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Page 01-4622CSEAREZKI - La Nouvelle République

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economie<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>37Politique économiqueUn plan d’actionest sur la table d’un comité, Un pays quel qu’il soit, abesoin d’une lecture trèstransparente des statistiquespour pouvoir faire desprospectives engageant l’avenirdes générations montantes, ainsiles pays de l’OCDE, les paysasiatiques qui ont réussi leurboom économique ontdéveloppé des techniquessophistiquées pour analyser lesperformances des différentsagrégats composant leurmacroéconomie à laquelle, ilsintègrent des variables commela démographie, la vieillesse dela population pour pouvoircalculer avec exactitude, lesrecettes de l’Etat et les chargescorrespondantes à verser auxcotisants qui ne sont plus en âgede travailler ou qui auraientperdu leur emploi.Ces approches se basent sur le climatdes affaires à développer et à entretenirdans le présent et le futur. L’Algériedispose d’un secrétariat d’Etat chargéde la prospective. C’est à cette entitéqu’échoit la prérogative de calculerles prévisions puis de faire les propositionsindispensables à l’éclairage deséventuels investisseurs.Nous apprenons par le canal de notreAgence de presse, que des travauxpour la mise en œuvre d’un plan d’actionvisant à améliorer le climat des affairesen Algérie pour la période dejuin 2<strong>01</strong>3 à juin 2<strong>01</strong>4 vont démarrer audébut de mai prochain et vont s’étalersur une année. C’est ce qu’a indiqué lecomité chargé de l’amélioration du climatd’affaires en Algérie. Ce comitéchargé de l’amélioration du classementde l’Algérie dans le prochain rapportDoing business de la Banque mondiale,va livrer ses premières observationset propositions visant àfaciliter l’acte d’investissement en Algérie.D’après ce qui ressort du siteinternet, les travaux à réaliser serontaccompagnés d’un échéancier qui dureraune année, les contributions desdifférents opérateurs et institutionsseront recueilles en même temps quel’organisation de journées techniquesqui seront agrémentées par une campagnede communication.Le plan d’action 2<strong>01</strong>3-2<strong>01</strong>4 «traiterades projets de changements profondsdans la législation et les règlementsrégissant les procédures du climat desaffaires», a indiqué ce comité relevantdu ministère de l’Industrie, de la PMEet de l’investissement. Rappelons quel’Algérie a été classée 152e dans le rapportDoing business 2<strong>01</strong>3 de la Banquemondiale (150e en 2<strong>01</strong>2), mesurant leclimat des affaires dans 185 économiesmondiales. A titre d’exemple, lecomité a constaté au chapitre de l’exécutiondes contrats que les améliorationssouhaitées «nécessiteraient deschangements juridiques importants»et qu’un travail de sensibilisation en directiondes opérateurs, sur l’arbitragecommercial au niveau de la CACI estnécessaire.Les travaux annoncés à partir de maiprochain vont donner suite à la premièrephase de l’action du comitéachevée le 15 avril dernier avec l’objectifde la mise en place d’un pland’urgence visant «à diligenter des actionsimmédiates d’allégement des procéduresn’appelant pas de mesures àcaractère réglementaire et législatif». Al’issue de cette phase, un rapport devraitêtre transmis à la Banque mondiale.Le comité a déjà adopté des propositionsconcernant plusieurs domainesdont celui de la création d’entrepriseavec le souhait de les «affranchir» de laconstitution de dossiers d’affiliationà la Cnas et Casnos, Cnac. Il s’agit aussid’identifier la nature des services etL’Algérie a été classée 152e dans lerapport Doing business 2<strong>01</strong>3 de laBanque mondiale (150e en 2<strong>01</strong>2),mesurant le climat des affaires dans185 économies mondiales.des prestations que le Centre nationaldu registre de commerce (CNRC). Cesservices pourraient être confiés auxnotaires à titre de substitution pourdégorger cette administration.Une dizaine de propositionsdéjà formuléesA propos de l’octroi de permis deconstruire, le comité propose de spécialiserles administrations de l’Etaten fonction de la nature de la constructionen chargeant les direction d’urbanisme,de la construction et de l’habitat(DUCH) du traitement des dossiersde construction des particuliersalors que les services déconcentrésdu ministère de l’Industrie traiterontles dossiers à caractère industriel. Ence qui concerne la protection des investisseurs,le comité s’est penché surles questions liées à la divulgation del’information, la protection des investisseurset la facilité des poursuitesjudiciaires.Le commerce transfrontalier fait égalementpartie des domaines auxquelss’est intéressé le comité qui proposedes «mesures immédiates identifiées»relatives à la mise en place des autoritésportuaires qui sont prévues parla loi et d’une brigade mixte (Douanes,Commerce) aux frontières ainsi quedes guichets uniques portuaires.En tout, ce sont 10 propositions qui ontété formulées dont l’une d’entre ellesa trait au paiement des impôts. Il est signaléque l’Algérie est classée à la 170eplace avec 29 déclarations loin derrièrel’Afrique du Sud avec 19 déclarationset les pays de l’OCDE avec 12déclarations. Le comité précise que leprojet de télé-déclaration sera opérationnelle 1er juin 2<strong>01</strong>3 et concernera1 400 grandes entreprises.A. K.Focus<strong>La</strong> culturedu laisser-allerpar la presse nationale del’existence dans nos marchés de caféL’annoncetorréfié cancérigène, car, contenant dusucre brûlé pour compenser la perte de poids de20% qu’intègrent les torréfacteurs dans l’arabica oule robusta, n’a visiblement pas alerté les grandsconsommateurs de cette substance que noussommes. Les Algériens persistent et signent par cesentiment d’indifférence vis-à-vis d’un produitexcessivement dangereux pour la santé. Et direqu’en Europe, pour avoir découvert de la viande decheval rajoutée à de la viande de bœuf, il y eut unelevée de boucliers générale qui a mobilisél’ensemble des associations de protection desconsommateurs, les gouvernements ainsi que lesdifférents services des fraudes et ce, à l’échellecontinentale. En Algérie, les consommateurspréfèrent parler de football, de la Zina, si ce n’est dela zorna, quand ce n’est pas de la salle des fêtes àréquisitionner après les six à venir.Le développement des moyens de communication etde l’information n’a pas empêché l’enregistrementde façon quasi quotidienne de cas d’intoxicationalimentaire un peu partout à travers le territoirenational. Le manque de contrôle, l’absence denormes, de formation et p’être bien d’informationsur la dangerosité de certains aliments sont à releverdans certains services mis à la disposition d’uneclientèle souvent peu soucieuse d’exiger d’être servidans des conditions de salubrité minimales,autrement, comment un client pourrait-il avant deconsommer un produit contrôler si la fabrication dela glace qu’il va consommer n’a pas préalablementétait faite avec des œufs pourris ?!!Comment un consommateur de pizza ira-t-ils’enquérir si le pizzaiolo n’a pas utilisé des tomatesimpropres à la consommation, qu’il aurait ramassédans la benne à ordures au niveau d’un marché defruits et légumes. Cette éventualité n’est pas un récitfantaisiste, elle est le témoignage d’observateurs quiont été ahuris, en voyant le patron d’une pizzeriarécupérer parmi d’autres détritus la matièrepremière destinée à garnir sa marchandise. De plus,les conditions globales de transport, d’exposition etde conservation par le froid des marchandises restentun sujet de préoccupation constante, rien n’estsouvent conforme à la réglementation en vigueur, deplus certains commerçants ignorent jusqu’à sonexistence, et ne parlons pas des poulets qui virent auvert durant les périodes de chaleurs caniculaires, etqui sont proposés aux clients comme s’il s’agissait deproduits du jour, idem pour les poissons qui font desallers-retours durant plusieurs jours entre les chaînesde froid et les étalages. N’oublions pas les viandesrouges qui brunissent dans les présentoirs puis sontsuperficiellement dégarnies tous les matins de leurcouleur verdâtre. Il serait vain de mentionner lesmerguez fourre tout. Faut dire que rien ne se jette.L’avarice des commerçants ne se préoccupenullement de la morale sociale, seul compte le profit,et tant pis pour les consommateurs intoxiqués a quiil va falloir introduire via l'oesophage un tuyaujusque dans l’estomac pour le laver avec de l’eausavonnée et javellisée, dans l’espoir d’éliminertoutes les bactéries vénéneuses. <strong>La</strong> pingrerie nes’arrête pas aux commerçants, car elle concerne tousles services chargés de faire respecter les règles lesplus élémentaires de l’hygiène alimentaire. <strong>La</strong> fauteest certes aux clients inconscients manquantd’éducation en matière d’hygiène la plusélémentaire, alors que dire du marché des boissonsgazeuses qui fragilisent le colon, dont la compositionne révèle aucune traçabilité. Une mise à niveau descertifications alimentaire s’impose.Pour l’instant, nous assisterons impuissants quenous sommes, face à la prolifération de maladiescancérigènes. Nous boirons du café si possibletorréfié devant le client, diversement, nouschercherons le lourd sommeil, à défaut d’un cafélourd.Amar Khelifi

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