s’agréger à l’IUT. Le campuspropose désormais de nouvelles formations et un élargissement ducursus jusqu’au doctorat (bac +8) :- Masters professionnels et recherche en ingénierie dessystèmes, robotique, réseaux, télécommunication ethandicap ;- L’ISTY – l’Institut des sciences et techniques desYvelines (une école d’ingénieurs avec sa filièrespécialisée en informatique).Cet ensemble s’inscrit dans la logique des récents pôles decompétitivité et réunit sur un même site un ensemble d’outils derecherche (laboratoire, centre de ressource), de développement etde formations de haut niveau dans le domaine des nouvellestechnologies.Environ 1 200 étudiants sont désormais rassemblés sur ce site,soit des effectifs multipliés par deux depuis 2008 (625 étudiants).L’absence de lycée à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> implique cependant unerupture du parcours éducatif des jeunes Véliziens sur le territoire,et restreint les possibilités de créer des liens entre enseignementsecondaire et formation post-bac.La proximité des pôles franciliensLe pôle universitaire scientifique et technologique est la seulestructure de formation présente sur le territoire. Cependant, l’offrede formation autour de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est riche : denombreuses formations professionnelles et universitaires àVersailles et Saint-Quentin-en-Yvelines, la proximité des universitésparisiennes et franciliennes (voir encadré ci-contre).La faible desserte de la ville par les transports en communreprésente certes une faiblesse, dès lors qu’elle pénalise l’accèsdes jeunes à ces formations. Mais cet inconvénient sera atténuépar la prochaine arrivée du tramway.Favoriser l’accès à la formationPour faire face à l’augmentation du nombre d’étudiants sur leterritoire, la Ville s’est attachée à développer l’offre de logementsétudiants. 3 résidences ont ainsi été construites, soit un total de 502studios destinés aux jeunes actifs et aux étudiants. Cet effortbénéficie cependant en premier lieu aux non-Véliziens.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE132Formations à proximitéEnseignement supérieur- Classes préparatoires dans leslycées versaillais.- École d’Architecture de Versailles.- Institut Supérieur International duParfum et de la Cosmétique.- Ecole Nationale Supérieure duPaysage.- Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.Formation continue- CNAM Versailles.- Greta Versailles Formation(Trappes).Formation professionnelle- CAP Versailles (coiffure, esthétique,pâtisserie, boulangerie, boucherie,traiteur, cuisine, service, vente,mécanique, carrosserie…).VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E1DÉVELOPPEMENT RESPONSABLEFormation, qualification et emploiLa Ville peut également soutenir par le biais de son dispositifjeunesse d’« aide au projet » certains projets universitaires etfinancer des formations dans le cadre de sa politique d’insertion(voir fiche D1 – Lutter contre les exclusions) – mais ces cas restentisolés.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un manque de pôle de recherche fondamental! Un manque de pôles de recherche sur le territoire, en dehors de l’IUT ;! Un besoin de développer le rôle de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> au sein de l’OIN.3. Un gisement d’emplois de proximité à valoriserEn termes d’emploi, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> bénéficie d’une situationtrès favorable : avec un faible taux de chômage qu’expliquelargement la présence d’un gisement de près de 40 000 emploisde proximité. Ces dernières années, avec l’appui de la Ville, laqualification de la main-d’œuvre locale s’est, de plus, rapprochéedes besoins des entreprises.Un taux d’emploi de la population active particulièrementimportantLa population active vélizienne est composée de 10 193 personnesde 15 à 64 ans (RP 2007) : au 31 décembre 2009, la ville comptait656 chômeurs toutes catégories confondues, parmi lesquels11,6 % de jeunes (18-25 ans) et 48 % de femmes. Les chômeursreprésentaient ainsi près de 6 % de la population active – un tauxparticulièrement bas si on le compare avec le taux départementalet national (voir graphique ci-contre).Offre d’emploi de proximité et qualification de la maind’œuvrelocale : vers une adéquation croissanteEntre 1999 et 2007, l’évolution des emplois offerts par la ville (voirgraphique ci-dessous), et de la qualification des actifs résidents(voir graphique ci à droite), démontre une adéquation croissante.Alors que la mutation de la zone d’emploi vers une économie deservice à forte valeur ajoutée entraîne une demande croissante decadres et professions intellectuelles supérieures, leur part dans lapopulation active résidente est croissante.TAUX DE CHOMAGEAU 31 DECEMBRE 2010Source : ETIK-PRESSE –d’après les données INSEESigne de cette adéquation croissante entre demande et offred’emplois locaux, le nombre des actifs qui résident et travaillent surla commune est d’ailleurs en hausse : 35,4% en 2007 contre 34,8%en 1999 (En comparaison : dans les Yvelines, 20,1% des actifsoccupés travaillent dans leur commune de résidence, un chiffre enbaisse de 0.9 point depuis 1999).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE133VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E1DÉVELOPPEMENT RESPONSABLEFormation, qualification et emploiSi cette évolution est prometteuse, les formations aux métiers de lavente (très présents à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>) pourraient égalementpermettre de renforcer l’adéquation croissante entre demande etoffre d’emplois locaux.EMPLOIS OCCUPES SUR LA VILLE PAR CATEGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE EN 2007CATEGORIE SOCIOPROFESSIONNELLEDES ACTIFS RESIDENTS EN 2007Les engagements de la VilleSource : INSEE, RP 2007Source : ETIK-PRESSE –d’après les données INSEELa mission du service emploi de la Ville s’est donnée pour objectifde faciliter la mise en relation (et en adéquation) de l’offre et de lademande d’emploi locale. Pour cela elle a mis en place, enpartenariat avec les entreprises, divers outils de collected’information et d’aides à l’emploi. Ainsi, un club DRH a été créé. Ilregroupe les responsables du recrutement des grandesentreprises du territoire, et vise à faciliter l’embauche locale etl’échange d’informations avec la Ville. Par ailleurs, une CVthèquesur le site Internet de la ville regroupe les offres d’emploi locales.Enfin, des conseillers sont également à l’écoute des besoins desdemandeurs d’emplois.Un Forum emploiLe dernier forum de l’emploi organisépar la Ville en avril 2010 a réuni 42entreprises locales et 700 visiteurs.Pour les employeurs, cet événementest l’occasion de mieux connaître leprofil de la main-d’œuvre locale, etpour la Ville, de renforcer sespartenariats avec les acteurséconomiques du territoire.Ces efforts permettent de mieux faire coïncider l’offre et lademande de travail, autour d’un gisement de près de 40 000emplois de proximité, dont le spectre est très large (de l’ingénierie,au service à la personne, à la vente, etc.).Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un besoin de mise en relation des jeunes Véliziens avec les entreprises locales! L’importance de l’identification des emplois potentiels sur <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> : profilsrecherchés et postes à pourvoir ;! La nécessité de relayer l’offre d’emplois auprès des jeunes habitants ;! Un manque de structures pouvant maintenir un lien entre les entreprises locales et lesjeunes étudiants.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE134VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E1DÉVELOPPEMENT RESPONSABLEFormation, qualification et emploiUne mise en adéquation des formations avec les emplois présents sur le territoire! Une opportunité : les métiers du commerce - l’offre d’emplois semble importante ;! Un besoin d’accompagnement des jeunes dans l’apprentissage de langues étrangères(la maitrise des langues étrangères est une compétence très recherchée par lesentreprises) ;! Une absence de lycée qui pose des problèmes d’animation de la Ville et de transportsentre les territoires mais qui ne semble pas constituer une « rupture » pénalisante dans lecursus de formation ;Un nécessaire rapprochement de la population résidente avec celle qui travaillesur le territoire! Un manque de connexion entre ces 2 populations ;! Un besoin : faciliter l’accès aux nouveaux logements des travailleurs de la zoned’activité.Forces- Une population bien diplômée, peu de personnes sansdiplôme.- Une offre universitaire sur le territoire.- La proximité des pôles franciliens.- Un gisement de près de 40 000 emplois de proximité.Opportunités- L’arrivée du Tram 6.- Le développement du pôle scientifique ettechnologique de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>.- L’Opération d’Intérêt National Paris-Saclay.EnjeuxFaiblesses- L’absence de dispositif visant à favoriser l’accès àla formation professionnelle.- L’absence d’un lycée, qui ne permet pas lacontinuité du parcours scolaire, et suivant, de l’accèsà l’emploi des Véliziens sur le territoire.Menaces- L’accès à la formation et à l’apprentissage pour les jeunes.- La formation continue.- Le développement des filières de formation (vente) en adéquation avec le marché local.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE135VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E2DEVELOPPEMENT RESPONSABLEMode de vieet consommations responsables<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> développe déjà de nombreuses actions en faveur dudéveloppement durable. Mais la prise en compte de ce concept n’est pas encoredevenue un réflexe systématique dans les services municipaux. Si certainsmontrent de réelles avancées, l’ensemble de l’administration locale possèdeencore quelques marges de progression, notamment dans le domaine del’évaluation des consommations ressources. Globalement, l’Agenda 21 de laVille ouvre donc la voie pour une démarche d’amélioration continue etprometteuse en interne, socle d’une meilleure sensibilisation des habitants, pareffet d’exemplarité.1. Une pratique inégale du développement durableCertains services sont naturellement en prise directe avec lesproblématiques du développement durable et ont déjà commencéà agir. Mais la culture de l’évaluation reste parfois à approfondir.Des avancées réelles…Le service des Espaces vertsSi ce service est celui qui possède par son activité « l’impactdirect » sur le milieu naturel le plus important, il semble égalementque cela soit le service le plus avancé en matière de pratiquesvertueuses au regard du développement durable :• Depuis 2005, diminution de 30 % du nombre de fleursplantées et utilisation de plantes rustiques et vivaces, touten conservant le label « 4 fleurs » au concours national desVilles et Villages fleuris ;• Diminution de la quantité de produits phytosanitairesd’origine chimique utilisés pour l’entretien des 150 sitesgérés directement par les services municipaux, notammentpar la pratique du « mulchage » et la mise en place de lalutte biologique intégrée depuis 2007 ;• Prise en compte de la qualité environnementale (critère desélection égal à 20 %) dans les marchés publics de« traitement phytosanitaires des espaces verts etdésherbage des espaces publics » concédés aux 4délégataires de la Ville ;Plantes et fleursLa Ville plante chaque année près de90 000 plantes bisannuelles, 80 000plantes annuelles et 55 000 bulbes.Biodiversité de la forêtSelon le Conservatoire botaniquenational du bassin parisien, la forêtsur le territoire vélizien comporterait 9espèces végétales protégées, et 1espèce animale rare (Gros bec cassenoyaux).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE136VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E2DEVELOPPEMENT RESPONSABLEMode de vie et consommation responsableLes pratiques développées par le service des Espaces verts sontremarquables, compte tenu des performances de fleurissement dela Ville, et placent <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> parmi les collectivitésterritoriales les plus engagées dans ce domaine. Pourtant, lesactions de la Ville pourraient être encore plus efficaces et plusvisibles dans le cadre d’une réflexion globale mise en valeur parles élus et engageant la Ville dans un programme pluriannuel.Le projet MermozLa municipalité a souhaité que ce projet (qui permettra de créer unevraie zone de transition entre un secteur d’habitation collective, unezone d’habitat pavillonnaire, un centre commercial (le Mail) et laforêt) intègre dès l’origine une démarche environnementale ;plusieurs thématiques ont ainsi été traitées (voir encadré ci contre).Le groupe scolaire et surtout le centre de la petite enfance qui sontau cœur de cet îlot regrouperont au même endroit une sorte deguichet unique de la petite enfance (enfance, jeunesse, PMI, etc.).Ce principe visant à faciliter les démarches de tous les usagers,associé aux performances « HQE » des bâtiments et à l’objectif dumieux vivre ensemble, que sous-tend l’aménagement de la zone,font de ce projet une véritable référence en matière dedéveloppement durable.Le projet MermozCe projet intègre dès l’origineplusieurs critères de développementdurable :• charte de chantier propre ;• gestion des eaux pluviales ;• eau chaude sanitaire solaire ;• solaire passif ;• une toiture végétalisée ;• un écran végétal en façade, etc.… mais un manque d’évaluation et d’objectif dans le domainedes consommations ressourcesLa consommation énergétique des bâtimentsLe système de chauffage des bâtiments municipaux semble peusatisfaisant (voir paragraphe suivant). 38 des 63 bâtimentsmunicipaux ont été construits avant 1975, donc avant la mise enplace de la première réglementation thermique. Ils doivent être parconséquent peu efficients en terme de performance énergétique.Plus globalement, la performance énergétique des bâtiments n’estpas connue et le suivi des consommations se fait par une simplelecture des factures ; ce qui ne permet pas d’identifier rapidementles dysfonctionnements et n’autorise pas non plus une bonneresponsabilisation des utilisateurs, par un suivi mensuel desconsommations.Les 111 108 m 2 des bâtiments municipaux sont reliés au réseau dechauffage urbain sauf 5 bâtiments (voir encadré). Ce réseaus’appuie sur 2 unités de cogénération fonctionnant au gaz. Unréseau de chaleur permet de limiter les sources de pollution (1seule cheminée et non 63), ce qui est en soit un avantage si desmesures sont prises au niveau de l’unité de production.5 bâtiments ne sont pas reliésau chauffage urbainCes bâtiments possèdent leur proprechaudière à gaz :• Ecole Ferdinand Buisson ;• Groupe scolaire Jean Macé ;• Centre de loisirs Jean Macé ;• Stade et logement Jean de Neve ;• CAC Maurice Ravel.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE137VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E2DEVELOPPEMENT RESPONSABLEMode de vie et consommation responsableToutefois, les difficultés de réglage du réseau, couplées aux faiblesperformances énergétiques des bâtiments ne permettent pas deréguler convenablement la température et conduisent à desaberrations (ouverture des fenêtres en hiver, utilisation deradiateurs supplémentaires, ou de la climatisation pour se chauffer,etc.). Si la responsabilisation des usagers constitue un axe deprogression important, cette action ne sera efficace que si elle estcouplée à une amélioration de la gestion du réseau et/ou desperformances énergétiques des bâtiments.Consciente de ses lacunes, la Ville vient de créer un poste dédié àla gestion des fluides, au sein des services techniques. Lapersonne recrutée commencera son travail début 2011.La consommation en eauSi la plupart des lieux publics sont équipés de robinets temporisés,il ne semble pas y avoir de suivi de la consommation bâtiment parbâtiment ; ce qui rend pratiquement impossible l’identificationrapide des fuites ou des consommations anormales, alors que laconsommation en eau semble augmenter régulièrement (voirencadré ci-contre).Les relevés mensuels de la piscine municipale montrent, parexemple, une augmentation de la consommation en eau de 86 %entre 2007 et 2009. Mais l’absence d’un suivi régulier ne permetpas d’expliquer cette étonnante progression.Les consommations en eau desbâtiments municipauxL’ensemble des factures d’eau ontaugmenté de 10 % entre 2007 et2008.De plus, le suivi de la consommation d’eau des espaces vertsn’est pas assuré et la mise en place de systèmes de récupérationdes eaux pluviales est encore faible sur la commune.ElectricitéLa consommation des candélabres de l’éclairage public représente36,90 % de la consommation électrique globale de la Ville ; alorsque pour des Villes comparables, la moyenne nationale semble sesituer aux alentours de 50 % (source : Diagnostic interne dedéveloppement durable – version réactualisée – février 2010). Cettedifférence peut s’expliquer soit par un matériel d’éclairage trèséconome, soit par une « surconsommation » des bâtimentsmunicipaux (63,10 % de la consommation globale). Si tous lescandélabres sont équipées de lampes à décharge (pluséconomes), les mauvaises performances thermiques desbâtiments construits dans les années 1970, qui conduisent lesagents à utiliser des radiateurs électriques supplémentaires ou laclimatisation réversible comme mode de chauffage, semblentexpliquer cette faible part de l’éclairage dans le total desconsommations.Des ampoules basseconsommation à la MairieSystématiquement, les ampoulesdéficientes sont remplacées par desampoules basse consommation.Eclairage public20 feux tricolores et 3 869 pointslumineux sont installés sur le territoirevélizien.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE138VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E2DEVELOPPEMENT RESPONSABLEMode de vie et consommation responsableLe parc automobileLe parc automobile de la Ville est constitué de 78 véhicules, mis àdisposition dans le cadre d’une location longue durée. Si le coûtfinancier annuel de chaque véhicule est connu des servicestechniques, aucun suivi du kilométrage n’est encore disponible.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une nécessaire exemplarité de la Ville en matière de pratiques éco-responsables! Une nécessaire réduction de la consommation d’eau, d’électricité et de papier de laVille ;! Une faiblesse : l’utilisation de produits phytosanitaires dans les espaces verts publics ;! Un besoin : associer les citoyens pour faire accepter une gestion différenciée desespaces publics en fonction de leur fonctionnalité.2. L’Agenda 21 pour inscrire la Ville dans unedémarche d’amélioration continuePour préparer l’élaboration de son Agenda 21 local, la Ville aengagé une importante réflexion sur ses pratiques encommençant par la réalisation d’un diagnostic interne. Cedocument définit en creux un véritable Plan d’action interne ; maisil ne dresse pas encore les grandes lignes d’une politique globaled’achats durables.Un diagnostic interne pour lancer des actionsPréalablement à la mise en œuvre de l’Agenda 21, la Ville s’estlancée dans une démarche « Mairie exemplaire » dont la premièreétape fut la réalisation d’un diagnostic interne de développementdurable. Ce document permet de disposer d’un état des lieux –très détaillé - des pratiques de la Ville, ce qui constitue une étapeindispensable dans la définition d’un programme, constituéd’actions chiffrées et d’indicateurs de suivi : donc d’un Agenda 21interne.LE DIAGNOSTIC INTERNEDE DEVELOPPEMENT DURABLEA la suite de ce diagnostic et de la mise en place d’indicateurs, desgroupes de travail interservices ont été constitués afin d’élaborerun programme d’action de développement durable pour la mairie.Des premières actions ont déjà vu le jour, notamment dans ledomaine des déchets (collecte et retraitement des cartouchesd'imprimantes, piles et papier), de la mobilité (mise à disposition devélos pour les agents, covoiturage) et des achats (papier,fournitures...).Source : Service Développementdurable Ville de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE139VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E2DEVELOPPEMENT RESPONSABLEMode de vie et consommation responsableLa mise en place d’une politique globale : un enjeu majeur àinvestir, notamment pour les achats de la villeUn politique globale pour les achats de la VilleA l’heure actuelle, aucun critère spécifique de développementdurable n’est inclus de façon systématique dans les cahiers descharges des marchés publics.La mise en place d’une charte globale des marchés publicsdurables, portée publiquement par les élus et définie par lesservices, permettrait sûrement d’assurer la nécessaireidentification et mobilisation des services, afin d’engager la Villedans une politique d’achats responsables, qui pourrait notammentse porter sur :Magazine municipalLes ECHOS de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> sontimprimés avec l’encre végétale surpapier labélisé.• le mobilier et les petites fournitures ;• la consommation de papier.Une meilleure gestion de la deuxième vie des objets.Si les déchets verts et les déchets d’équipements électriques etélectroniques (D3E) sont triés apparemment de façon efficace, lamise en place très récente du tri sélectif dans les différentsbâtiments de la mairie ne permet encore pas de tirer de conclusion.Toutefois, la seconde vie des déchets constitue encore un axe deprogression important, notamment en matière de mobilier et depostes informatiques ; le mobilier est par exemple récupéré, en tantque déchets industriels par l’entreprise Nicollin, alors qu’il pourraitêtre proposé à des associations d’insertion, vendu par Internet ouservir de base à la création d’une ressourcerie.Parc informatiqueLe parc informatique de la Ville estconstitué de 471 postesinformatiques, 98 imprimantes et 7copieurs.3. Une sensibilisation à développerDans la lutte contre le réchauffement climatique, le citoyen est parson mode d’habitation et ses déplacements le principal émetteurde gaz à effet de serre. Pour être efficace, l’Agenda 21 doit doncmobiliser les Véliziens sur les thématiques du développementdurable.Une sensibilisation au Développement durable tropponctuelleAujourd’hui la Ville mène des actions de sensibilisation – notammentlors de la semaine de la mobilité et de la prévention routière –vraisemblablement trop ponctuelles pour enclencher unedynamique citoyenne autour du développement durable.Une responsabilisation des usagers à développer<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> dispose de nombreux équipements sportifs(voir fiche C6 -Culture, animations, sports, lien social). Et bienCharte du Sport DurableLe Comité olympique français a éditéun Agenda 21 du sport, sur lequel sesont appuyés la Ville de Massy et leRCME (club de rugby de la ville) afinde signer la première charte du rugbydurable en France.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE140VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E2DEVELOPPEMENT RESPONSABLEMode de vie et consommation responsablesouvent les usagers de ces dispositifs sont peu sensibilisés auxéconomies d’énergie et de ressource en eau. Pourtant la Ville nepourra pas tout faire toute seule et une politique globale desensibilisation, comme par exemple la mise en place d’une chartedu sport durable permettrait peut-être de mobiliser les principauxacteurs du monde sportif à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>… et de commencerainsi à faire évoluer les pratiques.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Un besoin de sensibilisation des habitants aux bonnes pratiques dedéveloppement durable! Un manque d’information des habitants sur les écogestes notamment sur les économiesd’énergie et le tri sélectif ;! Un manque d’organisation de réseaux d’échanges de connaissances et d’expériencesentre les habitants en matière de pratiques éco-responsables ;! Un besoin de solutions alternatives à la collecte des déchets (compostage) ;! Un manque de relais, par la Ville, des initiatives citoyennes organisées à l’échelleinternationale (Earth Hour, etc.) ;Une mobilisation et la responsabilisation des acteurs privés et notamment desentreprises! Une opportunité : mettre en place une démarche participative réunissant les acteursprivés et publics locaux ;! Un nécessaire bilan de consommation et de déperdition d’énergie des entreprises afinde pouvoir se fixer des objectifs d’amélioration ;Un manque de promotion des producteurs locaux! Une opportunité : les circuits courts sur le territoire ;! Un manque de production locale en matière d’alimentation d’origine biologique.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE141VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E2DEVELOPPEMENT RESPONSABLEMode de vie et consommation responsableForces- Des bonnes pratiques environnementales pour leservice des espaces verts.- Une mobilisation des services en interne.- Des actions en faveur d’une meilleure politique desdéchets.- Des actions en faveur des mobilités alternatives àl’usage de la voiture individuelle.- La création d’un groupe de travail inter-services afind’élaborer un plan d’actions de développement durableen interne.Opportunités- Le projet Mermoz, qui peut devenir une action phare del’Agenda 21 et créer un levier de sensibilisation.- L’élaboration de l’Agenda 21 interne.EnjeuxFaiblesses- Une mauvaise connaissance des consommationsressources (énergie, eau, etc.).Menaces- Identification des performances énergétiques de chaque bâtiment.- Responsabilisation des usagers en interne et en externe.- Une consommation en eau de la piscine en netteaugmentation depuis 2007.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE142VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E3DEVELOPPEMENT RESPONSABLEDéveloppement économiqueLe pôle d’activités Inovel Parc et les trois centres commerciaux constituent unatout économique exceptionnel pour le territoire, qui se traduit notamment parun taux de chômage faible sur la commune et des finances municipalespermettant de mettre en œuvre des projets sociaux d’envergure. Mais, auregard du développement durable, ce volet social positif s’accompagne d’unbilan environnemental plus négatif, compte tenu des transports induits. Deplus, les modèles économiques de production et de consommation présents surle territoire – s’ils présentent peu de nuisances en dehors des transports –semblent peu porteurs des valeurs de la consommation et de la production écoresponsables.Dès lors, les efforts engagés par la Ville pour développer undialogue avec les entreprises, et ceux conduits par les acteurs pour mieuxintégrer le Développement durable, ainsi que l’arrivée du tramway, offrent despistes d’actions et de réflexions tout à fait intéressantes.1. Un atout pour le territoireAvec 81 784 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2007 (voirencadré ci-contre), les entreprises véliziennes constituent un pôled’activités dynamique et riche. Cette richesse économique profiteà la Ville et lui permet de développer une politique sociale deservices à la personne remarquable.Un pôle d’activités dynamiqueA moins de 20 minutes de Paris, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> rassembleprès de 1 400 établissements, liés au secteur automobile et à lahaute technologie (aéronautique, défense, électronique etinformatique). Le pôle d’activités se caractérise par unesurreprésentation des établissements de plus de 250 salariés etune certaine stabilité : selon l’étude du bureau d’études Katalyse« Détermination des attentes des entreprises et préconisationspour renforcer l’attractivité de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> » – 60 % desentreprises du pôle d’activités sont installées depuis plus de 10ans.Une quinzaine d’entreprises sont également directementconcernées par 2 pôles de compétitivité qui contribuent àl’attractivité du territoire : Movéo (automobile) et Systém@tic(numérique).81 784 millions d’€ de CASelon l’étude du bureau d’étudesKatalyse – Détermination desattentes des entreprises etpréconisations pour renforcerl’attractivité de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> –le pôle d’activités a réalisé en 2007un chiffre d’affaires de 81 784millions d’€ minimum ce quicorrespond à peu près au PIB duKoweït en 2009 et à 2 fois celui duLuxembourg (Source FMI 2009).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE143VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E3DEVELOPPEMENT RESPONSABLEDéveloppement économiqueLe centre commercial <strong>Vélizy</strong> 2, premier centre commercial d’Europe(854 M € TTC de chiffre d’affaires en 2007), compte 102 000 m 2 desurfaces commerciales sur deux niveaux et regroupe 180enseignes.Ses principales locomotives sont un hypermarché Auchan de16 200 m 2 et le Printemps avec 10 782 m 2 .Le pôle est complété par le centre commercial Art de Vivre (18 500m 2 ) et Usines Center (20 500 m 2 et 140 boutiques), pour constituerune polarité commerciale majeure à l’échelle francilienne.Des offres d’emplois diversifiéesLe nombre d’emplois semble difficile à évaluer avec précision :selon les données que nous possédons (Etude Katalyse, INSEE ouVille) il varie de 38 500 à 43 000. Mais quel que soit ce nombre, laconcentration d’emplois proposés dans des secteurs variés(Communication, services, commerces, industries, BTP-Construction) offre de vraies opportunités pour les Véliziens detravailler à proximité de leur domicile.Cette zone d’emploi joue bien évidemment un rôle dans le faibletaux de chômage constaté sur la commune : près de 6 % (voirfiche E1 – Formation, qualification et emploi).En revanche, la surreprésentation d’actifs non Véliziens sur leterritoire, renforcée par la chalandise du centre commercial, imposede réfléchir à des politiques dépassant le cadre des seulsrésidents, pour inclure dans leur dynamique l’ensemble desusagers du territoire. (voir Fiche D1 – Cohésion territoriale etsociale).Une richesse pour la ville qui permet de développer unesociété de services importanteL’importante activité économique du pôle d’activités génère uneressource fiscale qui permet notamment à la Ville de financer sapolitique socio-culturelle et sportive et de proposer une diversitéd’équipements digne d’un territoire de 40 000 habitants.Par ailleurs, la réforme de la Taxe Professionnelle (voir encadré cicontre)ne semble pas mettre en péril les revenus de lamunicipalité : vu la nature des entreprises situées sur son territoire,cette réforme, qui s’appuie sur la valeur ajoutée produite par lesentreprises, devrait plutôt renforcer les capacités financières de laVille.La fin de la TaxeProfessionnelleLa loi de finances pour 2010supprime la Taxe Professionnelle àcompter du 1 er janvier 2010 etinstaure un nouvel impôt au profitdes collectivités territoriales : laContribution Économique Territoriale(CET). Celle-ci est composée de deuxtaxes, la Cotisation Foncière desEntreprises (CFE) et la Cotisation surla Valeur Ajoutée des Entreprises(CVAE), auxquelles s’ajoutent lestaxes votées et perçues par leschambres consulaires et uneImposition Forfaitaire sur lesEntreprises de Réseaux (IFER).ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE144VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E3DEVELOPPEMENT RESPONSABLEDéveloppement économiqueA terme, en revanche, l’intégration de la ville dans une structureintercommunale (que rend obligatoire la réforme récente descollectivités locales) semble constituer l’événement le plus à mêmede modifier substantiellement les moyens de la Ville, donc sonmodèle d’offre de services.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une zone d’activité dynamique qui permet de proposer des services à lapopulation importants! Une menace : un nombre important de grandes entreprises, qui induit un risque dedélocalisation, de faillite, de licenciements et donc de perte d’emplois pour la population ;! Un besoin : l’accueil de TPE et de PME pour stabiliser le tissu économique du territoire ;! Une opportunité : l’attractivité du territoire en matière de services à la populationnotamment en terme d’équipements sportifs et culturels.2. Mais… un impact écologique certainLes établissements du pôle d’activités ne présentent pas d’impactparticulier pour l’environnement et la santé des Véliziens, mais lesdifficultés d’accès du site entraînent une pollution locale nonnégligeable.Peu de pollutions par rapport aux activitésLe pôle d’activités de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> abrite peu d’activitéspolluantes (voir fiche C2 – Risques), ce qui facilite l’intégration dupôle dans une structure urbaine dense et renforce égalementl’attractivité du territoire vis-à-vis des entreprises.Mais un poids des transports très importantAu carrefour de la N 118 et l’A 86 et située à proximité de l’aéroportinternational d’Orly, <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> est facilement accessible envoiture, ou « en avion ».Mais le raccordement au réseau de transports en communactuellement encore perfectible (voir fiche B3 – Déplacements),couplé à la saturation des principaux axes routiers desservant<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>, renforcent l’impact environnemental du pôled’activités.Selon l’étude Katalyse précédemment citée, 20 % des salariéstravaillant sur le pôle d’activités passent plus de 2 heures dans lestransports et la majorité d’entre eux (80 %) se déplacent en voiture.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE145VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E3DEVELOPPEMENT RESPONSABLEDéveloppement économiqueCes flux de transports, associés aux flux induits par l’activité ducentre commercial <strong>Vélizy</strong> 2 (50 000 visiteurs/jours selon l’étudeKatalyse) entraînent une pollution de l’air assez importante àproximité des grands axes routiers, notamment en benzène et enparticules fines (voir Fiche C4 – Cadre de vie).Pourtant, des avancées en matière de développementdurableLa présence importante des grandes entreprises à Inovel Parcoffre d’incontestables avantages au regard du développementdurable. Les moyens économiques et la culture d’entreprisegénéralement associés à ces grands groupes permettent auxétablissements de s’inscrire dans une démarche éco-responsableet de répondre ainsi aux enjeux de l’Agenda 21.Le centre commercial lui-même s’est engagé dans une politiqueresponsable : installation d’une éolienne ; mise en place despremiers certificats d’économie d’énergie en 2008 suite à destravaux d’amélioration opérés sur les éclairages ; installation de 5bâches à eau de 5 000 litres destinées à récupérer les eaux depluie pour l’arrosage des arbres et le nettoyage du centre ;optimisation de la valorisation des déchets (respect du tri sélectifpar les enseignes pour faciliter le traitement des cartons ...).De nouveaux programmes immobiliers contribuent également audynamisme de la zone et à une meilleure protection del’environnement : les dernières installations sont construites austandard HQE (Haute Qualité Environnementale) (voir encadré cicontre).De plus, la présence de responsables du Développement durableau sein de ces entreprises constitue une opportunité pour la Ville,qui devrait permettre d’établir des synergies entre la Ville et cesacteurs.3. La prise en compte du développement durable : unesolution pour développer le pôle d’activitésLa ville bénéficie d’une situation privilégiée dans les grandsprojets de l’Ile-de-France. Ce constat, couplé aux actions de laVille et à l’arrivée du tramway, offrent des pistes d’actions et deréflexions tout à fait intéressantes.Les efforts de la Ville (clubs d’entreprises)La Direction du Développement économique de l’emploi et destransports joue un rôle clef de relais entre les entreprises et lesservices municipaux. L’objectif de ce service est de faciliter la vieLes dernières constructionsHQE• ELIPSEO : immeuble de4 790 m 2 de bureaux ;• TOPAZ : immeuble de13 050 m 2 de bureaux.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE146VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E3DEVELOPPEMENT RESPONSABLEDéveloppement économiquede l’entreprise en intervenant au cours de toutes ses démarches(de la recherche de locaux à l’appui au recrutement du personnel).Cela se traduit concrètement par une réflexion sur la mutualisationde services, comme par exemple la mise en place d’un plan dedéplacement interentreprises, et par le développement de réseauxd’entreprises (club DRH et club PME), qui peuvent aborder lesthématiques du développement durable.De plus, à l’initiative de la Ville, un site Internet de covoiturage a étédéveloppé et lancé depuis quelques mois.Les grands projets à venir… pour inscrire durablement<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> dans le développement durable<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> fait partie de l’Opération d’Intérêt National (OIN)Paris-Saclay, déclaré en 2005 comme un grand pôle scientifique dedimension internationale, devant mettre en synergie les pôlesd’excellence existants et futurs des Yvelines et de l’Essonne.<strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> se retrouve donc acteur d’un réseau decommunication d’échanges entre laboratoires privés et publics,entreprises, établissements d’enseignement supérieur et pôles decompétitivité.La montée en puissance de cet OIN place <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> aucœur d’une démarche de développement immobilier etpédagogique rare, où la Ville, compte tenu de ses spécificités,pourra pleinement s’exprimer en intégrant le développementdurable comme valeur ajoutée.Un pôle scientifique à <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong>Dans la suite logique du cadre définipar l’OIN, deux laboratoires del’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines développentleurs activités sur le site de <strong>Vélizy</strong>-<strong>Villacoublay</strong> :• Le laboratoire Ingénierie dessystèmes ;• Le laboratoire Parallélisme,Réseaux Systèmes etModélisation.De plus, le projet à l’étude de transport en commun en site propreentre Saclay et le Pont de Sèvres ainsi que l’arrivée du tramwayChâtillon-Viroflay, en 2014 (voir fiche B3 – Déplacements), devraientpermettre de réduire les flux automobiles induits par le pôled’activités et inscriront davantage ce site dans une démarche dedéveloppement durable.Partage. Les membres du Forum 21, réunis en ateliers, ont souligné les enjeuxsuivants :Une nécessaire implication des entreprises dans l’élaboration de l’Agenda 21 duterritoire! Impliquer les entreprises du territoire dans la démarche, notamment les plus grandesqui ont davantage de moyens humains (directeurs du développement durable) et financierspour développer des démarches de développement durable en interne.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE147VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY


E3DEVELOPPEMENT RESPONSABLEDéveloppement économiqueForces- Un pôle d’activités dynamique.- Une offre d’emplois diversifiée.Opportunités- L’opération d’intérêt national (OIN).EnjeuxFaiblesses- L!impact environnemental du pôle d!activités.- Les temps de parcours pour rejoindre la zone.Menaces- L’intégration de la collectivité dans une structure intercommunale.- La prise en compte du développement durable dans l’accueil des nouvelles entreprises.- La mutualisation et la transversalité des actions liées au développement durable entre l’ensemble des acteursdu territoire dont la Ville et les entreprises.ETAT DES LIEUX AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE148VILLE DE VELIZY-VILLACOUBLAY

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