ZAC des Belles Vues - Arpajon

Concert du Sirba OctetAvec en première partie les élèves du conservatoire d’ArpajonSamedi 3 avril 2010, l’orchestre Sirba Octet montera sur les planches de l’espace Concorde. Un concertremarquable où les musiciens joueront debout et danseront sur la scène ! Rencontre avec RichardSchmoucler, fondateur du Sirba Octet.Arpajon Notre Ville : qu’est ce que le Sirba Octet ?Richard Schmoucler : le Sirba Octet est composé dedeux violons, un alto, un violoncelle, une contre-basse,une clarinette, un piano et un cymbalum. Tous les musicienssont issus de formations prestigieuses, six sont des solistesde l’Orchestre de Paris.ANV : quel est le projet du Sirba Octet ?RS : étant jeune, je jouais avec mon père, lors des réunionsde familles, des morceaux du répertoire traditionnel Yddish.Après la perte de mes parents, j’ai voulu retrouver cetteambiance et c’est ainsi que j’ai monté le Sirba Octet.Je cite souvent en exemple le morceau Yddish et Mamé.C’est un morceau phare de la culture Yddish qui met lepersonnage de la Mère à l’honneur.ANV : quels sont les autres morceaux qui seront jouésà Arpajon ?RS : nous avons créé le Sirba Octet en 2002 avec unesérie de morceaux « coups de cœur ».A Arpajon, nous présenterons une quinzaine de morceaux.Nous jouerons les tubes de la culture Yddish (85 %) etTziganes (15 %). Nous avons sélectionné ce programmeparce que tous les morceaux sont sublimes et queces musiques parlent au cœur. Le concert durera environ1 h45.ANV : que diriez-vous aux arpajonnais qui vont venirau spectacle ?RS : vous allez rire, taper dans les mains ; ceux qui lesouhaitent pourront danser et chanter. Cette musiqueparle à tout le monde, elle est une invitation à la fête. Engénéral, les spectateurs sont étonnés de nous voir,nous musiciens de formation classique debout sur la scèneen train de chanter et danser. J’ajoute que la comédiemusicale de Broadway a été créée en 1870 par lacommunauté juive de New York.ANV : justement, quel est le public qui vous suit ?RS : notre public est très large. Je dis souvent que nousfaisons de la musique « classique – world ». C’est importantde donner une autre image des musiciens d’orchestre.Avec ce spectacle, on peut faire le lien entre le répertoireclassique et la musique populaire. Pour ce faire, nousavons beaucoup travaillé sur les arrangements avec CyrilleLehn et Yann Ollivo, en prenant comme optique la musiquede chambre.ANV : quelle est l’actualité du Sirba Octet ?RS : nous venons de sortir notre 3 e disque « YddishRapsodie » avec au chant, Isabelle Georges. En octobredernier, nous avons donné 8 concerts à la Cigalle à Paris.Nous allons bientôt sortir un DVD. En 2010, nous joueronsen Allemagne, en Hollande, en Hongrie et Roumanie puistermineront l’année au théâtre des Champs Élysées.ANV : avez-vous déjà travaillé avec les Concerts dePoche ?RS : oui, j’ai participé en tant que violoniste a une expériencegéniale, car elle met la musique à la portée de tous, ellecasse l’image du concert poussiéreux qu’on peut avoiren France. Je suis ravi de repartir pour l’aventure !Avec les Concerts de Poche, c’est la musique qui vientConcerts de Poche : la musique à cœur ouvert !Arpajon, La Norville et Saint-Germain-lès-Arpajon collaborentavec les Concerts de Poche afin d’offrir aux spectateurs de trèsgrands concerts de musique classique à tous les publics. Depuisdeux ans, cette expérience a permis d’entendre sur notre territoirede grands artistes interprètes, habitués des scènes internationales.En 2010, Arpajon accueil le Sirba Octet, La Norville reçoit ThomasEnhco, piano et Vassilena Serafimova, percussions.La programmation des Concerts de Poche est indissociabledes ateliers d’interprétation et d’improvisations menés en amontde chacun des concerts : des séances de sensibilisation gratuites,ludiques et interactives seront organisées sur nos trois communes.Ce qui compte aux Concerts de Poche, c’est que la musiqueclassique parle à cœur ouvert avec esprit, authenticité etgénérosité.