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Rapport d'activité annuel de l'association - Planète Urgence

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Agir pour <strong>de</strong>mainCONGÉS SOLIDAIRESURGENCE CLIMATCOMPRENDRE LA PLANÈTE2008 - 2009


CONGÉS SOLIDAIRESURGENCE CLIMATCOMPRENDRE LA PLANÈTEPlanète <strong>Urgence</strong> est une association loi1901. Elle œuvre dans les domaines <strong>de</strong> lasolidarité internationale, <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> au développement,<strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> l’environnementet <strong>de</strong> l’éducation du public à cesquestions.Directeur Général : Hervé DuboisLes membres du Conseil d’AdministrationPrési<strong>de</strong>nt : Roland GuenounSecrétaire Général : Antoine VaccaroTrésorier : Dr. Michel BrugièreAdministrateurs : Pierre Lévy,Philippe Chabasse, Pascal Vinarnic,Pascal Narboni, Luc Rouzier, Tania El<strong>de</strong>r,Jean-Louis Leroux, Karine Niego.Commissaire aux comptes : Brigitte Kermabon,59 rue Sébastien Mercier, 75015 Paris.N° SIRET : 430 095 718 000 14Siège : 39 rue Crozatier – 75012 ParisTél. 01 43 40 42 00 – www.planete-urgence.orgAtelier d’animation socio-éducative auprès <strong>de</strong>s jeunes malgaches.<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> 2008Ont participé à la réalisation du rapport <strong>annuel</strong> :Camille Aunis, Louis Barda, Mickaël Berrebi, Lydia Bonga, CatherineBonnafoux, François Danic, Floriane <strong>de</strong> Portbail, Hervé Dubois, Julien Genin,Roland Guenoun, Caroline Lacoëntre, Chloé Lambert, Claire Lecouteux,Fabienne Levy, Marie-France Maréchal, Luce Michel, Lucie Pen<strong>de</strong>lièvre,Louis-Marie Poitou, Pierre Ramel, Audrey Roy, Danielle Roy, Réjane Védrenne.Création graphique : Catherine Protoyeri<strong>de</strong>sPhoto <strong>de</strong> couverture : Florence Letoquart.ISBN : 978-2-917570-04-3© 2009 - Planète <strong>Urgence</strong> “Le Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la propriété intellectuelle interdit les copies oureproductions <strong>de</strong>stinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproductionintégrale ou partielle faite par quelque procédé que se soit, sans le consentement <strong>de</strong> l’auteurou <strong>de</strong> ses ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes <strong>de</strong>s articlesL.335-2 et suivants du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la propriété intellectuelle.”Les textes et photos sont non contractuels.Imprimerie du Bocage, atelier respectueux <strong>de</strong> l’environnement certifié Imprim’vert.Ouvrage imprimé sur papier recyclé, avec une encre à base végétale.


Il faut agir maintenantpour les générationsfutures.Agir maintenantÉditoJAMAIS <strong>de</strong>puis plusieurs décennies, le besoin d’agir n’a été aussi fort dans une société traversée par laviolence d’une crise prévisible mais non prévue. 2008 a été à bien <strong>de</strong>s égards une année <strong>de</strong>bouleversements et l’annonce d’un mon<strong>de</strong> qui change même si <strong>de</strong>s alertes avaient été données sans êtreentendues. La question <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>venir se pose, les réajustements <strong>de</strong> circonstances ne peuvent êtreprolongés indéfiniment. Les mutations en cours ou à venir nous imposent, dans l’urgence, à mieux maîtrisernos mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> notre environnement. Plus spécifiquement, elles interrogent le mon<strong>de</strong> associatif surles modèles <strong>de</strong> solidarité, aussi bien la solidarité <strong>de</strong> proximité que la solidarité Nord Sud.Qu’en est-il <strong>de</strong> notre modèle ?En privilégiant l’action comme moteur du changement, en donnant à chacun la possibilité d’agir selon sescompétences, son temps, ses moyens, Planète <strong>Urgence</strong> a permis à <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> volontaires et à <strong>de</strong>sdizaines d’entreprises <strong>de</strong> lutter contre la fatalité <strong>de</strong> l’immobilisme. Et dans le contexte incertain <strong>de</strong> l’année2008, la volonté d’agir a été confirmée par un nombre croissant <strong>de</strong> volontaires, par un engagement encore plusappuyé <strong>de</strong>s entreprises partenaires <strong>de</strong> nos projets et par l’intensité du trafic <strong>de</strong> notre site Internet. La sensibilité<strong>de</strong> plus en plus gran<strong>de</strong> aux problèmes climatiques nous a portés et soutenus dans les opérations <strong>de</strong>reforestation qui se sont déployées en Indonésie et au Mali.Tout cela confirme la pertinence <strong>de</strong> nos trois champs d’action : les Congés Solidaires, <strong>Urgence</strong> Climat qui l’unet l’autre, sous <strong>de</strong>s formes différentes, œuvrent pour le développement <strong>de</strong> l’individu dans son environnement,et Comprendre la Planète qui, par la formation et l’information, contribue à la conscience d’un mon<strong>de</strong> plussolidaire.Planète <strong>Urgence</strong> a inventé ce modèle <strong>de</strong> solidarité et nous avons l’ambition <strong>de</strong> le développer et <strong>de</strong> le diffuser.Mais si notre raison d’être est <strong>de</strong> permettre à chacun d’agir, l’action ne peut constituer une finalité. Elle n’estqu’un point <strong>de</strong> départ pour impulser ou soutenir les évolutions <strong>de</strong> populations défavorisées et pour lutter contrele réchauffement climatique. Elle doit, <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce s’inscrire dans la durée. Nous maîtrisons la mise enœuvre <strong>de</strong> l’action et <strong>de</strong> ses modalités, nous <strong>de</strong>vons maîtriser le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> ces actions, leurs prolongementséconomiques et écologiques. Nous <strong>de</strong>vons penser l’ “après” <strong>de</strong> nos programmes pour permettre auxvolontaires et aux entreprises qui agissent à nos côtés <strong>de</strong> transformer ces engagements ponctuels enre<strong>de</strong>ssinant <strong>de</strong> nouvelles perspectives aptes à répondre aux enjeux du futur.Nos projets s’inscrivent et s’inscriront dans cette double contrainte : agir maintenant pour mieux construirenotre <strong>de</strong>venir et être, individuellement et collectivement, acteurs du changement.Nous <strong>de</strong>vons agir maintenant et penser ce que sera <strong>de</strong>main. Agir maintenant pour reconstruire le futur.Roland Guénoun, Prési<strong>de</strong>ntPLANETE URGENCE1


CONGÉS SOLIDAIRESPages 4 à 23URGENCE CLIMATPages 24 à 33COMPRENDRE LA PLANÈTEPages 34 à 39Et aussi…NOS PARTENAIRESLES ENTREPRISES AU CŒUR DU CONGÉ SOLIDAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 40LES ENTREPRISES AU CŒUR DE LA REFORESTATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 43PLANÈTE URGENCE AU CŒUR D’UN RÉSEAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 45INFORMER ET COMMUNIQUERCOMMUNICATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 46CHIFFRES CLÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 52COMPTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 54REMERCIEMENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 602


L’action avant toutIntroductionLE CONGÉ SOLIDAIRE est le projet fondateur <strong>de</strong> notre association. Il reste au cœur <strong>de</strong> notre activité. Depuisseptembre 1999, Planète <strong>Urgence</strong> a permis à plus <strong>de</strong> 3 500 citoyens français et européens <strong>de</strong> partiréchanger connaissances, compétences et expériences avec <strong>de</strong>s citoyens <strong>de</strong> pays en difficultés économiques.Qu’il s’agisse <strong>de</strong> missions <strong>de</strong> formation, <strong>de</strong> soutien ou <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s capacités, nos partenaires du Suddéfinissent eux-mêmes les besoins et les objectifs auxquels nous cherchons à répondre. Notre action profiteà un très grand nombre <strong>de</strong> personnes et fournit <strong>de</strong>s moyens complémentaires aux autres formes <strong>de</strong>coopération. Les entreprises, chaque année plus nombreuses aux côtés <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>, financent lesCongés Solidaires pour plus <strong>de</strong> 60 % <strong>de</strong>s volontaires qui partent. Il faut aussi saluer l’engagement militant etles efforts financiers importants <strong>de</strong>s 288 volontaires individuels qui ont financé eux-mêmes, en 2008, leursfrais <strong>de</strong> mission internationale.Le département <strong>Urgence</strong> Climat s’est considérablement développé en 2008. Le budget <strong>de</strong> notre programmephare, la reforestation, a été doublé et d’autres initiatives dans le combat <strong>de</strong> lutte contre le réchauffementclimatique sont à l’étu<strong>de</strong>. Le positionnement <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> sur cette problématique du climat est trèsclair : la reforestation <strong>de</strong>s zones les plus dévastées <strong>de</strong> la planète n’a <strong>de</strong> sens que si on lutte contre ladéforestation. De même, le combat contre les changements climatiques se gagnera, dans les prochainesannées, uniquement si les hommes sont capables <strong>de</strong> réduire leurs émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre. Aussi,indispensables qu’ils soient, les projets qui visent la compensation <strong>de</strong>s gaz incompressibles ne constituerontjamais qu’un complément. Enfin, la plantation d’arbres doit obligatoirement comporter un volet économiquepour les populations locales. En effet, il serait illusoire d’envisager un projet <strong>de</strong> reforestation uniquement sousl’angle écologique et pour Planète <strong>Urgence</strong> cette double vocation fait partie <strong>de</strong> sont mandat.Notre planète vit au rythme <strong>de</strong>s interactions entre le Nord et le Sud. Aussi, agir sur le terrain pour ai<strong>de</strong>r lespopulations à façonner leur avenir, à s’adapter aux bouleversements liés à la transformation <strong>de</strong> leurenvironnement dans un contexte <strong>de</strong> mondialisation économique et <strong>de</strong> réchauffement climatique est essentiel.Mais cette action ne peut prendre sa pleine mesure sans un travail sur les mentalités et les comportementsau Nord. Aussi, Planète <strong>Urgence</strong> a renforcé en 2008, en France, son programme d’information et <strong>de</strong>sensibilisation du grand public. Ce programme s’intitulera désormais : Comprendre la Planète.L’action <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> passe avant tout par la sensibilisationauprès <strong>de</strong>s jeunes et <strong>de</strong>s enfants qui tiennent notre planète entre leurs mains.Ci-<strong>de</strong>ssous, distribution <strong>de</strong> kits scolaires aux écoliers du Bénin.Hervé Dubois, DirecteurCONGÉS SOLIDAIRESURGENCE CLIMATCOMPRENDRE LA PLANÈTEPLANETE URGENCE3


Congés SolidairesCONGÉS SOLIDAIRESPages 4 à 23Avec ses 780 volontaires partis en 2008 Planète <strong>Urgence</strong> figure parmi les premièresONG <strong>de</strong> volontariat international en France. Le terme <strong>de</strong> volontariat estun peu dévoyé puisqu’il nous faut parler ici <strong>de</strong> bénévolat. En effet, même si 60 %<strong>de</strong> nos volontaires partent sur <strong>de</strong>s missions qui utilisent leurs compétencesprofessionnelles, tous partent sur leur temps libre. Donc nous ne pouvons pasparler <strong>de</strong> volontariat <strong>de</strong> solidarité internationale (au titre <strong>de</strong> l’article 95) ni <strong>de</strong>mécénat <strong>de</strong> compétences. Cette situation rend l’engagement <strong>de</strong>s volontairesplus remarquable encore sur le terrain.4


“Les enfants d’aujourd’hui seront les hommes <strong>de</strong> <strong>de</strong>main, pourquoi nepas les accompagner dans ce démarrage difficile qui leur permettrad’accé<strong>de</strong>r à la connaissance ! L’Afrique a besoin <strong>de</strong> Ses hommes...”Aliette est partie sur une mission d’appui à la lecture et à l’expressionen français dans le cadre d’une bibliothèque scolaire au Mali. Missionfinancée par Groupama Asset Management - juin 2008.PLANETE URGENCE5


PLATEFORMEles missions, Actions et Développement leur propose un accès Internet et <strong>de</strong>sformations en bureautique au sein <strong>de</strong> son cyber-centre. Des volontaires y ontpar ailleurs dispensé 5 formations en bureautique à un large public souhaitants’initier ou se perfectionner à l’outil informatique. L’association a elle-mêmebénéficié <strong>de</strong> 2 missions spécifiques dans ce domaine pour mettre en place sonsite Internet (www.adbenin.org) et mieux maintenir son parc informatique. Pluslargement, les nouvelles technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la communicationsuscitent l’adhésion <strong>de</strong> nombreux partenaires locaux. Ainsi, à Natitingou, leCollectif <strong>de</strong>s Artisans <strong>de</strong> la ville a bénéficié <strong>de</strong> l’appui <strong>de</strong> 2 missions pour ai<strong>de</strong>rà l’informatisation <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong>s membres du collectif et 24 jeunesdéscolarisés ont pu suivre une formation en secrétariat afin <strong>de</strong> se lancer sur lemarché du travail.D’autres métiers et activités ont également fait l’objet <strong>de</strong> missions <strong>de</strong> CongésSolidaires : une formation en coiffure a concerné 25 personnes <strong>de</strong> l’association<strong>de</strong>s coiffeuses et coiffeurs <strong>de</strong> Tanguiéta, <strong>de</strong>s missions en marketing auprès <strong>de</strong>la coopérative <strong>de</strong> crédit (CCIF) ont été réalisées, ainsi qu’en mécanique au seindu Collège d’Enseignement Technique.Le point commun <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> ces volontaires, est leur passage par laMaison <strong>de</strong>s volontaires basée à Tanguiéta. Ouverte en 2007, cette maison estvite <strong>de</strong>venue un point d’encrage et d’échange entre les volontaires quiinterviennent dans la région sur ces différentes missions. Elle emploieaujourd’hui 5 personnes qui veillent au bon déroulement du séjour <strong>de</strong>svolontaires, avec la collaboration <strong>de</strong> toute l’équipe d’Actions et Développement.Nous retrouvons également dans le nord du Bénin <strong>de</strong>s projets autour <strong>de</strong>l’écotourisme avec l’ONG Ecobénin, <strong>de</strong>venue un acteur majeur dans cedomaine qui constitue une nouvelle source <strong>de</strong> revenus possibles pour lespopulations, à travers l’aménagement et la valorisation <strong>de</strong>s ressourcesnaturelles et du patrimoine. Les volontaires sont intervenus dans la région <strong>de</strong>sTatas Somba, célèbre pour ses habitations à étage et au bord du lac Ahémé ausud du pays : formation <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s, mise en place et promotion <strong>de</strong> circuitsécotouristique, appui à l’aménagement <strong>de</strong>s sites, appui en gestion hôtelière...Le partenaire historique <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> au Bénin, le LEA (Laboratoired’Écologie Appliquée), a lui aussi accueilli en 2008 <strong>de</strong>s écovolontaires sur <strong>de</strong>smissions <strong>de</strong> faune et flore en appui à ses chercheurs. Au sud-est du pays, dansles forêts <strong>de</strong> la Lama et <strong>de</strong> Lokoli, <strong>de</strong>s volontaires ont apporté leur assistanceau programme <strong>de</strong> suivi du singe à ventre rouge “Zinkaka” et leurs compétencesen photographie pour alimenter la photothèque animalière du laboratoire. Unenouvelle mission s’est ouverte au centre-ouest du pays, en forêt <strong>de</strong>Penessoulou, pour y étudier les caractéristiques écologiques et les possibilités<strong>de</strong> récolte d’une plante nouvellement i<strong>de</strong>ntifiée, la “penta<strong>de</strong>sma” dotée <strong>de</strong>nombreuses vertus.BÉNINLA PLATEFORME BÉNINEN QUELQUES CHIFFRESPartenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24028 en formation d’adultes, 124 en appui éducatif,et 88 en écovolontariat.Volume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . 14 100• 1 440 h en formation d’adultes : moyenne<strong>de</strong> 6 h <strong>de</strong> formation par jour pendant 10 jourspour une moyenne <strong>de</strong> 10 bénéficiaires parmission.• 7 440 h en appui éducatif : moyenne <strong>de</strong>6 h <strong>de</strong> soutien scolaire et d’animation autourdu livre par jour pendant 10 jours pour unemoyenne <strong>de</strong> 15 élèves par mission.• 5 520 h en écovolontariat : moyenne <strong>de</strong>6 h <strong>de</strong> terrain par jour pendant 10 jours.Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 090300 adultes, 1690 enfants.Dans le Parc National <strong>de</strong> la Pendjari, les plateformesd’observation permettent d’effectuer le comptage <strong>de</strong>la faune autour <strong>de</strong>s mares.Signe du développement <strong>de</strong> nouveaux partenariats sur l’ensemble du territoire,les premières missions <strong>de</strong> formations d’adultes se sont déroulées autour <strong>de</strong>Cotonou, la capitale économique du pays : 22 membres et partenaires <strong>de</strong> l’ONGAID ont reçu l’appui <strong>de</strong> volontaires en secrétariat et bureautique. Le personnel<strong>de</strong> l’orphelinat “Yédidja” à Sakété a quant à lui suivi une formation à la prise encharge psychosociale <strong>de</strong>s enfants. Un troisième projet en appui à l’ONGBethesda, l’une <strong>de</strong>s plus importantes ONG béninoises, aboutira prochainementà la réalisation d’un plan <strong>de</strong> communication en direction <strong>de</strong> 230 agents <strong>de</strong> l’ONG.Perspectives 2009L’équipe d’Actions et Développement a fait un travailremarquable pour la mise en place <strong>de</strong> la plateformePlanète <strong>Urgence</strong> Bénin sous la direction <strong>de</strong> notredélégué national : Abalo Ouboulé (en haut à gauche).L’implication et la motivation <strong>de</strong> nos partenaires nous ont permis d’atteindre <strong>de</strong>s résultats probants sur l’ensemble du territoire béninoisen 2008, dans les 3 domaines d’action <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>. Ce constat nous permet d’envisager avec beaucoup d’espoirs le développement<strong>de</strong> nos différents partenariats en 2009, dans un souci d’amélioration <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong> nos missions. De plus, nos conditions<strong>de</strong> travail seront encore facilitées par la construction d’une nouvelle bibliothèque à Tanguiéta, qui <strong>de</strong>viendra le centre ressource <strong>de</strong>notre partenaire privilégié, l’ONG Actions et Développement, et qui abritera le siège <strong>de</strong> la plateforme Bénin <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>…PLANETE URGENCE7


CONGÉS SOLIDAIRESCAMEROUNUne plateforme en <strong>de</strong>venir2008 a connu une augmentation du nombre <strong>de</strong> volontaires<strong>de</strong> 33 % par rapport à 2007. C’est également l’année <strong>de</strong> miseen place <strong>de</strong> la plateforme “Planète <strong>Urgence</strong> Cameroun”.Les missions <strong>de</strong> développementEnquêtes sur l’échec scolaireAvec l’association ACABES (Association Camerounaise pour le BienÊtre Social) à Yaoundé, les volontaires ont mené une enquête surles résultats scolaires <strong>de</strong>s lycéens et collégiens <strong>de</strong> la ville. Lesrésultats <strong>de</strong> l’enquête permettront <strong>de</strong> mieux cerner les causessociales <strong>de</strong> l’échec scolaire et d’i<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s solutions adaptéesau contexte social camerounais. Chaque volontaire a enquêté unepopulation type afin <strong>de</strong> recueillir toutes les informations possiblesauprès <strong>de</strong>s différents acteurs jouant un rôle dans l’éducation et lascolarité <strong>de</strong>s enfants. Ainsi, la première mission a permisd’interviewer 160 jeunes lycéens et collégiens. La <strong>de</strong>uxièmemission concernait 82 enseignants, et la troisième 80 parentsd’élèves. Après analyse et compilation <strong>de</strong>s résultats, ACABESprésentera au gouvernement camerounais ses propositions pourrépondre à l’échec scolaire <strong>de</strong>s enfants lors <strong>de</strong> la “JournéeInternationale <strong>de</strong>s Enseignants” en octobre 2009.Les missions d’écovolontariat dans les parcs nationaux au Cameroun sont complétéespar <strong>de</strong>s cours d’alphabétisation <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s.Mission <strong>de</strong> création et <strong>de</strong> formation à la maintenancedu site web du Parc <strong>de</strong> Campo Ma’anLes forêts du Cameroun avec 44 % du territoire du pays, constituentavec celles du Gabon, <strong>de</strong> la RDC, du Congo, <strong>de</strong> la GuinéeEquatoriale et <strong>de</strong> la RCA, l’ensemble forestier du Bassin du Congo,le plus important au mon<strong>de</strong> après celui <strong>de</strong> l’Amazonie. A l’inverse<strong>de</strong>s Parcs d’Afrique Australe et faute <strong>de</strong> moyens et d’une communicationadaptée, ceux du Cameroun restent insuffisamment visitéset génèrent très peu <strong>de</strong> revenus. Pour valoriser ce potentiel écologiqueexceptionnel, <strong>de</strong>ux volontaires ont mené une mission dans leParc <strong>de</strong> Campo Ma’an pour en renforcer la communication et lapromotion, le parc recevant très peu <strong>de</strong> touristes malgré <strong>de</strong> nombreuxatouts : ses plages sont <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> pontes <strong>de</strong> tortues marinestandis qu’évoluent dans les terres les “six grands <strong>de</strong> la forêt”,l’éléphant, le buffle, le gorille, le chimpanzé, la panthère et le pangolingéant. Le développement d’un site Internet actif <strong>de</strong>puis octobre2008 présente désormais les richesses et les activités du Parc.En outre, les <strong>de</strong>ux volontaires ont formé l’équipe <strong>de</strong>s écogar<strong>de</strong>s àla maintenance et la mise à jour du site dont l’infogérance estassurée par Planète <strong>Urgence</strong>. Retrouvez le Parc <strong>de</strong> Campo Ma’ansur www.parc<strong>de</strong>campomaan.comMissions <strong>de</strong> soutien scolaire dans les écolesen périphérie <strong>de</strong>s Parcs Nationaux <strong>de</strong> Wazaet <strong>de</strong> la BénouéDurant leurs missions, les volontaires interviennent en faveur d’ungroupe <strong>de</strong> 15 enfants <strong>de</strong> niveau CE1 CE2 choisis pour leur faibleniveau en français. Le matin est consacré à l’apprentissage <strong>de</strong> lalangue et l’après midi à la lecture. Au total, 285 enfants <strong>de</strong> 5 écolesprimaires ont bénéficié <strong>de</strong> cet accompagnement dont il est encoredifficile d’avancer <strong>de</strong>s résultats d’ordre scolaire, cet apprentissagese faisant sur le long terme. Néanmoins, les volontaires reviennentavec le sentiment d’avoir vu les enfants s’épanouir et progresser. Encomplément, <strong>de</strong>s bibliothèques se créent dans chaqueétablissement et sont approvisionnées par les volontaires en livresen lien avec la culture africaine.8


PLATEFORMEMission <strong>de</strong> formation en marketing pour les membresd’AFIABABDeux volontaires ont réalisé une formation en marketing pour un groupement<strong>de</strong> 20 femmes dans la petite ville <strong>de</strong> Bangangté située à 200 kilomètres aunord <strong>de</strong> Yaoundé. D’abord spécialisées dans la confection <strong>de</strong> vêtements traditionnelsafricains, ces femmes se sont reconverties dans la fabrication et lacommercialisation <strong>de</strong> biscuits et <strong>de</strong> savon. Après s’être adaptées à ce changement<strong>de</strong> situation et grâce aux transferts <strong>de</strong> compétences <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux volontaires,la production s’est améliorée et un apport financier important pérennisel’activité : les 40 000 FCFA <strong>de</strong> mise <strong>de</strong> départ en ont rapporté 140 000.Les missions d’écovolontariatPlanète <strong>Urgence</strong> intervient dans les Parcs Nationaux <strong>de</strong> la Bénoué et <strong>de</strong> Waza<strong>de</strong>puis 2004 et mène <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> comptage <strong>de</strong> la faune. L’objectif est <strong>de</strong>déterminer l’effectif <strong>de</strong> chaque espèce et d’estimer la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s populationsau fil <strong>de</strong>s ans. Les données sont ensuite traitées et analysées à l’Ecole<strong>de</strong> Faune <strong>de</strong> Garoua et viennent enrichir la “liste rouge <strong>de</strong>s espèces menacées”établie chaque année par l’Union Internationale <strong>de</strong> Conservation <strong>de</strong> laNature (UICN). De nombreuses espèces africaines emblématiques sont présentesdans ces <strong>de</strong>ux parcs : girafes, éléphants, lions, hippopotames, crocodiles,rhinocéros noir, buffles, hyènes, chacals, ainsi que différentes espècesd’antilopes et d’oiseaux d’eau.Au total, 72 volontaires ont aidé les équipes <strong>de</strong> la conservation <strong>de</strong> Waza et <strong>de</strong>la Bénoué dans leurs activités quotidiennes <strong>de</strong> comptage. Celui-ci s’effectueselon la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> transect. Un transect est une ligne imaginaire entre <strong>de</strong>uxpistes. Le volontaire marche à allure normale le long <strong>de</strong> ce transect(aller/retour) en suivant <strong>de</strong>s coordonnées géographiques très précises. Ilrecense avec le gui<strong>de</strong> qui l’accompagne tous les animaux rencontrés et doitégalement renseigner la distance et la latitu<strong>de</strong> à laquelle se trouve l’animalet ses caractéristiques (la structure et le nombre <strong>de</strong> la population, le sexe etl’âge <strong>de</strong> chaque animal).Les subventions obtenues par les Parcs suite à la venue <strong>de</strong>s volontaires, enplus <strong>de</strong> l’apport financier <strong>de</strong> l’Etat camerounais, ai<strong>de</strong>nt à la réalisation <strong>de</strong> lalutte anti-braconnage, à la gestion quotidienne du parc (maintenance du parcautomobile, achat <strong>de</strong> tenues pour les écogar<strong>de</strong>s et les gui<strong>de</strong>s, etc.) et aufinancement <strong>de</strong> micro-projets <strong>de</strong>s populations vivant en périphérie.La mise en place <strong>de</strong> la plateforme Planète <strong>Urgence</strong> au Cameroun est opérationnelleavec l’arrivée <strong>de</strong> Stéphanie Piffeteau, déléguée internationale seconsacrant à l’établissement et au suivi <strong>de</strong>s partenariats avec les acteurslocaux et à la logistique <strong>de</strong>s missions.CAMEROUNLA PLATEFORME CAMEROUNEN QUELQUES CHIFFRESPartenaires terrain 17Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16438 en formation d’adultes, 19 en appui éducatifet 107 en écovolontariat.Volume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . 9 840• 2280 h en formation d’adultes : moyenne<strong>de</strong> 6 h <strong>de</strong> formation par jour pendant 10 jourspour 10 bénéficiaires par mission.• 1140 h en appui éducatif : moyenne <strong>de</strong> 6 h<strong>de</strong> soutien scolaire et d’animation autour dulivre par jour pendant 10 jours pour 15 élèves<strong>de</strong> classes <strong>de</strong> CE1 et CE2 par mission.• 6420 h en écovolontariat : moyenne <strong>de</strong> 6 h<strong>de</strong> terrain par jour pendant 10 jours.Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 665380 adultes et 285 enfants.L’ensemble <strong>de</strong>s partenaires terrain <strong>de</strong> Planète<strong>Urgence</strong> au Cameroun se sont réunis à Doualadébut 2009 pour un séminaire ayant pour objectif lepartage d’expériences. Notre déléguée internationaleStéphanie Piffeteau était présente.Perspectives 2009L’année 2009 sera donc une année <strong>de</strong> consolidation <strong>de</strong>s partenariatsactuels avec <strong>de</strong> nouveaux projets, <strong>de</strong> nouveaux partenaires et l’année <strong>de</strong>mise en place d’une Ecole Mobile <strong>de</strong> Brousse dans le nord du Cameroun.PLANETE URGENCE9


CONGÉS SOLIDAIRESMadagascarUn pays aux 1000 besoinsMadagascar est <strong>de</strong>venu en 2008 le troisième pays d’intervention<strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> en terme <strong>de</strong> nombre <strong>de</strong> missions. Lacréation <strong>de</strong> la plateforme “Planète <strong>Urgence</strong> Madagascar”consoli<strong>de</strong> nos actions dans le but d’améliorer la qualité <strong>de</strong>smissions en axant principalement nos interventions en faveur<strong>de</strong> populations en difficulté (femmes, enfants, communautésrurales, petits artisans…) et <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> commerce équitableou <strong>de</strong> soutien à l’agriculture biologique.Les missions <strong>de</strong> formations d’adultesElles représentent plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s missions en 2008. Lesvolontaires ont mené <strong>de</strong>s formation en bureautique à <strong>de</strong>stination<strong>de</strong> professeurs <strong>de</strong> sciences épaulés par le Consortium Educma<strong>de</strong>t <strong>de</strong>s professeurs <strong>de</strong> français rattachés à l’Alliance Française.Plus <strong>de</strong> 300 professeurs et personnels <strong>de</strong>s Alliances ont ainsi étéformés dans les villes <strong>de</strong> Tsiroanomandidy, Tuléar, Fianarantsoa,Miarinarivo, Ansirabé, Antananarivo, Mahajanga…Trois missions se sont également succédées avec le Groupe <strong>de</strong>Recherche et d’Echanges Technologiques (Gret), organismed’appui au développement agissant en faveur <strong>de</strong>s pays du Sud.Avec l’Institut <strong>de</strong> Recherche pour le Développement (IRD), le Gretdémarre en 1995 le programme Nutrimad <strong>de</strong> lutte contre la malnutritioninfantile à Madagascar. Nutrimad est un modèle unique<strong>de</strong> vente d’aliments <strong>de</strong> complément au lait maternel, la farineKoba Aina, pour les enfants <strong>de</strong> 6-24 mois et d’un très bas prix(0,04 € le repas). L’autre atout du modèle Nutrimad rési<strong>de</strong> dansson système <strong>de</strong> distribution original via 17 points <strong>de</strong> restaurationpour bébés (Hotelin-jazakely) implantés au sein <strong>de</strong>s quartiersdéfavorisés, et à domicile via <strong>de</strong>s animatrices <strong>de</strong> l’associationmalgache Mikolo. Les trois volontaires Planète <strong>Urgence</strong> ontLes enfants et animateurs <strong>de</strong> l’association Graines <strong>de</strong> Bitumeainsi que <strong>de</strong>s CLIC et du CLEF <strong>de</strong> Saint Augustin ont bénéficié en 2008<strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong> 35 volontaires en appui éducatif.permis à l’association Mikolo <strong>de</strong> développer les compétences<strong>de</strong>s 30 animatrices en charge <strong>de</strong> la commercialisation et <strong>de</strong> lapromotion <strong>de</strong> la farine. Plus largement, les volontaires ont contribuéà l’élaboration du business mo<strong>de</strong>l <strong>de</strong> Nutrimad. Enfin, lessubventions <strong>de</strong> l’année 2008 permettront à l’association Mikolod’équiper les 17 hotelin-jazakely <strong>de</strong> pèses bébé.Les missions d’animation socio-éducative et <strong>de</strong>soutien scolaireLes volontaires sont intervenus sur différentes missions socioéducativesproposées par nos partenaires Trait d’Union et l’AllianceFrançaise au sein <strong>de</strong>s CLIC (Centre <strong>de</strong> Lecture d’Information et <strong>de</strong>Culture) et d’un CLEF (Centre Locaux d’Echanges Francophones).Ainsi, 22 volontaires se sont succédés pour appuyer les animateursdans la mise en place <strong>de</strong> nouvelles activités autour du livre maisaussi avec la création d’activités spécifiques : à Ampéfy, lesmissions ont renforcé le club <strong>de</strong> Théâtre, à Bemanonga lesvolontaires ont travaillé à la création d’un carnaval, à Vatomandryun binôme a travaillé au soutien scolaire <strong>de</strong>s classes <strong>de</strong> primaires<strong>de</strong>s écoles publiques <strong>de</strong> la ville. A Saint Augustin, les enfants ontélaboré avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux volontaires le journal “Vaovao <strong>de</strong> SaintAugustin” et d’autres ont travaillé à <strong>de</strong>s activités d’art plastique età la création d’un dérouleur d’images pour un spectacle théâtral.Ces missions ont généré un échange dynamique entre lesanimateurs et les volontaires qui n’ont pas manqué d’ingéniositéet <strong>de</strong> créativité pour présenter tout un panel diversifié d’animationspouvant être mises en œuvre facilement.Enfin, l’association franco-malgache Graines <strong>de</strong> Bitume œuvrant enfaveur d’enfants et d’adolescents en gran<strong>de</strong> précarité a accueilli11 volontaires venus soutenir les 180 enfants pris en charge.10


PLATEFORMEFavoriser leur accès à l’éducation, proposer <strong>de</strong>s activités d’éveil et <strong>de</strong>sformations qualifiantes sont les principaux axes d’action. Deux centresaccueillent les enfants durant la journée. Véritables lieux <strong>de</strong> protection, ilspeuvent y prendre une douche, un repas, rejoindre <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> parole etd’écoute ou d’apprentissage. Les volontaires y ont mené <strong>de</strong>s ateliersd’animation, du soutien scolaire et la création d’un journal par <strong>de</strong>s 12/15 ansayant pour thématique la découverte <strong>de</strong> métiers et <strong>de</strong> formationsprofessionnelles. Plus particulièrement, la mission d’une volontaire Planète<strong>Urgence</strong> fut d’apporter ses connaissances en théâtre à l’animateur malgacheen charge <strong>de</strong> l’atelier. Une pièce <strong>de</strong> théâtre a ensuite été créée par l’animateurayant pour thème la bonne gouvernance et les méfaits <strong>de</strong> la corruption aumarché. L’animateur et les 8 enfants ont ensuite remporté <strong>de</strong>ux concoursorganisés par le Ministère <strong>de</strong> la Justice malgache et le Programme <strong>de</strong>s NationsUnies pour le Développement (PNUD) : un prix <strong>de</strong> 2 000 € ainsi qu’unordinateur ont été gagnés ! Depuis, l’atelier théâtre connaît un véritableengouement auprès <strong>de</strong>s enfants et compte désormais 25 nouveaux inscrits. En2008, les subventions Planète <strong>Urgence</strong> versées à Graines <strong>de</strong> Bitume ont permisà l’association <strong>de</strong> prendre en charge les frais <strong>de</strong> scolarité et d’acheter <strong>de</strong>sfournitures scolaires à 169 enfants durant 4 mois. L’association a également pudéfrayer <strong>de</strong>ux instituteurs bénévoles à mi-temps durant 4 mois.Les nouveaux partenairesUn nouveau partenariat a été établi avec l’ODADI (Organisation D’Appui auDéveloppement Intégré) pour <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> formation à la gestion et d’accompagnement<strong>de</strong> l’équipe dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité d’un projet <strong>de</strong> plantation<strong>de</strong> Ravintsara qui permettra la fabrication d’huile essentielle : 1200 premiersplants ont ensuite été plantés et un technicien embauché.Avec l’ONG Manda qui gère un centre d’accueil <strong>de</strong> jour pour enfants en gran<strong>de</strong>difficulté au cœur <strong>de</strong> la capitale, un partenariat ouvrant sur une mission<strong>de</strong> comptabilité constituée d’un binôme <strong>de</strong> volontaires a formé les 7 membres<strong>de</strong> l’équipe à la création d’outils comptables informatisés pour que lastructure puisse répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ses partenaires financiers.Enfin, un <strong>de</strong>rnier partenariat a été signé avec l’association Bel Avenir pourfournir un appui en formationpédagogique à l’équipe enseignante<strong>de</strong> l’école <strong>de</strong>s Salines.Cette école créée par l’ONGscolarise les enfants travaillantdans les mines <strong>de</strong> sel auxalentours <strong>de</strong> Tuléar.Perspectives 2009Malgré les événements politiques actuels en 2009 sur Madagascar, nousavons obtenu l’Accord <strong>de</strong> siège qui permettra à Planète <strong>Urgence</strong>Madagascar d’avoir une gestion autonome et d’être reconnue commeassociation <strong>de</strong> droit malgache, ce qui facilitera nos relations avec les institutionslocales.Il s’agira également en 2009 <strong>de</strong> mettre en place une Ecole Mobile <strong>de</strong>Brousse fluviale. Il sera également question <strong>de</strong> reprendre les missions d’écovolontariatavec l’ANGAP (Association Nationale pour la Gestion <strong>de</strong>sAires Protégées), et <strong>de</strong> persévérer dans la prospection <strong>de</strong> nouveaux partenairesœuvrant dans la protection <strong>de</strong> l’environnement.VNUMADAGASCARLA PLATEFORME MADAGASCAREN QUELQUES CHIFFRESPartenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . 15(+1 volontaire <strong>de</strong>s Nations-Unies - VNU)Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7742 en formation d’adultes,(35 en appui éducatif) + 1 VNUVolume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . 4 620• 2520 h en formation d’adultes : moyenne<strong>de</strong> 6 h <strong>de</strong> formation par jour pendant 10 jourspour 10 bénéficiaires par mission.• 2100 h en appui éducatif : moyenne <strong>de</strong> 6 h<strong>de</strong> soutien scolaire et d’animation autour dulivre par jour pendant 10 jours pour 30 élèvespar mission.Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 430420 adultes, 1000 enfants et 10 animateurs.Véronique Delancret, notre déléguée internationaleaux côtés <strong>de</strong> Lanto Razafimandimby.Mission d’appui aux Volontaires <strong>de</strong>sNations-Unies (VNU)Les missions Planète <strong>Urgence</strong> d’appui aux VNUsont ouvertes uniquement aux volontairesfinancés par leurs entreprises. Les missionscorrespon<strong>de</strong>nt aux Objectifs du Millénaire(OMD) onusiens <strong>de</strong> lutte contre la pauvreté, lafaim, la maladie, l’analphabétisme, la dégradationet la discrimination sexuelle. Le volontairevient ainsi en appui à un VNU qui travaille pourune association locale, en faveur d’un programme<strong>de</strong> formation pour adultes exclusivement.En 2008, un volontaire spécialisé dans la rechercheet le développement agroalimentaire estintervenu à Madagascar aux côtés <strong>de</strong> l’OrganisationNationale <strong>de</strong> Nutrition dans le cadre <strong>de</strong>son Programme National <strong>de</strong> FortificationAlimentaire. A partir <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong>l’OMS (Organisation Mondiale <strong>de</strong> la Santé), sonexpertise a permis <strong>de</strong> déterminer les modalités<strong>de</strong> fortification <strong>de</strong> l’huile malgache en vitamine A.PLANETE URGENCE11


CONGÉS SOLIDAIRESMaliDes partenariats durablesLes volontaires <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> sont intervenus cette annéeauprès <strong>de</strong>s élèves, instituteurs et parents d’élèves <strong>de</strong> 23 écoles au Malidans les régions <strong>de</strong> Bamako, Ségou, Siby et Mopti.L’année 2008 au Mali a vu la mise en place <strong>de</strong> la Délégationpermettant la consolidation <strong>de</strong> nos programmes dans lesrégions <strong>de</strong> Bamako, Mopti, Ségou et Siby en direction <strong>de</strong>sassociations locales, <strong>de</strong>s réseaux éducatifs et du secteurartisanal.Mission <strong>de</strong> soutien éducatifLes volontaires sont intervenus dans les bibliothèques scolaires<strong>de</strong> Bamako et <strong>de</strong> Mopti, dans les écoles à Ségou et Siby, et enécoles mobile <strong>de</strong> brousses en direction <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong>s zonesplus enclavées. Chaque volontaire soutenant en moyenne 15enfants par mission, ce sont plus <strong>de</strong> 1000 enfants qui ont étéaccompagnés dans leurs progrès en français et en lecture.Les enfants maliens entrent à l’école à partir <strong>de</strong> 6 ans et sontconfrontés à l’apprentissage <strong>de</strong> la langue française qu’ils découvrent.Les multiples activités mises en place libèrent la parole parles jeux, les comptines mimées ou les activités manuelles. Il nes’agit pas d’imposer notre culture mais <strong>de</strong> s’appuyer sur <strong>de</strong>souvrages écrits par <strong>de</strong>s africains pour les enfants d’Afrique ousur <strong>de</strong>s thèmes à vocation universelle.Les subventions que nous versons permettent la rénovation,l’équipement <strong>de</strong>s bibliothèques et <strong>de</strong> doter les écoles en matérielpédagogique :• la bibliothèque <strong>de</strong> Benguetaba à Sévaré a été agrandie ettotalement rénovée,• le sol <strong>de</strong> la bibliothèque Robert Cissé <strong>de</strong> Mopti a été carrelé,• à Bamako, la bibliothèque <strong>de</strong> Djélibougou a été restaurée,• la bibliothèque <strong>de</strong> Korofina a été équipée en chaises, tables, etétagères.Formations d’adultesTrès variées, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transferts <strong>de</strong> compétences auxadultes sont issues du secteur associatif ou artisanal. Plus <strong>de</strong> 2000associations sont aujourd’hui recensées et particulièrementimpliquées dans l’amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>spopulations les plus vulnérables, le développement rural et laprotection <strong>de</strong> l’environnement. Nombreuses sont celles créées par<strong>de</strong>s femmes qui interviennent au cœur <strong>de</strong>s quartiers où ellesmènent <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sensibilisation à la santé, à l’hygiène et aurisque du Sida. Le volet éducation et alphabétisation est égalementtrès présent dans les activités <strong>de</strong> ces associations féminines : lescentres d’accueil pour enfants <strong>de</strong>s rues et les pouponnières quirecueillent les enfants abandonnés sont, le plus souvent, créés par<strong>de</strong>s femmes.Quant au secteur artisanal, véritable créateur <strong>de</strong> richesse économique,il <strong>de</strong>meure fragile : les artisans sont peu formés et leursconnaissances, souvent empiriques, ne sont pas mises à jour.Quelques exemples <strong>de</strong>s missions réalisées en 2008Missions <strong>de</strong> sensibilisation à la nutrition et à l’hygièneDans une pouponnière <strong>de</strong> Bamako, trois sessions <strong>de</strong> formationsse sont déroulées auprès <strong>de</strong> l’ASSUREME (Association pour laSurvie et l’Encadrement <strong>de</strong>s Mères et <strong>de</strong>s Enfants <strong>de</strong>s rues) quiassure l’éducation et une vie familiale à 50 orphelins nés <strong>de</strong>parents inconnus ou décédés du Sida. Les missions renforcent laqualification <strong>de</strong>s nounous en matière d’hygiène, <strong>de</strong> nutrition etd’éveil <strong>de</strong>s enfants.12


PLATEFORMEMALIFormation <strong>de</strong>s animatrices <strong>de</strong>s jardins d’enfants associatifsA Bamako, <strong>de</strong> nombreux jardins associatifs ont été créés pour pallier aumanque d’écoles maternelles publiques. Les volontaires ont apporté un appuiaux monitrices en matière <strong>de</strong> création d’activités pédagogiques correspondantau développement psychomoteur <strong>de</strong>s enfants.Missions <strong>de</strong> formation aux outils informatiquesParmi <strong>de</strong> multiples formations, notons la formation <strong>de</strong> formateurs en faveur<strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la coopérative d’artisans Benkadi : établissement <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis,<strong>de</strong> fiches-produits, <strong>de</strong> factures, tenue d’une comptabilité simple sur Excel…Perfectionnement Word et traitement <strong>de</strong>s images avec l’Association <strong>de</strong>sEtudiants <strong>de</strong> l’Institut National <strong>de</strong>s Arts : 11 élèves artisans spécialisés enpeaux et cuirs, menuiserie, tissage mo<strong>de</strong>rne et bijouterie souhaitent créer <strong>de</strong>splaquettes présentant leurs activités, améliorer leurs recherches sur Internetpour concevoir <strong>de</strong> nouveaux modèles et réaliser leur CV.Missions <strong>de</strong> formation à la gestion du personnel et à la comptabilitéL’association féminine Forobaton exerce <strong>de</strong>s activités autour <strong>de</strong> la teinture etla vente <strong>de</strong> tissus. Elle assure <strong>de</strong> surcroît <strong>de</strong>s cours d’alphabétisation pour lesfemmes <strong>de</strong> l’association qui n’ont jamais été scolarisées et souhaite s’initierà la comptabilité <strong>de</strong> base pour gérer plus précisément leurs activités. Après<strong>de</strong>ux sessions <strong>de</strong> formation, les femmes connaissent désormais les erreurscourantes à ne pas commettre, peuvent justifier avec certitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> leur caisseet <strong>de</strong> leurs ventes et connaître leurs bénéfices ou pertes. Elles sont égalementcapables <strong>de</strong> calculer les coûts <strong>de</strong> revient, faire un compte <strong>de</strong> résultatet mieux planifier leurs ressources.Missions <strong>de</strong> formations à <strong>de</strong>stination d’artisansFormation en technique <strong>de</strong> coiffure européenne pour l’Association <strong>de</strong>sCoiffeurs et Esthéticiennes <strong>de</strong> Bamako : la formation <strong>de</strong> formatrices permettraà l’association <strong>de</strong> s’approprier <strong>de</strong> nouvelles techniques <strong>de</strong> coiffure (lavolontaire en charge est formatrice chez L’Oréal).Formation sur l’utilisation d’un logiciel <strong>de</strong> diagnostic automobile et formationen carrosserie pour les adhérents <strong>de</strong> l’AMAPRO (Association Malienne <strong>de</strong>sArtisans Professionnels). Ces transferts <strong>de</strong> compétences ont été effectués par4 volontaires <strong>de</strong> chez Renault intervenant en binôme : rapports <strong>de</strong> professionnelsà professionnels, échanges d’expériences, langage commun, lesimpacts sur la qualité et l’efficacité au travail se remarquent rapi<strong>de</strong>ment. Lesmécaniciens sont passés d’une recherche <strong>de</strong> pannes par “tâtonnements” àune recherche plus professionnelle.“ Les subventionsLes subventions sont attribuées sur avis du Comité <strong>de</strong> Pilotage, nouvelleorganisation qui permet <strong>de</strong> cibler les meilleurs projets et <strong>de</strong> leur attribuer unesomme plus élevée leur permettant d’atteindre les résultats attendus. Ainsiles jardins communautaires <strong>de</strong> femmes Demeso à Mopti ont pu faire réparerleur éolienne. La pouponnière Assureme a acheté <strong>de</strong>s casiers à biberons etun outillage <strong>de</strong> stérilisation pour éviter les propagations <strong>de</strong>s microbes d’unenfant à l’autre tandis que <strong>de</strong>s lave-mains ont été installés dans chaquesalle. Le groupement <strong>de</strong> ramassage d’ordures Cogenet a pu louer un nouveaubureau, siège <strong>de</strong> leur structure et l’équiper en matériel informatique. Enfin,les élèves <strong>de</strong> l’INA peuvent continuer à pratiquer dans un cybercafé <strong>de</strong>Bamako puisque Planète <strong>Urgence</strong> leur propose, immédiatement après la formation,une somme <strong>de</strong> 35 000 FCFA représentant 70 heures <strong>de</strong> pratique.La mission a déclenché l’envie d’apprendre et <strong>de</strong> se perfectionneret génère <strong>de</strong> l’entrai<strong>de</strong> entre les garage adhérents.LA PLATEFORME MALIEN QUELQUES CHIFFRESPartenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . 6et une quarantaine <strong>de</strong> bénéficiaires directs.Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12653 en formation d’adultes,73 en appui éducatif.Volume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . 7 560• 3 180 h en formation d’adultes : moyenne<strong>de</strong> 6 h <strong>de</strong> formation par jour pendant 10 jourspour 10 bénéficiaires par mission.• 4 380 h en appui éducatif : moyenne <strong>de</strong> 6 h<strong>de</strong> soutien scolaire et d’animation autour dulivre par jour pendant 10 jours pour 15 élèvespar mission.Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 530530 adultes, 1000 enfants.Gérard Druet a assuré tout au long <strong>de</strong> l’année 2008 ladélégation internationale <strong>de</strong> la plateforme Planète<strong>Urgence</strong> Mali pour la mise en place avec les partenairesterrain <strong>de</strong> nouveaux outils <strong>de</strong> travail plus efficacesPerspectives 2009Planète <strong>Urgence</strong> Mali continuera à accompagner le secteur artisanal dansses projets <strong>de</strong> professionnalisation en 2009. Par ailleurs, le nouveau programme“Ecole Mobile <strong>de</strong> Brousse” dans la région <strong>de</strong> Siby a connu undébut d’année très prometteur.PLANETE URGENCE13


CONGÉS SOLIDAIRESNos autres pays d’interventionNIGER - Formations bureautiques,médicales, sensibilisation à l’écologieDJIBOUTI - Construction d’un laboratoired’observation faune et florePOLYNÉSIE FRANÇAISE - Ai<strong>de</strong> à larecherche d’une station marinePÉROU - Commerce équitableformations d’adultesINDE - Insertion professionnelle<strong>de</strong>s femmesBURKINA FASO - soutienscolaire et missionssocio-éducativesARGENTINE -Recensement<strong>de</strong> la faunemarineZIMBABWE - Conservation <strong>de</strong> la fauneINDONÉSIE - Création d’unematernelle “Maison <strong>de</strong>s Enfants” -écovolontariatUn carrefour <strong>de</strong> coopérationNotre partenaire l’OND (Organisation Yinéyinédian pour la Nature et leDéveloppement) a reçu 21 volontaires venus en renfort en bureautique, gestion<strong>de</strong> projets, micro crédit, communication, management, gestion <strong>de</strong> bibliothèqueet formation aux techniques <strong>de</strong> compost. Dans 4 écoles partenaires <strong>de</strong> la villeLéo, 5 volontaires sont intervenus pour mener à bien <strong>de</strong>s animations socioéducativesautour du livre et <strong>de</strong>s thèmes <strong>de</strong> la santé et l’hygiène.L’Orphelinat Sainte Thérèse à Loumbila a bénéficié <strong>de</strong> 2 missions <strong>de</strong> soutienscolaire et d’un renforcement <strong>de</strong> capacités en pâtisserie et boulangerie afin<strong>de</strong> diversifier les produits vendus dans son restaurant.Un nouveau partenariat a été signé avec l’OCADES (Organisation Catholiquepour le Développement et la Solidarité) : 2 missions <strong>de</strong> formation en bureautiqueont eu lieu à Koudougou qui ont permis aux animateurs du centred’être autonomes et <strong>de</strong> dispenser à leur tour <strong>de</strong>s formations sur ce thème.En 2009 nous étendrons le réseau <strong>de</strong> partenaires et développerons <strong>de</strong> nouvellesmissions notamment socio-éducatives. Enfin, il s’agira <strong>de</strong> nommer unreprésentant local chargé du suivi <strong>de</strong>s missions, <strong>de</strong>s évaluations et <strong>de</strong> l’établissement<strong>de</strong> nouveaux partenariats.Des partenariats encore fragilesPlanète <strong>Urgence</strong> mène <strong>de</strong>puis 2005 <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> formation d’adultes àNiamey, capitale du Niger. Notre partenaire, l’ONG nigérienne EPAD (EcoleParrainage et Actions <strong>de</strong> Développement <strong>de</strong> base), travaille principalementdans les domaines <strong>de</strong> l’éducation, du droit <strong>de</strong> l’enfant, <strong>de</strong>s activités génératrices<strong>de</strong> revenus, et <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> l’environnement.Les interventions <strong>de</strong>s volontaires ont porté autour <strong>de</strong> 3 grands thèmes : labureautique, la gestion <strong>de</strong> projet et l’éducation à l’environnement. Les partenairesassociatifs <strong>de</strong> l’EPAD, le personnel hospitalier <strong>de</strong> l’Hôpital National et<strong>de</strong> l’Hôpital Lamordé, les étudiants <strong>de</strong> l’ENS (Ecole Nationale Supérieure) et<strong>de</strong> l’EMIG (Ecole <strong>de</strong>s Mines <strong>de</strong> l’Industrie et <strong>de</strong> la Géologie) en sont les principauxbénéficiaires.BURKINA FASOEN QUELQUES CHIFFRESPartenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3324 en formation d’adultes, 9 en appui éducatif.Volume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . . 1680• 1140 h en formation d’adultes : moyenne<strong>de</strong> 6 h par jour pendant 10 jours.• 540 h en appui éducatif : moyenne <strong>de</strong> 6 h<strong>de</strong> soutien scolaire et d’animation autourdu livre par jour pendant 10 jours pour 40élèves par mission en moyenne.Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 600240 adultes, 360 enfants.NIGEREN QUELQUES CHIFFRESPartenaire terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17en formation d’adultesVolume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . 1 000en formation d’adultes, moyenne <strong>de</strong> 6 h parjour pendant 10 jours.Bénéficiaires (adultes) . . . . . . . . . . . . . 20014


Un pays qui mérite plus d’attentionDepuis 2006, Planète <strong>Urgence</strong> intervient aux côtés <strong>de</strong> l’association DECAN(Découvrir et Ai<strong>de</strong>r la Nature) en charge <strong>de</strong> la gestion d’un domaine protégé<strong>de</strong> 30 hectares où cohabitent guépards et nombreuses espèces d’herbivores.En 2008, DECAN a accueilli <strong>de</strong>ux volontaires disposant <strong>de</strong> compétences dansle domaine du montage <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> financement pour préparer un dossier<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subventions. La subvention ainsi espérée permettra d’assurerla construction d’un laboratoire <strong>de</strong>stiné à accueillir scientifiques, vétérinaireset écoliers en vue <strong>de</strong> répertorier l’ensemble <strong>de</strong> la faune et <strong>de</strong> la flore à Djibouti.Cette structure indispensable permettra la consolidation du projet <strong>de</strong> l’associationDECAN en faveur <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> l’environnement <strong>de</strong> Djibouti avecà terme le développement d’aires protégées <strong>de</strong> la faune sauvage.Biodiversité gravement menacéeDepuis 2000, la crise sanitaire, sociale et économique catastrophique affectelour<strong>de</strong>ment le pays et a également pour conséquence le braconnage massif <strong>de</strong>saires protégées. C’est pourtant grâce à la conservation <strong>de</strong> la faune du ParcNational <strong>de</strong> Hwange et sa mise en valeur que rési<strong>de</strong> l’opportunité pour la régionet ses habitants <strong>de</strong> se développer. Plusieurs centaines <strong>de</strong> pièges disséminésautour du parc ont ainsi été neutralisés par les volontaires qui ont aussicontribué aux soins médicaux apportés à 3 buffles, 2 éléphants, 2 zèbres et 1impala blessés par les braconniers. Les volontaires ont également participé àla protection <strong>de</strong>s lions, hyènes, rhinocéros noirs et zèbres par la pose <strong>de</strong> colliersGPS ou le suivi et comptage <strong>de</strong>s animaux. Les volontaires soutiennent enfin uneclinique et plusieurs écoles primaires <strong>de</strong> la région laissées à l’abandon par lespouvoirs publics. En 2008, une longue saison <strong>de</strong>s pluies et le chaos politiqueet économique du pays ont compromis les premiers mois <strong>de</strong> mission. Dans cecontexte difficile, Planète <strong>Urgence</strong> a renforcé son soutien financier, chaquemission ayant exigé un investissement inlassable <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> nos partenairesterrain au vu <strong>de</strong>s importantes pénuries dans le pays. Nous adressons nossincères remerciements à l’équipe <strong>de</strong> DART et au personnel du Parc <strong>de</strong> Hwangepour leur professionnalisme et leur dévouement.De belles perspectives d’avenirL’In<strong>de</strong> est régie par un système <strong>de</strong> castes déterminé par la naissance divisantla société en quatre castes génériques d’une part, les Varna, et une populationhors caste les Dalits (intouchables en français) d’autre part. Cette classificationhindouiste détermine un niveau <strong>de</strong> pureté et un statut socioprofessionnel créantune hiérarchie immuable entre individus : les Brahmanes (prêtres) jugéssupérieurs à tous les autres, les Kshatriyas (guerriers), les Vaisyas (agriculteurset commerçants) et enfin <strong>de</strong>s Shudras (artisans et ouvriers). Les Dalits ne fontpas partie <strong>de</strong>s castes et sont considérés comme les plus impurs, exécutent lestravaux les plus ingrats, sont les plus pauvres <strong>de</strong>s pauvres en In<strong>de</strong>. Depuis 2006Planète <strong>Urgence</strong> intervient dans la région du Tamil Nadu à Pondichéry. Parmi 62millions d’habitants, les Dalits représentent dans cette région 20 % <strong>de</strong> lapopulation, soit 11 millions <strong>de</strong> personnes, dont la moitié en <strong>de</strong>ssous du seuil <strong>de</strong>pauvreté (328 roupies par mois en 2000 selon la Banque Mondiale).DANS LE MONDEDJIBOUTIEN QUELQUES CHIFFRESEcovolontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2Partenaire : Association DECAN(Découvrir et Ai<strong>de</strong>r la Nature)Projet : Développement d’un refuge animalier.Volume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . . . 120en moyenne 6 heures <strong>de</strong> terrain par jourdurant 10 jours.ZIMBABWEEN QUELQUES CHIFFRESEcovolontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41Partenaire : Association DART (Dete AnimalRescue Trust).Projet : Protection <strong>de</strong> la faune et lutte antibraconnagedans le Parc National <strong>de</strong> Hwange.Volume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . 3 280en moyenne 8 h <strong>de</strong> terrain par jour durant 10jours.INDEEN QUELQUES CHIFFRESPartenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20en formation d’adultesVolume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . . . 900formation d’adultes, moyenne <strong>de</strong> 6 h par jourpendant 10 jours.Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196adultes.Les volontaires Planète <strong>Urgence</strong> sont intervenus aux côtés <strong>de</strong>s associations partenaires suivantes • L’ADECOM Network, réseaud’association dont l’objectif est <strong>de</strong> promouvoir les droits et l’intégration professionnelle <strong>de</strong>s populations Dalits. Les volontaires <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>sont intervenus en formation bureautique et en gestion <strong>de</strong> projets • KOOT K KURAL, association artistique indienne dont l’objectif est <strong>de</strong> sensibiliserles indiens sur les conditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s Dalits par le biais <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong> rue, <strong>de</strong> documentaires et <strong>de</strong> longs métrages. Une mission <strong>de</strong>formation théâtrale y a été menée • Le TAS (Timely Aiding Society), association d’insertion professionnelle <strong>de</strong>s femmes indiennes par la confectionet la vente <strong>de</strong> produits artisanaux <strong>de</strong> commerce équitable. Les volontaires y ont dispensés <strong>de</strong>s formations en <strong>de</strong>sign, mo<strong>de</strong> et appui à l’export.PLANETE URGENCE15


CONGÉS SOLIDAIRESNature & développement à SiberutLes forêts tropicales indonésiennes sont largement déforestées mais la petiteîle <strong>de</strong> Siberut dispose encore <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière forêt primaire <strong>de</strong> plaine du pays.Depuis le début <strong>de</strong> la collaboration avec le SCP en 2003, le programme aévolué, ajoutant à la protection <strong>de</strong>s nombreuses espèces <strong>de</strong> singes présents aunord <strong>de</strong> l’île, un programme <strong>de</strong> développement communautaire dans le village<strong>de</strong> Polipcioman adossé à la zone <strong>de</strong> conservation. L’objectif est <strong>de</strong> démontrerà la population locale que d’autres sources <strong>de</strong> revenus sont possibles que lavente bradée <strong>de</strong> leur forêt aux compagnies forestières.Avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s Dépôts, la construction en 2007 <strong>de</strong> la “Maison <strong>de</strong>sEnfants” (Uma) a permis la création <strong>de</strong> la première école maternelle du village. Lesvolontaires y ont mené <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> soutien en anglais et <strong>de</strong>s activités ludoéducativesà 55 enfants <strong>de</strong> 5 à 10 ans.Avec sa bibliothèque et un ciné-club, la Umaest également <strong>de</strong>venue un lieu <strong>de</strong> rencontre culturelle pour les villageois.La station <strong>de</strong> recherche du SCP protège par ailleurs 4 000 ha <strong>de</strong> forêts primairesen les louant aux clans locaux pour éviter leur <strong>de</strong>struction par les forestiers etaccueille <strong>de</strong>s chercheurs du mon<strong>de</strong> entier venus étudier les singes. Lessubventions <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> ont enfin permis <strong>de</strong> compléter le financementd’un programme d’électrification à l’énergie solaire du village, soutenu parSchnei<strong>de</strong>r Electric.Notons également que l’année 2009 voit la naissance en Indonésie d’un nouveauprogramme d’écovolontarait dans le Parc National <strong>de</strong> Way Kambas au sud<strong>de</strong> Sumatra. Un partenariat ayant été établi avec l’ONG Yabi (Yayasan BadakIndonesia), acteur majeur dans le domaine <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong>s rhinocéros.DANS LE MONDEINDONÉSIEEN QUELQUES CHIFFRESVolontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Partenaire : Siberut Conservation Project(SCP).Projet : 2 programmes au Nord <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong>Siberut (soutien scolaire dans le village <strong>de</strong>Polipcioman et conservation <strong>de</strong>s forêts primaireset <strong>de</strong>s primates).Volume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . . . 405• 5 h <strong>de</strong> cours d’anglais durant 6 jours enmoyenne.• 5 h <strong>de</strong> terrain par jour sur la station <strong>de</strong>recherche durant 3 jours en moyenne.Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 600villageois <strong>de</strong> Polipcioman, dont 55 enfantsbénéficiant <strong>de</strong>s cours d’anglais + équipe <strong>de</strong>recherche <strong>de</strong> la station.Patagonie, la faune marinesous haute protectionLe programme <strong>de</strong> recensement du dauphin <strong>de</strong> Comerson dans la Baie <strong>de</strong>Camarones vise à estimer sa population, connaître sa répartition, i<strong>de</strong>ntifier seshabitats selon la méthodologie du centre <strong>de</strong> recherche en écologie marine <strong>de</strong>Puerto Madryn. Les premiers résultats collectés permettent d’établir les zonesprivilégiées par l’espèce (distance à la côte et profon<strong>de</strong>ur moyenne) et d’établirla matrice (ou le schéma) <strong>de</strong>s variations saisonnières.Le <strong>de</strong>uxième programme vise au recensement <strong>de</strong> l’avifaune côtière d’IslasBlancas et Bahia Bustamante. Comme les cétacés le sont pour le milieu marin,les oiseaux sont un excellent baromètre <strong>de</strong> la santé du milieu naturel car ilsréagissent très rapi<strong>de</strong>ment aux modifications <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> l’offreen nourriture. Les équipes i<strong>de</strong>ntifient les espèces présentes, mesurent leschangements dans la composition et la taille <strong>de</strong>s populations, réalisent <strong>de</strong>srecensements complets et fréquents <strong>de</strong>s populations sensibles (Brassemer,Pétrel Géant, etc.), tout en garantissant une collecte <strong>de</strong> données <strong>de</strong> qualité envue d’une exploitation scientifique ultérieure. Les données sont ensuitedisponibles en libre accès à tous chercheurs intéressés sur le site Internetwww.worldbirds.orgARGENTINEEN QUELQUES CHIFFRESEcovolontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19Partenaire : Association Doradillo VelasProjet : 2 programmes <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> lafaune marine en Patagonie.Volume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . 1 140en moyenne 6 heures <strong>de</strong> terrain par jourdurant 10 jours.16


CONGÉS SOLIDAIRESDANS LE MONDEExpertise & formation <strong>de</strong>s producteursAgronomes & Vétérinaires sans Frontières (AVSF) intervient dans les domaines<strong>de</strong> l’élevage et <strong>de</strong> l’agriculture. En 2008, un volontaire agronome <strong>de</strong>profession, Gianfranco G., est intervenu aux côtés <strong>de</strong> la Coopérative Cepicaféréunissant 6 700 producteurs dans la ville <strong>de</strong> Piura au Pérou : production <strong>de</strong>café, cacao, “panela” (variété <strong>de</strong> sucre) et confitures, tous les produits <strong>de</strong>Cépicafé répon<strong>de</strong>nt aux normes du commerce équitable et sont vendusjusqu’en Europe et aux États-Unis. Avec cette mission, la coopérative arenforcé son savoir faire quant à la stabilité micro biologique <strong>de</strong>s confitures,la détermination <strong>de</strong> leur Date Limite <strong>de</strong> Consommation et les mesures <strong>de</strong>sécurité au travail.Suite à sa mission, Gianfranco nous livre sa vision <strong>de</strong> la solidarité internationale:“Elle ne passe pas uniquement par <strong>de</strong> grands traités stériles, <strong>de</strong>grands protocoles voués à l’échec ou <strong>de</strong>s négociations entrebanques puissantes et États. Après cette mission, je comprendsqu’elle se réalise aussi par <strong>de</strong> petites actions au quotidien pourappliquer et adapter au Sud ce que nous avons eu la chanced’avoir dans les pays du Nord.Moorea, victime <strong>de</strong> son imageDans le cadre du partenariat entre le CRIOBE et Planète <strong>Urgence</strong>, 26 volontairessont partis en 2008 sur l’île <strong>de</strong> Moorea en Polynésie afin <strong>de</strong> participer auxtravaux <strong>de</strong> recherche scientifique et au développement <strong>de</strong> la station <strong>de</strong>recherche marine. La <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s récifs coralliens dans cette partie dumon<strong>de</strong> est un problème trop souvent négligé. Le CRIOBE fait partie <strong>de</strong> cesacteurs qui œuvrent envers la protection <strong>de</strong> notre patrimoine marin.Aux côtés <strong>de</strong>s chercheurs et étudiants porteurs <strong>de</strong> projets, l’appui <strong>de</strong>svolontaires a permis <strong>de</strong> combler le manque <strong>de</strong> personnel pour la réalisation <strong>de</strong>travaux scientifiques sur le terrain, notamment en plongée, comme <strong>de</strong>bénéficier d’une main d’œuvre et d’un panel d’expertises variées afind’améliorer l’infrastructure et le fonctionnement au quotidien <strong>de</strong> la station.Les activités ont porté sur le suivi <strong>de</strong>s espèces, l’écologie <strong>de</strong>s coraux et leurfaune associée, l’i<strong>de</strong>ntification, l’éthologie et la génétique <strong>de</strong>s requins, ledéplacement et rôle écologique <strong>de</strong>s trocas (mollusques gastéropo<strong>de</strong>s), ladistribution et génétique <strong>de</strong>s poissons clown, la localisation <strong>de</strong>s anémones et<strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s crevettes symbiotiques, le blanchiment <strong>de</strong>s coraux, lacommunication sonore chez les poissons récifaux ainsi que la physiologie etl’écologie <strong>de</strong>s holothuries (échino<strong>de</strong>rmes très répandus).La venue <strong>de</strong>s volontaires a également permis la création d’un blog Internet,d’une base <strong>de</strong> données pour la bibliothèque du centre et la mise en place d’unesalle aquarium.Si Moorea fait rêver, la détérioration <strong>de</strong> ses fonds marins affecte pourtantl’écosystème à un niveau planétaire.PÉROUEN QUELQUES CHIFFRESPartenaire terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1pour une coopérative bénéficiaire directe.Volontaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1en formation d’adultesVolume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . . . . 60en formation d’adultes, moyenne <strong>de</strong> 6 h parjour pendant 10 jours.Bénéficiaires (adultes) . . . . . . . . . . . . . . 17POLYNÉSIE FRANÇAISEEN QUELQUES CHIFFRESEcovolontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Partenaire : station <strong>de</strong> recherche CRIOBE(Centre <strong>de</strong> Recherche Insulaire et Observation<strong>de</strong> l’Environnement).Projet : Programme <strong>de</strong> recherche scientifiquepour la protection <strong>de</strong>s récifs coralliens.Volume horaire (H <strong>de</strong> travail) . . . . . . 1 560en moyenne 6 h <strong>de</strong> terrain par jour durant10 jours.PLANETE URGENCE17


CONGÉS SOLIDAIRESMesurer les impacts <strong>de</strong> nos missionsune priorité pour Planète <strong>Urgence</strong>... Quelques exemplesImpact au Mali : mission <strong>de</strong> formation à la réparation d’une éolienneL’association DEMESO rassemble une quarantaine <strong>de</strong> femmes,veuves pour beaucoup et chargées <strong>de</strong> famille, qui <strong>de</strong>puis 1994exploitent une parcelle <strong>de</strong> 2 hectares dans les environs <strong>de</strong> Mopti poury produire <strong>de</strong>s légumes et <strong>de</strong>s fruits. Chacune <strong>de</strong>s femmes exploitesa parcelle pour sa propre consommation mais elles s’organisentensemble pour vendre leur surproduction sur le marché local.L’exploitation fonctionne grâce à un système <strong>de</strong> pompage etd’arrosage faisant appel à une éolienne, <strong>de</strong>s panneaux solaires et ungroupe électrogène <strong>de</strong> secours. En 2008, faute d’énergie, lesactivités sont définitivement arrêtées par manque d’arrosage,l’éolienne étant en panne et le coût du gazoil trop élevé. L’efficacitédictait <strong>de</strong> trouver d’urgence un volontaire qui puisse faire undiagnostic et piloter la réparation d’une éolienne <strong>de</strong> 30 mètres <strong>de</strong>haut. La mission sera réalisée pour le compte <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>sJeunes Electriciens <strong>de</strong> Mopti en charge ensuite <strong>de</strong> maintenirl’installation. Quand l’eau du forage jaillit à nouveau au bout du tuyau,on peut imaginer la joie <strong>de</strong>s femmes et du volontaire : l’eau, si précieuse,et les revenus qu’elle permet pour <strong>de</strong>s familles entières.Impact au Bénin, Cameroun et Zimbabwe : mission <strong>de</strong> lutte anti-braconnagesur les parcs nationaux <strong>de</strong> la Pendjari, Waza, Bénoué et HwangeAu Cameroun, au Bénin et au Zimbabwe, Planète <strong>Urgence</strong>propose <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement dont lalutte anti-braconnage est l’un <strong>de</strong>s axes principaux. Dans cesparcs, le braconnage met en péril l’équilibre <strong>de</strong> ces écosystèmesdéjà fragiles mais le manque <strong>de</strong> moyens ne permet pas auxautorités locales d’assumer seules la lutte contre ce fléau.Dans le Parc <strong>de</strong> la Pendjari au Bénin, un groupe <strong>de</strong> 20 écogar<strong>de</strong>s,armés et formés aux techniques d’embusca<strong>de</strong>, patrouille etorganise <strong>de</strong>s surveillances dans les différentes zones où sévissentles braconniers. Ces opérations sont préparées grâce au travail enamont <strong>de</strong>s volontaires qui mesurent préalablement les distances<strong>de</strong> fuite <strong>de</strong>s animaux à l’approche <strong>de</strong>s hommes (plus le braconnageest important et plus les animaux fuient rapi<strong>de</strong>ment leshommes). Les observations <strong>de</strong>s volontaires permettent ainsi <strong>de</strong>cibler les zones souffrant d’un braconnage intensif et d’optimiserle travail <strong>de</strong>s écogar<strong>de</strong>s.Dans les parcs nationaux camerounais <strong>de</strong> la Bénoué et <strong>de</strong> Waza, lalutte contre le braconnage occupe là aussi l’essentiel <strong>de</strong>s ressourceshumaines et financières. Grâce aux subventions <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>,les écogar<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s parcs sont en mesure d’effectuer <strong>de</strong>s opérations<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur durant plusieurs jours, une présence soutenueindispensable pour diminuer l’impact <strong>de</strong>s braconniers.Dans le Parc National <strong>de</strong> Hwange au Zimbabwe, la crise économiqueque traverse le pays <strong>de</strong>puis 2000 a considérablementaugmenté le braconnage domestique et commercial. Les volontairesPlanète <strong>Urgence</strong> y recherchent et collectent les pièges <strong>de</strong>sbraconniers tandis que les subventions contribuent au paiement<strong>de</strong>s salaires <strong>de</strong>s écogar<strong>de</strong>s ainsi qu’à l’achat <strong>de</strong>s médicamentsutilisés pour le soin aux animaux blessés.Récit d’une volontaire au Zimbabwe sur la mission <strong>de</strong> secoursporté à un zèbre braconné : Au<strong>de</strong> Saliner.1. Repérage du troupeau.2. Arrive au point d’eau la zèbre blessée qu’on cherchait tant !3. Paul prépare la seringue pour l’endormir.4. Le jeu est d’approcher assez près cette zèbre pour pouvoir tirer... Or leszèbres sont très joueurs. Là, Paul (à dr.) avait décidé <strong>de</strong> s’asseoir pourlaisser approcher les zèbres.5. Mais peine perdue... notre zèbre (avec son piège autour du cou, onaperçoit la plaie sous son cou) n’en finit plus <strong>de</strong> galoper...6. Au bout <strong>de</strong> 2h, nous arrivons enfin à avoir un bon angle <strong>de</strong> tir. La zèbres’allonge sous l’effet <strong>de</strong>s drogues.7. Paul s’approche très doucement... au cas où les drogues ne fassent pascomplètement effet.1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.18


Impact au Mali : mission <strong>de</strong> formation aux techniques <strong>de</strong> communicationL’association étudiante malienne “Vision Jeunes” œuvre à lasensibilisation et à la mobilisation <strong>de</strong>s collégiens et lycéens sur lesthèmes <strong>de</strong> l’éducation, la santé et <strong>de</strong> l’environnement. Pour mieuxconvaincre les déci<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> leurs actions, une formation encommunication a été dispensée par une volontaire issue <strong>de</strong> laFondation Orange. Après 3 mois, Vision Jeune a ainsi pu établir <strong>de</strong>spartenariats avec <strong>de</strong>s entreprises nationales telles Orange Mali(subvention <strong>de</strong> 500 000 FCFA), Ortiz Communication, ou encoreRadio DJEKAFO. Plus largement, les membres <strong>de</strong> Vision Jeunes ontpu renforcer leurs compétences en organisation et gestion ets’apprêtent à déposer un projet d’insertion <strong>de</strong>s jeunes en directiondu gouvernement malien.IMPACT MISSIONImpact au Bénin : mission <strong>de</strong> formationen bureautiqueImpact au Bénin : mission auprès<strong>de</strong>s bibliothèques et du bibliobusLes tournées du bibliobus et les animations <strong>de</strong> la bibliothèques’intègrent aux programmes écoles <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Tanguiéta.Le partenariat avec Planète <strong>Urgence</strong> a permis d’acquérir 4885 surles 5122 ouvrages que comptent les fonds documentaires dubibliobus et <strong>de</strong> la bibliothèque. Les volontaires ont ainsi contribuéà répondre aux attentes et besoins <strong>de</strong>s usagers <strong>de</strong> la bibliothèqueen leur permettant <strong>de</strong> disposer d’ouvrages <strong>de</strong> référence auxquelsceux-ci n’auraient pas eu accès : annales pour les classesd’examen (BEPC et BAC), encyclopédies, dictionnaires bilingues,livres <strong>de</strong> mathématiques et autres ouvrages <strong>de</strong> référence.La bibliothèque est fréquentée par les écoliers, lycéens et adultes<strong>de</strong> Tanguiéta et ses environs. En 2008, le nombre d’abonnés à labibliothèque était <strong>de</strong> 189 alors que le nombre <strong>de</strong> visitesenregistrées (tous publics) était <strong>de</strong> 13 877. L’équipe d’animation <strong>de</strong>la bibliothèque a également bénéficié <strong>de</strong> l’appui <strong>de</strong>s volontairespour le renforcement <strong>de</strong> ses capacités en techniques d’animation.Au cours <strong>de</strong> l’année scolaire, le bibliobus a <strong>de</strong>sservi 10 villagespour un total <strong>de</strong> 72 sorties.Les formations bureautiques à Tanguiéta au Bénin ont visé unpublic élargi composé <strong>de</strong> jeunes déscolarisés, d’artisans, <strong>de</strong> professeurs,d’entrepreneurs ou encore <strong>de</strong> responsables associatifs.Certains ont ainsi pu acquérir les connaissances leur permettant <strong>de</strong>faire face aux exigences <strong>de</strong> leur poste : conception <strong>de</strong> fiches <strong>de</strong>suivi, rédaction <strong>de</strong> rapports périodiques, établissement <strong>de</strong>plannings... Quant aux jeunes déscolarisés, la formation faciliteraleur insertion professionnelle, les attestations délivrées reconnuesofficiellement permettant à leurs détenteurs <strong>de</strong> se présenter à <strong>de</strong>sconcours d’entrée à la fonction publique ou <strong>de</strong> passer <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong>recrutement organisés par <strong>de</strong>s structures locales (mairies, centres<strong>de</strong> santé, association). Au final, la formation a permis à 5 personnes<strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s secrétariats publics, petits établissements proposant<strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> saisie, photocopies et articles <strong>de</strong> bureau. Deuxautres bénéficiaires ont passé avec succès un concours d’entrée àla fonction publique comme opérateurs <strong>de</strong> saisie. Enfin, quatrepersonnes ont été recrutées par <strong>de</strong>s associations locales sur <strong>de</strong>spostes <strong>de</strong> secrétariat ou d’animation.8. Paul lui met un chiffon pour lui clore les yeux.9. La 1 ère étape est <strong>de</strong> couper le piège cisaillant le cou <strong>de</strong> la zèbre10. L’entaille est très impressionnante !11. Nous allongeons la zèbre afin que son corps s’aère mieux. Bétadinesur la plaie, antibiotiques en injection et administration <strong>de</strong> l’antidote.L’opération dure seulement 5 mn. car il fait très chaud et la température<strong>de</strong> la zèbre augmente dangereusement.12. Et là voilà repartie... Un grand moment ! Quelques instants plus tard,elle retrouvera son poulain et se mettra à brouter.13. Le piège est impressionnant : 7 câbles d’acier enlacés !8. 9. 10. 11. 12. 13.PLANETE URGENCE 19


CONGÉS SOLIDAIRESImpact en In<strong>de</strong> : mission <strong>de</strong> formation auprèsd’une ONG <strong>de</strong> production artisanale labellisée équitableIMPACT MISSIONL’ONG indienne <strong>de</strong> Pondichery TAS compte 15 femmes salariées àplein temps et exporte la moitié <strong>de</strong> ses produits artisanaux labelliséscommerce équitable vers l’Europe : vêtements pour hommes etfemmes, sac à main, trousse <strong>de</strong> toilette, poupée et jouet pourenfants, abat-jour, natte <strong>de</strong> plage... En 2008, 5 volontaires se sontsuccédés pour contribuer à l’élaboration d’une stratégie <strong>de</strong>croissance en direction <strong>de</strong>s marchés européens et améliorer lesventes par un renforcement <strong>de</strong>s compétences en <strong>de</strong>sign.Les femmes ont ainsi suivi une formation sur la théorie <strong>de</strong>s couleurs,la règle <strong>de</strong>s textures, la compréhension <strong>de</strong>s tendances <strong>de</strong>s4 saisons, la création et la confection <strong>de</strong> nouveaux produits telsque <strong>de</strong>s housses pour ordinateur portable, <strong>de</strong>s sacs à main entoile <strong>de</strong> jute et en PVC recyclé... Le fondateur <strong>de</strong> TAS, M.Rajendran a lui bénéficié d’une formation sur l’analyse <strong>de</strong>s coûtsainsi que sur la recherche <strong>de</strong> nouveaux distributeurs européens.Un an plus tard, la production a augmenté <strong>de</strong> 35 % comparativementà 2007 : <strong>de</strong> 12 pièces, l’entreprise est passée à 15 (20exemplaires pour chaque modèle) et les distributeurs <strong>de</strong> 6 à 8 enIn<strong>de</strong>, Nouvelle-Zélan<strong>de</strong>, Singapour, Allemagne et France.Formation àPondichery<strong>de</strong> 15 femmesà la créationet confection <strong>de</strong> nouveauxproduits.Conséquemment, le salaire <strong>de</strong>s femmes a été augmenté <strong>de</strong>20 %, <strong>de</strong> 110 roupies par jour en 2007 à 125-140 roupies parjour en 2008. Enfin, le versement <strong>de</strong> 1750 € <strong>de</strong> subvention apermis d’investir dans un matériel <strong>de</strong> travail plus performant :4 nouvelles machines à coudre ainsi qu’un ordinateur portablesont désormais opérationnels.Impact au Bénin : mission <strong>de</strong> formation à l’écotourismeL’ONG béninoise Ecobénin a été créée en 1999 par <strong>de</strong>sprofessionnels <strong>de</strong> l’écotourisme. Elle développe aujourd’huiplusieurs programmes, dont un projet à Koussoukoingou, situé surla chaîne montagneuse <strong>de</strong> l’Atakora, au Nord-Ouest du pays. Cevillage présente une architecture caractéristique <strong>de</strong> la région,l’architecture “Tata Somba”. Ces habitats traditionnels <strong>de</strong>s ethniesBétiabé, Otammari, Bétammaribé et Bésorbé sont construits enfonction d’une symbolique particulière, décidant <strong>de</strong> l’orientation, <strong>de</strong>la disposition <strong>de</strong>s cases et <strong>de</strong> la place <strong>de</strong>s greniers dans laconcession. Un Tata n’a ainsi qu’une entrée, toujours face à l’Ouest,direction marquant la progression <strong>de</strong>s migrations et par extensionle chemin du bonheur. A contrario, l’Est est considéré comme lemauvais côté d’où viennent tous les maux dont souffre la société.Avec l’évolution <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vies, ce patrimoine remarquable estdésormais menacé. Ecobénin valorise donc ce site afin <strong>de</strong>référencer cette architecture au Patrimoine Mondial <strong>de</strong> l’UNESCO.Depuis 2007, 19 volontaires Planète <strong>Urgence</strong> ont contribué à laformation <strong>de</strong> 3 restauratrices et <strong>de</strong> 11 gui<strong>de</strong>s, dont 5 formellementaccrédités.Une association communautaire (La Perle <strong>de</strong> l’Atacora) aégalement vu le jour pour la gestion <strong>de</strong>s activités et <strong>de</strong>s recettestouristiques. De janvier à novembre 2008 l’association a enregistréla visite <strong>de</strong> 372 touristes étrangers <strong>de</strong> circuits écotouristiques et104 nuitées chez l’habitant. Les bénéfices redistribués aux gui<strong>de</strong>s,aux propriétaires <strong>de</strong> Tata Somba et à la communauté villageoiseont permis notamment la création <strong>de</strong> toilettes sèches et un don <strong>de</strong>matériel scolaire pour les <strong>de</strong>ux écoles du village. A ces bénéficess’ajoutent les subventions allouées par Planète <strong>Urgence</strong>, aveclesquelles <strong>de</strong>s équipements, <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> signalisation et <strong>de</strong>sdépliants pour la promotion du site ont été créés pour permettreaux propriétaires <strong>de</strong> Tatas <strong>de</strong> s’équiper et d’accueillir au mieux lestouristes.Architecture Tata Somba au Nord du Bénin : un patrimoine à fort potentiel écotouristique.20


APPUI AUX PROJETSOpération Kits Scolaires,Trousseau du maîtrePlanète <strong>Urgence</strong> a poursuivi en 2008 son opération“kits scolaires” en faveur <strong>de</strong>s écoles du Bénin,Burkina Faso, Cameroun, Madagascar et Mali.Grâce au fidèle engagement <strong>de</strong>s entreprises IBM,l’Oréal et Cegos complété par la généreuse contribution<strong>de</strong> donateurs particuliers -dont MauroGianetti- nous avons pu équiper 18 000 enfantspour la rentrée du mois d’octobre.Kits ScolairesL’opération “kits scolaires” a surtout un impact trèsimportant vis à vis <strong>de</strong>s parents d’élèves. En effet cetteopération ai<strong>de</strong> le Ministère <strong>de</strong> l’Education Nationale <strong>de</strong>ces pays à valoriser l’école aux yeux <strong>de</strong>s parents d’élèvessouvent désabusés par le manque <strong>de</strong> moyens.Ce kit, distribué par le chef d’établissement, permet ainsiaux enfants <strong>de</strong>s familles les plus mo<strong>de</strong>stes d’accé<strong>de</strong>r àl’école sans que les parents soient pénalisés par le coûtrelatif aux fournitures <strong>de</strong> base pour une année scolaire.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’éducation, la confection <strong>de</strong>s kits ayant étéconfiée aux partenaires locaux, l’économie localebénéficie aussi <strong>de</strong> ce projet.1 kit scolaire = 2 € = 1 sacoche en toile contenant un cahier + une ardoise +une gomme + une règle + un crayon à papier + un stylo bille.Trousseau du maîtreNous avons complété cette opération par un projet intitulé“le trousseau du maître”. En effet, la contributioncomplémentaire <strong>de</strong> la Cegos (3 000 €) nous a permis <strong>de</strong>faire une dotation à 65 maîtres <strong>de</strong> classe <strong>de</strong> l’enseignementprimaire afin qu’ils puissent exprimer leur talent enfaveur <strong>de</strong>s enfants.Répartition <strong>de</strong>s kits scolaires par pays et par bénéficiairesBENIN4 000 kits distribués sur 28 écoles.BURKINA FASO 2 000 kits distribués sur 47 écolesCAMEROUN 2 000 kits distribués sur 13 villagesMALI2 000 Kits distribués sur 11 écolesMADAGASCAR 8 000 Kits répartis sur 5 ONG localesPLANETE URGENCE21


CONGÉS SOLIDAIRESAPPUI AUX PROJETSAi<strong>de</strong> alimentaireEn 2008, le Dr Dupé et ses partenaires ainsi que Jean Marie Collinet Renault Europe Automobile ont souhaité poursuivre leurengagement en faveur <strong>de</strong> la population Dogon du Mali. En effet, lapério<strong>de</strong> <strong>de</strong> soudure est toujours très difficile dans cette région et <strong>de</strong>nombreux villages souffrent d’une pénurie alimentaire grave.Une ai<strong>de</strong> alimentaire d’urgence <strong>de</strong> 15 300 € a permis à <strong>de</strong> nombreuxvillageois <strong>de</strong> cultiver les champs en attendant la récolte dans<strong>de</strong>s conditions plus acceptables.Ce programme contribue à limiter les migrations <strong>de</strong>s forces vives<strong>de</strong> ces villages.Les collectes spécialesA l’implication <strong>de</strong>s acteurs locaux, s’ajoute celle <strong>de</strong>s volontaires quiont permis à différents projets <strong>de</strong> se concrétiser, ceux-ci reviennent<strong>de</strong> mision <strong>de</strong> plus en plus nombreux avec la ferme intention <strong>de</strong>poursuivre ce qui était bien souvent pour eux, un premier pas dansle domaine <strong>de</strong> la solidarité internationale.Ainsi, près <strong>de</strong> 4000 euros ont été récoltés par d’anciensécovolontaires partis au Zimbabwe afin d’ai<strong>de</strong>r notre partenaireopérationnel DART à réparer son véhicule, indispensable pour lesactivités terrain sur le Parc <strong>de</strong> Hwange. Au Cameroun, près <strong>de</strong>3000 euros ont été réunis pour un projet <strong>de</strong> forage à Banda Wanigrâce à un financement tripartite d’anciens volontaires, du Parc <strong>de</strong>la Bénoué et <strong>de</strong>s habitants du village.Notons également l’essor que connaît aujourd’hui l’associationd’anciens volontaires Solidarité Enfants Atakora pour le Bénin ainsique le projet d’électrification à l’énergie solaire d’un village enIndonésie financé par la société Schnei<strong>de</strong>r Electric sous l’impulsion<strong>de</strong> l’un <strong>de</strong> leur salarié parti en mission avec Planète <strong>Urgence</strong> surl’île <strong>de</strong> Siberut.22


NOS ACTIONS EN CHIFFRESEn 2008, Planète <strong>Urgence</strong> a envoyé 780 volontaires sur le terrain, soit une augmentation <strong>de</strong> 16 % par rapport à2007 qui a permis à l’association <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r son action envers les populations locales et plus particulilèrementsur ses 4 plateformes d’intervention.Répartition <strong>de</strong>s volontairesHommes 24531 %Appuiéducatif33 %Répartition <strong>de</strong>s volontairespar type d’actionEco-volontariat38 %Répartition <strong>de</strong>s volontairespar type <strong>de</strong> financementsFinancementsindividuels28837 %Femmes53569 %Financementsentreprises49263 %L’engagement plutôt féminin dans le cadre <strong>de</strong>scongés solidaires ne cesse <strong>de</strong> se confirmerd’année en année.Formation adultes29 %Les missions d’écovolontariat attirent <strong>de</strong> plus enplus <strong>de</strong> volontaires, 296 d’entre eux sont partiscette année sur une dizaine <strong>de</strong> projets auprès<strong>de</strong>s chercheurs et conservateurs <strong>de</strong>s parcsnationaux et aires protégées.La participation <strong>de</strong>s entreprises françaises aufinancement <strong>de</strong>s Congés solidaires <strong>de</strong> leur salariésest <strong>de</strong> plus en plus importante chaqueannée : une centaine d’entre elles ont envoyé492 volontaires sur le terrain en 2008.1501005001Départs <strong>de</strong>s volontairespar mois200720082 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Contrairement à nos précé<strong>de</strong>ntes années, le pic<strong>de</strong> départ <strong>de</strong>s volontaires habituellement situél’été a eu lieu en 2008 sur le mois <strong>de</strong> novembregrâce au départ notamment <strong>de</strong> nombreux salariés<strong>de</strong> la Banque Postale.Argentine19Gua<strong>de</strong>loupe4Répartition <strong>de</strong>s volontaires partis en mission par paysMali126Burkina33Niger17Bénin239PerouCameroun1 Madagascar16478In<strong>de</strong>Djibouti220PolynésieZimbabwe41Indonésie102008 a été l’année du Bénin en terme <strong>de</strong> départs sur le terrain, et marqueégalement la fin <strong>de</strong> notre partenariat avec notre partenaire gua<strong>de</strong>loupéenEvasion Tropicale pour lequel 4 <strong>de</strong>rniers volontairessont partis en début d’année.26EnvironnementEducation 21 16 %39 %51Nombre <strong>de</strong> structuresbénéficiaires : 131Développement45 %59L’éducation <strong>de</strong>s jeunes a pris une place encoreplus importante en 2008 (39 %), Planète <strong>Urgence</strong>maintient également son soutien envers les associationsféminines soit environ 25 % <strong>de</strong>s structuresbénéficiaires pour la formation d’adultes.Nombre <strong>de</strong> volontairessur les 3 <strong>de</strong>rnières années78067163002006 2007 2008Une nette augmentation du nombre <strong>de</strong> volontairespartis sur le terrain en 2008 a permis àPlanète <strong>Urgence</strong> <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r son action sur leterrain en renforçant ses partenariats avec lesstructures <strong>de</strong> l’écomomie locale.Répartition <strong>de</strong>s charges missions<strong>de</strong> Congés SolidairesSubventions155 k€ 7 %Frais mission1 447 k€69 %Gestion projet10 % 211 k€Frais formation5 % 102 k€Frais structure9 % 189 k€Sur la somme totale versée par les volontaires ouleur entreprise pour le financement <strong>de</strong> leur mission<strong>de</strong> Congé Solidaire, 76 % sont affectés directementau terrain, 15 % à leur préparation au départ et ausuivi du projet et 9 % aux frais <strong>de</strong> structures.Bilan <strong>de</strong>s subventions versées par Planète <strong>Urgence</strong> en 2008En complément <strong>de</strong>s actions menées par les volontaires sur le terrain, Planète<strong>Urgence</strong> verse également semestriellement un appui financier aux partenaireset/ou bénéficiaires. Cette subvention a pour objectif <strong>de</strong> participer aux projetsd’investissement et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> la structure locale pour laquelle lesvolontaires viennent apporter main forte. En ligne <strong>de</strong> mire : l’autonomisation àlong terme <strong>de</strong> ces structures. Le montant total <strong>de</strong>s subventions versées en2008 s’élève à 155 345 €. Par pays, le montant <strong>de</strong>s subventions varie en fonction<strong>de</strong> leurs besoins ainsi que du nombre <strong>de</strong> volontaires partis en mission surces pays :ARGENTINE BENIN BURKINA FASO CAMEROUN DJIBOUTI INDE INDONESIE MADAGASCAR MALI NIGER POLYNESIE6 650 € 45 155 € 7 190 € 34 162 € 600 € 7 865 € 3 150 € 13 300 € 24 803 € 4 150 € 8 320 €PLANETE URGENCE23


<strong>Urgence</strong> ClimatURGENCE CLIMATPages 24 à 33“Un grand enrichissement et un sentiment d’admiration et d’humilité face à ceux qui se battent auquotidien contre d’autres qui détournent les richesses <strong>de</strong> la planète pour leur seul profit. Unemeilleure compréhension <strong>de</strong>s enjeux environnementaux qui nous concernent tous et <strong>de</strong>smeilleurs moyens pour les appréhen<strong>de</strong>r : l’implication locale, l’espoir et la motivation,l’humilité et la forte volonté <strong>de</strong> participer à la solution plutôt qu’au problème.”Carole est partie sur une mission <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s forêts primaires et <strong>de</strong> soutien scolaireauprès <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Siberut en Indonésie. Mission financée par AGI France -octobre 2008.24


Les forêts jouent un rôle essentiel dans la régulationdu climat, la protection <strong>de</strong> la biodiversitéanimale et végétale et plus généralement la survie<strong>de</strong> nombreuses communautés humainesvivant à proximité et au <strong>de</strong>là.Pourtant, entre 13 et 15 millions d’hectarescontinuent d’être abattus chaque année sur laplanète, soit une superficie égale à un payscomme le Népal ou à la moitié <strong>de</strong> l’Italie. Cettedéforestation stupéfiante déstocke massivementdu CO 2 en retour et représente désormais à elleseule plus <strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s émissions mondiales <strong>de</strong>gaz à effet <strong>de</strong> serre tous les ans.C’est pourquoi Planète <strong>Urgence</strong> développe<strong>de</strong>puis fin 2006, une opération <strong>de</strong> reforestation auMali et en Indonésie baptisée <strong>Urgence</strong> Climat.PLANETE URGENCE25


URGENCE CLIMATCONTEXTEAu Mali, Planète <strong>Urgence</strong> a basé son programme <strong>de</strong> reforestation sur l’agroforesterie familiale :une parcelle d’1ha est ainsi allouée à une famille.Réduire les émissions <strong>de</strong> CO 2 et reforester la planèteAvec 0,74 <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> réchauffement <strong>de</strong>puis un siècle,la température du globe va encore augmenter<strong>de</strong> 1,4 à 5,8°C d’ici à 2100. Cette élévation est largementimputable aux émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong>serre (GES) générées par les activités humaines.A plus <strong>de</strong> 2 <strong>de</strong>grés d’élévation, les conséquences environnementales,économiques et sociales du réchauffementseront proportionnellement catastrophiques et nonmaîtrisables : en un temps record nous assisterons à lamultiplication d’épiso<strong>de</strong>s climatiques extrêmes, à l’élévation<strong>de</strong>s mers, l’effondrement <strong>de</strong> la biodiversité, auxmodifications radicales <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments agricoles, <strong>de</strong>sressources halieutiques et <strong>de</strong>s modèles économiquesadossés, à une compétition exacerbée pour l’accès auxressources et aux espaces vitaux - et donc <strong>de</strong>s risquesaccrus <strong>de</strong> conflits entre États ou communautés et <strong>de</strong>smouvements <strong>de</strong> populations réfugiées... Si le réchauffementet le chaos climatique frappent d’ores et déjà lescontinents et toutes les populations du globe, les pays duSud, déjà parmi les plus pauvres, sont les plus durementtouchés : une mobilisation d’envergure internationalepour les accompagner dans le changement et l’adaptationà cette nouvelle donne est désormais impérative.Les forêts jouent un rôle essentiel dans la régulation duclimat, la protection <strong>de</strong> la biodiversité animale et végétaleet plus généralement la survie <strong>de</strong> nombreuses communautéshumaines vivant à proximité et au <strong>de</strong>là. Parcequ’elles captent et stockent durablement le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>carbone issu <strong>de</strong>s activités humaines, les forêts limitentla présence dans l’atmosphère <strong>de</strong>s gaz à effet <strong>de</strong> serrepartout où ils sont produits dans le mon<strong>de</strong>. Véritables“stocks <strong>de</strong> carbone”, elles sont indispensables à la vieet au maintien d’un climat stable. Sans le maintien <strong>de</strong>ssurfaces forestières, l’humanité ne parviendra pas à diviserpar <strong>de</strong>ux d’ici 2050 les émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong>serre dans le mon<strong>de</strong>.C’est pourquoi, Planète <strong>Urgence</strong> développe <strong>de</strong>puis fin2006, une opération <strong>de</strong> reforestation au Mali et enIndonésie baptisée <strong>Urgence</strong> Climat pour :• Lutter contre le réchauffement climatique,• Favoriser le développement socio-économique<strong>de</strong>s populations locales• Protéger la biodiversitéCette opération est intégrée à la campagne “un milliardd’arbres” parrainée par le Programme <strong>de</strong>s NationsUnies pour l’Environnement (PNUE) à l’initiative <strong>de</strong> laFondation Prince Albert II <strong>de</strong> Monaco et <strong>de</strong> MmeWangari Maathaï, Prix Nobel <strong>de</strong> la paix 2004 et fondatricedu Green Belt Movement au Kenya.Notre campagne <strong>de</strong> communication 2009 est axée en faveur <strong>de</strong> notreprogramme <strong>de</strong> reforestation avec le slogan “1€ = 1 arbre planté”.26


URGENCE CLIMATraisonnée <strong>de</strong> pêche ou d’élevage <strong>de</strong> poissons etcrevettes, la production <strong>de</strong> crabe, mais égalementl’apiculture ou la production <strong>de</strong> produitsalimentaires.A Sumatra, le niveau <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s communautéscôtières est inférieur à celui <strong>de</strong>s populationsvivant à l’intérieur <strong>de</strong>s terres. Si le salaire minimumindonésien est d’environ 75 euros mensuel, le secteurinformel qui regroupe jusqu’à 80 % <strong>de</strong> la population negarantit pas ce minimum. Ainsi, le revenu moyen relevésur les sites <strong>de</strong> reforestation est <strong>de</strong> 35 €/mois et généralemententre 90 à 120 €/mois pour les fermiers piscicolesvisés par le programme. Pour être pérenne, lareforestation <strong>de</strong>vra donc montrer un impact économiqueindéniable en faveur <strong>de</strong>s occupants <strong>de</strong>s terres.Conséquemment, le développement <strong>de</strong> filières durablesd’aquaculture est au nombre <strong>de</strong>s résultats attendus <strong>de</strong>la reforestation entreprise.Les terres reboisées :Nous intervenons sur quatre sites spécifiques ayantchacun une particularité :• Sicanang, en banlieue <strong>de</strong> Medan : zone semi urbaineet industrielle adossée à la mangrove.• Percut : milieu insulaire en embouchure <strong>de</strong> <strong>de</strong>lta.• Pangkalan Susu : une petite île <strong>de</strong> 300 ha proche <strong>de</strong>la côte.• Pantai Labu : bord <strong>de</strong> mer peu habité et peuplé d’uneriche colonie d’oiseaux.Dans ces zones habitées, les mangroves sont souventreparties en parcelles et/ou converties partiellement outotalement selon les cas en bassins ou étangs <strong>de</strong>stinés àl’aquaculture gérés par <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>s villagesadossés aux sites. Toutefois, même si l’usage et lapossession quotidienne en reviennent à <strong>de</strong>s personnes“privées”, les terres appartiennent tout autant à la• Sicanang• Pangkalan Susu• Percut• Pantai Labucommunauté locale : si chacun peut faire ce qu’il souhaite<strong>de</strong> sa terre, <strong>de</strong> sa parcelle, la communauté et les voisinsdirects doivent être associés à la décision.Concernant les trois districts dans lesquels sont répartisles 4 sites où nous intervenons entre 2007 et 2008, 80 à85 % <strong>de</strong> terres sont dites communautaires mais sousgestion individuelle, 10 % <strong>de</strong>s terres appartiennent à <strong>de</strong>scompagnies indonésiennes ou étrangères, et 5 % àdifférents niveaux <strong>de</strong> collectivités (villages, districts ou État).Prés <strong>de</strong> 95 % <strong>de</strong>s 196 ha reboisés jusqu’à présentappartiennent à 268 fermiers piscicoles propriétaires <strong>de</strong>parcelles <strong>de</strong> différentes tailles (généralement <strong>de</strong> 0,5 à 4 hapour moyenne <strong>de</strong> 0,94 ha). Selon la situation du terrain etle niveau d’implication souhaité <strong>de</strong>s bénéficiaires, lessurfaces sont partiellement ou totalement reboisées.Dans certains cas l’activité <strong>de</strong> pêche est maintenuedurant la croissance <strong>de</strong>s plants.L’addition <strong>de</strong> petits reboisements parfois épars dans unensemble forestier dégradé contribue ainsi à reconstituerun ensemble homogène plus large pouvant ainsi relever<strong>de</strong> plusieurs propriétaires différents.Les sites sélectionnés pour reboiser les terres ont fait l’objet d’une aquaculture intensive détruisant la majeure partie <strong>de</strong>s mangroves qui y assurentla conservation <strong>de</strong> la biodiversité, reforester les sites détruits permet d’y garantir une production durable.28


Les différentes parties prenantes indonésiennes,locales, régionales et nationales :Le partenaire en maîtrise d’œuvre : l’association indonésienneYaGaSuThe Sumatran Elephant Foundation (YaGaSu) est uneONG indonésienne, créée en 2001, <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>l’éléphant, restauration <strong>de</strong>s forêts et écosystèmesdégradés et d’amélioration <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong>s communautéslocales <strong>de</strong>s zones concernées.Le choix <strong>de</strong> l’association YaGaSu comme maître d’œuvreest né d’une première expérience particulièrementpositive <strong>de</strong> partenariat avec Planète <strong>Urgence</strong> à l’occasion<strong>de</strong> notre opération <strong>de</strong> premiers secours portés auxpopulations affectées par le tsunami <strong>de</strong> 2004 dans la ville<strong>de</strong> Banda Aceh.L’association YaGaSu est présidée par M. BambangSuprayogi, 47 ans, Docteur en écophysiologie végétale,ancien directeur du parc National <strong>de</strong> Gunung Leuser àSumatra, et membre <strong>de</strong>s groupes d’experts “Éléphantd’Asie” et “Zones Protégées” auprès <strong>de</strong> l’UICN.REFORESTATIONEN INDONÉSIE• Les diverses personnes ressources <strong>de</strong>s communautésvillageoises, dont les responsables <strong>de</strong>s pêcheries, lesautorités religieuses et les représentants <strong>de</strong> la jeunesse.M. Rachmat Witoelar, Ministre Indonésien <strong>de</strong> l’environnementa par ailleurs inauguré le lancement <strong>de</strong> l’opération<strong>de</strong> reforestation le 10 août 2007.Avec les bénéficiaires directs, fermiers piscicolesoccupants les sites reboisés, nous établissonsprogressivement un protocole <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> la terre et <strong>de</strong>protection <strong>de</strong>s mangroves replantées valable pour unedurée <strong>de</strong> 20 ans.Ce protocole est renforcé d’un second avec les autoritéslocales, à savoir les communautés villageoises, lesdistricts et les pêcheries locales. Il fixe les principes <strong>de</strong>bonne gestion et <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> mangrovespour une durée <strong>de</strong> 20 ans.Populations et autorités locales et nationales :Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’adhésion <strong>de</strong>s bénéficiaires directs dureboisement, les communautés et autorités locales doiventêtre actrices et porteuses du projet. Dans un souci <strong>de</strong>légitimité, <strong>de</strong> bonne gestion, et <strong>de</strong> sécurité sur le foncier,les différentes institutions et parties prenantes sont :• L’agence environnementale <strong>de</strong> la Province <strong>de</strong> SumatraNord, sous tutelle du Ministère Indonésien <strong>de</strong>l’environnement,• L’agence <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s ressources naturelles <strong>de</strong>la Province <strong>de</strong> Sumatra Nord, sous tutelle du MinistèreIndonésien du foret,• Les chefs <strong>de</strong> districts et chefs <strong>de</strong> villagesNos programmes <strong>de</strong> reforestation dans le mon<strong>de</strong> visent à préserver, à notre échelle,la Terre que nous allons laisser aux générations futures.PLANETE URGENCE29


URGENCE CLIMATLes différentes étapes <strong>de</strong> la plantationEncadrement et suiviFormés et supervisés par les équipes YaGaSu dédiéesau programme (10 personnes), 5 superviseurs <strong>de</strong> sitessont employés et rémunérés à plein temps. Ils sont traditionnellementles agents communautaires désignéspar le village et dans le cadre du programme <strong>de</strong> reboisementen charge <strong>de</strong> :• La pépinière du site• L’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s parcelles ou terres à reboiserdans leur zone d’attribution• La sensibilisation <strong>de</strong>s propriétaires <strong>de</strong> parcelles etplus largement <strong>de</strong> la population villageoise aux bienfaits<strong>de</strong> la reforestation <strong>de</strong>s mangroves.• La planification <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> plantations, lerecrutement <strong>de</strong>s planteurs et leur encadrement (respectdu protocole <strong>de</strong> plantation).• La surveillance <strong>de</strong> la bonne prise <strong>de</strong>s plants lespremières semaines suivantes la plantation (vigilanceparasite et ensoleillement)• Le suivi <strong>de</strong>s parcelles reboisées et le remplacement<strong>de</strong>s plants morts le cas échéant.• Le reporting au responsable terrain <strong>de</strong> YaGaSu àchacune <strong>de</strong> ces différentes étapes.A maturité, 20 à 25 années après la plantation, le nombred’arbres à l’hectare sera d’environ 3 500. Les conditions<strong>de</strong> compétition naturelle sont ainsi récréées.Bilan <strong>de</strong>s plantations sur chaque siteSite Nb plants Nb plants Total plants Total2007 2008 2007-2008 (ha)PERCUT 308 600 240 000 548 600 122SICANANG 111 300 112 812 224 112 50PANGKALAN SUSU 0 252 188 252 188 56PANTAI LABU 0 50 000 50 000 11TOTAL 419 900 655 000 1 074 900 239En 2008, ce sont 655 000 palétuviers qui on été planté,soit 1 074 900 plants sur les <strong>de</strong>ux années du programmepour une superficie totale <strong>de</strong> 239 ha.Au terme <strong>de</strong> la reforestation <strong>de</strong>s 5 millions <strong>de</strong> palétuviersen 2012 nous tablons sur un minimum <strong>de</strong> séquestration<strong>de</strong> 130 000 tonnes <strong>de</strong> CO 2. Cette donnée sera affinéesuite aux étu<strong>de</strong>s menées sur le terrain afin <strong>de</strong> répondreaux exigences du label CCB, une labellisation prévue àla fin <strong>de</strong> l’année 2009.ProtocoleLes 4 500 plants par hectare sont espacés d’un mètreen largeur et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mètres en longueur. Avec un taux<strong>de</strong> survie pouvant atteindre 90 % la première année, lenombre <strong>de</strong> plants à l’hectare est d’environs 4 000. Parla suite, la mortalité <strong>de</strong>s plants peut atteindre 20 %durant les 4 premières années <strong>de</strong> croissance.Schéma du protocole <strong>de</strong> plantation.30


REFORESTATIONAU MALIL’agroforesterie et la culture maraîchère permettent <strong>de</strong> replanter <strong>de</strong>s espèces adaptéeset <strong>de</strong> porter tout à la fois un projet <strong>de</strong> développement local.Programme <strong>de</strong> développement agrosylvicole au MaliLe Mali appartient aux pays du Sahel. D’originetamasheq, le terme sahel signifie “rivage’’, un rivageoù l’écologie et le climat ren<strong>de</strong>nt à nouveau la viepossible après le franchissement <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong>kilomètres <strong>de</strong> désert saharien s’étendant au sud <strong>de</strong>spays du Maghreb. Pesant <strong>de</strong> manière majeure surl’évolution du climat, <strong>de</strong> la végétation, du potentielhydrique et donc sur l’avenir <strong>de</strong>s ressources naturellesdisponibles pour les populations, la désertificationest un phénomène déterminant pour cetterégion du mon<strong>de</strong>. Ce phénomène est amplifié par laconsommation <strong>de</strong> bois à usage domestique auSahel en décalage complet avec les ressourcesforestières disponibles.Parmi les moyens <strong>de</strong> lutte contre la désertification,le reboisement apparaît comme une solutionprivilégiée. Grâce à la mise en place d’une exploitationagro forestière familiale, ce programme permet<strong>de</strong> replanter <strong>de</strong>s espèces adaptées et <strong>de</strong> portertout à la fois un projet <strong>de</strong> développement local.LocalisationLe programme <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> est mis en œuvredans la région <strong>de</strong> Mopti, au centre du pays, sur les 4communes <strong>de</strong> Sio, Mopti, Konna et Fatoma.Le secteur d’activité principal <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Mopti estle secteur primaire. La région présente toutefois <strong>de</strong> fortscontrastes. Si la zone du <strong>de</strong>lta intérieur du Niger est propiceà la pêche, à la riziculture et à l’élevage, le cercle <strong>de</strong>Mopti concerné par notre projet est une zone beaucoupplus sèche. Le mil est la culture principale et constituel’aliment <strong>de</strong> base. La qualité <strong>de</strong>s récoltes est soumiseaux aléas climatiques et aux attaques <strong>de</strong> criquets. Lesconditions <strong>de</strong> l’élevage, essentiellement bovin, sont trèsaléatoires et pèsent fortement sur la dégradation <strong>de</strong>sressources naturelles du fait du surpâturage.Les ethnies représentatives <strong>de</strong> la région sont les Bambara,Marka, Peulh, Dogon et Bozo. Les bénéficiairesdirects du projet sont exclusivement <strong>de</strong>s agriculteurs dontle revenu par famille est estimé entre 20 et 40 € par mois.Une famille, une parcelle, un hectareLe programme est entrepris sur la base <strong>de</strong> l’échelle familiale.Le reboisement est envisagé dans le cadre d’uneparcelle d’1ha allouée à une famille qui sera en charge <strong>de</strong>la production agro-forestière et du suivi <strong>de</strong>s plantationssur ce terrain. Le programme prévoit la plantation d’espècesd’arbres complémentaires agencés <strong>de</strong> façon à favoriserun cercle vertueux végétation/sol/production.Chaque parcelle d’un hectare est divisée en quatre portionschacune. La présence du balanzan (Acacia Albida)assure l’apport naturel en azote. Cette espèce a en outreune utilité économique puisqu’elle produit du fourragepour le bétail. Les arbres fruitiers (manguiers, goyaviers,papayers…) assurent une production qui peut êtreconsommée directement, améliorant ainsi la qualité <strong>de</strong>l’alimentation <strong>de</strong> la famille par un apport en vitamines etfibres. Les fruits peuvent également être vendus sur lesmarchés locaux. La production maraîchère peut enfin êtrecommercialisée ou intégrée à l’alimentation <strong>de</strong>s familles.PLANETE URGENCE31


URGENCE CLIMATLa parcelle est entourée d’une triple haie vive : tout à faità l’extérieur se trouve une haie d’épineux, le prosopis,dont la taille empêche les chèvres <strong>de</strong> pénétrer la parcelle.On trouve ensuite une haie d’eucalyptus pour luttercontre l’érosion éolienne et éviter l’ensablement <strong>de</strong> laparcelle. Enfin, à l’intérieur, une rangée <strong>de</strong> jujubier(Zizyphus Mauritiana) assure une production fruitière enplus d’une protection contre l’érosion.Le retard accumulé sur la pérennisation <strong>de</strong>s puits parbusage, notamment lié au doublement du prix du ciment,amène un effort budgétaire <strong>de</strong> rattrapage fin 2008. Lepoint est important car il conditionne le maraîchage etdonc en gran<strong>de</strong> partie la présence <strong>de</strong>s paysans sur lesparcelles, facteur <strong>de</strong> protection et d’entretien <strong>de</strong> cesparcelles et bien sûr les revenus additionnels à courtterme liés au maraîchage. Afin d’atténuer les risques <strong>de</strong>divagation <strong>de</strong>s animaux sur les parcelles, le garnissage <strong>de</strong>celles-ci se fait en <strong>de</strong>ux temps ; création <strong>de</strong> la haie vive(550 pieds) lors <strong>de</strong> la première campagne et plantation“intérieure” lors <strong>de</strong> la campagne suivante. Cette année,plus <strong>de</strong> 150 000 plants ont été fournis portant à 313 000le nombre d’arbres plantés <strong>de</strong>puis le début du projet.Notre stratégie vise à :• Sélectionner <strong>de</strong>s agriculteurs ayant ou pouvant obtenir<strong>de</strong>s autorités un hectare et motivés par le projet.• Faire planter par le bénéficiaire ou sa famille sur cesparcelles <strong>de</strong>s espèces d’arbres complémentairesfinancés par le projet.• Faire creuser un puit par le bénéficiaire, le projet finançantsa pérennisation au moyen <strong>de</strong> buses en ciment.• Financer l’introduction au maraîchage (semences, kitsd’outils et conseils <strong>de</strong> production).• Assurer le suivi dans la durée <strong>de</strong> la parcelle par lecoordinateur local.La sensibilisationEn 2007, les coordinateurs <strong>de</strong> site ont organisé <strong>de</strong>sréunions dans les villages en présence du chef <strong>de</strong> village: présentation du projet, objectifs, échanges. Lors<strong>de</strong>s visites suivantes : inscriptions <strong>de</strong> ceux qui semblentréunir les conditions, choix final par le coordinateur enfonction du nombre maximum <strong>de</strong> parcelles, annonceaux bénéficiaires et aux chefs <strong>de</strong> village.Le choix <strong>de</strong> l’échelon familialLa complexité du contexte foncier local justifie le choix<strong>de</strong> l’échelle familiale pour ce projet. Étant donné la juxtaposition<strong>de</strong>s prérogatives communales et coutumières,rendre les villageois directement responsables <strong>de</strong>splantations permet <strong>de</strong> contourner les conflits sur la légitimité<strong>de</strong>s différentes autorités et d’éviter une gestionéclatée et donc inefficace du projet. Les allocations <strong>de</strong>terrain pour les paysans candidats et “sans terre” sefont au niveau du chef <strong>de</strong> village par consensus aprèsconsultation générale et validation par le maire.Les associations locales accompagnant le projetassurent, <strong>de</strong> surcroît, la sensibilisation et la formation<strong>de</strong>s communautés aux techniques et au suivi <strong>de</strong> lareforestation.Bilan <strong>de</strong>s plantationsSite Surface ha Surface ha Surface ha Plants Plants Total plants2007 2008 2007+2008 2007 2008 2007+2008SIO 50 55 105 53 100 27 500 80 600MOPTI 19 21 40 11 079 0 11 079KONNA 8 55 63 6 075 28 980 35 055FATOMA 140 55 195 113 480 72 638 186 118Totaux 217 186 403 183 734 129 118 312 852Le projet fut initié en mai2007 sur 212 ha dans les4 communes <strong>de</strong> Sio, Mopti,Konna et Fatoma, puis avec181 ha supplémentairespour la campagne 2008,sur les mêmes zones.32


Programme additionnel <strong>de</strong> performance énergétiqueEn complément du programme agrosylvicole, une phase test <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> foyersdomestiques améliorés à été mise en œuvre dans la commune <strong>de</strong> Sio avec l’association<strong>de</strong> femmes Djeka Bara formée par Planète <strong>Urgence</strong> à la gestion d’un micro-créditdont le fond <strong>de</strong> roulement, financé par notre association pendant les 6 premiers mois,est <strong>de</strong> 7000 euros.En quelques mois 450 familles ont adhéré au projet (représentant environ 3500 individus),690 foyers améliorés vendus et 425 prêts accordés.L’utilisation d’un foyer domestique amélioré montre une réduction <strong>de</strong> la consommation<strong>de</strong> bois <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 25 %. Pour les familles, cela se traduit par une diminution <strong>de</strong> lacorvée <strong>de</strong> bois et/ou une économie à l’achat du combustible. Le bénéfice est égalementévi<strong>de</strong>nt en terme <strong>de</strong> réduction d’émission <strong>de</strong> CO 2 dans l’atmosphère (environ180 tonnes <strong>de</strong> bois économisées à ce jour).Perspectives 2009REFORESTATION AU MALI2 Foyers domestiques améliorésachetés par une famille malienne.Programmation en 2009 d’un nouveau projet <strong>de</strong>reforestation à MadagascarPlanète <strong>Urgence</strong> développera en 2009 à Madagascar un projetqui conservera l’approche globale du programme <strong>Urgence</strong> Climatpar la mise en œuvre simultanée <strong>de</strong>s trois objectifs <strong>de</strong> lutte contrele réchauffement climatique, <strong>de</strong> développement économique<strong>de</strong>s populations rurales et <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> la biodiversité. Il s’agiraainsi d’appuyer la population <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> Ankanzondondyet <strong>de</strong> Mangamila dans leur projet <strong>de</strong> fabrication d’huileessentielle grâce à la replantation <strong>de</strong> Ravintsara, l’huile essentielle<strong>de</strong> Ravintsara étant un produit à forte valeur ajoutée dont la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> est croissante sur le marché local mais aussi àl’exportation. Le projet sera étendu à la plantation d’autresessences en fonction <strong>de</strong>s besoins, dont la création d’une filièreapicole. Le projet comportera également un volet <strong>de</strong> productiond’énergie renouvelable nécessaire à la production d’huile.Perspectives <strong>de</strong> développement du programme<strong>Urgence</strong> ClimatEn 2009, nos équipes renforceront les partenariats avec lesentreprises par une démarche <strong>de</strong> prospection active, garante dufinancement et du développement <strong>de</strong> nos actions sur le terrain, touten les sensibilisant et en les encourageant à réaliser les bonsgestes en faveur <strong>de</strong> l’environnement (bilan carbone, conseil <strong>de</strong>réduction d’émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre, compensation <strong>de</strong>sémissions incompressibles, éco-gestes...).Par ailleurs, et pour plus <strong>de</strong> visibilité, notre site Internet permettraaux donateurs <strong>de</strong> visualiser concrètement sur une cartegéographique interactive la parcelle plantée grâce à leur don.Au total 661 000 euros ont été versés en 2008 par les entreprisespartenaires et les donateurs individuels.Dans les pays du Sahel où la désertification <strong>de</strong>vient un phénomène déterminant pour l’avenir <strong>de</strong> ces pays, le reboisement apparaît comme une solutionprivilégiée pour lutter contre ce phénomène.PLANETE URGENCE33


Comprendre la Planète pour mieux agir en sa faveur : voici une nouvelledémarche clairement engagée en 2008 à travers <strong>de</strong> nombreuses interventions enFrance, <strong>de</strong> nouveaux supports pédagogiques et d’une formation encorerenforcée pour nos volontaires. Planète <strong>Urgence</strong> a décidé en 2008 d’initier unprogramme pédagogique en faveur d’un public plus jeune. Ce nouveau projet adébouché avec le premier numéro en février 2009 d’une édition trimestrielleintitulée : MEMOIRE DE LA PLANETE. Cet ouvrage s’adresse à un publicd’élèves d’une tranche d’âge <strong>de</strong> 8-11 ans. Par ces différentes actions, Planète<strong>Urgence</strong> entend bien participer concrètement en France à la sensibilisation et àl’éducation du grand public aux problématiques du développement internationalet <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> la nature.Comprendre la PlanèteCOMPRENDRE LA PLANÈTEPages 34 à 3934


“Cette mission a renforcé ma conviction que les peuples gagnent énormément à serencontrer et à échanger. La solidarité internationale c’est d’abord s’intéresser auxsituations <strong>de</strong>s pays du Sud et se sentir concerné. Ensuite, c’est échanger et partageravec une double flèche Nord/Sud”.Emmanuelle est partie sur une mission <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s femmes au Mali au seind’une savonnerie artisanale. Mission financée par L’Oréal - octobre 2008PLANETE URGENCE35


COMPRENDRE LA PLANÈTELA FORMATION DES VOLONTAIRESEN QUELQUES CHIFFRESLa formation <strong>de</strong>s volontairesavant leur départune mission essentielleCette formation présente <strong>de</strong>s objectifs bien spécifiques. A l’issue<strong>de</strong> ces 2 journées, les participants sont en capacité <strong>de</strong> :• Repérer les différents acteurs et les notions clés <strong>de</strong> laSolidarité Internationale• Connaître les objectifs <strong>de</strong> l’association et <strong>de</strong>s actions qu’ellemène sur le terrain• I<strong>de</strong>ntifier notre processus <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> projet et le rôle duvolontaire au sein <strong>de</strong>s missions• Appréhen<strong>de</strong>r le contexte global du pays et plus spécifique <strong>de</strong>la mission.Pour les missions <strong>de</strong> développement :- Repérer les principaux aspects pédagogiques afin d’adapterles métho<strong>de</strong>s aux spécificités <strong>de</strong>s missions auprès <strong>de</strong>s adultes- I<strong>de</strong>ntifier les techniques et activités adaptées aux différentsniveaux <strong>de</strong>s enfants• I<strong>de</strong>ntifier les conséquences <strong>de</strong> l’acte <strong>de</strong> “donner” (charte dudon).• Reconnaître les principaux aspects interculturels dans le butd’adapter un comportement adéquat sur le terrain.En conclusion, cette préparation professionnelle permet <strong>de</strong> développerses capacités d’adaptation et <strong>de</strong> communication pour unemeilleure efficacité sur le terrain. Elle propose également <strong>de</strong>spistes <strong>de</strong> réflexion pour aller plus loin, pour témoigner au retouret pour adapter son comportement au quotidien.Pourquoi est-elle essentielle ?…Après avoir suivi cette sensibilisation à la Solidarité Internationaleet au Développement Durable, la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>svolontaires se disent notamment rassurés. En terme d’échange,ils trouvent <strong>de</strong>s réponses aux questions principales qu’ils seposent sur le contenu <strong>de</strong> leur mission. Ils ont pu rencontrer740 Volontaires ont suivi nos 2 journées <strong>de</strong> formation lespréparant à leur départ, en 2008.29 Sessions <strong>de</strong> formation ont été organisées soit 5 <strong>de</strong>plus que l’année précé<strong>de</strong>nte. Cette formation est obligatoirepour tous les nouveaux candidats aux CongésSolidaires. A l’issue <strong>de</strong>s 2 jours, 94 % <strong>de</strong>s participantsdisent qu’elle est essentielle et indispensable à leur préparationau départ. A leur retour, 84 % se disent satisfaitsvoire trouvent excellent les contenus.Financer le séminaire <strong>de</strong> formation :179 Volontaires ont fait financer les 2 journées <strong>de</strong> formationobligatoires avant <strong>de</strong> partir en mission en utilisantleur Droit Individuel à la Formation (DIF). Une convention<strong>de</strong> formation est établie avec la structure employant levolontaire. Le coût s’élève à 800 €.l’équipe et, en général, les volontaires avec lesquels ils vont partiren mission. Et surtout, dans la mesure du possible, ils rencontrentd’anciens volontaires partis sur <strong>de</strong>s missions similairesvenus ici témoigner <strong>de</strong> leurs expériences.Nous en profitions pour remercier tous ceux d’entre vous qui sontvenus en 2008 témoigner <strong>de</strong> leur expérience auprès <strong>de</strong>s futurspartants. Notamment, grand merci à Béatrice Genoux, OlivierGesson, Olivier Gobessi, Philippe Gouriellec, Sébastien Hannebertet Emmanuelle Georges venus très souvent témoigner.L’équipe et les locauxL’équipe pédagogique s’est vue enrichie en interne comme enexterne. Du côté <strong>de</strong> notre partenaire A<strong>de</strong>coop, Sylvie Lefebvre estvenue renforcer l’équipe <strong>de</strong>s 4 animateurs (Fabienne Lassalle,Clotil<strong>de</strong> Bocquet, Judith Doue Taï, et Jean Karinthi) alors queThérèse Collinet la quittait. Nous les remercions tout particulièrementpour leur implication, leur souplesse et leur disponibilité.En interne, les bénévoles Eric Pin et Alain Tissier assistent toujoursaussi efficacement la Responsable, Marie-France Maréchal.Grand merci pour leur disponibilité et efficacité !Quant aux locaux, nouvellement installés à Paris, nous avons animéles sessions en interne dès février. La localisation proche <strong>de</strong> Gare<strong>de</strong> Lyon favorise les déplacements autant <strong>de</strong>s volontaires que <strong>de</strong>nos partenaires.36


LA FORMATIONPerspectives d’avenirDébut 2009, l’équipe formation s’est renforcée par la venue d’uneassistante pour le service, Ouahiba Nouari. Outre, gérer lesconventions <strong>de</strong> formations, elle gère le suivi administratif,permettant à l’équipe pédagogique d’être plus disponible pourtravailler activement sur la refonte du programme <strong>de</strong> formation en2008 initiée et non mise en œuvre jusqu’alors.En mars, une première modification a vu le jour au sein duprogramme <strong>de</strong> formation. Un module spécifique sur l’acte <strong>de</strong>donner s’est mis en place pour répondre à cette problématique àla fois très importante pour Planète <strong>Urgence</strong> et ses partenaires etsujet sensible également pour les volontaires qui ont souvent <strong>de</strong>sdifficultés à réagir aux sollicitations <strong>de</strong> leur entourage, notamment.Une charte du don a également vu le jour, elle est consultable surnotre site www.planete-urgence.org/nous/charte-du-don.phpLa refonte <strong>de</strong> la formation a d’autres objectifs. Notamment,permettre une plus gran<strong>de</strong> interaction entre les animateurs et lesvolontaires pendant les journées <strong>de</strong> formation en salle. Un projetest à l’étu<strong>de</strong> actuellement : les points plus théoriques pouvant êtreabordés lors d’une “première journée” consultable en lignepréalablement aux 2 jours en salle.Cette interactivité, au-<strong>de</strong>là d’être plus conviviale, permettrad’abor<strong>de</strong>r plus en profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s notions telles que le savoirêtre du volontaire sur le terrain pendant sa mission et lesengagements envisageables à son retour.Développer les compétences eninterneLe plan <strong>de</strong> formation, mis en œuvre en 2008 sur le renforcement<strong>de</strong>s compétences en interne, se poursuit en 2009. Par ailleurs, leservice RH participe à <strong>de</strong>s réunions d’échanges <strong>de</strong> pratiquesavec d’autres ONG via Coordination Sud.En terme d’organisation, <strong>de</strong>s réunions transversales ont lieurégulièrement pour consoli<strong>de</strong>r nos processus <strong>de</strong> suivi/évaluation<strong>de</strong> projets et d’accompagnement du volontaire <strong>de</strong>puis son souhait<strong>de</strong> s’inscrire jusqu’au départ effectif en mission.Charte du donLa main qui donne est toujoursau-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> celle qui reçoit Amadou Hampâté BâExtrait du document “Donner pour agir ?” issu du siteInternet du Ritimo (Réseau d’information et <strong>de</strong> documentationpour le développement durable et la solidarité internationale).“Donner <strong>de</strong>s vêtements, <strong>de</strong> la nourriture, <strong>de</strong>s médicaments sont<strong>de</strong>s réflexes courants envers les plus démunis. D’autant plus quand onvit dans <strong>de</strong>s pays riches où l’on a plus qu’il ne faut, et que l’on se séparesouvent d’objets dont on se dit qu’ils pourraient servir à d’autres.Malheureusement, tout n’est pas si simple dans ce domaine, et si le donsemble la forme la plus naturelle <strong>de</strong> la solidarité, il n’est pas forcémentla meilleure et il peut même quelquefois être la pire.C’est un étonnant paradoxe, mais certains gestes <strong>de</strong> générosité peuventen effet nuire à leurs bénéficiaires. Les dons peuvent être inappropriés,inadaptés, dangereux, polluants, <strong>de</strong>structeurs <strong>de</strong> l’économie locale, etc.Ils peuvent également créer <strong>de</strong>s relations <strong>de</strong> pouvoir, générer <strong>de</strong>s comportementsd’assistés, augmenter les inégalités, alimenter les marchésnoirs… Autant <strong>de</strong> choses auxquelles on ne pense pas forcément quandon vi<strong>de</strong> ses placards, ses rayons ou ses entrepôts.Le don <strong>de</strong> matériel est rarement une solution pour être solidaire <strong>de</strong>façon plus efficace et responsable. Et si l’on fait un don, il faut que cesoit un don réfléchi, basé sur une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> précise émanant du ou <strong>de</strong>sbénéficiaires et non une opportunité <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s choses dont on neveut plus ou dont on ne sait plus quoi faire.”(Source : Ritimo - novembre 2006)Le projet europeen Pas<strong>de</strong>l, former <strong>de</strong> manière transversaleaux problématiques <strong>de</strong> développement durableDepuis le sommet <strong>de</strong> la Terre <strong>de</strong> Rio (Conférence <strong>de</strong>s NationsUnies sur l’Environnement et le Développement) en 1992, leconcept <strong>de</strong> développement durable est reconnu et est appeléà être intégré <strong>de</strong> manière transversale tant au niveau globalque local. Pour atteindre ces objectifs ambitieux et pour transformerce concept en actions concrètes, il est essentiel d’offriraux acteurs publics et privés, aux étudiants et aux personnesen recherche d’emploi <strong>de</strong>s formations ciblées etinnovantes, axées sur <strong>de</strong>s outils répondant à leurs besoins.Dans ce but s’est développé le projet Pas<strong>de</strong>l (Practicing SustainableDevelopment through E-learning) dans le cadre du programmeeuropéen Leonardo da Vinci (soutien à la formation professionnelle).Promoteur du projet, Planète <strong>Urgence</strong> a ainsi coordonné lestravaux <strong>de</strong> 9 partenaires européens (Universités, centres <strong>de</strong>formation d’éco conseiller, centre <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s autoritéslocales, réseau expert sur les problématiques <strong>de</strong> développementdurable) implantés en Belgique, en Allemagne, en Pologne, enRoumanie et en République Tchèque.Ce projet pilote s’est étendu sur <strong>de</strong>ux années (d’octobre 2006 àoctobre 2008). Il a permis 3 modules <strong>de</strong> formation en français(entreprise et développement durable, éco-construction et agenda21 local), en tchèque, en polonais et en roumain, afin <strong>de</strong> renforcerla prise en compte <strong>de</strong> l’environnement dans les activitéséconomiques.Un <strong>de</strong> ces modules, traitant <strong>de</strong>s liens entre “entreprise et développementdurable” est en cours d’adaptation à l’environnementfrançais (il a été développé en Belgique) pour être proposé dans unespace dédié aux partenaires <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>. La mise enœuvre <strong>de</strong> ce dispositif <strong>de</strong>vrait aboutir courant 2009.Plus d’information sur le site <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> ou via le sitedédié au projet PASDEL : www.pas<strong>de</strong>l.euPLANETE URGENCE37


COMPRENDRE LA PLANÈTELES AMBASSADEURSProgramme France <strong>de</strong> sensibilisationau développement et à la solidaritéinternationale : les “Ambassa<strong>de</strong>urs”Le programme “Ambassa<strong>de</strong>urs” a été conçu au cours <strong>de</strong> l’année 2007. Les acteursprincipaux étant les anciens volontaires qui souhaitent poursuivre leur engagement enFrance après leur retour <strong>de</strong> mission, Planète <strong>Urgence</strong> leur propose d’animer au sein <strong>de</strong>sécoles, <strong>de</strong>s collectivités locales ou <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong>s activités d’éducation audéveloppement et à l’environnement. Mis en place début octobre 2007, le programmecomptait déjà 46 membres au 31 décembre 2007. Fin 2008, ce sont désormais 100ambassa<strong>de</strong>urs qui composent l’équipe, avec une progression toujours croissante en2009. Suite à <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sensibilisation menées en entreprises, plus <strong>de</strong> 1 295personnes ont été formées au développement et à la solidarité internationale, avec lapossibilité <strong>de</strong> partir pour <strong>de</strong>s missions humanitaires <strong>de</strong> Congé Solidaire.Perspectives et organisation pour l’année 2009Pour l’année 2009, <strong>de</strong> nombreuses actions sont d’ores et déjà à l’étu<strong>de</strong>, parmi celles-ci :• Stands Planète <strong>Urgence</strong> animés par les ambassa<strong>de</strong>urs à l’entrée <strong>de</strong>s restaurantsd’entreprises, lors <strong>de</strong> forums associatifs dans les villes <strong>de</strong>s ambassa<strong>de</strong>urs• Campagnes d’affichage Planète <strong>Urgence</strong> chez les commerçants sur les kits scolairesou la reforestation • Expositions photos en entreprise ou en salles municipales pourinformer et sensibiliser le public au développement et à la solidarité internationale• Débats sous forme <strong>de</strong> questions/réponses après projection vidéo • Conférences enentreprises • Témoignages individuels <strong>de</strong> volontaires partis sur le terrain auprès <strong>de</strong>sétablissements scolaires • Echanges <strong>de</strong> correspondances entre <strong>de</strong>s classes d’élèvesau Nord et au Sud, et différents événementiels…Les groupes <strong>de</strong> travailAu-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s actions d’information et <strong>de</strong> sensibilisation individuelles <strong>de</strong> proximité mises enplace par les ambassa<strong>de</strong>urs au sein <strong>de</strong> leurs villes, l’idée <strong>de</strong> s’appuyer sur l’ensemble duréseau via le territoire français a pu être concrétisée. Dès janvier, 5 groupes <strong>de</strong> travail sesont formés, réunissant et impliquant les ambassa<strong>de</strong>urs pour les régions <strong>de</strong> Paris, Ile <strong>de</strong>France, Ouest, PACA et Rhône- Alpes. Au 7 mars 2009, une cinquantaine d’ambassa<strong>de</strong>ursétaient engagés dans ces groupes <strong>de</strong> travail. Ces journées <strong>de</strong> réflexion sont consacréesaux actions à mettre en place durant les semaines <strong>de</strong> développement durable, <strong>de</strong> solidaritéinternationale, les journées mondiales ou internationales décrétées par l’ONU en lienavec les activités <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> et avec certains <strong>de</strong>s objectifs du millénaire.AssociatifActions en partenariatavec d’autresassociationsEntreprisesAssociatifActions Actions en partenariat dans33 entreprises avec d’autres dont21 non partenaires associations <strong>de</strong>Planète <strong>Urgence</strong>EntreprisesActions dans33 entreprises dont21 non partenaires <strong>de</strong>Planète <strong>Urgence</strong>0Nord-Ouest - 10,5 %15 ambassa<strong>de</strong>ursSud-Ouest - 6 %9 ambassa<strong>de</strong>ursHommesFemmes100EducationActions en milieu scolaireCulturelEvènements privés“grand public”Actions menées en 2008 dansdifférents milieuxEducationActions en milieu scolaireEvénementielManifestations grand public /salons / forums / festivalsCulturelEvènements privés“grand public”1422008 2009Ile <strong>de</strong> France - 46 %66 ambassa<strong>de</strong>urs5539 %EvénementielManifestations grand public /salons / forums / festivalsNombre d’ambassa<strong>de</strong>ursRépartition géographique 2008Nord-Est - 7,5 %11 ambassa<strong>de</strong>ursRépartition Hommes/FemmesSud Est - 30 %41 ambassa<strong>de</strong>urs8761 %38


“Infos <strong>de</strong> la Planète” etnotre lettre d’information “Echanges”Chaque semaine <strong>de</strong>puis juin 2006, Planète <strong>Urgence</strong> envoie par courrier électroniqueà environ 40 000 abonnés ses “Infos <strong>de</strong> la Planète”. Véritable revue <strong>de</strong> presseinternationale avec plus <strong>de</strong> 500 sources référencées et une cinquantaine d’articlespubliés hebdomadairement, “Infos <strong>de</strong> la Planète” est <strong>de</strong>venu au fil <strong>de</strong>s numéros unpuissant outil <strong>de</strong> sensibilisation du grand public aux problématiques <strong>de</strong> la solidaritéinternationale et du développement durable.En complément <strong>de</strong> sa revue <strong>de</strong> presse hebdomadaire, Planète <strong>Urgence</strong> publie<strong>de</strong>puis 2008 une newsletter trimestrielle informant ses partenaires et donateurs surl’actualité <strong>de</strong> l’association. Les 4 numéros diffusés ont d’ores et déjà rencontréenviron 50 000 lecteurs qui se sont inscrits gratuitement par le biais <strong>de</strong> notre siteinternet. Au-<strong>de</strong>là du quotidien <strong>de</strong> l’association, “Echanges” est également un moyend’expression pour Planète <strong>Urgence</strong> afin <strong>de</strong> porter un regard sur notre planète àtravers <strong>de</strong>s thèmes qui nous concernent tous.INFOS DE LA PLANÈTEMémoires <strong>de</strong> la planète<strong>de</strong>s histoires pour apprendre le mon<strong>de</strong> aux enfantsLa collection <strong>de</strong> livres Mémoires <strong>de</strong> la Planète estun nouveau projet initié par Planète <strong>Urgence</strong> en2008 qui s’adresse à un public d’enfants <strong>de</strong> 8 à11 ans, curieux <strong>de</strong> comprendre le mon<strong>de</strong> et <strong>de</strong>découvrir toutes les histoires mystérieuses qu’ilnous cache.Une histoire, <strong>de</strong>s jeux : voilà comment sont construitsles ouvrages <strong>de</strong> la collection Mémoires <strong>de</strong> la Planète,dont le numéro 1, consacré au Bénin, est sorti enfévrier 2009 pour un premier tirage à 1000exemplaires. Mais les histoires ici racontées ont cette particularité :elles sont vraies. Toutes viennent <strong>de</strong> la bouche même <strong>de</strong>s habitantsdu Bénin, du Mali ou d’ailleurs, qui racontent avec leurs mots lemon<strong>de</strong> tel qu’ils le voient, tel qu’ils le vivent, tel qu’il change.En s’appuyant sur ces témoignages, Planète <strong>Urgence</strong> compose <strong>de</strong>slivres qui ressemblent à <strong>de</strong>s cahiers d’écolier. Les <strong>de</strong>ssins qui lesillustrent proviennent eux aussi du terrain et sont fournis par lesenfants <strong>de</strong>s pays concernés.Le cahier <strong>de</strong> jeux permet d’approfondir les connaissances<strong>de</strong> l’enfant sur les questions quel’histoire soulève : on y retrouve donc <strong>de</strong>s points <strong>de</strong>vocabulaire, mais aussi les bases nécessaires à uneréflexion plus profon<strong>de</strong> sur l’éducation audéveloppement. En fonction <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong>s petitslecteurs, et <strong>de</strong> leur curiosité, on pratique les jeuxseul, en famille ou à l’école.Mémoires <strong>de</strong> la Planète se retrouve aussi surInternet, où <strong>de</strong>s fiches plus détaillées sur <strong>de</strong>s thèmesabordés dans le livre sont disponibles. Là encore, ai<strong>de</strong> à l’éducationau développement durable, ces fiches ont pour but d’ai<strong>de</strong>r lesenfants et les adolescents dans les recherches qu’ils peuvent êtreamenés à mener dans ce domaine.Le premier numéro, consacré au Bénin, sera suivi d’Histoires <strong>de</strong> vied’Indonésie, <strong>de</strong> Madagascar et du Mali.En vente sur www.planete-urgence.orgPLANETE URGENCE39


Nos partenairesPages 40 à 45Malgré la crise économique qui a commencé à toucher les entreprises dès 2008, nous avons puconstater un renforcement <strong>de</strong> l’engagement <strong>de</strong>s entreprises à nos côtés dans nos programmes CongésSolidaires et <strong>Urgence</strong> Climat. Nous avons pu, grâce à ces partenaires, augmenter nos interventions surle terrain en faveur <strong>de</strong>s plus démunis et augmenter <strong>de</strong> 30 % - par rapport à 2007 - le nombre d’arbresplantés sur notre planète. Le Ministère <strong>de</strong>s Affaires Etrangères a souhaité “marquer une pause” en 2008en ce qui concerne l’éducation et le développement, le temps d’une évaluation. 2009 se présente encorecomme une année difficile compte tenu du contexte international mais nous savons que nous pouvonscompter sur la fidélité <strong>de</strong> nos partenaires privés.40


Les entreprises au cœur du Congé Solidaireune action bénéfique pour tousNOS PARTENAIRESAvec le Congé Solidaire © , inventé et mis au point par Planète<strong>Urgence</strong>, les entreprises se retrouvent au cœur d’une nouvelleforme <strong>de</strong> coopération Nord/Sud. Il s’agit là d’une nouvelleforme d’action : avec le soutien <strong>de</strong> leur employeur, les collaborateursvolontaires partent travailler dans le cadre <strong>de</strong> missionsinternationales d’appui au développement et <strong>de</strong> protection<strong>de</strong> la nature.Le concept est porteur, car il permet <strong>de</strong> mettre l’immenseréservoir <strong>de</strong> compétences <strong>de</strong>s entreprises au service <strong>de</strong>snombreux besoins, non couverts par la coopération classique,dans les domaines <strong>de</strong> la formation, <strong>de</strong> l’animation, <strong>de</strong> l’apportd’expertise ou du renforcement <strong>de</strong>s capacités.Des bénéfices pour l’employeurPour l’employeur, les bénéfices sont multiples : renforcement dulien avec les collaborateurs autour <strong>de</strong> valeurs fortes, amélioration<strong>de</strong> l’image (interne et externe), expression <strong>de</strong> la responsabilitésociétale, enrichissement <strong>de</strong> la culture d’entreprise et développement<strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong>s collaborateurs partis.Volontaires d’entreprise : une efficacité appréciée surle terrainPour réussir le pari d’impliquer les employeurs dans une ai<strong>de</strong>directe aux pays du Sud, Planète <strong>Urgence</strong> a développé un savoirfaireunique qui permet à <strong>de</strong>s non-spécialistes <strong>de</strong> la SolidaritéInternationale, <strong>de</strong>s collaborateurs désireux d’agir, <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>smissions efficaces et utiles.Disposant <strong>de</strong> peu <strong>de</strong> temps, les volontaires font néanmoins preuved’une gran<strong>de</strong> capacité à se concentrer sur l’essentiel. Leur efficacitétient pour beaucoup à leur expérience professionnelle,notamment en entreprise, milieu où l’efficience est une valeuressentielle, très appréciée sur le terrain. Les missions ont lieu pendantle temps <strong>de</strong> congés <strong>de</strong>s salariés et durent <strong>de</strong>ux semaines.QUELQUES CHIFFRES SUR LESPARTENARIATS CONGÉ SOLIDAIRE EN 2008492 Volontaires partis en mission grâce à la participationfinancière <strong>de</strong> leur employeur100 Partenaires ont financé <strong>de</strong>s missions à leurs salariés20 Interventions <strong>de</strong> notre service Partenariats CongéSolidaire pour sensibiliser nos collaborateurs au CongéSolidaire.Depuis la création <strong>de</strong> l’association plus <strong>de</strong> 2000 volontaires d’entreprisesont participé au Congé Solidaire dans le cadre <strong>de</strong> partenariatsmontés avec plus <strong>de</strong> 300 structures. En 2008, 492volontaires (367 en 2007) ont participé au Congé Solidaire © dansle cadre <strong>de</strong> partenariats montés avec leurs employeurs (entreprise,association, collectivité locale), comités d’entreprise ou fondationsd’entreprise.Au total près <strong>de</strong> 100 partenaires ont financé <strong>de</strong>s missions en2008, dont une cinquantaine dans le cadre d’un partenariatconfirmé : les fidèles, nos partenaires <strong>de</strong>puis quelques années,tels que L’Oréal, le groupe la Poste et la Banque Postale, Cegos,DDB, la fondation Schnei<strong>de</strong>r Electrics, PwC (Price WaterhouseCoopers), la fondation Crédit Coopératif (entre autres...) etquelques nouveaux comme Bouygues Construction, Logica,OrgaConsultants, l’association Orange Solidarité, le Conseilgénéral d’Ille et Vilaine, le Conseil général du Cher...Ces partenariats permettent <strong>de</strong> répondre à <strong>de</strong>s besoins pointus<strong>de</strong> nos partenaires locaux.Cette année, l’association béninoise Bethesda peinait à trouver unvolontaire pouvant apporter ses compétences pour une missiond’audit <strong>de</strong> communication. Grâce à notre partenariat tout frais,avec OrgaConsultants, nous avons pu trouver le volontaire idéal.PLANETE URGENCE41


NOS PARTENAIRES AU CŒUR DU CONGÈ SOLIDAIREDans le cadre <strong>de</strong> notre partenariat avec Pricewaterhouse-Coopers (PwC), 16volontaires, salariés <strong>de</strong> PwC, ont apporté leurs compétences et leurs expériencesà <strong>de</strong>s projets “experts” tels que <strong>de</strong>s formations en montage et à la gestion<strong>de</strong> projets, en comptabilité et à la gestion financière, à la mise en place d’unestratégie <strong>de</strong> “fundraising”, à la micro finance et micro crédit, au marketing...Dans le cadre <strong>de</strong> ces partenariats, nous avons pu intervenir à plus <strong>de</strong> 20 reprisesauprès <strong>de</strong>s collaborateurs afin <strong>de</strong> leur présenter le Congé Solidaire, <strong>de</strong> les sensibiliserà la solidarité internationale, au rôle <strong>de</strong>s ONG dans les pays du sud,à la problématique du don... Lors <strong>de</strong> ces rencontres, <strong>de</strong>s volontaires déjàpartis viennent témoigner <strong>de</strong>vant leurs collègues. Ces témoignages sontl’occasion <strong>de</strong> partager leurs expériences mais aussi <strong>de</strong> donner à d’autresl’envie <strong>de</strong> participer à une mission pour y apporter leurs compétences.Ces partenariats se consoli<strong>de</strong>nt aussi au travers <strong>de</strong> comités <strong>de</strong> sélection<strong>de</strong> volontaires mis en place par certains <strong>de</strong> nos partenaires qui ainsinous accompagnent et nous appuient tout au long <strong>de</strong> notre démarche(notamment PwC, l’Oréal, La Banque Postale…).Pour aller plus loin…Cette année a aussi été l’occasion pour le service partenariat Congé Solidaire <strong>de</strong>Planète <strong>Urgence</strong> <strong>de</strong> travailler avec l’ANDRH (association nationale <strong>de</strong>s DRH) surl’intérêt pour un employeur <strong>de</strong> mettre en place un partenariat Entreprise / CongéSolidaire. Ce travail a été réalisé grace à l’initiative <strong>de</strong> Sylvia Vico, fondatrice ducabinet peRHequazione, ancienne DRH <strong>de</strong> Benetton, <strong>de</strong> Lavazza... et vice prési<strong>de</strong>nte<strong>de</strong> l’ANDRH Ile <strong>de</strong> France et <strong>de</strong> Louis Dugas, ancien DRH <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s entreprises,fondateur et gérant d’une société <strong>de</strong> conseil, entrepreneur et dirigeant <strong>de</strong>PME et past Vice Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’ANDRH. Un article dans la revue “Personnel”<strong>de</strong>vrait paraître au printemps publiant ces travaux.Pour plus d’informations sur le Congé Solidairevous pouvez contacter Caroline Lacoëntre,responsable <strong>de</strong>s partenariats Congés SolidairesTél. 01 43 40 42 00clacoentre@planete-urgence.orgwww.planete-urgence.org/entreprises/conge-solidaire.php?L=FRUne charte <strong>de</strong> partenariat garantissantl’adhésion aux valeurs <strong>de</strong> l’association aété établie par Planète <strong>Urgence</strong> pour lesentreprises qui souhaitent s’associeravec elle aussi bien dans le cadre <strong>de</strong>sCongés Solidaires que <strong>de</strong> nos programmes<strong>de</strong> reforestation.Nos partenairesCongés Solidaires 2008AGI FranceAITFAreva FondationAtos ConsultingBanque Populaire CIEBeringPointBledinaBouygues ConstructionBPICapgemini SudCarrefour Administratif France+ CE CAFCDC CosogCegosCNCE CEConseil Général d’Ille et VilaineConseil Général du CherCrédit Agricole IdF CECrédit Coopératif FondationCrédit du Nord CCEDanone ResearchDanone SiègeDDBDHL LiensFerrero FranceFivesFrance 3Groupama AMGroupe PosteIBM EurocoordinationIBM FranceL’OréalLa Banque PostaleLogicaMAIFMedipsyMerial LLGMondial Assistance sas CENorthgateArinsoOracle CEOrange FondationOrgaConsultantsOSEO CEPWC FondationRenault Retail GroupRenault Technocentre CERenault Trucks CESchnei<strong>de</strong>r Electric FondationSecafi AlphaSFRSolidarCité (groupe PPR)Thomas CookTotal CEUmicoreVoyages-SNCF.com42


NOS PARTENAIRESLes entreprises au cœur <strong>de</strong> la reforestationagissent contre les changements climatiquesLa reforestation en progrèsLe programme <strong>de</strong> reforestation a connu un développementimportant en 2008 : le montant <strong>de</strong>s fonds affectés à ces opérationsen Indonésie et au Mali a doublé par rapport à 2007.Cette forte mobilisation a permis <strong>de</strong> porter à 1 200 000 arbresplantés <strong>de</strong>puis le lancement <strong>de</strong> notre programme sur les sitesd’Indonésie et du Mali.Tout au long <strong>de</strong> l’année 2008, il faut noter le succès <strong>de</strong> notrecampagne “1 euro = 1 arbre” qui permet à nos partenaires <strong>de</strong>s’associer à nos programmes en nous reversant une partie duchiffre d’affaire réalisé sur un produit ou une démarche présentantune plus value écologique. Ce type <strong>de</strong> partenariat a représenté60 % du montant total <strong>de</strong>s sommes reçues, tandis que lemécénat (don simple) représentait 10 % <strong>de</strong>s sommes reçues etles partenariats traditionnels sous forme d’échange <strong>de</strong> visibilité40 % <strong>de</strong>s versements.Ces entreprises qui nous soutiennentNous remercions toutes les entreprises qui nous font confianceet nous saluons particulièrement celles qui sont engagées à noscôtés <strong>de</strong> façon marquante, dans une démarche <strong>de</strong> développementdurable innovante, mobilisatrice pour leurs salariés et <strong>de</strong>long terme. Parmi celles-ci Direct Energie, Saunier Duval, Bic,Michelin, Unilever, Katshu et Cottin Frères.Nos remerciements chaleureux vont également aux particulierset tout spécialement à Danièle et Philippe Goldstein ainsi qu’auxChambres <strong>de</strong>s notaires <strong>de</strong> Charente-Maritime, <strong>de</strong> Vendée et <strong>de</strong> laVienne.QUELQUES CHIFFRES SUR LE PROGRAMMEDE REFORESTATION EN 2008850 000 arbres plantés+ <strong>de</strong> 30 entreprises partenaires661000 € versés par ces entreprises partenairesLes donateurs individuels français sont également acteurs <strong>de</strong> lareforestation grâce à leurs contributions via notre site Internet etles campagnes <strong>de</strong> collecte régulièrement entreprises.Pour aller plus loin…Notre objectif est notamment que toute démarche du type“1 euro = 1 arbre planté” soit l’occasion pour l’entreprise d’unevéritable prise <strong>de</strong> conscience sur les enjeux <strong>de</strong> la lutte contre leréchauffement climatique en l’encourageant à réaliser les bonsgestes en faveur <strong>de</strong> l’environnement (bilan carbone, compensation<strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO 2, éco-gestes…)Par ailleurs, pour mieux répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nos partenairesd’une plus gran<strong>de</strong> visibilité quant aux actions sur le terrain,nous avons décidé <strong>de</strong> rendre notre site Internet plus interactifen offrant aux donateurs la possibilité <strong>de</strong> visualiser et <strong>de</strong>localiser concrètement la parcelle ou la forêt plantée enIndonésie ou au Mali. Ce programme s’appuie notamment surGoogle Earth/Google Map.PLANETE URGENCE43


NOS PARTENAIRES AU CŒUR DE LA REFORESTATIONConscientes <strong>de</strong>s enjeux liés à la lutte contre le réchauffement climatique, les entreprisessont <strong>de</strong> plus en plus nombreuses à s’interroger sur les moyens <strong>de</strong> réduire leurs émissions<strong>de</strong> CO 2 et/ou <strong>de</strong> les compenser. La démarche en faveur du développement durable sembleancrée dans leur mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gouvernance et ceci malgré la crise économique.En 2009, nous allons poursuivre le développement <strong>de</strong>s sites d’Indonésie et du Mali et lancerun nouveau site à Madagascar qui aura également pour objectif <strong>de</strong> lutter contre leréchauffement climatique, d’améliorer les conditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s populations locales et <strong>de</strong>préserver/reconstituer la biodiversité. Nous prévoyons <strong>de</strong> planter 850 000 arbres supplémentairessur l’ensemble <strong>de</strong>s sites.Le partenariat BIC - Planète <strong>Urgence</strong>88 000 arbres plantés grâce à “Bic Citizens in action”En 2008, BIC a proposé à ses collaborateurs <strong>de</strong> planter <strong>de</strong>s arbres avec Planète <strong>Urgence</strong>pour les sensibiliser aux enjeux environnementaux et sociaux et les impliquer dans uneaction symboliquement forte et facile à comprendre partout dans le mon<strong>de</strong>. BIC a <strong>de</strong>mandéà chacun d’effectuer un don, selon le montant <strong>de</strong> son choix et a doublé ensuite lasomme obtenue. Grâce à une importante communicationinterne, l’opération a suscité un fort élan <strong>de</strong> générosité et<strong>de</strong> réactivité <strong>de</strong>s collaborateurs autour du projet. Lesrésultats <strong>de</strong> l’opération baptisée “BIC Citizens in action”ont dépassé les attentes. Ce sont au total 58 % <strong>de</strong>s collaborateursqui y ont participé et qui ont permis, avec l’abon<strong>de</strong>ment<strong>de</strong> la Direction, la plantation <strong>de</strong> 88 000 arbres.Nos partenairesreforestation 2008DIrect EnergieSaunier DuvalBICMichelinChambre <strong>de</strong>s NotairesUnileverKatshuPhilippe et Daniele GOLDSTEINCottin FrèresCitroen FranceBernar MagrezUFCFThomas CookNovartisGoliathCabinet Coutot-RoehrigLea NatureRenovaCartridge WorldKompassImmediaPrixtelGroupe GreyProsodieKalisteneAxciomSpieHôtels IbisDebucyIncentive OfficeGMF VieLe partenariat Direct Energie - Planète <strong>Urgence</strong>1 client = 1 arbre = 300 000 arbres plantésDirect Energie participe au projet <strong>de</strong> reforestation en Indonésie en association avec Planète<strong>Urgence</strong>, avec l’opération “1 client = 1 arbre planté”. Cela représente pour 2008/2009 plus<strong>de</strong> 300 000 arbres. En parallèle, Planète <strong>Urgence</strong> et Direct Energie se sont associés pour sensibiliserles enfants à la protection <strong>de</strong> leur planète. Un coffret comprenant un CD <strong>de</strong> chansonsécolo chantées par les enfants, un livret pédagogique etun poster <strong>de</strong> 10 gestes éco-citoyens a été confectionnéet distribué aux 1000 enfants réunis à la dune du Pylapour le grand événement <strong>de</strong> la Journée <strong>de</strong> la Terre organisépar Planète <strong>Urgence</strong> et la chaîne Gulli le 22 avril2009. Tous les bénéfices du coffret, vendu sur le siteinternet <strong>de</strong> Direct Energie, sont reversés à l’action“<strong>Urgence</strong> Climat” <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>.44


RÉSEAUINSTITUTIONNELPlanète <strong>Urgence</strong> au cœur d’un réseau institutionnelLe volet “institutionnel” <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> consisteà renforcer nos échanges avec d’autres acteurs en lienavec les missions <strong>de</strong> Congés Solidaires ou les programmes <strong>de</strong>reforestation. Il peut, schématiquement, être résumé autour <strong>de</strong><strong>de</strong>ux axes :Meilleure articulation <strong>de</strong>s programmes Planète<strong>Urgence</strong> avec les programmes internationauxParallèlement, Planète <strong>Urgence</strong> a souhaité adhérer à plusieursréseaux et groupes <strong>de</strong> travail impliqués sur différents champs enlien avec ses activités, afin d’y mutualiser savoir-faire et expériences.• Coordination SUD – qui rassemble six collectifs d’ONG etplus <strong>de</strong> 130 ONG françaises <strong>de</strong> solidarité internationale :www.coordinationsud.org• Planète <strong>Urgence</strong> participe notamment au groupe <strong>de</strong> travail“Climat” et aux commissions COFRI (Commission Financementet Renforcement Institutionnel), et “Education”, qui rassemblentles ONG membres engagées dans le domaine <strong>de</strong> l’éducationet la formation.• le GTD (Groupe <strong>de</strong> Travail Désertification), une plateformed’acteurs français mobilisés dans le domaine <strong>de</strong> la lutte contrela désertification : www.cariassociation/gtd.org• le COMITE 21, qui rassemble collectivités, entreprises, associations,agences <strong>de</strong> l’environnement et centres <strong>de</strong> formationimpliqués sur les questions <strong>de</strong> mise en œuvre d’actions <strong>de</strong>développement durable www.comite21.org• le F3E, qui rassemble près <strong>de</strong> 80 organisations <strong>de</strong> solidaritéinternationale et collectivités territoriales françaises engagéesen coopération pour le développement (cofinancement d’étu<strong>de</strong>s,formations, diffusion et partage d’expériences...).Planète <strong>Urgence</strong> a adhéré à cette association dans le cadre <strong>de</strong> laréalisation <strong>de</strong> l’évaluation externe <strong>de</strong> ses activités d’EAD.www.f3e.orgPar ailleurs, Planète <strong>Urgence</strong> reste Membre <strong>de</strong> l’Alliance pour laPlanète, regroupement <strong>de</strong> 82 associations, organisée à l’occasiondu Grenelle <strong>de</strong> l’Environnement : www.lalliance.frComplémentarité <strong>de</strong>s financements publics/privésL’avancée vers la recherche <strong>de</strong> financements institutionnels a étédéveloppée, notamment par <strong>de</strong>s contacts avec l’UICN (Comitéfrançais <strong>de</strong> l’Union Mondiale pour la Nature), la Banque Mondiale,le PNUD (Programme <strong>de</strong>s Nations Unies pour le Développement),le MEEDDAT (Ministère <strong>de</strong> l’Ecologie, <strong>de</strong> l’Energie, du DéveloppementDurable et <strong>de</strong> l’Aménagement <strong>de</strong>s Territoires), le MAEE(Ministère <strong>de</strong>s Affaires Etrangères et Européennes). Ce <strong>de</strong>rnier,qui a soutenu financièrement l’association ces <strong>de</strong>rnières annéesau titre <strong>de</strong> sa participation à l’Education au Développement(EAD), a logiquement suspendu son soutien cette année en attented’une évaluation externe <strong>de</strong>s résultats obtenus (évaluationciblée sur l’EAD menée en direction <strong>de</strong>s entreprises et salariésd’entreprises). Cette évaluation a été finalisée fin février 2009.Pour aller plus loin…En 2008, Planète <strong>Urgence</strong> a également participé aux réunionsorganisées par le groupe <strong>de</strong> travail “EAD” travaillant avec leMAEE.L’association a également reçu <strong>de</strong> l’Unesco le label <strong>de</strong> laDécennie pour une Education au Développement Durable pourses projets <strong>de</strong> Congé Solidaire et <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s kits scolaires,ainsi que pour ses programmes <strong>de</strong> reforestation.PLANETE URGENCE45


Informer& communiquerInformer le grand public et communiquerdans les entreprises envéhiculant <strong>de</strong>s informations justes etconcrètes venant <strong>de</strong> nos terrains d’action faitpartie du mandat <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>. Notreservice communication, aidé par tout un réseau <strong>de</strong>partenaires et d’anciens volontaires, a pu s’acquitter <strong>de</strong> cette tâcheavec beaucoup <strong>de</strong> perspicacité.En 2009, Planète <strong>Urgence</strong> continuera ses efforts <strong>de</strong> communication vers legrand public afin d’ai<strong>de</strong>r au changement <strong>de</strong>s comportements individuels etcollectifs en vue d’une gestion plus durable <strong>de</strong> nos ressources.Pages 46 à 5946


Campagnes <strong>de</strong> communicationLES CAMPAGNESDeux principales campagnes <strong>de</strong> communication ont marqué l’année 2008 <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>.La campagne créée par Young & Rubicam diffusée sur lespanneaux 4X3 du périphérique parisien et sur le parvis <strong>de</strong>La Défense a permis à Planète <strong>Urgence</strong> <strong>de</strong> communiquerplus facilement et avec plus d’impact auprès <strong>de</strong>sentreprises et <strong>de</strong>s particuliers.Durant le premier semestre 2008, la campagned’affichage imaginée par Young & Rubicam “Planete<strong>Urgence</strong>.org” a également permis d’innover et <strong>de</strong> déclinerle message sur les Congés Solidaires et sur laReforestation avec un objectif <strong>de</strong> “drive to web”.Les affichesAvec l’affiche “La Planète a besoin <strong>de</strong> vous” parue durant le premier semestre 2008, Planète <strong>Urgence</strong> a pu communiquersur son programme <strong>de</strong> reforestation “<strong>Urgence</strong> Climat”. Cette affiche basée sur le concept “1 arbre = 1 euro” a étédiffusée sur plusieurs supports presse et médias grand public.Fin 2008, l’association a relancé l’impression <strong>de</strong>l’affiche “Partez 15 jours pour l’ai<strong>de</strong>r… à gar<strong>de</strong>rle sourire”. Cette affiche avait été lancée lorsd’une première campagne Métro en 2006.L’association a décidé <strong>de</strong> l’utiliser une nouvellefois en 2008 afin <strong>de</strong> renforcer sa communicationdans les entreprises.Enfin, à l’issue <strong>de</strong> l’année 2008, Planète <strong>Urgence</strong> a choisi <strong>de</strong>créer <strong>de</strong>ux nouvelles affiches. La première permettant <strong>de</strong> communiquersur la reforestation et sur l’ “Objectif 2012 : 6 millionsd’arbres en Indonésie et au Mali”, la secon<strong>de</strong> ayant pour objetle lancement <strong>de</strong> la campagne <strong>de</strong> Noël : “Pour Noël, faites unca<strong>de</strong>au à la Planète… offrez-lui un arbre”. Cette <strong>de</strong>rnière a étédiffusée gratuitement par <strong>de</strong> nombreux supports presse.En 2009, Planète <strong>Urgence</strong> a bénéficié du mécénat <strong>de</strong>compétences <strong>de</strong> l’agence <strong>de</strong> communication DDB.Le visuel réalisé pour notre campagne <strong>de</strong> communicationdans le Métro et sur les bus parisiens, ainsi que dans lapresse et sur le web invite le grand public à planter unarbre avec Planète <strong>Urgence</strong>.Mécénat <strong>de</strong> compétences<strong>de</strong> l’agence DDBLe graphisme est simple, et le message se veutaccessible à tous.Encore une fois, l’objectif est d’inciter le plus grandnombre à visiter le site internet <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>,s’informer sur nos opérations <strong>de</strong> reforestation dans lemon<strong>de</strong>, et <strong>de</strong> participer à nos actions.PLANETE URGENCE47


INFORMER ET COMMUNIQUERLES ÉVÉNEMENTSLes SalonsPlanète <strong>Urgence</strong> était présente en 2008 sur plusieurs salons, notamment grâce aux ambassa<strong>de</strong>urs qui ontaccepté d’y représenter l’association.A noter particulièrement le salon Planète Durable en partenariat avec l’Association : “1 entrée = 1 arbre”, le salonPollutec, le Forum Parisien <strong>de</strong>s Associations ou encore le salon Agora.Un grand merci à tous les anciens volontaires, ambassa<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>, d’avoir prêté leur temps précieuxpour ces événements.ConférencesPlanète <strong>Urgence</strong> a également participé à plusieurs colloqueset conférences. Ces rencontres permettent <strong>de</strong> mettreen lumière les apports réciproques que peuvent s’apporterles différentes parties prenantes sur les problématiques dudéveloppement et <strong>de</strong> l’environnement. Parmi celles-ci :• Lancement <strong>de</strong> la campagne <strong>de</strong>s objectifs du millénaire“8 fois Oui”• Journées parisiennes <strong>de</strong> l’énergie et du climat(diffusion d’éléments <strong>de</strong> communication <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong>)• Sommet mondial <strong>de</strong>s régions“Changement climatique : les régions en action”• “Population et ressources naturelles :gérer <strong>de</strong>s pressions croissantes”• Dîner-débat avec le cercle <strong>de</strong>s entrepreneurs européens• Conférence <strong>de</strong>s Nations Unies sur le changementclimatique• Comman<strong>de</strong> Publique et Développement Durable.InitiativesDes initiatives indépendantes ont permis <strong>de</strong>collecter <strong>de</strong>s fonds (environ 40000 €) précieuxpour les opérationsmenées par l’association : miseaux enchères avec eBay, collecte<strong>de</strong> fonds chez IBM, déjeuneret vente aux enchères avecBernard Magrez, etc.Planète <strong>Urgence</strong> participe aux différentes rencontres entre acteurs du développement durable et <strong>de</strong> la solidarité internationale,indispensables pour comprendre l’actualité et s’investir dans les débats.48


LA COLLECTELa collecte <strong>de</strong> fonds évolueles e-donateursPlanète <strong>Urgence</strong> a mis en place en 2008 diversesactions en terme <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> fonds et fait plusieursfois appel à la générosité du public, lui permettant <strong>de</strong>développer ses actions et <strong>de</strong> soutenir ses différentsprogrammes.En 2008, <strong>de</strong>ux campagnes tests ont eu lieu en collaborationavec <strong>de</strong>s professionnels du secteur caritatif.En milieu d’année, Planète <strong>Urgence</strong> a créé unecampagne <strong>de</strong> recrutement d’e-donateurs. Des bannièreset e-mailing ont été diffusées à cette occasion sur le Web,afin <strong>de</strong> solliciter les internautes et <strong>de</strong> leur proposer <strong>de</strong>participer à notre programme <strong>de</strong> reforestation.Une secon<strong>de</strong> opération <strong>de</strong> prospection s’est déroulée àla fin <strong>de</strong> l’année et à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> donateurs potentielsen prélèvement automatique via une campagne <strong>de</strong>marketing téléphonique. Dans cette phase expérimentale,les résultats ne sont pas à la hauteur <strong>de</strong> nos espérances,mais les opérations étant garanties par les prestataires,elles n’auront eu que peu d’impact sur la trésorerie et lescomptes <strong>de</strong> l’association.Nous avons ainsi pu constater que la notoriété <strong>de</strong> Planète<strong>Urgence</strong> était à consoli<strong>de</strong>r pour que ce type <strong>de</strong> démarcheait un impact significatif sur les comptes <strong>de</strong> l’associationainsi qu’en termes <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong> base <strong>de</strong>données. Ce test a également mis en évi<strong>de</strong>nce la frilosité<strong>de</strong>s prospects à faire confiance à une ONG qui prendainsi contact avec eux.De manière générale, la collecte <strong>de</strong> fonds, aussi bienauprès <strong>de</strong>s entreprises que <strong>de</strong>s particuliers, a augmentépar rapport à l’année précé<strong>de</strong>nte.En 2008, celle <strong>de</strong> la reforestation a augmenté <strong>de</strong> plus<strong>de</strong> 75 %, notamment grâce à la contribution <strong>de</strong>sentreprises et à la générosité <strong>de</strong> ses donateurs qui l’ontlargement soutenue.Les dons libres ont pour leur part presque doublé,permettant ainsi d’envisager le maintien <strong>de</strong> la cellulecollecte au siège <strong>de</strong> l’association.Nous noterons que les dons affectés à l’opération KitsScolaires ont subit une baisse <strong>de</strong> 20 % liée à la baisse<strong>de</strong> la contribution <strong>de</strong> l’entreprise Cegos que noussouhaitons remercier encore pour son engagement à noscôtés. L’engagement <strong>de</strong>s autres partenaires ainsi que <strong>de</strong>sparticuliers sur cette opération s’est donc largementaccru.Pour l’année 2009, Planète <strong>Urgence</strong> a décidé <strong>de</strong>centraliser dans son pôle collecte, les différentes opérations<strong>de</strong> marketing direct dans un souci d’économie.Nous souhaitons ainsi développer nos ressources afin <strong>de</strong>pérenniser les activités <strong>de</strong> l’association, <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>nouveaux programmes <strong>de</strong> développement durable etainsi gar<strong>de</strong>r notre indépendance aussi bien financière quepolitique.IndividuelsEntreprises75 102 €11 102 €52 710 €365 401 € 600 259 €19072 €49 400 €45 805 €56 380 €30 780 €23 117 €075859 €0002007 20082007 20082007 20082007 2008Kits Scolaires Reforestation Dons libres AdhésionsPLANETE URGENCE49


INFORMER ET COMMUNIQUERExtrait <strong>de</strong> notre revue <strong>de</strong> presse 2008Quelques partenaires média• Goodactionrégie publicitaire éthiqueinternet• eBaysite d’enchères• Ethicleportail écologique• Ecologikmagazine presse• Greenquizz• Gulli• France 2 envoyé spécial• NRJ• RMC• France Inter• France 5Envoyé Spécial sur France 2 : documentaire sur une mision <strong>de</strong> Congé Solidairedans le Parc National <strong>de</strong> la Pendjari au Bénin !• • •50


REVUE DE PRESSEUn élément très important en relation directe avec la communication<strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> concerne les journalistes et lesprofessionnels <strong>de</strong> l’information. Une association qui se faitremarquer en menant <strong>de</strong>s actions concrètes et durables enfaveur <strong>de</strong>s Hommes et <strong>de</strong> la Planète donne envie aux médias <strong>de</strong>parler d’elle. C’est ainsi que <strong>de</strong> nombreux articles (plus d’unetrentaine) ont été écrits sur l’association.Plan médiaAu cours <strong>de</strong> l’année 2008, Planète <strong>Urgence</strong> a bénéficié <strong>de</strong> nombreux espaces, pour la trèsgran<strong>de</strong> majorité gracieux :• 16 espaces gracieux publicitaires dans la presse : Néoplanète, 20 minutes, Toogezer, leMon<strong>de</strong>, Commerce International et bien d’autres• plus <strong>de</strong> 56 spots radios sur les chaînes du groupe NRJ, BFM ou encore RMC• sur le web <strong>de</strong> nombreux espaces gracieux ont aussi été offerts à Planète <strong>Urgence</strong> : SNCF,Une Bonne Cause, Métro, Le Point Etudiant, etc.Nous avons également bénéficié à Noël <strong>de</strong> la diffusion gracieuse <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Nantes dumessage que nous souhaitions faire passer sur les 50 panneaux lumineux <strong>de</strong> la ville, ainsique <strong>de</strong>s affiches sur le parvis <strong>de</strong> La Défense, sur le périphérique et dans le métro.PLANETE URGENCE51


INFORMER ET COMMUNIQUERCHIFFRES CLÉSDes chiffres en progression en 2008Pour les Congés Solidaires• 46 265 heures <strong>de</strong> travail au bénéfice <strong>de</strong> 131 structures dans13 pays.• L’action <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> continue d’être en faveurmajoritairement du continent africain puisque 90 %.<strong>de</strong>s missions sont effectuées en Afrique, 4 % en Asie,3 % en Amérique Latine et 3 % en Océanie.• 18 000 enfants ont reçu un kit scolaire, 65 maîtres <strong>de</strong> classesont reçu un trousseau pédagogique.• 288 membres d’honneur ont financé leur mission <strong>de</strong> CongésSolidaires individuellement.• 1 700 adhérents ont soutenu Planète <strong>Urgence</strong> en 2008.Pour le programme <strong>Urgence</strong> Climat• 784 milliers arbres ont été plantés dont 83 % en Indonésieet 17 % au Mali.• 450 familles ont bénéficié <strong>de</strong> 690 foyers améliorés.• 332 hectares ont été replantés pour 668 bénéficiaires directs.€350000030000002500000Adhésions49 400 €Collecte dons,mécénat,parrainage2 568 624 €Budget <strong>de</strong> l’associationces 3 <strong>de</strong>rnières années3 011 000 €2 771 000 €20063 692 681 €2007 2008Recettes 2008 : 3 692 681 €Dons en nature445 784 €Autres produits20 528 €Financementspublicset autresfinancements608 345 €Sensibilisationet recherche<strong>de</strong> fonds78 561 €Missionsinternationaleset reforestation2 687 703 €Dépenses 2008 : 3 690 934 €CongésSolidaires78 % Climat22 %Frais <strong>de</strong> structure321 537 €Autresprogrammes499 048 €Fonds dédiés104 085 €52


BÉNÉFICIAIRES131 structures ont bénéficié <strong>de</strong>s Congés Solidaires <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> sur 13 pays d’intervention en 2008ARGENTINE• Association Doradillo Velas - Voile & RechercheBENIN• Actions et Développement• Actions Intégrées pour le Développement (A.I.D. ONG)• Agents <strong>de</strong> la Mairie <strong>de</strong> Zogbodomey• Association <strong>de</strong>s Coiffeurs et Coiffeuses <strong>de</strong> Tanguiéta(ACCT)• Association pour la Santé et la Mé<strong>de</strong>cine Africaine(ASMA)• Centre d’Accueil d’Education et <strong>de</strong> Promotion <strong>de</strong>l’Enfant (CAEPE)• Clubs Environnement <strong>de</strong> Possotomé• Collectif <strong>de</strong>s Artisans <strong>de</strong> Natitingou (CAN)• Collège d’Enseignement Général 1 (CEG 1)<strong>de</strong> Natitingou• Collège d’Enseignement Technique <strong>de</strong> Natitingou (CET)• Coopérative Communale d’Intermédiation Financière(CCIF)• Directeurs d’écoles, instituteurs, conseillerspédagogiques et inspecteur <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Tanguiéta• Ecole maternelle <strong>de</strong> Boukombé• Ecole maternelle <strong>de</strong> Tanguiéta• Ecoles <strong>de</strong> Biacou, Sépounga, Tanguieta A, B et C• Ecoles <strong>de</strong> brousse <strong>de</strong> N’Dahonta A et B, Nodi, Kotari• Ecoles <strong>de</strong> Koutagou et Koussoucoingou• Hôpital confessionnel Saint Jean <strong>de</strong> Dieu <strong>de</strong> Tanguiéta• Institut Culturel Somba (ICS)• La Perle <strong>de</strong> l’Atakora• Laboratoire d’Ecologie Appliquée• Les élèves <strong>de</strong>s différentes écoles aux environs <strong>de</strong>Tanguiéta ainsi que leurs parents• Ecobénin• ONG Arbre <strong>de</strong> Vie• ONG BETHESDA• ONG Les Mille Lucioles• Parc National <strong>de</strong> la Pendjari• Soft Intranet SystemBURKINA FASO• Ecoles <strong>de</strong> Léo Mano, Léo Koutian et Léo Application• Bibliothèque communale <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Léo• Les enfants <strong>de</strong> l’Orphelinat <strong>de</strong> Loumbila• Les élèves, instituteurs et les parents d’élèves <strong>de</strong>sdifférentes écoles autour <strong>de</strong> LéoCAMEROUN• Association Alliance <strong>de</strong>s Amis du Cameroun (AAACAM)• Association Camerounaise pour le Bien-Etre Social(ACABES)• Cameroon Environmental Watch (CEW)• Cameroon Wildlife Conservation Society (CWCS) Ayos• Cameroon Wildlife Conservation Society (CWCS) DoualaE<strong>de</strong>a• Centre International <strong>de</strong> Promotion et <strong>de</strong> la Récupération(CIPRE)• Gic Agrotour• Kud’A Tube• Millennium Ecologic Museum (MEM)• Organisation Nationale pour la gestion et l’Amélioration<strong>de</strong> la Vie et <strong>de</strong> l’Environnement (ONGAVE)• Organisation pour l’Environnement et le DéveloppementDurable (OPED)• Parc National <strong>de</strong> Campo Ma’an• Parc National <strong>de</strong> la Bénoué• Parc National <strong>de</strong> Waza• UICN MarouaDJIBOUTI• Refuge DECANINDE• A<strong>de</strong>com Network• Koot-K-Kural• Timely Aiding SocietyINDONESIE• Siberut Conservation Project• Villageois <strong>de</strong> PolipciomanMADAGASCAR• Association Mikolo• Lapa Siensa (professeurs <strong>de</strong> sciences membres<strong>de</strong> l’association)• Graines <strong>de</strong> Bitume• CLIC d’Ampéfy• CLIC <strong>de</strong> Bemanonga• CLIC <strong>de</strong> Vatomandry• CLEF <strong>de</strong> Saint Augustin• Organisation Nationale <strong>de</strong> Nutrition• Les enfants et animateurs <strong>de</strong> Graines <strong>de</strong> Bitume,<strong>de</strong>s CLIC et du CLEFMALI• ANPE du Mali• Association Artisanale <strong>de</strong> Production <strong>de</strong>s Femmes<strong>de</strong> Mopti• Association ASLAD <strong>de</strong> Mopti• Association BENKADI <strong>de</strong> Bamako• Association <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s ménagères<strong>de</strong> Mopti, JIGUISSEME• Association <strong>de</strong>s Coiffeurs et Esthéticiennes <strong>de</strong> Bamako• Association <strong>de</strong>s Etudiants <strong>de</strong> l’Institut National<strong>de</strong>s Arts• Association <strong>de</strong>s Femmes Artisanes <strong>de</strong> Bako-Djikoroni• Association <strong>de</strong>s Femmes en lutte contre le PaludismeASFELA• Association <strong>de</strong>s Jeunes Electriciens <strong>de</strong> Mopti• Association <strong>de</strong>s Jeunes Mamans <strong>de</strong> Lafiabougou• Association <strong>de</strong>s Jeunes pour le Développement Intégré<strong>de</strong> Keniero, AJDIK• Association DIEGNOUMA• Association féminine multifonctionnelle DEMESO<strong>de</strong> Mopti• Association FOROBATON “Pour tout le mon<strong>de</strong>”• Association Gangan <strong>de</strong> Ségou• Association GENI BTP-TP• Association Jeunesse Action Mali• Association Malienne <strong>de</strong>s Artisans Professionnels• Association Malienne <strong>de</strong>s Rapatriés <strong>de</strong> Côte d’Ivoire• Association pour la Promotion Economique<strong>de</strong> la Femme• Association pour la Promotion et l’Intégration<strong>de</strong>s Artisans du Mali• Association pour la Promotion Juridico Economique <strong>de</strong>la Femme• Association pour la Survie et l’Encadrement <strong>de</strong>s Mèreset <strong>de</strong>s Enfants <strong>de</strong>s Rues - ASSUREME• Association Promo-Art• Association SARA MAYA• Association Vision-Jeunes• Association Yeleen-Kura <strong>de</strong> Mopti• Association Malienne <strong>de</strong>s Personnes HandicapéesPhysiques, AMPHP• Collectif <strong>de</strong>s Femmes du Mali• Conseil National <strong>de</strong>s Bureaux <strong>de</strong> Placement Payants etEntreprises <strong>de</strong> Travail Temporaire du Mali, CONABEM• Coordination Communale <strong>de</strong>s Jeunes <strong>de</strong> Mopti• Coordination <strong>de</strong>s GIE d’assainissement<strong>de</strong> la Commune V• Ecoles <strong>de</strong> Banconi, Dar Salam, Korofina, Djélibougou,Koloufa, Fraternité et Fatoumata Haïdara (Bamako)• Ecoles <strong>de</strong>s Pionniers et Mbemba (Ségou)• Ecoles Robert Cissé, Bocary Ouologuem, Benguetaba,Soufouroulaye, Somadougou, Georges Bertsch, Neima,N’gomi, Saredina, Kouna, Sare Seni (Mopti)• Jardins d’enfants les Pingouins, les Lanternes, lesCabris• Les élèves, instituteurs et les parents d’élèves <strong>de</strong>sdifférentes écoles autour <strong>de</strong> Bamako, Ségou, Sibyet Mopti• Réseau <strong>de</strong>s Associations <strong>de</strong> Mopti• Villages <strong>de</strong> brousse <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Siby et MoptiNIGER• Etudiants <strong>de</strong> l’ENS et <strong>de</strong> l’EMIG• Partenaires associatifs <strong>de</strong> l’EPAD• Personnel hospitalier <strong>de</strong> l’Hôpital Nationalet <strong>de</strong> l’Hôpital LamordéPEROU• Coopérative CépicaféPOLYNESIE FRANCAISE• Centre <strong>de</strong> Recherches Insulaires et Observatoire<strong>de</strong> l’Environnement (CRIOBE)ZIMBABWE• DART et le Parc National <strong>de</strong> Hwange• Lion Research Project53


54INFORMER ET COMMUNIQUER


BILAN FINANCIERCompte d’emploi <strong>annuel</strong> <strong>de</strong>s ressources au 31/12/08EMPLOISRESSOURCES2 008 % 2 007 % 2 008 2 007MISSIONS SOCIALES 3 186 751 88,8 2 475 544 82 FINANCEMENTS INSTITUTIONNELS 608 345 487 308Programmes Volontaires 2 105 325 1 694 521. In<strong>de</strong> 44 727 18 505 Organsimes publics nationaux 217 217 237 671. Burkina faso 67 899 56 562 Organismes publics internationaux 221 428 47 559. Djibouti 43 359 9 471 Organismes privés 16 100 89 278. Mali 246 854 276 574 Financements DIF 153 600 112 800. Niger 44 576 39 307. Sénégal 0 34 682. Togo 0 8 398. Polynesie 65 847. Gau<strong>de</strong>loupe 5 779 47 063. Benin 435 868 277 251. Cameroun 354 935 208 729. Indonesie 20 458 49 114. Zimbabwe 95 917 69 965. Madagascar 176 214 162 821Gestion <strong>de</strong>s Missions Volontaires 400 752 328 263Frais <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s volontaires 102 140 107 816Autres programmes 499 048 360 270Kits scolaires 27 445 68 847Programme Leonardo 200 248 47 559Autres programmes 58 185 90 068Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France Afghanistan 206 329 139 344Gestion <strong>de</strong>s Missions autres 6 841 14 452Programmes <strong>de</strong> reforestation 582 378 420 753Indonesie 264 918 182 303Mali 85 480 100 200Gestion <strong>de</strong>s Missions Reforestation 231 980 138 250Sensibilisation et Recherche <strong>de</strong> fonds 78 561 2,2 298 020 10 Collecte <strong>de</strong> Dons 3 014 408 2 379 363Prospection et fidélisation 0 0 0 Dons et Parrainages 2 568 624 1 894 410Information 78 561 2,1 298 020 10 Dons / Amen<strong>de</strong>sCommunication et recherche <strong>de</strong> fonds 78 561 298 020 Legs0 Dons en nature 445 784 484 9530 Dons avec contrepartie d’actif0Frais <strong>de</strong> Fonctionnement 321 537 9,0 247 090 8 Autres Ressources 69 928 144 807Frais <strong>de</strong> Personnel 181 910 185 689 Cotisation membre association 49 400 45 805Frais Généraux 139 627 61 401 Autres Produits 20 528 99 002TOTAL DES EMPLOIS 3 690 934 100,0 3 023 654 100 TOTAL DES RESSOURCES 3 692 681 3 011 478Autres Charges exceptionnelles 0 0,0 3 000 Autres produits 0 0- Soutien PU Belgique 0 3 000- Fonds dédiés reportés sur l’exercice suivant 104 085EXCEDENT / DEFICIT (-) DE L’EXERCICE 1 747 -12 176 0TOTAL GENERAL 3 692 681 3 011 478 TOTAL GENERAL 3 692 681 3 011 478PLANETE URGENCE55


INFORMER ET COMMUNIQUERExercice clos leExercice précé<strong>de</strong>ntBilan ACTIF 31/12/2008 (12 mois) 31/12/2007 (12 mois)Brut Amort. & Prov Net % Net %IMMOBILISATIONS INCORPORELLES :Frais d’établissementFrais <strong>de</strong> recherche et développementConcessions, brevets, droits similairesFonds commercialAutres immobilisations incorporellesImmobilisations incorporelles en coursAvances & acomptes sur immobilisations incorporellesIMMOBILISATIONS CORPORELLES :TerrainsConstructionsInstallations techniques, matériel & outillage industrielsAutres immobilisations corporelles 37 414 17 466 19 948 2,45 3 409 0,66Immobilisations grevées <strong>de</strong> droitImmobilisations corporelles en coursAvances & acomptes sur immobilisations corporellesIMMOBILISATIONS FINANCIERES :ParticipationsCréances rattachées à <strong>de</strong>s participationsTitres immobilisés <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> portefeuilleAutres titres immobilisés 168 168 0,02 168 0,03PrêtsAutres immobilisations financières 19 727 19 727 2,43 20 736 4,01TOTAL (I) 57 309 17 466 39 843 4,90 24 313 4,70STOCKS ET EN COURS :Matières premières, approvisionnementsEn cours <strong>de</strong> production <strong>de</strong> biens et servicesProduits intermédiaires et finisMarchandisesAvances & acomptes versés sur comman<strong>de</strong>sCréances usagers et comptes rattachésAutres créances. Fournisseurs débiteurs. Personnel 4 0,00. Organismes sociaux 2 290 0,44. Etat, impôts sur les bénéfices. Etat, taxes sur le chiffre d’affaires. Autres 193 976 193 976 23,86 235 627 45,56Valeurs mobilières <strong>de</strong> placement 79 753 79 753 9,81Disponibilités 454 252 454 252 55,88 191 936 37,11Charges constatées d’avance 45 067 45 067 5,54 63 057 12,19Charges à répartir sur plusieurs exercices (III)Primes <strong>de</strong> remboursement <strong>de</strong>s emprunts (IV)Ecarts <strong>de</strong> conversion actif (V)TOTAL (II) 773 049 773 049 95,10 492 914 95,30TOTAL ACTIF 830 358 17 466 812 892 100,00 517 227 100,0056


BILAN FINANCIERExercice clos le Exercice précé<strong>de</strong>ntBilan Passif 31/12/2008 (12 mois) 31/12/2007 (12 mois)FONDS ASSOCIATIFS ET RESERVES :FONDS PROPRESFonds associatifs sans droit <strong>de</strong> repriseEcarts <strong>de</strong> réévaluationRéserves 11 094 1,36 23 270 4,50Report à nouveauRésultat <strong>de</strong> l’exercice 1 747 0,21 -12 175 -2,34AUTRES FONDS ASSOCIATIFS- Fonds associatifs avec droit <strong>de</strong> reprise. Apports. Legs et donation. Résultats sous contrôle <strong>de</strong> tiers financeurs- Ecarts <strong>de</strong> réévaluation- Subventions d’investissement sur biens non renouvelables- Provisions réglementées- Droits <strong>de</strong>s propriétaires (commodat)TOTAL (I) 12 841 1,58 11 094 2,14PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGESTOTAL (II)FONDS DEDIÉS. Sur subventions <strong>de</strong> fonctionnement. Sur autres ressources 104 085 12,80TOTAL (III) 104 085 12,80DETTESEmprunts et <strong>de</strong>ttes assimiléesAvances & acomptes reçus sur comman<strong>de</strong>s en coursFournisseurs et comptes rattachés 129 763 15,96 169 211 32,72Autres 142 283 17,50 121 039 23,40Produits constatés d’avance 423 919 52,15 215 882 41,74TOTAL (IV) 695 966 85,62 506 133 97,86Ecarts <strong>de</strong> conversion passif (V)TOTAL PASSIF 812 892 100,00 517 227 100,00ENGAGEMENTS REÇUSLegs nets à réaliser :- acceptés par les organes statutairement compétents- autorisés par l’organisme <strong>de</strong> tutelleDons en nature restant à vendreENGAGEMENTS DONNÉSPLANETE URGENCE57


INFORMER ET COMMUNIQUERExercice clos le Exercice précé<strong>de</strong>nt Variation %Compte <strong>de</strong> résultat 31/12/2008 (12 mois) 31/12/2007 (12 mois) absolueFrance Exportation Total % Total % Variation %PRODUITS D’EXPLOITATION :Ventes <strong>de</strong> marchandisesProduction vendue <strong>de</strong> biens 7 374 7 374 89,47 7 374 N/SPrestations <strong>de</strong> services 868 868 10,53 659 100,00 209 31,71Montants nets produits d’expl. 8 242 8 242 100,00 659 100,00 7 583 N/SAUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION :Production stockéeProduction immobiliséeSubventions d’exploitation 608 346 N/S 487 308 N/S 121 038 24,84Dons 3 014 407 N/S 2 379 363 N/S 635 044 26,69Cotisations 49 400 599,37 45 805 N/S 3 595 7,85Legs et donationProduits liés à <strong>de</strong>s financements réglementaires(+) Report <strong>de</strong>s ressources non utilisées <strong>de</strong>s exercices antérieursAutres produits 285 3,46 2 196 333,23 -1 911 -87,01Reprise <strong>de</strong> provisions 15 000 N/S -15 000 -99,99Transfert <strong>de</strong> charges 10 913 132,41 66 035 N/S -55 122 -83,46Sous- total <strong>de</strong>s autres produits d’exploitation 3 683 351 N/S 2 995 707 N/S 687 644 22,95Total <strong>de</strong>s produits d’exploitation (I) 3 691 592 N/S 2 996 366 N/S 695 226 23,20Quotes-parts d’éléments du fonds associatif virées au compte <strong>de</strong> résultat (II)PRODUITS FINANCIERS :De participationsD’autres valeurs mobilières et créances d’actifAutres intérêts et produits assimilés 3 0,04 3 0,46 0,00Reprises sur provisions et transferts <strong>de</strong> chargesDifférences positives <strong>de</strong> changeProduits nets sur cessions valeurs mobilières placementTotal <strong>de</strong>s produits financiers (III) 3 0,04 3 0,46 0,00PRODUITS EXCEPTIONNELS :Sur opérations <strong>de</strong> gestion 7 654 N/S -7 654 -99,99Sur opérations en capital 1 085 13,16 7 455 N/S -6 370 -85,44Reprises sur provisions et transferts <strong>de</strong> chargesTotal <strong>de</strong>s produits exceptionnels (IV) 1 085 13,16 15 109 N/S -14 024 -92,81TOTAL DES PRODUITS (I + II + III + IV) 3 692 681 N/S 3 011 478 N/S 681 203 22,62SOLDE DEBITEUR = DEFICIT - 12 175 N/S 12 175 100,00TOTAL GENERAL 3 692 681 N/S 3 023 654 N/S 669 027 22,1358


BILAN FINANCIERExercice clos le Exercice précé<strong>de</strong>nt Variation %Compte <strong>de</strong> résultat (suite) 31/12/2008 (12 mois) 31/12/2007 (12 mois) absolueTotal % Total % Variation %CHARGES D’EXPLOITATION :Achats <strong>de</strong> marchandises et <strong>de</strong> matières premières 992 12,04 29 4,40 963 N/SVariation <strong>de</strong> stock marchandises et matières premièresAutres achats non stockés 705 359 N/S 772 642 N/S -67 283 -8,70Services extérieurs 198 038 N/S 148 442 N/S 49 596 33,41Autres services extérieurs 1 360 473 N/S 1 115 721 N/S 244 752 21,94Impôts, taxes et versements assimilés 44 891 544,66 35 126 N/S 9 765 27,80Salaires et traitements 525 020 N/S 523 678 N/S 1 342 0,26Charges sociales 226 792 N/S 196 762 N/S 30 030 15,26Autres charges <strong>de</strong> personnelSubventions accordées par l’association 493 716 N/S 194 924 N/S 298 792 153,29Dotations aux amortissements 5 111 62,01 3 405 516,69 1 706 50,10Dotations aux provisions(-)Engagements à réaliser sur ressources affectées 104 085 N/S 104 085 N/SAutres charges 143 1,74 8 660 N/S -8 517 -98,34Total <strong>de</strong>s charges d’exploitation (I) 3 664 622 N/S 2 999 390 N/S 665 232Quote- part <strong>de</strong> résultat sur opérations communes (II)CHARGES FINANCIERES :Dotations financières aux amortissements et provisionsIntérêts et charges assimiléesDifférences négatives <strong>de</strong> change 28 0,34 28 N/SCharges nettes sur cessions <strong>de</strong> valeurs mobilères placementsTotal <strong>de</strong>s charges financières (III) 28 0,34 28 N/SCHARGES EXCEPTIONNELLES :Sur opérations <strong>de</strong> gestion 214 2,60 18 295 N/S -18 081 -98,82Sur opérations en capital 26 071 316,32 5 969 905,77 20 102 336,77Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisionsTotal <strong>de</strong>s charges exceptionnelles (IV) 26 285 318,92 24 264 N/S 2 021 8,33Participation <strong>de</strong>s salariés aux résultats (V)Impôts sur les sociétés (VI)TOTAL DES CHARGES (I + II + III + IV + V + VI) 3 690 934 N/S 3 023 654 N/S 667 280 22,07SOLDE CREDITEUR = EXCEDENT 1 747 21,20 1 747 N/STOTAL GENERAL 3 692 681 N/S 3 023 654 N/S 669 027 22,13EVALUATION DES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES EN NATUREPRODUITS :BénévolatPrestations en natureDons en natureTOTALCHARGES :Secours en natureMise à disposition gratuite <strong>de</strong> biens et servicesPersonnel bénévoleTOTALPLANETE URGENCE59


Remerciements53 partenairesopérationnels sur nosmissions en 200860Nous tenons à remercier particulièrementGérard, Antoine, Véronique, Stéphanie, Samuel et Sacha, nos déléguésinternationaux sur le terrain. Nous remercions également toutes noséquipes nationales et tout spécialement Abalo, Camille, Lanto, Saleh,Boubacar, Mamoutou, Sory et Yaya sans qui Planète <strong>Urgence</strong> ne pourraitfaire un travail <strong>de</strong> qualité.Du côté <strong>de</strong>s entreprises, nous tenons à saluer l’engagement <strong>de</strong>s grandscontributeurs 2008 pour le financement <strong>de</strong>s congés solidaires ainsi que<strong>de</strong> notre programme <strong>de</strong> reforestation. Mention spéciale à Mauro Gianettipour son engagement personnel aux côtés <strong>de</strong> Saunier Duval, ainsi qu’àDanièle et Philippe Goldstein pour leur générosité et leur mobilisation.Pour nos partenaires médias, merci à Gulli, eBay, Direct Energie pour leursoutien, leur collaboration et leurs bonnes idées, aux agences Young &Rubicam et DDB pour la création <strong>de</strong> nos différentes campagnes <strong>de</strong> communication,ainsi qu’à Philippe Gouriellec et Patrick Rufo pour leurs imagesproduites en faveur <strong>de</strong> l’association. Coup <strong>de</strong> chapeau à LionelAbelanski, notre parrain, qui ne manque pas <strong>de</strong> nous représenter lorsqu’ille peut. Et enfin, toutes nos félicitations à Alexandre et son équipepour le travail réalisé en faveur du Greenquizz.Merci également à tous les ambassa<strong>de</strong>urs, bénévoles et stagiaires <strong>de</strong>l’association ainsi qu’à l’équipe <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> Belgique qui neménagent pas leurs efforts pour nous ai<strong>de</strong>r à faire grandir l’associationau quotidien.Nous remercions enfin les volontaires sans lesquels notre action nepourrait exister.Crédit Photos : nous remercions toutes les personnes et les organisations qui ont bienvoulu nous prêter certaines <strong>de</strong> leurs photos pour réaliser ce rapport <strong>annuel</strong>, et en particulierles volontaires, les membres <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> Planète <strong>Urgence</strong> et tous ceux que nousaurions pu oublier involontairement.ONG partenaires• Actions et Développement• A<strong>de</strong>com Network• AFDA• Agronomes et Vétérinaires sansfrontières / VSF-CICDA• Assemblée Permanente <strong>de</strong>s Chambres<strong>de</strong> Métiers du Mali• Association Alliance <strong>de</strong>s Amisdu Cameroun (AAACAM)• Association Camerounaisepour le Bien Etre social (ACABES)• Association <strong>de</strong> lutte contre ladégradation <strong>de</strong> l’environement (ALDEN)• Association la Voix <strong>de</strong> l’Espérance• Association YELEEN KURA / TCP Mopti• Bel Avenir• Cameroon Environmental Watch (CEW)• Cameroon Wildlife Conservation Society• CAP (Centre d’Animation Pédagogique)<strong>de</strong> Bamako (Yaya KONE)• CAP <strong>de</strong> Kati• CAP <strong>de</strong> Mopti• CAP <strong>de</strong> Siby• Centre Canadien d’Etu<strong>de</strong>et <strong>de</strong> Coopération Internationale• Centre International <strong>de</strong> Promotionet <strong>de</strong> la Récupération (CIPRE)• Consortium Accesmad Educmad• Découvrir Et Ai<strong>de</strong>r la Nature (DECAN)• DEFI (Développer, Former, Informer)• Dete Animal Rescue Trust (DART)• Direction du Parc National <strong>de</strong>la Pendjari• Doradillo Velas / Voile et Recherche• Ecobénin• ENDA Tiers Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Mopti• EPAD (Niger)• EPHE (Ecole Pratique <strong>de</strong>s HautesEtu<strong>de</strong>s)• Évasion Tropicale• GIC Agrotour• Graines <strong>de</strong> Bitume• GRET (Groupe <strong>de</strong> Rechercheet d’Echange Technologique)• Kootu-K-Kural• KUD’ A TUBE• Laboratoire d’Ecologie Appliquée• ONG Manda• Organisation Catholiquepour le Développement et la Solidarité(OCADES)• Organisation D’Appuiau Développement Intégré (ODADI)• Organisation Nationale pour la Gestionet l’Amélioration <strong>de</strong> la vie et <strong>de</strong>l’Environnement (ONGAVE)• Organisation Pour l’Environnementet le Développement durable (OPED)• Organisation Yinéyinédian pourla Nature et le Développement (OND)• Parc National <strong>de</strong> Campo Ma’an• Parc National <strong>de</strong> la Bénoué• Parc National <strong>de</strong> la Pendjari• Parc National <strong>de</strong> Waza• Réseau <strong>de</strong>s Alliances Françaisesà Madagascar• Siberut Conservation Project• Timely Aiding Society• Trait d’Union• Union Internationale <strong>de</strong> Conservation<strong>de</strong> la Nature (UICN) - Paco• Volontaires <strong>de</strong>s Nations Unies• Yagasu


L’équipePlanète <strong>Urgence</strong>39 rue Crozatier - 75012 PARISTél. 01 43 40 42 00 - Fax 01 43 47 54 40www.planete-urgence.orgEquipe au siègeà Paris■ ADMINISTRATIONDominique <strong>de</strong> MonredonCatherine Souliez■ COMMUNICATIONFloriane <strong>de</strong> PortbailClaire LecouteuxMagali ReyssetAudrey RoyRéjane Védrenne■ COMPTABILITEJosette BiazzoHang <strong>de</strong> la Brosse■ COORDINATIONDES MISSIONSCamille AunisLouis BardaLydia BongaChloé LambertLucie Pen<strong>de</strong>lièvreLouis-Marie PoitouDanielle Roy■ DIRECTION DESPROGRAMMESPierre Ramel■ DIRECTION GENERALEHervé Dubois■ INFORMATIQUEJulien Genin■ ORGANISATIONET FORMATIONMarie-France MarechalOuahiba NouariEric PinAlain Tissier■ PARTENARIATSBénédicte AyehCatherine BonnafouxCaroline Lacoëntre■ PROGRAMME URGENCECLIMATFrançois DanicMélinda NobletAntenne régionaleà LyonPlanète <strong>Urgence</strong> Lyon14 avenue Berthelot69361 Lyon Ce<strong>de</strong>x 07Tél. 04 78 58 21 75■ FINANCEMENTSINSTITUTIONNELSMickaël Berrebi■ PROGRAMME DESAMBASSADEURSFabienne LevyNos représentantsinternationaux■ BENINAbalo Ouboulé■ CAMEROUNCamille SandjongStéphanie Piffeteau■ INDESacha El<strong>de</strong>r■ INDONESIESamuel Hamy■ MADAGASCARLanto RazafimandimbyAntoine LecanuVéronique DelancretThierry Le Goff■ MALIGérard DruetHélène MilletArthur Perin


08 - 2009780 volontaires ont aidé les hommes et protégé la nature en 2008• ABIVEN AUDREY • ADJRAH KOKOU • AGBOJAN EDEN-HERVÉ • AGOUDAVI KOMLAN CAMILLE • ALARCON RUIZ LUCIA • ALBISETTI NICOLAS • ALIBERTI ISABELLE • ALLIRAND CHRISTINE • ALOE MARIE-JANE • ANGELI ALBERT • ANSELME LAURENT • ANTETOMASO CHRISTINE • ARIAS JAIRO • ARIEL ELODIE• ASIKA KARIM • ASSOUAD CARINE • ASTULFONI PIERRE • ATALLAH PAOLA • ATGER AMANDINE • ATTAFI FATIMA • ATTAFI FABIEN • ATTALI DÉBORAH • AUBERT FABIEN • AUBERTIN CLOTILDE • AUBRY RÉMY • AUDUGE CAROLINE • AUROUX FRÉDÉRIQUE • AUZENDE MARIANNE • AUZURET CATHERINE • BABON-NEAU STÉPHANE • BADIOU CATHERINE • BAGUENA ESTELLE • BAILLIF ANNICK • BAKALOWICZ JULIE-AGATHE • BALLAYER RACHEL • BALLI JULIEN • BALLO CHECK • BANO MERCÉDES • BARAQUIN EVELYNE • BARBAN AUDREY • BARBAUX CECILE • BARBE AUDREY • BARBESOL MARIE • BARDEY FRÉDÉRIQUE• BAREL PATRICIA • BARON FLORENTINE • BARON FABIENNE • BARRÉ SYLVIE • BARRELET CELINE • BARTHELEMY MARIE-HÉLÈNE • BASTIE REGINE • BATHMANN JULIETTE • BAUER FRANCOISE • BAUTE ISABELLE • BEAL ISABELLE • BEAU CHRISTINE • BEAUMANOIR THOMAS • BECOUZE EMILIE • BELLINGARDFABRICE • BEN MOHAMED STÉPHANIE • BEN MOUSSA MALIKA • BENARD ERIC • BENAT GAUTHIER • BENHEMMA ALAIN • BENOIT VALÉRIE • BERARD FRANCK • BERTHONNEAU CHARLES-ANTOINE • BERTRAND MARIE LAURE • BESSA CHERIF • BEZARD SABRYNA • BIADATTI ISABELLE • BIAU BENJAMIN• BIEUZENT CATHERINE • BIGONSKI ESTELLE • BILLAUDOT CÉLINE • BINAULT LAETITIA • BIRON ALIETTE • BITTMANN PATRICIA • BLAIN BERNARD • BLANCFÉNÉ MARC • BLASSIAU LAURENT • BLAUDY BRIGITTE • BLIN DOMINIQUE • BOIS MAUREEN • BOISSEAU JULIE • BONILLA CHRISTIANE • BONNET DELPHI-NE • BORDEAUX MAGALI • BORDENAVE CORINNE • BORNSIAK THOMAS • BOU CATHERINE • BOUAZZA NADIA • BOUGANT CLOTILDE • BOUGUERRA KALIA • BOUILLON BRIGITTE • BOUILLY FRANÑOISE • BOULE PASCALE • BOULOT GHISLAINE • BOULOT ALEXIA • BOURAINE LUIZA • BOURASSEAU JEAN • BOUR-DON SYLVIE • BOURQUIN GWENNHAËLE • BOURRETTE-DESMARAIS PASCALE • BOUTRON CATHERINE • BOUTTE MARTINE • BOUTY VALÉRIE • BRANDYK BERNARD • BREASSON ROMAIN • BRETTE MARION • BRICOUT JACQUES • BRINGUES PRANDO BÉATRICE • BRIOTTET CAMILLE • BRODZIAK VIRGILE • BRULÉCARINE • BRUN DELPHINE • BRUNEL PIERRE • BRUNEL HERVÉ • BUÉNERD MICHEL • BUFFET ASTRID • BUREAU DAVID • BURGAUD NADINE • BUSE SANDRINE • CABECINHA PETULIA • CABRIT CHRISTIAN • CADREILS GILLES • CADROT ANDRE • CAGNON REGINE • CALVARIN ANNE • CALVÈS CLAIRE • CAMARAKARIDIATOU • CAMUS ENGUERRAND • CAPRON DEBAVELAERE COLETTE • CARDINAL EVA • CARRE VERONIQUE • CARTERON FABRICE • CASSINAT JEAN-CLAUDE • CASSOU ANNE-SOPHIE • CASTAING EVELYNE • CATAIX HÉLÈNE • CATINEAN CLAUDIU • CAZABAN OLIVIER • CAZÉ OLIVIER • CHABARLIN ANNE• CHABAUX CHRISTINE • CHAIZE RAPHAËLLE • CHAKI GHISLAINE • CHALIFOUR SONIA • CHALLET CAROLINE • CHAMOUN PIERRE • CHANTREAU CATHERINE • CHAOUI ROQAI SALIM • CHAPALAIN JEAN-MARC • CHAPEZ MURIEL • CHAPUZET CHRISTINE • CHARBONNEL JULIE • CHAREYRE MATTHIEU • CHARRIERCHRISTINE • CHAUDEY SANDRINE • CHAUMINOT GERALDINE • CHAUVIN CAROLINE • CHAVOUTIER PIERRE • CHEVALIER LAURE • CHEVALIER FRANÇOISE • CHEVAUGEON NATHALIE • CHOISNEL YOLANDE • CHOULET BRIGITTE • CHRISTIAN SOPHIE • CLAIR CHLOE • CLAUZIER NATHALIE • CLEMENCON ANNE• CLEMENT FRANCK • CLOUET VINCENT • COAT JEAN-LUC • COHEN BACRI CELINE • COLOMBE LAURENT • COLOMBELLI EMMANUELLE • COLOMBO GABRIELLA • COMBETTES CATHERINE • COMTE CHRISTIANE • CONDEMINE MICHEL • CORBET THOMAS • CORBIERES PATRICIA • CORNET MARIELLE • COR-NETTE GÉRARD • CORTOT MATHIEU BETTY • COUILLARD JEAN • COUILLET PHILIPPE • COULIBALY TENIN • COULIBEUF FRÉDÉRIQUE • COURTEILLE JEAN-CLAUDE • COUTHOUIS JEAN-MICHEL • COUVRAT BERTRAND • COYNEL ANNE • CRESPO ANITA • CRESSENT HÉLÈNE • CROISON SANDRINE • CROZAT CARO-LE • CRUSE MARIE-CAROLINE • CULLET RAPHAEL • CUNAULT LAETITIA • DA SILVA FATIMA • DABADIE LAURE • DABIN VANESSA • DARREMONT CHRISTINE • DASSONVILLE ISABELLE • DAUBA-PANTANACCE ANNE-GABRIELLE • D’AUBAREDE MARIE-ANDRÉE • DAUFOUY CAROLINE • DAUSSE AURELIE • DAVENNEYANNICK • DE ANGELIS ANNA • DE BROYER MARIE • DE CASTRO LUCIE-PATRICIA • DE COËTLOGON LÉONOR • DE MAINDREVILLE LAURENCE • DE MONSABERT NICOLAS • DEBAVELAERE NATHALIE • DECAYEUX ANNE-LAURE • DECLOSSE EMMANUEL • DECOUDIN GUILLAUME • DEFAUW MURIEL • DEFOIS CECI-LE • DEGLANE MARGUERITE • DELACROIX CLAUDE • DELAGE RÉGINE • DELALLÉE DELPHINE • DELANNES VANINA • DELANNOY EMILIE • DELAUNE CLAIRE • DELCHER MARIE-LAURE • DELESALLE CAMILLE • DELFRAYSSI FREDERIQUE • DELOUX XAVIER • DELPY DORIAN • DENIE LYSIANE • DENOUNE MARTINE• DEPAGNE ANIK • DERICQUEBOURG VIRGINIE • DESCHAMPS BASTIEN • DESLANGLE VÉRONIQUE • DESPOIS JULIA • DESTORS-FAGES MERYL • DEVIGNE MICKAËL • DEVOISINS NATHALIE • DIALLO MOUSSA • DISSARD FREDERIC • DJAOUTI NADIA • DOMINICI JEAN-MARC • DROMARD FRANÑOISE • DROMIGNYPASCALE • DRUET HELENE • DUBEAU CHARLES-ANTOINE • DUBEDOUT STÉPHANE • DUBOIS ALEXANDRA • DUBOIS CHANTAL • DUCASSE SONIA • DUCASTEL KARINE • DUFOUR JÉRÔME • DUGARET CHRISTINE • DUHO SYLVIE • DUJARRIER VALÉRIE • DUMAS JEAN-LOUIS • DUMAS BÉRANGÈRE • DUONG SABRI-NA • DUPIN STÉPHANIE • DUPONT NATACHA • DUPONT AUDREY • DURUPT STEPHANIE • DUTOT GILBERT • DZALBA-LYNDIS LAURENCE • ELANDOY MURIEL • EMERARD CÉCILE • EMEYRIAT FRANK • EMPEREUR-BUISSON CAROLINE • ERNOULT ERIC • ESCUDIER MADELEINE • ESNAULT CÉLIA • ESNOL DOMINIQUE• ESPANET EMILIE • ESPANOL JULIETTE • ETIENNE ALEXANDRE • EVEN RAPHAEL • EYCHENNE JACKY • FACE DOMINIQUE • FAGALDE FRÉDÉRIQUE • FAMIGLIETTI NATHALIE • FARCASANU OANA • FAU MICHÈLE • FAUCHILLE SEVERINE • FAYEIN VÉRONIQUE • FERNANDEZ AUDE • FERRER MARIE CHRISTINE • FER-RIE-GAY PIERRE • FILIPPI ALEXIA • FILIPPI VANINA • FLAMENT PATRICK • FLEUREAUX JULIEN • FLUTRE JACQUES • FLUTRE CHRISTIANE • FOLTZER ARIELLE • FONTAINE OLIVIER • FONTANA CÉLINE • FONTENEAU GÉRARD • FOQUEREAU STÉPHANE • FORESTIER PERRINE • FORTIN GUILLAUME • FOULON SYLVIE• FOUQUART JOEL • FOURCAUDOT VANESSA • FOURNIAL MICKAEL • FOUSSIER CÉDRIC • FRACHISSE MARYSE • FREDONNET PATRICE • FRERING CHRISTOPHE • FRIBAULT JEAN-MICHEL • FURRER SÉVERINE • FUSTER LINDA • GAILLARD MAGALI • GAIN JOSIANE • GAL JULIEN • GALAN LOZANO MARIA • GAL-LAIS PATRICK • GALLET PHILIPPE • GANDON CATHERINE • GARCIA NATHALIE • GAUBERT CAROLINE • GAUTHIER VALÉRIE • GAUTIÉ CLAUDE • GEAIRON ELISE • GELIS CHRISTELLE • GENET CÉDRIC • GENY ANTOINE • GEORGES EMMANUELLE • GERARD CORINNE • GERARD MAGALI • GERVAIS CÉLINE • GESSONOLIVIER • GHEUNG FREDERIC • GID PAUL • GIFFRAIN ANDRÉ • GILI PATRICK • GILLOT JACKY • GIORDAN BÉNÉDICTE • GIRALDO EMILY • GLORIOD LYDIE • GNONLONFOUN LAURENCE • GOBESSI OLIVIER • GODEFROY DOMINIQUE • GOMES PASCAL • GOODALL SARAH • GOTTLIEB ALEXIS • GOURIELLEC PHILIP-PE • GOURIELLEC-GIBET VALÉRIE • GRANIER THIBAULT • GRANMONT AURÉLIE • GRIEUX CHRISTINE • GRIGORIEFF GHEORGHI • GRIOLET ESTELLE • GRIT CÉCILIA • GROLIERE FLORENCE • GROMPONE GIANFRANCO • GROUEIX EMILIE • GUERIN SABRINA • GUERRIER GESSY • GUICHARD GREGORY • GUICHARDCHRISTIANE-LÉONIE • GUILBERT EVELAINE • GUILLON NICOLE MICHELLE • GUIMEZANES FLORENCE • GUITARD JEAN-JACQUES • GUITARD JOCELYNE • GUR BENJAMIN • HABERSTICH JEAN-JACQUES • HAMANI AHMED • HAMELIN AURÉLIE • HARAMBOURE ANDER • HASSINI AHMED • HAZELART SANDRA • HELLEVALÉRIE • HEMADI IDIR • HERAUD DANIELE • HÉRAULT CHRISTIAN • HERRERO ALBA • HERVE PATRICE • HIBON BÉATRICE • HOSE MARYVONNE • HOUDAIN VALÉRIE • HUGUEN ANNE • HUMEAU SÉBASTIEN • HUYNH NATHALIE KIM • ILHE MATHIEU • JACQUIER PHILIPPE • JAJI AMAL • JANJEVALI LAURIANE • JAS-MIN NATHALIE • JEANNOLIN CHRISTIANE • JEMIN BRUNO • JOBIN AUDE • JOLY CAROLINE • JORDAN MARIELLE • JOSE MARIANNE • JOSLET LAURE • JOUANNE SOIZIC • JOUVE SYLVAIN • JOUVE-VILLARD MARC • JUNG JUDICAEL • KANGAH DANIEL • KERN BRIGITTE • KEROUREDAN CAROLINE • KOEHL STE-PHANIE • KOEHLER DOMINIQUE • KOEHLER-CAZABAN LAURENCE • KONIECZNY LUCIE • KUATE FABRICE • KWIATKOWSKI JULIETTE • LA CARBONA FLORENCE • LABAS MICKAËL • LABIGNE LAURENCE • LACH ALEXANDRE • LADIRÉ CÉLINE • LAFARGE ANNE-MARIE • LAGADIC STEPHANIE • LAGARDERE-EYMERYBRIGITTE • LAHOUSSE LAURENCE • LAMBERT BENOIT • LANDEMAINE NATHALIE • LANDEMAINE SANDRINE • LANGER CHAMPAVIER ANNE-LISE • LANGLET VÉRONIQUE • LANIEZ DAVID • LAPLACE FRANÇOISE • LARBY NADIA • LARDIN ISABELLE • LARPENT ROMAIN • LARRIEU STÉPHANIE • LASSERRE CLARISSE• LATAILLADE MURIELLE • LATCHIMY GÉRARD • LATRASSE CATHERINE • LAURENS CAROLE • LAURENT MARIE-PIERRE • LAVIGNE ANNIE • LE CALLENNEC ELISABETH • LE DU IWANN • LE GOURRIEREC CAMILLE • LE GOURRIEREC THIBAUD • LE GUILLOU - SCOZZESI ANNE • LE MOUROUX MARC • LE NAOURPATRICE • LE ROCH GILLES • LE TELLIER ANNE • LE TERTRE CLAUDE • LÉAU-MERCIER KAREN • LEBRETON SYLVIE • LECOMTE NORBERT • LECOMTE MICHÈLE • LECOMTE AMANDINE • LEFAVRAIS SARAH • LEFEVRE DELPHINE • LEFUR DELPHINE • LEGROS PHILIPPE • LELOUP SABRINA • LELU DE BRACH SOPHIE• LEMOINE PIERRE-JEAN • LEMOINE ROMAIN • LEON EMILIE • LEONARD NATHALIE • LEPIGOCHE NADINE • LEROUX VÉRONIQUE • LEROY MARIE • LEROY CAROLINE • LESCURE CATHERINE • LESPAGNARD AURÉLIE • LETOQUART FLORENCE • LETROUIT KARINE • LEYDET SANDRINE • LEZENVEN CECILE • LIAYGERALDINE • LICHERE BRUNO • LICHERE HUGO • LIEBART ODILE • LISCIA RÉMY • LLOPIS OLIVIER • LLUCH ANNE • LOBRY JEAN • LOGNON EMILIE • LONGEREAU SEBASTIEN • LUBAT NADINE • LUCHET MARIE • MAC FARLANE ARNAUD • MADUREIRA SARAH • MAGNIER ALEXANDRA • MAHIOUS NORA • MAI-SON ALICE • MAIZ MARIE HELENE • MALBATE ELODIE • MALDEREZ EDDY • MANN KAREN • MARSEILLE MARIE-GINA • MARTEL MARIE-LISE • MARTIGNY GHISLAINE • MARTIN FREDERIC • MARTIN FABIENNE • MARTIN JEAN-YVES • MARTINEZ LAURENCE • MARTINEZ NELLY • MARTINEZ MICHÈLE • MARTIN-LEMEE ISABELLE • MARTIN-MAJOT MICHÈLE • MARTY PASCALE • MARY DELPHINE • MAS JACKY • MASSON CHRISTIANE • MASSON FRANCOIS • MAURY LYDIA • MAURY MAGALI • MAYNADIER LAURE • MAZILLIER ISABELLE • MEER PAULE • MERCHAT ETIENNE • MERCIER LUDOVIC • MERCIER MAGALI • MERIEN-NE THIERRY • MESSAUT GUILHEM • METAY JEAN-MICHEL • METOIS PASCALE • MEUNIER SYLVAINE • MEURICE ANNE • MEZA GHEUNG MARIA CAROLINA • MIKAELOFF CAMILLE • MIKHAIL CÉLINE • MIKICIC MARIE-HÉLÈNE • MILLET DAPHNÉ • MONTAGNE HENRY • MONTANT LAETITIA • MORALES MARIANNE• MOREAU VÉRONIQUE • MORIN MARIE • MORIN SONIA • MORONI CHRISTOPHE • MORTAS ARMELLE • MORVILLERS RÉGIS • MSEFER MOHAMED • MULED EMMANUELLE • MULLER CHRISTIANE • NARBONI BENJAMIN • NARDELLI GENELOT CAROLE • NÉDELLEC CHRISTINE • NEROT JEAN MICHEL • NEWTONARTHUR • NEZIS JOANA • NGO THUY LINH • NICOL- NAZAIRE SYLVIE • NOEL ROLAND • NOEL JESSICA • NOSLAND MONIQUE • NUZZO EMMANUELLE • OBISPO MARIE-PAZ • OLASAGUIRRE ANNE • OLIVER JULIEN • ONEN NICOLAS • OPPICI ALESSANDRO • OREA CARMELA • OTTE NATHALIE• OZANNE CLAIRE • PAGERON SYLVIE • PAPAYANNAKOPOULOU OLYMPIA • PAQUY CÉLINE • PARARD PRISCILLA • PARDONCHE CAROLINE • PARENT RÉMY • PAYSAC ANNIE • PECQUET ANNE-SOPHIE • PEERSMAN MARINE • PEIGNÉ GHISLAINE • PELLETIER HERVÉ • PELLIER PATRICK• PELTIER-BASILLE BEATRICE • PENON JÉRÔME • PERICARD CAROLINE • PERIER EMMANUELLE • PERRIN EVE • PERRIN VANESSA • PERRIN-DUPONT MARIE-DANIELE • PERRIN-GUINOT ARMELLE • PERROT VALERIE • PERROT 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