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Rapport annuel 2002 - Veolia Finance - Veolia Environnement

Rapport annuel 2002 - Veolia Finance - Veolia Environnement

Rapport annuel 2002 - Veolia Finance - Veolia Environnement

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Conseil et rédaction : Image 7 (tél.: 01 53 70 74 70)<br />

Rédactrice : Catherine Radiguer<br />

Conception graphique et réalisation : Ikoneo (tél.: 01 40 92 75 71)<br />

Crédits photos : Christophe Majani d’Inguimbert / Bruno Clergue<br />

/ Photothèque VE / Corbis / Gettyimages.<br />

Illustrations : Baax.<br />

Société Anonyme<br />

au capital de<br />

5.468.451.196,50 euros<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong>


2<br />

4<br />

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88<br />

SOMMAIRE<br />

Les valeurs du Groupe<br />

Le message du Président du Directoire<br />

Chiffres clés <strong>2002</strong><br />

Profil<br />

Historique : 150 ans de services à l’environnement<br />

Changement de nom<br />

Le gouvernement d’entreprise<br />

Bourse et investisseurs<br />

Un Groupe international<br />

Les clients :<br />

><br />

><br />

42 ><br />

Les clients municipaux<br />

Les clients industriels et tertiaires<br />

Recherche et Innovation<br />

LES ACTIVITÉS<br />

44 EA ><br />

L’Eau<br />

><br />

><br />

><br />

><br />

La Propreté<br />

Les Services Énergétiques<br />

Le Transport<br />

FCC<br />

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

><br />

><br />

><br />

><br />

Principes et actions<br />

Création de valeur<br />

Responsabilité environnementale<br />

Responsabilité sociale<br />

Gestion des risques<br />

RÉSULTATS ET RAPPORT DE GESTION RÉSUMÉ<br />

Lexique<br />

Le métier des services à l’environnement<br />

Pour en savoir plus


Vivendi <strong>Environnement</strong><br />

devient<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

1<br />

>


2<br />

LES VALEURS DU GROUPE<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

SENS DU CLIENT<br />

Être constamment à l’écoute de nos clients avec rigueur<br />

et professionnalisme pour nous adapter à leurs besoins,<br />

les anticiper et construire avec eux une relation solide<br />

et de longue durée.<br />

PERFORMANCE<br />

INNOVATION<br />

Agir à tous les niveaux avec rigueur financière et souci de création<br />

de richesse pour le Groupe et ses actionnaires, afin de pérenniser<br />

son action et garantir son développement à long terme.<br />

SOLIDARITÉ<br />

RESPONSABILITÉ<br />

Être conscient de l’impact de nos actions au quotidien sur l’amélioration<br />

des conditions de vie des populations et ne jamais oublier la dimension<br />

sociale et sociétale de notre métier, de manière à l’exercer dans un<br />

esprit de bien commun général. Permettre à chaque responsable<br />

et exiger de lui qu’il assume pleinement la responsabilité des décisions<br />

qu’il est amené à prendre dans l’exercice de sa mission.<br />

Avec audace et imagination, travailler à créer les services<br />

à l’environnement de demain en enrichissant notre métier<br />

par une recherche et une technologie innovantes pour apporter<br />

toujours plus de qualité de service et de valeur ajoutée<br />

à nos clients comme aux usagers.<br />

Faire converger les intérêts individuels au profit de l’intérêt<br />

collectif et construire un Groupe où les expériences<br />

se partagent et où les réussites sont des victoires communes.


VE s’engage au respect de l’environnement<br />

partout où le Groupe intervient.<br />

Notamment par :<br />

• Une application stricte ou par anticipation des réglementations<br />

environnementales internationales et locales,<br />

• Une implication des équipes de VE pour améliorer la qualité de vie<br />

quotidienne des habitants,<br />

• Une pratique de ses activités avec le meilleur niveau de performance<br />

environnementale.<br />

VE s’engage à anticiper les attentes et<br />

les besoins en matière d’environnement<br />

de ses clients, consommateurs privés,<br />

collectivités locales et entreprises.<br />

Notamment par :<br />

• Une écoute et une grande connaissance de ses clients,<br />

• Une recherche innovante qui prend en compte les enjeux comme<br />

la santé et la sécurité sanitaire,<br />

• Une compétence et un professionnalisme des équipes de VE et<br />

un engagement de chacune d’elles à faire vivre la politique<br />

environnementale du Groupe avec rigueur et innovation.<br />

Ces engagements sont formulés et développés plus précisément dans une Charte en 10 points<br />

sur le Développement Durable qui figure dans le <strong>Rapport</strong> Développement Durable du Groupe<br />

publié en parallèle à ce <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong>. Ce document est envoyé à tous ceux qui en font<br />

la demande. Il est également disponible sur le site Internet.<br />

Ils ressortent également de la Charte Éthique,programme adopté par VE le 3 mars 2003, pour<br />

guider au quotidien le comportement de ses collaborateurs à travers le monde.<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT :<br />

UN GROUPE QUI S’ENGAGE<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 3<br />

>


4<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

HENRI PROGLIO, PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE<br />

MESSAGE DU PRÉSIDENT<br />

DU DIRECTOIRE<br />

Dans sa longue histoire, notre entreprise<br />

a connu des années riches en événements.<br />

<strong>2002</strong> restera sans doute comme<br />

l’une de celles-ci et l’une des plus chargées<br />

de sens.<br />

Sur le plan économique, notre Groupe a<br />

tenu le cap d’une vraie croissance dans la<br />

rigueur financière.<br />

Hors effets de change, le chiffre d’affaires<br />

enregistre une progression de 5,9 % et de<br />

7,2 % en s’en tenant aux seules activités<br />

stratégiques.<br />

L’autofinancement croît cette année de<br />

13 % après une hausse de 26 % en 2001. Le<br />

résultat net récurrent s’établit à 429 M€<br />

contre 420 M€ en 2001 ; il autorise à proposer<br />

le maintien du dividende par action à 0,55 €.<br />

Au-delà de ces résultats, qui doivent s’apprécier<br />

au regard du contexte de crise boursière<br />

et de ralentissement économique, l’acquis<br />

essentiel de <strong>2002</strong> est sans doute que notre<br />

entreprise a rassemblé les moyens d’un<br />

avenir rénové, cohérent et responsable.<br />

Un avenir rénové que symbolise ce nouveau<br />

nom de VEOLIA ENVIRONNEMENT, proposé<br />

à l’approbation de notre Assemblée Générale.<br />

Cette nouvelle identité répond à une attente<br />

que nous avons mesurée de la part des<br />

collaborateurs du Groupe, de ses clients et<br />

de ses actionnaires. Elle correspond au<br />

sentiment partagé d’un nouveau départ que<br />

nous concilions avec le respect de nos racines<br />

historiques : nous aurons cette année l’occasion<br />

de l’illustrer puisque 2003 marque le<br />

150e anniversaire de la naissance de notre<br />

entreprise.<br />

Un avenir rénové qui s’exprime plus concrètement<br />

encore par l’évolution profonde de<br />

notre actionnariat. Au cours de l’année <strong>2002</strong>,<br />

la participation détenue dans notre société<br />

par VIVENDI UNIVERSAL est passée de 63 %<br />

à20,4 %. Ce désengagement a permis l’entrée<br />

à notre capital d’un groupe d’investisseurs,<br />

composé pour l’essentiel de grandes<br />

institutions financières, qui ont vocation à<br />

accompagner dans le long terme le développement<br />

de notre entreprise.


“<br />

Les synergies de nos branches<br />

se jouent au quotidien :<br />

dans la recherche, dans l’échange<br />

des savoir-faire, dans l’évolution<br />

convergente des métiers…<br />

”<br />

En <strong>2002</strong>, notre Groupe s’est également doté<br />

d’un nouveau siège, avenue Kléber à Paris,<br />

permettant, pour la première fois dans<br />

l’histoire de l’entreprise, le regroupement<br />

sous le même toit des fonctions transversales<br />

et de la direction générale de chacune des<br />

branches.<br />

La réorganisation de l’équipe dirigeante,<br />

effectuée en février, la proposition faite à<br />

l’Assemblée Générale d’adopter la forme<br />

d’une société à Conseil d’Administration,<br />

plus adaptée à la représentation d’un actionnariat<br />

diversifié, viennent parachever cette<br />

mutation profonde.<br />

Un avenir cohérent que VEOLIA ENVIRON-<br />

NEMENT exprime, en premier lieu, par la<br />

stabilité de son projet stratégique.<br />

Notre entreprise n’a qu’un seul métier :<br />

le service à l’environnement ;elle décline ce<br />

métier dans quatre secteurs d’activités<br />

complémentaires : l’Eau, la Propreté, les<br />

Services Énergétiques, le Transport.<br />

Cette complémentarité correspond à une<br />

forte réalité commerciale. Dans un monde<br />

sans cesse plus urbanisé, nos quatre activités<br />

répondent aux préoccupations majeures<br />

des collectivités, de leurs élus, des citoyens.<br />

La maîtrise de cette gamme de services nous<br />

permet également de présenter aux clients<br />

industriels des offres globales qui rencontrent<br />

un succès croissant.<br />

Mais au-delà du commercial, les synergies<br />

de nos branches se jouent au quotidien :<br />

dans la recherche, où un nombre croissant<br />

de nos travaux concernent conjointement<br />

plusieurs de nos activités ; dans l’échange<br />

des savoir-faire, par exemple avec la<br />

transposition des techniques de gestion<br />

des réseaux de transport à la rationalisation<br />

de la collecte des ordures ménagères ; dans<br />

l’évolution convergente des métiers, comme<br />

l’illustre fortement le développement de<br />

la valorisation énergétique des déchets …<br />

Cette cohérence, VEOLIA ENVIRONNEMENT<br />

l’exprime encore par la maîtrise complète<br />

d’un métier exigeant, construisant sa réussite<br />

sur trois piliers : d’abord, notre expérience<br />

de gestion rigoureuse, acquise depuis des<br />

décennies à travers le monde ; ensuite, notre<br />

importante capacité de recherche et d’innovation,<br />

entièrement dédiée à l’amélioration<br />

des performances économiques et écologiques<br />

de nos technologies ; enfin,et surtout,<br />

la qualité de nos ressources humaines,<br />

entretenue au fil de notre croissance par<br />

une politique affirmée de formation et de<br />

promotion professionnelles.<br />

Ce haut degré d’expertise au service d’une<br />

conception cohérente - à la fois stricte et<br />

ambitieuse - de son métier, fait de VEOLIA<br />

ENVIRONNEMENT une entreprise à bien des<br />

égards unique au plan international.<br />

Il explique les succès rencontrés dans la<br />

conjoncture par ailleurs morose de l’année<br />

écoulée : Shanghai, Indianapolis, Poznan,<br />

Londres, Atlanta, Singapour, Rabat, Jérusalem,<br />

Prague, La Haye… sont quelques exemples<br />

notables de ces villes qui, en <strong>2002</strong>, nous ont<br />

accordé leur confiance, pour des périodes<br />

généralement comprises entre 20 et 50 ans.<br />

Il faudrait y ajouter les succès rencontrés<br />

auprès des groupes industriels, qui concernent<br />

souvent plusieurs de nos branches,<br />

ainsi que l’exceptionnel taux de renouvellement<br />

de nos anciens contrats venus à<br />

échéance.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 5<br />

>


6<br />

MESSAGE DU PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE<br />

“<br />

Notre groupe a dépassé<br />

en <strong>2002</strong>, parfois largement,<br />

les objectifs qu’il s’était fixé,<br />

démontrant ainsi la crédibilité<br />

de sa gestion.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

”<br />

Un avenir responsable enfin, cette responsabilité<br />

constituant, à mes yeux, la contrepartie<br />

de notre professionnalisme, du succès<br />

rencontré, de la dimension unique de notre<br />

entreprise.<br />

Responsables, nous le sommes en premier<br />

lieu, à l’égard de nos actionnaires,sans la<br />

confiance desquels rien ne serait possible.<br />

Qu’il s’agisse du fort accroissement de<br />

l’autofinancement,de la réduction de la dette,<br />

de la cession des activités non-stratégiques,<br />

notre Groupe a dépassé en <strong>2002</strong>, parfois<br />

largement, les objectifs qu’il s’était fixé,<br />

démontrant ainsi la crédibilité de sa gestion.<br />

Mais, dans les temps que nous traversons,<br />

aucune auto-satisfaction n’est permise.<br />

J’ai ainsi tenu à réaffirmer auprès de l’ensemble<br />

de nos cadres et, en particulier, de<br />

ceux qui concourent à notre développement,<br />

la nécessité d’un effort constant d’amélioration<br />

de la rentabilité des capitaux investis.<br />

Nous sommes fondamentalement des<br />

prestataires de services ; la qualité de ces<br />

services, la capacité que nous avons à<br />

générer des économies pour nos clients<br />

industriels ou publics sont les bases de<br />

notre démarche commerciale. Le financement<br />

d’infrastructures parfois lié à notre<br />

intervention doit être soigneusement<br />

mesuré dans son principe, son ampleur et<br />

sa rentabilité. Cette logique s’exprime dans<br />

notre accord avec EDF, conclu en 2000 : le<br />

partenariat stratégique avec le premier<br />

producteur d’électricité mondial, nous<br />

évite d’investir dans la production énergétique<br />

primaire et nous permet de consacrer<br />

nos forces au développement des services<br />

énergétiques à valeur ajoutée. C’est cette<br />

logique que je souhaite voir renforcer dans<br />

notre développement en tirant parti d’une<br />

évolution du secteur qui accroît nos avantages<br />

concurrentiels.<br />

Déjà, au cours des premiers mois de 2003,<br />

plusieurs contrats importants - celui de<br />

Boston dans les transports, celui de Puxi-<br />

Shanghai dans le traitement des déchets<br />

- ont été conclus sans investissement<br />

significatif de notre part.<br />

C’est la bonne voie : celle qui nous permettra<br />

d’équilibrer au mieux la recherche<br />

nécessaire de la rentabilité et la poursuite<br />

d’un développement créateur de valeur<br />

pour nos actionnaires.<br />

Responsables nous le sommes aussi à un<br />

niveau plus global : celui d’une entreprise<br />

qui se veut un acteur du développement<br />

durable et de la construction d’un monde<br />

conciliant davantage le progrès économique<br />

et l’amélioration du cadre de vie.<br />

Le développement durable n’est pas une<br />

mode ; la nécessité d’une utilisation rationnelle<br />

et avisée des ressources rares, du<br />

contrôle de l’impact des activités humaines<br />

sur l’environnement sera l’une des priorités<br />

de ce siècle.<br />

Ces problèmes trop souvent vus comme<br />

ceux du tiers-monde concernent aussi les


pays développés. Je n’en donnerai qu’un<br />

exemple frappant : en Amérique du Nord,<br />

les taux de fuites constatés dans les<br />

réseaux d’eaux municipaux atteignent<br />

souvent 50 %, cinq fois plus que le niveau<br />

que nous obtenons dans l’exploitation des<br />

eaux de certains réseaux européens !<br />

La contribution que nous apportons au<br />

développement durable par la lutte contre<br />

le gaspillage et l’amélioration de la qualité<br />

de l’eau, l’élimination propre des déchets<br />

et leur valorisation énergétique ou économique,<br />

la promotion de l’économie d’énergie,<br />

l’amélioration des systèmes de transport, est<br />

importante.<br />

Elle est intrinsèque à l’exercice de notre<br />

métier :en faisant notre travail avec rigueur,<br />

avec scrupule, avec imagination, nous<br />

aidons à construire une forme de progrès qui<br />

préserve la vie. C’est un témoignage que<br />

notre Groupe a porté à Johannesburg à<br />

l’occasion du Sommet de la Terre et, il y<br />

a quelques semaines encore, à Kyoto, lors<br />

du 3e Forum Mondial de l’Eau.<br />

Dans ces enceintes internationales, émerge<br />

un concept de “partenariat public-privé”<br />

qui apparaît comme l’une des solutions les<br />

plus adaptées pour répondre aux défis du<br />

développement durable.<br />

Cette forme de partenariat est, au fond,<br />

très voisine du mécanisme typiquement<br />

français de la “délégation de service<br />

public” qui constitue la base du modèle<br />

économique de notre entreprise.<br />

Comment ne pas nous en réjouir ?<br />

“<br />

En faisant notre travail<br />

MESSAGE DU PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE<br />

avec rigueur, avec scrupule,<br />

avec imagination, nous aidons<br />

à construire une forme<br />

de progrès qui préserve la vie.<br />

”<br />

Les marchés financiers traversent depuis<br />

trois ans une période de désarroi profond.<br />

C’est dans ce climat, exceptionnellement<br />

troublé, que s’est déroulée la jeune existence<br />

boursière de VEOLIA ENVIRONNEMENT<br />

depuis son introduction en juillet 2000.<br />

Ces périodes sont éprouvantes pour nos<br />

actionnaires qui nous restent fidèles et<br />

accompagnent notre croissance comme nous<br />

l’avons vu à l’occasion de l’augmentation de<br />

capital de l’été <strong>2002</strong> ; elles sont frustrantes<br />

pour nos salariés dont les efforts de développement<br />

et de performance ne sont pas<br />

encore reconnus par le marché.<br />

J’ai pour ma part la conviction que ces turbulences,<br />

qui incontestablement nous<br />

affectent, sont cependant passagères : elles<br />

laisseront demain la place à une appréciation<br />

plus exacte de la réalité. En ce qui concerne<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT, la réalité est que<br />

nous avons tenu et dépassé les engagements<br />

pris ; que notre modèle économique<br />

confirme sa pertinence ; que de nouveaux<br />

marchés, solvables et stables, s’ouvrent à nos<br />

efforts ; que notre exposition aux risques<br />

internationaux est très limitée ; que notre<br />

visibilité est exceptionnelle : nos contrats<br />

signés correspondent à plus d’une décennie<br />

de chiffre d’affaires ;que nous sommes,enfin,<br />

non seulement le premier Groupe mondial<br />

dans notre métier mais peut-être l’unique<br />

“acteur pur” des services à l’environnement.<br />

Telles sont les bases de la confiance que j’ai<br />

dans l’avenir de VEOLIA ENVIRONNEMENT<br />

et je vous remercie de la partager.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 7<br />

>


8<br />

CHIFFRES CLÉS<br />

Chiffre d’affaires<br />

Évolution du chiffre<br />

d’affaires consolidé<br />

(en milliards d’euros)<br />

30,08<br />

29,13<br />

26,26<br />

2000 2001 <strong>2002</strong><br />

Le chiffre d’affaires consolidé est en hausse<br />

de 3,3 % par rapport à l’exercice 2001. Hors<br />

activités non stratégiques cédées durant<br />

l’année ou en cours de cession, il progresse<br />

de 5,9 % (+ 7,2 % à taux de change constant).<br />

Capacité d’autofinancement<br />

(en millions d’euros)<br />

2 780<br />

2 455<br />

1 953<br />

2000 2001 <strong>2002</strong><br />

La capacité d’autofinancement a de nouveau<br />

fortement progressé (+ 13 % en <strong>2002</strong>,<br />

et + 26 % en 2001). Après des investissements<br />

de maintenance quasi stables à 1,3 Md €,<br />

l’autofinancement disponible avant<br />

investissements de croissance a progressé<br />

de 36 % à 1 457 M €. En outre, les cessions<br />

d’actifs réalisées en <strong>2002</strong> ont dégagé<br />

1,8 Md € de disponibilités supplémentaires.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

Répartition du chiffre<br />

d’affaires <strong>2002</strong> par Division<br />

44,2 % Eau<br />

20,4 % Propreté<br />

15,2 % Services<br />

énergétiques<br />

11,4 % Transport<br />

8,8 % FCC*<br />

La part de la Division Eau dans le chiffre<br />

d’affaires consolidé diminue en <strong>2002</strong> (44,2 %)<br />

par rapport à 2001 (46,8 %), sous l’effet<br />

notamment des cessions d’activités non<br />

stratégiques effectuées durant l’année.<br />

* Quote-part de VE (49 %)<br />

Investissements<br />

(en millions d’euros)*<br />

3 738<br />

4 052<br />

3 539<br />

2 208<br />

1 331<br />

Investissements<br />

de croissance<br />

2 670<br />

1 382<br />

2 415<br />

1 323<br />

2000 2001 <strong>2002</strong><br />

Investissements<br />

de maintenance<br />

En <strong>2002</strong>, VE a poursuivi son développement<br />

en investissant de manière sélective dans de<br />

nouveaux projets.<br />

* 49 % de FCC y compris<br />

Répartition du chiffre<br />

d’affaires <strong>2002</strong><br />

par zone géographique<br />

43,2 % France<br />

32,6 % Europe<br />

(hors France)<br />

18,3 % Amériques<br />

5,9 % Reste<br />

du monde<br />

En <strong>2002</strong>, l’activité a progressé sur toutes les<br />

zones, à l’exception du continent américain,<br />

sous le double effet des cessions réalisées<br />

et de l’évolution du dollar. L’évolution positive<br />

des autres zones reflète l’intégration des<br />

acquisitions faites en 2001 et le démarrage<br />

des contrats gagnés en 2000 et 2001.<br />

Endettement net<br />

(en millions d’euros)<br />

13 066<br />

14 283<br />

13 188<br />

2000 2001 <strong>2002</strong><br />

Au cours de <strong>2002</strong>, VE, tout en maintenant un<br />

niveau d’investissements significatifs a renforcé<br />

sa structure financière et a diminué son<br />

endettement net, grâce aux cessions d’actifs<br />

non stratégiques et à l’augmentation de capital<br />

réalisée en août.


Résultats<br />

Évolution de l’EBIT consolidé<br />

(en millions d’euros)<br />

1 971<br />

2 013<br />

1 650<br />

2000 2001<br />

<strong>2002</strong><br />

Le recul de 2,1 % de l’EBIT en <strong>2002</strong> résulte<br />

des cessions d’activités non stratégiques<br />

et de la baisse du dollar. Hors activités<br />

non stratégiques cédées, l’ensemble des<br />

Divisions contribuent à la progression de<br />

l’EBIT (+ 1,9 %, soit + 3,2 % à change constant).<br />

Évolution du résultat<br />

net récurrent part du Groupe<br />

(en millions d’euros)<br />

429,0<br />

420,0<br />

342,0<br />

2000 2001 <strong>2002</strong><br />

La progression observée du résultat net<br />

récurrent en <strong>2002</strong> témoigne à la fois de la<br />

solidité des résultats des activités, en dépit<br />

d’un environnement économique difficile,<br />

et de la réussite du renforcement de la<br />

situation financière menée au cours de<br />

l’exercice.<br />

Répartition de l’EBIT <strong>2002</strong><br />

par Division<br />

52,0% Eau<br />

19,5 % Propreté<br />

12,4% Services<br />

énergétiques<br />

5,9 % Transport<br />

12,7 % FCC*<br />

En <strong>2002</strong>, la part de la Division Eau dans<br />

l’EBIT, calculée sur les seules activités<br />

stratégiques, c’est-à-dire sans prendre en<br />

compte les activités cédées ou en cours<br />

de cession, ressort à 48,7 %.<br />

* Quote-part de VE (49%)<br />

Évolution du résultat<br />

net consolidé part du Groupe<br />

(en millions d’euros)<br />

339,2<br />

-2 251,2<br />

614,8<br />

2000 2001 <strong>2002</strong><br />

Compte tenu d’un amortissement exceptionnel<br />

de survaleur et de coûts de restructuration,<br />

le résultat net consolidé part du Groupe s’est élevé<br />

à 339,2 M € en <strong>2002</strong>.<br />

Répartition de l’EBIT <strong>2002</strong><br />

par zone géographique<br />

30 % France<br />

38 % Europe<br />

(hors France)<br />

25 % Amériques<br />

7 % Reste<br />

du monde<br />

La structure par zone géographique reflète<br />

le recul de la contribution des Amériques<br />

et de la France au profit d’autres zones, suite<br />

notamment aux cessions des activités<br />

non stratégiques d’US Filter, la situation des<br />

marchés de l’équipement aux États-Unis et la<br />

montée en puissance des contrats gagnés entre<br />

2000 et <strong>2002</strong> en Europe centrale et en Asie.<br />

Effectif total géré<br />

au 31 décembre<br />

302 000<br />

295 000<br />

269 000<br />

2000 2001 <strong>2002</strong><br />

(avec 100 % des effectifs des sociétés<br />

du Groupe, y compris FCC)<br />

L’effectif moyen pondéré consolidé<br />

du Groupe était de 257 000 en <strong>2002</strong>,<br />

se comparant à 239 000 en 2001,<br />

et à 215 000 en 2000.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 9<br />

>


N°1 mondial des services à l’environnement<br />

10<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

• Un chiffre d’affaires consolidé de 30 milliards d’euros en <strong>2002</strong><br />

• Un résultat net récurrent de 429 millions d'euros<br />

• 302 000 salariés gérés*<br />

Un seul métier : les services à l’environnement<br />

4 divisions<br />

Eau<br />

Propreté<br />

Services<br />

Énergétiques<br />

Transport<br />

VE représente le seul Groupe mondial, dont l’activité soit entièrement consacrée aux services à l’environnement,<br />

et qui soit capable d’en décliner toute la gamme dans ses 4 composantes : l’Eau (gestion<br />

du cycle de l'eau) la Propreté (collecte, gestion, traitement et valorisation des déchets), les Services<br />

Energétiques et le Transport. Par son activité même, le Groupe répond aux enjeux majeurs de la planète<br />

en matière de développement durable.<br />

La cohérence de ses 4 Divisions, jointe à son implantation internationale, lui permet de développer<br />

pour ses clients publics et privés une offre de services intégrés apportant une réponse globale et sur<br />

mesure à leurs problématiques dans le monde entier.<br />

Un réseau mondial<br />

N°1 mondial des métiers de l’eau<br />

Chiffre d’affaires <strong>2002</strong> : 13,3 milliards d’euros**<br />

110 millions de personnes dans le monde desservies en eau potable et assainissement<br />

N°2 mondial et un des leaders mondiaux des déchets industriels dangereux<br />

Chiffre d’affaires <strong>2002</strong> : 6,1 milliards d’euros**<br />

54 millions de tonnes de déchets traités par Onyx dans le monde en <strong>2002</strong><br />

N°1 européen sur le marché des services énergétiques***<br />

Chiffre d’affaires <strong>2002</strong> : 4,6 milliards d’euros<br />

70 000 installations gérées<br />

1 er opérateur privé de transport terrestre de voyageurs en Europe<br />

Chiffre d’affaires <strong>2002</strong> : 3,4 milliards d’euros<br />

Plus de 4 000 collectivités locales clientes.<br />

• Présent dans près de 100 pays, sur tous les continents<br />

• 57 % du chiffre d’affaires consolidé réalisé à l’international<br />

• Plus de 95 % du chiffre d’affaires réalisé dans<br />

des pays industrialisés, à stabilité politique et monétaire<br />

* Effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>, y compris 100 % des effectifs de FCC.<br />

**Dont 100 % des résultats de l’activité des secteurs Eau et Propreté de Proactiva, société détenue conjointement par FCC et VE.<br />

***Services Énergétiques qui excluent la production, le négoce et la vente d’électricité.


HISTORIQUE<br />

11<br />

150 ANS DE SERVICES À L’ENV<br />

1853 1867 1875 1880<br />

Création de la<br />

Compagnie Générale<br />

des Eaux (CGE)<br />

le 14 décembre 1853<br />

par décret impérial.<br />

Ses fondateurs ont<br />

2 objectifs : irriguer<br />

les campagnes et<br />

alimenter les villes<br />

en eau. Elle obtient<br />

à Lyon sa première<br />

concession de service<br />

public de distribution<br />

des eaux.<br />

7 ans plus tard, Paris<br />

lui confie son service<br />

de distribution d’eau<br />

pour une période<br />

de 50 ans.<br />

François Grandjouan<br />

décroche avec la ville<br />

de Nantes un contrat<br />

pour « débarrasser les<br />

rues des boues<br />

et immondices et<br />

les transformer en<br />

fumier ».<br />

À la même époque<br />

(1870) est créée à<br />

Rouen et Chauny<br />

l’entreprise des Frères<br />

Soulier,compagnons,<br />

maîtres-chiffonniers<br />

(ces 2 entreprises<br />

rejoindront la CGE<br />

respectivement<br />

en 1980 et 1990).<br />

Naissance de la<br />

Compagnie Générale<br />

Française de<br />

Tramways (CGFT).<br />

La conception des<br />

villes initiée par<br />

le baron Haussmann<br />

révolutionne les<br />

transports urbains<br />

et permet l’essor<br />

d’un nouveau moyen<br />

de locomotion :<br />

le tramway (tracté<br />

par des chevaux), en<br />

réponse à l’insuffisance<br />

de l’omnibus.<br />

La CGFT exploite ses<br />

premières lignes de<br />

tramways au Havre,<br />

Nancy et Marseille<br />

(la CGFT rejoindra<br />

la CGE en 1980).<br />

Venise : premier<br />

succès commercial<br />

à l’étranger.<br />

Un traité accorde à<br />

la CGE la production<br />

et la distribution d’eau<br />

à Venise.<br />

Suivront Constantinople<br />

en 1882 et Porto en 1883.<br />

En 1884, la CGE élargit<br />

pour la première<br />

fois ses compétences<br />

au traitement des<br />

eaux usées à Reims.<br />

1900<br />

Création de Fomento<br />

de Obras y<br />

Construcciones (FOC),<br />

société espagnole<br />

spécialisée dans les<br />

travaux publics et<br />

de services urbains,<br />

le traitement des<br />

eaux usées, la collecte<br />

des déchets et<br />

le transport.<br />

FOC, devenue FCC,<br />

est l’associé<br />

espagnol de VE<br />

depuis 1998.<br />

De la Compagnie Générale des Ea<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE


e<br />

.<br />

L’ENVIRONNEMENT<br />

1900 1905<br />

Création de Fomento<br />

de Obras y<br />

Construcciones (FOC),<br />

société espagnole<br />

spécialisée dans les<br />

travaux publics et<br />

de services urbains,<br />

le traitement des<br />

eaux usées, la collecte<br />

des déchets et<br />

le transport.<br />

FOC, devenue FCC,<br />

est l’associé<br />

espagnol de VE<br />

depuis 1998.<br />

Une découverte<br />

technologique<br />

majeure : l’ozone.<br />

Pour compléter ou<br />

remplacer le chlore,<br />

un procédé utilisant<br />

l’ozone pour la filtration<br />

et la stérilisation des<br />

eaux est mis au point.<br />

Sa mise en application<br />

démarre 4 ans plus tard.<br />

Les efforts menés en<br />

termes de recherche<br />

et développement<br />

vont s’intensifier<br />

au cours du siècle.<br />

Ils aboutiront à la<br />

création d’Anjou<br />

Recherche,duCREED<br />

et d’Eurolum,<br />

les 3 pôles de<br />

recherche de VE.<br />

des Eaux…<br />

1912<br />

Charles Blum crée la<br />

Compagnie Générale<br />

d’Entreprises<br />

Automobiles (CGEA),<br />

dont l’objectif est<br />

d’acheter, vendre,<br />

entretenir et exploiter<br />

un parc de véhicules<br />

industriels équipés<br />

de l’avant-train<br />

automobile inventé<br />

par Georges Latil.<br />

En 1919, la CGEA se<br />

lance sur le marché<br />

parisien de la collecte<br />

des ordures ménagères<br />

(elle rejoint la CGE<br />

en 1980).<br />

1935<br />

Léon Dewailly fonde<br />

la société Chauffage<br />

Service, spécialisée<br />

dans l’exploitation<br />

des installations<br />

de chauffage et<br />

de climatisation.<br />

(Chauffage Service<br />

fusionne en 1960<br />

avec la Compagnie<br />

Générale de Chauffe<br />

(CGC),créée en 1944,<br />

qui rejoint la CGE<br />

en 1967).<br />

1953<br />

La Compagnie<br />

Générale des Eaux<br />

fête son centenaire :<br />

8 millions de personnes<br />

approvisionnées en<br />

eau potable en France,<br />

10 000 km de réseau.<br />

La Compagnie élargit<br />

son activité dans<br />

de nouveaux services<br />

comme la collecte des<br />

ordures ménagères.<br />

1958<br />

La quasi-totalité des<br />

marchés d’entretien<br />

des bases américaines<br />

installées en France<br />

au sein de l’OTAN est<br />

confiée à la CGC.<br />

Aux activités<br />

thermiques s’ajoutent<br />

toutes sortes de<br />

maintenance diverses.<br />

L’expérience préfigure les<br />

contrats multiservices<br />

de facilities<br />

management qu’offre<br />

aujourd’hui Dalkia.<br />

1967<br />

Le Groupe exploite<br />

ses premières usines<br />

d’incinération<br />

de déchets.


1973<br />

Le premier choc pétrolier<br />

impose la recherche<br />

de techniques nouvelles<br />

pour économiser<br />

l’énergie.<br />

La CGC répond par des<br />

solutions telles que<br />

la géothermie<br />

et la récupération<br />

des énergies perdues.<br />

En 1975, la CGE crée<br />

SARP Industries pour<br />

valoriser les déchets<br />

dangereux.<br />

SARP Industries<br />

deviendra rapidement<br />

le 1er centre européen<br />

de traitement<br />

des déchets toxiques<br />

liquides.<br />

1980<br />

Le regroupement :<br />

la CGE regroupe<br />

l’ensemble de ses filiales<br />

spécialisées dans la<br />

conception, l’ingénierie<br />

et la réalisation d’équipements<br />

de traitement<br />

des eaux potables<br />

et usées au sein de<br />

l’Omnium de<br />

Traitement et<br />

de Valorisation (OTV).<br />

La CGE prend le contrôle<br />

de la CGEA (qui deviendra<br />

Connex et Onyx) puis<br />

de la Compagnie<br />

Générale de Chauffe<br />

(rebaptisée plus tard<br />

Dalkia),rassemblant<br />

ainsi les 4 métiers de VE.<br />

1986<br />

Le Groupe<br />

Montenay, créé en<br />

1860, rejoint la<br />

Compagnie Générale<br />

de Chauffe.<br />

Création de<br />

la marque ONYX,<br />

en 1989.<br />

1990<br />

Acquisition par ONYX<br />

du Groupe Soulier<br />

(devenu un des plus<br />

gros récupérateurs<br />

européens de papiers<br />

et plastiques).<br />

Aux États-Unis,<br />

création de la société<br />

US Filter (rachetée par<br />

le Groupe en 1999),<br />

qui a pour objectif<br />

de devenir le leader<br />

mondial de<br />

la fabrication<br />

d’équipement<br />

de traitement<br />

des eaux.<br />

1994<br />

Le Groupe devient<br />

un des leaders<br />

européens<br />

de la propreté.<br />

Création de l’Institut<br />

de l’<strong>Environnement</strong><br />

Urbain (IEU) à Jouyle-Moutier(Vald’Oise),<br />

centre de<br />

formation et<br />

d’apprentissage qui<br />

dispense un<br />

enseignement en<br />

alternance dans<br />

les métiers de<br />

l’environnement.


t<br />

1995<br />

Organisation :fusion<br />

Compagnie Générale<br />

de Chauffe/Groupe<br />

Montenay pour<br />

constituer le pôle<br />

Énergie Services<br />

de la Compagnie<br />

Générale des Eaux.<br />

Puis création en 1996<br />

du pôle nettoyage<br />

d’ONYX réunissant<br />

les sociétés USP (gares<br />

et trains), Comatec<br />

(Transports urbains)<br />

et Rénosol.<br />

1998<br />

Le Groupe CGE prend<br />

le nom de Vivendi,<br />

la filiale française<br />

spécialisée dans l’eau<br />

conservant le nom<br />

de Compagnie<br />

Générale des Eaux.<br />

Acquisition de 49 %<br />

de la société holding<br />

qui contrôle FCC,<br />

leader du marché<br />

espagnol de la<br />

propreté urbaine,<br />

et n° 2 espagnol<br />

du traitement de l’eau<br />

et des eaux usées.<br />

Le pôle Énergie<br />

Services prend<br />

le nom de DALKIA.<br />

1999<br />

Création de Vivendi<br />

<strong>Environnement</strong> qui<br />

regroupe l’ensemble<br />

des activités de services<br />

à l’environnement :<br />

Vivendi Water (Eau),<br />

Onyx (Propreté),<br />

Dalkia (Services<br />

Énergétiques) et<br />

Connex (Transport).<br />

Acquisition de la société<br />

US Filter devenue<br />

n° 1 américain<br />

des équipements<br />

de traitement<br />

des eaux.<br />

2000<br />

Vivendi <strong>Environnement</strong><br />

est introduite en bourse<br />

à Paris le 20 juillet 2000.<br />

Vivendi Universal<br />

conserve plus de<br />

70 % de son capital.<br />

Une cotation au<br />

New York Stock<br />

Exchange suit en<br />

octobre 2001.<br />

Signature d’un accord<br />

de partenariat sur les<br />

services énergétiques<br />

entre VE et EDF.<br />

HISTORIQUE<br />

<strong>2002</strong>-2003<br />

Vivendi<br />

<strong>Environnement</strong><br />

prend son<br />

indépendance<br />

en <strong>2002</strong>, avec<br />

le désengagement<br />

progressif de Vivendi<br />

Universal de son<br />

capital jusqu’au<br />

niveau de 20,4 %<br />

en décembre <strong>2002</strong>.<br />

Le groupe changera<br />

de nom en 2003<br />

et deviendra <strong>Veolia</strong><br />

<strong>Environnement</strong>,<br />

après approbation<br />

par l’Assemblée<br />

Générale du 30 avril.<br />

…à <strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 14<br />

>


Le nouveau nom du Groupe<br />

Le nom <strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong> est<br />

l’aboutissement d’une histoire riche qui<br />

dure depuis 150 ans.<br />

La Compagnie Générale des Eaux était<br />

devenue Vivendi en 1998, lorsqu’après<br />

plus d’un siècle consacré aux métiers de<br />

la gestion de l’eau, elle était progressivement<br />

devenue un groupe diversifié<br />

d’envergure internationale.<br />

Puis,en 1999,Vivendi s’est scindé en deux<br />

unités,Vivendi Universal (communica-<br />

Une stratégie claire<br />

<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong> est aujourd’hui<br />

un groupe international solide capable<br />

de répondre par sa palette très complète<br />

de services à l’environnement aux<br />

demandes croissantes d’un monde où<br />

l’augmentation de la population et le<br />

développement des grandes agglomérations<br />

urbaines créent de nouveaux<br />

besoins à satisfaire.<br />

Avec un savoir-faire exceptionnel<br />

développé par 150 ans d’expérience,<br />

tant avec les collectivités publiques<br />

qu’avec les clients et entreprises privés,<br />

tion),et Vivendi <strong>Environnement</strong> (services<br />

à l’environnement).<br />

Au moment de sa cotation en Bourse<br />

en juillet 2000,Vivendi <strong>Environnement</strong><br />

était donc totalement consacrée au<br />

métier des services à l’environnement,<br />

au travers de ses 4 pôles que sont<br />

l’Eau, la Propreté, les Services Énergétiques<br />

et le Transport.VE est aujourd’hui<br />

le leader mondial sur ce marché à fort<br />

potentiel de croissance.<br />

<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong> est capable<br />

de les accompagner dans le monde<br />

entier et d’offrir des solutions intégrées<br />

utilisant la synergie évidente<br />

entre ses 4 activités.<br />

Les piliers sur lesquels repose son<br />

leadership mondial sont notamment :<br />

> une technologie à la pointe de la<br />

recherche et à l’écoute des besoins<br />

des clients auxquels des solutions<br />

sur mesure sont apportées,<br />

> une organisation en Ressources<br />

Humaines à la fois performante et<br />

L’adoption d’un nouveau nom est une<br />

démarche logique pour un Groupe<br />

devenu indépendant.<br />

<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong>, qui évoque le<br />

souffle nouveau du Groupe et sa volonté<br />

de rester durablement et exclusivement<br />

dans son cœur de métier, l’environnement,<br />

a été choisi pour créer en<br />

interne comme en externe un sentiment<br />

d’adhésion à une société indépendante<br />

et fière de ses racines.<br />

moderne, favorisant le développement<br />

des compétences<br />

et la responsabilisation individuelle,<br />

> une gestion rigoureuse à tous<br />

les niveaux, soucieuse de maximiser<br />

la rentabilité de chaque contrat pour<br />

les clients comme pour la société.<br />

L’objectif du Groupe est de poursuivre<br />

sa croissance dans ce marché aux<br />

perspectives considérables,en continuant<br />

à la construire de manière sélective<br />

et raisonnée dans le respect d’une<br />

politique de développement durable.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

15<br />

>


16<br />

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />

LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

Henri Proglio<br />

Président du Directoire<br />

Jérôme Contamine<br />

Directeur Général Délégué<br />

Antoine Frérot<br />

en charge<br />

de la Division Eau<br />

Les organes sociaux de VE ont fonctionné durant l’année<br />

<strong>2002</strong> dans l'intérêt de ses actionnaires et conformément aux<br />

valeurs et aux engagements du Groupe en matière de gouvernement<br />

d’entreprise. Le retrait progressif de l’actionnaire de<br />

référence, Vivendi Universal, et la recomposition du capital qui<br />

en a découlé, place aujourd'hui VE dans une situation qui lui<br />

permet d'envisager une refonte de ses structures.<br />

C’est à l’Assemblée Générale mixte du 30 avril 2003 qu’il<br />

reviendra de se prononcer sur la réorganisation juridique à<br />

venir et le changement de dénomination sociale.<br />

Depuis son introduction en bourse, en juillet 2000, VE a adopté<br />

un régime de société anonyme à Directoire et Conseil de<br />

Surveillance, séparant les fonctions de direction de celles de<br />

contrôle, conformément aux usages généralement en vigueur<br />

pour les sociétés dotées d'un actionnaire fortement majoritaire.


Denis Gasquet<br />

en charge<br />

de la Division Propreté<br />

Le Directoire<br />

Le Directoire de VE est présidé par Henri<br />

Proglio. Réuni aussi souvent que l’exige la<br />

conduite des affaires dans l’intérêt du<br />

Groupe, il s’est réuni 12 fois en <strong>2002</strong>.<br />

Sa composition en <strong>2002</strong> a été identique<br />

à celle de 2001. Il a compté 6 membres :<br />

Henri Proglio (Président du Directoire),<br />

Jérôme Contamine, Antoine Frérot, Denis<br />

Gasquet, Jean-Pierre Denis et Andrew Seidel.<br />

Modifié par le Conseil de Surveillance du<br />

5 février 2003, il est depuis lors composé<br />

des 7 membres suivants :<br />

• Henri Proglio,Président du Directoire<br />

• Jérôme Contamine,<br />

Directeur Général Délégué,<br />

• Antoine Frérot,<br />

en charge de la Division Eau,<br />

• Denis Gasquet,<br />

en charge de la Division Propreté,<br />

• Olivier Barbaroux, en charge de<br />

la Division Services Énergétiques,<br />

• Stéphane Richard, en charge de<br />

la Division Transport,<br />

• Andrew Seidel, en charge<br />

d’US Filter (Amérique du Nord).<br />

En <strong>2002</strong>, tous ces membres se sont mis en<br />

conformité avec la loi sur les nouvelles<br />

Olivier Barbaroux<br />

en charge<br />

de la Division Services Énergétiques<br />

régulations économiques (dite loi NRE) du<br />

15 mai 2001, qui limite désormais le cumul<br />

des mandats sociaux.<br />

Le Conseil de Surveillance<br />

Il comprend actuellement 14 membres, dont<br />

10 ont été nommés au cours de l’année<br />

2000. En septembre <strong>2002</strong>, trois membres<br />

représentant l’actionnaire sortant, Vivendi<br />

Universal, ont été remplacés par trois<br />

nouveaux membres : Jean-René Fourtou,<br />

Jacques Espinasse et Jean Azema, Jean-René<br />

Fourtou devenant Président du Conseil.<br />

Enfin, Louis Schweitzer a été coopté par le<br />

Conseil de Surveillance le 5 février 2003.<br />

Ces remaniements qui ont fait entrer 2<br />

nouveaux membres indépendants au Conseil<br />

vont dans le sens des recommandations<br />

du <strong>Rapport</strong> Bouton sur le gouvernement<br />

d’entreprise. Le Conseil actuel comprend<br />

désormais 4 membres indépendants,<br />

c’est-à-dire “n’entretenant aucune relation,<br />

de quelque nature que ce soit, avec la société<br />

ou avec le Groupe qui puisse compromettre<br />

l’exercice de leur liberté de jugement”.<br />

Enfin, 3 membres sont étrangers, ce qui<br />

illustre le caractère international du Groupe.<br />

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />

Stéphane Richard<br />

en charge<br />

de la Division Transport<br />

Andrew Seidel<br />

en charge d’US Filter<br />

(Amérique du Nord)<br />

En <strong>2002</strong>, le Conseil de Surveillance s’est réuni<br />

5 fois : en mars, juin, septembre, novembre<br />

et décembre. Par ailleurs, à fin mars 2003, le<br />

Conseil s’est réuni 3 fois.<br />

La participation des membres est restée<br />

élevée, en dépit des changements apportés<br />

par le retrait progressif de Vivendi Universal.<br />

L’enveloppe globale des jetons de présence<br />

alloués en <strong>2002</strong> au Conseil de Surveillance a<br />

été fixée à 400 000 euros. Sur cette enveloppe,398<br />

125 euros ont été versés effectivement<br />

en <strong>2002</strong>. Dans le cadre de cette enveloppe,<br />

une rémunération spécifique a été allouée<br />

et versée aux membres du Conseil qui ont<br />

travaillé au sein des comités.<br />

Conformément à l’article 12 des statuts,<br />

chaque membre du Conseil de Surveillance<br />

est propriétaire d’au moins 750 actions<br />

pendant la durée de son mandat.<br />

Le Conseil de Surveillance a été doté en mars<br />

2003 d’un règlement intérieur conforme aux<br />

recommandations du rapport Bouton, VE<br />

ayant pour objectif de se conformer aux<br />

pratiques de la place en matière de gouvernement<br />

d’entreprise.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 17<br />

>


18<br />

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />

LES COMITÉS DU CONSEIL<br />

DE SURVEILLANCE<br />

Pour exercer sa mission dans les meilleures<br />

conditions possibles, le Conseil était doté<br />

en <strong>2002</strong> de 3 comités spécialisés qui l’ont<br />

assisté dans la préparation de ses décisions.<br />

Ces comités ont été remplacés le 3 mars<br />

2003 par 2 nouveaux comités.<br />

En <strong>2002</strong>, le Comité des Comptes et des<br />

Transactions a eu pour mission d’examiner<br />

tous les sujets de nature financière ou comp-<br />

table afin d’éclairer le Conseil de Surveillance<br />

sur leur contenu. Il a par ailleurs suivi les<br />

conventions réglementées, et notamment<br />

celles conclues, le cas échéant, entre VE et<br />

son actionnaire Vivendi Universal.<br />

><br />

Les membres du Conseil de Surveillance<br />

Jean-René Fourtou<br />

• Président du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 23 septembre <strong>2002</strong><br />

• Président-Directeur Général<br />

de Vivendi Universal<br />

Nationalité française<br />

Jean Azema (*)<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 23 septembre <strong>2002</strong><br />

• Président du Directoire de Groupama<br />

Nationalité française<br />

Daniel Bouton<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 20 octobre 2000<br />

• Président-Directeur Général<br />

de la Société Générale<br />

Nationalité française<br />

Jean-Marc Espalioux<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 28 septembre 2000<br />

• Président du Directoire du Groupe Accor<br />

Nationalité française<br />

Jacques Espinasse<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 23 septembre <strong>2002</strong><br />

• Directeur Général Adjoint et<br />

directeur financier de Vivendi Universal<br />

Nationalité française<br />

(*) Membre indépendant :“un membre est indépendant de la direction de la société lorsqu’il n’entretient aucune relation, de quelque nature que ce soit,<br />

avec la société ou son Groupe, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement”.<br />

En <strong>2002</strong>, le Conseil de Surveillance s'est mis en conformité avec la loi sur les nouvelles régulations économiques, dite loi NRE, du 15 mai 2001,<br />

qui limite désormais en France le cumul des mandats sociaux.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

Parmi les sujets importants évoqués en <strong>2002</strong><br />

dans le cadre du comité figurent la situation<br />

de liquidité et le plan de financement du<br />

Groupe, ainsi que le projet de prise de<br />

participation de VE dans la société d’eau<br />

britannique Southern Water. Le comité<br />

s’est réuni 3 fois en <strong>2002</strong>.<br />

Un Comité des Engagements,comprenant<br />

la même formation a été chargé de donner<br />

un avis sur les demandes d’engagements de<br />

cautions, avals ou garanties. Ce comité a<br />

tenu 4 réunions.<br />

Ces 2 comités ont été remplacés le 3 mars<br />

2003 par le Comité des Comptes, d’Audit<br />

et des Engagements. Ce comité a pour<br />

Paul-Louis Girardot<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 20 octobre 2000<br />

• Président du Conseil de Surveillance<br />

de la Cie Générale des Eaux<br />

• Membre du Conseil de Surveillance<br />

de Dalkia et administrateur de Connex<br />

et Onyx<br />

Nationalité française<br />

Richard Heckmann<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 20 octobre 2000<br />

• Chairman et CEO de K-2 Inc.<br />

et Président de comité au NYSE<br />

Nationalité américaine<br />

Arthur Laffer (*)<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 28 septembre 2000<br />

• Membre fondateur du Conseil<br />

Consultatif de la politique du Congrès<br />

des États-Unis<br />

• Président de Laffer Associates<br />

Nationalité américaine<br />

Jean-Marie Messier<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 21 avril 2000<br />

Nationalité française<br />

mission d’examiner tous les sujets de nature<br />

financière ou comptable en relation avec<br />

la direction financière, la direction de l’audit<br />

et les commissaires aux comptes de VE.<br />

Il compte 3 membres, choisis notamment<br />

en fonction de leur compétence financière et<br />

comptable : Jean-Marc Espalioux (Président),<br />

Georges Ralli et Murray Stuart. Il s’est<br />

réuni le 24 février 2003.<br />

Enfin le Comité des Mandataires Sociaux,<br />

qui s’est réuni une fois en <strong>2002</strong>, a été remplacé<br />

le 3 mars 2003 par le Comité des<br />

Nominations et des Rémunérations.<br />

Ce comité est en charge de faire des propositions<br />

concernant la rémunération<br />

(fixe et variable) des mandataires sociaux,<br />

Serge Michel<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 20 octobre 2000<br />

• Président de Soficot<br />

Nationalité française<br />

Georges Ralli<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 20 octobre 2000<br />

• Exerce des fonctions de gestion,<br />

direction, administration<br />

et surveillance dans des sociétés<br />

du Groupe Lazard<br />

Nationalité française<br />

Louis Schweitzer (*)<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 5 février 2003<br />

• Président-Directeur Général de Renault<br />

Nationalité française<br />

Murray Stuart (*)<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 20 octobre 2000<br />

• Ancien administrateur de la Royal Bank<br />

of Scotland Group, plc<br />

Nationalité britannique<br />

Antoine Zacharias<br />

• Membre du Conseil de Surveillance,<br />

depuis le 28 septembre 2000<br />

• Président-Directeur Général de Vinci<br />

Nationalité française


le montant des jetons de présence et leur<br />

répartition, ainsi que de donner un avis sur<br />

l’attribution d’options de souscription ou<br />

d’achat d’actions aux cadres dirigeants. Il<br />

est en charge par ailleurs de sélectionner et<br />

proposer les nouveaux mandataires sociaux.<br />

L’organisation de VE en Directoire et Conseil<br />

de Surveillance, mise en place par son<br />

ancien actionnaire de référence, Vivendi<br />

Universal, a aujourd’hui rempli sa mission.<br />

Vivendi Universal ne détenant plus que<br />

20,4 % du capital de VE au 31 décembre<br />

<strong>2002</strong>, changer le mode de gestion du<br />

Groupe est maintenant devenu opportun.<br />

C’est pourquoi, dans un esprit d’efficacité,<br />

VE propose d’adapter ses organes sociaux<br />

à sa nouvelle indépendance.<br />

Il sera proposé à l’Assemblée Générale mixte<br />

du 30 avril 2003, de doter le Groupe d’un<br />

Conseil d'Administration au sein duquel<br />

les règles du gouvernement d’entreprise<br />

seront encore renforcées. L’accent sera mis<br />

notamment sur la présence d’un nombre<br />

plus important d’administrateurs indépendants.<br />

ADOPTION D’UNE<br />

CHARTE ÉTHIQUE<br />

L’adoption, le 5 février 2003 d’une Charte<br />

Éthique, intitulée “Éthique, conviction<br />

et responsabilité” définissant les règles de<br />

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE<br />

VERS UN NOUVEAU STATUT JURIDIQUE :<br />

LA SOCIÉTÉ ANONYME À CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

i<br />

Information sur la rémunération des dirigeants en <strong>2002</strong><br />

conduite du Groupe avec l’ensemble de<br />

ses collaborateurs et de ses partenaires,<br />

illustre par ailleurs sa volonté d’adopter<br />

les meilleures pratiques en matière de<br />

gouvernement d’entreprise. Dans le cadre<br />

de cette charte, sera mis en place en 2003<br />

un Comité d’éthique présidé par Henri<br />

Proglio. Il aura pour mission de connaître,<br />

coordonner et trancher au sein du Groupe<br />

toute question relative au respect des<br />

valeurs fondamentales, aux difficultés<br />

rencontrées et aux améliorations souhaitables.<br />

La rémunération brute globale, y compris avantages en nature, versée durant l’exercice <strong>2002</strong> aux dirigeants a été la suivante :<br />

Rémunération des membres du Directoire<br />

> Rémunération brute globale de l’ensemble des membres du Directoire<br />

Plan d’options consenti au Directoire<br />

> Options de souscription ou d’achat d'actions consenties en <strong>2002</strong> à l’ensemble des membres du Directoire,<br />

prix d’exercice 37,53 euros, échéance 29 janvier 2010<br />

Jetons de présence versés aux membres du Conseil de Surveillance<br />

(1) Inclut la rémunération versée par VE et par les sociétés contrôlées.<br />

(2) Sur une enveloppe de 400 000 euros.<br />

Le comité compte 3 membres : Serge Michel<br />

(Président), Paul-Louis Girardot et Louis<br />

Schweitzer.<br />

Il est envisagé de maintenir les 2 nouveaux<br />

comités créés par le Conseil de Surveillance<br />

Pour disposer d’informations plus détaillées sur les mandataires sociaux, nous vous invitons à vous reporter au Document de référence, qui peut<br />

vous être envoyé sur simple demande ou qui peut être consulté sur le site Internet du Groupe.<br />

en mars 2003 en les adaptant aux besoins<br />

du futur conseil d’administration.<br />

À l’instar du Conseil de Surveillance, chacun<br />

des nouveaux comités a été doté d’un règlement<br />

intérieur.<br />

4 357 691 euros (1)<br />

465 000 options,<br />

398 125 euros (2)<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 19<br />

>


20<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT<br />

EN BOURSE<br />

LA VIE DU TITRE<br />

Évolution boursière de l’action VE à Paris<br />

Comparaison avec l’Indice CAC 40 et l’Indice DJ Stoxx utilities<br />

(Base 100 le 20 juillet 2000, à la date de l’introduction en bourse à Paris)<br />

180<br />

160<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

2000<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

VE<br />

DJ STOXX UTILITIES<br />

CAC 40<br />

J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M<br />

En France comme aux États-Unis, l’année<br />

<strong>2002</strong> a été particulièrement difficile pour<br />

toutes les grandes sociétés sur le plan<br />

boursier, marquée pour VE par 2 facteurs<br />

supplémentaires qui ont pesé sur le cours<br />

de l’action durant l’exercice :<br />

- le désengagement de l’actionnaire<br />

majoritaire Vivendi Universal au cours<br />

de l’année,<br />

-l’effet de dilution de l’augmentation<br />

de capital de 1,5 Md € réalisée en août<br />

<strong>2002</strong> (création de 17 % de nouveaux<br />

titres).<br />

CAC 40<br />

VE<br />

2001 <strong>2002</strong><br />

100<br />

DJ STOXX UTILITIES<br />

On notera que cette augmentation de capital<br />

présente un effet structurel positif en<br />

contribuant au renforcement de la solidité<br />

financière du Groupe.L’entrée à cette occasion<br />

de nouveaux investisseurs institutionnels<br />

importants dans le capital a démontré la<br />

confiance dont bénéficie le Groupe.<br />

Depuis le début de l’année 2003,les marchés<br />

boursiers, et notamment celui de Paris, sont<br />

restés orientés fortement à la baisse et<br />

l’action VE n’a pas échappé à cette évolution<br />

négative générale.<br />

><br />

Première notation<br />

éthique<br />

Éthibel<br />

L’action VE a été<br />

sélectionnée en<br />

novembre <strong>2002</strong><br />

par Éthibel, agence belge<br />

indépendante d’évaluation<br />

du développement durable.<br />

En lui donnant son label,<br />

Éthibel reconnaît à l'action<br />

VE un contenu à haute teneur<br />

éthique, sociale et écologique,<br />

répondant aux meilleurs<br />

critères du développement<br />

durable.<br />

L’idée de notation sociale<br />

par des agences spécialisées,<br />

est une notion nouvelle,<br />

encore imparfaite.<br />

Mais des indices boursiers<br />

“éthiques”, ou “socialement<br />

responsables”, se développent,<br />

à l’initiative des Anglo-Saxons<br />

notamment.<br />

Les fonds d’investissement<br />

spécialisés dans ces valeurs<br />

connaissent aujourd’hui aux<br />

États-Unis, comme en Europe,<br />

une croissance impressionnante.<br />

En obtenant ce premier label<br />

éthique, VE s’inscrit comme<br />

entreprise sélectionnable<br />

par de grands investisseurs<br />

sur des critères de développement<br />

durable.


En France comme aux États-Unis, l’année<br />

<strong>2002</strong> a été particulièrement difficile pour<br />

toutes les grandes sociétés sur le plan<br />

boursier, marquée pour VE par 2 facteurs<br />

supplémentaires qui ont pesé sur le cours<br />

de l’action durant l’exercice :<br />

- le désengagement de l’actionnaire<br />

majoritaire Vivendi Universal au cours<br />

de l’année,<br />

Date<br />

Décembre 1999<br />

20 juillet 2000<br />

17 décembre 2001<br />

25 juin <strong>2002</strong><br />

2 août <strong>2002</strong><br />

24 décembre <strong>2002</strong><br />

24 décembre 2004<br />

Opérations<br />

Un actionnariat recomposé<br />

Le désengagement de Vivendi Universal<br />

effectué en <strong>2002</strong> a permis de faire entrer<br />

dans le capital de VE un certain nombre<br />

de nouveaux investisseurs institutionnels,<br />

grands noms de la place financière de<br />

Paris. Ces investisseurs sont arrivés en<br />

deux étapes : les premiers au moment de<br />

l’augmentation de capital d’août, dont ils<br />

avaient garanti la souscription, et des nouveaux<br />

investisseurs le 24 décembre quand<br />

Vivendi Universal a vendu à nouveau 20,4 %<br />

du capital de VE. Majoritairement français,<br />

ces investisseurs ont pour la plupart pris des<br />

engagements sur la durée, calqués sur les<br />

engagements de conservation préalablement<br />

pris par Vivendi Universal. À terme,<br />

l’augmentation du flottant résultant de ces<br />

opérations contribuera à une meilleure<br />

liquidité du titre sur le marché.<br />

-l’effet de dilution de l’augmentation<br />

de capital de 1,5 Md € réalisée en août<br />

<strong>2002</strong> (création de 17 % de nouveaux<br />

titres).<br />

On notera que cette augmentation de capital<br />

présente un effet structurel positif en<br />

contribuant au renforcement de la solidité<br />

financière du Groupe.L’entrée à cette occasion<br />

de nouveaux investisseurs institutionnels<br />

importants dans le capital a démontré la<br />

confiance dont bénéficie le Groupe.<br />

Évolution de la participation VU dans VE depuis l’origine<br />

Constitution du Groupe VE<br />

Introduction en Bourse<br />

Cession par VU de 9,3 % *<br />

Cession par VU de 15,5 %<br />

Augmentation de capital VE de 1,5 milliard d’euros.<br />

Cession par VU de 20,4 %,<br />

+ 20,4% sous forme d’options à 26,5 euros,<br />

exerçables jusqu’en déc. 2004<br />

Si la totalité des options<br />

ci-dessus a été exercée<br />

Début janvier 2003, le nombre total des<br />

actionnaires recensés par VE, atteignait<br />

environ 300 000.<br />

Les actionnaires étrangers représentent<br />

Données boursières<br />

Cours extrêmes <strong>annuel</strong>s (en €) Euronext Paris<br />

Dernier cours de l’année (en €)<br />

Volume moyen de titres traités par jour (milliers)<br />

Nombre d’actions émises au 31 décembre (millions)<br />

Capitalisation boursière au 31 décembre (en milliards €)<br />

Résultat net récurrent/action (en €)<br />

Résultat net consolidé part du Groupe/action (en €)<br />

Dividende net* (en €)<br />

Dividende global*** (en €)<br />

% de VE détenu par VU<br />

*Des BSA exerçables jusqu’en mars 2006 au prix de 55 € par action ont été attribués à VU lors de cette cession.<br />

100 %<br />

72,3 %<br />

63 %<br />

47,5 %<br />

40,8 %<br />

20, 4 %<br />

0 %<br />

Taux de distribution (en % du Résultat net récurrent part du Groupe)<br />

BOURSE ET INVESTISSEURS<br />

Répartition du capital de VE<br />

au 31 décembre <strong>2002</strong><br />

20,4 %<br />

<strong>2002</strong><br />

39,20-17,18<br />

Vivendi Universal<br />

20,4 % Nouveaux investisseurs*<br />

59,2 % Flottant<br />

* Nouveaux Investisseurs :<br />

Caisse des Dépôts et Consignations, Groupama,<br />

Groupe BNP Paribas, Société Générale, EDF, Dexia,<br />

Groupe AXA, AGF, Eurazeo, Caisse Nationale des<br />

Caisses d’Epargne, Crédit Lyonnais, Crédit Agricole<br />

Indosuez (Suisse), Crédit Mutuel CIC, Generali,<br />

Groupe CNP, Médéric Prévoyance, Wasserstein<br />

Family Trust.<br />

Le pourcentage de 20,4 % ne représente que les<br />

actions soumises aux engagements de conservation<br />

suite à la cession de la participation de VU en décembre<br />

<strong>2002</strong>. Ces investisseurs dits “nouveaux” peuvent aussi<br />

détenir d’autres actions VE acquises sur le marché ou<br />

lors d’une cession antérieure effectuée par VU, et qui<br />

seraient comprises dans le pourcentage du flottant<br />

indiqué ci-dessus.<br />

28 % du total. Parmi les institutionnels<br />

étrangers, la Grande-Bretagne et les États-<br />

Unis constituent l’actionnariat le plus<br />

important.<br />

22,22<br />

1 118<br />

405,10<br />

9,00<br />

1,16<br />

0,92<br />

0,55**<br />

0,825<br />

47%<br />

2001<br />

51,40-36,10<br />

37,04<br />

688<br />

346,20<br />

13,00<br />

1,20<br />

(6,50)<br />

0,55<br />

0,825<br />

46%<br />

2000<br />

49,00-32,90<br />

45,98<br />

549<br />

346,20<br />

16,10<br />

1,24<br />

2,23<br />

0,55<br />

0,825<br />

* hors avoir fiscal<br />

** sous réserve de l’approbation à l’Assemblée Générale du 30 avril 2003.<br />

*** en supposant un avoir fiscal de 50 %, auquel ont droit les résidents français personnes physiques et certaines personnes morales.<br />

44%<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 21<br />

>


22<br />

BOURSE ET INVESTISSEURS<br />

LE CARNET DE L’INVESTISSEUR<br />

L’Assemblée Générale<br />

25 avril <strong>2002</strong> : Assemblée Générale<br />

des actionnaires<br />

C’est un moment clé pour l’information<br />

de l’actionnaire. En <strong>2002</strong>, elle s’est tenue<br />

le 25 avril, salle Pleyel, à Paris, et a regroupé<br />

plus de 1 000 actionnaires.<br />

Ils ont approuvé un dividende net de 0,55 €<br />

par action au titre de l’année 2001, versé le<br />

6 mai <strong>2002</strong>. Compte tenu de l’avoir fiscal<br />

de 50 % alors en vigueur, le dividende global<br />

versé en <strong>2002</strong> aux personnes ayant droit à<br />

ce taux d’avoir fiscal a atteint 0,825 € par<br />

action.<br />

20 août <strong>2002</strong> : Assemblée Générale des<br />

porteurs d’obligations 1,50 % 1999-2005<br />

VE à option de conversion et / ou échanges<br />

en actions nouvelles ou existantes Vivendi<br />

Universal. À la majorité des suffrages<br />

exprimés, les porteurs d’obligations ont<br />

adopté les résolutions proposées : ils ont<br />

ainsi renoncé à la garantie accordée par<br />

Vivendi Universal à l’emprunt et, corrélativement,<br />

à la clause d’exigibilité anticipée<br />

en cas de défaut de Vivendi Universal. En<br />

contrepartie, l’intérêt nominal de l’emprunt<br />

est passé de 1,50 % à 2,25 %.<br />

En 2003, l’Assemblée Générale des actionnaires<br />

est convoquée le 30 avril, au Carrousel<br />

du Louvre, à Paris.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

Le dividende qui sera proposé à l’approbation<br />

des actionnaires sera de 0,55 € par action,<br />

soit un montant de 0,825 € par action (en<br />

supposant un avoir fiscal de 50 %). Elle sera<br />

suivie d’une Assemblée Générale extraordinaire<br />

qui proposera le changement de<br />

statut juridique du Groupe et sa nouvelle<br />

dénomination sociale.<br />

Les réunions en région<br />

En <strong>2002</strong>, deux réunions ont été organisées à<br />

Bordeaux et à Toulouse entre les actionnaires<br />

et le Président du Directoire,M.Henri Proglio.<br />

Ces réunions étaient animées par M. Michel<br />

Kempisky, rédacteur en chef du Journal<br />

des <strong>Finance</strong>s. Chaque fois deux tables rondes<br />

ont été organisées avec les actionnaires<br />

qui l’ont souhaité pour débattre autour de<br />

deux thèmes majeurs :la stratégie du Groupe<br />

et l’évolution de ses métiers, d’une part, et<br />

les questions relatives à la géographie du<br />

capital, la Bourse et les questions financières,<br />

d’autre part.<br />

• Bordeaux : le 24 octobre se sont<br />

retrouvés près de 1 000 actionnaires.<br />

• Toulouse : le 19 novembre a réuni<br />

environ 600 personnes.<br />

Le Groupe a également participé au salon<br />

Actionaria qui s’est tenu en novembre au<br />

Palais des Congrès à Paris.<br />

La vie du Club de l’actionnaire<br />

Créé en octobre 2001, le Club de l’actionnaire<br />

a connu en <strong>2002</strong> sa première année pleine de<br />

fonctionnement.<br />

À fin décembre <strong>2002</strong>, il comptait 30 000<br />

inscrits.<br />

Destiné à mieux faire connaître le Groupe<br />

et ses activités, le Club a aussi comme<br />

objectif de favoriser le dialogue avec les<br />

actionnaires individuels.<br />

Un guide de l’actionnaire VE a été édité<br />

pour la première fois en <strong>2002</strong>, pour répondre<br />

à toutes les questions susceptibles de<br />

concerner celui-ci directement.<br />

Il a été envoyé en juin à tous les membres<br />

du Club à cette date.<br />

Une actualisation est prévue en 2003, qui<br />

sera de nouveau adressée à tous les inscrits.<br />

Par ailleurs, différents documents (lettres<br />

aux actionnaires, rapport <strong>annuel</strong> d’activité)<br />

ont été envoyés en <strong>2002</strong> aux membres du<br />

Club.<br />

Création d’un comité<br />

consultatif des actionnaires<br />

2003 verra la création d’un comité consultatif<br />

des actionnaires composé de 9 membres,<br />

dont un représentant de l’actionnariat<br />

salarié.<br />

Conçu pour dynamiser les relations du<br />

Groupe avec ses actionnaires individuels, ce<br />

comité aura un rôle de réflexion et de propositions.<br />

Ses objectifs sont de mieux connaître les<br />

attentes des actionnaires pour les satisfaire<br />

par la mise au point d’une communication<br />

toujours plus transparente et adaptée<br />

à leurs besoins.


Outils d’information<br />

à disposition<br />

des investisseurs<br />

Plusieurs documents sont publiés chaque<br />

année par VE à l’intention de ses actionnaires,<br />

à savoir :<br />

- Un <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong>,<br />

- Un Document de référence,<br />

enregistré par la COB,<br />

- Un document 20F (<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong><br />

aux normes de la SEC américaine,<br />

en langue anglaise),<br />

- Des Lettres aux actionnaires semestrielles,<br />

- Un <strong>Rapport</strong> Développement Durable,<br />

- Et pour la 1re fois en <strong>2002</strong> un Guide<br />

de l’Actionnaire individuel.<br />

Disponibles sur simple demande, la plupart<br />

de ces documents peuvent aussi être<br />

téléchargés sur le site Internet du Groupe.<br />

Des avis financiers sont également régulière-<br />

ment publiés par le Groupe dans la presse<br />

économique et financière, pour informer<br />

les actionnaires de l’évolution des résultats,<br />

ainsi que des événements marquants de<br />

son actualité.<br />

><br />

Contacts investisseurs :<br />

Pour les investisseurs institutionnels<br />

et les analystes financiers, une équipe<br />

“Relations Investisseurs” est disponible<br />

pour répondre aux questions en français<br />

et en anglais :<br />

Nathalie Pinon<br />

Directeur des Relations avec<br />

les Investisseurs<br />

<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />

36-38, avenue Kléber - 75116 Paris<br />

Tél. (France) : + (33) 1 71 75 01 67<br />

Fax : + (33) 1 71 75 10 12<br />

e-mail : nathalie.pinon@groupve.com<br />

Ouverture d’un nouveau<br />

site dédié aux actionnaires<br />

individuels<br />

Les sites Internet de VE informent sur<br />

l’actualité du Groupe, ses métiers, et ses<br />

résultats financiers.<br />

Ces informations sont disponibles aux<br />

adresses suivantes :<br />

www.veoliaenvironnement.com, pour les<br />

renseignements généraux sur le Groupe<br />

www.veoliaenvironnement-finance.com,<br />

site en langue anglaise, pour les renseignements<br />

à caractère financier.<br />

Le site d’information générale du Groupe<br />

Contact USA : Brian Sullivan<br />

Tél. : + (1) 401 737 41 00<br />

e-mail : bsullivan@usfilter.com<br />

Un service Actionnaires est aussi à la<br />

disposition de ceux qui le souhaitent :<br />

Téléphone :<br />

Numéro libre appel : 0 805 800 000<br />

(appel gratuit depuis un poste fixe)<br />

E-mail : service actionnaires@groupve.com<br />

Courrier : Service Actionnaires<br />

de <strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />

36-38, avenue Kléber - 75116 Paris<br />

BOURSE ET INVESTISSEURS<br />

a été enrichi en octobre <strong>2002</strong> par la création<br />

d’une section dédiée aux actionnaires<br />

individuels. Pour y avoir accès par le site<br />

général, cliquer sur la section “actionnaire”<br />

ou, directement, taper :<br />

www.actionnaires.veoliaenvironnement.com<br />

Ce site présente l’ensemble des informations<br />

susceptibles d’intéresser un<br />

actionnaire individuel, à savoir l’évolution<br />

du cours de bourse, les opérations intéressant<br />

le capital ainsi que les faits marquants<br />

de l’actualité du Groupe. Il permet<br />

aussi de télécharger le rapport <strong>annuel</strong>,<br />

le document de référence et le rapport<br />

développement durable<br />

publiés par le Groupe. Ce<br />

site est mis à jour régulièrement.<br />

Les personnes intéressées<br />

peuvent s’inscrire à un système<br />

d’alerte par courrier<br />

électronique qui leur<br />

permet d’être averties<br />

directement des principaux<br />

communiqués de presse<br />

diffusés par le Groupe.<br />

Agenda 2003<br />

de l’actionnaire<br />

• Lettre aux actionnaires :<br />

avril.<br />

• Assemblée Générale Mixte :<br />

30 avril, Carrousel du Louvre, Paris.<br />

• Chiffre d’affaires du 1er trimestre :<br />

1re semaine de mai.<br />

• Mise en paiement du dividende :<br />

début mai.<br />

• Chiffre d’affaires du 1er semestre :<br />

début août.<br />

• Résultats du 1er semestre :<br />

fin septembre.<br />

• Lettre aux actionnaires : octobre.<br />

• Chiffre d’affaires<br />

des 9 premiers mois :<br />

début novembre.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 23<br />

>


LES IMPLANTATIONS<br />

DE VE DANS LE MONDE<br />

24<br />

UN GROUPE INTERNATIONAL<br />

En <strong>2002</strong>, 57 % du chiffre d’affaires<br />

consolidé ont été réalisés<br />

à l’international.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

Amérique du Sud<br />

> 16 600 collaborateurs<br />

> 0,5 milliard d’euros<br />

de chiffre d’affaires, dont :<br />

Eau<br />

Propreté<br />

Services énergétiques<br />

FCC<br />

0,3<br />

0,2<br />

n.s.<br />

n.s.<br />

Amérique du Nord<br />

> 25 700 collaborateurs<br />

> 3,4 milliards d’euros<br />

de chiffre d’affaires, dont :<br />

Eau<br />

Propreté<br />

Transport<br />

FCC<br />

1,8<br />

1,4<br />

0,1<br />

0,1


France<br />

Acquisition des Transports<br />

Verney. Présente dans<br />

plus de 30 départements<br />

français, la société<br />

complète le maillage<br />

de Connex dans le<br />

transport des voyageurs<br />

par route en France.<br />

• À Mons-en-Barœul,<br />

renouvellement de<br />

la concession du réseau<br />

de chauffage urbain pour<br />

25 ans, avec installation<br />

d’une cogénération d’une<br />

puissance de 7 MW.<br />

Eau<br />

Propreté<br />

Services énergétiques<br />

Transport<br />

25 <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

• Dans les services thermiques,<br />

renouvellement du contrat<br />

de gestion pour l’OPAC<br />

de Paris.<br />

• Nouveau contrat de<br />

facilities management<br />

avec le Crédit Mutuel<br />

du Nord sur 220 agences<br />

du réseau Nord Europe.<br />

• Achères/Paris<br />

Modernisation de la station<br />

d’assainissement qui traite<br />

une grande partie des eaux<br />

usées de la région<br />

parisienne.<br />

> États-Unis<br />

Indianapolis : gestion<br />

du service d’eau potable<br />

de la ville pendant 20 ans<br />

(1,1 million d’habitants).<br />

• Traitement des effluents<br />

industriels du site de<br />

Florange, en Moselle, pour<br />

Arcelor Packaging,<br />

(sidérurgie) pendant 15 ans.<br />

• Gestion des effluents<br />

industriels de Smurfit<br />

(Cellulose du Pin),<br />

pendant 12 ans.<br />

Alon (Texas) : gestion de<br />

l’eau et l’assainissement<br />

de la raffinerie de Big<br />

Springs, pendant 20 ans.<br />

> Irlande<br />

Signatu<br />

contrat<br />

nouvea<br />

léger “L<br />

qui dém<br />

LES PO<br />

> C<br />

M<br />

d<br />

l<br />

a<br />

7<br />

p<br />

e<br />

p


Irlande<br />

Signature du<br />

contrat d’exploitation du<br />

nouveau réseau de métro<br />

léger “Luas” de Dublin,<br />

qui démarrera fin 2003.<br />

> Grande-Bretagne<br />

À Londres, renouvellement<br />

pour 7 ans de la collecte<br />

des déchets et<br />

du nettoiement urbain<br />

de Westminster<br />

(200 000 habitants<br />

et 1 million de visiteurs/jour)<br />

et gain de la collecte et du<br />

traitement des déchets ainsi<br />

que du nettoiement<br />

urbain de l’arrondissement<br />

de Camden, dans<br />

le centre-ville. Collecte et<br />

recyclage des déchets<br />

de la ville de Portsmouth<br />

(190 000 habitants).<br />

POINTS CLÉS EN <strong>2002</strong><br />

> Chili<br />

Mise en service par Proactiva<br />

de la décharge de Maipu pour<br />

l’agglomération de Santiago,<br />

au Chili. Conçue pour recevoir<br />

700 000 tonnes de déchets/an,<br />

pendant 23 ans, cette décharge<br />

est une vitrine technologique<br />

pour VE.<br />

> Italie<br />

Signature d’un contrat<br />

pour la fourniture<br />

d’électricité, de chaleur et<br />

de froid avec l’industriel<br />

Manulifilm, l’un des<br />

principaux producteurs<br />

européens de films<br />

d’emballage.<br />

> Royaume-Uni<br />

Dalkia est la seule<br />

société du secteur<br />

des Services Énergétiques<br />

à avoir été sélectionnée<br />

pour participer au premier<br />

marché des permis<br />

d’émissions de CO2 initié<br />

par le gouvernement<br />

britannique.<br />

> M<br />

R<br />

d<br />

d’<br />

et<br />

et<br />

26<br />

d


Maroc<br />

Rabat/Salé : gestion<br />

déléguée des services<br />

d’eau, d’assainissement<br />

et d’électricité de la ville<br />

et de sa région pendant<br />

26 ans (2 millions<br />

d’habitants).<br />

> Suède<br />

Prolongation sur 5 ans<br />

du contrat de gestion<br />

du métro et des 3 lignes<br />

de tramways à Stockholm.<br />

Trois autres contrats ont<br />

été remportés sur appels<br />

d’offres en Suède en <strong>2002</strong>.<br />

Acquisition de 5 sociétés<br />

du Groupe Maintech,<br />

spécialisé dans les services<br />

de maintenance<br />

industrielle.<br />

> Égypte<br />

Plein fonctionnement<br />

du contrat Propreté<br />

d’Alexandrie (3,5 millions<br />

d'habitants) mis en route<br />

en octobre 2001.<br />

Il couvre la collecte<br />

et le traitement de 2 500<br />

tonnes/jour de déchets<br />

ménagers, la sécurisation<br />

des décharges anciennes,<br />

l’aménagement d’un<br />

centre de stockage, la<br />

construction d’une station<br />

de transfert et<br />

le nettoiement de la ville.<br />

> Pays-Bas<br />

Acquisition de DBU, société<br />

spécialisée dans les prestations<br />

de services techniques et<br />

la fourniture d’installations<br />

mécaniques et électrotechniques<br />

dans les domaines de<br />

l’industrie.<br />

La Haye : Conception,<br />

construction et exploitation<br />

pendant 30 ans des stations<br />

d’assainissement de la ville et<br />

de sa région.<br />

> Australie<br />

Onyx remporte le contrat<br />

de gestion globale des<br />

déchets industriels de<br />

670 sites répartis<br />

dans toute l’Australie<br />

du Groupe Boral Limited<br />

(matériaux, production<br />

et négoce de BTP).<br />

> Benelux<br />

Contrat multitechnique<br />

Dalkia sur la totalité du<br />

portefeuille immobilier<br />

de la Commission<br />

Européenne<br />

(68 bâtiments).<br />

> Rép<br />

Da<br />

d’o<br />

d’O<br />

tch<br />

de<br />

de<br />

Ave<br />

160<br />

sou<br />

la d<br />

aup<br />

et 9<br />

ter<br />

> Rép<br />

Pra<br />

13 à<br />

du<br />

et s<br />

d’h<br />

200<br />

> Ma<br />

Ge<br />

eau<br />

pét<br />

pou<br />

pét<br />

pen


e<br />

u<br />

r<br />

> République tchèque<br />

Dalkia remporte l’appel<br />

d’offres lancé par la ville<br />

d’Ostrava, en République<br />

tchèque pour l’acquisition<br />

de ZTO, société de distribution<br />

de chaleur de la ville.<br />

Avec 315 chaufferies,<br />

160 Km de réseau et 233<br />

sous-stations, ZTO assure<br />

la distribution de chaleur<br />

auprès de 84 000 logements<br />

et 900 000 m 2 de bâtiments<br />

tertiaires.<br />

> République tchèque,<br />

Prague : prolongement de<br />

13 à 28 ans de la gestion<br />

du service d’eau de la ville<br />

et ses environs (1,2 million<br />

d’habitants), remporté en<br />

2001.<br />

> Malaisie<br />

Gestion déléguée des<br />

eaux du complexe<br />

pétrochimique de Kertith,<br />

pour Petronas, 1 er groupe<br />

pétrolier malaisien,<br />

pendant 20 ans.<br />

> Allemagne<br />

Inauguration en décembre<br />

du réseau ferroviaire de la<br />

Lausitzbahn dans la région<br />

de Görlitz. Connex exploite<br />

aussi deux liaisons<br />

interrégionales de longue<br />

distance entre le sud de<br />

l’Allemagne de l’Est, Berlin<br />

et la mer Baltique.<br />

> Malaisie<br />

Citelum, filiale de Dalkia,<br />

spécialisée dans l’éclairage<br />

public et la mise en lumière<br />

de bâtiments, remporte le<br />

contrat de mise en lumière<br />

des tours jumelles Petronas,<br />

en Malaisie, les plus hautes<br />

tours habitées au monde<br />

(452 mètres).<br />

> Slovénie<br />

Reprise du réseau urbain<br />

et régional de Maribor<br />

(250 autocars et autobus).<br />

> Singapour<br />

Gain du contrat de<br />

nettoiement urbain du<br />

centre-ville qui complète<br />

le contrat remporté<br />

en 2001 de collecte<br />

des déchets.<br />

> Chine<br />

À Guangzhou (Canton),<br />

conception et exploitation<br />

pour 8 ans du 1 er centre<br />

de stockage des déchets<br />

ménagers de Xingfeng,<br />

d’une capacité de<br />

20 millions de mètres<br />

cubes et capable de traiter<br />

5 000 tonnes de déchets<br />

par jour en 2003.<br />

Répondant aux dernières<br />

normes internationales,<br />

ce centre va être une<br />

vitrine du savoir-faire<br />

du Groupe en Asie.<br />

Gestion du service d’eau<br />

potable de Pudong, quartier<br />

d’affaires de Shanghai,<br />

pour 50 ans (1,9 million<br />

d’habitants).<br />

Gestion de la production<br />

d’eau potable de Baoji<br />

(500 000 habitants)<br />

et de l’assainissement<br />

de Zhuhai (1,2 million<br />

d’habitants).<br />

VE- <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

28


Europe<br />

> 236 600 collaborateurs<br />

> 22,8 milliards d’euros<br />

de chiffre d’affaires, dont :<br />

Eau<br />

Propreté<br />

Services énergétiques<br />

Transport<br />

FCC<br />

8,5<br />

4,0<br />

4,5<br />

3,2<br />

2,5<br />

Afrique<br />

Moyen-Orient<br />

*le nombre de collaborateurs s’entend effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>,<br />

y compris 100 % des effectifs de FCC.<br />

> 10 700 collaborateurs<br />

> 0,6 milliard d’euros<br />

de chiffre d’affaires, dont :<br />

Eau<br />

Propreté<br />

Services énergétiques<br />

Transport<br />

UN GROUPE INTERNATIONAL<br />

Asie-Océanie<br />

> 12 700 collaborateurs<br />

> 1,1 milliard d’euros<br />

de chiffre d’affaires, dont :<br />

Eau<br />

Propreté<br />

Services énergétiques<br />

Transport<br />

0,5<br />

0,1<br />

n.s.<br />

n.s.<br />

Euro<br />

0,6<br />

0,4<br />

n.s.<br />

0,1<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 29<br />

>


30<br />

LES CLIENTS<br />

COLLECTIVITES LOCALES :<br />

LA NOUVELLE DONNE<br />

Sydney - Australie<br />

Privatisation, intercommunalité, sensibilité accrue aux questions<br />

environnementales (gestion de la ressource en eau, pollution de l’air,<br />

politique de déplacement, consommation d’énergie…),<br />

autant d’opportunités qui en <strong>2002</strong> auront permis à VE de faire<br />

la démonstration de la pertinence de sa stratégie de services intégrés<br />

sur mesure pour le compte de collectivités publiques.


Collectivités<br />

publiques :<br />

environ<br />

65 %<br />

du chiffre d’affaires<br />

consolidé <strong>2002</strong><br />

Des prises de commandes<br />

en <strong>2002</strong> en hausse<br />

par rapport à 2001<br />

Des contrats<br />

principalement<br />

à long terme<br />

(jusqu’à 50 ans)<br />

><br />

PROPRETÉ<br />

Shanghai<br />

Après avoir remporté en <strong>2002</strong>, l’exceptionnel contrat de gestion<br />

du service d’eau potable de Pudong, quartier d’affaires de<br />

Shanghai (1re ville chinoise), pour 50 ans, le Groupe a démarré 2003<br />

avec la signature d’un nouvel accord de partenariat public/privé<br />

avec la ville, pour le traitement de ses déchets ménagers.<br />

VE va ainsi gérer à Puxi, en centre-ville, une des plus importantes<br />

unités d’incinération avec valorisation énergétique existant en<br />

Chine (traitement et valorisation de 1 500 tonnes par jour de<br />

déchets).<br />

Nouveaux clients, nouveaux<br />

enjeux municipaux :<br />

les réponses de VE à ces défis<br />

La “communauté d’agglomération” :<br />

une nouvelle donne française<br />

Depuis la loi de 1999 sur l’intercommunalité,<br />

les municipalités françaises ont été conduites<br />

à se regrouper en communautés d’agglomération.<br />

Confrontées à des problématiques territo-<br />

riales plus complexes, à des projets environ-<br />

nementaux d’envergure et à une volonté<br />

politique d’harmonisation de l’offre (services,<br />

prix, solutions) les communautés d’agglomération<br />

sont devenues des clients plus exigeants.<br />

Ce nouveau contexte aura permis à VE de<br />

développer la diversité de ses interventions,<br />

organisant des filières techniques complètes,<br />

évoluant vers du conseil en matière d’ingénierie<br />

technique, de sécurité juridique, d’hygiène…<br />

et de mettre en œuvre la complémentarité<br />

de ses Divisions sur des sujets à fortes<br />

synergies tels que le traitement des boues<br />

d’épuration, la qualité de l’eau potable, la<br />

><br />

EAU<br />

La Haye<br />

V.Water a gagné en <strong>2002</strong><br />

la conception, la construction<br />

et l’exploitation<br />

des stations d’assainissement<br />

de la ville et de<br />

sa région pour une durée<br />

de 30 ans (chiffre d’affaires<br />

prévisionnel cumulé<br />

de 1,5 milliard d’euros).<br />

LES CLIENTS<br />

logistique, la valorisation énergétique, etc.<br />

En <strong>2002</strong>, la dynamique de renouvellement<br />

de ses contrats démontre la capacité de VE à<br />

concrétiser son ambition de leader des services<br />

à l ’environnement par des solutions<br />

personnalisées et convaincantes.<br />

Partenaire des municipalités….<br />

en toutes circonstances<br />

La solidarité,valeur fondatrice du Groupe,est<br />

une réalité vis-à-vis des clients municipaux.<br />

VE est particulièrement attentive et réactive<br />

aux difficultés éventuelles rencontrées par<br />

ses clients au cours de la vie des contrats. À<br />

ce titre, <strong>2002</strong>, année chargée en événements<br />

climatiques graves, permet une nouvelle fois<br />

de démontrer l’engagement de VE aux côtés<br />

de ses clients municipaux. Par exemple, lors<br />

des inondations du Gard, en France, Onyx<br />

a organisé les opérations du nettoyage du<br />

département et Dalkia a pu remettre en<br />

service la production d’eau chaude sanitaire<br />

des sites sinistrés. À Prague (République<br />

tchèque), également victime de graves inondations<br />

l’été dernier, les actions conjointes de<br />

V. Water et de Dalkia ont permis de poursuivrel’approvisionnement<br />

en eau potable de<br />

la ville sans aucune interruption.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 31<br />

>


32<br />

LES CLIENTS<br />

“<br />

><br />

La solidarité, valeur<br />

fondatrice du Groupe,<br />

est une réalité<br />

vis à vis des clients<br />

municipaux<br />

EAU<br />

Prague<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

”<br />

Dans le monde entier,<br />

accompagner et faciliter<br />

la mutation des agents<br />

du service public<br />

En janvier 2001, V. Water a remporté l’appel d’offres international<br />

organisé pour la privatisation de la Société des Eaux de<br />

Prague (PVK). Après seulement un an de fonctionnement, la<br />

ville de Prague, satisfaite des services rendus par les équipes<br />

de V.Water concernant la gestion du service d’eau de la ville et<br />

de ses environs (1,2 million<br />

d’habitants), ainsi que de<br />

l’aide apportée au moment<br />

des inondations de <strong>2002</strong>,<br />

prolonge de 13 à 28 ans la<br />

durée de ce contrat déjà<br />

exemplaire.<br />

Dans tous les nouveaux contrats remportés<br />

en <strong>2002</strong>,VE a su proposer une valeur ajoutée<br />

opérationnelle (performance, technicité,<br />

innovation…), mais aussi humaine et sociale.<br />

Que ce soit à Tanger-Tétouan au Maroc,<br />

à Shangai en Chine, à Ostrava en République<br />

tchèque, ou à Vilnius en Lituanie,VE a repris<br />

et intégré le personnel municipal. Elle a<br />

accompagné la mutation de ces agents<br />

publics, devenus des employés spécialisés<br />

dans les services environnementaux.<br />

Actions de formation, transferts de connaissance,<br />

opérations de motivation du personnel…<br />

autant de méthodes mises en œuvre<br />

pour accélérer l’évolution vers un service<br />

public plus efficace et plus performant.<br />

On notera que les compétences reconnues<br />

de VE en ingénierie sociale constituent<br />

souvent un atout de taille dans les<br />

appels d’offres internationaux.<br />

><br />

PROPRETÉ<br />

Charleston<br />

Une double contrainte pour VE :<br />

satisfaire le client municipal<br />

autant que le client usager<br />

Plus que jamais nos clients municipaux<br />

attachent une importance grandissante à<br />

l’appréciation par les citoyens du service<br />

rendu. Cela passe, par exemple, par une<br />

mesure régulière de la satisfaction du voyageur<br />

en termes d’exploitation du réseau de<br />

transport – ponctualité, fiabilité – mais aussi<br />

plus récemment par la prise en compte de<br />

critères sur la propreté des trains, l’accueil<br />

par le personnel. Dans le domaine de la<br />

Propreté cette nouvelle exigence s’exprime<br />

aussi par des sondages réalisés dans la rue<br />

ou au domicile des particuliers pour<br />

recueillir leur appréciation du service de collecte<br />

de déchets.<br />

Enfin, la volonté constante d’apporter aux<br />

Élus l’assurance d’une proximité de service<br />

et de relations avec le consommateur est<br />

démontrée par l’expansion et la multiplication<br />

des initiatives de VE en matière de<br />

Centres d’appels ou Centres de service clients.<br />

Par le biais du téléphone, ou d’internet à<br />

Londres, Stockholm, Rennes..., et bientôt<br />

Depuis <strong>2002</strong>, Onyx gère aux États-Unis, l’unité de valorisation<br />

énergétique (UVE) de Charleston County en Caroline<br />

du Sud. C’est la 5ème UVE déjà en opération reprise par Onyx<br />

dans le pays en 4 ans. La filiale nord-américaine du Groupe<br />

démontre ainsi sa capacité à répondre aux attentes des collectivités<br />

en matière de traitement des déchets par incinération,<br />

de la conception à la construction de l’unité en passant<br />

par l’exploitation ou la reprise de l’activité.


“<br />

><br />

Forte de son expérience<br />

plus que centenaire<br />

de partenariat avec les<br />

collectivités locales,<br />

VE a acquis une expertise<br />

de la gestion déléguée<br />

qui, aujourd’hui, dépasse<br />

largement les frontières<br />

nationales<br />

ÉNERGIE<br />

”<br />

Dalkia partenaire de l’Agenda 21<br />

de la ville de Lille<br />

En <strong>2002</strong>, Dalkia a inauguré l’installation de cogénération<br />

alimentant Résonor, le réseau de chauffage urbain de la ville de<br />

Lille (réseau exploité par Dalkia depuis 20 ans). Il s’agit d’une<br />

cogénération par turbine à gaz d'une puissance de 45 MW,<br />

avec production simultanée d’électricité mise sur le réseau EDF<br />

et de chaleur valorisée par le réseau de chaleur de Lille. Dalkia<br />

s’est engagé à réduire les rejets de dioxyde de soufre de 75 %,<br />

abaisser les tarifs à l’utilisateur de 15 % et intégrer l’installation,<br />

sur un plan architectural et paysager, dans son environnement<br />

urbain.<br />

Shanghai, les consommateurs peuvent<br />

consulter pour des informations (tarifs, horaires,<br />

connexions - facturation, branchements),<br />

effectuer des demandes de maintenance et<br />

d’interventions d’urgence ou encore demander<br />

des services plus personnalisés (enlèvement<br />

de déchets, transport à la demande).<br />

VE est plus que jamais particulièrement<br />

soucieuse d’offrir aux municipalités l’occasion<br />

de développer une relation privilégiée<br />

avec les usagers du service public.<br />

Un leadership affirmé dans les<br />

contrats de gestion déléguée<br />

Forte de son expérience plus que centenaire<br />

de partenariat avec les collectivités locales,<br />

VE a acquis une expertise de la “gestion<br />

déléguée” qui, aujourd’hui, dépasse largement<br />

les frontières nationales et s’impose<br />

comme un cadre performant et sécurisant<br />

d’exploitation de services publics (distribution<br />

d’eau, transport, assainissement, traitement<br />

et élimination des déchets).<br />

L’expansion internationale de VE conjuguée<br />

à la diversité et à la cohérence des services<br />

><br />

TRANSPORT<br />

Connex, expert de la gestion<br />

des transports publics<br />

LES CLIENTS<br />

proposés ont permis de développer toute<br />

une palette de modèles contractuels pertinents.<br />

VE dispose donc aujourd’hui, pour<br />

traiter avec les collectivités locales, de<br />

toutes les compétences pour maîtriser des<br />

paramètres multiples. De durée très variable,<br />

les contrats doivent prendre en compte des<br />

contraintes légales complexes et des environnements<br />

nationaux différents. VE peut<br />

être amenée aussi à organiser le financement<br />

des infrastructures nécessaires en recherchant<br />

les investisseurs et les prêteurs adéquats.<br />

VE est à la pointe de ce mouvement qui offre<br />

aux municipalités, dans le monde entier, des<br />

services intégrés de gestion environnementale<br />

sur mesure.<br />

Avec Stockholm (Suède), La Haye (Pays-Bas),<br />

Vilnius (Lituanie), Indianapolis (États-Unis),<br />

Alexandrie (Égypte), Tétouan Rabat (Maroc),<br />

Shangai,Baoji,Zhuhai et Guangzhou (Chine)…,<br />

l’ année <strong>2002</strong> donne la preuve de l’efficacité<br />

des partenariats public/privé proposés par<br />

VE, permettant de concilier efficacité et<br />

qualité du service public, coopération entre<br />

la collectivité publique et l’opérateur privé.<br />

En Europe, Connex exploite<br />

des lignes de tramway et de<br />

métro léger en Allemagne<br />

(à Görlitz et Berlin), en Suède<br />

(à Stockholm) et en France<br />

(Rouen et St Étienne).<br />

Il exploitera le futur tramway<br />

de Bordeaux et, avec FCC le métro de Barcelone, en Espagne.<br />

Aux États-Unis, il a récemment gagné l’exploitation du<br />

réseau ferroviaire de la banlieue de Boston, contrat signé<br />

début 2003.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 33<br />

>


34<br />

LES CLIENTS<br />

LES CLIENTS INDUSTRIELS<br />

ET TERTIAIRES : UNE POSITION<br />

DE LEADER MONDIAL<br />

US Filter - Site Conoco à Lake Charles (Louisiane - États-Unis)<br />

Accompagner nos clients industriels dans leur développement,<br />

leur proposer des solutions d’externalisation innovantes et bâtir avec<br />

eux des partenariats de longue durée, reconductibles et respectueux<br />

de l’environnement sont au cœur de notre ambition.


Marchés industriels<br />

et tertiaires<br />

environ<br />

35 %<br />

du chiffre d’affaires<br />

consolidé <strong>2002</strong><br />

10,5<br />

milliards d’euros pour<br />

les marchés industriels<br />

et tertiaires,<br />

soit une croissance<br />

de 15 % par rapport<br />

à 2001<br />

> BP LAVÉRA<br />

Le déploiement des savoir-faire<br />

du Groupe<br />

BP a renouvelé sa confiance<br />

à VE en confiant à Dalkia la<br />

gestion complète de la centrale<br />

thermoélectrique de la raffinerie<br />

de Lavéra, en partenariat avec<br />

Air Liquide. Cela vient compléter<br />

la présence du Groupe sur ce site<br />

industriel, où Connex assure<br />

depuis 1987 un ensemble de prestations ferroviaires et<br />

logistiques et où V. Water est en charge de l’exploitation des<br />

unités de traitement d’eau.<br />

Une ambition : accompagner<br />

nos clients industriels dans<br />

leurs projets de développement<br />

Quel que soit leur secteur d’activité, les<br />

industriels sont tous aujourd’hui confrontés<br />

à des enjeux stratégiques majeurs :améliorer<br />

constamment la performance économique,<br />

mobiliser les compétences de l’entreprise<br />

sur le “cœur de métier”, garantir la sécurité<br />

des personnels et des installations, réduire<br />

l’impact de l'activité sur l’environnement.<br />

VE a pour ambition d’aider les industriels<br />

à faire face à ces défis et leur propose pour<br />

ce faire une large palette de prestations,<br />

couvrant tout le spectre des services à<br />

l’environnement.<br />

En particulier, sur le marché très porteur et<br />

encore émergent de l’externalisation, VE<br />

dispose de trois atouts clés :<br />

• la capacité à couvrir l’ensemble<br />

des “utilities” nécessaires<br />

au process industriel : vapeur, chaud<br />

et froid industriel, eau (ultra-pure,<br />

déminéralisée, etc.), air comprimé.<br />

><br />

RENAULT<br />

Un partenariat pour<br />

15 sites industriels<br />

•la capacité à maîtriser l’impact sur<br />

l’environnement de l’activité des usines :<br />

déchets, rejets liquides et gazeux,<br />

•la capacité à accompagner l’industriel<br />

partout dans le monde grâce à sa présence<br />

sur les 6 continents et dans près<br />

de 100 pays.<br />

S’engager dans la durée<br />

LES CLIENTS<br />

Avec ses clients industriels,VE s’inscrit dans<br />

une véritable démarche de partenariat, dans<br />

la durée, afin de proposer des solutions innovantes,<br />

en rupture avec les schémas habituels<br />

et adaptées aux besoins de chaque site industriel.En<br />

outre,les clients industriels bénéficient<br />

de l’expertise sociale et technologique<br />

développée par VE au fil des années :<br />

•garantie d'intégration réussie des<br />

personnels, grâce à une méthodologie<br />

développée avec succès depuis plusieurs<br />

années et qui place la dimension sociale<br />

au cœur des projets d'externalisation.<br />

À cela s'ajoute un investissement continu<br />

et important dans la formation des<br />

collaborateurs qui rejoignent VE, afin<br />

de promouvoir leurs compétences,<br />

Renault a renouvelé en <strong>2002</strong> avec VE l’accord portant sur la<br />

gestion globale des déchets de 15 de ses usines. La solution<br />

mise en place depuis 1997 par Onyx s’appuie sur une démarche<br />

de progrès continu pour réduire la production des déchets à<br />

la source et favoriser les échanges d’expériences entre sites.<br />

Onyx emploie plus de 300 collaborateurs sur 15 sites Renault<br />

et coordonne 150 entreprises sous-traitantes.<br />

Renouvelé pour une durée de 4 ans,cetaccord prévoit l’extension<br />

des prestations avec d’autres Divisions de VE et le déploiement<br />

sur de nouvelles usines à l’international.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

35<br />

>


36<br />

LES CLIENTS<br />

“<br />

Construire des<br />

solutions sur mesure<br />

prenant en compte<br />

les spécificités de<br />

chaque site industriel<br />

> ARCELOR<br />

> S TÉRIENCE<br />

Poursuite de la démarche<br />

d’externalisation<br />

Dans le cadre de sa stratégie d’externalisation, le groupe Arcelor<br />

a renouvelé en <strong>2002</strong> sa confiance à VE, ce qui s’est concrétisé<br />

par un nombre important de nouveaux contrats d’externalisation<br />

mobilisant les 4 Divisions. À titre d’exemple, sur le site de<br />

Montataire,VE a repris l’ensemble des installations de production<br />

d’énergie, de traitement d’eau et de gestion des déchets dans<br />

un contrat d’exploitation de 7 ans.<br />

V. Water et Dalkia ont signé des contrats d’externalisation dans<br />

le domaine de l’eau et de la production de vapeur pour le site<br />

de Florange. Enfin, Connex a conclu un accord portant sur le<br />

transport ferroviaire pour la filiale Eko Stahl en Allemagne.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

”<br />

•mobilisation des 600 chercheurs du<br />

Groupe sur les enjeux technologiques<br />

spécifiques des clients industriels.<br />

Cette expertise est une source importante<br />

de gains de productivité et permet<br />

d’anticiper, dans les meilleures<br />

conditions, les évolutions réglementaires.<br />

Enfin, VE met en œuvre des moyens<br />

importants pour garantir à ses clients le<br />

respect d’un haut niveau d’exigence en<br />

matière d’Hygiène, Sécurité et <strong>Environnement</strong><br />

sur les périmètres externalisés.<br />

L’offre multiservices se fonde naturelle-<br />

ment sur l’expertise de chacune des Divisions<br />

et des sociétés du Groupe.<br />

Elle repose également sur la capacité de VE<br />

à mobiliser ses compétences dans une offre<br />

intégrée et sur mesure, ce qui constitue l’une<br />

des spécificités du Groupe.<br />

Une ambition qui s’est<br />

concrétisée en <strong>2002</strong><br />

L’année <strong>2002</strong> aura permis de concrétiser<br />

l’ambition du Groupe sur les marchés<br />

industriels avec une croissance significative<br />

de cette activité.<br />

Dans un contexte économique moins<br />

porteur pour les marchés industriels, le<br />

Groupe a trouvé un relais de croissance<br />

avec les contrats d’externalisation.<br />

En effet, même si le volume de l'activité<br />

industrielle a globalement stagné,nos clients<br />

industriels externalisent des activités jusqu’à<br />

présent réalisées en interne,ce qui représente<br />

pour VE un nouveau marché à fort potentiel.<br />

Cette croissance a été réalisée de façon<br />

sélective, aussi bien au niveau de la qualité<br />

des projets que des clients, afin de préserver<br />

la qualité des marges.<br />

L’année <strong>2002</strong> a également confirmé l’intérêt<br />

des clients industriels pour des solutions<br />

multiservices intégrées, couvrant un large<br />

périmètre de services à l’environnement.<br />

Dans ce domaine, VE dispose, grâce à la<br />

Une nouvelle offre aux hôpitaux<br />

Stérience, filiale commune 59/41 entre VE et le Groupe allemand<br />

B. Braun, s’ouvre au nouveau métier de l’externalisation de la<br />

stérilisation, pour les établissements hospitaliers, de dispositifs<br />

médicaux réutilisables, avec<br />

mise en place d’un système<br />

de traçabilité.<br />

Des contrats ont été signés avec<br />

15 établissements de soins<br />

publics et privés, parmi lesquels<br />

les Hospices civils de Lyon et<br />

l’hôpital d’Annecy.


complémentarité de ses 4 Divisions, d’un<br />

avantage compétitif décisif.<br />

Cette intégration des compétences permet<br />

aux clients du Groupe de bénéficier de<br />

synergies techniques et de maîtriser<br />

davantage la performance économique<br />

et le risque environnemental.<br />

Ces complémentarités techniques se<br />

manifestent, entre autres exemples, dans<br />

le domaine du “waste to energy”, dans le<br />

traitement des effluents industriels et des<br />

boues associées, ou encore dans l’approvisionnement<br />

des chaudières industrielles<br />

en eau déminéralisée.<br />

La confiance renouvelée de nos principaux<br />

clients industriels a également constitué<br />

un facteur de croissance du Groupe en <strong>2002</strong>,<br />

notamment par extension des prestations<br />

existantes à des périmètres multiservices<br />

et par déploiement des activités dans des<br />

usines à l’international.<br />

> ACCOR<br />

> OPÉRATION SYNERGIE<br />

Signature d’un partenariat mondial<br />

VE a signé en <strong>2002</strong> un partenariat mondial avec le Groupe<br />

Accor. Dans le cadre de ce partenariat, VE pourrait conforter<br />

sa position de fournisseur privilégié proposant une large palette<br />

de services aux hôtels Accor : chauffage, climatisation, collecte<br />

sélective et enlèvement des déchets, gestion et maintenance<br />

des installations d’eau, transport de collaborateurs ou<br />

de clients.<br />

Des applications expérimentales sont étudiées sur des nouveaux<br />

sites pour mieux préserver l’environnement, prévoyant par<br />

exemple le dessalement d’eau de mer, l’utilisation d’énergie<br />

renouvelable ou de carburants propres.<br />

Ces collaborations prennent la forme de<br />

partenariat de long terme, comme par<br />

exemple avec Renault, Arcelor ou encore<br />

Accor… Dans le cadre de ces partenariats,<br />

le Groupe VE accompagne l’expansion<br />

internationale de ses clients en participant<br />

aux projets de construction de nouveaux<br />

sites à l’étranger.<br />

De nouvelles perspectives<br />

dans le tertiaire<br />

L’année <strong>2002</strong> a vu l’émergence de nouveaux<br />

besoins dans le domaine du tertiaire. Ceci<br />

s’est traduit par la montée en puissance<br />

de VE dans des secteurs aussi variés que<br />

les secteurs hospitalier, aéroportuaire,<br />

hôtelier ou du transport...<br />

Les attentes de ces clients se caractérisent<br />

par la très grande diversité des prestations<br />

demandées et mobilisent en ce sens toute<br />

la gamme des savoir-faire du Groupe :<br />

fourniture d’eau, chauffage, climatisation,<br />

propreté, transport de passagers, services<br />

aux occupants, etc.<br />

Un exemple de coopération<br />

commerciale<br />

LES CLIENTS<br />

C’est le regroupement de ces compétences<br />

et la capacité à les assembler, parfois même<br />

avec les compétences de partenaires<br />

externes, qui constituent la clé de voûte<br />

de l’offre de VE dans le tertiaire.<br />

Les contrats et les accords de partenariats<br />

signés avec les grands clients tertiaires<br />

concernent souvent un grand nombre de<br />

sites de taille moyenne mais dispersés<br />

géographiquement. L’atout majeur de VE<br />

est le maillage de ses implantations<br />

géographiques,tant en France qu’à l’étranger,<br />

qui permet d’assurer un service de proximité<br />

sur un périmètre étendu.<br />

Enfin, des avancées importantes ont été<br />

réalisées en <strong>2002</strong> pour structurer l’offre du<br />

Groupe sur la maîtrise du risque bactériologique<br />

dans l’eau, intégrant l’évolution de<br />

la réglementation.<br />

En <strong>2002</strong>, grâce à une collaboration étroite avec un des leaders<br />

mondiaux de la pharmacie, Onyx a pu conclure un accord décisif<br />

portant sur la gestion des déchets pour la majorité des sites de<br />

ce groupe. La relation de longue date entre US Filter et ce groupe<br />

pharmaceutique a été un facteur déterminant pour la signature<br />

de ce contrat. La coordination commerciale entre les Divisions de<br />

VE Eau et Propreté s’applique aux grands comptes industriels<br />

américains dans le cadre d’une démarche intitulée “Opération<br />

Synergie”.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 37<br />

>


38<br />

RECHERCHE ET INNOVATION<br />

RECHERCHE ET INNOVATION :<br />

UNE PRIORITÉ DE TOUS<br />

LES INSTANTS<br />

Anticiper les besoins de demain, leur apporter des solutions performantes,<br />

telle est la mission des chercheurs de VE. Leurs actions permettent de<br />

maintenir l’avance technologique du Groupe, et d’adapter les services<br />

de l’eau, de l’énergie, de la propreté et du transport à la réalité d’un<br />

monde qui change. Conscients de leurs responsabilités, ils inscrivent<br />

leur démarche dans la perspective du développement durable.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE


Un réseau R&D puissant<br />

600<br />

chercheurs<br />

Europe, États-Unis, Australie<br />

3 centres de recherche<br />

principaux<br />

pour l’Eau :<br />

Anjou-Recherche,<br />

+ unités associées<br />

aux États-Unis,<br />

au Canada,<br />

en Allemagne<br />

et en Australie<br />

pour l’Énergie<br />

et la Propreté :<br />

le CREED<br />

(Centre de Recherches<br />

pour l’<strong>Environnement</strong>,<br />

l’Énergie et le Déchet)<br />

+ antennes en Europe<br />

du Nord et en Australie,<br />

pour le Transport :<br />

Eurolum.<br />

><br />

INNOVATION<br />

Innovation dans le domaine<br />

de l’incinération et du traitement<br />

des fumées<br />

Le maintien de l’avance technologique de<br />

VE s’appuie sur la recherche et l’innovation,<br />

avec un triple objectif : concevoir de<br />

nouveaux procédés pour répondre aux<br />

besoins des clients (industriels, collectivités<br />

locales ou particuliers), contribuer à la<br />

performance globale du Groupe et satisfaire,<br />

enfin, aux exigences environnementales<br />

et de santé publique. L’originalité de<br />

VE réside aussi dans sa capacité à enrichir<br />

la démarche scientifique par les observations<br />

tirées de l’expérience quotidienne.<br />

L’innovation, gage<br />

de performance<br />

Les oxydes d’azote (NOx) proviennent<br />

de la combustion à très haute température<br />

et contribuent à la formation<br />

de pluies acides et du smog.Les émissions<br />

de NOx des incinérateurs de déchets sont<br />

réglementées de façon toujours plus<br />

stricte. La technologie de réduction de<br />

NOx mise en œuvre par les chercheurs<br />

VE permet de respecter la future norme européenne sans utilisation<br />

de réactif. Sa mise en œuvre a été optimisée grâce à<br />

l’utilisation d’outils de modélisation de mécanique des fluides,<br />

domaine dans lequel VE est parmi les précurseurs.<br />

En accompagnant ou en devançant la<br />

demande des clients, la Recherche &<br />

Développement garantit la performance<br />

de l’entreprise de demain. 600 chercheurs<br />

à travers le monde et répartis dans plusieurs<br />

centres de recherche, accompagnent et<br />

soutiennent l’action quotidienne des opérationnels.<br />

><br />

OPTIMISATION<br />

Optimisation de l’efficacité<br />

énergétique<br />

Le stockage de l’énergie permet<br />

d’optimiser l’efficacité énergétique<br />

par stockage intermittent<br />

de l’électricité ou de la chaleur,<br />

et de compléter l’offre en matière<br />

de cogénération.<br />

RECHERCHE ET INNOVATION<br />

La diffusion de l’innovation au sein du<br />

Groupe et de ses nombreuses implantations<br />

géographiques permet un réel<br />

transfert des savoir-faire.<br />

L’anticipation des besoins des clients est à<br />

l’origine de nombreux programmes,<br />

comme : l’électro-désionisation, destinée<br />

à fournir de l’eau ultra-pure en continu<br />

aux industries pharmaceutiques ou<br />

électroniques ; le tramway sans caténaire,<br />

permettant une insertion harmonieuse<br />

de ce moyen de transport dans le patrimoine<br />

architectural des centres urbains ;<br />

la pile à combustible ou la méthanisation<br />

des déchets…<br />

L’amélioration des performances écono-<br />

miques ne passe pas seulement par l’efficacité,<br />

mais également par la recherche<br />

de productivité et les économies de coût.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

39<br />

>


40<br />

RECHERCHE ET INNOVATION<br />

“<br />

><br />

Anticiper les besoins<br />

de demain, leur apporter<br />

des solutions performantes,<br />

telle est la mission<br />

de nos chercheurs<br />

ASSAINISSEMENT<br />

Le traitement des effluents<br />

VE a élargi l’offre offerte aux<br />

industriels en adaptant le procédé<br />

BIOSTYR, initialement<br />

développé pour éliminer la<br />

pollution carbonée et azotée<br />

des eaux municipales.<br />

Le procédé a été étendu en <strong>2002</strong><br />

au traitement des effluents de<br />

la raffinerie BP Lavéra.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

”<br />

H. Proglio<br />

De nouveaux outils peuvent à ce titre être<br />

conçus pour les équipes de VE.<br />

Les équipements embarqués dans les<br />

véhicules de transport, d’intervention ou<br />

de collecte, et faisant appel aux NTIC<br />

(Nouvelles Techniques d’Information et de<br />

Communication) permettent par exemple<br />

aux opérateurs d’optimiser leurs tournées<br />

et itinéraires, de mieux planifier leurs<br />

tâches et d’assurer plus efficacement les<br />

interventions d’urgence et les services<br />

rendus aux clients.<br />

Toujours dans cette logique d’amélioration<br />

des performances techniques, et donc<br />

économiques, on peut citer les travaux<br />

menés sur les membranes, ou sur les centres<br />

d’enfouissement technique progressivement<br />

remplacés par des bioréacteurs, dans lesquels<br />

la production (et donc la valorisation)<br />

d’énergie issue de la décomposition des<br />

déchets est maîtrisée et optimisée.<br />

><br />

TRANSPORT<br />

Une performance inscrite<br />

dans le long terme<br />

La démarche des chercheurs de VE s’inscrit<br />

dans les objectifs du Groupe en matière<br />

de développement durable, que ce soit en<br />

termes de respect de la ressource, de sécurité<br />

sanitaire ou d’engagement sociétal. La<br />

R&D n’a pas pour seule vocation de préparer<br />

les métiers de demain,elle doit aussi anticiper<br />

les grands problèmes auxquels doit faire face<br />

la société.<br />

Par ses recherches sur la réduction des<br />

émissions polluantes, la limitation des<br />

émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation<br />

de l’efficacité énergétique ou<br />

l’utilisation des énergies propres,VE améliore<br />

la qualité de l’air, lutte contre le changement<br />

climatique,et se positionne comme un acteur<br />

reconnu sur le marché des crédits d’émission<br />

de CO2.<br />

Dans le domaine de la santé et de la sécurité<br />

sanitaire, le Groupe apporte des remèdes<br />

aux risques nouveaux, en développant des<br />

outils et des techniques de prévention, d’analyse<br />

et, si nécessaire, de traitements curatifs<br />

spécifiques.<br />

“Vite et bien”, le véhicule communicant<br />

Afin d’améliorer les performances d’exploitation et d’optimiser<br />

le service aux clients en rendant en particulier plus rapides les<br />

interventions d’urgence, un certain nombre de véhicules des<br />

agents du Groupe ont été équipés d’un ensemble d’outils spécifiques<br />

d’information et de communication embarqués pour<br />

organiser les missions, communiquer, s’informer et produire<br />

devis et documents sans avoir à passer quotidiennement par<br />

un site fixe. Ces équipements à bord des véhicules ou portables<br />

ont été mis au point par les équipes de R&D de VE.


Parmi les risques sur lesquels travaillent<br />

les experts du Groupe, on peut citer la<br />

légionelle, les perturbateurs endocriniens<br />

ou les cyanobactéries dans les eaux, la<br />

dioxine et la mesure de ses flux dans les<br />

fumées des usines d’incinération…,<br />

Outre ses actions de R&D, et de façon à<br />

renforcer son poids dans le domaine du<br />

contrôle environnemental et sanitaire, le<br />

Groupe a réuni, fin <strong>2002</strong>, ses laboratoires<br />

consacrés à l’analyse au sein d’un GIE, le<br />

Centre d’Analyses <strong>Environnement</strong>ales (CAE).<br />

Une force de recherche ouverte<br />

sur le monde<br />

La R&D de VE s’appuie sur la complémentarité<br />

des Divisions afin de développer des<br />

produits et services complexes (gestion<br />

globale de l’assainissement, traitement<br />

des déchets hydrocarburés…). Elle s’enrichit<br />

aussi en permanence par des partenariats<br />

multiples, avec les industriels, les<br />

collectivités locales, les organisations gouvernementales,<br />

les universités….,<br />

><br />

AGRICULTURE<br />

De nouvelles pistes pour l’entretien<br />

des sols en agriculture<br />

Afin de caractériser la valeur agronomique des composts et<br />

de maîtriser leurs impacts environnementaux, VE mène un<br />

programme de longue durée (10 ans) en partenariat avec<br />

l’INRA, pour améliorer les composts.<br />

Plusieurs types sont actuellement étudiés en laboratoire et au<br />

champs. L’appauvrissement des sols en humus est un problème<br />

sur lequel les chercheurs du Groupe travaillent depuis<br />

longtemps.<br />

“<br />

Pour bénéficier des<br />

derniers apports<br />

scientifiques et contribuer<br />

à la recherche mondiale<br />

sur les sujets liés<br />

à l’environnement,<br />

VE travaille en partenariat<br />

avec des experts<br />

du monde entier.<br />

><br />

”<br />

EAU<br />

RECHERCHE ET INNOVATION<br />

En <strong>2002</strong>, VE, à travers ses équipes de<br />

recherche, s’est associée à d’autres institutions<br />

pour créer le Global Water Research Coalition<br />

(GWRC), dont l’objectif est de favoriser la<br />

collaboration en R&D.<br />

Avec EDF, un réseau d’expertise commun a<br />

été constitué pour mettre en œuvre des<br />

solutions toujours plus innovantes dans<br />

le domaine de l’énergie. Dans le domaine de<br />

l’analyse, et à travers le CAE, VE participe<br />

aux travaux du réseau Métropolis, travaux<br />

soutenus par la Commission européenne,<br />

dont les objectifs sont d’identifier, d’évaluer<br />

puis de promouvoir les techniques et méthodologies<br />

d’analyse environnementale.<br />

Par une participation active aux programmes<br />

de R&D européens (PCRD, LIFE) ou nationaux<br />

(PREDIT français), les chercheurs de VE sont<br />

des acteurs de la recherche internationale.<br />

Le réseau de relations fructueuses ainsi<br />

tissé avec les partenaires industriels et<br />

universitaires les plus divers, permet des<br />

réalisations opérationnelles qui contribuent<br />

à élargir davantage l’offre de VE.<br />

Une mesure rapide des légionelles<br />

Alors que la méthode actuelle<br />

normalisée de détection des<br />

légionnelles requiert 10 à 15<br />

jours pour l’obtention de résultats,<br />

les chercheurs de VE travaillent<br />

au développement de<br />

deux méthodes plus rapides,<br />

faisant appel à la biologie<br />

moléculaire.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 41<br />

>


42<br />

LES SERVICES À L’ENVIRONNEMENT<br />

UN SEUL MÉTIER : LES SERVICES À<br />

ACTIVITÉ<br />

REPÈRES<br />

PRIORITÉS<br />

(1) Le nombre de collaborateurs s’entend<br />

effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>,<br />

y compris 100 % des effectifs de FCC.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

• Conception, fabrication et fourniture<br />

d’équipements, de systèmes et<br />

d’installations de traitement de l’eau.<br />

• Gestion déléguée des services d’eau<br />

potable et d’assainissement pour<br />

les municipalités.<br />

• Gestion déléguée des services d’eaux<br />

industrielles (eaux de process et<br />

eaux usées).<br />

• Services aux particuliers.<br />

• N° 1 mondial des métiers de l’eau.<br />

• 13,3 milliards d’euros de chiffre<br />

d’affaires en <strong>2002</strong>.<br />

• 110 millions de personnes desservies.<br />

• Plus de 40 000 clients industriels.<br />

• 77 600 collaborateurs. (2)<br />

• Une présence dans près de 100 pays.<br />

• Conforter sa position de partenaire<br />

privilégié de la gestion des services<br />

municipaux d’eau et d’assainissement<br />

en Europe et étendre son implantation<br />

en Asie et aux États-Unis.<br />

• Consolider son leadership dans<br />

l’externalisation industrielle et la fourniture<br />

de systèmes de traitement des eaux<br />

industrielles.<br />

• Poursuivre un effort de recherche<br />

important, dans une optique<br />

de développement durable.<br />

• Poursuivre le développement de services<br />

aux particuliers.<br />

EAU PROPRETÉ<br />

• Collecte, transfert, traitement et<br />

valorisation des déchets solides,<br />

liquides et dangereux pour le compte<br />

des collectivités locales, et des industriels.<br />

• Valorisation énergétique et agronomique<br />

des déchets, recyclage des matières.<br />

• Nettoiement urbain et assainissement.<br />

• Services industriels de propreté.<br />

• N° 2 mondial de la propreté et<br />

un des leaders mondiaux du déchet<br />

industriel dangereux.<br />

• 6,1 milliards d’euros de chiffre<br />

d’affaires en <strong>2002</strong>.<br />

• Au service de plus de 76 millions<br />

d’habitants.<br />

• 270 000 clients industriels et tertiaires.<br />

• 73 300 collaborateurs. (2)<br />

• Une activité dans 49 pays.<br />

• Développer ses capacités de traitement<br />

des déchets.<br />

• Intensifier son offre auprès des<br />

industriels grâce à sa maîtrise complète<br />

de la filière déchets et aux synergies<br />

avec les autres Divisions du Groupe.<br />

• Consolider son réseau international.<br />

• Accroître la profitabilité de ses activités<br />

en intégrant les évolutions de structure<br />

de coûts.<br />

• Amplifier son avance technologique<br />

en matière de traitement<br />

et de valorisation.


L’ENVIRONNEMENT<br />

SERVICES ÉNERGÉTIQUES TRANSPORT FCC<br />

• Réseaux de chaleur et de froid.<br />

• Services thermiques et multitechniques.<br />

• Utilités industrielles.<br />

• Services intégrés de facilities management.<br />

• Installation d’équipements de génie<br />

climatique et électrique, et maintenance<br />

industrielle.<br />

• Prestations électriques sur voie publique.<br />

• N° 1 européen sur le marché<br />

des services énergétiques.<br />

• 4,6 milliards d’euros de chiffre<br />

d’affaires en <strong>2002</strong>.<br />

• 300 réseaux de chauffage urbains.<br />

• 70 000 installations gérées.<br />

• 40 100 collaborateurs. (2)<br />

• Une présence dans 32 pays.<br />

• Développer l’offre de Dalkia<br />

sur les marchés déréglementés.<br />

• Enrichir et développer l’offre<br />

aux industriels.<br />

• Déployer au plan international<br />

les activités clés : réseaux<br />

de chaleur, services industriels,<br />

facilities management.<br />

• Gestion déléguée de transport public<br />

de voyageurs, urbain, régional et national<br />

par tous types de véhicule : bus, car, train,<br />

métro, tramway, trolley, bateau, taxi, etc.<br />

• Transport de fret et logistique.<br />

• 1 er opérateur privé européen de transport<br />

terrestre de voyageurs.<br />

• 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en <strong>2002</strong>.<br />

• Exploitation de 236 réseaux ferroviaires<br />

ou routiers.<br />

• Plus de 4 000 collectivités locales clientes.<br />

• 55 200 collaborateurs. (2)<br />

• Opérateur dans 22 pays.<br />

• Accroître la fréquentation des transports<br />

publics en améliorant les services fournis :<br />

accueil de la clientèle, confort des véhicules,<br />

convivialité des lieux de transit, etc.<br />

• Améliorer la rentabilité des réseaux par<br />

une maîtrise des coûts de fonctionnement.<br />

• Imaginer les transports de demain,<br />

en accompagnant le développement<br />

des territoires qu’ils desservent et<br />

la mobilité des hommes qui y vivent.<br />

• Permettre l’engagement fort et quotidien<br />

de chaque collaborateur par une politique<br />

de décentralisation, de formation et<br />

d’incitation à la prise d’initiative.<br />

LES SERVICES À L’ENVIRONNEMENT<br />

FOMENTO DE CONSTRUCCIONES<br />

Y CONTRATAS<br />

• 2,7 milliards d’euros<br />

de chiffre d’affaires en <strong>2002</strong>*.<br />

• 55 800 collaborateurs. (1)<br />

N° 1 de la propreté<br />

en Espagne.<br />

• 43 millions d’habitants<br />

desservis,<br />

dans 1 500 municipalités.<br />

• 550 000 tonnes de déchets<br />

industriels traités/an.<br />

N° 2 espagnol de la gestion<br />

de l’eau.<br />

• 7,2 millions d’habitants<br />

desservis en eau potable.<br />

• 9 millions de personnes<br />

desservies en eaux usées.<br />

Construction<br />

• Génie civil, infrastructure et<br />

construction résidentielle,<br />

• Ciment, travaux publics.<br />

* Quote-part VE.<br />

VE détient 49 % dans B 1998 SL ,<br />

société majoritaire dans le capital<br />

de Fomento de Construcciones y<br />

Contratas (FCC) en Espagne.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 43<br />

>


Un accord de<br />

partenariat<br />

historique<br />

à Shanghai<br />

V. Water a remporté l’appel d’offres<br />

international pour la gestion du service<br />

d’eau potable de Pudong, quartier d’affaires<br />

de Shanghai (1 re ville du pays) pour 50 ans.<br />

Un partenariat public / privé d’une<br />

telle importance confié à une entreprise<br />

étrangère, constitue une première<br />

historique en Chine.<br />

44<br />

La Chine<br />

s’affirme comme un axe stratégique<br />

d’expansion pour VE. Comme dans<br />

quelques autres pays ciblés d’Asie,<br />

le Groupe a pris des positions<br />

d’avenir, autant pour son activité Eau<br />

que pour ses autres activités de services<br />

à l’environnement.


L’EAU<br />

en millions d’euros<br />

Chiffre d’affaires<br />

EBIT<br />

2001*<br />

13 641<br />

1 090<br />

* Dont 100% des résultats de l’activité du secteur Eau de Proactiva, la société détenue conjointement par FCC et VE.<br />

<strong>2002</strong>*<br />

13 294<br />

1024<br />

<strong>Veolia</strong> Water est le 1er opérateur mondial des services de l’eau.<br />

Spécialiste de la gestion déléguée des services d’eau pour<br />

le compte de collectivités locales ou d’entreprises industrielles<br />

et tertiaires, il est aussi l’un des premiers concepteurs et<br />

fournisseurs mondiaux d’installations, de systèmes et<br />

d’équipements de traitement de l’eau.<br />

Une maîtrise complète<br />

du cycle de l’eau<br />

Leader mondial des métiers de l’eau, la<br />

Division opère sur trois marchés : les collectivités<br />

locales, les industriels et les clients<br />

particuliers. Son offre couvre la totalité du<br />

cycle de l’eau :<br />

• Gestion déléguée des services d’eau potable<br />

et d’assainissement pour les municipalités,<br />

•Gestion des eaux industrielles<br />

(eaux de process et eaux usées),<br />

•Conception, fabrication et fourniture<br />

d’installations, de systèmes et<br />

d’équipements, destinés au traitement<br />

de l’eau,<br />

• Services aux particuliers.<br />

Le marché mondial de l’eau est en fort<br />

développement, marqué par une urbanisation<br />

accélérée et la volonté d’un nombre<br />

croissant de municipalités comme d’industriels<br />

de confier la gestion de leurs services<br />

d’eau à des professionnels dotés de<br />

l’expertise nécessaire et susceptibles de<br />

leur faire une offre globale sur mesure et<br />

adaptée à leur problématique particulière.<br />

Les atouts de V. Water, qui cumule 150 ans<br />

d’expérience, une recherche innovante, un<br />

savoir-faire reconnu et un réseau mondial,<br />

lui permettent de conforter chaque année<br />

sa position de leader de longue date sur<br />

ce marché.<br />

<strong>2002</strong> : de nouveaux<br />

succès commerciaux<br />

Après la très bonne année 2001 en termes<br />

de nouveaux contrats, et compte tenu de la<br />

conjoncture mondiale plus difficile observée<br />

en <strong>2002</strong>, les nouvelles avancées commerciales<br />

enregistrées par V.Water pour l’exercice<br />

témoignent de la force concurrentielle et du<br />

dynamisme de la Division.<br />

Cette évolution favorable a été partiellement<br />

masquée, s’agissant du chiffre d’affaires,<br />

par la cession, conformément aux objectifs,<br />

d’activités non stratégiques dans l’eau,<br />

notamment certaines divisions d’US Filter<br />

Implantations de la Division<br />

Eau dans le monde<br />

Division Eau<br />

Chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />

13,3<br />

Variation 2001/<strong>2002</strong><br />

- 2,5 %<br />

- 6,1 %<br />

milliards<br />

d’euros<br />

Effectifs <strong>2002</strong><br />

77 600<br />

(effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>)<br />

Répartition géographique<br />

du chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />

47 % France<br />

17 % Europe<br />

(hors France)<br />

28 % Amériques<br />

8 % Reste du monde<br />

Répartition du chiffre d’affaires<br />

par type de clientèle<br />

62 % Municipalités<br />

33 % Clients industriels<br />

et tertiaires<br />

5 % Particuliers<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 45


><br />

46<br />

L’EAU<br />

Technologie<br />

Les membranes :<br />

une rupture technologique<br />

dans le traitement de l’eau<br />

Les procédés membranaires actuellement<br />

mis au point par la recherche<br />

de V. Water constituent une véritable<br />

rupture technologique par rapport<br />

au traitement de l’eau par filtration<br />

(avec charbon actif, ozone et chlore)<br />

qui assure aujourd’hui l’essentiel<br />

de la production d’eau potable<br />

dans le monde.<br />

Modules de filtration<br />

sur membranes immergées Memcor<br />

en phase de rétrolavage<br />

Module<br />

constitué<br />

de fibres<br />

creuses<br />

Air de<br />

balayage<br />

des fibres<br />

creuses<br />

Perméat<br />

ou eau<br />

traitée<br />

Eau chargée<br />

en particules<br />

décolmatées<br />

Les nouvelles techniques<br />

membranaires apportent les<br />

réponses attendues aux exigences<br />

actuelles les plus pointues du point<br />

de vue de la santé humaine ou de<br />

l’environnement.<br />

Les applications sont nombreuses :<br />

potabilisation de l’eau, traitement<br />

des eaux usées urbaines et des<br />

effluents industriels, dessalement<br />

de l’eau de mer, etc.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

><br />

aux États-Unis, qui poursuit son programme<br />

de recentrage. US Filter fonctionne désormais<br />

dans une configuration plus axée sur<br />

son cœur de métier, la gestion de services<br />

et la fourniture d’équipements.<br />

Des contrats historiques dans<br />

la gestion déléguée municipale<br />

En France, l’année a été positive : dans<br />

un contexte très concurrentiel, V. Water a<br />

confirmé sa compétitivité en renouvelant<br />

l’essentiel des contrats de délégation arrivés<br />

à échéance et en remportant 43 nouveaux<br />

contrats, dont les 2/3 en services d’assainissement.<br />

Le chiffre d’affaires <strong>annuel</strong> de<br />

l’activité Eau augmente de 3 % par rapport<br />

à 2001, ce qui représente une bonne<br />

performance.<br />

Déjà très présent en Europe,V.Water y a<br />

renforcé en <strong>2002</strong> sa position de leader, grâce<br />

à la signature de contrats majeurs, dont :<br />

La Haye (Pays-Bas), pour la conception, construction<br />

et exploitation pendant 30 ans<br />

des stations d’assainissement de la ville et<br />

de la région et Prague (République tchèque),<br />

où le contrat remporté l’an dernier pour la<br />

gestion du cycle de l’eau de la ville a été<br />

prolongé de 13 à 28 ans, tandis que V.Water<br />

portait à 100 % sa participation dans la<br />

Compagnie des Eaux de Prague.<br />

En Égypte,“10 de Ramadan” usine d’eau potable<br />

construite par V. Water Systems en <strong>2002</strong> aux environs du Caire.<br />

Aux États-Unis,plusieurs contrats clés ont été<br />

remportés, dont Indianapolis, (voir encadré),<br />

Atlanta (gestion des boues d’assainissement)<br />

et Richmond (dépollution des eaux<br />

usées) pendant 20 ans.<br />

L’Asie, où le Groupe est déjà implanté,<br />

notamment en Chine, en Corée du Sud et en<br />

Malaisie, s’affirme comme un axe stratégique<br />

d’expansion. En Chine, l’important appel<br />

d’offres pour la gestion des eaux du quartier<br />

d’affaires de Shanghai, 1re ville chinoise, pour<br />

une durée de 50 ans, a été remporté en mai,<br />

suivi des contrats de gestion déléguée de<br />

Baoji (eau potable) et de Zhuhai (assainissement)<br />

en décembre.<br />

En Afrique du Nord,V.Water a repris la<br />

gestion déléguée des services d’eau,<br />

d’assainissement et d’électricité de la région<br />

de Rabat-Salé (2 millions d’habitants), pour<br />

26 ans.<br />

Une nouvelle progression des<br />

contrats avec les industriels<br />

En France, de nouveaux contrats ont été<br />

conclus pour traiter l’assainissement de<br />

plusieurs sites industriels : Smurfit ( papier),<br />

Rhodia (chimie fine), Arcelor Packaging<br />

(sidérurgie), ainsi que les effluents de<br />

plusieurs groupes agroalimentaires (Lu,<br />

> Parcequ’elle est un produit alimentaire,<br />

l’eau est un enjeu de santé publique.


Laurent-Perrier, Saupiquet, Stalaven, etc.).<br />

Aux États-Unis,US Filter a notamment pris<br />

en charge l’externalisation des services<br />

d’eau et d’assainissement de la raffinerie<br />

d’Alon, au Texas, pour une durée de 20 ans.<br />

Enfin, en Malaisie,V.Water s’est vu confier<br />

par le groupe pétrolier Petronas, la gestion<br />

des eaux du complexe pétrochimique de<br />

Kertith, pendant 20 ans.<br />

Ingénierie, équipements<br />

et systèmes :<br />

une approche originale<br />

Les activités du Groupe en conceptionconstruction,<br />

équipements et systèmes,<br />

interviennent en ouverture de marchés<br />

ou en appui de l’exploitation.<br />

En <strong>2002</strong>, le chiffre d’affaires qu’elles ont<br />

généré a diminué, sous l’effet de la<br />

conjoncture et d’un recentrage opéré.<br />

Plusieurs contrats importants ont cependant<br />

été remportés. Le plus significatif en<br />

France est celui de la station d’assainissement<br />

d’Achères-Seine Aval qui traite une grande<br />

partie des eaux usées de l’agglomération<br />

parisienne. À l’international, V. Water va<br />

assurer la partie conception/construction<br />

des installations prévues dans le cadre des<br />

contrats de gestion de La Haye (Pays-Bas),<br />

Baoji et Zhuhai (Chine), ainsi qu’à Ashkelon<br />

(Israël) où la capacité initiale de l’usine de<br />

dessalement de l’eau de mer en construction<br />

doit être doublée. Enfin, US Filter aux États-<br />

Unis a continué à remporter de nombreux<br />

contrats d’équipement auprès des municipalités<br />

comme des industriels, comme<br />

celui d’Orange County, en Californie, où la<br />

société installe la plus grande usine de<br />

microfiltration au monde, qui permettra<br />

de traiter les eaux usées du district pour<br />

les réinjecter dans la nappe aquifère.<br />

Des services aux particuliers<br />

en expansion<br />

La production et la vente d’eau en bonbonnes<br />

sous la marque Culligan continuent de se<br />

développer aux États-Unis et en Europe. De<br />

nouveaux services aux particuliers jugés<br />

intéressants sont par ailleurs mis en place.<br />

Perspectives<br />

2003 verra la montée en puissance des<br />

nouveaux contrats majeurs signés par la<br />

Division Eau au cours de ces deux dernières<br />

années. Le développement se poursuivra<br />

par ailleurs en privilégiant la sélectivité et<br />

la rentabilité des contrats, notamment en<br />

Europe, aux États-Unis et en Asie.<br />

Avancée<br />

géographique<br />

L’EAU<br />

Indianapolis :<br />

le plus important<br />

partenariat public-privé<br />

du secteur de l’eau<br />

aux États-Unis<br />

US Filter a été sélectionné<br />

par la ville d’ Indianapolis,<br />

12 e ville des États-Unis,<br />

pour gérer ses services<br />

d’eau potable dans le cadre<br />

d’un partenariat public-privé<br />

sur 20 ans, évalué<br />

à 1,5 milliard de dollars.<br />

Le Groupe est chargé<br />

de l’exploitation, de la<br />

maintenance et du service<br />

clientèle du service d’eau<br />

potable de la ville,<br />

qui recouvre 4 stations<br />

de traitement sur un rayon<br />

de 40 km autour<br />

d’Indianapolis et<br />

dessert 1,1 million<br />

de personnes.<br />

> À Ashkelon, en Israël, le dessalement<br />

> Indianapolis, aux États-Unis (1,1 million d’habitants)<br />

> V. Water a remporté son<br />

> À Prague, le contrat de gestion<br />

permet de disposer d’une nouvelle<br />

a confié à US Filter la gestion de ses services d’eau potable premier contrat d’assainis- du cycle de l’eau de la ville a été<br />

ressource d’eau alternative en quantité dans le cadre d’un partenariat public-privé sur 20 ans.<br />

sement en Chine du Sud, prolongé de 13 à 28 ans.<br />

illimitée.<br />

à Zhuhai, cité balnéaire.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 47<br />

>


… comme à Paris<br />

beauté et propreté.<br />

Afin de répondre aux objectifs<br />

des gouvernements en Europe<br />

en matière d’accroissement du taux<br />

de recyclage, Onyx travaille<br />

en collaboration avec les municipalités<br />

partenaires pour mettre en place<br />

des moyens visant à développer<br />

la collecte sélective et le recyclage<br />

des déchets et pour promouvoir<br />

des solutions intégrées.<br />

48<br />

À Westminster…<br />

Onyx a renouvelé son contrat de<br />

nettoiement des rues et de collecte<br />

des déchets de Westminster, à Londres.<br />

Compte tenu du caractère prestigieux<br />

du site (200 000 habitants et 1 million<br />

de visiteurs par jour), Onyx a su proposer<br />

des prestations sur mesure permettant<br />

d’assurer des services non-stop grâce<br />

notamment aux véhicules les plus<br />

modernes (GPS, pesée embarquée,<br />

véhicules bi compartimentés verre<br />

et papier/carton).


LA PROPRETÉ<br />

en millions d’euros<br />

Chiffre d’affaires<br />

EBIT<br />

Onyx, numéro 2 mondial de la Propreté et un des leaders<br />

européens, est un opérateur actif sur l’ensemble des filières<br />

déchets solides, liquides, dangereux, tant auprès des collectivités<br />

locales que des industriels. Présent sur toute la<br />

chaîne, Onyx collecte les déchets, les trie, les transfère et<br />

les traite, avant de les valoriser (recyclage des matières,<br />

valorisation électrique et thermique, production de compost).<br />

Le grand multi spécialiste de<br />

la Propreté au plan mondial<br />

Présent sur tous les continents, Onyx a élargi<br />

ces dernières années sa gamme de prestations,<br />

adaptant ses offres aux besoins bien<br />

spécifiques du marché, notamment dans le<br />

domaine de l’externalisation des services de<br />

propreté.<br />

Il est présent dans les métiers “traditionnels”<br />

de gestion des déchets (collecte, traitement<br />

et valorisation), ainsi que dans des activités<br />

complémentaires : nettoyage commercial,<br />

nettoiement urbain et assainissement,<br />

techniques spécifiques liées aux sites et<br />

sols pollués.<br />

Cette spécialisation lui permet d’être techni-<br />

quement performant en toutes occasions :<br />

gestion déléguée de service public auprès<br />

des collectivités locales, ou solutions sur<br />

mesure adaptées aux problématiques<br />

particulières des industriels, des grands<br />

comptes jusqu’aux PME-PMI.<br />

2001*<br />

5 914<br />

391<br />

Capable d’intervenir partout dans le monde,<br />

en adaptant son offre aux conditions et<br />

problématiques locales, Onyx est devenu<br />

un des leaders mondiaux en taille et en<br />

technologie dans les déchets industriels<br />

dangereux.<br />

L’exercice <strong>2002</strong> a confirmé l’étendue et la<br />

qualité des savoir-faire d’Onyx dans tous ses<br />

domaines d’activité, d’où l’avantage concurrentiel<br />

dont le Groupe bénéficie aujourd’hui.<br />

<strong>2002</strong> : une année de<br />

consolidation générale<br />

<strong>2002</strong>*<br />

6 139<br />

385<br />

* Y compris 100 % des résultats générés par les activités Propreté de Proactiva, société détenue conjointement par FCC et VE.<br />

Exercice de consolidation et de réorganisation,<br />

<strong>2002</strong> a d’abord bénéficié de la croissance<br />

organique procurée par les contrats signés<br />

l’année précédente.<br />

Le portefeuille des clients industriels a été<br />

renforcé (contrats Pfizer en Grande-Bretagne,<br />

Ford et ChevronPhilips Chemical aux<br />

États-Unis…,), mais les nouveaux contrats<br />

significatifs proviennent de grands partenariats<br />

public-privé.<br />

Implantations de la Division<br />

Propreté dans le monde<br />

Division Propreté<br />

Chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />

6,1<br />

Variation 2001/<strong>2002</strong><br />

+ 3,8 %<br />

-1,4 %<br />

milliards<br />

d’euros<br />

Effectifs <strong>2002</strong><br />

73 300<br />

(effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>)<br />

Répartition géographique<br />

du chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />

42 % France<br />

24 % Europe<br />

(hors France)<br />

27 % Amériques<br />

7 % Reste du monde<br />

Répartition du chiffre d’affaires<br />

par type de clientèle<br />

36 % Collectivités<br />

locales<br />

64 % Clients<br />

industriels<br />

et tertiaires<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 49


><br />

50<br />

LA PROPRETÉ<br />

Technologie<br />

Une solution d’avenir :<br />

le “bioréacteur”<br />

Le bioréacteur<br />

Couverture<br />

étanche<br />

Puits<br />

d’injection<br />

et drains<br />

de lixiviats<br />

Dispositif<br />

de dégazage<br />

Fond et parois<br />

étanches<br />

(géomembrane)<br />

Le concept du bioréacteur repose<br />

sur l’accélération des réactions<br />

de fermentation, afin de stabiliser<br />

plus rapidement les déchets<br />

stockés en centre d’enfouissement<br />

technique.<br />

Cette technologie, développée<br />

en France, aux États-Unis<br />

et en Australie, consiste à faire<br />

recirculer les lixiviats de façon<br />

contrôlée, pour apporter<br />

nutriments et humidité aux<br />

bactéries contenues dans<br />

les déchets. La diminution des<br />

impacts environnementaux,<br />

la réduction des coûts<br />

de post-exploitation et une<br />

meilleure valorisation du biogaz<br />

(reconnu comme une énergie<br />

verte) sont les principaux<br />

avantages de ce nouveau procédé<br />

de traitement des déchets, sur<br />

lequel travaille actuellement<br />

la R&D du Groupe.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

De nouveaux contrats municipaux<br />

dans le monde entier<br />

En France,la croissance des activités est<br />

demeurée positive, malgré un contexte<br />

législatif plus contraignant.<br />

L’effet de la réduction du temps hebdomadaire<br />

de travail a entraîné des réorganisations<br />

coûteuses.<br />

Onyx a remporté à Paris le contrat de nettoiement<br />

des Champs-Élysées, de l’esplanade de<br />

Beaubourg et de celle de Notre-Dame pour<br />

une durée de trois ans,ainsi que le renouvellement<br />

des marchés de collecte, et de traitement<br />

des déchets ménagers.Onyx a développé<br />

son portefeuille industriel notamment dans<br />

la chimie, la pharmacie, l’automobile et la<br />

grande distribution. L’une des priorités 2003<br />

sera de renforcer à nouveau la profitabilité<br />

des opérations.<br />

En Europe, des avancées majeures ont été<br />

effectuées en Grande-Bretagne.<br />

La filiale anglaise a non seulement confirmé<br />

son redressement mais a bénéficié de l’avancée<br />

procurée par la signature, en moins de<br />

six mois, de 3 grands contrats qui témoignent<br />

de son savoir-faire sur le montage et<br />

le développement de solutions intégrées :<br />

collecte et recyclage des déchets de la ville de<br />

Portsmouth, propreté urbaine à Londres pour<br />

le site historique de Westminster et l’ar-<br />

En <strong>2002</strong>, Onyx a traité 33 millions de tonnes de déchets<br />

solides banals dans 139 centres de stockage.<br />

rondissement de Camden (ces trois contrats<br />

sur 7 ans).<br />

En Amérique du Nord, marché le plus<br />

important de la planète, où Onyx réalise<br />

près du quart de son chiffre d'affaires, la<br />

croissance résulte de contrats municipaux<br />

de déchets solides et d’une bonne tenue de<br />

l’activité déchets toxiques.<br />

Onyx North America a remporté la gestion<br />

déléguée de deux unités de valorisation<br />

énergétique à Savannah (Géorgie) pendant<br />

6 ans et à Charleston (Caroline du Sud)<br />

pendant 7 ans ainsi que la collecte et le<br />

recyclage des déchets municipaux de<br />

Highland Park et de Saint Charles (Illinois).<br />

En Asie, les espoirs mis dans ces nouveaux<br />

marchés se sont confirmés. À Singapour,<br />

ville aux normes environnementales parmi<br />

les plus strictes au monde, Onyx a complété<br />

le contrat de collecte des déchets signé en<br />

2001, par le marché du nettoiement urbain<br />

du centre-ville.<br />

En Chine, un contrat majeur a été remporté :<br />

la conception et l'exploitation du centre de<br />

stockage des déchets ménagers de Canton<br />

(Guangzhou), 1er contrat de ce type à être<br />

gagné en Chine par une société internationale.<br />

Prévu pour être à la pointe des normes<br />

internationales, ce site représentera la<br />

> > Ses 220 centres de tri ont reçu en <strong>2002</strong><br />

environ 7 millions de tonnes de déchets solides,<br />

en ont recyclé 4,6 millions de tonnes,<br />

dont 2 millions de tonnes de papier.


vitrine du savoir-faire du Groupe en Asie.<br />

Dans le reste du monde, un certain nombre<br />

de contrats ont été signés ou démarrés en<br />

<strong>2002</strong>, comme le contrat de propreté de la<br />

ville de Rabat-Hassan, au Maroc. D’une durée<br />

de 6 ans, ce contrat concerne la collecte des<br />

ordures ménagères et des déchets verts,le<br />

nettoiement des voiries, de la plage, et l’éradication<br />

des dépôts sauvages de la commune,<br />

avec une attention particulière pour les<br />

sites historiques et gouvernementaux. Il<br />

comporte un volet important de formation.<br />

Priorité au développement<br />

durable<br />

La réglementation du secteur Propreté au<br />

niveau mondial est de plus en plus stricte et<br />

contraignante. Très conscient de ses responsabilités,Onyx<br />

fait du respect de l’environnement<br />

la condition de sa pérennité et de<br />

son développement, en inscrivant son action<br />

dans un système de gestion de l’environnement.<br />

Ses objectifs sont de valoriser<br />

au maximum les déchets collectés et de<br />

préserver d’autant les ressources naturelles,<br />

de diminuer les impacts de ses activités<br />

sur l’air, l’eau, les sols et le biotope, enfin de<br />

remettre aux normes des sites industriels<br />

en fin d’activité. Les solutions d’Onyx, tout<br />

en apportant une réponse satisfaisante aux<br />

attentes des industriels et des collectivités<br />

locales, améliorent durablement l’existant<br />

dans des conditions économiques acceptables,<br />

y compris dans les pays dans lesquels<br />

la législation est plus souple. L’avance technologique<br />

d’Onyx dans les méthodes de<br />

recyclage et de valorisation des déchets<br />

industriels et ménagers (exemple du nouveau<br />

service Biodiv lancé en <strong>2002</strong>) lui<br />

donne un avantage indiscutable par rapport<br />

à des concurrents aux filières moins structurées.<br />

Perspectives<br />

L’année 2003 a démarré avec la signature<br />

d’un accord d’assistance et d’autres formes de<br />

coopération avec la ville de Shanghai, en<br />

Chine, pour la plus importante unité d’incinération<br />

avec valorisation énergétique existant<br />

dans le pays. Située en centre-ville,<br />

l’unité de Puxi traitera et valorisera 1 500<br />

tonnes par jour de déchets d’ici à 2004.<br />

C’est une première historique pour le pays.<br />

Grâce à l’expérience acquise ces dernières<br />

années en Chine, Onyx s’est constitué les<br />

plates-formes stratégiques nécessaires pour<br />

continuer son développement en Asie. Par<br />

ailleurs, en Europe, le Groupe a remporté<br />

début 2003 la gestion globale des déchets<br />

ménagers de la ville de Brighton & Hove<br />

et du comté d’East Sussex, en Grande-<br />

Bretagne, pour une durée de 25 ans.<br />

Avancée<br />

géographique<br />

LA PROPRETÉ<br />

Alexandrie, ville propre<br />

En Égypte, Onyx assure depuis<br />

octobre 2001 la propreté de<br />

la 2 e ville du pays, Alexandrie<br />

(3,5 millions d’habitants),<br />

avec la collecte et le traitement<br />

de 2 500 tonnes de déchets<br />

ménagers par jour.<br />

Onyx est chargé de sécuriser<br />

les décharges anciennes et<br />

d’aménager un centre<br />

de stockage de déchets,<br />

de construire une station<br />

de transfert et d’assurer<br />

le nettoiement de la ville.<br />

Le contrat comporte un<br />

important volet de formation<br />

des collaborateurs aux métiers<br />

du déchet, ainsi qu’une<br />

campagne de sensibilisation<br />

des populations locales aux<br />

enjeux d’une ville propre.<br />

Le contrat d’Alexandrie<br />

est emblématique de<br />

l’intervention globale<br />

recherchée par VE au service<br />

du développement<br />

durable dans des pays ciblés<br />

du Moyen-Orient.<br />

> Onyx assure chaque jour la propreté de nombreuses > Onyx assure l’entretien des installations<br />

> Les unités de valorisation > Onyx est un spécialiste du traitement<br />

villes : Londres, Paris, Rabat, Singapour, Chennai, etc. de ses clients industriels et tertiaires :<br />

énergétique alimentent<br />

des déchets dangereux: solvants, résines,<br />

Et ici, Alexandrie, où l’employé Onyx nettoie la statue nettoyage des bureaux et des sols, entretien des réseaux de chauffage déchets hydrocarbonés, piles, tubes<br />

d’Alexandre.<br />

e<br />

et maintenance des lignes de production.<br />

urbain.<br />

fluorescents, emballages souillés<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

51<br />

>


Premier hiver<br />

à Vilnius !<br />

À Vilnius, capitale lituanienne, où<br />

le chauffage est le deuxième poste de<br />

dépense d’un ménage moyen et où<br />

la température hivernale atteint jusqu’à<br />

– 30 degrés celsius, Dalkia, qui a repris<br />

l’exploitation du réseau en <strong>2002</strong>, a diminué<br />

la facture de chauffage des habitants<br />

de 7 % en un an et leur garantit<br />

une fourniture sans interruption.<br />

La “fée lumière ” qui s’élève sur le toit du<br />

musée de l’énergie électrique, y veille !<br />

52<br />

Cap sur la Baltique<br />

Dalkia est le premier exploitant de réseaux<br />

de chauffage en Lituanie.<br />

Exploitation des ressources locales<br />

(le bois par exemple), optimisation<br />

des installations, baisse des coûts<br />

de chauffage, ses engagements s’inscrivent<br />

dans des partenariats de long terme<br />

avec les municipalités locales.


L’ÉNERGIE<br />

en millions d’euros<br />

Chiffre d’affaires<br />

EBIT<br />

Dalkia est le leader européen des services énergétiques aux<br />

entreprises et aux collectivités. Sa vocation depuis l’origine :<br />

l’optimisation énergétique et environnementale. La richesse<br />

de la gamme de services complémentaires proposée permet<br />

aux clients de Dalkia d’optimiser la gestion de leur chaîne<br />

énergétique, de la production d’énergies à l’exploitation<br />

des systèmes.<br />

Une gamme de services<br />

étendue et personnalisée<br />

Dalkia fournit les services liés à l’énergie à<br />

des clients publics et privés avec lesquels<br />

il tisse des partenariats de long terme.<br />

Son métier de base repose sur la gestion<br />

optimisée de toutes les énergies. Afin de<br />

répondre aux attentes de ses clients concernant<br />

des services de plus en plus complets<br />

et intégrés, Dalkia a progressivement décliné<br />

une gamme d’activités en amont et en aval<br />

de la gestion énergétique :réseaux de chaleur<br />

et de froid, services thermiques et multitechniques,<br />

utilités industrielles, installation<br />

d’équipements de génie climatique et électrique,<br />

maintenance industrielle, services<br />

intégrés de facilities management,prestations<br />

électriques sur voie publique. Son<br />

objectif est d’apporter à ses clients des solutions<br />

conciliant performance énergétique,<br />

économique et environnementale. Dans<br />

32 pays,l’offre de Dalkia conjugue la force d’un<br />

grand groupe avec la souplesse d’une orga-<br />

2001<br />

4 017<br />

221<br />

<strong>2002</strong><br />

4 571<br />

244<br />

nisation fondée sur la proximité qui lui permet<br />

de répondre à ses clients avec des solutions<br />

adaptées à leurs besoins. Dalkia propose<br />

aux collectivités publiques un ensemble de<br />

services liés à l’énergie qui leur permet de se<br />

décharger de ce qui ne concerne pas directement<br />

la gestion quotidienne de leurs administrés.<br />

Gestion des réseaux de chauffage et<br />

de climatisation urbains, gestion de l’énergie<br />

sur tous sites, services d’éclairage public,<br />

Dalkia s’engage sur le long terme auprès des<br />

collectivités pour l’amélioration du confort<br />

des usagers. Le secteur industriel, qui représente<br />

aujourd’hui 29 % de l’activité de Dalkia,<br />

est un axe de développement prioritaire.<br />

Dans un domaine où la compétence technique<br />

et la capacité d’innovation sont des facteurs<br />

clés de compétitivité, l’avance technologique<br />

de Dalkia est reconnue, notamment<br />

en ce qui concerne la gestion des services<br />

indispensables aux process industriels et<br />

dans les domaines de l’installation et de la<br />

maintenance des équipements.<br />

Implantations de la Division<br />

Énergie dans le monde<br />

Division Énergie<br />

Chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />

4,6<br />

Variation 2001/<strong>2002</strong><br />

+ 13,8 %<br />

+ 10,4 %<br />

milliards<br />

d’euros<br />

Effectifs <strong>2002</strong><br />

40 100<br />

(effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>)<br />

Répartition géographique<br />

du chiffre d’affaires <strong>2002</strong> géré*<br />

59 % France<br />

28 % Europe occidentale<br />

(hors France)<br />

12 % Europe centrale<br />

et orientale et<br />

pays baltes<br />

1 % Reste du monde<br />

Répartition du chiffre d’affaires<br />

géré* par type de clientèle<br />

28 % Collectivités<br />

locales<br />

29 % Clients<br />

industriels<br />

18 % Immobilier<br />

& habitat<br />

25 % Tertiaire<br />

Les activités gérées à l’international, regroupées<br />

dans Dalkia International, sont consolidées<br />

dans les comptes de Dalkia à 75,79 %.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

53


><br />

54<br />

L’ÉNERGIE<br />

Technologie<br />

Pionnier sur<br />

le marché des permis<br />

d’émission de CO2<br />

Le cycle du carbone<br />

Émissions<br />

Feux, respiration,<br />

décomposition,<br />

production et<br />

utilisation des<br />

énergies fossiles<br />

Absorptions<br />

Photosynthèse,<br />

mise en solution<br />

dans les eaux<br />

océaniques<br />

Dalkia est le seul prestataire du<br />

secteur des services énergétiques<br />

à avoir été sélectionné pour<br />

participer au premier marché<br />

des permis d’émissions de CO2<br />

initié par le gouvernement<br />

britannique. Dalkia s’est engagé,<br />

en association avec 138 clients<br />

dont il gère les installations<br />

énergétiques, à économiser<br />

100 000 tonnes de CO2 d’ici<br />

à 2006 sur le territoire du<br />

Royaume-Uni. Il partage avec<br />

ses clients la prime versée pour<br />

chaque tonne de CO2 économisée.<br />

Cette opération permet à Dalkia<br />

d’affirmer sa compétence<br />

en matière de maîtrise de<br />

la demande énergétique au<br />

bénéfice de ses clients et<br />

d’acquérir une expertise en<br />

matière de trading des permis<br />

d’émissions dans la perspective<br />

de la création d’un marché<br />

européen en 2008.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

><br />

Pour les gestionnaires de patrimoines<br />

immobiliers et pour les entreprises tertiaires,<br />

Dalkia est un partenaire capable de prendre<br />

en charge l’ensemble des prestations multitechniques<br />

et multiservices (chauffage,<br />

climatisation, ventilation, éclairage, nettoyage,<br />

gardiennage, sécurité, secrétariat…,) jusqu’à<br />

la délégation totale de ces activités au<br />

sein de contrats de services intégrés de<br />

facilities management.<br />

Un développement croissant<br />

des synergies avec EDF<br />

Depuis l’accord de décembre 2000 entre<br />

VE et EDF, premier électricien mondial, les<br />

deux entreprises développent une approche<br />

conjointe des clients éligibles en<br />

France et de certains marchés à l’international.<br />

Ils leur proposent des offres techniques<br />

utilisant les compétences complémentaires<br />

des deux groupes.<br />

En matière de R&D, par exemple, Dalkia et<br />

EDF mettent en commun leurs savoirfaire<br />

sur des sujets tels que les micro-turbines,<br />

la pile à combustible, les études de<br />

combustion ou la limitation des émissions<br />

atmosphériques.<br />

Une belle croissance<br />

des activités en <strong>2002</strong><br />

L’année <strong>2002</strong> a été marquée par la mise en<br />

place des projets conclus l’année précédente<br />

À Usti nad Labem, en République tchèque, Dalkia exploite 2 centrales<br />

de cogénération permettant de desservir plus de 100 000 personnes<br />

en chauffage et en eau chaude sanitaire.<br />

(les contrats remportés dans les pays baltes<br />

par exemple) et par la signature d’un grand<br />

nombre de nouveaux contrats.<br />

En France,des contrats ont été renouvelés,<br />

telle la concession du réseau de chauffage<br />

urbain de Mons-en-Barœul (Nord) ou le<br />

contrat de gestion thermique avec l’OPAC<br />

de Paris. Dalkia a également remporté des<br />

contrats pour la réalisation et la gestion<br />

des réseaux de chauffage de Falaise<br />

(Calvados) et de Faverges (Savoie) qui seront<br />

alimentés au bois. L’Hôtel du Département<br />

du Nord, le Crédit Mutuel du Nord pour<br />

220 agences du réseau Nord Europe, ainsi<br />

que de nombreux établissements de<br />

santé, comme la Polyclinique de Bordeaux,<br />

ont confié à Dalkia la gestion de leurs<br />

services thermiques et multitechniques.<br />

Dans le secteur industriel, Dalkia a pris en<br />

charge la production de vapeur de l’usine de<br />

Vicq-sur-Aisne de Vico. Usinor, EADS Launch<br />

Vehicles, Arcelor, les Papeteries Lucart, BP<br />

Lavera et Naphtachimie voient également<br />

en Dalkia un partenaire capable de les<br />

accompagner dans un contexte d’ouverture<br />

des marchés énergétiques et lui ont confié<br />

de nouveaux contrats en <strong>2002</strong>.<br />

À l’international où Dalkia réalise désormais<br />

41% de son chiffre d’affaires géré, les<br />

contrats ont été nombreux, notamment<br />

en Europe avec,par exemple, le contrat mul-<br />

> Les prestations de facilities management<br />

de Dalkia permettent à ses clients<br />

de se concentrer sur leur cœur de métier<br />

en toute tranquillité.


titechnique pour le parc immobilier de la<br />

Commission européenne à Bruxelles.<br />

Après un contrat phare avec Videocolor<br />

(Thomson multimédia) en 2001, Dalkia<br />

poursuit sa percée sur le marché industriel<br />

italien : il a signé un contrat avec la société<br />

Manulifilm pour la fourniture d’électricité,<br />

de chaleur et de froid.<br />

Dans les pays d’Europe centrale et orientale<br />

et dans les pays baltes où Dalkia est l’un<br />

des premiers opérateurs privés de réseaux<br />

de chauffage urbain, les grands contrats<br />

signés avec Tallinn (Estonie) et Vilnius<br />

(Lituanie) sont entrés en exploitation.<br />

<strong>2002</strong> est également l’année des premiers<br />

contrats industriels dans cette zone géographique,<br />

avec un contrat de fourniture<br />

d’utilities (air comprimé, chaleur, vapeur)<br />

pour Tonak, premier fabricant mondial de<br />

chapeaux à Novy Jicin en République<br />

tchèque.<br />

Quelques acquisitions sont venues renforcer<br />

les compétences de Dalkia à l’international.<br />

Celle de DBU aux Pays-Bas hisse Dalkia parmi<br />

les 1ère entreprises du marché néerlandais<br />

des services techniques et du facilities<br />

management. La reprise de cinq sociétés du<br />

groupe suédois Maintech lui permet de<br />

s’implanter sur le marché des services industriels<br />

suédois où il a remporté le contrat<br />

de gestion multitechnique du site de Volvo<br />

Personvagnar à Tordslandaverken.<br />

Des priorités stratégiques<br />

pour les chantiers de demain<br />

La dynamique de l’activité de R&D de<br />

Dalkia permet d’améliorer continuellement<br />

les procédés techniques et les outils d’exploitation<br />

et d’anticiper les évolutions technologiques,<br />

que ce soit dans le domaine<br />

des énergies renouvelables (énergie solaire,<br />

biomasse, etc.) ou dans celui des moyens<br />

de production d’énergie (microturbine,<br />

pile à combustible).<br />

Le recours aux énergies renouvelables et à<br />

tous les procédés de production contribuant<br />

à la limitation des émissions de gaz à effet<br />

de serre fait partie intégrante des activités<br />

de Dalkia. En Grande-Bretagne, par exemple,<br />

Dalkia est la seule entreprise de services<br />

énergétiques à avoir été retenue pour<br />

participer au programme gouvernemental<br />

de lancement d’un marché des permis<br />

d’émissions de gaz à effet de serre.<br />

Perspectives<br />

Les perspectives de croissance de Dalkia pour<br />

les années à venir se fondent sur l’ouverture<br />

des marchés de l’énergie, sur l’accroissement<br />

des préoccupations environnementales et<br />

sur une volonté croissante des clients<br />

industriels d’externaliser les activités<br />

qui ne font pas partie de leur cœur de<br />

métier.<br />

Avancée<br />

géographique<br />

Succès en Italie<br />

L’ÉNERGIE<br />

L’acquisition de Siram<br />

en 2001 et sa fusion avec<br />

Dalkia Italie en <strong>2002</strong> permet<br />

à Dalkia de renforcer<br />

son positionnement et<br />

d’élargir ses savoir-faire<br />

en Italie.<br />

La société devient ainsi la<br />

référence sur le marché italien<br />

des services énergétiques,<br />

du facilities management<br />

et de la gestion des services<br />

industriels.<br />

Pour sa première année de<br />

fonctionnement, la nouvelle<br />

entité compte plus de 2 300<br />

collaborateurs et représente<br />

8 % des activités de Dalkia<br />

à l’international.<br />

Siram est, en termes de chiffre<br />

d’affaires, la plus importante<br />

implantation de Dalkia<br />

à l’international devant<br />

le Royaume-Uni<br />

et la République tchèque.<br />

> Les hommes sont la première richesse > L’optimisation énergétique > Départ d’un réseau de circuit d’eau chaude sanitaire :<br />

> Contrôle de la combustion<br />

d’une entreprise de service. En <strong>2002</strong>, et environnementale, un assurer, grâce à la régulation, une eau chaude à la<br />

au cœur du brûleur :<br />

Dalkia a signé un contrat cadre de<br />

formation professionnelle avec l’AFPA.<br />

souci constant pour Dalkia. bonne température pour des milliers de logements.<br />

le cœur de métier de Dalkia.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 55<br />

>


À la ville…<br />

Voyager en métro, comme ici avec<br />

le métro de Stockholm,consomme<br />

beaucoup moins d’énergie et produit<br />

moins de gaz à effet de serre que se<br />

déplacer en automobile.<br />

Ces performances sont encore améliorées<br />

avec l’utilisation par Connex de “véhicules<br />

propres” faisant appel à la traction<br />

électrique ou à des technologies réduisant<br />

les émissions polluantes.<br />

56<br />

…comme à<br />

la campagne<br />

Connex est aussi un spécialiste du<br />

transport interurbain en milieu rural, moyen<br />

clé pour lutter contre la désertification<br />

des campagnes. Le transport interurbain<br />

est un instrument essentiel d’aménagement<br />

du territoire, car il fixe les populations<br />

et emploie une main-d’œuvre locale.<br />

En France, comme ici aux Pays-Bas,<br />

et dans d’autres pays européens, Connex<br />

exploite des lignes de transport de voyageurs<br />

par route, aidant ainsi l’économie locale.


LE TRANSPORT<br />

en millions d’euros<br />

Chiffre d’affaires<br />

EBIT<br />

Premier opérateur privé européen de transport terrestre<br />

public de voyageurs,Connex est un professionnel de la gestion<br />

déléguée.Opérateur global,il gère et exploite toutes les formes<br />

de réseaux routiers et ferroviaires, urbains, régionaux ou<br />

nationaux, dans 22 pays dans le monde. Il propose également<br />

ses services en transport de fret et logistique.<br />

Un véritable opérateur global<br />

Spécialiste reconnu et incontesté, Connex<br />

a pour cœur de métier l’exploitation de<br />

services de transport de voyageurs pour le<br />

compte de collectivités publiques locales,<br />

régionales ou nationales. Cette activité<br />

s’exerce en gestion déléguée, selon des<br />

statuts et des approches qui diffèrent<br />

selon les pays.<br />

Connex exploite essentiellement des lignes<br />

régulières de transport public de voyageurs,<br />

fonctionnant selon des spécifications de<br />

service public et attribuées après appel<br />

d’offres. La délégation par les États, les<br />

régions et les agglomérations de l’organisation<br />

de leurs transports publics est une<br />

tendance qui s’affirme mondialement,<br />

source d’un important marché potentiel.<br />

Sa connaissance de tous les modes de<br />

transport (bus, car, train, métro, tramway,<br />

trolley, bateau…,) et sa parfaite adaptabilité<br />

au terrain, permettent à Connex de déterminer<br />

les solutions les mieux adaptées à<br />

2001<br />

3 099<br />

112<br />

<strong>2002</strong><br />

3 422<br />

116<br />

chaque configuration locale et de mettre<br />

en place un réseau complet sur la base de<br />

prestations pouvant aller de la conception<br />

à la gestion totale.<br />

Pour fidéliser et accroître sa clientèle de<br />

voyageurs, Connex développe de nouveaux<br />

produits et services : systèmes d’information<br />

et de tarification intégrées, centres<br />

d’appel et de recherche d’itinéraires, transport<br />

à la demande, desserte complémentaire de<br />

micro zones par des véhicules électriques,<br />

gestion de pôles d’échange. Il dispose<br />

déjà d’un avantage compétitif important<br />

en sachant rationaliser et optimiser la<br />

desserte de régions entières et y maîtriser<br />

l’ensemble des déplacements. Offrir une<br />

chaîne complète de transport au voyageur<br />

lui permettra de devenir, à part entière,<br />

une société prestataire de déplacements et<br />

de mobilité.<br />

Exploitant 21 000 véhicules routiers ou<br />

ferroviaires, employant 55 200 salariés et<br />

transportant plus d’un milliard et demi de<br />

Implantations de la Division<br />

Transport dans le monde<br />

Division Transport<br />

Chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />

3,4<br />

milliards<br />

d’euros<br />

Effectifs <strong>2002</strong><br />

55 200<br />

(effectifs totaux gérés au 31 décembre <strong>2002</strong>)<br />

Répartition géographique<br />

du chiffre d’affaires <strong>2002</strong><br />

Variation 2001/<strong>2002</strong><br />

+ 10,4 %<br />

+ 3,1 %<br />

37 % France<br />

63 % International<br />

Répartition du chiffre d’affaires<br />

par type de clientèle<br />

95 % Collectivités<br />

locales<br />

5 % Clients<br />

industriels<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

57


><br />

58<br />

LE TRANSPORT<br />

Services<br />

Escale, une nouvelle<br />

conception et une<br />

avancée en qualité<br />

de services<br />

Pôle d’échange de transport<br />

public équipé de services destinés<br />

à faciliter la vie des citadins,<br />

le système “Escale” a été mis<br />

en place par Connex avec<br />

la municipalité de Saint-Étienne<br />

(France) sur une ligne de tramway.<br />

Services gratuits<br />

Prêt de parapluie - Rack vélos<br />

Distribution d’informations<br />

Services payants<br />

Distributeurs de boissons et confiseries<br />

Point phone - Distributeur de billets<br />

Photomaton - Vente de quotidiens<br />

Lavage de voitures<br />

16 services sont proposés, dont les<br />

suivants : parc de stationnement,<br />

nettoyage des voitures,<br />

distributeur de boissons, prêt<br />

de parapluies, vente de timbres<br />

et cartes téléphoniques, point<br />

pour photo et télécopies,<br />

conseiller-clientèle…,<br />

Par ailleurs, un partenariat<br />

avec les commerçants de la ville<br />

permet de faire livrer ses achats<br />

au point d’arrêt “Escale”.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

><br />

voyageurs dans l’année, Connex exporte avec<br />

succès ses compétences. Présent dans 22<br />

pays, il est déjà, de loin, l’opérateur de son<br />

marché le mieux implanté à l’international.<br />

<strong>2002</strong> : une année de croissance<br />

L’année écoulée s’est caractérisée par un<br />

chiffre d’affaires en hausse assez sensible<br />

malgré la fin d’exploitation du contrat<br />

South Central au cours de l’été 2001.<br />

<strong>2002</strong> a bénéficié à la fois du démarrage<br />

des projets remportés l’année précédente<br />

et de la signature de nouveaux contrats.<br />

En Europe occidentale,Connex a poursuivi<br />

la consolidation de son implantation,<br />

tirant profit du mouvement d’ouverture<br />

des marchés à la concurrence régulée.<br />

Quelques projets méritent d’être signalés.<br />

Ainsi, en Grande-Bretagne, les performances<br />

techniques obtenues et la qualité du service<br />

ont permis, en <strong>2002</strong>, de conforter par un<br />

avenant l’important contrat détenu sur<br />

les lignes ferroviaires South Eastern desservant<br />

le sud de Londres et le sud-est de<br />

l’Angleterre.<br />

Les publications de la Strategic Rail<br />

Authority classent d’ailleurs Connex au<br />

1er rang des grandes compagnies qui<br />

Les 31 000 véhicules routiers et ferroviaires exploités<br />

par Connex irriguent les agglomérations et soutiennent<br />

l’économie locale dans les régions.<br />

desservent le sud de la région de Londres,<br />

pour la ponctualité de ses trains.<br />

En Allemagne,1er marché européen potentiel<br />

pour les transports publics, Connex a profité<br />

de la régionalisation ferroviaire pour devenir<br />

un important prestataire privé de transport<br />

public de voyageurs.<br />

En France, le maillage du territoire dans le<br />

transport interurbain a été complété par<br />

l’acquisition des Transports Verney.<br />

En Europe du Nord,Connex s’est renforcé en<br />

gagnant six nouveaux appels d’offres et<br />

en obtenant la prolongation de 5 ans du<br />

contratd’exploitation du métro et des lignes<br />

de tramways péri-urbaines de Stockholm.<br />

En Europe centrale et orientale, l’ouverture<br />

progressive du marché des transports de<br />

voyageurs à la gestion déléguée offre à<br />

Connex l’opportunité de poursuivre une<br />

croissance ciblée dans les pays solvables.<br />

Ce dernier s’est ainsi vu confier l’exploitation<br />

du réseau “Certus” de transports urbains<br />

et interurbains de Maribor en Slovénie.<br />

Le projet, d’une durée de 10 ans, repose sur<br />

la gestion de 201 véhicules interurbains<br />

> Les 55 200 collaborateurs de Connex<br />

s’engagent chaque jour pour assurer<br />

le service public de transport dans<br />

vingt-deux pays.


destinés à desservir toute la région nord-est<br />

de la Slovénie et 53 autobus urbains.<br />

Sur le marché nord-américain,où la tendance<br />

semblable à l’ouverture du marché des<br />

transports paraît destinée à durer, Connex a<br />

confirmé son savoir-faire dans le transport<br />

par autobus.<br />

En Australie, la franchise ferroviaire des<br />

trains de banlieue de Melbourne a été<br />

sécurisée fin <strong>2002</strong> par la signature d’un<br />

important avenant avec l’État de Victoria.<br />

Cetavenant conforte la position commerciale<br />

de Connex et pourrait l’aider à accroitre son<br />

activité dans la région ainsi que dans la<br />

zone Asie-Pacifique.<br />

Une entreprise construite sur<br />

l’engagement fort de chacun<br />

Dans le transport, les employés présents<br />

sur le terrain représentent la majorité des<br />

effectifs. Quotidiennement en contact<br />

avec la clientèle, ils donnent l’image de<br />

la compétence, gage des performances de<br />

l’entreprise.<br />

L’enjeu pour Connex est de créer les conditions<br />

de travail susceptibles de permettre<br />

l’engagement, la motivation et la prise<br />

d’initiatives, en donnant aux salariés de<br />

terrain la possibilité de travailler dans des<br />

équipes à taille humaine, décentralisées,<br />

autonomes et responsables. Le corollaire<br />

en est l’effort permanent en termes de<br />

formation, la construction des capacités<br />

managériales nécessaires devant favoriser<br />

la promotion interne. L’engagement des<br />

salariés vis-à-vis de l’entreprise, leur motivation<br />

dans le travail et la fierté d’exercer<br />

leur métier sont le fer de lance de la<br />

stratégie menée par le Groupe.<br />

Perspectives<br />

Aux États-Unis, Connex a remporté, début<br />

2003, un contrat majeur dans le transport<br />

ferroviaire. Il va exploiter le réseau ferroviaire<br />

de la ville de Boston et de sa banlieue,<br />

à partir du mois de juillet (voir encadré).<br />

En Europe, un nouveau contrat conforte<br />

Connex comme un des plus importants<br />

prestataires privés de transport public de<br />

voyageurs en Allemagne : l’exploitation<br />

pendant 10 ans de quatre nouvelles lignes<br />

régionales de transport ferroviaire de voyageurs<br />

en Rhénanie du Nord-Westphalie, qui<br />

représentent 240 km de réseau.<br />

Avancée<br />

géographique<br />

LE TRANSPORT<br />

Exploitation du réseau<br />

ferroviaire de la banlieue<br />

de Boston<br />

D’une durée de 5 ans,<br />

ce nouveau contrat, signé<br />

en 2003, représentera<br />

un chiffre d’affaires total<br />

de 980 millions d’euros et<br />

emploiera 1 600 collaborateurs.<br />

1 er réseau ferroviaire<br />

de banlieue géré par Connex<br />

aux États-Unis, il est long<br />

de 1 042 km, comprend<br />

13 lignes et 130 gares.<br />

Avec 89 trains, 462 départs<br />

quotidiens, 146 000 passagers<br />

par jour, ce réseau de banlieue<br />

est le 5 e plus grand<br />

des États-Unis.<br />

Le canadien Bombardier,<br />

spécialiste mondial de<br />

la construction et de l’entretien<br />

du matériel roulant, est<br />

partenaire (minoritaire)<br />

du projet.<br />

> Connex est un véritable opérateur > Sur le plan ferroviaire,<br />

> Pour Connex, aménager et gérer dans les gares<br />

> Déjà présent aux États-Unis dans<br />

global présent sur l'ensemble des Connex est présent en Europe, des centres d’échanges est l’une des clés du développement<br />

le transport local , Connex s’apprête<br />

segments du transport de voyageurs en Australie, et bientôt<br />

futur des transports publics.<br />

à prendre en charge l’exploitation des<br />

(trains, bus, cars, métros, bateaux, etc.) aux Etats-Unis.<br />

chemins de fer de la banlieue de Boston.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 59<br />

>


Madrid - Espagne<br />

60


FCC FOMENTO<br />

en millions d’euros<br />

Chiffre d’affaires<br />

EBIT<br />

* Quote-part de VE : VE consolide FCC par intégration proportionnelle<br />

sur la base des 49% que la société détient dans la holding de contrôle.<br />

DE<br />

CONSTRUCCIONES<br />

Y CONTRATAS<br />

Partenaire espagnol de VE depuis quatre ans, FCC est l’une<br />

des plus importantes entreprises espagnoles par la taille.<br />

Cotée à la Bourse de Madrid depuis 1900, FCC opère dans<br />

différents secteurs de la construction et des services liés à<br />

l’environnement. Ses principaux marchés sont l’Espagne<br />

(où elle est leader de la propreté urbaine), mais elle est<br />

également présente en Amérique latine (via Proactiva,<br />

filiale 50/50 avec VE) et aux États-Unis pour le ciment.<br />

Une bonne année <strong>2002</strong><br />

Dans la Propreté, secteur où elle occupe une<br />

position forte en Espagne,FCC a notamment<br />

acquis en <strong>2002</strong> le renouvellement du contrat<br />

de collecte des déchets et de nettoiement des<br />

quartiers périphériques de Madrid,pour 10 ans.<br />

À l’étranger, elle a gagné le contrat d’assainissement<br />

de la zone est du Caire, en Égypte,<br />

pour 15 ans.<br />

La progression de l’activité a été forte dans<br />

le traitement des déchets industriels, secteur<br />

qui recèle un important potentiel de croissance.<br />

L’augmentation du volume traité a<br />

été de 47 % sur un an.<br />

Dans l’Eau,FCC a remporté 67 nouveaux<br />

contrats pour un montant de 635 millions<br />

d’euros. Fin <strong>2002</strong>, le carnet de commandes<br />

s’élevait à 4,7 milliards d’euros.<br />

Dans le Transport (routier et ferroviaire), où<br />

2001*<br />

2 455<br />

230<br />

<strong>2002</strong>*<br />

2 653<br />

250<br />

FCC opère par le biais d’une filiale 50/50 avec<br />

Connex,elle s’est vue confier une grande partie<br />

de la gestion future de 2 lignes de tramway,<br />

actuellement en cours de construction à<br />

Barcelone.<br />

Dans la Construction, plusieurs contrats<br />

majeurs ont été remportés en <strong>2002</strong> en<br />

Espagne, dont la construction et l’exploitation<br />

du tronçon d’autoroute Pampelune-<br />

Logrono (62 km), 16 km de voies ferrées<br />

pour trains à grande vitesse, et le barrage<br />

de Castrovido à Burgos.<br />

Enfin, la digue flottante commandée par<br />

Monaco, qui représente le plus grand projet<br />

de ce type au monde, a été achevée et livrée.<br />

Les cimenteries de FCC (6 en Espagne<br />

et 3 aux États-Unis) ont continué de faire<br />

l’objet d’investissements de productivité<br />

et de mise aux normes environnementales.<br />

Implantations de FCC<br />

dans le monde<br />

FCC<br />

Chiffre d’affaires <strong>2002</strong>*<br />

2,7<br />

*Quote-part VE : 49 % de FCC<br />

milliards<br />

d’euros<br />

Effectifs <strong>2002</strong><br />

55 800<br />

Décomposition<br />

du chiffre d’affaires<br />

Variation 2001/<strong>2002</strong><br />

+ 8,1%<br />

+ 9,1%<br />

Décomposition géographique<br />

du chiffre d’affaires<br />

33 % Services publics<br />

(eau, propreté,<br />

transport, divers)<br />

49 % Construction<br />

15 % Ciment<br />

3 % Divers<br />

89 % Espagne<br />

11 % Reste du monde<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

61


PRINCIPES ET ACTIONS<br />

UN ENGAGEMENT FORT<br />

AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT<br />

DURABLE<br />

“<br />

><br />

Ce que certains<br />

découvrent comme<br />

une urgence constitue<br />

pour nous, depuis<br />

toujours, une façon<br />

de faire.<br />

”<br />

H. Proglio<br />

Pour en savoir plus<br />

VE publie chaque<br />

année un rapport sur<br />

le développement<br />

durable où est présentée<br />

de manière détaillée<br />

sa politique. Un rapport<br />

Développement Durable<br />

<strong>2002</strong> a été réalisé.<br />

Il peut être envoyé<br />

sur simple demande,<br />

en téléphonant<br />

au numéro libre appel :<br />

0 805 800 000<br />

ou en consultant le site<br />

internet (voir page 88).<br />

De par la nature même de son métier, entièrement tourné vers l’environnement,<br />

la stratégie de VE s’inscrit naturellement et depuis longtemps<br />

dans une démarche de développement durable. Sous l’impulsion forte du<br />

Président du Directoire, Henri Proglio, le Groupe s’efforce de concilier<br />

partout où il opère responsabilité sociale, croissance économique et<br />

équilibre environnemental. Sa motivation s’inscrit dans la conviction que<br />

c’est la qualité qui est le meilleur garant à long terme d’une entreprise,<br />

et, in fine, de l’intérêt de ses actionnaires.<br />

Un engagement qui se structure<br />

Le caractère de proximité des activités de<br />

VE conduit les collaborateurs du Groupe à<br />

mener un certain nombre d’actions sur le<br />

terrain, démontrant par là même que le<br />

développement durable est au cœur de<br />

leurs préoccupations : carburants propres,<br />

recours aux énergies renouvelables, lutte<br />

contre l’effet de serre, recyclage de l’eau,<br />

valorisation des déchets.<br />

Ces enjeux environnementaux sont déclinés<br />

à la fois dans les programmes de R&D mis<br />

en œuvre par VE et dans le Programme de<br />

Management <strong>Environnement</strong>al, au cœur de<br />

l’activité opérationnelle du Groupe.<br />

2001 avait vu le début du déploiement, sur<br />

tous les sites VE dans le monde,du Programme<br />

de Management <strong>Environnement</strong>al et<br />

l’adoption par le Groupe d’une Charte du<br />

Développement Durable formalisant en 10<br />

points ses engagements. Un Institut de prospective,<br />

l’Institut Vivendi <strong>Environnement</strong><br />

était aussi créé en novembre pour réfléchir<br />

et anticiper sur ces sujets.<br />

En <strong>2002</strong>, tout en progressant fortement<br />

sur le plan interne dans la réalisation des<br />

objectifs de son Système de Management<br />

<strong>Environnement</strong>al et en poursuivant une<br />

politique de responsabilité et d’innovation<br />

sociale, VE formalise davantage son engagement<br />

au plan international.<br />

Un accord de coopération avec l’ONU (Unitar),<br />

a été signé sur le thème de la gestion<br />

durable des villes et l’amélioration des<br />

conditions de vie des populations défavorisées.<br />

De fin décembre 2001 à juillet <strong>2002</strong>,<br />

quatre forums préparatoires au Sommet de<br />

Johannesburg ont été organisés par VE<br />

(en France, en Afrique du Sud, au Brésil et<br />

en Chine) sur le thème de l’urbanisation<br />

durable. Ils ont réuni plus de 800 participants,<br />

maires, cadres territoriaux, représentants<br />

des Nations Unies,responsables<br />

d’associations et d’ONG.<br />

Cette démarche en partenariat avec<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 63<br />

>DÉVELOPPEMENT DURABLE


64<br />

DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

PRINCIPES ET ACTIONS<br />

l’Unitar, intitulée “Initiative de type 2”,<br />

dans laquelle VE est le seul entrepreneur<br />

privé, a été labellisée par le Comité français<br />

de préparation du Sommet mondial.<br />

L’adhésion officielle de VE au Global Compact,<br />

en mai <strong>2002</strong>, a conforté la démarche du<br />

Groupe et exprimé la force de son engagement.<br />

Au-delà de l’adhésion à des principes<br />

fondamentaux, très proches de la Charte<br />

des Droits Sociaux Fondamentaux et de la<br />

Charte Développement Durable de VE, des<br />

partenariats ont été organisés avec des<br />

institutions spécialisées des Nations Unies<br />

et des ONG sur des projets précis destinés à<br />

lutter contre la pauvreté urbaine et en collaboration<br />

avec les autorités locales.<br />

Par ailleurs, VE fait également partie du<br />

“Comité 21” qui décline l’agenda des projets<br />

à mener. Elle y apporte son expertise et partage<br />

son expérience.<br />

Johannesburg :<br />

une nouvelle étape<br />

VE a présenté au Sommet de la Terre qui<br />

Pour en savoir plus<br />

Global Compact<br />

Initiative du secrétaire général des<br />

Nations Unies, Kofi Annan, en<br />

1999, le Global Compact est un<br />

programme d’actions constitué<br />

d’engagements forts pour les<br />

entreprises qui y participent.<br />

Ces principes doivent être<br />

déclinés dans des partenariats<br />

associant le secteur privé à des<br />

institutions spécialisés de l’ONU<br />

(Unitar, Unicef, etc.), des ONG<br />

et des autorités publiques.<br />

VE a adheré au Global Compact<br />

en mai <strong>2002</strong>.<br />

www.unglobalcompact.org<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

s’est tenu à Johannesburg en août <strong>2002</strong> le<br />

résultat de ses actions. À cette occasion, le<br />

Groupe a conceptualisé plus profondément<br />

sa démarche et défini des méthodes d’intervention.<br />

Outre le fait que le Sommet a favorisé le dialogue<br />

entre les représentants de VE et les<br />

experts des Nations Unies, avec lesquels le<br />

Groupe travaille quotidiennement, il a<br />

confirmé une nouvelle approche de l’aide au<br />

développement qui s’inscrit, soit dans le<br />

cadre de partenariats public-privé, soit<br />

directement auprès des collectivités territoriales<br />

locales dont le rôle a été reconnu.<br />

Une initiative originale :<br />

les centres de compétences<br />

VE a profité du Sommet de Johannesburg<br />

pour présenter sa démarche “Initiative de<br />

type 2 :renforcement des capacités locales<br />

et formation pour une urbanisation durable,<br />

un partenariat public-privé”. Elle se traduit<br />

par la constitution de centres de compétences<br />

au sein desquels le Groupe va échanger des<br />

informations avec ses partenaires (maires,<br />

élus locaux, fonctionnaires techniques<br />

Agenda 21<br />

Adopté en 1992, lors du Sommet<br />

de la Terre à Rio, l’Agenda 21<br />

est un plan d’action global pour<br />

progresser vers un développement<br />

durable, partout où les activités<br />

humaines ont un impact sur<br />

l’environnement.<br />

Il appartient aux États de<br />

l’intégrer dans les textes<br />

réglementaires et aux entreprises<br />

de les décliner en Agenda 21<br />

industriel.<br />

www.comite21.org<br />

municipaux), leur apporter son expertise<br />

pour renforcer les capacités locales et aider<br />

à les former aux techniques du développement<br />

durable. Quatre premiers centres<br />

régionaux ont été constitués sous l’égide des<br />

Nations Unies (Unitar),auxquels VE apportera<br />

son expertise pour aider les municipalités à<br />

travers des sessions de formation : Curitiba<br />

(Amérique du sud), Durban (Afrique anglophone),<br />

Ouagadougou (Afrique francophone)<br />

et Kuala Lumpur (Asie Pacifique). Les programmes<br />

à destination des élus locaux et des<br />

cadres territoriaux participeront à la nouvelle<br />

campagne des “villes durables” lancée par<br />

l’Union Européenne. Les conventions ont été<br />

signées en <strong>2002</strong> et les budgets alloués.<br />

Les centres seront constitués courant 2003,<br />

deviendront pleinement opérationnels en<br />

2004 et il sera procédé à leur évaluation<br />

l’année suivante.<br />

Les expérimentations réalisées constitueront<br />

une base de données accessible par Internet<br />

afin d’aider les élus locaux à obtenir en ligne,<br />

parmi les réponses techniques existantes,<br />

celles susceptibles de satisfaire leurs attentes.<br />

La démarche VE<br />

• adoption d’une Charte<br />

Développement Durable en 2001.<br />

• mise en place d’un Système de<br />

Management <strong>Environnement</strong>al<br />

(SME), qui, en intégrant<br />

progressivement les éléments<br />

de nature sociale, s’oriente vers<br />

un Système de Management<br />

du Développement Durable.<br />

• mise en place d’un système<br />

de reporting avec validation<br />

externe.<br />

www.d.durable.veoliaenvironnement.com


CRÉATION DE VALEUR<br />

CRÉER DE LA VALEUR : UNE CONDITION POUR DURER<br />

Si les fondements éthiques<br />

du développement durable sont<br />

incontestables, VE est également<br />

convaincue qu’il lui faut<br />

s’employer à créer de la richesse,<br />

pour que son action se pérennise.<br />

La création de richesses<br />

Acteur engagé du développement durable,<br />

VE met au cœur de son action la création de<br />

valeur au profit de chacun de ses partenaires<br />

: clients, usagers, salariés, actionnaires…<br />

tout en en veillant à se développer de<br />

façon harmonieuse et en respectant le<br />

monde qui l’entoure.<br />

Un indicateur de gestion, le ROCE<br />

Pour suivre la performance de l’entreprise,<br />

aussi bien opérationnelle qu’économique et<br />

financière, plusieurs indicateurs ont été mis<br />

en place par la direction financière.<br />

L’indicateur synthétisant le plus cette<br />

approche est le ROCE (“return on capital<br />

employed”) : il mesure la capacité de VE à<br />

><br />

UN INDICATEUR DE PERFORMANCE<br />

Qu’ est-ce que le ROCE ?<br />

C’est le rapport, durant une période, entre :<br />

• la performance opérationnelle :<br />

Ebit (résultat opérationnel avant amortissement<br />

des survaleurs et coûts de restructuration) + résultat<br />

des sociétés mises en équivalence - impôts ;<br />

• et la moyenne des capitaux investis :<br />

immobilisations nettes + écarts d’acquisition bruts<br />

-amortissements exceptionnels + besoin en fonds<br />

de roulement + titres mis en équivalence,<br />

hors amortissements des écarts d’acquisition<br />

- provisions pour risques et charges<br />

- autres dettes à long terme et subventions,<br />

hors financement des installations de cogénération).<br />

rémunérer les fonds qui sont mis à sa disposition<br />

par ses actionnaires et les prêteurs.<br />

Le ROCE est comparé au coût moyen pondéré<br />

du capital (CMPC),qui est la moyenne du coût<br />

des fonds propres du Groupe, espérance de<br />

gain des actionnaires,d’une part,et du coût du<br />

financement après impôt, d’autre part.VE est<br />

engagé dans plusieurs axes d’amélioration<br />

du ROCE : croissance de l’activité, amélioration<br />

de la productivité, gestion dynamique<br />

du portefeuille d’actifs.<br />

De plus,VE investit dans des nouveaux projets<br />

dont le taux de rendement interne est supérieur<br />

au CMPC intégrant le risque pays, augmenté<br />

de 2 % minimum.<br />

Le ROCE est fortement sensible au rythme<br />

de croissance. Plus une entreprise se développe,<br />

plus elle investit, plus ses capitaux<br />

employés progressent, alors que les résultats<br />

opérationnels n’augmentent qu’après<br />

que les actifs ont atteint leur régime de<br />

croisière. Le portefeuille exceptionnel de<br />

contrats remportés par VE ces dernières<br />

><br />

FONDS ÉTHIQUES<br />

années doit lui permettre,à partir de 2003,de<br />

continuer à croître à un rythme soutenu tout<br />

en améliorant sa performance de ROCE.<br />

La performance économique fait partie<br />

intégrante de la réussite à long terme de<br />

toute entreprise. C’est pourquoi le critère économique<br />

est pris en compte, sur les marchés<br />

financiers, par les investisseurs s’intéressant<br />

à la valeur éthique, ou “socio-responsable”<br />

de leurs placements. Si VE a aujourd’hui 150<br />

ans d’existence c’est justement qu’elle a<br />

démontré sa capacité à se développer de<br />

façon harmonieuse dans les métiers traditionnels<br />

qui sont restés les siens.<br />

La Direction Générale procède ainsi à tout<br />

moment à un arbitrage entre croissance (gage<br />

de création de valeur à long terme) et rentabilité<br />

rapide, en fonction des opportunités<br />

de développement qui se présentent et des<br />

contraintes financières.Le renforcement de la<br />

structure du bilan intervenu en <strong>2002</strong> lui donne<br />

à cet égard toute la flexibilité nécessaire.<br />

L’action VE admise dans les fonds<br />

sociaux responsables<br />

“ La manière dont nous investissons crée le monde dans lequel<br />

nous vivons ” disait Amy Domini, l’une des pionnières de<br />

l’Investissement Socialement responsable (ISR). Même s’il<br />

représente une part encore faible des actifs gérés de manière<br />

collective, l’ISR a connu dans le monde une croissance spectaculaire<br />

pour atteindre à fin <strong>2002</strong> un encours estimé à 3 000<br />

milliards d’euros. Aux Etats-Unis, on considère généralement<br />

que 1 dollar sur 8 nouvellement investi l’est sur des critères de<br />

développement durable. Sélectionnée en <strong>2002</strong> par Ethibel,<br />

agence belge indépendante d’évaluation du développement<br />

durable, l’action VE est ainsi reconnue comme une valeur de<br />

qualité à long terme pour les investissements financiers.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 65<br />

>DÉVELOPPEMENT DURABLE


66<br />

DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE<br />

UN MANAGEMENT<br />

ENVIRONNEMENTAL<br />

OPÉRATIONNEL<br />

La préservation de l’environnement est dans la nature même du métier<br />

de VE : par ses actions quotidiennes sur les cinq continents, VE s’est<br />

engagée à assurer la protection des milieux naturels, la préservation<br />

des ressources et la réduction des nuisances, sur l’ensemble des sites<br />

qu’elle gère aussi bien pour son propre compte que dans le cadre<br />

de sa gestion déléguée pour le compte de ses clients publics ou privés.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE


Un Programme de Management<br />

<strong>Environnement</strong>al élaboré<br />

Depuis déjà plusieurs années, le Groupe<br />

s’attache à identifier clairement les enjeux<br />

d’une bonne gestion environnementale. Pour<br />

chaque enjeu environnemental identifié, un<br />

plan d’action a été élaboré et des objectifs<br />

définis.<br />

Un Programme de Management <strong>Environnement</strong>al<br />

a été mis en place en 2000 et perfectionné<br />

depuis, avec des objectifs quantifiés<br />

et un calendrier de réalisation planifié jusqu’à<br />

2005, considéré comme une première étape.<br />

Un système de reporting<br />

mondial<br />

En appui du Programme de Management<br />

<strong>Environnement</strong>al, VE a mis en place un<br />

système de reporting mondial, décliné dans<br />

l’ensemble des Divisions et reposant sur un<br />

protocole de mesure commun : la remontée<br />

des informations permet aujourd’hui d’exploiter<br />

efficacement les données et d’en tirer des<br />

indicateurs pour progresser dans la réalisation<br />

d’objectifs quantifiés.<br />

Une organisation managériale<br />

dédiée<br />

Une nouvelle étape a abouti en <strong>2002</strong> à la mise<br />

en place d’une organisation managériale dont<br />

les missions sont de contrôler le bon fonctionnement<br />

du système, d’assurer l’exécution de<br />

plans d’action définis et de mesurer au moyen<br />

d’indicateurs chiffrés les progrès accomplis<br />

d’une année sur l’autre.<br />

Animé par la Direction du Développement<br />

Durable, un comité dédié, composé de<br />

représentants des Divisions opérationnelles<br />

et des directions fonctionnelles, avait été<br />

mis en place en 2001 pour fixer et suivre les<br />

priorités en matière de politique environnementale.<br />

Il a poursuivi sa mission en <strong>2002</strong>,<br />

année durant laquelle il s’est réuni 10 fois.<br />

Priorités Objectifs prioritaires actuelles<br />

En matière de gestion<br />

environnementale, VE s’est engagée<br />

dans une démarche de progrès.<br />

Ces objectifs constituent une synthèse<br />

de son approche.<br />

Le Groupe s’est engagé à suivre et<br />

à rendre compte de sa performance<br />

par rapport à ses objectifs.<br />

1. Préserver les ressources<br />

naturelles<br />

• Préserver les ressources en eau,<br />

en limitant fuites et gaspillage<br />

et en favorisant une maîtrise accrue<br />

des consommations du Groupe ;<br />

• Préserver les sols et la biodiversité,<br />

en augmentant notamment<br />

la valorisation agronomique<br />

des déchets ;<br />

• Économiser les matières premières,<br />

en développant le recyclage<br />

et la valorisation matière ;<br />

• Préserver les ressources énergétiques,<br />

grâce à une optimisation des<br />

rendements énergétiques des<br />

installations thermiques.<br />

La mise en œuvre de la politique de gestion<br />

environnementale est un vaste chantier qui<br />

implique chacune des Divisions du Groupe,<br />

seule ou en synergie sur certains sujets,<br />

et à la bonne fin duquel l’ensemble de tous<br />

les salariés sont sensibilisés et associés. Sur<br />

chaque thème, des plans d’action pluri<strong>annuel</strong>s<br />

et des objectifs précis ont été définis,<br />

Division par Division et site par site, pour<br />

l’ensemble du Groupe.<br />

Le comité Développement Durable veille,<br />

conformément aux orientations de la<br />

Direction Générale, à la mise en cohérence<br />

de l’ensemble de la démarche.<br />

RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE<br />

2. Limiter les rejets<br />

polluants<br />

• Lutter contre le changement<br />

climatique et l’effet de serre, à la fois<br />

en poursuivant les réductions<br />

des émissions de CO2 dans les<br />

activités énergétiques et en<br />

développant le traitement<br />

du biogaz des centres de stockage<br />

des déchets ;<br />

• Limiter les polluants atmosphériques,<br />

en utilisant des combustibles<br />

et des véhicules plus propres<br />

et en améliorant le traitement<br />

des fumées des incinérateurs ;<br />

• Limiter les nuisances locales (bruit,<br />

odeur) et favoriser l’intégration<br />

paysagère… ;<br />

• Limiter les rejets dans l’eau,<br />

en améliorant le traitement des<br />

rejets industriels, des lixiviats<br />

des centres de stockage des déchets,<br />

ainsi que le rendement<br />

épuratoire des stations d’assainissement.<br />

La généralisation d’un programme<br />

de validation externe<br />

Le Système de Management <strong>Environnement</strong>al<br />

comprend un programme d’audit pour<br />

vérifier la conformité réglementaire des sites<br />

jugés prioritaires et en améliorer les performances.<br />

Ce programme initié en 2000, et développé<br />

en 2001, a connu un nouvel élargissement en<br />

<strong>2002</strong>. Chaque Division a veillé à adapter à<br />

son niveau les systèmes d’audit en fonction<br />

de ses spécificités. VE s’est fixé comme 1er objectif d’auditer 80% des sites jugés<br />

prioritaires d’ici à 2005.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 67<br />

>DÉVELOPPEMENT DURABLE


68<br />

DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />

UNE POLITIQUE SOCIALE<br />

ACTIVE ET AMBITIEUSE<br />

Par sa volonté d’offrir à ses 302 000 collaborateurs les meilleures<br />

conditions possibles de travail et de développement professionnel,<br />

de promouvoir la gestion des compétences et la formation, d’anticiper<br />

les évolutions démographiques et leurs conséquences prévisibles sur<br />

l’emploi et les qualifications, et d’innover sur le plan social tant<br />

à l’égard de ses collaborateurs que de la société avec laquelle le Groupe<br />

interagit, la politique sociale de VE s’inscrit dans une démarche<br />

de développement durable.


Évolution des effectifs<br />

302 283<br />

295 285<br />

Hommes<br />

56 331<br />

58 388<br />

238 954 243 895<br />

2001 <strong>2002</strong><br />

Femmes<br />

L’effectif total considéré est de 302 283<br />

personnes (effectifs gérés) au 31/12/02<br />

dont les 2/3 en dehors de France. Ce<br />

chiffre inclut 100 % de l’effectif des<br />

sociétés du Groupe, y compris FCC .<br />

Répartition des effectifs par Division<br />

au 31 décembre <strong>2002</strong><br />

25,7 % Eau<br />

24,3 % Propreté<br />

13,3 % Services<br />

énergétiques<br />

18,3 % Transport<br />

18,4 % FCC<br />

Répartition géographique des effectifs<br />

au 31 décembre <strong>2002</strong><br />

33,5 % France<br />

44,8 % Europe<br />

(hors France)<br />

14 % Amérique<br />

3,5 % Afrique<br />

Moyen-Orient<br />

4,2 % Asie-Océanie<br />

Entreprise internationale, dont les 2/3 des<br />

collaborateurs travaillent hors de France, VE<br />

encourage la responsabilisation des acteurs<br />

locaux. <strong>2002</strong> a été une année de transition<br />

qui a permis de définir et de mettre en place<br />

des méthodes et des outils communs dans<br />

les Divisions.<br />

Mieux se connaître :<br />

le déploiement du système<br />

de reporting social<br />

VE dispose en <strong>2002</strong>, d’une base de données<br />

sociales mondiales constituée, pour chaque<br />

société et pour chaque pays, d’une centaine<br />

d’indicateurs.Elle est mise à jour chaque année<br />

par chacune des sociétés concernées.<br />

La communication autour de ces indicateurs<br />

relatifs aux effectifs et à leurs mouvements,<br />

aux rémunérations, à la formation, à la durée<br />

du travail, à la sécurité et au dialogue social,<br />

a tout d’abord permis à l’ensemble des collaborateurs<br />

de mieux se situer au sein de VE.<br />

Ce reporting permet également un meilleur<br />

suivi des tendances sociales et constitue un<br />

outil précieux pour la mise en place de politiques<br />

ciblées en matière de ressources<br />

humaines.<br />

Cette base de données sociales,exceptionnelle<br />

par son ampleur et son exhaustivité,<br />

puisqu’elle contient plus de 200 000 données,<br />

est enfin un support indispensable pour être<br />

en mesure de répondre à une demande<br />

croissante d’informations précises et de plus<br />

en plus détaillées sur la situation sociale des<br />

entreprises, tant en interne, qu’envers les<br />

médias, les investisseurs et les agences de<br />

notation sociale. La remontée de ces données<br />

permet de disposer non seulement de tous<br />

les éléments chiffrés requis aujourd’hui par<br />

la loi NRE* en France, mais aussi de très<br />

nombreux autres indicateurs dans tous les<br />

pays où VE est présent.<br />

DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />

L’originalité de la démarche de VE a été<br />

notamment de coupler la production<br />

d’indicateurs chiffrés aux travaux de<br />

l’Observatoire social, dont les missions sont<br />

de procéder à des analyses prospectives et<br />

d’éclairer le Groupe sur les pratiques sociales,<br />

la formation et l’évolution des compétences.<br />

VE vient par ailleurs de mener pour la<br />

première fois une importante enquête de<br />

satisfaction interne :1 000 cadres dans huit<br />

pays ont ainsi été interrogés par l’institut de<br />

sondage CSA sur leur vision de l’entreprise<br />

et leur vécu professionnel.<br />

Afin d’assurer un suivi de l’opinion portée<br />

par les cadres sur VE et leur Division, cette<br />

enquête sera renouvelée régulièrement.<br />

Développer les compétences<br />

Une ambition forte de VE est d’offrir à<br />

ses collaborateurs la possibilité de suivre<br />

des parcours professionnels de qualité.<br />

C’est grâce à sa politique de formation<br />

et de gestion des compétences que VE a<br />

véritablement un rôle d’“ascenseur social”.<br />

Les dépenses de formation représentent<br />

<strong>annuel</strong>lement 2 % de la masse salariale<br />

totale dans le monde et près de 2,5 % en<br />

France.<br />

Plus de la moitié du personnel dans le<br />

monde a bénéficié en <strong>2002</strong> d’une formation<br />

et les deux tiers des salariés en France.<br />

L’Institut de l’<strong>Environnement</strong> Urbain (IEU),<br />

centre de formation chargé de coordonner<br />

l’ensemble de la politique de formation du<br />

Groupe, assure la préparation de 15 diplômes<br />

allant du CAP au diplôme universitaire.<br />

L’IEU a dispensé, en <strong>2002</strong>, 313 000 heures<br />

de formation, dont 60 % au titre de l’apprentissage<br />

et 40 % pour la formation<br />

continue. Il a accueilli 6 378 stagiaires et a mis<br />

en œuvre 37 formations supplémentaires.<br />

*cf. le Document de Référence publié par le Groupe.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 69<br />

>


70<br />

DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />

Par ailleurs, après avoir favorisé l’accès<br />

aux diplômes d’un millier de salariés via<br />

la “validation des acquis professionnels”,<br />

VE va, dans le cadre du nouveau dispositif<br />

de la validation des acquis de l’expérience<br />

(VAE), permettre à davantage de salariés<br />

de faire reconnaître leur parcours professionnel<br />

par un diplôme, impulsant ainsi une<br />

dynamique de promotion sociale et de<br />

développement des compétences.<br />

Les formations initiales ou continues propo-<br />

sées à l’IEU concernent les 4 activités du<br />

Groupe et intègrent de plus en plus la dimension<br />

de transversalité entre les Divisions.<br />

Ainsi, sur 12 diplômes préparés en formation<br />

initiale, 4 formations sont transversales.<br />

Le déploiement international de l’offre de<br />

formation s’étend, avec des centres opéra-<br />

tionnels dans le monde entier : Allemagne,<br />

Espagne, Italie, République tchèque,<br />

Royaume-Uni, Égypte, Gabon, Maroc, États-<br />

Unis, Amérique du Sud, Hong Kong, Chine,<br />

Malaisie et Australie.<br />

Afin de répondre aux enjeux liés à l’inter-<br />

><br />

L’I NSTITUT DE L’ENVIRONNEMENT<br />

URBAIN (IEU)<br />

Des formations continues<br />

aux services à l’environnement<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

“<br />

Une ambition forte<br />

de VE est d’offrir<br />

à ses collaborateurs<br />

la possibilité de suivre<br />

des parcours<br />

professionnels<br />

de qualité.<br />

L’IEU va constamment de l’avant : la création récente d’une école<br />

de vente de services environnement aux industriels ou la refonte<br />

du diplôme universitaire de gestion des services urbains en<br />

témoignent. La synergie inter-division est un sujet constamment<br />

évoqué. Un séminaire d’intégration des cadres du monde<br />

entier, réunit près de 700 collaborateurs par an, toutes Divisions<br />

confondues. Il permet aux nouveaux collaborateurs recrutés<br />

d’avoir une vision globale du Groupe et de ses activités et<br />

de se constituer un réseau dépassant le cadre de leur Division.<br />

”<br />

nationalisation et à l’évolution rapide des<br />

compétences, l’IEU s’est engagé dans la voie<br />

des innovations pédagogiques et technologiques,<br />

apportant des compléments de<br />

formation très diversifiés et selon les modes<br />

d’enseignement les plus avancés par l’utilisation<br />

des nouvelles technologies (Internet,<br />

intranet). Un millier de personnes par an<br />

suivent par exemple la formation à distance<br />

des opérations de conduite d’usine d’incinération<br />

des ordures ménagères.<br />

Plusieurs centaines d’autres de la Division<br />

Transport se forment chaque année grâce à<br />

la mise au point d’un simulateur de conduite<br />

de trains.<br />

L’IEU anime depuis fin 2001 un département<br />

Relations Écoles, dont l’objectif est d’anticiper<br />

les besoins futurs du Groupe en termes de<br />

recrutement à 5 ans.<br />

Un Club Campus, qui réunit les responsables<br />

des quatre Divisions du Groupe, organise<br />

une présence sur les forums des grandes<br />

écoles où des contacts ont déjà été pris avec<br />

plus de 1 800 étudiants.


Organiser la mobilité<br />

VE organise et encourage fortement la<br />

mobilité professionnelle de ses collaborateurs,<br />

qu’elle soit inter filières, inter métiers<br />

ou internationale, fonctionnelle ou géographique.<br />

De nombreux outils ont été mis<br />

en place à cet effet<br />

L’entretien <strong>annuel</strong> dont la généralisation au<br />

sein du Groupe est bien avancée,permet tout<br />

d’abord d’identifier les souhaits de mobilité<br />

de chacun des collaborateurs. De même,la<br />

mise en place d’une classification des emplois<br />

de cadres, homogène pour l’ensemble des<br />

Divisions, est destinée à encourager et à<br />

faciliter la mobilité des 29 000 cadres de VE.<br />

En plus du site Internet de recrutement*<br />

recensant désormais en France les offres<br />

d’emploi au sein de VE et qui sera généralisé<br />

à l’international en 2003, un site Intranet<br />

dédié aux offres de mobilité a été ouvert aux<br />

collaborateurs,en commençant par la France,<br />

dès le début de l’année 2003.<br />

La mobilité inter filières est rendue possible<br />

par la formation professionnelle continue<br />

qui peut aider les collaborateurs désireux<br />

de changer de filière professionnelle à<br />

acquérir les compétences indispensables<br />

à leur nouvelle fonction. La mobilité intermétiers<br />

est quant à elle facilitée par le<br />

développement d’offres de formation transverses<br />

qui permettent aux collaborateurs<br />

d’acquérir des compétences multi-métiers.<br />

La politique de mobilité internationale<br />

s’est traduite par une charte spécifique<br />

établie en <strong>2002</strong>.<br />

Celle-ci définit les engagements réciproques,<br />

précise les garanties données aux expatriés<br />

et permet une mise en cohérence des pratiques<br />

existantes dans l’ensemble des<br />

filiales dans le monde.<br />

Elle s’est également traduite par la mise en<br />

place d’un dispositif spécifique de garanties<br />

en matière de remboursement de soins, de<br />

prévoyance et de retraite pour l’ensemble<br />

du personnel expatrié.<br />

La mobilité de courte durée qui consiste en<br />

la création d’équipes chargées d’intervenir<br />

ponctuellement à l’international est de plus<br />

en plus encouragée.<br />

Anticiper les évolutions<br />

nécessaires<br />

La gestion des compétences constitue un<br />

des principaux enjeux de la politique sociale<br />

du Groupe, non seulement pour permettre<br />

aux collaborateurs d’exercer leur activité<br />

dans les meilleures conditions, mais encore<br />

pour anticiper les évolutions nécessaires.<br />

En effet, VE va devoir faire face à l’avenir à<br />

deux facteurs antagonistes : l’augmentation<br />

du nombre et des exigences des clients et<br />

la raréfaction de la main-d’œuvre due au<br />

vieillissement de la population.<br />

Dans un tel contexte, les collaborateurs<br />

doivent en permanence être en mesure<br />

d’actualiser leurs connaissances et de<br />

mettre en œuvre de nouvelles compétences.<br />

La formation continue prend ici tout<br />

son sens. Une réflexion collective sur les<br />

parcours professionnels des collaborateurs,<br />

la formation et l’évolution des compétences<br />

et l’organisation du travail a donc été<br />

initiée.<br />

RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />

Améliorer la protection sociale<br />

Dans tous les pays où il est implanté, le<br />

Groupe recherche une protection sociale<br />

de qualité pour tous ses collaborateurs,<br />

que ce soit en matière de prévoyance (maladie,<br />

invalidité, décès) ou de retraite.<br />

VE tire bénéfice de sa taille et de sa<br />

dimension internationale pour améliorer<br />

les garanties des régimes de frais de santé et<br />

de prévoyance ainsi que pour en maîtriser<br />

les coûts.<br />

VE a mis en place en <strong>2002</strong> un système de<br />

mise en pool de tous les contrats d’assurance<br />

maladie,invalidité et décès, qui permet des<br />

économies d’échelle et une optimisation des<br />

couvertures sociales. Fin <strong>2002</strong>, plus de 130 000<br />

collaborateurs bénéficiaient ainsi d’un contrat<br />

d’assurance “poolée”.<br />

Favoriser la sécurité au travail<br />

De manière générale,VE déploie des démarches<br />

volontaristes et des moyens innovants<br />

visant à développer une culture de prévention<br />

pour un niveau plus élevé de sécurité,de<br />

maîtrise des risques et de protection de la<br />

santé sur le lieu de travail ainsi que la recherche<br />

de meilleures conditions de travail.<br />

Il existe dans le Groupe 7 300 instances de<br />

concertation et de dialogue entre la<br />

Direction et les représentants du personnel<br />

pour étudier ces problèmes de prévention<br />

et de protection.<br />

De nombreuses actions sont menées au sein<br />

de chaque Division et seront amplifiées<br />

en 2003, la fréquence et la gravité des accidents<br />

devant baisser.<br />

Chez Connex, par exemple, une aide person-<br />

*www.veoliaenvironnement-rh.com<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 71<br />

>DÉVELOPPEMENT DURABLE


72<br />

DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />

nalisée est proposée aux chauffeurs de bus<br />

victimes d’une agression sur le réseau,<br />

comme à Amiens, où cette opération a<br />

d’ailleurs été primée par l’agence européenne<br />

pour la sécurité et la santé au travail en<br />

novembre <strong>2002</strong>. Onyx, par ailleurs, a mis<br />

en place au sein de la société SARP, une<br />

politique de prévention des risques routiers<br />

visant l’ensemble des collaborateurs<br />

conducteurs d’un véhicule. Malgré une augmentation<br />

de 46 % en deux ans du nombre<br />

de véhicules, le taux de fréquence des<br />

accidents a baissé de 22 % sur cette<br />

période.<br />

Encourager l’innovation sociale<br />

VE souhaitant promouvoir l’innovation<br />

sociale,les entreprises du Groupe sont invitées<br />

à prendre des initiatives sociales et à mettre<br />

en commun cette expérience.<br />

En <strong>2002</strong>, plus de 220 initiatives ont été<br />

recensées dans le monde.<br />

Ce recueil des initiatives sociales est un outil<br />

><br />

INITIATIVES SOCIALES<br />

Partage des meilleures pratiques<br />

Afin de faire connaitre le plus largement possible les bonnes<br />

initiatives sociales, un recueil va paraître début 2003.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

original et particulièrement novateur.<br />

Couvrant tous les domaines relatifs à<br />

l’emploi, la formation, l’insertion sociale,<br />

la sécurité au travail, les rémunérations, les<br />

actions envers la société civile, etc., il a pour<br />

objectif de mettre en valeur et de diffuser<br />

au sein du Groupe les initiatives sociales<br />

intéressantes prises sur le terrain.<br />

Favoriser un dialogue social<br />

de proximité<br />

Quelques exemples d’initiatives détaillées dans ce recueil :<br />

>En France : mise à la disposition des bagagistes de l’aéroport<br />

Charles-de-Gaulle d’un kinésithérapeute,d’une salle de massage<br />

et d’une salle de sport pour prévenir et soulager les maux de<br />

dos (initiative ayant remporté le trophée <strong>2002</strong> du dynamisme<br />

social décerné par les Aéroports de Paris).<br />

>Aux États-Unis : mise en place d’un système de consultation<br />

centralisé des salariés sur leur situation professionnelle.<br />

>En Suède : versement d’une prime aux chauffeurs<br />

qui réduisent leur consommation de diesel.<br />

Au sein de VE, où il existe 12 000 délégués<br />

ou représentants du personnel, le dialogue<br />

social est décentralisé et se caractérise<br />

par un souci de situer le dialogue entre<br />

partenaires sociaux au niveau local le plus<br />

approprié. La recherche d’une efficacité<br />

maximum guide la conception des relations<br />

sociales de chaque société du Groupe dans<br />

chaque pays, en intégrant les spécificités<br />

locales et nationales issues des différentes<br />

législations.<br />

Des procédures internes assurent la remon-<br />

tée des informations au niveau du Groupe<br />

lorsque le sujet traité le requiert. Un nouveau<br />

comité de groupe européen sera créé en<br />

2003.<br />

Encourager l’actionnariat<br />

salarié et la participation<br />

aux résultats<br />

Pour donner la possibilité au personnel d’être<br />

associé sur longue période à la croissance du<br />

Groupe, VE a initié en <strong>2002</strong> un programme<br />

d’actionnariat salarié.<br />

Un plan d’Épargne Groupe (PEG) a ainsi été<br />

mis en place après l’autorisation donnée<br />

par l’Assemblée Générale du 25 avril <strong>2002</strong>.<br />

Il sera complété début 2003 par une instance<br />

d’observation, le “Comité de suivi de l’épargne<br />

salariale”, organe tripartite regroupant<br />

des représentants des salariés actionnaires,<br />

des membres de la Direction et des<br />

représentants des organisations syndicales.<br />

Les cadres et dirigeants participent en outre


aux résultats économiques de VE par des<br />

plans de stock-options. Un nouveau plan<br />

a été ouvert en <strong>2002</strong>. D’une durée de 8 ans,<br />

il concerne 1 400 bénéficiaires.<br />

Une responsabilité<br />

sociétale assumée<br />

La volonté d’apporter une contribution<br />

positive à son environnement extérieur a<br />

conduit VE à exprimer des engagements<br />

concrets envers la société civile. Depuis<br />

plusieurs années, le Groupe exprime sa<br />

citoyenneté par ses actions en faveur<br />

de l’emploi, sa participation aux efforts<br />

d’enseignement et de formation, ses<br />

programmes d’éducation environnementale<br />

et de santé, son mécénat et ses nombreux<br />

parrainages.<br />

VE a ainsi développé un parrainage de projets<br />

liés à la protection de l’environnement<br />

(notamment dans l’eau) et collabore avec<br />

des universités et des écoles pour la sensi-<br />

><br />

INITIATIVES SOCIALES<br />

Séquoia et le Plan d’Épargne Groupe<br />

Ouvert en juillet <strong>2002</strong> aux salariés français, le Plan d’Épargne<br />

Groupe (PEG) sera progressivement étendu à l’international au<br />

cours du 1er semestre 2003, sous réserve des réglementations<br />

boursières et fiscales en vigueur dans les différents pays<br />

concernés. En dépit d’un contexte boursier très défavorable en<br />

<strong>2002</strong>, le PEG a enregistré en France la souscription de 30 000<br />

salariés, ce qui représente 1 salarié sur 3. Il regroupe 4 fonds<br />

communs de placement au choix du salarié, dont le Fonds<br />

Séquoia investi en actions VE et un fonds labellisé par un<br />

comité intersyndical de l’épargne salariale. En conformité avec<br />

les principes les plus avancés qui président au gouvernement<br />

d’entreprise, chaque salarié actionnaire reçoit communication<br />

des éléments financiers de l’entreprise et est convoqué en<br />

assemblée générale où il peut exercer directement sa liberté<br />

de vote.<br />

bilisation des jeunes sur ces sujets.<br />

VE participe également, seul ou en partenariat<br />

avec les ONG, à différents projets<br />

humanitaires d’intervention en cas de catastrophes<br />

naturelles ou d’événements graves<br />

survenus dans le monde.<br />

Un partenariat a par exemple été conclu<br />

dès 1998 avec la Croix-Rouge française<br />

afin de conjuguer les savoir-faire utiles à la<br />

conduite des programmes d’eau et d’assainissement<br />

sous toutes les latitudes.<br />

Sous le nom de “Waterforce”, une force<br />

d’intervention a été constituée qui<br />

peut être mobilisée en situation d’urgence<br />

pour intervenir auprès des populations<br />

démunies.<br />

En <strong>2002</strong>, la Waterforce est intervenue en<br />

partenariat avec la Croix-Rouge au Pakistan<br />

pour l’accueil des réfugiés afghans et en<br />

République démocratique du Congo suite à<br />

l’éruption volcanique de Goma.<br />

Elle a également apporté une assistance<br />

DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

RESPONSABILITÉ SOCIALE<br />

technique lors des inondations d’août <strong>2002</strong><br />

en Allemagne et mené un programme de<br />

réhabilitation de stations de pompage et du<br />

réseau de la ville de Laç en Albanie.<br />

D’autres exemples d’initiatives sociétales<br />

peuvent être signalés :<br />

• Au Brésil, où il gère les services<br />

de nombreux centres commerciaux,<br />

Dalkia a intégré les 140 employés dont<br />

la moitié non alphabétisée du centre<br />

Morumbi, à Sao Paulo, et créé une école<br />

d’alphabétisation et de préparation<br />

aux examens d’État.<br />

• VE a apporté des aides en <strong>2002</strong> aux<br />

populations ayant subi des dégâts dus<br />

aux graves inondations en Allemagne<br />

et en République tchèque (V. Water,<br />

Dalkia, Connex).<br />

• Une opération “nettoyons la nature”<br />

a été initiée par des apprentis de l’Institut<br />

de l’<strong>Environnement</strong> Urbain en <strong>2002</strong>.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 73<br />

>


GESTION DES RISQUES<br />

74<br />

ÉTHIQUE, RESPONSABILITÉ<br />

ET GESTION DES RISQUES<br />

Opérant dans un environnement d’une complexité croissante,<br />

VE est particulièrement attentif à mettre en place des outils<br />

de prévention et de gestion des risques sans cesse plus performants.<br />

Un comité dédié, le Comité de Liaison pour l’Évaluation et la Prévention<br />

des Risques (CLEPR) veille à identifier les risques, les hiérarchiser<br />

et modéliser les systèmes de protection.


Conformément aux engagements pris<br />

dans son rapport <strong>annuel</strong> pour 2001, VE a<br />

élaboré une charte appelée “Éthique,<br />

conviction et responsabilité”.<br />

Cette charte énonce les principes destinés<br />

à guider au quotidien les interventions du<br />

Groupe, de ses sociétés et de ses salariés<br />

dans l’exercice de leurs activités.<br />

Elle met l’accent en particulier sur la<br />

loyauté, la responsabilité sociale et les<br />

engagements en faveur du développement<br />

durable et elle prévoit la mise en place<br />

d’un comité d’éthique qui débutera ses<br />

travaux en 2003.<br />

Son contenu fera l’objet d’un vaste plan de<br />

diffusion et de sensibilisation auprès des<br />

salariés.<br />

La prévention des risques<br />

Le fonctionnement de VE, avec des activités<br />

très proches du terrain et une forte implantation<br />

internationale conduit le Groupe à<br />

porter une attention particulière à la gestion<br />

des risques et à organiser leur prévention.<br />

Constitué en octobre 2001, le Comité de<br />

Liaison pour l’Évaluation et la Prévention<br />

des Risques (CLEPR) a poursuivi ses travaux :<br />

il réunit les Responsables des Divisions et<br />

des directions fonctionnelles. Il peut faire<br />

appel, si nécessaire, au concours de personnalités<br />

qualifiées qui apportent une<br />

expertise externe.<br />

Ce comité contribue à l’identification des<br />

risques, à leur hiérarchisation et à la<br />

modélisation de systèmes de protection.<br />

Le travail entrepris en <strong>2002</strong> dans ces différents<br />

domaines va se poursuivre dans le<br />

cadre d’un plan d’action pluri<strong>annuel</strong> à base<br />

de mémentos et de guides de procédures<br />

en continuant de couvrir trois domaines :<br />

les risques juridiques, les risques industriels,<br />

environnementaux et de santé et les risques<br />

financiers, tout en incluant la dimension<br />

internationale et sociale.<br />

La gestion des risques juridiques<br />

VE veille avant tout au respect de l’ensemble<br />

des dispositions légales et réglementaires au<br />

sein du Groupe et vis-à-vis de ses clients,<br />

de l’ensemble de ses partenaires et des<br />

consommateurs.<br />

VE s’attache également à promouvoir les<br />

principes du gouvernement d’entreprise pour<br />

mieux préserver la valeur actionnariale et<br />

la transparence de l’information.<br />

C’est ainsi que la charte éthique a permis de<br />

formaliser des règles de vigilance juridique<br />

qui traitent de la responsabilité pénale, de la<br />

lutte contre la corruption, de la prévention<br />

des conflits d’intérêts, des relations avec les<br />

fournisseurs, de la sécurité au travail, des<br />

partenariats et des parrainages.<br />

La gestion des risques<br />

industriels, environnementaux<br />

et de santé<br />

Ces risques peuvent être induits par le<br />

fonctionnement des installations ou résulter<br />

d’incidents à l’origine de pollutions environnementales.<br />

Conscient de ses responsabilités en la matière,<br />

VE a mené en <strong>2002</strong>, deux programmes<br />

d’action prioritaires. L’un, sur le risque imputableà<br />

la malveillance, a consisté à renforcer<br />

la sûreté des installations, par un audit de<br />

sécurité sur des sites témoins qui a permis<br />

d’évaluer leur vulnérabilité et d’augmenter<br />

leur degré de protection.<br />

L’autre, sur le risque sanitaire, a débouché sur<br />

l’amélioration de dispositifs internes de gestion<br />

de risque : renforcement de l’expertise<br />

en matière d’évaluation de risque, dévelop-<br />

GESTION DES RISQUES<br />

pement d’outils et de techniques de<br />

prévention, de méthodes analytiques de<br />

plus en plus pointues et recherche de traitements<br />

correcteurs spécifiques.<br />

Dans l’un et l’autre cas, des programmes<br />

de formation et de sensibilisation du<br />

personnel concerné ont été mis en place à<br />

grande échelle. Plus en amont, la Recherche<br />

& Développement de VE en collaboration<br />

avec des équipes de recherche universitaires<br />

contribue à améliorer les connaissances sur<br />

les risques sanitaires ainsi que sur les dangers<br />

émergents.<br />

La gestion des risques financiers<br />

Dans le cadre de ses activités,VE est exposé à<br />

des risques financiers de différentes natures :<br />

garanties, taux, change, contrepartie,<br />

relations avec les actionnaires, crédit clients,<br />

crédit fournisseurs, crédit partenaires,<br />

marchés d’actions.<br />

Afin d’en assurer un contrôle efficace, la<br />

gestion des risques de liquidité,de change,de<br />

taux et de contrepartie est centralisée au<br />

niveau du Groupe. Le risque de change lié<br />

aux investissements réalisés à l’étranger est<br />

essentiellement couvert par endettement<br />

dans la devise fonctionnelle. La liquidité est<br />

gérée par le Groupe.<br />

La trésorerie des filiales est centralisée par<br />

les Divisions, puis par VE, assurant la fluidité<br />

des fonds entre les différentes entités du<br />

Groupe.<br />

Le Groupe contrôle les engagements des<br />

filiales par différents moyens de reporting<br />

interne. Le pouvoir d’émettre des cautions,<br />

avals et garanties appartient au Directoire,<br />

sur autorisation du Conseil de Surveillance,<br />

avec une enveloppe globale et un plafond par<br />

émission. Le Comité des Engagements est<br />

régulièrement tenu informé de l’utilisation<br />

de cette autorisation.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> 75<br />

>


76<br />

RÉSULTATS<br />

RÉSULTATS<br />

DE L’EXERCICE<br />

“<br />

<strong>2002</strong>,<br />

une année<br />

de résultats<br />

solides.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

”<br />

Une poursuite de la croissance<br />

En <strong>2002</strong>,VE a enregistré une nouvelle année de<br />

croissance soutenue de ses activités, en dépit<br />

d’un environnement international particulièrement<br />

difficile. La poursuite de sa politique<br />

de développement par croissance<br />

interne et l’intégration des acquisitions<br />

sélectives réalisées en 2001 lui ont permis<br />

d’atteindre un chiffre d’affaires consolidé<br />

en croissance de 3,3 % à 30 079 M€ (contre<br />

29 127 M€ en 2001).<br />

Le chiffre d’affaires des “activités stratégiques”<br />

(c’est-à-dire, hors unités cédées ou<br />

en cours de cession) s’est élevé à 28 073 M€,<br />

ce qui représente une hausse de 5,9 %, soit<br />

7,2% à taux de change constant. Cette progression<br />

repose sur une solide croissance<br />

interne (+ 5 %) particulièrement marquée à<br />

l’étranger (+ 7,5 %). Les effets des variations<br />

de change (– 350 M€) proviennent à hauteur<br />

des deux tiers de la baisse du dollar,<br />

l’impact de la variation des devises latinoaméricaines<br />

ayant été limité.<br />

La contribution des activités non stratégiques<br />

au chiffre d’affaires s’est élevée à<br />

2 006 M€,contre 2 614 M€ au 31 décembre<br />

2001, du fait des cessions réalisées en cours<br />

d’année.<br />

Le chiffre d’affaires généré en France a<br />

augmenté de 5 % à 13 Mds € (dont 12,7 Mds €<br />

au titre des activités stratégiques,soit + 5,2 %).<br />

Les activités du Groupe réalisées hors de<br />

France ont atteint 17,1 Mds € en <strong>2002</strong> en<br />

hausse de 2 % (dont 15,4 Mds € sur les acti-<br />

vités stratégiques, soit + 6,4 %).<br />

Le chiffre d’affaires est en progression sur<br />

toutes les zones géographiques, à l’exception<br />

du continent américain, pour trois raisons<br />

majeures :<br />

• des effets de change défavorables liés<br />

à la dépréciation du dollar et, dans une<br />

moindremesure, de certaines devises<br />

latino-américaines par rapport à l’euro,<br />

• la cession des activités non stratégiques<br />

d’US Filter<br />

• et le non-renouvellement au 1er juillet<br />

<strong>2002</strong> du contrat de Porto Rico.<br />

En <strong>2002</strong>, le chiffre d’affaires s’est réparti de<br />

manière satisfaisante entre les collectivités<br />

(65 %) et les clients industriels et tertiaires<br />

(35 %).<br />

De nouveaux succès<br />

commerciaux<br />

Au-delà de la progression du chiffre<br />

d’affaires réalisé en <strong>2002</strong>, VE a remporté de<br />

nombreux nouveaux contrats en gestion<br />

municipale et auprès de clients industriels<br />

sous forme d’externalisation de services. Un<br />

certain nombre de contrats ont été gagnés<br />

en associant les offres des différentes<br />

Divisions du Groupe.


Ces performances commerciales confirment<br />

le succès de la stratégie mise en œuvre<br />

par le Groupe et le potentiel de croissance<br />

de ses marchés. Les nouveaux contrats<br />

signés dans l’externalisation municipale<br />

soulignent sa capacité à capitaliser sur les<br />

positions internationales acquises ces<br />

dernières années dans toutes les Divisions :<br />

l’Eau (Pudong, Indianapolis, Atlanta), la<br />

Propreté (Camden, Singapour), les services<br />

à l’Energie (Poznan) et le Transport (Boston).<br />

Des contrats significatifs ont également été<br />

conclus dans le domaine de l’externalisation<br />

industrielle et, plus largement, des services<br />

à la clientèle professionnelle.<br />

Le portefeuille de nouveaux contrats a sensible-<br />

ment augmenté en <strong>2002</strong> par rapport à 2001.<br />

VE bénéficie notamment de l’émergence d’un<br />

nouveau segment de marché : l’externalisation<br />

des services à l’environnement par les<br />

grandes entreprises industrielles.<br />

Une performance<br />

opérationnelle satisfaisante<br />

des activités stratégiques<br />

Le recul de 2,1 % de l’EBIT consolidé (à 1 971 M€<br />

contre 2 013 M€ l’année précédente) a<br />

résulté en premier lieu de la cession des<br />

activités non stratégiques intervenue en <strong>2002</strong><br />

et des effets défavorables de change. En<br />

revanche, l’EBIT des activités stratégiques a<br />

progressé de 1,9 %, passant de 1 813 M€ en<br />

2001 à 1 847 M€ en <strong>2002</strong>, en hausse de 3,2 %<br />

à change constant.<br />

Toutes les Divisions du Groupe ont contri-<br />

bué à la croissance de l’EBIT des activités<br />

stratégiques.<br />

Ainsi, même si l’EBIT de la Division Eau a<br />

reculé de 6 %, celui des activités stratégiques<br />

s’est accru de 2,9 % (+ 4,2 % à change constant).<br />

La montée en puissance des contrats<br />

gagnés à l’international et le redressement<br />

confirmé de V.Water Systems ont compensé<br />

le ralentissement du marché de l’équipement<br />

industriel aux Etats-Unis et le surcoût des<br />

assurances.<br />

Concernant la Propreté, l’EBIT s’est inscrit à<br />

385 M€ (+ 5,0 % à change constant hors<br />

Proactiva, ou – 1,4 % après effets de change<br />

et Proactiva), la Division bénéficiant des<br />

premières mesures d’amélioration de la profitabilité<br />

dans un contexte économique difficile.<br />

Dans les Services à l’énergie, la hausse de<br />

10,7 % (+ 9 % à change constant) de l’EBIT<br />

consolidé a résulté essentiellement de<br />

l’intégration de la société italienne SIRAM<br />

et des développements en Europe du Nord<br />

et centrale.<br />

L’EBIT de l’activité Transport s’est accru de 3,1 %<br />

(+ 2,9 % à change constant), les nouveaux<br />

contrats signés tant en Europe qu’aux États-<br />

Unis ayant plus que compensé l’effet en<br />

<strong>2002</strong> du non renouvellement du contrat de<br />

South Central au Royaume-Uni en 2001.<br />

Enfin, l’EBIT de FCC a augmenté de 9,1 %<br />

(+ 9,4 % à change constant) grâce à une<br />

profitabilité particulièrement marquée<br />

dans les activités de services publics.<br />

Une amélioration du résultat<br />

financier<br />

Le résultat financier du Groupe s’est amélioré<br />

de près de 19 % en passant de (798 M€) en<br />

2001 à (648 M€) en <strong>2002</strong>, reflétant la réduction<br />

de la dette nette et la diminution de<br />

son coût de financement.<br />

RÉSULTATS<br />

Le taux de financement moyen ressort à<br />

4,25 % en <strong>2002</strong> contre 4,85 % en 2001.<br />

Des éléments non récurrents<br />

en nette diminution<br />

Tous les éléments non récurrents (ou<br />

“ exceptionnels ”) ont sensiblement diminué<br />

sur l’exercice. Cette évolution est principalement<br />

liée à la baisse des dotations aux<br />

amortissements des écarts d’acquisition à<br />

caractère non récurrent (77 M€ en <strong>2002</strong>,<br />

2 652 M€ en 2001). Au 31/12/<strong>2002</strong> les éléments<br />

non récurrents incorporent notamment<br />

des coûts de restructuration (57 M€),<br />

des provisions ou dépréciations sur les activités<br />

en Amérique Latine (47 M€) et des<br />

provisions et dépréciations sur une filiale en<br />

Allemagne (25 M€), lesquels ont été partiellement<br />

compensés par les plus-values nettes<br />

dégagées sur les cessions réalisées.<br />

Des résultats en amélioration<br />

Après prise en compte des éléments non<br />

récurrents, le résultat net consolidé part<br />

du groupe ressort à 339 M€ contre une perte<br />

nette consolidés de -2 252 M€ l’année précédente.<br />

Les éléments non recurrents avaient<br />

fortement affecté l’exercice 2001.<br />

Calculé hors éléments non récurrents, le<br />

résultat net ressort à 429 M€ en <strong>2002</strong>, en<br />

hausse de 2,1 % par rapport à 2001 (420 M€).<br />

Le résultat net par action<br />

Compte tenu du plus grand nombre moyen<br />

d’actions en circulation en <strong>2002</strong>, le résultat<br />

net récurrent par action ressort à 1,16 €,<br />

se comparant à 1,20 € en 2001.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

77<br />

>


78<br />

RÉSULTATS<br />

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ<br />

<strong>2002</strong> 2001 2000<br />

méthode<br />

(en millions d’euros) constante<br />

Chiffre d’affaires 30 078,7 29 126,7 26 262,5<br />

Coût des ventes - 24 638,1 - 23 550,9 - 21 107,0<br />

Frais commerciaux, administratifs et généraux - 3 508,8 - 3 556,7 - 3 254,5<br />

Autres charges nettes d’exploitation 39,5 - 6,0 - 251,0<br />

EBIT 1 971,3 2 013,1 1 650,0<br />

Coûts de restructuration - 56,6 - 49,4 - 54,4<br />

Résultat opérationnel avant amortissement des écarts d’acquisition 1 914,7 1 963,7 1 595,6<br />

Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition(1) - 327,2 - 2 910,1 - 306,3<br />

Résultat opérationnel après amortissement des écarts d’acquisition 1 587,5 - 946,4 1 289,3<br />

Coût du financement - 680,9 - 764,2 -875,3<br />

Autres charges et produits financiers 32,8 - 33,8 -16,5<br />

Résultat financier - 648,1 - 798,0 - 891,8<br />

Résultat courant des entreprises intégrées 939,4 - 1 744,4 397,5<br />

Autres produits et charges - 59,7 38,9 777,3<br />

Résultat avant impôts 879,7 - 1 705,5 1 174,8<br />

Impôts sur les résultats - 437,3 - 462,3 - 459,2<br />

Résultat net des entreprises intégrées 442,4 - 2 167,8 715,6<br />

Quote-part dans les résultats des entreprises mises en équivalence 39,0 47,8 60,6<br />

Intérêts minoritaires - 142,2 - 131,2 - 161,4<br />

Résultat net part du groupe 339,2 - 2 251,2 614,8<br />

Résultat net par action (en €) non dilué 0,90 - 6,60 2,20<br />

Résultat net par action (en €) dilué 0,90 - 6,60 2,20<br />

(1) Dont amortissements à caractère exceptionnel : (77,0) millions d’euros en <strong>2002</strong>, (2 652,2) millions d’euros en 2001<br />

et (74,2) millions d’euros en 2000.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE


PASSAGE DU RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ <strong>2002</strong> DU GROUPE AU RÉSULTAT RÉCURRENT<br />

RÉSULTATS<br />

Récurrent Non Total<br />

(en millions d’euros) récurrent <strong>2002</strong><br />

EBIT 1 971,3 1 971,3<br />

Coûts de restructuration : - 56,6 - 56,6<br />

Amortissements des écarts d’acquisition - 250,2 - 77,0 - 327,2<br />

Résultat financier : - 706,0 57,9 - 648,1<br />

Autres produits et charges : - 59,7 - 59,7<br />

Résultat des sociétés mises en équivalence : 39,0 39,0<br />

Intérêts des minoritaires : - 177,3 35,1* -142,2<br />

Impôts : - 448,3 11,0 - 437,3<br />

Total 428,5 - 89,3 339,2<br />

(*) dont 21 millions d’euros au titre de Proactiva et 13,8 millions d’euros au titre des sociétés des Eaux de Berlin.<br />

Le résultat net consolidé du Groupe est de 339,2 millions d'euros, contre - 2 251,2 millions d'euros en 2001.<br />

Le résultat net récurrent, qui représente le résultat net du Groupe en excluant les éléments exceptionnels, apparaît<br />

à 428,5 millions d'euros en <strong>2002</strong> contre 420 millions d'euros en 2001.<br />

Comme l’illustre le tableau ci-dessus, le résultat net récurrent reflète l'EBIT plus ou moins la partie récurrente du résultat<br />

financier après l’impôt normatif, la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence, les parties récurrentes<br />

des amortissements des écarts d'acquisition et des intérêts minoritaires.<br />

Compte-tenu du nombre moyen d'actions en circulation en <strong>2002</strong>, 370,7 millions contre 346,2 millions en 2001, le résultat net<br />

consolidé par action ressort à 0,90 euro en <strong>2002</strong>, contre - 6,60 euros en 2001.<br />

Le résultat net récurrent par action ressort à 1,16 euro en <strong>2002</strong>.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

79<br />

>


80<br />

RÉSULTATS<br />

INVESTISSEMENTS<br />

ET FINANCEMENT<br />

“<br />

Une approche<br />

rigoureuse<br />

des critères<br />

d’investissement<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

”<br />

Investissements réalisés<br />

Les investissements effectués en <strong>2002</strong> se<br />

sont élevés globalement à 3 738 M€,se<br />

décomposant entre 69,6 % d’investissements<br />

industriels et 30,4 % de dépenses de nature<br />

financière.<br />

Les investissements de maintenance (ou de<br />

renouvellement) ont été reconduits à un<br />

peu plus de 1,3 Md € sur l’exercice. En revan-<br />

che, les investissements de croissance ont<br />

fléchi à 2,4 Md € (– 9,6 %), en phase avec<br />

la politique du Groupe d’une plus grande<br />

sélectivité des projets compte tenu de<br />

l’environnement économique et financier<br />

actuel et d’un accent mis davantage sur le<br />

développement des prestations de service<br />

ne nécessitant pas de dépenses à immobiliser.<br />

La bonne tenue de la capacité d’autofinancement<br />

permet largement d’autofinancer<br />

les investissements de maintenance. En ce<br />

qui concerne les investissements de croissance,<br />

leur rythme sera modulé en fonction<br />

de l’autofinancement disponible après<br />

investissements de maintenance, ainsi que<br />

des possibilités d’arbitrage d’actifs, afin de<br />

continuer à contenir la dette.<br />

Répartition des investissements<br />

en <strong>2002</strong><br />

35,4 %<br />

64,6 %<br />

Investissements<br />

de maintenance<br />

Investissements<br />

de croissance


TABLEAU DE FINANCEMENT<br />

(en millions d’euros)<br />

RÉSULTATS<br />

<strong>2002</strong> 2001 2000<br />

Capacité d’autofinancement 2 780 2 455 1 953 (1)<br />

Investissements de maintenance - 1 323 - 1 382 - 1 342<br />

Autofinancement disponible avant croissance 1 457 1 073 611<br />

Investissements de croissance - 2 415 - 2 670 - 2 282<br />

Cessions d’actifs 1 771 598 1 696 (2)<br />

Changement de périmètre - 525 - 460 - 326<br />

Variation du besoin en fonds de roulement - 464 437 - 315<br />

Autofinancement disponible avant opérations financières - 176 - 1 022 - 616<br />

Dividendes, effets de change et autres - 161 - 484 - 54<br />

Augmentation de capital 1 554 411 4 125<br />

Flux de l’exercice après augmentation de capital 1 217 - 1 095 3 456<br />

Endettement financier net d’ouverture - 14 283 - 13 188 - 16 644<br />

Endettement financier net de clôture - 13 066 - 14 283 - 13 188<br />

(1) en excluant l’impôt sur la cession Dalkia à EDF, la capacité d’autofinancement ressort à 2 100 M€.<br />

(2) en incluant l’impôt sur la cession Dalkia à EDF, le produit net des cessions d’actifs ressort à 1 549 M€.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

81<br />

>


82<br />

RÉSULTATS<br />

SITUATION<br />

FINANCIÈRE<br />

“<br />

<strong>2002</strong> a été<br />

une année<br />

d’optimisation<br />

en matière<br />

de gestion<br />

financière<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

”<br />

La situation financière a bénéficié de la politique<br />

active menée par VE dans ce domaine<br />

ainsi que des mesures de gestion qui ont<br />

été prises.<br />

Une structure financière<br />

renforcée<br />

Plusieurs éléments ont contribué à renforcer<br />

en <strong>2002</strong> la structure financière du Groupe :<br />

• L’augmentation de capital réalisée le<br />

2 août <strong>2002</strong> a conforté les fonds propres<br />

à hauteur de 1,5 Md €.<br />

• Le plan de cession des activités non<br />

stratégiques a été mis en œuvre au-delà<br />

des objectifs annoncés, pour un montant<br />

de plus de 1,7 Md €.<br />

• La capacité d’autofinancement a progressé<br />

de + 13 % à 2 780 M€.<br />

Ces 3 facteurs ont contribué à la diminution<br />

des dettes bancaires, malgré un programme<br />

d’investissements de croissance qui est<br />

resté important.<br />

Point sensible, l’endettement financier net<br />

a pu ainsi être ramené, conformément aux<br />

engagements, de 14,3 Mds € au 31 décembre<br />

2001 à moins de 13,1 Mds € au 31 décembre<br />

<strong>2002</strong>.<br />

Une gestion financière active<br />

<strong>2002</strong> a été une année d’optimisation en<br />

matière de gestion financière. Des actions<br />

ont été menées sur plusieurs plans, dans les<br />

buts majeurs de renforcement de l’autonomie<br />

financière, de sécurisation des crédits et<br />

de plus grande flexibilité. Les conséquences<br />

en ont d’ailleurs été favorables en termes de<br />

coûts, et ont entraîné une amélioration du<br />

résultat financier de l’exercice qui est passé<br />

de - 798 M€ en 2001, à - 648 M€ en <strong>2002</strong>.<br />

Parmi les actions menées en <strong>2002</strong>,<br />

on peut noter :<br />

• L’allongement de la maturité moyenne de<br />

la dette.<br />

• La diversification de la base d’investisseurs<br />

par l’émission d’un emprunt obligataire.<br />

D’un montant de 1 Md € cet emprunt a<br />

été émis le 1er février <strong>2002</strong>, à échéance du<br />

1er février 2012, et au taux fixe à l’émission<br />

de 5,88 %.<br />

• La reconduction du programme de<br />

titrisation de créances mis en place en<br />

2001 dans le périmètre de V. Water, avec<br />

pérennisation pour une durée de 5 ans.<br />

L’encours titrisé au 31 décembre <strong>2002</strong> était<br />

de 416 M€.


Des actions ont également été menées sur<br />

la gestion de la dette nette du Groupe.<br />

• 48% de cette dette était à taux fixe au<br />

31 décembre <strong>2002</strong>, et 52% à taux variable.<br />

Cette répartition permet au Groupe de<br />

profiter de l’évolution favorable des taux<br />

d’intérêt.<br />

• Sur le plan des devises, 69 % de la dette au<br />

31 décembre <strong>2002</strong> était en euros, 21% en<br />

dollars américains, le solde étant réparti<br />

en d’autres devises (livres sterling, dollars<br />

australiens, etc.).<br />

Conjuguée à la baisse des taux, la diminution<br />

de l’endettement contribue à améliorer<br />

le ratio financier de couverture de la dette.<br />

Compte-tenu de nos contrats de financement,<br />

ce ratio financier s’est élevé à 3,5 en<br />

<strong>2002</strong>, contre 4,0 en 2001.<br />

RATIO FINANCIER DE COUVERTURE DE LA DETTE<br />

<strong>2002</strong> 2001<br />

Dette nette / EBITDA* 3,5 4,0<br />

* Définition ratio bancaire<br />

Répartition de la dette brute totale du Groupe au 31 décembre 200<br />

48 %<br />

52 %<br />

Taux fixe<br />

Répartition de la dette brute totale par devises<br />

69 %<br />

21 %<br />

10 %<br />

Taux variable<br />

Euros<br />

Dollar américain<br />

Autres devises<br />

(livres sterling,<br />

dollar australien, etc.)<br />

RÉSULTATS<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

83<br />

>


84<br />

RÉSULTATS<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

BILAN CONSOLIDÉ ACTIF<br />

(en millions d’euros)<br />

<strong>2002</strong> 2001 2000<br />

Ecarts d’acquisition 6 152,8 6 795,8 7 056,5<br />

Immobilisations incorporelles 3 904,9 4 477,0 4 223,4<br />

Immobilisations corporelles 14 540,8 14 191,3 12 382,8<br />

Immobilisations financières 1 969,5 1 936,6 1 699,5<br />

Actif immobilisé 26 568,0 27 400,7 25 362,2<br />

Actif circulant 15 450,4 17 008,6 14 460,8<br />

TOTAL DE L’ACTIF 42 018,4 44 409,3 39 823,0<br />

BILAN CONSOLIDÉ PASSIF<br />

(en millions d’euros)<br />

<strong>2002</strong> 2001 2000<br />

Capitaux propres (part du groupe) 6 329,6 5 740,0 6 208,3<br />

Intérêts minoritaires 2 585,2 2 531,1 2 031,1<br />

Subventions et produits différés 1 413,4 1 483,1 1 270,6<br />

Provisions 2 946,1 3 195,7 3 085,4<br />

Dettes financières à long terme 12 913,0 13 134,0 11 468,7<br />

Autres dettes à long terme 427,5 496,6 660,9<br />

Capitaux permanents 26 614,8 26 580,5 24 725,0<br />

Dettes d'exploitation 11 607,7 12 939,3 10 854,4<br />

Dettes financières à court terme 3 795,9 4 889,5 4 243,6<br />

Dettes à court terme 15 403,6 17 828,8 15 098,0<br />

TOTAL DU PASSIF 42 018,4 44 409,3 39 823,0


TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE<br />

RÉSULTATS<br />

<strong>2002</strong> 2001 2000<br />

méthode<br />

(en millions d’euros) constante<br />

Résultat net part du groupe 339,2 - 2 251,2 614,8<br />

Dotations nettes aux amortissements et provisions 2 396,7 4 684,0 2 070,4<br />

Dotations nettes aux provisions financières 112,3 53,7 6,0<br />

Plus ou moins-value de cessions et de dilution - 105,6 - 144,9 - 799,0<br />

Résultat non distribué des sociétés mises en équivalence - 15,2 - 14,9 - 30,6<br />

Impôts différés - 19,3 90,2 - 6,9<br />

Intérêts minoritaires 142,2 131,2 161,4<br />

Charges à répartir - 70,5 - 92,9 - 63,4<br />

Variation nette du besoin en fonds de roulement (hors fiscalité différée) (1) - 463,1 436,8 - 314,7<br />

Flux net de trésorerie généré par l'activité 2 316,7 2 892,0 1 638,0<br />

Investissements industriels - 2 603,4 - 2 878,5 - 2 586,2<br />

Cessions de biens industriels 198,1 205,8 230,7<br />

Investissements financiers - 1 130,7 - 1 315,4 - 696,5<br />

Cessions d’actifs financiers 1 573,4 391,9 1 265,8<br />

Créances LT productrices d’intérêts remboursées - 420,9 - 98,7 - 75,0<br />

Créances LT productrices d’intérêts encaissées 158,5 18,7 111,1<br />

Variation des créances financières CT 110,2 159,7 256,7<br />

Achats / cessions de valeurs mobilières 6,2 124,1 - 43,3<br />

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissements - 2 108,6 - 3 392,4 - 1 536,7<br />

Variation des dettes financières CT - 2 031,7 - 3,8 3 293,4<br />

Nouveaux emprunts et autres dettes long terme 4 194,1 4 604,4 7 517,2<br />

Remboursement d’emprunts et autres dettes long terme - 3 870,4 - 3 335,9 - 13 376,1<br />

Augmentation de capital 1 554,1 411,2 2 727,9<br />

Achat d’actions auto-détenues - 115,8 - 138,4 - 44,3<br />

Dividendes versés - 300,0 - 299,0 - 46,5<br />

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement - 569,7 1 238,5 71,6<br />

Trésorerie d’ouverture 2 089,3 1 528,1 1 389,5<br />

Effet de change et divers - 92,1 - 176,9 - 34,3<br />

Trésorerie de clôture 1 635,6 2 089,3 1 528,1<br />

(1) Y compris, en 2001 : le programme de titrisation France et Etats-Unis de 815 millions d’euros et en <strong>2002</strong> :<br />

la réduction du programme de titrisation France de 223 millions d’euros.<br />

Pour une analyse plus détaillée du rapport de gestion et des résultats <strong>2002</strong>, consulter le Document de référence <strong>2002</strong>,<br />

envoyé sur simple demande.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

85<br />

>


86<br />

LEXIQUE<br />

LES MOTS CLÉS<br />

DE L’ENVIRONNEMENT<br />

Assainissement<br />

Collecte et dépollution des eaux<br />

usées et pluviales<br />

Biogaz<br />

Le biogaz est un gaz résultant<br />

du processus de dégradation<br />

biologique des matières organiques<br />

en déficit d’oxygène.<br />

Il contient une forte proportion<br />

de méthane et possède donc<br />

un fort potentiel calorifique et<br />

énergétique. Dans nos métiers,<br />

il est produit dans les centres de<br />

stockage, dans les méthaniseurs<br />

et dans les digesteurs de boues<br />

de stations d’épuration.<br />

Il doit être capté pour éviter les<br />

nuisances (odeur et contribution<br />

à effet de serre). Une fois capté,<br />

il peut être valorisé car il constitue<br />

une source d’énergie.<br />

Centre de stockage<br />

de déchets ou centre<br />

d’enfouissement<br />

technique (CET)<br />

Il s’agit d’une installation qui<br />

a pour vocation de stocker les<br />

déchets dans des conditions<br />

optimales de sécurité tout en<br />

permettant la revalorisation<br />

énergétique du biogaz.<br />

Cogénération<br />

La cogénération est un procédé<br />

qui consiste à produire simultanément<br />

de l’énergie thermique<br />

et de l’énergie électrique à partir<br />

d’un combustible unique.<br />

L’ électricité, qui peut être auto<br />

consommée ou revendue, est<br />

produite à partir d’une turbine<br />

ou d’un moteur dont la chaleur<br />

issue des gaz d’échappement<br />

est récupérée puis réinjectée<br />

dans un circuit de chauffage.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

Compostage<br />

Le compostage est l’une des<br />

techniques utilisées pour traiter<br />

et valoriser les déchets organiques.<br />

Ce procédé biologique<br />

permet, par l’apport d’air,<br />

de traiter des déchets organiques<br />

(déchets verts, fraction<br />

fermentescible des déchets<br />

ménagers, etc.) en les dégradant<br />

de façon accélérée. Cette technique<br />

permet la fabrication du<br />

compost, produit utilisé en<br />

agriculture.<br />

Effluents<br />

Le terme effluent désigne la<br />

plupart du temps les eaux<br />

usées domestiques et urbaines<br />

(on reçoit des effluents dans<br />

les stations d’épuration) et, par<br />

extension, les eaux usées<br />

issues des procédés industriels.<br />

Externalisation<br />

(Outsourcing)<br />

C’est la délégation à un opérateur<br />

unique extérieur d’un<br />

ensemble d’activités périphériques<br />

jusqu’alors réalisées en<br />

interne (gestion de l’eau, de<br />

l’énergie, des transports, de la<br />

protection de l’environnement,<br />

etc.).<br />

Certains contrats d’externalisation<br />

prévoient l’intégration<br />

des salariés des entreprises<br />

concernées au sein de filiales<br />

créées par le prestataire.<br />

Facilities management<br />

Cette prestation repose sur la<br />

prise en charge de l’ensemble<br />

des services supports et des<br />

services techniques d’un site<br />

tertiaire ou industriel.<br />

Gestion déléguée<br />

La gestion déléguée correspond<br />

à un mode d’exploitation de<br />

services publics ou de services<br />

d’intérêt général, relevant des<br />

autorités publiques et bénéficiant<br />

aux habitants qui, le plus<br />

souvent, en acquittent le prix<br />

directement auprès du délégataire.<br />

Le délégataire assure la responsabilité<br />

du fonctionnement du<br />

service ainsi que, le cas échéant,<br />

la réalisation de certains investissements.<br />

Ces services exploités par VE sont<br />

principalement des services de<br />

ramassage, de traitement et<br />

d’élimination de déchets ménagers<br />

ou banals, de distribution<br />

d’eau, d’assainissement et de<br />

traitement des eaux usées, de<br />

production et de distribution<br />

d’énergie (chauffage et eau<br />

chaude sanitaire), ainsi que de<br />

transports publics de voyageurs.<br />

Lixiviats<br />

Effluents liquides recueillis en<br />

fond de décharge, ayant pour<br />

origine la lixiviation des déchets<br />

par l’eau de pluie qui s’infiltre<br />

pendant l’exploitation. Une partie<br />

des eaux de pluie tombées sur<br />

les déchets s’évapore.<br />

Une autre partie s’infiltre dans<br />

les déchets et se charge en<br />

substances polluantes.<br />

Ces eaux souillées sont appelées<br />

lixiviats.Les lixiviats sont chargés<br />

en azote et matière organique.<br />

Ils doivent être traités avant rejet<br />

en milieu naturel.<br />

Recyclage<br />

Réintroduction des matières d’un<br />

déchet dans son propre cycle de<br />

production (verre,plastique,acier,<br />

etc.) en remplacement total ou<br />

partiel d’une matière vierge. Le<br />

recyclage transforme un déchet<br />

en matière première secondaire.<br />

Réseaux de chaleur<br />

et de froid urbains<br />

Composés d’une unité de production<br />

centrale et d’un réseau<br />

de canalisations, ils permettent<br />

d’alimenter des établissements<br />

publics et privés (écoles, hôpitaux,<br />

bureaux et logements) en<br />

chauffage, en eau chaude sanitaire<br />

et en air conditionné.<br />

Unitar<br />

Institut spécialisé des Nations<br />

Unies pour la formation et la<br />

recherche.<br />

Unités de valorisation<br />

énergétique<br />

Usines d’incinération des déchets<br />

permettant de produire de<br />

l’électricité ou de la vapeur, alimentant<br />

un réseau de chaleur ou<br />

un site industriel.<br />

Valorisation des déchets<br />

Avant la mise en centre de<br />

stockage, les déchets doivent<br />

obligatoirement être valorisés :<br />

tri, recyclage, compostage ou<br />

incinération.<br />

Il existe trois types de valorisation<br />

des déchets :<br />

• La valorisation matière ou<br />

recyclage qui vise à donner<br />

une seconde vie aux<br />

matériaux contenus<br />

dans les déchets.<br />

• La valorisation énergétique<br />

qui permet de produire de<br />

l’électricité ou d’alimenter<br />

un réseau de chaleur.<br />

• La valorisation<br />

agronomique qui consiste<br />

à transformer la partie<br />

fermentescible des déchets<br />

organiques en compost.


LES MOTS CLÉS<br />

FINANCIERS<br />

American Depositary<br />

Receipt (ADR)<br />

L’American Depositary Receipt,<br />

est un certificat de dépôt, qui<br />

correspond à la forme américaine<br />

d’une action étrangère.<br />

L’ADR permet la cotation des<br />

sociétés étrangères aux États-<br />

Unis.<br />

Le titre VE a été introduit le 5<br />

octobre 2001 à la Bourse de<br />

New York (NYSE) sous forme<br />

d’ADR : un ADR VE correspond<br />

à une action ordinaire VE.<br />

Avoir fiscal<br />

L’avoir fiscal est un crédit d’impôt<br />

accordé par l’État français permettant<br />

de bénéficier de déductions<br />

d’impôts.<br />

Le dividende net des actions<br />

françaises est actuellement<br />

assorti pour les résidents français<br />

personnes physiques et certaines<br />

personnes morales d’un avoir<br />

fiscal de 50 % et, pour les personnes<br />

morales résidents français<br />

qui ne bénéficient pas du<br />

régime fiscal des “sociétés<br />

mères”, d’un avoir fiscal de 10%.<br />

Les non-résidents français<br />

n’ont en principe pas droit à<br />

l’avoir fiscal, sous réserve des<br />

dispositions plus favorables<br />

résultant de certains traités.<br />

Bénéfice net par action<br />

(BNPA)<br />

Le BNPA correspond au Bénéfice<br />

net de l’entreprise divisé par le<br />

nombre d’actions en circulation.<br />

Bon de souscription<br />

d’actions<br />

Un bon de souscription d’actions<br />

donne le droit de souscrire à<br />

une action à un prix fixé jusqu’à<br />

une date déterminée. VE a<br />

distribué gratuitement, le 17<br />

décembre 2001, à tous ses<br />

actionnaires des bons de<br />

souscription d’actions aux<br />

conditions suivantes : chaque<br />

action détenue a donné droit<br />

à un BSA. 7 BSA donnent droit<br />

de souscrire à une action VE<br />

au cours de 55 euros à tout<br />

moment jusqu’en 2006.<br />

Ces BSA sont négociables et<br />

cotés sur le Premier Marché<br />

d’Euronext Paris.<br />

Capitalisation boursière<br />

Valeur donnée par le marché<br />

boursier à une société (cours de<br />

bourse multiplié par le nombre<br />

d’actions existantes).<br />

Capacité<br />

d’autofinancement<br />

La capacité d’autofinancement<br />

représente les ressources<br />

internes générées par l’activité<br />

de l’entreprise pour un exercice.<br />

Elle mesure la capacité de l’entreprise<br />

à poursuivre ses investissements,<br />

servir sa dette et<br />

payer leurs dividendes aux<br />

actionnaires. Elle représente le<br />

flux net de trésorerie généré<br />

par l’activité, hors variation<br />

nette du besoin en fonds de<br />

roulement.<br />

EBIT (Earnings Before<br />

Interests and Taxes)<br />

L’EBIT, solde intermédiaire de<br />

gestion du compte de résultat,<br />

est le résultat opérationnel avant<br />

coût de restructuration et amortissement<br />

des écarts d’acquisition.<br />

Plan d’épargne<br />

en actions (PEA)<br />

Créé en 1992, le PEA est un<br />

instrument d’épargne pour<br />

investir en Bourse, avec exonération<br />

fiscale des intérêts et<br />

plus-values au bout de cinq ans<br />

(sauf Contribution sociale<br />

généralisée et Contribution au<br />

remboursement de la dette<br />

Sociale). L’action VE est éligible<br />

au PEA.<br />

Price Earning Ratio (PER)<br />

Le PER est égal au rapport entre<br />

le cours de bourse de l’action<br />

et le bénéfice net par action.<br />

Taux d’endettement<br />

ou gearing<br />

C’est le rapport entre le montant<br />

des dettes financières nettes<br />

des liquidités, et le montant des<br />

fonds propres. On distingue le<br />

gearing comptable du gearing<br />

économique, où les fonds<br />

propres sont valorisés à hauteur<br />

de la capitalisation boursière.<br />

Taux de distribution<br />

des bénéfices<br />

(ou Pay out ratio)<br />

C’est le pourcentage du résultat<br />

net distribué aux actionnaires<br />

sous forme de dividende. VE<br />

le calcule par rapport à son<br />

bénéfice net récurrent part du<br />

Groupe.<br />

LEXIQUE<br />

Résultat net récurrent<br />

(RN récurrent)<br />

Il représente le résultat net du<br />

Groupe, en excluant les éléments<br />

exceptionnels, c’est-à-dire ceux<br />

qui n’ont pas vocation à figurer<br />

dans les comptes chaque année.<br />

Il est calculé de la manière suivante<br />

: l’EBIT, plus (ou moins) la<br />

partie récurrente du résultat<br />

financier, après l’impôt normatif,<br />

la quote-part de résultat des<br />

sociétés mises en équivalence,<br />

la partie récurrente des amortissements<br />

des écarts d’acquisition<br />

et des intérêts minoritaires.<br />

Résultat net part<br />

du Groupe (RNpg)<br />

Il correspond au résultat net<br />

dégagé par l’ensemble des sociétés<br />

du Groupe (après déduction<br />

des bénéfices ou des pertes revenant<br />

aux intérêts minoritaires).<br />

ROCE (Return On<br />

Capital Employed)<br />

Ce ratio, utilisé par VE, mesure sa<br />

capacité à rémunérer les fonds<br />

qui sont mis à sa disposition par<br />

ses actionnaires et par les prêteurs.<br />

Sa définition précise figure<br />

en page 65 du présent document.<br />

Service à Règlement<br />

Différé (SRD)<br />

Le SRD a été créé en septembre<br />

2000 sur le marché de Paris,pour<br />

remplacer le Règlement Mensuel.<br />

Le SRD permet de différer le<br />

règlement d’une transaction.<br />

La liquidation intervient cinq<br />

jours de bourse avant la fin du<br />

mois calendaire. L’action VE est<br />

éligible au SRD.<br />

VE - <strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong><br />

87<br />

>


88<br />

POUR EN SAVOIR PLUS<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2002</strong> - VE<br />

Contacts investisseurs et analystes financiers<br />

Nathalie Pinon<br />

Directeur des Relations avec les Investisseurs<br />

<strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />

36-38, avenue Kléber – 75116 Paris<br />

Tél. (France) : + (33) 1 71 75 01 67 - Fax : + (33) 1 71 75 10 12<br />

E-mail : nathalie.pinon@groupve.com<br />

Contact USA :<br />

Brian Sullivan<br />

Tél. : + (1) 401 737 41 00<br />

E-mail : bsullivan@usfilter.com<br />

Contacts actionnaires<br />

Téléphone :<br />

Numéro libre appel : 0 805 800 000<br />

(gratuit depuis un poste fixe)<br />

Courrier :<br />

Service Actionnaires de <strong>Veolia</strong> <strong>Environnement</strong><br />

36-38, avenue Kléber - 75116 Paris<br />

E-mail : service.actionnaires@groupve.com<br />

Sites Internet VE<br />

Site général :<br />

pour les renseignements généraux sur le Groupe<br />

www.veoliaenvironnement.com<br />

<strong>Finance</strong> :<br />

pour les renseignements à caractère<br />

financier (en anglais)<br />

www.veoliaenvironnement-finance.com<br />

Actionnaires :<br />

pour l’information des actionnaires (en français)<br />

www.actionnaires.veoliaenvironnement.com<br />

Développement durable :<br />

pour les renseignements sur la politique de développement<br />

durable du Groupe<br />

www.d.durable.veoliaenvironnement.com<br />

Ressources humaines :<br />

pour les offres de candidatures au sein du Groupe<br />

www.veoliaenvironnement-rh.com


><br />

Ce document n’est pas le document de référence visé par la COB.<br />

En plus de ce rapport <strong>annuel</strong>, VE a publié pour ses actionnaires les documents suivants :<br />

- un document de référence visé par la COB<br />

- un document 20 F déposé auprès de la SEC (Securities Exchange Commission)<br />

- un rapport développement durable<br />

Ces documents peuvent être envoyés sur simple demande ou consultés sur les sites internet suivants :<br />

- Site internet du Groupe : www.veoliaenvironnement.com<br />

- Site internet finance du Groupe : www.veoliaenvironnement-finance.com<br />

- Site internet actionnaires : www.actionnaires.veoliaenvironnement.com<br />

- Site internet développement durable du Groupe : www.d.durable.veoliaenvironnement.com<br />

Ce document a été imprimé sur papier “Bel air Mat Satin”, ce papier est écologique.


www.veoliaenvironnement.com<br />

Siège social VE :<br />

36-38 avenue Kléber<br />

75 116 Paris<br />

Tél.: 01 71 75 00 00

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