Rapport annuel 2002 - Veolia Finance - Veolia Environnement
Rapport annuel 2002 - Veolia Finance - Veolia Environnement
Rapport annuel 2002 - Veolia Finance - Veolia Environnement
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Conseil et rédaction : Image 7 (tél.: 01 53 70 74 70)<br />
Rédactrice : Catherine Radiguer<br />
Conception graphique et réalisation : Ikoneo (tél.: 01 40 92 75 71)<br />
Crédits photos : Christophe Majani d’Inguimbert / Bruno Clergue<br />
/ Photothèque VE / Corbis / Gettyimages.<br />
Illustrations : Baax.<br />
Société Anonyme<br />
au capital de<br />
5.468.451.196,50 euros<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong>
2<br />
4<br />
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82 76<br />
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88<br />
SOMMAIRE<br />
Les valeurs du Groupe<br />
Le message du Président du Directoire<br />
Chiffres clés <strong>2002</strong><br />
Profil<br />
Historique : 150 ans de services à l’environnement<br />
Changement de nom<br />
Le gouvernement d’entreprise<br />
Bourse et investisseurs<br />
Un Groupe international<br />
Les clients :<br />
><br />
><br />
42 ><br />
Les clients municipaux<br />
Les clients industriels et tertiaires<br />
Recherche et Innovation<br />
LES ACTIVITÉS<br />
44 EA ><br />
L’Eau<br />
><br />
><br />
><br />
><br />
La Propreté<br />
Les Services Énergétiques<br />
Le Transport<br />
FCC<br />
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
><br />
><br />
><br />
><br />
Principes et actions<br />
Création de valeur<br />
Responsabilité environnementale<br />
Responsabilité sociale<br />
Gestion des risques<br />
RÉSULTATS ET RAPPORT DE GESTION RÉSUMÉ<br />
Lexique<br />
Le métier des services à l’environnement<br />
Pour en savoir plus
Vivendi <strong>Environnement</strong><br />
devient<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
1<br />
>
2<br />
LES VALEURS DU GROUPE<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
SENS DU CLIENT<br />
Être constamment à l’écoute de nos clients avec rigueur<br />
et professionnalisme pour nous adapter à leurs besoins,<br />
les anticiper et construire avec eux une relation solide<br />
et de longue durée.<br />
PERFORMANCE<br />
INNOVATION<br />
Agir à tous les niveaux avec rigueur financière et souci de création<br />
de richesse pour le Groupe et ses actionnaires, afin de pérenniser<br />
son action et garantir son développement à long terme.<br />
SOLIDARITÉ<br />
RESPONSABILITÉ<br />
Être conscient de l’impact de nos actions au quotidien sur l’amélioration<br />
des conditions de vie des populations et ne jamais oublier la dimension<br />
sociale et sociétale de notre métier, de manière à l’exercer dans un<br />
esprit de bien commun général. Permettre à chaque responsable<br />
et exiger de lui qu’il assume pleinement la responsabilité des décisions<br />
qu’il est amené à prendre dans l’exercice de sa mission.<br />
Avec audace et imagination, travailler à créer les services<br />
à l’environnement de demain en enrichissant notre métier<br />
par une recherche et une technologie innovantes pour apporter<br />
toujours plus de qualité de service et de valeur ajoutée<br />
à nos clients comme aux usagers.<br />
Faire converger les intérêts individuels au profit de l’intérêt<br />
collectif et construire un Groupe où les expériences<br />
se partagent et où les réussites sont des victoires communes.
VE s’engage au respect de l’environnement<br />
partout où le Groupe intervient.<br />
Notamment par :<br />
• Une application stricte ou par anticipation des réglementations<br />
environnementales internationales et locales,<br />
• Une implication des équipes de VE pour améliorer la qualité de vie<br />
quotidienne des habitants,<br />
• Une pratique de ses activités avec le meilleur niveau de performance<br />
environnementale.<br />
VE s’engage à anticiper les attentes et<br />
les besoins en matière d’environnement<br />
de ses clients, consommateurs privés,<br />
collectivités locales et entreprises.<br />
Notamment par :<br />
• Une écoute et une grande connaissance de ses clients,<br />
• Une recherche innovante qui prend en compte les enjeux comme<br />
la santé et la sécurité sanitaire,<br />
• Une compétence et un professionnalisme des équipes de VE et<br />
un engagement de chacune d’elles à faire vivre la politique<br />
environnementale du Groupe avec rigueur et innovation.<br />
Ces engagements sont formulés et développés plus précisément dans une Charte en 10 points<br />
sur le Développement Durable qui figure dans le <strong>Rapport</strong> Développement Durable du Groupe<br />
publié en parallèle à ce <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong>. Ce document est envoyé à tous ceux qui en font<br />
la demande. Il est également disponible sur le site Internet.<br />
Ils ressortent également de la Charte Éthique,programme adopté par VE le 3 mars 2003, pour<br />
guider au quotidien le comportement de ses collaborateurs à travers le monde.<br />
VEOLIA ENVIRONNEMENT :<br />
UN GROUPE QUI S’ENGAGE<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 3<br />
>
4<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
HENRI PROGLIO, PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE<br />
MESSAGE DU PRÉSIDENT<br />
DU DIRECTOIRE<br />
Dans sa longue histoire, notre entreprise<br />
a connu des années riches en événements.<br />
<strong>2002</strong> restera sans doute comme<br />
l’une de celles-ci et l’une des plus chargées<br />
de sens.<br />
Sur le plan économique, notre Groupe a<br />
tenu le cap d’une vraie croissance dans la<br />
rigueur financière.<br />
Hors effets de change, le chiffre d’affaires<br />
enregistre une progression de 5,9 % et de<br />
7,2 % en s’en tenant aux seules activités<br />
stratégiques.<br />
L’autofinancement croît cette année de<br />
13 % après une hausse de 26 % en 2001. Le<br />
résultat net récurrent s’établit à 429 M€<br />
contre 420 M€ en 2001 ; il autorise à proposer<br />
le maintien du dividende par action à 0,55 €.<br />
Au-delà de ces résultats, qui doivent s’apprécier<br />
au regard du contexte de crise boursière<br />
et de ralentissement économique, l’acquis<br />
essentiel de <strong>2002</strong> est sans doute que notre<br />
entreprise a rassemblé les moyens d’un<br />
avenir rénové, cohérent et responsable.<br />
Un avenir rénové que symbolise ce nouveau<br />
nom de VEOLIA ENVIRONNEMENT, proposé<br />
à l’approbation de notre Assemblée Générale.<br />
Cette nouvelle identité répond à une attente<br />
que nous avons mesurée de la part des<br />
collaborateurs du Groupe, de ses clients et<br />
de ses actionnaires. Elle correspond au<br />
sentiment partagé d’un nouveau départ que<br />
nous concilions avec le respect de nos racines<br />
historiques : nous aurons cette année l’occasion<br />
de l’illustrer puisque 2003 marque le<br />
150e anniversaire de la naissance de notre<br />
entreprise.<br />
Un avenir rénové qui s’exprime plus concrètement<br />
encore par l’évolution profonde de<br />
notre actionnariat. Au cours de l’année <strong>2002</strong>,<br />
la participation détenue dans notre société<br />
par VIVENDI UNIVERSAL est passée de 63 %<br />
à20,4 %. Ce désengagement a permis l’entrée<br />
à notre capital d’un groupe d’investisseurs,<br />
composé pour l’essentiel de grandes<br />
institutions financières, qui ont vocation à<br />
accompagner dans le long terme le développement<br />
de notre entreprise.
“<br />
Les synergies de nos branches<br />
se jouent au quotidien :<br />
dans la recherche, dans l’échange<br />
des savoir-faire, dans l’évolution<br />
convergente des métiers…<br />
”<br />
En <strong>2002</strong>, notre Groupe s’est également doté<br />
d’un nouveau siège, avenue Kléber à Paris,<br />
permettant, pour la première fois dans<br />
l’histoire de l’entreprise, le regroupement<br />
sous le même toit des fonctions transversales<br />
et de la direction générale de chacune des<br />
branches.<br />
La réorganisation de l’équipe dirigeante,<br />
effectuée en février, la proposition faite à<br />
l’Assemblée Générale d’adopter la forme<br />
d’une société à Conseil d’Administration,<br />
plus adaptée à la représentation d’un actionnariat<br />
diversifié, viennent parachever cette<br />
mutation profonde.<br />
Un avenir cohérent que VEOLIA ENVIRON-<br />
NEMENT exprime, en premier lieu, par la<br />
stabilité de son projet stratégique.<br />
Notre entreprise n’a qu’un seul métier :<br />
le service à l’environnement ;elle décline ce<br />
métier dans quatre secteurs d’activités<br />
complémentaires : l’Eau, la Propreté, les<br />
Services Énergétiques, le Transport.<br />
Cette complémentarité correspond à une<br />
forte réalité commerciale. Dans un monde<br />
sans cesse plus urbanisé, nos quatre activités<br />
répondent aux préoccupations majeures<br />
des collectivités, de leurs élus, des citoyens.<br />
La maîtrise de cette gamme de services nous<br />
permet également de présenter aux clients<br />
industriels des offres globales qui rencontrent<br />
un succès croissant.<br />
Mais au-delà du commercial, les synergies<br />
de nos branches se jouent au quotidien :<br />
dans la recherche, où un nombre croissant<br />
de nos travaux concernent conjointement<br />
plusieurs de nos activités ; dans l’échange<br />
des savoir-faire, par exemple avec la<br />
transposition des techniques de gestion<br />
des réseaux de transport à la rationalisation<br />
de la collecte des ordures ménagères ; dans<br />
l’évolution convergente des métiers, comme<br />
l’illustre fortement le développement de<br />
la valorisation énergétique des déchets …<br />
Cette cohérence, VEOLIA ENVIRONNEMENT<br />
l’exprime encore par la maîtrise complète<br />
d’un métier exigeant, construisant sa réussite<br />
sur trois piliers : d’abord, notre expérience<br />
de gestion rigoureuse, acquise depuis des<br />
décennies à travers le monde ; ensuite, notre<br />
importante capacité de recherche et d’innovation,<br />
entièrement dédiée à l’amélioration<br />
des performances économiques et écologiques<br />
de nos technologies ; enfin,et surtout,<br />
la qualité de nos ressources humaines,<br />
entretenue au fil de notre croissance par<br />
une politique affirmée de formation et de<br />
promotion professionnelles.<br />
Ce haut degré d’expertise au service d’une<br />
conception cohérente - à la fois stricte et<br />
ambitieuse - de son métier, fait de VEOLIA<br />
ENVIRONNEMENT une entreprise à bien des<br />
égards unique au plan international.<br />
Il explique les succès rencontrés dans la<br />
conjoncture par ailleurs morose de l’année<br />
écoulée : Shanghai, Indianapolis, Poznan,<br />
Londres, Atlanta, Singapour, Rabat, Jérusalem,<br />
Prague, La Haye… sont quelques exemples<br />
notables de ces villes qui, en <strong>2002</strong>, nous ont<br />
accordé leur confiance, pour des périodes<br />
généralement comprises entre 20 et 50 ans.<br />
Il faudrait y ajouter les succès rencontrés<br />
auprès des groupes industriels, qui concernent<br />
souvent plusieurs de nos branches,<br />
ainsi que l’exceptionnel taux de renouvellement<br />
de nos anciens contrats venus à<br />
échéance.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 5<br />
>
6<br />
MESSAGE DU PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE<br />
“<br />
Notre groupe a dépassé<br />
en <strong>2002</strong>, parfois largement,<br />
les objectifs qu’il s’était fixé,<br />
démontrant ainsi la crédibilité<br />
de sa gestion.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
”<br />
Un avenir responsable enfin, cette responsabilité<br />
constituant, à mes yeux, la contrepartie<br />
de notre professionnalisme, du succès<br />
rencontré, de la dimension unique de notre<br />
entreprise.<br />
Responsables, nous le sommes en premier<br />
lieu, à l’égard de nos actionnaires,sans la<br />
confiance desquels rien ne serait possible.<br />
Qu’il s’agisse du fort accroissement de<br />
l’autofinancement,de la réduction de la dette,<br />
de la cession des activités non-stratégiques,<br />
notre Groupe a dépassé en <strong>2002</strong>, parfois<br />
largement, les objectifs qu’il s’était fixé,<br />
démontrant ainsi la crédibilité de sa gestion.<br />
Mais, dans les temps que nous traversons,<br />
aucune auto-satisfaction n’est permise.<br />
J’ai ainsi tenu à réaffirmer auprès de l’ensemble<br />
de nos cadres et, en particulier, de<br />
ceux qui concourent à notre développement,<br />
la nécessité d’un effort constant d’amélioration<br />
de la rentabilité des capitaux investis.<br />
Nous sommes fondamentalement des<br />
prestataires de services ; la qualité de ces<br />
services, la capacité que nous avons à<br />
générer des économies pour nos clients<br />
industriels ou publics sont les bases de<br />
notre démarche commerciale. Le financement<br />
d’infrastructures parfois lié à notre<br />
intervention doit être soigneusement<br />
mesuré dans son principe, son ampleur et<br />
sa rentabilité. Cette logique s’exprime dans<br />
notre accord avec EDF, conclu en 2000 : le<br />
partenariat stratégique avec le premier<br />
producteur d’électricité mondial, nous<br />
évite d’investir dans la production énergétique<br />
primaire et nous permet de consacrer<br />
nos forces au développement des services<br />
énergétiques à valeur ajoutée. C’est cette<br />
logique que je souhaite voir renforcer dans<br />
notre développement en tirant parti d’une<br />
évolution du secteur qui accroît nos avantages<br />
concurrentiels.<br />
Déjà, au cours des premiers mois de 2003,<br />
plusieurs contrats importants - celui de<br />
Boston dans les transports, celui de Puxi-<br />
Shanghai dans le traitement des déchets<br />
- ont été conclus sans investissement<br />
significatif de notre part.<br />
C’est la bonne voie : celle qui nous permettra<br />
d’équilibrer au mieux la recherche<br />
nécessaire de la rentabilité et la poursuite<br />
d’un développement créateur de valeur<br />
pour nos actionnaires.<br />
Responsables nous le sommes aussi à un<br />
niveau plus global : celui d’une entreprise<br />
qui se veut un acteur du développement<br />
durable et de la construction d’un monde<br />
conciliant davantage le progrès économique<br />
et l’amélioration du cadre de vie.<br />
Le développement durable n’est pas une<br />
mode ; la nécessité d’une utilisation rationnelle<br />
et avisée des ressources rares, du<br />
contrôle de l’impact des activités humaines<br />
sur l’environnement sera l’une des priorités<br />
de ce siècle.<br />
Ces problèmes trop souvent vus comme<br />
ceux du tiers-monde concernent aussi les
pays développés. Je n’en donnerai qu’un<br />
exemple frappant : en Amérique du Nord,<br />
les taux de fuites constatés dans les<br />
réseaux d’eaux municipaux atteignent<br />
souvent 50 %, cinq fois plus que le niveau<br />
que nous obtenons dans l’exploitation des<br />
eaux de certains réseaux européens !<br />
La contribution que nous apportons au<br />
développement durable par la lutte contre<br />
le gaspillage et l’amélioration de la qualité<br />
de l’eau, l’élimination propre des déchets<br />
et leur valorisation énergétique ou économique,<br />
la promotion de l’économie d’énergie,<br />
l’amélioration des systèmes de transport, est<br />
importante.<br />
Elle est intrinsèque à l’exercice de notre<br />
métier :en faisant notre travail avec rigueur,<br />
avec scrupule, avec imagination, nous<br />
aidons à construire une forme de progrès qui<br />
préserve la vie. C’est un témoignage que<br />
notre Groupe a porté à Johannesburg à<br />
l’occasion du Sommet de la Terre et, il y<br />
a quelques semaines encore, à Kyoto, lors<br />
du 3e Forum Mondial de l’Eau.<br />
Dans ces enceintes internationales, émerge<br />
un concept de “partenariat public-privé”<br />
qui apparaît comme l’une des solutions les<br />
plus adaptées pour répondre aux défis du<br />
développement durable.<br />
Cette forme de partenariat est, au fond,<br />
très voisine du mécanisme typiquement<br />
français de la “délégation de service<br />
public” qui constitue la base du modèle<br />
économique de notre entreprise.<br />
Comment ne pas nous en réjouir ?<br />
“<br />
En faisant notre travail<br />
MESSAGE DU PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE<br />
avec rigueur, avec scrupule,<br />
avec imagination, nous aidons<br />
à construire une forme<br />
de progrès qui préserve la vie.<br />
”<br />
Les marchés financiers traversent depuis<br />
trois ans une période de désarroi profond.<br />
C’est dans ce climat, exceptionnellement<br />
troublé, que s’est déroulée la jeune existence<br />
boursière de VEOLIA ENVIRONNEMENT<br />
depuis son introduction en juillet 2000.<br />
Ces périodes sont éprouvantes pour nos<br />
actionnaires qui nous restent fidèles et<br />
accompagnent notre croissance comme nous<br />
l’avons vu à l’occasion de l’augmentation de<br />
capital de l’été <strong>2002</strong> ; elles sont frustrantes<br />
pour nos salariés dont les efforts de développement<br />
et de performance ne sont pas<br />
encore reconnus par le marché.<br />
J’ai pour ma part la conviction que ces turbulences,<br />
qui incontestablement nous<br />
affectent, sont cependant passagères : elles<br />
laisseront demain la place à une appréciation<br />
plus exacte de la réalité. En ce qui concerne<br />
VEOLIA ENVIRONNEMENT, la réalité est que<br />
nous avons tenu et dépassé les engagements<br />
pris ; que notre modèle économique<br />
confirme sa pertinence ; que de nouveaux<br />
marchés, solvables et stables, s’ouvrent à nos<br />
efforts ; que notre exposition aux risques<br />
internationaux est très limitée ; que notre<br />
visibilité est exceptionnelle : nos contrats<br />
signés correspondent à plus d’une décennie<br />
de chiffre d’affaires ;que nous sommes,enfin,<br />
non seulement le premier Groupe mondial<br />
dans notre métier mais peut-être l’unique<br />
“acteur pur” des services à l’environnement.<br />
Telles sont les bases de la confiance que j’ai<br />
dans l’avenir de VEOLIA ENVIRONNEMENT<br />
et je vous remercie de la partager.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 7<br />
>
8<br />
CHIFFRES CLÉS<br />
Chiffre d’affaires<br />
Évolution du chiffre<br />
d’affaires consolidé<br />
(en milliards d’euros)<br />
30,08<br />
29,13<br />
26,26<br />
2000 2001 <strong>2002</strong><br />
Le chiffre d’affaires consolidé est en hausse<br />
de 3,3 % par rapport à l’exercice 2001. Hors<br />
activités non stratégiques cédées durant<br />
l’année ou en cours de cession, il progresse<br />
de 5,9 % (+ 7,2 % à taux de change constant).<br />
Capacité d’autofinancement<br />
(en millions d’euros)<br />
2 780<br />
2 455<br />
1 953<br />
2000 2001 <strong>2002</strong><br />
La capacité d’autofinancement a de nouveau<br />
fortement progressé (+ 13 % en <strong>2002</strong>,<br />
et + 26 % en 2001). Après des investissements<br />
de maintenance quasi stables à 1,3 Md €,<br />
l’autofinancement disponible avant<br />
investissements de croissance a progressé<br />
de 36 % à 1 457 M €. En outre, les cessions<br />
d’actifs réalisées en <strong>2002</strong> ont dégagé<br />
1,8 Md € de disponibilités supplémentaires.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
Répartition du chiffre<br />
d’affaires <strong>2002</strong> par Division<br />
44,2 % Eau<br />
20,4 % Propreté<br />
15,2 % Services<br />
énergétiques<br />
11,4 % Transport<br />
8,8 % FCC*<br />
La part de la Division Eau dans le chiffre<br />
d’affaires consolidé diminue en <strong>2002</strong> (44,2 %)<br />
par rapport à 2001 (46,8 %), sous l’effet<br />
notamment des cessions d’activités non<br />
stratégiques effectuées durant l’année.<br />
* Quote-part de VE (49 %)<br />
Investissements<br />
(en millions d’euros)*<br />
3 738<br />
4 052<br />
3 539<br />
2 208<br />
1 331<br />
Investissements<br />
de croissance<br />
2 670<br />
1 382<br />
2 415<br />
1 323<br />
2000 2001 <strong>2002</strong><br />
Investissements<br />
de maintenance<br />
En <strong>2002</strong>, VE a poursuivi son développement<br />
en investissant de manière sélective dans de<br />
nouveaux projets.<br />
* 49 % de FCC y compris<br />
Répartition du chiffre<br />
d’affaires <strong>2002</strong><br />
par zone géographique<br />
43,2 % France<br />
32,6 % Europe<br />
(hors France)<br />
18,3 % Amériques<br />
5,9 % Reste<br />
du monde<br />
En <strong>2002</strong>, l’activité a progressé sur toutes les<br />
zones, à l’exception du continent américain,<br />
sous le double effet des cessions réalisées<br />
et de l’évolution du dollar. L’évolution positive<br />
des autres zones reflète l’intégration des<br />
acquisitions faites en 2001 et le démarrage<br />
des contrats gagnés en 2000 et 2001.<br />
Endettement net<br />
(en millions d’euros)<br />
13 066<br />
14 283<br />
13 188<br />
2000 2001 <strong>2002</strong><br />
Au cours de <strong>2002</strong>, VE, tout en maintenant un<br />
niveau d’investissements significatifs a renforcé<br />
sa structure financière et a diminué son<br />
endettement net, grâce aux cessions d’actifs<br />
non stratégiques et à l’augmentation de capital<br />
réalisée en août.
Résultats<br />
Évolution de l’EBIT consolidé<br />
(en millions d’euros)<br />
1 971<br />
2 013<br />
1 650<br />
2000 2001<br />
<strong>2002</strong><br />
Le recul de 2,1 % de l’EBIT en <strong>2002</strong> résulte<br />
des cessions d’activités non stratégiques<br />
et de la baisse du dollar. Hors activités<br />
non stratégiques cédées, l’ensemble des<br />
Divisions contribuent à la progression de<br />
l’EBIT (+ 1,9 %, soit + 3,2 % à change constant).<br />
Évolution du résultat<br />
net récurrent part du Groupe<br />
(en millions d’euros)<br />
429,0<br />
420,0<br />
342,0<br />
2000 2001 <strong>2002</strong><br />
La progression observée du résultat net<br />
récurrent en <strong>2002</strong> témoigne à la fois de la<br />
solidité des résultats des activités, en dépit<br />
d’un environnement économique difficile,<br />
et de la réussite du renforcement de la<br />
situation financière menée au cours de<br />
l’exercice.<br />
Répartition de l’EBIT <strong>2002</strong><br />
par Division<br />
52,0% Eau<br />
19,5 % Propreté<br />
12,4% Services<br />
énergétiques<br />
5,9 % Transport<br />
12,7 % FCC*<br />
En <strong>2002</strong>, la part de la Division Eau dans<br />
l’EBIT, calculée sur les seules activités<br />
stratégiques, c’est-à-dire sans prendre en<br />
compte les activités cédées ou en cours<br />
de cession, ressort à 48,7 %.<br />
* Quote-part de VE (49%)<br />
Évolution du résultat<br />
net consolidé part du Groupe<br />
(en millions d’euros)<br />
339,2<br />
-2 251,2<br />
614,8<br />
2000 2001 <strong>2002</strong><br />
Compte tenu d’un amortissement exceptionnel<br />
de survaleur et de coûts de restructuration,<br />
le résultat net consolidé part du Groupe s’est élevé<br />
à 339,2 M € en <strong>2002</strong>.<br />
Répartition de l’EBIT <strong>2002</strong><br />
par zone géographique<br />
30 % France<br />
38 % Europe<br />
(hors France)<br />
25 % Amériques<br />
7 % Reste<br />
du monde<br />
La structure par zone géographique reflète<br />
le recul de la contribution des Amériques<br />
et de la France au profit d’autres zones, suite<br />
notamment aux cessions des activités<br />
non stratégiques d’US Filter, la situation des<br />
marchés de l’équipement aux États-Unis et la<br />
montée en puissance des contrats gagnés entre<br />
2000 et <strong>2002</strong> en Europe centrale et en Asie.<br />
Effectif total géré<br />
au 31 décembre<br />
302 000<br />
295 000<br />
269 000<br />
2000 2001 <strong>2002</strong><br />
(avec 100 % des effectifs des sociétés<br />
du Groupe, y compris FCC)<br />
L’effectif moyen pondéré consolidé<br />
du Groupe était de 257 000 en <strong>2002</strong>,<br />
se comparant à 239 000 en 2001,<br />
et à 215 000 en 2000.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 9<br />
>
N°1 mondial des services à l’environnement<br />
10<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
• Un chiffre d’affaires consolidé de 30 milliards d’euros en <strong>2002</strong><br />
• Un résultat net récurrent de 429 millions d'euros<br />
• 302 000 salariés gérés*<br />
Un seul métier : les services à l’environnement<br />
4 divisions<br />
Eau<br />
Propreté<br />
Services<br />
Énergétiques<br />
Transport<br />
VE représente le seul Groupe mondial, dont l’activité soit entièrement consacrée aux services à l’environnement,<br />
et qui soit capable d’en décliner toute la gamme dans ses 4 composantes : l’Eau (gestion<br />
du cycle de l'eau) la Propreté (collecte, gestion, traitement et valorisation des déchets), les Services<br />
Energétiques et le Transport. Par son activité même, le Groupe répond aux enjeux majeurs de la planète<br />
en matière de développement durable.<br />
La cohérence de ses 4 Divisions, jointe à son implantation internationale, lui permet de développer<br />
pour ses clients publics et privés une offre de services intégrés apportant une réponse globale et sur<br />
mesure à leurs problématiques dans le monde entier.<br />
Un réseau mondial<br />
N°1 mondial des métiers de l’eau<br />
Chiffre d’affaires <strong>2002</strong> : 13,3 milliards d’euros**<br />
110 millions de personnes dans le monde desservies en eau potable et assainissement<br />
N°2 mondial et un des leaders mondiaux des déchets industriels dangereux<br />
Chiffre d’affaires <strong>2002</strong> : 6,1 milliards d’euros**<br />
54 millions de tonnes de déchets traités par Onyx dans le monde en <strong>2002</strong><br />
N°1 européen sur le marché des services énergétiques***<br />
Chiffre d’affaires <strong>2002</strong> : 4,6 milliards d’euros<br />
70 000 installations gérées<br />
1 er opérateur privé de transport terrestre de voyageurs en Europe<br />
Chiffre d’affaires <strong>2002</strong> : 3,4 milliards d’euros<br />
Plus de 4 000 collectivités locales clientes.<br />
• Présent dans près de 100 pays, sur tous les continents<br />
• 57 % du chiffre d’affaires consolidé réalisé à l’international<br />
• Plus de 95 % du chiffre d’affaires réalisé dans<br />
des pays industrialisés, à stabilité politique et monétaire<br />
* Effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>, y compris 100 % des effectifs de FCC.<br />
**Dont 100 % des résultats de l’activité des secteurs Eau et Propreté de Proactiva, société détenue conjointement par FCC et VE.<br />
***Services Énergétiques qui excluent la production, le négoce et la vente d’électricité.
HISTORIQUE<br />
11<br />
150 ANS DE SERVICES À L’ENV<br />
1853 1867 1875 1880<br />
Création de la<br />
Compagnie Générale<br />
des Eaux (CGE)<br />
le 14 décembre 1853<br />
par décret impérial.<br />
Ses fondateurs ont<br />
2 objectifs : irriguer<br />
les campagnes et<br />
alimenter les villes<br />
en eau. Elle obtient<br />
à Lyon sa première<br />
concession de service<br />
public de distribution<br />
des eaux.<br />
7 ans plus tard, Paris<br />
lui confie son service<br />
de distribution d’eau<br />
pour une période<br />
de 50 ans.<br />
François Grandjouan<br />
décroche avec la ville<br />
de Nantes un contrat<br />
pour « débarrasser les<br />
rues des boues<br />
et immondices et<br />
les transformer en<br />
fumier ».<br />
À la même époque<br />
(1870) est créée à<br />
Rouen et Chauny<br />
l’entreprise des Frères<br />
Soulier,compagnons,<br />
maîtres-chiffonniers<br />
(ces 2 entreprises<br />
rejoindront la CGE<br />
respectivement<br />
en 1980 et 1990).<br />
Naissance de la<br />
Compagnie Générale<br />
Française de<br />
Tramways (CGFT).<br />
La conception des<br />
villes initiée par<br />
le baron Haussmann<br />
révolutionne les<br />
transports urbains<br />
et permet l’essor<br />
d’un nouveau moyen<br />
de locomotion :<br />
le tramway (tracté<br />
par des chevaux), en<br />
réponse à l’insuffisance<br />
de l’omnibus.<br />
La CGFT exploite ses<br />
premières lignes de<br />
tramways au Havre,<br />
Nancy et Marseille<br />
(la CGFT rejoindra<br />
la CGE en 1980).<br />
Venise : premier<br />
succès commercial<br />
à l’étranger.<br />
Un traité accorde à<br />
la CGE la production<br />
et la distribution d’eau<br />
à Venise.<br />
Suivront Constantinople<br />
en 1882 et Porto en 1883.<br />
En 1884, la CGE élargit<br />
pour la première<br />
fois ses compétences<br />
au traitement des<br />
eaux usées à Reims.<br />
1900<br />
Création de Fomento<br />
de Obras y<br />
Construcciones (FOC),<br />
société espagnole<br />
spécialisée dans les<br />
travaux publics et<br />
de services urbains,<br />
le traitement des<br />
eaux usées, la collecte<br />
des déchets et<br />
le transport.<br />
FOC, devenue FCC,<br />
est l’associé<br />
espagnol de VE<br />
depuis 1998.<br />
De la Compagnie Générale des Ea<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE
e<br />
.<br />
L’ENVIRONNEMENT<br />
1900 1905<br />
Création de Fomento<br />
de Obras y<br />
Construcciones (FOC),<br />
société espagnole<br />
spécialisée dans les<br />
travaux publics et<br />
de services urbains,<br />
le traitement des<br />
eaux usées, la collecte<br />
des déchets et<br />
le transport.<br />
FOC, devenue FCC,<br />
est l’associé<br />
espagnol de VE<br />
depuis 1998.<br />
Une découverte<br />
technologique<br />
majeure : l’ozone.<br />
Pour compléter ou<br />
remplacer le chlore,<br />
un procédé utilisant<br />
l’ozone pour la filtration<br />
et la stérilisation des<br />
eaux est mis au point.<br />
Sa mise en application<br />
démarre 4 ans plus tard.<br />
Les efforts menés en<br />
termes de recherche<br />
et développement<br />
vont s’intensifier<br />
au cours du siècle.<br />
Ils aboutiront à la<br />
création d’Anjou<br />
Recherche,duCREED<br />
et d’Eurolum,<br />
les 3 pôles de<br />
recherche de VE.<br />
des Eaux…<br />
1912<br />
Charles Blum crée la<br />
Compagnie Générale<br />
d’Entreprises<br />
Automobiles (CGEA),<br />
dont l’objectif est<br />
d’acheter, vendre,<br />
entretenir et exploiter<br />
un parc de véhicules<br />
industriels équipés<br />
de l’avant-train<br />
automobile inventé<br />
par Georges Latil.<br />
En 1919, la CGEA se<br />
lance sur le marché<br />
parisien de la collecte<br />
des ordures ménagères<br />
(elle rejoint la CGE<br />
en 1980).<br />
1935<br />
Léon Dewailly fonde<br />
la société Chauffage<br />
Service, spécialisée<br />
dans l’exploitation<br />
des installations<br />
de chauffage et<br />
de climatisation.<br />
(Chauffage Service<br />
fusionne en 1960<br />
avec la Compagnie<br />
Générale de Chauffe<br />
(CGC),créée en 1944,<br />
qui rejoint la CGE<br />
en 1967).<br />
1953<br />
La Compagnie<br />
Générale des Eaux<br />
fête son centenaire :<br />
8 millions de personnes<br />
approvisionnées en<br />
eau potable en France,<br />
10 000 km de réseau.<br />
La Compagnie élargit<br />
son activité dans<br />
de nouveaux services<br />
comme la collecte des<br />
ordures ménagères.<br />
1958<br />
La quasi-totalité des<br />
marchés d’entretien<br />
des bases américaines<br />
installées en France<br />
au sein de l’OTAN est<br />
confiée à la CGC.<br />
Aux activités<br />
thermiques s’ajoutent<br />
toutes sortes de<br />
maintenance diverses.<br />
L’expérience préfigure les<br />
contrats multiservices<br />
de facilities<br />
management qu’offre<br />
aujourd’hui Dalkia.<br />
1967<br />
Le Groupe exploite<br />
ses premières usines<br />
d’incinération<br />
de déchets.
1973<br />
Le premier choc pétrolier<br />
impose la recherche<br />
de techniques nouvelles<br />
pour économiser<br />
l’énergie.<br />
La CGC répond par des<br />
solutions telles que<br />
la géothermie<br />
et la récupération<br />
des énergies perdues.<br />
En 1975, la CGE crée<br />
SARP Industries pour<br />
valoriser les déchets<br />
dangereux.<br />
SARP Industries<br />
deviendra rapidement<br />
le 1er centre européen<br />
de traitement<br />
des déchets toxiques<br />
liquides.<br />
1980<br />
Le regroupement :<br />
la CGE regroupe<br />
l’ensemble de ses filiales<br />
spécialisées dans la<br />
conception, l’ingénierie<br />
et la réalisation d’équipements<br />
de traitement<br />
des eaux potables<br />
et usées au sein de<br />
l’Omnium de<br />
Traitement et<br />
de Valorisation (OTV).<br />
La CGE prend le contrôle<br />
de la CGEA (qui deviendra<br />
Connex et Onyx) puis<br />
de la Compagnie<br />
Générale de Chauffe<br />
(rebaptisée plus tard<br />
Dalkia),rassemblant<br />
ainsi les 4 métiers de VE.<br />
1986<br />
Le Groupe<br />
Montenay, créé en<br />
1860, rejoint la<br />
Compagnie Générale<br />
de Chauffe.<br />
Création de<br />
la marque ONYX,<br />
en 1989.<br />
1990<br />
Acquisition par ONYX<br />
du Groupe Soulier<br />
(devenu un des plus<br />
gros récupérateurs<br />
européens de papiers<br />
et plastiques).<br />
Aux États-Unis,<br />
création de la société<br />
US Filter (rachetée par<br />
le Groupe en 1999),<br />
qui a pour objectif<br />
de devenir le leader<br />
mondial de<br />
la fabrication<br />
d’équipement<br />
de traitement<br />
des eaux.<br />
1994<br />
Le Groupe devient<br />
un des leaders<br />
européens<br />
de la propreté.<br />
Création de l’Institut<br />
de l’<strong>Environnement</strong><br />
Urbain (IEU) à Jouyle-Moutier(Vald’Oise),<br />
centre de<br />
formation et<br />
d’apprentissage qui<br />
dispense un<br />
enseignement en<br />
alternance dans<br />
les métiers de<br />
l’environnement.
t<br />
1995<br />
Organisation :fusion<br />
Compagnie Générale<br />
de Chauffe/Groupe<br />
Montenay pour<br />
constituer le pôle<br />
Énergie Services<br />
de la Compagnie<br />
Générale des Eaux.<br />
Puis création en 1996<br />
du pôle nettoyage<br />
d’ONYX réunissant<br />
les sociétés USP (gares<br />
et trains), Comatec<br />
(Transports urbains)<br />
et Rénosol.<br />
1998<br />
Le Groupe CGE prend<br />
le nom de Vivendi,<br />
la filiale française<br />
spécialisée dans l’eau<br />
conservant le nom<br />
de Compagnie<br />
Générale des Eaux.<br />
Acquisition de 49 %<br />
de la société holding<br />
qui contrôle FCC,<br />
leader du marché<br />
espagnol de la<br />
propreté urbaine,<br />
et n° 2 espagnol<br />
du traitement de l’eau<br />
et des eaux usées.<br />
Le pôle Énergie<br />
Services prend<br />
le nom de DALKIA.<br />
1999<br />
Création de Vivendi<br />
<strong>Environnement</strong> qui<br />
regroupe l’ensemble<br />
des activités de services<br />
à l’environnement :<br />
Vivendi Water (Eau),<br />
Onyx (Propreté),<br />
Dalkia (Services<br />
Énergétiques) et<br />
Connex (Transport).<br />
Acquisition de la société<br />
US Filter devenue<br />
n° 1 américain<br />
des équipements<br />
de traitement<br />
des eaux.<br />
2000<br />
Vivendi <strong>Environnement</strong><br />
est introduite en bourse<br />
à Paris le 20 juillet 2000.<br />
Vivendi Universal<br />
conserve plus de<br />
70 % de son capital.<br />
Une cotation au<br />
New York Stock<br />
Exchange suit en<br />
octobre 2001.<br />
Signature d’un accord<br />
de partenariat sur les<br />
services énergétiques<br />
entre VE et EDF.<br />
HISTORIQUE<br />
<strong>2002</strong>-2003<br />
Vivendi<br />
<strong>Environnement</strong><br />
prend son<br />
indépendance<br />
en <strong>2002</strong>, avec<br />
le désengagement<br />
progressif de Vivendi<br />
Universal de son<br />
capital jusqu’au<br />
niveau de 20,4 %<br />
en décembre <strong>2002</strong>.<br />
Le groupe changera<br />
de nom en 2003<br />
et deviendra <strong>Veolia</strong><br />
<strong>Environnement</strong>,<br />
après approbation<br />
par l’Assemblée<br />
Générale du 30 avril.<br />
…à <strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 14<br />
>
Le nouveau nom du Groupe<br />
Le nom <strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong> est<br />
l’aboutissement d’une histoire riche qui<br />
dure depuis 150 ans.<br />
La Compagnie Générale des Eaux était<br />
devenue Vivendi en 1998, lorsqu’après<br />
plus d’un siècle consacré aux métiers de<br />
la gestion de l’eau, elle était progressivement<br />
devenue un groupe diversifié<br />
d’envergure internationale.<br />
Puis,en 1999,Vivendi s’est scindé en deux<br />
unités,Vivendi Universal (communica-<br />
Une stratégie claire<br />
<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong> est aujourd’hui<br />
un groupe international solide capable<br />
de répondre par sa palette très complète<br />
de services à l’environnement aux<br />
demandes croissantes d’un monde où<br />
l’augmentation de la population et le<br />
développement des grandes agglomérations<br />
urbaines créent de nouveaux<br />
besoins à satisfaire.<br />
Avec un savoir-faire exceptionnel<br />
développé par 150 ans d’expérience,<br />
tant avec les collectivités publiques<br />
qu’avec les clients et entreprises privés,<br />
tion),et Vivendi <strong>Environnement</strong> (services<br />
à l’environnement).<br />
Au moment de sa cotation en Bourse<br />
en juillet 2000,Vivendi <strong>Environnement</strong><br />
était donc totalement consacrée au<br />
métier des services à l’environnement,<br />
au travers de ses 4 pôles que sont<br />
l’Eau, la Propreté, les Services Énergétiques<br />
et le Transport.VE est aujourd’hui<br />
le leader mondial sur ce marché à fort<br />
potentiel de croissance.<br />
<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong> est capable<br />
de les accompagner dans le monde<br />
entier et d’offrir des solutions intégrées<br />
utilisant la synergie évidente<br />
entre ses 4 activités.<br />
Les piliers sur lesquels repose son<br />
leadership mondial sont notamment :<br />
> une technologie à la pointe de la<br />
recherche et à l’écoute des besoins<br />
des clients auxquels des solutions<br />
sur mesure sont apportées,<br />
> une organisation en Ressources<br />
Humaines à la fois performante et<br />
L’adoption d’un nouveau nom est une<br />
démarche logique pour un Groupe<br />
devenu indépendant.<br />
<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong>, qui évoque le<br />
souffle nouveau du Groupe et sa volonté<br />
de rester durablement et exclusivement<br />
dans son cœur de métier, l’environnement,<br />
a été choisi pour créer en<br />
interne comme en externe un sentiment<br />
d’adhésion à une société indépendante<br />
et fière de ses racines.<br />
moderne, favorisant le développement<br />
des compétences<br />
et la responsabilisation individuelle,<br />
> une gestion rigoureuse à tous<br />
les niveaux, soucieuse de maximiser<br />
la rentabilité de chaque contrat pour<br />
les clients comme pour la société.<br />
L’objectif du Groupe est de poursuivre<br />
sa croissance dans ce marché aux<br />
perspectives considérables,en continuant<br />
à la construire de manière sélective<br />
et raisonnée dans le respect d’une<br />
politique de développement durable.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
15<br />
>
16<br />
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />
LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
Henri Proglio<br />
Président du Directoire<br />
Jérôme Contamine<br />
Directeur Général Délégué<br />
Antoine Frérot<br />
en charge<br />
de la Division Eau<br />
Les organes sociaux de VE ont fonctionné durant l’année<br />
<strong>2002</strong> dans l'intérêt de ses actionnaires et conformément aux<br />
valeurs et aux engagements du Groupe en matière de gouvernement<br />
d’entreprise. Le retrait progressif de l’actionnaire de<br />
référence, Vivendi Universal, et la recomposition du capital qui<br />
en a découlé, place aujourd'hui VE dans une situation qui lui<br />
permet d'envisager une refonte de ses structures.<br />
C’est à l’Assemblée Générale mixte du 30 avril 2003 qu’il<br />
reviendra de se prononcer sur la réorganisation juridique à<br />
venir et le changement de dénomination sociale.<br />
Depuis son introduction en bourse, en juillet 2000, VE a adopté<br />
un régime de société anonyme à Directoire et Conseil de<br />
Surveillance, séparant les fonctions de direction de celles de<br />
contrôle, conformément aux usages généralement en vigueur<br />
pour les sociétés dotées d'un actionnaire fortement majoritaire.
Denis Gasquet<br />
en charge<br />
de la Division Propreté<br />
Le Directoire<br />
Le Directoire de VE est présidé par Henri<br />
Proglio. Réuni aussi souvent que l’exige la<br />
conduite des affaires dans l’intérêt du<br />
Groupe, il s’est réuni 12 fois en <strong>2002</strong>.<br />
Sa composition en <strong>2002</strong> a été identique<br />
à celle de 2001. Il a compté 6 membres :<br />
Henri Proglio (Président du Directoire),<br />
Jérôme Contamine, Antoine Frérot, Denis<br />
Gasquet, Jean-Pierre Denis et Andrew Seidel.<br />
Modifié par le Conseil de Surveillance du<br />
5 février 2003, il est depuis lors composé<br />
des 7 membres suivants :<br />
• Henri Proglio,Président du Directoire<br />
• Jérôme Contamine,<br />
Directeur Général Délégué,<br />
• Antoine Frérot,<br />
en charge de la Division Eau,<br />
• Denis Gasquet,<br />
en charge de la Division Propreté,<br />
• Olivier Barbaroux, en charge de<br />
la Division Services Énergétiques,<br />
• Stéphane Richard, en charge de<br />
la Division Transport,<br />
• Andrew Seidel, en charge<br />
d’US Filter (Amérique du Nord).<br />
En <strong>2002</strong>, tous ces membres se sont mis en<br />
conformité avec la loi sur les nouvelles<br />
Olivier Barbaroux<br />
en charge<br />
de la Division Services Énergétiques<br />
régulations économiques (dite loi NRE) du<br />
15 mai 2001, qui limite désormais le cumul<br />
des mandats sociaux.<br />
Le Conseil de Surveillance<br />
Il comprend actuellement 14 membres, dont<br />
10 ont été nommés au cours de l’année<br />
2000. En septembre <strong>2002</strong>, trois membres<br />
représentant l’actionnaire sortant, Vivendi<br />
Universal, ont été remplacés par trois<br />
nouveaux membres : Jean-René Fourtou,<br />
Jacques Espinasse et Jean Azema, Jean-René<br />
Fourtou devenant Président du Conseil.<br />
Enfin, Louis Schweitzer a été coopté par le<br />
Conseil de Surveillance le 5 février 2003.<br />
Ces remaniements qui ont fait entrer 2<br />
nouveaux membres indépendants au Conseil<br />
vont dans le sens des recommandations<br />
du <strong>Rapport</strong> Bouton sur le gouvernement<br />
d’entreprise. Le Conseil actuel comprend<br />
désormais 4 membres indépendants,<br />
c’est-à-dire “n’entretenant aucune relation,<br />
de quelque nature que ce soit, avec la société<br />
ou avec le Groupe qui puisse compromettre<br />
l’exercice de leur liberté de jugement”.<br />
Enfin, 3 membres sont étrangers, ce qui<br />
illustre le caractère international du Groupe.<br />
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />
Stéphane Richard<br />
en charge<br />
de la Division Transport<br />
Andrew Seidel<br />
en charge d’US Filter<br />
(Amérique du Nord)<br />
En <strong>2002</strong>, le Conseil de Surveillance s’est réuni<br />
5 fois : en mars, juin, septembre, novembre<br />
et décembre. Par ailleurs, à fin mars 2003, le<br />
Conseil s’est réuni 3 fois.<br />
La participation des membres est restée<br />
élevée, en dépit des changements apportés<br />
par le retrait progressif de Vivendi Universal.<br />
L’enveloppe globale des jetons de présence<br />
alloués en <strong>2002</strong> au Conseil de Surveillance a<br />
été fixée à 400 000 euros. Sur cette enveloppe,398<br />
125 euros ont été versés effectivement<br />
en <strong>2002</strong>. Dans le cadre de cette enveloppe,<br />
une rémunération spécifique a été allouée<br />
et versée aux membres du Conseil qui ont<br />
travaillé au sein des comités.<br />
Conformément à l’article 12 des statuts,<br />
chaque membre du Conseil de Surveillance<br />
est propriétaire d’au moins 750 actions<br />
pendant la durée de son mandat.<br />
Le Conseil de Surveillance a été doté en mars<br />
2003 d’un règlement intérieur conforme aux<br />
recommandations du rapport Bouton, VE<br />
ayant pour objectif de se conformer aux<br />
pratiques de la place en matière de gouvernement<br />
d’entreprise.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 17<br />
>
18<br />
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />
LES COMITÉS DU CONSEIL<br />
DE SURVEILLANCE<br />
Pour exercer sa mission dans les meilleures<br />
conditions possibles, le Conseil était doté<br />
en <strong>2002</strong> de 3 comités spécialisés qui l’ont<br />
assisté dans la préparation de ses décisions.<br />
Ces comités ont été remplacés le 3 mars<br />
2003 par 2 nouveaux comités.<br />
En <strong>2002</strong>, le Comité des Comptes et des<br />
Transactions a eu pour mission d’examiner<br />
tous les sujets de nature financière ou comp-<br />
table afin d’éclairer le Conseil de Surveillance<br />
sur leur contenu. Il a par ailleurs suivi les<br />
conventions réglementées, et notamment<br />
celles conclues, le cas échéant, entre VE et<br />
son actionnaire Vivendi Universal.<br />
><br />
Les membres du Conseil de Surveillance<br />
Jean-René Fourtou<br />
• Président du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 23 septembre <strong>2002</strong><br />
• Président-Directeur Général<br />
de Vivendi Universal<br />
Nationalité française<br />
Jean Azema (*)<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 23 septembre <strong>2002</strong><br />
• Président du Directoire de Groupama<br />
Nationalité française<br />
Daniel Bouton<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 20 octobre 2000<br />
• Président-Directeur Général<br />
de la Société Générale<br />
Nationalité française<br />
Jean-Marc Espalioux<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 28 septembre 2000<br />
• Président du Directoire du Groupe Accor<br />
Nationalité française<br />
Jacques Espinasse<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 23 septembre <strong>2002</strong><br />
• Directeur Général Adjoint et<br />
directeur financier de Vivendi Universal<br />
Nationalité française<br />
(*) Membre indépendant :“un membre est indépendant de la direction de la société lorsqu’il n’entretient aucune relation, de quelque nature que ce soit,<br />
avec la société ou son Groupe, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement”.<br />
En <strong>2002</strong>, le Conseil de Surveillance s'est mis en conformité avec la loi sur les nouvelles régulations économiques, dite loi NRE, du 15 mai 2001,<br />
qui limite désormais en France le cumul des mandats sociaux.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
Parmi les sujets importants évoqués en <strong>2002</strong><br />
dans le cadre du comité figurent la situation<br />
de liquidité et le plan de financement du<br />
Groupe, ainsi que le projet de prise de<br />
participation de VE dans la société d’eau<br />
britannique Southern Water. Le comité<br />
s’est réuni 3 fois en <strong>2002</strong>.<br />
Un Comité des Engagements,comprenant<br />
la même formation a été chargé de donner<br />
un avis sur les demandes d’engagements de<br />
cautions, avals ou garanties. Ce comité a<br />
tenu 4 réunions.<br />
Ces 2 comités ont été remplacés le 3 mars<br />
2003 par le Comité des Comptes, d’Audit<br />
et des Engagements. Ce comité a pour<br />
Paul-Louis Girardot<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 20 octobre 2000<br />
• Président du Conseil de Surveillance<br />
de la Cie Générale des Eaux<br />
• Membre du Conseil de Surveillance<br />
de Dalkia et administrateur de Connex<br />
et Onyx<br />
Nationalité française<br />
Richard Heckmann<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 20 octobre 2000<br />
• Chairman et CEO de K-2 Inc.<br />
et Président de comité au NYSE<br />
Nationalité américaine<br />
Arthur Laffer (*)<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 28 septembre 2000<br />
• Membre fondateur du Conseil<br />
Consultatif de la politique du Congrès<br />
des États-Unis<br />
• Président de Laffer Associates<br />
Nationalité américaine<br />
Jean-Marie Messier<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 21 avril 2000<br />
Nationalité française<br />
mission d’examiner tous les sujets de nature<br />
financière ou comptable en relation avec<br />
la direction financière, la direction de l’audit<br />
et les commissaires aux comptes de VE.<br />
Il compte 3 membres, choisis notamment<br />
en fonction de leur compétence financière et<br />
comptable : Jean-Marc Espalioux (Président),<br />
Georges Ralli et Murray Stuart. Il s’est<br />
réuni le 24 février 2003.<br />
Enfin le Comité des Mandataires Sociaux,<br />
qui s’est réuni une fois en <strong>2002</strong>, a été remplacé<br />
le 3 mars 2003 par le Comité des<br />
Nominations et des Rémunérations.<br />
Ce comité est en charge de faire des propositions<br />
concernant la rémunération<br />
(fixe et variable) des mandataires sociaux,<br />
Serge Michel<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 20 octobre 2000<br />
• Président de Soficot<br />
Nationalité française<br />
Georges Ralli<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 20 octobre 2000<br />
• Exerce des fonctions de gestion,<br />
direction, administration<br />
et surveillance dans des sociétés<br />
du Groupe Lazard<br />
Nationalité française<br />
Louis Schweitzer (*)<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 5 février 2003<br />
• Président-Directeur Général de Renault<br />
Nationalité française<br />
Murray Stuart (*)<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 20 octobre 2000<br />
• Ancien administrateur de la Royal Bank<br />
of Scotland Group, plc<br />
Nationalité britannique<br />
Antoine Zacharias<br />
• Membre du Conseil de Surveillance,<br />
depuis le 28 septembre 2000<br />
• Président-Directeur Général de Vinci<br />
Nationalité française
le montant des jetons de présence et leur<br />
répartition, ainsi que de donner un avis sur<br />
l’attribution d’options de souscription ou<br />
d’achat d’actions aux cadres dirigeants. Il<br />
est en charge par ailleurs de sélectionner et<br />
proposer les nouveaux mandataires sociaux.<br />
L’organisation de VE en Directoire et Conseil<br />
de Surveillance, mise en place par son<br />
ancien actionnaire de référence, Vivendi<br />
Universal, a aujourd’hui rempli sa mission.<br />
Vivendi Universal ne détenant plus que<br />
20,4 % du capital de VE au 31 décembre<br />
<strong>2002</strong>, changer le mode de gestion du<br />
Groupe est maintenant devenu opportun.<br />
C’est pourquoi, dans un esprit d’efficacité,<br />
VE propose d’adapter ses organes sociaux<br />
à sa nouvelle indépendance.<br />
Il sera proposé à l’Assemblée Générale mixte<br />
du 30 avril 2003, de doter le Groupe d’un<br />
Conseil d'Administration au sein duquel<br />
les règles du gouvernement d’entreprise<br />
seront encore renforcées. L’accent sera mis<br />
notamment sur la présence d’un nombre<br />
plus important d’administrateurs indépendants.<br />
ADOPTION D’UNE<br />
CHARTE ÉTHIQUE<br />
L’adoption, le 5 février 2003 d’une Charte<br />
Éthique, intitulée “Éthique, conviction<br />
et responsabilité” définissant les règles de<br />
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />
VERS UN NOUVEAU STATUT JURIDIQUE :<br />
LA SOCIÉTÉ ANONYME À CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
i<br />
Information sur la rémunération des dirigeants en <strong>2002</strong><br />
conduite du Groupe avec l’ensemble de<br />
ses collaborateurs et de ses partenaires,<br />
illustre par ailleurs sa volonté d’adopter<br />
les meilleures pratiques en matière de<br />
gouvernement d’entreprise. Dans le cadre<br />
de cette charte, sera mis en place en 2003<br />
un Comité d’éthique présidé par Henri<br />
Proglio. Il aura pour mission de connaître,<br />
coordonner et trancher au sein du Groupe<br />
toute question relative au respect des<br />
valeurs fondamentales, aux difficultés<br />
rencontrées et aux améliorations souhaitables.<br />
La rémunération brute globale, y compris avantages en nature, versée durant l’exercice <strong>2002</strong> aux dirigeants a été la suivante :<br />
Rémunération des membres du Directoire<br />
> Rémunération brute globale de l’ensemble des membres du Directoire<br />
Plan d’options consenti au Directoire<br />
> Options de souscription ou d’achat d'actions consenties en <strong>2002</strong> à l’ensemble des membres du Directoire,<br />
prix d’exercice 37,53 euros, échéance 29 janvier 2010<br />
Jetons de présence versés aux membres du Conseil de Surveillance<br />
(1) Inclut la rémunération versée par VE et par les sociétés contrôlées.<br />
(2) Sur une enveloppe de 400 000 euros.<br />
Le comité compte 3 membres : Serge Michel<br />
(Président), Paul-Louis Girardot et Louis<br />
Schweitzer.<br />
Il est envisagé de maintenir les 2 nouveaux<br />
comités créés par le Conseil de Surveillance<br />
Pour disposer d’informations plus détaillées sur les mandataires sociaux, nous vous invitons à vous reporter au Document de référence, qui peut<br />
vous être envoyé sur simple demande ou qui peut être consulté sur le site Internet du Groupe.<br />
en mars 2003 en les adaptant aux besoins<br />
du futur conseil d’administration.<br />
À l’instar du Conseil de Surveillance, chacun<br />
des nouveaux comités a été doté d’un règlement<br />
intérieur.<br />
4 357 691 euros (1)<br />
465 000 options,<br />
398 125 euros (2)<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 19<br />
>
20<br />
VEOLIA ENVIRONNEMENT<br />
EN BOURSE<br />
LA VIE DU TITRE<br />
Évolution boursière de l’action VE à Paris<br />
Comparaison avec l’Indice CAC 40 et l’Indice DJ Stoxx utilities<br />
(Base 100 le 20 juillet 2000, à la date de l’introduction en bourse à Paris)<br />
180<br />
160<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
0<br />
2000<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
VE<br />
DJ STOXX UTILITIES<br />
CAC 40<br />
J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M<br />
En France comme aux États-Unis, l’année<br />
<strong>2002</strong> a été particulièrement difficile pour<br />
toutes les grandes sociétés sur le plan<br />
boursier, marquée pour VE par 2 facteurs<br />
supplémentaires qui ont pesé sur le cours<br />
de l’action durant l’exercice :<br />
- le désengagement de l’actionnaire<br />
majoritaire Vivendi Universal au cours<br />
de l’année,<br />
-l’effet de dilution de l’augmentation<br />
de capital de 1,5 Md € réalisée en août<br />
<strong>2002</strong> (création de 17 % de nouveaux<br />
titres).<br />
CAC 40<br />
VE<br />
2001 <strong>2002</strong><br />
100<br />
DJ STOXX UTILITIES<br />
On notera que cette augmentation de capital<br />
présente un effet structurel positif en<br />
contribuant au renforcement de la solidité<br />
financière du Groupe.L’entrée à cette occasion<br />
de nouveaux investisseurs institutionnels<br />
importants dans le capital a démontré la<br />
confiance dont bénéficie le Groupe.<br />
Depuis le début de l’année 2003,les marchés<br />
boursiers, et notamment celui de Paris, sont<br />
restés orientés fortement à la baisse et<br />
l’action VE n’a pas échappé à cette évolution<br />
négative générale.<br />
><br />
Première notation<br />
éthique<br />
Éthibel<br />
L’action VE a été<br />
sélectionnée en<br />
novembre <strong>2002</strong><br />
par Éthibel, agence belge<br />
indépendante d’évaluation<br />
du développement durable.<br />
En lui donnant son label,<br />
Éthibel reconnaît à l'action<br />
VE un contenu à haute teneur<br />
éthique, sociale et écologique,<br />
répondant aux meilleurs<br />
critères du développement<br />
durable.<br />
L’idée de notation sociale<br />
par des agences spécialisées,<br />
est une notion nouvelle,<br />
encore imparfaite.<br />
Mais des indices boursiers<br />
“éthiques”, ou “socialement<br />
responsables”, se développent,<br />
à l’initiative des Anglo-Saxons<br />
notamment.<br />
Les fonds d’investissement<br />
spécialisés dans ces valeurs<br />
connaissent aujourd’hui aux<br />
États-Unis, comme en Europe,<br />
une croissance impressionnante.<br />
En obtenant ce premier label<br />
éthique, VE s’inscrit comme<br />
entreprise sélectionnable<br />
par de grands investisseurs<br />
sur des critères de développement<br />
durable.
En France comme aux États-Unis, l’année<br />
<strong>2002</strong> a été particulièrement difficile pour<br />
toutes les grandes sociétés sur le plan<br />
boursier, marquée pour VE par 2 facteurs<br />
supplémentaires qui ont pesé sur le cours<br />
de l’action durant l’exercice :<br />
- le désengagement de l’actionnaire<br />
majoritaire Vivendi Universal au cours<br />
de l’année,<br />
Date<br />
Décembre 1999<br />
20 juillet 2000<br />
17 décembre 2001<br />
25 juin <strong>2002</strong><br />
2 août <strong>2002</strong><br />
24 décembre <strong>2002</strong><br />
24 décembre 2004<br />
Opérations<br />
Un actionnariat recomposé<br />
Le désengagement de Vivendi Universal<br />
effectué en <strong>2002</strong> a permis de faire entrer<br />
dans le capital de VE un certain nombre<br />
de nouveaux investisseurs institutionnels,<br />
grands noms de la place financière de<br />
Paris. Ces investisseurs sont arrivés en<br />
deux étapes : les premiers au moment de<br />
l’augmentation de capital d’août, dont ils<br />
avaient garanti la souscription, et des nouveaux<br />
investisseurs le 24 décembre quand<br />
Vivendi Universal a vendu à nouveau 20,4 %<br />
du capital de VE. Majoritairement français,<br />
ces investisseurs ont pour la plupart pris des<br />
engagements sur la durée, calqués sur les<br />
engagements de conservation préalablement<br />
pris par Vivendi Universal. À terme,<br />
l’augmentation du flottant résultant de ces<br />
opérations contribuera à une meilleure<br />
liquidité du titre sur le marché.<br />
-l’effet de dilution de l’augmentation<br />
de capital de 1,5 Md € réalisée en août<br />
<strong>2002</strong> (création de 17 % de nouveaux<br />
titres).<br />
On notera que cette augmentation de capital<br />
présente un effet structurel positif en<br />
contribuant au renforcement de la solidité<br />
financière du Groupe.L’entrée à cette occasion<br />
de nouveaux investisseurs institutionnels<br />
importants dans le capital a démontré la<br />
confiance dont bénéficie le Groupe.<br />
Évolution de la participation VU dans VE depuis l’origine<br />
Constitution du Groupe VE<br />
Introduction en Bourse<br />
Cession par VU de 9,3 % *<br />
Cession par VU de 15,5 %<br />
Augmentation de capital VE de 1,5 milliard d’euros.<br />
Cession par VU de 20,4 %,<br />
+ 20,4% sous forme d’options à 26,5 euros,<br />
exerçables jusqu’en déc. 2004<br />
Si la totalité des options<br />
ci-dessus a été exercée<br />
Début janvier 2003, le nombre total des<br />
actionnaires recensés par VE, atteignait<br />
environ 300 000.<br />
Les actionnaires étrangers représentent<br />
Données boursières<br />
Cours extrêmes <strong>annuel</strong>s (en €) Euronext Paris<br />
Dernier cours de l’année (en €)<br />
Volume moyen de titres traités par jour (milliers)<br />
Nombre d’actions émises au 31 décembre (millions)<br />
Capitalisation boursière au 31 décembre (en milliards €)<br />
Résultat net récurrent/action (en €)<br />
Résultat net consolidé part du Groupe/action (en €)<br />
Dividende net* (en €)<br />
Dividende global*** (en €)<br />
% de VE détenu par VU<br />
*Des BSA exerçables jusqu’en mars 2006 au prix de 55 € par action ont été attribués à VU lors de cette cession.<br />
100 %<br />
72,3 %<br />
63 %<br />
47,5 %<br />
40,8 %<br />
20, 4 %<br />
0 %<br />
Taux de distribution (en % du Résultat net récurrent part du Groupe)<br />
BOURSE ET INVESTISSEURS<br />
Répartition du capital de VE<br />
au 31 décembre <strong>2002</strong><br />
20,4 %<br />
<strong>2002</strong><br />
39,20-17,18<br />
Vivendi Universal<br />
20,4 % Nouveaux investisseurs*<br />
59,2 % Flottant<br />
* Nouveaux Investisseurs :<br />
Caisse des Dépôts et Consignations, Groupama,<br />
Groupe BNP Paribas, Société Générale, EDF, Dexia,<br />
Groupe AXA, AGF, Eurazeo, Caisse Nationale des<br />
Caisses d’Epargne, Crédit Lyonnais, Crédit Agricole<br />
Indosuez (Suisse), Crédit Mutuel CIC, Generali,<br />
Groupe CNP, Médéric Prévoyance, Wasserstein<br />
Family Trust.<br />
Le pourcentage de 20,4 % ne représente que les<br />
actions soumises aux engagements de conservation<br />
suite à la cession de la participation de VU en décembre<br />
<strong>2002</strong>. Ces investisseurs dits “nouveaux” peuvent aussi<br />
détenir d’autres actions VE acquises sur le marché ou<br />
lors d’une cession antérieure effectuée par VU, et qui<br />
seraient comprises dans le pourcentage du flottant<br />
indiqué ci-dessus.<br />
28 % du total. Parmi les institutionnels<br />
étrangers, la Grande-Bretagne et les États-<br />
Unis constituent l’actionnariat le plus<br />
important.<br />
22,22<br />
1 118<br />
405,10<br />
9,00<br />
1,16<br />
0,92<br />
0,55**<br />
0,825<br />
47%<br />
2001<br />
51,40-36,10<br />
37,04<br />
688<br />
346,20<br />
13,00<br />
1,20<br />
(6,50)<br />
0,55<br />
0,825<br />
46%<br />
2000<br />
49,00-32,90<br />
45,98<br />
549<br />
346,20<br />
16,10<br />
1,24<br />
2,23<br />
0,55<br />
0,825<br />
* hors avoir fiscal<br />
** sous réserve de l’approbation à l’Assemblée Générale du 30 avril 2003.<br />
*** en supposant un avoir fiscal de 50 %, auquel ont droit les résidents français personnes physiques et certaines personnes morales.<br />
44%<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 21<br />
>
22<br />
BOURSE ET INVESTISSEURS<br />
LE CARNET DE L’INVESTISSEUR<br />
L’Assemblée Générale<br />
25 avril <strong>2002</strong> : Assemblée Générale<br />
des actionnaires<br />
C’est un moment clé pour l’information<br />
de l’actionnaire. En <strong>2002</strong>, elle s’est tenue<br />
le 25 avril, salle Pleyel, à Paris, et a regroupé<br />
plus de 1 000 actionnaires.<br />
Ils ont approuvé un dividende net de 0,55 €<br />
par action au titre de l’année 2001, versé le<br />
6 mai <strong>2002</strong>. Compte tenu de l’avoir fiscal<br />
de 50 % alors en vigueur, le dividende global<br />
versé en <strong>2002</strong> aux personnes ayant droit à<br />
ce taux d’avoir fiscal a atteint 0,825 € par<br />
action.<br />
20 août <strong>2002</strong> : Assemblée Générale des<br />
porteurs d’obligations 1,50 % 1999-2005<br />
VE à option de conversion et / ou échanges<br />
en actions nouvelles ou existantes Vivendi<br />
Universal. À la majorité des suffrages<br />
exprimés, les porteurs d’obligations ont<br />
adopté les résolutions proposées : ils ont<br />
ainsi renoncé à la garantie accordée par<br />
Vivendi Universal à l’emprunt et, corrélativement,<br />
à la clause d’exigibilité anticipée<br />
en cas de défaut de Vivendi Universal. En<br />
contrepartie, l’intérêt nominal de l’emprunt<br />
est passé de 1,50 % à 2,25 %.<br />
En 2003, l’Assemblée Générale des actionnaires<br />
est convoquée le 30 avril, au Carrousel<br />
du Louvre, à Paris.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
Le dividende qui sera proposé à l’approbation<br />
des actionnaires sera de 0,55 € par action,<br />
soit un montant de 0,825 € par action (en<br />
supposant un avoir fiscal de 50 %). Elle sera<br />
suivie d’une Assemblée Générale extraordinaire<br />
qui proposera le changement de<br />
statut juridique du Groupe et sa nouvelle<br />
dénomination sociale.<br />
Les réunions en région<br />
En <strong>2002</strong>, deux réunions ont été organisées à<br />
Bordeaux et à Toulouse entre les actionnaires<br />
et le Président du Directoire,M.Henri Proglio.<br />
Ces réunions étaient animées par M. Michel<br />
Kempisky, rédacteur en chef du Journal<br />
des <strong>Finance</strong>s. Chaque fois deux tables rondes<br />
ont été organisées avec les actionnaires<br />
qui l’ont souhaité pour débattre autour de<br />
deux thèmes majeurs :la stratégie du Groupe<br />
et l’évolution de ses métiers, d’une part, et<br />
les questions relatives à la géographie du<br />
capital, la Bourse et les questions financières,<br />
d’autre part.<br />
• Bordeaux : le 24 octobre se sont<br />
retrouvés près de 1 000 actionnaires.<br />
• Toulouse : le 19 novembre a réuni<br />
environ 600 personnes.<br />
Le Groupe a également participé au salon<br />
Actionaria qui s’est tenu en novembre au<br />
Palais des Congrès à Paris.<br />
La vie du Club de l’actionnaire<br />
Créé en octobre 2001, le Club de l’actionnaire<br />
a connu en <strong>2002</strong> sa première année pleine de<br />
fonctionnement.<br />
À fin décembre <strong>2002</strong>, il comptait 30 000<br />
inscrits.<br />
Destiné à mieux faire connaître le Groupe<br />
et ses activités, le Club a aussi comme<br />
objectif de favoriser le dialogue avec les<br />
actionnaires individuels.<br />
Un guide de l’actionnaire VE a été édité<br />
pour la première fois en <strong>2002</strong>, pour répondre<br />
à toutes les questions susceptibles de<br />
concerner celui-ci directement.<br />
Il a été envoyé en juin à tous les membres<br />
du Club à cette date.<br />
Une actualisation est prévue en 2003, qui<br />
sera de nouveau adressée à tous les inscrits.<br />
Par ailleurs, différents documents (lettres<br />
aux actionnaires, rapport <strong>annuel</strong> d’activité)<br />
ont été envoyés en <strong>2002</strong> aux membres du<br />
Club.<br />
Création d’un comité<br />
consultatif des actionnaires<br />
2003 verra la création d’un comité consultatif<br />
des actionnaires composé de 9 membres,<br />
dont un représentant de l’actionnariat<br />
salarié.<br />
Conçu pour dynamiser les relations du<br />
Groupe avec ses actionnaires individuels, ce<br />
comité aura un rôle de réflexion et de propositions.<br />
Ses objectifs sont de mieux connaître les<br />
attentes des actionnaires pour les satisfaire<br />
par la mise au point d’une communication<br />
toujours plus transparente et adaptée<br />
à leurs besoins.
Outils d’information<br />
à disposition<br />
des investisseurs<br />
Plusieurs documents sont publiés chaque<br />
année par VE à l’intention de ses actionnaires,<br />
à savoir :<br />
- Un <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong>,<br />
- Un Document de référence,<br />
enregistré par la COB,<br />
- Un document 20F (<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong><br />
aux normes de la SEC américaine,<br />
en langue anglaise),<br />
- Des Lettres aux actionnaires semestrielles,<br />
- Un <strong>Rapport</strong> Développement Durable,<br />
- Et pour la 1re fois en <strong>2002</strong> un Guide<br />
de l’Actionnaire individuel.<br />
Disponibles sur simple demande, la plupart<br />
de ces documents peuvent aussi être<br />
téléchargés sur le site Internet du Groupe.<br />
Des avis financiers sont également régulière-<br />
ment publiés par le Groupe dans la presse<br />
économique et financière, pour informer<br />
les actionnaires de l’évolution des résultats,<br />
ainsi que des événements marquants de<br />
son actualité.<br />
><br />
Contacts investisseurs :<br />
Pour les investisseurs institutionnels<br />
et les analystes financiers, une équipe<br />
“Relations Investisseurs” est disponible<br />
pour répondre aux questions en français<br />
et en anglais :<br />
Nathalie Pinon<br />
Directeur des Relations avec<br />
les Investisseurs<br />
<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />
36-38, avenue Kléber - 75116 Paris<br />
Tél. (France) : + (33) 1 71 75 01 67<br />
Fax : + (33) 1 71 75 10 12<br />
e-mail : nathalie.pinon@groupve.com<br />
Ouverture d’un nouveau<br />
site dédié aux actionnaires<br />
individuels<br />
Les sites Internet de VE informent sur<br />
l’actualité du Groupe, ses métiers, et ses<br />
résultats financiers.<br />
Ces informations sont disponibles aux<br />
adresses suivantes :<br />
www.veoliaenvironnement.com, pour les<br />
renseignements généraux sur le Groupe<br />
www.veoliaenvironnement-finance.com,<br />
site en langue anglaise, pour les renseignements<br />
à caractère financier.<br />
Le site d’information générale du Groupe<br />
Contact USA : Brian Sullivan<br />
Tél. : + (1) 401 737 41 00<br />
e-mail : bsullivan@usfilter.com<br />
Un service Actionnaires est aussi à la<br />
disposition de ceux qui le souhaitent :<br />
Téléphone :<br />
Numéro libre appel : 0 805 800 000<br />
(appel gratuit depuis un poste fixe)<br />
E-mail : service actionnaires@groupve.com<br />
Courrier : Service Actionnaires<br />
de <strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />
36-38, avenue Kléber - 75116 Paris<br />
BOURSE ET INVESTISSEURS<br />
a été enrichi en octobre <strong>2002</strong> par la création<br />
d’une section dédiée aux actionnaires<br />
individuels. Pour y avoir accès par le site<br />
général, cliquer sur la section “actionnaire”<br />
ou, directement, taper :<br />
www.actionnaires.veoliaenvironnement.com<br />
Ce site présente l’ensemble des informations<br />
susceptibles d’intéresser un<br />
actionnaire individuel, à savoir l’évolution<br />
du cours de bourse, les opérations intéressant<br />
le capital ainsi que les faits marquants<br />
de l’actualité du Groupe. Il permet<br />
aussi de télécharger le rapport <strong>annuel</strong>,<br />
le document de référence et le rapport<br />
développement durable<br />
publiés par le Groupe. Ce<br />
site est mis à jour régulièrement.<br />
Les personnes intéressées<br />
peuvent s’inscrire à un système<br />
d’alerte par courrier<br />
électronique qui leur<br />
permet d’être averties<br />
directement des principaux<br />
communiqués de presse<br />
diffusés par le Groupe.<br />
Agenda 2003<br />
de l’actionnaire<br />
• Lettre aux actionnaires :<br />
avril.<br />
• Assemblée Générale Mixte :<br />
30 avril, Carrousel du Louvre, Paris.<br />
• Chiffre d’affaires du 1er trimestre :<br />
1re semaine de mai.<br />
• Mise en paiement du dividende :<br />
début mai.<br />
• Chiffre d’affaires du 1er semestre :<br />
début août.<br />
• Résultats du 1er semestre :<br />
fin septembre.<br />
• Lettre aux actionnaires : octobre.<br />
• Chiffre d’affaires<br />
des 9 premiers mois :<br />
début novembre.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 23<br />
>
LES IMPLANTATIONS<br />
DE VE DANS LE MONDE<br />
24<br />
UN GROUPE INTERNATIONAL<br />
En <strong>2002</strong>, 57 % du chiffre d’affaires<br />
consolidé ont été réalisés<br />
à l’international.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
Amérique du Sud<br />
> 16 600 collaborateurs<br />
> 0,5 milliard d’euros<br />
de chiffre d’affaires, dont :<br />
Eau<br />
Propreté<br />
Services énergétiques<br />
FCC<br />
0,3<br />
0,2<br />
n.s.<br />
n.s.<br />
Amérique du Nord<br />
> 25 700 collaborateurs<br />
> 3,4 milliards d’euros<br />
de chiffre d’affaires, dont :<br />
Eau<br />
Propreté<br />
Transport<br />
FCC<br />
1,8<br />
1,4<br />
0,1<br />
0,1
France<br />
Acquisition des Transports<br />
Verney. Présente dans<br />
plus de 30 départements<br />
français, la société<br />
complète le maillage<br />
de Connex dans le<br />
transport des voyageurs<br />
par route en France.<br />
• À Mons-en-Barœul,<br />
renouvellement de<br />
la concession du réseau<br />
de chauffage urbain pour<br />
25 ans, avec installation<br />
d’une cogénération d’une<br />
puissance de 7 MW.<br />
Eau<br />
Propreté<br />
Services énergétiques<br />
Transport<br />
25 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
• Dans les services thermiques,<br />
renouvellement du contrat<br />
de gestion pour l’OPAC<br />
de Paris.<br />
• Nouveau contrat de<br />
facilities management<br />
avec le Crédit Mutuel<br />
du Nord sur 220 agences<br />
du réseau Nord Europe.<br />
• Achères/Paris<br />
Modernisation de la station<br />
d’assainissement qui traite<br />
une grande partie des eaux<br />
usées de la région<br />
parisienne.<br />
> États-Unis<br />
Indianapolis : gestion<br />
du service d’eau potable<br />
de la ville pendant 20 ans<br />
(1,1 million d’habitants).<br />
• Traitement des effluents<br />
industriels du site de<br />
Florange, en Moselle, pour<br />
Arcelor Packaging,<br />
(sidérurgie) pendant 15 ans.<br />
• Gestion des effluents<br />
industriels de Smurfit<br />
(Cellulose du Pin),<br />
pendant 12 ans.<br />
Alon (Texas) : gestion de<br />
l’eau et l’assainissement<br />
de la raffinerie de Big<br />
Springs, pendant 20 ans.<br />
> Irlande<br />
Signatu<br />
contrat<br />
nouvea<br />
léger “L<br />
qui dém<br />
LES PO<br />
> C<br />
M<br />
d<br />
l<br />
a<br />
7<br />
p<br />
e<br />
p
Irlande<br />
Signature du<br />
contrat d’exploitation du<br />
nouveau réseau de métro<br />
léger “Luas” de Dublin,<br />
qui démarrera fin 2003.<br />
> Grande-Bretagne<br />
À Londres, renouvellement<br />
pour 7 ans de la collecte<br />
des déchets et<br />
du nettoiement urbain<br />
de Westminster<br />
(200 000 habitants<br />
et 1 million de visiteurs/jour)<br />
et gain de la collecte et du<br />
traitement des déchets ainsi<br />
que du nettoiement<br />
urbain de l’arrondissement<br />
de Camden, dans<br />
le centre-ville. Collecte et<br />
recyclage des déchets<br />
de la ville de Portsmouth<br />
(190 000 habitants).<br />
POINTS CLÉS EN <strong>2002</strong><br />
> Chili<br />
Mise en service par Proactiva<br />
de la décharge de Maipu pour<br />
l’agglomération de Santiago,<br />
au Chili. Conçue pour recevoir<br />
700 000 tonnes de déchets/an,<br />
pendant 23 ans, cette décharge<br />
est une vitrine technologique<br />
pour VE.<br />
> Italie<br />
Signature d’un contrat<br />
pour la fourniture<br />
d’électricité, de chaleur et<br />
de froid avec l’industriel<br />
Manulifilm, l’un des<br />
principaux producteurs<br />
européens de films<br />
d’emballage.<br />
> Royaume-Uni<br />
Dalkia est la seule<br />
société du secteur<br />
des Services Énergétiques<br />
à avoir été sélectionnée<br />
pour participer au premier<br />
marché des permis<br />
d’émissions de CO2 initié<br />
par le gouvernement<br />
britannique.<br />
> M<br />
R<br />
d<br />
d’<br />
et<br />
et<br />
26<br />
d
Maroc<br />
Rabat/Salé : gestion<br />
déléguée des services<br />
d’eau, d’assainissement<br />
et d’électricité de la ville<br />
et de sa région pendant<br />
26 ans (2 millions<br />
d’habitants).<br />
> Suède<br />
Prolongation sur 5 ans<br />
du contrat de gestion<br />
du métro et des 3 lignes<br />
de tramways à Stockholm.<br />
Trois autres contrats ont<br />
été remportés sur appels<br />
d’offres en Suède en <strong>2002</strong>.<br />
Acquisition de 5 sociétés<br />
du Groupe Maintech,<br />
spécialisé dans les services<br />
de maintenance<br />
industrielle.<br />
> Égypte<br />
Plein fonctionnement<br />
du contrat Propreté<br />
d’Alexandrie (3,5 millions<br />
d'habitants) mis en route<br />
en octobre 2001.<br />
Il couvre la collecte<br />
et le traitement de 2 500<br />
tonnes/jour de déchets<br />
ménagers, la sécurisation<br />
des décharges anciennes,<br />
l’aménagement d’un<br />
centre de stockage, la<br />
construction d’une station<br />
de transfert et<br />
le nettoiement de la ville.<br />
> Pays-Bas<br />
Acquisition de DBU, société<br />
spécialisée dans les prestations<br />
de services techniques et<br />
la fourniture d’installations<br />
mécaniques et électrotechniques<br />
dans les domaines de<br />
l’industrie.<br />
La Haye : Conception,<br />
construction et exploitation<br />
pendant 30 ans des stations<br />
d’assainissement de la ville et<br />
de sa région.<br />
> Australie<br />
Onyx remporte le contrat<br />
de gestion globale des<br />
déchets industriels de<br />
670 sites répartis<br />
dans toute l’Australie<br />
du Groupe Boral Limited<br />
(matériaux, production<br />
et négoce de BTP).<br />
> Benelux<br />
Contrat multitechnique<br />
Dalkia sur la totalité du<br />
portefeuille immobilier<br />
de la Commission<br />
Européenne<br />
(68 bâtiments).<br />
> Rép<br />
Da<br />
d’o<br />
d’O<br />
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de<br />
de<br />
Ave<br />
160<br />
sou<br />
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et 9<br />
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> Rép<br />
Pra<br />
13 à<br />
du<br />
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200<br />
> Ma<br />
Ge<br />
eau<br />
pét<br />
pou<br />
pét<br />
pen
e<br />
u<br />
r<br />
> République tchèque<br />
Dalkia remporte l’appel<br />
d’offres lancé par la ville<br />
d’Ostrava, en République<br />
tchèque pour l’acquisition<br />
de ZTO, société de distribution<br />
de chaleur de la ville.<br />
Avec 315 chaufferies,<br />
160 Km de réseau et 233<br />
sous-stations, ZTO assure<br />
la distribution de chaleur<br />
auprès de 84 000 logements<br />
et 900 000 m 2 de bâtiments<br />
tertiaires.<br />
> République tchèque,<br />
Prague : prolongement de<br />
13 à 28 ans de la gestion<br />
du service d’eau de la ville<br />
et ses environs (1,2 million<br />
d’habitants), remporté en<br />
2001.<br />
> Malaisie<br />
Gestion déléguée des<br />
eaux du complexe<br />
pétrochimique de Kertith,<br />
pour Petronas, 1 er groupe<br />
pétrolier malaisien,<br />
pendant 20 ans.<br />
> Allemagne<br />
Inauguration en décembre<br />
du réseau ferroviaire de la<br />
Lausitzbahn dans la région<br />
de Görlitz. Connex exploite<br />
aussi deux liaisons<br />
interrégionales de longue<br />
distance entre le sud de<br />
l’Allemagne de l’Est, Berlin<br />
et la mer Baltique.<br />
> Malaisie<br />
Citelum, filiale de Dalkia,<br />
spécialisée dans l’éclairage<br />
public et la mise en lumière<br />
de bâtiments, remporte le<br />
contrat de mise en lumière<br />
des tours jumelles Petronas,<br />
en Malaisie, les plus hautes<br />
tours habitées au monde<br />
(452 mètres).<br />
> Slovénie<br />
Reprise du réseau urbain<br />
et régional de Maribor<br />
(250 autocars et autobus).<br />
> Singapour<br />
Gain du contrat de<br />
nettoiement urbain du<br />
centre-ville qui complète<br />
le contrat remporté<br />
en 2001 de collecte<br />
des déchets.<br />
> Chine<br />
À Guangzhou (Canton),<br />
conception et exploitation<br />
pour 8 ans du 1 er centre<br />
de stockage des déchets<br />
ménagers de Xingfeng,<br />
d’une capacité de<br />
20 millions de mètres<br />
cubes et capable de traiter<br />
5 000 tonnes de déchets<br />
par jour en 2003.<br />
Répondant aux dernières<br />
normes internationales,<br />
ce centre va être une<br />
vitrine du savoir-faire<br />
du Groupe en Asie.<br />
Gestion du service d’eau<br />
potable de Pudong, quartier<br />
d’affaires de Shanghai,<br />
pour 50 ans (1,9 million<br />
d’habitants).<br />
Gestion de la production<br />
d’eau potable de Baoji<br />
(500 000 habitants)<br />
et de l’assainissement<br />
de Zhuhai (1,2 million<br />
d’habitants).<br />
VE- <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
28
Europe<br />
> 236 600 collaborateurs<br />
> 22,8 milliards d’euros<br />
de chiffre d’affaires, dont :<br />
Eau<br />
Propreté<br />
Services énergétiques<br />
Transport<br />
FCC<br />
8,5<br />
4,0<br />
4,5<br />
3,2<br />
2,5<br />
Afrique<br />
Moyen-Orient<br />
*le nombre de collaborateurs s’entend effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>,<br />
y compris 100 % des effectifs de FCC.<br />
> 10 700 collaborateurs<br />
> 0,6 milliard d’euros<br />
de chiffre d’affaires, dont :<br />
Eau<br />
Propreté<br />
Services énergétiques<br />
Transport<br />
UN GROUPE INTERNATIONAL<br />
Asie-Océanie<br />
> 12 700 collaborateurs<br />
> 1,1 milliard d’euros<br />
de chiffre d’affaires, dont :<br />
Eau<br />
Propreté<br />
Services énergétiques<br />
Transport<br />
0,5<br />
0,1<br />
n.s.<br />
n.s.<br />
Euro<br />
0,6<br />
0,4<br />
n.s.<br />
0,1<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 29<br />
>
30<br />
LES CLIENTS<br />
COLLECTIVITES LOCALES :<br />
LA NOUVELLE DONNE<br />
Sydney - Australie<br />
Privatisation, intercommunalité, sensibilité accrue aux questions<br />
environnementales (gestion de la ressource en eau, pollution de l’air,<br />
politique de déplacement, consommation d’énergie…),<br />
autant d’opportunités qui en <strong>2002</strong> auront permis à VE de faire<br />
la démonstration de la pertinence de sa stratégie de services intégrés<br />
sur mesure pour le compte de collectivités publiques.
Collectivités<br />
publiques :<br />
environ<br />
65 %<br />
du chiffre d’affaires<br />
consolidé <strong>2002</strong><br />
Des prises de commandes<br />
en <strong>2002</strong> en hausse<br />
par rapport à 2001<br />
Des contrats<br />
principalement<br />
à long terme<br />
(jusqu’à 50 ans)<br />
><br />
PROPRETÉ<br />
Shanghai<br />
Après avoir remporté en <strong>2002</strong>, l’exceptionnel contrat de gestion<br />
du service d’eau potable de Pudong, quartier d’affaires de<br />
Shanghai (1re ville chinoise), pour 50 ans, le Groupe a démarré 2003<br />
avec la signature d’un nouvel accord de partenariat public/privé<br />
avec la ville, pour le traitement de ses déchets ménagers.<br />
VE va ainsi gérer à Puxi, en centre-ville, une des plus importantes<br />
unités d’incinération avec valorisation énergétique existant en<br />
Chine (traitement et valorisation de 1 500 tonnes par jour de<br />
déchets).<br />
Nouveaux clients, nouveaux<br />
enjeux municipaux :<br />
les réponses de VE à ces défis<br />
La “communauté d’agglomération” :<br />
une nouvelle donne française<br />
Depuis la loi de 1999 sur l’intercommunalité,<br />
les municipalités françaises ont été conduites<br />
à se regrouper en communautés d’agglomération.<br />
Confrontées à des problématiques territo-<br />
riales plus complexes, à des projets environ-<br />
nementaux d’envergure et à une volonté<br />
politique d’harmonisation de l’offre (services,<br />
prix, solutions) les communautés d’agglomération<br />
sont devenues des clients plus exigeants.<br />
Ce nouveau contexte aura permis à VE de<br />
développer la diversité de ses interventions,<br />
organisant des filières techniques complètes,<br />
évoluant vers du conseil en matière d’ingénierie<br />
technique, de sécurité juridique, d’hygiène…<br />
et de mettre en œuvre la complémentarité<br />
de ses Divisions sur des sujets à fortes<br />
synergies tels que le traitement des boues<br />
d’épuration, la qualité de l’eau potable, la<br />
><br />
EAU<br />
La Haye<br />
V.Water a gagné en <strong>2002</strong><br />
la conception, la construction<br />
et l’exploitation<br />
des stations d’assainissement<br />
de la ville et de<br />
sa région pour une durée<br />
de 30 ans (chiffre d’affaires<br />
prévisionnel cumulé<br />
de 1,5 milliard d’euros).<br />
LES CLIENTS<br />
logistique, la valorisation énergétique, etc.<br />
En <strong>2002</strong>, la dynamique de renouvellement<br />
de ses contrats démontre la capacité de VE à<br />
concrétiser son ambition de leader des services<br />
à l ’environnement par des solutions<br />
personnalisées et convaincantes.<br />
Partenaire des municipalités….<br />
en toutes circonstances<br />
La solidarité,valeur fondatrice du Groupe,est<br />
une réalité vis-à-vis des clients municipaux.<br />
VE est particulièrement attentive et réactive<br />
aux difficultés éventuelles rencontrées par<br />
ses clients au cours de la vie des contrats. À<br />
ce titre, <strong>2002</strong>, année chargée en événements<br />
climatiques graves, permet une nouvelle fois<br />
de démontrer l’engagement de VE aux côtés<br />
de ses clients municipaux. Par exemple, lors<br />
des inondations du Gard, en France, Onyx<br />
a organisé les opérations du nettoyage du<br />
département et Dalkia a pu remettre en<br />
service la production d’eau chaude sanitaire<br />
des sites sinistrés. À Prague (République<br />
tchèque), également victime de graves inondations<br />
l’été dernier, les actions conjointes de<br />
V. Water et de Dalkia ont permis de poursuivrel’approvisionnement<br />
en eau potable de<br />
la ville sans aucune interruption.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 31<br />
>
32<br />
LES CLIENTS<br />
“<br />
><br />
La solidarité, valeur<br />
fondatrice du Groupe,<br />
est une réalité<br />
vis à vis des clients<br />
municipaux<br />
EAU<br />
Prague<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
”<br />
Dans le monde entier,<br />
accompagner et faciliter<br />
la mutation des agents<br />
du service public<br />
En janvier 2001, V. Water a remporté l’appel d’offres international<br />
organisé pour la privatisation de la Société des Eaux de<br />
Prague (PVK). Après seulement un an de fonctionnement, la<br />
ville de Prague, satisfaite des services rendus par les équipes<br />
de V.Water concernant la gestion du service d’eau de la ville et<br />
de ses environs (1,2 million<br />
d’habitants), ainsi que de<br />
l’aide apportée au moment<br />
des inondations de <strong>2002</strong>,<br />
prolonge de 13 à 28 ans la<br />
durée de ce contrat déjà<br />
exemplaire.<br />
Dans tous les nouveaux contrats remportés<br />
en <strong>2002</strong>,VE a su proposer une valeur ajoutée<br />
opérationnelle (performance, technicité,<br />
innovation…), mais aussi humaine et sociale.<br />
Que ce soit à Tanger-Tétouan au Maroc,<br />
à Shangai en Chine, à Ostrava en République<br />
tchèque, ou à Vilnius en Lituanie,VE a repris<br />
et intégré le personnel municipal. Elle a<br />
accompagné la mutation de ces agents<br />
publics, devenus des employés spécialisés<br />
dans les services environnementaux.<br />
Actions de formation, transferts de connaissance,<br />
opérations de motivation du personnel…<br />
autant de méthodes mises en œuvre<br />
pour accélérer l’évolution vers un service<br />
public plus efficace et plus performant.<br />
On notera que les compétences reconnues<br />
de VE en ingénierie sociale constituent<br />
souvent un atout de taille dans les<br />
appels d’offres internationaux.<br />
><br />
PROPRETÉ<br />
Charleston<br />
Une double contrainte pour VE :<br />
satisfaire le client municipal<br />
autant que le client usager<br />
Plus que jamais nos clients municipaux<br />
attachent une importance grandissante à<br />
l’appréciation par les citoyens du service<br />
rendu. Cela passe, par exemple, par une<br />
mesure régulière de la satisfaction du voyageur<br />
en termes d’exploitation du réseau de<br />
transport – ponctualité, fiabilité – mais aussi<br />
plus récemment par la prise en compte de<br />
critères sur la propreté des trains, l’accueil<br />
par le personnel. Dans le domaine de la<br />
Propreté cette nouvelle exigence s’exprime<br />
aussi par des sondages réalisés dans la rue<br />
ou au domicile des particuliers pour<br />
recueillir leur appréciation du service de collecte<br />
de déchets.<br />
Enfin, la volonté constante d’apporter aux<br />
Élus l’assurance d’une proximité de service<br />
et de relations avec le consommateur est<br />
démontrée par l’expansion et la multiplication<br />
des initiatives de VE en matière de<br />
Centres d’appels ou Centres de service clients.<br />
Par le biais du téléphone, ou d’internet à<br />
Londres, Stockholm, Rennes..., et bientôt<br />
Depuis <strong>2002</strong>, Onyx gère aux États-Unis, l’unité de valorisation<br />
énergétique (UVE) de Charleston County en Caroline<br />
du Sud. C’est la 5ème UVE déjà en opération reprise par Onyx<br />
dans le pays en 4 ans. La filiale nord-américaine du Groupe<br />
démontre ainsi sa capacité à répondre aux attentes des collectivités<br />
en matière de traitement des déchets par incinération,<br />
de la conception à la construction de l’unité en passant<br />
par l’exploitation ou la reprise de l’activité.
“<br />
><br />
Forte de son expérience<br />
plus que centenaire<br />
de partenariat avec les<br />
collectivités locales,<br />
VE a acquis une expertise<br />
de la gestion déléguée<br />
qui, aujourd’hui, dépasse<br />
largement les frontières<br />
nationales<br />
ÉNERGIE<br />
”<br />
Dalkia partenaire de l’Agenda 21<br />
de la ville de Lille<br />
En <strong>2002</strong>, Dalkia a inauguré l’installation de cogénération<br />
alimentant Résonor, le réseau de chauffage urbain de la ville de<br />
Lille (réseau exploité par Dalkia depuis 20 ans). Il s’agit d’une<br />
cogénération par turbine à gaz d'une puissance de 45 MW,<br />
avec production simultanée d’électricité mise sur le réseau EDF<br />
et de chaleur valorisée par le réseau de chaleur de Lille. Dalkia<br />
s’est engagé à réduire les rejets de dioxyde de soufre de 75 %,<br />
abaisser les tarifs à l’utilisateur de 15 % et intégrer l’installation,<br />
sur un plan architectural et paysager, dans son environnement<br />
urbain.<br />
Shanghai, les consommateurs peuvent<br />
consulter pour des informations (tarifs, horaires,<br />
connexions - facturation, branchements),<br />
effectuer des demandes de maintenance et<br />
d’interventions d’urgence ou encore demander<br />
des services plus personnalisés (enlèvement<br />
de déchets, transport à la demande).<br />
VE est plus que jamais particulièrement<br />
soucieuse d’offrir aux municipalités l’occasion<br />
de développer une relation privilégiée<br />
avec les usagers du service public.<br />
Un leadership affirmé dans les<br />
contrats de gestion déléguée<br />
Forte de son expérience plus que centenaire<br />
de partenariat avec les collectivités locales,<br />
VE a acquis une expertise de la “gestion<br />
déléguée” qui, aujourd’hui, dépasse largement<br />
les frontières nationales et s’impose<br />
comme un cadre performant et sécurisant<br />
d’exploitation de services publics (distribution<br />
d’eau, transport, assainissement, traitement<br />
et élimination des déchets).<br />
L’expansion internationale de VE conjuguée<br />
à la diversité et à la cohérence des services<br />
><br />
TRANSPORT<br />
Connex, expert de la gestion<br />
des transports publics<br />
LES CLIENTS<br />
proposés ont permis de développer toute<br />
une palette de modèles contractuels pertinents.<br />
VE dispose donc aujourd’hui, pour<br />
traiter avec les collectivités locales, de<br />
toutes les compétences pour maîtriser des<br />
paramètres multiples. De durée très variable,<br />
les contrats doivent prendre en compte des<br />
contraintes légales complexes et des environnements<br />
nationaux différents. VE peut<br />
être amenée aussi à organiser le financement<br />
des infrastructures nécessaires en recherchant<br />
les investisseurs et les prêteurs adéquats.<br />
VE est à la pointe de ce mouvement qui offre<br />
aux municipalités, dans le monde entier, des<br />
services intégrés de gestion environnementale<br />
sur mesure.<br />
Avec Stockholm (Suède), La Haye (Pays-Bas),<br />
Vilnius (Lituanie), Indianapolis (États-Unis),<br />
Alexandrie (Égypte), Tétouan Rabat (Maroc),<br />
Shangai,Baoji,Zhuhai et Guangzhou (Chine)…,<br />
l’ année <strong>2002</strong> donne la preuve de l’efficacité<br />
des partenariats public/privé proposés par<br />
VE, permettant de concilier efficacité et<br />
qualité du service public, coopération entre<br />
la collectivité publique et l’opérateur privé.<br />
En Europe, Connex exploite<br />
des lignes de tramway et de<br />
métro léger en Allemagne<br />
(à Görlitz et Berlin), en Suède<br />
(à Stockholm) et en France<br />
(Rouen et St Étienne).<br />
Il exploitera le futur tramway<br />
de Bordeaux et, avec FCC le métro de Barcelone, en Espagne.<br />
Aux États-Unis, il a récemment gagné l’exploitation du<br />
réseau ferroviaire de la banlieue de Boston, contrat signé<br />
début 2003.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 33<br />
>
34<br />
LES CLIENTS<br />
LES CLIENTS INDUSTRIELS<br />
ET TERTIAIRES : UNE POSITION<br />
DE LEADER MONDIAL<br />
US Filter - Site Conoco à Lake Charles (Louisiane - États-Unis)<br />
Accompagner nos clients industriels dans leur développement,<br />
leur proposer des solutions d’externalisation innovantes et bâtir avec<br />
eux des partenariats de longue durée, reconductibles et respectueux<br />
de l’environnement sont au cœur de notre ambition.
Marchés industriels<br />
et tertiaires<br />
environ<br />
35 %<br />
du chiffre d’affaires<br />
consolidé <strong>2002</strong><br />
10,5<br />
milliards d’euros pour<br />
les marchés industriels<br />
et tertiaires,<br />
soit une croissance<br />
de 15 % par rapport<br />
à 2001<br />
> BP LAVÉRA<br />
Le déploiement des savoir-faire<br />
du Groupe<br />
BP a renouvelé sa confiance<br />
à VE en confiant à Dalkia la<br />
gestion complète de la centrale<br />
thermoélectrique de la raffinerie<br />
de Lavéra, en partenariat avec<br />
Air Liquide. Cela vient compléter<br />
la présence du Groupe sur ce site<br />
industriel, où Connex assure<br />
depuis 1987 un ensemble de prestations ferroviaires et<br />
logistiques et où V. Water est en charge de l’exploitation des<br />
unités de traitement d’eau.<br />
Une ambition : accompagner<br />
nos clients industriels dans<br />
leurs projets de développement<br />
Quel que soit leur secteur d’activité, les<br />
industriels sont tous aujourd’hui confrontés<br />
à des enjeux stratégiques majeurs :améliorer<br />
constamment la performance économique,<br />
mobiliser les compétences de l’entreprise<br />
sur le “cœur de métier”, garantir la sécurité<br />
des personnels et des installations, réduire<br />
l’impact de l'activité sur l’environnement.<br />
VE a pour ambition d’aider les industriels<br />
à faire face à ces défis et leur propose pour<br />
ce faire une large palette de prestations,<br />
couvrant tout le spectre des services à<br />
l’environnement.<br />
En particulier, sur le marché très porteur et<br />
encore émergent de l’externalisation, VE<br />
dispose de trois atouts clés :<br />
• la capacité à couvrir l’ensemble<br />
des “utilities” nécessaires<br />
au process industriel : vapeur, chaud<br />
et froid industriel, eau (ultra-pure,<br />
déminéralisée, etc.), air comprimé.<br />
><br />
RENAULT<br />
Un partenariat pour<br />
15 sites industriels<br />
•la capacité à maîtriser l’impact sur<br />
l’environnement de l’activité des usines :<br />
déchets, rejets liquides et gazeux,<br />
•la capacité à accompagner l’industriel<br />
partout dans le monde grâce à sa présence<br />
sur les 6 continents et dans près<br />
de 100 pays.<br />
S’engager dans la durée<br />
LES CLIENTS<br />
Avec ses clients industriels,VE s’inscrit dans<br />
une véritable démarche de partenariat, dans<br />
la durée, afin de proposer des solutions innovantes,<br />
en rupture avec les schémas habituels<br />
et adaptées aux besoins de chaque site industriel.En<br />
outre,les clients industriels bénéficient<br />
de l’expertise sociale et technologique<br />
développée par VE au fil des années :<br />
•garantie d'intégration réussie des<br />
personnels, grâce à une méthodologie<br />
développée avec succès depuis plusieurs<br />
années et qui place la dimension sociale<br />
au cœur des projets d'externalisation.<br />
À cela s'ajoute un investissement continu<br />
et important dans la formation des<br />
collaborateurs qui rejoignent VE, afin<br />
de promouvoir leurs compétences,<br />
Renault a renouvelé en <strong>2002</strong> avec VE l’accord portant sur la<br />
gestion globale des déchets de 15 de ses usines. La solution<br />
mise en place depuis 1997 par Onyx s’appuie sur une démarche<br />
de progrès continu pour réduire la production des déchets à<br />
la source et favoriser les échanges d’expériences entre sites.<br />
Onyx emploie plus de 300 collaborateurs sur 15 sites Renault<br />
et coordonne 150 entreprises sous-traitantes.<br />
Renouvelé pour une durée de 4 ans,cetaccord prévoit l’extension<br />
des prestations avec d’autres Divisions de VE et le déploiement<br />
sur de nouvelles usines à l’international.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
35<br />
>
36<br />
LES CLIENTS<br />
“<br />
Construire des<br />
solutions sur mesure<br />
prenant en compte<br />
les spécificités de<br />
chaque site industriel<br />
> ARCELOR<br />
> S TÉRIENCE<br />
Poursuite de la démarche<br />
d’externalisation<br />
Dans le cadre de sa stratégie d’externalisation, le groupe Arcelor<br />
a renouvelé en <strong>2002</strong> sa confiance à VE, ce qui s’est concrétisé<br />
par un nombre important de nouveaux contrats d’externalisation<br />
mobilisant les 4 Divisions. À titre d’exemple, sur le site de<br />
Montataire,VE a repris l’ensemble des installations de production<br />
d’énergie, de traitement d’eau et de gestion des déchets dans<br />
un contrat d’exploitation de 7 ans.<br />
V. Water et Dalkia ont signé des contrats d’externalisation dans<br />
le domaine de l’eau et de la production de vapeur pour le site<br />
de Florange. Enfin, Connex a conclu un accord portant sur le<br />
transport ferroviaire pour la filiale Eko Stahl en Allemagne.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
”<br />
•mobilisation des 600 chercheurs du<br />
Groupe sur les enjeux technologiques<br />
spécifiques des clients industriels.<br />
Cette expertise est une source importante<br />
de gains de productivité et permet<br />
d’anticiper, dans les meilleures<br />
conditions, les évolutions réglementaires.<br />
Enfin, VE met en œuvre des moyens<br />
importants pour garantir à ses clients le<br />
respect d’un haut niveau d’exigence en<br />
matière d’Hygiène, Sécurité et <strong>Environnement</strong><br />
sur les périmètres externalisés.<br />
L’offre multiservices se fonde naturelle-<br />
ment sur l’expertise de chacune des Divisions<br />
et des sociétés du Groupe.<br />
Elle repose également sur la capacité de VE<br />
à mobiliser ses compétences dans une offre<br />
intégrée et sur mesure, ce qui constitue l’une<br />
des spécificités du Groupe.<br />
Une ambition qui s’est<br />
concrétisée en <strong>2002</strong><br />
L’année <strong>2002</strong> aura permis de concrétiser<br />
l’ambition du Groupe sur les marchés<br />
industriels avec une croissance significative<br />
de cette activité.<br />
Dans un contexte économique moins<br />
porteur pour les marchés industriels, le<br />
Groupe a trouvé un relais de croissance<br />
avec les contrats d’externalisation.<br />
En effet, même si le volume de l'activité<br />
industrielle a globalement stagné,nos clients<br />
industriels externalisent des activités jusqu’à<br />
présent réalisées en interne,ce qui représente<br />
pour VE un nouveau marché à fort potentiel.<br />
Cette croissance a été réalisée de façon<br />
sélective, aussi bien au niveau de la qualité<br />
des projets que des clients, afin de préserver<br />
la qualité des marges.<br />
L’année <strong>2002</strong> a également confirmé l’intérêt<br />
des clients industriels pour des solutions<br />
multiservices intégrées, couvrant un large<br />
périmètre de services à l’environnement.<br />
Dans ce domaine, VE dispose, grâce à la<br />
Une nouvelle offre aux hôpitaux<br />
Stérience, filiale commune 59/41 entre VE et le Groupe allemand<br />
B. Braun, s’ouvre au nouveau métier de l’externalisation de la<br />
stérilisation, pour les établissements hospitaliers, de dispositifs<br />
médicaux réutilisables, avec<br />
mise en place d’un système<br />
de traçabilité.<br />
Des contrats ont été signés avec<br />
15 établissements de soins<br />
publics et privés, parmi lesquels<br />
les Hospices civils de Lyon et<br />
l’hôpital d’Annecy.
complémentarité de ses 4 Divisions, d’un<br />
avantage compétitif décisif.<br />
Cette intégration des compétences permet<br />
aux clients du Groupe de bénéficier de<br />
synergies techniques et de maîtriser<br />
davantage la performance économique<br />
et le risque environnemental.<br />
Ces complémentarités techniques se<br />
manifestent, entre autres exemples, dans<br />
le domaine du “waste to energy”, dans le<br />
traitement des effluents industriels et des<br />
boues associées, ou encore dans l’approvisionnement<br />
des chaudières industrielles<br />
en eau déminéralisée.<br />
La confiance renouvelée de nos principaux<br />
clients industriels a également constitué<br />
un facteur de croissance du Groupe en <strong>2002</strong>,<br />
notamment par extension des prestations<br />
existantes à des périmètres multiservices<br />
et par déploiement des activités dans des<br />
usines à l’international.<br />
> ACCOR<br />
> OPÉRATION SYNERGIE<br />
Signature d’un partenariat mondial<br />
VE a signé en <strong>2002</strong> un partenariat mondial avec le Groupe<br />
Accor. Dans le cadre de ce partenariat, VE pourrait conforter<br />
sa position de fournisseur privilégié proposant une large palette<br />
de services aux hôtels Accor : chauffage, climatisation, collecte<br />
sélective et enlèvement des déchets, gestion et maintenance<br />
des installations d’eau, transport de collaborateurs ou<br />
de clients.<br />
Des applications expérimentales sont étudiées sur des nouveaux<br />
sites pour mieux préserver l’environnement, prévoyant par<br />
exemple le dessalement d’eau de mer, l’utilisation d’énergie<br />
renouvelable ou de carburants propres.<br />
Ces collaborations prennent la forme de<br />
partenariat de long terme, comme par<br />
exemple avec Renault, Arcelor ou encore<br />
Accor… Dans le cadre de ces partenariats,<br />
le Groupe VE accompagne l’expansion<br />
internationale de ses clients en participant<br />
aux projets de construction de nouveaux<br />
sites à l’étranger.<br />
De nouvelles perspectives<br />
dans le tertiaire<br />
L’année <strong>2002</strong> a vu l’émergence de nouveaux<br />
besoins dans le domaine du tertiaire. Ceci<br />
s’est traduit par la montée en puissance<br />
de VE dans des secteurs aussi variés que<br />
les secteurs hospitalier, aéroportuaire,<br />
hôtelier ou du transport...<br />
Les attentes de ces clients se caractérisent<br />
par la très grande diversité des prestations<br />
demandées et mobilisent en ce sens toute<br />
la gamme des savoir-faire du Groupe :<br />
fourniture d’eau, chauffage, climatisation,<br />
propreté, transport de passagers, services<br />
aux occupants, etc.<br />
Un exemple de coopération<br />
commerciale<br />
LES CLIENTS<br />
C’est le regroupement de ces compétences<br />
et la capacité à les assembler, parfois même<br />
avec les compétences de partenaires<br />
externes, qui constituent la clé de voûte<br />
de l’offre de VE dans le tertiaire.<br />
Les contrats et les accords de partenariats<br />
signés avec les grands clients tertiaires<br />
concernent souvent un grand nombre de<br />
sites de taille moyenne mais dispersés<br />
géographiquement. L’atout majeur de VE<br />
est le maillage de ses implantations<br />
géographiques,tant en France qu’à l’étranger,<br />
qui permet d’assurer un service de proximité<br />
sur un périmètre étendu.<br />
Enfin, des avancées importantes ont été<br />
réalisées en <strong>2002</strong> pour structurer l’offre du<br />
Groupe sur la maîtrise du risque bactériologique<br />
dans l’eau, intégrant l’évolution de<br />
la réglementation.<br />
En <strong>2002</strong>, grâce à une collaboration étroite avec un des leaders<br />
mondiaux de la pharmacie, Onyx a pu conclure un accord décisif<br />
portant sur la gestion des déchets pour la majorité des sites de<br />
ce groupe. La relation de longue date entre US Filter et ce groupe<br />
pharmaceutique a été un facteur déterminant pour la signature<br />
de ce contrat. La coordination commerciale entre les Divisions de<br />
VE Eau et Propreté s’applique aux grands comptes industriels<br />
américains dans le cadre d’une démarche intitulée “Opération<br />
Synergie”.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 37<br />
>
38<br />
RECHERCHE ET INNOVATION<br />
RECHERCHE ET INNOVATION :<br />
UNE PRIORITÉ DE TOUS<br />
LES INSTANTS<br />
Anticiper les besoins de demain, leur apporter des solutions performantes,<br />
telle est la mission des chercheurs de VE. Leurs actions permettent de<br />
maintenir l’avance technologique du Groupe, et d’adapter les services<br />
de l’eau, de l’énergie, de la propreté et du transport à la réalité d’un<br />
monde qui change. Conscients de leurs responsabilités, ils inscrivent<br />
leur démarche dans la perspective du développement durable.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE
Un réseau R&D puissant<br />
600<br />
chercheurs<br />
Europe, États-Unis, Australie<br />
3 centres de recherche<br />
principaux<br />
pour l’Eau :<br />
Anjou-Recherche,<br />
+ unités associées<br />
aux États-Unis,<br />
au Canada,<br />
en Allemagne<br />
et en Australie<br />
pour l’Énergie<br />
et la Propreté :<br />
le CREED<br />
(Centre de Recherches<br />
pour l’<strong>Environnement</strong>,<br />
l’Énergie et le Déchet)<br />
+ antennes en Europe<br />
du Nord et en Australie,<br />
pour le Transport :<br />
Eurolum.<br />
><br />
INNOVATION<br />
Innovation dans le domaine<br />
de l’incinération et du traitement<br />
des fumées<br />
Le maintien de l’avance technologique de<br />
VE s’appuie sur la recherche et l’innovation,<br />
avec un triple objectif : concevoir de<br />
nouveaux procédés pour répondre aux<br />
besoins des clients (industriels, collectivités<br />
locales ou particuliers), contribuer à la<br />
performance globale du Groupe et satisfaire,<br />
enfin, aux exigences environnementales<br />
et de santé publique. L’originalité de<br />
VE réside aussi dans sa capacité à enrichir<br />
la démarche scientifique par les observations<br />
tirées de l’expérience quotidienne.<br />
L’innovation, gage<br />
de performance<br />
Les oxydes d’azote (NOx) proviennent<br />
de la combustion à très haute température<br />
et contribuent à la formation<br />
de pluies acides et du smog.Les émissions<br />
de NOx des incinérateurs de déchets sont<br />
réglementées de façon toujours plus<br />
stricte. La technologie de réduction de<br />
NOx mise en œuvre par les chercheurs<br />
VE permet de respecter la future norme européenne sans utilisation<br />
de réactif. Sa mise en œuvre a été optimisée grâce à<br />
l’utilisation d’outils de modélisation de mécanique des fluides,<br />
domaine dans lequel VE est parmi les précurseurs.<br />
En accompagnant ou en devançant la<br />
demande des clients, la Recherche &<br />
Développement garantit la performance<br />
de l’entreprise de demain. 600 chercheurs<br />
à travers le monde et répartis dans plusieurs<br />
centres de recherche, accompagnent et<br />
soutiennent l’action quotidienne des opérationnels.<br />
><br />
OPTIMISATION<br />
Optimisation de l’efficacité<br />
énergétique<br />
Le stockage de l’énergie permet<br />
d’optimiser l’efficacité énergétique<br />
par stockage intermittent<br />
de l’électricité ou de la chaleur,<br />
et de compléter l’offre en matière<br />
de cogénération.<br />
RECHERCHE ET INNOVATION<br />
La diffusion de l’innovation au sein du<br />
Groupe et de ses nombreuses implantations<br />
géographiques permet un réel<br />
transfert des savoir-faire.<br />
L’anticipation des besoins des clients est à<br />
l’origine de nombreux programmes,<br />
comme : l’électro-désionisation, destinée<br />
à fournir de l’eau ultra-pure en continu<br />
aux industries pharmaceutiques ou<br />
électroniques ; le tramway sans caténaire,<br />
permettant une insertion harmonieuse<br />
de ce moyen de transport dans le patrimoine<br />
architectural des centres urbains ;<br />
la pile à combustible ou la méthanisation<br />
des déchets…<br />
L’amélioration des performances écono-<br />
miques ne passe pas seulement par l’efficacité,<br />
mais également par la recherche<br />
de productivité et les économies de coût.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
39<br />
>
40<br />
RECHERCHE ET INNOVATION<br />
“<br />
><br />
Anticiper les besoins<br />
de demain, leur apporter<br />
des solutions performantes,<br />
telle est la mission<br />
de nos chercheurs<br />
ASSAINISSEMENT<br />
Le traitement des effluents<br />
VE a élargi l’offre offerte aux<br />
industriels en adaptant le procédé<br />
BIOSTYR, initialement<br />
développé pour éliminer la<br />
pollution carbonée et azotée<br />
des eaux municipales.<br />
Le procédé a été étendu en <strong>2002</strong><br />
au traitement des effluents de<br />
la raffinerie BP Lavéra.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
”<br />
H. Proglio<br />
De nouveaux outils peuvent à ce titre être<br />
conçus pour les équipes de VE.<br />
Les équipements embarqués dans les<br />
véhicules de transport, d’intervention ou<br />
de collecte, et faisant appel aux NTIC<br />
(Nouvelles Techniques d’Information et de<br />
Communication) permettent par exemple<br />
aux opérateurs d’optimiser leurs tournées<br />
et itinéraires, de mieux planifier leurs<br />
tâches et d’assurer plus efficacement les<br />
interventions d’urgence et les services<br />
rendus aux clients.<br />
Toujours dans cette logique d’amélioration<br />
des performances techniques, et donc<br />
économiques, on peut citer les travaux<br />
menés sur les membranes, ou sur les centres<br />
d’enfouissement technique progressivement<br />
remplacés par des bioréacteurs, dans lesquels<br />
la production (et donc la valorisation)<br />
d’énergie issue de la décomposition des<br />
déchets est maîtrisée et optimisée.<br />
><br />
TRANSPORT<br />
Une performance inscrite<br />
dans le long terme<br />
La démarche des chercheurs de VE s’inscrit<br />
dans les objectifs du Groupe en matière<br />
de développement durable, que ce soit en<br />
termes de respect de la ressource, de sécurité<br />
sanitaire ou d’engagement sociétal. La<br />
R&D n’a pas pour seule vocation de préparer<br />
les métiers de demain,elle doit aussi anticiper<br />
les grands problèmes auxquels doit faire face<br />
la société.<br />
Par ses recherches sur la réduction des<br />
émissions polluantes, la limitation des<br />
émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation<br />
de l’efficacité énergétique ou<br />
l’utilisation des énergies propres,VE améliore<br />
la qualité de l’air, lutte contre le changement<br />
climatique,et se positionne comme un acteur<br />
reconnu sur le marché des crédits d’émission<br />
de CO2.<br />
Dans le domaine de la santé et de la sécurité<br />
sanitaire, le Groupe apporte des remèdes<br />
aux risques nouveaux, en développant des<br />
outils et des techniques de prévention, d’analyse<br />
et, si nécessaire, de traitements curatifs<br />
spécifiques.<br />
“Vite et bien”, le véhicule communicant<br />
Afin d’améliorer les performances d’exploitation et d’optimiser<br />
le service aux clients en rendant en particulier plus rapides les<br />
interventions d’urgence, un certain nombre de véhicules des<br />
agents du Groupe ont été équipés d’un ensemble d’outils spécifiques<br />
d’information et de communication embarqués pour<br />
organiser les missions, communiquer, s’informer et produire<br />
devis et documents sans avoir à passer quotidiennement par<br />
un site fixe. Ces équipements à bord des véhicules ou portables<br />
ont été mis au point par les équipes de R&D de VE.
Parmi les risques sur lesquels travaillent<br />
les experts du Groupe, on peut citer la<br />
légionelle, les perturbateurs endocriniens<br />
ou les cyanobactéries dans les eaux, la<br />
dioxine et la mesure de ses flux dans les<br />
fumées des usines d’incinération…,<br />
Outre ses actions de R&D, et de façon à<br />
renforcer son poids dans le domaine du<br />
contrôle environnemental et sanitaire, le<br />
Groupe a réuni, fin <strong>2002</strong>, ses laboratoires<br />
consacrés à l’analyse au sein d’un GIE, le<br />
Centre d’Analyses <strong>Environnement</strong>ales (CAE).<br />
Une force de recherche ouverte<br />
sur le monde<br />
La R&D de VE s’appuie sur la complémentarité<br />
des Divisions afin de développer des<br />
produits et services complexes (gestion<br />
globale de l’assainissement, traitement<br />
des déchets hydrocarburés…). Elle s’enrichit<br />
aussi en permanence par des partenariats<br />
multiples, avec les industriels, les<br />
collectivités locales, les organisations gouvernementales,<br />
les universités….,<br />
><br />
AGRICULTURE<br />
De nouvelles pistes pour l’entretien<br />
des sols en agriculture<br />
Afin de caractériser la valeur agronomique des composts et<br />
de maîtriser leurs impacts environnementaux, VE mène un<br />
programme de longue durée (10 ans) en partenariat avec<br />
l’INRA, pour améliorer les composts.<br />
Plusieurs types sont actuellement étudiés en laboratoire et au<br />
champs. L’appauvrissement des sols en humus est un problème<br />
sur lequel les chercheurs du Groupe travaillent depuis<br />
longtemps.<br />
“<br />
Pour bénéficier des<br />
derniers apports<br />
scientifiques et contribuer<br />
à la recherche mondiale<br />
sur les sujets liés<br />
à l’environnement,<br />
VE travaille en partenariat<br />
avec des experts<br />
du monde entier.<br />
><br />
”<br />
EAU<br />
RECHERCHE ET INNOVATION<br />
En <strong>2002</strong>, VE, à travers ses équipes de<br />
recherche, s’est associée à d’autres institutions<br />
pour créer le Global Water Research Coalition<br />
(GWRC), dont l’objectif est de favoriser la<br />
collaboration en R&D.<br />
Avec EDF, un réseau d’expertise commun a<br />
été constitué pour mettre en œuvre des<br />
solutions toujours plus innovantes dans<br />
le domaine de l’énergie. Dans le domaine de<br />
l’analyse, et à travers le CAE, VE participe<br />
aux travaux du réseau Métropolis, travaux<br />
soutenus par la Commission européenne,<br />
dont les objectifs sont d’identifier, d’évaluer<br />
puis de promouvoir les techniques et méthodologies<br />
d’analyse environnementale.<br />
Par une participation active aux programmes<br />
de R&D européens (PCRD, LIFE) ou nationaux<br />
(PREDIT français), les chercheurs de VE sont<br />
des acteurs de la recherche internationale.<br />
Le réseau de relations fructueuses ainsi<br />
tissé avec les partenaires industriels et<br />
universitaires les plus divers, permet des<br />
réalisations opérationnelles qui contribuent<br />
à élargir davantage l’offre de VE.<br />
Une mesure rapide des légionelles<br />
Alors que la méthode actuelle<br />
normalisée de détection des<br />
légionnelles requiert 10 à 15<br />
jours pour l’obtention de résultats,<br />
les chercheurs de VE travaillent<br />
au développement de<br />
deux méthodes plus rapides,<br />
faisant appel à la biologie<br />
moléculaire.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 41<br />
>
42<br />
LES SERVICES À L’ENVIRONNEMENT<br />
UN SEUL MÉTIER : LES SERVICES À<br />
ACTIVITÉ<br />
REPÈRES<br />
PRIORITÉS<br />
(1) Le nombre de collaborateurs s’entend<br />
effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>,<br />
y compris 100 % des effectifs de FCC.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
• Conception, fabrication et fourniture<br />
d’équipements, de systèmes et<br />
d’installations de traitement de l’eau.<br />
• Gestion déléguée des services d’eau<br />
potable et d’assainissement pour<br />
les municipalités.<br />
• Gestion déléguée des services d’eaux<br />
industrielles (eaux de process et<br />
eaux usées).<br />
• Services aux particuliers.<br />
• N° 1 mondial des métiers de l’eau.<br />
• 13,3 milliards d’euros de chiffre<br />
d’affaires en <strong>2002</strong>.<br />
• 110 millions de personnes desservies.<br />
• Plus de 40 000 clients industriels.<br />
• 77 600 collaborateurs. (2)<br />
• Une présence dans près de 100 pays.<br />
• Conforter sa position de partenaire<br />
privilégié de la gestion des services<br />
municipaux d’eau et d’assainissement<br />
en Europe et étendre son implantation<br />
en Asie et aux États-Unis.<br />
• Consolider son leadership dans<br />
l’externalisation industrielle et la fourniture<br />
de systèmes de traitement des eaux<br />
industrielles.<br />
• Poursuivre un effort de recherche<br />
important, dans une optique<br />
de développement durable.<br />
• Poursuivre le développement de services<br />
aux particuliers.<br />
EAU PROPRETÉ<br />
• Collecte, transfert, traitement et<br />
valorisation des déchets solides,<br />
liquides et dangereux pour le compte<br />
des collectivités locales, et des industriels.<br />
• Valorisation énergétique et agronomique<br />
des déchets, recyclage des matières.<br />
• Nettoiement urbain et assainissement.<br />
• Services industriels de propreté.<br />
• N° 2 mondial de la propreté et<br />
un des leaders mondiaux du déchet<br />
industriel dangereux.<br />
• 6,1 milliards d’euros de chiffre<br />
d’affaires en <strong>2002</strong>.<br />
• Au service de plus de 76 millions<br />
d’habitants.<br />
• 270 000 clients industriels et tertiaires.<br />
• 73 300 collaborateurs. (2)<br />
• Une activité dans 49 pays.<br />
• Développer ses capacités de traitement<br />
des déchets.<br />
• Intensifier son offre auprès des<br />
industriels grâce à sa maîtrise complète<br />
de la filière déchets et aux synergies<br />
avec les autres Divisions du Groupe.<br />
• Consolider son réseau international.<br />
• Accroître la profitabilité de ses activités<br />
en intégrant les évolutions de structure<br />
de coûts.<br />
• Amplifier son avance technologique<br />
en matière de traitement<br />
et de valorisation.
L’ENVIRONNEMENT<br />
SERVICES ÉNERGÉTIQUES TRANSPORT FCC<br />
• Réseaux de chaleur et de froid.<br />
• Services thermiques et multitechniques.<br />
• Utilités industrielles.<br />
• Services intégrés de facilities management.<br />
• Installation d’équipements de génie<br />
climatique et électrique, et maintenance<br />
industrielle.<br />
• Prestations électriques sur voie publique.<br />
• N° 1 européen sur le marché<br />
des services énergétiques.<br />
• 4,6 milliards d’euros de chiffre<br />
d’affaires en <strong>2002</strong>.<br />
• 300 réseaux de chauffage urbains.<br />
• 70 000 installations gérées.<br />
• 40 100 collaborateurs. (2)<br />
• Une présence dans 32 pays.<br />
• Développer l’offre de Dalkia<br />
sur les marchés déréglementés.<br />
• Enrichir et développer l’offre<br />
aux industriels.<br />
• Déployer au plan international<br />
les activités clés : réseaux<br />
de chaleur, services industriels,<br />
facilities management.<br />
• Gestion déléguée de transport public<br />
de voyageurs, urbain, régional et national<br />
par tous types de véhicule : bus, car, train,<br />
métro, tramway, trolley, bateau, taxi, etc.<br />
• Transport de fret et logistique.<br />
• 1 er opérateur privé européen de transport<br />
terrestre de voyageurs.<br />
• 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en <strong>2002</strong>.<br />
• Exploitation de 236 réseaux ferroviaires<br />
ou routiers.<br />
• Plus de 4 000 collectivités locales clientes.<br />
• 55 200 collaborateurs. (2)<br />
• Opérateur dans 22 pays.<br />
• Accroître la fréquentation des transports<br />
publics en améliorant les services fournis :<br />
accueil de la clientèle, confort des véhicules,<br />
convivialité des lieux de transit, etc.<br />
• Améliorer la rentabilité des réseaux par<br />
une maîtrise des coûts de fonctionnement.<br />
• Imaginer les transports de demain,<br />
en accompagnant le développement<br />
des territoires qu’ils desservent et<br />
la mobilité des hommes qui y vivent.<br />
• Permettre l’engagement fort et quotidien<br />
de chaque collaborateur par une politique<br />
de décentralisation, de formation et<br />
d’incitation à la prise d’initiative.<br />
LES SERVICES À L’ENVIRONNEMENT<br />
FOMENTO DE CONSTRUCCIONES<br />
Y CONTRATAS<br />
• 2,7 milliards d’euros<br />
de chiffre d’affaires en <strong>2002</strong>*.<br />
• 55 800 collaborateurs. (1)<br />
N° 1 de la propreté<br />
en Espagne.<br />
• 43 millions d’habitants<br />
desservis,<br />
dans 1 500 municipalités.<br />
• 550 000 tonnes de déchets<br />
industriels traités/an.<br />
N° 2 espagnol de la gestion<br />
de l’eau.<br />
• 7,2 millions d’habitants<br />
desservis en eau potable.<br />
• 9 millions de personnes<br />
desservies en eaux usées.<br />
Construction<br />
• Génie civil, infrastructure et<br />
construction résidentielle,<br />
• Ciment, travaux publics.<br />
* Quote-part VE.<br />
VE détient 49 % dans B 1998 SL ,<br />
société majoritaire dans le capital<br />
de Fomento de Construcciones y<br />
Contratas (FCC) en Espagne.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 43<br />
>
Un accord de<br />
partenariat<br />
historique<br />
à Shanghai<br />
V. Water a remporté l’appel d’offres<br />
international pour la gestion du service<br />
d’eau potable de Pudong, quartier d’affaires<br />
de Shanghai (1 re ville du pays) pour 50 ans.<br />
Un partenariat public / privé d’une<br />
telle importance confié à une entreprise<br />
étrangère, constitue une première<br />
historique en Chine.<br />
44<br />
La Chine<br />
s’affirme comme un axe stratégique<br />
d’expansion pour VE. Comme dans<br />
quelques autres pays ciblés d’Asie,<br />
le Groupe a pris des positions<br />
d’avenir, autant pour son activité Eau<br />
que pour ses autres activités de services<br />
à l’environnement.
L’EAU<br />
en millions d’euros<br />
Chiffre d’affaires<br />
EBIT<br />
2001*<br />
13 641<br />
1 090<br />
* Dont 100% des résultats de l’activité du secteur Eau de Proactiva, la société détenue conjointement par FCC et VE.<br />
<strong>2002</strong>*<br />
13 294<br />
1024<br />
<strong>Veolia</strong> Water est le 1er opérateur mondial des services de l’eau.<br />
Spécialiste de la gestion déléguée des services d’eau pour<br />
le compte de collectivités locales ou d’entreprises industrielles<br />
et tertiaires, il est aussi l’un des premiers concepteurs et<br />
fournisseurs mondiaux d’installations, de systèmes et<br />
d’équipements de traitement de l’eau.<br />
Une maîtrise complète<br />
du cycle de l’eau<br />
Leader mondial des métiers de l’eau, la<br />
Division opère sur trois marchés : les collectivités<br />
locales, les industriels et les clients<br />
particuliers. Son offre couvre la totalité du<br />
cycle de l’eau :<br />
• Gestion déléguée des services d’eau potable<br />
et d’assainissement pour les municipalités,<br />
•Gestion des eaux industrielles<br />
(eaux de process et eaux usées),<br />
•Conception, fabrication et fourniture<br />
d’installations, de systèmes et<br />
d’équipements, destinés au traitement<br />
de l’eau,<br />
• Services aux particuliers.<br />
Le marché mondial de l’eau est en fort<br />
développement, marqué par une urbanisation<br />
accélérée et la volonté d’un nombre<br />
croissant de municipalités comme d’industriels<br />
de confier la gestion de leurs services<br />
d’eau à des professionnels dotés de<br />
l’expertise nécessaire et susceptibles de<br />
leur faire une offre globale sur mesure et<br />
adaptée à leur problématique particulière.<br />
Les atouts de V. Water, qui cumule 150 ans<br />
d’expérience, une recherche innovante, un<br />
savoir-faire reconnu et un réseau mondial,<br />
lui permettent de conforter chaque année<br />
sa position de leader de longue date sur<br />
ce marché.<br />
<strong>2002</strong> : de nouveaux<br />
succès commerciaux<br />
Après la très bonne année 2001 en termes<br />
de nouveaux contrats, et compte tenu de la<br />
conjoncture mondiale plus difficile observée<br />
en <strong>2002</strong>, les nouvelles avancées commerciales<br />
enregistrées par V.Water pour l’exercice<br />
témoignent de la force concurrentielle et du<br />
dynamisme de la Division.<br />
Cette évolution favorable a été partiellement<br />
masquée, s’agissant du chiffre d’affaires,<br />
par la cession, conformément aux objectifs,<br />
d’activités non stratégiques dans l’eau,<br />
notamment certaines divisions d’US Filter<br />
Implantations de la Division<br />
Eau dans le monde<br />
Division Eau<br />
Chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />
13,3<br />
Variation 2001/<strong>2002</strong><br />
- 2,5 %<br />
- 6,1 %<br />
milliards<br />
d’euros<br />
Effectifs <strong>2002</strong><br />
77 600<br />
(effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>)<br />
Répartition géographique<br />
du chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />
47 % France<br />
17 % Europe<br />
(hors France)<br />
28 % Amériques<br />
8 % Reste du monde<br />
Répartition du chiffre d’affaires<br />
par type de clientèle<br />
62 % Municipalités<br />
33 % Clients industriels<br />
et tertiaires<br />
5 % Particuliers<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 45
><br />
46<br />
L’EAU<br />
Technologie<br />
Les membranes :<br />
une rupture technologique<br />
dans le traitement de l’eau<br />
Les procédés membranaires actuellement<br />
mis au point par la recherche<br />
de V. Water constituent une véritable<br />
rupture technologique par rapport<br />
au traitement de l’eau par filtration<br />
(avec charbon actif, ozone et chlore)<br />
qui assure aujourd’hui l’essentiel<br />
de la production d’eau potable<br />
dans le monde.<br />
Modules de filtration<br />
sur membranes immergées Memcor<br />
en phase de rétrolavage<br />
Module<br />
constitué<br />
de fibres<br />
creuses<br />
Air de<br />
balayage<br />
des fibres<br />
creuses<br />
Perméat<br />
ou eau<br />
traitée<br />
Eau chargée<br />
en particules<br />
décolmatées<br />
Les nouvelles techniques<br />
membranaires apportent les<br />
réponses attendues aux exigences<br />
actuelles les plus pointues du point<br />
de vue de la santé humaine ou de<br />
l’environnement.<br />
Les applications sont nombreuses :<br />
potabilisation de l’eau, traitement<br />
des eaux usées urbaines et des<br />
effluents industriels, dessalement<br />
de l’eau de mer, etc.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
><br />
aux États-Unis, qui poursuit son programme<br />
de recentrage. US Filter fonctionne désormais<br />
dans une configuration plus axée sur<br />
son cœur de métier, la gestion de services<br />
et la fourniture d’équipements.<br />
Des contrats historiques dans<br />
la gestion déléguée municipale<br />
En France, l’année a été positive : dans<br />
un contexte très concurrentiel, V. Water a<br />
confirmé sa compétitivité en renouvelant<br />
l’essentiel des contrats de délégation arrivés<br />
à échéance et en remportant 43 nouveaux<br />
contrats, dont les 2/3 en services d’assainissement.<br />
Le chiffre d’affaires <strong>annuel</strong> de<br />
l’activité Eau augmente de 3 % par rapport<br />
à 2001, ce qui représente une bonne<br />
performance.<br />
Déjà très présent en Europe,V.Water y a<br />
renforcé en <strong>2002</strong> sa position de leader, grâce<br />
à la signature de contrats majeurs, dont :<br />
La Haye (Pays-Bas), pour la conception, construction<br />
et exploitation pendant 30 ans<br />
des stations d’assainissement de la ville et<br />
de la région et Prague (République tchèque),<br />
où le contrat remporté l’an dernier pour la<br />
gestion du cycle de l’eau de la ville a été<br />
prolongé de 13 à 28 ans, tandis que V.Water<br />
portait à 100 % sa participation dans la<br />
Compagnie des Eaux de Prague.<br />
En Égypte,“10 de Ramadan” usine d’eau potable<br />
construite par V. Water Systems en <strong>2002</strong> aux environs du Caire.<br />
Aux États-Unis,plusieurs contrats clés ont été<br />
remportés, dont Indianapolis, (voir encadré),<br />
Atlanta (gestion des boues d’assainissement)<br />
et Richmond (dépollution des eaux<br />
usées) pendant 20 ans.<br />
L’Asie, où le Groupe est déjà implanté,<br />
notamment en Chine, en Corée du Sud et en<br />
Malaisie, s’affirme comme un axe stratégique<br />
d’expansion. En Chine, l’important appel<br />
d’offres pour la gestion des eaux du quartier<br />
d’affaires de Shanghai, 1re ville chinoise, pour<br />
une durée de 50 ans, a été remporté en mai,<br />
suivi des contrats de gestion déléguée de<br />
Baoji (eau potable) et de Zhuhai (assainissement)<br />
en décembre.<br />
En Afrique du Nord,V.Water a repris la<br />
gestion déléguée des services d’eau,<br />
d’assainissement et d’électricité de la région<br />
de Rabat-Salé (2 millions d’habitants), pour<br />
26 ans.<br />
Une nouvelle progression des<br />
contrats avec les industriels<br />
En France, de nouveaux contrats ont été<br />
conclus pour traiter l’assainissement de<br />
plusieurs sites industriels : Smurfit ( papier),<br />
Rhodia (chimie fine), Arcelor Packaging<br />
(sidérurgie), ainsi que les effluents de<br />
plusieurs groupes agroalimentaires (Lu,<br />
> Parcequ’elle est un produit alimentaire,<br />
l’eau est un enjeu de santé publique.
Laurent-Perrier, Saupiquet, Stalaven, etc.).<br />
Aux États-Unis,US Filter a notamment pris<br />
en charge l’externalisation des services<br />
d’eau et d’assainissement de la raffinerie<br />
d’Alon, au Texas, pour une durée de 20 ans.<br />
Enfin, en Malaisie,V.Water s’est vu confier<br />
par le groupe pétrolier Petronas, la gestion<br />
des eaux du complexe pétrochimique de<br />
Kertith, pendant 20 ans.<br />
Ingénierie, équipements<br />
et systèmes :<br />
une approche originale<br />
Les activités du Groupe en conceptionconstruction,<br />
équipements et systèmes,<br />
interviennent en ouverture de marchés<br />
ou en appui de l’exploitation.<br />
En <strong>2002</strong>, le chiffre d’affaires qu’elles ont<br />
généré a diminué, sous l’effet de la<br />
conjoncture et d’un recentrage opéré.<br />
Plusieurs contrats importants ont cependant<br />
été remportés. Le plus significatif en<br />
France est celui de la station d’assainissement<br />
d’Achères-Seine Aval qui traite une grande<br />
partie des eaux usées de l’agglomération<br />
parisienne. À l’international, V. Water va<br />
assurer la partie conception/construction<br />
des installations prévues dans le cadre des<br />
contrats de gestion de La Haye (Pays-Bas),<br />
Baoji et Zhuhai (Chine), ainsi qu’à Ashkelon<br />
(Israël) où la capacité initiale de l’usine de<br />
dessalement de l’eau de mer en construction<br />
doit être doublée. Enfin, US Filter aux États-<br />
Unis a continué à remporter de nombreux<br />
contrats d’équipement auprès des municipalités<br />
comme des industriels, comme<br />
celui d’Orange County, en Californie, où la<br />
société installe la plus grande usine de<br />
microfiltration au monde, qui permettra<br />
de traiter les eaux usées du district pour<br />
les réinjecter dans la nappe aquifère.<br />
Des services aux particuliers<br />
en expansion<br />
La production et la vente d’eau en bonbonnes<br />
sous la marque Culligan continuent de se<br />
développer aux États-Unis et en Europe. De<br />
nouveaux services aux particuliers jugés<br />
intéressants sont par ailleurs mis en place.<br />
Perspectives<br />
2003 verra la montée en puissance des<br />
nouveaux contrats majeurs signés par la<br />
Division Eau au cours de ces deux dernières<br />
années. Le développement se poursuivra<br />
par ailleurs en privilégiant la sélectivité et<br />
la rentabilité des contrats, notamment en<br />
Europe, aux États-Unis et en Asie.<br />
Avancée<br />
géographique<br />
L’EAU<br />
Indianapolis :<br />
le plus important<br />
partenariat public-privé<br />
du secteur de l’eau<br />
aux États-Unis<br />
US Filter a été sélectionné<br />
par la ville d’ Indianapolis,<br />
12 e ville des États-Unis,<br />
pour gérer ses services<br />
d’eau potable dans le cadre<br />
d’un partenariat public-privé<br />
sur 20 ans, évalué<br />
à 1,5 milliard de dollars.<br />
Le Groupe est chargé<br />
de l’exploitation, de la<br />
maintenance et du service<br />
clientèle du service d’eau<br />
potable de la ville,<br />
qui recouvre 4 stations<br />
de traitement sur un rayon<br />
de 40 km autour<br />
d’Indianapolis et<br />
dessert 1,1 million<br />
de personnes.<br />
> À Ashkelon, en Israël, le dessalement<br />
> Indianapolis, aux États-Unis (1,1 million d’habitants)<br />
> V. Water a remporté son<br />
> À Prague, le contrat de gestion<br />
permet de disposer d’une nouvelle<br />
a confié à US Filter la gestion de ses services d’eau potable premier contrat d’assainis- du cycle de l’eau de la ville a été<br />
ressource d’eau alternative en quantité dans le cadre d’un partenariat public-privé sur 20 ans.<br />
sement en Chine du Sud, prolongé de 13 à 28 ans.<br />
illimitée.<br />
à Zhuhai, cité balnéaire.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 47<br />
>
… comme à Paris<br />
beauté et propreté.<br />
Afin de répondre aux objectifs<br />
des gouvernements en Europe<br />
en matière d’accroissement du taux<br />
de recyclage, Onyx travaille<br />
en collaboration avec les municipalités<br />
partenaires pour mettre en place<br />
des moyens visant à développer<br />
la collecte sélective et le recyclage<br />
des déchets et pour promouvoir<br />
des solutions intégrées.<br />
48<br />
À Westminster…<br />
Onyx a renouvelé son contrat de<br />
nettoiement des rues et de collecte<br />
des déchets de Westminster, à Londres.<br />
Compte tenu du caractère prestigieux<br />
du site (200 000 habitants et 1 million<br />
de visiteurs par jour), Onyx a su proposer<br />
des prestations sur mesure permettant<br />
d’assurer des services non-stop grâce<br />
notamment aux véhicules les plus<br />
modernes (GPS, pesée embarquée,<br />
véhicules bi compartimentés verre<br />
et papier/carton).
LA PROPRETÉ<br />
en millions d’euros<br />
Chiffre d’affaires<br />
EBIT<br />
Onyx, numéro 2 mondial de la Propreté et un des leaders<br />
européens, est un opérateur actif sur l’ensemble des filières<br />
déchets solides, liquides, dangereux, tant auprès des collectivités<br />
locales que des industriels. Présent sur toute la<br />
chaîne, Onyx collecte les déchets, les trie, les transfère et<br />
les traite, avant de les valoriser (recyclage des matières,<br />
valorisation électrique et thermique, production de compost).<br />
Le grand multi spécialiste de<br />
la Propreté au plan mondial<br />
Présent sur tous les continents, Onyx a élargi<br />
ces dernières années sa gamme de prestations,<br />
adaptant ses offres aux besoins bien<br />
spécifiques du marché, notamment dans le<br />
domaine de l’externalisation des services de<br />
propreté.<br />
Il est présent dans les métiers “traditionnels”<br />
de gestion des déchets (collecte, traitement<br />
et valorisation), ainsi que dans des activités<br />
complémentaires : nettoyage commercial,<br />
nettoiement urbain et assainissement,<br />
techniques spécifiques liées aux sites et<br />
sols pollués.<br />
Cette spécialisation lui permet d’être techni-<br />
quement performant en toutes occasions :<br />
gestion déléguée de service public auprès<br />
des collectivités locales, ou solutions sur<br />
mesure adaptées aux problématiques<br />
particulières des industriels, des grands<br />
comptes jusqu’aux PME-PMI.<br />
2001*<br />
5 914<br />
391<br />
Capable d’intervenir partout dans le monde,<br />
en adaptant son offre aux conditions et<br />
problématiques locales, Onyx est devenu<br />
un des leaders mondiaux en taille et en<br />
technologie dans les déchets industriels<br />
dangereux.<br />
L’exercice <strong>2002</strong> a confirmé l’étendue et la<br />
qualité des savoir-faire d’Onyx dans tous ses<br />
domaines d’activité, d’où l’avantage concurrentiel<br />
dont le Groupe bénéficie aujourd’hui.<br />
<strong>2002</strong> : une année de<br />
consolidation générale<br />
<strong>2002</strong>*<br />
6 139<br />
385<br />
* Y compris 100 % des résultats générés par les activités Propreté de Proactiva, société détenue conjointement par FCC et VE.<br />
Exercice de consolidation et de réorganisation,<br />
<strong>2002</strong> a d’abord bénéficié de la croissance<br />
organique procurée par les contrats signés<br />
l’année précédente.<br />
Le portefeuille des clients industriels a été<br />
renforcé (contrats Pfizer en Grande-Bretagne,<br />
Ford et ChevronPhilips Chemical aux<br />
États-Unis…,), mais les nouveaux contrats<br />
significatifs proviennent de grands partenariats<br />
public-privé.<br />
Implantations de la Division<br />
Propreté dans le monde<br />
Division Propreté<br />
Chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />
6,1<br />
Variation 2001/<strong>2002</strong><br />
+ 3,8 %<br />
-1,4 %<br />
milliards<br />
d’euros<br />
Effectifs <strong>2002</strong><br />
73 300<br />
(effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>)<br />
Répartition géographique<br />
du chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />
42 % France<br />
24 % Europe<br />
(hors France)<br />
27 % Amériques<br />
7 % Reste du monde<br />
Répartition du chiffre d’affaires<br />
par type de clientèle<br />
36 % Collectivités<br />
locales<br />
64 % Clients<br />
industriels<br />
et tertiaires<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 49
><br />
50<br />
LA PROPRETÉ<br />
Technologie<br />
Une solution d’avenir :<br />
le “bioréacteur”<br />
Le bioréacteur<br />
Couverture<br />
étanche<br />
Puits<br />
d’injection<br />
et drains<br />
de lixiviats<br />
Dispositif<br />
de dégazage<br />
Fond et parois<br />
étanches<br />
(géomembrane)<br />
Le concept du bioréacteur repose<br />
sur l’accélération des réactions<br />
de fermentation, afin de stabiliser<br />
plus rapidement les déchets<br />
stockés en centre d’enfouissement<br />
technique.<br />
Cette technologie, développée<br />
en France, aux États-Unis<br />
et en Australie, consiste à faire<br />
recirculer les lixiviats de façon<br />
contrôlée, pour apporter<br />
nutriments et humidité aux<br />
bactéries contenues dans<br />
les déchets. La diminution des<br />
impacts environnementaux,<br />
la réduction des coûts<br />
de post-exploitation et une<br />
meilleure valorisation du biogaz<br />
(reconnu comme une énergie<br />
verte) sont les principaux<br />
avantages de ce nouveau procédé<br />
de traitement des déchets, sur<br />
lequel travaille actuellement<br />
la R&D du Groupe.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
De nouveaux contrats municipaux<br />
dans le monde entier<br />
En France,la croissance des activités est<br />
demeurée positive, malgré un contexte<br />
législatif plus contraignant.<br />
L’effet de la réduction du temps hebdomadaire<br />
de travail a entraîné des réorganisations<br />
coûteuses.<br />
Onyx a remporté à Paris le contrat de nettoiement<br />
des Champs-Élysées, de l’esplanade de<br />
Beaubourg et de celle de Notre-Dame pour<br />
une durée de trois ans,ainsi que le renouvellement<br />
des marchés de collecte, et de traitement<br />
des déchets ménagers.Onyx a développé<br />
son portefeuille industriel notamment dans<br />
la chimie, la pharmacie, l’automobile et la<br />
grande distribution. L’une des priorités 2003<br />
sera de renforcer à nouveau la profitabilité<br />
des opérations.<br />
En Europe, des avancées majeures ont été<br />
effectuées en Grande-Bretagne.<br />
La filiale anglaise a non seulement confirmé<br />
son redressement mais a bénéficié de l’avancée<br />
procurée par la signature, en moins de<br />
six mois, de 3 grands contrats qui témoignent<br />
de son savoir-faire sur le montage et<br />
le développement de solutions intégrées :<br />
collecte et recyclage des déchets de la ville de<br />
Portsmouth, propreté urbaine à Londres pour<br />
le site historique de Westminster et l’ar-<br />
En <strong>2002</strong>, Onyx a traité 33 millions de tonnes de déchets<br />
solides banals dans 139 centres de stockage.<br />
rondissement de Camden (ces trois contrats<br />
sur 7 ans).<br />
En Amérique du Nord, marché le plus<br />
important de la planète, où Onyx réalise<br />
près du quart de son chiffre d'affaires, la<br />
croissance résulte de contrats municipaux<br />
de déchets solides et d’une bonne tenue de<br />
l’activité déchets toxiques.<br />
Onyx North America a remporté la gestion<br />
déléguée de deux unités de valorisation<br />
énergétique à Savannah (Géorgie) pendant<br />
6 ans et à Charleston (Caroline du Sud)<br />
pendant 7 ans ainsi que la collecte et le<br />
recyclage des déchets municipaux de<br />
Highland Park et de Saint Charles (Illinois).<br />
En Asie, les espoirs mis dans ces nouveaux<br />
marchés se sont confirmés. À Singapour,<br />
ville aux normes environnementales parmi<br />
les plus strictes au monde, Onyx a complété<br />
le contrat de collecte des déchets signé en<br />
2001, par le marché du nettoiement urbain<br />
du centre-ville.<br />
En Chine, un contrat majeur a été remporté :<br />
la conception et l'exploitation du centre de<br />
stockage des déchets ménagers de Canton<br />
(Guangzhou), 1er contrat de ce type à être<br />
gagné en Chine par une société internationale.<br />
Prévu pour être à la pointe des normes<br />
internationales, ce site représentera la<br />
> > Ses 220 centres de tri ont reçu en <strong>2002</strong><br />
environ 7 millions de tonnes de déchets solides,<br />
en ont recyclé 4,6 millions de tonnes,<br />
dont 2 millions de tonnes de papier.
vitrine du savoir-faire du Groupe en Asie.<br />
Dans le reste du monde, un certain nombre<br />
de contrats ont été signés ou démarrés en<br />
<strong>2002</strong>, comme le contrat de propreté de la<br />
ville de Rabat-Hassan, au Maroc. D’une durée<br />
de 6 ans, ce contrat concerne la collecte des<br />
ordures ménagères et des déchets verts,le<br />
nettoiement des voiries, de la plage, et l’éradication<br />
des dépôts sauvages de la commune,<br />
avec une attention particulière pour les<br />
sites historiques et gouvernementaux. Il<br />
comporte un volet important de formation.<br />
Priorité au développement<br />
durable<br />
La réglementation du secteur Propreté au<br />
niveau mondial est de plus en plus stricte et<br />
contraignante. Très conscient de ses responsabilités,Onyx<br />
fait du respect de l’environnement<br />
la condition de sa pérennité et de<br />
son développement, en inscrivant son action<br />
dans un système de gestion de l’environnement.<br />
Ses objectifs sont de valoriser<br />
au maximum les déchets collectés et de<br />
préserver d’autant les ressources naturelles,<br />
de diminuer les impacts de ses activités<br />
sur l’air, l’eau, les sols et le biotope, enfin de<br />
remettre aux normes des sites industriels<br />
en fin d’activité. Les solutions d’Onyx, tout<br />
en apportant une réponse satisfaisante aux<br />
attentes des industriels et des collectivités<br />
locales, améliorent durablement l’existant<br />
dans des conditions économiques acceptables,<br />
y compris dans les pays dans lesquels<br />
la législation est plus souple. L’avance technologique<br />
d’Onyx dans les méthodes de<br />
recyclage et de valorisation des déchets<br />
industriels et ménagers (exemple du nouveau<br />
service Biodiv lancé en <strong>2002</strong>) lui<br />
donne un avantage indiscutable par rapport<br />
à des concurrents aux filières moins structurées.<br />
Perspectives<br />
L’année 2003 a démarré avec la signature<br />
d’un accord d’assistance et d’autres formes de<br />
coopération avec la ville de Shanghai, en<br />
Chine, pour la plus importante unité d’incinération<br />
avec valorisation énergétique existant<br />
dans le pays. Située en centre-ville,<br />
l’unité de Puxi traitera et valorisera 1 500<br />
tonnes par jour de déchets d’ici à 2004.<br />
C’est une première historique pour le pays.<br />
Grâce à l’expérience acquise ces dernières<br />
années en Chine, Onyx s’est constitué les<br />
plates-formes stratégiques nécessaires pour<br />
continuer son développement en Asie. Par<br />
ailleurs, en Europe, le Groupe a remporté<br />
début 2003 la gestion globale des déchets<br />
ménagers de la ville de Brighton & Hove<br />
et du comté d’East Sussex, en Grande-<br />
Bretagne, pour une durée de 25 ans.<br />
Avancée<br />
géographique<br />
LA PROPRETÉ<br />
Alexandrie, ville propre<br />
En Égypte, Onyx assure depuis<br />
octobre 2001 la propreté de<br />
la 2 e ville du pays, Alexandrie<br />
(3,5 millions d’habitants),<br />
avec la collecte et le traitement<br />
de 2 500 tonnes de déchets<br />
ménagers par jour.<br />
Onyx est chargé de sécuriser<br />
les décharges anciennes et<br />
d’aménager un centre<br />
de stockage de déchets,<br />
de construire une station<br />
de transfert et d’assurer<br />
le nettoiement de la ville.<br />
Le contrat comporte un<br />
important volet de formation<br />
des collaborateurs aux métiers<br />
du déchet, ainsi qu’une<br />
campagne de sensibilisation<br />
des populations locales aux<br />
enjeux d’une ville propre.<br />
Le contrat d’Alexandrie<br />
est emblématique de<br />
l’intervention globale<br />
recherchée par VE au service<br />
du développement<br />
durable dans des pays ciblés<br />
du Moyen-Orient.<br />
> Onyx assure chaque jour la propreté de nombreuses > Onyx assure l’entretien des installations<br />
> Les unités de valorisation > Onyx est un spécialiste du traitement<br />
villes : Londres, Paris, Rabat, Singapour, Chennai, etc. de ses clients industriels et tertiaires :<br />
énergétique alimentent<br />
des déchets dangereux: solvants, résines,<br />
Et ici, Alexandrie, où l’employé Onyx nettoie la statue nettoyage des bureaux et des sols, entretien des réseaux de chauffage déchets hydrocarbonés, piles, tubes<br />
d’Alexandre.<br />
e<br />
et maintenance des lignes de production.<br />
urbain.<br />
fluorescents, emballages souillés<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
51<br />
>
Premier hiver<br />
à Vilnius !<br />
À Vilnius, capitale lituanienne, où<br />
le chauffage est le deuxième poste de<br />
dépense d’un ménage moyen et où<br />
la température hivernale atteint jusqu’à<br />
– 30 degrés celsius, Dalkia, qui a repris<br />
l’exploitation du réseau en <strong>2002</strong>, a diminué<br />
la facture de chauffage des habitants<br />
de 7 % en un an et leur garantit<br />
une fourniture sans interruption.<br />
La “fée lumière ” qui s’élève sur le toit du<br />
musée de l’énergie électrique, y veille !<br />
52<br />
Cap sur la Baltique<br />
Dalkia est le premier exploitant de réseaux<br />
de chauffage en Lituanie.<br />
Exploitation des ressources locales<br />
(le bois par exemple), optimisation<br />
des installations, baisse des coûts<br />
de chauffage, ses engagements s’inscrivent<br />
dans des partenariats de long terme<br />
avec les municipalités locales.
L’ÉNERGIE<br />
en millions d’euros<br />
Chiffre d’affaires<br />
EBIT<br />
Dalkia est le leader européen des services énergétiques aux<br />
entreprises et aux collectivités. Sa vocation depuis l’origine :<br />
l’optimisation énergétique et environnementale. La richesse<br />
de la gamme de services complémentaires proposée permet<br />
aux clients de Dalkia d’optimiser la gestion de leur chaîne<br />
énergétique, de la production d’énergies à l’exploitation<br />
des systèmes.<br />
Une gamme de services<br />
étendue et personnalisée<br />
Dalkia fournit les services liés à l’énergie à<br />
des clients publics et privés avec lesquels<br />
il tisse des partenariats de long terme.<br />
Son métier de base repose sur la gestion<br />
optimisée de toutes les énergies. Afin de<br />
répondre aux attentes de ses clients concernant<br />
des services de plus en plus complets<br />
et intégrés, Dalkia a progressivement décliné<br />
une gamme d’activités en amont et en aval<br />
de la gestion énergétique :réseaux de chaleur<br />
et de froid, services thermiques et multitechniques,<br />
utilités industrielles, installation<br />
d’équipements de génie climatique et électrique,<br />
maintenance industrielle, services<br />
intégrés de facilities management,prestations<br />
électriques sur voie publique. Son<br />
objectif est d’apporter à ses clients des solutions<br />
conciliant performance énergétique,<br />
économique et environnementale. Dans<br />
32 pays,l’offre de Dalkia conjugue la force d’un<br />
grand groupe avec la souplesse d’une orga-<br />
2001<br />
4 017<br />
221<br />
<strong>2002</strong><br />
4 571<br />
244<br />
nisation fondée sur la proximité qui lui permet<br />
de répondre à ses clients avec des solutions<br />
adaptées à leurs besoins. Dalkia propose<br />
aux collectivités publiques un ensemble de<br />
services liés à l’énergie qui leur permet de se<br />
décharger de ce qui ne concerne pas directement<br />
la gestion quotidienne de leurs administrés.<br />
Gestion des réseaux de chauffage et<br />
de climatisation urbains, gestion de l’énergie<br />
sur tous sites, services d’éclairage public,<br />
Dalkia s’engage sur le long terme auprès des<br />
collectivités pour l’amélioration du confort<br />
des usagers. Le secteur industriel, qui représente<br />
aujourd’hui 29 % de l’activité de Dalkia,<br />
est un axe de développement prioritaire.<br />
Dans un domaine où la compétence technique<br />
et la capacité d’innovation sont des facteurs<br />
clés de compétitivité, l’avance technologique<br />
de Dalkia est reconnue, notamment<br />
en ce qui concerne la gestion des services<br />
indispensables aux process industriels et<br />
dans les domaines de l’installation et de la<br />
maintenance des équipements.<br />
Implantations de la Division<br />
Énergie dans le monde<br />
Division Énergie<br />
Chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />
4,6<br />
Variation 2001/<strong>2002</strong><br />
+ 13,8 %<br />
+ 10,4 %<br />
milliards<br />
d’euros<br />
Effectifs <strong>2002</strong><br />
40 100<br />
(effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>)<br />
Répartition géographique<br />
du chiffre d’affaires <strong>2002</strong> géré*<br />
59 % France<br />
28 % Europe occidentale<br />
(hors France)<br />
12 % Europe centrale<br />
et orientale et<br />
pays baltes<br />
1 % Reste du monde<br />
Répartition du chiffre d’affaires<br />
géré* par type de clientèle<br />
28 % Collectivités<br />
locales<br />
29 % Clients<br />
industriels<br />
18 % Immobilier<br />
& habitat<br />
25 % Tertiaire<br />
Les activités gérées à l’international, regroupées<br />
dans Dalkia International, sont consolidées<br />
dans les comptes de Dalkia à 75,79 %.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
53
><br />
54<br />
L’ÉNERGIE<br />
Technologie<br />
Pionnier sur<br />
le marché des permis<br />
d’émission de CO2<br />
Le cycle du carbone<br />
Émissions<br />
Feux, respiration,<br />
décomposition,<br />
production et<br />
utilisation des<br />
énergies fossiles<br />
Absorptions<br />
Photosynthèse,<br />
mise en solution<br />
dans les eaux<br />
océaniques<br />
Dalkia est le seul prestataire du<br />
secteur des services énergétiques<br />
à avoir été sélectionné pour<br />
participer au premier marché<br />
des permis d’émissions de CO2<br />
initié par le gouvernement<br />
britannique. Dalkia s’est engagé,<br />
en association avec 138 clients<br />
dont il gère les installations<br />
énergétiques, à économiser<br />
100 000 tonnes de CO2 d’ici<br />
à 2006 sur le territoire du<br />
Royaume-Uni. Il partage avec<br />
ses clients la prime versée pour<br />
chaque tonne de CO2 économisée.<br />
Cette opération permet à Dalkia<br />
d’affirmer sa compétence<br />
en matière de maîtrise de<br />
la demande énergétique au<br />
bénéfice de ses clients et<br />
d’acquérir une expertise en<br />
matière de trading des permis<br />
d’émissions dans la perspective<br />
de la création d’un marché<br />
européen en 2008.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
><br />
Pour les gestionnaires de patrimoines<br />
immobiliers et pour les entreprises tertiaires,<br />
Dalkia est un partenaire capable de prendre<br />
en charge l’ensemble des prestations multitechniques<br />
et multiservices (chauffage,<br />
climatisation, ventilation, éclairage, nettoyage,<br />
gardiennage, sécurité, secrétariat…,) jusqu’à<br />
la délégation totale de ces activités au<br />
sein de contrats de services intégrés de<br />
facilities management.<br />
Un développement croissant<br />
des synergies avec EDF<br />
Depuis l’accord de décembre 2000 entre<br />
VE et EDF, premier électricien mondial, les<br />
deux entreprises développent une approche<br />
conjointe des clients éligibles en<br />
France et de certains marchés à l’international.<br />
Ils leur proposent des offres techniques<br />
utilisant les compétences complémentaires<br />
des deux groupes.<br />
En matière de R&D, par exemple, Dalkia et<br />
EDF mettent en commun leurs savoirfaire<br />
sur des sujets tels que les micro-turbines,<br />
la pile à combustible, les études de<br />
combustion ou la limitation des émissions<br />
atmosphériques.<br />
Une belle croissance<br />
des activités en <strong>2002</strong><br />
L’année <strong>2002</strong> a été marquée par la mise en<br />
place des projets conclus l’année précédente<br />
À Usti nad Labem, en République tchèque, Dalkia exploite 2 centrales<br />
de cogénération permettant de desservir plus de 100 000 personnes<br />
en chauffage et en eau chaude sanitaire.<br />
(les contrats remportés dans les pays baltes<br />
par exemple) et par la signature d’un grand<br />
nombre de nouveaux contrats.<br />
En France,des contrats ont été renouvelés,<br />
telle la concession du réseau de chauffage<br />
urbain de Mons-en-Barœul (Nord) ou le<br />
contrat de gestion thermique avec l’OPAC<br />
de Paris. Dalkia a également remporté des<br />
contrats pour la réalisation et la gestion<br />
des réseaux de chauffage de Falaise<br />
(Calvados) et de Faverges (Savoie) qui seront<br />
alimentés au bois. L’Hôtel du Département<br />
du Nord, le Crédit Mutuel du Nord pour<br />
220 agences du réseau Nord Europe, ainsi<br />
que de nombreux établissements de<br />
santé, comme la Polyclinique de Bordeaux,<br />
ont confié à Dalkia la gestion de leurs<br />
services thermiques et multitechniques.<br />
Dans le secteur industriel, Dalkia a pris en<br />
charge la production de vapeur de l’usine de<br />
Vicq-sur-Aisne de Vico. Usinor, EADS Launch<br />
Vehicles, Arcelor, les Papeteries Lucart, BP<br />
Lavera et Naphtachimie voient également<br />
en Dalkia un partenaire capable de les<br />
accompagner dans un contexte d’ouverture<br />
des marchés énergétiques et lui ont confié<br />
de nouveaux contrats en <strong>2002</strong>.<br />
À l’international où Dalkia réalise désormais<br />
41% de son chiffre d’affaires géré, les<br />
contrats ont été nombreux, notamment<br />
en Europe avec,par exemple, le contrat mul-<br />
> Les prestations de facilities management<br />
de Dalkia permettent à ses clients<br />
de se concentrer sur leur cœur de métier<br />
en toute tranquillité.
titechnique pour le parc immobilier de la<br />
Commission européenne à Bruxelles.<br />
Après un contrat phare avec Videocolor<br />
(Thomson multimédia) en 2001, Dalkia<br />
poursuit sa percée sur le marché industriel<br />
italien : il a signé un contrat avec la société<br />
Manulifilm pour la fourniture d’électricité,<br />
de chaleur et de froid.<br />
Dans les pays d’Europe centrale et orientale<br />
et dans les pays baltes où Dalkia est l’un<br />
des premiers opérateurs privés de réseaux<br />
de chauffage urbain, les grands contrats<br />
signés avec Tallinn (Estonie) et Vilnius<br />
(Lituanie) sont entrés en exploitation.<br />
<strong>2002</strong> est également l’année des premiers<br />
contrats industriels dans cette zone géographique,<br />
avec un contrat de fourniture<br />
d’utilities (air comprimé, chaleur, vapeur)<br />
pour Tonak, premier fabricant mondial de<br />
chapeaux à Novy Jicin en République<br />
tchèque.<br />
Quelques acquisitions sont venues renforcer<br />
les compétences de Dalkia à l’international.<br />
Celle de DBU aux Pays-Bas hisse Dalkia parmi<br />
les 1ère entreprises du marché néerlandais<br />
des services techniques et du facilities<br />
management. La reprise de cinq sociétés du<br />
groupe suédois Maintech lui permet de<br />
s’implanter sur le marché des services industriels<br />
suédois où il a remporté le contrat<br />
de gestion multitechnique du site de Volvo<br />
Personvagnar à Tordslandaverken.<br />
Des priorités stratégiques<br />
pour les chantiers de demain<br />
La dynamique de l’activité de R&D de<br />
Dalkia permet d’améliorer continuellement<br />
les procédés techniques et les outils d’exploitation<br />
et d’anticiper les évolutions technologiques,<br />
que ce soit dans le domaine<br />
des énergies renouvelables (énergie solaire,<br />
biomasse, etc.) ou dans celui des moyens<br />
de production d’énergie (microturbine,<br />
pile à combustible).<br />
Le recours aux énergies renouvelables et à<br />
tous les procédés de production contribuant<br />
à la limitation des émissions de gaz à effet<br />
de serre fait partie intégrante des activités<br />
de Dalkia. En Grande-Bretagne, par exemple,<br />
Dalkia est la seule entreprise de services<br />
énergétiques à avoir été retenue pour<br />
participer au programme gouvernemental<br />
de lancement d’un marché des permis<br />
d’émissions de gaz à effet de serre.<br />
Perspectives<br />
Les perspectives de croissance de Dalkia pour<br />
les années à venir se fondent sur l’ouverture<br />
des marchés de l’énergie, sur l’accroissement<br />
des préoccupations environnementales et<br />
sur une volonté croissante des clients<br />
industriels d’externaliser les activités<br />
qui ne font pas partie de leur cœur de<br />
métier.<br />
Avancée<br />
géographique<br />
Succès en Italie<br />
L’ÉNERGIE<br />
L’acquisition de Siram<br />
en 2001 et sa fusion avec<br />
Dalkia Italie en <strong>2002</strong> permet<br />
à Dalkia de renforcer<br />
son positionnement et<br />
d’élargir ses savoir-faire<br />
en Italie.<br />
La société devient ainsi la<br />
référence sur le marché italien<br />
des services énergétiques,<br />
du facilities management<br />
et de la gestion des services<br />
industriels.<br />
Pour sa première année de<br />
fonctionnement, la nouvelle<br />
entité compte plus de 2 300<br />
collaborateurs et représente<br />
8 % des activités de Dalkia<br />
à l’international.<br />
Siram est, en termes de chiffre<br />
d’affaires, la plus importante<br />
implantation de Dalkia<br />
à l’international devant<br />
le Royaume-Uni<br />
et la République tchèque.<br />
> Les hommes sont la première richesse > L’optimisation énergétique > Départ d’un réseau de circuit d’eau chaude sanitaire :<br />
> Contrôle de la combustion<br />
d’une entreprise de service. En <strong>2002</strong>, et environnementale, un assurer, grâce à la régulation, une eau chaude à la<br />
au cœur du brûleur :<br />
Dalkia a signé un contrat cadre de<br />
formation professionnelle avec l’AFPA.<br />
souci constant pour Dalkia. bonne température pour des milliers de logements.<br />
le cœur de métier de Dalkia.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 55<br />
>
À la ville…<br />
Voyager en métro, comme ici avec<br />
le métro de Stockholm,consomme<br />
beaucoup moins d’énergie et produit<br />
moins de gaz à effet de serre que se<br />
déplacer en automobile.<br />
Ces performances sont encore améliorées<br />
avec l’utilisation par Connex de “véhicules<br />
propres” faisant appel à la traction<br />
électrique ou à des technologies réduisant<br />
les émissions polluantes.<br />
56<br />
…comme à<br />
la campagne<br />
Connex est aussi un spécialiste du<br />
transport interurbain en milieu rural, moyen<br />
clé pour lutter contre la désertification<br />
des campagnes. Le transport interurbain<br />
est un instrument essentiel d’aménagement<br />
du territoire, car il fixe les populations<br />
et emploie une main-d’œuvre locale.<br />
En France, comme ici aux Pays-Bas,<br />
et dans d’autres pays européens, Connex<br />
exploite des lignes de transport de voyageurs<br />
par route, aidant ainsi l’économie locale.
LE TRANSPORT<br />
en millions d’euros<br />
Chiffre d’affaires<br />
EBIT<br />
Premier opérateur privé européen de transport terrestre<br />
public de voyageurs,Connex est un professionnel de la gestion<br />
déléguée.Opérateur global,il gère et exploite toutes les formes<br />
de réseaux routiers et ferroviaires, urbains, régionaux ou<br />
nationaux, dans 22 pays dans le monde. Il propose également<br />
ses services en transport de fret et logistique.<br />
Un véritable opérateur global<br />
Spécialiste reconnu et incontesté, Connex<br />
a pour cœur de métier l’exploitation de<br />
services de transport de voyageurs pour le<br />
compte de collectivités publiques locales,<br />
régionales ou nationales. Cette activité<br />
s’exerce en gestion déléguée, selon des<br />
statuts et des approches qui diffèrent<br />
selon les pays.<br />
Connex exploite essentiellement des lignes<br />
régulières de transport public de voyageurs,<br />
fonctionnant selon des spécifications de<br />
service public et attribuées après appel<br />
d’offres. La délégation par les États, les<br />
régions et les agglomérations de l’organisation<br />
de leurs transports publics est une<br />
tendance qui s’affirme mondialement,<br />
source d’un important marché potentiel.<br />
Sa connaissance de tous les modes de<br />
transport (bus, car, train, métro, tramway,<br />
trolley, bateau…,) et sa parfaite adaptabilité<br />
au terrain, permettent à Connex de déterminer<br />
les solutions les mieux adaptées à<br />
2001<br />
3 099<br />
112<br />
<strong>2002</strong><br />
3 422<br />
116<br />
chaque configuration locale et de mettre<br />
en place un réseau complet sur la base de<br />
prestations pouvant aller de la conception<br />
à la gestion totale.<br />
Pour fidéliser et accroître sa clientèle de<br />
voyageurs, Connex développe de nouveaux<br />
produits et services : systèmes d’information<br />
et de tarification intégrées, centres<br />
d’appel et de recherche d’itinéraires, transport<br />
à la demande, desserte complémentaire de<br />
micro zones par des véhicules électriques,<br />
gestion de pôles d’échange. Il dispose<br />
déjà d’un avantage compétitif important<br />
en sachant rationaliser et optimiser la<br />
desserte de régions entières et y maîtriser<br />
l’ensemble des déplacements. Offrir une<br />
chaîne complète de transport au voyageur<br />
lui permettra de devenir, à part entière,<br />
une société prestataire de déplacements et<br />
de mobilité.<br />
Exploitant 21 000 véhicules routiers ou<br />
ferroviaires, employant 55 200 salariés et<br />
transportant plus d’un milliard et demi de<br />
Implantations de la Division<br />
Transport dans le monde<br />
Division Transport<br />
Chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />
3,4<br />
milliards<br />
d’euros<br />
Effectifs <strong>2002</strong><br />
55 200<br />
(effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>)<br />
Répartition géographique<br />
du chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />
Variation 2001/<strong>2002</strong><br />
+ 10,4 %<br />
+ 3,1 %<br />
37 % France<br />
63 % International<br />
Répartition du chiffre d’affaires<br />
par type de clientèle<br />
95 % Collectivités<br />
locales<br />
5 % Clients<br />
industriels<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
57
><br />
58<br />
LE TRANSPORT<br />
Services<br />
Escale, une nouvelle<br />
conception et une<br />
avancée en qualité<br />
de services<br />
Pôle d’échange de transport<br />
public équipé de services destinés<br />
à faciliter la vie des citadins,<br />
le système “Escale” a été mis<br />
en place par Connex avec<br />
la municipalité de Saint-Étienne<br />
(France) sur une ligne de tramway.<br />
Services gratuits<br />
Prêt de parapluie - Rack vélos<br />
Distribution d’informations<br />
Services payants<br />
Distributeurs de boissons et confiseries<br />
Point phone - Distributeur de billets<br />
Photomaton - Vente de quotidiens<br />
Lavage de voitures<br />
16 services sont proposés, dont les<br />
suivants : parc de stationnement,<br />
nettoyage des voitures,<br />
distributeur de boissons, prêt<br />
de parapluies, vente de timbres<br />
et cartes téléphoniques, point<br />
pour photo et télécopies,<br />
conseiller-clientèle…,<br />
Par ailleurs, un partenariat<br />
avec les commerçants de la ville<br />
permet de faire livrer ses achats<br />
au point d’arrêt “Escale”.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
><br />
voyageurs dans l’année, Connex exporte avec<br />
succès ses compétences. Présent dans 22<br />
pays, il est déjà, de loin, l’opérateur de son<br />
marché le mieux implanté à l’international.<br />
<strong>2002</strong> : une année de croissance<br />
L’année écoulée s’est caractérisée par un<br />
chiffre d’affaires en hausse assez sensible<br />
malgré la fin d’exploitation du contrat<br />
South Central au cours de l’été 2001.<br />
<strong>2002</strong> a bénéficié à la fois du démarrage<br />
des projets remportés l’année précédente<br />
et de la signature de nouveaux contrats.<br />
En Europe occidentale,Connex a poursuivi<br />
la consolidation de son implantation,<br />
tirant profit du mouvement d’ouverture<br />
des marchés à la concurrence régulée.<br />
Quelques projets méritent d’être signalés.<br />
Ainsi, en Grande-Bretagne, les performances<br />
techniques obtenues et la qualité du service<br />
ont permis, en <strong>2002</strong>, de conforter par un<br />
avenant l’important contrat détenu sur<br />
les lignes ferroviaires South Eastern desservant<br />
le sud de Londres et le sud-est de<br />
l’Angleterre.<br />
Les publications de la Strategic Rail<br />
Authority classent d’ailleurs Connex au<br />
1er rang des grandes compagnies qui<br />
Les 31 000 véhicules routiers et ferroviaires exploités<br />
par Connex irriguent les agglomérations et soutiennent<br />
l’économie locale dans les régions.<br />
desservent le sud de la région de Londres,<br />
pour la ponctualité de ses trains.<br />
En Allemagne,1er marché européen potentiel<br />
pour les transports publics, Connex a profité<br />
de la régionalisation ferroviaire pour devenir<br />
un important prestataire privé de transport<br />
public de voyageurs.<br />
En France, le maillage du territoire dans le<br />
transport interurbain a été complété par<br />
l’acquisition des Transports Verney.<br />
En Europe du Nord,Connex s’est renforcé en<br />
gagnant six nouveaux appels d’offres et<br />
en obtenant la prolongation de 5 ans du<br />
contratd’exploitation du métro et des lignes<br />
de tramways péri-urbaines de Stockholm.<br />
En Europe centrale et orientale, l’ouverture<br />
progressive du marché des transports de<br />
voyageurs à la gestion déléguée offre à<br />
Connex l’opportunité de poursuivre une<br />
croissance ciblée dans les pays solvables.<br />
Ce dernier s’est ainsi vu confier l’exploitation<br />
du réseau “Certus” de transports urbains<br />
et interurbains de Maribor en Slovénie.<br />
Le projet, d’une durée de 10 ans, repose sur<br />
la gestion de 201 véhicules interurbains<br />
> Les 55 200 collaborateurs de Connex<br />
s’engagent chaque jour pour assurer<br />
le service public de transport dans<br />
vingt-deux pays.
destinés à desservir toute la région nord-est<br />
de la Slovénie et 53 autobus urbains.<br />
Sur le marché nord-américain,où la tendance<br />
semblable à l’ouverture du marché des<br />
transports paraît destinée à durer, Connex a<br />
confirmé son savoir-faire dans le transport<br />
par autobus.<br />
En Australie, la franchise ferroviaire des<br />
trains de banlieue de Melbourne a été<br />
sécurisée fin <strong>2002</strong> par la signature d’un<br />
important avenant avec l’État de Victoria.<br />
Cetavenant conforte la position commerciale<br />
de Connex et pourrait l’aider à accroitre son<br />
activité dans la région ainsi que dans la<br />
zone Asie-Pacifique.<br />
Une entreprise construite sur<br />
l’engagement fort de chacun<br />
Dans le transport, les employés présents<br />
sur le terrain représentent la majorité des<br />
effectifs. Quotidiennement en contact<br />
avec la clientèle, ils donnent l’image de<br />
la compétence, gage des performances de<br />
l’entreprise.<br />
L’enjeu pour Connex est de créer les conditions<br />
de travail susceptibles de permettre<br />
l’engagement, la motivation et la prise<br />
d’initiatives, en donnant aux salariés de<br />
terrain la possibilité de travailler dans des<br />
équipes à taille humaine, décentralisées,<br />
autonomes et responsables. Le corollaire<br />
en est l’effort permanent en termes de<br />
formation, la construction des capacités<br />
managériales nécessaires devant favoriser<br />
la promotion interne. L’engagement des<br />
salariés vis-à-vis de l’entreprise, leur motivation<br />
dans le travail et la fierté d’exercer<br />
leur métier sont le fer de lance de la<br />
stratégie menée par le Groupe.<br />
Perspectives<br />
Aux États-Unis, Connex a remporté, début<br />
2003, un contrat majeur dans le transport<br />
ferroviaire. Il va exploiter le réseau ferroviaire<br />
de la ville de Boston et de sa banlieue,<br />
à partir du mois de juillet (voir encadré).<br />
En Europe, un nouveau contrat conforte<br />
Connex comme un des plus importants<br />
prestataires privés de transport public de<br />
voyageurs en Allemagne : l’exploitation<br />
pendant 10 ans de quatre nouvelles lignes<br />
régionales de transport ferroviaire de voyageurs<br />
en Rhénanie du Nord-Westphalie, qui<br />
représentent 240 km de réseau.<br />
Avancée<br />
géographique<br />
LE TRANSPORT<br />
Exploitation du réseau<br />
ferroviaire de la banlieue<br />
de Boston<br />
D’une durée de 5 ans,<br />
ce nouveau contrat, signé<br />
en 2003, représentera<br />
un chiffre d’affaires total<br />
de 980 millions d’euros et<br />
emploiera 1 600 collaborateurs.<br />
1 er réseau ferroviaire<br />
de banlieue géré par Connex<br />
aux États-Unis, il est long<br />
de 1 042 km, comprend<br />
13 lignes et 130 gares.<br />
Avec 89 trains, 462 départs<br />
quotidiens, 146 000 passagers<br />
par jour, ce réseau de banlieue<br />
est le 5 e plus grand<br />
des États-Unis.<br />
Le canadien Bombardier,<br />
spécialiste mondial de<br />
la construction et de l’entretien<br />
du matériel roulant, est<br />
partenaire (minoritaire)<br />
du projet.<br />
> Connex est un véritable opérateur > Sur le plan ferroviaire,<br />
> Pour Connex, aménager et gérer dans les gares<br />
> Déjà présent aux États-Unis dans<br />
global présent sur l'ensemble des Connex est présent en Europe, des centres d’échanges est l’une des clés du développement<br />
le transport local , Connex s’apprête<br />
segments du transport de voyageurs en Australie, et bientôt<br />
futur des transports publics.<br />
à prendre en charge l’exploitation des<br />
(trains, bus, cars, métros, bateaux, etc.) aux Etats-Unis.<br />
chemins de fer de la banlieue de Boston.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 59<br />
>
Madrid - Espagne<br />
60
FCC FOMENTO<br />
en millions d’euros<br />
Chiffre d’affaires<br />
EBIT<br />
* Quote-part de VE : VE consolide FCC par intégration proportionnelle<br />
sur la base des 49% que la société détient dans la holding de contrôle.<br />
DE<br />
CONSTRUCCIONES<br />
Y CONTRATAS<br />
Partenaire espagnol de VE depuis quatre ans, FCC est l’une<br />
des plus importantes entreprises espagnoles par la taille.<br />
Cotée à la Bourse de Madrid depuis 1900, FCC opère dans<br />
différents secteurs de la construction et des services liés à<br />
l’environnement. Ses principaux marchés sont l’Espagne<br />
(où elle est leader de la propreté urbaine), mais elle est<br />
également présente en Amérique latine (via Proactiva,<br />
filiale 50/50 avec VE) et aux États-Unis pour le ciment.<br />
Une bonne année <strong>2002</strong><br />
Dans la Propreté, secteur où elle occupe une<br />
position forte en Espagne,FCC a notamment<br />
acquis en <strong>2002</strong> le renouvellement du contrat<br />
de collecte des déchets et de nettoiement des<br />
quartiers périphériques de Madrid,pour 10 ans.<br />
À l’étranger, elle a gagné le contrat d’assainissement<br />
de la zone est du Caire, en Égypte,<br />
pour 15 ans.<br />
La progression de l’activité a été forte dans<br />
le traitement des déchets industriels, secteur<br />
qui recèle un important potentiel de croissance.<br />
L’augmentation du volume traité a<br />
été de 47 % sur un an.<br />
Dans l’Eau,FCC a remporté 67 nouveaux<br />
contrats pour un montant de 635 millions<br />
d’euros. Fin <strong>2002</strong>, le carnet de commandes<br />
s’élevait à 4,7 milliards d’euros.<br />
Dans le Transport (routier et ferroviaire), où<br />
2001*<br />
2 455<br />
230<br />
<strong>2002</strong>*<br />
2 653<br />
250<br />
FCC opère par le biais d’une filiale 50/50 avec<br />
Connex,elle s’est vue confier une grande partie<br />
de la gestion future de 2 lignes de tramway,<br />
actuellement en cours de construction à<br />
Barcelone.<br />
Dans la Construction, plusieurs contrats<br />
majeurs ont été remportés en <strong>2002</strong> en<br />
Espagne, dont la construction et l’exploitation<br />
du tronçon d’autoroute Pampelune-<br />
Logrono (62 km), 16 km de voies ferrées<br />
pour trains à grande vitesse, et le barrage<br />
de Castrovido à Burgos.<br />
Enfin, la digue flottante commandée par<br />
Monaco, qui représente le plus grand projet<br />
de ce type au monde, a été achevée et livrée.<br />
Les cimenteries de FCC (6 en Espagne<br />
et 3 aux États-Unis) ont continué de faire<br />
l’objet d’investissements de productivité<br />
et de mise aux normes environnementales.<br />
Implantations de FCC<br />
dans le monde<br />
FCC<br />
Chiffre d’affaires <strong>2002</strong>*<br />
2,7<br />
*Quote-part VE : 49 % de FCC<br />
milliards<br />
d’euros<br />
Effectifs <strong>2002</strong><br />
55 800<br />
Décomposition<br />
du chiffre d’affaires<br />
Variation 2001/<strong>2002</strong><br />
+ 8,1%<br />
+ 9,1%<br />
Décomposition géographique<br />
du chiffre d’affaires<br />
33 % Services publics<br />
(eau, propreté,<br />
transport, divers)<br />
49 % Construction<br />
15 % Ciment<br />
3 % Divers<br />
89 % Espagne<br />
11 % Reste du monde<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
61
PRINCIPES ET ACTIONS<br />
UN ENGAGEMENT FORT<br />
AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT<br />
DURABLE<br />
“<br />
><br />
Ce que certains<br />
découvrent comme<br />
une urgence constitue<br />
pour nous, depuis<br />
toujours, une façon<br />
de faire.<br />
”<br />
H. Proglio<br />
Pour en savoir plus<br />
VE publie chaque<br />
année un rapport sur<br />
le développement<br />
durable où est présentée<br />
de manière détaillée<br />
sa politique. Un rapport<br />
Développement Durable<br />
<strong>2002</strong> a été réalisé.<br />
Il peut être envoyé<br />
sur simple demande,<br />
en téléphonant<br />
au numéro libre appel :<br />
0 805 800 000<br />
ou en consultant le site<br />
internet (voir page 88).<br />
De par la nature même de son métier, entièrement tourné vers l’environnement,<br />
la stratégie de VE s’inscrit naturellement et depuis longtemps<br />
dans une démarche de développement durable. Sous l’impulsion forte du<br />
Président du Directoire, Henri Proglio, le Groupe s’efforce de concilier<br />
partout où il opère responsabilité sociale, croissance économique et<br />
équilibre environnemental. Sa motivation s’inscrit dans la conviction que<br />
c’est la qualité qui est le meilleur garant à long terme d’une entreprise,<br />
et, in fine, de l’intérêt de ses actionnaires.<br />
Un engagement qui se structure<br />
Le caractère de proximité des activités de<br />
VE conduit les collaborateurs du Groupe à<br />
mener un certain nombre d’actions sur le<br />
terrain, démontrant par là même que le<br />
développement durable est au cœur de<br />
leurs préoccupations : carburants propres,<br />
recours aux énergies renouvelables, lutte<br />
contre l’effet de serre, recyclage de l’eau,<br />
valorisation des déchets.<br />
Ces enjeux environnementaux sont déclinés<br />
à la fois dans les programmes de R&D mis<br />
en œuvre par VE et dans le Programme de<br />
Management <strong>Environnement</strong>al, au cœur de<br />
l’activité opérationnelle du Groupe.<br />
2001 avait vu le début du déploiement, sur<br />
tous les sites VE dans le monde,du Programme<br />
de Management <strong>Environnement</strong>al et<br />
l’adoption par le Groupe d’une Charte du<br />
Développement Durable formalisant en 10<br />
points ses engagements. Un Institut de prospective,<br />
l’Institut Vivendi <strong>Environnement</strong><br />
était aussi créé en novembre pour réfléchir<br />
et anticiper sur ces sujets.<br />
En <strong>2002</strong>, tout en progressant fortement<br />
sur le plan interne dans la réalisation des<br />
objectifs de son Système de Management<br />
<strong>Environnement</strong>al et en poursuivant une<br />
politique de responsabilité et d’innovation<br />
sociale, VE formalise davantage son engagement<br />
au plan international.<br />
Un accord de coopération avec l’ONU (Unitar),<br />
a été signé sur le thème de la gestion<br />
durable des villes et l’amélioration des<br />
conditions de vie des populations défavorisées.<br />
De fin décembre 2001 à juillet <strong>2002</strong>,<br />
quatre forums préparatoires au Sommet de<br />
Johannesburg ont été organisés par VE<br />
(en France, en Afrique du Sud, au Brésil et<br />
en Chine) sur le thème de l’urbanisation<br />
durable. Ils ont réuni plus de 800 participants,<br />
maires, cadres territoriaux, représentants<br />
des Nations Unies,responsables<br />
d’associations et d’ONG.<br />
Cette démarche en partenariat avec<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 63<br />
>DÉVELOPPEMENT DURABLE
64<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
PRINCIPES ET ACTIONS<br />
l’Unitar, intitulée “Initiative de type 2”,<br />
dans laquelle VE est le seul entrepreneur<br />
privé, a été labellisée par le Comité français<br />
de préparation du Sommet mondial.<br />
L’adhésion officielle de VE au Global Compact,<br />
en mai <strong>2002</strong>, a conforté la démarche du<br />
Groupe et exprimé la force de son engagement.<br />
Au-delà de l’adhésion à des principes<br />
fondamentaux, très proches de la Charte<br />
des Droits Sociaux Fondamentaux et de la<br />
Charte Développement Durable de VE, des<br />
partenariats ont été organisés avec des<br />
institutions spécialisées des Nations Unies<br />
et des ONG sur des projets précis destinés à<br />
lutter contre la pauvreté urbaine et en collaboration<br />
avec les autorités locales.<br />
Par ailleurs, VE fait également partie du<br />
“Comité 21” qui décline l’agenda des projets<br />
à mener. Elle y apporte son expertise et partage<br />
son expérience.<br />
Johannesburg :<br />
une nouvelle étape<br />
VE a présenté au Sommet de la Terre qui<br />
Pour en savoir plus<br />
Global Compact<br />
Initiative du secrétaire général des<br />
Nations Unies, Kofi Annan, en<br />
1999, le Global Compact est un<br />
programme d’actions constitué<br />
d’engagements forts pour les<br />
entreprises qui y participent.<br />
Ces principes doivent être<br />
déclinés dans des partenariats<br />
associant le secteur privé à des<br />
institutions spécialisés de l’ONU<br />
(Unitar, Unicef, etc.), des ONG<br />
et des autorités publiques.<br />
VE a adheré au Global Compact<br />
en mai <strong>2002</strong>.<br />
www.unglobalcompact.org<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
s’est tenu à Johannesburg en août <strong>2002</strong> le<br />
résultat de ses actions. À cette occasion, le<br />
Groupe a conceptualisé plus profondément<br />
sa démarche et défini des méthodes d’intervention.<br />
Outre le fait que le Sommet a favorisé le dialogue<br />
entre les représentants de VE et les<br />
experts des Nations Unies, avec lesquels le<br />
Groupe travaille quotidiennement, il a<br />
confirmé une nouvelle approche de l’aide au<br />
développement qui s’inscrit, soit dans le<br />
cadre de partenariats public-privé, soit<br />
directement auprès des collectivités territoriales<br />
locales dont le rôle a été reconnu.<br />
Une initiative originale :<br />
les centres de compétences<br />
VE a profité du Sommet de Johannesburg<br />
pour présenter sa démarche “Initiative de<br />
type 2 :renforcement des capacités locales<br />
et formation pour une urbanisation durable,<br />
un partenariat public-privé”. Elle se traduit<br />
par la constitution de centres de compétences<br />
au sein desquels le Groupe va échanger des<br />
informations avec ses partenaires (maires,<br />
élus locaux, fonctionnaires techniques<br />
Agenda 21<br />
Adopté en 1992, lors du Sommet<br />
de la Terre à Rio, l’Agenda 21<br />
est un plan d’action global pour<br />
progresser vers un développement<br />
durable, partout où les activités<br />
humaines ont un impact sur<br />
l’environnement.<br />
Il appartient aux États de<br />
l’intégrer dans les textes<br />
réglementaires et aux entreprises<br />
de les décliner en Agenda 21<br />
industriel.<br />
www.comite21.org<br />
municipaux), leur apporter son expertise<br />
pour renforcer les capacités locales et aider<br />
à les former aux techniques du développement<br />
durable. Quatre premiers centres<br />
régionaux ont été constitués sous l’égide des<br />
Nations Unies (Unitar),auxquels VE apportera<br />
son expertise pour aider les municipalités à<br />
travers des sessions de formation : Curitiba<br />
(Amérique du sud), Durban (Afrique anglophone),<br />
Ouagadougou (Afrique francophone)<br />
et Kuala Lumpur (Asie Pacifique). Les programmes<br />
à destination des élus locaux et des<br />
cadres territoriaux participeront à la nouvelle<br />
campagne des “villes durables” lancée par<br />
l’Union Européenne. Les conventions ont été<br />
signées en <strong>2002</strong> et les budgets alloués.<br />
Les centres seront constitués courant 2003,<br />
deviendront pleinement opérationnels en<br />
2004 et il sera procédé à leur évaluation<br />
l’année suivante.<br />
Les expérimentations réalisées constitueront<br />
une base de données accessible par Internet<br />
afin d’aider les élus locaux à obtenir en ligne,<br />
parmi les réponses techniques existantes,<br />
celles susceptibles de satisfaire leurs attentes.<br />
La démarche VE<br />
• adoption d’une Charte<br />
Développement Durable en 2001.<br />
• mise en place d’un Système de<br />
Management <strong>Environnement</strong>al<br />
(SME), qui, en intégrant<br />
progressivement les éléments<br />
de nature sociale, s’oriente vers<br />
un Système de Management<br />
du Développement Durable.<br />
• mise en place d’un système<br />
de reporting avec validation<br />
externe.<br />
www.d.durable.veoliaenvironnement.com
CRÉATION DE VALEUR<br />
CRÉER DE LA VALEUR : UNE CONDITION POUR DURER<br />
Si les fondements éthiques<br />
du développement durable sont<br />
incontestables, VE est également<br />
convaincue qu’il lui faut<br />
s’employer à créer de la richesse,<br />
pour que son action se pérennise.<br />
La création de richesses<br />
Acteur engagé du développement durable,<br />
VE met au cœur de son action la création de<br />
valeur au profit de chacun de ses partenaires<br />
: clients, usagers, salariés, actionnaires…<br />
tout en en veillant à se développer de<br />
façon harmonieuse et en respectant le<br />
monde qui l’entoure.<br />
Un indicateur de gestion, le ROCE<br />
Pour suivre la performance de l’entreprise,<br />
aussi bien opérationnelle qu’économique et<br />
financière, plusieurs indicateurs ont été mis<br />
en place par la direction financière.<br />
L’indicateur synthétisant le plus cette<br />
approche est le ROCE (“return on capital<br />
employed”) : il mesure la capacité de VE à<br />
><br />
UN INDICATEUR DE PERFORMANCE<br />
Qu’ est-ce que le ROCE ?<br />
C’est le rapport, durant une période, entre :<br />
• la performance opérationnelle :<br />
Ebit (résultat opérationnel avant amortissement<br />
des survaleurs et coûts de restructuration) + résultat<br />
des sociétés mises en équivalence - impôts ;<br />
• et la moyenne des capitaux investis :<br />
immobilisations nettes + écarts d’acquisition bruts<br />
-amortissements exceptionnels + besoin en fonds<br />
de roulement + titres mis en équivalence,<br />
hors amortissements des écarts d’acquisition<br />
- provisions pour risques et charges<br />
- autres dettes à long terme et subventions,<br />
hors financement des installations de cogénération).<br />
rémunérer les fonds qui sont mis à sa disposition<br />
par ses actionnaires et les prêteurs.<br />
Le ROCE est comparé au coût moyen pondéré<br />
du capital (CMPC),qui est la moyenne du coût<br />
des fonds propres du Groupe, espérance de<br />
gain des actionnaires,d’une part,et du coût du<br />
financement après impôt, d’autre part.VE est<br />
engagé dans plusieurs axes d’amélioration<br />
du ROCE : croissance de l’activité, amélioration<br />
de la productivité, gestion dynamique<br />
du portefeuille d’actifs.<br />
De plus,VE investit dans des nouveaux projets<br />
dont le taux de rendement interne est supérieur<br />
au CMPC intégrant le risque pays, augmenté<br />
de 2 % minimum.<br />
Le ROCE est fortement sensible au rythme<br />
de croissance. Plus une entreprise se développe,<br />
plus elle investit, plus ses capitaux<br />
employés progressent, alors que les résultats<br />
opérationnels n’augmentent qu’après<br />
que les actifs ont atteint leur régime de<br />
croisière. Le portefeuille exceptionnel de<br />
contrats remportés par VE ces dernières<br />
><br />
FONDS ÉTHIQUES<br />
années doit lui permettre,à partir de 2003,de<br />
continuer à croître à un rythme soutenu tout<br />
en améliorant sa performance de ROCE.<br />
La performance économique fait partie<br />
intégrante de la réussite à long terme de<br />
toute entreprise. C’est pourquoi le critère économique<br />
est pris en compte, sur les marchés<br />
financiers, par les investisseurs s’intéressant<br />
à la valeur éthique, ou “socio-responsable”<br />
de leurs placements. Si VE a aujourd’hui 150<br />
ans d’existence c’est justement qu’elle a<br />
démontré sa capacité à se développer de<br />
façon harmonieuse dans les métiers traditionnels<br />
qui sont restés les siens.<br />
La Direction Générale procède ainsi à tout<br />
moment à un arbitrage entre croissance (gage<br />
de création de valeur à long terme) et rentabilité<br />
rapide, en fonction des opportunités<br />
de développement qui se présentent et des<br />
contraintes financières.Le renforcement de la<br />
structure du bilan intervenu en <strong>2002</strong> lui donne<br />
à cet égard toute la flexibilité nécessaire.<br />
L’action VE admise dans les fonds<br />
sociaux responsables<br />
“ La manière dont nous investissons crée le monde dans lequel<br />
nous vivons ” disait Amy Domini, l’une des pionnières de<br />
l’Investissement Socialement responsable (ISR). Même s’il<br />
représente une part encore faible des actifs gérés de manière<br />
collective, l’ISR a connu dans le monde une croissance spectaculaire<br />
pour atteindre à fin <strong>2002</strong> un encours estimé à 3 000<br />
milliards d’euros. Aux Etats-Unis, on considère généralement<br />
que 1 dollar sur 8 nouvellement investi l’est sur des critères de<br />
développement durable. Sélectionnée en <strong>2002</strong> par Ethibel,<br />
agence belge indépendante d’évaluation du développement<br />
durable, l’action VE est ainsi reconnue comme une valeur de<br />
qualité à long terme pour les investissements financiers.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 65<br />
>DÉVELOPPEMENT DURABLE
66<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE<br />
UN MANAGEMENT<br />
ENVIRONNEMENTAL<br />
OPÉRATIONNEL<br />
La préservation de l’environnement est dans la nature même du métier<br />
de VE : par ses actions quotidiennes sur les cinq continents, VE s’est<br />
engagée à assurer la protection des milieux naturels, la préservation<br />
des ressources et la réduction des nuisances, sur l’ensemble des sites<br />
qu’elle gère aussi bien pour son propre compte que dans le cadre<br />
de sa gestion déléguée pour le compte de ses clients publics ou privés.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE
Un Programme de Management<br />
<strong>Environnement</strong>al élaboré<br />
Depuis déjà plusieurs années, le Groupe<br />
s’attache à identifier clairement les enjeux<br />
d’une bonne gestion environnementale. Pour<br />
chaque enjeu environnemental identifié, un<br />
plan d’action a été élaboré et des objectifs<br />
définis.<br />
Un Programme de Management <strong>Environnement</strong>al<br />
a été mis en place en 2000 et perfectionné<br />
depuis, avec des objectifs quantifiés<br />
et un calendrier de réalisation planifié jusqu’à<br />
2005, considéré comme une première étape.<br />
Un système de reporting<br />
mondial<br />
En appui du Programme de Management<br />
<strong>Environnement</strong>al, VE a mis en place un<br />
système de reporting mondial, décliné dans<br />
l’ensemble des Divisions et reposant sur un<br />
protocole de mesure commun : la remontée<br />
des informations permet aujourd’hui d’exploiter<br />
efficacement les données et d’en tirer des<br />
indicateurs pour progresser dans la réalisation<br />
d’objectifs quantifiés.<br />
Une organisation managériale<br />
dédiée<br />
Une nouvelle étape a abouti en <strong>2002</strong> à la mise<br />
en place d’une organisation managériale dont<br />
les missions sont de contrôler le bon fonctionnement<br />
du système, d’assurer l’exécution de<br />
plans d’action définis et de mesurer au moyen<br />
d’indicateurs chiffrés les progrès accomplis<br />
d’une année sur l’autre.<br />
Animé par la Direction du Développement<br />
Durable, un comité dédié, composé de<br />
représentants des Divisions opérationnelles<br />
et des directions fonctionnelles, avait été<br />
mis en place en 2001 pour fixer et suivre les<br />
priorités en matière de politique environnementale.<br />
Il a poursuivi sa mission en <strong>2002</strong>,<br />
année durant laquelle il s’est réuni 10 fois.<br />
Priorités Objectifs prioritaires actuelles<br />
En matière de gestion<br />
environnementale, VE s’est engagée<br />
dans une démarche de progrès.<br />
Ces objectifs constituent une synthèse<br />
de son approche.<br />
Le Groupe s’est engagé à suivre et<br />
à rendre compte de sa performance<br />
par rapport à ses objectifs.<br />
1. Préserver les ressources<br />
naturelles<br />
• Préserver les ressources en eau,<br />
en limitant fuites et gaspillage<br />
et en favorisant une maîtrise accrue<br />
des consommations du Groupe ;<br />
• Préserver les sols et la biodiversité,<br />
en augmentant notamment<br />
la valorisation agronomique<br />
des déchets ;<br />
• Économiser les matières premières,<br />
en développant le recyclage<br />
et la valorisation matière ;<br />
• Préserver les ressources énergétiques,<br />
grâce à une optimisation des<br />
rendements énergétiques des<br />
installations thermiques.<br />
La mise en œuvre de la politique de gestion<br />
environnementale est un vaste chantier qui<br />
implique chacune des Divisions du Groupe,<br />
seule ou en synergie sur certains sujets,<br />
et à la bonne fin duquel l’ensemble de tous<br />
les salariés sont sensibilisés et associés. Sur<br />
chaque thème, des plans d’action pluri<strong>annuel</strong>s<br />
et des objectifs précis ont été définis,<br />
Division par Division et site par site, pour<br />
l’ensemble du Groupe.<br />
Le comité Développement Durable veille,<br />
conformément aux orientations de la<br />
Direction Générale, à la mise en cohérence<br />
de l’ensemble de la démarche.<br />
RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE<br />
2. Limiter les rejets<br />
polluants<br />
• Lutter contre le changement<br />
climatique et l’effet de serre, à la fois<br />
en poursuivant les réductions<br />
des émissions de CO2 dans les<br />
activités énergétiques et en<br />
développant le traitement<br />
du biogaz des centres de stockage<br />
des déchets ;<br />
• Limiter les polluants atmosphériques,<br />
en utilisant des combustibles<br />
et des véhicules plus propres<br />
et en améliorant le traitement<br />
des fumées des incinérateurs ;<br />
• Limiter les nuisances locales (bruit,<br />
odeur) et favoriser l’intégration<br />
paysagère… ;<br />
• Limiter les rejets dans l’eau,<br />
en améliorant le traitement des<br />
rejets industriels, des lixiviats<br />
des centres de stockage des déchets,<br />
ainsi que le rendement<br />
épuratoire des stations d’assainissement.<br />
La généralisation d’un programme<br />
de validation externe<br />
Le Système de Management <strong>Environnement</strong>al<br />
comprend un programme d’audit pour<br />
vérifier la conformité réglementaire des sites<br />
jugés prioritaires et en améliorer les performances.<br />
Ce programme initié en 2000, et développé<br />
en 2001, a connu un nouvel élargissement en<br />
<strong>2002</strong>. Chaque Division a veillé à adapter à<br />
son niveau les systèmes d’audit en fonction<br />
de ses spécificités. VE s’est fixé comme 1er objectif d’auditer 80% des sites jugés<br />
prioritaires d’ici à 2005.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 67<br />
>DÉVELOPPEMENT DURABLE
68<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />
UNE POLITIQUE SOCIALE<br />
ACTIVE ET AMBITIEUSE<br />
Par sa volonté d’offrir à ses 302 000 collaborateurs les meilleures<br />
conditions possibles de travail et de développement professionnel,<br />
de promouvoir la gestion des compétences et la formation, d’anticiper<br />
les évolutions démographiques et leurs conséquences prévisibles sur<br />
l’emploi et les qualifications, et d’innover sur le plan social tant<br />
à l’égard de ses collaborateurs que de la société avec laquelle le Groupe<br />
interagit, la politique sociale de VE s’inscrit dans une démarche<br />
de développement durable.
Évolution des effectifs<br />
302 283<br />
295 285<br />
Hommes<br />
56 331<br />
58 388<br />
238 954 243 895<br />
2001 <strong>2002</strong><br />
Femmes<br />
L’effectif total considéré est de 302 283<br />
personnes (effectifs gérés) au 31/12/02<br />
dont les 2/3 en dehors de France. Ce<br />
chiffre inclut 100 % de l’effectif des<br />
sociétés du Groupe, y compris FCC .<br />
Répartition des effectifs par Division<br />
au 31 décembre <strong>2002</strong><br />
25,7 % Eau<br />
24,3 % Propreté<br />
13,3 % Services<br />
énergétiques<br />
18,3 % Transport<br />
18,4 % FCC<br />
Répartition géographique des effectifs<br />
au 31 décembre <strong>2002</strong><br />
33,5 % France<br />
44,8 % Europe<br />
(hors France)<br />
14 % Amérique<br />
3,5 % Afrique<br />
Moyen-Orient<br />
4,2 % Asie-Océanie<br />
Entreprise internationale, dont les 2/3 des<br />
collaborateurs travaillent hors de France, VE<br />
encourage la responsabilisation des acteurs<br />
locaux. <strong>2002</strong> a été une année de transition<br />
qui a permis de définir et de mettre en place<br />
des méthodes et des outils communs dans<br />
les Divisions.<br />
Mieux se connaître :<br />
le déploiement du système<br />
de reporting social<br />
VE dispose en <strong>2002</strong>, d’une base de données<br />
sociales mondiales constituée, pour chaque<br />
société et pour chaque pays, d’une centaine<br />
d’indicateurs.Elle est mise à jour chaque année<br />
par chacune des sociétés concernées.<br />
La communication autour de ces indicateurs<br />
relatifs aux effectifs et à leurs mouvements,<br />
aux rémunérations, à la formation, à la durée<br />
du travail, à la sécurité et au dialogue social,<br />
a tout d’abord permis à l’ensemble des collaborateurs<br />
de mieux se situer au sein de VE.<br />
Ce reporting permet également un meilleur<br />
suivi des tendances sociales et constitue un<br />
outil précieux pour la mise en place de politiques<br />
ciblées en matière de ressources<br />
humaines.<br />
Cette base de données sociales,exceptionnelle<br />
par son ampleur et son exhaustivité,<br />
puisqu’elle contient plus de 200 000 données,<br />
est enfin un support indispensable pour être<br />
en mesure de répondre à une demande<br />
croissante d’informations précises et de plus<br />
en plus détaillées sur la situation sociale des<br />
entreprises, tant en interne, qu’envers les<br />
médias, les investisseurs et les agences de<br />
notation sociale. La remontée de ces données<br />
permet de disposer non seulement de tous<br />
les éléments chiffrés requis aujourd’hui par<br />
la loi NRE* en France, mais aussi de très<br />
nombreux autres indicateurs dans tous les<br />
pays où VE est présent.<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />
L’originalité de la démarche de VE a été<br />
notamment de coupler la production<br />
d’indicateurs chiffrés aux travaux de<br />
l’Observatoire social, dont les missions sont<br />
de procéder à des analyses prospectives et<br />
d’éclairer le Groupe sur les pratiques sociales,<br />
la formation et l’évolution des compétences.<br />
VE vient par ailleurs de mener pour la<br />
première fois une importante enquête de<br />
satisfaction interne :1 000 cadres dans huit<br />
pays ont ainsi été interrogés par l’institut de<br />
sondage CSA sur leur vision de l’entreprise<br />
et leur vécu professionnel.<br />
Afin d’assurer un suivi de l’opinion portée<br />
par les cadres sur VE et leur Division, cette<br />
enquête sera renouvelée régulièrement.<br />
Développer les compétences<br />
Une ambition forte de VE est d’offrir à<br />
ses collaborateurs la possibilité de suivre<br />
des parcours professionnels de qualité.<br />
C’est grâce à sa politique de formation<br />
et de gestion des compétences que VE a<br />
véritablement un rôle d’“ascenseur social”.<br />
Les dépenses de formation représentent<br />
<strong>annuel</strong>lement 2 % de la masse salariale<br />
totale dans le monde et près de 2,5 % en<br />
France.<br />
Plus de la moitié du personnel dans le<br />
monde a bénéficié en <strong>2002</strong> d’une formation<br />
et les deux tiers des salariés en France.<br />
L’Institut de l’<strong>Environnement</strong> Urbain (IEU),<br />
centre de formation chargé de coordonner<br />
l’ensemble de la politique de formation du<br />
Groupe, assure la préparation de 15 diplômes<br />
allant du CAP au diplôme universitaire.<br />
L’IEU a dispensé, en <strong>2002</strong>, 313 000 heures<br />
de formation, dont 60 % au titre de l’apprentissage<br />
et 40 % pour la formation<br />
continue. Il a accueilli 6 378 stagiaires et a mis<br />
en œuvre 37 formations supplémentaires.<br />
*cf. le Document de Référence publié par le Groupe.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 69<br />
>
70<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />
Par ailleurs, après avoir favorisé l’accès<br />
aux diplômes d’un millier de salariés via<br />
la “validation des acquis professionnels”,<br />
VE va, dans le cadre du nouveau dispositif<br />
de la validation des acquis de l’expérience<br />
(VAE), permettre à davantage de salariés<br />
de faire reconnaître leur parcours professionnel<br />
par un diplôme, impulsant ainsi une<br />
dynamique de promotion sociale et de<br />
développement des compétences.<br />
Les formations initiales ou continues propo-<br />
sées à l’IEU concernent les 4 activités du<br />
Groupe et intègrent de plus en plus la dimension<br />
de transversalité entre les Divisions.<br />
Ainsi, sur 12 diplômes préparés en formation<br />
initiale, 4 formations sont transversales.<br />
Le déploiement international de l’offre de<br />
formation s’étend, avec des centres opéra-<br />
tionnels dans le monde entier : Allemagne,<br />
Espagne, Italie, République tchèque,<br />
Royaume-Uni, Égypte, Gabon, Maroc, États-<br />
Unis, Amérique du Sud, Hong Kong, Chine,<br />
Malaisie et Australie.<br />
Afin de répondre aux enjeux liés à l’inter-<br />
><br />
L’I NSTITUT DE L’ENVIRONNEMENT<br />
URBAIN (IEU)<br />
Des formations continues<br />
aux services à l’environnement<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
“<br />
Une ambition forte<br />
de VE est d’offrir<br />
à ses collaborateurs<br />
la possibilité de suivre<br />
des parcours<br />
professionnels<br />
de qualité.<br />
L’IEU va constamment de l’avant : la création récente d’une école<br />
de vente de services environnement aux industriels ou la refonte<br />
du diplôme universitaire de gestion des services urbains en<br />
témoignent. La synergie inter-division est un sujet constamment<br />
évoqué. Un séminaire d’intégration des cadres du monde<br />
entier, réunit près de 700 collaborateurs par an, toutes Divisions<br />
confondues. Il permet aux nouveaux collaborateurs recrutés<br />
d’avoir une vision globale du Groupe et de ses activités et<br />
de se constituer un réseau dépassant le cadre de leur Division.<br />
”<br />
nationalisation et à l’évolution rapide des<br />
compétences, l’IEU s’est engagé dans la voie<br />
des innovations pédagogiques et technologiques,<br />
apportant des compléments de<br />
formation très diversifiés et selon les modes<br />
d’enseignement les plus avancés par l’utilisation<br />
des nouvelles technologies (Internet,<br />
intranet). Un millier de personnes par an<br />
suivent par exemple la formation à distance<br />
des opérations de conduite d’usine d’incinération<br />
des ordures ménagères.<br />
Plusieurs centaines d’autres de la Division<br />
Transport se forment chaque année grâce à<br />
la mise au point d’un simulateur de conduite<br />
de trains.<br />
L’IEU anime depuis fin 2001 un département<br />
Relations Écoles, dont l’objectif est d’anticiper<br />
les besoins futurs du Groupe en termes de<br />
recrutement à 5 ans.<br />
Un Club Campus, qui réunit les responsables<br />
des quatre Divisions du Groupe, organise<br />
une présence sur les forums des grandes<br />
écoles où des contacts ont déjà été pris avec<br />
plus de 1 800 étudiants.
Organiser la mobilité<br />
VE organise et encourage fortement la<br />
mobilité professionnelle de ses collaborateurs,<br />
qu’elle soit inter filières, inter métiers<br />
ou internationale, fonctionnelle ou géographique.<br />
De nombreux outils ont été mis<br />
en place à cet effet<br />
L’entretien <strong>annuel</strong> dont la généralisation au<br />
sein du Groupe est bien avancée,permet tout<br />
d’abord d’identifier les souhaits de mobilité<br />
de chacun des collaborateurs. De même,la<br />
mise en place d’une classification des emplois<br />
de cadres, homogène pour l’ensemble des<br />
Divisions, est destinée à encourager et à<br />
faciliter la mobilité des 29 000 cadres de VE.<br />
En plus du site Internet de recrutement*<br />
recensant désormais en France les offres<br />
d’emploi au sein de VE et qui sera généralisé<br />
à l’international en 2003, un site Intranet<br />
dédié aux offres de mobilité a été ouvert aux<br />
collaborateurs,en commençant par la France,<br />
dès le début de l’année 2003.<br />
La mobilité inter filières est rendue possible<br />
par la formation professionnelle continue<br />
qui peut aider les collaborateurs désireux<br />
de changer de filière professionnelle à<br />
acquérir les compétences indispensables<br />
à leur nouvelle fonction. La mobilité intermétiers<br />
est quant à elle facilitée par le<br />
développement d’offres de formation transverses<br />
qui permettent aux collaborateurs<br />
d’acquérir des compétences multi-métiers.<br />
La politique de mobilité internationale<br />
s’est traduite par une charte spécifique<br />
établie en <strong>2002</strong>.<br />
Celle-ci définit les engagements réciproques,<br />
précise les garanties données aux expatriés<br />
et permet une mise en cohérence des pratiques<br />
existantes dans l’ensemble des<br />
filiales dans le monde.<br />
Elle s’est également traduite par la mise en<br />
place d’un dispositif spécifique de garanties<br />
en matière de remboursement de soins, de<br />
prévoyance et de retraite pour l’ensemble<br />
du personnel expatrié.<br />
La mobilité de courte durée qui consiste en<br />
la création d’équipes chargées d’intervenir<br />
ponctuellement à l’international est de plus<br />
en plus encouragée.<br />
Anticiper les évolutions<br />
nécessaires<br />
La gestion des compétences constitue un<br />
des principaux enjeux de la politique sociale<br />
du Groupe, non seulement pour permettre<br />
aux collaborateurs d’exercer leur activité<br />
dans les meilleures conditions, mais encore<br />
pour anticiper les évolutions nécessaires.<br />
En effet, VE va devoir faire face à l’avenir à<br />
deux facteurs antagonistes : l’augmentation<br />
du nombre et des exigences des clients et<br />
la raréfaction de la main-d’œuvre due au<br />
vieillissement de la population.<br />
Dans un tel contexte, les collaborateurs<br />
doivent en permanence être en mesure<br />
d’actualiser leurs connaissances et de<br />
mettre en œuvre de nouvelles compétences.<br />
La formation continue prend ici tout<br />
son sens. Une réflexion collective sur les<br />
parcours professionnels des collaborateurs,<br />
la formation et l’évolution des compétences<br />
et l’organisation du travail a donc été<br />
initiée.<br />
RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />
Améliorer la protection sociale<br />
Dans tous les pays où il est implanté, le<br />
Groupe recherche une protection sociale<br />
de qualité pour tous ses collaborateurs,<br />
que ce soit en matière de prévoyance (maladie,<br />
invalidité, décès) ou de retraite.<br />
VE tire bénéfice de sa taille et de sa<br />
dimension internationale pour améliorer<br />
les garanties des régimes de frais de santé et<br />
de prévoyance ainsi que pour en maîtriser<br />
les coûts.<br />
VE a mis en place en <strong>2002</strong> un système de<br />
mise en pool de tous les contrats d’assurance<br />
maladie,invalidité et décès, qui permet des<br />
économies d’échelle et une optimisation des<br />
couvertures sociales. Fin <strong>2002</strong>, plus de 130 000<br />
collaborateurs bénéficiaient ainsi d’un contrat<br />
d’assurance “poolée”.<br />
Favoriser la sécurité au travail<br />
De manière générale,VE déploie des démarches<br />
volontaristes et des moyens innovants<br />
visant à développer une culture de prévention<br />
pour un niveau plus élevé de sécurité,de<br />
maîtrise des risques et de protection de la<br />
santé sur le lieu de travail ainsi que la recherche<br />
de meilleures conditions de travail.<br />
Il existe dans le Groupe 7 300 instances de<br />
concertation et de dialogue entre la<br />
Direction et les représentants du personnel<br />
pour étudier ces problèmes de prévention<br />
et de protection.<br />
De nombreuses actions sont menées au sein<br />
de chaque Division et seront amplifiées<br />
en 2003, la fréquence et la gravité des accidents<br />
devant baisser.<br />
Chez Connex, par exemple, une aide person-<br />
*www.veoliaenvironnement-rh.com<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 71<br />
>DÉVELOPPEMENT DURABLE
72<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />
nalisée est proposée aux chauffeurs de bus<br />
victimes d’une agression sur le réseau,<br />
comme à Amiens, où cette opération a<br />
d’ailleurs été primée par l’agence européenne<br />
pour la sécurité et la santé au travail en<br />
novembre <strong>2002</strong>. Onyx, par ailleurs, a mis<br />
en place au sein de la société SARP, une<br />
politique de prévention des risques routiers<br />
visant l’ensemble des collaborateurs<br />
conducteurs d’un véhicule. Malgré une augmentation<br />
de 46 % en deux ans du nombre<br />
de véhicules, le taux de fréquence des<br />
accidents a baissé de 22 % sur cette<br />
période.<br />
Encourager l’innovation sociale<br />
VE souhaitant promouvoir l’innovation<br />
sociale,les entreprises du Groupe sont invitées<br />
à prendre des initiatives sociales et à mettre<br />
en commun cette expérience.<br />
En <strong>2002</strong>, plus de 220 initiatives ont été<br />
recensées dans le monde.<br />
Ce recueil des initiatives sociales est un outil<br />
><br />
INITIATIVES SOCIALES<br />
Partage des meilleures pratiques<br />
Afin de faire connaitre le plus largement possible les bonnes<br />
initiatives sociales, un recueil va paraître début 2003.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
original et particulièrement novateur.<br />
Couvrant tous les domaines relatifs à<br />
l’emploi, la formation, l’insertion sociale,<br />
la sécurité au travail, les rémunérations, les<br />
actions envers la société civile, etc., il a pour<br />
objectif de mettre en valeur et de diffuser<br />
au sein du Groupe les initiatives sociales<br />
intéressantes prises sur le terrain.<br />
Favoriser un dialogue social<br />
de proximité<br />
Quelques exemples d’initiatives détaillées dans ce recueil :<br />
>En France : mise à la disposition des bagagistes de l’aéroport<br />
Charles-de-Gaulle d’un kinésithérapeute,d’une salle de massage<br />
et d’une salle de sport pour prévenir et soulager les maux de<br />
dos (initiative ayant remporté le trophée <strong>2002</strong> du dynamisme<br />
social décerné par les Aéroports de Paris).<br />
>Aux États-Unis : mise en place d’un système de consultation<br />
centralisé des salariés sur leur situation professionnelle.<br />
>En Suède : versement d’une prime aux chauffeurs<br />
qui réduisent leur consommation de diesel.<br />
Au sein de VE, où il existe 12 000 délégués<br />
ou représentants du personnel, le dialogue<br />
social est décentralisé et se caractérise<br />
par un souci de situer le dialogue entre<br />
partenaires sociaux au niveau local le plus<br />
approprié. La recherche d’une efficacité<br />
maximum guide la conception des relations<br />
sociales de chaque société du Groupe dans<br />
chaque pays, en intégrant les spécificités<br />
locales et nationales issues des différentes<br />
législations.<br />
Des procédures internes assurent la remon-<br />
tée des informations au niveau du Groupe<br />
lorsque le sujet traité le requiert. Un nouveau<br />
comité de groupe européen sera créé en<br />
2003.<br />
Encourager l’actionnariat<br />
salarié et la participation<br />
aux résultats<br />
Pour donner la possibilité au personnel d’être<br />
associé sur longue période à la croissance du<br />
Groupe, VE a initié en <strong>2002</strong> un programme<br />
d’actionnariat salarié.<br />
Un plan d’Épargne Groupe (PEG) a ainsi été<br />
mis en place après l’autorisation donnée<br />
par l’Assemblée Générale du 25 avril <strong>2002</strong>.<br />
Il sera complété début 2003 par une instance<br />
d’observation, le “Comité de suivi de l’épargne<br />
salariale”, organe tripartite regroupant<br />
des représentants des salariés actionnaires,<br />
des membres de la Direction et des<br />
représentants des organisations syndicales.<br />
Les cadres et dirigeants participent en outre
aux résultats économiques de VE par des<br />
plans de stock-options. Un nouveau plan<br />
a été ouvert en <strong>2002</strong>. D’une durée de 8 ans,<br />
il concerne 1 400 bénéficiaires.<br />
Une responsabilité<br />
sociétale assumée<br />
La volonté d’apporter une contribution<br />
positive à son environnement extérieur a<br />
conduit VE à exprimer des engagements<br />
concrets envers la société civile. Depuis<br />
plusieurs années, le Groupe exprime sa<br />
citoyenneté par ses actions en faveur<br />
de l’emploi, sa participation aux efforts<br />
d’enseignement et de formation, ses<br />
programmes d’éducation environnementale<br />
et de santé, son mécénat et ses nombreux<br />
parrainages.<br />
VE a ainsi développé un parrainage de projets<br />
liés à la protection de l’environnement<br />
(notamment dans l’eau) et collabore avec<br />
des universités et des écoles pour la sensi-<br />
><br />
INITIATIVES SOCIALES<br />
Séquoia et le Plan d’Épargne Groupe<br />
Ouvert en juillet <strong>2002</strong> aux salariés français, le Plan d’Épargne<br />
Groupe (PEG) sera progressivement étendu à l’international au<br />
cours du 1er semestre 2003, sous réserve des réglementations<br />
boursières et fiscales en vigueur dans les différents pays<br />
concernés. En dépit d’un contexte boursier très défavorable en<br />
<strong>2002</strong>, le PEG a enregistré en France la souscription de 30 000<br />
salariés, ce qui représente 1 salarié sur 3. Il regroupe 4 fonds<br />
communs de placement au choix du salarié, dont le Fonds<br />
Séquoia investi en actions VE et un fonds labellisé par un<br />
comité intersyndical de l’épargne salariale. En conformité avec<br />
les principes les plus avancés qui président au gouvernement<br />
d’entreprise, chaque salarié actionnaire reçoit communication<br />
des éléments financiers de l’entreprise et est convoqué en<br />
assemblée générale où il peut exercer directement sa liberté<br />
de vote.<br />
bilisation des jeunes sur ces sujets.<br />
VE participe également, seul ou en partenariat<br />
avec les ONG, à différents projets<br />
humanitaires d’intervention en cas de catastrophes<br />
naturelles ou d’événements graves<br />
survenus dans le monde.<br />
Un partenariat a par exemple été conclu<br />
dès 1998 avec la Croix-Rouge française<br />
afin de conjuguer les savoir-faire utiles à la<br />
conduite des programmes d’eau et d’assainissement<br />
sous toutes les latitudes.<br />
Sous le nom de “Waterforce”, une force<br />
d’intervention a été constituée qui<br />
peut être mobilisée en situation d’urgence<br />
pour intervenir auprès des populations<br />
démunies.<br />
En <strong>2002</strong>, la Waterforce est intervenue en<br />
partenariat avec la Croix-Rouge au Pakistan<br />
pour l’accueil des réfugiés afghans et en<br />
République démocratique du Congo suite à<br />
l’éruption volcanique de Goma.<br />
Elle a également apporté une assistance<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />
technique lors des inondations d’août <strong>2002</strong><br />
en Allemagne et mené un programme de<br />
réhabilitation de stations de pompage et du<br />
réseau de la ville de Laç en Albanie.<br />
D’autres exemples d’initiatives sociétales<br />
peuvent être signalés :<br />
• Au Brésil, où il gère les services<br />
de nombreux centres commerciaux,<br />
Dalkia a intégré les 140 employés dont<br />
la moitié non alphabétisée du centre<br />
Morumbi, à Sao Paulo, et créé une école<br />
d’alphabétisation et de préparation<br />
aux examens d’État.<br />
• VE a apporté des aides en <strong>2002</strong> aux<br />
populations ayant subi des dégâts dus<br />
aux graves inondations en Allemagne<br />
et en République tchèque (V. Water,<br />
Dalkia, Connex).<br />
• Une opération “nettoyons la nature”<br />
a été initiée par des apprentis de l’Institut<br />
de l’<strong>Environnement</strong> Urbain en <strong>2002</strong>.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 73<br />
>
GESTION DES RISQUES<br />
74<br />
ÉTHIQUE, RESPONSABILITÉ<br />
ET GESTION DES RISQUES<br />
Opérant dans un environnement d’une complexité croissante,<br />
VE est particulièrement attentif à mettre en place des outils<br />
de prévention et de gestion des risques sans cesse plus performants.<br />
Un comité dédié, le Comité de Liaison pour l’Évaluation et la Prévention<br />
des Risques (CLEPR) veille à identifier les risques, les hiérarchiser<br />
et modéliser les systèmes de protection.
Conformément aux engagements pris<br />
dans son rapport <strong>annuel</strong> pour 2001, VE a<br />
élaboré une charte appelée “Éthique,<br />
conviction et responsabilité”.<br />
Cette charte énonce les principes destinés<br />
à guider au quotidien les interventions du<br />
Groupe, de ses sociétés et de ses salariés<br />
dans l’exercice de leurs activités.<br />
Elle met l’accent en particulier sur la<br />
loyauté, la responsabilité sociale et les<br />
engagements en faveur du développement<br />
durable et elle prévoit la mise en place<br />
d’un comité d’éthique qui débutera ses<br />
travaux en 2003.<br />
Son contenu fera l’objet d’un vaste plan de<br />
diffusion et de sensibilisation auprès des<br />
salariés.<br />
La prévention des risques<br />
Le fonctionnement de VE, avec des activités<br />
très proches du terrain et une forte implantation<br />
internationale conduit le Groupe à<br />
porter une attention particulière à la gestion<br />
des risques et à organiser leur prévention.<br />
Constitué en octobre 2001, le Comité de<br />
Liaison pour l’Évaluation et la Prévention<br />
des Risques (CLEPR) a poursuivi ses travaux :<br />
il réunit les Responsables des Divisions et<br />
des directions fonctionnelles. Il peut faire<br />
appel, si nécessaire, au concours de personnalités<br />
qualifiées qui apportent une<br />
expertise externe.<br />
Ce comité contribue à l’identification des<br />
risques, à leur hiérarchisation et à la<br />
modélisation de systèmes de protection.<br />
Le travail entrepris en <strong>2002</strong> dans ces différents<br />
domaines va se poursuivre dans le<br />
cadre d’un plan d’action pluri<strong>annuel</strong> à base<br />
de mémentos et de guides de procédures<br />
en continuant de couvrir trois domaines :<br />
les risques juridiques, les risques industriels,<br />
environnementaux et de santé et les risques<br />
financiers, tout en incluant la dimension<br />
internationale et sociale.<br />
La gestion des risques juridiques<br />
VE veille avant tout au respect de l’ensemble<br />
des dispositions légales et réglementaires au<br />
sein du Groupe et vis-à-vis de ses clients,<br />
de l’ensemble de ses partenaires et des<br />
consommateurs.<br />
VE s’attache également à promouvoir les<br />
principes du gouvernement d’entreprise pour<br />
mieux préserver la valeur actionnariale et<br />
la transparence de l’information.<br />
C’est ainsi que la charte éthique a permis de<br />
formaliser des règles de vigilance juridique<br />
qui traitent de la responsabilité pénale, de la<br />
lutte contre la corruption, de la prévention<br />
des conflits d’intérêts, des relations avec les<br />
fournisseurs, de la sécurité au travail, des<br />
partenariats et des parrainages.<br />
La gestion des risques<br />
industriels, environnementaux<br />
et de santé<br />
Ces risques peuvent être induits par le<br />
fonctionnement des installations ou résulter<br />
d’incidents à l’origine de pollutions environnementales.<br />
Conscient de ses responsabilités en la matière,<br />
VE a mené en <strong>2002</strong>, deux programmes<br />
d’action prioritaires. L’un, sur le risque imputableà<br />
la malveillance, a consisté à renforcer<br />
la sûreté des installations, par un audit de<br />
sécurité sur des sites témoins qui a permis<br />
d’évaluer leur vulnérabilité et d’augmenter<br />
leur degré de protection.<br />
L’autre, sur le risque sanitaire, a débouché sur<br />
l’amélioration de dispositifs internes de gestion<br />
de risque : renforcement de l’expertise<br />
en matière d’évaluation de risque, dévelop-<br />
GESTION DES RISQUES<br />
pement d’outils et de techniques de<br />
prévention, de méthodes analytiques de<br />
plus en plus pointues et recherche de traitements<br />
correcteurs spécifiques.<br />
Dans l’un et l’autre cas, des programmes<br />
de formation et de sensibilisation du<br />
personnel concerné ont été mis en place à<br />
grande échelle. Plus en amont, la Recherche<br />
& Développement de VE en collaboration<br />
avec des équipes de recherche universitaires<br />
contribue à améliorer les connaissances sur<br />
les risques sanitaires ainsi que sur les dangers<br />
émergents.<br />
La gestion des risques financiers<br />
Dans le cadre de ses activités,VE est exposé à<br />
des risques financiers de différentes natures :<br />
garanties, taux, change, contrepartie,<br />
relations avec les actionnaires, crédit clients,<br />
crédit fournisseurs, crédit partenaires,<br />
marchés d’actions.<br />
Afin d’en assurer un contrôle efficace, la<br />
gestion des risques de liquidité,de change,de<br />
taux et de contrepartie est centralisée au<br />
niveau du Groupe. Le risque de change lié<br />
aux investissements réalisés à l’étranger est<br />
essentiellement couvert par endettement<br />
dans la devise fonctionnelle. La liquidité est<br />
gérée par le Groupe.<br />
La trésorerie des filiales est centralisée par<br />
les Divisions, puis par VE, assurant la fluidité<br />
des fonds entre les différentes entités du<br />
Groupe.<br />
Le Groupe contrôle les engagements des<br />
filiales par différents moyens de reporting<br />
interne. Le pouvoir d’émettre des cautions,<br />
avals et garanties appartient au Directoire,<br />
sur autorisation du Conseil de Surveillance,<br />
avec une enveloppe globale et un plafond par<br />
émission. Le Comité des Engagements est<br />
régulièrement tenu informé de l’utilisation<br />
de cette autorisation.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 75<br />
>
76<br />
RÉSULTATS<br />
RÉSULTATS<br />
DE L’EXERCICE<br />
“<br />
<strong>2002</strong>,<br />
une année<br />
de résultats<br />
solides.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
”<br />
Une poursuite de la croissance<br />
En <strong>2002</strong>,VE a enregistré une nouvelle année de<br />
croissance soutenue de ses activités, en dépit<br />
d’un environnement international particulièrement<br />
difficile. La poursuite de sa politique<br />
de développement par croissance<br />
interne et l’intégration des acquisitions<br />
sélectives réalisées en 2001 lui ont permis<br />
d’atteindre un chiffre d’affaires consolidé<br />
en croissance de 3,3 % à 30 079 M€ (contre<br />
29 127 M€ en 2001).<br />
Le chiffre d’affaires des “activités stratégiques”<br />
(c’est-à-dire, hors unités cédées ou<br />
en cours de cession) s’est élevé à 28 073 M€,<br />
ce qui représente une hausse de 5,9 %, soit<br />
7,2% à taux de change constant. Cette progression<br />
repose sur une solide croissance<br />
interne (+ 5 %) particulièrement marquée à<br />
l’étranger (+ 7,5 %). Les effets des variations<br />
de change (– 350 M€) proviennent à hauteur<br />
des deux tiers de la baisse du dollar,<br />
l’impact de la variation des devises latinoaméricaines<br />
ayant été limité.<br />
La contribution des activités non stratégiques<br />
au chiffre d’affaires s’est élevée à<br />
2 006 M€,contre 2 614 M€ au 31 décembre<br />
2001, du fait des cessions réalisées en cours<br />
d’année.<br />
Le chiffre d’affaires généré en France a<br />
augmenté de 5 % à 13 Mds € (dont 12,7 Mds €<br />
au titre des activités stratégiques,soit + 5,2 %).<br />
Les activités du Groupe réalisées hors de<br />
France ont atteint 17,1 Mds € en <strong>2002</strong> en<br />
hausse de 2 % (dont 15,4 Mds € sur les acti-<br />
vités stratégiques, soit + 6,4 %).<br />
Le chiffre d’affaires est en progression sur<br />
toutes les zones géographiques, à l’exception<br />
du continent américain, pour trois raisons<br />
majeures :<br />
• des effets de change défavorables liés<br />
à la dépréciation du dollar et, dans une<br />
moindremesure, de certaines devises<br />
latino-américaines par rapport à l’euro,<br />
• la cession des activités non stratégiques<br />
d’US Filter<br />
• et le non-renouvellement au 1er juillet<br />
<strong>2002</strong> du contrat de Porto Rico.<br />
En <strong>2002</strong>, le chiffre d’affaires s’est réparti de<br />
manière satisfaisante entre les collectivités<br />
(65 %) et les clients industriels et tertiaires<br />
(35 %).<br />
De nouveaux succès<br />
commerciaux<br />
Au-delà de la progression du chiffre<br />
d’affaires réalisé en <strong>2002</strong>, VE a remporté de<br />
nombreux nouveaux contrats en gestion<br />
municipale et auprès de clients industriels<br />
sous forme d’externalisation de services. Un<br />
certain nombre de contrats ont été gagnés<br />
en associant les offres des différentes<br />
Divisions du Groupe.
Ces performances commerciales confirment<br />
le succès de la stratégie mise en œuvre<br />
par le Groupe et le potentiel de croissance<br />
de ses marchés. Les nouveaux contrats<br />
signés dans l’externalisation municipale<br />
soulignent sa capacité à capitaliser sur les<br />
positions internationales acquises ces<br />
dernières années dans toutes les Divisions :<br />
l’Eau (Pudong, Indianapolis, Atlanta), la<br />
Propreté (Camden, Singapour), les services<br />
à l’Energie (Poznan) et le Transport (Boston).<br />
Des contrats significatifs ont également été<br />
conclus dans le domaine de l’externalisation<br />
industrielle et, plus largement, des services<br />
à la clientèle professionnelle.<br />
Le portefeuille de nouveaux contrats a sensible-<br />
ment augmenté en <strong>2002</strong> par rapport à 2001.<br />
VE bénéficie notamment de l’émergence d’un<br />
nouveau segment de marché : l’externalisation<br />
des services à l’environnement par les<br />
grandes entreprises industrielles.<br />
Une performance<br />
opérationnelle satisfaisante<br />
des activités stratégiques<br />
Le recul de 2,1 % de l’EBIT consolidé (à 1 971 M€<br />
contre 2 013 M€ l’année précédente) a<br />
résulté en premier lieu de la cession des<br />
activités non stratégiques intervenue en <strong>2002</strong><br />
et des effets défavorables de change. En<br />
revanche, l’EBIT des activités stratégiques a<br />
progressé de 1,9 %, passant de 1 813 M€ en<br />
2001 à 1 847 M€ en <strong>2002</strong>, en hausse de 3,2 %<br />
à change constant.<br />
Toutes les Divisions du Groupe ont contri-<br />
bué à la croissance de l’EBIT des activités<br />
stratégiques.<br />
Ainsi, même si l’EBIT de la Division Eau a<br />
reculé de 6 %, celui des activités stratégiques<br />
s’est accru de 2,9 % (+ 4,2 % à change constant).<br />
La montée en puissance des contrats<br />
gagnés à l’international et le redressement<br />
confirmé de V.Water Systems ont compensé<br />
le ralentissement du marché de l’équipement<br />
industriel aux Etats-Unis et le surcoût des<br />
assurances.<br />
Concernant la Propreté, l’EBIT s’est inscrit à<br />
385 M€ (+ 5,0 % à change constant hors<br />
Proactiva, ou – 1,4 % après effets de change<br />
et Proactiva), la Division bénéficiant des<br />
premières mesures d’amélioration de la profitabilité<br />
dans un contexte économique difficile.<br />
Dans les Services à l’énergie, la hausse de<br />
10,7 % (+ 9 % à change constant) de l’EBIT<br />
consolidé a résulté essentiellement de<br />
l’intégration de la société italienne SIRAM<br />
et des développements en Europe du Nord<br />
et centrale.<br />
L’EBIT de l’activité Transport s’est accru de 3,1 %<br />
(+ 2,9 % à change constant), les nouveaux<br />
contrats signés tant en Europe qu’aux États-<br />
Unis ayant plus que compensé l’effet en<br />
<strong>2002</strong> du non renouvellement du contrat de<br />
South Central au Royaume-Uni en 2001.<br />
Enfin, l’EBIT de FCC a augmenté de 9,1 %<br />
(+ 9,4 % à change constant) grâce à une<br />
profitabilité particulièrement marquée<br />
dans les activités de services publics.<br />
Une amélioration du résultat<br />
financier<br />
Le résultat financier du Groupe s’est amélioré<br />
de près de 19 % en passant de (798 M€) en<br />
2001 à (648 M€) en <strong>2002</strong>, reflétant la réduction<br />
de la dette nette et la diminution de<br />
son coût de financement.<br />
RÉSULTATS<br />
Le taux de financement moyen ressort à<br />
4,25 % en <strong>2002</strong> contre 4,85 % en 2001.<br />
Des éléments non récurrents<br />
en nette diminution<br />
Tous les éléments non récurrents (ou<br />
“ exceptionnels ”) ont sensiblement diminué<br />
sur l’exercice. Cette évolution est principalement<br />
liée à la baisse des dotations aux<br />
amortissements des écarts d’acquisition à<br />
caractère non récurrent (77 M€ en <strong>2002</strong>,<br />
2 652 M€ en 2001). Au 31/12/<strong>2002</strong> les éléments<br />
non récurrents incorporent notamment<br />
des coûts de restructuration (57 M€),<br />
des provisions ou dépréciations sur les activités<br />
en Amérique Latine (47 M€) et des<br />
provisions et dépréciations sur une filiale en<br />
Allemagne (25 M€), lesquels ont été partiellement<br />
compensés par les plus-values nettes<br />
dégagées sur les cessions réalisées.<br />
Des résultats en amélioration<br />
Après prise en compte des éléments non<br />
récurrents, le résultat net consolidé part<br />
du groupe ressort à 339 M€ contre une perte<br />
nette consolidés de -2 252 M€ l’année précédente.<br />
Les éléments non recurrents avaient<br />
fortement affecté l’exercice 2001.<br />
Calculé hors éléments non récurrents, le<br />
résultat net ressort à 429 M€ en <strong>2002</strong>, en<br />
hausse de 2,1 % par rapport à 2001 (420 M€).<br />
Le résultat net par action<br />
Compte tenu du plus grand nombre moyen<br />
d’actions en circulation en <strong>2002</strong>, le résultat<br />
net récurrent par action ressort à 1,16 €,<br />
se comparant à 1,20 € en 2001.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
77<br />
>
78<br />
RÉSULTATS<br />
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ<br />
<strong>2002</strong> 2001 2000<br />
méthode<br />
(en millions d’euros) constante<br />
Chiffre d’affaires 30 078,7 29 126,7 26 262,5<br />
Coût des ventes - 24 638,1 - 23 550,9 - 21 107,0<br />
Frais commerciaux, administratifs et généraux - 3 508,8 - 3 556,7 - 3 254,5<br />
Autres charges nettes d’exploitation 39,5 - 6,0 - 251,0<br />
EBIT 1 971,3 2 013,1 1 650,0<br />
Coûts de restructuration - 56,6 - 49,4 - 54,4<br />
Résultat opérationnel avant amortissement des écarts d’acquisition 1 914,7 1 963,7 1 595,6<br />
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition(1) - 327,2 - 2 910,1 - 306,3<br />
Résultat opérationnel après amortissement des écarts d’acquisition 1 587,5 - 946,4 1 289,3<br />
Coût du financement - 680,9 - 764,2 -875,3<br />
Autres charges et produits financiers 32,8 - 33,8 -16,5<br />
Résultat financier - 648,1 - 798,0 - 891,8<br />
Résultat courant des entreprises intégrées 939,4 - 1 744,4 397,5<br />
Autres produits et charges - 59,7 38,9 777,3<br />
Résultat avant impôts 879,7 - 1 705,5 1 174,8<br />
Impôts sur les résultats - 437,3 - 462,3 - 459,2<br />
Résultat net des entreprises intégrées 442,4 - 2 167,8 715,6<br />
Quote-part dans les résultats des entreprises mises en équivalence 39,0 47,8 60,6<br />
Intérêts minoritaires - 142,2 - 131,2 - 161,4<br />
Résultat net part du groupe 339,2 - 2 251,2 614,8<br />
Résultat net par action (en €) non dilué 0,90 - 6,60 2,20<br />
Résultat net par action (en €) dilué 0,90 - 6,60 2,20<br />
(1) Dont amortissements à caractère exceptionnel : (77,0) millions d’euros en <strong>2002</strong>, (2 652,2) millions d’euros en 2001<br />
et (74,2) millions d’euros en 2000.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE
PASSAGE DU RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ <strong>2002</strong> DU GROUPE AU RÉSULTAT RÉCURRENT<br />
RÉSULTATS<br />
Récurrent Non Total<br />
(en millions d’euros) récurrent <strong>2002</strong><br />
EBIT 1 971,3 1 971,3<br />
Coûts de restructuration : - 56,6 - 56,6<br />
Amortissements des écarts d’acquisition - 250,2 - 77,0 - 327,2<br />
Résultat financier : - 706,0 57,9 - 648,1<br />
Autres produits et charges : - 59,7 - 59,7<br />
Résultat des sociétés mises en équivalence : 39,0 39,0<br />
Intérêts des minoritaires : - 177,3 35,1* -142,2<br />
Impôts : - 448,3 11,0 - 437,3<br />
Total 428,5 - 89,3 339,2<br />
(*) dont 21 millions d’euros au titre de Proactiva et 13,8 millions d’euros au titre des sociétés des Eaux de Berlin.<br />
Le résultat net consolidé du Groupe est de 339,2 millions d'euros, contre - 2 251,2 millions d'euros en 2001.<br />
Le résultat net récurrent, qui représente le résultat net du Groupe en excluant les éléments exceptionnels, apparaît<br />
à 428,5 millions d'euros en <strong>2002</strong> contre 420 millions d'euros en 2001.<br />
Comme l’illustre le tableau ci-dessus, le résultat net récurrent reflète l'EBIT plus ou moins la partie récurrente du résultat<br />
financier après l’impôt normatif, la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence, les parties récurrentes<br />
des amortissements des écarts d'acquisition et des intérêts minoritaires.<br />
Compte-tenu du nombre moyen d'actions en circulation en <strong>2002</strong>, 370,7 millions contre 346,2 millions en 2001, le résultat net<br />
consolidé par action ressort à 0,90 euro en <strong>2002</strong>, contre - 6,60 euros en 2001.<br />
Le résultat net récurrent par action ressort à 1,16 euro en <strong>2002</strong>.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
79<br />
>
80<br />
RÉSULTATS<br />
INVESTISSEMENTS<br />
ET FINANCEMENT<br />
“<br />
Une approche<br />
rigoureuse<br />
des critères<br />
d’investissement<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
”<br />
Investissements réalisés<br />
Les investissements effectués en <strong>2002</strong> se<br />
sont élevés globalement à 3 738 M€,se<br />
décomposant entre 69,6 % d’investissements<br />
industriels et 30,4 % de dépenses de nature<br />
financière.<br />
Les investissements de maintenance (ou de<br />
renouvellement) ont été reconduits à un<br />
peu plus de 1,3 Md € sur l’exercice. En revan-<br />
che, les investissements de croissance ont<br />
fléchi à 2,4 Md € (– 9,6 %), en phase avec<br />
la politique du Groupe d’une plus grande<br />
sélectivité des projets compte tenu de<br />
l’environnement économique et financier<br />
actuel et d’un accent mis davantage sur le<br />
développement des prestations de service<br />
ne nécessitant pas de dépenses à immobiliser.<br />
La bonne tenue de la capacité d’autofinancement<br />
permet largement d’autofinancer<br />
les investissements de maintenance. En ce<br />
qui concerne les investissements de croissance,<br />
leur rythme sera modulé en fonction<br />
de l’autofinancement disponible après<br />
investissements de maintenance, ainsi que<br />
des possibilités d’arbitrage d’actifs, afin de<br />
continuer à contenir la dette.<br />
Répartition des investissements<br />
en <strong>2002</strong><br />
35,4 %<br />
64,6 %<br />
Investissements<br />
de maintenance<br />
Investissements<br />
de croissance
TABLEAU DE FINANCEMENT<br />
(en millions d’euros)<br />
RÉSULTATS<br />
<strong>2002</strong> 2001 2000<br />
Capacité d’autofinancement 2 780 2 455 1 953 (1)<br />
Investissements de maintenance - 1 323 - 1 382 - 1 342<br />
Autofinancement disponible avant croissance 1 457 1 073 611<br />
Investissements de croissance - 2 415 - 2 670 - 2 282<br />
Cessions d’actifs 1 771 598 1 696 (2)<br />
Changement de périmètre - 525 - 460 - 326<br />
Variation du besoin en fonds de roulement - 464 437 - 315<br />
Autofinancement disponible avant opérations financières - 176 - 1 022 - 616<br />
Dividendes, effets de change et autres - 161 - 484 - 54<br />
Augmentation de capital 1 554 411 4 125<br />
Flux de l’exercice après augmentation de capital 1 217 - 1 095 3 456<br />
Endettement financier net d’ouverture - 14 283 - 13 188 - 16 644<br />
Endettement financier net de clôture - 13 066 - 14 283 - 13 188<br />
(1) en excluant l’impôt sur la cession Dalkia à EDF, la capacité d’autofinancement ressort à 2 100 M€.<br />
(2) en incluant l’impôt sur la cession Dalkia à EDF, le produit net des cessions d’actifs ressort à 1 549 M€.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
81<br />
>
82<br />
RÉSULTATS<br />
SITUATION<br />
FINANCIÈRE<br />
“<br />
<strong>2002</strong> a été<br />
une année<br />
d’optimisation<br />
en matière<br />
de gestion<br />
financière<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
”<br />
La situation financière a bénéficié de la politique<br />
active menée par VE dans ce domaine<br />
ainsi que des mesures de gestion qui ont<br />
été prises.<br />
Une structure financière<br />
renforcée<br />
Plusieurs éléments ont contribué à renforcer<br />
en <strong>2002</strong> la structure financière du Groupe :<br />
• L’augmentation de capital réalisée le<br />
2 août <strong>2002</strong> a conforté les fonds propres<br />
à hauteur de 1,5 Md €.<br />
• Le plan de cession des activités non<br />
stratégiques a été mis en œuvre au-delà<br />
des objectifs annoncés, pour un montant<br />
de plus de 1,7 Md €.<br />
• La capacité d’autofinancement a progressé<br />
de + 13 % à 2 780 M€.<br />
Ces 3 facteurs ont contribué à la diminution<br />
des dettes bancaires, malgré un programme<br />
d’investissements de croissance qui est<br />
resté important.<br />
Point sensible, l’endettement financier net<br />
a pu ainsi être ramené, conformément aux<br />
engagements, de 14,3 Mds € au 31 décembre<br />
2001 à moins de 13,1 Mds € au 31 décembre<br />
<strong>2002</strong>.<br />
Une gestion financière active<br />
<strong>2002</strong> a été une année d’optimisation en<br />
matière de gestion financière. Des actions<br />
ont été menées sur plusieurs plans, dans les<br />
buts majeurs de renforcement de l’autonomie<br />
financière, de sécurisation des crédits et<br />
de plus grande flexibilité. Les conséquences<br />
en ont d’ailleurs été favorables en termes de<br />
coûts, et ont entraîné une amélioration du<br />
résultat financier de l’exercice qui est passé<br />
de - 798 M€ en 2001, à - 648 M€ en <strong>2002</strong>.<br />
Parmi les actions menées en <strong>2002</strong>,<br />
on peut noter :<br />
• L’allongement de la maturité moyenne de<br />
la dette.<br />
• La diversification de la base d’investisseurs<br />
par l’émission d’un emprunt obligataire.<br />
D’un montant de 1 Md € cet emprunt a<br />
été émis le 1er février <strong>2002</strong>, à échéance du<br />
1er février 2012, et au taux fixe à l’émission<br />
de 5,88 %.<br />
• La reconduction du programme de<br />
titrisation de créances mis en place en<br />
2001 dans le périmètre de V. Water, avec<br />
pérennisation pour une durée de 5 ans.<br />
L’encours titrisé au 31 décembre <strong>2002</strong> était<br />
de 416 M€.
Des actions ont également été menées sur<br />
la gestion de la dette nette du Groupe.<br />
• 48% de cette dette était à taux fixe au<br />
31 décembre <strong>2002</strong>, et 52% à taux variable.<br />
Cette répartition permet au Groupe de<br />
profiter de l’évolution favorable des taux<br />
d’intérêt.<br />
• Sur le plan des devises, 69 % de la dette au<br />
31 décembre <strong>2002</strong> était en euros, 21% en<br />
dollars américains, le solde étant réparti<br />
en d’autres devises (livres sterling, dollars<br />
australiens, etc.).<br />
Conjuguée à la baisse des taux, la diminution<br />
de l’endettement contribue à améliorer<br />
le ratio financier de couverture de la dette.<br />
Compte-tenu de nos contrats de financement,<br />
ce ratio financier s’est élevé à 3,5 en<br />
<strong>2002</strong>, contre 4,0 en 2001.<br />
RATIO FINANCIER DE COUVERTURE DE LA DETTE<br />
<strong>2002</strong> 2001<br />
Dette nette / EBITDA* 3,5 4,0<br />
* Définition ratio bancaire<br />
Répartition de la dette brute totale du Groupe au 31 décembre 200<br />
48 %<br />
52 %<br />
Taux fixe<br />
Répartition de la dette brute totale par devises<br />
69 %<br />
21 %<br />
10 %<br />
Taux variable<br />
Euros<br />
Dollar américain<br />
Autres devises<br />
(livres sterling,<br />
dollar australien, etc.)<br />
RÉSULTATS<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
83<br />
>
84<br />
RÉSULTATS<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
BILAN CONSOLIDÉ ACTIF<br />
(en millions d’euros)<br />
<strong>2002</strong> 2001 2000<br />
Ecarts d’acquisition 6 152,8 6 795,8 7 056,5<br />
Immobilisations incorporelles 3 904,9 4 477,0 4 223,4<br />
Immobilisations corporelles 14 540,8 14 191,3 12 382,8<br />
Immobilisations financières 1 969,5 1 936,6 1 699,5<br />
Actif immobilisé 26 568,0 27 400,7 25 362,2<br />
Actif circulant 15 450,4 17 008,6 14 460,8<br />
TOTAL DE L’ACTIF 42 018,4 44 409,3 39 823,0<br />
BILAN CONSOLIDÉ PASSIF<br />
(en millions d’euros)<br />
<strong>2002</strong> 2001 2000<br />
Capitaux propres (part du groupe) 6 329,6 5 740,0 6 208,3<br />
Intérêts minoritaires 2 585,2 2 531,1 2 031,1<br />
Subventions et produits différés 1 413,4 1 483,1 1 270,6<br />
Provisions 2 946,1 3 195,7 3 085,4<br />
Dettes financières à long terme 12 913,0 13 134,0 11 468,7<br />
Autres dettes à long terme 427,5 496,6 660,9<br />
Capitaux permanents 26 614,8 26 580,5 24 725,0<br />
Dettes d'exploitation 11 607,7 12 939,3 10 854,4<br />
Dettes financières à court terme 3 795,9 4 889,5 4 243,6<br />
Dettes à court terme 15 403,6 17 828,8 15 098,0<br />
TOTAL DU PASSIF 42 018,4 44 409,3 39 823,0
TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE<br />
RÉSULTATS<br />
<strong>2002</strong> 2001 2000<br />
méthode<br />
(en millions d’euros) constante<br />
Résultat net part du groupe 339,2 - 2 251,2 614,8<br />
Dotations nettes aux amortissements et provisions 2 396,7 4 684,0 2 070,4<br />
Dotations nettes aux provisions financières 112,3 53,7 6,0<br />
Plus ou moins-value de cessions et de dilution - 105,6 - 144,9 - 799,0<br />
Résultat non distribué des sociétés mises en équivalence - 15,2 - 14,9 - 30,6<br />
Impôts différés - 19,3 90,2 - 6,9<br />
Intérêts minoritaires 142,2 131,2 161,4<br />
Charges à répartir - 70,5 - 92,9 - 63,4<br />
Variation nette du besoin en fonds de roulement (hors fiscalité différée) (1) - 463,1 436,8 - 314,7<br />
Flux net de trésorerie généré par l'activité 2 316,7 2 892,0 1 638,0<br />
Investissements industriels - 2 603,4 - 2 878,5 - 2 586,2<br />
Cessions de biens industriels 198,1 205,8 230,7<br />
Investissements financiers - 1 130,7 - 1 315,4 - 696,5<br />
Cessions d’actifs financiers 1 573,4 391,9 1 265,8<br />
Créances LT productrices d’intérêts remboursées - 420,9 - 98,7 - 75,0<br />
Créances LT productrices d’intérêts encaissées 158,5 18,7 111,1<br />
Variation des créances financières CT 110,2 159,7 256,7<br />
Achats / cessions de valeurs mobilières 6,2 124,1 - 43,3<br />
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissements - 2 108,6 - 3 392,4 - 1 536,7<br />
Variation des dettes financières CT - 2 031,7 - 3,8 3 293,4<br />
Nouveaux emprunts et autres dettes long terme 4 194,1 4 604,4 7 517,2<br />
Remboursement d’emprunts et autres dettes long terme - 3 870,4 - 3 335,9 - 13 376,1<br />
Augmentation de capital 1 554,1 411,2 2 727,9<br />
Achat d’actions auto-détenues - 115,8 - 138,4 - 44,3<br />
Dividendes versés - 300,0 - 299,0 - 46,5<br />
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement - 569,7 1 238,5 71,6<br />
Trésorerie d’ouverture 2 089,3 1 528,1 1 389,5<br />
Effet de change et divers - 92,1 - 176,9 - 34,3<br />
Trésorerie de clôture 1 635,6 2 089,3 1 528,1<br />
(1) Y compris, en 2001 : le programme de titrisation France et Etats-Unis de 815 millions d’euros et en <strong>2002</strong> :<br />
la réduction du programme de titrisation France de 223 millions d’euros.<br />
Pour une analyse plus détaillée du rapport de gestion et des résultats <strong>2002</strong>, consulter le Document de référence <strong>2002</strong>,<br />
envoyé sur simple demande.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
85<br />
>
86<br />
LEXIQUE<br />
LES MOTS CLÉS<br />
DE L’ENVIRONNEMENT<br />
Assainissement<br />
Collecte et dépollution des eaux<br />
usées et pluviales<br />
Biogaz<br />
Le biogaz est un gaz résultant<br />
du processus de dégradation<br />
biologique des matières organiques<br />
en déficit d’oxygène.<br />
Il contient une forte proportion<br />
de méthane et possède donc<br />
un fort potentiel calorifique et<br />
énergétique. Dans nos métiers,<br />
il est produit dans les centres de<br />
stockage, dans les méthaniseurs<br />
et dans les digesteurs de boues<br />
de stations d’épuration.<br />
Il doit être capté pour éviter les<br />
nuisances (odeur et contribution<br />
à effet de serre). Une fois capté,<br />
il peut être valorisé car il constitue<br />
une source d’énergie.<br />
Centre de stockage<br />
de déchets ou centre<br />
d’enfouissement<br />
technique (CET)<br />
Il s’agit d’une installation qui<br />
a pour vocation de stocker les<br />
déchets dans des conditions<br />
optimales de sécurité tout en<br />
permettant la revalorisation<br />
énergétique du biogaz.<br />
Cogénération<br />
La cogénération est un procédé<br />
qui consiste à produire simultanément<br />
de l’énergie thermique<br />
et de l’énergie électrique à partir<br />
d’un combustible unique.<br />
L’ électricité, qui peut être auto<br />
consommée ou revendue, est<br />
produite à partir d’une turbine<br />
ou d’un moteur dont la chaleur<br />
issue des gaz d’échappement<br />
est récupérée puis réinjectée<br />
dans un circuit de chauffage.<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
Compostage<br />
Le compostage est l’une des<br />
techniques utilisées pour traiter<br />
et valoriser les déchets organiques.<br />
Ce procédé biologique<br />
permet, par l’apport d’air,<br />
de traiter des déchets organiques<br />
(déchets verts, fraction<br />
fermentescible des déchets<br />
ménagers, etc.) en les dégradant<br />
de façon accélérée. Cette technique<br />
permet la fabrication du<br />
compost, produit utilisé en<br />
agriculture.<br />
Effluents<br />
Le terme effluent désigne la<br />
plupart du temps les eaux<br />
usées domestiques et urbaines<br />
(on reçoit des effluents dans<br />
les stations d’épuration) et, par<br />
extension, les eaux usées<br />
issues des procédés industriels.<br />
Externalisation<br />
(Outsourcing)<br />
C’est la délégation à un opérateur<br />
unique extérieur d’un<br />
ensemble d’activités périphériques<br />
jusqu’alors réalisées en<br />
interne (gestion de l’eau, de<br />
l’énergie, des transports, de la<br />
protection de l’environnement,<br />
etc.).<br />
Certains contrats d’externalisation<br />
prévoient l’intégration<br />
des salariés des entreprises<br />
concernées au sein de filiales<br />
créées par le prestataire.<br />
Facilities management<br />
Cette prestation repose sur la<br />
prise en charge de l’ensemble<br />
des services supports et des<br />
services techniques d’un site<br />
tertiaire ou industriel.<br />
Gestion déléguée<br />
La gestion déléguée correspond<br />
à un mode d’exploitation de<br />
services publics ou de services<br />
d’intérêt général, relevant des<br />
autorités publiques et bénéficiant<br />
aux habitants qui, le plus<br />
souvent, en acquittent le prix<br />
directement auprès du délégataire.<br />
Le délégataire assure la responsabilité<br />
du fonctionnement du<br />
service ainsi que, le cas échéant,<br />
la réalisation de certains investissements.<br />
Ces services exploités par VE sont<br />
principalement des services de<br />
ramassage, de traitement et<br />
d’élimination de déchets ménagers<br />
ou banals, de distribution<br />
d’eau, d’assainissement et de<br />
traitement des eaux usées, de<br />
production et de distribution<br />
d’énergie (chauffage et eau<br />
chaude sanitaire), ainsi que de<br />
transports publics de voyageurs.<br />
Lixiviats<br />
Effluents liquides recueillis en<br />
fond de décharge, ayant pour<br />
origine la lixiviation des déchets<br />
par l’eau de pluie qui s’infiltre<br />
pendant l’exploitation. Une partie<br />
des eaux de pluie tombées sur<br />
les déchets s’évapore.<br />
Une autre partie s’infiltre dans<br />
les déchets et se charge en<br />
substances polluantes.<br />
Ces eaux souillées sont appelées<br />
lixiviats.Les lixiviats sont chargés<br />
en azote et matière organique.<br />
Ils doivent être traités avant rejet<br />
en milieu naturel.<br />
Recyclage<br />
Réintroduction des matières d’un<br />
déchet dans son propre cycle de<br />
production (verre,plastique,acier,<br />
etc.) en remplacement total ou<br />
partiel d’une matière vierge. Le<br />
recyclage transforme un déchet<br />
en matière première secondaire.<br />
Réseaux de chaleur<br />
et de froid urbains<br />
Composés d’une unité de production<br />
centrale et d’un réseau<br />
de canalisations, ils permettent<br />
d’alimenter des établissements<br />
publics et privés (écoles, hôpitaux,<br />
bureaux et logements) en<br />
chauffage, en eau chaude sanitaire<br />
et en air conditionné.<br />
Unitar<br />
Institut spécialisé des Nations<br />
Unies pour la formation et la<br />
recherche.<br />
Unités de valorisation<br />
énergétique<br />
Usines d’incinération des déchets<br />
permettant de produire de<br />
l’électricité ou de la vapeur, alimentant<br />
un réseau de chaleur ou<br />
un site industriel.<br />
Valorisation des déchets<br />
Avant la mise en centre de<br />
stockage, les déchets doivent<br />
obligatoirement être valorisés :<br />
tri, recyclage, compostage ou<br />
incinération.<br />
Il existe trois types de valorisation<br />
des déchets :<br />
• La valorisation matière ou<br />
recyclage qui vise à donner<br />
une seconde vie aux<br />
matériaux contenus<br />
dans les déchets.<br />
• La valorisation énergétique<br />
qui permet de produire de<br />
l’électricité ou d’alimenter<br />
un réseau de chaleur.<br />
• La valorisation<br />
agronomique qui consiste<br />
à transformer la partie<br />
fermentescible des déchets<br />
organiques en compost.
LES MOTS CLÉS<br />
FINANCIERS<br />
American Depositary<br />
Receipt (ADR)<br />
L’American Depositary Receipt,<br />
est un certificat de dépôt, qui<br />
correspond à la forme américaine<br />
d’une action étrangère.<br />
L’ADR permet la cotation des<br />
sociétés étrangères aux États-<br />
Unis.<br />
Le titre VE a été introduit le 5<br />
octobre 2001 à la Bourse de<br />
New York (NYSE) sous forme<br />
d’ADR : un ADR VE correspond<br />
à une action ordinaire VE.<br />
Avoir fiscal<br />
L’avoir fiscal est un crédit d’impôt<br />
accordé par l’État français permettant<br />
de bénéficier de déductions<br />
d’impôts.<br />
Le dividende net des actions<br />
françaises est actuellement<br />
assorti pour les résidents français<br />
personnes physiques et certaines<br />
personnes morales d’un avoir<br />
fiscal de 50 % et, pour les personnes<br />
morales résidents français<br />
qui ne bénéficient pas du<br />
régime fiscal des “sociétés<br />
mères”, d’un avoir fiscal de 10%.<br />
Les non-résidents français<br />
n’ont en principe pas droit à<br />
l’avoir fiscal, sous réserve des<br />
dispositions plus favorables<br />
résultant de certains traités.<br />
Bénéfice net par action<br />
(BNPA)<br />
Le BNPA correspond au Bénéfice<br />
net de l’entreprise divisé par le<br />
nombre d’actions en circulation.<br />
Bon de souscription<br />
d’actions<br />
Un bon de souscription d’actions<br />
donne le droit de souscrire à<br />
une action à un prix fixé jusqu’à<br />
une date déterminée. VE a<br />
distribué gratuitement, le 17<br />
décembre 2001, à tous ses<br />
actionnaires des bons de<br />
souscription d’actions aux<br />
conditions suivantes : chaque<br />
action détenue a donné droit<br />
à un BSA. 7 BSA donnent droit<br />
de souscrire à une action VE<br />
au cours de 55 euros à tout<br />
moment jusqu’en 2006.<br />
Ces BSA sont négociables et<br />
cotés sur le Premier Marché<br />
d’Euronext Paris.<br />
Capitalisation boursière<br />
Valeur donnée par le marché<br />
boursier à une société (cours de<br />
bourse multiplié par le nombre<br />
d’actions existantes).<br />
Capacité<br />
d’autofinancement<br />
La capacité d’autofinancement<br />
représente les ressources<br />
internes générées par l’activité<br />
de l’entreprise pour un exercice.<br />
Elle mesure la capacité de l’entreprise<br />
à poursuivre ses investissements,<br />
servir sa dette et<br />
payer leurs dividendes aux<br />
actionnaires. Elle représente le<br />
flux net de trésorerie généré<br />
par l’activité, hors variation<br />
nette du besoin en fonds de<br />
roulement.<br />
EBIT (Earnings Before<br />
Interests and Taxes)<br />
L’EBIT, solde intermédiaire de<br />
gestion du compte de résultat,<br />
est le résultat opérationnel avant<br />
coût de restructuration et amortissement<br />
des écarts d’acquisition.<br />
Plan d’épargne<br />
en actions (PEA)<br />
Créé en 1992, le PEA est un<br />
instrument d’épargne pour<br />
investir en Bourse, avec exonération<br />
fiscale des intérêts et<br />
plus-values au bout de cinq ans<br />
(sauf Contribution sociale<br />
généralisée et Contribution au<br />
remboursement de la dette<br />
Sociale). L’action VE est éligible<br />
au PEA.<br />
Price Earning Ratio (PER)<br />
Le PER est égal au rapport entre<br />
le cours de bourse de l’action<br />
et le bénéfice net par action.<br />
Taux d’endettement<br />
ou gearing<br />
C’est le rapport entre le montant<br />
des dettes financières nettes<br />
des liquidités, et le montant des<br />
fonds propres. On distingue le<br />
gearing comptable du gearing<br />
économique, où les fonds<br />
propres sont valorisés à hauteur<br />
de la capitalisation boursière.<br />
Taux de distribution<br />
des bénéfices<br />
(ou Pay out ratio)<br />
C’est le pourcentage du résultat<br />
net distribué aux actionnaires<br />
sous forme de dividende. VE<br />
le calcule par rapport à son<br />
bénéfice net récurrent part du<br />
Groupe.<br />
LEXIQUE<br />
Résultat net récurrent<br />
(RN récurrent)<br />
Il représente le résultat net du<br />
Groupe, en excluant les éléments<br />
exceptionnels, c’est-à-dire ceux<br />
qui n’ont pas vocation à figurer<br />
dans les comptes chaque année.<br />
Il est calculé de la manière suivante<br />
: l’EBIT, plus (ou moins) la<br />
partie récurrente du résultat<br />
financier, après l’impôt normatif,<br />
la quote-part de résultat des<br />
sociétés mises en équivalence,<br />
la partie récurrente des amortissements<br />
des écarts d’acquisition<br />
et des intérêts minoritaires.<br />
Résultat net part<br />
du Groupe (RNpg)<br />
Il correspond au résultat net<br />
dégagé par l’ensemble des sociétés<br />
du Groupe (après déduction<br />
des bénéfices ou des pertes revenant<br />
aux intérêts minoritaires).<br />
ROCE (Return On<br />
Capital Employed)<br />
Ce ratio, utilisé par VE, mesure sa<br />
capacité à rémunérer les fonds<br />
qui sont mis à sa disposition par<br />
ses actionnaires et par les prêteurs.<br />
Sa définition précise figure<br />
en page 65 du présent document.<br />
Service à Règlement<br />
Différé (SRD)<br />
Le SRD a été créé en septembre<br />
2000 sur le marché de Paris,pour<br />
remplacer le Règlement Mensuel.<br />
Le SRD permet de différer le<br />
règlement d’une transaction.<br />
La liquidation intervient cinq<br />
jours de bourse avant la fin du<br />
mois calendaire. L’action VE est<br />
éligible au SRD.<br />
VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />
87<br />
>
88<br />
POUR EN SAVOIR PLUS<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />
Contacts investisseurs et analystes financiers<br />
Nathalie Pinon<br />
Directeur des Relations avec les Investisseurs<br />
<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />
36-38, avenue Kléber – 75116 Paris<br />
Tél. (France) : + (33) 1 71 75 01 67 - Fax : + (33) 1 71 75 10 12<br />
E-mail : nathalie.pinon@groupve.com<br />
Contact USA :<br />
Brian Sullivan<br />
Tél. : + (1) 401 737 41 00<br />
E-mail : bsullivan@usfilter.com<br />
Contacts actionnaires<br />
Téléphone :<br />
Numéro libre appel : 0 805 800 000<br />
(gratuit depuis un poste fixe)<br />
Courrier :<br />
Service Actionnaires de <strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />
36-38, avenue Kléber - 75116 Paris<br />
E-mail : service.actionnaires@groupve.com<br />
Sites Internet VE<br />
Site général :<br />
pour les renseignements généraux sur le Groupe<br />
www.veoliaenvironnement.com<br />
<strong>Finance</strong> :<br />
pour les renseignements à caractère<br />
financier (en anglais)<br />
www.veoliaenvironnement-finance.com<br />
Actionnaires :<br />
pour l’information des actionnaires (en français)<br />
www.actionnaires.veoliaenvironnement.com<br />
Développement durable :<br />
pour les renseignements sur la politique de développement<br />
durable du Groupe<br />
www.d.durable.veoliaenvironnement.com<br />
Ressources humaines :<br />
pour les offres de candidatures au sein du Groupe<br />
www.veoliaenvironnement-rh.com
><br />
Ce document n’est pas le document de référence visé par la COB.<br />
En plus de ce rapport <strong>annuel</strong>, VE a publié pour ses actionnaires les documents suivants :<br />
- un document de référence visé par la COB<br />
- un document 20 F déposé auprès de la SEC (Securities Exchange Commission)<br />
- un rapport développement durable<br />
Ces documents peuvent être envoyés sur simple demande ou consultés sur les sites internet suivants :<br />
- Site internet du Groupe : www.veoliaenvironnement.com<br />
- Site internet finance du Groupe : www.veoliaenvironnement-finance.com<br />
- Site internet actionnaires : www.actionnaires.veoliaenvironnement.com<br />
- Site internet développement durable du Groupe : www.d.durable.veoliaenvironnement.com<br />
Ce document a été imprimé sur papier “Bel air Mat Satin”, ce papier est écologique.
www.veoliaenvironnement.com<br />
Siège social VE :<br />
36-38 avenue Kléber<br />
75 116 Paris<br />
Tél.: 01 71 75 00 00