économie<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>36<strong>La</strong> peau de chagrin, Un climat des affairessuspicieux bien en dessous despotentialités algériennes, unbalisage juridique qualifié descélérat par des personnalitésindépendantes, ou des collectifscitoyens, aliénation culturelle,sinon politique pour pomperl’argent des Algériens, transfertinjustifié de devises, de vol,autrement de bradage de nosressources pétrolifères, voilà,entre autres, les scandales liés à lacorruption, aux lourdeursbureaucratiques, au népotisme, ceque le commun des Algériensredécouvre ces dernièressemaines par voie de presse écriteou audiovisuelle.L’expression «maffia politico-financière» estrendue tangible avec la corrélation entre certainspoliticiens, des dignitaires de l’Etat, et legrand brigandage en vue du bradage des richessesnationales, diversement du gaspillagede l’argent des contribuables dans des projetsmal, ou intentionnellement mal ficelés dontl’étude a été élaborée dans des conditionsd’opacité telles qu’ils servirent de plateformeà des malversations financières. Bien des projetsportant le cachet d’investissement public,à divers niveaux, se sont vu accorder desavenants aux contrats premiers, dont lesmontants correctifs parfois dépassent largementles coûts initiaux de faisabilité. Depuislongtemps, nous avons assisté médusés au délabrementdes fondamentaux de notre Etat dedroit ; dans cette logique, nous sommes tousresponsables de la déliquescence de nos instrumentséconomiques, puis de nos réservespétrolières, gazières, de change, sans compterla perte de nos ressources humaines, similairement,nous avons assisté à l’égarementdes acquis qui étaient mentionnés surle sermon de la déclaration de Novembre1954, parce que nous n’avons pas su consoliderles outils démocratiques demeurant indispensablesà une bonne gouvernance, spécialement,après les réformes économiqueset politiques des années 90. Notre économiequi a toutes les caractéristiques de se doterdes dynamismes indispensables à l’enregistrementd’une forte croissance hors hydrocarbures,est étranglée faute d’oxygénationpolitique. Des pans entiers de notre potentielhumain subissent les affres du chômage. Desrégions entières sont isolées et exclues du développementtant humain, qu’économiqueen dépit des opportunités spécifiques dontsont dotées les régions.Se peut-il que dans un pays aussi riche quel’Algérie, on puisse encore évoquer l’existenced’une économie aussi moribonde, parfoisaussi archaïque que du temps de la colonisation?!!Comment pourrait-il en être autrementlorsque la majorité de la supposée oppositionreprésentée par une cinquantaine de partispolitiques fuit le débat, maquille la réalité enmentant délibérément à leur électorat ou ense présentant sans un programme politiqueet économique dignes de ce nom ?Comment pourrait-on raisonnablement aprèsavoir créé un parti soutenir sans férir, à sapropre ambition, à celle des membres de sonbureau politique, et à son comité central, leprogramme du Président, et une quatrième législature,comme si le président de la <strong>République</strong>n’avait pas les moyens de mener àterme ses objectifs ?Les partis politiques en Algérie se sont faitsmétamorphosés en registre de commerce.<strong>La</strong> rente étant devenue une préoccupationmajeure; l’éthique dans ces conditions estLe secteur des hydrocarbures éclaboussé par les scandales de corruption. (Photo > D. R.)produite comme le dernier des soucis despostulants à un changement pacifique, selonles règles démocratiques, et selon les paramètresbasés sur des confrontations entreprojets économiques et politiques. Petit àpetit, le centre de gravité de notre essor économiques’est déplacé vers la centralisationde l’enrichissement personnel au détrimentde la société. Les garde-fous se sont trouvésemballés dans un système où les supposéscoupables de malversations financièresétaient cela même chargés par la démocratiede protéger l’intérêt national.L’autocensure, la langue de bois, les faussesstatistiques, les rectifications post-créationsd’entreprise des plans de relance économique,les recours presque systématiquesaux bureaux d’étude étrangers pour des raisonsque seule la raison ignore, les longévitésétranges, voire inouïes, à des postes stratégiquesdes hauts cadres de l’Etat, l’établissementde lois en harmonie avec des intérêtsétrangers touchant des secteurs aussi sensiblesque vitaux comme le souligne le CNLC(Collectif national pour les libertés citoyennes)ce 11 avril 2<strong>01</strong>3 à propos de sa revendicationpour geler le contenu de la loi 13/<strong>01</strong> , du 24 février2<strong>01</strong>3 qualifiée par ses membres de «scélérate»dans un communiqué rendu public. Atravers ce communiqué le CNLC dénoncel’amendement de la loi 07/05 en évoquant lefait que les rectifications seraient susceptiblesd’avoir été menées dans des conditionsfavorisant les mêmes procédés qui ontdébouché sur les scandales éclaboussant actuellementSonatrach ; dans la même fouléeles membres du CNLC appellent à la prisede mesures urgentes pour remettre sur lesrails le fonctionnement normal du Conseilnational de l’énergie, et la fin des décisions parachutéescontraires à la logique managériale.Le CNLC propose un audit national dela gestion du secteur de l’énergie, subséquemmentà une évaluation de la stratégieNotre économie qui a toutes lescaractéristiques de se doter des dynamismesindispensables à l’enregistrement d’uneforte croissance hors hydrocarbures, estétranglée faute d’oxygénation politique.Des pans entiers de notre potentiel humainsubissent les affres du chômage.énergétique, ainsi que l’organisation d’assisesnationales du secteur ouvertes à toutes lescompétences nationales, pour arrêter lesprospectives convenant le mieux à notre politiqueénergétique, et les conditions de pilotagepour arriver à matérialiser les cibles. Parallèlementà la prolifération des scandales financierset des affaires en cours d’instruction,des initiatives citoyennes se font jour pourstopper l’hémorragie financière du pays. AlgérieNews parlent de la mobilisation des citoyensvisant à mettre un terme au phénomènequi a fait de l’Algérie l’un des pays lesplus corrompus du monde en se portant partiecivile. Si les idées sont souvent bonnes lorsqu’ellesémanent d’experts en économie et enfinances, il faut cependant convenir qu’ellesse heurtent à des administrateurs, et des législateurspeuvent ou pas du tout, enclins àtravailler pour une réelle ascension de notrelibéralisme économique, au moins pour atteindrele niveau des pays émergeants, etpourtant, ce ne sont pas les investissements,et les encouragements qui font défaut à l’endroitdes opérateurs économiques tant nationaux,qu’étrangers. <strong>La</strong> mise en veilleuse dela cour des comptes durant plus d’une décennie,la limitation des contrôles des différentsorganes telle l’IGF lorsque les deniers publicsfont l’objet de détournement ou de gabegie,la lenteur des enquêtes, des procéduresjudiciaires, la dépénalisation du crime économique,la consolidation de la forteressebureaucratique, l’apathie et le rôle accessoirejoués par les deux chambres estimant que lesdébats sur les dysfonctionnements de l’Etatne seraient pas, même s’ils sont essentiels, deleurs prérogatives; les mauvais choix faitspar une pléiade d’agences nationales inefficaces,autrement d’institutions censées lubrifierl’accès aux crédits ou au foncier, l’espritmercantiliste se généralisant à tous les niveauxen dépit d’un système politiqueconsidéré stable et démocratique, font qu’aujourd’hui,l’Algérie vit aux dépens de l’influencenéfaste de l’ensemble de ces phénomènesqu’entretient de manière fatidiquenotre politique rentière. Le poids du pouvoirpolitique écrase par son caractère prétorienpresque toutes les initiatives visant à mettreen branle la machine économique, étantdonné qu’il prend des décisions souvent fondamentalessur la base d‘arrières-pensées intéressées,en contradiction avec les projetsréellement créateurs de richesses, dont pourraitle cas échéant tirer profit l’ensemble dela société algérienne.Le malaise se généraliseLe malaise algérien consécutif aux successivesrévélations des scandales dont se seraientrendus coupables hommes politiques,et managers empêchant l’émancipation del’économie nationale est également dû auxverrouillages quasi-systématiques des canauxinformatifs, lesquels barrent l’accès satellitaireaux cadres qui constatent des dérivesmultiformes dans les attributions de marchéspublics importants, ou de moindre envergure.L’absence de déclaration du patrimoine.<strong>La</strong> non interpellation des fonctionnairesou bien des cadres supérieurs, sinonde subalternes affichant des signes de richessesde manière souvent ostentatoires ; lelaxisme généralisé qui a pollué l’environnementdes affaires faisant qu’un droit attribuépar la loi au citoyen est rendu monnayable;qu’une majorité de commerçants trichent enfaisant leurs déclarations relatives au chiffred’affaires réel ; l’opacité entretenue sur lesfonds spéciaux ; l’analphabétisme politiquede bien des élus; le mode de gouvernance présidentielvoulant que tout se décide d’amonten aval créant un centralisme décisionnelsouvent handicapant lorsque les règles du jeuimposent la rapidité d’exécution; les nombreuxtextes de lois, et modifications encontradiction avec les rapides évolutions dela mondialisation, et les caprices des marchésfinanciers, rendent toutes les initiativescaduques à la création d’outils favorisant unebonne gouvernance des affaires publiqueset privées. Les dérives des uns et des autresà plusieurs niveaux, notamment lorsqu’ils’agit de lourdeurs bureaucratiques, et detracasseries administratives imposent desréformes en profondeur aux modes de fonctionnementde notre appareil étatique. Pourcréer son entreprise, il faut dans notre payssubir, et subir encore bien des désagréments,desquels au-delà des malaises psychologiques,c’est souvent le départ vers l’exil quiprédominera chez les futurs opérateurs économiques,ou chez les simples demandeursd’emploi.En principe, c’est à l’économique de dicter lesprincipes directeurs du politique, et non lecontraire. L’Algérie doit impérativement changersa culture managériale, tant en politique,qu’en efficience économique, autrement, nousverrons nos richesses renouvelables ou périssabless’appauvrir inexorablement commeune peau de chagrin, avec à l’arrivée le sentimentgénéralisé d’avoir perdu la guerre dudéveloppement.Amar KhelifiPublicitéRenouvellement de bureauConformément à la loi 06/12 du 12/1/2<strong>01</strong>2 relative auxassociations, il a été procédé, lors de l’Assembléegénérale tenue le 28/8/2<strong>01</strong>2, au renouvellement dubureau de l’association Union Sportive Cap Aokas deVolley-Ball, commune d’Aokas, wilaya de Béjaïa, déjàagréée sous le numéro 111/2003. Ont été élus lesmembres suivants :Président : Atriche RachidSecrétaire général : Hammadi NordineTrésorier : Aidoune Mohamed
economie<strong>La</strong> NR 4622 – Jeudi 2 mai 2<strong>01</strong>37Politique économiqueUn plan d’actionest sur la table d’un comité, Un pays quel qu’il soit, abesoin d’une lecture trèstransparente des statistiquespour pouvoir faire desprospectives engageant l’avenirdes générations montantes, ainsiles pays de l’OCDE, les paysasiatiques qui ont réussi leurboom économique ontdéveloppé des techniquessophistiquées pour analyser lesperformances des différentsagrégats composant leurmacroéconomie à laquelle, ilsintègrent des variables commela démographie, la vieillesse dela population pour pouvoircalculer avec exactitude, lesrecettes de l’Etat et les chargescorrespondantes à verser auxcotisants qui ne sont plus en âgede travailler ou qui auraientperdu leur emploi.Ces approches se basent sur le climatdes affaires à développer et à entretenirdans le présent et le futur. L’Algériedispose d’un secrétariat d’Etat chargéde la prospective. C’est à cette entitéqu’échoit la prérogative de calculerles prévisions puis de faire les propositionsindispensables à l’éclairage deséventuels investisseurs.Nous apprenons par le canal de notreAgence de presse, que des travauxpour la mise en œuvre d’un plan d’actionvisant à améliorer le climat des affairesen Algérie pour la période dejuin 2<strong>01</strong>3 à juin 2<strong>01</strong>4 vont démarrer audébut de mai prochain et vont s’étalersur une année. C’est ce qu’a indiqué lecomité chargé de l’amélioration du climatd’affaires en Algérie. Ce comitéchargé de l’amélioration du classementde l’Algérie dans le prochain rapportDoing business de la Banque mondiale,va livrer ses premières observationset propositions visant àfaciliter l’acte d’investissement en Algérie.D’après ce qui ressort du siteinternet, les travaux à réaliser serontaccompagnés d’un échéancier qui dureraune année, les contributions desdifférents opérateurs et institutionsseront recueilles en même temps quel’organisation de journées techniquesqui seront agrémentées par une campagnede communication.Le plan d’action 2<strong>01</strong>3-2<strong>01</strong>4 «traiterades projets de changements profondsdans la législation et les règlementsrégissant les procédures du climat desaffaires», a indiqué ce comité relevantdu ministère de l’Industrie, de la PMEet de l’investissement. Rappelons quel’Algérie a été classée 152e dans le rapportDoing business 2<strong>01</strong>3 de la Banquemondiale (150e en 2<strong>01</strong>2), mesurant leclimat des affaires dans 185 économiesmondiales. A titre d’exemple, lecomité a constaté au chapitre de l’exécutiondes contrats que les améliorationssouhaitées «nécessiteraient deschangements juridiques importants»et qu’un travail de sensibilisation en directiondes opérateurs, sur l’arbitragecommercial au niveau de la CACI estnécessaire.Les travaux annoncés à partir de maiprochain vont donner suite à la premièrephase de l’action du comitéachevée le 15 avril dernier avec l’objectifde la mise en place d’un pland’urgence visant «à diligenter des actionsimmédiates d’allégement des procéduresn’appelant pas de mesures àcaractère réglementaire et législatif». Al’issue de cette phase, un rapport devraitêtre transmis à la Banque mondiale.Le comité a déjà adopté des propositionsconcernant plusieurs domainesdont celui de la création d’entrepriseavec le souhait de les «affranchir» de laconstitution de dossiers d’affiliationà la Cnas et Casnos, Cnac. Il s’agit aussid’identifier la nature des services etL’Algérie a été classée 152e dans lerapport Doing business 2<strong>01</strong>3 de laBanque mondiale (150e en 2<strong>01</strong>2),mesurant le climat des affaires dans185 économies mondiales.des prestations que le Centre nationaldu registre de commerce (CNRC). Cesservices pourraient être confiés auxnotaires à titre de substitution pourdégorger cette administration.Une dizaine de propositionsdéjà formuléesA propos de l’octroi de permis deconstruire, le comité propose de spécialiserles administrations de l’Etaten fonction de la nature de la constructionen chargeant les direction d’urbanisme,de la construction et de l’habitat(DUCH) du traitement des dossiersde construction des particuliersalors que les services déconcentrésdu ministère de l’Industrie traiterontles dossiers à caractère industriel. Ence qui concerne la protection des investisseurs,le comité s’est penché surles questions liées à la divulgation del’information, la protection des investisseurset la facilité des poursuitesjudiciaires.Le commerce transfrontalier fait égalementpartie des domaines auxquelss’est intéressé le comité qui proposedes «mesures immédiates identifiées»relatives à la mise en place des autoritésportuaires qui sont prévues parla loi et d’une brigade mixte (Douanes,Commerce) aux frontières ainsi quedes guichets uniques portuaires.En tout, ce sont 10 propositions qui ontété formulées dont l’une d’entre ellesa trait au paiement des impôts. Il est signaléque l’Algérie est classée à la 170eplace avec 29 déclarations loin derrièrel’Afrique du Sud avec 19 déclarationset les pays de l’OCDE avec 12déclarations. Le comité précise que leprojet de télé-déclaration sera opérationnelle 1er juin 2<strong>01</strong>3 et concernera1 400 grandes entreprises.A. K.Focus<strong>La</strong> culturedu laisser-allerpar la presse nationale del’existence dans nos marchés de caféL’annoncetorréfié cancérigène, car, contenant dusucre brûlé pour compenser la perte de poids de20% qu’intègrent les torréfacteurs dans l’arabica oule robusta, n’a visiblement pas alerté les grandsconsommateurs de cette substance que noussommes. Les Algériens persistent et signent par cesentiment d’indifférence vis-à-vis d’un produitexcessivement dangereux pour la santé. Et direqu’en Europe, pour avoir découvert de la viande decheval rajoutée à de la viande de bœuf, il y eut unelevée de boucliers générale qui a mobilisél’ensemble des associations de protection desconsommateurs, les gouvernements ainsi que lesdifférents services des fraudes et ce, à l’échellecontinentale. En Algérie, les consommateurspréfèrent parler de football, de la Zina, si ce n’est dela zorna, quand ce n’est pas de la salle des fêtes àréquisitionner après les six à venir.Le développement des moyens de communication etde l’information n’a pas empêché l’enregistrementde façon quasi quotidienne de cas d’intoxicationalimentaire un peu partout à travers le territoirenational. Le manque de contrôle, l’absence denormes, de formation et p’être bien d’informationsur la dangerosité de certains aliments sont à releverdans certains services mis à la disposition d’uneclientèle souvent peu soucieuse d’exiger d’être servidans des conditions de salubrité minimales,autrement, comment un client pourrait-il avant deconsommer un produit contrôler si la fabrication dela glace qu’il va consommer n’a pas préalablementétait faite avec des œufs pourris ?!!Comment un consommateur de pizza ira-t-ils’enquérir si le pizzaiolo n’a pas utilisé des tomatesimpropres à la consommation, qu’il aurait ramassédans la benne à ordures au niveau d’un marché defruits et légumes. Cette éventualité n’est pas un récitfantaisiste, elle est le témoignage d’observateurs quiont été ahuris, en voyant le patron d’une pizzeriarécupérer parmi d’autres détritus la matièrepremière destinée à garnir sa marchandise. De plus,les conditions globales de transport, d’exposition etde conservation par le froid des marchandises restentun sujet de préoccupation constante, rien n’estsouvent conforme à la réglementation en vigueur, deplus certains commerçants ignorent jusqu’à sonexistence, et ne parlons pas des poulets qui virent auvert durant les périodes de chaleurs caniculaires, etqui sont proposés aux clients comme s’il s’agissait deproduits du jour, idem pour les poissons qui font desallers-retours durant plusieurs jours entre les chaînesde froid et les étalages. N’oublions pas les viandesrouges qui brunissent dans les présentoirs puis sontsuperficiellement dégarnies tous les matins de leurcouleur verdâtre. Il serait vain de mentionner lesmerguez fourre tout. Faut dire que rien ne se jette.L’avarice des commerçants ne se préoccupenullement de la morale sociale, seul compte le profit,et tant pis pour les consommateurs intoxiqués a quiil va falloir introduire via l'oesophage un tuyaujusque dans l’estomac pour le laver avec de l’eausavonnée et javellisée, dans l’espoir d’éliminertoutes les bactéries vénéneuses. <strong>La</strong> pingrerie nes’arrête pas aux commerçants, car elle concerne tousles services chargés de faire respecter les règles lesplus élémentaires de l’hygiène alimentaire. <strong>La</strong> fauteest certes aux clients inconscients manquantd’éducation en matière d’hygiène la plusélémentaire, alors que dire du marché des boissonsgazeuses qui fragilisent le colon, dont la compositionne révèle aucune traçabilité. Une mise à niveau descertifications alimentaire s’impose.Pour l’instant, nous assisterons impuissants quenous sommes, face à la prolifération de maladiescancérigènes. Nous boirons du café si possibletorréfié devant le client, diversement, nouschercherons le lourd sommeil, à défaut d’un cafélourd.Amar Khelifi