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C ADRE - Istres

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éditoDécembre rime tout naturellement avec fêtesde fin d’année, cadeaux et réjouissances familiales.Dès les premiers jours du mois, les rues de la villeet les bâtiments publics se parent de sujets coloréset de lumières qui scintillent de mille feux.Cette année encore, un effort tout particulier a été faitpour donner à <strong>Istres</strong> cet éclat lié à la magie des fêtes.Les illuminations ont été installées au centre ville maiségalement dans les quartiers proches ou plus éloignéspour que chaque foyer vive pleinement cettepériode festive. De nombreuses animations vontse dérouler à la veille de Noël.Elles permettront aux petits mais également aux plusgrands de partager des moments de joie et d’amusement ?Cette période de l’année ne doit oublier personne.C’est ainsi que les personnes âgées ont reçu, parl’intermédiaire du Centre Communal d’Action Sociale,un colis de Noël. Ce geste témoigne de la volontéde la commune à lutter contre l’isolement en invitantchacune et chacun à se retrouver lors de l’après-midiconviviale organisée à l’occasion de la remise de ce cadeau.Cet esprit de solidarité nous devons également pouvoirl’exprimer, à l’occasion des différents rendez-vousproposés lors des campagnes nationales ouau travers des actions associatives.L’ambiance de joiequi devrait prévaloira été ternie par la véritablecatastrophe écologique dueà la décharge de Marseilleen Crau.Le manque d’entretiendes filets de protectionconjugué à un mistralviolent a fait céder ce dispositif, mettant à malchamps et pâtures voisins qui se sont retrouvés jonchésde sacs plastiques. Face à cette situation, il aura fallula mobilisation des élus et des associations pour mettreen évidence l’immobilisme des responsables de lacommunauté urbaine de Marseille et leur peud’empressement à réparer les dégâts causés.En cette fin d’année je vous présente à toutes et à tousmes meilleurs vœux pour la nouvelle année 2005.Je voudrais que nous ayons à cette occasion, une penséetoute particulière, pour celles et ceux qui traversentun moment difficile.Michel CaillatMaire d’<strong>Istres</strong>Conseiller Régionalpages : 2 & 3ZOOM ARRIÈRE 29 e fêtedes Bergers& des Traditionspages : 4 à 9VIES PUBLIQUESpage : 10SÉCURITÉ Formation militaireDevenir réservistepages : 11 à 15C<strong>ADRE</strong> DE VIE Fleurissement :un palmarès élogieux Les Maurettes :des parcelles de bonheur Décharge de Marseilleen Crau :il faut que cela cesse ! Tri sélectif :acquérir le bon réflexepages : 16 & 17TRAVAUXpages : 18 & 19JEUNES Mehdi Moussa,un artiste entre angeet démon Le rendez-vous LANde la MPTpages : 20 & 21TRADITIONS Le village des merveilles Les 13 dessertspages : 22 & 23PROGRAMMEDES MANIFESTATIONSpages : 24 à 26CULTURE Compagnie Coline :profession danseur Le Pianiste à l’Olivier Paris Combo à l’Usine Tremplin découverteà l’Usinepages : 27 à 29SPORTS Rugby :unis pour le meilleur... Bilan OMS Brèves sportivespage : 30 Du côté de la CLCV Bloc-notes À noter…page : 31EXPRESSION POLITIQUEpage : 32A NOTER… Coup de cœur Coup de gueule État Civilsommaire[im] P.1DEC.2004/JANV.2005


zoomarrièrenotreLa 29e édition de la fête des bergers s’est terminée enapothéose dans les rues du centre ville. Plusieurs milliersde spectateurs s’étaient réunis, le 5 décembre, pour applaudirl’ensemble des participants. Groupes folkloriques, vieux métiers,chorales, musiciens et danseurs, sans oublier les 3200 moutons,chèvres et autres biquettes ont rythmé le défilé.Un défilé ouvert, actualité oblige, par les élus municipaux réaffirmant que le patrimoinenaturel de la Crau ne doit pas être souillé par les ordures. Dans la matinée, la messeen “lengo nostro” au domaine de Sulauze a attiré nombre d’amoureux de la traditionprovençale.Plus ludique et plus spectaculaire,le concours de chien de bergers,qui, durant le week-end précédent,a mis en valeur les qualitésexceptionnelles des fidèlescompagnons des pâtres.[im] P.2DEC.2004/JANV.2005Samedi 4 décembre, 18 heures,c’est au petit Cédric que revientle plaisir de pousser la manettede noël.Et, comme par enchantement,


zoomarrièretranshumancela ville s’illumine pour la magiedes fêtes.Quelques instants plus tard,le maire Michel Caillat a plantéle “Blé de l’espérance”.[im] P.3DEC.2004/JANV.2005


Lors de l’inaugurationdu salon, les organisateursen compagnie des élusistréens.vie PUBLIQUESALON DES ANIMAUXCHIENS, CHATS ET PETITS POISSONS■ Durant le week-end de la Toussaint, la salle polyvalented’<strong>Istres</strong> accueillait le 10e Salon de la Nature et desAnimaux. Co-organisé par “Animal notre ami”et “Oiseau Club d’<strong>Istres</strong>”, ces associations proposaientaux quelque 6 000 visiteurs, de s’émouvoir des jolisminois de chiots et de chatons présents, de s’émerveillerdes chants et des plumages d’oiseaux exposés.Mais aussi, pour certain, de repartir avec l’animaldomestique tant désiré et qui depuis accompagnele quotidien de ces amoureux de la natureet des animaux.De nombreux élus ont participé à l’inaugurationdu Salon des vins, dont Bernard Granié président de OuestProvence et Patrice Gouin 1 er adjoint au maire d’<strong>Istres</strong>.GASTRONOMIELES PLAISIRS DU PALAIS■ On ne s’en lasse pas. Le salon des vinset de la gastronomie, organisé par <strong>Istres</strong> en Fête,est un rendez-vous que nous sommes nombreuxà attendre, fin novembre. Cette année, plus de70 exposants avaient pris place dans la salle desfêtes pour un tour d’horizon des plaisirs de la table.C’est Alain Coto, adjoint au maire en charge del’animation qui a conduit, aux côtés d’AlexandraBuratti présidente d’<strong>Istres</strong> en Fête, le cortègeinaugural. Des produits régionaux aux spécialitésdu Sud-Ouest, de Savoie, de l’Île de Beauté,d’Espagne ou encore d’Italie, le salon offrait unemultitude de petits et grands délices appréciéspar bon nombre de visiteurs. Des plaisirs du palais,forts agréables avant celui des fêtes de fin d’année…En prélude de ce week-end gastronomique,l’Office de Tourisme avait invité les amateursà une dégustation des vins primeurs devantses locaux, le tout dans une ambiance très jazzy.[im] P.4DEC.2004/JANV.2005


THÉÂTRE AMATEURUN FESTIVALQUI NE MANQUE PAS DE GOÛT.■ La septième édition du festival de théâtreamateur proposé par la compagnie Sucrée- Saléea tenu toutes ses promesses.Plus de 1500 spectateurs ont suivi avecattention les huit représentations proposéesdans le cadre de ce rendez-vous désormaisincontournable.À la clef de ce festival,la consécration avec le prixdu public pour le spectacle“Hommage à Brassens”présenté par la Cie Atroposde Manosque, mais égalementla 100e représentationpour la troupe istréenne.THÉÂTRE - RÉFLEXIONUN ÊTRE HUMAIN C’EST QUOI ?■ Début novembre, le théâtre de l’Olivier proposait à l’affichela pièce d’Édouard Bond : Onze débardeurs. Mise en scènepar Jean-Pierre Vincent, grande figure du théâtre Français,l’histoire parle de la violence d’un jeune rebelle au seind’un établissement scolaire à la violence légale du militairequ’il est devenu. Il s’agit d’une pièce écrite pour les jeunes,qui propose une interrogation sur l’apprentissage de la justice :passer de l’enfance à l’adolescence, c’est découvrir quele monde est soit juste soit injuste, et qu’il faut en décidersoi-même. C’est ouvrir les yeux sur une série de contradiction,sur un monde bourré à craquer de questions qui restentsans réponses… Et si justement on en parlait ensemble,de ce monde ? La pièce est une occasion de s’interrogersur la société d’aujourd’hui et ses violences.Chaque représentation est suivie d’un débat qui faitintégralement partie du spectacle. Il y est question de notiond’humanité, de rêve d’enfance, de formatage des esprits,de libre arbitre, de communication avec les adultes,des raisons qui mènent à la violence…En amont du spectacle, deux des quatre comédiens, Lætitia Giraud et Fabien-Aïssa Busetta,ont rencontré les élèves dans leur classe.Ici, au lycée Rimbaud avec la classe de terminale STT de Jean-Luc Zaffran.Des élèves du lycée Rimbaud et du collège Savary ont débattu sur le sujet avec les comédiens et le metteur en scène.Chacun y allant de sa lecture de tel ou tel aspect des personnages.AUTISMEUNE SOIRÉE DE LEGEND■ Les murs de la salle des fêtes ont résonné au son des cornemuses,flûte traversière et autres contrebasses, sans compter les accents folk rockdu groupe Legend à l’occasion du concert au profit des associations l’Avancéeet Autisme 13. Objectif de cet événement : mieux faire connaître ces deuxassociations qui œuvrent pour aider les parents à faire face et à comprendrele problème de l’autisme. Pari gagné pour Viviane Linka et Christiane Ghislerideux présidentes heureuses qui peuvent être fières de l’engagementet de la motivation de tous les acteurs de cette soirée.Les jeunes de l’EPJ ont de leur côté remis un chèque de 1000 € à l’Avancée.[im] P.5DEC.2004/JANV.2005


hallo ween 2004oHALLOWEENUN BONBONOU UN SORT■ Venue d’outre atlantique,la fête de Halloween a, depuisneuf années, vampirisé les dernièressoirées d’octobre, pour le plaisirdes jeunes, mais aussi,des moins jeunes…Réunis à l’initiative de l’associationdes habitants du Vieil <strong>Istres</strong>,fantômes, vampires, squelettes,sorcières, diablotins, citrouilleset autres spectres ont sévien centre ville et dans le dédaledes ruelles du vieil <strong>Istres</strong> pour glanerfriandises dispenséesde bon cœur par des commerçantset des habitants complaisants.[im] P.6DEC.2004/JANV.2005


COMMÉMORATION1 ER NOVEMBRE■ “À nous le souvenir, à eux l’immortalité” déclarait, Madeleine Presselet, présidentede la Section Locale du Souvenir Français d’<strong>Istres</strong>, en hommage auxAnciens Combattants Français et Alliés. Le lundi 1 er novembre, au monument auxMorts d’Entressen puis au cimetière du Rouquier à <strong>Istres</strong>, les autorités civileset militaires se sont recueillies et ont fleuri les stèles commémoratives de cesfemmes et de ces hommes “Morts pour la France”.LYCEE RIMBAUDLES LYCÉENS AU GRAND CŒUR■ En avril dernier, à l’Usine d’<strong>Istres</strong>, les lycéens des classes STT, du CVL etdu foyer socio-éducatif du lycée Arthur Rimbaud organisaient un spectaclecaritatif entièrement monté et animé par eux-mêmes.Le 19 octobre 2004, les bénéfices de cette soirée ont été remis, aux représentantsde l’association ANECAH (Association Nationale d’Éducation deChiens d’Assistance pour Handicapés) en présence des protagonistes estudiantinset des partenaires de la manifestation ; le Lion’s club et l’Usine.Édouard Friedler, proviseur du lycée et Jean-Luc Zaffran, professeur d’économieet gestion accompagnés de Nicole Joulia, adjointe déléguée au développementde la culture ne masquaient nullement leur fierté et leur admirationpour ces jeunes qui depuis 6 années, dans le cadre de l’opération“Envie d’agir”, démontrent que la scolarité est aussi une école de la vieouverte sur les hommes et le monde.CHASSEURSLA JOURNÉE DES VIEUX FUSILS■ Cela fait plus de trente ans que la tradition se perpétue. Chaque annéeà pareille époque (fin novembre début décembre) la ville d’<strong>Istres</strong> et la Sociétéde Chasse invitent les “vieux fusil”, à un repas convivial et festif.Cette année, une centaine de convives se sont retrouvés au restaurantdu CEC, le 20 novembre. Lors de son allocution, Patrice Gouin,premier adjoint au maire, n’a pas manqué de saluer chaleureusementsesaînés, chasseurs comme lui, en soulignant que de nos jours, la chasseest une passion de plus en plus difficile à exercer.La journée des “vieux fusils” est aussi l’occasion de récompenser quelques membres de la Sociétéde Chasse. Ici en compagnie de Patrice Gouin 1e adjoint au Maire, d’Alain Borg adjoint au mairechargé des traditions et du président de l’association Henry Charmetant.GREFFE DE MŒLLELe 10 octobre 2004, l’association de la Greffe de Mœlle Osseuse Istréenneorganisait avec les Comités Communaux des Feux de Forêt, la secondeédition de l’épreuve pédestre “La Course des Bories” sur le domaine deSulauze. Une manifestation ouverte à tous, où le don de soi dans l’efforta, une nouvelle fois, rejoint celui de la solidarité au profit de la rechercheet de la sensibilisation aux maladies du sang et de la greffe osseuse.C’est le 18 novembre dernier que Gérard Maillet, président de la Greffe deMœlle Osseuse Istréenne lors d’une petite cérémonie au CEC, a vivementremercié les mairies d’<strong>Istres</strong> et de Miramas, le SAN Ouest Provence, lesbénévoles, le Domaine de Sulauze, Le Lion’s club et tous ceux qui ont faitque 7 800 Euros soient prochainement reversés au centre de transfusionsanguine de Marseille et à l’institut Paoli Calmette Phocéen.RECENSEMENT 2005UN ÉCHANTILLONDE 8 % D’ISTRÉENS■ Depuis janvier 2004, le recensement traditionnel organisétous les huit ou neuf ans est remplacé par desenquêtes annuelles. Ce nouveau mode de recensementrepose sur un partenariat plus étroit entre les communeset l’Institut National de la Statistique et desÉtudes Économiques (INSEE) et permet d’obtenir desinformations plus fiables, afin d’adapter plus rapidement,les infrastructures et les équipements aux besoinsdes populations. Dans les communes de 10.000 habitantsou plus, comme <strong>Istres</strong>, le recensement se déroulechaque année auprès d’un échantillon de 8 % de lapopulation dispersé sur l’ensemble du territoire. Si votrelogement appartient à l’échantillon recensé cette année,vous allez prochainement recevoir les questionnaires durecensement.Ainsi, à partir du jeudi 20 janvier 2005, les agents recenseurs,identifiables grâce à une carte officielle tricoloresur laquelle figurent leur photographie et la signaturedu Maire, déposeront au domicile des personnes recenséesles documents suivants : une feuille de logement, unbulletin individuel pour chaque personne vivant habituellementdans le logement, ainsi qu’une notice d’information.L’agent recenseur peut vous aider à remplirles questionnaires qu’il récupérera une fois complétés. Sivous êtes souvent absent de votre domicile, vous pouvezconfier vos questionnaires, remplis, sous enveloppe, àune personne de votre voisinage qui se chargera de lesremettre à l’agent recenseur.Vous pouvez également les envoyer directement à laMairie où à la Direction Régionale de l’INSEE (17, RueMenpenti, 13387 Marseille Cedex 10, tél. :04 91 17 57 57). Votre réponse est importante.Pour que les résultats du recensement soient de qualitéil est indispensable que chaque personne interrogéeremplisse les questionnaires qui lui sont fournis.Participer au recensement est un acte citoyen. Au termede la loi du 7 juin 1951, c’est aussi une obligation.POUR TOUS RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRESVOUS POUVEZ APPELER EN MAIRIE LE 04 42 55 54 20DIRECTION DE LA PRÉVENTION ET CITOYENNETÉ[im] P.7DEC.2004/JANV.2005


vie PUBLIQUECOMMEMORATIONLE 11 NOVEMBRE DES COLLÉGIENS■ Partant du constat que les jeunes générationsparticipent de moins en moins, aux diversescommémorations nationales, Bernard Faure, principaldu collège Savary, a souhaité proposer aux collégiensde s’impliquer dans la célébration de l’armistice de 1918.Avec deux jours d’avance, les collégiens du CEC ontcommémoré le 11 novembre 1918. Une première qui avaitpour but d’impliquer les jeunes dans ce devoir de mémoirequi fait partie intégrante de la citoyenneté.Durant cette cérémonie, à laquelle assistaient BernardinLaugier, Conseiller Général, Nicole Joulia et Alain Borgadjoints au Maire, dix élèves ont lu des extraits de lettresde “poilus” et des poèmes sur le thème de la paix.C’est avec le “Chant des partisans”, à la façondes “Motivés” de Toulouse, qu’a pris fin cet instantde citoyenneté.IL YA86 ANS, L’ARMISTICE■ Après la messe dans la toute nouvelle églisede la Sainte Famille, élus, associations patriotiques etreprésentants de la base aérienne se sont regroupés placePasteur, rejoints par nombre d’Istréens. Sous l’autoritéde Jean-Marie Lhuilier, le cortège s’est rendu à l’Hôtelde Ville pour le lever des couleurs puis au portail d’Arleset ensuite au cimetière Saint Sulpice pour deux dépôtsde gerbes. Le temps fort de cette cérémonie trèssolennelle, aura été, à la stèle de la paix, la remisede la médaille du combattant à Jean Stampfen,Patrick Bernard, Gérard Pariset et Lucien Berle et du titrede reconnaissance de la nation à Richard Brocheriou,Jean Guyard, André Setan et Adèle Lharane.Les différents hymnes et marches militairesont été joués par l’harmonie municipale.[im] P.8DEC.2004/JANV.2005


MARCEL GUELFUCCINOUS A QUITTÉMarcel Guelfucci est décédé brutalement samedi 27 novembre 2004à l’âge de 72 ans. Pour nombre d’Istréens, il aura tout d’abordété l’instituteur et le directeur de l’école Gouin.Militant de la première heure, il a participé activement,durant de nombreuses années, à la vie de notre cité.C’est en 1971 qu’il est élu au Conseil Municipal pour la première fois.Il siègera au SCA dès la mise en place de l’intercommunalité.Aux côtés du Maire Jacques Siffre, Marcel Guelfucci assumera ensuiteles fonctions d’adjoint à l’urbanisme jusqu’en 1995.<strong>Istres</strong> Mag présente ses sincères condoléancesà son épouse Paulette et à ses deux enfants Nathalie et Philippe.ENTRESSENLE HAUT DÉBIT EST ARRIVÉ■ Mercredi 24 novembre au CSAPM, en présence deGérard Greffier, Adjoint Spécial d’Entressen, d’AlainDetavernier, Adjoint au maire et des représentants deFrance Télécom, les Entressennois venus nombreux, ontassisté au lancement officiel de l’ADSL sur le village.Heureux épilogue d’actions collectives entreprisesdepuis deux années par des internautes, des associationset la municipalité, tous désireux de doter Entressend’une technologie de pointe.Désormais chaque possesseur d’une ligne téléphoniquepeut contracter un forfait de connexion et surfer sur le“Net Haut Débit” avec douze mois d’avance sur le plande déploiement initial de France Télécom.CECLES ENFANTS ONT DES DROITS■ Fêtons ensemble les droits de l’enfant. Telle était l’invitationlancée le 20 novembre par les trois centres sociaux de la villeet le RIPED (Réseau Istréen de Prévention de l’Enfance en Danger)à tous les Istréens, qui y ont répondu nombreux.Une journée organisée avec simplicité mais avec beaucoup d’efficacitéet de cœur. Tombola, chorale, conte, exposition, tous les moyensétaient bons pour faire prendre conscience à chacun de l’importancede protéger nos enfants mais aussi de s’engager dans le combatpour que, de par le monde, chaque enfant ait réellement les mêmesdroits. Avant de laisser la place aux adultes, lors une conférenceanimée par des professionnels sur le thème “de l’enfance àl’adolescence pour devenir adulte”, les enfants ont symboliquementlâché des ballons dans le ciel. Chacun étant porteur d’un messaged’espoir pour un monde meilleur.[im] P.9DEC.2004/JANV.2005


[ F ORMATION M ILITAIRE]BASE AERIENNEdéroulent pendant les vacances scolaires.À noter qu’il y a beaucoup dedemandes et que les jeunes intéressésdoivent se renseigner tôt, c’est-à-diredès le mois de janvier pour la session de2005. Entre 60 et 90 candidatures sontdéposées. Seuls 30 élus sont retenus parsession.Une préparationde 30 jours par anLe niveau d’études n’est pas une conditiond’admission. Il faut montrer sadétermination à travers une lettre demotivation et un entretien. L’Armée del’Air établit un contrat de 30 jours avecle réserviste. La rémunération estproche du SMIC (environ 1000 euros) etnon imposable. À noter que les jeunesvolontaires sont logés, nourris et habilléspar l’armée.La première année d’engagement, lesréservistes effectuent 10 jours de préparationavec le Centre d’Informationd’Instruction des Réserves de l’ArméeLes réservistes peuvent renouveler, lesannées suivantes, leur participation à laFormation Militaire Initiale de Réserviste(FMIR). Ils ont la possibilité de pratiquercet exercice toute leur vie. Ils peuventaussi intégrer définitivement le corpsofficiel de l’armée, car il existe des passerelles.Les jeunes, qui réitèrent leursengagements d’année en année, évoluenten grade. À la fin de chaque session, il ya un examen de contrôle des acquis etconnaissances pour changer de galons.S’il n’y a pas de réussite, il n’y a pas deprogression. Par contre, un jeune ayantobtenu un galon supérieur à la fin de lapremière année, peut enseigner aux nouvellesrecrues l’année suivante. Sur unetrentaine de réservistes qui obtiennentleur Certificat Militaire Élémentaire deRéserve en première année, environ unedizaine réitère pour l’année suivante.Ajoutons qu’au terme de la quatrièmeannée de service, un réserviste peutdevenir sous-officier. Par conséquent, sesresponsabilités seront plus importantesDEVENIR RÉSERVISTELA FORMATION MILITAIRE INITIALE DE RÉSERVISTE (FMIR) :UN ENSEIGNEMENT DE DÉFENSE, RÉMUNÉRÉ, POUR DÉCOUVRIR L’ARMÉE DE L’AIR.La professionnalisation des armées aconduit à une nouvelle conception de laréserve: elle aussi se professionnalise.L’armée dispose ainsi de militaires àtemps partiel. Le réserviste renforce lesstructures de commandement, participeaux missions de la base, contribue auxmissions liées à la participation auxmesures de sûreté, d’aide au servicepublic et aux populations, soutient l’espritde défense et maintient la pérennitédu lien entre l’Armée de l’Air et la sociétécivile.L’Armée de l’Air propose aux jeunes(filles et garçons de nationalité française)de souscrire un engagement à servirdans la réserve. La base aérienne 125d’<strong>Istres</strong> a mis en place ce système depuis2002. Chaque année ce sont près de 60jeunes qui viennent partager une expériencemilitaire. En avril 2004, elleaccueillait la quatrième promotion.Depuis le début, environ 120 réservistesont été formés localement. Les candidatsréservistes sont majoritairement desétudiants, c’est pourquoi les sessions sede l’Air (CIIRAA), puis pendant la sessionde juillet et d’août, ils passent 20jours en unité. La formation militaire debase est composée de cours théoriqueset de travaux dirigés sur les thèmesgénéraux de la Défense et de l’Armée del’air (présentation des forces et de leursmissions, les matériels, le personnel…).Les réservistes reçoivent également uneinformation générale sur des thèmesparticuliers tels que la sécurité du travail,la sécurité routière, la prévention desrisques liés aux stupéfiants. La majoritédu temps passé sur la base est consacréeaux activités physiques extérieures : tir,marche, technique de combat, rallye,bivouac, secourisme. Les 20 jours suivantssont effectués principalement dansl’unité de l’Escadron de Défense Sol-air(EDSA) et de celle de Moyen SécuritéProtection (MSP). Les jeunes ont la possibilitéd’être envoyé dans des unitésproches de leurs formations scolaires ouuniversitaires s’ils le souhaitent.et il sera rémunéré en conséquence.Le responsable du Centre d’Informationd’Instruction des Réserves de l’Arméede l’Air (CIIRAA), le lieutenant-colonelVILLECROZE, encourage les jeunes às’engager à servir dans la réserve.“C’estune expérience passionnante qui va leurfaire découvrir un domaine qu’ils nesoupçonnaient pas, car nous proposonsdes activités qu’ils ne peuvent connaîtreailleurs (comme le tir famas)”.Ce nouveau concept de la réserve a étémis en place dans le but de renforcer lesunités opérationnelles sur la base.Les conditions d’accès à la FormationMilitaire Initiale de Réserviste (FMIR)sont les suivantes :- Être volontaire et de nationalité française.- Être âgé de 18 ans au moins le jour de lasignature du contrat, de 30 ans au plus.- Être en règle avec les obligations duservice national (nés après le 31 décembre1979, vous devez avoir participé à la JAPD).- Être reconnu médicalement apte.LE DOSSIER DE CANDIDATURE EST À RETIRER AU BUREAU D’INSTRUCTION ET DE RECRUTEMENT DE LA BASE AÉRIENNE 125 AU 04 42 41 82 56[im] P.10DEC.2004/JANV.2005


[ C <strong>ADRE</strong> DE VIE]FLEURISSEMENTUn palmarès élogieuxLE 17 NOVEMBRE DERNIER UNE GRANDECÉRÉMONIE, ORGANISÉE AU CONSEILGÉNÉRAL DE MARSEILLE, RÉCOMPENSAITLES LAURÉATS DU CONCOURSDÉPARTEMENTAL DES VILLESET VILLAGES FLEURIS.LA VILLE D’ISTRES Y ÉTAIT À L’HONNEURAVEC L’OBTENTION DE DEUX PRIX.COMMENT FONCTIONNENT LES CONCOURSDE FLEURISSEMENT ?Suivez le guide…Les lauréats istréens, en compagnie de Jo ScognamiglioConseiller Municipal délégué au tourisme.<strong>Istres</strong>, ville fleurie. Ce label, orné de 4 fleurs, que l’on peut apercevoirà chaque entrée de la ville n’est pas un simple panneau pour séduireles touristes. Il est le résultat d’un travail de longue haleine, des servicesmunicipaux (Espaces Verts,Techniques…) mais aussi de nombreuxhabitants soucieux de préserver et d’embellir notre cadre de vie. Lesconcours de “fleurissement” débutent par un classement départementalpour les communes qui y participent (il existe différentes catégoriesdéfinies par le nombre d’habitants). À ce stade, les villes qui ont obtenuun premier prix et qui sont jugées d’un niveau de “1 ère fleur” sont proposéesà l’appréciation du jury régional. De ce fait, elles entrent dans lecadre du Concours Régional des Villes et Villages Fleuris qui peut attribuerle label de 1, 2 ou 3 fleurs.Vient enfin, le niveau national avec l’attributionde la prestigieuse “4 ème fleur” par le Comité National duFleurissement. Titre décerné à la ville d’<strong>Istres</strong> depuis 1997 et réévaluétous les deux ans. D’ailleurs, le jury national était à <strong>Istres</strong> en juin dernieret rendra son verdict dans quelques semaines.Bien évidemment, le fleurissement mis en œuvre par la municipalité etcelui réalisé par les particuliers se complètent. Quoi de plus logiquedonc, que de récompenser les habitants au même titre que la ville. Unconcours local permet chaque année de sélectionner les particuliers quifont un effort de fleurissement de leur habitation (deux quartiers de laville y participent activement : le Centre Ancien et les Cognets). Un jurylocal, visite leurs réalisations et une sélection (jardins visibles de la rue,balcons et terrasses, commerces, entreprises, fleurissementcollectif…) est ensuite proposée au jurydépartemental qui au printemps vient juger surplace.Cette année, le concours istréen a permis à notreville de présenter une fois de plus, une très bellesélection au jury départemental. Sélection qui aété récompensée.Ainsi, les habitants de la place Henri Féraud, qui depuis plusieurs annéess’investissent pour fleurir cette jolie placette du centre ancien ont obtenule 1er prix départemental pour leur superbe fleurissement collectif.Ce n’est pas la première fois qu’ils sont récompensés, ce qui prouve lacontinuité de leurs efforts, reconnue par le jury départemental.Autre distinction, celle décernée à Monique Aubrun (chambre d’hôtes),deuxième prix départemental dans la catégorie commerce, pour son jardinamoureusement entretenu… Ces deux prix, largement mérités,montrent la passion que certains mettent en œuvre pour embellir leurcadre de vie et en même temps le nôtre. Ils contribuent à faire d’<strong>Istres</strong>une belle ville… Merci. ■LE CONCOURS LOCALChaque année la ville d’<strong>Istres</strong> organise un concours local de fleurissement. Plusieurs catégories sont proposées : jardins visibles de la rue ;décors floraux installés en bordure de la voie publique ; balcons, terrasses, fenêtres ou murs ; fleurissement collectif (immeubles, rue,places…) ; commerces, hôtels, restaurants, entreprises ; exploitations agricoles ; stations services, haltes routières ; écoles ou classes(plantations et actions de sensibilisation auprès des enfants) ; zone d’activités ; jardins familiaux. Si vous désirez participer : inscription àl’Office de Tourisme, Hôtel de Ville et Mairies Annexes, entre le 15 avril et le 15 mai. Le jury local passe durant la première quinzaine dumois de juin, le jury départemental durant la seconde quinzaine. Renseignements : Office de Tourisme 04 42 55 51 15.[im] P.11DEC.2004/JANV.2005


[ C <strong>ADRE</strong> DE VIE]JARDIN DES MAURETTESIL N’EST PAS BESOIN D’ALLERTRÈS LOIN POUR DÉCOUVRIRDES PARCELLES DE BONHEURdes parcelles deET DE CONVIVIALITÉ.UN DÉTOUR VERS LESJARDINS FAMILIAUXDES MAURETTES SUFFITPOUR METTRE EN LUMIÈREL’EXCELLENT ÉTAT D’ESPRITQUI Y RÈGNE.CONTACTSL’ASSOCIATION DU POTAGER ISTRÉENDES MAURETTESÀ SON SIÈGE À L’ESPACEMARTIN LUTHER KING,CHEMIN DE LA CROIXTEL : 04 42 55 50 60LES PERSONNES INTÉRESSÉESPEUVENT CONTACTERLE VICE PRÉSIDENT,DOMINIQUE CERBELLA,LE TRÉSORIER GUY DUBOISOU LE SECRÉTAIRE DENIS GUISTIPOUR TOUS RENSEIGNEMENTSCOMPLÉMENTAIRES.Les jardins familiaux d’<strong>Istres</strong> vont fêter,l’an prochain, leurs 30 années d’existence.Ils regroupent aujourd’hui 114 jardiniersavec deux associations adhérentes (lecentre social des Magnans et l’amicale deslocataires de la Prédina) et sont gérés par l’associationdu Potager Istréen des Maurettes.Les objectifs principaux de ces jardins familiauxsont à la fois d’ordre économique et social.Économique en permettant à ceux qui n’en ontpas les moyens de disposer d’un petit bout dejardin de 200m 2 . Sur cette parcelle, chacunpeut cultiver, pour son propre usage, fruits etlégumes et cet apport alimentaire s’avère pournombre de bénéficiaires non négligeable.Sur le plan social, les jardins familiaux favorisentégalement la vie en groupe et laconvivialité. Les jardiniers ne sont eneffet jamais seuls et d’une parcelle àl’autre, entre potagers, les échanges deplants, les conseils[im] P.12DEC.2004/JANV.2005et autres secrets vont bon train. Le tout sepoursuivant bien entendu, à l’occasion des différentesrencontres, concours et autres repasamicaux régulièrement organisés.La “médecine” des plantesSur le plan individuel, le jardinage apporte pourun public essentiellement composé de salariés,un moyen jusqu’alors sous estimé d’évasion etde loisirs par le biais de la nature. Il est aussigarant d’une certaine qualité de vie dans le respectde la nature. Personne ne niera qu’il estbon de manger ce que l’on produit soi-même,de savoir ce que l’on mange.Cette activité qui nécessite soins, attention,rigueur et patience est un excellent moyenpour lutter contre la passivité, l’ennui voire lamaladie.Une thérapie confirmée par nombre de bénéficiaires.


[ C <strong>ADRE</strong> DE VIE]BonheurDes R.V. toute l’annéeLes adhérents des deux associations ne manquentpas d’occasions de se retrouver. Galette des rois,repas printanier, fête des quartiers Sud, concours duplus beau jardin et des plus beaux légumes, semainedu goût à Entressen ou encore fêtes de Noël aucentre ville sont autant de rendez-vous conviviauxdurant l’année.L’activité liée au jardinage et tous les liensqu’elle crée optimise les relations avecd’autres partenaires pour permettre uneréinsertion sociale et professionnellepour un public parfois esseulé qui reprendcontact avec l’environnement humain autravers des jardins.Mais les jardins familiaux représententégalement un véritable espace de respirationface à l’extension urbaine.Ces lopins cultivés représentent unagréable outil d’aménagement de la ville.C’est pourquoi la municipalité a mis dispositionde l’association à titre gratuit unegrande parcelle de terrain.Cette gratuité, ainsi que la fournitured’eau d’arrosage par le canal deProvence, permet une cotisationannuelle très faible pour les adhérents.Une aide non négligeablepour le public des jardins familiaux.Une dernière précision qui mérited’être donnée. Les jardiniers contribuentà l’entretien et aux petits travauxd’amélioration des partiescommunes. ■UN PEU D’HISTOIRELes jardins familiaux ont été créés par l’abbéLemire, (député Maire d’Hazebrouk) en1896. Son action parlementaire l’a égalementconduit à lutter contre le travail denuit des femmes et des enfants. Il est à l’originedu repos hebdomadaire le dimanche,de la journée de travail de 11 heures (avecune semaine à 60 heures) et de l’attributiond’allocations familiales pour les foyers de 3enfants et plus.À l’origine il s’agissait de jardins ouvriers.L’appellation “ jardins familiaux “ date de1972. Il existe environ 150 000 jardins familiauxen France, regroupés pour la majoritédans les régions Île de France, Rhône Alpeset Nord Pas de Calais.insolite !Un avocatierde 10 mètresde h autNous sommes nombreux à avoir déjàtenté l’expérience de faire germer(et pousser) le noyau d’un avocat, aprèsen avoir dégusté sa chair. Flanqué de4 cures dents, le noyau est alors àmoitié plongé dans un verre d’eau,le tout maintenu au chaud et avec unpeu de chance, un petit avocatier verrale jour pour orner durant quelques moisle salon. Généralement l’arbuste ainsiobtenu ne vit pas très longtempset dépasse rarement quelques dizainesde centimètres de hauteur.Sauf chez Nelly Mathieu. Elle ne résideni en Californie, ni en Floride, encoremois en amérique centrale, en Afriqueoù à Israël, zones dans lesquellesl’avocatier pousse abondamment.Non, son jardin se situe à <strong>Istres</strong> au Pontde Canadel, à quelques mètres du stadeBardin. Un jardin que l’on peut qualifier,comme le chantait le poète,“d’extraordinaire”.Planté il y a 12 ans en pleineterre, le noyau germé à trouver l’endroità son goût. Au fil du temps l’arbuste estdevenu arbre. Aujourd’hui il mesure plusde 10 mètres de haut.Il se sent tellement bien, le bougre,que depuis deux ans, il fleurit au moisde septembre et cette année, il donnerapour la première fois des fruits.De beaux avocats “made in <strong>Istres</strong>” ![im] P.13DEC.2004/JANV.2005


[ C <strong>ADRE</strong> DE VIE]il faut queD E C H A R G E D E M A R S E I L L E E N C R A Ucela cesse !Inadmissible, révoltant, apocalyptique…Les qualificatifs ne manquent pas devant le spectacle de désolation au lendemain du coup de mistral qui a balayé la Crau.Face à ce paysage quasiment surréaliste, une question est sur toutes les lèvres :qui va nettoyer ?Une questionde principe !Le constat est des plus navrants. Les filets de protections quientourent la décharge de Marseille en Crau ont cédé sous laforce du vent. En effet, le 13 novembre dernier, les rafales ontdépassé les 100 km/h et les sachets plastiques se sont disséminéssur plus de 250 hectares alentour. Ils se sont agglutinés sur lesbranches des arbres, au pied des buissons, dans les moindresrecoins des bâtiments proches. Michel Caillat, maire d’<strong>Istres</strong>accompagné d’Alain Detavernier adjoint à l’environnement s’estrendu sur place pour se rendre compte de l’ampleur du désastre." La tâche est énorme. Il va falloir une centaine d’hommes, des nacelleset d’importants moyens mécaniques pour nettoyer les dégâts. Je demandeà l’exploitant de prendre toutes ses responsabilités, et ce le plus rapidementpossible " a souligné Michel Caillat.Le nettoyage du site s’avère indispensablepour éviter que cettepollution se disperse plus encore." Dans le prolongement de la zoneconcernée se trouvent les pistes de labase aérienne et les sacs plastiquesne font pas bon ménage avec les moteurs à réaction " préciseAlain Detavernier. De manière plus large, la plaine de la Crau dontle foin bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée, se doit d’êtrepréservée de ce type d’agression, chacun en conviendra.Le choix du type de traitement des déchets ménagers appartient àchaque commune. À <strong>Istres</strong>, c’est la solution du tri et de la valorisationdes déchets qui a été retenue. Elle se traduit, notamment, parla mise en place de points d’apports volontaires (voir page cicontre)et par une sensibilisation au tri. Il s’agit d’une action à longterme qui implique la participation active de chaque foyer. Dès lors,des événements comme celui qui vient de se produire ne peuventque pénaliser cette action.Ils mettent en évidence une question de "mauvais principe" quisemble prévaloir dans la gestion des déchets de la part de la communautéurbaine de Marseille. Comment justifier en effet, le coûtdu transport quotidien de 1400 tonnes de déchets autrement quepar cette solution de facilité qui consiste à exporter chez le voisin,ce que l’on ne veut pas chez soi. Face à cette attitude, la villed’<strong>Istres</strong> oppose un autre principe, que chacun comprendra : le pollueurdoit être le payeur. Le nettoyage des zones souillées, maiségalement, la mise en place de réels moyens de protection pouréviter que de telles catastrophes ne se reproduisent constituent unminimum à réaliser. ■[im] P.14DEC.2004/JANV.2005


[ C <strong>ADRE</strong> DE VIE]TRI SELECTIFAcquérir le bon réflexeLe devenir des déchetsménagers est, aujourd’huiplus que jamais, d’uneactualité brûlante. Il s’inscritdans le combatcontre le projet de réalisationd’un incinérateur àFos sur Mer, et prendplace avec la fermeture,une nouvelle fois annoncée,de la décharge de St Martin de Crau aux portesd’Entressen.La ville d’<strong>Istres</strong> a résolument fait le choix du tri sélectifpour recycler les déchets, les valoriser et préserverl’environnement. Cette démarche passe, pourchacun d’entre nous, par des bons réflexes à acquérir.“Il est important que chaque habitant participe à ceteffort” souligne Alain Detavernier adjoint chargé del’environnement. Le choix du mode de traitementn’est pas une fatalité. La ville d’<strong>Istres</strong> a affiché clairementsa volonté de préserver l’environnement, nousavons donc, chacun, un rôle à jouer dans cette orientation.En une année, la quantité totale de déchets rejetéspar les ménages istréens est de 26 000 tonnes environ.18 000 tonnes sont collectées par les bennes àordure dans le cadre du ramassage régulier et 8 000tonnes sont déposées à la déchetterie ou dans lespoints d’apports volontaires. L’objectif affiché pour lesannées à venir est d’inverser cette tendance et deréduire au maximum le tonnage des déchets nonrecyclés. Pour y parvenir, la mise en place de nouveauxmoyens s’avère indispensable. “Dans les prochainsmois, de nouveaux points d’apports volontairesvont être implantés dans les différents quartiers de la villequi en sont dépourvus” explique Suzanne Marceauconseillère municipale et vice présidente d’OuestProvence. Une première réunion d’information a rassembléles représentants des CIQ et plus largementdu monde associatif. “Ce sont nos interlocuteurs privilégiéspour être le relais auprès des familles.” complèteA. DetavernierTrès rapidement, les premières colonnes destinées àla collecte du verre, du papier-carton et des plastiquespourront être mises en place. Des rencontres sontprévues avec les responsables associatifs pour affinerles lieux exacts d’implantation en fonction descontraintes qui prévalent. Il faut en effet que le terrainsoit un terrain municipal et que son accès puisse êtrefacile pour les véhicules de ramassage. Il est égalementsouhaitable que sa localisation ne soit pas sourcede nuisances pour les riverains. Ce travail de recensementdes emplacements se fera, bien évidemment, enconcertation avec les CIQchaque fois que cela seranécessaire. ■Pour les fêtes,jetez malin !Les fêtes de fin d’année sontune excellente occasion demettre en pratique le tri.Le plus grand nombre debouteilles, les papiers etcartons des cadeaux offertsaux enfants sont autantde déchets qui ont leur placedans les points d’apportsvolontaires ou mieux encoreà la déchetterie.Alors, avec un peu d’avancesur les bonnes résolutionsdu nouvel an, n’hésitez pasà jeter malin.Déchetteriesles horairesd’ouvertureLes horaires d’ouverturede la déchetterie sont suffisammentlarges pour permettreà chacun d’y aller déposer tousles déchets recyclables.DÉCHETTERIE DU TUBÉDU LUNDI AU VENDREDIde 6h30 à 18h 30LE SAMEDIde 8h30 à 12het de 13h30 à 19hLE DIMANCHEde 8h30 à 12h30.DÉCHETTERIE D’ENTRESSENDU LUNDI AU VENDREDIde 14h00 à 19h 00LE SAMEDIde 9h00 à 12het de 14h00 à 19hLE DIMANCHEde 9h00 à 12h00[im] P.15DEC.2004/JANV.2005A DECOUVRIRDes maisonsbicoloresCE MOIS-CI, CE SONTLES MAISONS DU CENTREANCIEN QUI ONT RETENUTOUTE NOTRE ATTENTION.Les maisons du Centre Historique d’<strong>Istres</strong>possèdent pour la plupart une cave. Lors deleur construction, c’était d’ailleurs le premiertravail auquel s’attelaient les ouvriers : le creusementde “ladite pièce”. La pierre jaune qui enétait extraite était utilisée pour construire lessoubassements de la maison. Une fois épuisé lestock de pierre, les maçons devaient alors sedéplacer vers les carrières de la ville pour allerquérir une pierre plus coûteuse (transportoblige)…Les carrières les plus connues de la ville étaientles collines de Toti (au-dessus de la GrandeConque), le Castellan, le quartier du Safre(rives de l’étang de l’Olivier), ou encore la collinede Miouvin au nord de la ville.Généralement, les pierres ramenées de l’extérieurétaient de couleur blanche, ce quiexplique pourquoi les maisons du CentreAncien sont souvent bicolores.Quant aux caves, elles servaient bien sûr degarde-manger. Certaines communiquaiententre elles, ce qui laisse penser qu’elles permettaientaux habitants de fuir ou se mettre àl’abri en cas d’invasion de la ville. Parmi les plusremarquables, on notera celles du musée, quel’on vous invite à découvrir à l’occasion d’unevisite… ■Pour en savoir plus sur l’histoire de notre ville,l ‘Office du Tourisme (04 42 55 51 15)organise régulièrement des visitescommentées en français et en provençal.


[ T RAVAUX]HÔTEL DE VILLERénovationde la façadeLe moins que l’on puisse dire c’est que lechantier n’est pas passé inaperçu. Des échafaudagesont masqué, durant tout le mois denovembre, la façade de l’Hôtel de Ville. Ils ontpermis aux peintres de redonner un coup defraîcheur à ce bâtiment. Le choix des teintesn’est pas le fruit du hasard, mais le résultatd’une étroite concertation avec l’architectedes bâtiments de France : beige “soutenu”pour les murs situés côté fontaine et un tonplus clair sur la façade boulevard de laRépublique. L’incidence de la lumière du soleila prévalu pour ce qui concerne les tonalitésafin de garantir un vieillissement équilibré.Les boiseries des volets ont été repeintes àl’occasion de ce chantier. De la même manière,les pierres de Rognes qui composent lesencorbellements ont été traitées à l’aide d’unproduit spécifique pour garantir leur étanchéité.Ce chantier marque la dernière phasedes travaux de rénovation du bâtiment, unerénovation commencée dans l’une des sallesles plus fréquentées, la salle des mariages.L’ensemble des murs, le plafond mais égalementla frise décorative ont été repeintspour donner à ce lieu fortement symbolique,le cachet et la solennité qu’il mérite. Les fauxplafonds et la verrière du hall central ont étérepris de même que les luminaires ont étéchangés.Bref, une véritable cure de jouvence pour lepremier bâtiment public de la ville. Les travauxont bénéficié d’une subvention importantedu conseil général (80 % du montanthors taxe) dans le cadre des travaux de proximité.■Travaux de ci,STATION DE LA ROMANIQUETTEBientôt la démolitionLe vaste chantier lié à l’amélioration dutraitement des eaux usées va connaîtreune nouvelle étape avec la démolition dela station de la Romaniquette. Depuis lemois de mars dernier, 3,650 km de réseauont été installés entre la Romaniquette etle rond-point du centre commercial avenuede Radolfzell. Excepté le passageentre le rond-point de la Jarre et le stadeBardin qui s’est déroulé en tranchéeouverte, l’ensemble des travaux n’a causéaucune gêne pour la circulation. La partiecomprise entre les bords de l’étang et lePalio s’est déroulée dans les souterrainsexistants. La liaison vers l’avenue FélixGouin s’est faite en déposant la conduiteau fond des galeries pluviales découvertes.Dans le cadre de ces travaux, il a été nécessaire de réaménager le réseau des eauxpluviales et eaux usées du centre ancien. En effet jusqu’à aujourd’hui, les eaux pluvialesdu centre ancien étaient collectées dans le même réseau que les eaux usées.Un mélange qui perturbe le bon fonctionnement de la station d’épuration en augmentantles quantités d’eau à traiter. Un réseau spécifique pour les eaux pluviales aainsi été posé esplanade Sainte Catherine, boulevard Léon Blum, chemin du Castellanboulevard Frédéric Mistral et rue Sainte Catherine. Les travaux ont débuté mioctobrepour s’achever aux premiers jours de décembre.Pour permettre le transfert des effluents, il a été nécessaire de réaliser des travauxde renforcement de la capacité du poste de relevage des Arnavaux et tout particulièrementpour ce qui concerne la performance des pompes.Désormais, le basculement vers la station de Rassuen est techniquement opérationnelet pourra être réalisé dans les premières semaines de janvier. ■[im] P.16DEC.2004/JANV.2005


...dans les écolesSi les vacances d’été sont traditionnellementmises à profit pour réaliser lesgrands chantiers dans les écoles, celles dela Toussaint ont permis de poursuivre lesaméliorations entreprises avec en particulierle souci de la sécurité des enfants.Ainsi à l’école Sainte Catherine, les accèspiétons ont été refaits.Au clos de la Roche une liaison piétonnea été réalisée pour permettre l’accès àl’arrêt de car. De l’autre côté du groupescolaire (côté HLM de Rassuen) le circuit delivraison des véhicules pour la cantine aété mis en sécurité.La cour de récréation de l’école primairede la Bayanne dispose désormais d’unnouveau revêtement. De quoi rendre lesjeux de ballon et autres activités plusagréables pour les élèves. En complémentde ces travaux, un réseau d’évacuationdes eaux pluviales va être installé....les aires de jeuxont été rénovéesDurant l’année 2004 de nombreux travauxd’amélioration des aires de jeux ontété réalisés dans les différents quartiers :de là …Bellons, Baoutrouca, Ranquet, Parc desSalles, Entressen, Parc Sainte Catherine,Boucasson…. Pour les amateurs dechiffres, près de 600m2 de “ sol souple “ont été repris au pied des toboggans,balançoires et autres tourniquets. Unecentaine de mètres de clôture a étéposée pour garantir la sécurité desenfants et pour les parents, 12 bancs ontété mis en place. En ce qui concerne lesjeux à proprement parlé, divers modulesont été installés : deux jeux à ressort etune structure pour les 3-12 ans auxBellons, une autre destinée aux 3-8ans àEntressen, un toboggan, et un tourniquetplace Sainte Catherine. Dans un souci depropreté, le parc Sainte Catherine, laplace Lou Blagaïre d’Entressen et lesBellons ont été dotés de poubelles. Ilreste à espérer que toutes les personnesqui fréquentent ces aires de jeux les utilisentcomme il se doit.D’une manière générale, les différentsjeux installés font l’objet d’une attentiontoute particulière. En effet, la législationévolue régulièrement en ce qui concerneles normes de sécurité notamment.Toujours pour ce qui est du choix desjeux, on peut noter que les bacs à sabled’antan ont été supprimés pour des questionsd’hygiène.PARKINGSJean Moulingagne 25 placesEn concertation avec les riverains, lesenseignants et les parents d’élèves del’école Jean Moulin, la ville d’<strong>Istres</strong> a procédéà la réfection complète du parking.La dernière touche des travaux s’estachevée avec la plantation de 22 albizziaset l’installation d’un réseau d’arrosageintégré. Ces nouvelles essences remplacentles pins qui ornaient précédemmentcet espace mais dont les racines avaientsoulevé le bitume en de nombreuxendroits.La partie la plus importante de ce chantier,d’un montant total de 113 000 euross’est déroulée durant l’été pour ne pasperturber les accès à l’école. La pose d’unnouvel enrobé aura été l’occasion deretracer l’ensemble des places et ainsid’augmenter la capacité de 25 places. Cesont désormais 145 places (dont 3 réservéesaux personnes à mobilité réduite)qui sont disponibles sur ce parking fréquentéà l’occasion des rentrées et sortiesdes classes mais également les weekendspour desservir le parc des Salles oula salle des fêtes voisine, sans oublier biensûr, le commissariat de police....40 à la TérouletteDans le quartier du Prépaou, à proximitéde la résidence Téroulette, un parking de40 places a été aménagé. Il est destinéaux riverains mais également auxparents d’élèves qui fréquentent ce quartier.Les travaux ont permis la réalisationdu revêtement de sol mais également lapose de mâts d’éclairage public.VOIRIELa traverse des jardinsréaménagéeLa traverse des jardins qui relie les boulevardsVictor Hugo et Paul Painlevé vabénéficier d’une cure de jouvence.Le revêtement de sol sera entièrementrepris et les piétons disposeront d’unenrobé parfaitement lisse.Un caniveau central destiné à recueillirles eaux de ruissellement, est prévu dansle cadre de ce chantier qui se dérouleraen décembre.Dans le même temps, la traverseEnvelade (entre l’avenue Saint Exupéryet le chemin de la Pujeade) va être entièrementremise à neuf, tant pour la partiechaussée que pour les trottoirs.Aménagement du parking de la TérouletteCEC des heures claires :Les riverains qui empruntent la pinèdeentre le CEC et le conservatoire disposentdésormais d’un cheminement piétonaménagé et éclairé. Les dernières installationsont eu lieu fin novembre.Rappelons que ce passage est fortemprunté notamment par les collégienspour la desserte des arrêts de bus cheminde Saint Pierre....à EntressenLes rues et places du village d’Entressenont, elles aussi, connu divers travaux. Ainsiles parkings Ch. Lavandins et rue Fenouilsont été refaits. Le cheminement piétonnierde la promenade Paturin a été remis en étattout comme le chemin du Mas de Chauvet.Les chaussées de l’Allée des Cabres, du PontMassacre (passage inférieur), les trottoirs etaccotements de l’avenue des Piboules ontété concernés par ces différents chantiers.L’allée des Gros Chênes a été refaite et unrevêtement bicouche a été réalisé. Enfinune vingtaine d’aménagements spécifiquespour favoriser le déplacement des personnesà mobilité réduites ou les poussettesont été réalisés dans les principales voies duvillage. En complément, deux ralentisseursont été installés avenue de la Crau pouraméliorer la sécurité face à la vitesse parfoisexcessive de certains automobilistes.[im] P.17DEC.2004/JANV.2005


[ J EUNES]THEATRE D’HUMOURMehdiMoussa27 ANS,EST DEPUIS TOUJOURSPASSIONNÉ PAR LE THÉÂTRE.SON SPECTACLE“Entre ciel et terre”,JOUÉ POUR LA PREMIÈRE FOISLE 28 SEPTEMBREÀ L’ESPACE 233,NOUS EMMÈNE DANSUN DÉLIRE OÙ IL ESTQUESTION DE LA GENÈSE.entrePORTRAITD’UN JEUNE ISTRÉEN[BOURRÉ DE TALENT.]la fois comédien, danseur, metteur Chaque personnage du spectacle s’imbriqueaux autres et l’idée de mettre en peu grotesque dehors et une rechercheest basé autour du clown, c’est-à-dire una en scène et chorégraphe, MehdiMoussa, raconte des histoires qui formenten fait une seule et même gran-comme ça ! En fait cela faisait long-pas d’idole ou de mentor mais, cela dit,scène l’enfer et le paradis m’est venue de profondeur d’âme dedans (…) je n’aide histoire, celle d’une chose que l’on temps que ce spectacle me trottait dans ma sensibilité se rapproche de celle depourrait sans doute appeler la vie. la tête (…) j’ai attendu d’avoir la maturitéPhilippe Caubert (…) mon spectacleSon écriture est fondée sur une sérienécessaire pour le faire…”.n’est pas dans le “faire rire pour faired’improvisations, inspirées du réel etrire” ! Je joue un truc complètement fou,passées au filtre de sa fantaisie avec à C’est avec un beaucoup d’humilité c’est un délire que j’essaie de partagerla fois de l’humour, de la poésie et de que Mehdi parle de lui. La route du avec le public…”.l’émotion. Seul sur scène, sans décors succès est encore longue mais pasni accessoires, le comédien donne vie inacessible. Depuis toujours il se passionneFort du succès rencontré lors de saà une galerie de personnages loufoquespour le théâtre et plus géné-prestation à l’Espace 233, fin sep-très différents. “Dans le spectacleralement pour le spectacle vivant. Plus tembre, Mehdi n’a rien à envier à bonEntre ciel et terre, j’ai beaucoup tra-jeune, avec des copains il crée la com-nombre d’artistes et d’humoristesvaillé autour du mouvement pour donner pagnie de café-théâtre “Sortie de connus et appréciés du grand public, siaux personnages ce côté grotesque et Secours”. Puis s’intéresse au mouvementce n’est cette notoriété qui lui reste àréel à la fois. Mon jeu doit susciter l’imaginaireet devient co-chorégraphe de la conquérir.du spectateur”.compagnie de danse hip hop Mix. Un Si vous avez l’occasion, un jour, deUn ange, un démon, un homme, une parcours qui, au fil du temps, le poussecroiser le chemin du “père Buck” etfemme, une église, deux curés déjantés…vers “Entre ciel et terre” qu’il met-de son acolyte le “père Ouchoumbey”“Entre ciel et terre” est un tra cinq ans à peaufiner avant de se n’hésitez pas, entrez dans l’églisespectacle atypique. Mehdi y aborde un lancer seul sur scène.“Saint-Mathieu Saint-Christophe de lathème rarement exploré par les S’il ne se sent pas à l’aise avec l’étiquetteCompostelle”, Mehdi Moussa vous yhumoristes, celui de la création, de lad’humoriste, Mehdi ne cache attend pour se jouer de l’ange et dugenèse. “J’avais le désir de construire pas pour autant que l’envie de faire démon qui est en chacun d’entreune sorte de poésie humoristique. rire est en lui.“Mon travail de comédien nous. ■[im] P.18DEC.2004/JANV.2005


MAISON POUR TOUSCHAQUE MOIS, DES PASSIONNES DE JEUX EN RESEAU SE RETROUVENT AU CEC, DU SAMEDI15H AU DIMANCHE MATIN, POUR S’AFFRONTER VIRTUELLEMENT VIA LEUR PC. UN POUR TOUS“TOUS SHEPPERS”se faire un“lAn”Comme il est loin, très loin, le temps despremiers jeux vidéo où il s’agissait avec deuxbarres blanches de faire rebondir une balle (audemeurant carrée !) sur l’écran du téléviseur.Aujourd’hui, les jeux vidéo permettent tous lesexploits.Tour à tour sauver le monde, construireune ville, envahir une nouvelle planète, jouerune partie de foot avec Zizou, affronter desmonstres bourrés de pouvoirs incroyables etanimés de multiples vies, piloter une formule 1…Des jeux de plus en plus sophistiqués qui trèssouvent peuvent se pratiquer à plusieurs. Soitvia l’internet, soit via un LAN, traduisez : LocalAéra Network (espace de travail local), c’est-àdireun réseau local d’ordinateurs.Depuis peu, la Maison Pour Tous s’est lancéedans l’aventure du LAN. Initié par un groupe depotes, Tiffany, Cyril Thomas et David (photo)l’activité “Jeux en réseau ToUs Sheppers”, proposeaux jeunes (de 15 à 25 ans et plus),adeptes des jeux sur PC de s’affronter une foispar mois, lors d’une sorte de tournois endiabléoù, par équipe, l’objectif est de combattre, combattreet encore combattre.Chaque participant vient avec son PC.Toutes les“bécanes” sont connectées en réseau. Une miseen place qui demande quelques heures de montage,des dizaines mètres de câbles et une réellemaîtrise du mystérieux monde de l’informatique: il y est question de RJ45, de routeur, deswitch, d’adresse IP, de DNS… Cela donne unetrentaine d’ordinateurs reliés entre eux, pourplusieurs heures d’affrontements numériques, àla force du clavier et de la souris. Si plusieursjeux sont au programme afin de satisfaire le plusgrand nombre, ce sont toutefois les jeux de“shoot”, de stratégie et de “doomlike” qui tournentle plus sur le LAN de la MPT. Ces soirées“LAN”, débutent le samedi vers 15h pour seterminer le dimanche matin vers 8h ou 9h.La salle de jeu prend des aspects de “tour decontrôle”. On se croirait à la NASA, dans lasalle de communication juste avant le lancementd’une navette spatiale ! Chaque joueur estconcentré sur son écran, des stratégies se mettenten place, chaque équipe à la gagne et penseposséder l’astuce qui lui permettra de terrasserson adversaire ! Le tout dans une ambiancesuper-sympa entre potes passionnés et expérimentés.Le but des animateurs de l’activitéétant, plus tard, de participer à des tournois telsque le championnat de France de jeux en LAN.“Cette nouvelle activité”, souligne le directeur dela MPT Christophe Caillault,“correspondpleinement à la démarche actuellede la Maison Pour Tous, qui viseà développer le multimédiaet les nouveaux modesde loisirs qu’ilinduit”… ■Pour plus d’infos:JEUX EN RÉSEAU - TOUS SHEPPERS04 42 56 05 26Cyril 06 62 55 02 67forum :http://crashdog.free.fr/forum2KBinternet :http://www.tous-sheppers.comParticipation au LAN :7 € (plus 3 € d’adhésion à la MPT)Prochain LAN :courant janvier[im] P.19DEC.2004/JANV.2005


[ T RADITIONS]LA MAGIE DE NOËLL’information n’est pas nouvelle,loin s’en faut.Le père Noël ; tout de rouge vêtuet la hotte chargée de cadeaux,viendra rendre visite aux enfantsd’<strong>Istres</strong> le 25 décembre prochain.Pour préparer cette venuetrès attendue, de nombreusesanimations sont prévuesdans les rues du centre ville,mais également dans les quartiers.Visite guidée en avant-première.villageledesmerveillesL’édition 2004 du village des merveilles, mise en place par laville d’<strong>Istres</strong> en partenariat avec Action Commerce <strong>Istres</strong> auralieu du samedi 18 au vendredi 24 décembre.Le temps fort de ce rendez-vous sera dans la cour du muséearchéologique, avec de nombreuses animations pour lesenfants et les ados. Ils pourront déposer leur lettre au PèreNoël, profiter d’atelier maquillage, se faire photographier auxcôtés de vieux bonhomme pratiquer des jeux vidéos, le toutdans une ambiance féerique. Des promenades à poney auxdétours des rues du vieil <strong>Istres</strong> seront possibles grâce Deven.Devant le théâtre de l’Olivier, sous une tente petits et grandsapprécieront un programme complet de spectacle : théâtre,magie, clowns, chorales… Pour les plus petits, un mini-circuitautomobile sera installé boulevard Paul Painlevé. Les amateursde château gonflable et autre toboggan géant auront rendezvousplace Salengro. Enfin, le Père Noël se promènera dans lesrues du centre ville et distribuera papillotes et autres douceursaux enfants sages.Dans les quartiers aussi.Ces différentes animations seront également l’occasion pourla Maison Pour Tous de descendre dans la rue et de montrerle savoir faire des différents intervenants. La maison de l’eurosera le lieux de rendez-vous des artistes de 6 à 16 ans. Ilspourront s’initier à la peinture sur verre, sur soie ou sur porcelaine,à la création de décors de table et autres santons, sansoublier la poterie entre autres arts plastiques.On le voit, le Père Noël aura une semaine chargée. Et son travailne s’arrêtera pas au centre ville, bien au contraire. À l’attentiondes enfants qui n’auraient pas posté leur lettre il serendra dans les quartiers prendre les dernières missives. Pourle trouver, rien de plus simple puisqu’il donne rendez-vous aupied du sapin dressé au Ranquet (mercredi 22 à 11h), àRassuen (mercredi 22 à 15h30), aux Echoppes toujours lemercredi 22 à 16h30, à la Bayanne (jeudi 23 à 11h), à Entressen(jeudi 23 à 16h), sans oublier la Prédina et le Prépaou (vendredi24 de 10h à 12h).Les bambins les plus sages recevront même friandiseset ballons gonflables ■histoirede sapinPour que Noël soit vraiment Noël,la ville achète quelque 100 sapinsqui sont mis à disposition des écoles,crèches, halte-garderies et autreslieux publics. Il s’agit d’arbres de 2 menviron destinés à la décorationintérieure.En complément une vingtained’arbres de plus grande taille permetde décorer les rues et places de laville. Un sapin de plus de 6 mètresest installé devant le portail d’Arleset 6 de ses congénères de taille plusmodestes ornent les placettes ducentre ancien. Ils sont décorés avecl’aide des enfants du quartier, uneprécision qui mérite d’être donnée.Parmi les autres quartiers quibénéficient d’un sapin on peut citerla Bayanne, Entressen, les Échoppes,la place Pasteur, Rassuen(place F. Gardair et à la Halle),la place Charles de Gaulle,les Magnans, la Prédina ou encorela Mairie annexe du Prépaou. ■STATIONNEMENTGRATUITÀ l’occasion des fêtes de find’année le stationnementsera gratuit au centre villedu vendredi 17 décembre audimanche 2 Janvier 2005.Cette mesure concerne l’ensembledes horodateurs situésau centre ville.Les parkings souterrains (AristideBriand et Victor Hugo sous laSainte Famille) ne sont pasconcernés par cettedisposition.[im] P.20DEC.2004/JANV.2005


DESSIN :JORDAN 10 ANS 1/2LA PRÉDINAE N P ROVENCE,NOËL COMMENCE LE 1 ER DÉCEMBRE ET S’ ACHÈVE LE 25…UN MOIS OU PRESQUE POUR ORGANISER LA GRANDE FÊTE DE N OËLQUI EST AVANT TOUT UNE RÉUNION DE FAMILLE ET D’ AMIS.La liste des 13 desserts divergebeaucoup en Provence d’une ville à l’autre.Le mieux reste encore de partir des4 mythiques mendiants puis de compléteravec les desserts de la liste qui suit.Les règles communément observées :ils sont 13 comme le nombre de convivesde la Cène, doivent figurer des fruits frais,tous les desserts sont servis sur la tableen même temps et en bonne quantité.Toutes les familles provençales semunissent traditionnellementd’un calendrier de l’Avent, quileur permettra d’organiser Noël un peuchaque jour et de faire patienter lesenfants. Comme le veut la tradition, le 4décembre, jour de la Sainte-Barbe, onsème du blé. Les grains de blé (ou les lentilles)sont posés sur du coton imbibéd’eau. Si le 25 décembre, le grain agermé, la moisson sera bonne et avecelle, l’année à venir. Dans le cas contraire,l’année à venir sera difficile…En Provence, s’il n’y a pas de Noël sanssapin il n’y a pas non plus de sapin sanscrèche. Il y a aussi le “cacho-fio”, le soirde Noël. Il s’agit de l’allumage rituel dela bûche de Noël. Symbole du feu nouveau,cette bûche est traditionnellementen poirier, cerisier ou olivier.Le plus jeune et le plus ancien de lafamille déversent sur la souche du vincuit ou de l’huile d’olive (en HauteProvence notamment) avant d’y mettre lefeu et d’entonner des souhaits.Vient ensuite la veillée, moment derecueillement pour tous avec de lamusique et des chants. Avant la messede minuit a lieu le gros souper qui est enfait, un repas maigre. Au menu, 7 platsmaigres en souvenir des 7 douleurs dela Vierge Marie. Un repas composé delégumes traditionnels (cardon, céleri, artichaut…)et obligatoirement de poisson.Puis vient la messe de minuit.C’est au retour de la messe de minuitque l’on déguste les fameux 13 dessertsde Noël. Les 13 desserts symbolisentJésus et les 12 apôtres et peuvent varierselon les lieux. On y trouve la fougasseou pompe à l’huile. Le nougat blanc auxnoisettes, pignons, pistaches et amandes.Le nougat noir. Les quatre mendiantssymbolisant les ordres religieux(Franciscains, Dominicains, Augustins et lesCarmes). Les poires d’hiver, les pommes,les oranges ou les clémentines. Lesdattes, les cédrats confits ou encore laconfiture de coings… Bien souvent, le24 décembre au soir, on trouve sur latable bien plus de 13 desserts, que lamaîtresse de maison choisit selon sonhumeur. ■[im] P.21DEC.2004/JANV.2005LES 4 MENDIANTS :- Les noisettes ou noix(symbole des Augustins)- Les figues sèches(symbole des Franciscains)- Les amandes(symbole des Carmes)- Les raisins secs(symbole des Dominicains)LES AUTRES DESSERTS UTILISÉS DANSDES VARIANTES LOCALES OU FAMILIALES :- Les dattes- Le gibassié (ou pompe à l’huile - ou Fougasse)- Le nougat blanc- Le nougat noir- Les calissons d’Aix- La pâte de coing- Le raisin blanc- Le melon de Noël (Verdau)- Les oranges- Les melons confits- Les pommes- Les poires- Les clémentines- La galette au lait- Les cédrats confitschoix!- Les prunes...au


expositionsDU 14 DÉCEMBREAU 2 JANVIER 2005Chemin des crèchesDes dizaines de crèchesà découvrir au fil des ruesdu centre ville, chez leshabitants et dans lescommerces.Exposition “Crèches de Noël”à la chapelle Saint Sulpice(jusqu’au 9 janvier).Renseignements :O.T. 04 42 55 51 15JUSQU’AU 3 JANV. 2005CENTRE D’ARTCONTEMPORAINMaurin et la Spesa“Je vois que vous suivez…”.RenseignementsCAC 04 42 55 17 10.Entrée libreDU 18 JANVIERAU 10 FÉVRIERCHAPELLE ST SULPICEEnthymèmePeintures, collages, photos etsculptures de Virginie Vaillant.Renseignements :ADAPP 04 42 55 17 10.Entrée libreDU 20 JANVIERAU 20 MARS 2005CENTRE D’ARTCONTEMPORAINYvan Le BozecRenseignementsCAC 04 42 55 17 10.Entrée libreJUSQU’AU 30 JANV. 2005MUSÉE ARCHÉOLOGIQUELe verredans tous ses éclatsDu commerce du verre antiqueà ses reflets photographiques.Renseignements04 42 55 50 50 08.Entrée de 1,15€ à 2,30€PrograMMe des manifestadecembreDÉCOUVERTEDU 13 AU 17Maison de la dansePulsionPortes ouvertesPour les enfants de 3 à 8 ans.04 42 55 81 81CONTEMARDI 14, 20HC.S.des MagnansContes merveilleuxde NoëlPar Gisèle Abadia.Entrée libre.CONTEMARDI 14, 20H30École GouinLa légendede Santa ClausPar Sylvie Vieville.Entrée libre.MUSIQUEMARDI 14, 21H - L’UsineTremplin découverteSoirée rap. Entrée libre.[im] P.22DEC.2004/JANV.2005JEUNESSEMERCREDI 15, 15HMédiathèqueNoëls du mondeLes rendez-vous du mercredi.Dans une ambiance festivepour célébrer les Noëlsdu monde, des lecturesde contes et d’albums,écoutes musicales.Entrée libre.LITTÉRATUREJEUDI 16, 17H30MédiathèqueAtelier d’écritureAnimé par Roselyne Imbard.Entrée libre.CINÉMAVENDREDI 17, 18HEspace 233Cin’Emoi 233Autour du cinémasud-américain. 04 42 56 92 34DANSEVENDREDI 17,19H30 Maisonde la DansePrésentationpubliquePrésentationdu travaildu chorégrapheClaude Aymon.Entrée libre.JEUNESSESAMEDI 18, 15HMédiathèqueRobbie le renneLes rendez-vous cinéma.Nous voici dans un pôle Nordencore inconnu où vit la familledu Père Noël : Père Noël, MèreNoëlet Bébé Noël. Robbie, dontle papa a jadis été membre del’attelage du fameux traîneaude la nuit de Noël, postule à sontour pour ce poste très convoité…Durée du film : 30 mnÀ partir de 5 ans.Entrée libre.MUSIQUESAMEDI 18, 21HL’UsineKinito - Kill Keny en 1 ere partiePunk rock FM.Prix des places 12 et 15 €.04 42 56 02 21.janv.MUSIQUEMARDI 4, 21H - L’UsineTremplindécouverteSoirée skaEntrée libre.


NOTA :programme,non exhaustif,donné à titre indicatif,susceptiblede modification.tions culturelles de la villeOfficede TourismeJEUNESSEMERCREDI 2, 16H ET 16H30MédiathèqueGourmandises d’hiverLes rendez-vous du mercredi.Entrée libre.MUSIQUEMARDI 11, 21HL’UsineTremplin découverteSoirée chansons.Entrée libre.CONFÉRENCEJEUDI 13, 18HMusée ArchéologiqueLes peinturespharaoniquesConférence animée parRobert Leffy. Entrée libre.CINÉMAVENDREDI 14, 18HEspace 233Cin’Emoi 233Autour du cinéma sud-américain.04 42 56 92 34MUSIQUEMARDI 18, 18H30Espace 233Concert du gâteau des rois04 42 47 10 30THÉÂTRE - MUSIQUEMARDI 18, 20H30Théâtre de l’OlivierLe pianisteRobin Renucci et Mikhaïl Rudy,une rencontre d’une rare intensitéautour de l’œuvre autobiographique“Le pianiste” de Wladislaw Szpilmanqui échappa aux camps nazis…Prix des places de 8 à 18 €.04 42 56 48 48JEUNESSEMERCREDI 19, 16H ET 16H30MédiathèqueAntoon KringsLes rendez-vous du mercredi.Entrée libre.CONFÉRENCEMERCREDI 19, 18H30Espace 233Serge De DiaghilevHistoire de la danse.Danseur et chorégraphe,Serge De Diaghilev lanceau début du XXe siècleles célèbres “ballets russes”.Conférence animéepar Nicole Vivier.04 42 55 81 81MUSIQUEVENDREDI 21, 21HL’UsineSafi - Salsa raï.Prix des places 8 €.04 42 56 02 21.THÉÂTRE D’OBJETSSAMEDI 22, 19HDIMANCHE 23, 16HThéâtre de l’OlivierÀ distancesTraversée ludique du mondede l’enfance à celui de l’adulte,de l’ombre à la lumière,“À distances” est un bijoudu théâtre d’objets.Tout public à partir de 10 ans.Prix des places de 6 à 8 €.04 42 56 48 48MUSIQUESAMEDI 22, 21HL’UsineOn’s fait une bouffeChansons. Prix des places 8 €.04 42 56 02 21.CONTEMARDI 25, 20H30Centre social des MagnansLes contesquébécoisPar Luc Laroche.Entrée libreCONFÉRENCEMERCREDI 26, 18H15maison Pour tousLes scieurs de longÀ la découverte des métiersde la fôret. Les “scieurs de long”du Massif Central, par C.Convert.Entrée libre.JEUNESSEMERCREDI 19, 17H ET 17H30MédiathèqueLoulou le pouxLes rendez-vousetdu cinéma.janvierEntrée libre.ARTS DU GESTEDU 26 JANVIERAU 11 FÉVRIER7 e FESTIVALLes ÉlancéesLe rendez-vous annuel despublics curieux de la danse,du cirque, du théâtrevisuel, des nouvelles formesdu spectacle vivant.Au programme, desdizaines de spectacles dansdivers lieux, de nombreuxateliers et des momentsde fête et de rencontrepour partager entrepetits et grands.04 42 56 48 48MUSIQUEVENDREDI 28, 21HL’UsineKaolin -Soma en 1 ère partie(sous réserve) Pop Rock.04 42 56 02 21.STAGESAMEDI 29Maison de la dansePercussionsStages animés par PhilippeSechepet et Alain Chatry.04 42 55 81 81STAGE DE DANSESAMEDI 29ET DIMANCHE 30Maison de la danseDanses québécoisesStages animéspar Luc Laroche.04 42 55 81 81BALSAMEDI 29, 21HL’UsineBal québécoisAnimé par le groupeRivière du loup.04 42 56 02 21.COLLOQUEDU 31 JANVIERAU 2 FÉVRIER,CEC les Heures ClairesL’enfantet la créationColloque organisépar la Mission CulturelleOuest Provence <strong>Istres</strong>.04 42 56 31 88.Allées Jean JaurèsTel : 04 42 55 51 15Théâtre de l’OlivierBoulevard Léon BlumTel : 04 42 55 24 77CECLes Heures ClairesTel : 04 42 56 82 00Maison Pour TousCEC Les Heures ClairesTel : 04 42 56 05 26<strong>Istres</strong> en FêteLe PalioTél : 04 42 47 10 90Maison de la DanseintercommunalCEC les Heures ClairesTel : 04 42 55 81 81Espace 233CEC les Heures clairesTel : 04 42 56 82 00L’UsineRN 569, route de Fos-sur-MerTel : 04 42 56 02 21C.A. Pierre MialletRue de Couliès, EntressenTel : 04 90 50 69 49ConservatoireIntercommunalde musiqueMichel PetruccianiCEC les Heures ClairesTel : 04 42 47 10 30Centre d’ArtContemporain2, rue Alphonse DaudetTel : 04 42 55 17 10ChapelleSaint SulpiceChemin de TivoliTel : 04 42 55 50 83Musée René Beaucaire4, place José CotoTel : 04 42 55 50 08MédiathèqueIntercommunaleCEC les Heures ClairesTel : 04 42 56 12 27Espace Pluriel JeunesPlace ChampollionTel : 04 42 56 25 19Cinéma ColucheAllées Jean JaurèsTel : 04 42 56 92 34Tel : 04 42 55 18 82[im] P.23DEC.2004/JANV.2005


[ C ULTURE]DANSELa nouvelle promotion “Coline” compte quinzejeunes artistes d’une vingtaine d’années.Durant deux ans, ils vont apprendre le métieret peut-être trouver leur place dans le mondede la danse professionnelle.“Donner aux jeunes de la région, et d’ailleurs, la possibilité d’allerplus loin dans leur envie d’accéder au métier de danseur”, soulignaitNicole Joulia Directrice de la Maison de la danse lors la présentationde la nouvelle formation Coline (session 2004-2006). La CompagnieColine est le fruit d’un long travail de sensibilisation et de formationentrepris depuis plusieurs années par la Maison de la Danse d’<strong>Istres</strong>.Cette compagnie a pour objectif de former de jeunes interprètes endanse contemporaine en développant leurs qualités techniques etartistiques. Il s’agit pour eux d’aboutir, au terme de deux années, à unvéritable engagement artistique en se confrontant à toutes lesfacettes du métier d’artiste chorégraphe. Une sorte de “Star Ac”avant l’heure avec toutefois les caméras et le vote du public en moinsmais surtout la réalité d’un milieu professionnel où il est difficile dese faire une place de choix. On compte à peu près 5000 danseursprofessionnels en France, dont 4500 sont des intermittents du spectacle.La plupart des danseurs formés par la Compagnie Coline sontaujourd’hui interprètes dans des compagnies professionnelles derenom.professionautre. Une des plus extraordinaires a étéDanseur9 filles et 6 garçonsIls viennent de Paris, Lyon, Grasse, Port-Saint-Louis-du-Rhône,Angers, Lille, Perpignan ou encore de Saint-Malo. Ils ont entre 18 et25 ans et ont tous comme point commun, cette envie de danser, demonter sur scène et faire de leur passion, leur métier. Comme unecentaine d’autres jeunes, ils ont participé aux auditions qui avaientlieu en juillet et septembre dernier. Quinze d’entre eux (6 garçons et9 filles) ont été retenus pour participer à la 6e session de formationprofessionnelle en danse contemporaine. Elles (et ils) sont, pour deuxans, les nouveaux “Coline”. Vingt-quatre mois durant lesquels leurcursus d’apprentissage se décline en 4 axes principaux, sous la directionartistique et pédagogique de Bernadette Tripier. L’enseignement,assuré par la directrice pédagogique et son assistante, ClaudineZimmer, mais aussi par des professeurs invités (Mirjam Berns,Laurence Commandeur,Thierry Bae…), avec des cours quotidiens endanse contemporaine et classique, des ateliers d’improvisation et decomposition. Le travail de création et de répertoire sous la directionde chorégraphes invités (Yann Lheureux, Daniel Larrieu, HervéRobbe, Odile Duboc…). L’expérience de la scène avec des répétitionset des représentations publiques, en France comme à l’étranger.Et enfin, quatrième aspect de leur formation, la sensibilisation à ladanse contemporaine notamment auprès des scolaires de OuestProvence mais aussi du département.■[im] P.24DEC.2004/JANV.2005L’alternance entre la formationet la scène”, souligne Nicole Joulia,“fait qu’au terme du cursus, chaquedanseur trouve un emploi dans ledomaine de la danse.Une promo ne ressemble jamais à unecelle de 1996/1998 mais aussi la dernière(2002/2004) où plusieurs élèves ontensuite été engagés dans des compagniesprestigieuses dans le monde(USA, Belgique, Espagne…).


Les élèves de la compagnie Coline ontcertainement assisté avec beaucoup d’attentionaux trois spectacles de danse programmésà l’Olivier, du 16 au 20 novembre.Trois chorégraphies, dont une création,étaient en effet à l’affiche de la Semaineautour de la danse, dont nous vous proposons ici,quelques extraits photographiques.“Sorrow love song”, une création signéepar la compagnie Kubilai Khan Investigations.Un dialogue entre les corps, les rythmeset les sons, entre l’Europe et l’Asie…Yann Lheureux, qui durant l’année fera profiterde son expérience de chorégraphe aux élèvesde Coline, a investi la scène de l’Olivieravec une pièce émouvante et engagée :“Les mains blêmes”.Et enfin, pour refermer cette semainedurant laquelle la danseétait à l’honneur,Alain Gruttadauriaavec sa pièce“180 secondes”,a invité le publicpour un voyagedans la tracelaissée par lessouvenirsd’enfance etd’adolescence…■[im] P.25DEC.2004/JANV.2005


[ C ULTURE]LECTURE ET RÉCITAL DE PIANOL E P IANISTELE COMÉDIEN ROBIN RENUCCI,BOULEVERSÉ PAR LE RÉCIT AUTOBIOGRAPHIQUEDE WLADISLAW SZPILMAN,A CRÉÉ CE SPECTACLEAVEC MIKHAÏL RUDYJOUANT AU PIANO PLUSIEURS ŒUVRESDE CHOPIN.Une soirée émouvante et rare.Dès sa sortie, Robin Renucci a été bouleversépar le livre “Le Pianiste” de WladislawSzpilman, roman autobiographique qui relatel’histoire de cet artiste juif polonais qui échappaaux camps de concentration grâce notammentà l’aide d’un officier allemand. Ce romana inspiré le film (du même titre) de RomanPolanski, palme d’or du Festival de Cannes2002.Robin Renucci a eu le désir de faire de la lecturede ce livre un véritable spectacle enentremêlant le texte à la musique de Chopin,dont Wladislaw Szpilman était un interprèteexceptionnel. Une mise en musique qui prolongeles émotions de l’écriture. Pour cela lecomédien a fait appel Mikhaïl Rudy, grandmusicien spécialiste de Chopin.Ainsi la vie du“Pianiste” est-elle racontée par la voix deRobin Renucci et par le piano de Mikhaïl Rudy.Une rencontre d’une rare intensité. Une soiréetrès émouvante. ■MARDI 18 JANVIER,20H30.D’APRÈS LE LIVRE “LE PIANISTE “ DE WLADISLAW SZPILMAN.PRIX DES PLACES DE 8 À 18 €Également à l’afficheÀ distancesThéâtre d’objets conçu et interprété par Jean-PierreLarroche, ou l’art et la manière de “tirer les ficelles”.Illusionniste ingénieux et manipulateur facétieux,J. P. Larroche nous invite à un voyage ludique et insolitequi déjoue avec humour les lois de la cause et de l’effet,dans un décor de machineries aussi savantes que farfelues.La plus cocasse et ludique illustration de l’expression“tirer les ficelles”.TOUT PUBLIC À PARTIR DE 10 ANS.SAMEDI 22 JANVIER 19H ET DIMANCHE 23 JANVIER 16H.PRIX DES PLACES : DE 4 À 6 €THÉÂTRE DE L’OLIVIER :04 42 56 48 48internet : www.theatredelolivier.comcourriel : contact@theatredelolivier.comJEUNESTALENTST REMPLIN D ÉCOUVERTEDEPUIS 6 ANS, L’USINE ORGANISEUN CHALLENGE OUVERT AUX GROUPESAMATEURS DE LA RÉGION.À LA CLÉ UN DISQUE, UNE PREMIÈREPARTIE D’UNE TÊTE D’AFFICHEET UNE TOURNÉE EN RÉGION.Chaque saison apporte son lot de musiciens detous âges, de tous styles et de tous horizons pours’affronter sur la scène de l’Usine à <strong>Istres</strong>. Pasmoins de 180 groupes, des quatre coins de larégion, ont postulé cette année pour participerau Tremplin Découverte. Seulement 27 ont étéretenus. De novembre à mars ils vont tenter depasser le premier tour. À raison de deux datespar mois, les plateaux sont constitués de troisgroupes par soirée pour un passage de 30minutes chacun. Un jury, composé de la presseécrite, de radios, de musiciens et de responsablesde salles, sélectionne le soir même le groupevainqueur qui participera par la suite aux demifinalesau mois d’avril et pour les meilleurs, à lafinale au mois de mai.Le groupe vainqueur pourra bénéficier de l’enregistrementd’un CD 4 titres, d’une tournée dansles salles de la région (sous réserve de leur programmation),de l’impression d’affiches et dejouer en première partie d’une tête d’afficheprogrammée à l’Usine. Sept styles musicauxsont représentés cette année dans ce TremplinDécouverte : pop rock, rock festif, rap, métal, reggae,chanson et ska.■Les prochains tremplins :MARDI 14 DÉCEMBRE, SOIRÉE RAP AVEC :Senses Fou (Carpentras) ; 32 Dents (<strong>Istres</strong>) ;Clan-Destin (Hyères)MARDI 4 JANVIER, SOIRÉE SKA AVEC :Fada Tribu (Pélissanne) ; Kingsize Midgets(Orange) ; Patates Rats (Aix-en-Pce)MARDI 11 JANVIER, SOIRÉE CHANSONAVEC :Les Méches Folles (Marseille) ; Paf le Chien(Marseille) ; Swing 2 Mots (Martigues).MARDI 8 FÉVRIER, SOIRÉE REGGAE AVEC :The Roots Vibration (Marseille) ; Jah Legacy(Fréjus) ; Lambda Vibes (Entraigues).TREMPLIN DÉCOUVERTE2 MARDIS PAR MOIS,21H.ENTRÉE LIBRECAFÉ MUSIQUES L’USINERN569 route de Fos-sur-Mer, 13800 ISTREStéléphone : 04 42 56 02 21internet : www.usine-iac.com/Courriel : promoconcert@usine-iac.com[im] P.26DEC.2004/JANV.2005


[ S PORT]RUGBYUnis pour le meilleur…Après deux années de purgatoire et avec une poignée de dirigeants déterminés <strong>Istres</strong> retrouve le sourireen s’associant avec son voisin Fosséen pour devenir Rugby Club Ouest Provence Fos <strong>Istres</strong> qui joue lepremier rôle dans sa poule et compte bien accéder directement en Fédéral 3 l’an prochain.En 2000, <strong>Istres</strong> Sports Rugby, au zénith de sa gloire, est plaquéirrémédiablement sur le tapis vert fédéral. Il est relégué dedeux divisions pour non-conformité budgétaire aux regards desinstances nationales. Ces mesures engendrent un dramatiquedépôt de bilan. Cependant, le club meurtri a survécu à la miseau pilori de son élite.Avec quelques changements au niveau des dirigeants, le club serelance et recentre son attention sur le projet de développementde l’école de rugby et les catégories “jeunes” et juniors.Côté Fosséen, le parcours sportif est tout aussi honorifique.Champion de France Honneur dans les années 90, le clubconnaît, l’espace d’une saison, les joies de la seconde divisionavant de poursuivre dignement quelques années en 3e divisionpuis en honneur. Et si, d’aventure, le succès n’a pas toujours gratifiéla témérité et les efforts des “Jaunes et Noirs”, l’état d’espritsportif, le goût du jeu et l’amour du rugby a toujours prévaludu plus jeune joueur au plus expérimenté des dirigeants.Beaucoup d’efforts de part et d’autre, pour développer et promouvoirun sport bien implanté localement mais qui nécessitedes effectifs en grand nombre pour espérer structurer deséquipes compétitives.C’est sans doute poussé par ce même élan à préserveret à pérenniser la culture de l’Ovalie,que les deux clubs ont fusionné.Déjà par le passé on subodoraitles prémices de la mutualisationdes sportifs, des structures et del’encadrement avec un club voisin,Miramas. Balbutiant et hésitant, ce mode de fonctionnementfait son chemin… et le cap en estofficiellement franchi cet automne. Mais sansMiramas qui malgré son appartenance au territoireintercommunal du SAN Ouest Provence etun engagement initial, s’est rétracté au derniermoment. La fusion est donc réalisée avec Fossur-mer,un club au diapason de la politiquesportive de son homologue Istréen. À cette initiative club, leComité de Provence a répondu favorablement et les Mairiesd’<strong>Istres</strong> et de Fos avec le SAN Ouest Provence ont largementcontribué à transformer cet essai. Un nouveau départ et unecause commune, avec la volonté d’aller de l’avant conformémentà l’éthique sportive.De construire une base solide apte à valoriser les très probablesretombées de la Coupe du monde organisée en France en 2007.L’objectif de développement du club Ouest Provence Fos <strong>Istres</strong>est de proposer à ses 350 licenciés, un encadrement renforcé,soit par groupe d’entraînement 2 éducateurs (B.E) capablesd’enseigner le rugby et d’être les références sportives ethumaines pour tous les rugbymen en herbe du club. Le transportdes joueurs, assuré par des bus permet actuellement deréaliser les entraînements dans les deux communes (Bardinpour <strong>Istres</strong> et Parsemain pour Fos-sur-Mer).Prochainement, un ramassage, au départ d’Entressen, sillonnant<strong>Istres</strong> sera mis en place.Plus encore, à moyen terme, cette initiative sera étendue à laquasi-totalité du territoire intercommunal, ce qui ne manquerapas d’intéresser bien des familles !Le club attentif aux sollicitations parentales, travaille aussi à lastructuration de stages d’initiation et de détection pourles périodes de vacances scolaires àvenir. Côté tendance, l’effet “Beach”n’est pas négligé. Estivale et festivecette pratique émergente est parmi lesaxes d’évolution du club qui s’impliqueradès le mois d’août 2005 au Beach Rugby Tour àFos-sur-mer.Le rugby évolue, les mentalités aussi, loin des rivalitésde clocher. Ils ont choisi de s’unir, de partager pouravancer.Une ligne de conduite et un projet de développementpour le bien du rugby et le plaisir de pratiquerl’Ovalie… ■[im] P.27DEC.2004/JANV.2005


[ S PORT]ISTRES SPORTSremporte pour la seconde année consécutivele titre de champion de France.Au terme d’un parcours de 39 km tracé aucœur du massif des Maures, Pascal Touzery,Luis Carrillo et Jérôme Tronc se classent respectivement5e, 10e et 13e dans cettemagnifique épreuve varoise et s’adjugentainsi le titre national par équipes desPolices Municipales 2004. ■FOOTBALLLe stade en bonne voieLe 2 novembre, Frédéric Thiriez, présidentde la Ligue de football professionnel etCharles Girardot, président de la commissiondes stades et des équipements ontvisité le chantier du stade Parsemain.S’ils ne se sont pas prononcés sur l’applicationde l’amende de 350 000 euros parmatch non joué à Fos dès novembre, ils ontconstaté de visu, la volonté politique etsportive des collectivités et du club dedoter l’équipe du Football ClubCYCLOTOURISMETour de Franceet cyclotourismeL’année 2005 sera forte en événementielscyclistes. Pour preuve, l’organisation dePâques en Provence par <strong>Istres</strong> SportsCyclotourisme et ses 5 000 participantsvenus découvrir à leur rythme <strong>Istres</strong>et ses environs. Par ailleurs, le 15 juillet,Miramas sera “ville départ” du Tour deFrance. La seule étape de liaison entre lesAlpes et les Pyrénées devant mener la caravanedu Tour et ses coureurs de la cité cheminoteà Montpellier. ■LES BREVESISTRES SPORTS BOXEEntrée réussie pour JamesEn remportant aux points son premiercombat professionnel, le 6 novembre à SaintNazaire face au Roumain Heilie Bobok,James Colas, pensionnaire d’<strong>Istres</strong> SportsBoxe réussit son entrée chez les “Pros”.Désormais les portes du Tournoi de Francedes poids plume lui sont ouvertes…Quant à son frère Jimmy, il disputera lechampionnat de France professionnel dessuper-welter, le 22 janvier à Saint-Nazairecontre Aziz Daari. ■sport<strong>Istres</strong> Ouest Provence d’un stade digne dela Ligue 1. Bertrand Benoît, directeur généraldu club a déposé une requête auprès duConseil d’administration de la Ligue pourobtenir une dispense de l’amende votée le11 juin par les instances nationales. La délibérationsera connue courant décembre.Par ailleurs, le 29 octobre, le SAN OuestProvence et le club istréen ont rencontré unreprésentant de la préfecture des Bouchesdu-Rhônepour une remise à plat du dossier“litigieux”. Le SAN et le club ont déposé denouveaux permis de construire. Les travauxdu stade arrêtés, le 8 octobre dernier, ontpu reprendre. Si les conditions climatiquesne perturbent pas l’avancée du chantier etque le délai d’homologation du stade estgentiment raccourci par les services de l’État,les Violets et noirs joueront réellementà domicile… dès le premier trimestre. ■ISTRES SPORTS CYCLISMECherche jeunes cyclistesLa section d’<strong>Istres</strong> Sports cyclisme route, àl’instar du cyclisme national pâtit depuisquelques années d’une désaffection des plusjeunes pour la pratique de cette discipline.Mais cette année pour la première fois, latendance semble se résorber localement.Avec cinq jeunes pour la prochaine saison(Greg Einaudi, Cyril Pin, Jérémie PiotCasteaud, Baptiste Sanchez et DavidSalson), la politique du club, résolumentorientée vers la jeunesse, porte sesfruits…■Rens. 06 82 97 80 15 ou 04 42 56 42 42VTTEt de deux !Le 8 octobre 2004, au “Roc d’Azur” à Fréjus,l’équipe vététiste de la Police municipale,[im] P.28DEC.2004/JANV.2005


MARATHONDeux istréens à New YorkDans notre précédent numéro, nous vous avonsprésenté Laurence et Sylvain Tarditi, tous deuxengagés au célèbre marathon de New York… voicileurs résultats.Avec un temps de 3 52’ pour Laurence et de 4 08’pour Sylvain (blessé 10 jours avant l’épreuve),notre couple est encore loin de prétendre au statutde haut niveau, mais qu’importe, pour eux lebonheur est ailleurs. Ils ont réalisé ce que beaucoupde marathoniens rêvent de vivre, une participationau mythique marathon américain. ■HALTÉROPHILIELe 18 octobre à la salle polyvalente d’<strong>Istres</strong> pourle compte de la 1e journée du Championnat deFrance Nat.1 Féminine, l’équipe d’<strong>Istres</strong> composéede Souad Dinar encore diminuée par une blessureau genou, d’Ingrid Fèvre au meilleur de sa forme,de Laurie Puilly très déterminée et de FabienneCondé prometteuse pour sa première participationà ce niveau, ont dominé les équipes de VillersBretonneux et d’Evron. Ce bon résultat (256,9points) les place secondes au classement généralde Nat 1 A juste derrière Orléans (312 points) etdevant La Ferté-Milon (245 points). Quant à leurshomologues masculins engagés dans le championnatde Nat 2, ils recevaient le 6 novembre au gymnasedu CEC les équipes de Monaco et Dijon. Pourla première des quatre journées du championnat,l’équipe constituée de Daniel Debarros, FabienRouvier, Walid Ben Hassen et Nicolas Courtois malentrée dans le concours, accumula un retard depoints à l’arraché, qu’une belle prestation àl’épaulé -jeté ne pourra résorber. Au final, <strong>Istres</strong>avec 234 points s’incline de 3 points face à Dion,tandis que les Monégasques victorieux avec 286points s’imposent en tête du championnat de Nat2. <strong>Istres</strong> est 18ème sur 27 équipes en lice.Pour la seconde journée du championnat le 13novembre à Carpentras, l’équipe de Souad Dinarn’a encore une fois laissé aucune chance à sesadversaires du jour en marquant 271 pointscontre 216.5 pour Carpentras et 200.5 pour SaintMédard en Jalles et conforte ainsi, sa deuxièmeplace au classement général de Nationale 2. ■...TENNIS DE TABLELe 1er Pas pongisteLe mercredi 16 novembre de 9h à 12h, augymnase Roland Cauche de Rassuen, soixantetreizejeunes élèves des écoles Armanet,Mendés France, Clos de la Roche, La Prédinaet Jean Moulin se sont retrouvés pour disputerle “1er Pas pongiste”.Placée sous l’égide de l’USEP (Union Sportivede l’Enseignement du Premier degré) et encadrépar les bénévoles de l’association, cettecompétition avant tout ludique, mais néanmoinssportive, a regroupé des élèves de CE2,CM1 et CM2 qui durant leurs temps extrascolairess’adonnent avec beaucoup d’applicationà la pratique du tennis de table.De matchs éliminatoires en parties décisivespour l’attribution des places d’honneur, filleset garçons ont donné le meilleur d’euxmêmeset tous, à l’heure de l’énoncé de résultats,se sont vus récompensés de leur effortpour leur plus grande satisfaction. ■BILAN OMSPlus fortque les J.O.L’ANNÉE OLYMPIQUE TOUCHE À SON TERME. DÉCLINÉ À LA SAUCEGRECQUE, CE BISSEXTILE RENDEZ-VOUS PLANÉTAIRE N’A PASÉPARGNÉ ISTRES ET C’EST TANT MIEUX.Tant mieux pour les sportifs concernés, des sportives en l’occurrence avecStéphanie Mariage et Ludivine Loiseau, toutes deux couronnées aux Jeux paralympiques.Un vif regret cependant, pour Souad Dinar, qu’une vilaine blessurecontractée durant sa préparation, a privé de Jeux.Mais s’il y avait une distinction, une médaille à décerner localement pourrécompenser une manifestation sportive, les lauriers reviendraient sansconteste et loin devant des sports élitistes du cru, à la “Faites du sport” organiséepar l’OMS, la ville et l’ensemble des bénévoles du tissu associatif sportifistréen.Une médaille d’or accompagnée d’un record d’affluence pour les 400 élèvesengagés au Mini-raid des écoles, les 750 participants à la photogénique Randoglisse,les 2 500 Pass’ports dispensés et les 7 000 personnes, excusez du peu,présentes sur le site de l’Olivier.Ce 18 septembre a été l’occasion pour tout un chacun de s’essayer àquelques-unes des 37 disciplines proposées, avec pourquoi pas pour beaucoupd’entre eux, l’envie de poursuivre plus avant au sein d’un club.Mais tous se sont adonnés, avec plaisir et montée d’adrénaline garantie, auxmultiples structures ludiques mises en place pour la circonstance (taureaurodéo, l’élastique trampoline, le mur d’escalade, l’accrobranche, les tyroliennesou autre baby-foot géant).Une exceptionnelle manifestation vouée au sport pour tous, mais malheureusementla périodicité obligera les 16 000 sportifs recensés sur la ville priméepar deux fois “La plus sportive de France” à patienter douze mois pour denouveau participer à une nouvelle édition de “Faites du sport”.[im] P.29DEC.2004/JANV.2005


URGENCES• Pompiers :18 (ou le 112 depuis un portable)• Samu : 15• Maison Médicale de Garde :04 42 55 11 11• Police Nationale :04 42 11 17 17• Police Municipale :04 42 55 50 45• Urgence GDF :04 42 55 13 13• Urgence EDF :0 810 333 713• SEERC (eau) :0 810 757 757SERVICES• Mairie / Centre Administratif :04 42 55 50 00• Mairie Annexe du Prépaou :04 42 55 51 54• Mairie Annexe d’Entressen :04 90 50 51 00• Ouest Provence (SAN)04 42 11 16 16• Gare SNCF :08 92 35 35 35• Gare Routière :04 42 55 13 94SONDAGEL’INSEE effectuera sur notrecommune, jusqu’au 18 janvier2005, une enquête par sondageintitulée : “emploi en continu4e trimestre 2004”.Les ménages, désignés par le sortpour répondre au questionnaireseront avisés par courrier dupassage des agents de l’INSEE.Ces derniers sont munis d’une carted’identité professionnelle, dont laprésentation peut être exigée.A NOTERI want you !Du côté de la CLCVCHAQUE MOIS, L’ASSOCIATIONCONSOMMATION LOGEMENT ET C<strong>ADRE</strong> DE VIEVOUS INFORME DES DIVERSES ACTIONS MENÉESPOUR AMÉLIORER LE QUOTIDIEN DE CHACUNET VOUS DONNE QUELQUES CONSEILSPOUR BIEN CONSOMMER.L’AFFAIRE DES ROCHES BLANCHESEn 1997 des affaissements de terrain, causant desdommages sur certaines habitations, sont apparusaux Roches Blanches. Une zone pavillonnaireconstruite en 1990 et appartenant au bailleursocial SFHE. Depuis cette date, une section delocataires s’est constituée sous l’égide de laCLCV pour régler ce problème. Une collaborations’est alors mise en place entre SFHE, lesreprésentants des locataires et la CLCV d’<strong>Istres</strong>.Il fallait agir dans l’intérêt des résidents (relogementprovisoire dans des villas meublées, reconnaissancedu préjudice…), confrontés d’une part à desdommages dans leur habitation et d’autre part àdes travaux étalés sur plusieurs mois. Dès ledébut de ce dossier, la CLCV d’<strong>Istres</strong>, demandaitla reconnaissance d’un préjudice moral. Un pointsur lequel l’assurance du bailleur refusait de donnersuite, considérant la demande comme irrecevable.Après maintes rencontres et relancespour faire valoir ce droit, SFHE, n’a pas attendula réponse de son assureur et a reconnu le préjudicemoral subi par les résidents. C’est ainsi quedepuis le mois de juillet dernier, certains locatairesdes Roches Blanches, les plus touchés,bénéficient de diminutions de loyers conséquentes.A propos d’assuranceSavez-vous que le défaut d’assurance habitationpeut-être une cause de résiliation d’un bail locatif ?Ne jouez pas avec la sécurité, en cas de dommagedans le logement l’assurance vous serad’un grand secours.La CLCV à ISTRES12, allée des Ramiers, le PrépaouTEL/FAX 04 42 56 12 99Ouvert tous les matins de 8h30 à12het le jeudi soir de 17h30 à 19hLA GENDARMERIE NATIONALERECRUTE.Une permanence est assurée parla Gendarmerie de l’Air tousles 3e mercredi de chaque moisde 9h à 11h30, au Pôle pourl’Emploi chemin du Rouquier.O04 42 41 83 22Il en va de même pourLA MARINE NATIONALEqui propose, aux 17/30 ans, pourl’année 2005 plus de 4000 emploisdans 36 métiers différents.Pour en savoir plus, contacterle Bureau d’Information desCarrières de la Marine,28 rue des Catalans13998 Marseille Armées,O 04 91 57 78 39.MédiathèqueElle sera fermée du vendredi24 décembre au lundi 3 janvierinclus. Réouverture au publicle mardi 4 janvier à 13h.À Entressen, l’établissementsera fermé à compter du jeudi23 décembre. Réouverturele mardi 4 janvier à 14h.Don du sangL’Amicale des donneurs de sangd’<strong>Istres</strong>, organise une collecte lemardi 28 décembre de 8h à 12h30au Théâtre de l’Olivier (ou sur laplace Sainte Catherine).Le don du sang est un acteanonyme et gratuit.Pour tous renseignementscontacter Bernard Ehrhardt auO 04 42 56 32 41.News letter MPTChaque semaine, la MaisonPour Tous diffuse par courriel,une “news letter” qui traitede l’actualité des différentesactivités de l’association.Cette lettre d’infos hebdomadaireest également disponible sur le sitede la MPT : www.mptistres.fr.stPour recevoir la news letter parmail, vous pouvez vous inscrire,soit directement sur le siteou alors en envoyant un courriel àwebmaster.mptistres@wanadoo.fr[im] P.30DEC.2004/JANV.2005EconomieEn 2004 Ouest ProvenceInitiatives (plate-forme d’initiativeslocales) a accueilli 250 personnes,examiné 39 projets de créationd’entreprise et apporté sonsoutien à 37 d’entre eux.Cinquante personnes sontégalement en cours de créationde leur propre entreprise.Pour mémoire, Ouest ProvenceInitiative avait apporté son soutien,en 2003, à 30 projets, permettantà leurs créateurs de bénéficierd’un prêt allant jusqu’à 15.000 €.À noter que du côté de Clésud,la Plate-forme logistique compte(au 10 octobre 2004) onzeentreprises implantées ce quireprésente 844 emploispermanents sur le site.le pilote.comCe site internet, offre un accèsunique aux informations concernantles déplacements en transporten commun dans l’agglomérationmarseillaise et le départementdes Bouches du Rhône (autocarset TER) ainsi que les conditionsde circulation sur le réseau routier.Le pilote.com est une réalisationcommune de certaines collectivités,du Conseil Général et desprincipaux transporteurs dudépartement.Un service en ligne vraimentpratique : www.lepilote.comFavoriserle maintien à domicileL’Association d’Aide au Maintienà Domicile (AAMD) intervientauprès des personnes âgées de60 ans et plus dans le but de leuréviter une hospitalisation prolongéeou de favoriser leur retour àdomicile après un séjourhospitalier.L’AAMD assure les soins d’hygiènegénérale et l’accomplissementdes actes essentiels de la viequotidienne. La prise en chargeest supportée par le régimed’assurance maladie dans le casd’une prescription médicale.AAMD Magali Picus10 avenue A. Briand 13800 <strong>Istres</strong>O 04 42 55 36 81.S COTL’installation officielle du Schémade Cohérence Territoriale (SCOT)de l’ouest des Bouches-du-Rhônea eu lieu le 18 novembre dernier.Ce schéma réunit les deuxterritoires de Ouest Provence et dela Communauté d’Agglomérationde l’Ouest de l’Étang de Berre(Martigues, Saint-Mître-les-Rempartset Port-de-Bouc)au sein d’un Syndicat Mixtecomposé de délégués issusdes deux intercommunalités.Le Bac & après ?Afin d’aider les jeunes à fairele bon choix pour leur avenir.Le Salon Studyrama des Terminaleset de l’Alternance se tiendraau Dôme de Marseilleles 14 et 15 janvier 2005.Plusieurs espaces accueillerontles visiteurs : l’espace“ Formations initiales ” regrouperades établissements post-bacproposant des formations courtesou longues (prépas, BTS, IUT,Grandes écoles de commerce etd’ingénieurs, écoles de métiers),l’espace “Alternance” réunirades organismes de formation(CFA, BTS…)et enfin un espace informationanimé par le Centre Régionald’Information Jeunesse.Entrée 3 € (invitations gratuitessur www.studyrama.com/salons).Renseignements surwww.studyrama.com/salonsou O 0826 30 28 38.L’avenirde nos déchetsDans le cadre de la réflexionengagée sur le futur plandépartemental d’éliminationdes déchets, le Conseil Généralprévoit l’organisation de 17réunions publiques sur l’ensembledes Bouches-du-Rhône.La première d’entre elles a eu lieuen Arles le 16 novembre dernier.Dans le secteur de Ouest Provence,c’est à de Fos-sur-Mer, le 4 janvierprochain à 18h30, que se tiendracette réunion publique.À l’issue des 17 réunions publiques,une synthèse sera élaborée et priseen compte dans l’élaboration duplan départemental d’éliminationdes déchets.Plus d’infos :http://www.cg13.fr/?page=envactu_recyclerSt SylvestrePour que chacun puisse fêtercomme il se doit le passage de lanouvelle année dans la chaleurd’une ambiance amicale etmusicale, le comité des fêtesd’Entressen organise un réveillonde la Saint Sylvestreau gymnase O. Arcelli.Le comité propose à tous,une soirée de proximité, festiveet à une tarification très abordable.Elle débutera dès 22h30 avec desgâteaux de soirée et du Champagnepour les grands, du “Champony”pour les plus jeunes et une soupeà l’oignon pour les couche-tard.Réservation auprès des commerces :“Tout un peu” et “Le flamant rose”et ce jusqu’au 15/12/04Tarifs : 25 euros pour les adultes et10 euros pour les enfantsjusqu’à 12 ans.


Expression(S)Le règlement du conseil municipal, adopté le 23 septembre 2004 prévoit dans son article 28 : “la liste d’opposition du conseil municipal dispose d’un droit àl’expression dans les bulletins d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal. La liste d’opposition dispose d’un espace d’unedemi page dans le magazine municipal <strong>Istres</strong> Mag qu’elle utilisera librement. La liste majoritaire dispose d’un même espace”.Liste “Ensemble changeons”Vos élus de la majoritéOn est les champions… On est les championsPour les impôtsAprès la taxe sur le foncier, précédemment traitée voilà la ville d’ISTRES sacréevice— championne de la région pour le montant du taux de sa taxe d’habitation.Ce taux en augmentation de près de 5% cette année, atteint désormais lechiffre peu enviable de 25,69%.Selon la « Provence » du 25 octobre dernier, « Certaines villes, comme BERRE,disposant d’un produit important de taxe professionnelle en raison de la présencede nombreuses entreprises, peuvent se permettre de négliger la taxe d’habitation…» Cela devrait être le cas d’<strong>Istres</strong> via le SAN mais comme le souligne laProvence, « certaines autres communes prises à la gorge à la suite de problèmesfinanciers non-anticipés sont contraintes d’avoir des taux élevés. Des analystesestiment que SALON et ISTRES entrent dans cette catégorie… »Encore un petit effort Mr. le Maire, et la ville d’ISTRES se verra attribuée aprèsle trophée de « l’équipe », le titre moins glorieux de la ville laplus……imposée.Toujours dans les bonnes nouvelles, le SAN a augmenté le taux de la taxe professionnelle(pour les commerçants et les artisans) de près de 3%.Cette augmentation va t’elle rejoindre l’océan des « gaspis » spécialités du SAN.Un bon usage de tout cet argent : on le suppose.L’édifice de la salle polyvalente d’ENTRESSEN qui en a tant besoin.Nous voyons déjà les visages sceptiques des Entressenois.Il est vrai que Monsieur Caillat et ses amis promettent cela depuis plus de 20ans.Amnésie quand tu nous tiens…Des sous toujours des sousLe mois dernier, on vous avait mis en garde à propos de l’horodateur du parkingdu boulevard de Vauranne. Nous n’avons pas été contredit.Nous avons écrit dans ce sens au Maire.Nous n’avons pas eu de réponse.Les Istréens continuent à payer ce qui est gratuit.On peut vous confirmer que dans les cadeaux de Noël de Monsieur le Maire, iln’est pas prévu la restitution de cet argent.Aide toi le ciel t’aideraDans un avis sur le projet de directive territoriale d’aménagement des Bouchesdu Rhône (projet initié par l’Etat) les élus de la majorité se plaignent « d’undéficit de notoriété de la sous préfecture d’<strong>Istres</strong> mais aussi d’un manque de perspectiveen matière d’enseignement supérieur, de formation et de tertiairesupérieur… » Au fait, quels sont les projets, les démarches et les actions concrètesinitiés et suivis par la majorité municipale pour améliorer ou combler cesinsuffisances ?On attend, en vain, des vrais débats d’orientation, des propositions solides etdes motions ambitieuses.D’habitude, à cours d’idée ou de proposition, l’équipe municipale en place puisedans notre programme.Avez-vous perdu un feuillet ? Car les idées dans ce domaine aussi nous en avonsMr. Le Maire.Vous pouvez prendre rendez-vous à notre permanence, vous y serez bien reçu.Logement à <strong>Istres</strong>Le logement social, comme son nom l’indique, est un facteur d’insertion sociale.Aujourd’hui, la crise du logement accentue la fracture sociale, touchant aussibien les plus jeunes que les plus anciens, des revenus des plus précaires auxrevenus salariés et retraités.Notre commune est particulièrement concernée.Alors des questions s’imposent :Pourquoi la crise du logement à ISTRES n’est elle pas à l’ordre du jour des différentescommissions sociales organisées par les Elus de la majorité ?Sur quels critères le service logement de la Mairie attribue t’il les logements ?Comment sont traitées les situations de relogement d’urgence ?Autant de questions essentielles que nos concitoyens exigent de voir traiterd’urgence et avec la plus grande transparence.<strong>Istres</strong> a engagé en juillet 2004 la révision de son Plan Locald’Urbanisme. Une opération d’envergure au moment où notre villeet notre intercommunalité viennent de formuler leurs observationssur la Directive Territoriale d’Aménagement (DTA) proposée par lePréfet et alors que la communauté d’agglomération de l’Ouest del’étang de Berre (Martigues, Port-de-Bouc, Saint-Mitre) et OuestProvence ont installé le 18 novembre le syndicat mixte chargéd’élaborer le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de nos deuxintercommunalités.Cette réflexion sur le futur de la ville d’<strong>Istres</strong> concerne l’ensemblede notre territoire, au-delà des “ frontières “ de notre seule commune,que ce soit en termes de logements, d’infrastructures routières,d’équipements publics, de protection de l’environnement,de zones d’activités économiques ou de zones constructibles.L’aménagement de Fos 2XL, le développement de Distriport, l’achèvementde Clesud, vont avoir des impacts importants en terme deréseau routier, d’habitat, de transports. C’est ce qui motive, sur cesujet, les observations formulées par la majorité municipale sur leprojet de DTA concernant la nécessité d’aménagement rapide desautoroutes A55 et A56. Le SCOT ne manquera d’étudier en détail ledéveloppement de nos infrastructures routières.De la même façon, une étude approfondie du secteur du logementmontre qu’il y a nécessité d’une réflexion collective. Nos villes setrouvent dans une situation difficile. Il y a pénurie de logements,mais il n’y a pas extension à l’infinie des zones à urbaniser. Doitonmodifier la structure de l’habitat, favoriser la mixité sociale,maîtriser le développement pour que notre ville reste à dimensionraisonnable ?Le groupe de travail population-habitat, réuni pour préparer lediagnostic territorial, a déjà mis en évidence un certain nombre depoints préoccupants, mais aussi de motifs de satisfaction. La politiquemenée par la majorité municipale depuis de nombreusesannées a permis de contenir une crise du logement qui concernela plupart des villes. <strong>Istres</strong> est la seule commune-centre dans ledépartement à avoir maintenu depuis 10 ans un rythme deconstruction soutenu. <strong>Istres</strong> est largement au-dessus des normesen terme de logements sociaux.Là également, il nous faut réfléchir collectivement. <strong>Istres</strong> représente42 % du parc total de logements sur le San, avec des villesqui ont des structures d’habitat très diversifiées, de Port-St-Louiset Miramas, avec un habitat collectif très majoritaires, à Cornillon-Confoux, avec un habitat individuel quasi exclusif.Tout au long de l’élaboration de ce nouveau PLU, une concertationapprofondie sera mise en place avec les istréens. Rencontres,débats, expositions viendront compléter le travail de réflexion déjàentrepris par les techniciens et les élus, avant les choix définitifs.Repenser l’urbanisme, c’est façonner la physionomie de notre villeà l’horizon de 10, 15 ans, c’est définir les meilleures façons d’yvivre.La ville d’<strong>Istres</strong> n’est pas figée, elle est en constante évolution.Avec vous, nous voulons lui donner toutes les chances d’en faireun espace de convivialité et de qualité de vie.Liste “<strong>Istres</strong> une génération d’avance”[im] P31DEC.2004/JANV.2005


Cette rubrique est destinée à sensibiliserle “citoyen” qui est en chacun de nous, en mettant en valeur des initiativesremarquables menées par des Istréens,mais également en dénonçantdes comportements incompatibles avec l’esprit civique.Ces colonnes d’expression sont aussi les vôtres, je vous propose de m’adresservos “coups de cœur” ou vos “coups de gueule” en m’écrivant àL’HOTEL DE VILLE,BOULEVARD DE LA RÉPUBLIQUE.13800 ISTRESPatricia TRANCHANDCONSEILLÈRE MUNICIPALECHARGÉE DE LA COMMUNICATION ET DE LA PROMOTION DU COMMERCE“coup de cœur”La période des fêtes de fin d’année est traditionnellementpropice à la rêverie. Les rues se parent de milles éclatsde couleurs, les vitrines des magasins s’illuminent et s’animent,des crèches de toutes tailles et de toutes sortes s’exposentdans le vieil <strong>Istres</strong>… Il y a comme une joie collectivequi nous envahit.Le réveillon approche et avec lui nous redevenons tousdes enfants. C’est un sentiment qui fait du bien, c’est la magiede Noël. Décembre c’est aussi l’occasion de prendrede bonnes résolutions pour l’année à venir.Joyeux Noël et meilleurs vœux à tous.“coup de gueule”Depuis début novembre, les automobilistes sont invités à allumerleurs feux de croisement le jour, hors agglomération.Une mesure de sécurité routière, pour l’heure expérimentaledurant quelques mois et qui débouchera certainement à termesur une nouvelle obligation…L’idée est discutable, mais là n’est pas tout à fait mon propos.En effet si chacun respectait comme il se doit le code de la route,l’État ne serait peut-être pas tenté, comme il le fait ces dernierstemps, de prendre des mesures de plus en plus sévères.Au lieu de jouer à cache cache avec les radars (automatiques ounon) respectons les limitations de vitesse.Au lieu de penser que cela n’arrive qu’aux autres évitons de boirede l’alcool avant de prendre le volant.Au lieu de se garer n’importe où, sous prétexte que l’on est pressé,utilisons les nombreux parkings existants…Avant de nous obliger à allumer tout le temps nos feuxde croisement, commençons simplement par éclairer nos pharesà la tombée du jour, en agglomération, comme ailleurs…E T A T - C I V I LMariages : Ali AIT BRAHIMet Fatima OUZZINE Jean-Claude BOSCH-LLANYet Michèle DRAGONNE Sylvain CINTASet Georgine GONZALEZ Éric FOURMINet Fatima ZOUBIR Didier GAIDETet Sylvie HERZOG Steeve LEMAIREet Aurélie GALLICE Éric MAGEREet Eve MARIE Belkacem MERAHet Nawel OULLAÏ Julien PAPEGAYet Lydie MANRUBIA Olivier TORRESet Emilie PASSAROTTOERRATUMDans notre précédant numéro, une malencontreuse erreur de frappea modifiée l’adresse Émail de l’association les Areneros, en voici le libelléexact et les coordonnées téléphoniques, avec toutes nos excuses :Les Areneros Istréens06 17 82 68 33 - areneros.istreens@chello.fr!!Toute l’équipe d’<strong>Istres</strong> Mag vous souhaited’excellentes fêtes de fin d’année et vous présente sesMEILLEURS VŒUX pour 2005Le prochain numéro du magazine paraîtra début février.istres-mag@istres.frC’EST L’<strong>ADRE</strong>SSE COURRIEL DE VOTRE MAGAZINE.VOUS ÊTES PRÉSIDENT D’ASSOCIATION, REPRÉSENTANTD’UN COMITÉ DE QUARTIER, SIMPLE PARTICULIER, ARTISTE...N’HÉSITEZ PAS À NOUS ENVOYER PAR MAIL VOS INFORMATIONS.ISTRES MAGAZINE EST À VOTRE ÉCOUTE,VOUS POUVEZ AUSSI NOUS CONTACTER AU 04 42 55 50 03Décès : Fatima BESSAHRAOUIveuve BESSAHRAOUI Maryvonne CAPPONEveuve BRONDELLI Antoine CONTRERAS Colette DJAKOVITCHveuve CORNILLE Geneviève FAILLYépouse ASTORG Jeanne FLORÈSveuve SARRAZIN Joseph LAAS Joseph PACCHIANOEntressen Mariages : Xavier SIMONet Christelle PYRITZ Philippe de LORENZOet Sandrine DEVINE Sandy MOTOTet Magali MOINEAU Frédéric BROCHEet Maria SIERRAM A G A Z I N E D ’ I N F O R M A T I O N É D I T É P A R L A V I L L E D ’ I S T R E S• Tirage 17800 exemplaires• Photogravure : EMULSION• Impression : RICCOBONO• Dépôt légal 16 Février 2004 N° ISSN : 1245-1479• Directrice de la Publication : Patricia TRANCHAND, Conseillère Municipale déléguée à la communication• Rédacteur en chef, responsable de la Communication : Jean HETSCH• Conception - Réalisation : Monique MARCHESI• Rédaction : Eric GAVELLE - Robin ANSILLON• Photos : Magali BRESSY - Laëtitia VIAU - P.28 Ouest Provence• Courriel : istres-mag@istres.fr[im] P32DEC.2004/JANV.2005Hôtel de villeBd de la République13800 ISTRESTél. 04 42 55 50 03Fax 04 42 55 50 28

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