Rapport Développement Durable 2004 - Veolia Finance - Veolia ...

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2003 2005 2006 2007 2008 2004 Rapport Développement Durable

2003 2005 2006 2007 2008<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong>


VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Sommaire<br />

3 Message d’Henri Proglio 1.1, 1.2<br />

4 Stratégie<br />

Indicateurs<br />

GRI* utilisés<br />

5 Présentation du Groupe : les chiffres clés 2.1 à 2.5, 2.8, EC1<br />

6 Notre présence dans le monde<br />

7 La contribution de nos activités au développement durable 1.1<br />

8 L’intérêt économique de notre démarche<br />

9 Notre modèle économique : un service local d’intérêt général 1.1<br />

10 Pour une gestion responsable de la ressource en eau 1.1<br />

12 Faire du déchet une ressource 1.1, EN11<br />

14 Optimiser la gestion de l’énergie 1.1<br />

16 Promouvoir une mobilité durable 1.1<br />

18 Démarche<br />

19 Le gouvernement d’entreprise 2.6, 3.1, 3.2<br />

20 Notre démarche de développement durable HR1, HR6, HR7.<br />

22 La Recherche et <strong>Développement</strong><br />

24 La maîtrise des risques 3.13<br />

25 Le comité d’éthique : instaurer la confiance, assurer l’indépendance 3.16, SO2<br />

26 Plans d’action et performance sociale 3.19, LA1, LA2,LA7, LA9<br />

30 Plans d’action et performance environnementale 3.16; 3.19, 3.20, EN3,<br />

EN5, EN7, EN8, EN10,<br />

EN14,EN17, EN27<br />

36 Dialogue<br />

37 Les relations financières<br />

avec nos principales parties prenantes EC3, EC6, EC8, EC10<br />

38 Comprendre les attentes des parties prenantes 1.1, 2.9, 3.10, 3.11, 3.12<br />

39 Nos responsabilités à l’égard de nos collaborateurs LA1, LA2,LA3, LA5, HR5<br />

42 Le sens du client 3.16, PR8<br />

44 Fournisseurs et sous-traitants :<br />

une politique d’achats responsable 3.16, HR2, HR3<br />

46 Notre engagement au service de la communauté EC10<br />

48 La communauté financière et extra-financière SO4<br />

50 Enjeux<br />

51 Le développement des compétences LA9, LA16, LA17<br />

53 La promotion de la diversité<br />

et la lutte contre les discriminations LA10, HR4<br />

55 Le changement climatique EN3, EN17, EN8, EN14<br />

59 La santé environnementale : un défi essentiel de notre métier PR1<br />

63 Notre empreinte dans les pays émergents 1.1, 2.7, LA8, SO1<br />

66 Tableaux de bord social et environnemental 1.1, 2.7, LA8, SO1<br />

68 Précisions méthodologiques 2.11 à 2.17, 2.19<br />

69 Avis externe 2.20, 2.21<br />

70 Contacts et remerciements 2.10<br />

71 Glossaire<br />

* Global Reporting Initiative, www.globalreporting.org<br />

CLÉS DE LECTURE PAGES<br />

• Informations économiques 5, 6, 8 à17,19, 37, 42 à 45, 48 à 49<br />

• Informations sociales 39 à 41, 51 à 54<br />

Principaux indicateurs sociaux et commentaires 26 à 29, 67<br />

• Informations environnementales 10 à 17, 22 à 23, 55 à 62<br />

Principaux indicateurs environnementaux et commentaires 30 à 35, 66<br />

• Informations sociétales 25, 38, 46 à 47, 59 à 65<br />

Le ginkgo biloba est le dernier descendant<br />

d’un groupe d’arbres qui a peuplé la planète<br />

il y a plus de 200 millions d’années et dont il<br />

ne reste qu’une seule population sauvage dans<br />

l’est de la Chine. Très résistant à la pollution,<br />

aux insectes et aux maladies, ce végétal est<br />

souvent utilisé dans le cadre de programmes<br />

de replantation urbaine. Il aurait également des<br />

vertus curatives pour prévenir l’affaiblissement<br />

de la mémoire. Nous avons choisi le ginkgo<br />

biloba (que nous avions déjà utilisé pour notre<br />

rapport développement durable 2003) comme<br />

symbole de la pérennité de notre démarche<br />

de développement durable.<br />

Glossaire : voir définitions<br />

dans le glossaire en fin de rapport<br />

Les données relatives à la loi sur les Nouvelles Régulations<br />

Économiques (dite loi NRE) se trouvent dans le Document<br />

de Référence <strong>2004</strong> :<br />

• en page 75 pour les informations sociales<br />

• en page 92 pour les informations environnementales


Le message d’Henri Proglio<br />

Il nous faut demain être<br />

le leader des services de<br />

développement durable<br />

L’activité de <strong>Veolia</strong> Environnement donne à notre<br />

Groupe une sensibilité particulière aux enjeux<br />

du développement durable : la croissance<br />

démographique et son corollaire la concentration<br />

urbaine ; les menaces sur la qualité des ressources<br />

naturelles et leur renouvellement ; le réchauffement<br />

climatique dû à l'effet de serre ; l’accès aux<br />

services essentiels dans les pays émergents.<br />

Ces thèmes sont naturellement au cœur de<br />

notre action.<br />

Devant de telles mutations et leurs conséquences<br />

prévisibles pour la planète, le développement<br />

durable exprime bien davantage pour notre<br />

entreprise que sa simple capacité à assumer ses<br />

responsabilités environnementales et sociales.<br />

Première entreprise mondiale de services<br />

à l’environnement, partenaire notamment du<br />

développement et de la modernisation des grandes<br />

cités, notre stratégie de développement durable<br />

influe directement sur l’évolution de notre offre<br />

de services et de notre modèle d'entreprise.<br />

Ces évolutions sont particulièrement sensibles<br />

dans celles de nos activités où la rentabilité est<br />

traditionnellement liée aux volumes :<br />

l’eau, la propreté. Le nouveau modèle, que nous<br />

perfectionnons année après année, est différent.<br />

Il privilégie l’économie des ressources rares et leur<br />

protection, le recyclage et la valorisation, la<br />

production ou l’utilisation d’énergies renouvelables.<br />

Pour les services énergétiques, notre approche, déjà<br />

largement fondée sur l’économie et l’optimisation<br />

des combustibles, s’enrichit d’une nouvelle<br />

dimension, la lutte contre les émissions de gaz<br />

à effet de serre. Nous apprenons à mener celle-ci<br />

de façon efficace mais aussi à la valoriser auprès de<br />

nos clients ou sur les marchés en développement<br />

des crédits d’émissions.<br />

Dans le domaine des transports publics, notre<br />

préoccupation d’optimum économique nous<br />

conduit à inventer des modes de gestion et des<br />

formes de services participant à la construction<br />

d’un modèle de “mobilité durable”.<br />

Ces évolutions nous permettent également<br />

d’accroître l’expertise que nous pouvons mettre<br />

à la disposition des autorités publiques et de nos<br />

clients privés pour répondre à leurs attentes en<br />

matière de développement durable. Nous sommes<br />

ainsi en mesure de développer nos activités tout<br />

en participant à la mise en œuvre de modes<br />

de gestion plus équilibrés et plus performants<br />

en termes environnementaux et sociaux.<br />

Leur description est un des éléments importants<br />

de ce rapport.<br />

Nous avons également souhaité traiter de façon<br />

plus approfondie les enjeux qui nous paraissent<br />

les plus essentiels, ceux qui correspondent<br />

aux attentes les plus centrales de nos parties<br />

prenantes. Nous consacrons ainsi des<br />

développements spécifiques aux questions<br />

de développement des compétences dans<br />

l’entreprise, de la lutte contre les discriminations,<br />

de nos impératifs sur le changement climatique<br />

et la santé environnementale et de notre<br />

empreinte dans le monde émergent.<br />

Au terme de cette nouvelle étape dans notre<br />

démarche au service du développement durable,<br />

j’ai le sentiment que nous avons acquis une plus<br />

grande maturité, quelques importants que soient<br />

les progrès qui nous restent à faire, par exemple en<br />

matière de sécurité au travail, point sur lequel<br />

j'entends que porte tout particulièrement l'effort<br />

dans les mois à venir. L’entrée dans le FTSE4Good<br />

– et plus récemment dans l’ASPI –, notre distinction<br />

dans le classement de Global Reporters pour<br />

le PNUE, la note A+ attribuée par le cabinet<br />

BMJ CoreRatings en sont des signes encourageants.<br />

Je souhaite à présent que ces progrès nous incitent<br />

à aller plus loin et plus vite dans cette voie.<br />

Nous sommes aujourd'hui le leader des services<br />

à l’environnement. Il nous faut demain être le<br />

leader des services de développement durable.<br />

Quel intitulé en effet peut mieux répondre à la<br />

mission ambitieuse qui nous est donnée pour les<br />

années à venir : permettre que les villes de demain<br />

demeurent vivables pour leurs habitants ?<br />

Je m’engage à ce que les 250 000 collaborateurs<br />

du Groupe y consacrent toute leur énergie et toute<br />

leur passion.<br />

henri proglio<br />

président-directeur général<br />

3


4<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

2003 2005 2006 2007 2008<br />

<strong>2004</strong><br />

Stratégie<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement (VE) fournit à ses clients des solutions adaptées aux problèmes qu’ils<br />

rencontrent dans les domaines de l’eau, des déchets, de l’optimisation énergétique et des<br />

transports. VE accompagne ainsi de grandes évolutions du monde moderne :<br />

croissance urbaine, renforcement des exigences environnementales et développement<br />

d’un partenariat public-privé équilibré. Ces évolutions constituent des opportunités pour<br />

le Groupe. Elles se traduisent aussi par des exigences nouvelles. Il s’agit en particulier pour<br />

les années à venir d’affirmer la vocation d’entreprise leader en matière de développement durable<br />

de VE. Cela suppose une forte capacité d’innovation et un effort de maîtrise de nos impacts.


REPÈRES TECHNIQUES / MONDE AXES PRIORITAIRES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE CHIFFRES CLÉS <strong>2004</strong><br />

Présentation du Groupe : les chiffres clés<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement<br />

251 584 salariés dans 65 pays (au 31/12/<strong>2004</strong>)<br />

Chiffre d’affaires en <strong>2004</strong> : 24,7 milliards d’euros<br />

Un métier : les services à l’environnement<br />

4 activités<br />

DIVISION EAU<br />

VEOLIA WATER*<br />

Chiffre d’affaires : 9,8 milliards €<br />

67 848 collaborateurs dans 55 pays<br />

N°1 mondial des services d’eau<br />

* y compris PROACTIVA<br />

<strong>Veolia</strong> Water aide les collectivités<br />

et les industriels à mieux gérer<br />

leurs services d’eau et<br />

d’assainissement en préservant les<br />

ressources. L’année <strong>2004</strong> a été<br />

marquée par la définition<br />

d’engagements spécifiques de<br />

développement durable et<br />

la poursuite des actions destinées<br />

à faciliter l’accès à l’eau dans les<br />

pays émergents.<br />

R 724 728 km de réseaux<br />

d’eau potable<br />

R 108 115 km de réseaux<br />

d’assainissement<br />

R 3 781 usines de production<br />

d’eau potable<br />

R 2 798 de stations de dépollution<br />

(eaux usées urbaines)<br />

R 110 millions de personnes<br />

desservies<br />

DIVISION PROPRETÉ<br />

ONYX*<br />

Chiffre d’affaires : 6,2 milliards €<br />

78 770 collaborateurs dans 38 pays<br />

N°2 mondial de la propreté<br />

* y compris PROACTIVA<br />

Onyx contribue au développement<br />

durable en réparant les dommages<br />

causés à l’environnement et en<br />

traitant les pollutions générées<br />

par les activités humaines.<br />

Onyx s’engage à aller plus loin en<br />

ouvrant davantage le dialogue<br />

avec les riverains, en participant au<br />

débat sur l’éco-conception des<br />

produits, en valorisant toujours<br />

mieux les déchets dans l’optique<br />

d’en faire une ressource.<br />

R 57,2 millions de tonnes<br />

de déchets traités<br />

R 656 unités de traitement<br />

R 2,24 millions de tonnes eq CO2<br />

d’émissions de gaz à effet de<br />

serre évitées<br />

R 6,173 millions de MWh<br />

d’énergie produite<br />

Chiffre d’affaires <strong>2004</strong><br />

en pourcentage<br />

20<br />

15<br />

25<br />

DIVISION ÉNERGIE<br />

40<br />

DALKIA<br />

Chiffre d’affaires : 5 milliards €<br />

43 286 collaborateurs dans 34 pays<br />

N°1 européen sur le marché des<br />

services énergétiques<br />

Gestionnaire d’installations<br />

énergétiques, Dalkia participe<br />

à la préservation des ressources<br />

naturelles et à la lutte contre le<br />

changement climatique. Dalkia<br />

optimise les achats d’énergie de<br />

ses clients et les aide à améliorer<br />

l’efficacité énergétique de leurs<br />

installations, tant au niveau de<br />

la production, de la distribution<br />

et de l’utilisation de leur énergie.<br />

Par ailleurs, Dalkia est engagé dans<br />

le développement des énergies<br />

renouvelables et dans la mise en<br />

place des mécanismes d’échanges<br />

de permis d’émission de CO2<br />

au niveau européen.<br />

R 80 000 installations gérées<br />

R 620 réseaux de chaleur<br />

et de froid gérés<br />

R 15 millions d’habitants chauffés<br />

R 76 200 MW de puissance<br />

thermique gérée<br />

R 5 100 MW de puissance<br />

électrique installée<br />

Effectifs au 31/12/<strong>2004</strong><br />

en pourcentage<br />

• Eau • Propreté • Énergie • Transport<br />

24,4<br />

17,2<br />

31,4<br />

27,0<br />

DIVISION TRANSPORT<br />

CONNEX<br />

Chiffre d’affaires : 3,6 milliards €<br />

61 288 collaborateurs dans 24 pays<br />

1er transporteur privé terrestre<br />

européen de voyageurs<br />

Le transport collectif est par nature<br />

un métier qui participe<br />

au développement durable.<br />

Le rôle de Connex est de proposer<br />

un service de qualité, sûr et fiable,<br />

accessible et respectueux de<br />

l’environnement et de répondre<br />

aux contraintes nouvelles de la<br />

concentration urbaine.<br />

L’ambition de Connex : être aux<br />

yeux des collectivités locales<br />

l’acteur de référence mondiale<br />

de la mobilité durable.<br />

R 27 800 véhicules<br />

(soit 83% de bus et cars,<br />

12% de tramways, métros<br />

et trains, 4% de taxis<br />

et 1% de bateaux)<br />

R 1,4 milliard de km parcourus<br />

R 2 milliards de voyageurs<br />

(600 millions en France)<br />

5


6<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Notre présence dans le monde<br />

Cette carte traduit la diversité des contextes<br />

dans lesquels nous intervenons. Défini par le<br />

Programme des Nations Unies pour le<br />

<strong>Développement</strong>, l’Indice de <strong>Développement</strong><br />

Humain (IDH) mesure le niveau de développement<br />

moyen atteint par un pays selon 3 critères :<br />

la longévité (indice d’espérance de vie), le niveau<br />

d’instruction (taux d’alphabétisation) et le<br />

niveau de vie (Produit Intérieur Brut) ; il ne se<br />

réduit donc pas à la seule vision économique.<br />

VE réalise 95% de son chiffre d’affaires dans des<br />

pays à IDH fort, et 87% de ses effectifs sont<br />

présents dans ces mêmes pays.<br />

Cette année, nous avons souhaité présenter une<br />

vision du poids économique réel de notre activité<br />

<strong>Veolia</strong> Moyenne des 5 entreprises<br />

Environnement les mieux classées auxquelles<br />

VE est régulièrement comparée*<br />

Chiffre d’affaires 24,7 Mds € Environ 12 fois moins<br />

Part de l’activité Eau dans le chiffre d’affaires 40% Environ 57%<br />

Nombre de pays de présence 65 Environ 8 fois moins<br />

Effectifs 251 584 Environ 27 fois moins<br />

Ce tableau met en évidence la taille, la complexité et la diversité des contextes<br />

dans lesquels s’opèrent les activités de <strong>Veolia</strong> Environnement.<br />

*Entreprises intégrant les indices DJSI ou FTSE Global Index dans la catégorie “Water utilities” / Source : Utopies<br />

STRATÉGIE<br />

en corrigeant les disparités liées aux différences<br />

de niveaux de vies et de pouvoirs d’achat entre<br />

les pays où nous sommes implantés. Notre<br />

présence dans le monde est donc représentée<br />

par une estimation de notre chiffre d’affaires<br />

ajusté à la parité de pouvoir d’achat, afin de<br />

prendre en compte les disparités de niveau de<br />

vie et de prix entre les différents pays. Cette<br />

méthode présente d’une façon plus proche de la<br />

réalité le poids relatif des activités de VE dans les<br />

différentes zones du monde.<br />

NB : les pays de l’Europe de l’Est, de l’Afrique, de<br />

l’Amérique du Sud, de l’Asie et de l’Océanie sont<br />

regroupés.<br />

CA en M€ CA en M€ en parité<br />

de pouvoir d’achat<br />

France 13 504 12 610<br />

Europe de l’Est 1 224 2 616<br />

Amérique du Sud 257 709<br />

Afrique 613 1 750<br />

Asie 520 1 510<br />

Ce tableau met en exergue les différences entre<br />

le chiffre d’affaires et le chiffre d’affaires ajusté<br />

à la parité de pouvoir d’achat.


La contribution de nos activités au développement durable<br />

7


8<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Notre démarche de développement durable permet de prendre en compte les attentes de nos parties<br />

prenantes et de contribuer au développement de notre activité.<br />

Initiatives de développement durable<br />

R Charte de développement durable<br />

R Programme Ethique, Conviction et Responsabilité<br />

R Gestion des risques extra-financiers<br />

R Gestion et développement des compétences, protection des collaborateurs<br />

R Système de Management Environnemental , recueil des données sociales, reporting clients<br />

R Programmes de recherche environnementaux et sociétaux<br />

(Recherche & <strong>Développement</strong> et Institut <strong>Veolia</strong> Environnement)<br />

R Formation et sensibilisation au développement durable<br />

R Charte achats, audits des fournisseurs<br />

R Contribution aux Objectifs du Millénaire pour le <strong>Développement</strong> de l’ONU, partenariats public-privé<br />

Impacts sur l’activité<br />

R Structuration de l’engagement, crédibilité<br />

de la démarche, processus d’amélioration continue<br />

R Orientation stratégique<br />

R Bonne gouvernance<br />

R Respect des réglementations<br />

R Prévention des crises et vigilance<br />

R Offre commerciale, satisfaction et fidélisation<br />

des clients<br />

R Motivation des salariés<br />

R Éco-efficacité et réduction des impacts<br />

R Innovation<br />

R Bonne réputation<br />

R Confiance des parties prenantes<br />

Impacts financiers potentiels<br />

R Facilitation des investissements,<br />

inclusion dans les fonds éthiques, valeur de l’action<br />

R Accès à de nouveaux marchés<br />

R Gains de réputation, capital humain,<br />

gains de productivité<br />

R Maîtrise des risques juridiques<br />

R Amélioration des revenus d’exploitation<br />

R Réduction des charges d’exploitation<br />

La démarche de développement durable :<br />

pour quelles raisons nous engageons-nous et où en sommes-nous ?<br />

STRATÉGIE<br />

L’intérêt économique de notre démarche<br />

Bénéfices sociétaux<br />

R Protection des ressources naturelles<br />

R Lutte contre le changement climatique<br />

(diminution des émissions de CO2)<br />

R Sécurité des produits et services<br />

R Santé environnementale<br />

R Performance environnementale<br />

et productivité des clients industriels<br />

Le Global Compact Challenge est un outil créé par le cabinet SustainAbility permettant d’évaluer l’approche des entreprises en<br />

matière de développement durable, en la comparant à leur position sur une boîte de vitesse allant de 1 (simple réaction au<br />

monde extérieur) à 5 (approche très proactive).<br />

L’évaluation de <strong>Veolia</strong> Environnement révèle que l’entreprise agit en 3 e vitesse, indiquant que le développement durable<br />

signifie pour elle un partenariat croissant avec les parties prenantes. L’entreprise sait mesurer et maîtriser ses impacts ; elle<br />

construit un dialogue bilatéral avec chacune de ses parties prenantes. Elle a identifié l’intérêt économique de sa démarche de<br />

développement durable par une gestion proactive de ses risques et par la maîtrise de sa réputation.<br />

R Participation à la recherche scientifique<br />

et à la prospective<br />

R Impact économique global et local :<br />

emploi direct et indirect<br />

R Transfert de savoir-faire<br />

R Accès aux services essentiels,<br />

réponse aux besoins des populations


Notre modèle économique :<br />

un service local d’intérêt global<br />

Accompagner les évolutions démographiques<br />

et urbaines<br />

Nous vivons actuellement une profonde<br />

mutation de la réalité urbaine fondée avant tout<br />

sur l’accroissement rapide de la population<br />

mondiale et parmi celle-ci de la part des citadins,<br />

qui augmente d’un million chaque semaine<br />

et dépassera d’ici à quatre ans les 50%. L’ampleur<br />

de cette mutation entraîne des contraintes<br />

nouvelles ou supplémentaires majeures<br />

(occupation de l’espace, tensions sur les<br />

ressources naturelles et risques de pollution<br />

accrus). Elle modifie également la nature même<br />

des enjeux de la vie urbaine et s’accompagne<br />

d’une montée des aspirations écologiques, des<br />

exigences et des standards environnementaux<br />

partout dans le monde. Face à cette mutation,<br />

la gestion des grands services urbains reste<br />

largement fondée sur des principes<br />

d’organisation définis il y a plus d’un siècle :<br />

transports en commun souterrains, habitat<br />

vertical des immeubles, généralisation des<br />

réseaux collectifs de fourniture d’eau potable,<br />

services de propreté urbaine intégrant<br />

la collecte des déchets et le nettoiement<br />

des espaces publics, etc.<br />

Inventer une nouvelle économie de services<br />

à l’environnement<br />

L’enjeu pour demain est donc bien d’ inventer<br />

une nouvelle économie de services pour adapter<br />

le fonctionnement de la vie urbaine aux<br />

modifications que connaît l’espace urbain.<br />

Cela passe en particulier par des innovations<br />

technologiques. Il s’agit par exemple de<br />

substitution à des ressources défaillantes<br />

en eau potable, comme le dessalement ou<br />

la réutilisation d’eau usée pour des usages<br />

spécifiques. Cela suppose aussi des évolutions<br />

sociologiques lourdes : la ville de demain ne<br />

pourra probablement pas se dispenser de<br />

systèmes de transports collectifs ambitieux<br />

prenant une partie de la place aujourd’hui<br />

occupée par le transport automobile individuel.<br />

Organiser cette mutation pour en saisir les<br />

opportunités suppose deux préalables :<br />

R Tout d’abord, réaffirmer le rôle central de<br />

l’autorité publique : la coordination sous la<br />

responsabilité des élus de l’ensemble des<br />

principaux services indispensables à la<br />

croissance harmonieuse de la ville est un gage<br />

essentiel de réussite.<br />

R Ensuite, utiliser efficacement la capacité<br />

d’aide à la décision et surtout à la réalisation<br />

offerte par les entreprises privées : la créativité,<br />

l’expertise technique et l’expérience que confère<br />

la gestion de milliers de contrats différents<br />

partout à travers le monde.<br />

En inscrivant son action dans la longue durée et<br />

dans un partenariat équilibré avec les autorités<br />

publiques, le partenariat public – privé répond en<br />

effet aux objectifs du développement durable :<br />

maîtriser conjointement les contraintes<br />

apparemment contradictoires des sphères<br />

sociale, environnementale et économique.<br />

Notre ambition pour l’avenir est d’affirmer dans<br />

ce cadre la vocation de <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

à être l’entreprise leader en matière de<br />

développement durable. Cela passe par la<br />

poursuite d’une pratique innovante<br />

d’expérimentations et l’approfondissement des<br />

exigences dans la mesure et le contrôle des<br />

impacts. Cela suppose également de mettre<br />

l’accent sur l’adaptation des modes opératoires<br />

de l’entreprise et de son offre de services aux<br />

données nouvelles que constituent la priorité<br />

à l’économie des ressources rares, la lutte contre<br />

le réchauffement climatique et l’importance<br />

croissante des enjeux de sécurité sanitaire.<br />

Les pages suivantes présentent, pour chacune de nos activités,<br />

la manière dont celles-ci mettent en œuvre<br />

ce modèle économique au service de nos clients.<br />

RRRR<br />

9


10<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Pour une gestion responsable de la ressource en eau<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement intervient prioritairement sur le petit cycle de l’eau pour le compte des<br />

collectivités et des industriels. En effet, dans la plupart des pays du monde, les interventions sur<br />

le grand cycle de l’eau (protection des nappes, lacs et rivières) sont du ressort de la puissance<br />

publique. Celle-ci régule les utilisations de la ressource en organisant la solidarité entre usagers.<br />

Toutefois, confrontée à une menace grandissante sur la qualité et la quantité de la ressource,<br />

VE élargit aujourd’hui le champ de son intervention au grand cycle de l’eau. Une gestion efficace<br />

et durable de la ressource suppose un partenariat entre tous les acteurs concernés :<br />

pouvoirs publics, opérateurs privés, consommateurs et entreprises.<br />

Protéger les ressources<br />

La protection des ressources en eau n’est pas seulement un service supplémentaire apporté<br />

par la division Eau à ses clients ; elle est partie intégrante du service proposé et permet une<br />

gestion optimisée du traitement tant du point de vue environnemental qu’économique.<br />

La garantie d’une ressource de meilleure qualité permet en effet de limiter le nombre<br />

d’étapes nécessaires au traitement.<br />

Prévenir et lutter<br />

contre les pollutions accidentelles<br />

Grâce à la prévention des risques sur les bassins versants ,<br />

à l’évaluation de l’impact des rejets accidentels et à la<br />

surveillance en continu de la qualité de l’eau, les pollutions<br />

sont évitées ou détectées rapidement. La prévention et la<br />

limitation des déversements dans le milieu naturel d’eaux<br />

usées sont des priorités.<br />

EXEMPLE À Lyon (France), la division Eau a mis en œuvre une<br />

barrière hydraulique, barrage aux pollutions pouvant affecter<br />

le champ captant utilisé pour la production d’eau potable<br />

du Grand Lyon.<br />

Faire face à la dégradation chronique des<br />

ressources<br />

L’identification des pollutions, leur suivi et leur prévention,<br />

est une priorité afin de sécuriser l’alimentation en eau<br />

potable. Des actions de prévention sont menées avec les<br />

acteurs des bassins versants (opérations concertées de<br />

maîtrise des épandages de nitrates avec les agriculteurs) ou<br />

des acteurs locaux (réduction des rejets des industriels et<br />

des collectivités locales). Le programme de maîtrise des<br />

rejets industriels pour 50 réseaux de collecte d’eaux usées<br />

s’inscrit dans cette démarche. De même, le traitement des<br />

lixiviats est devenu une exigence pour tous les centres<br />

de stockage.<br />

EXEMPLE À Indianapolis (États-Unis), la division Eau<br />

a investi pour améliorer la production d’eau potable, en<br />

supprimant la prolifération d’algues à l’origine de goûts<br />

désagréables pour le consommateur.<br />

Assurer une dépollution de qualité constante<br />

Mettre en place<br />

des périmètres<br />

de protection<br />

Pour limiter les risques<br />

de pollution aux points<br />

de prélèvements, VE<br />

a défini des pèrimètres de<br />

protection qui font l’objet<br />

d’une surveillance<br />

continue. En France, le<br />

Plan National Santé<br />

Environnement de <strong>2004</strong><br />

fixe un objectif de<br />

protection des captages<br />

de 80% en 2008 et 100%<br />

en 2010.<br />

EXEMPLE Près de Paris<br />

(France), VE surveille le<br />

bassin versant de l’Oise<br />

et est systématiquement<br />

consultée pour toute<br />

nouvelle implantation<br />

industrielle.<br />

VE propose différentes technologies de dépollution permettant de s’adapter aux variations<br />

de flux (par temps de pluie par exemple). Ces technologies assurent également une qualité<br />

constante des boues valorisées dans les filières agricoles. L’objectif est de maintenir un<br />

rendement épuratoire supérieur à 80% sur les usines de dépollution des eaux usées<br />

urbaines.<br />

STRATÉGIE<br />

Usine de Shanghai, Chine<br />

Optimiser la gestion<br />

Le savoir-faire de VE ne consiste pas uniquement<br />

à exploiter les installations confiées par ses clients mais<br />

aussi à proposer à ceux-ci des solutions économiques<br />

pour optimiser la production et la dépollution de l’eau.<br />

Gérer les prélèvements<br />

dans une perspective de long terme<br />

Une gestion respectueuse de l’environnement permet de<br />

prélever dans les ressources sans entamer le “capital eau”.<br />

Par exemple, compléter la recharge naturelle des nappes<br />

phréatiques souterraines par une recharge artificielle<br />

permet de restaurer et de protéger les nappes.<br />

EXEMPLE En Australie, la division Eau innove en proposant<br />

de réinjecter les eaux usées traitées dans les nappes<br />

souterraines pour un usage ultérieur lors des périodes<br />

de sécheresse ou de forte demande.<br />

Surveiller la ressource<br />

Grâce à l’installation et l’utilisation de stations d’alerte sur<br />

les rivières et de réseaux de stations de surveillance de<br />

nappes, la division Eau collecte des informations régulières<br />

sur les volumes d’eau disponibles. Cela permet un pilotage<br />

au plus près de l’utilisation des ressources et VE propose en<br />

outre un outil d’aide à la gestion de crise.<br />

EXEMPLE VE exploite 58 stations hydrométriques qui<br />

surveillent les cours d’eau de la Région Provence-Alpes-Côte<br />

d’Azur (France).


Économiser l’eau<br />

La division Eau s’attache à limiter les fuites et<br />

gaspillages. Elle gère plus de 700 000 km de réseaux et<br />

distribue plus de 6,3 milliards de m 3 . Elle agit sur le<br />

réseau lui-même, sur la maîtrise des consommations ou<br />

encore en conseillant les collectivités dans leur politique<br />

de tarification. Outre un prélèvement moindre dans les<br />

ressources en eau, cela permet aux collectivités comme<br />

aux particuliers de faire des économies. VE garantit en<br />

Europe un rendement de réseau supérieur à 80%.<br />

EXEMPLE À Prague (République Tchèque), le rendement<br />

de réseau est passé de 59% à 73% en trois ans.<br />

Proposer des solutions adaptées<br />

pour la filière boues<br />

L’expérience de VE permet d’offrir des solutions adaptées<br />

à chaque étape de la filière de traitement des boues :<br />

réduction des volumes de boues produites (par exemple<br />

par séchage solaire) ; traitement des odeurs ; valorisation<br />

énergétique (par incinération) et agricole (par exemple,<br />

production d’un compost de qualité dans le cadre d’une<br />

démarche Produit).<br />

Un traitement optimisé à la source<br />

Pour ses clients industriels, VE apporte un service<br />

particulier : il s’agit d’analyser les impacts environnementaux<br />

de chaque étape des process afin d’agir au plus près<br />

des sources de pollution.<br />

Développer les ressources alternatives<br />

Pour satisfaire les besoins en eau, notamment dans les zones arides et lutter contre la<br />

surexploitation des ressources naturelles, VE propose des solutions alternatives et s’efforce<br />

de les rendre compétitives. La capacité d’innovation de la division Eau lui permet de<br />

proposer des solutions de moins en moins coûteuses pour résoudre les problèmes posés<br />

par ses clients.<br />

Dessaler<br />

Le dessalement (thermique ou par<br />

membranes) est aujourd’hui une<br />

technique fiable dont le coût tend à<br />

diminuer. Avec près de 3 millions de m 3 /j<br />

de capacité installée et plus de<br />

100 installations, le dessalement de l’eau<br />

de mer est une activité importante de la<br />

division Eau.<br />

EXEMPLE À Ashkelon (Israël), VE construit<br />

une usine qui dessalera 100 millions de m 3<br />

d’eau par an et alimentera 10% de la<br />

population israélienne.<br />

Station de production d'eau potable, Woronara, Australie<br />

Réutiliser les eaux usées dépolluées<br />

Cette solution constitue une alternative<br />

pour produire de l’eau destinée aux<br />

industries (refroidissement, eau destinée<br />

aux chaudières) ainsi que pour l’irrigation.<br />

EXEMPLE À Pornic (France) VE réutilise après<br />

traitement 10% des eaux usées<br />

pour irriguer un golf, soit 100 000 m 3 d’eau<br />

par an.<br />

11


12<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Faire du déchet une ressource<br />

Réduire la quantité de déchets et améliorer la recyclabilité des produits<br />

Notre rôle de conseil consiste à aider nos clients industriels tout au long de leur chaîne de<br />

production à réduire la quantité des déchets produits, à développer des produits plus<br />

facilement recyclables et à utiliser des matières premières recyclées. Nous les accompagnons<br />

dans leur approche d’écoconception en leur fournissant des informations sur la recyclabilité<br />

de leurs produits et sur les caractéristiques des matières recyclées que nous pouvons leur<br />

offrir.<br />

Cette approche favorise le développement de la filière “recyclage” car elle facilite le<br />

démontage des produits et réduit le coût du traitement. Ainsi, elle contribue à la création<br />

d’un marché de produits recyclés plus important.<br />

La prestation de services en amont de notre activité traditionnelle nous permet de gagner<br />

de nouveaux contrats. Elle nous permet d’augmenter la valeur ajoutée en offrant une<br />

gamme plus large de services pouvant intégrer plusieurs activités de VE.<br />

EXEMPLE Notre collaboration avec le groupe PSA se fonde sur la création d’une entité<br />

commune (SENSE – Société de l’ENvironnement et de Services de l’Est) qui délègue les services<br />

liés aux différentes activités de VE.<br />

STRATÉGIE<br />

Le “cycle des déchets” fait intervenir quatre catégories d’acteurs, qui ont chacune une influence<br />

importante sur son bilan environnemental.<br />

R Les producteurs et fabricants de produits, en développant des produits plus facilement<br />

recyclables et en utilisant des matières recyclées<br />

R Les consommateurs, en prenant en compte dans leurs décisions d’achat, le volume de déchets<br />

qu’ils génèrent<br />

R Le législateur, en mettant en place un cadre réglementaire et économique incitatif<br />

R Les fournisseurs de services de gestion des déchets, en proposant des solutions innovantes<br />

qui réduisent au minimum les impacts environnementaux des déchets produits.<br />

La combinaison de l’ensemble des efforts ainsi déployés permet une réduction du volume final<br />

de déchets et une meilleure valorisation.<br />

Balle de déchets compactés<br />

Améliorer le recyclage<br />

Une fois que les déchets sont produits, nous proposons<br />

à nos clients des solutions innovantes pour les valoriser.<br />

Ces solutions portent sur l’optimisation de la collecte<br />

sélective et du tri et visent à l’isolement à la source des<br />

différents types de déchets, notamment des déchets<br />

dangereux. Notre action en faveur du recyclage passe<br />

également par un effort de sensibilisation.<br />

Le tri des déchets à la source facilite leur traitement et<br />

permet une réduction des coûts dans la filière “recyclage”,<br />

rendant les matières premières recyclées plus compétitives.<br />

EXEMPLE À Sheffield (Angleterre) au travers du programme<br />

“Waste not, Want not” nous contribuons à sensibiliser<br />

le public afin de réaliser un taux de recyclage des déchets<br />

ménagers de 18% en 2006.<br />

Favoriser la valorisation matière<br />

Le recyclage d’environ 7 millions de tonnes de déchets en<br />

<strong>2004</strong> (14% des déchets traités), nous a permis de contribuer<br />

à l’économie de ressources. Ainsi, nous avons recyclé plus<br />

d’un million de tonnes de matériaux de construction et de<br />

démolition, ce qui représente une augmentation de<br />

34% par rapport à 2003. La valorisation matière de plus<br />

de 2 millions de tonnes de papier et de carton en <strong>2004</strong><br />

(8% de plus qu’en 2003) signifie une réduction de la<br />

consommation énergétique de 6,5 millions MWh, ce qui<br />

correspond aux besoins énergétiques de 120 000 habitants<br />

de la zone OCDE. Le développement d’autres filières de<br />

valorisation spécifiques comme les emballages, les déchets<br />

électriques et électroniques, les pneus et les voitures hors<br />

d’usage, contribuent également au développement de la<br />

valorisation matière.<br />

Développer la valorisation agronomique<br />

Nous avons produit du compost à partir d’environ<br />

1,8 million de tonnes de déchets verts, de biodéchets<br />

(déchets biodégradables collectés séparément) de boues<br />

d’épuration et d’ordures ménagères. L’utilisation de<br />

compost contribue à lutter contre l’appauvrissement des<br />

sols en matière organique. Nous continuons à développer<br />

la filière de compostage en augmentant le nombre de<br />

sites de traitement biologique, en améliorant la qualité du<br />

compost par la recherche de labels de qualité (Écolabel) et<br />

en informant nos clients des caractéristiques du compost.


Promouvoir la valorisation énergétique<br />

Nous contribuons au développement de la valorisation énergétique en modernisant nos<br />

usines d’incinération et en augmentant leur capacité de production d’énergie électrique<br />

ou de chaleur.<br />

EXEMPLE Ainsi la mise en place d’un nouveau turbo alternateur de 23 MW dans l’usine<br />

d’incinération d’ordures ménagères à Vancouver (Canada) a permis la production de<br />

57 000 MWh d’électricité ce qui correspond à la consommation électrique annuelle de<br />

3 600 Canadiens.<br />

Concernant la valorisation énergétique du biogaz dans les centres de stockage de<br />

déchets , les outils de financement mis en place comme l’obligation d’achat d’électricité ou<br />

le crédit d'impôt de production d'énergie (Energy Production Tax Credit - PTC), sont des<br />

facteurs clés pour le développement. Ils sont complétés par les mécanismes prévus par le<br />

Protocole de Kyoto : Mécanisme de <strong>Développement</strong> Propre (MDP) et Mise en Œuvre<br />

Conjointe (MOC) . Nous soutenons leur développement par la mise en place de projets<br />

comme par exemple au Brésil.<br />

EXEMPLE Ainsi, en <strong>2004</strong>, la récupération de biogaz nous a permis de produire 565 000<br />

MWh d’électricité, ce qui représente une augmentation de 6,5% par rapport à 2003.<br />

Usine d'incinération de Shanghai, Chine<br />

Dans une usine de déchets dangereux en Chine<br />

Réduire au maximum les rejets<br />

de nos sites de traitement<br />

Afin de réduire les rejets de nos sites de traitement, nous<br />

avons fixé des objectifs quantifiés qui concernent les<br />

lixiviats , les émissions de GES et les émissions de<br />

dioxines.<br />

Forts de l’expertise du Groupe dans le traitement des eaux<br />

et par la mise en place des “standards minimums internes”<br />

pour tous les centres de stockage opérés par Onyx, nous<br />

nous sommes engagés à équiper 100% des centres de<br />

stockage dont nous maîtrisons l’investissement avec des<br />

systèmes de collecte et de traitement des lixiviats avant<br />

2006.<br />

Notre objectif est d’équiper tous nos centres de stockage<br />

qui acceptent des déchets biodégradables avec un<br />

traitement du biogaz avant 2006.<br />

En matière de réduction des polluants rejetés par les<br />

incinérateurs, notamment les dioxines, nous nous sommes<br />

engagés à atteindre la valeur cible fixée par l’UE de<br />

0,1 ng/Nm 3 dans tous les incinérateurs dont nous<br />

maîtrisons l’investissement en 2005.<br />

13


14<br />

.<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Optimiser la gestion de l’énergie<br />

STRATÉGIE<br />

L’élévation du niveau des contraintes en matière de réduction de gaz à effet de serre et<br />

la libéralisation des prix de l’énergie constituent deux incitations puissantes à engager des<br />

démarches d’économies d’énergie et de réduction des émissions.<br />

En adaptant ses offres à la multiplicité et à la diversité des sites gérés et en élargissant la gamme<br />

contractuelle de ses prestations et le périmètre de ses interventions, <strong>Veolia</strong> Environnement aide<br />

ses clients à réduire les impacts sur toute la chaîne de la gestion de l’énergie.<br />

Centrale thermique de Leinefelde, Allemagne<br />

Choisir, acheter et combiner les meilleures énergies disponibles e<br />

Optimiser le choix des énergies primaires, c’est privilégier pour chaque utilisation la ou les<br />

énergies les plus adaptées selon les opportunités locales et le contexte technique,<br />

économique et réglementaire.<br />

L’optimisation de ces choix en amont consiste notamment à :<br />

R Valoriser les énergies fatales (énergies nécessairement générées par un process industriel)<br />

disponibles localement, comme la récupération de gaz industriels, la valorisation énergétique<br />

de l’incinération des déchets, de gaz de mines ou de biogaz de décharges.<br />

R Développer l’utilisation des ressources renouvelables locales, notamment la biomasse ,<br />

la géothermie, ou le solaire thermique. Le recours aux énergies renouvelables et alternatives<br />

a permis d’éviter l’émission de 1 million de tonnes de CO2 sur les installations gérées par<br />

la division Énergie en <strong>2004</strong>.<br />

R Favoriser les énergies les moins polluantes en fonction du contexte, par l’utilisation de<br />

fioul très basse teneur en soufre, la conversion de certaines installations au gaz, etc.<br />

EXEMPLE En Estonie, le passage du fioul lourd au bois sur plusieurs centrales a permis une<br />

réduction de plus de 18 000 tonnes de la consommation de l’énergie fossile et une diminution<br />

des émissions de CO2 de 54 000 tonnes.<br />

Acheter au meilleur coût sur des marchés dérégulés<br />

La libéralisation des prix de l’énergie donne à la division Énergie un rôle majeur au service de<br />

ses clients, celui d’acheteur d’énergie. Par notre force d’achat, par la diversité des installations<br />

gérées, VE apporte à ses clients une grande sécurité dans leur approvisionnement en<br />

volume et en prix.<br />

Mettre en œuvre le meilleur bouquet énergétique sur site<br />

La diversification et l’utilisation conjointe de plusieurs types de combustibles<br />

(fioul, bois, gaz, charbon,…) sur une même installation assurent une gestion plus souple<br />

des approvisionnements pour disposer à tout moment du meilleur bouquet énergétique<br />

en termes d’efficacité économique, thermique et environnementale.<br />

EXEMPLE Sur le réseau de chaleur et de froid de Lyon-Villeurbanne (France), les<br />

investissements engagés par la division Énergie conduiront à utiliser 70% d’énergies<br />

renouvelables et assimilées, principalement biomasse et déchets ménagers, à l’horizon 2007.<br />

Optimiser l’approvisionnement en combustibles<br />

et réduire les nuisances r<br />

Comparativement à la gestion d’installations dispersées,<br />

le développement des réseaux permet la rationalisation et<br />

la sécurisation des stockages, la centralisation des points<br />

de livraison et l’utilisation d’outils de gestion prévisionnelle<br />

des approvisionnements : sécurisation des approvisionnements,<br />

optimisation de la logistique, réduction des<br />

nuisances (limitation du nombre de transports par camion<br />

notamment).<br />

EXEMPLE En <strong>2004</strong>, en France, la division Énergie<br />

a coordonné plus de 38 600 livraisons de combustibles<br />

sur plus de 3 600 sites différents.<br />

Améliorer les rendements énergétiques des<br />

installations thermiques t<br />

L’optimisation technique des installations et la qualité de<br />

leur maintenance sont les leviers principaux mis en œuvre<br />

par la division Énergie pour améliorer les rendements des<br />

installations thermiques.<br />

Cette optimisation se traduit par une diminution des<br />

consommations d’énergie, à confort ou performance égale.<br />

Par ailleurs, la cogénération, qui consiste à associer sur un<br />

site production thermique et électrique, permet d’améliorer<br />

les rendements globaux de production et favorise la<br />

réduction des émissions de gaz à effet de serre . La division<br />

Énergie gère plus de 700 équipements de cogénération<br />

en Europe, représentant environ 3 500 MW électriques<br />

installés et une production électrique de 11 800 000 MW.<br />

EXEMPLE En <strong>2004</strong>, plus de 4,7 millions de tonnes de CO2 ont<br />

été évitées grâce à la cogénération.<br />

Réseau de chaleur et de froid de Lyon-Villeurbanne, France


Maîtriser les rejets t<br />

Au-delà des réductions d’émissions de gaz à effet de serre,<br />

la division Énergie participe à la diminution d’autres types<br />

de rejets par la mise en place d’équipements adaptés :<br />

désulfuration, filtres, brûleurs bas NOx…<br />

EXEMPLE Sur le réseau de chaleur de Tallinn (Estonie),<br />

l’installation de brûleurs bas NOx sur les équipements du site<br />

de Kadaka a permis de diviser par deux les émissions de NOx<br />

et a reçu le prix de la meilleure réalisation énergétique de<br />

l’année par l’Estonian Power and Heat Association.<br />

Diminuer les pertes sur les réseaux de distribution u<br />

A partir d’une chaufferie centrale, la chaleur est distribuée jusqu’aux bâtiments sous forme<br />

d’eau chaude ou de vapeur, par l’intermédiaire d’un réseau de canalisation. Cette distribution<br />

est optimisée en permanence pour adapter la meilleure configuration du réseau aux<br />

variations de la demande, par des opérations d’équilibrage (gestion fine des fluides et des<br />

débits), … Par ailleurs, les opérations de maintenance, la qualité du calorifugeage, etc…<br />

permettent de diminuer les pertes et d’optimiser le rendement de ces réseaux<br />

EXEMPLE Pour mieux utiliser la chaleur produite et transportée, le réseau de chaleur de Lille<br />

a été maillé de telle sorte que, selon la demande, trois chaufferies différentes peuvent être<br />

appelées. Le raccordement d’une quatrième unité est en projet.<br />

Inciter à une utilisation rationnelle de l’énergie i<br />

La division Énergie met à disposition ses compétences et ses moyens pour favoriser chez ses<br />

clients une utilisation rationnelle de l’énergie : automates pour gérer le fonctionnement des<br />

installations en fonction de l’occupation de locaux ou du process industriel, amélioration des<br />

systèmes de chauffage par appartement.<br />

EXEMPLE À Vilnius (Lituanie), la division Énergie a initié avec la municipalité un programme<br />

d’équipement des logements en appareils de régulation individuelle et de mesure individualisée<br />

des consommations.<br />

Valoriser économiquement les progrès environnementaux t<br />

Dans la lutte contre le changement climatique, des instruments tels que les marchés<br />

des permis d’émission de CO2 et les mécanismes de certificats d’économies d’énergie<br />

permettent aujourd’hui à la division Énergie de valoriser les économies de CO2 réalisées.<br />

Une équipe spécialisée a été mise en place par la division Énergie pour gérer ces<br />

mécanismes (voir pages 55 à 58).<br />

À Vilnius en Lituanie<br />

15


16<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Promouvoir une mobilité durable<br />

Opérateur de transport collectif, dans un contexte d’urbanisation croissante, <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

concourt à l’amélioration du cadre de vie en proposant des solutions répondant aux contraintes<br />

nouvelles de la ville de demain : réduction de l’espace disponible, multiplication des flux de<br />

transport, pollution de l’air accrue. Ces solutions concourent à améliorer la complémentarité du<br />

transport collectif avec la voiture individuelle, en renforçant l’attractivité des réseaux qu’exploite<br />

VE. En outre, nous élargissons la gamme de services proposés à nos clients : accueil, information,<br />

sécurité, aménagement urbain, actions de proximité, favorisant l’accessibilité pour tous<br />

au transport, quelques soient les contraintes physiques, économiques ou sociales.<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement intervient ainsi aussi bien en amont qu’en aval de la gestion de la mobilité<br />

des habitants, bien au-delà de son métier traditionnel.<br />

Améliorer l’attractivité du transport public<br />

La division Transport participe au rééquilibrage des modes de déplacement urbains :<br />

R Par la mise au point et le déploiement de systèmes modernes d’information voyageurs<br />

en temps réel, à la gare de Melun par exemple entre le réseau bus Connex et les lignes<br />

express de trains vers Paris.<br />

R Par la création d’un ensemble de services variés dans les gares, ce qui optimise<br />

le temps d’attente et de transport du client, dans des conditions de confort, de sécurité<br />

et de rapidité améliorées. C’est le cas pour la création de parc relais à St-Étienne et<br />

Bordeaux.<br />

Renforcer ainsi l’attractivité des transports collectifs, c’est créer une dynamique vertueuse<br />

pour la collectivité, les habitants et nos réseaux.<br />

Améliorer le confort et la sécurité du voyageur<br />

Le conducteur est le lien direct et permanent avec le voyageur.<br />

Sa formation est primordiale pour assurer une conduite responsable et respectueuse de<br />

l’environnement. Le Campus VE dispense une formation à la conduite rationnelle et aux<br />

impacts environnementaux. L’objectif est aussi d’améliorer le confort du voyageur,<br />

d’accroître la maîtrise de la consommation de carburant et de réduire les accidents. 90% du<br />

personnel de conduite de la division Transport doit, en plus des formations légales obligatoires,<br />

suivre cet enseignement qui sera rapidement étendu à l’ensemble du personnel.<br />

Tramway de Barcelone, Espagne<br />

STRATÉGIE<br />

Faciliter la mobilité et l’accessibilité de tous<br />

au transport<br />

VE développe et promeut le transport de proximité :<br />

R C’est un maillon essentiel de la chaîne des<br />

déplacements. Il nécessite de réaliser des centrales de<br />

réservations et des transports par circuits virtuels.<br />

Là où un circuit de transport pendulaire ne peut être mis en<br />

place (fréquentation insuffisante, coût excessif) nous<br />

mettons en place des solutions alternatives “à la carte”.<br />

Ces systèmes de “transport à la demande” en site diffus<br />

sont organisés par nos réseaux ou bien en partenariat avec<br />

les taxis pour le transport en zone suburbaine en France<br />

comme aux États-Unis ou aux Pays-Bas.<br />

R La division Transport élabore des partenariats entre<br />

les collectivités et les entreprises, notamment par la mise<br />

en œuvre de plans de déplacement entreprise (transport<br />

de salariés), afin d'encourager le partage de l'espace et<br />

améliorer la qualité de vie dans nos villes.<br />

Faciliter le transport des personnes<br />

à mobilité réduite<br />

R Nous participons à la conception de véhicules spécialisés<br />

pour le transport de personnes à mobilité réduite ou<br />

d’utilisateurs de fauteuils roulants : le Microbus a été créé<br />

avec le constructeur Gruau.<br />

R Nous apportons des services complets<br />

et innovants sur des “micromarchés” avec Wathoo.<br />

Ce service intègre la desserte spécialisée par véhicules<br />

électriques et le centre d’appels à la demande sur un site<br />

“fermé”, dans un centre hospitalier.<br />

EXEMPLE Au sein de l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif<br />

(France), un transport à la demande “écologique” et<br />

silencieux satisfait le transport des patients et des visiteurs<br />

entre les différents sites médicaux, d’hébergement<br />

ou de visites…


Apporter notre expertise technique<br />

à nos clients collectivités et entreprises<br />

VE analyse les contraintes spécifiques d’exploitation sur des territoires et bassins de vie.<br />

Elle est force de proposition auprès des collectivités, notamment pour faciliter le choix des<br />

flottes de véhicules réalisant la meilleure adéquation des coûts d’investissement ou<br />

d’exploitation par rapport aux émissions polluantes.<br />

La division Transport apporte son conseil en matière de choix de carburant pour les flottes<br />

de ses clients (GPL ,GNV , électricité…), en matière de mise en place de filtres à particules<br />

afin de limiter les rejets polluants avec le soutien de partenaires reconnus (Ademe)<br />

VE cherche à valoriser les efforts fournis par les réseaux et les collectivités relatifs aux<br />

“économies d’émissions” des polluants ainsi que les solutions d’amélioration de la gestion<br />

de la mobilité.<br />

Train de Melbourne, Australie<br />

Maîtriser les impacts<br />

La modernisation des flottes, qui participe de la réduction<br />

des émissions polluantes, est un objectif prioritaire :<br />

au-delà du pourcentage de véhicules “propres” de sa flotte<br />

(27%), la division Transport met en œuvre un programme<br />

d’équipement des bus et cars, dont la première étape<br />

concernera d’ici à 2008, 1 500 véhicules en France.<br />

VE suit également les impacts environnementaux indirects<br />

liés au traitement des eaux de lavage, au recyclage des<br />

déchets, à la pollution des sols ou aux nuisances sonores.<br />

17


18<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

2003 2005 2006 2007 2008<br />

<strong>2004</strong><br />

Démarche<br />

Depuis plusieurs années, nous avons construit un modèle de gestion et de coordination du<br />

développement durable avec la volonté d’en faire un outil de pilotage de la performance<br />

d’entreprise, lisible et rigoureux. C’est avant tout une dynamique de progrès que nous cherchons<br />

à mettre en œuvre. Elle repose sur trois étapes : l’identification d’enjeux, la mise en place de plans<br />

d’actions et la définition d’indicateurs de suivi et de performance. Cette architecture structure<br />

l’ensemble de l’entreprise à travers le système de management environnemental, le recueil<br />

des données sociales et les reportings déployés dans les domaines financier, des achats<br />

et de la satisfaction clients.


Administrateurs<br />

entre eux<br />

et vis à vis du<br />

management<br />

Auditeurs<br />

vis à vis du<br />

management<br />

Administrateurs<br />

Actionnaires<br />

Autres<br />

parties prenantes<br />

Le gouvernement d’entreprise<br />

R Depuis le 30 avril 2003, <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

est une société anonyme à conseil<br />

d’administration. Elle est cotée sur l’Eurolist<br />

d’Euronext Paris et sur le New York Stock<br />

Exchange (NYSE). Son conseil d’administration, qui<br />

compte 14 membres (dont 9 sont indépendants),<br />

s’est doté d’un règlement intérieur suivant les<br />

recommandations du rapport Bouton. Au cours<br />

de l’exercice écoulé, le conseil s’est réuni 9 fois,<br />

avec un taux moyen de présence de 85% environ.<br />

Une évaluation du conseil d’administration a été<br />

menée au cours du premier trimestre <strong>2004</strong> : son<br />

fonctionnement et celui de ses comités est jugé<br />

satisfaisant. Des améliorations sont néanmoins<br />

préconisées telles que développer les échanges<br />

relatifs aux activités opérationnelles et à la<br />

communication, renforcer la fréquence d’information<br />

en matière de trésorerie, d’engagements hors<br />

bilan de gestion des risques.<br />

R Le comité des comptes, d’audit et des<br />

engagements comprend 4 membres, dont 3 sont<br />

indépendants. En <strong>2004</strong>, il s’est réuni 6 fois.<br />

Évaluation de la performance de <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

INFORMATIONS ÉCONOMIQUES IMPLICATION DANS LES DÉCISIONS INDÉPENDANCE<br />

Présence d'au moins 50% d'administrateurs indépendants au sein du conseil et des comités<br />

(comité des comptes, d'audit et des engagements et comité des nominations<br />

et des rémunérations) :<br />

• Indépendance : définition cf. Document de référence, chapître 6, §6.1.1.1<br />

Durée du mandat d'un administrateur de 4 ans en moyenne<br />

Les commissaires aux comptes ne peuvent fournir de prestations de conseil à l’exception<br />

des prestations accessoires à l'audit<br />

Réunions auditeurs-administrateurs sans présence du management<br />

Maximum de 5 mandats cumulés<br />

Nombre de réunions et taux moyen de participation au conseil et aux comités :<br />

• Nombre de réunions<br />

• Taux de participation<br />

Évaluation annuelle du fonctionnement du conseil et des comités<br />

Évaluation formalisée du fonctionnement du conseil tous les 3 ans<br />

Part des votes exprimés en assemblée générale par les actionnaires présents, représentés<br />

ou votant par correspondance en <strong>2004</strong> (donc hors mandats au président)<br />

Taux de participation (quorum) à la dernière assemblée générale (<strong>2004</strong>)<br />

Nombre de résolutions liées à la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) proposées<br />

et votées en assemblée générale en <strong>2004</strong><br />

Nombre d'intervenants ayant abordé des questions liées à la RSE en <strong>2004</strong><br />

Rémunération <strong>2004</strong> du mandataire social (P-DG) 3<br />

Critères de détermination et de fixation de la rémunération du mandataire social<br />

et des principaux dirigeants<br />

Nombre d'options de souscription d'action attribuées en <strong>2004</strong> au mandataire social (P-DG)<br />

et pour les dix plus importantes attributions<br />

• Options attribuées au mandataire social<br />

• Dix plus importantes attributions<br />

Outre l’examen des comptes semestriels et<br />

annuels, il a effectué en <strong>2004</strong> d’importants<br />

travaux notamment sur le passage aux nouvelles<br />

normes comptables IFRS et la situation de<br />

liquidité de la société et a examiné le programme<br />

d’audit interne et les missions et honoraires des<br />

commissaires aux comptes.<br />

Le comité des nominations et des rémunérations<br />

est composé de 3 membres, dont 2 sont<br />

indépendants. En <strong>2004</strong>, il s’est réuni 2 fois. Il fait<br />

des propositions au conseil notamment quant<br />

à la rémunération des mandataires sociaux, en<br />

matière d’attribution de stock-options ou<br />

concernant l’indépendance des administrateurs.<br />

R Le comité de communication est composé,<br />

outre le président-directeur général et le directeur<br />

général exécutif, des directeurs généraux de<br />

chacune des divisions opérationelles et des<br />

principaux directeurs des services centraux du<br />

Groupe. Il s’est réuni 2 fois en <strong>2004</strong>.<br />

R En mars <strong>2004</strong>, le comité exécutif de VE<br />

a créé un comité d’éthique (voir page 25).<br />

STANDARDS DE BONNE GOUVERNANCE ENTREPRISE AU 05/04/2005<br />

1 À la connaissance de la société, sur la base des déclarations des administrateurs et hors dérogations légales.<br />

2 Évaluation non encore réalisée depuis l'adoption de la forme sociale de société anonyme à conseil d'administration en 2003.<br />

3 Rémunération brute globale comprenant rémunération fixe, variable, jetons de présence versés par la société et ses filiales, et avantages en nature.<br />

www.durable.veoliaenvironnement.com<br />

<strong>Rapport</strong> Annuel et Document de Référence <strong>2004</strong><br />

Conseil Comité Comité nom.<br />

d'adm. comptes & remunér.<br />

9/14 3/4 2/3<br />

6 ans (renouvellement de la moitié par<br />

roulement tous les 3 ans)<br />

oui (sauf exceptions marginales)<br />

oui (cf. notamment comité des comptes)<br />

oui 1<br />

Conseil Comité Comité nom.<br />

d'adm. comptes & remunér.<br />

9 6 2<br />

85% 72% 100%<br />

oui, réalisée en <strong>2004</strong><br />

oui 2<br />

95,67%<br />

60,67%<br />

aucune<br />

1 sur 13 questions<br />

1 472 430 €<br />

Voir § 6.1.2.1 et 6.3.1.1<br />

du document de référence <strong>2004</strong><br />

110 000<br />

350 000<br />

19


20<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Les textes auxquels nous nous référons<br />

La Charte du <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong><br />

de <strong>Veolia</strong> Environnement (2000)<br />

Elle guide notre action en matière de développement<br />

durable. Elle a été rénovée en <strong>2004</strong> afin d’être mieux<br />

comprise par tous et de refléter l’évolution de nos<br />

préoccupations.<br />

Nos 5 valeurs (2001)<br />

Sens du client / Responsabilité / Innovation / Performance /<br />

Solidarité.<br />

Le Programme Ethique, Conviction et Responsabilité (2003)<br />

– Voir page 25.<br />

La Charte Achats (2003)<br />

Elle guide notre démarche dans nos relations avec nos<br />

fournisseurs, tant en matière de règles de conduite que<br />

d’indicateurs de performance.<br />

La Charte des Droits Sociaux Fondamentaux (1996)<br />

Elle présente les principes fondateurs de notre politique<br />

sociale.<br />

L’intégration du développement durable<br />

dans notre organisation<br />

R L’implication de tous<br />

Nous sommes attentifs à faire du développement<br />

durable une dimension évidente et permanente<br />

de l’exercice de notre métier. L’équipe en charge<br />

de sa gestion est volontairement restreinte, et<br />

rattachée au Président-Directeur général.<br />

Elle a pour mission de porter la stratégie de<br />

développement durable, d’animer la démarche<br />

d’information et de sensibilisation au sujet en<br />

interne comme vers l’extérieur, d’apporter son<br />

expertise aux projets de développement durable<br />

de VE et de coordonner le reporting afin de<br />

restituer une information complète et conforme<br />

aux attentes de nos parties prenantes . Elle<br />

s’appuie pour cela sur les grandes directions<br />

fonctionnelles du Groupe et sur les divisions<br />

opérationnelles, chargées du recueil et de la<br />

consolidation des données, du pilotage des plans<br />

d’action et de la fixation des objectifs.<br />

R La sensibilisation<br />

Nous nous employons à intégrer le<br />

développement durable à l’ensemble de nos<br />

supports d’information et de communication<br />

interne : intranet, lettre d’information VE,<br />

magazine du Groupe, livret d’accueil, journées<br />

d’intégration.<br />

Notre objectif est d’en faire un sujet familier<br />

et opérationnel pour nos collaborateurs.<br />

À l’occasion de la Semaine du développement<br />

durable, une exposition a été organisée au sein<br />

des principaux sièges sociaux des divisions afin<br />

de mieux expliquer notre démarche. Nous<br />

saisissons d’autres occasions pour sensibiliser<br />

aux enjeux du développement durable, comme<br />

DÉMARCHE<br />

Notre démarche de développement durable<br />

Notre organisation<br />

DIVISIONS<br />

Directions<br />

Techniques<br />

VE<br />

Direction de la<br />

Recherche-<br />

<strong>Développement</strong>-<br />

Technologie<br />

Système<br />

de Management<br />

Environnemental<br />

VE<br />

Directions RH<br />

Direction des<br />

Ressources<br />

Humaines<br />

Recueil des<br />

Données Sociales<br />

la Semaine du transport public. Par ailleurs, les<br />

formations techniques de VE intègrent<br />

progressivement le principe de performance<br />

environnementale. La mise en place de ces<br />

formations est en cours, de manière à couvrir en<br />

2005 l’ensemble des activités du Groupe.<br />

En outre, l’Institut <strong>Veolia</strong> Environnement mène<br />

parallèlement à ses travaux de prospective, des<br />

actions de sensibilisation (colloques,<br />

publications, etc.).<br />

R VE, partenaire actif<br />

des travaux du Global Compact<br />

Membre du Pacte Mondial de l’ONU<br />

(Global Compact) depuis 2002, <strong>Veolia</strong><br />

Environnement a poursuivi en <strong>2004</strong><br />

sa contribution aux travaux organisés sous<br />

l’égide du secrétaire général des Nations-Unies,<br />

Kofi Annan. C’est ainsi que le Groupe a répondu<br />

favorablement à la proposition d’introduire<br />

un 10 e principe consacré à la lutte contre la<br />

corruption. <strong>Veolia</strong> Environnement a participé<br />

au sommet qui a vu, le 24 juin à New York,<br />

l’adoption de ce 10 e principe.<br />

Les outils de pilotage de notre performance<br />

Année après année, notre reporting s’enrichit.<br />

En outre, nous nous efforçons d’appliquer la<br />

même exigence à l’ensemble des sujets.<br />

R Le reporting environnemental<br />

Réalisé chaque année pour près d’une centaine<br />

d’indicateurs, en s’appuyant sur un protocole<br />

formalisé qui décrit les procédures à suivre pour<br />

leur mesure et leur reporting, le bilan<br />

environnement du Groupe se réalise aujourd’hui<br />

sur un périmètre d’activités pertinentes qui<br />

Directions<br />

Financières<br />

Direction<br />

Financière<br />

Reporting<br />

Économique<br />

Direction <strong>Développement</strong> durable<br />

Reporting <strong>Développement</strong> durable<br />

Directions<br />

Achats<br />

Direction<br />

Achats<br />

Reporting<br />

Fournisseurs et<br />

Sous-traitants<br />

Directions<br />

Marketing<br />

Direction<br />

Marketing<br />

Reporting<br />

Clients particuliers<br />

et industriels


onne pratique<br />

Outil informatique<br />

représente aujourd’hui près de 72% du chiffre<br />

d’affaires du Groupe.<br />

Dès 2002, des objectifs quantifiés ont été fixés<br />

sur une dizaine d’indicateurs concernant la<br />

performance environnementale de nos activités<br />

et le déploiement de notre SME . EN <strong>2004</strong> un<br />

reporting semestriel a été mis en place pour<br />

suivre les 2 principaux engagements du Groupe<br />

en matière de Management Environnemental :<br />

le taux de déploiement du SME et la réalisation<br />

des audits des installations prioritaires (voir<br />

pages 30-31).<br />

R Le recueil de données sociales<br />

Mis en place dès 2001, le recueil mondial des<br />

données sociales permet de suivre annuellement<br />

plus de 100 indicateurs sociaux dans<br />

1 341 sociétés implantées dans 65 pays. Ceux-ci<br />

concernent les effectifs, leurs caractéristiques<br />

et leurs mouvements, les rémunérations,<br />

la formation, la durée du travail, la sécurité<br />

et le dialogue social. Ils correspondent à des<br />

définitions communes à l’ensemble de VE<br />

et compréhensibles sur un plan mondial.<br />

Un plan de progrès social pluriannuel (voir pages<br />

26 et 27) a été mis en œuvre en vue d’améliorer<br />

notre performance. Dès 2003, une dizaine<br />

d’indicateurs de progrès ont été identifiés et<br />

Dans le cadre de la mise en œuvre de son Système de Management Énvironnemental<br />

(SME) , <strong>Veolia</strong> Environnement développe un outil informatique permettant d’ameliorer,<br />

à l’échelle du Groupe, la collecte et la gestion de toutes les sources de données et<br />

informations environnementales. Le système permet notamment :<br />

R La gestion du système documentaire SME<br />

R Le reporting et la consolidation des données environnementales<br />

R L‘accès à une base de données réglementaire<br />

R Le traitement des informations collectées<br />

R Le suivi des audits environnementaux<br />

Les gestes<br />

solidaires<br />

sur sur le le Campus <strong>Veolia</strong><br />

Environnement<br />

bonne pratique<br />

Le développement durable au Campus VE<br />

Le Campus VE a intégré le développement durable dans<br />

différents dispositifs de formation initiale (diplôme<br />

universitaire “Gestion des services urbains” à destination<br />

de futurs cadres de la filière exploitation) ou de formation<br />

continue (formation des acheteurs et journées<br />

d’intégration des nouveaux cadres). Il a favorisé la réflexion<br />

sur ce thème au travers d’un cycle de conférences réalisé en<br />

partenariat avec l’Académie du <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong><br />

et Humain. Il a incité à l’apprentissage de bonnes pratiques<br />

à destination des personnes passant sur son site de<br />

formation chaque année en publiant et diffusant une<br />

plaquette “Les Gestes solidaires”.<br />

www.durable.veoliaenvironnement.com<br />

Charte du développement durable de VE<br />

des objectifs quantitatifs ont été fixés dans les<br />

domaines suivants : rotation du personnel,<br />

démissions, licenciements individuels,<br />

absentéisme, accidents du travail, emploi<br />

temporaire, heures supplémentaires, formation<br />

en alternance. Chaque année, les résultats<br />

relatifs aux indicateurs de progrès sont diffusés<br />

de manière personnalisée auprès de l’ensemble<br />

des entités opérationnelles . Les objectifs<br />

à atteindre et les plans d’action sont enfin fixés<br />

par pays puis par société.<br />

R Le reporting clients<br />

En 2003, nous avons initié un reporting sur des<br />

actions et outils déployés pour assurer et<br />

mesurer la satisfaction de nos clients<br />

particuliers. Couvrant 9 pays représentatifs, le<br />

périmètre a été étendu à 14 pays et 26 filiales<br />

en <strong>2004</strong>. Par ailleurs, conformément à nos<br />

engagements, nous avons construit un<br />

référentiel d’indicateurs pour nos clients<br />

industiels Grands Comptes divisions et multiservices,<br />

hors secteur tertiaire (quand la<br />

distinction est possible).<br />

Afin d’harmoniser les mesures de périmètre du<br />

reporting, nous avons adopté le chiffre d’affaires<br />

comme référence commune.<br />

Périmètre des activités couvertes<br />

par le reporting clients particuliers<br />

Eau<br />

Propreté<br />

Énergie<br />

Transport<br />

89,3%<br />

83,8%<br />

70,4%<br />

64,6%<br />

Périmètre des activités industrielles couvertes<br />

par le reporting<br />

Eau<br />

43,8%<br />

Propreté<br />

56,1%<br />

Énergie<br />

44,9%<br />

Transport<br />

28,4%<br />

VE multiservices 90,0%<br />

Journée Environnement VE<br />

Le 15 septembre <strong>2004</strong>, la première Journée Environnement<br />

VE a permis de réunir près de 350 cadres dirigeants et<br />

responsables environnement du Groupe autour des enjeux<br />

du SME. Cette journée a permis de faire le point sur l’état<br />

d’avancement de notre démarche et de partager les<br />

expériences.<br />

21


22<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

La Recherche et <strong>Développement</strong> au service du développement durable<br />

En anticipant les évolutions et préoccupations environnementales et sanitaires, en accompagnant<br />

ou devançant les demandes des clients et en explorant les technologies de rupture, la Recherche<br />

et <strong>Développement</strong> offre des réponses aux enjeux de demain en matière d’environnement,<br />

de santé publique et de compétitivité.<br />

Son organisation commune, au service de l’ensemble des activités de VE, permet une<br />

généralisation des bonnes pratiques et une approche globale des enjeux, par exemple dans<br />

le domaine des énergies renouvelables ou des impacts sanitaires.<br />

Les Combustibles Solides de Récupération (CSR),<br />

une solution pour la valorisation énergétique<br />

des déchets<br />

Les CSR sont des produits issus de la sélection (et de la<br />

préparation) de déchets solides non dangereux, utilisés<br />

par exemple comme combustibles dans des centrales<br />

thermiques ou des procédés industriels différents.<br />

Les chercheurs de VE testent plusieurs filières<br />

opérationnelles, pour évaluer leur faisabilité économique<br />

et technique ainsi que leurs impacts environnementaux.<br />

La mise en place de filières performantes de CSR conduit<br />

à la préservation des énergies fossiles.<br />

DÉMARCHE<br />

Repères techniques<br />

R 600 experts<br />

(300 chercheurs et 300 développeurs terrain)<br />

R 100 millions d’euros de budget en <strong>2004</strong><br />

R 3 principaux centres de recherche<br />

(Anjou Recherche, Creed, Eurolum)<br />

et des unités à l’international<br />

(Allemagne, Australie, États-Unis et Royaume-Uni)<br />

R 50 unités pilotes préindustrielles<br />

Des équipes spécialisées :<br />

R La Direction Environnement :<br />

évaluations environnementales et pilotage du SME<br />

R La Direction Santé :<br />

études santé environnementale<br />

et formation des salariés et parties prenantes<br />

R Le Centre d’analyses environnementales (CAE) :<br />

développement analytique<br />

Préservation des ressources<br />

La préservation des ressources naturelles telles que l’eau, l’air, les matériaux et les énergies fossiles s’inscrit dans les priorités<br />

de VE. La protection des milieux naturels fait l’objet de programmes permanents, notamment pour ce qui relève de la<br />

ressource en eau.<br />

Pour limiter le recours aux ressources naturelles, les procédés de réutilisation ou de recyclage font l’objet de programmes<br />

de développement ciblés : amélioration des performances du dessalement d’eau de mer, énergies renouvelables<br />

ou recyclage matière de déchets.<br />

La réutilisation des eaux :<br />

une voie d’avenir pour la préservation<br />

des ressources en eau<br />

Depuis 1976, année d’une grande sécheresse en Europe,<br />

nos équipes se sont spécialisées dans la protection des<br />

ressources en eau. Nos activités de recherche dans ce<br />

domaine sont aujourd’hui centralisées au Kompetenz<br />

Centrum à Berlin. La maîtrise de la protection du milieu<br />

naturel y est modélisée et testée à grande échelle.<br />

Dans cette grande métropole, la dépollution des eaux<br />

usées permet de conserver un milieu naturel intact<br />

autorisant la baignade en toute sécurité.<br />

La production d’eau potable peut par ailleurs se faire sans<br />

traitement chimique, après simple filtration par les berges<br />

des rivières. Le savoir ainsi développé et maîtrisé permettra<br />

de régénérer les nappes phréatiques. Elles redeviendront<br />

ainsi des ressources en eau naturelle.<br />

Budget de R&D<br />

(en pourcentage)<br />

20<br />

12<br />

32<br />

36<br />

• Performance économique<br />

• Limitation des impacts<br />

• Préservation des ressources<br />

• Santé environnementale


Performance économique<br />

La R&D mène des études et essais afin de rendre<br />

accessibles les technologies développées, tant du point<br />

de vue technique qu’économique.<br />

La modélisation, un outil à moindre coût<br />

pour la R&D<br />

La modélisation appliquée aux milieux liquides<br />

(hydraulique des bassins, concentration dans les rejets<br />

liquides, etc.) à l’air ou aux milieux gazeux (incinération,<br />

combustion) permet de simuler et de prédire le fonctionnement<br />

de nombreux procédés. En réduisant la durée et<br />

le nombre d’essais, elle représente un moyen d’expérimentation<br />

souple et rapide. Elle permet également d’évaluer<br />

et d’améliorer les performances de nos installations,<br />

d’en augmenter ainsi la capacité sans avoir recours<br />

à l’investissement, et d’en réduire les coûts d’exploitation.<br />

Le projet PAM (Programme Agent Mobile)<br />

pour l’optimisation des déplacements<br />

des salariés du Groupe<br />

La mobilité durable suppose de maîtriser les déplacements<br />

de nos 250 000 collaborateurs et de proposer à 2 milliards<br />

de clients voyageurs des déplacements optimisés.<br />

La mise au point de logiciels permettant de réduire les<br />

déplacements superflus conduit à des économies<br />

considérables en termes de temps et de consommation<br />

de carburants. Ce programme est complété par des<br />

développements dans le domaine des carburants et des<br />

moteurs propres.<br />

Pilote légionnelle, Anjou Recherche, Maisons-Laffitte,France<br />

Limitation des impacts<br />

Une part importante de nos efforts de recherche consiste à mettre au point des procédés et<br />

des filières toujours plus efficaces pour capter et confiner les polluants et éviter leur dilution<br />

ou leur dispersion dans l’environnement.<br />

Le bioréacteur : une solution<br />

technologique qui réduit la<br />

pollution générée par les déchets<br />

Le principe du bioréacteur consiste<br />

à accélérer la dégradation des déchets<br />

stockés en leur apportant une humidité<br />

optimale par le pilotage de la recirculation<br />

des lixiviats .<br />

Les recherches menées par le Groupe sur<br />

cette technologie ont pour objectif de<br />

réduire de moitié la durée de vie des<br />

centres de stockage des déchets (10 ans<br />

au lieu de 20 ans) et de mieux récupérer<br />

l’énergie du biogaz naturellement<br />

produit par les déchets lors de leur<br />

décomposition. Ce biogaz est composé à<br />

50% de méthane, gaz à fort impact négatif<br />

sur l’effet de serre (21 fois plus polluant<br />

que le dioxyde de carbone). La valorisation<br />

énergétique du biogaz permet de se<br />

substituer aux énergies fossiles et donc de<br />

lutter doublement contre l’effet de serre.<br />

Traitement<br />

et valorisation des boues<br />

Lorsqu’elles sont de bonne qualité, les<br />

boues d’épuration peuvent être valorisées<br />

en agriculture notamment par<br />

compostage en association avec des<br />

déchets verts. L’utilisation de ces<br />

composts permet alors de restaurer la<br />

structure des sols et la fertilité de sols<br />

souvent épuisés par des pratiques<br />

agricoles intensives. Lorsque les boues ne<br />

sont pas valorisables, d’autres<br />

technologies ont été développées par nos<br />

chercheurs – l’oxydation par voie humide,<br />

la co-incinération des boues avec les<br />

ordures ménagères – et sont aujourd’hui<br />

appliquées.<br />

Il est également possible de faire de<br />

certaines boues une source d’énergie<br />

renouvelable . Nos chercheurs ont conçu<br />

un programme de mise au point de<br />

procédés de séchage à faible<br />

consommation énergétique validé par le<br />

logiciel d’optimisation “Thermoboues”.<br />

Il compare différentes filières, propose un<br />

bilan énergétique et calcule l’impact sur<br />

le changement climatique.<br />

Santé environnementale (voir pages 59 à 62)<br />

De plus en plus de pathologies observées en santé publique sont liées à la dégradation de<br />

l’environnement (par exemple les maladies respiratoires liées à des pollutions de l’air, les<br />

gastro-entérites liées à des pollutions de l’eau). L’objectif de la R&D est de comprendre et<br />

d’anticiper les mécanismes mis en jeu.<br />

Le traitement et la désinfection<br />

de l’eau, de nouvelles technologies<br />

pour une eau encore plus saine<br />

Face aux risques émergents et aux<br />

exigences croissantes quant à la qualité de<br />

l’eau, la Recherche de VE développe de<br />

nouvelles filières de traitement dits<br />

“multibarrières” (ozone, membrane, chlore,<br />

ultraviolet). Une nouvelle génération de<br />

traitements intégrant ces différentes<br />

barrières dans le même procédé permet<br />

d’aller encore plus loin et d’éliminer dans le<br />

même équipement les polluants chimiques<br />

et l’ensemble des germes pathogènes<br />

(bactéries, virus, parasites). Ces procédés<br />

très complexes sont mis au point grâce à<br />

une méthode de CFD (Computerezed Fluid<br />

Dynamics).<br />

Ils permettront de simuler de façon<br />

mathématique et visuelle les mécanismes<br />

réactionnels les plus élaborés.<br />

La maîtrise du risque légionelle<br />

Les légionelles, bactéries présentes dans<br />

le milieu naturel en faible quantité et<br />

donc sans danger, peuvent se multiplier<br />

et coloniser, dans certaines conditions de<br />

température (entre 25 et 45°), des milieux<br />

tels que les réseaux d’eau chaude<br />

sanitaire. L’inhalation d’aérosols<br />

contaminés par de grandes quantités de<br />

légionelles pathogènes peut provoquer<br />

une maladie non contagieuse appelée<br />

légionellose chez les personnes fragilisées.<br />

La Recherche de VE travaille à la maîtrise<br />

de ce risque de santé publique en<br />

apportant des solutions pour mieux<br />

détecter ces bactéries, prévenir les risques<br />

de contamination dans les réseaux d’eau<br />

chaude sanitaire et les désinfecter<br />

en cas de besoin.<br />

23


24<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

La maîtrise des risques<br />

L’organisation de la maîtrise des risques<br />

Une direction des risques de <strong>Veolia</strong><br />

Environnement a été créée en <strong>2004</strong>. Elle est<br />

responsable de la cohérence du processus de<br />

gestion des risques : adoption de règles de<br />

conduite, définition des objectifs, mise en place<br />

de réponses appropriées, de contrôles et d’une<br />

communication adaptée. Des corres-pondants<br />

sont identifiés dans chaque division. Une gestion<br />

des risques efficace suppose le contrôle du<br />

respect des procédures, de l’intérêt patrimonial<br />

de <strong>Veolia</strong> Environnement et de ses valeurs<br />

fondamentales. C’est le rôle de la Direction de<br />

l’Audit interne qui intervient selon une charte et<br />

un programme approuvés par le comité des<br />

comptes, de l’audit et des engagements.<br />

Les priorités de <strong>2004</strong><br />

En <strong>2004</strong>, nos priorités ont concerné 5 grands axes<br />

énumérés ci-après. En outre, en complément de<br />

notre dispositif interne, nous avons confié en<br />

<strong>2004</strong> au cabinet BMJ CoreRatings une analyse de<br />

nos risques majeurs (voir également page 48).<br />

Les enjeux sanitaires et environnementaux<br />

La conformité aux normes réglementaires ne<br />

permet pas à elle seule d’assurer une maîtrise<br />

parfaite des risques sanitaires. Nous mettons en<br />

place des actions reposant sur des procédures<br />

strictes de prévention et de contrôle, en<br />

particulier dans les offres multimétiers. Sur les<br />

exploitations qui ne nous appartiennent pas ou<br />

sur lesquelles nous ne pouvons réaliser des<br />

investissements, une information est adressée<br />

aux clients afin que les mesures nécessaires<br />

soient prises.<br />

Cette démarche répond à 2 des principaux risques<br />

identifiés par BMJ CoreRatings :<br />

R Transparence interne en matière<br />

d’harmonisation des politiques / exposition à des<br />

risques de non conformité réglementaire<br />

R Transparence interne et externe sur le pilotage<br />

de la performance environnementale /<br />

mutualisation des coûts environnementaux<br />

La sécurité des collaborateurs<br />

La plupart des collaborateurs interviennent chez<br />

les clients ou sur des sites ouverts n’appartenant<br />

pas à VE. Des objectifs et des référentiels ont été<br />

définis concernant la mise en place d’un plan<br />

d’actions prévention hygiène sécurité, la<br />

formation, la communication, l’intégration de la<br />

sécurité dans les processus de décision, le port<br />

des équipements individuels de protection et la<br />

mise en place de reporting et d’audits.<br />

Ces actions coordonnées par la Direction des<br />

Ressources Humaines de VE sont déployées par<br />

les divisions et les Entités Opérationnelles .<br />

DÉMARCHE<br />

Le contrôle interne<br />

Coté à Paris et à New York, VE doit respecter des<br />

règles spécifiques relatives au contrôle interne.<br />

Afin de se préparer à la publication d’une<br />

attestation sur l’efficience du contrôle interne<br />

(rendue obligatoire par la loi Sarbanes-Oxley à fin<br />

2006), VE a mis en place un programme<br />

d’évaluation de ce contrôle structuré associant<br />

le siège, les divisions et les filiales. Une fonction<br />

dédiée a été créée et sera étendue aux unités<br />

opérationnelles du Groupe.<br />

Cette démarche répond à l’un des principaux<br />

risques identifiés par BMJ CoreRatings :<br />

R Risques relatifs à l’application de<br />

réglementations contraignantes / risques<br />

d’infraction réglementaire, risque d’engagement<br />

de la responsabilité civile et pénale et risque de<br />

réputation.<br />

La gestion des crises<br />

Un dispositif de gestion de crise est opérationnel<br />

depuis le 1 er octobre 2003. Il comporte des règles<br />

de gestion de l’information et des principes<br />

d’action opérationnelle.<br />

Cette démarche répond à l’un des principaux<br />

risques identifiés par BMJ CoreRatings :<br />

R Les problématiques d’écoute et de dialogue<br />

deviennent un risque majeur / matérialité du<br />

risque porte principalement sur l’image et la<br />

réputation et les dommages collatéraux.<br />

La gouvernance<br />

Le dispositif de vigilance a été renforcé en <strong>2004</strong><br />

par la réactualisation du Programme “Ethique,<br />

Conviction et Responsabilité” (voir page 25).<br />

Des règles de conduite et de vigilance ont aussi<br />

été imposées aux juristes internes et externes.<br />

Pour les fournisseurs, une charte Achats vient<br />

compléter ce dispositif (voir pages 44 et 45).<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement répond par d’autres outils<br />

spécifiques à deux autres risques principaux<br />

identifiés par BMJ CoreRatings :<br />

R Une politique de formation généreuse qui<br />

masque des imperfections dans les thématiques<br />

managériale et internationale : voir pages 51 et 52.<br />

R Prise en compte insuffisante de la dimension<br />

internationale dans les processus de gestion<br />

des ressources humaines. Matérialité du risque<br />

portant principalement sur l’avantage<br />

concurrentiel et l’attractivité sociale :<br />

voir pages 53 et 54.


point de vue<br />

Comité d’Éthique<br />

“Le Comité d’Éthique ne se<br />

sent aucune vocation<br />

moralisatrice et n’entend<br />

donner à quiconque de<br />

leçon de comportement<br />

personnel. En revanche,<br />

chaque salarié doit avoir<br />

à l’esprit les principes et<br />

les 5 valeurs qui fondent<br />

VE et les appliquer dans<br />

tous ses actes<br />

professionnels. Notre rôle<br />

réside essentiellement<br />

en une veille quant à<br />

l’application de ces valeurs<br />

sur le terrain, par chaque<br />

www.durable.veoliaenvironnement.com<br />

Programme Ethique, Conviction et Responsabilité<br />

Le comité d’éthique :<br />

instaurer la confiance, assurer l’indépendance<br />

Conformément à l’engagement pris dans son<br />

précédent rapport, <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

a procédé en mars <strong>2004</strong> à la mise en place de<br />

son Comité d’Éthique. Ce comité est composé<br />

d’anciens cadres dirigeants, (deux hommes et<br />

une femme) nommés pour quatre ans.<br />

Ils exercent leur mission en toute indépendance<br />

car ils n’ont plus de rattachement hiérarchique<br />

et ont pris du recul par rapport à l’activité.<br />

En outre, les membres du Comité d’Éthique sont<br />

inamovibles pendant la durée de leur mandat.<br />

Son fonctionnement est collégial.<br />

La mission dévolue au Comité d’Éthique est<br />

double<br />

R Il s’agit d’une part de veiller à l’information<br />

et à la sensibilisation des salariés aux enjeux<br />

éthiques dans l’exercice de leurs responsabilités,<br />

dans tous les domaines de la vie professionnelle.<br />

Dans ce cadre, les membres du comité<br />

interviennent dans des séminaires de formation,<br />

participent au Comité des Risques et formulent<br />

des propositions pour la diffusion<br />

des supports de communication consacrés<br />

à ces enjeux, dont la plaquette présentant le<br />

Programme Éthique, Conviction et Responsabilité.<br />

Après une première évaluation consécutive à sa<br />

De gauche à droite :<br />

Armand Burfin<br />

Denise Pérez-Remires<br />

Bernard Portnoi<br />

collaborateur quel que<br />

soit son niveau de<br />

responsabilité. Nous<br />

sollicitons pour cela l’aide<br />

ponctuelle d’experts<br />

internes quand nous<br />

l’estimons nécessaire.<br />

Aujourd’hui, les directions<br />

générales des divisions<br />

s’approprient la<br />

démarche éthique et<br />

doivent désormais en<br />

assurer la diffusion<br />

progressive auprès de<br />

leurs structures. Notre<br />

ambition est de faire<br />

adhérer chaque salarié<br />

à la démarche, ce qui<br />

nécessitera probablement<br />

l’implication des<br />

partenaires sociaux.<br />

Concrètement, notre<br />

mission consiste en<br />

l’écoute, le conseil et la<br />

sensibilisation avec deux<br />

objectifs principaux : le<br />

respect de l’éthique et la<br />

formation à l’éthique à<br />

tous les stades de la<br />

carrière du salarié<br />

(embauche, évaluations<br />

périodiques, promotions,<br />

diffusion, celui-ci, ainsi que <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

s’en était donné l’objectif, a fait l’objet d’une<br />

nouvelle rédaction fin <strong>2004</strong>. En revanche,<br />

le temps a manqué pour la réalisation d’un bilan<br />

formalisé des difficultés liées à la diffusion<br />

du programme.<br />

R Il s’agit d’autre part d’être à l’écoute des<br />

salariés afin, le cas échéant, d’enregistrer les<br />

interrogations ou les plaintes relatives à des<br />

violations possibles des règles éthiques. Dans<br />

les premiers mois, cette mission a consisté avant<br />

tout en un travail d’information et de<br />

présentation auprès des salariés afin d’établir un<br />

lien de confiance et la crédibilité indispensables<br />

à un bon fonctionnement. Ce volet de l’activité<br />

du Comité donnera lieu à un rapport annuel au<br />

Comité Exécutif dès le terme du premier exercice<br />

d’activité du comité en 2005.<br />

NOUVEAUX OBJECTIFS<br />

• Diffusion du nouveau Programme Éthique,<br />

Conviction et Responsabilité<br />

• Mise en place de l’intranet consacré à l’éthique<br />

• <strong>Développement</strong> de la formation à l’éthique<br />

• Suivi de l’évolution du Système de<br />

Management Environnemental.<br />

départ). Si une question<br />

professionnelle le<br />

préoccupe, chaque salarié<br />

de VE peut saisir par<br />

courrier électronique le<br />

Comité d’Éthique, en toute<br />

confidentialité mais de<br />

manière non anonyme<br />

(ethique.ve@groupve.com).<br />

Le Comité d’Éthique<br />

s’engage à répondre<br />

personnellement à chacun<br />

après examen du point<br />

exposé.<br />

La principale difficulté<br />

consiste à asseoir notre<br />

crédibilité et à faire<br />

comprendre que le Comité<br />

d’Éthique existe pour<br />

aider à résoudre les<br />

problèmes sans se<br />

substituer à une autorité.<br />

Il faut en outre expliquer<br />

que l’éthique n’est pas un<br />

frein à l’activité et aux<br />

objectifs économiques.<br />

L’entreprise doit rayonner<br />

non pas uniquement pour<br />

ses compétences<br />

techniques mais aussi<br />

pour l’exemplarité de son<br />

éthique.”<br />

25


26<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

SOCIAL : PLANS D’ACTION ET PERFORMANCE<br />

Principes du Pacte<br />

Mondial correspondant :<br />

3, 4, 6, 9<br />

NB : Le périmètre 2003<br />

a été reconstitué pour<br />

être comparable à celui<br />

de <strong>2004</strong>, c'est-à-dire qu'il<br />

exclut les données 2003<br />

de FCC et des activités<br />

US Filter ayant été cédées.<br />

Objectif reconduit<br />

Action terminée<br />

Objectif atteint<br />

Objectif<br />

partiellement atteint<br />

Objectif<br />

non atteint<br />

DÉMARCHE<br />

ENJEUX ET PLANS D’ACTION OBJECTIFS <strong>2004</strong><br />

Emploi<br />

R Pérenniser et développer l’emploi R Réduire le taux de rotation de 30% d’ici à 2006<br />

R Réduire le taux d’emploi des salariés en contrat<br />

à durée déterminée de 15% d’ici à 2006.<br />

Gestion et développement des compétences<br />

R Gérer les enjeux démographiques<br />

R Former à notre métier<br />

R Développer les possibilités<br />

de progression professionnelle<br />

R Organiser la mobilité des salariés<br />

Cet enjeu est approfondi page 51.<br />

Rémunérations, avantages et protection sociale<br />

R Évaluer et comparer les niveaux de rémunération<br />

R Développer une protection sociale de qualité<br />

R Augmenter le nombre de salariés<br />

en apprentissage de 65% d’ici à 2005<br />

R Faire en sorte que d’ici à fin 2005,<br />

3% des collaborateurs en France soient engagés<br />

dans un parcours les conduisant à une qualifiquation<br />

reconnue, dont 2% en apprentissage<br />

R Déployer une classification et une cartographie<br />

des emplois<br />

R Améliorer la qualité des dispositifs<br />

de protection sociale


PERFORMANCE EN <strong>2004</strong><br />

14,9%<br />

14,2%<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

! OBJECTIF QUANTIFIÉ<br />

Évolution du taux de rotation<br />

des contrats à durée indéterminée<br />

Évolution de la répartition des effectifs par type de contrats<br />

• contrat à durée déterminée • contrat à durée indéterminée<br />

Évolution du nombre total<br />

de mobilités<br />

(en pourcentage de l’effectif total en<br />

contrat à durée indéterminée)<br />

Rémunération moyenne annuelle<br />

brute hommes / femmes (en €)<br />

•hommes •femmes<br />

Évolution de l'emploi temporaire (contrat à durée déterminée et intérimaires)<br />

en équivalent temps plein<br />

Durée moyenne des stages<br />

de formation en <strong>2004</strong> (en heures)<br />

Évolution du taux de mobilité<br />

des cadres<br />

Rémunération moyenne et<br />

rémunération moyenne minimale<br />

•salaire minimum légal<br />

•rémunération moyenne VE<br />

11,6%<br />

10,4%<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

Afrique Amérique Amérique Asie Europe Total<br />

Moyen Orient du Nord du Sud Océanie<br />

12 743 13 286 16 115 18 354 14 297 14 038 13 086 16 233 184 985 189 673 241 228 251 584<br />

9%<br />

3%<br />

13%<br />

18%<br />

11%<br />

6%<br />

15% 14%<br />

7% 6% 9% 7%<br />

91%<br />

97%<br />

94%<br />

93% 94%<br />

93%<br />

87%<br />

89%<br />

91%<br />

86%<br />

82%<br />

85%<br />

2003<br />

<strong>2004</strong> 2003 <strong>2004</strong> 2003 <strong>2004</strong> 2003<br />

194 163<br />

33 433<br />

150 997<br />

160 13% 730<br />

27 410<br />

123 587<br />

! OBJECTIF QUANTIFIÉ<br />

Évolution du nombre de<br />

participants aux actions<br />

de formation<br />

•hommes • femmes<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

2003<br />

4,8% 5,2%<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

24 003<br />

24 825<br />

20 930<br />

21 640<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

! OBJECTIF QUANTIFIÉ<br />

12,1<br />

17,1<br />

14,4<br />

2003<br />

30,4<br />

•Afrique/ Moyen-Orient<br />

•Amérique du Nord<br />

•Amérique du Sud<br />

1<br />

8,1% 9,1%<br />

<strong>2004</strong><br />

2,13 2,20<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

17,8 18,0<br />

•Asie/ Océanie<br />

•Europe<br />

•Total<br />

2003 <strong>2004</strong> 2003<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

1,3%<br />

1,1%<br />

<strong>2004</strong><br />

Évolution de la part des salariés<br />

en alternance dans l’effectif total<br />

8 496 8 599<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

Évolution du nombre<br />

de promotions<br />

(changements de fonctions ayant<br />

entraîné dans l’année un passage dans<br />

un emploi de niveau plus élevé)<br />

Le rapport entre la rémunération<br />

moyenne annuelle des collaborateurs<br />

de <strong>Veolia</strong> Environnement et<br />

la moyenne des rémunérations<br />

dans 18 pays où il existe un salaire<br />

minimum légal et où travaillent<br />

69% des collaborateurs a légèrement<br />

augmenté entre 2003 et<br />

<strong>2004</strong> : il passe de 2,13 à 2,2.<br />

Ainsi, en <strong>2004</strong>, dans ces pays, le<br />

salaire moyen des collaborateurs<br />

de <strong>Veolia</strong> Environnement est 2,2 fois<br />

supérieur au salaire minimum.<br />

251 584<br />

241 228<br />

21 005<br />

21 011<br />

230 579<br />

220 217<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

Évolution de la qualification<br />

des effectifs<br />

• non cadres • cadres<br />

(18 pays étudiés : Belgique,<br />

Espagne, Estonie, États Unis,<br />

France, Hongrie, Irlande, Lituanie,<br />

Luxembourg, Pays-Bas, Pologne,<br />

Portugal, République Tchèque,<br />

Roumanie, Royaume-Uni,<br />

Slovaquie, Slovénie, Turquie).<br />

27


28<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

SOCIAL : PLANS D’ACTION ET PERFORMANCE<br />

Principes du Pacte<br />

Mondial correspondant :<br />

3, 4, 6, 9<br />

NB : Le périmètre 2003<br />

a été reconstitué pour<br />

être comparable à celui<br />

de <strong>2004</strong>, c'est-à-dire qu'il<br />

exclut les données 2003<br />

de FCC et des activités<br />

US Filter ayant été cédées.<br />

Objectif reconduit<br />

Action terminée<br />

Objectif atteint<br />

Objectif<br />

partiellement atteint<br />

Objectif<br />

non atteint<br />

Durée et organisation du temps de travail<br />

DÉMARCHE<br />

ENJEUX ET PLANS D’ACTION OBJECTIFS <strong>2004</strong><br />

R Réduire le taux d’absentéisme de 30% d’ici à 2006<br />

R Réduire le nombre moyen d’heures<br />

supplémentaires de 25% par salarié d’ici à 2006<br />

Hygiène et sécurité<br />

R Agir pour la sécurité de nos salariés R Réduire le taux de fréquence des accidents<br />

du travail de 12% d’ici à 2006<br />

R Réduire le taux de gravité des accidents du travail<br />

de 20% d’ici à 2006<br />

Relations sociales et dialogue social<br />

R S’assurer de la représentation des salariés<br />

à tous les niveaux<br />

Innovation sociale<br />

R Identifier, faire partager et récompenser<br />

les initiatives sociales<br />

R Négocier avec le Comité de Groupe un accord<br />

de méthode sur l’hygiène, la sécurité<br />

et la vie au travail<br />

R Publier chaque année<br />

un Recueil des Initiatives Sociales


PERFORMANCE EN <strong>2004</strong><br />

128<br />

172<br />

92<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

! OBJECTIF QUANTIFIÉ<br />

Heures supplémentaires Durée du travail hebdomadaire<br />

<strong>2004</strong><br />

121<br />

45<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

44,3<br />

40,0 46,0<br />

41,1<br />

36,8<br />

Durée du travail par zone géographique<br />

Heures supplémentaires par salarié et par an / Durée hebdomadaire en heures<br />

• Afrique / Moyen-Orient • Amérique du Nord • Amérique du Sud<br />

• Asie / Océanie • Europe • Monde<br />

Taux de fréquence des accidents de travail<br />

2003 : premier chiffre barre colorée <strong>2004</strong> : deuxième chiffre barre blanche<br />

• Total VE • <strong>Veolia</strong> Water • Onyx • Dalkia • Connex<br />

Le taux de fréquence mesure le nombre d’accidents du travail par million d’heures<br />

travaillées.<br />

Répartition des accords collectifs par thématique en <strong>2004</strong><br />

• Rémunérations • Santé, sécurité ou conditions de travail<br />

• Dialogue social • Autres thèmes<br />

66<br />

En <strong>2004</strong>, 281 initiatives sociales ont été recensées dans 40 pays<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

! OBJECTIF QUANTIFIÉ ! OBJECTIF QUANTIFIÉ<br />

8%<br />

17%<br />

2003 34,3<br />

11%<br />

<strong>2004</strong><br />

28,6<br />

2003<br />

22,4<br />

20,7<br />

<strong>2004</strong><br />

64%<br />

2003 58,1<br />

<strong>2004</strong><br />

44,1<br />

2003<br />

22,7<br />

19,2<br />

<strong>2004</strong><br />

2003<br />

25,3 25,2<br />

<strong>2004</strong><br />

0,1% 0,2%<br />

www.durable.veoliaenvironnement.com<br />

Recueil des Initiatives Sociales<br />

Évolution de la part de salariés à temps partiel par zone géographique<br />

(en équivalent temps plein)<br />

2003 : premier chiffre barre colorée <strong>2004</strong> : deuxième chiffre barre blanche<br />

• Afrique / Moyen-Orient • Amérique du Nord • Amérique du Sud<br />

• Asie / Océanie • Total<br />

2003 0,82<br />

<strong>2004</strong><br />

0,81<br />

2003<br />

Taux de gravité des accidents de travail<br />

2003 : premier chiffre barre colorée <strong>2004</strong> : deuxième chiffre barre blanche<br />

• Total VE • <strong>Veolia</strong> Water • Onyx • Dalkia • Connex<br />

Le taux de gravité mesure le nombre de journées perdues par millier d’heures<br />

travaillées.<br />

13 457<br />

11 029<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

3,8%<br />

Représentants du personnel<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

6,2%<br />

0,58 0,62<br />

<strong>2004</strong><br />

2,4%<br />

2003<br />

1,2<br />

1,19<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

0,2%<br />

2,6%<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

2003<br />

0,62<br />

5,6%<br />

<strong>2004</strong><br />

0,54<br />

2003<br />

1 360<br />

1 131<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

5,3% 5,7%<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

0,75 0,76<br />

<strong>2004</strong><br />

Accords collectifs signés<br />

29


30<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

NOTRE SYSTÈME DE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL<br />

En <strong>2004</strong>, <strong>Veolia</strong> Environnement a mis la priorité<br />

sur le déploiement du Système de Management<br />

Environnemental (SME) sur l’ensemble de ses<br />

Entités Opérationnelles (EO) à travers le monde.<br />

La finalisation du réseau des Responsables<br />

Environnement a permis de renforcer notre<br />

démarche dans sa dimension opérationnelle.<br />

Le taux de déploiement du SME progresse<br />

de 12 points en <strong>2004</strong>, notamment grâce<br />

à l'élargissement des certifications<br />

ISO 9001 déjà existantes. Ce taux est en ligne<br />

avec notre objectif de couverture de 60% à fin<br />

2005. Ce chiffre est à mettre en regard avec<br />

l’augmentation du CA de ces Activités<br />

Pertinentes qui progresse pour sa part de 2%.<br />

ENVIRONNEMENT : PLANS D’ACTION ET PERFORMANCE<br />

Principes du Pacte<br />

Mondial correspondant :<br />

7, 8, 9<br />

Objectif reconduit<br />

Action terminée<br />

Objectif atteint<br />

Objectif<br />

partiellement atteint<br />

Objectif<br />

non atteint<br />

Le périmètre de réalisation des audits<br />

environnementaux étant désormais stabilisé,<br />

avec plus de 1 000 installations prioritaires pour<br />

l’ensemble du Groupe, la planification des audits<br />

restant à effectuer a été réalisée.<br />

Par ailleurs, la formalisation de guides d’audits<br />

environnementaux applicables aux activités de<br />

chaque division et la mise en place d’un pilotage<br />

à l’échelle du Groupe permettent de sécuriser et<br />

d'assurer la cohérence de la démarche.<br />

Ainsi, 390 sites ont été audités en <strong>2004</strong>, portant<br />

le taux d’avancement à 57,3%, ce qui est en ligne<br />

avec l’objectif d’avancement de 80% à fin 2005.<br />

ENJEUX ET PLANS D’ACTION OBJECTIFS <strong>2004</strong><br />

Préserver les ressources en eau<br />

R Maintenir un taux de rendement des réseaux<br />

R Réduire les fuites des réseaux de distribution<br />

supérieur à 80% dans 15 pays<br />

d’eau potable.<br />

de l’Union européenne<br />

R Maîtriser les consommations d'eau industrielle<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

R Maîtriser les consommations du Groupe<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

Préserver les sols et la biodiversité<br />

R Valoriser agronomiquement les déchets<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

R Favoriser la filière de dépollution des sols<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

DÉMARCHE<br />

R Augmenter la part des déchets valorisés<br />

agronomiquement<br />

R Augmenter la quantité de terre réhabilitée


Pourcentage du chiffre d’affaires<br />

pertinent couvert par un SME<br />

(y compris installations certifiées<br />

ISO 14001)<br />

PERFORMANCE EN <strong>2004</strong><br />

Pourcentage d’installations<br />

prioritaires auditées<br />

(en cumul depuis le 01/01/2002)<br />

PRÉSERVER LES RESSOURCES NATURELLES<br />

1 422<br />

14%<br />

2002<br />

246<br />

31%<br />

4 844<br />

Bilan de l'usage de l'eau <strong>2004</strong> / Monde<br />

(en millions de m3 )<br />

• Consommation clients 74,4 %<br />

• Fuites au sein des réseaux 21,8 %<br />

• Consommation VE (incluant 3,8 %<br />

consommation industrielle)<br />

NB : Rendement réseau = consommation clients<br />

/ (consommation clients + fuites) = 77,3%<br />

2002<br />

2003<br />

60%<br />

53%<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF 2005<br />

43% 46%<br />

37%<br />

<strong>2004</strong><br />

Part de boues valorisées<br />

agronomiquement<br />

80%<br />

OBJECTIF 2008<br />

2002<br />

259,1<br />

231,8 246,3<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

82,1%<br />

80,2%81,2<br />

80%<br />

75% 76,6%<br />

77,3%<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF<br />

UE Monde<br />

2002<br />

2003<br />

Consommation d’eau industrielle VE<br />

(en millions de m3 ! OBJECTIF QUANTIFIÉ<br />

) Taux de rendement des réseaux<br />

d’eau potable<br />

Union européenne - 15 pays / Monde<br />

16,5%<br />

11,8%<br />

25,4%<br />

36%<br />

57%<br />

80%<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF 2005<br />

OBJECTIF 2008<br />

100%<br />

28,7%<br />

17,6%<br />

Valorisation des boues <strong>2004</strong><br />

• Valorisation agronomique : épandage<br />

• Valorisation agronomique : composts<br />

• Valorisation énergétique :<br />

incinération ou co-incinération<br />

• Valorisation énergétique<br />

• Autres valorisations<br />

Mieux connaître les impacts propres<br />

de nos sites tertiaires<br />

Nous avons isolé dans le total des consommations et rejets liés<br />

à l’ensemble des activités de VE –pour ses besoins propres comme pour<br />

le compte de ses clients – la part due spécifiquement aux sites tertiaires<br />

de VE. Cette estimation donne les valeurs suivantes :<br />

R Consommation propre d'eau :<br />

4 millions de m 3 , soit 1,6% des 246 millions de m 3 de consommation<br />

d’eau industrielle de VE.<br />

R Consommation propre énergétique :<br />

1 million de MWh, soit 1% de la consommation totale.<br />

R Production propre de déchets :<br />

80 000 tonnes, soit 0,1% du tonnage traité total.<br />

R Émission propre de CO2 :<br />

400 000 tonnes, soit 1,7% des émissions totales.<br />

Terre<br />

248 277<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

Composts<br />

756 839<br />

757<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

Quantité de terre réhabilitée<br />

(en milliers de tonnes)<br />

Quantité de composts produits<br />

(en milliers de tonnes)<br />

<strong>2004</strong><br />

La consommation interne au Groupe,<br />

correspondant principalement aux<br />

consommations de la division Eau<br />

dans les usines de production d’eau<br />

potable (lavages de filtres, purges des<br />

décanteurs…) est en légère hausse en<br />

<strong>2004</strong> mais reste en ligne avec la<br />

hausse de l’activité. Le Groupe a ainsi<br />

distribué 6,27 milliards de m 3 d’eau en<br />

<strong>2004</strong>. L’amélioration du bilan de<br />

l’usage de l’eau se matérialise par une<br />

progression du rendement de réseau<br />

potable dans le monde qui a permis<br />

d’économiser 34 millions de m 3 soit<br />

l’équivalent d’une ville de 680 000<br />

habitants. Cette progression provient<br />

de l’amélioration du rendement de<br />

réseau des contrats de moins de 5 ans<br />

pour lesquels les efforts<br />

d’investissement sont importants<br />

(60,8% à 62,4%) .<br />

VE développe une filière agronomique<br />

de valorisation des déchets organiques<br />

de qualité. La production de compost à<br />

partir de boues de traitement d'eau,<br />

d’ordures ménagères et de déchets<br />

verts est en légère baisse mais ceci est<br />

largement compensé par<br />

l’augmentation de l’épandage direct<br />

en agriculture.<br />

La part de boues valorisées agronomiquement<br />

a ainsi augmenté<br />

de 3%, grâce à la capacité du Groupe<br />

à proposer des filières fiables et<br />

économiques pour l’évacuation des<br />

boues produites par les stations de<br />

traitement de la division Eau.<br />

En terme de réhabilitation de sol,<br />

l’augmentation du tonnage de terre<br />

dépolluée rend compte de la maîtrise<br />

de techniques comme la désorption<br />

thermique.<br />

31


32<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

DÉMARCHE<br />

ENVIRONNEMENT : PLANS D’ACTION ET PERFORMANCE<br />

Principes du Pacte<br />

Mondial correspondant :<br />

7, 8, 9<br />

Objectif reconduit<br />

Action terminée<br />

Objectif atteint<br />

Objectif<br />

partiellement atteint<br />

Objectif<br />

non atteint<br />

ENJEUX ET PLANS D’ACTION OBJECTIFS <strong>2004</strong><br />

Économiser les matières premières<br />

R Développer le recyclage et la valorisation matière R Augmenter le tonnage des déchets valorisés<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

Préserver les ressources énergétiques<br />

R Optimiser les rendements énergétiques<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

R Développer les énergies renouvelables<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

Lutter contre le changement climatique<br />

R Contribuer à réduire les émissions de CO2 dans<br />

le cadre des contrats de services énergétiques<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

R Capter et traiter le biogaz<br />

des centres de stockage des déchets<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

Cet enjeu est approfondi page 55.<br />

Limiter les polluants atmosphériques<br />

R Favoriser l’utilisation de combustibles<br />

et de véhicules plus propres<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

R Améliorer le traitement des fumées<br />

des incinérateurs<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

(matière)<br />

R Maîtriser les consommations de combustibles<br />

des installations thermiques<br />

R Maîtriser les consommations d’énergie pour<br />

le service de l’eau potable et de l’assainissement<br />

R Augmenter la part des énergies renouvelables<br />

dans la production globale d'énergie<br />

R Améliorer la performance CO2<br />

des principales installations de puissance<br />

supérieure à 20 MW de la division Énergie<br />

R Atteindre 100% des centres de stockage<br />

des déchets équipés de systèmes de collecte<br />

et d'unités de traitement du biogaz en 2005<br />

R Réduire les émissions des bus de 20% sur le CO,<br />

de 16% sur les HC et de 22% sur les particules<br />

d'ici à 2005<br />

R Maîtriser les émissions de polluants


PRÉSERVER LES RESSOURCES NATURELLES<br />

PERFORMANCE EN <strong>2004</strong><br />

4,6<br />

2002<br />

2003<br />

6,9<br />

6,0<br />

<strong>2004</strong><br />

Quantité de déchets valorisés<br />

(valorisation matière /<br />

en millions de tonnes)<br />

928<br />

908<br />

2 283<br />

779 817<br />

1 009<br />

2002 2003 <strong>2004</strong><br />

Consommation d’énergies<br />

renouvelables ou fatales<br />

(division Énergie - milliers de MWh)<br />

• Énergies renouvelables<br />

• Énergies fatales<br />

+7,7% +4,3%<br />

65 70<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

23<br />

24<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

Émissions de CO2 /<br />

production d’énergie<br />

• Production d’énergie<br />

(en millions de MWh)<br />

• Émissions de CO2<br />

(en millions de tonnes)<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF 2005<br />

! OBJECTIF QUANTIFIÉ<br />

86 88<br />

80<br />

5600 5999 6173<br />

2002<br />

2003<br />

Énergie produite par la division<br />

Propreté provenant de la<br />

valorisation énergétique des<br />

déchets<br />

(milliers de MWh)<br />

60 64<br />

Pourcentage de CSD captant et<br />

traitant le biogaz<br />

(en exploitation et dont la division<br />

Propreté possède la maîtrise des<br />

investissements)<br />

89 91<br />

84<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF 2005<br />

Émissions unitaires des véhicules de transport de voyageurs<br />

• CO (monoxyde de carbone) • HC (hydrocarbone) • Particules<br />

<strong>2004</strong><br />

100<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF 2006<br />

85 87<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF 2005<br />

78<br />

1,5<br />

2,3<br />

2002<br />

Consommation totale d’énergie<br />

pour le service de l’eau<br />

(millions de MWh)<br />

• Dépollution<br />

• Production d’eau potable<br />

0,374<br />

0,339<br />

2003<br />

2003<br />

1,7<br />

2,6<br />

2003<br />

1,89<br />

2,43<br />

<strong>2004</strong><br />

0,290<br />

! OBJECTIF QUANTIFIÉ ! ENJEUX PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong> 0,297<br />

Émissions nettes de CO2/MWh<br />

thermique produit<br />

par la division Énergie - (en t CO2/MWh)<br />

• France et République Tchèque<br />

• Monde<br />

67 40<br />

34<br />

153<br />

138<br />

1202<br />

126<br />

155<br />

1275<br />

129<br />

151<br />

1233<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

Émissions des unités d’incinération<br />

des déchets<br />

(dangereux ou non dangereux,<br />

en g/tonne de déchets incinérés)<br />

• NOx (oxyde d’azote)<br />

• SOx (oxyde de soufre)<br />

Le tonnage de déchets valorisés en constante<br />

augmentation depuis 2002 rend compte des efforts<br />

fournis par le Groupe pour proposer des filières de<br />

recyclage des déchets et pour produire des matières<br />

premières secondaires (compost, combustible de<br />

substitution...).<br />

La part des déchets valorisés par le Groupe passe ainsi<br />

de 11% à 12,1%, soit 900 000 tonnes de déchets traités<br />

valorisés supplémentaires. Ces matériaux incluent du<br />

papier / carton, du verre, des métaux, du compost, des<br />

matériaux de construction, mais aussi des combustibles<br />

de substitution.<br />

VE a augmenté en <strong>2004</strong> son niveau d’utilisation d’énergies<br />

renouvelables pour répondre à ses besoins énergétiques,<br />

confirmant son intérêt pour ces types de combustibles.<br />

À titre d’exemple, la division Énergie a favorisé des projets<br />

consistant à économiser les ressources en récupérant du<br />

gaz fatal produit par des cokeries en République Tchèque.<br />

La division Propreté continue à augmenter la production<br />

d’énergie (chaleur et électricité) à partir de déchets.<br />

6,2 millions de MWh ont été produits en <strong>2004</strong>, ce qui<br />

représente une croissance de 22 % par rapport à 2002.<br />

La plupart de cette énergie provient de l’incinération de<br />

déchets, mais l’augmentation du nombre et de la capacité<br />

des CSD avec un système de captage et de valorisation<br />

énergétique du biogaz est en constante augmentation.<br />

Ainsi, en <strong>2004</strong> la division Propreté a vendu 526 000 MWh<br />

d’électricité et 33 300 MWh d’énergie thermique issue du<br />

biogaz des CSD. Au sein de la division Eau, étant donné<br />

l’accroissement de l’activité, l’efficacité énergétique du<br />

service de l’eau s’améliore globalement. Le partage des<br />

bonnes pratiques en matière de consommation électrique<br />

lui a permis d’améliorer l’efficacité des systèmes de<br />

pompage d’eau potable.<br />

VE fait de la lutte contre le changement climatique un<br />

enjeu majeur. La division Énergie, premier contributeur du<br />

Groupe en émission de GES, a amélioré sa performance<br />

grâce à l’optimisation du choix de combustibles, l’amélioration<br />

des rendements de ses chaudières, l’utilisation de<br />

cogénération. En <strong>2004</strong>, les unités de cogénération<br />

représentent 46% de la demande énergétique de la<br />

division Énergie. Celle-ci poursuit également ses efforts<br />

pour maîtriser la demande en énergie de ses clients.<br />

Concernant les émissions de méthane des CSD qui jouent<br />

un rôle important dans les émission des GES de l’activité<br />

propreté, VE s’est fixé l’objectif de capter et traiter 100 %<br />

des émissions en 2006. Une légère augmentation du<br />

pourcentage à 64 % en <strong>2004</strong> démontre que des efforts<br />

dans certains pays sont nécessaires pour atteindre cet<br />

objectif dans les deux ans qui viennent. La division<br />

Propreté, par la production d’énergie à partir de<br />

l’incinération de déchets et la valorisation énergétique de<br />

biogaz, contribue à éviter 2,24 millions de tonnes équivalent<br />

CO2. En Allemagne et en République Tchèque, de<br />

nombreuses stations valorisent le biogaz issu de la digestion<br />

des boues afin de produire de l'énergie par cogénération<br />

(Prague a produit ainsi 24 000 MWh en <strong>2004</strong>).<br />

Les efforts de VE pour équiper ses incinérateurs de<br />

traitement des fumées se poursuivent et expliquent<br />

l’amélioration de la plupart des indicateurs d’émissions<br />

notamment de l’émission de poussière. Par ailleurs les<br />

émissions de HCl se stabilisent.<br />

Les variations des indices d’émissions de la division<br />

Transport s’expliquent par des évaluations plus précises<br />

réalisées pour chacune des flottes de véhicules. Aussi<br />

l’augmentation relative sur le périmètre Monde ne reflète<br />

pas l’amélioration de ces indices sur le périmêtre France<br />

(45% de la flotte mondiale gérée par la division Transport).<br />

La progression du pourcentage du personnel de conduite<br />

ayant suivi une formation à la performance<br />

environnementale (59%) participe à l’obtention de ces<br />

résultats. 27% des véhicules roulent au GPL, GNV, Diester,<br />

Aquazole, electricité, etc. contribuant à limiter les<br />

émissions de polluants atmosphériques.<br />

• HCI (acide chlorhydrique)<br />

• Poussières<br />

33


34<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

DÉMARCHE<br />

ENVIRONNEMENT : PLANS D’ACTION ET PERFORMANCE<br />

Principes du Pacte<br />

Mondial correspondant :<br />

7, 8, 9<br />

ENJEUX ET PLANS D’ACTION OBJECTIFS <strong>2004</strong><br />

Limiter les rejets polluants dans l’eau<br />

R Participer à la maîtrise des rejets industriels dans<br />

les réseaux de collecte d’eaux usées urbaines<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

R Collecter et traiter les lixiviats des centres<br />

de stockage des déchets<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

R Améliorer le rendement épuratoire<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

Santé environnementale<br />

R Maîtriser le risque de légionelle sur nos installations<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

R Assurer un suivi de la qualité sanitaire de l’eau potable<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

R Améliorer le traitement des fumées<br />

des incinérateurs<br />

GROUPE VE EAU PROPRETÉ ÉNERGIE TRANSPORT<br />

Cet enjeu est approfondi page 59.<br />

R Proposer un programme de maîtrise des rejets<br />

pour 50 réseaux d'ici à fin 2005<br />

R Atteindre 100% des centres de stockage<br />

des déchets équipés pour traiter les lixiviats<br />

d’ici à 2005<br />

R Maintenir un rendement épuratoire des stations<br />

de dépollution supérieur à 80%<br />

R Poursuite du programme légionelle<br />

de la division Énergie<br />

R Extension du plan légionelle aux activités<br />

de la division Eau<br />

R Formaliser des indicateurs adaptés pour<br />

l'eau potable afin de suivre les taux<br />

de conformité bactériologique et globale<br />

R Réduire les émissions de dioxines<br />

Analyse d’impacts : notre approche de la biodiversité<br />

L’évolution du nombre d’espèces vivantes à la surface de la terre constitue une question environnementale d’autant<br />

plus importante qu’à l’instar du changement climatique son rythme semble de plus en plus lié à l’activité<br />

anthropique. Pour l’essentiel, <strong>Veolia</strong> Environnement, par ses activités de services à l’environnement, contribue<br />

DOMMAGES À LA BIODIVERSITÉ IMPACTS DE L’ACTIVITÉ VE<br />

Destruction de l’habitat naturel<br />

Emprise au sol de nos installations de traitement<br />

La réduction ou destruction de l’habitat naturel d’une ou de la pollution (centres de stockage de déchets, stations<br />

plusieurs espèces met en danger ses capacités de s’alimenter<br />

ou de se reproduire (oiseaux, batraciens, etc…).<br />

d’épuration etc.).<br />

Dégradation des écosystèmes<br />

Les pollutions des milieux naturels (eau, air, sol)<br />

fragilisent les écosystèmes et les espèces, tant au niveau<br />

local (sols, eaux souterraines) qu’au niveau planétaire<br />

(changement climatique).<br />

Surexploitation et appauvrissement des ressources<br />

La surexploitation des espèces vivantes par la chasse et la<br />

pêche, mais également des ressources naturelles dont elles<br />

se nourrissent, conduit à leur extinction.<br />

Espèces invasives<br />

Introduction dans un écosystème d’espèces externes<br />

et déstabilisantes qui peuvent supplanter les premiers<br />

habitants.<br />

Accroissement démographique<br />

L’accroissement de la population humaine induit<br />

une pression croissante sur l’environnement.<br />

Traitement de la pollution des activités humaines<br />

et industrielles.<br />

VE est acteur local (assainissement, traitement des déchets<br />

dangereux) et global (réduction des émissions de gaz<br />

à effet de serre).<br />

R Économies de ressources naturelles<br />

(eau, énergie, materiaux).<br />

R Valorisation et recyclage agronomique des déchets<br />

avec restauration de l’humus.<br />

R Amélioration de la salubrité en milieu urbain limitant<br />

la prolifération d’espèces nuisibles (rats, etc.).<br />

Non directement concerné.


PRÉSERVER LES RESSOURCES NATURELLES<br />

PERFORMANCE EN <strong>2004</strong><br />

85,7% 92,3%<br />

93,0%<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF<br />

80%<br />

Taux de rendement épuratoire<br />

des stations<br />

(capacité superieure à 50 000 équivalent<br />

habitants)<br />

Qualité de l’air La division Énergie s'assure<br />

de la conformité technique de ses tours<br />

aéroréfrigérantes qui font l’objet d’un suivi<br />

sanitaire. Le déploiement de son plan<br />

d’action se poursuit en France et dans le<br />

reste du monde. Sur le reste de VE, la revue<br />

systématique des processus susceptibles<br />

d’être concernés a été effectuée au sein de la<br />

division Eau pour démarrer le plan d’action<br />

sur l’ensemble du parc de tours<br />

aéroréfrigérantes et de circuit de<br />

distribution d’eau chaude sanitaire. Concernant<br />

les émissions en dioxines, 68 % des<br />

déchets ont été incinérés dans des<br />

installations avec des émissions inférieurs à<br />

0,1 ng/Nm 3 , le seuil spécifié dans la future<br />

réglementation européenne qui entre en<br />

79%<br />

87% 95%<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF 2005<br />

! OBJECTIF QUANTIFIÉ ! OBJECTIF QUANTIFIÉ<br />

100%<br />

% de CSD collectant et traitant des<br />

lixiviats / interne ou externe<br />

(exploitation dont Onyx possède la<br />

maîtrise des investissements)<br />

vigueur le 28/12/05. Les mises en conformité<br />

des incinérateurs en accord avec notre<br />

objectif se poursuivent et toutes les<br />

installations répondront aux nouvelles<br />

réglementations à fin 2005 en Europe.<br />

Qualité de l’eau potable Partout dans le<br />

monde, l’eau potable est définie à partir de<br />

recommandations de l’Organisation<br />

Mondiale de la Santé. Ces recommandations<br />

servent de base à l’élaboration, dans chacun<br />

des pays, de valeurs seuils pour différents<br />

paramètres visant à s’assurer que l’eau de<br />

consommation ne constitue pas un danger<br />

potentiel pour la santé des personnes. Toute<br />

déviation à une valeur paramétrique ainsi<br />

définie constitue un signal devant entraîner<br />

Les efforts continus de la division Eau pour<br />

maintenir le rendement des stations de<br />

dépollution au-dessus de son objectif de<br />

80% dans le monde se concrétisent par des<br />

initiatives permanentes notamment en<br />

termes de maintenance ou de renouvellement<br />

des équipements, d’un meilleur<br />

contrôle en ligne et d’un suivi analytique<br />

toujours plus précis. L’accroissement du<br />

rendement des stations que gère la division<br />

Eau est le résultat de ces efforts. Les actions<br />

de surveillance des réseaux auprès des<br />

industriels notamment avec des<br />

propositions de programme de maîtrise des<br />

rejets se sont maintenues particulièrement<br />

en France où la réglementation ne le prévoit<br />

des actions correctives immédiates pour un<br />

retour rapide à la conformité. Dans le cadre<br />

d’une démarche proactive de maîtrise de la<br />

qualité de l’eau distribuée, la division Eau<br />

réalise des analyses de contrôle qualité en<br />

complément des analyses réglementaires.<br />

Sur l’ensemble des paramètres mesurés,<br />

98,9% des résultats sont conformes aux<br />

réglementations en vigueur dans chaque<br />

pays. Pour les paramètres bactériologiques,<br />

la conformité des résultats atteint 99,3%.<br />

Des travaux sont en cours au sein de la<br />

division Eau afin de promouvoir un nouvel<br />

indicateur, permettant de prendre en<br />

compte la durée et l'intensité des<br />

dépassements des standards de qualité<br />

préétablis.<br />

ACTIONS ENGAGÉES PAR VE<br />

R Études d’impact sur la flore et la faune préalables notamment à l’ouverture ou à l’extension de centres de stockage des déchets (CSD)<br />

R Restauration des zones humides sur les installations de traitement des eaux (Étang de Méry-sur-Oise, France)<br />

ou sur les sites de nos CSD (Onyx North America)<br />

R Identification et comptage d’espèces dans les zones d’implantation des sites de traitement des eaux (Royaume-Uni)<br />

R Amélioration par la R&D des impacts environnementaux de nos procédés de dépollution<br />

R Mise en place du SME avec objectifs quantitatifs<br />

R Partenariat avec les collectivités locales pour améliorer les performances de l’assainissement dans les zones sensibles<br />

(Ecosystèmes fragiles au regard de la directive européenne eaux usées / Union européenne)<br />

R Gestion alternative de la ressource en eau (réutilisation des eaux usées, dessalement, etc.)<br />

R Lutte contre les fuites et amélioration des rendements de réseaux d’eau potable<br />

R Suivi de la restauration de la biodiversité par l’apport de composts de déchets dans les sols agricoles (collaboration INRA)<br />

R Soutien de travaux R&D sur l’agroforesterie (Prix Environnement du magazine La Recherche soutenu par VE)<br />

pas systématiquement. C’est la raison<br />

pour laquelle ont été exclus les programmes<br />

proposés dans les autres pays où la<br />

réglementation oblige les industriels<br />

à maîtriser leurs rejets. La division Eau<br />

garde son objectif de 50 programmes<br />

proposés d’ici 2005.<br />

De son coté, la division Propreté poursuit<br />

ses investissements pour équiper ses<br />

centres de stockage de systèmes de<br />

collecte et de traitement des lixiviats (95%<br />

sont équipés). Ces actions répondent aux<br />

engagements que s’est fixé le Groupe en<br />

matière de prévention et de limitation<br />

des rejets dans l’eau.<br />

61<br />

62<br />

68<br />

2002<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

OBJECTIF 2005<br />

Part des déchets traités dans des<br />

incinérateurs avec des émissions de<br />

dioxines inférieures à 0,1 ng/Nm 3 et<br />

dont la division Propreté possède<br />

la maîtrise des investissements<br />

positivement à la réduction de la charge polluante pesant sur les écosystèmes. Ces améliorations environnementales permettent<br />

indirectement d’atténuer les dommages à la biodiversité. Ces derniers proviennent de différents facteurs que l’on peut regrouper<br />

en cinq catégories, pour lesquelles nous identifions progressivement l’impact de nos activités :<br />

100<br />

35


36<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

2003 2005<br />

<strong>2004</strong><br />

Dialogue<br />

2006 2007 2008<br />

Notre réussite à long terme est liée à notre capacité à prendre en considération les intérêts<br />

de nos parties prenantes. C’est pourquoi nous entretenons un dialogue permanent avec chacune<br />

d’entre elles : salariés, actionnaires, investisseurs financiers, clients, fournisseurs, pouvoirs publics,<br />

associations ou ONG. Bien les connaître, identifier leurs attentes et déterminer les responsabilités<br />

que nous avons à leur égard, tels sont, à nos yeux, les fondements d'une relation réussie.<br />

Conscients de l’exigence de transparence dont nous devons faire preuve, nous nous efforçons<br />

d’expliquer de façon toujours plus précise la manière dont nous exerçons notre métier.<br />

C’est ce dont témoigne notamment la mise en perspective de nos performances économiques,<br />

environnementales et sociales.


Chiffre d’affaires<br />

24 673 M€<br />

Les relations financières<br />

avec nos principales parties prenantes<br />

Notre contribution au tissu économique local<br />

Nos activités contribuent à créer de la valeur<br />

pour les communautés au service desquelles<br />

nous intervenons. Nos impacts économiques se<br />

mesurent principalement sur le plan local, car ils<br />

correspondent à des prestations qui s’insèrent<br />

dans la vie quotidienne des populations.<br />

Plusieurs caractéristiques de notre action<br />

illustrent ces impacts :<br />

R Notre rôle de collecteur de redevances pour<br />

le compte des collectivités locales et des<br />

organismes publics : nous collectons plus de<br />

2,1 milliards d’euros par an, dont une grande<br />

partie contribue à des enjeux de développement<br />

durable (agences de l’eau, taxes sur les activités<br />

polluantes dans le secteur des déchets, etc.).<br />

R Notre rôle d’employeur local et durable : nos<br />

activités nécessitent une main-d’œuvre qualifiée,<br />

adaptée aux besoins, principalement locale.<br />

Sommes redistribuées<br />

aux parties prenantes<br />

22 306 M€<br />

Sommes conservées<br />

dans l’entreprise<br />

avant réinvestissement<br />

2 367 M€<br />

1 Ces données ne proviennent pas de notre système de reporting financier et n'ont donc pas été vérifiées par nos auditeurs.<br />

www.durable.veoliaenvironnement.com<br />

Document de référence <strong>2004</strong><br />

La recherche de l’adéquation et de l’amélioration<br />

de nos prestations nous conduit à mener une<br />

politique systématique d’élévation du niveau de<br />

compétences de nos salariés et des outils<br />

techniques qu’ils utilisent. Cette dynamique<br />

d’emploi de proximité et de formation<br />

caractérise notre gestion contractuelle et<br />

constitue un savoir-faire essentiel au maintien<br />

de notre avantage concurrentiel.<br />

R Notre rôle d’acheteur local : nous<br />

contribuons au développement économique<br />

local en privilégiant les achats locaux.<br />

R Notre rôle de prestataire de services : nous<br />

nous inscrivons dans des relations contractuelles<br />

à long terme avec nos clients et proposons des<br />

services contribuant à l’amélioration de la<br />

qualité de vie et de l’environnement dans les<br />

conditions les plus économiquement<br />

acceptables par les populations.<br />

La répartition de nos revenus parmi nos parties prenantes en <strong>2004</strong><br />

Le tableau ci-dessous présente la façon dont le revenu de nos activités est redistribué auprès de nos différentes parties prenantes.<br />

Collaborateurs (charges de personnel) 7 424 M€<br />

Fournisseurs, prestataires externes et impôts indirects 1<br />

11 502 M€<br />

Administrations fiscales 226 M€<br />

Taxes et redevances reversées aux organismes publics 2 143 M€<br />

Banques et investisseurs obligataires 612 M€<br />

Actionnaires y compris minoritaires 399 M€<br />

Investissements nets 519 M€<br />

37


38<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Comprendre les attentes des parties prenantes<br />

Actionnaires<br />

et communauté<br />

financière<br />

Clients industriels<br />

et municipaux<br />

Consommateurs<br />

et associations<br />

de consommateurs<br />

Salariés<br />

et partenaires sociaux<br />

Riverains<br />

et associations<br />

de riverains<br />

Associations<br />

et ONG<br />

Pouvoirs publics<br />

Organismes<br />

professionnels<br />

Partenaires scientifiques<br />

et universitaires<br />

Fournisseurs<br />

et prestataires<br />

MODES DE CONSULTATION ATTENTES EXPRIMÉES<br />

p <strong>Rapport</strong>s d’activité<br />

p Réponse aux questionnaires d’agences<br />

p Rencontres avec analystes financiers<br />

p Club des actionnaires<br />

ppp Enquêtes de satisfaction<br />

ppp Relations commerciales<br />

pp Enquêtes de satisfaction<br />

ppp Relais de proximité<br />

ppp Gestion des réclamations<br />

ppp Numéros verts<br />

p Réunions Comité Groupe<br />

ppp Comité d’Entreprise<br />

ppp CHSCT 1<br />

ppp Enquêtes de satisfaction<br />

pp Intranet<br />

pp Entretiens annuels<br />

ppp Concertation locale<br />

ppp <strong>Rapport</strong>s d’information<br />

ppp Partenariats privilégiés<br />

pp Groupes de travail<br />

ppp Rencontres<br />

ppp <strong>Rapport</strong>s d’information<br />

ppp Groupes de travail<br />

ppp <strong>Rapport</strong>s d’information<br />

pp Groupes de travail<br />

pp Rencontres<br />

ppp Partenariats de recherche<br />

ppp Enquêtes de satisfaction<br />

p Négociation d’accords cadres<br />

ppp Échange de bonnes pratiques<br />

DIALOGUE<br />

Les attentes identifiées sont classées d’une part selon 4 thèmes (Environnement / Économie / Social / Transversal)<br />

et d’autre part selon le nombre de catégories de parties prenantes pour lesquelles elles constituent<br />

une préoccupation centrale. Nous avons réalisé une typologie des parties prenantes en identifiant leurs attentes et<br />

les principaux modes de consultation.<br />

Nombre de catégories de parties prenantes :<br />

4 catégories de parties prenantes principalement concernées 3 catégories de parties prenantes principalement concernées<br />

2 catégories de parties prenantes principalement concernées 1 catégorie de parties prenantes principalement concernée<br />

Modes de consultation : p Niveau Groupe p Niveau Division p Niveau Site<br />

1 Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail<br />

2 Déploiement d’un SME adapté<br />

7 Transparence et matérialité de l’information<br />

10 Rentabilité financière de <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

11 Éthique et bonne gouvernance<br />

1 Prévention des risques environnementaux et sanitaires<br />

2 Déploiement d’un SME adapté<br />

5 Préservation des ressources<br />

7 Transparence et matérialité de l’information<br />

8 Qualité de service et bon rapport coût/efficacité<br />

9 Innovations techniques<br />

12 Contribution à la performance développement durable des autres secteurs d’activité<br />

13 Contribution au financement des services essentiels<br />

18 Mesures spécifiques de formation et d’intégration en cas de reprise du personnel<br />

23 Respect et anticipation de la réglementation<br />

1 Prévention des risques environnementaux et sanitaires<br />

6 Accès aux services essentiels<br />

8 Qualité de service et bon rapport coût/efficacité<br />

21 Concertation régulière<br />

7 Transparence et matérialité de l’information<br />

15 Respect des droits de l’homme<br />

16 Hygiène et sécurité des salariés<br />

17 Diversité et non-discrimination<br />

18 Maintien d’un climat social satisfaisant en cas de reprise du personnel<br />

19 Formation qualifiante des salariés<br />

20 Opportunités de mobilité interne<br />

21 Concertation régulière<br />

1 Prévention des risques environnementaux et sanitaires<br />

3 Limitation des impacts<br />

4 Préservation des milieux naturels<br />

7 Transparence et matérialité de l’information<br />

1 Prévention des risques environnementaux et sanitaires<br />

2 Déploiement d’un SME adapté<br />

3 Limitation des impacts<br />

6 Accès aux services essentiels<br />

7 Transparence et matérialité de l’information<br />

15 Respect des droits de l’homme<br />

16 Hygiène et sécurité des salariés<br />

17 Diversité et non-discrimination<br />

21 Concertation régulière<br />

22 Contribution aux politiques publiques de développement durable<br />

23 Respect et anticipation de la réglementation<br />

25 Soutien financier<br />

26 Mécénat de compétences<br />

3 Limitation des impacts<br />

15 Respect des droits de l’homme<br />

16 Hygiène et sécurité des salariés<br />

22 Contribution aux politiques publiques de développement durable<br />

22 Contribution aux politiques publiques de développement durable<br />

21 Concertation régulière<br />

9 Innovations techniques<br />

24 Partenariats, débats et prospectives<br />

14 Relations commerciales durables et équitables<br />

7 Transparence et matérialité de l’information<br />

environnement<br />

25<br />

transversal<br />

économie<br />

10<br />

11<br />

4 8 12<br />

5<br />

3<br />

2<br />

1<br />

6<br />

7<br />

9<br />

13<br />

14<br />

22 21 15<br />

24<br />

23<br />

16<br />

18<br />

17<br />

4<br />

26<br />

20<br />

social


Nos responsabilités à l’égard<br />

de nos 250 000 collaborateurs<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement est implantée dans<br />

65 pays dont les caractéristiques sociales et<br />

institutionnelles sont très variables.<br />

Les 1 341 sociétés qui composent le Groupe<br />

disposent d’une forte autonomie dans leurs<br />

choix organisationnels pour tenir compte<br />

des contraintes de leur environnement et des<br />

exigences de leurs clients. Cela a conduit à<br />

adopter une politique de gestion des ressources<br />

humaines très décentralisée. Néanmoins,<br />

les pratiques en matière de gestion de l’emploi<br />

et des relations du travail s’inscrivent dans le<br />

cadre de principes définis au niveau du Groupe.<br />

Ce modèle social, largement inspiré des réalités<br />

institutionnelles françaises, se décline dans le<br />

contexte propre à chaque pays. Il s’ordonne<br />

autour de 4 axes principaux qui structurent les<br />

relations avec les collaborateurs et avec leurs<br />

représentants :<br />

R la recherche d’une plus grande fidélisation des<br />

collaborateurs en faisant du Groupe un espace<br />

de mobilité et de progression professionnelle ;<br />

R Une politique de rémunération qui intègre<br />

la préoccupation de protection sociale et de<br />

participation des salariés aux résultats de<br />

l’entreprise ;<br />

R une amélioration des conditions de vie au<br />

travail et de protection des salariés ;<br />

R un effort de dialogue social à tous les niveaux.<br />

Fidéliser les collaborateurs à travers<br />

une politique de mobilité interne<br />

et de développement de la progression<br />

professionnelle<br />

Pérenniser les emplois et favoriser la mobilité<br />

interne<br />

Une des premières conditions pour fidéliser les<br />

collaborateurs est de leur proposer des emplois<br />

stables. Le Groupe a fait un effort important<br />

dans ce domaine.<br />

La part des emplois à durée indéterminée était<br />

de 93 % en <strong>2004</strong>, en progression de 2 points par<br />

rapport à 2003. La même tendance peut être<br />

constatée en France (95,1% en <strong>2004</strong> contre<br />

94,7 % en 2003). Par ailleurs, une part importante<br />

des contrats à durée déterminée donne lieu<br />

à une embauche définitive. Cela a été le cas<br />

pour 21 % des embauches en <strong>2004</strong>.<br />

Le recours au travail temporaire tend également<br />

à se réduire. De 4,7 % des effectifs en équivalent<br />

temps plein en 2003, il est passé à 4,4%.<br />

Une grande majorité des collaborateurs a<br />

un contrat de travail à temps plein malgré le<br />

caractère parfois très fractionné dans le temps<br />

des activités de VE (nettoyage industriel,<br />

transports interurbains).<br />

En <strong>2004</strong>, 94,2 % des contrats étaient à temps<br />

plein. Le taux de rotation des salariés qui fait<br />

partie des indicateurs de progrès que le Groupe<br />

s’est fixé pour 2005 connaît également une<br />

évolution positive : il est passé de 14,9% en 2003<br />

à 14,2% en <strong>2004</strong>.<br />

La pérennisation des contrats doit aller de pair<br />

avec une amélioration de la mobilité interne.<br />

Quelle que soit sa spécialité sur le plan<br />

technique, chaque collaborateur de VE a vocation<br />

à évoluer au sein d’un groupe dont les activités<br />

contribuent toutes au développement du métier<br />

de services à l’environnement. La mobilité<br />

interne est donc systématiquement privilégiée<br />

par rapport au recrutement externe. Lorsqu’une<br />

entreprise connaît une diminution de son<br />

activité, des reconversions dans les autres<br />

entreprises du Groupe sont offertes aux salariés<br />

avec l’accompagnement nécessaire, notamment<br />

en matière de formation. En ce qui concerne<br />

les cadres, la mobilité entre les divisions est<br />

fortement encouragée pour permettre la<br />

diffusion des savoir-faire et des modes de<br />

gestion propres au métier de service<br />

à l’environnement.<br />

Permettre à tous ceux qui le souhaitent<br />

de connaître une progression professionnelle<br />

en cours de carrière.<br />

La politique de fidélisation des collaborateurs<br />

ne passe pas seulement par la pérennisation des<br />

contrats de travail et la mobilité interne.<br />

Elle implique également d’offrir à chacun des<br />

possibilités de progression professionnelle.<br />

Chaque collaborateur qui le souhaite peut<br />

s’engager dans un parcours le conduisant<br />

à un diplôme ou un titre reconnu sur le marché<br />

du travail en faisant valider les acquis de son<br />

expérience et en complétant par la formation<br />

les connaissances et les compétences qui<br />

lui manquent.<br />

La systématisation des entretiens annuels<br />

d’évaluation professionnelle, la mise en place<br />

progressive d’un “passeport formation” commun<br />

à tous, de bilans de compétences à mi-carrière<br />

et d’entretiens d’orientation professionnelle<br />

contribueront à guider les salariés dans<br />

l’élaboration de leur parcours professionnel.<br />

Cette politique s’inscrit clairement dans une<br />

volonté de développement d’une gestion des<br />

âges, d’autant plus nécessaire que certaines<br />

activités présentent un caractère de pénibilité du<br />

travail et que l’âge de la retraite a été repoussé<br />

dans de nombreux pays, dont la France.<br />

Ces différentes composantes de la politique de<br />

VE ont fait l’objet d’un accord conclu dans le<br />

cadre du comité de Groupe en France avec les<br />

6 organisations syndicales représentatives des<br />

salariés. Elles seront progressivement étendues<br />

à l’ensemble des entreprises de VE, quel que soit<br />

39


40<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

bonne pratique<br />

leur pays d’implantation.<br />

Le Campus <strong>Veolia</strong> Environnement constitue un<br />

outil majeur de mise en œuvre de cette politique<br />

de progression professionnelle. Il a vocation non<br />

seulement à favoriser la professionnalisation<br />

des jeunes à travers le développement de<br />

l’apprentissage (600 jeunes ont été accueillis<br />

en <strong>2004</strong> pour préparer 15 diplômes du premier<br />

niveau de qualification au niveau cadre) mais<br />

également à accueillir tous les collaborateurs<br />

qui veulent mettre à jour leurs connaissances<br />

et mieux maîtriser leur métier. Le Campus VE<br />

constitue le pôle central d’un réseau de<br />

structures de formation implantée partout dans<br />

le monde (République Tchèque, Maroc, Royaume-<br />

Uni, Suède, Chine, Allemagne, Australie, …)<br />

Favoriser une politique de rémunération qui<br />

intègre la préoccupation de protection sociale<br />

et de participation des salariés aux résultats<br />

de l’entreprise.<br />

Les pratiques en matière de rémunération<br />

constituent un autre élément de la politique<br />

visant à fidéliser les collaborateurs et à favoriser<br />

leur progression au sein de VE. Celles-ci tendent<br />

de plus en plus à englober le salaire et les<br />

différents éléments qui concourent à la<br />

protection sociale. Sur ce plan également, VE<br />

tend à procurer à l’ensemble des salariés des<br />

avantages analogues à ceux dont bénéficient<br />

les salariés en France.<br />

En particulier :<br />

R Tirant bénéfice de sa taille et de sa dimension<br />

internationale, VE a mis en place des couvertures<br />

complémentaires pour les frais de santé et de<br />

prévoyance (invalidité, décès, incapacité). Les<br />

contrats d’assurance ont été regroupés au sein<br />

de “pool” qui permettent d’optimiser à la fois les<br />

coûts et les prestations. Le nombre de<br />

La journée internationale Prévention-Hygiène-Sécurité organisée par Onyx<br />

Le 21 octobre <strong>2004</strong> a eu lieu la deuxième édition de la Journée Prévention Sécurité.<br />

De dimension nationale en 2003, l’ensemble des collaborateurs de la division Propreté dans<br />

le monde a pu participer à l’événement en <strong>2004</strong>. Cette journée est l’occasion de rappeler<br />

que la sécurité et la santé des collaborateurs sont des priorités. Elle consiste en une multitude<br />

de rencontres où la sécurité est au cœur des discussions. Au-delà d’un programme minimum<br />

commun à tous, chaque site était encouragé à proposer, localement, des actions personnalisées.<br />

Parmi les initiatives prises localement peuvent être citées, entre autres:<br />

R Hong Kong : des groupes de réflexion sur les troubles musculo-squelettiques ont été formés,<br />

enrichis de l’intervention d’un thérapeute, des exercices d’évacuation en cas<br />

d’incendie ont été réalisés.<br />

R Pologne : sur le centre de stockage de Zgok, un spécialiste de l’hygiène et la sécurité du<br />

travail est intervenu 4 heures auprès des salariés afin de sensibiliser ces derniers aux menaces<br />

existant dans l’environnement du travail et leur élimination et moyens pour les éviter.<br />

R France, Région Sud-Ouest : un dépliant reprenant le programme de la journée et<br />

personnalisé avec les résultats sécurité de chaque agence a été réalisé pour chaque site<br />

et distribué à tous les collaborateurs.<br />

DIALOGUE<br />

collaborateurs bénéficiant d’une couverture dans<br />

le cadre de ces regroupements de contrats est<br />

actuellement d’environ 144 000 soit 60 % de<br />

l’effectif global. Parmi ces personnes, un peu plus<br />

de 38 000 travaillent en dehors de la France, ce<br />

qui correspond à un triplement depuis 2002.<br />

R En <strong>2004</strong>, le plan d’actionnariat salarié Séquoia<br />

a été déployé dans 7 pays (Allemagne, Belgique,<br />

France, Hongrie, République Tchèque, Suède et<br />

Suisse). Il s’inscrit dans la perspective d’offres<br />

régulières afin que tous les collaborateurs de<br />

VE puissent, à terme, devenir actionnaires.<br />

R La rémunération moyenne annuelle brute a<br />

été de 24 273 € en <strong>2004</strong>, soit une augmentation<br />

de 3,4% par rapport à 2003. La rémunération<br />

annuelle moyenne des hommes a été de<br />

24 825 €, soit une augmentation de 3,4% par<br />

rapport à 2003. La rémunération annuelle<br />

moyenne des femmes a été de 21 640 €, soit une<br />

augmentation de 3,4% par rapport à 2003. L’écart<br />

moyen de rémunération entre les hommes et les<br />

femmes reste stable entre 2003 et <strong>2004</strong>, à 12,8%.<br />

Améliorer les conditions de vie au travail<br />

et la protection des salariés<br />

Les enjeux de la politique santé et sécurité<br />

au travail<br />

VE s’attache à assurer l’intégrité physique et<br />

morale de ses collaborateurs. En effet, une<br />

politique efficace de prévention des accidents du<br />

travail et des maladies professionnelles a des<br />

impacts directs sur la réduction de<br />

l’absentéisme, sur la motivation et plus<br />

généralement sur le climat social. De même, elle<br />

influe sur la productivité et la qualité du service.<br />

La spécificité de VE tient au fait que nos<br />

collaborateurs sont exposés à deux types de<br />

risques : les risques inhérents à nos métiers<br />

auxquels s’ajoutent les risques extérieurs dans<br />

bonne pratique<br />

Le déploiement du Système de Management<br />

Intégré Santé Sécurité Environnement chez nos<br />

clients industriels<br />

Afin de répondre aux attentes de plus en plus exigeantes<br />

de nos clients industriels et à une législation de plus en<br />

plus contraignante, <strong>Veolia</strong> Environnement met en place un<br />

Système de Management Intégré Santé Sécurité<br />

Environnement. Il est basé sur le principe de l’amélioration<br />

continue, la prévention des dysfonctionnements et la mise<br />

en œuvre de solutions adaptées. Cette démarche vise la<br />

certification qualité ISO 9001 et la certification<br />

environnementale ISO 14001. Elle s’appuie sur le référentiel<br />

OHSAS 18001. Ce système est mis en place notamment au<br />

sein de ARCELOR, au Brésil et au sein de SOLLAC, à Creil<br />

Montataire en France. Il est actuellement déployé chez PSA<br />

au sein de notre filiale commune SENSE à Sochaux,<br />

Mulhouse et Vesoul, en France.


interviennent, en toute autonomie, sur la voie<br />

publique et où d’autre part, les sites d’intervention<br />

appartiennent bien souvent à nos clients.<br />

Les principes généraux et les moyens mis en<br />

œuvre pour la protection des collaborateurs<br />

La réduction des taux de fréquence et de gravité<br />

des accidents du travail constitue un des<br />

objectifs du plan de progrès social de VE. Le suivi<br />

de ces indicateurs fait désormais partie de la<br />

gestion opérationnelle de chaque société de VE.<br />

Outre l’amélioration constante des matériels de<br />

sécurité et des équipements individuels de<br />

protection, les axes d’action de la politique de<br />

prévention santé sécurité sont les suivants :<br />

R La poursuite de la démarche d’identification<br />

et d’évaluation des risques engagée en 2002<br />

dans toutes les divisions permettant une<br />

planification des actions à mener ;<br />

R L’information et la sensibilisation des collaborateurs<br />

afin qu’ils soient les acteurs de leur<br />

propre sécurité : en <strong>2004</strong>, près d’un million<br />

d’heures de formation à la sécurité ont été<br />

dispensées ;<br />

R Le renforcement du réseau des animateurs<br />

sécurité partout dans le monde ;<br />

R Le plan de sécurisation des déplacements et<br />

des missions à l’international : VE forme ses<br />

collaborateurs aux risques encourus lorsqu’ils<br />

sont en mission ou s’ils travaillent dans des pays<br />

à risques.<br />

Chaque mois, une liste de pays donnant lieu<br />

à une interdiction de déplacement, de séjour ou<br />

à une prise de précautions particulières est<br />

diffusée. Cette classification permet de prendre<br />

les dispositions nécessaires pour garantir les<br />

conditions de sûreté maximum.<br />

R Le développement du dialogue social et de la<br />

concertation en matière de sécurité avec les<br />

représentants du personnel dans le cadre des<br />

2 242 instances dédiées à l’étude des questions<br />

de santé sécurité.<br />

Favoriser le dialogue social à tous les niveaux<br />

Une politique fondée sur la fidélisation des<br />

collaborateurs, sur le développement des<br />

compétences à travers des parcours de<br />

progression et sur l’amélioration des conditions<br />

de vie au travail fait appel en permanence à une<br />

double responsabilité : celle de l’entreprise qui<br />

doit prendre des engagements précis à l’égard<br />

des salariés et celle des collaborateurs euxmêmes<br />

qui sont incités à développer une plus<br />

grande autonomie dans le travail et une attitude<br />

plus responsable tant à l’égard de la délivrance<br />

des services au client qu’à l’égard des questions<br />

touchant à la santé et à la sécurité.<br />

L’établissement de règles collectives, par la<br />

négociation, est une condition indispensable<br />

à la mise en œuvre de cette double<br />

responsabilité. Ces règles ne peuvent résulter<br />

que d’un dialogue permanent avec les<br />

représentants du personnel. Elles ne constituent<br />

pas un cadre rigide mais elles doivent faire<br />

l’objet d’une adaptation aux contraintes et au<br />

contexte spécifique des différentes entreprises<br />

qui composent VE.<br />

C’est pourquoi VE développe le dialogue social<br />

à tous les niveaux. La mise en place du comité de<br />

Groupe en France a été l’occasion de renforcer la<br />

cohérence de cette politique de dialogue social.<br />

La signature en octobre <strong>2004</strong> par l’ensemble<br />

des organisations syndicales de l’accord sur<br />

le développement des compétences et la<br />

progression professionnelle a permis de traduire<br />

cette recherche commune de règles collectives.<br />

Cet accord est en cours de déclinaison dans<br />

l’ensemble des entreprises qui composent VE en<br />

France. Cela contribue à intensifier un dialogue<br />

déjà très régulier dans les entreprises.<br />

Au niveau mondial, ce dialogue implique 13 457<br />

représentants du personnel, et elle s’est traduite<br />

par 1 360 accords en <strong>2004</strong>.<br />

Une nouvelle négociation devrait s’ouvrir<br />

prochainement sur le thème santé, sécurité et<br />

vie au travail.<br />

La mise en place d’un Comité de Groupe<br />

européen est en cours. Ce comité devrait être<br />

installé avant la fin de l’année 2005. Il aura<br />

vocation à traiter de thèmes d’intérêt<br />

transnational et en particulier ceux qui auront<br />

déjà fait l’objet d’accords dans le cadre du comité<br />

de Groupe en France.<br />

Parallèlement, des études sont menées auprès<br />

des collaborateurs pour mieux appréhender<br />

leurs aspirations et mieux connaître leurs<br />

attitudes dans le champ des relations du travail<br />

et de l’adhésion aux objectifs de l’entreprise.<br />

Certaines ont un intérêt local (on peut citer par<br />

exemple une enquête menée auprès des salariés<br />

en Lituanie après la fusion de deux sociétés) ;<br />

d’autres ont une portée géographique plus large<br />

comme celle concernant l’accès à la formation et<br />

les attentes des salariés en matière de<br />

développement des compétences conduite en<br />

France avec l’aide du CECOP et d’un institut de<br />

sondage (CSA) en <strong>2004</strong>.<br />

41


42<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Le sens du client<br />

Notre engagement au quotidien<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement a fait du “sens du client”<br />

l’une de ses 5 valeurs d’entreprise. Pour que cet<br />

engagement se concrétise au mieux,<br />

et s’articule de manière claire et homogène pour<br />

nos collaborateurs, nous avons organisé notre<br />

démarche autour de 6 principes. Appliqués sur<br />

les 3 catégories de clients (particuliers,<br />

industriels, municipaux) et pertinents pour les<br />

4 activités du Groupe, ces principes sont mis en<br />

œuvre au quotidien et évalués annuellement sur<br />

le périmètre du reporting pour rendre compte<br />

des progrès, innovations et évolutions des<br />

indicateurs.<br />

<strong>2004</strong> : une année d’initiatives pour améliorer<br />

la qualité de service aux particuliers<br />

Le reporting 2003 et la mobilisation interne<br />

qu’il a suscité ont permis cette année le pilotage<br />

d’améliorations et le développement de<br />

nouveaux projets. Parmi les actions notables :<br />

R un souci de rigueur et d’ harmonisation.<br />

Sur le sujet des études, il se traduit par<br />

la réflexion de <strong>Veolia</strong> Water et Dalkia pour<br />

identifier les 10 indicateurs clés de la satisfaction<br />

clients ;<br />

R une volonté de mettre en œuvre de nouveaux<br />

services visant à améliorer la qualité, la sécurité<br />

et le bien-être de nos clients.<br />

C’est ainsi que le TAD (transport à la demande)<br />

maintenant proposé dans 10 réseaux du<br />

périmètre de Connex, la généralisation de<br />

structures adaptées aux personnes handicapées<br />

(Allemagne, Maroc) et l’accroissement des<br />

informations accessibles en langues étrangères<br />

Les 6 principes de la relation client <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

S’engager : engagements de service contractuels, chartes clients, démarches de progrès,<br />

certifications<br />

Comprendre et Satisfaire : études d’investigation (nouvelles attentes, test d’offres), études de<br />

satisfaction, sondages d’opinion, outils d’écoute marchés (groupes qualitatifs, clubs sectoriels)<br />

Accueillir et Servir : pour les particuliers cela concerne les relais relationnels de proximité<br />

(accueil en agences commerciales, agences mobiles, centres d’appels, numéros spéciaux,<br />

guichets, bornes interactives ...) et les services personnalisés (services pour les personnes<br />

à mobilité réduite – populations vulnérables – politiques tarifaires spéciales pour familles,<br />

jeunes, troisième âge, chômeurs …). Pour les industriels, cela comprend les organisations<br />

dédiées (équipes sur site, interlocuteur unique, dispositifs d’astreinte …) et le pilotage de la<br />

qualité. Sont aussi prises en compte les politiques de traitement des réclamations et des<br />

incidents opérationnels<br />

Simplifier et Informer : initiatives développées pour simplifier les procédures (abonnement,<br />

facturation, compréhension des contrats) et favoriser la communication et la transparence<br />

(panneaux d’information, SMS, bases de données, lettres d’information, outils d’interface,<br />

extranets de suivi de la prestation, comptes rendus, tableaux d’indicateurs de performance…)<br />

Mobiliser et Former : actions conçues pour mobiliser et former les salariés et le personnel<br />

en contact avec le client vers un service de qualité<br />

Sensibiliser et Eduquer : événements, expositions, concours pour sensibiliser les citoyens<br />

à l’environnement et favoriser l’ancrage de l’entreprise dans la communauté<br />

DIALOGUE<br />

(Australie, Grande-Bretagne) enrichissent l’offre<br />

des services personnalisés.<br />

Nos efforts pour développer l’information en<br />

temps réel vont dans le même sens. En témoignent<br />

les innovations comme le centre d’alerte de crise<br />

<strong>Veolia</strong> Water – France, l’usage du SMS comme<br />

vecteur d’information – Chine, Australie, France,<br />

et le suivi par GPS des collectes Onyx – France.<br />

La diversité des initiatives relevant du<br />

”Principe 5 : Mobiliser et former” justifient l’ajout<br />

au référentiel d’un indicateur “Formation”. Il met<br />

en évidence l’importance de l’effort de pédagogie<br />

et de renforcement de la culture client.<br />

NOUVEAUX OBJECTIFS<br />

• 2005 : déploiement du programme<br />

“Going for Green” en Australie, Irlande et<br />

États Unis proposant aux collaborateurs un code<br />

de conduite face à un client mécontent.<br />

• 2006 : amélioration de l’indicateur “Gestion<br />

des réclamations”<br />

• 2008 : mesure de la satisfaction sur la base<br />

d’un corpus harmonisé de KSI - Key Satisfaction<br />

Indicators, indicateurs d’évaluation du service.<br />

S’engager dans une démarche de progrès<br />

avec nos clients industriels<br />

Le client industriel, dans sa démarche<br />

d’externalisation , accorde une importance<br />

capitale à la définition de nos prestations<br />

de service. Celles-ci sont décrites dans des<br />

contrats sur-mesure où chaque engagement est<br />

garanti par des clauses spécifiques.<br />

Les grands comptes industriels, qui représentent<br />

70 à 85 % du chiffre d’affaires selon les divisions,<br />

Communiquer en temps réel :<br />

confort et sécurité pour nos clients


Niveaux de déploiement des outils relationnels<br />

pour les clients industriels<br />

Pilotage de la prestation<br />

Certification(s)<br />

Indicateurs de performances<br />

Prise en charge de la prestation<br />

Écoute prospective<br />

Enquêtes de satisfaction<br />

Organisation dédiée<br />

Usine d'Arcelor à Vega Do Sul, Brésil<br />

ont la particularité de regrouper plusieurs sites<br />

industriels au sein d’une même entreprise<br />

et de disposer de structures de coordination de<br />

leurs achats de services à l’échelle nationale voire<br />

internationale. Nous leur proposons une<br />

prestation personnalisée et, pour répondre<br />

à leurs besoins spécifiques, nous avons mis<br />

en place une organisation dédiée au sein de la<br />

Direction des Marchés Industriels. Ainsi les SAM<br />

(Strategic Account Managers, responsables<br />

commerciaux) coordonnent la relation<br />

commerciale et les MAM (Market Account<br />

Managers, responsables marketing)<br />

apportent la compétence et l’expertise sur<br />

8 secteurs cibles (automobile, agro-alimentaire,<br />

chimie, pharmacie, sidérurgie, pétrole,<br />

microélectronique, pâte à papier).<br />

Construire un référentiel d’indicateurs<br />

pertinents pour l’industrie<br />

Notre volonté de nous engager dans une<br />

démarche de progrès nous a conduit en <strong>2004</strong><br />

à construire un référentiel de 7 indicateurs clés<br />

de nos prestations de service pour mesurer entre<br />

autres le déploiement :<br />

R d’une organisation dédiée client : équipe sur<br />

site, coordinateur client, SAM, etc.<br />

R de dispositifs d’écoute : études de marché,<br />

“focus groups”, séminaires sectoriels, clubs<br />

industrie, etc.<br />

R de l’informatisation du suivi des prestations :<br />

outils techniques pour une information fiable,<br />

détaillée et en temps réel sur le service délivré<br />

32%<br />

45%<br />

41%<br />

59%<br />

64%<br />

64%<br />

73%<br />

Performances des indicateurs pour les clients particuliers<br />

à périmètre constant : • 2003 • <strong>2004</strong> / sur le nouveau périmètre :• <strong>2004</strong><br />

Formation relation client<br />

Communication/édition<br />

Internet<br />

Services personnalisés<br />

Base de données<br />

Gestion des réclamations<br />

Relais relationnels de proximité<br />

tels que extranet, facture électronique,<br />

télérelevés.<br />

R d’indicateurs de performance : synthèses,<br />

reporting, tableaux de bords consolidant des<br />

indicateurs de performance sur la qualité, la<br />

disponibilité, etc. Pour le Groupe PSA par<br />

exemple, près de 500 indicateurs ont été<br />

élaborés pour suivre la performance de plus de<br />

21 activités de services délivrés pour 4 usines.<br />

R des certifications : sites certifiés ISO 9000<br />

(qualité), ISO 14000 (environnement)<br />

et OHSAS (santé et sécurité). L’usine d’Arcelor<br />

à Vega do Sul au Brésil (photo) bénéficie ainsi<br />

de la triple certification.<br />

R de dispositifs de pilotage et d’exploitation des<br />

résultats : pour ajuster et améliorer les services<br />

délivrés, certains de nos contrats industriels<br />

prévoient des réunions hebdomadaires durant<br />

lesquelles sont analysés les évènements récents<br />

et sont décidées des actions correctrices.<br />

Des comités de pilotages dressent le bilan de<br />

la qualité des services et permettent de faire<br />

évoluer le contrat.<br />

NOUVEAUX OBJECTIFS<br />

• 2005 : étendre le reporting aux clients du<br />

secteur tertiaire<br />

• 2008 : accentuer le recours au dispositif<br />

d’écoute client : enquête de satisfaction<br />

et écoute prospective avec un objectif de<br />

mise en œuvre sur 70% du périmètre<br />

Études de satisfaction<br />

Principes et chartes<br />

81 %<br />

80 %<br />

94 %<br />

95 %<br />

63 %<br />

75 %<br />

73%<br />

53 %<br />

54 %<br />

78%<br />

58%<br />

63 %<br />

69 %<br />

60 %<br />

68 %<br />

73 %<br />

73 %<br />

84 %<br />

81 %<br />

70 %<br />

80 %<br />

89 %<br />

57 %<br />

70 %<br />

76 %<br />

43


44<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Notre organisation dans le domaine<br />

des achats<br />

Le reporting assuré par le réseau Achats couvre<br />

aujourd’hui 80% des achats globaux de VE<br />

sur la France, le Royaume-Uni et les États-Unis<br />

et progressivement les achats de produits<br />

manufacturés ou de services standard (les<br />

logiciels par exemple) faisant l'objet d'échanges<br />

internationaux. Le reste des achats est assuré<br />

localement par les structures opérationnelles<br />

régionales.<br />

Les principes de notre action<br />

Notre action dans le domaine des achats est de<br />

plus en plus orientée et guidée par les principes<br />

du développement durable :<br />

R Dès 2001, la Charte du développement<br />

durable de VE plaçait les achats au cœur de notre<br />

démarche générale :“Susciter chez nos<br />

partenaires, sous-traitants et fournisseurs<br />

l’adhésion aux engagements pris en matière<br />

de développement durable” ;<br />

R Les valeurs de la Charte Achats, élaborée en<br />

2002, y font écho de manière plus concrète :<br />

“S’assurer que les fournisseurs respectent les<br />

règles éthiques liées au droit du travail,<br />

notamment les conventions de l’OIT” et<br />

“Introduire dans la liste des critères de sélection<br />

des fournisseurs les efforts qu’ils développent<br />

Acheteurs présents lors de la Convention Achats <strong>2004</strong>, en France<br />

DIALOGUE<br />

Fournisseurs et sous-traitants :<br />

une politique d’achats responsable<br />

Vers une approche de nos achats “coût total”<br />

Le “coût total d’utilisation” prend en compte les coûts d’achat, mais aussi les coûts d’usage<br />

(les consommations d’énergie par exemple), les coûts de maintenance (incluant l'élimination<br />

et le recyclage des produits) et met l’accent sur les obligations de traçabilité. Des applications<br />

pratiques ont concerné des domaines variés : pompes, imprimantes, véhicules, piles, etc.<br />

La prise en compte du coût total présente des avantages environnementaux. Nous avons<br />

pour objectif de développer ce modèle sur l’ensemble de nos achats de biens durables,<br />

de manière à réaliser l'intégration des coûts/avantages environnement aux coûts/avantages<br />

économiques d'acquisition et d'utilisation des équipements.<br />

pour promouvoir dans leurs activités la<br />

protection et l’amélioration de l’environnement”.<br />

Fin <strong>2004</strong>, la Charte Achats a déjà engagé<br />

550 fournisseurs dans sa démarche de vigilance.<br />

R En 2003, une clause est inscrite dans tous<br />

les contrats-cadres négociés par le Groupe et<br />

engage les fournisseurs à conduire des<br />

démarches de progrès dans ce domaine. Elle<br />

autorise VE à réaliser des audits de contrôle.<br />

R Depuis 2003 également, les critères de<br />

l’outil d’évaluation des fournisseurs sur l’intranet<br />

achats du Groupe portent à hauteur de 16%<br />

sur des notions de performance en matière<br />

de respect de l’environnement et d’éthique.<br />

L’utilisation de ce système d’évaluation a favorisé<br />

la sensibilisation du plus grand nombre de<br />

collaborateurs à cette démarche en <strong>2004</strong><br />

(toutes divisions, plus de 10 pays) ;<br />

R 2003 a vu également la mise en place<br />

de modules de développement durable dans les<br />

formations des acheteurs. Celles-ci visent<br />

l’ensemble des acheteurs, soit plus de<br />

100 personnes depuis leur lancement.<br />

Notre responsabilité : la relation que nous<br />

nouons avec nos fournisseurs<br />

L’ensemble de ces actions souligne notre<br />

conviction que ce n’est pas une approche produit<br />

de nos achats qui constitue la valeur d’exercice<br />

bonne pratique<br />

Le rajeunissement du parc automobile en France<br />

À partir des nouveaux accords signés en 2003 avec nos<br />

principaux fournisseurs, nous avons mis en place en <strong>2004</strong><br />

une politique de renouvellement anticipée des véhicules les<br />

plus anciens. Ainsi, 7 500 véhicules ont été changés<br />

(+36% par rapport à 2003). Parmi les nouveaux véhicules,<br />

3 000 sont équipés de nouveaux moteurs permettant<br />

d'économiser environ 1 litre de carburant. Leurs rejets en<br />

CO2 sont environ 30g/km inférieurs à ceux des anciens<br />

véhicules (ce qui correspond à une diminution des rejets<br />

dans l’atmosphère de 1 800 tonnes de CO2 par an).<br />

En outre, nous avons créé une cellule d'étude inter-divisions<br />

pour la préconisation de modèles en fonction de leur coût<br />

kilométrique, leur niveau de sécurité et de pollution. Cette<br />

“grille de véhicules préconisés” ouverte sur de nouveaux<br />

constructeurs, qui proposent des modèles intéressants dans<br />

ces domaines, sera diffusée dans toutes les divisions et<br />

filiales. Elle doit permettre d'orienter plus précisément nos<br />

choix automobiles vers des modèles plus sûrs<br />

(équipements de sécurité type ABS et Airbags systématisés)<br />

moins énergivores et moins polluants.


Principes<br />

1 à 7<br />

Site industriel Yves Rocher à La Gacilly, France<br />

de notre responsabilité, mais bien la nature de la<br />

relation que nous nouons avec nos fournisseurs.<br />

Présent dans 65 pays, nous procédons à des<br />

achats très variés, essentiellement locaux.<br />

Dès lors, ce qui est important est d’avoir une<br />

règle de conduite et des critères d’évaluation<br />

exigeants vis-à-vis de l’ensemble de nos<br />

fournisseurs. C’est pourquoi la démarche<br />

d’audits fournisseurs sur des critères de<br />

développement durable nous a paru être la suite<br />

logique de ces principes.<br />

Les audits fournisseurs / développement<br />

durable : notre réalisation majeure en <strong>2004</strong><br />

Les audits fournisseurs réalisés en application<br />

de la clause 6 des contrats-cadres VE/fournisseurs<br />

ont été engagés selon une démarche pilote<br />

pragmatique de vérification de la conformité<br />

de nos fournisseurs à nos propres principes de<br />

développement durable, en matière éthique,<br />

sociale et environnementale. La grille d’audit<br />

a ainsi été conçue à partir des 10 principes de<br />

notre charte, de notre système de management<br />

environnemental , de certains principes<br />

directeurs de la GRI et des engagements pris<br />

dans le cadre du Pacte Mondial de l’ONU.<br />

Les audits ont été menés par un organisme<br />

extérieur et sur l’ensemble de la chaîne,<br />

y compris auprès des fournisseurs de niveau 2.<br />

Ces démarches ont révélé des pratiques<br />

vertueuses et des points d’amélioration. Elles ont<br />

mis à jour que les faiblesses de la chaîne d’achats<br />

étaient bien souvent localisées au second niveau<br />

de celle-ci, et pas nécessairement dans les zones<br />

d’implantation considérées habituellement<br />

comme étant les plus à risques. Les fournisseurs<br />

concernés ont été associés à la démarche<br />

et le résultat de l’audit leur a été communiqué,<br />

dans le but de créer une dynamique de bonnes<br />

pratiques et de progrès. Nous entendons<br />

déployer ces audits sur un plus grand nombre<br />

de fournisseurs à l’avenir.<br />

NOUVEAUX OBJECTIFS<br />

Plan de déploiement de la démarche :<br />

• Formalisation du plan d’action fournisseurs :<br />

objectif atteint – processus d’amélioration<br />

continue<br />

• Intégration du développement durable dans<br />

la gestion des achats : objectif de 50% en <strong>2004</strong><br />

dépassé et atteint à 80 % (clause / évaluations/<br />

audits / formation)<br />

• <strong>Développement</strong> des “achats verts” :<br />

en cours d’amélioration.<br />

Répartition des achats par catégorie en <strong>2004</strong><br />

• Usine et réseau<br />

• Énergie et produits chimiques<br />

• Matériel mobile<br />

• Sous-traitance<br />

• Achats généraux<br />

• Informatique et télécoms<br />

Répartition géographique des achats estimés<br />

en <strong>2004</strong><br />

• France<br />

• Europe hors France<br />

• Amériques<br />

• Asie<br />

• Autres<br />

16%<br />

18%<br />

7%<br />

15%<br />

4,1%<br />

11,5%<br />

2,1%<br />

29,6%<br />

12%<br />

32%<br />

52,7%<br />

45


46 www.fondation.groupve.com<br />

plus d’information sur d’autres projets parrainés<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Notre engagement au service de la communauté<br />

Favoriser l’engagement des salariés de VE<br />

au service du monde qui nous entoure<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement a créé en <strong>2004</strong> une<br />

fondation d’entreprise. Cette décision est fondée<br />

sur une volonté très stricte de délimiter les<br />

champs de l’activité économique de l’entreprise<br />

d’une part et de son engagement de mécénat<br />

d’autre part. Construite pour et par ses salariés,<br />

à travers le principe de parrainage systématique<br />

des projets retenus, la Fondation a pour objectif<br />

de permettre aux collaborateurs de<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement de réaliser leur volonté<br />

d’implication au service de causes environnementales,<br />

sociales ou humanitaires. Dotée<br />

d’un budget de 5 millions d’euros par an,<br />

la Fondation a été créée officiellement le<br />

25 mai <strong>2004</strong>. Son comité de sélection, composé<br />

de salariés du Groupe, s’est réuni à 4 reprises :<br />

200 projets ont été examinés et 76 retenus,<br />

pour un engagement total de plus de<br />

4,9 millions d’euros. 42 de ces projets se situent<br />

32<br />

23<br />

21<br />

bonne pratique<br />

Répartition des projets soutenus par la Fondation<br />

(par nombre de projets)<br />

en France, 31 à l’étranger et 3 concernent à la fois<br />

la France et d’autres pays. En outre, par le biais<br />

de sa structure de mécénat humanitaire de<br />

compétences, <strong>Veolia</strong> WaterForce, VE s’est<br />

mobilisée en faveur des populations sinistrées à<br />

la suite du tsunami survenu en Asie du Sud-Est<br />

(voir encadré).<br />

Pour être examinés, les projets doivent d’une<br />

part s’inscrire dans l’un des trois domaines<br />

définis pour l’activité de la Fondation : urgence<br />

ou développement humanitaire, création ou<br />

protection d’emploi de proximité, préservation<br />

de l’environnement et amélioration du cadre de<br />

vie. Ils doivent d’autre part être conformes<br />

à trois exigences principales qui sont : l’absence,<br />

au sein du projet, d’une contrepartie<br />

commerciale ou d’une activité à but lucratif ;<br />

la mise en œuvre d’une réalisation concrète ;<br />

la localisation dans des pays où le Groupe peut<br />

assurer un parrainage de proximité.<br />

Projet “Clean Up the World / Nettoyons la Terre”<br />

“Clean Up the World / Nettoyons la Terre”(CUW) est un projet<br />

environnemental et communautaire qui a pour objectif de motiver les<br />

collectivités pour nettoyer, réhabiliter et protéger leur environnement.<br />

Depuis 1993, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour<br />

l’Environnement (PNUE), son partenaire principal, l’association<br />

a mobilisé chaque année plus de 35 millions de personnes .<br />

Il fédère plus de 100 pays, réunis sous la bannière de 600 groupes<br />

membres qui organisent localement des activités de nettoyage et autres initiatives en faveur<br />

du développement durable partout dans le monde, notamment à l’occasion du week-end<br />

“Clean Up the World” organisé chaque année le troisième week-end de septembre.<br />

VE a souhaité apporter un soutien de 205 000 € à ce projet, à travers sa Fondation<br />

d’Entreprise, afin de sensibiliser le monde industriel et les communautés aux impacts<br />

environnementaux et aux enjeux de développement durable, et apporter son expertise<br />

et son assistance technique aux équipes locales en matière d’accès à la propreté, à l’eau,<br />

à l’énergie et à la mobilité durable.<br />

En outre, l’engagement local des collaborateurs du Groupe et leur participation active aux<br />

opérations “Clean Up” est un élément clé du partenariat.<br />

• Solidarité<br />

• Emploi<br />

• Environnement<br />

et cadre de vie<br />

DIALOGUE<br />

bonne pratique<br />

Un exemple de projet parrainé :<br />

“Notre Ville du dessous”<br />

Porté par l’hôpital Armand-Trousseau de Paris, ce projet a<br />

pour but l’aménagement des sous-sols de l’hôpital afin que<br />

des couloirs de transit tristes et en mauvais état laissent la<br />

place à un décor imaginé par des enfants malades et peints<br />

par eux : la “Ville du dessous”.<br />

En partenariat avec la Fondation Hôpitaux de Paris –<br />

Hôpitaux de France, la Fondation <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

apporte plus de 73 000 € à cette réalisation.


Aide humanitaire d’urgence et reconstruction en Asie du Sud : l’action de <strong>Veolia</strong> WaterForce<br />

La cellule humanitaire d’urgence <strong>Veolia</strong> WaterForce s’est mobilisée dès le début de la crise provoquée par le tsunami du 26<br />

décembre <strong>2004</strong>, qui a frappé les populations des îles et rivages du golfe du Bengale, aux côtés de la Croix-Rouge française, son<br />

partenaire principal. Plus de 36 tonnes de matériel ont été envoyées aux Maldives, en Indonésie et au Sri Lanka. Une centaine<br />

de salariés volontaires s’est impliquée dans l’effort de réponse à la crise, sur le terrain comme en appui logistique.<br />

R En Indonésie, 20 volontaires ont mis en place 5 unités mobiles de production d’eau potable (les “Opaforce”) permettant<br />

d’alimenter 50 camps de réfugiés. Ils ont aussi contribué à la remise en état de l’infrastructure de distribution d’eau de<br />

l’hôpital de la ville de Meulaboh et des installations sanitaires de 17 écoles, avec l’UNICEF.<br />

R Au Sri Lanka, 10 volontaires sont intervenus sur 2 sites, afin d’alimenter en eau potable un dispensaire de la Croix-Rouge,<br />

de désinfecter une vingtaine de puits et de former les techniciens municipaux locaux aux méthodes d’analyse de la qualité<br />

de l’eau. Cette action a été financée par la contribution des divisions, par des collectivités partenaires et par une dotation<br />

exceptionnelle de 500 000 € de la Fondation <strong>Veolia</strong> Environnement. L’action de <strong>Veolia</strong> WaterForce va désormais s’inscrire<br />

dans le long terme, au service de la reconstruction, à travers des programmes de développement.<br />

Donner la parole à nos parties prenantes<br />

Cette année encore, nous avons souhaité donner la parole, dans notre<br />

rapport, à quelques-unes de nos parties prenantes externes, pour recueillir<br />

leur point de vue sur les responsabilités du Groupe en matière de<br />

développement durable.<br />

point de vue<br />

Jeremy Hobbs<br />

Directeur exécutif d’Oxfam International<br />

“L’accès aux services essentiels et<br />

à l’eau en particulier est un droit<br />

fondamental et il doit primer au-delà<br />

des besoins de rentabilité de l’entreprise.<br />

Dans ce sens, les institutions<br />

publiques et internationales doivent<br />

participer au financement des<br />

infrastructures et le secteur privé doit<br />

jouer un rôle complémentaire en<br />

apportant des services de qualité, par<br />

ses capacités techniques et son savoirfaire<br />

mais à des coûts acceptables pour<br />

les pays en développement. Certaines<br />

interventions privées ont précédemment<br />

été mal gérées et ont causé un<br />

point de vue<br />

mécontentement populaire. Pour<br />

garantir le succès d’une opération<br />

d’accès aux services essentiels, il faut<br />

veiller à ce que les autorités publiques<br />

soient réellement plus impliquées que<br />

l’entreprise privé. En outre, de bonnes<br />

conditions de transparence et de<br />

gouvernance sont indispensables<br />

à une implantation en pays en<br />

développement. En matière de<br />

financement, les entreprises privées<br />

peuvent être impliquées en utilisant<br />

dans les pays en développement les<br />

gains efficaces réalisés par ailleurs,<br />

ce que fait <strong>Veolia</strong> Environnement.”<br />

Jean-Charles Hourcade<br />

Directeur du CIRED (Centre International de Recherche<br />

sur l’Environnement et le <strong>Développement</strong>)<br />

“La croissance urbaine entraîne une<br />

explosion des besoins de mobilité,<br />

assurés en partie par les transports<br />

publics dont les tarifs sont en général<br />

inférieurs au coût réel des infrastructures.<br />

Ceci se justifie par les externalités<br />

positives des transports publics en<br />

matière d'environnement et d'économie<br />

énergie, mais aussi dans un souci<br />

d’équité pour permettre aux couches<br />

sociales à bas revenus de pouvoir se<br />

déplacer. Mais le modèle fondé sur des<br />

infrastructures en réseaux très lourdes<br />

(métro) montre ses limites et peut<br />

difficilement être étendu tel quel aux<br />

pays en développement, au risque de<br />

créer des poches de non-mobilité. Par<br />

ailleurs, la subvention nécessaire au<br />

transport, combinée à l’augmentation<br />

du prix de l’immobilier, crée un cercle<br />

vicieux : en encourageant l’éclatement<br />

des villes, les tarifs bas augmentent les<br />

besoins d’infrastructures et donc les<br />

coûts. Ce diagnostic ouvre la voie à la<br />

réflexion sur une offre diversifiée, avec<br />

des services plus précis et plus souples.<br />

L'entreprise privée peut y contribuer<br />

efficacement par délégation de service<br />

public. Une entreprise privée telle que<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement peut développer<br />

une offre spécialisée : dessertes<br />

transversales dans les banlieues,<br />

services pour les entreprises, systèmes<br />

de taxis privés, tramways... En outre elle<br />

peut inciter d'autres acteurs à évoluer<br />

vers la mobilité durable, à travers des<br />

partenariats avec industriels et<br />

collectivités locales, par exemple en<br />

réfléchissant à des solutions domicile -<br />

travail pour les salariés.”<br />

point de vue<br />

Idrissa Doucoure<br />

Directeur régional Afrique de l’Ouest de l’ONG WaterAid<br />

“Nous n’avons pas, chez WaterAid, de<br />

position idéologique sur le débat qui<br />

oppose multinationales et ONG au<br />

sujet de la ‘privatisation’ de l’eau. La<br />

distribution de l’eau par une entreprise<br />

privée nous convient uniquement si<br />

elle permet à davantage de personnes<br />

d’avoir accès à la ressource.<br />

L’intervention du secteur privé doit<br />

respecter trois conditions : soutenir le<br />

renforcement des capacités techniques<br />

locales par le transfert des expertises,<br />

favoriser la participation des<br />

communautés bénéficiaires en les<br />

impliquant dans les projets et en les<br />

sensibilisant, accompagner la réforme<br />

institutionnelle. La responsabilité du<br />

secteur privé connaît néanmoins des<br />

point de vue<br />

“Si <strong>Veolia</strong> Environnement entend<br />

assumer son rôle d’entreprise de<br />

‘services à l’environnement’, elle doit<br />

adopter une position véritablement<br />

proactive en termes de protection des<br />

milieux naturels et des espèces et en<br />

envisageant les intérêts économiques<br />

à long terme. Cela signifie dépolluer<br />

l’eau mais aussi protéger la ressource<br />

en amont, traiter les déchets mais aussi<br />

inciter à une réduction à la source des<br />

déchets, promouvoir l’idée que<br />

l’augmentation de la consommation<br />

d’énergie n’est pas une fatalité et<br />

favoriser le développement des<br />

transports en commun. Préserver la<br />

biodiversité suppose d’agir sur<br />

5 facteurs de dégradation liés aux<br />

activités humaines : la destruction de<br />

l’habitat naturel et la dégradation des<br />

écosystèmes , la surexploitation et<br />

Station mobile de traitement<br />

en Indonésie<br />

limites, notamment concernant la<br />

régulation des services (la tarification<br />

par exemple) qui doit être confiée à<br />

une unité autonome par rapport aux<br />

acteurs publics et privés impliqués.<br />

Par ailleurs, il serait intéressant que les<br />

entreprises privées prennent en<br />

compte les zones périurbaines dans les<br />

contrats. Pour ce faire, elles pourraient<br />

développer des systèmes techniques<br />

indépendants, appropriés au contexte<br />

et rentables, favorisant un<br />

regroupement des communautés<br />

villageoises. Pour réaliser ces ambitions,<br />

les entreprises privées comme<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement doivent agir en<br />

partenariat avec les différents acteurs.”<br />

Jean-Christophe Vié<br />

Responsable du Programme pour les Espèces à l’IUCN<br />

(The World Conservation Union)<br />

l’appauvrissement des ressources, les<br />

espèces envahissants, l’accroissement<br />

démographique et le changement<br />

climatique. Un des principaux risques<br />

des activités de VE en termes d’atteinte<br />

à la biodiversité est lié au changement<br />

climatique, dont les enjeux dépassent<br />

le seul cercle des entreprises privées.<br />

Le rôle d’une entreprise comme VE est<br />

aussi de travailler en partenariat avec<br />

les différents acteurs, comme le secteur<br />

agricole, particulièrement<br />

consommateur d’eau – la biodiversité<br />

d’eau douce étant plus menacée que la<br />

biodiversité terrestre ou marine.<br />

Enfin, l’influence de VE se mesure par<br />

la sensibilisation de ses publics aux<br />

enjeux environnementaux, celle de ses<br />

250 000 salariés (qui peuvent ensuite<br />

eux mêmes sensibiliser leur entourage)<br />

et celle de ses clients.”<br />

47


48<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Échelle de notations<br />

BMJ CoreRatings<br />

> 90 AAA<br />

> 80 AA<br />

> 70 A<br />

> 60 BBB<br />

> 50 BB<br />

> 40 B<br />

> 30 CCC<br />

> 20 CC<br />

> 10 C<br />

> 0 D<br />

Il existe quatre niveaux<br />

de tendance<br />

++<br />

L’entreprise a les moyens<br />

d’améliorer sa performance<br />

à long terme de façon<br />

importante<br />

+<br />

L’entreprise a les moyens<br />

d’améliorer sa performance<br />

à long terme<br />

–<br />

L’entreprise rencontre des<br />

difficultés qui dégraderont<br />

sa performance à long<br />

terme<br />

– –<br />

L’entreprise rencontre des<br />

difficultés qui dégraderont<br />

fortement sa performance<br />

à long terme<br />

DIALOGUE<br />

La communauté financière et extra-financière<br />

Sollicitée par VE pour obtenir une évaluation de sa performance de développement durable,<br />

l’agence européenne de notation extra-financière BMJ CoreRatings affecte la note A+ (sur une<br />

échelle allant de D à AAA) au Groupe <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

“<strong>Veolia</strong> Environnement, leader mondial des<br />

services à l’environnement, a sollicité l’agence de<br />

notation extra-financière BMJ CoreRatings au<br />

cours de l’exercice <strong>2004</strong>. La mission de notation<br />

a porté sur les 4 métiers, l’eau, la propreté,<br />

l’énergie et les transports, en France ainsi que sur<br />

le périmètre international du Groupe. Le travail<br />

engagé a répondu à un double objectif :<br />

effectuer un état des lieux des actions de <strong>Veolia</strong><br />

Environnement dans ses différentes missions,<br />

procéder à une notation de ses performances<br />

au regard de standards internationalement<br />

reconnus et de bonnes pratiques d’entreprises.<br />

Les activités de <strong>Veolia</strong> Environnement se<br />

trouvent directement au cœur des enjeux de<br />

développement durable dans chacun des<br />

domaines économique, social, environnemental<br />

et sociétal. Localement, des réalités<br />

opérationnelles spécifiques impactent ces<br />

métiers fortement décentralisés, exercés dans<br />

des contextes économiques, réglementaires<br />

et culturels d’une grande diversité. Intégrant<br />

l’ensemble de ces facteurs de différenciation,<br />

l’agence de notation BMJ CoreRatings a évalué la<br />

performance de l’entreprise au regard des<br />

enjeux, des risques et des opportunités qui lui<br />

sont opposés dans chacun des domaines du<br />

développement durable.<br />

La note “A+” équivaut à une performance<br />

intrinsèque élevée ainsi qu’à une tendance<br />

positive sur le long terme.<br />

Cette performance élevée reflète une forte<br />

homogénéité tant sur le plan stratégique<br />

qu’opérationnel. <strong>Veolia</strong> Environnement exprime<br />

une vision stratégique claire des enjeux de<br />

développement durable sur l’ensemble de ces<br />

métiers. Cette vision, incarnée par un leadership<br />

fort, est déclinée avec efficacité sur le terrain.<br />

Des efforts de coordination des actions sur la<br />

totalité du périmètre devront être néanmoins<br />

poursuivis dans un souci de cohérence et de<br />

valorisation des retours d’expériences.<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement satisfait aux attentes de<br />

ses parties prenantes, au regard des pratiques<br />

et des benchmarks du marché, sur la plupart des<br />

risques identifiés avec des forces clairement<br />

établies dans chacun des domaines de<br />

l’évaluation :<br />

Dans le domaine des ressources humaines,<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement s’est notamment<br />

distinguée pour sa politique en matière de<br />

gestion et de développement des compétences,<br />

d’hygiène et de sécurité, ainsi que par la fixation<br />

d’indicateurs et d’objectifs quantifiés en matière<br />

sociale.<br />

L’engagement de <strong>Veolia</strong> Environnement dans le<br />

domaine de l’environnement, consubstantiel de<br />

ses métiers, est sans ambiguïté. Le point fort est<br />

la mise en place d’un Système de Management<br />

Environnemental à l’échelle du Groupe.<br />

De même, les programmes de R&D et de<br />

formation représentent des synergies performantes<br />

en termes de partage de connaissances<br />

et de mutualisation des coûts.<br />

Les clients de <strong>Veolia</strong> Environnement reconnaissent<br />

à l’entreprise expertise technique et<br />

professionnalisme. Des améliorations sensibles<br />

ont été observées dans l’accompagnement<br />

de la relation clients à travers différents canaux<br />

d’information et de sensibilisation.<br />

Le développement de contrats-cadres fondés sur<br />

le respect d’une politique environnementale et<br />

sociale, en cohérence avec le positionnement et<br />

les valeurs affichées par le Groupe, est en voie de<br />

formalisation et de diffusion à l’échelle de toutes<br />

les divisions.<br />

D’un point de vue général, la structuration de<br />

la société civile sur les enjeux de développement<br />

durable modifie et renforce la pression sur les<br />

métiers de <strong>Veolia</strong> Environnement. Le Groupe<br />

a pris la mesure de ces évolutions et<br />

a considérablement renforcé son organisation,<br />

sa légitimité et sa visibilité à l’égard des parties<br />

prenantes externes. Des axes d’amélioration<br />

demeurent cependant dans la qualité et<br />

l’organisation des relais locaux dans certaines<br />

unités.<br />

L’identification des circuits de responsabilité<br />

et la formalisation de procédures en matière<br />

d’éthique et de respect des valeurs sont diffusées<br />

et contrôlées sur l’ensemble des divisions du<br />

Groupe. Dans le domaine du gouvernement<br />

d’entreprise et de la gestion des risques,<br />

l’entreprise est en phase avec les échéances<br />

réglementaires et les standards internationaux<br />

reconnus par la communauté économique et<br />

financière.<br />

La notation de <strong>Veolia</strong> Environnement présentée<br />

dans ce document est établie au 31.12.04. La note<br />

ne tient pas compte des informations relatives<br />

aux engagements qui auraient pu être décidés<br />

après cette date.”<br />

Pascal Bello,<br />

Président Directeur Général BMJ CoreRatings


Évaluation de SAM /DJSI<br />

La reconnaissance de notre performance en <strong>2004</strong><br />

FTSE4GOOD Depuis septembre<br />

<strong>2004</strong> VE figure dans l’indice<br />

FTSE4GOOD. L’intégration de VE<br />

montre les progrès réalisés par le<br />

Groupe dans l’évaluation de la maîtrise des<br />

impacts environnementaux, sociaux et éthiques.<br />

L’analyse souligne la qualité des volets sociaux et<br />

sociétaux, notamment dans la gestion des compétences,<br />

les relations avec la société civile ou<br />

encore la relative stabilité des effectifs. La progression<br />

du déploiement du SME permettra d’améliorer<br />

encore les performances en matière de gaz à<br />

effet de serre ou de valorisation des déchets .<br />

VE appartient au DJSI depuis<br />

septembre 2003. Notre performance<br />

globale a évolué de 61 à 70%.<br />

Le Groupe obtient les meilleurs scores<br />

dans les domaines économiques et sociaux, ainsi<br />

que pour certains thèmes, comme la gouvernance,<br />

le management des risques et des crises ou le<br />

reporting environnemental.<br />

ASPI Eurozone VE a intégré<br />

cet indice en mars <strong>2004</strong>.<br />

Cette réussite est en partie<br />

due à l’obtention par VE du meilleur score, parmi<br />

les entreprises de notre secteur, dans le management<br />

des ressources humaines. L’importance que<br />

nous accordons au déploiement du SME et à sa<br />

performance a été remarquée. Nous obtenons<br />

également un bon résultat pour les relations<br />

clients et fournisseurs.<br />

ETHIBEL / ESI VE maintient sa note<br />

environnementale de AAA et sa note<br />

sociale de AA.<br />

VE a été classée 1 e entreprise<br />

française et 16 e mondiale pour son<br />

reporting de développement<br />

durable par l’étude Global Reporters<br />

Score Dimension Dimension Dimension<br />

total économique environnementale sociale<br />

72%<br />

60% 70%<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

56%<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

71%<br />

71%<br />

<strong>2004</strong><br />

• Moyenne du secteur • Meilleure entreprise • <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

59%<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

82%<br />

<strong>2004</strong><br />

57%<br />

68%<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

80%<br />

80%<br />

<strong>2004</strong><br />

de <strong>2004</strong> (réalisée en partenariat par le cabinet<br />

de conseil SustainAbility et le PNUE). Parmi les<br />

forces de VE figurent la clarté du traitement des<br />

enjeux relatifs aux changement climatique.<br />

La transparence vis-à-vis des actionnaires<br />

VE organise une communication transparente et<br />

active auprès de ses actionnaires individuels et<br />

institutionnels. De multiples supports<br />

d’information existent : lettres aux actionnaires,<br />

guide de l’actionnaire individuel, site Internet<br />

dédié rassemblant l’ensemble des informations<br />

relatives à l’actualité financière de VE et numéro<br />

d’appel gratuit (0 805 800 000). Au cours de<br />

l’année <strong>2004</strong>, le comité consultatif des<br />

actionnaires s’est réuni à plusieurs reprises<br />

pour la préparation de l’assemblée générale des<br />

actionnaires et la réalisation de supports de<br />

communication. De même, afin de sensibiliser<br />

ses actionnaires individuels, et en particulier<br />

les membres du club des actionnaires de VE,<br />

à des enjeux de développement durable, une<br />

conférence a été organisée sur le thème<br />

“Pollution de l’air, pollution de l’eau, santé<br />

publique : des enjeux majeurs”.<br />

point de vue<br />

Xavier Desmadryl<br />

responsable de l’analyse financière ISR<br />

chez HSBC Asset Management<br />

“Nous faisons le pari que, sur<br />

le long terme, les entreprises<br />

ayant développé de bonnes<br />

politiques de gouvernance<br />

d’entreprise ou de bonnes<br />

pratiques sociales et<br />

environnementales seront<br />

les plus à même de créer une<br />

valeur ajoutée significative<br />

pour l’actionnaire. L’investissement<br />

socialement responsable<br />

(ISR) cherchera à<br />

indentifier les entreprises<br />

apportant la meilleure<br />

réponse aux enjeux propres<br />

à leur secteur d’activité.<br />

L’ISR pourrait connaître une<br />

croissance forte dans les<br />

années à venir.<br />

S’engager dès aujourd’hui<br />

dans le développement<br />

durable c’est se mettre en<br />

situation demain d’accroître<br />

ou préserver son pouvoir<br />

d’attraction auprès des<br />

investisseurs !<br />

En termes de performance,<br />

VE a développé tant au<br />

niveau du Groupe que de ses<br />

divisions une politique de<br />

développement durable très<br />

concrète et pragmatique.<br />

Etre positionné sur des<br />

métiers ‘exposés’, surtout en<br />

termes d’impact environnemental,<br />

met l’entreprise<br />

au pied du mur. VE nous<br />

semble avoir bien intégré<br />

cette donnée et aborde de<br />

manière transparente<br />

l’ensemble des aspects du<br />

développement durable.<br />

Le volet quantitatif du reporting<br />

est soigné et les axes<br />

de développement durable<br />

sont clairs. Le caractère<br />

opérationnel de sa politique<br />

pourrait être renforcé par<br />

une cartographie plus<br />

précise des risques<br />

sociétaux. VE fait partie de<br />

l’univers d’investissement<br />

responsable de HSBC Asset<br />

Management.”<br />

49


50<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

2003 2005 2006 2007 2008<br />

<strong>2004</strong><br />

Enjeux<br />

Reflet de notre engagement et expression de notre responsabilité, le choix que nous avons fait<br />

cette année d’aborder de manière plus approfondie quelques thèmes spécifiques est aussi<br />

la traduction de notre maturité face aux enjeux du développement durable.<br />

C’est en confrontant notre démarche aux attentes de nos partenaires que nous avons pu identifier<br />

les enjeux sur lesquels ils attendaient prioritairement de nous une réponse rigoureuse.<br />

Trois séries d’enjeux sont donc ici présentées : enjeux sociaux (développement des compétences<br />

et promotion de la diversité) ; enjeux environnementaux (changement climatique et santé<br />

environnementale) ; enjeux sociétaux (action dans les pays émergents).<br />

Nous souhaitons que la manière dont nous répondons ici à ces questions soit la plus complète,<br />

la plus précise, et la plus responsable possible.


Budget consacré<br />

à la formation (% des<br />

dépenses de formation<br />

dans la masse salariale)<br />

2,5%<br />

2003<br />

2003<br />

2,0%<br />

• France<br />

• Monde<br />

2,7%<br />

<strong>2004</strong><br />

<strong>2004</strong><br />

2,0%<br />

Le développement des compétences<br />

Les enjeux du développement<br />

des compétences :<br />

Le développement des compétences des<br />

collaborateurs constitue un pilier de la politique<br />

sociale de <strong>Veolia</strong> Environnement et permet de<br />

répondre aux défis auxquels nos entreprises<br />

seront confrontées dans les prochaines années :<br />

R une plus forte exigence des clients,<br />

des organisations de travail évolutives et<br />

la complexité des techniques mises en œuvre<br />

impliquent un professionnalisme accru<br />

des collaborateurs de VE ;<br />

R un marché du travail qui exige de l’anticipation.<br />

Dans les pays européens, où sont situés<br />

les trois-quarts de ses 250 000 collaborateurs,<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement passe progressivement<br />

d’une situation d’abondance de main-d’œuvre<br />

à une situation de pénurie relative.<br />

Le vieillissement de la main-d’œuvre dû au recul<br />

de l’âge de la retraite va cohabiter avec les<br />

difficultés de recrutement des jeunes, plus<br />

diplômés mais moins nombreux. Entreprise de<br />

main-d’œuvre, VE sera particulièrement<br />

concernée par ce choc démographique : il s’agit<br />

donc d’anticiper les besoins en compétence et de<br />

fidéliser nos collaborateurs.<br />

Les principes généraux de la politique<br />

de développement des compétences<br />

La recherche d’une plus grande efficacité<br />

collective va de pair avec l’engagement<br />

réciproque de l’entreprise et de ses<br />

Participants aux<br />

actions de formation<br />

150 997<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

194 163<br />

Durée moyenne des<br />

actions de formation<br />

(en heures)<br />

20h<br />

18h<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

collaborateurs dans le développement des<br />

compétences. Chaque collaborateur s’engage<br />

à développer ses compétences et, en contrepartie,<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement s’engage à :<br />

R faire évoluer ses collaborateurs au sein<br />

du Groupe ;<br />

R développer les parcours de progression<br />

professionnelle ;<br />

R donner les moyens nécessaires pour accéder<br />

à la formation dans de bonnes conditions ;<br />

R donner davantage de lisibilité aux<br />

compétences indispensables à la qualité<br />

de service ;<br />

R veiller à une bonne anticipation sur l’évolution<br />

des emplois.<br />

Les moyens mis en œuvre<br />

Intégrer de nouveaux collaborateurs et leur<br />

transmettre les compétences spécifiques aux<br />

métiers de l’environnement<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement fait le choix de privilégier<br />

l’apprentissage comme moyen d’intégrer des<br />

jeunes dans ses entreprises et de les préparer à<br />

leurs fonctions. Ce mode de recrutement permet<br />

en effet de développer des connaissances et<br />

des savoir-faire dans le contexte réel d’exercice<br />

des activités. Afin de mieux équilibrer la<br />

pyramide des âges et de faire face aux difficultés<br />

de recrutement, <strong>Veolia</strong> Environnement intègre<br />

également des adultes à la recherche d’un<br />

emploi, au moyen d’un parcours de formation<br />

complémentaire.<br />

bonne pratique<br />

L’accord <strong>Veolia</strong> Environnement sur les principes<br />

du développement des compétences<br />

et de la progression professionnelle<br />

du 29 septembre <strong>2004</strong><br />

L’accord <strong>Veolia</strong> Environnement constitue un cadre de<br />

référence sur la gestion des compétences que les<br />

entreprises du Groupe doivent décliner en fonction de leurs<br />

métiers et de leurs réalités. Il s’appuie sur le nouveau cadre<br />

institutionnel de la formation professionnelle en France et<br />

fera l’objet d’une extension progressive dans le cadre du<br />

Comité de Groupe européen en cours de constitution.<br />

L’objectif sera le même : favoriser une politique commune<br />

de développement des compétences au sein de <strong>Veolia</strong><br />

Environnement à l’échelle internationale, et en particulier<br />

au niveau européen.<br />

51


52<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

bonne pratique<br />

Construire des parcours de professionnalisation<br />

et de progression pour tous les collaborateurs<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement offre un espace de<br />

mobilité et de progression professionnelle pour<br />

tous ses collaborateurs. Ainsi, le Groupe s’engage<br />

à favoriser la pérennité de l’emploi en donnant<br />

la priorité à la mobilité interne et en offrant<br />

des reconversions internes à ceux dont l’emploi<br />

est fragilisé. Pour permettre à ses collaborateurs<br />

de se professionnaliser, <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

s’engage à :<br />

R mieux guider les parcours en impliquant<br />

l’encadrement de proximité ;<br />

R développer les possibilités de progression<br />

professionnelle et individuelle conduisant<br />

à un diplôme ou à une qualification reconnue<br />

sur le marché du travail (y compris en faisant<br />

valider ses acquis de l’expérience) ;<br />

R améliorer la lisibilité des parcours.<br />

Le Campus <strong>Veolia</strong> Environnement et ses centres<br />

de formation associés : des plates-formes de<br />

compétences au service des entreprises du<br />

Groupe, de leurs clients et de leurs collaborateurs<br />

Le Campus <strong>Veolia</strong> Environnement accueille<br />

les directions de formation des divisions du<br />

Groupe. Centre de formation initiale et continue,<br />

bonne pratique<br />

Le Campus <strong>Veolia</strong> Environnement de Rabat<br />

ENJEUX<br />

La déclinaison de l’accord <strong>Veolia</strong> Environnement sur les principes du développement des compétences<br />

R Le réseau interurbain de Connex Haute-Normandie (775 salariés) a organisé un séminaire de travail d’une journée avec son<br />

comité de direction et les représentants du personnel. L’objectif était de sensibiliser les acteurs des négociations à la logique<br />

du développement des compétences.<br />

R Au sein de Générale des Eaux en France, 3 groupes de travail réunissant les délégués syndicaux et des représentants de la<br />

Direction des Ressources Humaines se sont constitués afin de préparer les négociations en vue de la déclinaison de l’accord<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement. Trois thèmes de réflexion ont été retenus :<br />

• les évolutions des emplois et des compétences dans les 5 années à venir ;<br />

• la professionnalisation des collaborateurs les plus fragilisés par ces évolutions ;<br />

• la gestion de la deuxième partie de carrière dans un contexte d’allongement de la vie professionnelle.<br />

il pilote un réseau de centres de formation<br />

partout dans le monde. Les principes d’action du<br />

Campus <strong>Veolia</strong> Environnement et des centres<br />

associés au Maroc, en Grande Bretagne, en<br />

Allemagne, en République Tchèque, en Suède, en<br />

Chine et au Mexique sont :<br />

R La formation concerne toutes les catégories<br />

de personnel ;<br />

R <strong>Veolia</strong> Environnement forme <strong>Veolia</strong><br />

Environnement ;<br />

R les compétences acquises doivent être<br />

reconnues par un diplôme ou un titre.<br />

Décliner notre politique de développement<br />

des compétences à travers le dialogue social<br />

L’individualisation des parcours doit s’inscrire<br />

dans des règles collectives qui précisent<br />

les droits et obligations des salariés. C’est<br />

pourquoi cette politique de développement des<br />

compétences est un vecteur de renforcement du<br />

dialogue social au sein de <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

et de ses entreprises. Les objectifs de notre<br />

politique de développement des compétences<br />

feront l’objet d’une concertation entre les<br />

partenaires sociaux des différents pays dans<br />

lesquels <strong>Veolia</strong> Environnement est implantée,<br />

en fonction de leurs contextes institutionnels.<br />

Depuis un an, un centre de formation aux métiers des services à l’environnement a ouvert ses portes au Maroc. Sur 5 000<br />

collaborateurs marocains (4 300 travaillent dans l’activité Eau et 700 dans l’activité Propreté), un millier de stagiaires y a suivi<br />

une formation en <strong>2004</strong>, dont 80% de non-cadres. Les entreprises de <strong>Veolia</strong> Environnement au Maroc ont dépensé 3% de leur<br />

masse salariale dans des dépenses de formation. Ce centre est également ouvert aux salariés des sociétés sous-traitantes qui<br />

peuvent y suivre des formations techniques.<br />

Deux programmes de formation initiale préparés en <strong>2004</strong> et dont la mise en œuvre est initiée en 2005 sont remarquables :<br />

Le programme d’alphabétisation des collaborateurs :<br />

C’est en réalisant l’évaluation des stagiaires suivant des modules de formations techniques que les responsables des sociétés<br />

de <strong>Veolia</strong> Environnement au Maroc ont pris conscience des carences de certains en matière de connaissances de base, de<br />

nombreux collaborateurs n’ayant en effet pas eu la possibilité de suivre une scolarité complète. Or, l’alphabétisation constitue<br />

le premier pas vers l’évolution professionnelle. Ainsi, une cartographie complète des besoins est progressivement réalisée.<br />

L’objectif est de former aux savoirs de base 600 personnes en 2005.<br />

La licence professionnelle relative aux métiers de l’assainissement :<br />

Les entreprises de <strong>Veolia</strong> Environnement au Maroc ayant constaté d’importantes carences en compétences dans les métiers de<br />

l’assainissement, elles ont construit un partenariat avec des universités marocaines afin de créer une licence professionnelle.<br />

Celle-ci est ouverte aux étudiants et aux collaborateurs des entreprises de <strong>Veolia</strong> Environnement.


onne pratique<br />

La promotion de la diversité<br />

et la lutte contre les discriminations<br />

Les enjeux<br />

Une politique de promotion de la diversité<br />

se caractérise par une lutte contre toutes les<br />

formes de discriminations, directes et indirectes.<br />

Il y a discrimination directe lorsqu’une personne<br />

est traitée moins favorablement qu’une autre<br />

dans une situation comparable en raison de sa<br />

race ou de son origine ethnique, de sa religion<br />

ou de ses convictions, de son handicap, de son<br />

âge ou de son orientation sexuelle. Toutefois,<br />

dans la réalité, la discrimination prend des<br />

formes souvent plus subtiles. Il s’agit de toutes<br />

les formes de discriminations indirectes,<br />

plus difficiles à saisir car elles sont d’ordre<br />

sociologique ou culturel. L’image d’un “plafond<br />

de verre” bloquant l’ascension sociale de<br />

nombreuses personnes en raison de leur âge,<br />

de leur origine ou d’autres facteurs, aide à<br />

percevoir ces formes de discriminations<br />

indirectes. <strong>Veolia</strong> Environnement s’engage dans<br />

le cadre du Programme “Éthique, Conviction<br />

et Responsabilité” à respecter chacune des<br />

normes fondamentales internationales du<br />

travail, et notamment celle relative à la nondiscrimination.<br />

À ses yeux, la diversité constitue<br />

en soi un facteur de progrès et véhicule une<br />

image positive vis-à-vis de ses salariés, de ses<br />

clients et de ses prestataires extérieurs. Présente<br />

dans 65 pays et 7 DOM-TOM (58% de l’effectif est<br />

présent hors de France), <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

est composée de 92% d’ouvriers/employés<br />

et agents de maîtrise. Consciente de sa<br />

responsabilité en matière d’intégration, elle<br />

cherche à refléter, dans ses effectifs et à tous<br />

les niveaux de qualification, la diversité<br />

de la société, notamment culturelle, ethnique<br />

et sociale.<br />

Le premier avantage de la diversité du personnel<br />

consiste pour <strong>Veolia</strong> Environnement à être<br />

efficacement représentée sur ses marchés,<br />

partout dans le monde. Pour se développer avec<br />

succès sur des marchés nationaux, elle a besoin<br />

La médiation et la prévention organisées auprès des jeunes au sein du réseau Connex à Toulon<br />

R La lutte contre la fraude et le vandalisme s’accompagne d’une action quotidienne pour l’intégration sociale des jeunes<br />

Un salarié du réseau est chargé à temps plein du travail en amont dans les quartiers sensibles. Il instaure le dialogue avec les<br />

jeunes ayant commis une infraction (vandalisme, fraude) et recherche des aménagements pour régulariser leur situation.<br />

Ainsi, le montant des pénalités est adapté à chaque situation individuelle. À cette fin, ce collaborateur travaille en étroite<br />

collaboration avec près de 1 000 partenaires (éducateurs spécialisés, associations, ministère de la Justice, établissements<br />

scolaires, établissements publics à vocation sociale, protection de l’enfance, etc.). En <strong>2004</strong>, ce collaborateur a rencontré<br />

2 300 jeunes.<br />

R L’opération “Des hommes, des villes et des transports”<br />

Pour lutter contre le vandalisme et les incivilités dans les bus, le réseau mène depuis 10 ans, des actions de prévention dans les<br />

écoles primaires de l’agglomération toulonnaise. Plusieurs salariés du réseau interviennent auprès des instituteurs à l’aide<br />

d’une vidéo projection dont l’objectif est de sensibiliser de nouveaux ou futurs utilisateurs des transports à la préservation de<br />

l’espace bus. En <strong>2004</strong>, 3 000 élèves ont été concernés.<br />

de salariés parlant la langue du pays, instruits<br />

des traditions et des règles de comportement<br />

en usage, et capables de dialoguer efficacement<br />

avec la clientèle locale, les représentants de<br />

l’administration ou tout autre partenaire.<br />

Dans un premier temps, lorsqu’elle démarre<br />

une nouvelle activité, <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

a traditionnellement recours à des expatriés<br />

pour superviser le transfert de savoir-faire à<br />

l’unité locale. Mais très rapidement, <strong>Veolia</strong><br />

Environnement forme des cadres locaux pour<br />

leur permettre d'accéder à des postes de décision.<br />

Ainsi, en <strong>2004</strong>, près de la moitié (48%) des cadres<br />

travaille à l’international, où par ailleurs peu<br />

d’expatriés sont présents : 527, soit 0,2% de<br />

l’effectif total. Le quart des cadres dirigeants de<br />

VE n’est pas de nationalité française.<br />

De même, la compétitivité de <strong>Veolia</strong><br />

Environnement passe par la valorisation des<br />

compétences et de la créativité de tous ses<br />

collaborateurs. Elle doit donc rechercher les<br />

compétences dont elle a besoin parmi<br />

l’ensemble de ses salariés et s'attacher<br />

à encourager le développement et la promotion<br />

des plus talentueux, sans distinction de race ou<br />

d’origine ethnique, de religion ou de convictions,<br />

de handicap, d’âge ou d’orientation sexuelle.<br />

Les principes généraux<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement mène une politique<br />

volontariste pour promouvoir la diversité et<br />

lutter contre les discriminations au sein même<br />

de l’entreprise mais aussi à l’extérieur, dans la<br />

société. Ainsi, elle s’emploie à :<br />

R respecter et s’adapter aux particularismes de<br />

chacun de ses pays d’implantation et y favoriser<br />

l’emploi et l’émergence de collaborateurs<br />

et cadres locaux ;<br />

R garantir l’égalité professionnelle entre<br />

les hommes et les femmes ;<br />

R intégrer et maintenir dans leur emploi<br />

les personnes handicapées ;<br />

53


54<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

R promouvoir une gestion de tous les âges,<br />

notamment être attentive à l’intégration des<br />

jeunes et à l’accompagnement des seniors ;<br />

R intégrer des personnes issues de<br />

l’immigration ;<br />

R participer à l’intégration et à la cohésion<br />

sociale, à travers un engagement citoyen soutenu.<br />

Les moyens mis en œuvre<br />

L’égalité professionnelle entre les hommes<br />

et les femmes<br />

Depuis une vingtaine d’années, les entreprises de<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement se féminisent, même si,<br />

compte tenu de la spécificité et des contraintes<br />

de certains métiers, ceux-ci sont traditionnellement<br />

exercés par des hommes (chauffeurs<br />

de bus ou de poids lourds, ripeurs, releveurs de<br />

compteurs, techniciens de maintenance ou<br />

d’assainissement , travail en horaires décalés,<br />

astreintes, travaux extérieurs ou interventions de<br />

nuit …). Afin de permettre aux femmes d’exercer<br />

leur métier, les entreprises sont d’ores et déjà<br />

amenées à réfléchir à de nouveaux modes<br />

d’organisation du travail et de management qui<br />

prennent en compte les facteurs liés aux<br />

différents temps de vie, comme des mesures<br />

permettant de neutraliser les effets pénalisant<br />

de la maternité sur les carrières et de favoriser<br />

le retour à l’emploi des femmes qui ont choisi de<br />

consacrer une partie de leur vie à élever leurs<br />

enfants. D’autre part, la vigilance des entreprises<br />

s’étend aux facteurs ergonomiques susceptibles<br />

de diminuer la pénibilité de certains métiers.<br />

La formation qualifiante :<br />

la discrimination au mérite<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement mène depuis de<br />

nombreuses années une politique volontariste<br />

Présence des femmes<br />

effectif<br />

total<br />

31/12/<strong>2004</strong><br />

81,3%<br />

18,7%<br />

• hommes<br />

• femmes<br />

effectif<br />

des cadres<br />

31/12/<strong>2004</strong><br />

80,8%<br />

19,2%<br />

Participation des<br />

femmes aux actions<br />

de formation<br />

27 410<br />

2003<br />

<strong>2004</strong><br />

33 433<br />

ENJEUX<br />

de formation qualifiante. Les centres de<br />

formation du Groupe, en particulier le Campus<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement, offrent une large place<br />

à l’accueil de jeunes en difficulté scolaire et issus<br />

de quartiers défavorisés. Ils sont des lieux de vie<br />

et d’éducation pour l’insertion professionnelle<br />

des collaborateurs. D’autre part, la formation<br />

qualifiante et le développement des<br />

programmes de validation des acquis de<br />

l’expérience est efficace pour lutter contre les<br />

pratiques discriminatoires entre personnes<br />

diplômées et non diplômées.<br />

Les actions favorisant l’emploi et la vie des<br />

personnes handicapées<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement est engagée dans une<br />

démarche d’insertion professionnelle des<br />

personnes handicapées. Dans le monde, le taux<br />

d’emploi des personnes handicapées dans<br />

l’effectif total est passé de 1,48% en 2003 à 1,52%<br />

en <strong>2004</strong>. En France, le taux d’emploi des<br />

personnes handicapées dans l’effectif total est<br />

passé de 2,3% en 2003 à 2,4% en <strong>2004</strong>.<br />

L’insertion des personnes issues de<br />

l’immigration et la lutte contre l’exclusion<br />

En <strong>2004</strong>, au sein de <strong>Veolia</strong> Environnement, le<br />

nombre de salariés étrangers travaillant en<br />

France est estimé à environ 8 700 personnes,<br />

soit environ 8% de l’effectif total (Connex : 5,5%,<br />

Dalkia : 2,5%, Onyx : 19%, <strong>Veolia</strong> Water : 3%).<br />

Pour comparaison, le pourcentage moyen de<br />

salariés étrangers est en France selon l’INSEE<br />

de 7,5% (au 1 er trimestre 2003).<br />

Par ailleurs, les entreprises de <strong>Veolia</strong><br />

Environnement s’investissent et contribuent<br />

à une meilleure intégration des jeunes issus<br />

des quartiers sensibles.<br />

bonne pratique<br />

R Poursuivant sa dynamique d’insertion de personnes<br />

handicapées initiée en 2002, la Générale des Eaux a reconduit<br />

pour les années <strong>2004</strong> et 2005 la Convention de partenariat<br />

avec l’AGEFIPH (Agence nationale pour la Gestion du<br />

Fonds pour l’Insertion professionnelle des Handicapés).<br />

En <strong>2004</strong>, 18 personnes handicapées ont été intégrées, dont<br />

7 contrats à durée indéterminée.<br />

R Renosol, filiale d’Onyx, a elle aussi conclu un partenariat<br />

avec l’AGEFIPH. 39 personnes handicapées ont été intégrées<br />

en <strong>2004</strong>, dont 14 en contrat à durée indéterminée.<br />

R “Connex innove pour que chaque vie ait son transport”<br />

Connex a lancé une lettre d’information trimestrielle sur<br />

Internet destinée aux personnes à mobilité réduite et aux<br />

seniors. Ce support recense les actions et innovations des<br />

réseaux en matière d’amélioration de l’accessibilité de ces<br />

publics aux transports publics.


Émissions directes GES par division en <strong>2004</strong><br />

(en millions de tonnes équivalent CO2)<br />

0,2<br />

7,7<br />

3,5<br />

17,6<br />

• Eau<br />

• Propreté - Stockage<br />

(estimation)<br />

• Propreté - Incinération<br />

• Énergie<br />

• Transport<br />

• Autres<br />

Total VE :<br />

31,5 millions tonnes équivalent CO2 (CO2 +CH4)<br />

Émissions GES évitées en <strong>2004</strong><br />

(en millions de tonnes équivalent CO2)<br />

5,8<br />

1,4<br />

1,1<br />

2,2<br />

Total VE :<br />

8 millions tonnes équivalent CO2 (CO2 +CH4)<br />

Le changement climatique<br />

Les enjeux<br />

R L’accumulation dans l’atmosphère de gaz<br />

à effet de serre (GES : CO2, CH4, N2O, PFC, SF6,<br />

etc.) contribue fortement au phénomène<br />

de changement climatique que nous observons<br />

ces dernières années (augmentation de la<br />

température à la surface de la terre, élévation<br />

du niveau de la mer, apparition de phénomènes<br />

climatiques extrêmes, disparition de certaines<br />

espèces animales et végétales).<br />

En tant qu‘émetteur de GES et surtout en tant<br />

que gestionnaire pour nos clients de leurs<br />

activités génératrices d’émissions, nous sommes<br />

concernés par cet enjeu. Ensemble, avec les<br />

autres acteurs économiques, nous contribuons<br />

aux objectifs de réduction de ces émissions.<br />

R Le Sommet de la Terre, à Rio en 1992, a marqué<br />

la prise de conscience internationale du risque<br />

de changement climatique. Le protocole de<br />

Kyoto , en 1997, a traduit cette démarche en<br />

engagements quantifiés. La ratification récente<br />

de ce protocole par la Russie a permis sa mise en<br />

œuvre effective le 16 février 2005. Les pays<br />

signataires ont accepté de réduire de 5,5% leurs<br />

émissions de GES sur la période de 2008 à 2012<br />

(les États-Unis n’ont pas signé ce protocole). Pour<br />

la réalisation des engagements pris, le protocole<br />

de Kyoto prévoit des mécanismes de “flexibilité” :<br />

les “permis d’émissions” (achat/vente de droit à<br />

émettre des GES), la “mise en œuvre conjointe”<br />

• Propreté<br />

• Énergie<br />

Consommation totale d’énergie apparente<br />

par division en <strong>2004</strong><br />

(thermique et électrique) (en millions de MWh)<br />

5,7 4,3 2,1<br />

85,0 • Eau<br />

• Propreté<br />

• Énergie<br />

• Transport<br />

ou “mécanisme de développement propre”<br />

(MOC ou MDP : investissements visant à réduire<br />

les émissions de GES hors du territoire national<br />

et bénéficier des crédits d’émissions<br />

correspondants).<br />

Les impacts de nos activités<br />

Les émissions gérées par VE pour le compte des<br />

collectivités ou des industries sont les suivantes :<br />

L’impact des activités Énergie sur le climat<br />

La division Énergie transforme de l’énergie<br />

primaire en énergie thermique consommée<br />

sur les sites de ses clients, industriels, tertiaires<br />

ou publics. Cette transformation s’accompagne<br />

de l’émission de CO2 représentant 56% du total<br />

des émissions GES gérées par <strong>Veolia</strong><br />

Environnement.<br />

Notre rôle est de gérer au mieux l’énergie pour le<br />

compte de nos clients : ainsi alors que le volume<br />

d’énergie géré a augmenté en <strong>2004</strong> de 20%<br />

(85 000 GWh en <strong>2004</strong> , 71 000 GWh en 2003) ;<br />

les émissions correspondantes n’ont augmenté<br />

que de 18%, ce qui traduit une baisse de 1,3% de<br />

l’intensité des rejets de CO2 par MWh thermique<br />

produit (17,6 millions tonnes CO2 en <strong>2004</strong> pour<br />

14,9 millions tonnes CO2 en 2003). Mesurée par<br />

ce ratio, la performance en matière de rejets de<br />

GES des installations de plus de 20 MW de la<br />

division Énergie met en évidence une<br />

Partenariat <strong>Veolia</strong> Environnement / Caisse des Dépôts / Dexia<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement, en partenariat avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et<br />

Dexia, teste un dispositif pilote permettant à des collectivités locales d’exercer un rôle actif<br />

dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de participer à la mise en<br />

place du système communautaire d’échange de quotas .<br />

Ce dispositif permet de bonifier le financement des investissements réducteurs d’émission<br />

de GES, mis en œuvre par les collectivités locales, grâce à la valeur financière des quotas<br />

libérés par les investissements et dont la Caisse des Dépôts se porte acquéreur. Cette<br />

économie financière permet ainsi à Dexia de financer, à un taux bonifié, l’équipement ayant<br />

permis la réduction de CO2. Ces dispositions s’appliquent aux installations de combustion<br />

soumises à la directive, notamment celles liées à des réseaux de chaleur exploités par<br />

Dalkia. Ces installations feront l’objet d’investissements permettant de réduire les émissions<br />

de GES par l’amélioration de leur efficacité énergétique et/ou le recours à des énergies<br />

renouvelables , notamment la biomasse . Cette opération devrait permettre d’obtenir<br />

des résultats tangibles : le potentiel de réduction des émissions de GES est estimé entre 10 et<br />

30% pour les “collectivités pilotes” auxquelles ce dispositif sera proposé dans le courant<br />

de l’année 2005.<br />

Total VE : 97,1 millions MWh<br />

55


56<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Autres sites VE Transport<br />

interne VE<br />

Emissions<br />

directes<br />

amélioration de près de 12% de ce ratio,<br />

traduisant les efforts réalisés en matière de<br />

réduction des émissions.<br />

La mise en application de la politique européenne<br />

de quotas d’émission de GES renforce<br />

encore notre rôle dans la lutte contre le changement<br />

climatique et nous incite à déployer de<br />

nouvelles solutions d’économies d’énergie :<br />

optimisation des installations existantes,<br />

investissements d’aide à la conduite, renouvellement<br />

des installations avec de meilleurs<br />

rendements, promotion des technologies à faible<br />

consommation, cogénération à haut<br />

rendement, énergies renouvelables .<br />

Nos leviers d’action<br />

Optimiser le choix des combustibles<br />

et promouvoir les énergies renouvelables<br />

La division Énergie privilégie les combustibles les<br />

moins émetteurs de CO2, un mouvement relayé<br />

notamment pour le gaz naturel par la promotion<br />

de la cogénération .<br />

Les énergies renouvelables contribuent à l’effort<br />

de réduction des émissions de GES, notamment<br />

la biomasse, la géothermie ou le solaire<br />

thermique. Le gaz naturel et les énergies<br />

renouvelables et alternatives (comme la<br />

récupération de la chaleur issue de l’incinération<br />

des déchets ménagers) représentent 70%<br />

des énergies primaires utilisées par la division<br />

Énergie. En <strong>2004</strong>, le recours aux énergies<br />

renouvelables et alternatives, qui représentent<br />

3,9% des énergies utilisées par la division,<br />

a permis d’éviter l’émission de 1 million de<br />

tonnes de CO2. La combinaison des sources<br />

énergétiques est mise en œuvre pour tirer le<br />

meilleur parti de leur complémentarité.<br />

EXEMPLE Réseau de chaleur du Grand Lyon<br />

Sur le réseau de chaleur de Lyon / Villeurbanne,<br />

Impact sur le changement climatique : émissions directes - émissions évitées<br />

Transport<br />

collectif<br />

Réduction des<br />

émissions directes<br />

CO2 émis par la flotte<br />

de véhicules.<br />

CO2 évité par limitation<br />

du transport individuel<br />

CO2 émis<br />

Collecte/transport<br />

des déchets<br />

Émissions<br />

évitées<br />

CO2 émis<br />

Incinération<br />

des déchets<br />

CO2 évité par<br />

valorisation énergétique<br />

des déchets<br />

Stockage des déchets<br />

ménagers et banals<br />

Reporting<br />

partiel<br />

ENJEUX<br />

le troisième de France par sa taille,<br />

la réhabilitation de la chaufferie centrale,<br />

la diversification des énergies (66% d’énergies<br />

renouvelables en 2009) et la création de<br />

2 nouvelles unités de production – chaufferie<br />

bois et installation de cogénération –,<br />

permettront de réduire les rejets dans<br />

l’atmosphère de 60% pour le dioxyde de soufre<br />

(SO2), de 50% pour le monoxyde de carbone (CO),<br />

de 25% pour le dioxyde de carbone (CO2)<br />

et de 30% pour l’oxyde d’azote (NOx) et<br />

les poussières.<br />

Optimiser les rendements des installations<br />

thermiques et développer la cogénération<br />

Le second levier est l’amélioration de l’efficacité<br />

énergétique des installations de production<br />

et de distribution thermiques.<br />

L’optimisation du fonctionnement des<br />

installations, en termes de conduite, de<br />

maintenance et de renouvellement, se traduit<br />

par des gains de rendement importants<br />

et par une forte diminution des consommations<br />

d’énergie.<br />

La cogénération (production simultanée sur<br />

site d’énergie thermique et d’électricité), avec<br />

des rendements globaux supérieurs à 70%,<br />

est également un axe fort de la division Énergie<br />

pour limiter les GES.<br />

La division Énergie gère plus de 700<br />

équipements de cogénération en Europe, pour<br />

plus de 3 500 MW électriques installés et une<br />

production électrique de 11 800 000 MWh.<br />

Plus de 4,7 millions de tonnes de CO2 ont ainsi<br />

été évitées en <strong>2004</strong> grâce à la cogénération.<br />

EXEMPLE La mise en service d’une installation de<br />

cogénération d’une puissance de 60 MW<br />

thermiques et 16,5 MW électriques sur le site de<br />

Köbanya, à Budapest, pour assurer à des clients<br />

Méthane émis lors<br />

de la décomposition<br />

de déchets organiques<br />

Méthane non produit par<br />

captage et traitement du biogaz<br />

CO2 émis<br />

CO2 évité par valorisation<br />

énergétique du biogaz<br />

CO2 non produit grâce aux<br />

énergies renouvelables<br />

CO2 non produit par l’offre<br />

d’optimisation énergétique<br />

Gestion des réseaux de Gestion des installations<br />

chaleur urbains et locaux thermiques industrielles<br />

Non couvert<br />

par le reporting<br />

et tertiaires<br />

CO2 évité grâce<br />

à la cogénération


Les énergies renouvelables et alternatives<br />

La division Énergie valorise dans ses activités une part<br />

croissante d’énergies renouvelables ou alternatives,<br />

biomasse, géothermie, solaire thermique, gaz de mine, de<br />

cokerie, chaleur issue de l’incinération des déchets<br />

ménagers. L’utilisation de ces énergies est conditionnée<br />

tout à la fois par leur adaptation technique et réglementaire<br />

à l’usage final : production de chaleur, d’électricité de base<br />

ou de pointe, cogénération, réseau … mais également par la<br />

compétitivité économique des projets (par exemple les<br />

tarifs d’achat d’électricité “verte”, les aides aux investissements,<br />

l’existence de filières locales structurées, etc.).<br />

VE gère une quarantaine de chaufferies biomasse en Europe<br />

(en France, Italie, Allemagne, Lituanie et Estonie<br />

principalement). Elle exploite 14 installations de géothermie<br />

en France, représentant 20% de la production nationale. Elle<br />

utilise largement dans ses réseaux l’énergie provenant de<br />

l’incinération des déchets ménagers.<br />

industriels la fourniture de vapeur et d’électricité<br />

permettra une économie de CO2 de 31 500 tonnes,<br />

par rapport à 2 centrales, l’une thermique et<br />

l’autre électrique, de même puissance.<br />

Optimiser les consommations énergétiques<br />

des utilisateurs<br />

Le troisième levier est celui de l’optimisation<br />

de la consommation d’énergie dans les locaux<br />

de l’utilisateur. Tant dans l’industrie que dans<br />

les logements, tant dans les bureaux que dans<br />

les hôpitaux, VE met en œuvre des technologies<br />

pour adapter la fourniture aux besoins réels.<br />

Par la mise en place d’automates de régulation,<br />

il est possible d’agir très vite sur le débit de<br />

combustible à la source en fonction de l’appel<br />

d’énergie de l’utilisateur.<br />

Par la mise en place de robinets thermostatiques<br />

sur les radiateurs dans les logements, il est<br />

possible d’adapter la demande au besoin réel<br />

du logement.<br />

Par la mise en place de robinets d’équilibrage<br />

sur les réseaux de distribution, il est possible de<br />

mieux utiliser l’énergie thermique transportée.<br />

Le contrôle et le monitoring permettent ainsi<br />

d’affiner les consommations d’énergie en<br />

fonction de l’évolution des besoins, par exemple,<br />

en tenant compte de la fréquentation des<br />

bâtiments publics, de l’occupation des bureaux,<br />

de l’évolution de la température extérieure, de la<br />

courbe de charge d’un process industriel, etc.<br />

EXEMPLE En Ile-de-France, une opération<br />

d’équilibrage menée sur plusieurs ensembles<br />

immobiliers a permis, tout en améliorant le<br />

confort dans les logements, de réduire de près<br />

de 8% la consommation d’énergie primaire.<br />

0,2%<br />

3,2%<br />

0,3%<br />

16,4%<br />

79,9%<br />

Répartition des énergies renouvelables dans le<br />

monde en 2001<br />

(source : AIE)<br />

• Combustibles renouvelables et déchets 79,9<br />

dont biomasse 78,2<br />

dont chaleur d’UIOM 1,2<br />

dont biogaz 0,5<br />

• Solaire 0,3<br />

• Géothermie 3,2<br />

• Éolien 0,2<br />

• Hydroélectricité 16,4<br />

L’impact des activités Propreté sur le climat –<br />

actions de diminution des rejets de GES<br />

Les émissions de GES générées par les activités<br />

Propreté<br />

R Pour la collecte : le fuel utilisé pour la collecte<br />

et le transport des déchets donne lieu<br />

à la production d’émissions directes de CO2.<br />

R Pour l’incinération : la combustion des<br />

déchets donne lieu à des émissions directes<br />

de CO2. En <strong>2004</strong>, l’incinération représente 29%<br />

des émissions directes de GES de l’activité<br />

Propreté.<br />

R Concernant le stockage des déchets en CSD :<br />

la décomposition des déchets organiques dans<br />

les CSD produit du biogaz composé d’environ<br />

50% de méthane (CH4), un gaz à effet de serre.<br />

Les émissions de méthane à partir des CSD<br />

représentent la source la plus significative des<br />

émissions directes de l’activité Propreté (62%).<br />

Les actions de réduction des émissions des GES<br />

se déclinent :<br />

R Pour la collecte : la rationalisation des<br />

opérations de collecte, la formation des<br />

conducteurs et le développement des transports<br />

alternatifs (projet de voie ferrée à Sydney)<br />

mènent à des économies sensibles de carburant.<br />

R Pour l’incinération : l’amélioration continue<br />

de la conduite des unités d’incinération<br />

(optimisation des installations) contribue<br />

à augmenter la part des “émissions évitées”<br />

(l’énergie produite par les UIOM permet d’éviter<br />

l’utilisation d’énergies fossiles) : 2 700 GWh<br />

thermiques et 2 900 GWh électriques ont été<br />

vendus en <strong>2004</strong>.<br />

R Concernant le stockage des déchets en CSD :<br />

pour réduire les émissions de méthane issues de<br />

ses CSD, la division Popreté installe des systèmes<br />

28%<br />

22%<br />

50%<br />

Répartition des énergies renouvelables<br />

et alternatives de la division Énergie<br />

dans le monde en <strong>2004</strong><br />

• Bois solaire géothermie<br />

• Biogaz / gaz de mine / gaz de cokerie<br />

• Chaleur d’UIOM<br />

57


58<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

bonne pratique<br />

actifs de captage et de combustion de biogaz.<br />

Nous travaillons de façon continue pour<br />

optimiser l’efficacité de ces systèmes.<br />

Reconnaissant l’importance de cet impact, VE<br />

s’est fixé pour objectif, à l’échéance de 2006,<br />

que tous les CSD en exploitation acceptant des<br />

déchets biodégradables soient équipés de tels<br />

systèmes (voir graphe page 33).<br />

Le méthane contenu dans le gaz issu des CSD<br />

peut aussi être utilisé comme une source<br />

de combustible. La division Propreté continue<br />

à augmenter le nombre et la production<br />

d’énergie issue de ses installations avec système<br />

de récupération d’énergie.<br />

En <strong>2004</strong>, VE a vendu 564 500 MWh d’électricité<br />

et 33 300 MWh d’énergie thermique issus du<br />

biogaz des CSD.<br />

R Pour le recyclage : 4,7 millions de tonnes<br />

de matériaux ont été recyclés dans les<br />

200 installations du Groupe. La fabrication de<br />

nouveaux biens à partir de matériaux recyclés<br />

demandant moins d’énergie que de fabriquer<br />

St-Étienne : Parc relais (voitures - tramway) – point après un an d’exploitation<br />

Parc relais et transfert modal : les transports en commun permettent de libérer l’espace<br />

urbain. Ce parc relais illustre la complémentarité entre la voiture et le TRAM. Son utilisation<br />

maximum entraîne une forte réduction des nuisances environnementales. Ce point d’échange<br />

(station “Clinique du Parc”), maillon important de la chaîne des déplacements des voyageurs,<br />

se doit d’assurer une connexion sûre, rapide et confortable.<br />

Pôle d’échanges – lieu de services : la transformation d’une station de tramway en véritable<br />

lieu de vie, intégré à la ville, fournit une réponse concrète aux attentes et aux exigences des<br />

consommateurs d’aujourd’hui, en gestion de leur temps et de leur mobilité.<br />

Résultats obtenus : les ventes de titres de transport ont augmenté de 23% en un an – gain de<br />

18% de voyageurs – 42 000 personnes supplémentaires – gain de temps estimé sur leur trajet :<br />

30% – meilleure attractivité et utilisation du tramway – réduction des émissions polluantes<br />

(évitant 42 000 personnes allant en centre ville en voiture, soit en estimé 1,38t CO2 évitée) –<br />

libération d’environ 60 000 places de parking en centre ville, et requalification commerciale<br />

du personnel du réseau réussie.<br />

En conclusion, cette forte promotion du transport collectif, pour une mobilité durable,<br />

a démontré les atouts de la solution proposée ; de fait, la collectivité prévoit la création de<br />

7 autres “parcs relais” dans le cadre du contrat STAS remporté cette année.<br />

Avantages comparés des différents modes de transport<br />

ENJEUX<br />

à partir de matières premières, ces actions<br />

contribuent directement à la diminution des<br />

GES. Dans le cadre de cette activité, la production<br />

de combustibles de substitution à partir de<br />

déchets non dangereux (DIB plus<br />

particulièrement) et déchets dangereux<br />

(199 kt de déchets transformés en combustibles)<br />

est également une composante importante des<br />

enjeux de la division Propreté (1 tonne de<br />

plastique recyclé économise 800 kg de pétrole).<br />

L’impact des activités Transport sur le<br />

changement climatique<br />

Les impacts environnementaux de la division<br />

Transport sont en amélioration du fait des<br />

différentes actions menées sur les énergies<br />

propres, la formation des conducteurs, le<br />

développement de l’information en temps réel et<br />

l’optimisation des déplacements. D’une manière<br />

générale, le transport collectif permet d’éviter de<br />

l’ordre de 60% de GES si l’on compare ce moyen<br />

à l’utilisation de voitures particulières.<br />

bonne pratique<br />

Valoriser les ressources énergétiques locales<br />

En complément ou en substitution des énergies fossiles, la<br />

division Énergie propose à ses clients des solutions faisant<br />

largement appel aux ressources locales lorsque les<br />

conditions techniques, économiques ou réglementaires le<br />

permettent. Ces microgisements, consistant à valoriser des<br />

ressources fatales disponibles chez les clients ou dans leur<br />

environnement proche nécessitent une ingénierie<br />

technique, mais également financière tout à fait<br />

particulière.<br />

On trouve ainsi dans cet ensemble l’utilisation de graisse<br />

animale, en substitut de fioul pour la production de vapeur<br />

chez des industriels de l’agroalimentaire en France,<br />

l’utilisation de gaz de cokeries, ou de biogaz de déchets<br />

organiques en République Tchèque ou en Allemagne.<br />

Mode Usage Lutter contre Lutter contre Éviter Augmenter Avoir des coûts<br />

de transport le changement les polluants les accidents le confort d’infrastructures<br />

climatique atmosphériques du voyageur peu élevés<br />

Vélo • + + + + + + – + + +<br />

Bus • • + + + + ++ + + +<br />

Métro • + + + + + + + + – – –<br />

Tramway • + + ++ +++ + + ––<br />

Voiture • • • – – – – – – – + + + –<br />

Train • • + + + + + + + + + – – –<br />

Bateau • • – + + + + + + – –<br />

Avion • • – – – – – – ++ + + + – – –<br />

Où est-ce adapté ? • déplacement urbain • déplacement régional et national • déplacement international<br />

en noir : mode de transport géré par VE + impact positif (impact faible) – impact négatif (impact fort)


Enjeux sanitaires du XXI e siècle<br />

La santé environnementale :<br />

un défi essentiel de notre métier<br />

La santé environnementale s’intéresse<br />

à la prévention des maladies liées à la pollution<br />

de l’environnement par des agents biologiques<br />

(bactéries, virus), chimiques (métaux lourds,<br />

pesticides) ou physiques (rayonnements).<br />

Elle fait intégralement partie de la santé publique<br />

qui vise à améliorer l’espérance et la qualité de<br />

vie d’une population.<br />

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé<br />

(OMS), 25 à 33% des maladies que l’on pourrait<br />

éviter dans les pays industrialisés sont liées aux<br />

pollutions de l’environnement.<br />

Les métiers de <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

contribuent à la santé des populations<br />

L’accès aux services et aux technologies de<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement contribue à la prévention<br />

des maladies environnementales. En préservant<br />

les ressources naturelles par la dépollution des<br />

eaux usées, en distribuant l’eau potable, en<br />

développant les transports collectifs, en<br />

optimisant la gestion de l’énergie, en collectant<br />

et en traitant les déchets, <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

contribue à réduire la pollution de l’eau, de l’air,<br />

du sol et donc l’exposition de l’homme aux<br />

dangers présents dans l’environnement.<br />

Le réchauffement de la planète pourrait entraîner sécheresses, inondations, tornades et avoir des répercussions importantes sur la santé. La réduction des<br />

quantités d’eau douce disponible, la contamination des ressources, l’endommagement des systèmes d’égouts pourraient accroître le risque de propagation de<br />

maladies infectieuses. Dans les zones fragiles, la production alimentaire pourrait être atteinte entraînant famine et malnutrition aux conséquences sanitaires<br />

désastreuses pour les enfants. Ces pénuries d’eau et d’aliments pourraient entraîner des conflits et des déplacements de populations avec de graves<br />

conséquences pour la santé publique 1 .<br />

1 Climat et santé – OMS – Aide mémoire N°266, décembre 2001<br />

59


60<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

De plus, en agissant sur la performance<br />

environnementale de ses services par la nature<br />

des technologies mises en œuvre, par le<br />

savoir-faire de ses exploitants, par le contrôle<br />

de ses installations, <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

s’engage à réduire l’impact de ses activités sur<br />

l’environnement et donc sur la santé.<br />

Nos leviers d’action<br />

L’expertise de <strong>Veolia</strong> Environnement<br />

en santé environnementale<br />

R Veille sur les dangers émergents<br />

Les nouvelles connaissances scientifiques sur<br />

l’impact des polluants sur la santé font l’objet<br />

d’une veille systématisée. Mise en place avec<br />

le service de gestion de l’information scientifique<br />

de la Direction de la Recherche, cette veille<br />

permet d’informer les exploitants de mettre<br />

en œuvre des réponses spécifiques.<br />

ENJEUX<br />

R Évaluer les risques sanitaires<br />

VE mesure l’impact de ses activités sur la santé.<br />

Par exemple, dans le cadre du service apporté par<br />

la division Eau à Tanger au Maroc, les bénéfices<br />

sanitaires induits par la distribution d’eau<br />

potable et la réhabilitation du réseau<br />

d’assainissement font actuellement l’objet<br />

d’une évaluation épidémiologique sur 3.<br />

Par ailleurs, des études d’évaluations des risques<br />

sanitaires sont réalisées afin de mettre en œuvre<br />

des réponses appropriées pour préserver la santé<br />

des salariés et des riverains des installations.<br />

Ces études sont réalisées par les centres de<br />

recherche du Groupe en partenariat avec des<br />

organismes publics.<br />

R Prévenir les risques<br />

Dans le domaine de l’eau potable, VE<br />

a choisi de mettre en œuvre la méthode HACCP


(Hazard Analysis Critical Control Points<br />

– analyse des dangers – points critiques pour<br />

leur maîtrise). Cette technique rigoureuse et<br />

systématique issue de l’industrie agroalimentaire<br />

permet d’identifier les risques potentiels, de<br />

les localiser sur l’ensemble du système<br />

d’alimentation en eau potable (production et<br />

distribution), d’envisager des solutions pour<br />

les limiter ou les maîtriser, de mettre en place<br />

ces solutions et de vérifier leur efficacité.<br />

R Assurer le suivi et le contrôle des installations<br />

Le Centre d’Analyses Environnementales (CAE)<br />

de <strong>Veolia</strong> Environnement est un maillon<br />

indispensable de la politique de maîtrise du<br />

risque sanitaire. Afin de suivre et de contrôler<br />

les émissions de dioxines, il a développé un<br />

système de surveillance en semi-continu des<br />

émissions des incinérateurs de déchets.<br />

Dans le domaine de la qualité des eaux, il met<br />

à disposition des exploitants des techniques<br />

d’autocontrôle.<br />

Espérance de vie des femmes à la naissance 1816 - 1905<br />

50<br />

40<br />

30<br />

1820<br />

1825<br />

1830<br />

1835<br />

1840<br />

1845<br />

1850<br />

1855<br />

1860<br />

1865<br />

1870<br />

1875<br />

1880<br />

1885<br />

1890<br />

1895<br />

1900<br />

1905<br />

• Seine • Rhône • Bouches du Rhône • France<br />

bonne pratique<br />

Prévention du risque légionelles :<br />

un référentiel interne<br />

Ce guide de bonnes pratiques, décliné dans toutes les<br />

divisions de <strong>Veolia</strong> Environnement, définit un ensemble<br />

de mesures à mettre en œuvre pour la maîtrise du risque<br />

légionelles sur les réseaux d’eau chaude sanitaire et les<br />

tours aéroréfrigérantes. Pour chaque type d'installations,<br />

y sont détaillées des règles de conception, de maintenance<br />

préventive, de contrôles (physico-chimiques et<br />

bactériologiques), de traçabilité, ainsi que les actions<br />

correctives à mettre en œuvre en cas de dérive.<br />

L’éducation à l’environnement et à l’hygiène<br />

contribue à la santé environnementale<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement s’est engagée dans de<br />

nombreuses actions visant à sensibiliser ses<br />

salariés, les utilisateurs de ses services, les<br />

médecins et les enfants aux enjeux de la santé<br />

environnementale.<br />

Promouvoir la santé environnementale<br />

auprès des populations<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement s’investit dans des<br />

programmes d’éducation à l’environnement et<br />

à la santé menés avec des organismes de santé<br />

publique et des ONG. Ces programmes<br />

participatifs, menés conjointement avec<br />

les populations, les professionnels de santé<br />

et les travailleurs sociaux, visent à faire prendre<br />

conscience des liens entre qualité de<br />

l’environnement et santé, et à favoriser<br />

l’adoption de comportements plus respectueux<br />

de l’environnement et de l’hygiène en vue<br />

d’améliorer la santé.<br />

Ainsi, en Colombie, Proactiva a développé des<br />

initiatives à l’intention des riverains de ses<br />

centres d’enfouissement de déchets visant<br />

L’espérance de vie est liée à la salubrité des villes<br />

et à l’hygiène<br />

Dans la deuxième moitié du XIX e siècle, les villes de Lyon,<br />

Paris et Marseille ont bénéficié de l’approvisionnement en<br />

eau potable et d’un système d’égouts améliorant la<br />

salubrité. Ces services ont contribué, à côté du<br />

renforcement de l’hygiène et de l’amélioration de l’habitat,<br />

à la “révolution sanitaire” du XIX e siècle : en 50 ans,<br />

l’espérance de vie moyenne des habitants a augmenté de<br />

façon spectaculaire, notamment grâce à la diminution de la<br />

mortalité infantile.<br />

Source : Urban French Mortality in the Nineteenth Century.<br />

S.H. Preston, in Population Studies, 32 (2) 275-299<br />

Repères techniques en <strong>2004</strong><br />

Avancement du plan de maitrise<br />

risques légionelles 76%<br />

Part des déchets traités dans des incinérateurs<br />

avec des émissions de dioxine inférieure<br />

à 0,1 ng/Nm 3 et dont la division Propreté<br />

maîtrise les investissements 67,5%<br />

Taux de conformité global de l'eau potable 98,9%<br />

61


62<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

bonne pratique<br />

Colloque Institut Pasteur /<br />

Institut <strong>Veolia</strong> Environnement (IVE)<br />

Une conférence a été organisée à Paris en juin dernier,<br />

conjointement avec l’Institut Pasteur sur le thème<br />

“Education, Environnement et Santé”. Cette manifestation<br />

a permis de réunir 24 personnalités internationales et<br />

300 participants : scientifiques, représentants des pouvoirs<br />

publics et d’organismes internationaux (UNICEF, OMS, etc.),<br />

ONG, entreprises et étudiants.<br />

Cette première conférence de prospective environnementale<br />

a permis de définir des priorités de recherche que l’IVE<br />

approfondit par le biais de recherches spécifiques, comme<br />

l’étude d’Ari Rabl (École des Mines de Paris) qui porte sur<br />

“L’analyse coûts-bénéfices sur la santé des mesures<br />

environnementales”.<br />

à améliorer les conditions de vie (scolarisation<br />

des enfants, création d’emplois, amélioration<br />

des logements, éducation sanitaire, campagnes<br />

de vaccination).<br />

Former et sensibiliser les salariés<br />

VE s’est engagée à renforcer la sensibilisation et<br />

la formation de ses salariés aux enjeux sanitaires<br />

de ses métiers. Le diplôme universitaire dispensé<br />

au Campus VE intègre un module sur la santé<br />

environnementale qui va s‘étendre à l’ensemble<br />

des formations initiales et continues. Par ailleurs,<br />

des publications internes spécifiques sont<br />

régulièrement diffusées (voir encadré).<br />

Informer les professionnels de la santé<br />

Depuis 3 ans, <strong>Veolia</strong> Environnement organise<br />

avec le Quotidien du Médecin et le Quotidien<br />

du Pharmacien des Clubs Santé Environnement.<br />

Ces clubs ont pour vocation de contribuer<br />

à la formation des médecins et des pharmaciens<br />

sur les thèmes de la santé environnementale<br />

et d'ouvrir le dialogue entre experts et praticiens.<br />

Depuis 2002, une douzaine de réunions ont<br />

été organisées dans les principales villes<br />

universitaires de France sur des thèmes tels<br />

bonne pratique<br />

ENJEUX<br />

Des livrets d’information<br />

sur la santé environnementale pour les salariés<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement a réalisé pour ses salariés un livret<br />

de questions-réponses sur la santé environnementale<br />

et les relations avec ses métiers. Diffusé en 8 langues<br />

à 30 000 salariés, ce recueil aborde les liens entre<br />

l’environnement et la santé, les grands enjeux de la santé<br />

environnementale du XXI e siècle, et les exigences qui en<br />

résultent pour les métiers de l’environnement.<br />

que le plomb dans l’eau, les dioxines, les<br />

légionelles, la qualité de l’air, permettant ainsi<br />

de sensibiliser plus de 1 000 professionnels<br />

de la santé participants et plusieurs milliers<br />

de lecteurs du Quotidien.<br />

Sensibiliser les enfants à la préservation<br />

de l’environnement et de la santé<br />

En <strong>2004</strong>, VE a mené une opération internationale<br />

de sensibilisation des enfants, intitulée<br />

Parchemin Autour du Monde, sur le thème “bien<br />

vivre dans la ville : les gestes en faveur de<br />

l’environnement et de la santé”.<br />

Les enfants ont dessiné leurs messages sur<br />

un parchemin géant de 25 mètres qui a été<br />

exposé à l’UNESCO pendant un mois.<br />

En <strong>2004</strong>, pendant la Semaine du développement<br />

durable en France, 50 000 affiches “Protéger<br />

votre environnement, c'est aussi protéger votre<br />

santé !” ont été distribuées à des directeurs<br />

d'école primaire, des médecins généralistes,<br />

des pédiatres et des élus. Par cette affiche, Victor,<br />

la mascotte de <strong>Veolia</strong> Environnement, expliquait<br />

les bons gestes pour la santé.


Contribuer aux objectifs du Millenaire<br />

Notre empreinte dans les pays émergents<br />

L’accès à l’eau et à l’assainissement , à la propreté, à<br />

l’énergie et aux transports sont des enjeux cruciaux<br />

pour le développement des pays émergents.<br />

Au-delà des chiffres – 1 milliard d’êtres humains<br />

n’a pas accès à l’eau potable, 2,5 milliards à<br />

l’assainissement –, on sait que la réduction des<br />

maladies induites par l’absence d’eau de qualité est<br />

un des enjeux sanitaires majeurs de l’avenir (voir<br />

pages 59 à 62). Une des ambitions de VE est de<br />

démontrer que là où l’accès aux services essentiels<br />

est considéré comme une priorité par les autorités,<br />

nous pouvons relever le défi dans la durée, dans le<br />

cadre d’un partenariat public-privé. Notre expérience<br />

dans les pays où nous sommes implantés nous<br />

apporte 4 enseignements principaux :<br />

R Le rôle des autorités locales doit demeurer essentiel<br />

en matière de propriété des infrastructures, de<br />

fixation des tarifs et de définition des objectifs.<br />

R Lorsque des mécanismes de bonne gouvernance<br />

sont institués et que des partenaires de confiance<br />

nous appuient, des possibilités de développement<br />

existent, à condition d’être rigoureux dans leur<br />

sélection et de se préparer soigneusement avant<br />

tout engagement.<br />

R Pour assurer le succès de ces opérations, il est<br />

plus qu’ailleurs indispensable de clarifier le rôle de<br />

chacun des acteurs et de mettre en place des<br />

contrats accordant à l’opérateur privé suffisamment<br />

d’autonomie pour qu’il puisse mettre en œuvre<br />

l’ensemble de ses savoir-faire.<br />

R La flexibilité du partenariat public-privé est un<br />

atout capital qui permet de s’adapter à chaque<br />

situation locale et d’optimiser les services sous tous<br />

leurs aspects (techniques, sociaux, financiers …).<br />

Opérateur conscient de ses responsabilités et de ses<br />

limites, <strong>Veolia</strong> Environnement considère de sa<br />

responsabilité de contribuer à atteindre les Objectifs<br />

du Millénaire pour le <strong>Développement</strong> (voir encadré).<br />

Nos interventions reposent sur des principes<br />

Dans certains pays émergents nos activités participent de façon indirecte à l’atteinte de<br />

certains des 8 Objectifs de <strong>Développement</strong> du Millénaire des Nations Unies fixés en 2000,<br />

qui arrivent au tiers de leur échéance en 2005 :<br />

R Objectif 4 : réduire de deux tiers, par rapport à 1990, le taux de mortalité des enfants<br />

de moins de 5 ans.<br />

Environ 3 millions d’enfants meurent chaque année en raison de maladies hydriques.<br />

VE contribue à améliorer la prise en compte de ces enjeux sanitaires.<br />

R Objectif 6 : stopper la propagation du VIH/sida, maîtriser le paludisme et d'autres<br />

grandes maladies comme la malaria, et commencer à inverser la tendance actuelle.<br />

Nous pouvons mettre en place, par exemple, des programmes de prévention et de prise<br />

en charge des risques sanitaires à destination de nos employés. (voir encadré page 65)<br />

R Objectif 7 : assurer un environnement viable en intégrant les principes du<br />

développement durable dans les politiques et programmes nationaux et en inversant la<br />

tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales. Nous sommes attentifs<br />

au respect de la Charte du développement durable dans l’exercice de nos activités.<br />

Les services publics sont de fait impliqués, en tant que partenaires privilégiés du Groupe.<br />

R Objectif 8 : mettre en place un partenariat mondial pour le développement.<br />

VE participe au programme de l’UNITAR, qui contribue au transfert de savoir-faire en matière<br />

de gestion des services publics auprès des élus locaux.<br />

d’action spécifiques, indispensables à la<br />

construction d’un équilibre économique particulier,<br />

et dont les 5 axes principaux sont :<br />

R Combiner tous les types de solidarité<br />

envisageables pour alléger le coût des services<br />

essentiels pour les plus pauvres : solidarité entre<br />

abonnés (les tranches tarifaires hautes finançant<br />

une tranche sociale), solidarité ville-campagne<br />

(péréquation géographique des prix), solidarité<br />

entre contribuables et abonnés, solidarité<br />

internationale, solidarité interactivité (synergies<br />

entre eau et électricité).<br />

R Assurer des prix socialement acceptables, non<br />

seulement pour les consommations mais aussi<br />

pour l’accès aux services.<br />

R Optimiser l’exploitation des infrastructures<br />

existantes pour desservir plus de personnes avec<br />

les mêmes moyens et contribuer à la création de<br />

nouvelles infrastructures pour apporter les<br />

services essentiels à ceux qui en sont dépourvus.<br />

R Sécuriser les financements nécessaires pour les<br />

nouveaux investissements en garantissant de<br />

bonnes conditions organisationnelles, techniques<br />

et financières pour permettre une utilisation<br />

optimale des financements, ou bien en<br />

contribuant à la recherche de bailleurs de fonds<br />

internationaux ou multilatéraux dans le cas des<br />

investissements publics structurels.<br />

R S’assurer de l’adhésion des populations.<br />

VE s’engage à ne pas répondre à des appels<br />

d’offres dont elle jugerait le contenu incompatible<br />

avec l’intérêt ou les capacités contributives des<br />

populations concernées. Nous mesurons concrètement<br />

l’impact de nos interventions, en particulier<br />

en Afrique. (voir focus et tableau de bord).<br />

NOUVEL OBJECTIF<br />

Notre objectif est de mettre en place un système<br />

de reporting sur nos activités en Amérique du Sud.<br />

bonne pratique<br />

Onyx à Alexandrie<br />

Implanté à Alexandrie depuis 2001, Onyx y gère la filière<br />

globale de traitement des déchets au titre d’un contrat<br />

de 15 ans avec le Gouvernorat.<br />

Dans ce cadre, Onyx a en particulier développé la filière de<br />

compostage en réhabilitant les installations existantes<br />

et en construisant une nouvelle ligne permettant<br />

d’atteindre une production de 120 000 t par an et<br />

répondant ainsi à une réelle demande liée à la fertilisation<br />

des terres.<br />

Certifié ISO 9001 en <strong>2004</strong>, Onyx Alexandria emploie<br />

4 000 personnes environ, avec une attention toute<br />

particulière portée sur les thèmes hygiène et sécurité,<br />

et formation.<br />

Par ailleurs, Onyx s’inscrit quotidiennement dans une<br />

campagne permanente de sensibilisation des acteurs du<br />

Gouvernorat : campagne dans les écoles, réunions de<br />

quartier, mascotte dans les rues, etc.<br />

63


64<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Notre action sur le continent africain<br />

En ce qui concerne l’eau, l’assainissement et<br />

l’électricité, <strong>Veolia</strong> Environnement dessert, sur la<br />

zone Afrique – Moyen-Orient – Inde, 8,4 millions<br />

d’habitants. Son chiffre d’affaires s’élève à<br />

440 millions d’euros et elle compte<br />

7 500 salariés. En 2003, elle a investi 103 millions<br />

d’euros pour l’amélioration des services qui lui<br />

sont confiés, l’équivalent d’un quart de son<br />

chiffre d’affaires. Elle est particulièrement<br />

présente au Gabon (Libreville), au Niger<br />

(Niamey), et au Maroc (Rabat, Tanger, Tétouan,<br />

etc.) mais aussi au Burkina Faso, en Angola, en<br />

Afrique du Sud et en Namibie.<br />

Développer l’accès aux services essentiels<br />

Grâce aux opérations de branchements sociaux,<br />

engagées depuis 2002, <strong>Veolia</strong> Environnement a<br />

fait accéder à l’eau et à l’assainissement plus<br />

de 192 000 personnes sur l’ensemble de la zone.<br />

Au Gabon, en 7 ans, le nombre des abonnés<br />

raccordés à des systèmes modernes<br />

d’alimentation en eau potable et en électricité est<br />

passé de 40% à 68%. La tarification différenciée<br />

appliquée dans nos exploitations permet<br />

d’abaisser le coût pour les plus démunis. Au Niger,<br />

le tarif de l’eau est largement inférieur à celui<br />

pratiqué par les pays voisins. Le bon taux de<br />

recouvrement (97% en <strong>2004</strong>) y témoigne de<br />

l’accessibilité du prix de l’eau et de son<br />

adaptation aux capacités contributives des<br />

populations. Délivrer l’eau à la population à un<br />

prix acceptable ne suffit pas à la rendre accessible<br />

aux plus démunis. Le principal obstacle est<br />

souvent le coût du branchement. Des modes de<br />

financement spécifiques et des mécanismes de<br />

solidarité ont permis de réaliser 16 500<br />

branchements sociaux au Maroc depuis 2002.<br />

Améliorer l’efficacité des services existants<br />

Dans les pays émergents, notre action consiste<br />

à adapter les services au contexte socioéconomique<br />

tout en visant à terme le même<br />

Tableau de bord Afrique (eau - assainissement - électricité)<br />

NIGER / SEEN MAROC / AMENDIS ET REDAL GABON / SEEG<br />

Date de début du contrat 2001 2002 1997<br />

Nombre d’abonnés 72 500 511 000 86 500<br />

Desserte et branchements + 14 263 branchements depuis 2001 Depuis 2002 : + de 16 000 branchements + 68% d’abonnées<br />

sociaux (BS) dont 11 200 branchements sociaux en eau et assainissement depuis 1998<br />

sociaux (62% de l’objectif + de 13 000 branchements sociaux<br />

contractuel pour 2006) en électricité<br />

Rendement des réseaux 90% AMENDIS 73,4% et 60,9 % à Tanger 83%, contre 80% en 1988<br />

et Tétouan, contre 66% et 52,7% en 2002<br />

REDAL 81,7% contre 68% en 2002<br />

Qualité de l’eau 5 269 prélèvements de contrôle 3 995 prélèvements de contrôle 27 902 prélèvements de contrôle<br />

en <strong>2004</strong> (+ 18,9% depuis 2003) en <strong>2004</strong> (REDAL) en <strong>2004</strong><br />

ENJEUX<br />

niveau de qualité que dans les pays occidentaux.<br />

Progressivement, nous rationalisons<br />

l’exploitation, comme au Niger où cela a permis<br />

une économie de la ressource en eau de près<br />

de 8% entre 2001 et <strong>2004</strong>, nous modernisons<br />

la gestion de la clientèle, nous optimisons<br />

les infrastructures existantes afin de desservir<br />

plus de personnes avec les mêmes moyens.<br />

Ce souci global d’optimisation est aussi une façon<br />

de maîtriser l’évolution du prix. Au Gabon, le prix<br />

moyen de la facture d’eau a baissé de 17% dès le<br />

démarrage du contrat. Depuis, l’évolution des<br />

tarifs est restée inférieure à l’augmentation du<br />

coût de la vie.<br />

Améliorer la santé publique<br />

Les maladies liées à l’eau constituent une des<br />

principales causes de mortalité en Afrique. Notre<br />

rôle sanitaire y est donc crucial et la maîtrise de<br />

la qualité de l’eau distribuée est une priorité<br />

pour laquelle un plan d’actions a été mis en<br />

place : remise en état du laboratoire de Niamey,<br />

Rabat et Libreville ; création de procédures et<br />

formation du personnel, programme renforcé de<br />

prélèvements, chloration, désinfection, création<br />

de systèmes de dépollution prioritaires à Rabat,<br />

Tanger et Tétouan. La bonne gestion des services<br />

d’assainissement contribue également<br />

à la protection sanitaire des populations.<br />

Des plans de surveillance de la qualité des eaux<br />

de baignade ont été mises en œuvre comme<br />

c’est le cas au Maroc. Enfin, des programmes<br />

d’éducation sanitaire et de sensibilisation à<br />

l’hygiène sont menés afin de faire évoluer les<br />

comportements des populations en vue d’une<br />

meilleure utilisation de l’eau.<br />

Favoriser le progrès social et le transfert<br />

de savoir-faire<br />

Lors de la reprise de contrats, nous cherchons<br />

à concilier nos engagements d’amélioration des<br />

performances économiques et de respect social.


onne pratique<br />

Lutte contre le SIDA au Gabon<br />

Au Niger, des activités auparavant réalisées<br />

à l’extérieur ont été réintégrées, permettant de<br />

conserver le personnel et de lui offrir une<br />

stabilité professionnelle tout en améliorant la<br />

qualité des prestations. En outre, nous<br />

choisissons de faire confiance aux talents<br />

locaux : sur l’ensemble de la zone, moins de 60<br />

sont des expatriés. Enfin, dès le début de chaque<br />

contrat de gestion déléguée , un plan de<br />

formation est destiné à adapter les compétences<br />

aux performances recherchées. Le plan de<br />

formation sur Rabat-Salé représente ainsi près de<br />

4% de la masse salariale. Pour favoriser le<br />

partage de nos technologies, nous avons créé en<br />

<strong>2004</strong> un Campus VE à Rabat (voir page 52).<br />

Contribuer au développement<br />

économique local<br />

Nous contribuons par nos investissements au<br />

dynamisme économique et à l’aménagement<br />

des territoires. Cet impact est d’autant plus fort<br />

que la majeure partie de nos achats et soustraitants<br />

sont locaux. Nous cherchons aussi<br />

à apporter notre contribution à l’équilibre entre<br />

grandes villes et villes secondaires en favorisant<br />

l’accès aux services essentiels en milieu rural<br />

notamment ou en concevant des solutions<br />

techniques plus adaptées aux centres<br />

À l’initiative des collaborateurs, VE a mis en place un programme de<br />

prévention et de prise en charge du VIH/SIDA auprès des salariés de<br />

l’entreprise et des ayant-droits (environ 9 000 personnes). Il est réalisé en lien<br />

avec les plus hautes autorités de l’État du Gabon et des ONG impliquées dans<br />

la lutte contre le SIDA. Le comité SIDA a été décliné dans les différents sites.<br />

Cinquante éducateurs ont été formés. Un partenariat avec le Plan National<br />

Gabonais de lutte contre le SIDA permet de faciliter le dépistage volontaire.<br />

Ce programme s’inscrit dans l’engagement de VE qui a adhéré à la Global<br />

Business Coalition VIH/SIDA.<br />

bonne pratique<br />

secondaires (points de desserte en eau collectifs<br />

par exemple lorsque le branchement individuel<br />

est impossible). Nous répondons aussi aux<br />

besoins des acteurs économiques locaux en<br />

leur proposant des services clientèle haut<br />

de gamme (centres d’appels, guichets uniques<br />

entreprises, etc.).<br />

Préserver et protéger l’environnement<br />

Éviter les gaspillages et mettre fin à une relation<br />

consumériste avec la nature est une nécessité<br />

lorsque les ressources en eau et en énergie se<br />

raréfient. L’amélioration des rendements de<br />

réseaux est une priorité majeure pour VE.<br />

Au Maroc, les volumes ainsi économisés en deux<br />

ans équivalent à la consommation d’une ville de<br />

200 000 habitants. Ces plans d’action intègrent<br />

également une sensibilisation des<br />

consommateurs et la promotion d’une<br />

citoyenneté environnementale. Au Maroc,<br />

VE s’est associée à l’Éducation Nationale pour<br />

promouvoir une pédagogie sur le cycle de l’eau<br />

et sur la gestion des rejets (opérations “Plages<br />

propres” en particulier). Le Trophée de l’entreprise<br />

citoyenne a ainsi été remis à notre filiale locale.<br />

De même, l’effort exceptionnel en <strong>2004</strong> a permis<br />

à VE Maroc d’obtenir le prix de la Fondation<br />

Mohammed VI pour l’Environnement.<br />

bonne pratique<br />

Comprendre la culture locale de l’eau<br />

Dans le cadre de ses missions, l’Institut <strong>Veolia</strong> Environnement apporte un<br />

éclairage prospectif sur les évolutions du secteur de l’environnement.<br />

L’étude de Mohamed Larbi Bouguerra (ancien professeur à la Faculté de<br />

Sciences de Tunis, consultant de l'OMS) montre comment la symbolique de<br />

l’eau a fondé localement une “culture” à laquelle la gestion et le service qui<br />

y sont associés doivent savoir s’adapter, pour pouvoir progresser. Cette<br />

recherche permet également de mieux connaître les éléments locaux de<br />

pratiques de l’eau qui émanent de cette “culture” et qui peuvent servir<br />

d’exemples et être éventuellement transposés à d’autres pays.<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement en Amérique du Sud<br />

L’exemple d’une réponse spécifique à une problématique de transports urbains : Bogota, Colombie<br />

Peuplée de plus de 7 millions d’habitants, la ville de Bogota est une gigantesque agglomération dans laquelle la population<br />

dépend à plus de 80% des transports publics pour ses déplacements. Résoudre l’équation posée par les pouvoirs publics dans<br />

le cadre de l’appel d’offres lancé pour la concession de ce réseau urbain demandait en particulier de conjuguer :<br />

R un faible besoin d’investissement pour maintenir des tarifs bas ;<br />

R une amélioration de la rapidité et de la fréquence des transports ;<br />

R une meilleure protection de l’environnement.<br />

Le choix de la construction d’un réseau de bus en site propre, dont le principe et le parcours ont été arrêtés en concertation<br />

avec les autorités et la population, a permis – en maintenant un équilibre économique satisfaisant pour l’opérateur – d’obtenir<br />

en 4 ans des résultats importants dans chacun de ces domaines. C’est ainsi qu’entre 1999 et 2003 :<br />

R la vitesse moyenne des trajets a été multipliée par 3,5 (de 8 à 28 km/h) ;<br />

R la durée moyenne des trajets a été pratiquement divisée par 3 (de 90 à 35 min) ;<br />

R le taux de remplissage est passé de 45 à 95% ;<br />

R la pollution mesurée a été diminuée de 7 à 4 ppm pour le dioxyde de soufre, de 24 à 17 pour le dioxyde d’azote.<br />

Parallèlement, le nombre d’agressions constatées dans le réseau a chuté de 60% et le nombre d’accidents de véhicules de 81%.<br />

65


66<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

TABLEAU DE BORD<br />

ENVIRONNEMENT<br />

2002 2003 <strong>2004</strong> <strong>2004</strong><br />

VEOLIA VEOLIA ONYX 1<br />

DALKIA CONNEX<br />

UNITÉ ENVIRONNEMENT WATER1 GRI<br />

MANAGEMENT<br />

c% du CA pertinent couvert par un SME<br />

(y compris installations certifiées ISO 14001) s<br />

c% du CA pertinent couvert par un système de management certifié<br />

% 14% 31% 53% 69% 44% 59% 23%<br />

(ISO 9000 ou 14001) s % 56% 63% 67% 77% 57% 92% 26%<br />

cNombre de sites couverts par un certificat ISO 14001 ∆<br />

c% du personnel de conduite (Connex) ayant suivi<br />

Nb 265 384 529 185 256 59 29<br />

une formation à la performance environnementale % — 55% 59% — — — 59%<br />

c% des installations prioritaires auditées (en cumulé depuis le 01/01/2002)s % — 36% 57% 48% — 69% 16%<br />

cCA des activités pertinentes<br />

AIR<br />

Milliards € 20,3 17,4 17,7 7,0 2,7 4,4 3,6<br />

cÉmissions directes de CO2 s Millions tonnes CO2 19,6 23,0 23,9 0,2 4,7 17,6 1,4 EN8<br />

cÉmissions nettes de CH4 s kt CH4 — 335,4 366,0 — 366,0 — — EN8<br />

cÉmissions de gaz à effet de serre totales s∆ Millions tonnes eq.CO2 — 30,0 31,5 0,2 12,3 17,6 1,4 EN8<br />

cÉmissions de CO2 évitées s Millions tonnes CO2 — -7,1 -8,0 — -2,2 -5,8 —<br />

cÉmissions nettes de CO2 / MWh thermique produit (Monde) s<br />

c % des centres de stockage (CSD)<br />

équipés de systèmes de captage et traitement du biogaz<br />

tonnes CO2/MWh produit — 0,339 0,297 — — 0,297 —<br />

(en exploitation et dont Onyx maîtrise les investissements) s∆<br />

cÉmissions SOx des unités d’incinération de déchets<br />

% — 60% 64% — 64% — —<br />

(dangereux et non dangereux) par tonne de déchets incinérés ∆<br />

cÉmissions NOx des unités d’incinération de déchets<br />

g / tonne incinérée 138 155 151 — 151 — — EN10<br />

(dangereux et non dangereux) par tonne de déchets incinérés<br />

cÉmissions poussières des unités d'incinération de déchets<br />

g / tonne incinérée 1 202 1 275 1 233 — 1 233 — — EN10<br />

(dangereux et non dangereux) par tonne de déchets incinérés<br />

cÉmissions HCl des unités d’incinération de déchets<br />

g / tonne incinérée 67 40 34 — 34 — — EN10<br />

(dangereux et non dangereux) par tonne de déchets incinérés g / tonne incinérée 153 126 129 — 129 — — EN10<br />

cIndice d’amélioration des émissions de CO unitaire des véhicules s Indice base 100 (2001) 92 86 88 — — — 88 EN10<br />

cIndice d’amélioration des émissions de HC unitaire des véhicules s Indice base 100 (2001) 93 89 91 — — — 91 EN10<br />

cIndice d’amélioration des émissions de particules unitaire des véhiculess Indice base 100 (2001) 94 85 87 — — — 87 EN10<br />

c% d’avancement du plan de prévention du risque légionelle (Dalkia France)s<br />

cPart des déchets traités dans des incinérateurs avec des émissions<br />

de dioxines inférieures à 0,1 ng/Nm<br />

% — 73% 76% — — 76% —<br />

3<br />

et dont Onyx maîtrise les investissements) s∆<br />

EAU<br />

% 61% 62% 68% — 68% — — EN10<br />

cTaux de rendement des réseaux d’eau potable (Monde) s % 75% 76,6% 77,3% 77,3% — — —<br />

cTaux de rendement des réseaux d'eau potable (UE – 15 pays) s % 82,1% 80,2% 81,2% 81,2% — — —<br />

cConsommation d'eau industrielle ∆ Millions m3 cRendement épuratoire (stations de traitement biologique d’une capacité<br />

259,1 231,8 246,3 225,9 15,8 2,9 1,7 EN5<br />

de traitement supérieure à 3 tonnes de DBO5 par jour- 50 000 EH) s∆<br />

cNombre de systèmes d’assainissement ayant fait l’objet<br />

% 85,7% 92,3% 93,0% 93,0% — — — EN12<br />

d'une proposition de programme de maîtrise des rejets industriels s Nb — 46244 44 — — —<br />

cTaux d’équipement en comptage des clients abonnés<br />

c% des CSD collectant et traitant les lixiviats (en interne ou externe)<br />

% — 91% 91% 91% — — —<br />

(en exploitation et dont Onyx possède la maîtrise des investissements) s % 79% 87% 95% — 95% — —<br />

cQualité sanitaire de l’eau potable - taux de conformité bactériologique % — — 99,3% 99,3% — — —<br />

cQualité sanitaire de l’eau potable - taux de conformité global<br />

ÉNERGIE<br />

% — — 98,9% 98,9% — — —<br />

cProduction totale d’énergie (électrique et thermique)<br />

cPart des unités d’incinération équipées de systèmes<br />

Millions MWh 52 65 70 — 6 64 —<br />

de valorisation énergétique % 83% 91% 91% — 91% — —<br />

cConsommation totale d’énergie (électrique et thermique) ∆ Millions MWh 78 94 97 4 2 85 6 EN3<br />

cConsommation d’énergies renouvelables ou fatales Millions MWh 1,7 1,7 3,3 — — 3,3 — EN17<br />

cPart d’énergies renouvelables consommées<br />

DÉCHETS<br />

% 2% 2% 4% — — 4% — EN17<br />

cQuantité de boues évacuées Milliers tonnes MS 687,2 804,4 777 777 — — — EN11<br />

cPart des déchets traités valorisés % 9% 11% 12% — 12% — —<br />

cQuantité de déchets traités valorisés Millions tonnes 5 6 7 — 7 — —<br />

cQuantité de compost produit ∆<br />

SOLS<br />

Milliers tonnes 756 839 757 69 689 — —<br />

cPart des boues produites valorisées agronomiquement ∆ % 37% 43% 46% 46% — — —<br />

cQuantité de terre réhabilitée kt — 248,0 277,3 — 277,3 — —<br />

cSurface CSD réaménagée ha 177 286 210 — 210 — —<br />

s Indicateur ayant fait l'objet d'une vérification externe ∆ Indicateurs répondant aux exigences de la NRE — Indicateurs non disponibles, non significatifs ou non applicables<br />

1 y compris Proactiva 2 La révision de la méthodologie de cet indicateur explique le retraitement du chiffre publié en 2003 (103) - voir page 35.


TABLEAU DE BORD<br />

SOCIAL<br />

2003* <strong>2004</strong> <strong>2004</strong><br />

VEOLIA VEOLIA ONYX DALKIA CONNEX FRANCE<br />

UNITÉ ENVIRONNEMENT WATER GRI<br />

EFFECTIFS ** ***<br />

cEffectif total au 31/12/<strong>2004</strong> 241 228 251 584 67 848 78 770 43 286 61 288 105 600 LA1<br />

1Effectif des salariés sous contrat à durée indéterminée (CDI) 220 225 234 122 64 053 72 120 41 007 56 563 100 327 LA1<br />

R Effectif des salariés sous contrat à durée déterminée (CDD) 21 003 17 462 3 795 6 650 2 279 4 725 5 273 LA1<br />

1Nbre de contrats à durée déterminée (CDD)<br />

transformés en contrats à durée indéterminée (CDI) 5 904 5 245 1 121 1 915 651 1 551 2 027 LA1<br />

R Effectif des hommes 196 270 204 413 53 178 63 764 36 560 50 729 84 538<br />

R Effectif des femmes 44 958 47 171 14 670 15 006 6 726 10 559 21 062<br />

R Effectif des cadres 21 011 21 005 8 595 5 197 4 870 2 036 11 106 LA1<br />

R Effectif des non-cadres 220 217 230 579 59 253 73 573 38 416 59 252 94 494 LA1<br />

1Effectif moyen annuel pondéré total (équivalent temps plein) 225 246 233 032 65 950 71 629 42 118 52 971 99 954 LA1<br />

R Effectif moyen annuel pondéré des salariés en CDI 209 761 219 235 62 503 66 465 40 191 49 719 95 433 LA1<br />

R Effectif moyen annuel pondéré des salariés en CDD 15 485 13 796 3 447 5 164 1 927 3 251 4 521 LA1<br />

1Effectif en contrat d'alternance 3 237 2 802 1 146 456 798 399 1 653<br />

R dont effectif en contrat d'apprentissage 2 072 2 047 973 364 511 199 1 290<br />

1Effectif handicapé 3 562 3 834 1 024 1 081 767 961 2 552<br />

EMBAUCHES<br />

1Nombre total d'embauches 50 997 57 014 7 994 29 377 7 994 11 567 25 302 LA2<br />

R dont nombre d'embauches en contrat à durée déterminée (CDD) **** 16 953 19 423 2 473 12 302 1 735 2 901 13 119 LA2<br />

R dont nombre d'embauches en contrat à durée indéterminée (CDI) 34 044 37 591 5 521 17 075 6 259 8 666 12 183 LA2<br />

DÉPARTS<br />

1Nombre total de départs 51 584 55 632 8 824 27 698 8 192 10 869 24 715 LA2<br />

R dont nombre de licenciements individuels 7 212 6 871 1 325 3 168 1 358 1 012 2 799 LA2<br />

R dont nombre de licenciements collectifs 1 465 689 197 44 270 178 37 LA4<br />

MOBILITÉS<br />

1Nombre total de mobilités 10 587 10 256 2 397 4 648 2 148 1 027 6 086<br />

R dont nombre de mobilités de cadres 1 697 1 918 694 542 456 200 1 345<br />

HEURES SUPPLÉMENTAIRES<br />

1Nombre total d'heures supplémentaires heures 15 318 954 16 645 883 4 056 695 7 643 957 1 548 860 3 396 371 2 440 317<br />

1Nombre d'heures supplémentaires par salarié et par an, en moyenne heures 64 66 60 97 36 55 23<br />

MAIN d’ŒUVRE EXTÉRIEURE<br />

1Effectif intérimaire équivalent temps plein 10 647 10 328 2 817 4 601 1 864 1 041 7 446 LA1<br />

1Versements aux entreprises de travail temporaire € 308414787 334 245 018 89 449 404 155 071 347 69 896 860 19 530 005 269 215 077<br />

ORGANISATION, DURÉE DU TRAVAIL, ABSENTÉISME<br />

1Durée hebdomadaire du travail (en heures) heures 38,5 38,2 38,1 39,2 37,6 37,2 36,4<br />

1Effectif à temps partiel (en équivalent temps plein) 11 997 13 407 2 055 4 910 707 5 714 6 558 LA1<br />

1Nombre total de jours ouvrés d'absence jours 2 889 726 2 922 695 767 821 918 730 403 029 830 846 1 571 747<br />

Rdont nombre total de jours ouvrés d'absence pour maladie jours 2 023 782 2 006 669 552 992 512 646 314 613 624 801 1 056 398<br />

RÉMUNERATIONS, CHARGES SOCIALES,INTÉRESSEMENT ET PARTICIPATION<br />

1Rémunération moyenne annuelle brute € 23 462 24 273 25 392 22 482 23 536 25 515 26 462<br />

R Rémunération moyenne annuelle brute des hommes € 24 003 24 825 26 141 22 924 24 487 25 811 27 049<br />

R Rémunération moyenne annuelle brute des femmes € 20 930 21 640 22 557 20 185 18 150 23 980 23 758<br />

1Ecart entre la rémunération moyenne des hommes et celle des femmes % -12,8% -12,8% -13,7% -11,9% -25,9% -7,1% -12,2%<br />

1<strong>Rapport</strong> entre la rémunération moyenne et la rémunération minimale moyenne<br />

de 18 pays où un salaire minimum est garanti 2,1 2,2 1,9<br />

1Taux de charges sociales % 30,9 31,1 34,8 28,7 35,8 25,4 44,3<br />

1Montant des sommes versées au titre de l'intéressement (en France) € 28 539 109 49 090 851 23 743 461 7 455 344 13 277 446 4 557 450 45 012 912 LA12<br />

1Montant des sommes versées au titre de la participation (en France) € 41 840 108 50 929 575 22 254 458 14 593 846 9 299 985 4 781 286 50 323 479 LA12<br />

1Montant total des souscriptions au Plan d'Épargne Groupe Sequoia € 21 664 992 LA12<br />

RELATIONS PROFESSIONNELLES ET BILANS DES ACCORDS COLLECTIFS<br />

1Nombre d'accords collectifs signés 1 131 1 360 523 298 268 270 522<br />

R dont nombre d'accords relatifs aux rémunérations 679 863 317 217 130 198 336<br />

R dont nombre d'accords relatifs à la santé, à la sécurité ou aux conditions de travail 189 229 102 32 54 41 61 LA15<br />

R dont nombre d'accords relatifs au dialogue social 84 114 29 23 43 19 66<br />

R dont nombre d'accords relatifs à d'autres sujets ou à plusieurs des précédents 179 154 75 26 41 12 59<br />

1Nombre total des représentants du personnel 11 029 13 457 3 361 3 895 2 739 3 421 9 144 LA3<br />

CONDITIONS d'HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ<br />

1Nombre d'accidents du travail avec arrêt 13 143 11 336 2 326 5 365 1 375 2 269 5 973 LA7<br />

1Nombre total de jours ouvrés perdus pour accidents du travail jours 312 807 320 757 69 309 144 575 38 773 68 096 233 181 LA7<br />

1Taux de fréquence 34,3 28,6 20,7 44,1 19,2 25,2 35,2 LA7<br />

1Taux de gravité 0,82 0,81 0,62 1,19 0,54 0,76 1,37 LA7<br />

1Nombre de salariés formés à la sécurité 74 831 85 937 27 354 26 399 13 285 18 863 33 983<br />

1Nombre d'instances dédiées à l'étude des problèmes de santé et de sécurité 1 601 2 242 500 1 010 347 383 656 LA6<br />

FORMATION<br />

1Dépenses totales de formation par rapport à la masse salariale % 2,00 2,00 2,68<br />

1Nombre de participants aux actions de formation 150 997 194 163 77 585 50 333 31 236 34 649 72 490<br />

R Cadres 15 117 22 255 12 243 4 396 3 868 1 432 9 457 LA9<br />

R Non-cadres 135 880 171 908 65 342 45 937 27 368 33 217 63 033 LA9<br />

R Hommes 123 587 160 730 61 831 44 050 26 181 28 520 61 606<br />

R Femmes 27 410 33 433 15 754 6 283 5 055 6 129 10 884<br />

1Montant des dépenses par salarié formé € 625,5 586,2 519,0 455,4 782,7 732,1 978,8<br />

1Nombre total d'heures de formation heures 3 063 554 3 499 162 1 033 808 691 687 683 511 1 083 586 1 284 600 LA9<br />

1Durée moyenne des actions de formation heures 20,3 18,0 13,3 13,7 21,9 31,3 18,0<br />

ŒUVRES SOCIALES<br />

1Subventions pour activités sociales € 54 260 043 51 079 111 25 849 283 6 915 388 10 853 903 7 300 784 35 206 432 LA12,SO1<br />

*le périmètre 2003 a été reconstitué pour être comparable à celui de <strong>2004</strong>, c'est-à-dire qu'il exclut les données 2003 de FCC et des activités de USFilter ayant été cédées **les données <strong>Veolia</strong> Environnement 2003 incluent celles du siège VE SA (qui<br />

ne sont pas détaillées ici) ***les données <strong>Veolia</strong> Environnement <strong>2004</strong> incluent celles du siège VE SA ainsi que celles du Campus (qui ne sont pas détaillées ici) **** non compris les embauches transformées en CDI<br />

67


68<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Précisions méthodologiques<br />

relatives aux reporting environnement et social<br />

En l’absence de référentiel de reporting reconnu<br />

et pertinent pour ses activités, le Groupe a défini<br />

ses propres procédures de reporting inspirées<br />

des bonnes pratiques et projets de normes<br />

internationales.<br />

Procédures méthodologiques<br />

Les procédures du Groupe sont composées :<br />

R pour les indicateurs environnementaux, d’un<br />

protocole de mesure et reporting Groupe,<br />

disponible sur le site internet du Groupe<br />

(www.durable.veoliaenvironnement.com),<br />

complété par des instructions spécifiques aux<br />

divisions ;<br />

R pour les indicateurs sociaux, d’une<br />

méthodologie de recueil, de contrôle, d'analyse<br />

et de consolidation des données.<br />

Périmètre et méthodes de consolidation<br />

Le périmètre de reporting environnement couvre<br />

l'ensemble des activités dont le Groupe possède<br />

le contrôle opérationnel dans le monde. En <strong>2004</strong>,<br />

les données environnement de FCC sont exclues,<br />

et celles de Proactiva sont inclues. Les sociétés<br />

d’exploitation d’eau contrôlées conjointement à<br />

50% en France ainsi que les activités de travaux et<br />

d’exploitation des installations d’eau industrielles<br />

sont exclues du périmètre de reporting. Certaines<br />

activités sous-traitées peuvent également être<br />

inclues dans le périmètre de reporting, en<br />

particulier en matière de gestion des déchets<br />

(ex : valorisation du biogaz) ou de transport.<br />

Le périmètre de reporting social couvre<br />

l’ensemble des sociétés consolidées par le Groupe<br />

où celui-ci gère du personnel, et celles des<br />

sociétés d'exploitation d'eau contrôlées<br />

conjointement à 50% où <strong>Veolia</strong> Water a la<br />

responsabilité de la gestion du personnel.<br />

Le périmètre 2003 a été reconstitué pour être<br />

comparable à celui de <strong>2004</strong>, excluant les données<br />

2003 de FCC et des activités cédées de US Filter.<br />

R Méthode de consolidation<br />

Sur ces périmètres, les données environnementales<br />

et sociales sont consolidées à 100%.<br />

R Variations de périmètre<br />

Pour <strong>2004</strong>, les principales variations de<br />

périmètre ou d’activité ont concerné :<br />

• <strong>Veolia</strong> Water : l’exploitation en année pleine du<br />

contrat en Asie (Bao-ji) et des nouveaux contrats<br />

en Suède et en République Tchèque) ;<br />

• Dalkia : l’extension de l’activité en Italie ;<br />

• Connex : le nouveau contrat de Boston<br />

l’extension du contrat de Melbourne.<br />

Indicateurs GRI non présents dans ce rapport<br />

Profil, gouvernance et management 2.18• , 3.3• , 3.4• , 3.5• , 3.8• , 3.9• , 3.11• 3.11• , 3.17• , 3.18•<br />

Performance économique EC2• , EC4• , EC7• , EC9•<br />

Performance environnementale EN1• , EN2• , EN4• , EN6• , EN9• , EN12• ,EN13• , EN15• , EN16•<br />

Performance sociale LA11• , SO3• , PR2• , PR3•<br />

Choix des indicateurs<br />

Les indicateurs ont été choisis afin de suivre en<br />

priorité :<br />

• les engagements et la politique du Groupe<br />

(SME, audits environnementaux…) ;<br />

• les performances relatives aux principaux<br />

enjeux et impacts du Groupe ;<br />

• les effets de la politique sociale du Groupe ;<br />

• les obligations réglementaires (loi NRE en<br />

France).<br />

Consolidations et contrôles<br />

Les données environnementales sont<br />

consolidées et contrôlées par chaque division et<br />

la Direction Environnement, à partir des données<br />

collectées auprès des entités opérationnelles .<br />

Pour certains indicateurs, les données sont<br />

calculées ou estimées directement au niveau<br />

des divisions.<br />

Les données sociales sont consolidées et<br />

contrôlées par les divisions et la Direction des<br />

Ressources Humaines. Des contrôles<br />

automatisés sont également effectués au niveau<br />

des entités.<br />

Les indicateurs environnement les plus<br />

pertinents font l’objet depuis quatre ans d’une<br />

vérification externe spécifique par Ernst&Young,<br />

commissaire aux comptes du Groupe, dont le<br />

rapport est détaillé ci-contre.<br />

Limites méthodologiques<br />

Les indicateurs environnementaux et sociaux<br />

peuvent présenter des limites méthodologiques<br />

du fait :<br />

• de l’absence d’harmonisation des définitions<br />

législations nationales ou internationales ;<br />

• de la représentativité des mesures et<br />

estimations effectuées ;<br />

• de changements de définition pouvant affecter<br />

leur comparabilité ;<br />

• des modalités pratiques de collecte.<br />

Compte tenu de ces éléments, nous estimons<br />

que la précision de la plupart de nos données<br />

est de l’ordre de 5 à 10%.<br />

Pour cet exercice, les principales limites et<br />

incertitudes concernent :<br />

• les émissions de méthane, estimées sur la base<br />

de modèle nationaux ou internationaux,<br />

présentant des incertitudes élevées ;<br />

• les propositions de programme de maîtrise des<br />

rejets industriels, dont le périmètre a été modifié<br />

les consommations d’énergies renouvelables<br />

dont la définition a été corrigée.<br />

•Indicateur insuffisamment adapté aux spécificités<br />

de notre métier<br />

•Indicateur non collecté ou consolidé<br />

•VE ne souhaite pas communiquer sur cet indicateur<br />

•Données disponibles dans notre rapport annuel<br />

ou sur notre site internet<br />

•Pas de pratiques à présenter sur ce point


Avis externe<br />

<strong>Rapport</strong> d’examen sur certains indicateurs environnement<br />

A la demande de <strong>Veolia</strong> Environnement et en notre qualité de commissaire aux comptes, nous avons<br />

effectué un examen visant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée sur 19 indicateurs <strong>2004</strong><br />

signalés par le signe s dans le “tableau de bord environnement <strong>2004</strong>” page 66.<br />

Ces indicateurs ont été préparés par le comité environnement sous la responsabilité de la direction<br />

générale de <strong>Veolia</strong> Environnement, conformément au Protocole de reporting environnement du Groupe<br />

consultable sur son site internet 1 . Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d'exprimer une conclusion<br />

sur ces indicateurs.<br />

Nature et étendue des travaux<br />

Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes, conduisant à une assurance modérée que les indicateurs<br />

ne comportent pas d'anomalies significatives. Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des<br />

travaux plus étendus.<br />

R Nous avons apprécié le Procotole au regard de sa précision, sa clarté, son objectivité, son exhaustivité et<br />

sa pertinence par rapport aux activités du Groupe.<br />

R Au niveau du Groupe et des quatre divisions (<strong>Veolia</strong> Water, Onyx, Dalkia et Connex), nous avons mené<br />

des entretiens auprès des responsables du reporting afin de vérifier l’application du Protocole. Nous avons<br />

également analysé les variations significatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs et la<br />

consolidation des données.<br />

R Nous avons sélectionné un échantillon de neuf entités opérationnelles 2 , représentatives des activités du<br />

Groupe dans quatre pays et représentant en moyenne 15% 3 de la valeur totale des indicateurs examinés.<br />

Nous avons vérifié les calculs et les données en les rapprochant des pièces justificatives.<br />

Informations sur le Protocole<br />

Par rapport à l’exercice précédent, la formalisation et l’application du Protocole ont été renforcées dans<br />

certaines divisions. Cependant, les contrôles internes devraient être systématisés notamment dans les<br />

entités opérationnelles.<br />

Par ailleurs, le Groupe apporte des informations détaillées sur les méthodologies utilisées pour<br />

l’établissement des indicateurs dans la note “précisions méthodologiques” ci-contre, en particulier sur les<br />

points suivants :<br />

R Le périmètre de reporting pour les activités contrôlées conjointement ou sous traitées ;<br />

R Les émissions de méthane estimées sur la base de modèles nationaux ou internationaux ;<br />

R Les propositions de programmes de maîtrise des rejets industriels, dont la définition a été modifiée.<br />

Conclusion<br />

Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause<br />

le fait que les indicateurs examinés ont été établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au<br />

Protocole.<br />

Paris-la-Défense, le 18 avril 2005<br />

Barbier Frinault & Cie Ernst & Young<br />

Ernst & Young Environnement et <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong><br />

Jean Bouquot Eric Duvaud<br />

Patrick Gounelle<br />

1 www.durable.veoliaenvironnement.com<br />

2 en France, la région Centre Est pour <strong>Veolia</strong> Water, la région Centre Méditerranée pour Dalkia, la région Auvergne Rhône Alpes pour Onyx<br />

et la Société des Transports de l’Agglomération Stéphanoise pour Connex ; à l’international, Dalkia Utility Services (DUS) au Royaume-Uni,<br />

Berliner Wasser Betriebe (BWB) pour <strong>Veolia</strong> Water en Allemagne, Onyx Waste Service et Montenay Power pour Onyx aux États-Unis et le<br />

contrat de Boston (Massachusetts Bay Commuter Railroad) pour Connex aux États-Unis.<br />

3 16% activités pertinentes, 14% des installations prioritaires, 19% des émissions de gaz à effet de serre, 19% des centres de stockage des<br />

déchets, 26% des installations concernées par le plan de maîtrise du risque légionelles (Dalkia France), 15% des déchets traités dans des<br />

incinérateurs, 15% des volumes d’eau traitée en Europe et 8% dans le Monde et 1% des km parcourus par les véhicules de transport.<br />

69


70<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT <strong>Rapport</strong> <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong> <strong>2004</strong><br />

Pour nous contacter<br />

Votre avis nous aide à progresser,<br />

n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques :<br />

Par messagerie<br />

Direction du <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong><br />

developpement.durable@groupve.com<br />

www.durable.veoliaenvironnement.com<br />

Ou par courrier<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement<br />

Direction <strong>Développement</strong> <strong>Durable</strong><br />

36-38, avenue Kléber<br />

75116 Paris, France<br />

Tel : + 33 1 71 75 00 00<br />

Fax : + 33 1 71 75 10 00<br />

REMERCIEMENTS<br />

La coordination et la réalisation de ce rapport ont<br />

été assurées, au sein de la Direction <strong>Développement</strong><br />

<strong>Durable</strong> de <strong>Veolia</strong> Environnement, par :<br />

Yves Cabana<br />

Bérengère Lagraulet<br />

Denis Lépée<br />

Anne-Sophie Pierre<br />

Nous remercions<br />

particulièrement tous<br />

ceux qui, au sein de VE<br />

et de ses divisions,<br />

ont contribué à la<br />

réalisation de ce<br />

rapport :<br />

Anne Adamo<br />

Pascale Alexandre<br />

Claude Arnaud<br />

Julien Augerat<br />

Céline Aussal<br />

Bruno de Buzonnière<br />

Daniel Cappe<br />

Carol-Anne de Carolis<br />

Hélène Charneau<br />

Jean-Pierre Combe<br />

Gary Crawford<br />

Jocelyne Dauphin<br />

Fanny Demulier<br />

Dominique Delis<br />

Gervais Descamps<br />

Laure Duquesne<br />

Michel Dutang<br />

Florence de Soos<br />

Christian Dexemple<br />

Jean-Claude Escard<br />

Émilie Félix<br />

Catherine Gaillochet<br />

Marie Gaillochet<br />

Olivier Gilbert<br />

Jacques Hayward<br />

Dominique Heron<br />

Louis Herremans<br />

Ghislaine Hierso<br />

David Houdusse<br />

Gaëlle Jardine<br />

Franck Lacroix<br />

François Laurans<br />

Éric Lesueur<br />

Solenn Meriadec<br />

André Mollon<br />

Pierre Parisot<br />

Anne-Charlotte Porret<br />

Nicolas Renard<br />

Renaud de Sainte-Marie<br />

Rupert Schmid<br />

Paul Sitbon<br />

Philippe Surjous<br />

Jean-Pierre Tardieu<br />

Mathieu Tolian<br />

Thierry Vandevelde<br />

Marc Verlohr<br />

Marielle Villamaux<br />

Martine Vullierme<br />

Nous remercions<br />

également pour leur<br />

collaboration :<br />

Armand Burfin,<br />

Denise Pérez-Remires<br />

et Bernard Portnoi<br />

du Comité d’Éthique de<br />

<strong>Veolia</strong> Environnement<br />

Xavier Desmadryl<br />

de HSBC Asset<br />

Management,<br />

Idrissa Doucoure<br />

de WaterAid,<br />

Jeremy Hobbs d’Oxfam,<br />

Jean-Charles Hourcade<br />

du CIRED,<br />

Jean-Christophe Vié<br />

de l’IUCN<br />

(The World Conservation<br />

Union)<br />

Ce rapport a été imprimé avec<br />

des encres végétales sur papier<br />

Munken Lynx, papier à très haute<br />

qualité environnementale,<br />

certifié ISO 9706 et par le label<br />

écologique Nordic Swan.<br />

Crédit photos<br />

Photothèque VE :<br />

Christophe Majani d'Inguimbert :<br />

pages 3, 5, 12, 13, 15, 16, 52, 54,<br />

61, 65 ;<br />

Jean Philippe Mesguen :<br />

pages 5, 10, 13, 17, 22-23, 45 ;<br />

Jean Marie Ramès : pages 14, 25 ;<br />

Greg Wood/ AFP : pages 11, 23 ;<br />

Martin Oeser/DPP/AFP : page 14 ;<br />

William West /AFP : page 17 ;<br />

Miguel Riopa/AFP : pages 22, 44 :<br />

Steve Mitchell / AFP : page 23 ;<br />

Service Info Ville de Petit-<br />

Couronne : page 42 ;<br />

<strong>Veolia</strong> Water Force : page 47.<br />

Couverture : M. Rauch / Bios ;<br />

page 18 : R. Stroud / Masterfile ;<br />

page 4 : Blickwinkel<br />

Conseil et conception<br />

UTOPIES – www.utopies.com


Glossaire<br />

Activités pertinentes (périmètre mondial) (définition<br />

du SME)<br />

R Production et distribution d’eau potable, collecte<br />

et dépollution des eaux usées urbaines<br />

R Activités de traitement des déchets<br />

(tri, compostage, incinération, stockage, traitement<br />

des déchets dangereux)<br />

R Services énergétiques (réseaux de chaleur<br />

et de froid, services thermiques et multitechniques,<br />

utilités industrielles et facilities management)<br />

R Transport de passagers et de marchandises.<br />

Assainissement Collecte et dépollution des eaux<br />

usées et pluviales.<br />

Bassin versant Espace géographique correspondant<br />

à la zone d’alimentation d’un cours d’eau.<br />

Biodiversité Désigne toute la variété et la variabilité<br />

des organismes vivants et des complexes<br />

écologiques dont ces organismes font partie.<br />

Elle comprend trois composantes : la diversité des<br />

écosystèmes ou diversité écologique ; la diversité<br />

des espèces animales et végétales ou diversité<br />

spécifique ; la diversité au sein d’une même espèce<br />

ou diversité génétique.<br />

Biogaz Gaz résultant du processus de dégradation<br />

biologique des matières organiques en déficit<br />

d’oxygène. Il contient une forte proportion de<br />

méthane et possède un fort potentiel calorifique et<br />

énergétique. Il doit donc être capté pour éviter les<br />

nuisances (odeur et contribution à l’effet de serre).<br />

Il peut être valorisé car il constitue une source<br />

d’énergie.<br />

Biomasse Ensemble des végétaux et des animaux<br />

ainsi que des déchets organiques qui leur sont<br />

associés.<br />

Calorifugeage Pose d'un produit d'isolation<br />

thermique.<br />

Centre de stockage de déchets (CSD) Nouvelle<br />

génération technique d’installations qui remplacent<br />

les décharges. Les CSD permettent le stockage<br />

et le traitement des déchets dans des conditions<br />

optimales de sécurité environnementale ainsi<br />

que la valorisation énergétique du biogaz qui peut<br />

en être issu.<br />

Champ captant Zone englobant un ensemble<br />

d’ouvrages de captages prélevant l'eau souterraine<br />

d'une même nappe.<br />

Cogénération Procédé qui consiste à produire<br />

simultanément de l’énergie thermique et de<br />

l’énergie électrique à partir d’un combustible unique.<br />

L’électricité, qui peut être autoconsommée ou<br />

revendue, est produite à partir d’une turbine ou d’un<br />

moteur dont la chaleur issue des gaz d’échappement<br />

est récupérée puis réinjectée dans un circuit de<br />

chauffage.<br />

Compostage Le compostage est l’une des techniques<br />

utilisées pour traiter et valoriser les déchets<br />

organiques.<br />

Ce procédé biologique permet, par l’apport d’air, de<br />

traiter des déchets organiques (déchets verts,<br />

fraction fermentescible des déchets ménagers,<br />

boues de stations d'épuration urbaine, etc.), en les<br />

dégradant de façon accélérée. Cette technique<br />

permet la fabrication de compost, produit utilisé en<br />

agriculture.<br />

Écosystème Complexe dynamique composé d’un<br />

milieu, de plantes, d’animaux et de micro-organismes<br />

qui, par leur interaction, forment une unité.<br />

Énergies fatales Sources d’énergie d’origine naturelle<br />

ou industrielle ou énergie calorifique, perdues<br />

lorsqu’elles ne sont pas récupérées immédiatement :<br />

le biogaz, les gaz de torchère, …<br />

Énergies renouvelables Elles utilisent des éléments<br />

naturels (soleil, vent, eau, terre) pour produire de<br />

l’énergie sans porter atteinte à l’environnement.<br />

Parmi elles : les énergies solaire et éolienne,<br />

l’hydroélectricité, la géothermie, la biomasse et la<br />

marémotricité, le biogaz des CSD …<br />

Énergies primaires Ensemble des produits<br />

énergétiques non transformés, exploités directement<br />

tels que pétrole brut, gaz naturel, biomasse, énergie<br />

solaire, énergie hydraulique, énergie éolienne,<br />

géothermie, nucléaire.<br />

Entité opérationnelle (définition du SME) Entité<br />

organisationnelle et géographique constituant un<br />

niveau de gestion et de consolidation auprès de la<br />

division.<br />

Externalisation (Outsourcing) Délégation à un<br />

opérateur unique extérieur d’un ensemble d’activités<br />

périphériques précédemment réalisées en interne<br />

(gestion de l’eau, de l’énergie, des transports, de la<br />

protection de l’environnement, etc.).<br />

Gaz à Effet de Serre Gaz (CO2, CH4, NxO…) qui, en<br />

absorbant une partie des rayons solaires, sont<br />

responsables du réchauffement climatique. L’utilisation<br />

d’énergies renouvelables, l’utilisation énergétique du<br />

biogaz et le développement de la cogénération sont<br />

des voies de progrès permettant de réduire l’effet de<br />

serre.<br />

Gestion déléguée Mode d’exploitation de services<br />

publics ou de services d’intérêt général, relevant des<br />

autorités publiques et bénéficiant aux habitants qui, le<br />

plus souvent, en acquittent le prix directement auprès<br />

du délégataire. Le délégataire assure la responsabilité<br />

du fonctionnement du service ainsi que, le cas échéant,<br />

la réalisation de certains investissements. Ces services<br />

exploités par VE sont principalement des services<br />

de collecte, de traitement et d’élimination de déchets<br />

ménagers ou banals, de distribution d’eau et<br />

de dépollution des eaux usées, de production et de<br />

distribution d’énergie (chauffage et eau chaude<br />

sanitaire) ainsi que le transport public de voyageurs.<br />

GNV Gaz Naturel pour Véhicules.<br />

GPL Gaz de Pétrole Liquéfié.<br />

GRI (Global Reporting Initiative) Initiative privée<br />

américaine multipartite, prise en 1997 par la CERES<br />

(ONG basée a Boston) et le PNUE. Elle propose des<br />

lignes directrices pour l’élaboration des rapports de<br />

développement durable prenant en compte les<br />

dimensions environnementales, sociales et<br />

économiques.<br />

Installations prioritaires (définition du SME)<br />

Installations présentant l’impact environnemental le<br />

plus sensible<br />

R <strong>Veolia</strong> Water : stations de traitement d’eau potable,<br />

d’eaux usées urbaines dont la capacité de traitement<br />

égale ou excède 10 000 m 3 /j ou 50000 EH<br />

(équivalent habitant)<br />

R Onyx : Centres de Stockage des Déchets (Classe 1<br />

et 2 ou équivalent hors France), usines d’incinération,<br />

installations de traitement et unités de recyclage des<br />

déchets dangereux<br />

R Dalkia : installations de puissance thermique<br />

supérieur ou égal à 20 MW<br />

R Connex : principaux dépôts et ateliers de maintenance.<br />

ISR Investissement Socialement Responsable qui<br />

s’effectue selon des critères sociaux, environnementaux<br />

et éthiques, conjoints à la performance financière.<br />

Lixiviats Lors de leur stockage et sous l’action<br />

conjuguée de l’eau de pluie et de la fermentation<br />

naturelle, les déchets produisent une fraction liquide<br />

appelée “lixiviats”. Riches en matière organique et en<br />

éléments traces, ces lixiviats ne peuvent être rejetés<br />

directement dans le milieu naturel et doivent être<br />

soigneusement collectés et traités.<br />

Mécanismes de <strong>Développement</strong> Propres (MDP)<br />

Les mécanismes de développement propre (Clean<br />

Development Mechanism) permettent la réalisation<br />

d'un projet environnemental dans un pays en voie de<br />

développement. Le bénéfice en terme d'émissions<br />

est comptabilisé au profit de l'entité qui finance ce<br />

projet.<br />

Mécanismes Kyoto Mécanismes de flexibilités prévus<br />

en complément de mesures domestiques par le<br />

Protocole de Kyoto afin d’aider les signataires à<br />

réduire leurs émissions de gaz à effets de serre.<br />

Ils consistent en des permis d’émissions, les<br />

mécanismes de développement propre (MDP) et la<br />

mise en œuvre conjointe (MOC).<br />

Mise en Œuvre Conjointe (MOC) La mise en oeuvre<br />

conjointe (Joint Implementation) est similaire au<br />

mécanisme de développement propre (MDP) mais le<br />

projet a lieu dans un pays industrialisé ou un ex -<br />

pays de l’Est.<br />

Parties prenantes (Stakeholders) Acteurs internes et<br />

externes intéressés par le fonctionnement de<br />

l'entreprise : salariés, clients, fournisseurs, actionnaires,<br />

associations, société civile, pouvoirs publics…<br />

Quotas d'émission de gaz à effet de serre Ces quotas<br />

correspondent à l'autorisation d'émettre une tonne<br />

d’équivalent-dioxyde de carbone au cours d'une<br />

période déterminée. Ils sont notamment attribués<br />

aux exploitants d'installations énergétiques dans<br />

le cadre de la mise en œuvre des directives<br />

européennes visant à atteindre les objectifs fixés par<br />

le Protocole de Kyoto.<br />

Réseaux de chaleur et de froid urbains Composés<br />

d’une unité de production centrale et d’un réseau<br />

de canalisations, ils permettent d’alimenter des<br />

établissements publics et privés (écoles, hôpitaux,<br />

bureaux et logements) en chauffage, en eau chaude<br />

sanitaire et en air conditionné.<br />

Système de Management Environnemental (SME)<br />

Système permettant à un organisme de mettre en<br />

œuvre sa politique environnementale et d’atteindre<br />

les objectifs associés de maîtrise des impacts<br />

environnementaux significatifs de ses activités et de<br />

respect des exigences réglementaires.<br />

Taux de rendement des réseaux <strong>Rapport</strong> entre d’une<br />

part la somme des volumes d’eau facturés pour les<br />

besoins industriels et domestiques et les volumes<br />

d’eau non facturés pour les besoins de service, et<br />

d’autre part les volumes introduits dans le réseau de<br />

distribution.<br />

Valorisation des déchets Les trois principaux types<br />

de valorisation des déchets sont :<br />

R La valorisation matière ou recyclage qui vise<br />

à donner une seconde vie aux matériaux contenus<br />

dans les déchets.<br />

R La valorisation énergétique qui permet de produire<br />

de l’électricité ou d’alimenter un réseau de chaleur.<br />

R La valorisation agronomique qui consiste à transformer<br />

la partie fermentescible des déchets organiques<br />

en composts.


Siège social<br />

36-38 avenue Kléber<br />

75116 Paris<br />

Tél. : + 33 1 71 75 00 00<br />

Fax : + 33 1 71 75 10 00<br />

www.durable.veoliaenvironnement.com<br />

7 1998<br />

1999 2000 2001 2002<br />

VEOLIA ENVIRONNEMENT RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE <strong>2004</strong>

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