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Icade vend son patrimoine - Franciade

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Lycéens de Suger invités à un master classPhysiciens d’un jourGÉRARD MONICOYANN MAMBERTGÉRARD MONICOau CNRS et directeur adjoint duLPNHE, en charge de la coordinationnationale de ce programmeinternational qui concerne denombreuses classes de lycéensun peu partout dans le monde.Entre chercheurs, l’anglaisest de rigueurDébat sur l’insécurité à l’école du CorbillonInquiétude après les tirs aux pigeonsactualitésRETOUR EN IMAGESL’université Paris 6-Pierre et Marie Curiea invité la classe de 1 re Sdu lycée dionysienà jouer les apprentischercheurs durant unejournée. Les élèves <strong>son</strong>tpartis à la découverteManif . Pour la première fois depuis des années, Saint-Denis était parfaitement visible dans la manif parisienne de la physique desdu 19 mars. Cela avec le concours de la compagnie Jolie particules…Môme qui avait confectionné une immense banderole,apporté ses drapeaux (rouges!) et imaginé des slogans.C’EST UNE première en France :« Il n’est pas question de théâtraliser la manif, mais plutôt de à travers un « master class » quimieux rendre audible la parole des manifestants »,consiste à convier des lycéens àexpliquait Michel Roger, le directeur de la compagnie.participer à des missions d’analysedes particules dans l’antremême d’un laboratoire, les élèvesde la classe de 1 re S du lycée Sugeront eu la chance, durant toutela journée du 17 mars, d’apercevoirce qu’était le travail d’un chercheuren physique en plein cœurde Paris, à l’université de Jussieu-Pierre et Marie Curie (Paris 6).Ainsi, accompagnés par leur professeurde physique Mohamed ElAbed, les jeunes Dionysiens ontété accueillis à bras ouverts parCommémo. À l’occasion de la traditionnelle cérémonie les chercheurs du Laboratoire decélébrant le cessez-le-feu en Algérie le 19 mars 1962,physique nucléaire et des hautesHenri Marcos a été décoré par le sous-préfet Olivierénergies (LPNHE), ravis de pouvoirfaire partager leur passion.Dubaut, le 19 mars 2009, de la médaille dite TRN,titre de reconnaissance de la Nation.« L’objectif, derrière cette initiative,est double. Faire découvriraux lycéens les sciences, et plusspécifiquement la physique, etleur permettre de voir de l’intérieuren quoi consiste le métier dechercheur en les faisant travailleren conditions réelles. Ils perçoiventainsi la dimension internationalede notre travail et l’importancede la mise en communde nos résultats », explique DidierLacour, chargé de rechercheCadeaux. Mercredi 18 mars, l’association Comité dequartier Pleyel, représentée par Alain Thomas, a remis auxadolescentes de l’antenne jeunesse du quartier des livreset des jeux de société. L’achat en avait été financé par lavente de calendriers illustrant l’évolution de Pleyel, queces jeunes avaient réalisés.Faits diversLUNDI 23 MARS, 18 h. Dans lepréau de l’école du Corbillon, enMineurs interpelléscentre-ville, prennent place uneSAMEDI 21 mars en début de soirée,des policiers intervenant dans sant per<strong>son</strong>ne. Quatre mineurssur eux et leur véhicule, ne bles-centaine de parents. À la tribune,le quartier Floréal contre des voleursà la portière ont été pris à été confiée au service de la sû-adjointe au maire, David Proult,ont été interpellés. L’enquête a des élus, Florence Haye, premièrepartie par un groupe d’individus. reté départementale. Les auteurs Laurent Russier. Des enseignants,Divers projectiles ont été lancés seront convoqués par la justice. dont les directrices des écoles dela rue et l’inspecteur de l’Éducationnationale Jean-Louis Gau-Course et interpellationDANS LA SOIRÉE du samedi un attroupement d’une trentaine cher. Des policiers, dont le commissairePierre Cabon, le sous-21 mars, ce <strong>son</strong>t les motards de d’individus s’est formé, lesquelsla police nationale qui ont interpelléplace des Pianos, quar-jeune majeur, domicilié dans leont tenté de faire s’échapper lepréfet Olivier Dubaut. Unetier Pleyel, un individu circulant quartier, et de récupérer l’engin. rencontre pas ordinaire. Motivéesans casque sur une moto de Des renforts rapidement sur place par des faits graves, qui n’ont heureusementeu aucune conséquencecross et grillant les feux rouges ont permis l’interpellation et ledevant les policiers. Rapidement, calme est revenu immédiatement. dramatique.Mardi 17 mars, en fin d’aprèsmidi,un agent de service décou-Un homme poignardé à la gareJEUDI 19 mars, en fin de journée, départemental de la police judiciaire(SDPJ), il pourrait s’agir cond étage un trou dans une vivredans une salle de classe du se-un homme d’une quarantained’années, originaire de la Martinique,s’est effondré dans la gare une affaire de stupéfiants. À l’ar-d’un règlement de compte lié àtre et des éclats de verre. La policecentrale, victime de coups de couteau.Selon les premiers éléments entre la vie et la mort.Les services spécialisés de la bririvéedes secours, la victime étaitest alertée. Plainte est déposée.de l’enquête, confiée au serviceG.R. gade des mineurs, de l’identité ju-4 JSD n° 782 du 25 au 31 mars 2009diciaire et de la balistique se rendentsur place. Ils confirment qu’ils’agit de tirs au plomb, avec unecarabine de foire ou assimilée.Mercredi 18 mars, un jeune hommeporteur d’une carabine est aperçu.Immédiatement, l’école alerte lapolice municipale qui très rapidementet sans difficulté interpellele tireur, un jeune hommeencore lycéen, domicilié tout àcôté de l’école. Il reconnaît les faitset est mis à la disposition de la policenationale, qui le place en gardeen vue. L’affaire est suivie de prèspar le parquet de Bobigny.« Pas l’intention de s’enprendre aux enfants »Mardi 17 mars, les lycéens de 1 re S de Suger en compagnie de chercheurs du LPNHE.Ce mardi, les élèves de Suger onttravaillé à distance avec des élèvesallemands, italiens, polonais,portugais, suédois… « Ils ontalors découvert que notre languede travail est l’anglais, expliqueDidier Lacour, et entre chercheurs,on essaye de se débrouiller, carla pratique d’une langue étrangèren’est pas dans la culture française.Les élèves n’avaient doncpas à être complexés sur leur niveaud’anglais ! Car l’essentielest de communiquer. » Neutrinos,protons, ions, électrons…En quelques heures, ces mots bizarresse rapportant à des élémentsde la matière <strong>son</strong>t devenusfamiliers aux oreilles desélèves. En tout cas, le programmede la journée était dense : coursd’introduction à la physique desparticules le matin (et notamment,découverte de ce qu’est unaccélérateur de particules) ; puisanalyse, en binôme, de donnéesréelles de physique des particules,avant une visioconférence,animée depuis Genève par le Centreeuropéen de recherche nucléaire(CERN), en compagniedes lycéens européens ayant participé,en simultané, aux mêmesanalyses. « Seule une collaborationinternationale aboutit à desmeilleurs résultats statistiques »,précise Didier Lacour.Les élèves étaient fascinés d’apprendreque les données ont étérecueillies à partir de collisions dematière réalisées au CERN à traversun immense accélérateur departicules d’une circonférencede 27 km et construit à 100 m sousterre, entre la frontière suisse etfrançaise, seule machine capableaujourd’hui de nous approcher del’intimité de la matière, et notammentjuste après le Big Bang.« À travers ces expériences, on essayeeffectivement d’explorer leslois fondamentales de la nature,et on se rend compte qu’on ne comprendrien ! », avoue Arnaud Robert,enseignant-chercheur à Paris6. D’autant qu’il y a du bouloten la matière pour les générationsfutures…Marc EndeweldDans le préau de l’école, devantles parents attentifs, le commissairedéroule le fil des investigations: le jeune homme « n’a eu àaucun moment l’intention de s’enprendre aux enfants ou aux per<strong>son</strong>nels», car sa seule occupationétait de tirer sur des pigeons. « Etnous avons trouvé des volatiles atteintspar des plombs identiques ».Tout danger semble écarté. Maisl’inconscience d’un passionné dutir au pigeon en pleine ville, toutà côté d’une école, ne peut qu’inquiéter,ont souligné plusieurs intervenants.La mère du tireur afait circuler dans la salle un billetexpliquant qu’il ne s’agit « pasd’excuser » l’acte, tout en demandantde ne pas lui donner unedimension qu’il n’a pas. Une positionqu’ont appréciée plusieursparents. Beaucoup se <strong>son</strong>t aussiinterrogés sur la responsabilitééducative des adultes, et notammentcelle des marchands d’armesen vente libre.Au-delà de cette affaire, des parents,pendant ce débat de prèsde deux heures, ont aussi interpelléélus et policiers sur « le climatd’insécurité » dans les ruesavoisinantes (Fontaine par exemple)où des groupes se réunissentpour boire sur la voie publique.« Nous les connais<strong>son</strong>s et nous menonsdes enquêtes qui devraientbientôt aboutir, car pour transmettreun dossier à la justice nousdevons accumuler des preuves solides», a expliqué Pierre Cabon.« Nous développons notre partenariatavec des associations d’interventionsur le terrain commePPV et Canal », a ajouté FlorenceHaye. Vers la fin, l’élu UMP DidierLabaune a apostrophé la premièreadjointe, expliquant que laVille ne fait rien en matière de sécurité,ce qui a conduit M. Gaucherà lui couper vivement la parole,estimant que ces propos étaient« hors sujet » et lui a demandé dequitter la salle. On n’était plusdans l’histoire du tir au pigeon.Gérald RossiGÉRARD MONICOEn BrefDroit à la santéLa Ville invite à une« journée d’informations etd’actions pour le droit à lasanté » le <strong>vend</strong>redi 27 mars.Un circuit en car conduirales participants, de visitesen rencontres, à l’hôpitalDelafontaine, à la citéFranc-Moisin, au Centremunicipal de santé de laPlaine, à la Hauté autoritéde santé et au Centrecardiologique du Nord. À12 h 30, débat sur le projetde loi « hôpital, patients,santé, territoires ». Départdu car devant l’hôtel deville, à 9 h 15. Programme :www.ville-saint-denis.frServices publicsC’est une première : la Fêtedes services publics àl’initiative de la Ville, qui yinvite les per<strong>son</strong>nelsreprésentatifs de la diversitédes missions et servicesassurés par l’État et lescollectivités territoriale,Hôpital, Poste, Éducationnationale, EDF, mairie,Plaine commune, Police,Justice, SNCF, RATP,pompiers, etc. Pouragrémenter cette soiréed’échanges, <strong>son</strong>t prévus« scène ouverte aux talentsdes services publics »,restauration, projections…Le <strong>vend</strong>redi 27 mars à partirde 18 h, salle de la Légiond’honneur : 6, place de laLégion-d’Honneur.Anciens de RenaultL’ATRIS, Association desanciens travailleurs deRenault-Billancourt et ÎleSeguin, prépare une« Caravane de la mémoire »du 20 mars au 30 avril auMaroc, pour y récolter lestémoignages des ouvriersretournés au pays aprèsla fermeture des siteshistoriques. Pour présenterce projet destiné à « valoriserl’apport des ouvriersd’origine étrangère àl’entreprise », uneconférence de presse auralieu <strong>vend</strong>redi 27 mars à 11 h,salle de la Résistance enmairie. Infos : contacterMohamed Amri au06 29 36 05 53 et surmohamed_amri@yahoo.frFoire aux fleursL’association Mieux vivreà Bel-Air organise sa foireaux fleurs le samedi28 mars, à l’angle des ruesD.-Casanova et Taittinger,de 10 h à 17 h 30. Plantespour le fleurissement desfenêtres, balcons terrasseset jardins seront proposéesà la vente.PlaineDémarche-quartierRéunion le jeudi 2 avril à20 h, à la mai<strong>son</strong> de quartierPlaine, autour du « GrandParis », en présence deDidier Paillard et de PatrickBraouezec.AllendeDémarche-quartierRéunion le mercredi 1 er avril à18 h 30, au local de voisinage,allée Che-Guevara (ex bât. 7).Cette rencontre seraconsacrée à la jeunesse. Avecles maires adjoints ZohraHenni, Hakim Rebiha et BallyBagayoko.Le JSD : Cela fait maintenant unan que l’élection du maire etdes adjoints a eu lieu. Quel bilantirez-vous de cette première année?Claire O’Petit : Je suis particulièrementcatastrophée par cettepremière année. Lors du mandatprécédent, la municipalité avaitdes convictions politiques affirmées,des élus qui connaissaientleurs dossiers. Nous ne les soutenionspas, mais au moins il y avaitde la profondeur politique. On avaitl’impression que la ville était gérée.Mais là, pas du tout. C’est impensable,cela fait peur. La gêneest même perceptible dans les rangsde la majorité lors des séancesdu conseil. L’équipe a été constituéeavec des nouveaux qui <strong>son</strong>tincompétents. C’est la premièrefois depuis que j’assiste au conseilmunicipal que je vois le directeurde l’administration être obligéd’assister, en séance, les mairesadjoints qui présentent des dossierspour leur en expliquer le sensou pour souffler les réponses auxactualitésParis Métropole, réforme territoriale…« La lutte contre les inégalitésdoit être la clé de voûte »Patrick Braouezec,après la soiréeorganisée par Plainecommune au Stade deFrance, revient sur lerapport Balladur, lesintentions du secrétaired’État Christian Blanc etsur la dynamique del’intercommunalité.UN ANAPRÈSLES ÉLECTIONSMUNICIPALESLe JSD : À l’image du débat quis’est déroulé le 17 mars, dont vousêtes à l’initiative, on a l’impressionque la réforme territorialeet la métropole parisienne deviennentdavantage une affairecitoyenne. C’est votre avis ?Patrick Braouezec : Oui, et ilétait temps. Mais il y a encorepeu d’élus et de territoires quiorganisent des rencontres surce thème. Nous, nous allonscontinuer en les décentralisant :il est de notre responsabilitéd’alerter, de dire que ce débatlàne peut être réservé aux techniciens,aux architectes et auxélus. Il est trop important pourles populations concernées, ilfaut qu’il soit totalement transparentet que chacun puisse apportersa contribution.Le JSD : Le rapport Balladura fait des vagues avant qu’ilsoit officiellement présenté auprésident de la République.Depuis, on a l’impressionqu’il est un peu enterré en cePatrick Braouezec au débat du 17 mars au SDF.Claire O’Petit conseillère municipale d’opposition (MoDem)« Une municipalité incompétentequi part à vau-l’eau »Une année après les élections municipales, le JSD donne la parole à des élus de la majorité et de l’opposition.La semaine prochaine : Christophe Mézerette du Mouvement républicain et citoyen.questions posées. Cette municipalitépart à vau-l’eau, elle est caractériséepar l’incompétence etcela donne une impression de malêtre.Nous constatons aussi unmanque de démocratie, une absencede transparence, une logiquepurement idéologique. Et la municipalitéécarte toutes les propositionsexprimées par l’oppositionalors que si on additionne le nombrede voix obtenues par le Mo-Dem, le PS et l’UMP en mars 2008,leur poids est équivalent à celuide l’équipe majoritaire. MonsieurPaillard n’a pas les compétencesrequises pour gérer une villede près de 100 000 habitants.M. Braouezec a fait une lourde erreuren lui laissant la mairie ! Cequi se passe au conseil municipalreflète la gestion de la ville.C’est l’image de l’incompétencede cette équipe.Le JSD : Selon vous, quelles<strong>son</strong>t les mesures prioritairesà mettre en place dans la prochainepériode ?qui concerne l’Île-de-France…P.B.: Je partage ce sentiment, maisje me méfie quand même. On nesait pas précisément, dans tout cequi a été mis en place par le présidentde la République, ce qui sedessine. Ce qui est du domaine duleurre et ce qui ne l’est pas. NicolasSarkozy a pris trois initiatives.YANN MAMBERTIl a chargé Edouard Balladur d’unrapport sur les institutions, il alancé un concours d’idées auprèsde dix architectes et nomméChristian Blanc secrétaire d’Étatpour qu’il travaille sur la régionÎle-de-France. C’est lui qui détientles clés de la réorganisation de ParisMétropole.Claire O’Petit.C.O’P. : Il y en a trois, dont une estévidente: c’est la sécurité des bienset des per<strong>son</strong>nes. C’est une prioritévraiment absolue. On ne peutpas développer une ville sans avoirun minimum de sécurité, et cheznous, il n’y en a pas. Selon un hebdomadaireconnu, nous sommesla ville la plus dangereuse de France.S’il n’y a pas de sécurité, le restene peut pas suivre. Il faut renforcerla police municipale et s’attaqueraux racines du mal. On a l’impressionqu’il y a une certaine volontéde la municipalité communistede tirer notre ville vers le bas, l’assistanat,la violence… Et se constituerainsi un terrain de chasse gardée.De l’argent il y en a : il suffitde le prendre dans le budget dela communication de la mairie etd’utiliser les énormes ressourcesde Plaine commune pour mettreen œuvre une vraie politique enfaveur du cadre de vie des Dionysiens.Prenons un exemple : ilfaut installer la vidéo surveillance.La municipalité dit qu’elle estcontre. C’est <strong>son</strong> droit, c’est respectable.Mais dans ce cas, pourquoila mairie en est équipée pourprotéger les élus? Pourquoi le nouveaulocal pour la police municipaleen est équipé ? Faut-il êtrefonctionnaire ou élu pour avoir ledroit à un minimum de sécurité ?La deuxième priorité c’est évidemmentl’éducation, l’aide auxenfants dès l’école maternelle : sion ne donne pas une chance à tousLe JSD : Justement, que savezvousdes intentions de ChristianBlanc ?P.B. : Un peu plus que ce que jepeux en dire. Je l’ai rencontré àquatre reprises. À chaque fois, ila livré une partie de sa réflexion.Des choses <strong>son</strong>t intéressantesconcernant le territoire de l’agglo,mais je les évoquerai quand ellesseront arrêtées. On sent se dessinerdans <strong>son</strong> discours une volontéde restructurer, de reconfigurer larégion. Il veut développer des pôles,ce qui à mes yeux est positif puisqueje défends cette idée depuis longtemps.Mais je reste très attentif àce que cette intention ne s’accompagnepas d’une volonté denier l’histoire, les entités communales,la façon dont les élus onttravaillé en constituant des communautésd’agglomération plusou moins fortes ou pertinentes.Une chose est inquiétante dansl’angle d’attaque de Christian Blanc,c’est qu’il porte un regard essentiellementéconomique. Si l’on nes’en tient qu’à cela, la lutte contreles inégalités sociales et territoriales– qui doit à mes yeux resterles clés de voûte de toute organisationfuture – restera le parentpauvre et la réorganisationsera ratée.Le JSD : Le 17 mars, lors du débat,vous avez plaidé pour quePlaine commune accueille denouvelles villes. Pourquoi ?P.B : Les intercommunalités doiventse développer et se rapprocherentre elles. C’est essentielaujourd’hui pour ne pas se faireimposer des choses par le haut.Les dynamiques intercommunalesdéjà constituées <strong>son</strong>t unatout pour construire quelquechose de nouveau.Recueilli par Dominique Sanchezles petits, dans vingt ans ce seraencore pire. La troisième, c’est lecommerce : ne rien faire pour cesecteur alors que démarrent lestravaux des trois tramways, quedeux centres commerciaux viennents’installer, c’est avoir à coupsûr et à court terme des commercesfermés et murés comme on en voitdéjà.Recueilli par Dominique SanchezJSD n° 782 du 25 au 31 mars 20095YANN MAMBERT

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