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le Vitrage Pôle - Saint-Gobain

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551Chif iffres clés(en millions d’euros) 2004 2005 (1) 2006Chiffre d’affaires 32 172 35 110 41 596Résultat net du Groupe 1 275 1 294 1 682Résultat net 1 239 1 264 1 637Bénéfice net par action (en €) 3,63 3,66 4,44Résultat net hors plus-values 1 289 1 284 1 702Bénéfice net par action, hors plus-values (en €) 3,78 3,72 4,62Autofinancement 2 639 2 735 3 347Investissements industriels 1 540 1 777 2 191Nombre de titres 340 988 000 345 256 270 368 419 723Dividende net (en €) 1,28 1,36 1,70Cours (+ haut, en €) 45,11 51,55 64,30Cours (+ bas, en €) 38,00 43,20 49,06Dernier cours de l’année 44,32 50,25 63,65Personnel (au 31 décembre) 181 228 199 630 206 940(1) Avec <strong>le</strong> groupe BPB consolidé au 1 er décembre 2005.Les résultats de l’exercice 2006, en très forte croissance et supérieurs aux objectifs envisagés, ont atteint <strong>le</strong>ur plus haut niveau de toute l’histoirede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Par rapport à 2005, <strong>le</strong> chiffre d’affaires a progressé, à taux de change constants, de 18,2 %, <strong>le</strong> résultat d’exploitation de 29,8 %.Le résultat net hors plus ou moins values augmente de 32,6 %. La contribution des acquisitions au chiffre d’affaires représente, nette des cessions,une croissance de 11,4 %.


Messagedu Président2006 :une très bel<strong>le</strong> annéepour notre GroupeJEAN-LOUIS BEFFA • PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRALEn 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a de nouveaudépassé ses objectifs. Avec une croissanceinterne de 6,7%, la plus forte depuis dix ans,<strong>le</strong> Groupe a démontré qu’il était maintenantconcentré sur des marchés en développementrapide dans toutes <strong>le</strong>s zones du monde.Tous <strong>le</strong>s pô<strong>le</strong>s d’activité ont contribué àce résultat, mais c’est la progression del’aménagement intérieur, constitué en 2005à partir de l’Isolation de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et duGypse de British Plaster Board (BPB), qui aété la plus remarquab<strong>le</strong>. L’intégration de BPBa dégagé <strong>le</strong>s synergies attendues, que cesoit sur <strong>le</strong> plan des économies de coûts ousur celui des perspectives de croissance.En termes de rentabilité, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>a confirmé la solidité de son portefeuil<strong>le</strong>d’activités, qui lui permet de se maintenirà un niveau é<strong>le</strong>vé de résultats. Ainsi, <strong>le</strong>ra<strong>le</strong>ntissement du deuxième semestre auxÉtats-Unis dans <strong>le</strong> domaine des produitspour la construction a été plus quecompensé par <strong>le</strong> redressement de l’Al<strong>le</strong>magneet <strong>le</strong>s très bons résultats obtenus enEurope de l’Est et en Russie, dans tous <strong>le</strong>smarchés liés au bâtiment.Le Groupe a poursuivi son évolution stratégiquepour renforcer encore son cœur demétiers. La cession de la filia<strong>le</strong> de pompesplastique Calmar a été effectuée, cel<strong>le</strong> del’activité flaconnage de Desjonquères a étéengagée, et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a décidé de mettreen commun ses activités de Renforcementet Composites avec cel<strong>le</strong>s d’Owens-Corning.A travers ces opérations, <strong>le</strong> Groupe<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> poursuit la reconfigurationde ses activités qu’il avait annoncée aprèsl’acquisition de BPB.Au cours de l’année 2006, <strong>le</strong> cours del’action a progressé de 26,7%. Ce résultatn’est pas tant dû à la conjoncture favorab<strong>le</strong>qu’à la poursuite d’une stratégie claire et àl’engagement des collaborateurs de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Ces atouts permettent d’envisager2007 avec confiance. C’est la raison pourlaquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> Groupe prévoit cette année uneprogression sensib<strong>le</strong> de son résultat d’exploitationet une croissance à deux chiffres deson résultat net hors plus-values, dans uncontexte économique qui devrait être favorab<strong>le</strong>malgré la diminution de l’activité desmarchés de la construction aux États-Unis.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -1


CHIFFRE D’AFFAIRES ET RÉSULTAT D’EXPLOITATIONCHIFFRE D’AFFAIRES (en millions d’euros)% DU RÉSULTAT D’EXPLOITATION50 000 1040 00030 00032 17235 11041 5969,598,588,4 %8,1 %8,9 %2004 2005 2006 2004 2005 2006CHIFFRE D’AFFAIRES PAR PÔLE20062005200412 % 12 % 24 % 42 % 10 %13 % 14 % 19 % 43 % 11 %14 % 14 % 18 % 42 % 12 %<strong>Vitrage</strong>MatériauxHaute PerformanceProduits pourla ConstructionDistributionBâtimentConditionnementL’année 2006 a bénéficié d’un environnement économique porteur. Les marchés de la Construction ont fait preuve dedynamisme, grâce à la vigueur des marchés européens et à un début de reprise en Al<strong>le</strong>magne, compensant ainsi la baisse dusecteur résidentiel aux États-Unis au deuxième semestre. La croissance interne a réalisé son meil<strong>le</strong>ur taux des dix dernièresannées, à 6,7 % (3,5 % pour <strong>le</strong>s prix, 3,2 % pour <strong>le</strong>s volumes), avec une nette accélération au deuxième semestre.CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE20062005200428 % 43 % 16 % 13 %31 % 41 % 16 % 12 %32 % 41 % 17 % 10 %FranceAutres paysEurope occidenta<strong>le</strong>Amérique du NordPays émergentset AsieL’analyse du chiffre d’affaires par zone géographique traduit, à données comparab<strong>le</strong>s, un très bon niveau d’activité en France(+ 5,7 %) et dans <strong>le</strong>s autres pays d’Europe occidenta<strong>le</strong> (+ 7,2 %), avec une accélération manifeste de la reprise en Al<strong>le</strong>magne audeuxième semestre (+ 11,8 %). Les pays émergents et l’Asie conservent une très bonne dynamique, avec une croissance internede 12,7 % et un progrès du chiffre d’affaires total de près de 33 %.RÉSULTAT D’EXPLOITATION PAR PÔLE20062005200413 % 13 % 37 % 27 % 10 %16 % 18 % 22 % 31 % 13 %17 % 18 % 20 % 28 % 17 %<strong>Vitrage</strong>MatériauxHaute PerformanceProduits pourla ConstructionDistributionBâtimentConditionnementLa marge d’exploitation globa<strong>le</strong> du Groupe augmente sensib<strong>le</strong>ment à 8,9 % et 10,9 % hors Distribution Bâtiment, enparticulier grâce à une bel<strong>le</strong> dynamique sur <strong>le</strong>s deux semestres et à la contribution de l’activité Gypse, issue de l’acquisitionde BPB.RÉSULTAT D’EXPLOITATION PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE20062005200426 % 41 % 19 % 14 %31 % 38 % 17 % 14 %30 % 35 % 19 % 16 %FranceAutres paysEurope occidenta<strong>le</strong>Amérique du NordPays émergentset AsieLe résultat d’exploitation augmente de 29,9 % (29,8 % à taux de change constants), à raison de 29 % pour <strong>le</strong>s pays développéset de 36 % pour <strong>le</strong>s pays émergents et l’Asie.


Rapport surl’exercice 2006Le présent Document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers <strong>le</strong> 29 mars 2007 (D.07-0247),conformément à l’artic<strong>le</strong> 212-13 du règ<strong>le</strong>ment général de l’AMF. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il estcomplété par une note d’opération visée par l’Autorité des Marchés Financiers.SOMMAIREI - SAINT-GOBAIN AUJOURD’HUIUn Groupe transformé : vingt années de mutation 4Les métiers 6Recherche et innovation 7L’action 9Bourse 9Actionnariat 12Politique d’information 18La Gouvernance d’entreprise 19Conseil d’administration 19Direction 30Contrô<strong>le</strong> externe de la Société 31Procédures de contrô<strong>le</strong> interne 33II - RAPPORT D’ACTIVITÉ SUR L’EXERCICE 2006Une nouvel<strong>le</strong> année de bonne croissance dans toutes <strong>le</strong>s zones 41Des résultats à <strong>le</strong>ur plus haut niveau historique 43<strong>Vitrage</strong> 46Matériaux Haute Performance 48Produits pour la Construction 54Distribution Bâtiment 60Conditionnement 63Les perspectives 2007 65Les facteurs de risques 66Le Développement durab<strong>le</strong> 70III - COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE SAINT-GOBAIN 119IV - COMPTES DE LA COMPAGNIE DE SAINT-GOBAIN (Société-mère) 179V - RENSEIGNEMENTS SUR LES FILIALES 205VI - PERSONNE RESPONSABLE 216VII - TABLE DE CONCORDANCE 217R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -2>3


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huiRiche d’une longue histoire internationa<strong>le</strong>,commencée en France en 1665 avec la créationde la Manufacture des Glaces de Miroirs,<strong>le</strong> Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’est développé au fildu temps et dans ses diverses composantescomme acteur des révolutions industriel<strong>le</strong>set techniques successives. C’est à partir de1970 qu’avec la fusion entre <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> etPont-à-Mousson a été réuni un premier cœurde métiers, à partir duquel ont pu s’opérerd’importantes évolutions et mutations deses activités.UN GROUPETRANSFORMÉ : VINGTANNÉES DE MUTATIONÀ l’issue de sa privatisation, en 1986, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a entamé, en effet, une mutationdurab<strong>le</strong> de son portefeuil<strong>le</strong> d’activités qui aabouti à la configuration actuel<strong>le</strong> du Groupe.Cette mutation s’est faite en deux grandesphases, d’une décennie chacune. La premièrea vu <strong>le</strong>s efforts porter sur plusieurs objectifs :retour à une croissance durab<strong>le</strong> et rentab<strong>le</strong>,recherche de <strong>le</strong>adership mondial dans <strong>le</strong>sdivers métiers, réorientation stratégique vers<strong>le</strong>s matériaux à fort contenu technologique.Sur cette période, 53 % du chiffre d’affairestraditionnel ont été cédés, principa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>sactivités Entreprise et Papier-Bois, issus dediversifications anciennes, tandis que de nouvel<strong>le</strong>sactivités entraient dans <strong>le</strong> portefeuil<strong>le</strong> :achat de Norton (1990) et Carborundum(1996) pour <strong>le</strong>s Céramiques et Abrasifs, deBicron (1990) pour <strong>le</strong>s Cristaux, activités quivont constituer <strong>le</strong> noyau du futur Pô<strong>le</strong> MatériauxHaute Performance (MHP). De nouveauxmouvements stratégiques majeurs accélèrentla transformation du Groupe dans <strong>le</strong>sdix années suivantes. L’acquisition du groupePoliet en 1996 marque un premier tournantdécisif avec <strong>le</strong> pari de l’entrée de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> dans la Distribution Bâtiment. À l’autrebout de la décennie est intervenu, fin 2005,<strong>le</strong> rachat du britannique BPB (British PlasterBoard) venu compléter <strong>le</strong>s activités de matériauxde construction issues de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>(Isolation, Solutions extérieures pour la Maison),de Poliet (Mortiers) et de Pont-à-Mousson(Canalisation). Cette nouvel<strong>le</strong> étape atransformé ainsi plus profondément encore <strong>le</strong>Groupe, en en modifiant <strong>le</strong>s grands équilibres :toujours fortement verrier en 1995 (60 % desventes), celui-ci est désormais recentré sur<strong>le</strong>s marchés de la construction, avec plus de75 % de ses ventes par destination fina<strong>le</strong>.Cette profonde évolution est mesurab<strong>le</strong> à l’aunede plusieurs critères. En vingt ans, <strong>le</strong> chiffred’affaires de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a été multiplié par3,5 (42 milliards d’euros en 2006 contre 12milliards en 1986). Les métiers nouveaux(Distribution Bâtiment, Matériaux HautePerformance) en représentent 54 % soit laproportion des secteurs cédés du chiffre d’affairesde 1986. Les Produits pour la Construction(PPC), quant à eux, réalisent 24 % desventes de 2006. La transformation duGroupe se décrit aussi en termes de profitabilité: <strong>le</strong> résultat d’exploitation a étémultiplié par 6 (3,7 milliards d’euros contre0,6) et s’établit à 8,8 % du chiffre d’affaires,contre 5 %. Le résultat net (1,7 milliardd’euros) a été multiplié par 8 (0,2 milliarden 1986). L’amélioration de cette rentabilitéa été particulièrement nette lors de ladécennie écoulée : + 11,6 % par an pour <strong>le</strong>chiffre d’affaires, + 10 % pour <strong>le</strong> résultatd’exploitation, + 10,3 % pour <strong>le</strong> résultat nethors plus-values tandis que <strong>le</strong> bénéfice netpar action (BNPA) hors plus-values croissaiten moyenne de 9,7 %. Présent industriel<strong>le</strong>mentdans 15 pays, il y a vingt ans, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> l’est aujourd’hui dans 54 (contre 36en 1996). Ces vingt ans de mouvement sesont traduits concrètement par 900 cessionset 1 200 acquisitions.Cette reconfiguration ambitieuse s’est faiteautour d’un choix lisib<strong>le</strong> de priorités, clairementarticulé : <strong>le</strong>adership assumé pour chaquemétier ancien ou nouveau, réductiondes risques tant au plan de la cyclicité de cesmêmes métiers que de <strong>le</strong>urs caractéristiques(métiers mondiaux soumis à forte concurrence,métiers multirégionaux moins sujets àcel<strong>le</strong> des pays lointains et à bas coûts) ; équilibreentre croissance interne et croissanceexterne, la première étant mieux adaptée auxmarchés en expansion, la seconde à ceux enphase de consolidation.Trois grands axes de développement ont étéainsi privilégiés : développement géographique; acquisitions de consolidation pour certainsmétiers ; efforts accrus d’innovation etde recherche et développement. Le développementgéographique concerne essentiel<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s investissements de croissance dans<strong>le</strong>s pays émergents, où <strong>le</strong> Groupe vise à termed’exercer 25 à 30 % de son activité hors Distribution.Les pays émergents et l’Asie ontainsi affiché un taux de croissance de 34 %du chiffre d’affaires en 2006. Des investissementssignificatifs y ont donc été consacrés(10 % du chiffre d’affaires de la zone) : nouvel<strong>le</strong>slignes float en Roumanie et en Inde(<strong>Vitrage</strong>), unités d’Isolation en Europe de l’Est,usine de plaque de plâtre en Malaisie, prisede contrô<strong>le</strong> de Xuzhou fabricant chinois decanalisations (PPC). Ce développement géographiqueaccéléré permet ainsi aux métiersdu Groupe d’accompagner, par <strong>le</strong>ur gammede produits et de services, <strong>le</strong>s niveaux respectifsde développement des divers pays (canalisationpour <strong>le</strong>s pays émergents, plâtre,mortiers ou vitrage pour <strong>le</strong>s pays en phasede transition, plaque de plâtre, isolation oudistribution pour <strong>le</strong>s pays développés).La croissance par acquisitions a permis, pource qui la concerne, de consolider ou de fairemonter en puissance <strong>le</strong>s métiers liés aux mar-


La priorité des dernières années a porté éga<strong>le</strong>mentsur l’effort d’innovation, visant, deson côté, à soutenir l’objectif permanent decroissance interne. Cet effort d’innovationarticulé autour des pô<strong>le</strong>s <strong>Vitrage</strong> et MatériauxHaute Performance, s’est traduit par uneaugmentation de 9 % en 2006 des frais derecherche et développement, par la constructiond’un centre de recherches à Shanghaï etl’extension de celui d’Aubervilliers. Des avancéesprometteuses ont déjà été constatées.Un accord de co-entreprise a été signé avecShell, dans <strong>le</strong> domaine du verre photovoltaïque,pour produire des capteurs solairesà coût réduit. Une nouvel<strong>le</strong> unité de filtres àparticu<strong>le</strong>s pour moteurs diesels a éga<strong>le</strong>mentdémarré, tandis que d’autres nouveautésrenouvel<strong>le</strong>nt l’offre de produits fonctionnelspour <strong>le</strong> bâtiment : bois traité hydrophobe deLapeyre, laine de verre « Ultimate » résistantau feu, plaque de plâtre Glasroc à base defibre de verre. Si <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> MHP constitue eneffet une ouverture technologique certainevers des secteurs à fort potentiel, des fertilichésde la construction, soit près de 80 % del’activité du Groupe. La Distribution Bâtimenta ainsi montré sa capacité d’expansion. Présentaujourd’hui dans 24 pays, contre 4 en1997, ce pô<strong>le</strong> a connu sur la même périodeun développement accéléré, avec un chiffred’affaires et un résultat d’exploitation multipliéspar 6. Depuis 2004, première acquisitionen Scandinavie, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> y a enregistré uneprogression annuel<strong>le</strong> de 34 % de ses ventes.Il en est de même depuis 2001 en Pologneet en Espagne, avec une croissance annuel<strong>le</strong>respective de 32 % et 59 %. En 2006 desacquisitions dans trois nouveaux pays (Irlande,Argentine, Italie) ont accentué ce potentiel trèsimportant de consolidation. Le pô<strong>le</strong> Produitspour la Construction a pour sa part procédé àdes acquisitions dans toutes ses activités : enTurquie (Izocam) pour l’Isolation, en Afrique duSud, Italie, Argentine, Slovaquie pour <strong>le</strong>s Mortiers,en Algérie et en Argentine pour <strong>le</strong> Gypse.Cette croissance externe devrait contribuerpour 250 millions d’euros (M) en annéep<strong>le</strong>ine à la montée en puissance du Pô<strong>le</strong>.sations croisées et synergies se développent,pour <strong>le</strong> marché automobi<strong>le</strong> par exemp<strong>le</strong>, sanscompter l’intérêt évident de l’innovation « nontechnologique » qui aboutit à des conceptsou des solutions dont sont preneurs, entreautres, <strong>le</strong> gypse (outils et systèmes de montage)ou la Distribution Bâtiments (nouveaux« formats », nouveaux concepts au servicedu marketing).Vingt ans de profond remodelage ont doncfait de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> un Groupe plus lisib<strong>le</strong> paractivité, zone géographique ou marché final,avec des métiers en évolution, des synergiesrenforcées sur <strong>le</strong>s marchés de la construction,un développement géographique accéléré, enparticulier dans <strong>le</strong>s pays émergents et, enfin,un soc<strong>le</strong> technologique puissant pour <strong>le</strong>s développementsà venir. Autant d’atouts clairspour poursuivre <strong>le</strong>s objectifs permanents decroissance et de rentabilité. PRINCIPALES DONNÉES CONSOLIDÉES SUR DIX ANS2006 2005 (1) 2004 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997(en millions d’euros)(en IFRS)Chiffre d’affaires (2) 41 596 35 110 32 172 32 025 29 590 30 274 30 390 28 815 22 952 17 821 16 324Résultat d’exploitation 3 714 2 860 2 743 2 632 2 442 2 582 2 681 2 693 2 314 1 776 1 593Résultat net ensemb<strong>le</strong> consolidé 1 682 1 294 1 275 1 120 1 065 1 074 1 174 1 642 1 389 1 182 970Résultat net part du Groupe 1 637 1 264 1 239 1 083 1 039 1 040 1 134 1 517 1 226 1 097 858Bénéfice net par action (en ) 4,44 3,66 3,63 3,18 2,99 12,20 13,30 17,80 14,05 12,15 9,623,05*Résultat net hors plus-values 1 702 1 284 1 289 1 122 1 020 1 051 1 057 1 026 883 790 656Bénéfice net par action,hors plus-values (en )4,62 3,72 3,78 3,29 2,93 12,323,08*12,40 12,04 10,12 8,75 7,35Autofinancement 3 347 2 735 2 639 2 612 2 471 2 673 2 733 2 643 2 360 1 912 1 693Investissements industriels (3) 2 191 1 756 1 540 1 537 1 351 1 431 1 430 1 722 1 712 1 288 1 353Investissements totaux (4) 2 775 8 747 2 197 2 194 1 911 2 061 2 246 4 694 3 479 3 019 2 447Capitaux propres 14 487 12 318 10 863 11 806 11 310 11 542 12 348 11 724 11 151 9 924 9 959Endettement net 11 599 12 850 6 218 5 566 5 657 7 012 7 792 8 217 6 306 3 885 2 668Actif immobilisé 26 274 26 763 17 183 17 515 17 237 18 840 19 678 19 530 16 909 14 033 13 139Fonds de rou<strong>le</strong>ment 2 451 2 324 3 181 4 943 5 247 3 951 3 075 3 222 2 612 1 838 2 262Personnel (au 31/12) 206 940 199 630 181 228 181 228 172 811 172 357 173 329 171 125 164 698 117 287 107 968(1) Avec BPB consolidé au 1 er décembre 2005.(2) Y compris produits accessoires, pour 273 M en 2006, 250 M en 2005 et 190 M en 2004.(3) Y compris <strong>le</strong>s contrats de location financement jusqu’en 2003.(4) Investissements industriels et investissements en titres, hors rachats d’actions propres.(*) Après division par quatre du nominal de l’action <strong>le</strong> 27 juin 2002.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -4>5


RECHERCHE ETINNOVATIONL’innovation est placée depuis plusieursannées au cœur de la stratégie demutation du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et deses différents métiers. Cet effort repose surune bonne intégration de la recherche etdu développement au sein des différentesactivités et, souvent, une démarche de codéveloppementavec <strong>le</strong>s clients.Des moyens accrusLes moyens consacrés à la politique de recherchese sont à nouveau accrus en 2006 avecune dépense de 366 M, contre 331 M en2005. Au sein des plus grands centres de recherche,qui emploient une population d’environ1 000 cadres, plus de 200 embauchessont intervenues. Cette augmentation de nouveauxpostes illustre concrètement cel<strong>le</strong> desbudgets, en croissance depuis 2004 de plus de10 % l’an. L’effort ainsi consenti est dédié ausoutien de la croissance interne du Groupe.Des projets et produitsnouveauxL’approche des nouveaux marchés, marchésexistants mais appelés à des développementsprometteurs, marchés du futur, dont <strong>le</strong> développementpotentiel est anticipé, s’appuiesur <strong>le</strong>s innovations. A été ainsi établie la notionde « grands projets du Groupe », qui enretient un nombre limité pour une meil<strong>le</strong>ureconcentration des moyens. Leur nombres’est é<strong>le</strong>vé à quatre en 2006, à savoir :- verre plat pour écrans à cristaux liquides,- filtre à particu<strong>le</strong> pour moteur Diesel,- pi<strong>le</strong> à combustib<strong>le</strong>,- modu<strong>le</strong>s photovoltaïques.Ces grands projets se développent sous laresponsabilité directe des pô<strong>le</strong>s, mais avecune organisation et un financement impliquantà la fois un ou des pô<strong>le</strong>s et la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, à travers <strong>le</strong> G.I.E. Recherche.Pour détecter de nouveaux grandsprojets a été éga<strong>le</strong>ment mise en place unedémarche de labellisation de projets dits« émergents ». Trois d’entre eux ont été sé<strong>le</strong>ctionnésen 2006 :- bois hydrophobe,- filtration de l’air,- optiques à bas coût pour la téléphoniemobi<strong>le</strong>.À côté des grands projets existent éga<strong>le</strong>mentdes programmes transversaux, qui n’ont paspour vocation immédiate de développer denouveaux marchés mais de tirer bénéficede l’intérêt de plusieurs pô<strong>le</strong>s pour un mêmeprogramme. En 2006, l’effort a porté ainsisur quatre projets :- formaldéhyde,- surfaces résistantes aux bio-organismes,- fours et verres innovants,- catalyse.Le suivi du portefeuil<strong>le</strong> de projets du Groupes’effectue au moyen d’un outil ad hoc, <strong>le</strong>programme Sirius, p<strong>le</strong>inement opérationneldepuis 2006, et qui concerne l’ensemb<strong>le</strong> desprojets R & D des pô<strong>le</strong>s et ceux gérés au niveaucentral par <strong>le</strong> G.I.E. Recherche, qui agitcomme structure de coordination. Projets,programmes, thèmes, études : <strong>le</strong>s actionssont ainsi suivies avec, <strong>le</strong> cas échéant, desindications chiffrées sur <strong>le</strong>s perspectives demarché.Une politique d’ouvertureL’identification de projets innovants passeéga<strong>le</strong>ment par une politique de relations avecdes entreprises de type « jeunes pousses »,au moyen de la participation à des fonds decapital risque. Sur une initiative de départ duPô<strong>le</strong> MHP est né ainsi, au service de l’ensemb<strong>le</strong>des pô<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> projet NOVA, qui réunit à uneéquipe techno-marketing (TMT) cel<strong>le</strong> de cettestructure nouvel<strong>le</strong>.En 2006 est déjà intervenue une ouverturesignificative à des problématiques soumisespar d’autres pô<strong>le</strong>s. L’équipe TMT a traitéen particulier plusieurs sujets pour <strong>le</strong>s pô<strong>le</strong>s<strong>Vitrage</strong>, PPC et Distribution Bâtiment :- <strong>le</strong> marché du photovoltaïque,- <strong>le</strong>s vitrages actifs,- la structuration du marché de l’habitat et<strong>le</strong> positionnement des produits de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,- <strong>le</strong> marché du bois hydrophobe.Les relations avec de jeunes entreprises innovantesont éga<strong>le</strong>ment permis de conclureplusieurs contrats de co-développement.Par ail<strong>le</strong>urs, en 2005 avait été fixé un objectifde mise en place d’un réseau international delaboratoires, visant à développer une relationde longue durée avec des universités ou desinstituts clés dans <strong>le</strong>s domaines technologiquesqui sont ceux du Groupe. Cette démarchepermet à la fois d’avoir accès à descompétences de haut niveau et de permettrel’embauche de cadres d’excel<strong>le</strong>nte formationdans des pays importants pour <strong>le</strong> Groupe.Huit universités ou instituts répondant au cahierdes charges ont été ainsi identifiés. Troispremiers accords sont en cours de finalisation,avec Harvard aux États-Unis, l’UniversitéLomonosov en Russie et cel<strong>le</strong> de São Pauloau Brésil.L’internationalisation des relations universitaires,appelée à se développer, ne doit paslimiter pour autant cel<strong>le</strong>s développées enFrance. La négociation du nouveau contratcadreavec <strong>le</strong> CNRS s’est achevée fin 2006.Les activités des deux laboratoires mixtespartagés avec cet organisme (Aubervillierset Cavaillon) ont été étendues. Plusieursnouveaux contrats, enfin, ont été signés, parexemp<strong>le</strong> avec <strong>le</strong> CEA sur la catalyse et l’InstitutPasteur sur <strong>le</strong>s biofilms.Par ail<strong>le</strong>urs, des relations sont entretenuesavec d’autres grands groupes industriels,afin de définir d’éventuels sujets de co-développement.Les efforts accrus de R&D ont donc permisde lancer un certain nombre d’actions en2006, révélant des enjeux technologiques etde marchés importants sur <strong>le</strong>s grands projets,en particulier pour ceux qui sont <strong>le</strong>s plusavancés, comme <strong>le</strong> filtre à particu<strong>le</strong> et <strong>le</strong> verreé<strong>le</strong>ctronique.LE DÉVELOPPEMENT DURABLEUne démarche de développement durab<strong>le</strong>et responsab<strong>le</strong> fondée sur des va<strong>le</strong>urs solidesL’évolution de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> au cours desvingt dernières années a montré une fortecapacité à anticiper <strong>le</strong>s exigences des marchés,à analyser <strong>le</strong>s défis technologiques età mettre en œuvre, loca<strong>le</strong>ment ou au niveaudu Groupe, <strong>le</strong>s réponses appropriées.Le Groupe a su cultiver cette faculté d’adaptationet a ainsi veillé à prendre en compte<strong>le</strong>s défis sociaux, sociétaux et environnementauxqui <strong>le</strong> touchent.Conscient de ses responsabilités, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’efforce d’intégrer, depuis de nombreusesannées, <strong>le</strong>s préoccupations dedéveloppement durab<strong>le</strong> dans sa stratégie, àR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -6>7


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huila fois dans ses pratiques internes et dans <strong>le</strong>sproduits qu’il conçoit et propose (voir chapitreDéveloppement durab<strong>le</strong> page 70).Cette démarche a été formalisée en 2003,avec l’adoption par <strong>le</strong> Conseil d’administrationdes Principes de Comportement et d’Actionqui donnent une forme écrite aux va<strong>le</strong>ursqui guidaient et inspiraient déjà la conduitedes affaires au sein du Groupe jusqu’alors.L’adhésion au Pacte Mondial des NationsUnies la même année a confirmé cettedémarche de développement responsab<strong>le</strong> etdurab<strong>le</strong>, puisque <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’est engagé àintégrer <strong>le</strong>s 10 principes dans sa stratégie etses actions au quotidien.Des réponses aux défis environnementauxParmi <strong>le</strong>s principes du Pacte Mondial figure<strong>le</strong> principe n°9, qui vise à « encourager lamise au point et la diffusion de technologiesrespectueuses de l’environnement ». Plusieursdes produits et services proposés par<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> répondent à cette exigence, enparticulier dans <strong>le</strong> domaine des matériauxde construction, dont la vente représente,toutes activités confondues, plus de 80 %du chiffre d’affaires du Groupe. Leur vocationest simp<strong>le</strong> : allier performance énergétique(et donc préservation de l’environnement etéconomies) et confort.Au niveau de ses pratiques internes, <strong>le</strong> Groupeveil<strong>le</strong> éga<strong>le</strong>ment à la préservation de l’environnement,par exemp<strong>le</strong> à travers <strong>le</strong> recyclage,puisque <strong>le</strong> verre et la fonte sont desmatériaux recyclab<strong>le</strong>s à l’infini : neuf bouteil<strong>le</strong>sde champagne sur 10 produites par <strong>le</strong>Groupe sont ainsi issues de verre recyclé.Les principaux domaines d’action du Groupeen termes de préservation de l’environnementsont :• Le bâtiment, 2 e plus gros émetteur de CO 2en Europe : combinaison des doub<strong>le</strong>s vitrageset de comp<strong>le</strong>xes plaque de plâtre/laine deverre…• Les énergies renouvelab<strong>le</strong>s : énergie solairethermique et photovoltaïque (partenariatavec Shell…), énergie éolienne, pi<strong>le</strong> àcombustib<strong>le</strong>…• Les transports, 1 er émetteur de CO 2enEurope : pare-brise athermiques, filtres àparticu<strong>le</strong>s, matériaux composite pour l’allègementdes véhicu<strong>le</strong>s…Fort de son savoir-faire et de ses résultats,<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> se positionne donc en expertet <strong>le</strong>ader sur <strong>le</strong> marché des matériaux pourdes constructions durab<strong>le</strong>s et efficaces sur<strong>le</strong> plan énergétique. Le Groupe inscrit la problématiqueenvironnementa<strong>le</strong> au cœur de sastratégie d’innovation.


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’hui TRANSACTIONS DEPUIS OCTOBRE 2005Bourse de Paris En nombre de titres En capitaux en Plus haut en Plus bas en 2005octobre 39 535 289 1 849 504 686 48,82 44,44novembre 50 542 672 2 384 706 356 49,70 44,75décembre 40 091 711 1 995 317 275 50,80 49,10Totaux 130 169 672 6 229 528 3172006janvier 42 697 084 2 213 777 086 55,25 49,80février 30 396 098 1 688 623 300 57,50 54,00mars 32 456 401 1 818 422 395 58,30 53,75avril 28 649 263 1 646 864 759 60,15 54,35mai 41 156 738 2 290 012 294 60,80 51,60juin 63 226 147 3 326 907 643 55,95 49,06juil<strong>le</strong>t 35 117 785 1 915 108 341 57,10 51,10août 25 348 411 1 437 346 668 58,30 54,75septembre 30 601 198 1 745 707 971 58,85 56,00octobre 35 112 254 2 040 827 215 59,40 56,90novembre 44 931 800 2 672 314 101 62,00 56,65décembre 36 888 300 2 251 979 963 64,30 58,55Totaux 446 581 479 25 047 891 7352007janvier 57 080 322 3 950 997 244 74,40 63,70février 45 988 492 3 347 088 793 75,35 70,26mars (au 23) 49 087 170 3 428 933 589 73,82 67,20(source : Euronext Paris SA)Boursede LondresEn nombrede titresEn 2005octobre 13 500 628 429 269 487novembre 17 369 995 555 943 729décembre 10 331 608 345 128 636Totaux 41 202 231 1 330 341 8522006janvier 13 968 261 498 686 656février 10 187 721 385 892 056mars 10 746 290 409 437 241avril 8 668 143 344 490 307mai 15 550 270 593 111 484juin 30 314 857 1 095 019 450juil<strong>le</strong>t 12 781 412 478 012 800août 7 271 091 280 283 995septembre 8 997 407 343 634 319octobre 11 701 230 459 073 668novembre 15 553 234 624 666 294décembre 10 220 631 416 670 131Totaux 155 960 547 5 928 978 3992007janvier 18 545 207 848 439 434février 10 624 376 1 363 353 205mars (au 23) 42 961 509 2 014 456 081(source : London Stock Exchange)À la Bourse de Francfort, 586 900 titresont été échangés en 2006 (source : Datastream).Les seu<strong>le</strong>s sociétés du Groupe, en dehors de laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, qui sont cotéessur un marché rég<strong>le</strong>menté à ce jour sont :<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Oberland à Francfort, Munichet Stuttgart, Hankuk Glass Industries à Séoul,Grindwell Norton et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> SekuritIndia à Mumbai et Izocam à Istanbul.OCÉANE(obligations à option de conversion enactions nouvel<strong>le</strong>s et/ou d’échange enactions existantes)En février 2002, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> avait émis 4 380 953 obligationsà option de conversion en actions nouvel<strong>le</strong>set/ou d’échange en actions existantes (OCÉANE) pour un montant de920 millions d’euros à échéance de cinq ans. Ces obligations, qui ont étécotées sur Eurolist d’Euronext Paris à compter du 18 février 2002, ontété radiées d’Eurolist <strong>le</strong> 2 janvier 2007. En effet, 4 355 403 d’entre el<strong>le</strong>sont été présentées à la conversion en actions nouvel<strong>le</strong>s au 20 décembre2006. 17 421 612 actions nouvel<strong>le</strong>s ont été en conséquence émisesau 31 décembre 2006, donnant lieu à une augmentation de 4,96 % dunombre des actions en circulation.Après une conversion complémentaire de 21 100 OCÉANE effectuée en2007 dans <strong>le</strong>s délais impartis (mais portée tardivement à la connaissancedu Groupe), <strong>le</strong>s 4 450 OCÉANE non présentées à la conversion ont étéremboursées <strong>le</strong> 2 janvier 2007 au pair en numéraire (soit 210 par obligation)et un montant d’intérêt de 5,5125 par obligation a été mis enpaiement à la même date.


TRANSACTIONS SUR OCÉANE DEPUIS OCTOBRE 2005Bourse deParisEn nombrede titresEn capitauxen Plus hauten Plus basen 2005octobre 5 929 1 313 647 224,80 216,00novembre 22 649 4 976 328 225,00 200,00décembre 492 109 336 228,70 219,50Totaux 29 070 6 399 3112006janvier 517 118 829 240,00 220,20février 20 340 4 652 085 235,00 222,10mars 686 160 224 238,80 226,00avril 192 45 234 249,00 227,00mai 468 105 619 231,01 214,05juin 5 052 1 128 005 227,00 209,62juil<strong>le</strong>t 584 127 310 232,00 200,00août 25 5 625 225,00 225,00septembre 60 13 082 226,00 210,06octobre 216 49 154 233,00 227,00novembre 2 584 600 342 247,00 217,30décembre 327 79 147 247,00 240,00Totaux 31 051 7 084 654(source : Euronext Paris SA) OBLIGATIONSLa Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a émis en2006 <strong>le</strong>s emprunts obligataires suivants :- <strong>le</strong> 31 mai 2006, 1800 M en deux tranchesde 1 100 M (coupon annuel de 4,25 %) àéchéance du 31 mai 2011 et de 700 M(coupon annuel de 4,875 %) à échéancedu 31 mai 2016 ;- <strong>le</strong> 15 novembre 2006, 600 M£ en deux tranchesde 300 M£ (coupon annuel de 5,625 %chacune), l’une à échéance du 15 décembre2016, l’autre du 15 novembre 2024 ;- <strong>le</strong> 15 novembre 2006, 1 000 M CZK3,735 % à échéance du 15 novembre 2010.Toutes ces obligations sont cotées à laBourse de Londres. TITRES PARTICIPATIFSEn juin 1983, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>avait réalisé une émission de titresparticipatifs de 700 millions de francs assortisde bons de souscription permettantla souscription d’un nouveau montant de700 millions de francs de titres participatifs.Au total, 1 288 299 titres participatifsde 1 000 francs ont été émis. Leur nomina<strong>le</strong>st maintenant fixé à 152,45 , depuis laconversion en euros intervenue en 1999.La rémunération de ces titres participatifs atoujours atteint <strong>le</strong> plafond contractuel<strong>le</strong>mentfixé, soit 125 % du TMO. Compte tenu desrésultats de 2006, el<strong>le</strong> se maintiendra à ceplafond en 2007. La rémunération est eneffet comprise entre 75 et 125 % du TMO,en fonction des résultats consolidés de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Le montant versé par titre en2006 au titre de l’exercice 2005 s’est é<strong>le</strong>véà 6,97 . TRANSACTIONS SUR TITRES PARTICIPATIFS DEPUIS OCTOBRE 2005Bourse deParisEn nombrede titresEn capitauxen Plus hauten Plus basen 2005octobre 3 889 684 082 185,00 171,50novembre 3 133 537 872 177,00 155,00décembre 3 183 552 176 179,70 169,60Totaux 10 205 1 774 1302006janvier 1 862 320 307 176,90 169,00février 4 955 846 434 177,80 169,10mars 2 803 484 412 176,00 172,00avril 1 429 247 184 176,90 172,00mai 3 636 632 885 175,80 166,00juin 3 180 554 938 181,50 171,90juil<strong>le</strong>t 588 101 778 181,50 166,73août 1 513 245 563 167,80 150,50septembre 3 019 492 758 172,00 154,20octobre 5 025 841 285 170,80 163,00novembre 2 885 485 743 170,40 167,00décembre 2 220 376 852 171,90 167,80Totaux 33 115 5 630 1382007janvier 924 158 738 174,00 169,00février 1 618 281 102 176,80 168,00mars (au 23) 1 064 184 796 177,00 170,00(source : Euronext Paris SA)R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -10>11


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’hui TRANSACTIONS SUR TITRES PARTICIPATIFS DEPUIS OCTOBRE 2005Bourse deParisEn nombrede titresEn capitauxen Plus hauten Plus basen 2005octobre 452 77 182 173,40 170,00novembre 371 62 748 172,00 166,50décembre 578 97 800 172,40 169,00Totaux 1 401 237 7302006janvier 39 6 591 169,00 169,00février 181 30 590 169,01 169,00mars 142 23 999 169,05 169,00avril 115 19 701 175,40 169,11mai 280 47 464 170,00 169,20juin 230 39 692 176,00 172,55juil<strong>le</strong>t 44 7 672 176,00 172,40août 30 5 120 170,68 170,68septembre 626 104 895 169,10 161,40octobre 235 38 477 164,01 161,75novembre 276 44 902 167,00 162,00décembre 151 24 484 164,01 161,90Totaux 2 349 393 5862007janvier 74 12 022 162,80 162,10février 281 45 733 163,90 162,10mars (au 23) 57 9 285 162,90 162,90(source : Euronext Paris SA)En avril 1984, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> avait éga<strong>le</strong>ment réalisé une émission de titresparticipatifs de 100 millions d’écus, assortis de bons de souscription permettant la souscriptiond’un montant égal de titres participatifs en écus. Au total, 194 633 titres participatifs de1 000 écus ont été émis. Leur nominal est désormais de 1 000 €.La rémunération de ces titres participatifs est composée d’une partie fixe applicab<strong>le</strong> à 60 %du titre et éga<strong>le</strong> à 7,5 % l’an, d’une part, et d’une partie variab<strong>le</strong> applicab<strong>le</strong> à 40 % du titre, liéeau bénéfice net consolidé de l’exercice précédent dans <strong>le</strong>s limites fixées par <strong>le</strong> contrat d’émission,d’autre part. Au total, la rémunération évolue, selon <strong>le</strong> résultat net consolidé, entre TMOE- 0,50 % et TMOE + 1,75 %. Le montant versé par titre en 2006 s’est é<strong>le</strong>vé à 67,50 , payésen deux fois TRANSACTIONS SUR TITRES PARTICIPATIFS DEPUIS OCTOBRE 2005Bourse duEn nombreEn capitauxPlus hautPlus basLuxembourgde titresen en en 2005janvier 27 31 050 1 150,00 1 147,50février 12 14 500 1 260,00 1 172,50mars 168 211 240 1 260,00 1 170,00avril 45 54 000 1 230,00 1 200,00Totaux 252 310 7902006mai 38 46 900 1 250,00 1 200,00décembre 2 2 400 1 200,00 1 200,00(source : Bourse du Luxembourg)Il n’y avait pas d’autres titres émis par la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> négociés sur un marchéboursier en 2006 que <strong>le</strong>s actions, <strong>le</strong>s OCÉANE (radiées depuis <strong>le</strong> 2 janvier 2007), <strong>le</strong>s obligationset <strong>le</strong>s titres participatifs.ACTIONNARIATCAPITAL SOCIALAu 31 décembre 2006, <strong>le</strong> capital de laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est fixéà 1 473 678 892 et composé de368 419 723 actions ordinaires au nominalde 4 , contre 345 256 270 actionsau 31 décembre 2005. En cours d’année, <strong>le</strong>nombre d’actions s’est accru de 23 163 453actions : 17 421 612 actions à la suitede la conversion de 4 355 403 OCÉANE,5 399 291 actions réservées aux salariésdans <strong>le</strong> cadre du Plan d’Épargne du Groupeet 342 550 actions par exercice d’autantd’options de souscription.


RÉPARTITION DU CAPITAL31/12/06* 31/12/05 31/12/04Capital Droits de vote Capital Droits de vote Capital Droits de voteFonds du Plan d’Épargne du Groupe 5,9 % 10,1 % 6 % 10,3 % 6,7 % 11,6 %Caisse des Dépôts et Consignations 3,4 % 3,3 % 3 % 2,9 % 3,1 % 2,9 %COGEMA 1,7 % 1,7 % 1,8 % 1,8 % 1,9 % 1,8 %Groupe AXA 1,4 % 1,4 % 1,2 % 1,3 % 1,2 % 1,2 %Autodétention 1,8 % 0 2,4 % 0 1,7 % 0Autres actionnaires 85,8 % 83,5 % 85,6 % 83,7 % 85,4% 82,5 %TOTAL 100 % 100% 100 % 100% 100 % 100 %* après conversion des OCÉANEAucun franchissement de seuils légaux encapital ou en droits de vote n’a été déclaré en2006.À la connaissance de la Compagnie, il n’existepas de pacte relatif au capital social ni d’actionde concert entre <strong>le</strong>s principaux actionnairesmentionnés ci-dessus.Le pourcentage du capital détenu personnel<strong>le</strong>mentpar <strong>le</strong>s membres du Conseil d’administrationest inférieur à 0,5 %. Il en estde même des membres de la Direction duGroupe.Il n’existe pas d’auto-contrô<strong>le</strong> d’actions<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> : seu<strong>le</strong> existe l’autodétentionmentionnée ci-dessus.Le nombre d’actionnaires est estimé, selon ladernière étude des titres au porteur identifia-b<strong>le</strong>s réalisée au 31 décembre 2006, à environ220 000.Depuis 1987, <strong>le</strong>s statuts de la Compagnieprévoient qu’un droit de vote doub<strong>le</strong> de celuiconféré aux autres actions est attribué à toutes<strong>le</strong>s actions entièrement libérées pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>sil est justifié d’une inscription nominativedepuis deux ans au nom d’un mêmeactionnaire. En outre, en cas d’augmentationde capital par incorporation de réserves,bénéfices ou primes d’émission, un droit devote doub<strong>le</strong> est attribué, dès <strong>le</strong>ur émission,aux actions nominatives attribuées gratuitementà un actionnaire à raison d’actionsanciennes pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il bénéficie de cedroit. Toute action convertie au porteur outransférée en propriété perd <strong>le</strong> droit de votedoub<strong>le</strong>. Néanmoins, <strong>le</strong> transfert par suite desuccession, de liquidation de communautéde biens entre époux, ou de donation entrevifs au profit d’un conjoint ou d’un parent audegré successib<strong>le</strong>, ne fait pas perdre <strong>le</strong> droitacquis et n’interrompt pas <strong>le</strong> délai prévuci-dessus.Au 31 décembre 2006 <strong>le</strong> nombre des droitsde vote s’est ainsi établi à 379 856 627,pour un nombre d’actions s’é<strong>le</strong>vant à368 419 723.Ces chiffres tiennent compte de la conversionde 4 355 403 OCÉANE en 17 421 612 actionsnouvel<strong>le</strong>s, réalisée au 31 décembre 2006.Compte tenu des options de souscription encours (14 889 700), <strong>le</strong> capital potentiel -tousdroits exercés- est de 383 309 423 actionsà la même date. ÉVOLUTION DU CAPITAL SUR CINQ ANSMontant du capital Nombre d’actions6-02 1 382 951 632 86 434 477 Plan d’Épargne du Groupe : émission de 1 175 849 actions (à 135,50 )6-02 1 383 404 272 86 462 767 Souscription de 28 290 actions par exercice d’autant d’options de souscription6-02 1 383 404 272 345 851 068 Division par quatre du nominal (de 16 à 4 )11-02 1 363 589 440 340 897 360 Annulation de 4 953 708 actions11-02 1 364 000 000 341 000 000 Souscription de 102 640 actions par exercice d’autant d’options de souscription12-02 1 364 042 720 341 010 680 Souscription de 10 680 actions par exercice d’autant d’options de souscription7-03 1 390 164 428 347 541 107 Plan d’Épargne du Groupe : émission de 6 499 407 actions (à 21,14 ) et souscription de 31 020 actions parexercice d’autant d’options de souscription12-03 1 391 299 868 347 824 967 Souscription de 283 860 actions par exercice d’autant d’options de souscription01-04 1 364 100 540 341 025 135 Annulation de 6 799 832 actions06-04 1 380 497 308 345 124 327 Plan d’Épargne du Groupe : émission de 4 099 192 actions (à 31,41 )11-04 1 362 569 200 340 642 300 Annulation de 4 482 027 actions12-04 1 363 952 000 340 988 000 Souscription de 345 700 actions par exercice d’autant d’options de souscription06-05 1 381 021 880 345 255 470 Plan d’Épargne du Groupe : émission de 4 267 470 actions (à 36,48 )12-05 1 381 025 080 345 256 270 Souscription de 800 actions par exercice d’autant d’options de souscription06-06 1 402 622 244 350 655 561 Plan d’Épargne du Groupe : émission de 5 399 291 actions (à 40,84 )12-06 1 403 992 444 350 998 111 Souscription de 342 550 actions par exercice d’autant d’options de souscription12-06 1 473 678 892 368 419 723 Émission de 17 421 612 actions nouvel<strong>le</strong>s par conversion de 4 355 403 OCÉANER A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -12>13


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huiAUTORISATIONS FINANCIÈRESLes Assemblées Généra<strong>le</strong>s Mixtes des 9 juin2005 et 8 juin 2006 ont conféré au Conseild’administration <strong>le</strong>s autorisations financièresci-après résumées : Jusqu’en décembre 2007, achat et reventeéventuel<strong>le</strong> des actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> dansla limite de 10 % du nombre des actionscomposant <strong>le</strong> capital social à la date de l’assemblée,au prix maximum d’achat unitairede 75 et minimum de revente unitaire de23 . Jusqu’en décembre 2007, émission debons de souscription d’actions en périoded’offre publique portant sur <strong>le</strong>s titres de laCompagnie dans la limite d’un montantnominal maximum d’augmentation de capitalde 680 M. Jusqu’en août 2007 :• Annulation de tout ou partie des actionspréalab<strong>le</strong>ment rachetées, dans la limite de10 % du capital par période de 24 mois, etréductions de capital correspondantes.• Augmentation de capital par émission avecdroit préférentiel de souscription d’actions,de bons et/ou de va<strong>le</strong>urs mobilières donnantaccès immédiatement ou à terme à des actions,pour un montant nominal maximumde 680 M (actions) et de 3 000 M (va<strong>le</strong>ursobligataires).• Augmentation de capital par émission,avec suppression du droit préférentiel desouscription, d’actions, de bons et/ou deva<strong>le</strong>urs mobilières donnant accès immédiatementou à terme à des actions, ouauxquel<strong>le</strong>s donneraient droit des va<strong>le</strong>ursmobilières à émettre <strong>le</strong> cas échéant par desfilia<strong>le</strong>s, pour un montant nominal maximumde 270 M (actions) et de 1 200 M(va<strong>le</strong>urs obligataires).• Augmentation de capital par incorporationde primes, réserves, bénéfices ou autres pourun montant nominal maximum de 84 M.• Les montants nominaux prévus par cestrois autorisations financières ne sont pascumulab<strong>le</strong>s.• Augmentation du capital par émission d’actionsréservées aux adhérents du Plan d’Épargnedu Groupe et dont <strong>le</strong> prix ne peut êtreinférieur de plus de 20 % à la moyenne desvingt cours précédant la décision du Conseild’administration, dans la limite d’un montantnominal maximum de 64 M.• Attribution d’options donnant droit soit àl’achat d’actions existantes soit à la souscriptiond’actions nouvel<strong>le</strong>s, au bénéfice desalariés et de mandataires sociaux de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, à un prix ne pouvant être inférieur à100 % de la moyenne des vingt cours précédantla décision du Conseil d’administration,dans la limite de 3 % du capital.• Attribution gratuite d’actions existantes ouà émettre, dans la limite de 3 % du capital.• La limite de 3 % des deux autorisationsprécédentes constitue un plafond global.Au cours de l’exercice 2006, il a été fait usagedes trois autorisations suivantes : Achats et revente d’actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> :1 976 708 actions achetées, 3 620 201cédées pour permettre l’exercice d’optionsd’achat antérieurement attribuées (1) ; Plan d’Épargne du Groupe : 5 399 291 actionsémises ; Options de souscription d’actions :4 025 800 options attribuées.INFORMATIONS SUSCEPTIBLESD’AVOIR UNE INCIDENCE EN CASD’OFFRE PUBLIQUEEn application de la Directive européenneconcernant <strong>le</strong>s offres publiques d’acquisition,la loi prévoit (2) désormais qu’il soit fait étatdans <strong>le</strong> Rapport annuel de diverses informationslorsqu’el<strong>le</strong>s « sont susceptib<strong>le</strong>s d’avoirune incidence en cas d’offre publique ». Parmi<strong>le</strong>s éléments énoncés par la loi sur <strong>le</strong>squelsdoivent porter ces informations, ceux qui sontsusceptib<strong>le</strong>s à fin 2006 d’avoir une incidenceen cas d’offre publique sont <strong>le</strong>s suivants : Comme indiqué plus haut, <strong>le</strong> Conseild’administration dispose jusqu’en décembre2007 :a) de la faculté d’émettre des bons de souscriptiond’actions en période d’offre publiqueportant sur <strong>le</strong>s titres de la Compagnie, dansla limite d’un montant nominal maximumd’augmentation de capital de 680 M ;b) de la faculté d’acheter et de revendre desactions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> y compris en périoded’offre publique, dans la limite de 10 % dunombre des actions composant <strong>le</strong> capitalsocial à la date de l’assemblée généra<strong>le</strong> quien a donné l’autorisation (8 juin 2006, soit34 527 192 actions au maximum), au prixmaximum d’achat unitaire de 75 et minimumde revente unitaire de 23 . En cas de changement de contrô<strong>le</strong> de laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> :a) <strong>le</strong>s plans de rémunération différée et deretraite à prestations définies existant dans<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s américaines du Groupe prendraientimmédiatement fin et <strong>le</strong>s droits de <strong>le</strong>ursbénéficiaires deviendraient exigib<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>sdouze mois ; <strong>le</strong>s montants concernés s’élèventgloba<strong>le</strong>ment à 135 M$ à fin 2006.b) <strong>le</strong>s porteurs des obligations émises en2006 par la Compagnie auraient <strong>le</strong> droit,sous certaines conditions, de demander<strong>le</strong> remboursement anticipé du principal et<strong>le</strong> paiement des intérêts courus de <strong>le</strong>urstitres : emprunts obligataires de 1 800 Men deux tranches de mai 2006, de 600 M£en deux tranches de novembre 2006, et(1) Dont 186 000 actions achetées et 53 824 cédées sur la base de l’autorisation donnée par l’Assemblée Généra<strong>le</strong> Mixte du 9 juin 2005.(2) Artic<strong>le</strong> L225-100-3 du Code de commerce.


de 1 000 M CZK de novembre 2006 ; parail<strong>le</strong>urs, deux lignes de crédit bilatéra<strong>le</strong>s dedécembre 2006 comportent éga<strong>le</strong>mentune clause de changement de contrô<strong>le</strong> de laCompagnie.PLAN D’ÉPARGNE DU GROUPELe Plan d’Épargne du Groupe (PEG) est unélément fort du contrat social dans <strong>le</strong> Groupeet constitue une voie privilégiée d’associationdes salariés à l’entreprise et de participationà ses résultats.En 2006, <strong>le</strong> Plan d’Épargne du Groupe a proposéaux salariés un plan classique à échéancede cinq ans et de dix ans : 5 399 291 actionsont été ainsi souscrites pour un montanttotal de 220,5 M (4 267 470 actions et155,7 M en 2005).En France, 73 % des salariés ont participé auPEG par l’intermédiaire de Fonds Communsde Placement d’Entreprise (FCPE). Le PEG aété éga<strong>le</strong>ment proposé dans dix-neuf autrespays européens et onze pays d’autres continents.Au total, plus de 53 000 salariés duGroupe ont participé au PEG en 2006.Les Fonds du Plan d’Épargne du Groupedétiennent au 31 décembre 2006 5,9 %du capital et 10,1 % des droits de vote dela Compagnie. La diminution constatéepar rapport aux deux années précédentes(voir p. 13) provient principa<strong>le</strong>ment desdéblocages consécutifs à la disponibilité desavoirs constitués notamment à l’occasiondu plan à effet de <strong>le</strong>vier de 2000, ainsi quede l’augmentation du nombre d’actions encirculation (+ 6,7 % fin 2006 par rapport àfin 2005).Un nouveau Plan a été lancé pour 2007. Iloffre aux salariés <strong>le</strong>s deux formu<strong>le</strong>s classiquesà échéance de cinq et de dix ans, et uneformu<strong>le</strong> à effet de <strong>le</strong>vier, dans la limite globa<strong>le</strong>de huit millions d’actions.PLANS D’OPTIONS SUR ACTIONSSAINT-GOBAINDes plans d’options sur actions ont étéapprouvés annuel<strong>le</strong>ment par <strong>le</strong> Conseil d’administrationdepuis 1987 ; <strong>le</strong>s plans de 1987à 1998 inclus sont aujourd’hui achevés étantdonné que <strong>le</strong> délai maximum d’exercice desoptions de ces plans avait été fixé à cinq ansjusqu’en 1991 et à huit ans jusqu’en 1998(puis dix ans pour <strong>le</strong>s plans suivants).Les plans d’options sur actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>sont arrêtés par <strong>le</strong> Conseil d’administrationaprès examen et sur proposition du Comitédes Mandataires, qui a été composé au coursde l’exercice 2006 de M. Gérard MESTRAL-LET, Président, de M Daniel BERNARD, puisde M. Jean-Cyril SPINETTA (depuis juin 2006)et de Mme Sylvia JAY.Outre la Direction Généra<strong>le</strong> (10 personnes),l’attribution d’options effectuée en novembre2006 concerne trois catégories de bénéficiaires:- la catégorie A comprend <strong>le</strong>s autres membresdu Comité de Liaison du Groupe (18 personnes);- la catégorie B comprend <strong>le</strong>s principauxresponsab<strong>le</strong>s opérationnels et fonctionnelsdes Pô<strong>le</strong>s et Délégations généra<strong>le</strong>s (1 171personnes) ;- la catégorie C comprend des cadres à hautpotentiel ainsi que des salariés, cadres etnon-cadres, ayant accompli une performanceparticulière (490 personnes).Le nombre total de bénéficiaires du plande novembre 2006 est ainsi de 1 689(2005 : 1 561). Dans chacune des catégories,<strong>le</strong> nombre d’options attribuées estindividualisé en fonction des responsabilitésexercées et des performances réalisées.Le nombre total d’options attribuées au titrede ce plan est de 3 995 800 (3 922 250 en2005), et représente 1,1 % du capital socialà fin 2006.Les plans portent de nouveau depuis 2003sur des options de souscription d’actionsnouvel<strong>le</strong>s, tandis que de 1997 à 2002, ilsont porté sur des options d’achat d’actionsexistantes pour l’exercice desquel<strong>le</strong>s sontutilisées des actions conservées en autodétention.Tout rabais sur <strong>le</strong> cours moyen de l’action aumoment de l’attribution par <strong>le</strong> Conseil d’administrationa été supprimé depuis 1999 :<strong>le</strong> prix d’achat ou de souscription corresponddonc à 100 % de ce cours moyen, soit58,10 pour <strong>le</strong>s attributions de novembre2006.Les principa<strong>le</strong>s conditions généra<strong>le</strong>s arrêtéespar <strong>le</strong> Conseil pour l’exercice des options sont<strong>le</strong>s suivantes :- <strong>le</strong> délai maximum de <strong>le</strong>vée est de dix ans ;- <strong>le</strong> délai minimum de <strong>le</strong>vée est de trois ansou de quatre ans selon <strong>le</strong>s cas ;- <strong>le</strong> bénéfice des options est perdu en cas dedépart du Groupe avant <strong>le</strong>ur <strong>le</strong>vée sauf décisionexceptionnel<strong>le</strong> du Président de la Compagnie enaccord avec <strong>le</strong> Comité des Mandataires duConseil d’administration.Des conditions particulières d’exercice sontstipulées pour certaines catégories de bénéficiaires.À ce titre, comme il l’avait déjà fait cesdernières années, <strong>le</strong> Conseil d’administrationa notamment assujetti la <strong>le</strong>vée de la moitiédes options attribuées en novembre 2006à la Direction Généra<strong>le</strong> et à la catégorie A àla réalisation d’une condition de performancede plus de 20 % du cours de bourse del’action <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, au jour de l’exercice,par rapport au prix d’exercice.Par ail<strong>le</strong>urs, conformément à une décision duConseil d’administration de 1997, <strong>le</strong>s bénéficiairesde la Direction Généra<strong>le</strong> et de la catégorieA, qui constituent ensemb<strong>le</strong> <strong>le</strong> Comitéde Liaison du Groupe, devaient, lorsqu’ilssont en fonction depuis cette date, déteniren permanence au nominatif à fin 2006 aumoins 4 400 actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et doiventaccroître <strong>le</strong>ur détention de 400 actionsau moins chaque année suivante ; <strong>le</strong>s principauxbénéficiaires de la catégorie B doiventdétenir pour <strong>le</strong>ur part au moins 400 actions<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en permanence au nominatif.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -14>15


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huiLes trois tab<strong>le</strong>aux ci-après récapitu<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s données relatives aux plans d’options en vigueur au cours de l’Exercice 2006 ainsi que cel<strong>le</strong>s concernant<strong>le</strong>s mandataires sociaux et <strong>le</strong>s dix principaux attributaires :Date de l’AGd’autorisationDate du Conseild’administration25/06/98 24/06/99 24/06/99 28/06/01 28/06/01 5/06/03 5/06/03 9/06/05 9/06/0519/11/98 18/11/99 16/11/00 (3) 22/11/01 21/11/02 20/11/03 18/11/04 17/11/05 16/11/06 (4)Nature des options achat achat achat achat achat souscription souscription souscription souscriptionNombre de bénéficiaires 218 393 780 1 351 1 368 1 393 1 480 1 561 1 689Nombre total d’actions 1 287 980 1 750 900 2 696 500 3 774 800 3 785 500 3 717 700 3 881 800 3 922 250 3 995 800pouvant être obtenues (1)Dont :• nombre d’actionspouvant être obtenues par<strong>le</strong>s membres dela Direction du Groupe548 000 538 000 810 400 924 800 936 200 914 800 1 002 800 1 115 000 1 011 900• nombre de dirigeants19 19 20 18 18 17 17 16 16concernés (2)Point de départ d’exercicedes options19/11/01ou19/11/0318/11/02ou18/11/0416/11/03ou16/11/0522/11/04ou22/11/0522/11/05ou22/11/0621/11/06ou21/11/0719/11/07ou19/11/0818/11/08ou18/11/0916/11/09ou16/11/10Date d’expiration 18/11/06 17/11/09 15/11/10 21/11/11 21/11/12 20/11/13 18/11/14 17/11/15 16/11/16Prix de souscription /29,54 40,63 37,72 40,22 23,53 35,67 43,56 45,71 58,10 d’achat (1)Rabais sur cours moyen 5 % 0 0 0 0 0 0 0 0Nombre d’options non<strong>le</strong>vées au 31/12/06 (1) 0 641 854 1 382 047 2 213 477 2 420 890 3 307 450 3 795 400 3 761 050 3 995 800(1) La division par quatre du nominal étant intervenue en juin 2002, tous <strong>le</strong>s nombres d’actions figurant au titre d’une date antérieure ont été multipliés par quatre afin de rendre <strong>le</strong>sdonnées directement comparab<strong>le</strong>s; il en est de même des nombres d’options non <strong>le</strong>vées à fin 2006 ; <strong>le</strong>s prix de souscription ou d’achat ont été corrélativement divisés par quatre.(2) La liste nominative des 16 personnes composant la Direction du Groupe figure page 30.(3) En outre, une attribution particulière portant sur 20 000 options d’achat au prix de 33,11 est intervenue <strong>le</strong> 30 mars 2000.(4) En outre, une attribution particulière portant sur 30 000 options de souscription au prix de 55,40 est intervenue <strong>le</strong> 27 février 2006.Options sur actions consenties à chaque mandataire social et options <strong>le</strong>vées parces derniersOptions consenties durant l’Exercice 2006 à chaque mandataire Nombre d’options attribuées Prix Point de départsocial par l’émetteur et par toute société du Grouped’exerciceM. Jean-Louis Beffa 280 000* 58,10 novembre 2010M. Pierre-André de Cha<strong>le</strong>ndar 160 000* 58,10 novembre 2010Options <strong>le</strong>vées durant l’Exercice 2006 par chaque mandataire social Nombre d’actions souscrites ou achetées Prix Date de caducitéM. Jean-Louis Beffa 180 000 40,63 novembre 200960 000 37,72 novembre 2010M. Gianpaolo Caccini 30 500 29,54 novembre 200615 000 40,63 novembre 2009M. Pierre-André de Cha<strong>le</strong>ndar 22 000 40,63 novembre 200925 846 37,72 novembre 2010* Comme indiqué ci-dessus, la moitié des options ainsi consenties ne pourront être <strong>le</strong>vées que si au jour de l’exercice, <strong>le</strong> cours de l’action <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est supérieur de plus de 20 % auprix unitaire indiqué. Conformément aux recommandations AFEP/MEDEF de janvier 2007, il est précisé que la valorisation, selon la méthode retenue pour <strong>le</strong>s comptes consolidés desattributions faites en 2006 à MM. Jean-Louis BEFFA et Pierre-André de CHALENDAR s’élève respectivement à 3 656 800 et à 2 089 600 .


Options de souscription consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaireset options <strong>le</strong>vées par ces derniersNombre total d’options attribuées/Prix unitaired’actions souscrites ou achetéesOptions consenties, durant l’Exercice 2006, par l’émetteur etpar toute société comprise dans <strong>le</strong> périmètre d’attributiondes options, aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise 526 000* 58,10 dans ce périmètre, dont <strong>le</strong> nombre d’options ainsi consenties est <strong>le</strong> plus é<strong>le</strong>vé(information globa<strong>le</strong>)Options détenues sur l’émetteur et <strong>le</strong>s sociétés visées précédemment,<strong>le</strong>vées durant l’Exercice 2006 par <strong>le</strong>s dix salariés de l’émetteurPrix moyenet de ces sociétés, dont <strong>le</strong> nombre d’options ainsi achetéespondéréou souscrites est <strong>le</strong> plus é<strong>le</strong>vé (information globa<strong>le</strong>) 791 100 35,96 * Comme indiqué ci-dessus, la moitié des options ainsi consenties ne pourront être <strong>le</strong>vées que si au jour de l’exercice, <strong>le</strong> cours de l’action <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est supérieur de plus de 20 % auprix unitaire indiqué. Conformément aux recommandations AFEP/MEDEF de janvier 2007, il est précisé que la valorisation, selon la méthode retenue pour <strong>le</strong>s comptes consolidés desattributions faites en 2006 à MM. Jean-Louis BEFFA et Pierre-André de CHALENDAR s’élève respectivement à 3 656 800 et à 2 089 600 .Il n’existe pas d’autres plans d’options de souscription ou d’achat en cours ni d’autres instruments optionnels portant sur <strong>le</strong>s actions de sociétésdu Groupe françaises ou étrangères cotées ou non cotées.OPÉRATIONS SUR LES TITRES DE LA COMPAGNIE DE SAINT-GOBAIN DÉCLARÉES À L’AMF EN 2006 PARLES MANDATAIRES SOCIAUXLes opérations sur <strong>le</strong>s titres de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> déclarées à l’Autorité des Marchés Financiers en 2006 par <strong>le</strong>s mandataires sociauxsont récapitulées ci-après :Déclarant Nature de l’opération Date de l’opération Prix unitaire () Montant total ()M. Jean-Louis BEFFA CessionCessionCessionAcquisitionAcquisitionAcquisitionAcquisitionAcquisitionCessionAcquisitionmai 2006mai 2006mai 2006mai 2006mai 2006mai 2006mai 2006août 2006août 2006novembre 200659,6659,6658,8340,6337,7240,6340,6337,7255,1037, 721 789 800,001 789 800,004 412 250,001 218 900,001 131 600,003 047 250,003 047 250,00754 400,001 015 933,80377 200,00M. Pierre-Andréde CHALENDARAcquisitionAcquisitionAcquisitionCessionCessionmai 2006mai 2006mai 2006mai 2006mai 200637,7237,7240,6358,9357,64528 080,00446 831,12893 860,001 296 460,00433 691,45M. Gianpaolo CACCINI SouscriptionSouscriptionSouscriptionCessionSouscriptionCessionSouscriptionSouscriptionCessionSouscriptionCessionCessionSouscriptionCessionSouscriptionmars 2006avril 2006mars 2006septembre 2006septembre 2006octobre 2006octobre 2006octobre 2006octobre 2006novembre 2006novembre 2006novembre 2006novembre 2006novembre 2006novembre 200629,5429,5457,7558,5029,5459,0029,5429,5458,5040,6360,5059,5040,6360,0040,63147 700,00221 550,00288 750,00204 750,00103 390,0088 500,0044 310,00147 700,00292 500,00203 150,00302 500,00297 500,00203 150,00300 000,00203 150,00M. Bernard CUSENIER Acquisition octobre 2006 58,95 47 160,00R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -16>17


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huiRACHATS D’ACTIONSSAINT-GOBAINAu cours de l’exercice 2006, la Compagniea acheté sur <strong>le</strong> marché 1 976 708de ses actions sur la base des autorisationsaccordées par l‘Assemblée Généra<strong>le</strong>Mixte du 8 juin 2006, pour un montantglobal de 109,4 M sans utilisationde produits dérivés. Pendant la mêmepériode, 3 620 201 actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ontété cédées à des titulaires d’options d’achatd’actions pour permettre l’exercice de cesoptions, pour un montant global de125,6 M. Il n’a été procédé à aucune annulationd’actions en 2006.Au titre du rapport spécial prévu par l’artic<strong>le</strong>L 225-209 du Code de commerce, il est enoutre précisé qu’au 31 décembre 2006, laCompagnie détenait au total 6 739 668 deses actions (soit 1,83 % du capital social),entièrement affectées aux plans d’optionsd’achat d’actions en vigueur selon la répartitionet pour <strong>le</strong>s prix d’achats suivants :PlansPrix d’achats en 1998 81 400 3 494 0951999 641 854 27 422 9922000 1 380 847 58 967 0342001 2 213 477 98 970 3062002 2 422 090 128 999 352Total 6 739 668 317 673 778Le prix moyen de ces achats s’établit ainsi à55,37 et celui des cessions (aux titulairesd’options d’achat au moment de l’exercice deces options) à 34,69 ; <strong>le</strong>s frais de négociationse sont é<strong>le</strong>vés à 0,1 M.Il n’a été procédé à aucune réallocationd’actions rachetées à d’autres finalités.CALENDRIER FINANCIER2007Résultats estimés 2006 :25 janvier 2007 après bourseRésultats 2006 définitifs :23 mars 2007 après bourseChiffre d’affaires du 1 er trimestre :26 avril 2007 après bourseAssemblée Généra<strong>le</strong> :7 juin 2007 à 15 heures, au Palais desCongrès (Porte Maillot) à Paris, 17 eDate de règ<strong>le</strong>ment du dividende :22 juin 2007Résultats définitifs du 1 er semestre 2007 :26 juil<strong>le</strong>t 2007 après bourseChiffre d’affaires des neuf mois :23 octobre 2007 après boursePOLITIQUE D’INFORMATIONLa Direction de la Communication Financière est chargée de mettreen œuvre la politique d’information du Groupe à l’égard de lacommunauté financière, des investisseurs et des actionnaires. SaDirectrice est Mme Florence TRIOU-TEIXEIRA (Tél. : 01 47 62 33 33,Fax : 01 47 62 50 62). Cette Direction est à la disposition de toute personnesouhaitant s’informer sur la vie du Groupe et assure notammentl’envoi régulier d’une Lettre aux Actionnaires, ainsi que d’un Guide del’Actionnaire, sur simp<strong>le</strong> demande auprès de :<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Direction de la Communication FinancièreLes Miroirs - 92096 La Défense CedexN° VERT 0800 32 33 33La Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a organisé au cours de l’année 2006plusieurs rencontres en France avec ses actionnaires : Marseil<strong>le</strong> en mai,Rouen en juin, Montpellier et Toulouse en novembre, Nancy en décembreet, pour la deuxième fois, à Bruxel<strong>le</strong>s en octobre. Son Assemblée Généra<strong>le</strong>s’est vue décerner <strong>le</strong> « Trophée d’Or des Assemblées généra<strong>le</strong>s 2006 »des sociétés du CAC 40 par l’hebdomadaire Le Revenu. El<strong>le</strong> a éga<strong>le</strong>mentparticipé pour la neuvième année consécutive au Salon Actionaria àParis en novembre. Outre <strong>le</strong>s deux réunions annuel<strong>le</strong>s d’analystes et dejournalistes à l’occasion de la publication des résultats estimés en janvieret semestriels en juil<strong>le</strong>t, à Paris et à Londres, de nombreuses autresréunions d’information ont éga<strong>le</strong>ment été organisées sur <strong>le</strong>s différentesplaces européennes où <strong>le</strong> titre est coté, ainsi qu’aux États-Unis et au Japon.Le site Internet de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est destiné àprésenter <strong>le</strong> Groupe et ses activités et retransmet <strong>le</strong>s réunions d’analystes.Son adresse est :www.saint-gobain.comUne adresse de messagerie est à la disposition des actionnaires :actionnaires@saint-gobain.comCe site Internet a remporté en juin 2006 <strong>le</strong> Grand Prix SFAF/AFGrécompensant <strong>le</strong> « Meil<strong>le</strong>ur site financier pour <strong>le</strong>s professionnels »(PalmarèsBoursoscan 2006, établi par Boursorama et TLB, cabinet d’étudesspécialiste du comportement des actionnaires individuels).Le Service Minitel 3615 code GOBAIN (0,16 /mn), créé dès 1987, permetéga<strong>le</strong>ment aux actionnaires, analystes financiers, sociétés de Bourse,gérants de portefeuil<strong>le</strong> ou particuliers, de s’informer des événements duGroupe, de connaître <strong>le</strong> cours de l’action ou de dialoguer avec lui.Par l’intermédiaire de la BNP Paribas, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> metaussi à la disposition de ses actionnaires des services complémentairespour améliorer la gestion de <strong>le</strong>urs titres inscrits au nominatif pur. Pour tousrenseignements, s’adresser à la Direction de la Communication Financièrede la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ou à :BNP Paribas - Immeub<strong>le</strong> Tolbiac - GIS - ÉMETTEURS75450 PARIS CEDEX 09par téléphone : N° VERT 0 800 03 33 33par télécopie : N° VERT 0 800 77 25 85


LA GOUVERNANCED’ENTREPRISECONSEIL D’ADMINISTRATIONLa Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> adhèreaux principes de gouvernance d’entrepriseénoncés par <strong>le</strong>s rapports AFEP-ME-DEF et met en œuvre l’ensemb<strong>le</strong> de <strong>le</strong>ursrecommandations qui ont été consolidées enoctobre 2003 (AFEP-MEDEF, Le gouvernementd’entreprise des sociétés cotées).CONSEIL D’ADMINISTRATIONLe Conseil d’administration de la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est ainsi composé :Tous <strong>le</strong>s renseignements qui suivent sontdonnés au 1 er mars 2007.Jean-Louis BEFFAPrésident-Directeur Général de la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Âgé de 65 ans, M. BEFFA est éga<strong>le</strong>mentVice-Président du Conseil d’administrationde BNP Paribas, Administrateur de Gaz deFrance et du Groupe Bruxel<strong>le</strong>s Lambert,membre du Conseil de surveillance dessociétés Le Monde S.A., et Société Éditricedu Monde S.A., Président de Claude BernardParticipations SAS et membre du Conseil desurveillance de Le Monde Partenaires SAS.Au sein du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, M. BEFFAest représentant permanent de la Compagnieau Conseil d’administration de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM, Administrateur de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria et de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation.Par ail<strong>le</strong>urs, il est Président du Conseilde surveillance de l’Agence de l’InnovationIndustriel<strong>le</strong>, co-Président du Centre Cournotpour la Recherche en Économie et Vice-Présidentdu Conseil de surveillance du Fonds deRéserve des Retraites. Il détient 250 527actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Les Miroirs - 92096 La Défense CedexIsabel<strong>le</strong> BOUILLOTPrésidente de la société China EquityLinks.Âgée de 57 ans, Mme BOUILLOT est Administrateurd’Accor, d’Umicore et Gérante majoritairede IB Finance. El<strong>le</strong> détient 1 200 actions<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.42, rue Henri Barbusse - 75005 ParisGianpaolo CACCINIPrésident de l’Association des producteurs italiensde verre (Assovetro).Âgé de 68 ans, de nationalité italienne,ancien Directeur Général Délégué de laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, M. CACCINIest Administrateur de Nexans, de JM HuberCorp., de Nybron et de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation.Il détient 6 320 actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Assovetro - Via Bissolati 76, 1 Rome (Italie)Pierre-André de CHALENDARDirecteur Général Délégué de la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Âgé de 48 ans, Pierre-André de CHALEN-DAR a été nommé par <strong>le</strong> Conseil d’administration<strong>le</strong> 3 mai 2005 Directeur GénéralDélégué de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>et Administrateur de la Compagnie par l’AssembléeGénéra<strong>le</strong> du 8 juin 2006. Au seindu Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, il est Administrateurde <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation, de SGAldwych, de BPB et SG Distribution NordicAB. Il détient 80 246 actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Les Miroirs - 92096 La Défense CedexGerhard CROMMEPrésident du Conseil de surveillance deThyssenKrupp AG.Âgé de 64 ans, de nationalité al<strong>le</strong>mande,M. CROMME est éga<strong>le</strong>ment membre duConseil de surveillance de Allianz, Axel-Springer,Deutsche Lufthansa, E.ON, Hochtief,Siemens et Volkswagen AG, et Administrateurde BNP Paribas et de Suez. Il détient 800actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.August Thyssen Strasse 1, D 40211 Düsseldorf(Al<strong>le</strong>magne)Bernard CUSENIER (3)Président de l’Association des Actionnairessalariés et anciens salariés de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, et du conseil de surveillance duFCPE <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Avenir.Âgé de 60 ans, M. Cusenier est Directeur Généralde <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ecophon S.A. et DirecteurGénéral Délégué de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Eurocoustic.Il détient 832 actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Eurocoustic, 7, place de Saverne- 92415 Courbevoie CedexPaul A. DAVIDProfesseur d’économie à l’Université deStanford.Âgé de 71 ans, de nationalité américaine,M. DAVID est éga<strong>le</strong>ment Professeur émérited’économie et d’histoire économique del’Université d’Oxford. Il n’exerce pas d’autremandat d’Administrateur. Il détient 800actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Stanford University, Department of Economics,Stanford, CA 94305-6072 (États-Unis)Jean-Martin FOLZAdministrateur de sociétés.Âgé de 60 ans, M. FOLZ, ancien Présidentdu Directoire de Peugeot S.A., est éga<strong>le</strong>mentAdministrateur de Solvay. Il détient 1 200actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Sylvia JAYVice Chairman de L’Oréal UK.Âgée de 60 ans, de nationalité britannique,Lady JAY est éga<strong>le</strong>ment Administrateur d’AlcatelLucent et de Lazard Limited, Chairmandu Pilgrim Trust et de Food from Britain,Trustee de l’Entente Cordia<strong>le</strong> ScholarshipsScheme et de Prison Reform Trust. El<strong>le</strong>détient 800 actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.255 Hammersmith Road, Londres W6 8 AZ(Grande-Bretagne)José Luis LEAL MALDONADOAncien ministre espagnol de l’économie.Âgé de 67 ans, de nationalité espagno<strong>le</strong>,M. LEAL MALDONADO est éga<strong>le</strong>mentAdministrateur de Carrefour, CEPSA, etRenault España, ainsi que de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Crista<strong>le</strong>ria. Il détient 4 000 actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.C/Velazquez, 64 - 6 e E-28001 Madrid(Espagne)Sehoon LEECo-Président de Hankuk Glass Industrieset de Hankuk Sekurit (Corée du Sud).Âgé de 57 ans, de nationalité sud-coréenne,M. LEE est éga<strong>le</strong>ment Président du Conseild’administration de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> HanglasAsia, et de SL Investment Ltd. Il détient 1 000actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Youngpoong Building, 33 Seorin-dong,Jongno-gu, Séoul 100-752 (Corée)(3) M. Bernard CUSENIER a été coopté <strong>le</strong> 21 septembre 2006 par <strong>le</strong> Conseil d’administration en remplacement de M. Pierre KERHUEL, démissionnaire, qui a fait valoir ses droits à la retraite.Il représente au sein du Conseil <strong>le</strong>s actionnaires salariés et anciens salariés de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> (artic<strong>le</strong> 9 des statuts).R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -18>19


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huiGérard MESTRALLETPrésident-Directeur Général de Suez.Âgé de 57 ans, M. MESTRALLET est éga<strong>le</strong>mentmembre du Conseil de surveillanced’AXA, et Administrateur de Pargesa Holding.Au sein du Groupe Suez, M. MESTRALLETest Président du Conseil d’administration deSuez-Tractebel, Suez Environnement, E<strong>le</strong>ctrabel,et Suez Énergie Services, et Vice-Présidentde Hisusa et de Sociedad General deAguas de Barcelona. Il détient 840 actions<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.16, rue de la Vil<strong>le</strong>-l’Evêque - 75008 ParisMichel PÉBEREAUPrésident du Conseil d’administration deBNP Paribas.Âgé de 65 ans, M. PÉBEREAU est éga<strong>le</strong>mentAdministrateur de Lafarge, de Total etde Pargesa Holding, membre du Conseil desurveillance d’AXA et de la Banque Marocainepour <strong>le</strong> Commerce et l’Industrie et Censeurdes Ga<strong>le</strong>ries Lafayette. Par ail<strong>le</strong>urs, il est Présidentde la Fédération Bancaire Européenne,de l’Institut de l’Entreprise, de l’Institut Internationald’Études Bancaires, du Conseil dedirection de l’Institut d’Études Politiques deParis et du Conseil de l’Institut Aspen France,membre du Haut Conseil de l’Éducation, duConseil Exécutif du MEDEF, de l’InternationalAdvisory Panel de la Monetary Authority ofSingapore, de l’International Capital MarketsAdvisory Committee de la Federal ReserveBank of New-York et de l’InternationalBusiness Leaders’ Advisory Council for theMayor of Shanghai. Il détient 820 actions<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.3, rue d’Antin - 75002 ParisDenis RANQUEPrésident-Directeur Général de THALES.Âgé de 55 ans, M. Denis RANQUE est parail<strong>le</strong>urs Président du Conseil d’administrationde l’Éco<strong>le</strong> Nationa<strong>le</strong> Supérieure des Mines deParis et du Cerc<strong>le</strong> de l’Industrie, Premier Vice-Président du GIFAS et Administrateur de laFondation de l’Éco<strong>le</strong> Polytechnique. Il détient800 actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.45, rue de Villiers - 92526 Neuilly sur SeineCedexJean-Cyril SPINETTAPrésident-Directeur Général d’AIR FRANCE-KLM.Âgé de 63 ans, M. Jean-Cyril SPINETTA estéga<strong>le</strong>ment Président-Directeur Général duGroupe Air France, Administrateur d’Uni<strong>le</strong>veret d’Alcatel Lucent, et Représentant permanentd’Air France au Conseil d’administrationdu Monde Entreprises. Il détient 800 actions<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.45, rue de Paris - 95747 Roissy-Char<strong>le</strong>s deGaul<strong>le</strong> CedexSecrétaire du Conseil d’administration :Bernard FIELD, Secrétaire Général de laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONSur proposition du Comité des Mandataires, <strong>le</strong> Conseil d’administration a de nouveau examiné la situation de chaque administrateur auregard de l’ensemb<strong>le</strong> des critères d’indépendance énoncés par <strong>le</strong>s rapports AFEP-MEDEF et reproduits dans « Le gouvernement d’entreprise dessociétés cotées » d’octobre 2003. Il a conclu de cet examen que répondent à tous ces critères et demeurent donc des administrateurs indépendants: Mme BOUILLOT, MM. CROMME, DAVID, FOLZ, Mme JAY, MM. MESTRALLET, RANQUE et SPINETTA soit huit administrateurs sur quinzeau 1 er mars 2007.Le Conseil ne comporte ni administrateur élu par <strong>le</strong>s salariés (mais un administrateur représentant <strong>le</strong>s salariés actionnaires), ni censeur.Aux termes des statuts, chaque administrateur doit être propriétaire de 800 actions au moins.RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONLes dates de première nomination des administrateurs et de début du mandat en cours sont respectivement <strong>le</strong>s suivantes :• M. Beffa : février 1987 ; juin 2004• M. Pébereau : juin 1993 ; juin 2005• M. Mestral<strong>le</strong>t : nov. 1995 ; juin 2003• Mme Bouillot : juin 1998 ; juin 2004• M. Leal Maldonado : juin 1998 ; juin 2004• M. Folz : mars 2001 ; juin 2005• M. David : juin 2001 ; juin 2001• Mme Jay : juin 2001 ; juin 2004• M. Lee : nov. 2002 ; juin 2003• M. Ranque : juin 2003 ; juin 2003• M. Caccini : juin 2004 ; juin 2005• M. Cromme : juin 2005 ; juin 2005• M. Spinetta : juin 2005 ; juin 2005• M. de Cha<strong>le</strong>ndar : juin 2006 ; juin 2006• M. Cusenier : sept. 2006 ; sept. 2006


Par décision de l’Assemblée Généra<strong>le</strong> Mixtedu 5 juin 2003, la durée du mandat des administrateursa été réduite de six à quatreans, étant précisé que cette modifications’applique aux mandats conférés à compterdu 5 juin 2003 et n’affecte pas <strong>le</strong>s mandatsen cours à cette date. Les dates d’expirationdu mandat des administrateurs sont <strong>le</strong>ssuivantes :- MM. CUSENIER, DAVID, LEE, MESTRALLETet RANQUE : Assemblée annuel<strong>le</strong> de 2007 ;- M. BEFFA, Mme BOUILLOT, Mme JAY et M.LEAL MALDONADO : Assemblée annuel<strong>le</strong> de2008 ;- MM. CACCINI, CROMME, FOLZ, PÉBEREAUet SPINETTA : Assemblée annuel<strong>le</strong> de 2009 ;- M. de CHALENDAR : Assemblée annuel<strong>le</strong> de2010.Par suite de l’échéance des cinq mandatsprécités à l’issue de l’Assemblée Généra<strong>le</strong> du7 juin 2007, et sur proposition du Comitédes Mandataires, <strong>le</strong> Conseil d’administrationa décidé de soumettre à l’approbationdes actionnaires lors de cette Assemblée<strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment ou la nomination pourune durée de quatre ans des personnalitéssuivantes :- M. Bernard CUSENIER, en remplacement deM. Pierre KERHUEL- M. Robert CHEVRIER, en remplacement deM. Paul Allan DAVID- Mme Yuko HARAYAMA, en remplacementde M. Sehoon LEE- M. Gérard MESTRALLET- M. Denis RANQUESi l’Assemblée Généra<strong>le</strong> du 7 juin 2007approuve ces renouvel<strong>le</strong>ments et nominations,deux nouveaux administrateurs indépendantsremplissant tous <strong>le</strong>s critèresdes rapports AFEP/MEDEF, M.Robert CHEVRIER et Mme Yuko HA-RAYAMA, rejoin-dront <strong>le</strong> Conseil, tandis qu’inversement,M. Gérard MESTRALLET dont lapremière nomination comme administrateurremonte à novembre 1995, perdra sa qualitéd’administrateur indépendant dans lamesure où il sera administrateur de laCompagnie depuis plus de douze ans.Le Conseil d’administration de la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> comprendra alors huitadministrateurs indépendants sur quinzemembres : Mme BOUILLOT, MM. CHEVRIER,CROMME, FOLZ, Mmes HARAYAMA et JAY,MM. RANQUE et SPINETTA.Âgé de 63 ans, de nationalité canadienne, diplômé du Canadian Institute of Chartered Accountants et de l’Instituteof Chartered Financial Analysts, M. Robert CHEVRIER a effectué pendant <strong>le</strong>s premières années de sa vie professionnel<strong>le</strong>au sein d’un cabinet de conseil en restructuration d’entreprises de nombreuses missions pour <strong>le</strong> compte de laBanque Roya<strong>le</strong>. Il est devenu en 1983 Président-Directeur Général d’Uni-Se<strong>le</strong>ct Inc., groupement d’achat de pièces derechange automobi<strong>le</strong>s qui réalisait en 1990, lorsqu’il en a quitté la direction généra<strong>le</strong>, un chiffre d’affaires supérieurà un milliard de dollars canadiens. Après deux années passées à la présidence de Schroders Canada, il a été nomméen 1993 Président-Directeur Général de United Westburne Inc., acteur majeur de la distribution de fournitures é<strong>le</strong>ctriques, é<strong>le</strong>ctroniques ettélécom pour la construction et l’industrie au Canada et aux États-Unis, alors filia<strong>le</strong> de la Lyonnaise des Eaux et de la Caisse des Dépôts etConsignations du Québec, et dont <strong>le</strong> chiffre d’affaires s’é<strong>le</strong>vait à trois milliards de dollars canadiens lorsque la société Rexel en a pris <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>en 2000. Directeur Général de Rexel pour l’Amérique du Nord jusqu’en mars 2001, M. Robert CHEVRIER gère depuis lors un portefeuil<strong>le</strong> d’investissementset exerce plusieurs mandats d’administrateurs : administrateur de Bank of Montreal depuis 2000, de G.T.C. TranscontinentalGroup (l’un des principaux imprimeurs commerciaux au Canada avec un chiffre d’affaires d’environ deux milliards de dollars canadiens)depuis 2001, de C.G.I. Group Inc. (société de services informatiques en Amérique du Nord avec un chiffre d’affaires d’environ trois milliardsde dollars canadiens) et de Cascades Inc. (société canadienne d’emballage et de texti<strong>le</strong> avec un chiffre d’affaires d’environ deux milliards dedollars canadiens) depuis 2003, et Président du conseil d’administration de Richelieu Hardware Ltd, société de distribution de matériaux deconstruction au Canada et aux États-Unis, depuis 2005.Âgée de 56 ans, Mme Yuko HARAYAMA, de nationalité japonaise, est depuis 2001 Professeur au départementManagement of Science and Technology de l’université Tohoku au Japon, depuis 2005 conseillère exécutive du présidentde cette université et, depuis 2006, membre du Council for Science and Technology Policy du Gouvernementjaponais. El<strong>le</strong> est docteur en sciences de l’éducation et en économie de l’université de Genève, où el<strong>le</strong> a enseigné de1992 à 2001. El<strong>le</strong> a effectué de nombreuses publications dans <strong>le</strong>s domaines de la politique scientifique et technologique,des sciences de l’éducation et de l’innovation. El<strong>le</strong> n’exerce pas d’autre mandat d’administrateur.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -20>21


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huiMANDATS SOCIAUX ET FONCTIONS DE DIRECTION EXERCÉS« À TOUT MOMENT DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES »(outre <strong>le</strong> mandat d’administrateur de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>)Nom de l’Administrateur, fonction principa<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong> (au 1 er mars 2007)Jean-Louis BEFFAPrésident-Directeur Général de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>2006• Président-Directeur Général de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> • Vice-Président du Conseil d’administrationde BNP Paribas • Administrateur de Gaz de Franceet du Groupe Bruxel<strong>le</strong>s Lambert • Membre du Conseilde surveillance Le Monde S.A., et Société Editrice duMonde S.A. • Président de Claude Bernard ParticipationsSAS, Membre du Conseil de surveillance Le MondePartenaires SAS. • Représentant permanent Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> au Conseil d’administration de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM • Administrateur de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Crista<strong>le</strong>ria et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation • Présidentdu Conseil de surveillance de l’Agence de l’InnovationIndustriel<strong>le</strong> • Co-Président du Centre Cournot pour laRecherche en Économie et Vice-Président du Conseilde surveillance du Fonds de Réserve des Retraites.2005• Président-Directeur Général de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> • Vice-Président du Conseil d’administrationde BNP Paribas • Administrateur de Gaz de Franceet du Groupe Bruxel<strong>le</strong>s Lambert • Membre du Conseilde surveillance Le Monde S.A., et Société Éditrice duMonde S.A. • Président de Claude Bernard ParticipationsSAS • Membre du Conseil de surveillance Le MondePartenaires SAS. • Représentant permanent Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> au Conseil d’administration de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM • Administrateur de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Crista<strong>le</strong>ria et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation • Présidentdu Conseil de surveillance de l’Agence de l’InnovationIndustriel<strong>le</strong> • Co-Président du Centre Cournot pour laRecherche en Économie et Vice-Président du Conseilde surveillance du Fonds de Réserve des Retraites.2004• Président-Directeur Général de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> • Vice-Président du Conseil d’administrationde BNP Paribas • Administrateur de Gaz deFrance et du Groupe Bruxel<strong>le</strong>s Lambert • Membre duConseil de surveillance Le Monde S.A., et Société Éditricedu Monde S.A. • Président de Claude BernardParticipations SAS, Membre du Conseil de surveillanceLe Monde Partenaires SAS. • Représentant permanentCompagnie au Conseil d’administration de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>PAM • Administrateur de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>riaet <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation • Co-Président du CentreCournot pour la Recherche en Économie • Vice-Présidentdu Conseil de surveillance du Fonds de Réservedes Retraites.2003• Président-Directeur Général de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> • Vice-Président du Conseil d’administrationde BNP Paribas • Administrateur du GroupeBruxel<strong>le</strong>s Lambert • Membre du Conseil de surveillanceLe Monde S.A., et Société Éditrice du Monde S.A., Présidentde Claude Bernard Participations SAS, Représentantpermanent de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>au Conseil d’administration de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM •Administrateur de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation Co-Président de la FondationCentre <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> pour la Recherche en Économie• Vice-Président du Conseil de surveillance du Fondsde Réserve des Retraites.2002• Président-Directeur Général de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> • Vice-Président du Conseil d’administrationde BNP Paribas • Administrateur du GroupeBruxel<strong>le</strong>s Lambert • Président de Claude BernardParticipations • Membre du Conseil de surveillancedes sociétés Le Monde, Le Monde Partenaires etSociété Éditrice du Monde • Représentant permanentCompagnie au Conseil d’administration de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM Administrateur de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Crista<strong>le</strong>ria et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation • Co-Présidentde la Fondation Centre <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> pour la Rechercheen Économie • Vice-Président du Conseil de surveillancedu Fonds de Réserve des Retraites.Isabel<strong>le</strong> BOUILLOTPrésident de la société China Equity Links2006• Président de la société China Equity Links • Gérantemajoritaire IB Finance • Administrateur d’Accor etd’Umicore.2005• Gérante majoritaire IB Finance • Administrateurd’Accor et d’Umicore.2004• Gérante majoritaire IB Finance • Membre du Conseilde surveillance d’Accor • Administrateur de La Poste etd’Umicore.2003• Président du Directoire de CDC Finance-CDCIxis • Administrateur de San Paolo IMI, La Posteet C3D • Membre du Conseil de surveillance d’Accor,de la CNE et de CNP Assurances • Au sein duGroupe Caisse des Dépôts, mandats de Président,membre du Conseil de surveillance ou représentantepermanente au Conseil d’administration oude surveillance, selon <strong>le</strong>s cas, de diverses filia<strong>le</strong>s ouparticipations de CDC Finance - CDC Ixis.2002• Président du Directoire de CDC • Finance - CDC Ixis• Administrateur de San Paolo IMI, de La Poste et deC3D • Membre du Conseil de surveillance d’Accor, dela CNCE et de CNP Assurances • Au sein du GroupeCaisse des Dépôts, mandats de Président, membre duConseil de surveillance ou représentante permanenteau Conseil d’administration ou de surveillance, selon<strong>le</strong>s cas, de diverses filia<strong>le</strong>s de CDC-Finance-CDC Ixis.Gianpaolo CACCINIPrésident de l’association des producteurs italiensde verre (Assovetro)2006• Président de l’association des producteurs italiens deverre (Assovetro) • Administrateur de Nexans, JM HuberCorp., Nybron et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation • AncienDirecteur Général Délégué de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.2005• Administrateur de Nexans, JM Huber Corp., <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation • Président de l’association desproducteurs italiens de verre (Assovetro).2004• Administrateur de Nexans, JM Huber Corp., <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation • Président de l’association desproducteurs italiens de verre (Assovetro).2003• Directeur Général Délégué de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.2002• Directeur Général Délégué de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Pierre-André de CHALENDARDirecteur Général Délégué de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>2006• Directeur Général Délégué de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> • Administrateur de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation,de SG Aldwych, de BPB et SG Distribution Nordic AB.Gerhard CROMMEPrésident du Conseil de surveillance de Thyssen-Krupp AG2006• Président du Conseil de surveillance de Thyssen-


Krupp AG • Membre du Conseil de surveillance AllianzAG, Axel Springer AG, Deutsche Lufthansa AG, E.ONAG, Hochtief AG, Siemens AG et Volkswagen AG • Administrateurde BNP Paribas S.A. et Suez S.A.2005• Président du Conseil de surveillance de ThyssenKruppAG • Membre du Conseil de surveillanceAllianz AG, Axel Springer AG, Deutsche Lufthansa AG,E.ON AG, Hochtief AG, Siemens AG et Volkswagen AG• Administrateur de BNP Paribas S.A. et Suez S.A.Bernard CUSENIERDirecteur Général de SG Ecophon SA et DirecteurGénéral Délégué de SG Eurocoustic2006• Président de l’Association des Actionnaires salariéset anciens salariés de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, et du conseil desurveillance du FCPE SG Avenir • Directeur Généralde SG Ecophon SA et Directeur Général Délégué de SGEurocoustic.Paul A. DAVIDProfesseur d’économie à l’Université de Stanford2006• Professeur d’économie à l’Université de Stanford •Professeur émerite d’économie et d’histoire économiqueà l’Université d’Oxford.2005• Professeur d’économie à l’Université de Stanford •Professeur émerite d’économie et d’histoire économiqueà l’Université d’Oxford.2004• Professeur d’économie à l’Université de Stanford •Professeur émerite d’économie et d’histoire économiqueà l’Université d’Oxford.2003• Professeur d’économie à l’Université de Stanford •Professeur émerite d’économie et d’histoire économiqueà l’Université d’Oxford.2002• Professeur d’économie à l’Université de Stanford •Professeur émerite d’économie et d’histoire économiqueà l’Université d’Oxford.Jean-Martin FOLZAdministrateur de sociétés2006• Président du Directoire de Peugeot S.A • Présidentdes Conseils d’administration Automobi<strong>le</strong>s Peugeotet d’Automobi<strong>le</strong>s Citroën • Administrateur de Solvay,Banque PSA Finance, Peugeot Citroën Automobi<strong>le</strong>s etFaurecia.2005• Président du Directoire de Peugeot S.A. • Présidentdes Conseils d’administration Automobi<strong>le</strong>s Peugeotet d’Automobi<strong>le</strong>s Citroën • Administrateur de Solvay,Banque PSA Finance, Peugeot Citroën Automobi<strong>le</strong>s etFaurecia.2004• Président du Directoire de Peugeot S.A. • Présidentdes Conseils d’administration Automobi<strong>le</strong>s Peugeotet d’Automobi<strong>le</strong>s Citroën • Administrateur de Solvay,Banque PSA Finance, Peugeot Citroën Automobi<strong>le</strong>s etFaurecia.2003• Président du Directoire de Peugeot S.A. • Présidentdes Conseils d’administration Automobi<strong>le</strong>s Peugeotet d’Automobi<strong>le</strong>s Citroën • Administrateur de Solvay,Banque PSA Finance, Peugeot Citroën Automobi<strong>le</strong>s etFaurecia.2002• Président du Directoire de Peugeot S.A. • Présidentdes Conseils d’administration Automobi<strong>le</strong>s Peugeotet d’Automobi<strong>le</strong>s Citroën • Administrateur de Solvay,Banque PSA Finance, Peugeot Citroën Automobi<strong>le</strong>s etFaurecia.Sylvia JAYVice Chairman de L’Oréal UK Ltd2006• Vice Chairman de L’Oréal UK Ltd • Administrateurd’Alcatel Lucent et de Lazard Limited • Chairmandu Pilgrim Trust et de Food from Britain • Trustee del’Entente Cordia<strong>le</strong> Scholarships Schem et de PrisonReform Trust.2005• Vice Chairman de L’Oréal UK Ltd • Directrice Généra<strong>le</strong>de la Bristish Food and Drink Federation (jusqu’enaoût 2005) Lay member du Procedures and DisciplinaryCommittee of the General Council to the Bar, IndustrialGovernor de la British Nutrition Foundation,Chairman du Pilgrim Trust, membre du Franco-BritishCouncil et Trustee de l’Entente Cordia<strong>le</strong> ScholarshipsScheme.2004• Directrice Généra<strong>le</strong> de la British Food and Drink Federation• Administrateur de Carrefour • Lay member duProcedures and Disciplinary Committee of the GeneralCouncil to the Bar, Industrial Governor de la BritishNutrition Foundation • Chairman du Pilgrim Trust etTrustee de l’Entente Cordia<strong>le</strong> Scholarships Scheme •Membre du Council of Food from Britain et du Franco-British Council.2003• Directrice Généra<strong>le</strong> de la British Food and DrinkFederation • Administrateur de Carrefour • Lay memberdu Procedures and Disciplinary Committee of theGeneral Council to the Bar, Industrial Governor de laBritish Nutrition Foundation, Trustee du Pilgrim Trustet de l’Entente Cordia<strong>le</strong> Scholarships Scheme • Membredu Council of Food from Britain et du Franco-BritishCouncil.2002• Directrice Généra<strong>le</strong> de la British Food and DrinkFederation • Lay member du Disciplinary Committeeof the General Council to the Bar • Governor dela British Nutrition Foundation • Trustee du PilgrimTrust, de la Food Foundation UK, du Food and DrinkFederation Pension Fund, et de l’Entente Cordia<strong>le</strong>Scholarships Scheme.José Luis LEAL MALDONADOAncien ministre espagnol de l’Économie2006• Administrateur de Carrefour, CEPSA, Renault Españaet <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria.2005• Président de l’Association espagno<strong>le</strong> des Banques •Administrateur de Carrefour, CEPSA, Renault Españaet <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria.2004• Président de l’Association espagno<strong>le</strong> des Banques •Administrateur de Carrefour, CEPSA, Renault Españaet <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria.2003• Président de l’Association espagno<strong>le</strong> des Banques• Administrateur de CEPSA, Alcatel España, RenaultEspaña et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria.2002• Président de l’Association espagno<strong>le</strong> des Banques •Administrateur de CEPSA, Alcatel España, RenaultEspaña et <strong>Saint</strong>- <strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria.Sehoon LEECo-Président de Hankuk Glass Industries et deHankuk Sekurit2006• Co-Président de Hankuk Glass Industries et deHankuk Sekurit • Président du Conseil d’administrationde <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Hanglas Asia, et deSL Investment Ltd.2005• Co-Président de Hankuk Glass Industries et deHankuk Sekurit • Président du Conseil d’administrationde <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Hanglas Asia, et deSL Investment Ltd.2004• Co-Président de Hankuk Glass Industries et deHankuk Sekurit • Président du Conseil d’administrationde <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Hanglas Asia, et deSL Investment Ltd.2003• Co-Président de Hankuk Glass Industries et de HankukSekurit • Président du Conseil d’administration de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Hanglas Asia, et de SL Investment Ltd.2002• Co-Président de Hankuk Glass Industries et de HankukSekurit • Président du Comité de direction généra<strong>le</strong>de Hanglas Group, de SL Investment Co et de SLAdvisory Co • Vice-président de la Chambre coréennede Commerce.Gérard MESTRALLETPrésident-Directeur Général de Suez2006• Président-Directeur Général de Suez • Membre duConseil de surveillance d’AXA, et Administrateur dePargesa Holding • Président du Conseil d’administrationde Suez-Tractebel, Suez Environnement, E<strong>le</strong>ctrabe<strong>le</strong>t Suez Énergie Services • Vice-président de Hisusaet de Sociedad General de Aguas de Barcelona.2005• Président-Directeur Général de Suez • Membre duConseil de surveillance d’AXA, et Administrateur dePargesa Holding • Président du Conseil d’administrationde Suez-Tractebel, Suez Environnement, E<strong>le</strong>ctrabel,Hisusa, Elyo • Vice-président de Sociedad Generalde Aguas de Barcelona • Administrateur de CréditAgrico<strong>le</strong> (jusqu’en mai 2005) • Membre du Conseil deSurveillance de Taittinger (jusqu’en septembre 2005).2004• Président-Directeur Général de Suez • Membre duConseil de surveillance d’AXA et de Taittinger • Administrateurde Crédit Agrico<strong>le</strong> et Pargesa Holding • Présidentdu Conseil d’Administration de Suez-Tractebel,E<strong>le</strong>ctrabel, Suez Environnement • Vice-Président deHisusa et de Sociedad General de Aguas de Barcelona.2003• Président-Directeur Général de Suez • Membre duConseil de surveillance d’AXA et de Taittinger • Administrateurde Crédit Agrico<strong>le</strong>, Pargesa Holding, E<strong>le</strong>ctrabel• Président de Suez-Tractebel, de Hisusa • Viceprésidentde Sociedad General de Aguas de Barcelona •Président de la Société Généra<strong>le</strong> de Belgique (jusqu’enoctobre 2003), de Tractebel (jusqu’au octobre 2003) •Censeur de Casino (jusqu’en sept, 2003).2002• Président-Directeur Général de Suez • Membre duConseil de surveillance d’AXA et de Taittinger • Présidentde la Société Généra<strong>le</strong> de Belgique et de TractebelR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -22>23


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’hui• Vice-président de Hisusa et de Sociedad General deAguas de Barcelona • Administrateur de Crédit Agrico<strong>le</strong>,Pargesa Holding, Ondeo, Frabepar • Membredu Conseil de surveillance de Casino, Crédit Agrico<strong>le</strong>Indosuez, Métropo<strong>le</strong> Télévision M6, SAGEM, Sociétédu Louvre • Représentant permanent de Sperans auConseil d’administration de Fimalac • Représentantpermanent de Fided au Conseil d’administration de LeMonde Entreprises.Michel PÉBEREAUPrésident du Conseil d’administration de BNPParibas2006• Président du Conseil d’administration de BNP Paribas• Administrateur de Lafarge, Total et Pargesa Holding •Membre du Conseil de surveillance d’Axa et de la BanqueMarocaine pour <strong>le</strong> Commerce et l’Industrie • Censeurdes Ga<strong>le</strong>ries Lafayette • Président de la FédérationBancaire Européenne, de l’Institut de l’Entreprise, del’Institut International d’Études Bancaires, du Conseilde direction de l’Institut d’Études Politiques de Paris etdu Conseil de Surveillance de l’Institut Aspen France• Membre du Haut Conseil de l’Éducation, du ConseilExécutif du MEDEF, de l’International Advisory Panelde la Monetary Authority of Singapore, de l’InternationalCapital Markets Advisory Committee de la Federa<strong>le</strong>serve Bank of New-York et de l’International BusinessLeaders’ Advisory Council for the Mayor of Shanghaï.2005• Président du Conseil d’administration de BNPParibas • Administrateur de Lafarge et Total • Membredu Conseil de surveillance d’Axa • Censeur des Ga<strong>le</strong>riesLafayette • Président de la Fédération BancaireEuropéenne, de l’Institut de l’Entreprise, du Conseilde direction de l’Institut d’Études Politiques de Paris etdu Conseil d’orientation de l’Institut Aspen • Membredu Haut Conseil de l’Éducation, du Conseil Exécutif duMEDEF, de l’International Monetary Conference, del’International Advisory Panel de la Monetary Authorityof Singapore, de l’International Capital MarketsAdvisory Committee de la Federal Reserve Bank ofNew-York et de l’International Business Leaders’ AdvisoryCouncil for the Mayor of Shanghaï.2004• Président du Conseil d’administration de BNP Paribas• Administrateur de Lafarge et Total, BNP ParibasUK, Banque Marocaine pour <strong>le</strong> Commerce et l’Industrie• Membre du Conseil de surveillance d’Axa • Censeurdes Ga<strong>le</strong>ries Lafayette • Président de la FédérationBancaire Européenne, de l’Institut de l’Entreprise et duConseil d’orientation de l’Institut Aspen • Membre del’International Monetary Conference, de la MonetaryAuthority of Singapore de l’International Capital MarketsAdvisory Committee, de la Federal Reserve Bankof New-York et de l’International Business Leaders’Advisory Council for the Mayor of Shanghaï.2003• Président du Conseil d’administration de BNP Paribas• Administrateur de Lafarge et Total, BNP ParibasUK • Membre du Conseil de surveillance d’Axa etde la Dresdner Bank • Censeur des Ga<strong>le</strong>ries Lafayette• Vice-président de l’International Monetary Conference• Membre de l’International Advisory Panel, de laMonetary Authority of Singapore, de l’InternationalCapital Markets Advisory Committee, de la FederalReserve Bank of New-York.2002• Président-Directeur Général de BNP Paribas •Administrateur de Lafarge et TotalFinaElf, BNPParibas UK • Membre du Conseil de surveillance d’Axaet de la Dresdner Bank • Censeur des Ga<strong>le</strong>ries Lafayette• Vice-président de l’International Monetary Conference• Membre de l’International Advisory Panel, de laMonetary Authority of Singapore, de l’InternationalCapital Markets Advisory Committee, de la FederalReserve Bank of New-York Président de la FédérationBancaire Française.Denis RANQUEPrésident-Directeur Général de THALES2006• Président-Directeur Général de THALES • Présidentdu Conseil d’administration de l’Éco<strong>le</strong> Nationa<strong>le</strong> Supérieuredes Mines de Paris et du Cerc<strong>le</strong> de l’Industrie •Premier Vice-Président du GIFAS • Administrateur dela Fondation de l’Éco<strong>le</strong> Polytechnique.2005• Président-Directeur Général de THALES • Présidentdu Conseil d’administration de l’Éco<strong>le</strong> Nationa<strong>le</strong> Supérieuredes Mines de Paris et du Cerc<strong>le</strong> de l’Industrie •Premier Vice-Président du GIFAS • Administrateur dela Fondation de l’Éco<strong>le</strong> Polytechnique.2004• Président-Directeur Général de THALES • Présidentdu Conseil d’administration de l’Éco<strong>le</strong> Nationa<strong>le</strong> Supérieuredes Mines de Paris et du Cerc<strong>le</strong> de l’Industrie •Premier Vice-Président du GIFAS • Administrateur dela Fondation de l’Éco<strong>le</strong> Polytechnique.2003• Président-Directeur Général de THALES • Présidentdu Conseil d’administration de l’Éco<strong>le</strong> Nationa<strong>le</strong> Supérieuredes Mines de Paris et du Cerc<strong>le</strong> de l’Industrie •Administrateur de la Fondation de l’Éco<strong>le</strong> Polytechnique• Membre du Conseil consultatif de la Banque deFrance.Jean-Cyril SPINETTAPrésident-Directeur Général d’AIR FRANCE-KLM2006• Président-Directeur Général d’AIR FRANCE-KLM •Président-Directeur Général de Groupe AIR FRANCE• Administrateur de Alitalia, d’Uni<strong>le</strong>ver et Alcatel •Représentant permanent d’Air France au Conseild’administration du Monde Entreprises.2005• Président-Directeur Général d’AIR FRANCE-KLM •Administrateur de Alitalia • Représentant permanentd’Air France au Conseil d’administration du MondeEntreprises.À la connaissance de la Compagnie et à la date du présent document de référence, il n’existe pas de lien familial entre <strong>le</strong>s administrateurs de la Compagnie, et, au cours des cinq dernièresannées, aucun administrateur n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude, n’a été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation, n’a fait l’objet d’une incrimination ousanction publique officiel<strong>le</strong> prononcée par des autorités statutaires ou rég<strong>le</strong>mentaires et/ou n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration,de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur.


ORGANISATION ETFONCTIONNEMENT DU CONSEILD’ADMINISTRATIONIl est rappelé qu’en application de la loi sur<strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s régulations économiques, <strong>le</strong>Conseil d’administration a décidé en juil<strong>le</strong>t2002, puis confirmé <strong>le</strong> 10 juin 2004, quela direction généra<strong>le</strong> de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> continuerait à être assuméepar <strong>le</strong> Président du Conseil d’administration,M. Jean-Louis BEFFA, avec <strong>le</strong> titre de Président-DirecteurGénéral.Compte tenu de la cessation des fonctionsde Directeur Général de M. Jean-Louis BEFFAà l’issue de l’Assemblée Généra<strong>le</strong> du 7 juin2007 par l’effet de la limite d’âge stipuléepar <strong>le</strong>s statuts pour l’exercice de ces fonctions,<strong>le</strong> Comité des Mandataires a proposéau Conseil d’administration qui se réunira àl’issue de l’Assemblée de nommer M. Pierre-André de CHALENDAR Directeur Général àdater du 7 juin 2007, M. Jean-Louis BEFFAconservant <strong>le</strong>s fonctions de Président duConseil d’administration.Conformément aux recommandations durapport AFEP-MEDEF de septembre 2002,consolidées dans « Le gouvernement d’entreprisedes sociétés cotées » en octobre2003, <strong>le</strong> Conseil d’administration a arrêté unrèg<strong>le</strong>ment intérieur en 2003.Le Règ<strong>le</strong>ment intérieur du Conseil d’administrationde la Compagnie tel qu’en vigueurà fin 2006 précise <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s modalitésd’organisation et de fonctionnement duConseil, qui sont résumées ci-après : Séances du Conseil. Il tient sept séancesordinaires par an, dont une sur un site duGroupe différent chaque année. Les administrateurspeuvent, dans <strong>le</strong>s conditionsprévues par la loi, participer à une séance pardes moyens de visioconférence ou de télécommunication. Information préalab<strong>le</strong> et permanentedes administrateurs. Outre l’envoi avec laconvocation de chaque séance d’une sé<strong>le</strong>ctiond’analyses financières et d’un panoramad’artic<strong>le</strong>s de presse concernant <strong>le</strong> Groupe, <strong>le</strong>texte des exposés et présentations prévus àl’ordre du jour, <strong>le</strong> projet de rapport annuel et<strong>le</strong>s projets de comptes consolidés et sociauxsont transmis aux administrateurs préalab<strong>le</strong>mentaux séances au cours desquel<strong>le</strong>s ilssont débattus. Le dossier remis lors de chaqueséance comporte notamment une analysedu résultat d’exploitation et une situationde l’endettement net du Groupe, arrêtées à lafin du mois précédant la séance. Entre <strong>le</strong>sséances, <strong>le</strong>s administrateurs reçoivent au furet à mesure tous <strong>le</strong>s communiqués diffuséspar <strong>le</strong> Groupe, et, <strong>le</strong> cas échéant, <strong>le</strong>s informationsuti<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s évènements ou opérationssignificatifs pour <strong>le</strong> Groupe. D’une manièregénéra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s administrateurs sont en droitde demander communication de tout documentnécessaire aux délibérations du Conseilqu’ils estimeraient ne pas <strong>le</strong>ur avoir été remis,et de demander à rencontrer <strong>le</strong>s principauxdirigeants du Groupe hors la présence desmandataires sociaux, après avoir informé <strong>le</strong>Président du Conseil. Délibérations du Conseil. Outre <strong>le</strong>s délibérationsqui correspondent à ses attributionsléga<strong>le</strong>s, rég<strong>le</strong>mentaires et statutaires,<strong>le</strong> Conseil examine au moins une fois paran <strong>le</strong>s orientations stratégiques du Groupe<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et <strong>le</strong>s arrête. Il approuve préalab<strong>le</strong>mentà <strong>le</strong>ur réalisation <strong>le</strong>s opérationsd’investissements, de restructurations,d’acquisitions, de prise ou de cession de participationsdont <strong>le</strong> montant unitaire est supérieurà 150 M, ainsi que toute opérationsignificative se situant hors de la stratégieannoncée du Groupe. Il consacre une fois paran un point de son ordre du jour à un débatsur son fonctionnement ; une évaluation formaliséede son organisation et de son fonctionnementest réalisée périodiquement sousla direction du Comité des Mandataires. Sur<strong>le</strong> rapport de ce Comité, il examine chaqueannée la situation de chaque administrateurau regard des critères d’indépendanceénoncés par <strong>le</strong> rapport AFEP-MEDEF de septembre2002. À l’occasion d’une séance, <strong>le</strong>sadministrateurs peuvent se réunir hors la présencedes mandataires sociaux afin d’évaluer<strong>le</strong>s performances de ceux-ci et de réfléchir àl’avenir de la Direction Généra<strong>le</strong> du Groupe. Comités du Conseil. Les travaux et délibérationsdu Conseil sont préparés dans<strong>le</strong>urs domaines respectifs par <strong>le</strong> Comité desComptes et <strong>le</strong> Comité des Mandataires, dont<strong>le</strong>s membres sont nommés par <strong>le</strong> Conseil.Ces Comités peuvent demander la réalisationd’études techniques par des experts extérieursaux frais de la Compagnie, et entendre <strong>le</strong>scadres de direction du Groupe après en avoirinformé <strong>le</strong> Président du Conseil. Le règ<strong>le</strong>mentintérieur du Conseil d’administration porterèg<strong>le</strong>ment du Comité des Comptes et duComité des Mandataires, notamment pource qui concerne <strong>le</strong>urs attributions respectives.Cel<strong>le</strong>s-ci sont reproduites ci-dessous sous larubrique correspondant à chacun des Comités.Opérations des administrateurs surtitres Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Lesadministrateurs sont des « initiés permanents» au regard de la législation et de larèg<strong>le</strong>mentation sur <strong>le</strong>s marchés financiers,et se conforment aux dispositions relativesà la prévention du délit d’initié. En outre, despériodes appelées « fenêtres négatives »sont déterminées chaque année durant <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s<strong>le</strong>s administrateurs doivent s’abstenirde procéder à toute opération directe,indirecte ou dérivée portant sur <strong>le</strong>s titres dela Compagnie. Ces périodes couvrent <strong>le</strong>s45 jours précédant <strong>le</strong>s séances du Conseil aucours desquel<strong>le</strong>s sont examinés <strong>le</strong>s comptesconsolidés annuels estimés et <strong>le</strong>s comptesconsolidés semestriels, <strong>le</strong>s 15 jours avantcel<strong>le</strong> relative aux comptes consolidés annuelsdéfinitifs, ainsi que <strong>le</strong> jour suivant chacune deces séances (4) . Jetons de présence. Le règ<strong>le</strong>ment intérieurprécise <strong>le</strong>s modalités de répartition desjetons de présence. Cel<strong>le</strong>s-ci sont reproduitesci-dessous sous la rubrique correspondante(p. 28).Diverses dispositions du règ<strong>le</strong>mentintérieur prévoient la possibilité d’uneformation complémentaire des administrateurssur <strong>le</strong>s métiers et secteursd’activité comme sur <strong>le</strong>s aspects comptab<strong>le</strong>s,financiers et opérationnels du Groupe,l’assistance des administrateurs auxassemblées généra<strong>le</strong>s des actionnaires, etprécisent <strong>le</strong> devoir de confidentialité auquels’astreignent <strong>le</strong>s administrateurs en ce quiconcerne <strong>le</strong>s documents, informations et(4) Les principaux dirigeants du Groupe, de même que <strong>le</strong>s salariés ayant accès à des informations « sensib<strong>le</strong>s » sont éga<strong>le</strong>ment assujettis à ces « fenêtres négatives ».R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -24>25


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huidélibérations du Conseil d’administrationaussi longtemps que ceux-ci n’ont pas étérendus publics.Il n’existe pas à la connaissance de la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> de conflit d’intérêtsentre la Compagnie et <strong>le</strong>s membres duConseil d’administration au titre de <strong>le</strong>ursintérêts privés ou professionnels.Évaluation du fonctionnementdu ConseilLe Conseil procède chaque année à uneévaluation de son fonctionnement. Cetteévaluation a été faite avec <strong>le</strong> concours d’uncabinet de consultants spécialisé en 2000et 2003 (5) , et conduite par <strong>le</strong> Comité desMandataires <strong>le</strong>s années intermédiaires surla base d’un questionnaire adressé à chacundes administrateurs par <strong>le</strong> Président duComité.Une nouvel<strong>le</strong> évaluation formalisée, confiéeau cabinet Egon Zehnder, a été effectuéeen 2006. El<strong>le</strong> a été réalisée par voie d’entretiensindividuels menés par <strong>le</strong> consultantavec chaque administrateur et a donné lieuà l’établissement d’un rapport de synthèsepar ce cabinet qui l’a présenté au Comitédes Mandataires. Le Conseil d’administrationa approuvé <strong>le</strong>s recommandations quelui a adressées <strong>le</strong> Comité et qui ont trait enparticulier à l’approfondissement des débatsdu Conseil sur <strong>le</strong>s options stratégiques envisageab<strong>le</strong>s,à la réf<strong>le</strong>xion à engager sur l’évolutionde l’organisation de la gouvernance dela Compagnie et la composition du Consei<strong>le</strong>n fonction des échéances de mandats d’administrateursà intervenir en 2007 et 2008,à la présentation d’un exposé annuel sur lapolitique de ressources humaines et de responsabilitésocia<strong>le</strong> du Groupe, ou encore àl’élargissement du cerc<strong>le</strong> des dirigeants, horsDirection Généra<strong>le</strong>, exposés au Conseil.Le Conseil d’administration a tenu sept séancesau cours de l’exercice 2006. Le taux deprésence des administrateurs à l’ensemb<strong>le</strong>de ces séances a été de 83 %.COMITÉS DU CONSEILD’ADMINISTRATION Comité des ComptesM. Michel PÉBEREAU, Président,Mme Isabel<strong>le</strong> BOUILLOTM. Jean-Martin FOLZLe Comité comprend deux-tiers d’administrateursindépendants (voir page 20).Aux termes du règ<strong>le</strong>ment intérieur du Conseild’administration, <strong>le</strong> Comité des Comptesexerce <strong>le</strong>s attributions suivantes :Le Comité des Comptes a pour tâcheessentiel<strong>le</strong> de s’assurer de la pertinence etde la permanence des méthodes comptab<strong>le</strong>sadoptées pour l’établissement descomptes et de vérifier que <strong>le</strong>s procéduresinternes de col<strong>le</strong>cte et de contrô<strong>le</strong> des informationsgarantissent cel<strong>le</strong>s-ci. En particulier,à cet effet : Il examine <strong>le</strong>s comptes consolidéssemestriels et annuels ainsi que <strong>le</strong>s comptessociaux annuels, qui lui sont présentés par laDirection Généra<strong>le</strong>, préalab<strong>le</strong>ment à <strong>le</strong>ur examenpar <strong>le</strong> Conseil d’administration. Il examine <strong>le</strong> périmètre des sociétés consolidéeset, <strong>le</strong> cas échéant, <strong>le</strong>s raisons pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>sdes sociétés n’y seraient pas incluses. Il examine <strong>le</strong>s risques et engagements horsbilan significatifs, et est destinataire d’unenote circonstanciée du Directeur Financiersur ces sujets. Il donne son avis sur l’organisation de l’auditinterne, est informé de son programme detravail et est destinataire d’une synthèsepériodique de ses rapports. Il examine <strong>le</strong> programme d’intervention desCommissaires aux comptes de la Compagnieet <strong>le</strong>s conclusions de <strong>le</strong>urs contrô<strong>le</strong>s. Il estdestinataire d’une note des Commissairesaux comptes sur <strong>le</strong>s principaux points re<strong>le</strong>vésau cours de <strong>le</strong>urs travaux et sur <strong>le</strong>s optionscomptab<strong>le</strong>s retenues. Il conduit la procédure de sé<strong>le</strong>ction desCommissaires aux comptes de la Compagnie,formu<strong>le</strong> un avis sur <strong>le</strong> montant des honorairessollicités pour l’exécution des missionsde contrô<strong>le</strong> légal, et soumet au Conseil d’administration<strong>le</strong> résultat de cette sé<strong>le</strong>ction. Il examine, au regard des normes applicab<strong>le</strong>s,<strong>le</strong>s catégories de conseils et d’autres prestationsde service directement liés à <strong>le</strong>ur missionque <strong>le</strong>s Commissaires aux comptes et <strong>le</strong>urréseau sont autorisés à fournir à la Compagnieet aux sociétés du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Il se fait communiquer chaque année par<strong>le</strong>s Commissaires aux comptes <strong>le</strong> montantet la répartition, par catégorie de missions,conseils et prestations, des honoraires verséspar <strong>le</strong> Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> aux Commissaireset à <strong>le</strong>ur réseau au cours de l’exerciceécoulé, et en rend compte au Conseil d’administrationauquel il fait part de son avis sur<strong>le</strong>ur indépendance.Le Comité s’est réuni quatre fois en 2006.Le taux de présence de ses membres à l’ensemb<strong>le</strong>de ces réunions a été de 100 %. Sestravaux ont notamment porté sur <strong>le</strong>s pointssuivants :Lors de trois de ces réunions, il a entendula Direction Généra<strong>le</strong>, la Direction Financièreet <strong>le</strong>s Commissaires aux compteset a procédé à l’examen préalab<strong>le</strong> appro-(5) Rapports sur l’Exercice 2000, page 55 et sur l’Exercice 2003, page 26.


fondi des comptes consolidés annuelsestimés (janvier), des comptes sociaux etconsolidés annuels (mars) et des comptesconsolidés semestriels (juil<strong>le</strong>t).À ces occasions, il a examiné chaque fois, enprésence des Commissaires aux comptes, <strong>le</strong>re<strong>le</strong>vé dressé par ceux-ci des principaux pointsdiscutés avec la Direction Financière lors del’établissement de ces comptes, et en particulier<strong>le</strong>s risques et engagements hors-bilansignificatifs, qui ont fait l’objet d’une notespécifique du Directeur Financier à l’intentiondu Comité.Le Comité s’est fait régulièrement présenterun exposé sur la situation résultant de l’évolutiondes litiges liés à l’amiante aux États-Unis. Il a procédé à une revue détaillée avec<strong>le</strong>s Commissaires aux comptes des conséquencesfinancières et comptab<strong>le</strong>s que cettesituation emporte pour <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s américainesconcernées et pour <strong>le</strong> Groupe, et en arendu compte au Conseil d’administrationdans <strong>le</strong>s séances subséquentes.Le Comité s’est, par ail<strong>le</strong>urs, fait communiquerpar chacun des Commissaires <strong>le</strong> montantdes honoraires perçus des sociétés duGroupe au titre de l’exercice 2005 pour <strong>le</strong>ursmissions de contrô<strong>le</strong> légal des comptes, etpour <strong>le</strong>urs autres prestations. Ces dernièresn’ont pas excédé 1 % pour l’un du montanttotal des honoraires payés et ont été nul<strong>le</strong>spour l’autre (<strong>le</strong>s données 2006 figurentéga<strong>le</strong>ment en page 31). Il est rappelé à cetégard que la Compagnie a mis en applicationdepuis <strong>le</strong> 1 er octobre 2003 une note deprocédure définissant strictement <strong>le</strong>s prestationsde services pouvant être confiéesaux commissaires aux comptes des sociétésdu Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et à <strong>le</strong>ur réseau, etcel<strong>le</strong>s qui <strong>le</strong>ur sont interdites.Parmi ses autres travaux <strong>le</strong> Comité a plusparticulièrement pris connaissance du budgetpour 2006 et examiné <strong>le</strong> rapport desCommissaires aux comptes sur l’applicationinformatique de gestion des couverturesde change, des encaissements et des paiementsde tiers de SG Compensation, ainsique <strong>le</strong> rapport d’activité de la direction del’Audit interne pour 2005, son programmed’audit pour 2006 et son rapport d’activitépour <strong>le</strong> premier semestre 2006, et <strong>le</strong>s notesde doctrines émises par la Direction Financièreau premier semestre 2006.Enfin, <strong>le</strong> Comité a procédé, hors toute autreprésence, à l’audition individuel<strong>le</strong> du directeurfinancier, du directeur financier adjointchargé du contrô<strong>le</strong> financier et de la consolidation,du directeur financier adjoint chargéde la trésorerie et des financements, et dudirecteur de l’Audit interne, puis à l’auditiondes Commissaires aux comptes, en conformitéavec <strong>le</strong>s recommandations du rapportAFEP-MEDEF de septembre 2002.Le Comité a rendu compte de ses diligencesau Conseil d’administration dans ses séancesdes 26 janvier, 23 mars, 27 juil<strong>le</strong>t et21 septembre 2006. Comité des MandatairesM. Gérard MESTRALLET, Président,Mme Sylvia JAYM. Jean-Cyril SPINETTA (6)Les trois membres du Comité sont des administrateursindépendants (voir page 20).Le Comité des Mandataires exerce à la fois <strong>le</strong>sattributions d’un comité des rémunérationset d’un comité des nominations tel<strong>le</strong>s queprévues par <strong>le</strong>s rapports AFEP-MEDEF sur lagouvernance d’entreprise.Aux termes du règ<strong>le</strong>ment intérieur du Conseild’administration, ses attributions sont <strong>le</strong>ssuivantes : Le Comité des Mandataires est chargé defaire des propositions au Conseil d’administrationdans tous <strong>le</strong>s cas où un ou plusieursmandats d’administrateur deviennent vacantsou viennent à expiration. Il organiseune procédure destinée à sé<strong>le</strong>ctionner <strong>le</strong>sfuturs administrateurs indépendants au sensdes critères énoncés par <strong>le</strong> rapport AFEP-MEDEF sur « Le gouvernement d’entreprisedes sociétés cotées ». Il examine chaque année la situation dechaque administrateur au regard des critèresd’indépendance énoncés par ce rapportet fait part de ses conclusions au Conseild’administration. Il débat des propositions à présenter auConseil en cas de vacance, pour quelquecause que ce soit, du mandat de Présidentdu Conseil d’administration. Il examine la ou <strong>le</strong>s propositions du Présidentdu Conseil d’administration tendant àla nomination d’un Directeur Général et/oud’un ou de plusieurs Directeurs GénérauxDélégués, et en rend compte au Conseil. Il formu<strong>le</strong> des propositions au Conseild’administration sur la détermination dumontant et des modalités de la rémunération,notamment des critères de sa partie variab<strong>le</strong>,et de la retraite du Président du Conseild’administration, ainsi que sur la fixation desautres dispositions relatives à son statut. Il procède de même qu’au paragraphe précédentà l’égard du Directeur Général et/oudu ou des Directeurs Généraux Délégués. Il débat de la politique généra<strong>le</strong> d’attributiondes options sur actions ainsi que du choixentreoptionsdesouscriptionetoptionsd’achatd’actions et examine <strong>le</strong>s propositions de laDirection Généra<strong>le</strong> tendant à l’attributiond’options de souscription ou d’achat d’actionsà des salariés du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Il formu<strong>le</strong> des propositions relatives àl’attribution d’options de souscription oud’achat d’actions au Président du Conseild’administration et aux autres membresde la Direction Généra<strong>le</strong> du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Il prépare l’examen par <strong>le</strong> Conseil d’administrationdes questions relatives à la gouvernanced’entreprise ; il conduit l’évaluationde l’organisation et du fonctionnement duConseil d’administration qui est réaliséepériodiquement.Le Comité s’est réuni trois fois en 2006. Letaux de présence de ses membres à l’ensemb<strong>le</strong>de ces réunions a été de 78 %. Sestravaux ont notamment porté sur <strong>le</strong>s pointssuivants :Il s’est en premier lieu saisi de la question dela candidature à proposer à l’assemblée généra<strong>le</strong>pour pourvoir au mandat d’administrateurde M. Daniel BERNARD venant à expirationà cette occasion, et a fait sa proposition(M. Pierre-André de CHALENDAR) lors de laséance subséquente du Conseil. Il a préparé(6) M. Daniel BERNARD jusqu’en juin 2006R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -26>27


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huil’examen par <strong>le</strong> Conseil des critères d’indépendancede chacun des administrateursénoncés par <strong>le</strong> rapport AFEP-MEDEF.Le Comité a considéré opportun de confier àun cabinet de consultants spécialisé, commeen 2000 et en 2003, la mission de procéderà une évaluation formalisée du fonctionnementdu Conseil d’administration sur la based’entretiens individuels avec chaque administrateurpar ce cabinet, qui lui en a ensuiterendu compte avant que <strong>le</strong> Comité n’en présente<strong>le</strong>s résultats au Conseil (voir pages 25et 26).Le Comité a procédé, comme chaque année,au réexamen de la politique d’attribution etde la nature des options sur actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> (7) et arrêté ses recommandations auConseil sur <strong>le</strong> nombre et la répartition des bénéficiaires,la nature des options ainsi que sur <strong>le</strong>sconditions généra<strong>le</strong>s et particulières d’exercicedes options et la condition de performanceà laquel<strong>le</strong> une partie d’entre el<strong>le</strong>s est subordonnée.Préalab<strong>le</strong>ment à <strong>le</strong>ur présentationau Conseil, il a examiné <strong>le</strong>s propositions d’attributionfaites sur la base des objectifs ainsiretenus, et a arrêté ses propositions d’attributionaux membres de la Direction du Groupe.Il a par ail<strong>le</strong>urs examiné l’opportunité de procéderà une attribution gratuite d’actions, et aconclu qu’il n’adresserait pas de propositionsen ce sens au Conseil pour 2006.D’autre part, <strong>le</strong> Comité a formulé ses recommandationsau Conseil sur <strong>le</strong> montant de lapart fixe et sur <strong>le</strong>s critères à utiliser pour déterminerla part variab<strong>le</strong> de la rémunérationdes mandataires sociaux pour 2006 (voirpages 28 et 29).Le Comité a par ail<strong>le</strong>urs engagé une réf<strong>le</strong>xionsur l’évolution de l’organisation de la gouvernancede la Compagnie compte tenu de lacessation des fonctions de Directeur Généralde M. Jean-Louis BEFFA à l’issue de l’AssembléeGénéra<strong>le</strong> du 7 juin 2007 par l’effet dela limite d’âge stipulée par <strong>le</strong>s statuts pourl’exercice de ces fonctions, ainsi que sur cel<strong>le</strong>de la composition du Conseil d’administrationau regard des échéances de mandatsd’administrateurs à intervenir en 2007 et2008 et en application des orientationsfixées par <strong>le</strong> Conseil (voir p. 21).Le Comité a rendu compte de ses délibérationsau Conseil d’administration dans sesséances des 23 mars, 20 avril et 16 novembre2006.RÉMUNÉRATIONSDES ADMINISTRATEURSL’Assemblée Généra<strong>le</strong> du 8 juin 2006 a fixé à800 000 € <strong>le</strong> montant annuel des jetons deprésence alloués aux administrateursLe Conseil d’administration a décidé derépartir ce montant selon <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s suivantes : <strong>le</strong> Président et <strong>le</strong> Directeur Général Déléguéde la Compagnie ne perçoivent pas de jetonsde présence ; chacun des autres membres du Conseild’administration se voit allouer à titre de partiefixe la somme annuel<strong>le</strong> de 25 600 et àtitre de partie variab<strong>le</strong> 3 520 par présenceeffective aux séances ; en outre, <strong>le</strong>s Présidents et membres duComité des Comptes et du Comité des Mandatairesse voient allouer à titre de partie fixerespectivement <strong>le</strong>s sommes annuel<strong>le</strong>s de7 360 et de 2 560 , et à titre de partievariab<strong>le</strong> 2 560 par présence effective auxréunions ; <strong>le</strong>s montants alloués à titre de partie fixesont réglés prorata temporis lorsque <strong>le</strong>smandats prennent naissance ou fin en coursd’exercice ; <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>ments sont faits semestriel<strong>le</strong>ment,à semestre échu et la distribution dusolde disponib<strong>le</strong> éventuel du montant annuelalloué est effectuée au début de l’exercicesuivant au prorata de la présence effectiveaux séances du Conseil tenues au cours del’exercice écoulé.Le montant brut des jetons de présence versésau titre de l’exercice 2006 s’est é<strong>le</strong>vé à800 000 (500 000 au titre de l’exerciceprécédent).Le montant net (8) individuel des jetons deprésence versés par la Compagnie à sesadministrateurs (parties fixe et variab<strong>le</strong>confondues) au titre de l’exercice 2006s’établit ainsi : M. Bernard (9) 22 048 , MmeBouillot 72 279 , M. Caccini 40 979,25 ,M. Cusenier (10) 16834 , M. Cromme 37 350, M. David 44 609,25 , M. Folz 62 600 ,Mme Jay 50 369,25 , M. Kerhuel (11)42 646 , M. Leal Maldonado 37 350 ,M. Lee 40 980 , M. Mestral<strong>le</strong>t 69 680 ,M. Pébereau 67 400 , M. Ranque 49800 ,M. Spinetta 61 196 .RÉMUNÉRATIONSDES DIRIGEANTS MANDATAIRESSOCIAUXLa rémunération et <strong>le</strong>s autres dispositionsrelatives au statut de M. Jean-LouisBEFFA en sa qualité de Président-Direc-(7) La description de la politique d’attribution d’options sur actions et <strong>le</strong>s caractéristiques des plans d’options en vigueur figurent aux pages 15 et 16.(8) Après déduction de la retenue à la source de 25 % pour MM. Caccini, David, Mme Jay et MM. Leal Maldonado et Lee, non-résidents fiscaux en France.(9) Pour la période allant du 1 er janvier au 8 juin 2006, date d’expiration de son mandat.(10) Pour la période allant du 21 septembre 2006, date de début du mandat d’administrateur, au 31 décembre 2006.(11) Pour la période allant du 1 er janvier au 20 septembre 2006, date d’effet de sa démission.


teur Général ont été arrêtées <strong>le</strong> 26 janvier2006 par <strong>le</strong> Conseil d’administration surproposition du Comité des Mandataires.Le montant brut de la part fixe de sa rémunérationversé au titre de l’exercice 2006 par<strong>le</strong>s sociétés du Groupe est demeuré inchangédepuis 2002, à 980 000 .La part variab<strong>le</strong> de sa rémunération au titrede l’exercice 2006 a été déterminée de lamanière suivante : pour moitié, une partie quantitative assisesur la progression du résultat net hors plusou moins-values du Groupe pour 2006 parrapport à celui de 2005 (hors BPB), tous deuxen normes IFRS, compte tenu de l’objectif deprogression ressortant du budget 2006 ; pour moitié, une partie qualitative reposantsur trois critères de performance personnel<strong>le</strong>,<strong>le</strong> Comité des Mandataires en appréciant laréalisation ; au total, la part variab<strong>le</strong> ne peut excéder1,3 fois <strong>le</strong> montant brut de la part fixe de larémunération.Sur ces bases, <strong>le</strong> montant brut de la partvariab<strong>le</strong> de la rémunération de M. Jean-LouisBEFFA devrait s’établir au titre de l’exercice2006 à 1 274 000 (1 033 000 au titrede l’exercice 2005).En ce qui concerne « <strong>le</strong>s engagements de toutesnatures pris par la société au bénéfice deses mandataires sociaux » visés par la loi (12) ,<strong>le</strong> Conseil d’administration a, dans sa décisiondu 26 janvier 2006, confirmé que, pourl’application des dispositions du Règ<strong>le</strong>mentde retraite des ingénieurs et cadres adopté en1972 dont bénéficie M. Jean-Louis BEFFA, labase de sa retraite sera constituée de la sommede la dernière rémunération fixe perçue etde la moyenne des parts variab<strong>le</strong>s perçuesau titre des cinq années précédant la fin dumandat de Président, sans que <strong>le</strong> montantpuisse excéder en toute hypothèse 50 % dela dernière rémunération fixe perçue.M. Jean-Louis BEFFA ne bénéficie d’aucunautre engagement correspondant à des élémentsde rémunération, des indemnités oudes avantages dus ou susceptib<strong>le</strong>s d’êtredus à raison de la cessation ou du changementde ses fonctions ou postérieurement àcel<strong>le</strong>s-ci.La rémunération de M. Pierre-André deCHALENDAR, Directeur Général Délégué, aéga<strong>le</strong>ment été fixée par <strong>le</strong> Conseil d’administration<strong>le</strong> 26 janvier 2006 sur propositiondu Comité des Mandataires. Le montantbrut de la part fixe qui lui a été versé par <strong>le</strong>ssociétés du Groupe au titre de 2006 s’élèveà 650 000 . La part variab<strong>le</strong> se décomposeen une partie quantitative et une partie qualitative,qui reposent sur <strong>le</strong>s mêmes critères (13)que pour M. Jean-Louis BEFFA. El<strong>le</strong> ne peutexcéder 1,3 fois <strong>le</strong> montant de la part fixe.Sur ces bases, <strong>le</strong> montant brut de la partvariab<strong>le</strong> de la rémunération de M. Pierre-Andréde CHALENDAR devrait s’établir au titre del’exercice 2006 à 845 000 .En outre, <strong>le</strong> Conseil d’administration a confirméque M. Pierre-André de CHALENDAR continueraà bénéficier, en sa qualité de DirecteurGénéral Délégué, du régime de retraite dontil bénéficiait en tant que salarié, résultantdu Règ<strong>le</strong>ment de retraite des ingénieurs etcadres adopté en 1972, <strong>le</strong>s années de serviceaccomplies en cette qualité étant prises encompte pour <strong>le</strong> calcul de son ancienneté, quisera décomptée à partir du 1 er octobre 1989,date de son entrée dans <strong>le</strong> Groupe. La base decalcul de la retraite sera constituée par la partfixe de la dernière rémunération perçue.M. Pierre-André de CHALENDAR ne bénéficied’aucun autre engagement correspondant àdes éléments de rémunération, des indemnitésou des avantages dus ou susceptib<strong>le</strong>sd’être dus à raison de la prise, de la cessationou du changement de ses fonctions ou postérieurementà cel<strong>le</strong>s-ci (9) .MM. Jean-Louis BEFFA et Pierre-André deCHALENDAR continuent de bénéficier parail<strong>le</strong>urs des dispositions du contrat d’assistancepassé entre la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et une société de services spécialiséedans <strong>le</strong>s différents aspects de la gestion desprincipaux cadres dirigeants, dans la limitede 35 heures de consultation pour <strong>le</strong> premier,de 25 heures pour <strong>le</strong> second. Ils disposentchacun d’un véhicu<strong>le</strong> de société et des servicesd’un chauffeur.Ils ne perçoivent pas de jetons de présence àraison des mandats sociaux qu’ils exercentdans <strong>le</strong> Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.RÉMUNÉRATIONSDES DIRIGEANTSDans <strong>le</strong>s sociétés du Groupe autres que laCompagnie, <strong>le</strong>s jetons de présence qui sontalloués aux administrateurs représentant <strong>le</strong>Groupe -et notamment aux membres de laDirection du Groupe- sont soit reversés à <strong>le</strong>ursociété employeur, soit versés directement àcel<strong>le</strong>-ci.Dans <strong>le</strong>s sociétés extérieures au Groupe dans<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s celui-ci détient des participations,<strong>le</strong>s jetons de présence qui sont alloués auPrésident de la Compagnie à raison de sesfonctions d’Administrateur de ces sociétéssont éga<strong>le</strong>ment intégra<strong>le</strong>ment reversés à laCompagnie.Les rémunérations des membres de laDirection du Groupe sont déterminées avec <strong>le</strong>doub<strong>le</strong> objectif de <strong>le</strong>s situer correctement auregard des rémunérations en vigueur dansdes groupes industriels comparab<strong>le</strong>s et de <strong>le</strong>sstructurer de façon que l’action personnel<strong>le</strong>de ces dirigeants contribue à la progressiondes résultats du Groupe.La définition des rémunérations s’appuienotamment sur des études spécifiques réaliséesà la demande de la Direction Généra<strong>le</strong>par des consultants spécialisés dans cedomaine, études qui permettent de situer <strong>le</strong>sdeux objectifs précités.Depuis plusieurs années déjà, <strong>le</strong>s rémunérationsdes dirigeants comportent une partvariab<strong>le</strong> dépendant directement de l’actionpersonnel<strong>le</strong> du dirigeant dans la conduite dusecteur dont il est chargé. La généralisationprogressive de ce principe dans l’ensemb<strong>le</strong>des pays européens induit la mise en placede formu<strong>le</strong>s prenant en compte des donnéesquantifiab<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong> retour sur actifs nets(« ROA ») ou <strong>le</strong> retour sur investissements(« ROI ») et éga<strong>le</strong>ment des objectifs plus qualitatifscomme <strong>le</strong> développement de tel typed’activité ou l’implantation du Groupe dansun pays.La rémunération des dirigeants est donc clairementliée à une gestion par objectifs nécessitantl’engagement personnel très marquéde la part de chacun d’eux, et peut connaîtredes variations significatives d’une année àl’autre en fonction des résultats obtenus.(12) Artic<strong>le</strong> L225-102-1, troisième alinéa, du Code de commerce.(13) Deux critères qualitatifs au lieu de trois.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -28>29


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huiLe montant global des rémunérations brutesdirectes et indirectes perçues en 2006 dessociétés françaises et étrangères du Groupepar <strong>le</strong>s 15 membres de la Direction duGroupe, tel<strong>le</strong> que définie ci-après, s’est é<strong>le</strong>véà 13,3 millions d’euros (20,4 en 2005), dont5,4 millions (5,4 en 2005) constituant lapart variab<strong>le</strong> brute de ces rémunérations.DIRECTION DU GROUPEAu 1 er mars 2007, la Direction du Groupe est composée ainsi qu’il suit :DIRECTION GÉNÉRALEJean-Louis BEFFAPrésident-Directeur GénéralPierre-André de CHALENDARDirecteur Général DéléguéJacques ASCHENBROICHDirecteur Général AdjointJean-Claude BREFFORTDirecteur Général AdjointRoberto CALIARIDirecteur Général AdjointPhilippe CROUZETDirecteur Général AdjointJérôme FESSARDDirecteur Général AdjointClaude IMAUVENDirecteur Général AdjointJean-François PHELIZONDirecteur Général AdjointBernard FIELDSecrétaire GénéralCOMITÉ EXÉCUTIFJean-Louis BEFFAPierre-André de CHALENDARBenoît BAZINBernard FIELDDIRECTIONS FONCTIONNELLESBenoît BAZINDirecteur FinancierDidier ROUXDirecteur de la RechercheNico<strong>le</strong> GRISONI-BACHELIERDirectrice des Relations ExtérieuresGuillaume TEXIERDirecteur du PlanDIRECTEURS DE PÔLES (14)Jacques ASCHENBROICHDirecteur des Pô<strong>le</strong>s <strong>Vitrage</strong> et MatériauxHaute PerformancePhilippe CROUZETDirecteur du Pô<strong>le</strong> Distribution BâtimentPeter DACHOWSKIDirecteur délégué en Amérique du Nordpour <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Produits pour la ConstructionJérôme FESSARDDirecteur du Pô<strong>le</strong> ConditionnementJean-Pierre FLORIS (15)Directeur Adjoint des Pô<strong>le</strong>s <strong>Vitrage</strong> etMatériaux Haute PerformanceClaude IMAUVENDirecteur du Pô<strong>le</strong> Produits pour laConstructionDÉLÉGUÉS GÉNÉRAUXOlivier du BOUCHERONDélégué Général au BeneluxBenoît CARPENTIERDélégué Général en Espagne, Portugal etMarocGil<strong>le</strong>s COLASDélégué Général en Asie-PacifiqueLaurent GUILLOT (16)Délégué Général au Brésil et en ArgentineJean LARONZEDélégué Général en Pologne, Ukraine etRussieRoland LAZARDDélégué Général au Royaume-Uni, enRépublique d’Irlande et en Afrique du SudOlivier LLUANSI (17)Délégué Général en Roumanie, Bulgarie etTurquieAnand MAHAJANDélégué Général en IndePaul NEETESONDélégué Général en Al<strong>le</strong>magne et en Europecentra<strong>le</strong>Jean-François PHELIZONDélégué Général aux États-Unis et auCanadaGuy ROLLIDélégué Général au Mexique, au Venezuelaet en ColombieGianni SCOTTIDélégué Général en Italie et en GrèceJorma TOIVONENDélégué Général pour <strong>le</strong>s Pays Nordiques et<strong>le</strong>s Pays Baltes(14) M. Roberto CALIARI, Directeur du Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance jusqu’au 31 décembre 2006. M. Américo DENES, Directeur de l’Activité Abrasifs jusqu’au 31 décembre 2006.(15) Depuis <strong>le</strong> 1 er janvier 2007.(16) M. Jean-Pierre FLORIS jusqu’au 31 décembre 2006.(17) Depuis <strong>le</strong> 1 er septembre 2006.


CONTRÔLE EXTERNEDE LA SOCIÉTÉAu 31 décembre 2006, <strong>le</strong>s Commissairesaux comptes de la Compagnie sont :- PricewaterhouseCoopers Audit, 63, rue deVilliers 92208 Neuilly-sur-Seine, représentépar MM. Pierre COLL et Rémi DIDIER, renouvelédans ses fonctions <strong>le</strong> 10 juin 2004 pourune durée de six années expirant lors del’assemblée annuel<strong>le</strong> de 2010.- KPMG Audit, Département de KPMG S.A.,1, cours Valmy - 92923 La Défense, représentépar M. Jean GATINAUD, renouvelé dansses fonctions <strong>le</strong> 8 juin 2006, pour une duréede six années expirant lors de l’assembléeannuel<strong>le</strong> de 2012.Les Commissaires aux comptes suppléants,sont : M. Yves NICOLAS, 63, rue de Villiers - 92208Neuilly-sur-Seine, nommé <strong>le</strong> 10 juin 2004,dont <strong>le</strong> mandat expirera lors de l’assembléeannuel<strong>le</strong> de 2010. M. Jean-Paul VELLUTINI, 1, cours Valmy- 92923 La Défense, dont <strong>le</strong> mandat a étérenouvelé pour six ans lors de l’assembléeannuel<strong>le</strong> de 2006. Il est proposé à l’AssembléeGénéra<strong>le</strong> du 7 juin 2007 de <strong>le</strong> remplacerpar M. Fabrice ODENT, pour la durée restantà courir du mandat de M. VELLUTINI soit jusqu’àl’assemblée annuel<strong>le</strong> de 2012.Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de <strong>le</strong>urs réseaux pris en charge par <strong>le</strong> Groupe pour l’exercice 2006(en millions d’euros) PricewaterhouseCoopers KPMGMontant % Montant %2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005Audit• Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidésÉmetteur 0,8 0,8 7 % 8 % 0,7 0,9 6 % 10 %Filia<strong>le</strong>s intégrées globa<strong>le</strong>ment 10,1 8,1 90 % 75 % 10,0 7,4 93 % 82 %Total 10,9 8,9 97 % 83 % 10,7 8,3 99 % 92 %• Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire au compteÉmetteur 0,2 0,1 1 % 1 % 0,1 0 1% 0%Filia<strong>le</strong>s intégrées globa<strong>le</strong>ment 0,2 1,6 2 % 15 % 0 0,7 0 % 8 %Total 0,4 1,7 3 % 16 % 0,1 0,7 1 % 8 %Sous-total 11,3 10,6 100 % 99 % 10,8 9,0 100 % 100 %Autres prestations rendues par <strong>le</strong>s réseaux aux filia<strong>le</strong>s intégrées globa<strong>le</strong>ment•Juridique,fiscal,social 0 0,1 0 % 1 % 0 0 0 % 0 %• Autres (à préciser si > 10 % des honoraires d’audit) 0 0 0 % 0 % 0 0 0 % 0 %Sous-total 0 0,1 0 % 1 % 0 0 0 % 0 %TOTAL 11,3 10,7 100 % 100 % 10,8 9,0 100 % 100 %STATUTSSociété anonyme de nationalité françaiserégie par <strong>le</strong>s dispositions des artic<strong>le</strong>s L 210-1 et suivants du Code de Commerce, laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a pour siègesocial Les Miroirs, 18, avenue d’Alsace,92400 COURBEVOIE (Tél. : 01 47 62 30 00)et est immatriculée sous <strong>le</strong> n° 542039532R.C.S. NANTERRE (Code APE 741J), Siret :54203953200040.Son objet social résumé est, généra<strong>le</strong>ment,tant en France qu’à l’étranger, la réalisationet la gestion de toutes opérations industriel<strong>le</strong>s,commercia<strong>le</strong>s, financières, mobilièreset immobilières se rattachant aux activitésindustriel<strong>le</strong>s et d’entreprise, notammentpar l’intermédiaire de filia<strong>le</strong>s ou participations,françaises ou étrangères (artic<strong>le</strong> 3 desstatuts). L’exercice social s’étend du 1 er janvierau 31 décembre. La durée de la Sociétéexpirera <strong>le</strong> 31 décembre 2040, sauf dissolutionanticipée ou prorogation.Les documents relatifs à la société peuventêtre consultés au siège social, Les Miroirs,18, avenue d’Alsace - 92400 COURBEVOIE,Direction de la Communication Financière.DISPOSITIONS PARTICULIÈRESDES STATUTSCes dispositions sont ci-après résumées : Capital socialLes statuts prévoient l’obligation de déclarationà la société, dans <strong>le</strong>s cinq jours de bourse,de la détention directe, indirecte ou de concertde titres représentant au moins 0,50 % ducapital social ou des droits de vote, ou toutmultip<strong>le</strong> de ce pourcentage. La même obligations’applique lorsque la participationdirecte, indirecte ou de concert, devient inférieureà chacun de ces seuils. La violation decette obligation peut être sanctionnée par laprivation des droits de vote excédant la fractionnon déclarée, pendant une durée de deuxans à compter de la date de régularisation,si un ou plusieurs actionnaires détenant aumoins trois pour cent du capital social ou desdroits de vote en font la demande, consignéedans <strong>le</strong> procès-verbal de l’Assemblée Généra<strong>le</strong>(décisions des AGM des 23 juin 1988, 15 juin1990 et 10 juin 2004).En outre, la société peut demander communicationdes renseignements relatifs à la compositionde son actionnariat et à la détentionde ses titres conformément à la législation età la rég<strong>le</strong>mentation en vigueur. Administration de la sociétéLa Société est administrée par un Conseild’administration de trois membres au moinset de quinze membres au plus, parmi <strong>le</strong>squelsun administrateur représente <strong>le</strong>s salariésactionnaires (AGM du 6 juin 2002).La durée des mandats des administrateursest fixée à quatre ans au maximum, sousR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -30>31


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huiréserve de la limite d’âge qui est de 70 ans.Cel<strong>le</strong> du Président du Conseil d’administrationest fixée à 68 ans. Le Président duConseil d’administration peut éga<strong>le</strong>mentassumer la Direction Généra<strong>le</strong> de la Société,au choix des membres du Conseil. Il a,dans ce cas, <strong>le</strong> titre de Président-DirecteurGénéral et la limite d’âge est de 65 ans(comme cel<strong>le</strong> du Directeur Général et desDirecteurs Généraux Délégués) (AGM des6 juin 2002 et 5 juin 2003).Les fonctions des membres du Conseil d’administrationet du Président du Conseil d’administration(qu’il soit ou non Président-DirecteurGénéral) prennent fin à l’issue de l’Assembléegénéra<strong>le</strong> statuant sur <strong>le</strong>s comptes de l’exerciceau cours duquel ils sont atteints par lalimite d’âge.Le Conseil d’administration détermine <strong>le</strong>sorientations de l’activité de la Société et sesaisit de toute question intéressant sa bonnemarche (AGM du 6 juin 2002).Le Président du Conseil d’administrationorganise et dirige <strong>le</strong>s travaux du Conseil (AGMdu 10 juin 2004).Les réunions du Conseil d’administrationpeuvent se tenir par télétransmission dans<strong>le</strong>s conditions fixées par la loi (AGM du28 juin 2001).Chaque administrateur doit être propriétairede huit cents actions au moins (AGM des24 juin 1999, 28 juin 2001 et 5 juin 2003). Assemblées généra<strong>le</strong>sTout actionnaire peut participer aux assembléesgénéra<strong>le</strong>s, personnel<strong>le</strong>ment ou parmandataire, à la condition de justifier de sonidentité et de la propriété de ses actions, sousla forme et aux lieux indiqués dans l’avis deconvocation, au plus tard cinq jours avant ladate de la réunion de l’Assemblée Généra<strong>le</strong>,<strong>le</strong> tout conformément à ce que la loi disposepour la participation des actionnaires auxassemblées généra<strong>le</strong>s. Toutefois, <strong>le</strong> Conseild’administration peut abréger ou supprimerce délai à condition que ce soit au profit detous <strong>le</strong>s actionnaires.Tout titulaire d’actions ne peut se faire représenterque par son conjoint ou par un autreactionnaire. Les personnes mora<strong>le</strong>s actionnairesparticipent aux assemblées par <strong>le</strong>ursreprésentants légaux ou par toute personnedésignée à cet effet par ces derniers.Le droit de vote attaché à l’action appartientà l’usufruitier dans toutes <strong>le</strong>s assembléesd’actionnaires. Chaque actionnaire a droità autant de voix qu’il possède ou représented’actions sans limitation.Toutefois, un droit de vote doub<strong>le</strong> de celuiconféré aux autres actions est attribué àtoutes <strong>le</strong>s actions entièrement libérées pour<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il est justifié d’une inscription nominative,depuis deux ans, au nom d’un mêmeactionnaire. En outre, en cas d’augmentationde capital par incorporation de réserves,bénéfices ou primes d’émission, un droit devote doub<strong>le</strong> est attribué, dès <strong>le</strong>ur émission,aux actions nominatives attribuées gratuitementà un actionnaire à raison d’actionsanciennes pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il bénéficie de cedroit (décision de l’AGM du 27 février 1987).Toute action convertie au porteur ou transféréeen propriété perd <strong>le</strong> droit de vote doub<strong>le</strong>. Néanmoins,<strong>le</strong> transfert par suite de succession, deliquidation de communauté de biens entreépoux ou de donation entre vifs au profit d’unconjoint ou d’un parent au degré successib<strong>le</strong>,ne fait pas perdre <strong>le</strong> droit acquis et n’interromptpas <strong>le</strong> délai prévu à l’alinéa précédent.Le vote par correspondance s’exerce selon <strong>le</strong>sconditions et modalités fixées par <strong>le</strong>s dispositionslégislatives et rég<strong>le</strong>mentaires. Répartition du bénéficeSur <strong>le</strong> bénéfice, diminué <strong>le</strong> cas échéant despertes antérieures, il est fait un prélèvementde cinq pour cent au moins pour constituer <strong>le</strong>fonds de réserve prescrit par la loi. Ce prélèvementcesse d’être obligatoire lorsque <strong>le</strong> fondsde réserve atteint une somme éga<strong>le</strong> au dixièmedu capital social. Il reprend son cours si laréserve vient à être inférieure à ce dixième.Le bénéfice distribuab<strong>le</strong> est constitué par<strong>le</strong> bénéfice de l’exercice diminué des pertesantérieures ainsi que des sommes à porter enréserve en application de la loi ou des statutset augmenté du report bénéficiaire.Sur ce bénéfice distribuab<strong>le</strong>, il est pré<strong>le</strong>vésuccessivement par l’Assemblée Généra<strong>le</strong> :1. Les sommes reconnues uti<strong>le</strong>s par <strong>le</strong> Conseild’administration pour constituer des fonds deprévoyance ou de réserve extraordinaire, ou pourêtre reportées à nouveau sur l’exercice suivant.2. Sur <strong>le</strong> surplus, s’il en existe, la sommenécessaire pour servir aux actionnaires, àtitre de premier dividende, cinq pour cent dessommes dont <strong>le</strong>urs titres sont libérés et nonamortis sans que, si <strong>le</strong> bénéfice d’une annéene permet pas ce paiement, celui-ci puisseêtre réclamé sur <strong>le</strong> bénéfice des annéessuivantes.3. Le solde disponib<strong>le</strong> après ces prélèvementsest réparti entre <strong>le</strong>s actionnaires.L’Assemblée statuant sur <strong>le</strong>s comptes del’exercice a la faculté d’accorder à chaqueactionnaire, pour tout ou partie du dividendemis en distribution ou des acomptes surdividendes, une option entre <strong>le</strong> paiement ennuméraire ou en actions.Les statuts de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>peuvent être consultés auprès de la DirectionJuridique de la Compagnie. Une copie peutêtre obtenue auprès du Greffe du Tribunal decommerce de Nanterre.CONVENTIONS RÉGLEMENTÉESCONCLUES AU COURS DE L’EXERCICEAucune convention rég<strong>le</strong>mentée n’a étéconclue en 2006.


RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONSur l’organisation et la préparation des travaux du Conseil, sur <strong>le</strong>s procédures de contrô<strong>le</strong> interne mises en place par la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et sur <strong>le</strong>s limitations éventuel<strong>le</strong>s des pouvoirs du Directeur GénéralLe présent rapport est établi en conformitéavec l’artic<strong>le</strong> L.225-37 du Code ducommerce.I - ORGANISATION ET PRÉPARATIONDES TRAVAUX DU CONSEILD’ADMINISTRATIONL’ensemb<strong>le</strong> des informations dont la loiprévoit de rendre compte au titre de l’organisationet de la préparation des travauxdu Conseil d’administration sont fourniesci-avant sous <strong>le</strong>s rubriques « Composition,Renouvel<strong>le</strong>ment, Organisation et Fonctionnement,Comités du Conseil d’administration», (pages 21 à 28) qui sont ici incorporéespar référence.II - PROCÉDURES DE CONTRÔLEINTERNE MISES EN PLACE PARLA COMPAGNIE DE SAINT-GOBAINLe contrô<strong>le</strong> interne de la Compagnie a pourobjet d’une part de veil<strong>le</strong>r à ce que <strong>le</strong>s opérationsréalisées par la Compagnie, soientconformes aux objectifs du Groupe en termesde performance et de rentabilité, etd’autre part, de contribuer à la protection dupatrimoine du Groupe, à la fiabilité de sesinformations financières et au respect deslois et règ<strong>le</strong>mentations en vigueur.Il repose sur une organisation et des procédures.ORGANISATION GÉNÉRALE DUCONTRÔLE INTERNE À LACOMPAGNIE DE SAINT-GOBAIN1. LES STRUCTURES IMPLIQUÉES DANSLE CONTRÔLE INTERNELe contrô<strong>le</strong> interne de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’appuie sur l’organisation matriciel<strong>le</strong>du Groupe que constituent <strong>le</strong>s Directionsde Pô<strong>le</strong>s opérationnels (métiers) et <strong>le</strong>s DélégationsGénéra<strong>le</strong>s (zones géographiques),ainsi que sur <strong>le</strong>s services fonctionnels dédiésdirectement ou indirectement aux activités decontrô<strong>le</strong> interne des dispositifs de maîtrise desrisques, en particulier <strong>le</strong>s services suivants :a) Les Directions de l’Audit Interne etdu Contrô<strong>le</strong> InterneLa mission de l’Audit Interne est de veil<strong>le</strong>r àl’existence et au bon fonctionnement desdispositifs de maîtrise des risques dansl’ensemb<strong>le</strong> des sociétés du Groupe. Soneffectif est pour partie rattaché au siège de laCompagnie et pour partie aux principa<strong>le</strong>sDélégations Généra<strong>le</strong>s du Groupe.L’Audit Interne a réalisé en 2006 environ 160missions dont <strong>le</strong>s rapports ont été communiquésen synthèse à la Direction Généra<strong>le</strong> duGroupe et au Comité des Comptes du Conseild’administration.Dans <strong>le</strong> respect de l’indépendance de chacun,il existe une étroite concertation entrel’Audit Interne et <strong>le</strong> Collège des Commissairesaux comptes. Cette concertation, fondée sur<strong>le</strong> partage de l’information, a pour objectifd’accroître l’efficacité des contrô<strong>le</strong>s et d’éviter<strong>le</strong>s contrô<strong>le</strong>s redondants. El<strong>le</strong> constitue l’undes fondements du contrô<strong>le</strong> interne au seinde <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Ainsi <strong>le</strong>s rapports d’auditinterne sont diffusés dans <strong>le</strong>ur intégralitéaux Commissaires aux comptes du Groupe.Inversement, <strong>le</strong>s rapports d’audit, de contrô<strong>le</strong>interne, de revue des risques environnementauxet de revue informatique émis par <strong>le</strong>sCommissaires aux comptes du Groupe, sontcommuniqués à l’Audit Interne.Le programme des missions de l’Audit Internecomporte des revues généra<strong>le</strong>s ou des revuesspécifiques de processus. Il s’appuie sur uneidentification des risques réalisée conjointementpar la Direction de l’Audit Interne dela Compagnie, <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s DélégationsGénéra<strong>le</strong>s. Le plan d’activité d’Audit Interneest soumis annuel<strong>le</strong>ment pour examen à laDirection Généra<strong>le</strong> du Groupe et au Comitédes Comptes du Conseil d’administration.La conclusion de chaque mission d’auditest matérialisée par la production d’un rapportet, dans <strong>le</strong>s cas de revues généra<strong>le</strong>s, parune note d’évaluation du niveau de contrô<strong>le</strong>interne. Le rapport rappel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s objectifs et <strong>le</strong>champ de la mission. Il décrit <strong>le</strong>s observationsfaites durant la mission et débouche,après réponse par la société auditée, sur desconclusions, des recommandations et unplan d’action auquel la société auditée doitadhérer, en désignant un responsab<strong>le</strong> pourchaque recommandation et en fixant unedate limite de mise en œuvre.Une information sur la situation d’avancementdu plan d’action est communiquéetous <strong>le</strong>s six mois à l’Audit Interne et aux Pô<strong>le</strong>sjusqu’à la mise en œuvre complète des recommandations.Pour <strong>le</strong>s sociétés ayant obtenu des notesd’évaluation insuffisantes, passé <strong>le</strong> tempsnécessaire à la mise en œuvre des recommandations,l’Audit Interne effectue unretour sur audit afin d’évaluer <strong>le</strong>s progrèsaccomplis. Dans <strong>le</strong> cas où une présomptionde fraude ou de détournement apparaît,l’Audit Interne met en œuvre <strong>le</strong>s procéduresappropriées au cas d’espèce.Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> système de contrô<strong>le</strong> internemis en place vise à donner aux sociétés duGroupe la possibilité de réaliser un autodiagnosticde <strong>le</strong>ur niveau de contrô<strong>le</strong> interne àl’aide d’un questionnaire d’auto-évaluation.L’objectif est de permettre aux responsab<strong>le</strong>sopérationnels d’identifier <strong>le</strong>s domaines dans<strong>le</strong>squels <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> interne doit être amélioréet de mettre en œuvre <strong>le</strong>s plans d’action enconséquence.b) La Direction Environnement, Hygièneet SécuritéLa Direction Environnement, Hygiène etSécurité (EHS) anime et coordonne la politiquedu Groupe en ces domaines. El<strong>le</strong> s’appuiesur un référentiel, évoqué ci-après, auquel <strong>le</strong>sdirecteurs des établissements doivent seconformer.La Direction EHS contrô<strong>le</strong> l’application desprincipes du référentiel EHS au moyend’audits approfondis, qui ont lieu à l’initiativede la Compagnie, des Délégations ou desPô<strong>le</strong>s. Ces audits suivent une gril<strong>le</strong> enR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -32>33


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’hui20 étapes pour <strong>le</strong>s activités industriel<strong>le</strong>s duGroupe, en 12 pour <strong>le</strong>s activités à dominantecommercia<strong>le</strong>. Ils sont réalisés pardes auditeurs issus du Groupe, exerçant parail<strong>le</strong>urs des fonctions opérationnel<strong>le</strong>s dansla filière EHS pour la plupart, et préalab<strong>le</strong>mentformés aux techniques d’audits. Cesont des audits croisés en ce sens que <strong>le</strong>sauditeurs qui interviennent sur un site proviennentsystématiquement d’un autre Pô<strong>le</strong>du Groupe. Ce sont désormais des audits« intégrés », qui comprennent <strong>le</strong>s troisvo<strong>le</strong>ts : environnement, hygiène et sécurité.Le référentiel d’audit est en cohérence avec<strong>le</strong>s normes OSHAS 18001 et ISO 14001.Au cours de l’année 2006, plus de 350 auditsEHS ont ainsi été réalisés dans <strong>le</strong> Groupedans une trentaine de pays.L’application des procédures EHS fait éga<strong>le</strong>mentl’objet de contrô<strong>le</strong>s par l’Audit Internelors des revues généra<strong>le</strong>s. Une transmissionformalisée des conclusions des audits permetde coordonner l’action de la DirectionEHS et de l’Audit Interne.Une nouvel<strong>le</strong> version d’autodiagnostic, testéeen 2005 sur six sites industriels, a étédéployée en 2006 ; el<strong>le</strong> est composée d’uneliste détaillée de questions et d’un barèmequi permettent aux directeurs d’établissementsd’avoir une vision d’ensemb<strong>le</strong> rapideet simp<strong>le</strong> sur la situation EHS de <strong>le</strong>ur site.Cet autodiagnostic doit être réalisé une foispar an dans chaque site, au plus tard à partirde 2007, y compris dans <strong>le</strong>s sites de laDistribution Bâtiment, qui bénéficient d’uneversion adaptée.Par ail<strong>le</strong>urs, la Direction EHS élabore, encollaboration avec son réseau, des standardsEHS Groupe, qui sont des supportsméthodologiques permettant de répondreà une problématique EHS donnée et dont lamise en œuvre est obligatoire. Parmi <strong>le</strong>ursdocuments de réalisation figurent des guidesd’application, des procédures, des kitsde formation et des outils informatiques. Ilspermettent de quantifier et de contrô<strong>le</strong>r unrisque sur <strong>le</strong>s mêmes bases de préventiondans tous <strong>le</strong>s sites du Groupe, quels quesoient <strong>le</strong>s pays concernés et la législation oula règ<strong>le</strong>mentation loca<strong>le</strong>.Le NOS (NOise Standard) est un standardélaboré pour l’identification, l’évaluation et lamaîtrise des expositions potentiel<strong>le</strong>s au bruitsur <strong>le</strong>s lieux de travail. Lancé en 2005, cestandard est en cours de déploiement depuisdébut 2006, et jusque fin 2007.Le TAS (Toxic Agents Standard) est un standardélaboré pour l’identification, l’évaluationet la maîtrise des expositions potentiel<strong>le</strong>saux agents toxiques sur <strong>le</strong>s lieux de travail.Ce standard a été lancé en 2005 dans uneversion pilote, à travers <strong>le</strong> guide d’applicationsilice cristalline, dont <strong>le</strong> déploiement seragénéralisé fin 2007. La note-cadre TAS du29 novembre 2006 précise <strong>le</strong> contexte, <strong>le</strong>sobjectifs et <strong>le</strong> mode d’utilisation du standardTAS, à travers ses guides d’application etoutils dédiés. Depuis <strong>le</strong> projet pilote silice cristalline,trois autres guides d’application TASont vu <strong>le</strong> jour, concernant : la construction, larénovation et l’entretien des fours de fusion,la manipulation des nanomatériaux dans <strong>le</strong>scentres de recherche et développement etl’utilisation des matériaux fibreux.Le standard pour la mise en œuvre d’unedémarche globa<strong>le</strong> d’évaluation des risquesindustriels concerne quant à lui l’identificationdes dangers, la quantification des expositionsassociées et la hiérarchisation desrisques potentiels pour la sécurité et la santédans <strong>le</strong>s sites du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, envue de déterminer <strong>le</strong>s priorités et <strong>le</strong>s plansd’actions pour la réduction et la maîtrise deces risques.Enfin, <strong>le</strong> standard d’analyse d’accidentdéfinit <strong>le</strong>s caractéristiques demandées àtoute méthode utilisée dans <strong>le</strong> Groupe pouranalyser <strong>le</strong>s causes d’accident.c) La Direction des Systèmesd’InformationOutre ses fonctions généra<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> domainedes systèmes d’information, la Directiondes Systèmes d’Information a pour missiond’élaborer la politique du Groupe en matièrede sécurité des systèmes d’information etdes réseaux informatiques.Un ensemb<strong>le</strong> de règ<strong>le</strong>s et de bonnes pratiquesdans <strong>le</strong> domaine des systèmes d’informationet des réseaux ont été définies,sous forme de principes généraux complétéspar des normes techniques périodiquementmises à jour pour suivre l’évolution technologique.La Direction des Systèmes d’Information animeet coordonne un plan semestriel d’autoévaluationdans ces domaines qui permet,au moyen du reporting associé, de mesurerla progression des sociétés et d’engager <strong>le</strong>sactions nécessaires. Ce plan s’appuie sur <strong>le</strong>standard ISO 17799. L’auto-évaluation de2006 a concerné 725 sociétés.d) La Direction des Risques etAssurancesLa Direction des Risques et Assurances définitla politique du Groupe en matière de gestiondes risques industriels.À ce titre, el<strong>le</strong> promeut un référentiel de protection,évoqué ci-après, et organise la visitedes sites <strong>le</strong>s plus importants (environ 500en 2006) par des ingénieurs-auditeurs extérieursau Groupe. Un rapport rédigé à l’issuede chaque mission comporte des recommandationspermettant aux responsab<strong>le</strong>sdes sites de bâtir un plan d’action.Ces audits permettent, outre la moindre


vulnérabilité aux accidents, de souscrire descouvertures d’assurance en adéquation avec<strong>le</strong> risque potentiel (limite d’assurance).Le Groupe a constitué au 1 er janvier 2004une société d’assurance dommages détenueà 100 % qui assure <strong>le</strong>s sites industrielset commerciaux hors États-Unis, Canada etBrésil, à hauteur de 12,5 millions d’euros parsinistre. Ce mécanisme facilite la prise de décisionsde prévention des sites.De manière généra<strong>le</strong> la couverture des filia<strong>le</strong>sau regard des risques de dommages aux bienset de responsabilité civi<strong>le</strong> est gérée soit directementpar la Direction des Risques et Assurancessoit par <strong>le</strong>s Délégations aux États-Uniset au Canada et au Brésil sous <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> dela Direction des Risques et Assurances.e) La Direction de la Trésorerie etdes FinancementsLa Direction de la Trésorerie et des Financementsdéfinit la politique de financementpour l’ensemb<strong>le</strong> du Groupe (Compagnie,Délégations Généra<strong>le</strong>s et filia<strong>le</strong>s).L’activité de Trésorerie fait l’objet de contrô<strong>le</strong>spériodiques : La Direction de la Trésorerie et des Financementsde la Compagnie est l’objet d’un auditsemestriel. Cet audit (revue des opérationsdites de marché) examine <strong>le</strong>s opérations detrésorerie faites dans <strong>le</strong> semestre, même siel<strong>le</strong>s sont closes au 31 décembre, et porte sur<strong>le</strong>ur contenu et <strong>le</strong>s risques, <strong>le</strong> cas échéant, quiont été encourus. En outre, <strong>le</strong>s Commissairesaux comptes, dans <strong>le</strong> cadre de <strong>le</strong>ur missionannuel<strong>le</strong>, contrô<strong>le</strong>nt aussi la comptabilisationdes opérations de trésorerie.Les nouveaux systèmes informatiques sontaudités au moment de la mise en productionou postérieurement. Les systèmes en exploitationfont l’objet d’une revue annuel<strong>le</strong> de lapart des Commissaires aux comptes pourévaluer <strong>le</strong>ur niveau de sécurité interne. Dans <strong>le</strong>s services de trésorerie des DélégationsGénéra<strong>le</strong>s, l’Audit Interne effectuepériodiquement, par rotation, une revue desopérations de trésorerie sous l’ang<strong>le</strong> de <strong>le</strong>urconformité à la politique de la Direction de laTrésorerie et des Financements et de la qualitédes contrô<strong>le</strong>s internes. Dans <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> interne desopérations de trésorerie est partie intégrantedes revues généra<strong>le</strong>s de l’Audit Interne. Il entreéga<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> champ des contrô<strong>le</strong>s quirelèvent du commissariat aux comptes desfilia<strong>le</strong>s.Au niveau du Groupe, la situation de trésorerieest suivie mensuel<strong>le</strong>ment par l’établissementd’une position d’endettement bruteet nette. El<strong>le</strong> fait l’objet d’une analyse dedétail, par devises, type de taux, échéances,avant comme après d’éventuels produitsdérivés.Les tirages à court terme de trésorerie, autravers des programmes de « commercialpaper » ou de bil<strong>le</strong>ts de trésorerie, qui permettentde répondre aux besoins à courtterme du Groupe, font éga<strong>le</strong>ment l’objet d’unreporting mensuel. En raison du rô<strong>le</strong> particulierjoué par la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>dans <strong>le</strong> financement du Groupe, la structurede son endettement, décrivant ses positionsactives et passives, est éga<strong>le</strong>ment suivietous <strong>le</strong>s mois. Enfin, la Direction de la Trésorerieinforme mensuel<strong>le</strong>ment la DirectionFinancière des opérations de marché, et enparticulier des opérations sur produits dérivés,effectuées durant <strong>le</strong> mois.f) Le Contrô<strong>le</strong> financierLes services du Contrô<strong>le</strong> financier analysentde manière approfondie <strong>le</strong>s incidences financièresde tous <strong>le</strong>s dossiers d’investissements,d’acquisitions, de cessions, de fusions etd’opérations sur <strong>le</strong> capital, quels que soient<strong>le</strong>urs montants, proposés par <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s. Ilsrecueil<strong>le</strong>nt en outre l’avis des Directions etde la Délégation Généra<strong>le</strong> concernées sur<strong>le</strong>s aspects juridiques, fiscaux et sociaux desdossiers. Leurs analyses sont alors transmisespar <strong>le</strong> canal de la Direction financièrede la Compagnie à la Direction Généra<strong>le</strong> duGroupe pour décision.2. LES PROCÉDURESDE CONTRÔLE INTERNEDE LA COMPAGNIE DE SAINT-GOBAINLa Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a développéde nombreuses procédures de contrô<strong>le</strong>interne pour sa propre organisation et cel<strong>le</strong>de ses filia<strong>le</strong>s, en particulier <strong>le</strong>s procéduressuivantes :a) Doctrine du GroupePlacé sous la responsabilité de la Direction dela Doctrine de la Compagnie, l’ensemb<strong>le</strong> desprocédures financières, administratives et degestion applicab<strong>le</strong>s aux sociétés du Groupereprésente un corps de règ<strong>le</strong>s, méthodes etprocédures d’environ 450 textes accessib<strong>le</strong>spar l’intranet du Groupe.Ces règ<strong>le</strong>s, méthodes et procédures sont classéespar grands chapitres : Organisation, gestion et administration Système d’information financière Consolidation Groupe Comptabilité et fiscalité Information financière Aide mémoire de gestion Normes comptab<strong>le</strong>s IFRSLa Doctrine du Groupe fixe <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s généra<strong>le</strong>sapplicab<strong>le</strong>s à l’ensemb<strong>le</strong> du Groupe, sur<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s sociétés s’appuient pour développer<strong>le</strong>urs propres procédures internes.L’élaboration et la validation des notes dedoctrine suit une procédure qui associed’abord <strong>le</strong>s services fonctionnels concernés,puis donne lieu à une première validation par<strong>le</strong> Comité Doctrine, composé des Directeursfinanciers des Pô<strong>le</strong>s et Délégations, et deresponsab<strong>le</strong>s fonctionnels de la Compagnie,enfin à la validation définitive par <strong>le</strong> ComitéFinancier, composé du Directeur Financier dela Compagnie et des principaux Directeursfinanciers des Pô<strong>le</strong>s et Délégations, et deresponsab<strong>le</strong>s fonctionnels concernés de laCompagnie.Tout au long de l’année 2006, la Doctrine amis à jour la totalité des notes décrivant <strong>le</strong>sdifférentes fonctions du Groupe en insistanttout particulièrement sur <strong>le</strong>s notions decontrô<strong>le</strong> interne, de règ<strong>le</strong>s et de procéduresGroupe.Enfin <strong>le</strong> projet de refonte du site intranet dela doctrine lancé en 2005 s’est achevé parla mise en ligne du nouveau site en février2007. Ce site, plus convivial, offre des réponsesplus pertinentes et plus simp<strong>le</strong>s à utiliser.Il intègre éga<strong>le</strong>ment une « boîte à outils »permettant aux utilisateurs d’accéder à desinformations uti<strong>le</strong>s ou à des exemp<strong>le</strong>sconcrets permettant de mieux comprendre<strong>le</strong>s normes comptab<strong>le</strong>s IFRS.b) Référentiel Environnement, HygièneIndustriel<strong>le</strong> et SécuritéR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -34>35


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aujourd’huiLe référentiel EHS décrit la démarche quetous <strong>le</strong>s établissements doivent suivre pouratteindre <strong>le</strong>s objectifs généraux du Groupeen matière de respect de l’environnement,de prévention des accidents et des maladiesprofessionnel<strong>le</strong>s. Cette démarche s’articu<strong>le</strong>autour des principa<strong>le</strong>s étapes de l’identificationdes risques, de la mise en œuvre desactions de prévention, de l’évaluation et ducontrô<strong>le</strong> de l’efficacité du dispositif.Le référentiel EHS est disponib<strong>le</strong> sur l’intranetdu Groupe et diffusé dans tous <strong>le</strong>s établissements.Il a fait l’objet, pour la DistributionBâtiment, d’une adaptation aux spécificitésde cette activité.c) Doctrine généra<strong>le</strong> de sécurité dessystèmes d’informationEn coordination avec la Direction de laDoctrine de la Compagnie, la Direction desSystèmes d’Information tient à jour uncorps de règ<strong>le</strong>s et de procédures généra<strong>le</strong>s etdétaillées relatives aux bonnes pratiques enmatière de gestion des systèmes d’informationet de communication.Le plan d’auto-évaluation comporte des référencesaux règ<strong>le</strong>s de cette Doctrine.d) Manuel de prévention des RisquesIndustriels et de DistributionLe manuel de prévention développé par laDirection des Risques et Assurances a pourobjectif de former <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s de sites et<strong>le</strong>urs équipes aux mesures de prévention quidoivent être prises en matière de risque industriel.Ce manuel décrit : <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s applicab<strong>le</strong>s,<strong>le</strong>s modalités des visites des ingénieurs-assureurs,<strong>le</strong>s mesures de prévention et de protection,<strong>le</strong>s retours d’expérience après sinistres,<strong>le</strong>s dispositifs de sécurité à intégrer dans <strong>le</strong>stravaux neufs, <strong>le</strong>s procédures et modes opératoires.Cette démarche méthodique permet auxsites de progresser vers la mise en placede procédures et de moyens de préventionappropriés.e) Procédures opérationnel<strong>le</strong>s internesdes services de la Compagnie, des Pô<strong>le</strong>set des Délégations Généra<strong>le</strong>s.Dans <strong>le</strong> cadre du bon fonctionnement de sesservices, la Compagnie dispose de procéduresopérationnel<strong>le</strong>s internes, notamment àla Direction de la Trésorerie et des Financements,à la Direction de la Comptabilité etdes Titres, et à la Direction de la Consolidation.C’est ainsi qu’une note de doctrine surl’activité Trésorerie et Financement détermine,pour chacun des intervenants, qu’ilssoient à la Direction de la Trésorerie et desFinancements ou dans d’autres services detrésorerie dans <strong>le</strong> Groupe, <strong>le</strong>s champs decompétence respectifs, la mission, <strong>le</strong>s obligations,et <strong>le</strong>s instruments financiers utilisab<strong>le</strong>s.D’autres notes de doctrine traitentde sujets tels que responsabilités, pouvoirset contrô<strong>le</strong>, traitement des <strong>le</strong>ttres de confortet/ou de garantie, gestion des comptes bancaires,etc.Tout en s’appuyant sur <strong>le</strong>s principes de laDoctrine Groupe, <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s Délégationsont éga<strong>le</strong>ment développé des procéduresinternes pour répondre à <strong>le</strong>urs besoins spécifiques.ORGANISATION DU CONTRÔLEINTERNE DANS L’ÉLABORATIONET LE TRAITEMENTDE L’INFORMATION FINANCIÈREET COMPTABLE DESTINÉEAUX ACTIONNAIRES1. LES COMPTES INDIVIDUELS DELA COMPAGNIE (SOCIÉTÉ-MÈRE)La Direction des Services Comptab<strong>le</strong>s remplitsa mission d’information financière desactionnaires, des partenaires et des tiersdans <strong>le</strong> cadre des obligations léga<strong>le</strong>s françaises.El<strong>le</strong> s’appuie sur des normes et des principesen vigueur. Ces derniers sont <strong>le</strong>s principescommunément admis de la continuité del’exploitation, de la permanence des méthodes,de l’intangibilité du bilan d’ouverture, durattachement des charges aux produits, del’indépendance des périodes et de la prééminencede la réalité sur l’apparence.a) L’organisation comptab<strong>le</strong>L’organisation comptab<strong>le</strong> est inspirée desrèg<strong>le</strong>s, méthodes et procédures rappeléesdans <strong>le</strong>s notes de doctrine du Groupe.El<strong>le</strong> assure <strong>le</strong> rapprochement et la justificationde tous <strong>le</strong>s comptes mensuel<strong>le</strong>ment, etla reconstitution des évènements qui y sontreprésentés. El<strong>le</strong> est apte à anticiper la survenancede tout événement significatif afinde préparer et d’effectuer l’enregistrementcomptab<strong>le</strong> <strong>le</strong> mieux adapté à chaque cas etintervient autant que faire se peut en amontdans la détection des anomalies, afin d’éviter<strong>le</strong>ur survenance.Le plan comptab<strong>le</strong> est adapté aux besoinsde classification des opérations et respecte<strong>le</strong> principe de l’importance relative. Il est lié auSystème d’Information Financière du Groupe.b) Le contrô<strong>le</strong> interneOutre <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> du respect des procéduresd’ordonnancement et de doub<strong>le</strong> signaturede ses moyens de paiement sécurisés, laDirection des Services Comptab<strong>le</strong>s joue,en matière de contrô<strong>le</strong> interne, un rô<strong>le</strong> degarant du respect des responsabilités définiespar la Direction Généra<strong>le</strong> et formaliséespar une structure de comptabilité analytiquepar centres de responsabilités appelés« Centres de Frais ».En particulier, <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s de Centrede Frais reçoivent mensuel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s états<strong>le</strong>ur permettant de vérifier la prise en charge


des frais engagés sous <strong>le</strong>ur signature, et decomparer <strong>le</strong>s dépenses réel<strong>le</strong>s du mois etcumulées à cel<strong>le</strong>s prévues au budget initial.Un jeu de ces documents est communiquéen synthèse mensuel<strong>le</strong>ment à la DirectionFinancière et à la Direction Généra<strong>le</strong>.Les éventuel<strong>le</strong>s anomalies sont identifiées etrégularisées <strong>le</strong> mois suivant.2. LES COMPTES CONSOLIDÉSDU GROUPELes comptes consolidés du Groupe sont établispar la Direction de la Consolidation et duReporting Groupe. Cette Direction est chargéeen outre de la mise à jour des procéduresde consolidation, de l’intégration des filia<strong>le</strong>sdans <strong>le</strong> périmètre de consolidation, du traitementde l’information et de la maintenancede l’outil de consolidation.a) Les normes du GroupeLes états financiers de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et de ses filia<strong>le</strong>s sont établis enconformité avec <strong>le</strong>s normes internationa<strong>le</strong>sIFRS tel<strong>le</strong>s qu’adoptées par l’Union Européenneau 31 décembre 2006.La Consolidation assure l’information et laformation périodique des filia<strong>le</strong>s en liaisonavec <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s Délégations. El<strong>le</strong> disposepour cela d’un manuel de consolidation, d’unsite intranet et d’un outil de formation enfrançais et en anglais.En 2006, <strong>le</strong> Groupe a poursuivi ses efforts deformation aux normes IFRS et d’intégrationdes nouvel<strong>le</strong>s acquisitions du Groupe dans <strong>le</strong>système d’informations financières, en particulier<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s de l’activité Gypse et de laDistribution Bâtiment.b) L’organisation de la consolidationdes comptes du GroupeLa consolidation du Groupe est organisée parpaliers et sous-paliers dépendant hiérarchiquementde chaque activité et fonctionnel<strong>le</strong>mentde la Direction de la Consolidation et duReporting Groupe. Cette organisation, calquéesur l’organisation en Pô<strong>le</strong>s (activités) et DélégationsGénéra<strong>le</strong>s (zones géographiques) duGroupe, vise à assurer la fiabilité des comptesen assurant un encadrement et un traitementde l’information proches des opérationnels.c) Le traitement de l’informationet <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> des comptesChaque filia<strong>le</strong> remonte ses comptes selon unca<strong>le</strong>ndrier fixé par la Compagnie. Ces comptessont contrôlés et traités au niveau de chaqueactivité, revus par la Délégation Généra<strong>le</strong>concernée et remontés ensuite à la Directionde la Consolidation qui revoit dans sa globalité<strong>le</strong>s comptes du Groupe et procède auxajustements nécessaires à l’établissementdes comptes consolidés.Les comptes consolidés sont ensuite contrôléspar <strong>le</strong> collège des Commissaires auxcomptes qui appliquent <strong>le</strong>s normes de la profession.Les filia<strong>le</strong>s font l’objet d’un contrô<strong>le</strong>de <strong>le</strong>urs comptes par <strong>le</strong>s auditeurs locaux quiadaptent <strong>le</strong>urs diligences aux exigences léga<strong>le</strong>sloca<strong>le</strong>s et à la tail<strong>le</strong> des sociétés.d) Les outils de la consolidationL’établissement des comptes s’effectue à l’aided’un logiciel qui permet de disposer d’une basede données puissante et performante, respectantla structure matriciel<strong>le</strong> du Groupe.Cet outil est capab<strong>le</strong> de gérer une base dedonnées par palier et de centraliser en toutetransparence l’intégralité des données dansla base du Groupe.Il alimente un outil de diffusion de l’informationà destination de la Direction Généra<strong>le</strong>,des Directions de Pô<strong>le</strong>s et des DélégationsGénéra<strong>le</strong>s, assurant ainsi un contrô<strong>le</strong> internedes informations produites.e) La fiabilisation des comptespar <strong>le</strong> processus de reportingLe processus de reporting assure la fiabilisationdes comptes intermédiaires et annuelsdu Groupe.Les clôtures au 30 juin et 31 décembre fontl’objet d’une procédure anticipée : <strong>le</strong>s principauxresponsab<strong>le</strong>s financiers et fiscauxde la Compagnie, des Pô<strong>le</strong>s et Branches etDélégations Généra<strong>le</strong>s procèdent à un examenapprofondi des projections de résultatset de bilan de chaque société consolidée, enprésence du directeur financier et du responsab<strong>le</strong>fiscal concernés. Ainsi, <strong>le</strong>s comptes dessociétés sont analysés en détail sous l’ang<strong>le</strong>comptab<strong>le</strong> et fiscal, préalab<strong>le</strong>ment aux clôturesfina<strong>le</strong>s. Cette procédure permet la détectionanticipée d’anomalies éventuel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>urcorrection pendant <strong>le</strong>s phases de clôturesproprement dites.En 2006, <strong>le</strong> Groupe a adopté une procédurede reprévision trimestriel<strong>le</strong> de manière àrevoir ses estimations régulièrement enfonction de l’évolution réel<strong>le</strong> des résultatsmensuels précédents.Ces actions croisées de la Compagnie, desPô<strong>le</strong>s et des Délégations Généra<strong>le</strong>s constituentl’un des fondements du contrô<strong>le</strong>interne du Groupe dans <strong>le</strong> domaine de l’informationfinancière et comptab<strong>le</strong> destinée auxactionnaires.Un rapport mensuel consolidé et détaillé estremis à la Direction Généra<strong>le</strong> de la Compagnie.Ces résultats mensuels sont accompagnésde commentaires et d’analyses en provenancede la Direction de la Consolidation.III - LIMITATIONS ÉVENTUELLESDES POUVOIRS DU DIRECTEURGÉNÉRALLe Président du Conseil d’administration ayantcontinué en 2006 à assumer la DirectionGénéra<strong>le</strong> de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,<strong>le</strong>s pouvoirs à ce dernier titre ne font l’objetd’aucune limitation.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -36>37


Rapport des Commissairesaux comptesétabli en application de l’artic<strong>le</strong> L. 225-235 du Code de commerce, sur <strong>le</strong> rapport duPrésident du Conseil d’administration de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,pour ce qui concerne <strong>le</strong>s procédures de contrô<strong>le</strong> interne relatives à l’élaboration etau traitement de l’information comptab<strong>le</strong> et financièreMesdames, Messieurs,En notre qualité de Commissaires aux comptes de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et en application des dispositions de l’artic<strong>le</strong> L. 225-235 du Codede commerce, nous vous présentons notre rapport sur <strong>le</strong> rapport établi par <strong>le</strong> Président de votre Société conformément aux dispositions de l’artic<strong>le</strong>L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos <strong>le</strong> 31 décembre 2006.Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux duConseil d’administration et des procédures de contrô<strong>le</strong> interne mises en place au sein de la société. Il nous appartient de vous communiquer<strong>le</strong>s observations qu’appel<strong>le</strong>nt de notre part <strong>le</strong>s informations données dans <strong>le</strong> rapport du Président concernant <strong>le</strong>s procédures de contrô<strong>le</strong> internerelatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptab<strong>le</strong> et financière.Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnel<strong>le</strong> applicab<strong>le</strong> en France. Cel<strong>le</strong>-ci requiert la mise en œuvre de diligences destinées àapprécier la sincérité des informations données dans <strong>le</strong> rapport du Président, concernant <strong>le</strong>s procédures de contrô<strong>le</strong> interne relatives à l’élaborationet au traitement de l’information comptab<strong>le</strong> et financière.Ces diligences consistent notamment à :- prendre connaissance des objectifs et de l’organisation généra<strong>le</strong> du contrô<strong>le</strong> interne, ainsi que des procédures de contrô<strong>le</strong> interne relatives àl’élaboration et au traitement de l’information comptab<strong>le</strong> et financière, présentés dans <strong>le</strong> rapport du Président ;- prendre connaissance des travaux sous-tendant <strong>le</strong>s informations ainsi données dans <strong>le</strong> rapport.Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formu<strong>le</strong>r sur <strong>le</strong>s informations données concernant <strong>le</strong>s procédures de contrô<strong>le</strong>interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptab<strong>le</strong> et financière, contenues dans <strong>le</strong> rapport du Présidentdu Conseil d’administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’artic<strong>le</strong> L. 225-37 du Code de commerce.PricewaterhouseCoopers AuditNeuilly-sur-Seine et Paris La Défense, <strong>le</strong> 22 mars 2007Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Pierre Coll Rémi Didier Jean Gatinaud


Rapport spécial desCommissaires aux comptessur <strong>le</strong>s conventions et engagements rég<strong>le</strong>mentésAux Actionnaires de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Mesdames, Messieurs,En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur <strong>le</strong>s conventions et engagementsrég<strong>le</strong>mentés.Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence de conventions et engagements mais de vous communiquer, sur la base des informationsqui nous ont été données, <strong>le</strong>s caractéristiques et <strong>le</strong>s modalités essentiel<strong>le</strong>s de ceux dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur<strong>le</strong>ur utilité et <strong>le</strong>ur bien-fondé. Il vous appartient, selon <strong>le</strong>s termes de l’artic<strong>le</strong> 92 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait àla conclusion de ces conventions et engagements en vue de <strong>le</strong>ur approbation.CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AUTORISÉS AU COURS DE L’EXERCICENous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement conclus au cours de l’exercice et soumis auxdispositions de l’artic<strong>le</strong> L. 225-38 du Code de commerce.CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS APPROUVÉS AU COURS D’EXERCICES ANTÉRIEURS DONT L’EXÉCUTIONS’EST POURSUIVIE DURANT L’EXERCICEPar ail<strong>le</strong>urs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants,approuvés au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice.• Protoco<strong>le</strong> transactionnel entre la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et M. Christian Streiff du 30 mai 2005Mandataire social : M. Christian StreiffEn application du protoco<strong>le</strong> transactionnel conclu entre la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et M. Christian Streiff et autorisé par votre Conseild’administration dans sa séance du 3 mai 2005, M. Christian Streiff a perçu, en 2006, 0,7 million d’euros au titre de l’indemnité denon-concurrence et a bénéficié, jusqu’à ce qu’il retrouve un emploi, de la poursuite de la location de l’appartement qu’il occupe, du versementpar la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> d’une contribution à ses frais de bureau et de secrétariat (3 500 euros par mois), de l’usage d’une voiture etdes services d’un chauffeur.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -38>39


Rapport spécial des Commissairesaux comptes• Conventions liées au financement de l’offre publique d’achat sur Bristish Plaster Board plc entre la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>et BNP ParibasAdministrateur : M. Michel PébereauAu titre des six conventions conclues entre la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et BNP Paribas et autorisées par votre Conseil d’administration danssa séance du 21 juil<strong>le</strong>t 2005, BNP Paribas a perçu en 2006 de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> un montant global de 4,7 millions d’euros, quiinclut <strong>le</strong>s montants reversés par BNP Paribas aux banques participant à la syndication.• Prise de participation complémentaire dans Hankuk Glass Industries (HGI) par <strong>le</strong> Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en avril 2005Administrateur : M. Sehoon LeeVotre Conseil d’administration, dans sa séance du 24 mars 2005, a autorisé la conclusion d’une option d’achat, au bénéfice de sa filia<strong>le</strong>- SOFIAG - et une option de vente, au bénéfice du vendeur - Came<strong>le</strong>o Investments, société détenue par MM. Sehoon et Seheon Lee - sur <strong>le</strong>solde des actions de NAI Holding qui détient une participation de 34,5 % dans HGI. Ces options seront exerçab<strong>le</strong>s en avril de chaque année surla période de 2007 à 2012 et <strong>le</strong>ur prix d’exercice sera calculé en fonction des résultats de HGI et ce dans une fourchette comprise entre 78 et95 millions d’euros. Par ail<strong>le</strong>urs, conformément aux conventions, un complément de prix de 2,8 millions d’euros a été versé à Came<strong>le</strong>oInvestments et un montant identique sera éga<strong>le</strong>ment versé au vendeur si l’option d’achat ou l’option de vente est exercée entre 2007 et 2012,au titre de la plus-value de cession de certains terrains réalisée par HGI en 2006.Nous avons effectué nos travaux selon <strong>le</strong>s normes professionnel<strong>le</strong>s applicab<strong>le</strong>s en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligencesdestinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec <strong>le</strong>s documents de base dont el<strong>le</strong>s sont issues.Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, <strong>le</strong> 22 mars 2007Les Commissaires aux comptesPricewaterhouseCoopers AuditKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Pierre Coll Rémi Didier Jean Gatinaud


Rapport d’activitésur l’exercice 2006UNE NOUVELLE ANNÉEDE BONNE CROISSANCEDANS TOUTES LES ZONESEn 2006, pour la quatrième année consécutive,la croissance économique mondia<strong>le</strong>a été supérieure à 4 %, accélérant même à5 % sans que la flambée des prix des matièrespremières ne contrarie cet élan par destensions inflationnistes.L’atterrissage de l’économie américaines’est fait jusqu’à présent en douceur. Lavive correction sur <strong>le</strong> marché immobilier,marquée par <strong>le</strong> recul de 20 % des permisde construire entre mi-2005 et fin 2006 et<strong>le</strong> retrait de 25 % des mises en chantier n’apas déc<strong>le</strong>nché de réaction en chaîne sur laconsommation des ménages : la baisse desprix de l’énergie à l’automne, la dynamiquedes revenus réels sur un marché du travailtendu, la bonne tenue des marchés d’actionset de taux, ont fait plus que compenser pour<strong>le</strong> particulier, l’impact négatif de l’érosionmodérée des prix immobiliers.L’investissement productif a été stimulé à lafois par la nouvel<strong>le</strong> croissance de la profitabilité,la bonne santé financière des entrepriseset <strong>le</strong> niveau é<strong>le</strong>vé du taux d’utilisation descapacités de production.Les déséquilibres, financés par <strong>le</strong>s excédentsasiatiques, subsistent mais <strong>le</strong> redressementdes exportations aidé par <strong>le</strong> bas niveau dudollar a permis de stabiliser <strong>le</strong> déficit commercial.Deuxième moteur de l’économie mondia<strong>le</strong>,la Chine continue de progresser à un rythmeproche de 10 %. Malgré la batterie de mesurespubliques restrictives destinées à éviter lasurchauffe, l’investissement en capital fixene s’est qu’à peine infléchi et la productionindustriel<strong>le</strong> a rebondi en fin d’année. La sousévaluationdu Yuan lui ouvre largement <strong>le</strong>smarchés extérieurs.Les autres pays émergents ont eux aussiconservé un rythme soutenu de progrès.En Asie, l’économie indienne a augmentéson PIB de plus de 8 %, portée par <strong>le</strong> secteurdes services mais aussi en développant sonindustrie manufacturière et ses exportations.Le creusement du déficit public et <strong>le</strong>spressions inflationnistes sont, pour l’heure,restés sous contrô<strong>le</strong>.Les économies d’Europe de l’Est ont dans <strong>le</strong>urensemb<strong>le</strong> réalisé de bonnes performancesavec une croissance moyenne voisine de6 % pour <strong>le</strong>s 10 nouveaux membres del’Union Européenne. Le dynamisme dela consommation privée des échangescommerciaux et la contribution très positivede l’investissement en construction ontmarqué cette année.Les pays d’Amérique latine ont bien surmontéla bourrasque financière de mai-juinqui n’a pas entamé réel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> dynamismede <strong>le</strong>ur activité réel<strong>le</strong>. Ils sont désormais mieuxarmés pour résister à un choc externe.La Zone Euro a renoué en 2006 avec unecroissance soutenue. Trois moteurs l’ontentraînée : d’abord la consommation privéecar <strong>le</strong>s ménages ont vu <strong>le</strong> pouvoir d’achatde <strong>le</strong>ur revenu s’accroître avec la décrue desprix énergétiques et l’amorce d’un retour auxcréations d’emploi ; ensuite l’investissementen biens d’équipement et en constructionnon résidentiel<strong>le</strong> ; enfin <strong>le</strong>s exportations,même si <strong>le</strong>ur rythme s’est un peu ra<strong>le</strong>nti enmilieu d’année.Cette bel<strong>le</strong> performance d’ensemb<strong>le</strong> de laZone doit beaucoup au dynamisme extérieurde l’Al<strong>le</strong>magne qui touche en 2006<strong>le</strong>s dividendes des efforts accomplis cesdernières années pour rationaliser son appareilproductif et <strong>le</strong> rendre plus compétitif.La forte croissance du PIB germanique (+2,9 %) a d’abord été tirée par <strong>le</strong>s exportations(+ 12,9 % cette année) et, à moindretitre, par l’investissement (+ 6,4 %) avec,en fin d’année, des dépenses de constructiondynamiques prenant <strong>le</strong> relai d’achatsde machines qui s’essouff<strong>le</strong>nt un peu. Seu<strong>le</strong>déception, la consommation privée. El<strong>le</strong> s’estfina<strong>le</strong>ment révélée peu vive malgré un effet« Coupe du Monde » prometteur et quelquesanticipations d’achats de fin d’année avant lahausse de TVA du 1 er janvier 2007.L’Al<strong>le</strong>magne a tiré vers <strong>le</strong> haut l’activité enBelgique et aux Pays-Bas (+ 2,9 %) où el<strong>le</strong>a crû près de trois fois plus vite qu’en 2005.Autre record de croissance, celui de l’Espagnedont <strong>le</strong> PIB a accéléré à + 3,9 %. Nonobstantun endettement é<strong>le</strong>vé, <strong>le</strong>s ménages ontcontinué à consommer vigoureusement desproduits et des services et à investir dansl’immobilier. La reprise s’est renforcée dans <strong>le</strong>secteur manufacturier grâce notamment aurebond de l’investissement.L’Italie qui a engagé d’importants efforts derestructurations sectoriel<strong>le</strong>s (automobi<strong>le</strong>,banque...) a éga<strong>le</strong>ment retrouvé <strong>le</strong> chemin dela croissance en 2006, affichant son meil<strong>le</strong>urscore depuis six ans grâce au rebond de laconsommation des ménages et à la reprisedes exportations et de l’investissement.Dans ce contexte, la performance française,une des plus faib<strong>le</strong>s de la zone Euro (avecseu<strong>le</strong>ment + 2 %), a déçu. Les freins structurelsont continué à brider l’offre. La compétitivitéde l’appareil productif s’est avérée insuffisantesur <strong>le</strong>s marchés étrangers et c’estencore une fois la consommation privée quia soutenu la progression. Toutefois, l’accélérationde l’investissement professionnel et<strong>le</strong> renouveau du commerce extérieur en find’année, ouvrent des perspectives positives.Hors zone Euro, au Royaume-Uni, l’essordu secteur tertiaire (finance, tourisme, loisirs)a une nouvel<strong>le</strong> fois épaulé la croissance.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -40>41


Rapport d’activitésur l’exercice 2006Le progrès de la productivité, tant du travailque du capital, a encouragé l’investissementsans que <strong>le</strong> resserrement des conditions decrédit ne décourage la consommation, <strong>le</strong>sménages préférant s’endetter. La cherté dela livre sterling face aux grandes monnaiesa pesé sur la compétitivité industriel<strong>le</strong> maisel<strong>le</strong> a aussi amorti l’impact inflationniste liéau surcoût des matières premières.La reprise japonaise, marquée par la fin dutaux zéro, a été moins amp<strong>le</strong> qu’initia<strong>le</strong>mentespéré avec une croissance proche de 2,2 %.La stagnation du salaire moyen nippon, dueau remplacement des baby-boomers partantà la retraite par des jeunes moins payés, ajoutéeau glissement du partage de la va<strong>le</strong>ur ajoutéeen faveur du capital, pèsent sur <strong>le</strong> pouvoird’achat et brident la consommation des ménages.Même si <strong>le</strong> redressement de l’emploi et<strong>le</strong> recul du taux de chômage sont en marche,l’économie nipponne continue à appuyer sacroissance sur ses exportations, favoriséespar <strong>le</strong> faib<strong>le</strong> taux effectif réel du yen.CONSTRUCTIONAux États-Unis, la bul<strong>le</strong> immobilière s’estdégonflée en 2006. Les mises en chantiersont passées d’un rythme annuel de 2 millionsmi-2005 à 1,6 million en fin d’annéeet <strong>le</strong>s permis de 2,2 à 1,6 millions. Toutefois<strong>le</strong>s transactions sur <strong>le</strong> marché du neufcomme sur celui de l’ancien ne se sont paseffondrées. La baisse du prix moyen deslogements (- 3,5 %) est restée contenue,l’impact modéré du resserrement monétairesur <strong>le</strong>s taux de prêts hypothécaires a préservéla demande des ménages. En fin d’année,signe d’espoir, <strong>le</strong> moral des professionnels dusecteur s’est amélioré.En Europe, la construction al<strong>le</strong>mande a commencéà se redresser. Dans <strong>le</strong>s autres pays,<strong>le</strong> nombre de logements achevés a encorebattu des records en Espagne à plus de 700000, en France à 436 000, et au Royaume-Uni à 204 000. La hausse des taux de crédita un peu freiné cel<strong>le</strong> des prix. Le défi auquelse trouvent confrontés plusieurs pays européensconsiste à satisfaire <strong>le</strong>s importantsbesoins d’habitat à prix maitrisés venantdes catégories socia<strong>le</strong>s moyennes, sans tropalourdir un taux d’endettement des ménagesdéjà é<strong>le</strong>vé. Pour cela, la rénovation du parc delogements existants dans une optique dedéveloppement durab<strong>le</strong> (économie d’énergie,accessibilité…) constitue une voie prometteuse.ÉLECTRONIQUEEn 2006, <strong>le</strong> secteur a confirmé son allant :<strong>le</strong>s ventes mondia<strong>le</strong>s de semi-conducteursont voisiné <strong>le</strong>s 10 % de croissance en va<strong>le</strong>ur,compensant <strong>le</strong>ur stagnation sur <strong>le</strong> continentaméricain par de fortes progressions en Asieet en Europe. Les nouvel<strong>le</strong>s capacités de productioninstallées (+ 15 %) ont vite tourné àsaturation, ouvrant de bonnes perspectives2007. En é<strong>le</strong>ctronique grand public, <strong>le</strong>s ventesmondia<strong>le</strong>s de PC en progrès de + 9,5 %en volume, ont suivi la même bonne dynamique.AUTOMOBILEEn 2006, <strong>le</strong>s ventes mondia<strong>le</strong>s d’automobi<strong>le</strong>sont connu une cinquième année de croissancerecord, quasi tota<strong>le</strong>ment tirée par <strong>le</strong>s« BRIC’s » (Brésil, Russie, Inde, Chine) dont<strong>le</strong>s ventes cumulées ont explosé alors que <strong>le</strong>smarchés matures américains et européensmarquaient <strong>le</strong> pas. En terme de production,la croissance mondia<strong>le</strong> de véhicu<strong>le</strong>s légersa atteint 4,2 % à 66,4 millions d’unitéstandis que cel<strong>le</strong> des BRIC’s atteignait 12,3millions d’unités, dépassant <strong>le</strong>s 17 % decroissance.Aux États-Unis, <strong>le</strong>s ventes n’ont pas confirmé<strong>le</strong>ur bon début d’année : el<strong>le</strong>s ont fina<strong>le</strong>mentchuté de 2,6 %. Les facteurs ayant contribuéà cette évolution sont multip<strong>le</strong>s : <strong>le</strong> renchérissementdes prix à la pompe, des taux deprêts plus coûteux et pour <strong>le</strong>s constructeursaméricains, <strong>le</strong>s big3, des incentives en nettediminution et la désaffection des consommateurspour des modè<strong>le</strong>s trop gourmandsen carburants. Au total, avec <strong>le</strong>s délocalisationsla production américaine a chuté de5,7 %.L’Europe occidenta<strong>le</strong> échappe de peu aurecul. El<strong>le</strong> <strong>le</strong> doit à l’Al<strong>le</strong>magne dont <strong>le</strong>s ventes(+ 3,8 %) ont été « boostées » en fin d’annéeavant hausse de TVA. El<strong>le</strong> <strong>le</strong> doit aussi à l’Italie(+ 3,7 %) grâce à des exonérations de taxes,et enfin à quelques autres plus petits pays(Suède, Grèce, Irlande…). Le mouvement decet ensemb<strong>le</strong> a plus que compensé <strong>le</strong> replides immatriculations en France (- 3,3 %),en Espagne (- 2.0 %) et au Royaume-Uni(- 3,9 %). Au total, <strong>le</strong> marché ouest européena augmenté de 0,7 % à 14,62 millionsd’unités. Mais la production de la zonea, par contre de nouveau reculé (- 1,7 %)chutant fortement en France (- 9,8 %) et auRoyaume-Uni (- 7,9 %). L’Europe centra<strong>le</strong>et orienta<strong>le</strong> en profite. Avec l’intensificationde la concurrence et la hausse continue descoûts des facteurs, sa production (+ 18,1 %en 2006) s’enrichit de nouveaux modè<strong>le</strong>squi sont transférés dans cette zone, audétriment de certains pays, tels l’Espagneet <strong>le</strong> Portugal, choisis auparavant pour <strong>le</strong>urscoûts compétitifs.Bonne performance éga<strong>le</strong>ment de l’Amériquelatine où <strong>le</strong>s ventes au Brésil et en Argentineont crû respectivement de 12 % et 8 %, laproduction de la zone y compris Mexiques’accroissant de 12,5 %.Enfin, au Japon, alors que <strong>le</strong> marché intérieurdévissait de - 5,4 %, la production y compris<strong>le</strong>s exports affichait brillamment + 7,8 %.


DES RÉSULTATS À LEURPLUS HAUT NIVEAUHISTORIQUELes résultats de l’exercice 2006, en très fortecroissance et supérieurs aux objectifs envisagésont atteint <strong>le</strong>ur plus haut niveau de toutel’histoire du Groupe. Par rapport à 2005, <strong>le</strong>chiffre d’affaires (41 596 M) a progressé,à taux de change constants, de 18,2 %,<strong>le</strong> résultat d’exploitation (3 714 M) de29,8 %. Le résultat net hors plus ou moinsvaluesaugmente de 32,6 %. La contributiondes acquisitions au chiffre d’affaires représente,nette des cessions, une croissance de11,4 %.À l’origine de cette forte progression se trouveun niveau d’activité très soutenu, doublé encorollaire d’une nouvel<strong>le</strong> amélioration desperformances. L’année 2006 a d’abord bénéficié,en effet, d’un environnement économiqueporteur. Les marchés de la Constructionont fait preuve de dynamisme, grâce à lavigueur des marchés européens et à un débutde reprise en Al<strong>le</strong>magne, compensant ainsi labaisse du secteur résidentiel aux États-Unisau deuxième semestre. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s paysdéveloppés ont connu un haut niveau deproduction et d’investissements industriels,tandis que <strong>le</strong>s pays émergents manifestaientune forte croissance.Les performances du Groupe ont donc, dansce contexte, connu une nouvel<strong>le</strong> et très netteprogression. En particulier, la croissanceinterne a réalisé son meil<strong>le</strong>ur taux des dixdernières années, à 6,7 % (3,5 % pour <strong>le</strong>sprix, 3,2 % pour <strong>le</strong>s volumes), avec unenette accélération au deuxième semestre.La marge d’exploitation est éga<strong>le</strong>ment enhausse, à 8,9 % contre 8,2 % en 2005, et10,9 % hors Distribution Bâtiment contre9,8 % en 2005 (hors BPB). L’augmentationde l’autofinancement, de + 24 %, est très significative.Ces résultats traduisent la confirmationau second semestre des tendancesapparues au premier pour <strong>le</strong>s marchés de laconstruction. Les pô<strong>le</strong>s PPC et DistributionBâtiment y contribuent donc fortement,avec respectivement 8,7 % et 7 % de croissanceinterne, aidés par <strong>le</strong> redressement du<strong>Vitrage</strong> et du Conditionnement au deuxièmesemestre. Les métiers liés aux marchés dela consommation des ménages ont éga<strong>le</strong>mentcontinué à bénéficier d’une tendancefavorab<strong>le</strong>. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> Groupe a poursuivison développement en Asie et dans <strong>le</strong>s paysémergents, avec une croissance de 12,7 % àdonnées comparab<strong>le</strong>s.Au plan des résultats opérationnels, <strong>le</strong>s cinqpô<strong>le</strong>s du Groupe ont participé à ces progrès,sur la base d’une progression sensib<strong>le</strong> de <strong>le</strong>urchiffre d’affaires à données comparab<strong>le</strong>s.Celui du Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> est en nette progression(+ 8,6 % et 7,8 % à structure et tauxde change comparab<strong>le</strong>s), en particulier grâceà un fort rebond (+ 11,5 %) sur <strong>le</strong> secondsemestre des volumes et prix de vente. Lastructure des ventes a aussi évolué favorab<strong>le</strong>ment,par exemp<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s verres à couches,en nette percée depuis cinq ans, tandis que sepoursuivait la croissance en pays émergents,qui a absorbé 60 % des investissementsindustriels du Pô<strong>le</strong>. La rentabilité de celui-cis’est améliorée au deuxième semestre (9,8 %contre 9,4 % en 2005), mais s’est légèrementérodée sur l’ensemb<strong>le</strong> de l’année, en raison del’impact, au premier semestre, des coûts del’énergie et des matières premières.Le Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance agardé, à données comparab<strong>le</strong>s, un niveaud’activité soutenu (+ 3,3 % sur l’année)qui reflète la bonne tenue de ses marchésindustriels, en particulier dans <strong>le</strong>s domainesde l’énergie (bil<strong>le</strong>s céramiques pour laprospection pétrolière), de l’environnement(filtres à particu<strong>le</strong>s diesel) et de l’habitat. Labonne marge d’exploitation des Céramiques,Plastiques et Abrasifs (13 %) continuede progresser, cel<strong>le</strong> du Renforcement,en revanche, diminue nettement, affectéequ’el<strong>le</strong> a été par un nouveau recul des prix devente. Ceci explique <strong>le</strong> léger effritement, autotal, de la rentabilité du Pô<strong>le</strong> (10,1 % contre10,5 % en 2005).Le Pô<strong>le</strong> Produits pour la Construction affichela plus forte croissance interne du Groupe(+ 8,7 % à données comparab<strong>le</strong>s). Toutes <strong>le</strong>sactivités du Pô<strong>le</strong> ont contribué à ce progrès,malgré <strong>le</strong> ra<strong>le</strong>ntissement du marché de laconstruction résidentiel<strong>le</strong> neuve aux États-Unis au second semestre. La croissanceinterne des activités d’aménagement intérieur(Gypse et Isolation) s’est établie à deuxchiffres (respectivement 12,1 % et 10,4 %),grâce à la vigueur de la demande sur la plupartdes marchés et aux incitations de plusen plus nombreuses aux économies d’énergie,en particulier en Europe. L’activité profiteen outre, désormais, de la bonne et rapideintégration du Gypse dans <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> et des nombreusessynergies d’ores et déjà effectives sur<strong>le</strong>s gammes de produit et dans <strong>le</strong> domainede l’optimisation industriel<strong>le</strong> et de la logistique.Le progrès du résultat d’exploitation(RE), synergies comprises, s’établit à + 32 %et <strong>le</strong>ur relution sur <strong>le</strong> résultat net est estiméeà + 15 %. La Canalisation affiche éga<strong>le</strong>mentpour sa part une bonne croissance internede 9,6 % grâce à la forte progression desventes à la grande exportation et à un bonniveau d’activité en Europe. Les Matériaux deConstruction, qui ont bénéficié d’une fortecroissance des Mortiers industriels en Europeet en pays émergents, ont subi éga<strong>le</strong>mentl’impact du ra<strong>le</strong>ntissement, déjà cité, de laconstruction résidentiel<strong>le</strong> aux États-Unis. Auglobal, la rentabilité du Pô<strong>le</strong> est néanmoinsen forte hausse, à 12,7 % contre 9,2 % en2005, où l’effet BPB jouait très peu.Le Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment a réalisé éga<strong>le</strong>mentune forte progression de son chiffred’affaires, soit + 7 % sur l’année à structureet taux de change comparab<strong>le</strong> en particuliergrâce à un bon deuxième semestre et à untrès bon niveau d’activité dans <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>senseignes du Pô<strong>le</strong> en France, en Scandinavieet en Europe de l’Est, mais aussi, fait nouveau,en Al<strong>le</strong>magne. Les enseignes britanniquesont connu en revanche une croissanceplus modérée. Le Pô<strong>le</strong> a poursuivi par ail<strong>le</strong>urssa politique d’acquisitions de proximitédans <strong>le</strong>s principaux pays européens, soit54 sociétés pour un chiffre d’affaires estiméen année p<strong>le</strong>ine de 630 M. Le résultatd’exploitation progresse aussi fortement(+ 12,7 %) et dépasse la barre symboliquedu milliard d’euros, qui était cel<strong>le</strong> de la totalitédu Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en 1987.Le Pô<strong>le</strong> Conditionnement voit son chiffred’affaires progresser de 3,6 % à donnéescomparab<strong>le</strong>s, grâce notamment à une bonnerépercussion du coût des facteurs d’énergiedans l’activité Bouteil<strong>le</strong>s et Pots, aux États-Unis comme en Europe. La marge d’exploitationa donc progressé au deuxième semestreR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -42>43


Rapport d’activitésur l’exercice 2006(8,8 %) par rapport au semestre comparab<strong>le</strong>de 2005 (8,1 %), principa<strong>le</strong>ment en raisondes augmentations de prix et de l’améliorationdes performances industriel<strong>le</strong>s, mêmesi el<strong>le</strong> demeure en léger recul sur l’ensemb<strong>le</strong>de l’année. La cession de Calmar en coursd’année a fait sortir des comptes, par ail<strong>le</strong>urs,en année p<strong>le</strong>ine, 364 millions d’euros (M)de chiffre d’affaires et 56,8 M de résultatd’exploitation (RE). Dans <strong>le</strong> domaine de labouteil<strong>le</strong>, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> a poursuivi sa politique dedéveloppement en pays émergents, avec unnouveau four en Ukraine, une extension decapacité en Russie et la construction d’uneusine au Chili.L’analyse du chiffre d’affaires par zone géographiquetraduit éga<strong>le</strong>ment, à données comparab<strong>le</strong>s,un très bon niveau d’activité en France(+ 5,7 %) et dans <strong>le</strong>s autres pays d’Europeoccidenta<strong>le</strong> (+ 7,1 %), avec une accélérationmanifeste de la reprise en Al<strong>le</strong>magne audeuxième semestre (+ 11,8 %). La croissancemodérée de l’Amérique du Nord dansl’ensemb<strong>le</strong> de l’année (+ 3,1 %) résulte, aprèsun très bon premier semestre, du reflux dela construction neuve résidentiel<strong>le</strong> lors de laseconde moitié de l’année. Les pays émergentset l’Asie conservent une très bonnedynamique, avec une croissance interne de12,7 % et un progrès du chiffre d’affairestotal de près de 33 %.La répartition des ventes par grande zonese fait comme suit : 28,3 % pour la France,42,5 % pour <strong>le</strong>s autres pays d’Europe occidenta<strong>le</strong>,16 % pour l’Amérique du Nord et13,2 % pour <strong>le</strong>s pays émergents et l’Asie-Pacifique.Le résultat d’exploitation augmente de29,9 %(29,8 % à taux de change constants),à raison de 29 % pour <strong>le</strong>s pays développés etde 36 % pour <strong>le</strong>s pays émergents et l’Asie. Lamarge d’exploitation globa<strong>le</strong> du Groupe augmentesensib<strong>le</strong>ment à 8,9 % et 10,9 % horsDistribution Bâtiment, en particulier grâce àune bel<strong>le</strong> dynamique sur <strong>le</strong>s deux semestreset à la contribution de l’activité Gypse.L’augmentation du résultat d’exploitationexplique pour l’essentiel la progression durésultat opérationnel (+ 30,1 %). Les chargeshors exploitation sont en augmentation, à367 millions d’euros (M) contre 288 M en2005, en raison de nouvel<strong>le</strong>s opérations derestructurations (213 M contre 184 M)liées aux différentes mesures d’économie,de gestion des coûts et donc de productivité,menées dans <strong>le</strong> Groupe tant en Europe qu’auxÉtats-Unis. En revanche la prévision au titredes litiges liés à l’amiante est en diminution(95 M contre 100 M) en raison de l’évolutionde ce dossier.Les plus ou moins-values de cession etdépréciations exceptionnel<strong>le</strong>s d’actifs s’élèventà - 27 M, <strong>le</strong>s plus-values de cessionsd’actifs réalisées sur l’année (175 M, dont146 M sur la vente de Calmar) ayant étéplus que compensées par des dépréciationsexceptionnel<strong>le</strong>s d’autres actifs, pour202 M.Le résultat net (part du Groupe) de 1 637 Mest en hausse de 29,5 % par rapport à2005. Hors plus ou moins-values, saprogression est supérieure à 1 702 Mcontre 1 284 M en 2005, soit de + 32,6 %.Rapporté au nombre de titres composant <strong>le</strong>capital social au 31 décembre 2006, <strong>le</strong> bénéficenet par action hors plus ou moins-valuesreprésente 4,62 contre 3,72 en 2005,soit une croissance de 24,2 %. Avec plus oumoins-values, il s’établit à 4,44 , en progrèsde 21,3 %.D’autres facteurs ont contribué à l’améliorationdes résultats. L’amélioration du Besoinen Fonds de Rou<strong>le</strong>ment d’Exploitation (BFRE),exprimée en nombre de jours, s’est poursuivie(44 jours contre 49 en 2005). Ce sontau total 16 jours de BFRE qui ont été gagnésdepuis 2002.L’autofinancement libre s’est maintenu à unniveau é<strong>le</strong>vé (1 183 M, contre 1 062 M en2005), malgré des investissements industrielsen augmentation par rapport à 2005(2 191 M contre 1 756 M), en raison de<strong>le</strong>ur maintien à un niveau é<strong>le</strong>vé dans <strong>le</strong>s paysémergents et en Asie (27,1 % du total) et del’intégration de ceux de BPB, dont l’effort aporté sur la création de nouvel<strong>le</strong>s capacités,en Europe et ail<strong>le</strong>urs.Les investissements en titres se sont é<strong>le</strong>vésà 584 M, dont 355 M pour la DistributionBâtiment et 142 M dans <strong>le</strong>s Produits pourla Construction. Sont intervenus en regard :891 M de cessions, dont 670 M pour cel<strong>le</strong>sde Calmar (Conditionnement) et Synf<strong>le</strong>x (MHP)et 208 M de cessions d’immobilisations.L’endettement net s’est inscrit en diminution(11,6 milliards d’euros contre 12,9).Rapporté à des fonds propres en augmentation(14,5 milliards d’euros contre 12,3 milliardsà fin 2005) son ratio s’améliore, de104 % à 80 %.


INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS ET EN TITRES INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS (HORS CRÉDIT-BAIL)(en millions d’euros) 2004 2005 2006PAR PÔLE ET ACTIVITÉ<strong>Vitrage</strong> 448 485 448Matériaux Haute Performance 240 271 225Céramiques & Plastiques et Abrasifs 132 187 161Renforcement 108 84 64Produits pour la Construction 296 355 844Matériaux de Construction 101 102 142Isolation 144 145 145Gypse - 52 487Canalisation 51 56 70Distribution Bâtiment 249 327 315Conditionnement 302 305 335Divers 5 13 24TOTAL GROUPE 1 540 1 756 2 191PAR GRANDE ZONEFrance 363 391 485Autres pays d’Europe occidenta<strong>le</strong> 483 574 749Amérique du Nord 273 256 363Pays émergents et Asie 421 535 594TOTAL GROUPE 1 540 1 756 2 191 INVESTISSEMENTS EN TITRESVa<strong>le</strong>ur Chiffre d’affairesAcquisitions 2006 (en millions d’euros) des titres estimé en annéep<strong>le</strong>ine<strong>Vitrage</strong> 14 -Matériaux Haute Performance 6 4Produits pour la Construction 142 222Distribution Bâtiment 355 630Conditionnement 67 15TOTAL ACQUISITIONS 584 871dont acquisitions en pays émergents 208 238Acquisitions 2005 (en millions d’euros)<strong>Vitrage</strong> 161 143Matériaux Haute Performance 48 62Produits pour la Construction 6 051 3 773dont BPB 5 929 3 610Distribution Bâtiment 628 1 245Conditionnement 98 120Holdings 5 -TOTAL ACQUISITIONS 6 991 5 343dont acquisitions en pays émergents 408 482Acquisitions 2004 (en millions d’euros)<strong>Vitrage</strong> 49 49Matériaux Haute Performance 27 28Produits pour la Construction 51 70Distribution Bâtiment 529 1 820Conditionnement 2 -TOTAL ACQUISITIONS 658 1 967dont acquisitions en pays émergents 82 81R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -44>45


Le <strong>Vitrage</strong> produit, transforme et commer-cialisedes produits verriers pour deuxmarchés principaux : <strong>le</strong> Bâtiment et l’Automobi<strong>le</strong>.Son activité se répartit en quatregrands métiers : fabrication de verre plat,transformation et distribution du verre pour<strong>le</strong> bâtiment, vitrages pour l’automobi<strong>le</strong>,et spécialités (verre pour l’é<strong>le</strong>ctroménager,vitrages anti-feu, verres de protectionnucléaire, verres pour l’é<strong>le</strong>ctronique).La fabrication de verre plat se fait dans degrandes unités industriel<strong>le</strong>s, sur un outilspécifique, <strong>le</strong> float. Sur ces lignes sontélaborés différents types de vitrages :verres clairs, teintés… Des verres à couches,obtenus par <strong>le</strong> dépôt de couches spécifiquesou d’oxydes métalliques, sont éga<strong>le</strong>mentfabriqués dans ces unités.Ils sont notamment utilisés pour l’isolationthermique et <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> solaire. Présentdans 40 pays, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> possède 32 unités defabrication de verre plat, dont 7 en participation,auxquel<strong>le</strong>s il convient d’ajouter deuxnouvel<strong>le</strong>s lignes en cours de construction auMexique et en Pologne.Les deux tiers du verre produit sur ces lignesindustriel<strong>le</strong>s ne sont pas vendus en l’étatmais transformés, notamment pour <strong>le</strong> marchédu bâtiment. L’activité « Transforma-Pô<strong>le</strong><strong>Vitrage</strong>:CONTRIBUTION AU GROUPEtion Bâtiment » du Pô<strong>le</strong> s’exerce à traversun réseau de sociétés de transformation etde distribution. El<strong>le</strong> couvre un vaste champd’applications : façades, grands projetsarchitecturaux, équipements urbains,menuiseries industriel<strong>le</strong>s, meub<strong>le</strong>s, élémentsde sal<strong>le</strong>s de bains, verre de décoration intérieure.Toutes ces applications sont porteusesde fortes innovations comme <strong>le</strong>s verres basémissifs,<strong>le</strong>s verres é<strong>le</strong>ctrochromes ou é<strong>le</strong>ctrocommandés,<strong>le</strong>s verres anti-effraction.Le Pô<strong>le</strong> se définit éga<strong>le</strong>ment comme équipementierAutomobi<strong>le</strong>. Il livre à ses clients,<strong>le</strong>s grands constructeurs européens et mondiaux,des pare-brise, des glaces latéra<strong>le</strong>s,des lunettes arrière, des toits de verre, desmodu<strong>le</strong>s prémontés. Trempés, feuil<strong>le</strong>tés,teintés, ou revêtus de couches hautes performancesselon <strong>le</strong>ur usage, <strong>le</strong>s vitrages sontdes produits comp<strong>le</strong>xes. En rapide évolution,ces produits répondent aux besoins croissantsde sécurité et de confort des usagers(vision, isolation thermique et acoustique). LePô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> produit éga<strong>le</strong>ment des vitragespour l’Aéronautique et <strong>le</strong>s Transports.Autour de la notion de Spécialités, sontregroupées aussi différentes sociétés ayantdes compétences spécifiques sur des marchéscomme l’é<strong>le</strong>ctroménager (Euroveder,2006 2005 2004En % du chiffre d’affaires 12 % 13 % 14 %En % du résultat d’exploitation 13 % 16 % 17 %En % de l’autofinancement 16 % 19 % 19 %PRINCIPALES DONNÉES CONSOLIDÉES(en millions d’euros) 2006 2005 2004Chiffre d’affaires 5 083 4 680 4 429Résultat d’exploitation 480 453 461Autofinancement 529 528 511Investissements industriels 448 485 448Les chiffres d’affaires par Pô<strong>le</strong> incluent <strong>le</strong>s ventes internes.Eurokera), <strong>le</strong>s vitrages anti-feu (<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Vetrotech International), l’optique industriel<strong>le</strong>,ou encore la réfrigération commercia<strong>le</strong>.Pour répondre avec efficacité aux besoinsde ces différents marchés, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong>a adopté une organisation adaptée à <strong>le</strong>ursspécificités :- <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass pour <strong>le</strong>s verres debase ;- Les <strong>Vitrage</strong>s de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> pour la transformationet la distribution du verre pour <strong>le</strong>Bâtiment ;- <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit pour <strong>le</strong>s marchés del’Automobi<strong>le</strong> et des Transports ;- <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Spécialités.En 2006, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> a construit un floaten Roumanie, pays où il n’était pas présentjusque-là. L’ACTIVITÉ EN 2006En 2006, <strong>le</strong> chiffre d’affaires du Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong>s’établit à 5,1 milliards d’euros, en augmentationde + 8,6 % par rapport à 2005, avecun effet de change favorab<strong>le</strong>, du fait essentiel<strong>le</strong>mentde l’appréciation du Réal brésilien,du Won coréen et du Zloty polonais face àl’euro et d’un effet périmètre négatif (cessionà l’Isolation d’Hankuk Haniso et désengagementdes sociétés du transport en Amériquedu Nord). A structure et taux de changecomparab<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> chiffre d’affaires enregistreune croissance de + 7,8 %.En Europe, <strong>le</strong> chiffre d’affaires de l’activitéfloat a progressé de + 17,4 %, grâce d’unepart à la progression des volumes, essentiel<strong>le</strong>menten Al<strong>le</strong>magne et en Europe de l’Est, età l’effet positif sur <strong>le</strong> prix de vente de l’application,sur l’ensemb<strong>le</strong> de l’année, de la surchargede coûts d’énergie liée au cours du pétro<strong>le</strong>,qui avait été mise en place fin 2004. Horsd’Europe, <strong>le</strong> chiffre d’affaires de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Glass a fortement progressé, outre <strong>le</strong>s effetschange et périmètre, grâce à la croissance


des volumes, au Brésil, en Chine, ainsi qu’enInde, où la deuxième ligne a été terminée etmise en exploitation en novembre 2005. Àsigna<strong>le</strong>r cependant, <strong>le</strong>s pressions subies àla baisse du prix float au Brésil, et en Coréedans un contexte de hausses de coûts.Le réseau des <strong>Vitrage</strong>s de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> (transformationbâtiment) a vu pour sa part sonchiffre d’affaires progresser de 6,3 %, grâce àl’augmentation des volumes et des prix.En Europe, après un recul en 2005, <strong>le</strong>chiffre d’affaires sur <strong>le</strong> marché des vitragespour l’automobi<strong>le</strong> a progressé en 2006, lacroissance des volumes (principa<strong>le</strong>ment enPologne) ayant compensé la baisse des prixdéjà constatée en 2005. Hors d’Europe, <strong>le</strong>svolumes ont continué à progresser, grâce auxnouvel<strong>le</strong>s usines en Chine et en Inde et à laforte croissance au Brésil et au Mexique.La Division Transport (vitrages pour l’aéronautique,<strong>le</strong> ferroviaire, <strong>le</strong>s cars et bus…) aconnu une baisse du chiffre d’affaires, àla suite du désengagement des activitésaux États-Unis fin 2005, mais une bonneprogression dans ses marchés et régionstraditionnels.Autover (distribution de produits de remplacementpour l’automobi<strong>le</strong>) a connu, uneannée de plus, une croissance de ses ventes.Le chiffre d’affaires dans <strong>le</strong>s Spécialités acontinué sa progression, avec notammentune activité verre anti-feu soutenue.En 2006, <strong>le</strong> résultat d’exploitation du Pô<strong>le</strong><strong>Vitrage</strong> est en progression par rapport à 2005,marqué par <strong>le</strong>s pertes liées au démarrage desactivités en Chine et par la sévère augmentationdes coûts des matières premières et de l’énergie.Ces deux impacts ont pu être compenséspresque en totalité par une gestion rigoureusedes prix de vente et par l’amélioration, généraliséedans tous <strong>le</strong>s métiers du Pô<strong>le</strong>, des performancestechniques et des coûts. PERSPECTIVES 2007L’année 2007 sera marquée par <strong>le</strong>s faitsprincipaux suivants :- La poursuite de la hausse des coûts defacteurs, principa<strong>le</strong>ment de l’énergie mais àun rythme sans doute moins appuyé qu’en2006.- L’augmentation des volumes, qui estattendue dans tous <strong>le</strong>s métiers du Pô<strong>le</strong><strong>Vitrage</strong> (verre float, produits à couches,produits transformés, vitrages pour l’Automobi<strong>le</strong>ou d’autres marchés).- La montée en puissance du nouveau floaten Roumanie, la finalisation de la constructiondu float au Mexique dont <strong>le</strong> démarrageest prévu fin 2007, et <strong>le</strong> démarrage d’unnouveau float en Pologne.- La poursuite du programme d’améliorationdes performances techniques.VITRAGEMÉTIERS ET PRODUITS PRINCIPALES UTILISATIONS PRINCIPAUX CONCURRENTS POSITION COMPÉTITIVE* Produits de baseVerres clairs et teintés, verres à couchesVerre plat Transformation etdistribution BâtimentConstruction, bâtiment, aménagementsintérieurs, industrie du meub<strong>le</strong> NSG (Japon) Asahi (Japon) Guardian (États-Unis) Leader en Europe N° 3 mondial Verre Automobi<strong>le</strong>Produits transparents et de sécurité pourl’automobi<strong>le</strong>, verres de remplacementAéronautique et Transports P.P.G (États-Unis) Cardinal (États-Unis) SpécialitésVerres anti-feu, verres de protection nucléaire,optique industriel<strong>le</strong>, é<strong>le</strong>ctroménager,réfrigération commercia<strong>le</strong>,verres pour l’é<strong>le</strong>ctronique, photovoltaïque Schott (Al<strong>le</strong>magne) Corning (États-Unis)* Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -46>47


Pô<strong>le</strong> MatériauxHaute PerformanceLe Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance (MHP)fournit des produits et des solutions pour desapplications industriel<strong>le</strong>s exigeantes, en s’appuyantsur ses compétences technologiqueset ses plates-formes matériaux. Ses clientssont essentiel<strong>le</strong>ment des entreprises industriel<strong>le</strong>squi ont pour objectifs d’augmenter laproductivité de <strong>le</strong>urs procédés, d’allonger ladurée de vie de <strong>le</strong>urs équipements, ou d’améliorerla performance de <strong>le</strong>urs produits. Lessolutions proposées par <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> impliquentsouvent une relation de co-développementtechnologique avec ses principaux clients.Le Pô<strong>le</strong> MHP dispose d’un appareil de productionmondial comprenant plus de 250 usinesdans 35 pays. Le chiffre d’affaires est réalisé àhauteur de 34 % depuis l’Europe développée,de 40 % depuis l’Amérique du Nord, et de26 % depuis l’Asie et <strong>le</strong>s pays émergents. LePô<strong>le</strong> emploie près de 35 800 personnes, dontseu<strong>le</strong>ment 31 % en Europe de l’Ouest. La basede clientè<strong>le</strong> du Pô<strong>le</strong> se répartit entre <strong>le</strong> secteurindustriel (57 % du chiffre d’affaires, dontl’industrie mécanique, la métallurgie, l’énergie,la chimie, <strong>le</strong> bio-médical et l’opto-é<strong>le</strong>ctronique),<strong>le</strong> secteur des équipements detransport (21 %, dont l’automobi<strong>le</strong> et l’aéronautique),<strong>le</strong> secteur de la construction (14 %), etCONTRIBUTION AU GROUPEl’équipement des ménages (8 %). Lesproduits du Pô<strong>le</strong> entrent pour <strong>le</strong>s deux tiersdans la fabrication d’équipements industriels,et pour un tiers sont des consommab<strong>le</strong>s.Les activités qui aujourd’hui constituent <strong>le</strong>Pô<strong>le</strong> MHP résultent d’une ambitieuse politiquede croissance interne et externe. À uncœur historique constitué par <strong>le</strong>s réfractairesverriers, <strong>le</strong>s filaments de verre et <strong>le</strong> quartz,<strong>le</strong> Groupe a ajouté un ensemb<strong>le</strong> de métiersliés aux matériaux à fort contenu technologiqueau travers d’une vingtaine d’acquisitionsstructurantes, dont <strong>le</strong>s plus importantes ontété Bay Mills en 1986 (tissus de Filamentsde verre), Norton (abrasifs, plastiques, céramiques)et Bicron (cristaux) en 1990, Carborundum(céramiques et abrasifs) en 1996 etFuron (plastiques) en 1999.Le Pô<strong>le</strong> a conforté sa cohérence par des synergiesinternes, sa capacité d’innovation etsa présence active dans <strong>le</strong>s principaux bassinsindustriels du monde.Il regroupe un ensemb<strong>le</strong> de métiers présentantdes caractéristiques communes : positions de <strong>le</strong>ader mondial (1) sur des marchésindustriels diversifiés ; fort contenu technologique des produits dehaute performance, impliquant des relations de2006 2005 2004En % du chiffre d’affaires 12 % 14 % 14 %En % du résultat d’exploitation 13 % 18 % 18 %En % de l’autofinancement 13 % 16 % 18 %PRINCIPALES DONNÉES CONSOLIDÉES(en millions d’euros) 2006 2005 2004Chiffre d’affaires 4 938 4 880 4 732Résultat d’exploitation 500 511 503Autofinancement 432 446 488Investissements industriels 226 271 240Les chiffres d’affaires par Pô<strong>le</strong> incluent <strong>le</strong>s des ventes internes.(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>co-développement avec <strong>le</strong>s principaux clients ; potentiel de croissance fourni par <strong>le</strong>snouvel<strong>le</strong>s applications, <strong>le</strong>s pays émergentset <strong>le</strong>s opportunités d’acquisitions dans desindustries fragmentées ; rotation des capitaux plus é<strong>le</strong>vée que cel<strong>le</strong>des autres activités industriel<strong>le</strong>s du Groupe.La structure opérationnel<strong>le</strong> et fonctionnel<strong>le</strong>a évolué en 2006 de manière à favoriser <strong>le</strong>déploiement des synergies et à mieux servir<strong>le</strong>s grands marchés. Le Pô<strong>le</strong> comprend cinq« Activités » distinctes : <strong>le</strong>s Céramiques(incluant <strong>le</strong>s grains & poudres, <strong>le</strong>s cristaux et<strong>le</strong>s céramiques stricto sensu), <strong>le</strong>s Plastiquesde Performance, <strong>le</strong>s Abrasifs, <strong>le</strong>s Renforcement& Composites, <strong>le</strong>s Solutions Texti<strong>le</strong>s. L’ACTIVITÉ EN 2006Dans son ensemb<strong>le</strong> <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> a démontréen 2006 la solidité de ses positions surses marchés traditionnels. Sa profitabilités’est maintenue à un niveau é<strong>le</strong>vé malgré<strong>le</strong> renchérissement des coûts des matièrespremières et de l’énergie. Toutefois, l’ActivitéRenforcement & Composites reste affectéepar l’augmentation de la facture énergétique,la faib<strong>le</strong>sse du dollar, et la concurrence despays émergents (Chine principa<strong>le</strong>ment).En 2006, la stratégie du Pô<strong>le</strong> MHP a consisté à : poursuivre <strong>le</strong> développement en Asie et enpays émergents, en créant ou en augmentantsensib<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s capacités de 5 sitesmajeurs, dont quatre en Chine ; lancer sur <strong>le</strong> site de Rödental (Al<strong>le</strong>magne)la production de ses filtres à particu<strong>le</strong>s encarbure de silicium pour moteurs diesel, enprévision de la mise en œuvre des normeseuropéennes qui <strong>le</strong>s imposeront à tous <strong>le</strong>svéhicu<strong>le</strong>s légers diesel en 2010 ; augmenter l’effort de recherche et développement(+ 9 % entre 2005 et 2006), enfavorisant <strong>le</strong>s synergies entre <strong>le</strong>s Activités eten focalisant <strong>le</strong>s ressources sur un nombrelimité d’opportunités de forte croissance ;


poursuivre l’optimisation du portefeuil<strong>le</strong>d’activités.Les arbitrages de portefeuil<strong>le</strong> ont conduità une évolution de périmètre qui a eu unimpact global de l’ordre de - 2 % sur <strong>le</strong> chiffred’affaires du Pô<strong>le</strong> en 2006. Quelques activités ont été cédées ou arrêtéescar jugées non stratégiques ou insuffisammentrentab<strong>le</strong>s, notamment Synf<strong>le</strong>x, activitéde tuyaux pour fluides à haute pression activesur <strong>le</strong> marché des équipementiers pour poidslourds,qui a été cédée au groupe Eaton. Des acquisitions de tail<strong>le</strong> limitée sont venuesrenforcer <strong>le</strong>s cœurs de métier du Pô<strong>le</strong> : OrientAbrasives, un industriel indien produisant desabrasifs agglomérés, Consolidated PolymerTechnologies, producteur de tubes de performancepour <strong>le</strong> secteur médical aux États-Unis, une usine de grains abrasifs en Chine.Activité CéramiquesCette Activité regroupe l’ensemb<strong>le</strong> desmétiers produisant des matériaux ou descomposants à base de céramique, c’est-àdireau sens large tout matériau qui ne soit nimétallique ni organique, en dehors du verre.Les propriétés clés des céramiques (principa<strong>le</strong>ment,la dureté, la résistance à l’abrasion,<strong>le</strong>s qualités réfractaires, <strong>le</strong> comportementé<strong>le</strong>ctromagnétique adaptab<strong>le</strong> aux besoins, lastabilité chimique, la cristallinité, la porosité,etc.) en font des matériaux indispensab<strong>le</strong>spour un grand nombre d’applications industriel<strong>le</strong>sexigeantes.Les grandes lignes de produits de l’ActivitéCéramiques sont : Les Grains et Poudres. Ce sont desmatériaux céramiques sous forme de bil<strong>le</strong>s,de grains ou de poudres, dont la composition,la forme des grains et <strong>le</strong>ur granulométrie estadaptée aux besoins du client. Ces produitsservent de matière première pour la fabricationde réfractaires, de céramiques et d’abrasifs,ou bien sont utilisés comme composantsdans des procédés de production et de traitementdes hydrocarbures (agents de soutènementappelés « proppants », et supportsde catalyse pétrochimique) ou pour <strong>le</strong> microbroyage(bil<strong>le</strong>s en zircone). Le Pô<strong>le</strong> est <strong>le</strong>adermondial (1) , en particulier pour <strong>le</strong>s produits àbase de Carbure de Silicium et de Zircone. Les Céramiques réfractaires. Ces composants,qui entrent dans la construction desfours industriels, sont utilisés pour <strong>le</strong>urspropriétés de résistance thermomécaniqueet de stabilité chimique dans <strong>le</strong>s conditionsextrêmes dictées par l’application du client.Cette famil<strong>le</strong> de produits comprend aussi<strong>le</strong>s plaques de blindage pour <strong>le</strong>s gi<strong>le</strong>ts parebal<strong>le</strong>set <strong>le</strong> matériel de combat et <strong>le</strong>s tui<strong>le</strong>sde revêtement intérieur des turbines à gaz.Le Pô<strong>le</strong> est <strong>le</strong>ader mondial (1) des réfractairespour l’industrie verrière (en particulier pour lafabrication des afficheurs pour écrans platsLCD et PDP) et pour l’industrie métallurgiquenon-ferreuse. Les Céramiques Avancées. Ce sont descomposants en céramiques dites fines,fabriqués en série, et qui valorisent <strong>le</strong>s propriétéscaractéristiques de ces matériauxpour des applications de niche. On y trouve,par exemp<strong>le</strong>, des bil<strong>le</strong>s pour rou<strong>le</strong>ment, desallumeurs é<strong>le</strong>ctriques, des composants antidéchargeé<strong>le</strong>ctrostatique, des filtres pourfonderie, des isolants é<strong>le</strong>ctriques. Les Filtres à Particu<strong>le</strong>s DPF. Face auxnouvel<strong>le</strong>s rég<strong>le</strong>mentations anti-pollution enEurope et dans <strong>le</strong> reste du monde, <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>sDiesel devront progressivement être équipésd’un filtre à particu<strong>le</strong>s auto-régénérant.Ce type de filtre est en fort développement enAl<strong>le</strong>magne où <strong>le</strong> gouvernement vient d’adopteren 2006 une loi octroyant une subventionaux automobilistes roulant au diesel qui équipent<strong>le</strong>ur véhicu<strong>le</strong> de ce dispositif. Le Pô<strong>le</strong> MHPvient de se lancer dans ce marché occupéjusqu’à présent par des concurrents japonais.Le filtre de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a été adopté parplusieurs constructeurs automobi<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>marché européen des véhicu<strong>le</strong>s légers diesel.Le démarrage de production de cette nouvel<strong>le</strong>ligne de produits majeure a débuté en 2006avec la vente de 45 000 filtres. Les Cristaux. Les matériaux cristallins ontdes propriétés très particulières qui <strong>le</strong>s rendentindispensab<strong>le</strong>s dans un grand nombred’industries de haute technologie : sous formede détecteurs (halogénures et oxydes « scintillants» pour l’imagerie médica<strong>le</strong>, la prospectionpétrolière, la sécurité), de composantsoptiques, de substrats (fenêtres en saphir pourl’aéronautique, <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s pour la photolithographiedes semi-conducteurs, substrats pourdiodes é<strong>le</strong>ctro-luminescentes LED…), ou dans<strong>le</strong>s équipements industriels c<strong>le</strong>fs (creusets enquartz pour la croissance du silicium solaire).Pour <strong>le</strong>s produits à base de cristaux ou la silicepour applications optiques, la précision dufinissage de surface est souvent aussi importanteque la qualité du matériau lui-même, cequi en fait un domaine privilégié de co-développementavec <strong>le</strong>s abrasifs. Le Pô<strong>le</strong> MHP est<strong>le</strong>ader mondial (1) des cristaux scintillants.En 2006, l’Activité Céramiques a réalisé1 489 M de chiffre d’affaires, en croissancede 3 % à périmètre et taux de changecomparab<strong>le</strong>s. Sa rentabilité a progressé, grâceà son <strong>le</strong>adership mondial dans un contextemacro-économique favorab<strong>le</strong> à l’équipementindustriel et grâce aux rationalisations industriel<strong>le</strong>smenées en 2005 et 2006. Certainsmarchés en forte croissance y ont particulièrementcontribué, tels la prospection et <strong>le</strong>traitement des hydrocarbures (proppants,supports de catalyse), <strong>le</strong>s écrans plats LCDet PDP (réfractaires verriers à haute teneuren zircone), <strong>le</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>stechnologies de l’environnement (poudresen carbure de silicium pour filtres à particu<strong>le</strong>s,grains super-abrasifs pour la découpe desilicium pour applications photovoltaïques),<strong>le</strong>s marchés de la défense et de la sécurité(plaques de blindage, détecteurs).Au plan industriel, <strong>le</strong>s réalisations notab<strong>le</strong>sde l’année ont été : Démarrage de nouvel<strong>le</strong>s lignes de poudrede carbure de silicium en Norvège ; Mise en service de deux lignes de productionde filtres à particu<strong>le</strong> diesel à Rödental(Al<strong>le</strong>magne) ; Construction d’une unité de productiongrains de carbure de silicium et d’une usinede proppants au Venezuela ; Construction d’une usine de proppants,d’un site de production de grains céramiquesà base de zircone à Dengfeng (Chine) ; Démarrage d’une nouvel<strong>le</strong> usine de réfractairesfrittés pour fours de verrerie en Chine ; Début de production d’allumeurs é<strong>le</strong>ctriquesau Mexique.(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -48>49


Pô<strong>le</strong>MatériauxHaute PerformanceActivité Plastiques dePerformanceCette Activité regroupe <strong>le</strong>s métiers de transformationdes matériaux plastiques issusde l’acquisition de Norton (1990), de Furon(1999) et de ChemFab (2001). Dans l’universdes matériaux plastiques, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> MHP seconcentre sur la transformation des matièresplastiques présentant des performances particulièresde tenue en température, de résistanceà la corrosion et de neutralité chimique(fluoro-polymères, polyimides, silicones).Les principa<strong>le</strong>s lignes de produits de l’ActivitéPlastiques de Performance sont : Les Paliers et Joints. Ce sont des composantsmécaniques en fluoropolymères (souventassociés à du métal) fabriqués en grandesérie, à destination principa<strong>le</strong>ment de l’industrieautomobi<strong>le</strong> et aéronautique. Les paliers etjoints en composites plastique-métal bénéficientd’un effet de substitution par rapportaux joints et rou<strong>le</strong>ments à bil<strong>le</strong>s classiques. Les Systèmes pour fluides. Il s’agit principa<strong>le</strong>mentde tubes, de connecteurs et devannes en PVC, en fluoropolymères ou ensilicone, servant à la manutention de fluidesdans l’industrie agro-alimentaire, é<strong>le</strong>ctroniqueou biomédica<strong>le</strong> lorsque <strong>le</strong>s propriétés depureté et de d’inertie chimique sont recherchées.La fiabilité étant critique dans ces applications,<strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> MHP s’appuie sur des compétencesreconnues et des marques fortes. Les Films, Mousses et Tissus enduits. Cesont des matériaux composites <strong>le</strong> plus souventplats, associant une ou plusieurs matièresplastiques et éventuel<strong>le</strong>ment des tissus deFilaments de verre et des adhésifs, pour desapplications de niche. Les produits peuventêtre utilisés pour <strong>le</strong>urs fonctions de protection(radômes, ensemb<strong>le</strong>s architecturaux, tenuesindividuel<strong>le</strong>s, encapsulation des cellu<strong>le</strong>s photovoltaïques,moulage des matériaux composites),de jointure (pare-brise automobi<strong>le</strong>, vitragebâtiment), ou de revêtement plus ou moinsadhésif (bandes de cuisson alimentaire, rou<strong>le</strong>auxadhésifs, revêtement intérieur des avions).En 2006, l’Activité Plastiques de Performancea réalisé 690 Mde chiffre d’affaires, en croissancede 7,4 % à périmètre et taux de changecomparab<strong>le</strong>s. El<strong>le</strong> a bénéficié du dynamismedes marchés médicaux, pharmaceutiques,aéronautique et du semiconducteur. L’Activitéa cherché à renforcer sa croissance interne etses résultats en se focalisant sur l’innovation,l’excel<strong>le</strong>nce industriel<strong>le</strong> et l’expansion géographique.Après la cession de Synf<strong>le</strong>x (tuyauxpour <strong>le</strong> marché des poids lourds, de l’agroalimentaireet de la production d’hydrocarbures),el<strong>le</strong> est recentrée sur ses cœurs demétier <strong>le</strong>s plus performants qui lui offrent desopportunités de croissance par acquisition.Le département des systèmes pour fluides aainsi été renforcé de l’acquisition de ConsolidatedPolymer Technologies, activité d’extrusionde tubes en polymères de performance,basée en Floride, au tout début 2007.Activité Renforcement &Composites et Activité SolutionsTexti<strong>le</strong>sLes deux filières intègrent un métier amont(filateur de verre sous l’identité « <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex ») et aval (tisseur sous l’identité« <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Technical Fabrics »).L’Activité Renforcement & Composites avocation à servir <strong>le</strong> marché des matériauxcomposites pour l’automobi<strong>le</strong>, l’aéronautique,<strong>le</strong>s pa<strong>le</strong>s d’éoliennes et la marine alors quel’Activité Solutions Texti<strong>le</strong>s a vocation à servirprincipa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> marché de la construction etdes applications industriel<strong>le</strong>s hors composites.Les principa<strong>le</strong>s lignes de produits de l’ActivitéRenforcement et Composites sont : Filaments de verre. Les produits, à basede verre texti<strong>le</strong> (dit « verre E »), prennent laforme de filaments coupés, de mèches, ou demats. Ils servent au renforcement des matériauxcomposites à matrice thermoplastiqueou thermodurcissab<strong>le</strong>, comme <strong>le</strong>s élémentsde carrosserie et pièces automobi<strong>le</strong>s, cuveset conteneurs, coques de bateaux, matérielde sport. Certains produits pour applicationsspécifiques mettent en œuvre des types deverre spéciaux, comme <strong>le</strong> verre alcali-résistantpour <strong>le</strong> renforcement des ciments par exemp<strong>le</strong>.Le Pô<strong>le</strong> MHP est co-<strong>le</strong>ader mondial (1) ,sous la marque Vetrotex, dans ce segment. Tissus de renforcement. Issue de la volontéstratégique de l’activité Renforcement de s’intégreren aval depuis 10 ans, cette famil<strong>le</strong> deproduits lui permet d’augmenter sa va<strong>le</strong>urajoutée, de se rapprocher des marchés finals,et de développer des solutions plus intégréespour <strong>le</strong> marché des composites. Lesfilamentsde renforcement (de verre, mais éga<strong>le</strong>mentd’autres types de filaments comme <strong>le</strong> carbone,<strong>le</strong> polyester, <strong>le</strong> polyéthylène, ou <strong>le</strong>sfibres organiques et minéra<strong>le</strong>s) sont tissésen utilisant un éventail de procédés adaptésà l’application visée, comme la fabricationde pa<strong>le</strong>s d’éoliennes, de coques de bateauxou d’éléments de carrosserie automobi<strong>le</strong>. LePô<strong>le</strong> MHP est <strong>le</strong>ader mondial (1) pour <strong>le</strong>s renfortsde pa<strong>le</strong>s éoliennes à base de verre.Les principa<strong>le</strong>s lignes de produits de l’ActivitéSolutions Texti<strong>le</strong>s sont : Fils de verre. Les produits, à base de verretexti<strong>le</strong> (dit « verre E »), prennent la forme,dans ce cas, de fils en bobine après une opérationde retordage. Traditionnel<strong>le</strong>ment, l’applicationprincipa<strong>le</strong> est <strong>le</strong> renforcement desplaques pour circuits imprimés (PCB é<strong>le</strong>ctronique): ce secteur s’est largement délocalisé(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>


vers l’Asie au cours des dernières années, etVetrotex s’en est progressivement désengagé,au profit d’un renforcement des ventes sur <strong>le</strong>smarchés de la construction et d’autres industries.Leader sur ces marchés en Europe et enAmérique du Nord (1) , Solutions Texti<strong>le</strong>s renforceson approche d’intégration industriel<strong>le</strong> etcommercia<strong>le</strong> amont-aval, en accompagnantnotamment <strong>le</strong> développement de son clientinterne <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Technical Fabrics. Tissus de renforcement. Ce sont des tissusde fils de verre, éventuel<strong>le</strong>ment enduits, quiservent à renforcer <strong>le</strong>s matériaux de construction(voi<strong>le</strong>s pour bardeaux asphaltés, toi<strong>le</strong> àpeindre, renforts de façade, gril<strong>le</strong>s pour moustiquaires,géotexti<strong>le</strong>s) ou bien <strong>le</strong>s produitsindustriels (gril<strong>le</strong>s pour meu<strong>le</strong>s abrasives,gril<strong>le</strong>s turbinées, renforts de tissus enduits). LePô<strong>le</strong> MHP est <strong>le</strong>ader mondial (1) sur ses segmentsavec un ensemb<strong>le</strong> de marques loca<strong>le</strong>s.En 2006, ces activités ont réalisé ensemb<strong>le</strong>un chiffre d’affaires consolidé de 1 365 Mdans un contexte qui est resté diffici<strong>le</strong>. Face àla concurrence d’acteurs provenant des paysémergents (en particulier de la Chine), <strong>le</strong>s deuxActivités ont poursuivi <strong>le</strong>ur trip<strong>le</strong> stratégie d’intégrationamont-aval, de développement despécialités, et de saturation de <strong>le</strong>urs platesformesde production en pays à bas coûts(Chine, Inde, Russie, Mexique, Brésil). La politiqued’investissements a été très sé<strong>le</strong>ctive en 2006,donnant la priorité aux transferts de capacitévers <strong>le</strong>s sites à bas coûts (Tchéquie, Mexique),tout en modernisant radica<strong>le</strong>ment plusieursusines anciennes (France, Al<strong>le</strong>magne).En juil<strong>le</strong>t 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et Owens-Corning ont annoncé <strong>le</strong>ur intention de rapprocher<strong>le</strong>urs activités mondia<strong>le</strong>s de Renforcementet Composites. Cette entreprisecommune, dont <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> resteraitactionnaire à 40 %, formerait un acteur de1,8Mds $ de chiffre d’affaires et serait enmesure de dégager des synergies technologiqueset de fonctionnement significatives.L’accord, signé <strong>le</strong> 20 février 2007 et portantsur la création de l’entreprise commune« OCV Reinforcements», devrait être finaliséà la mi 2007, sous réserve des autorisationsdes autorités de concurrence compétentes.AbrasifsLa politique d’acquisitions de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>dans <strong>le</strong> domaine des matériaux de performancea donné lieu à l’émergence du <strong>le</strong>adermondial des abrasifs industriels, présent globa<strong>le</strong>mentsur un grand nombre de lignes deproduits. L’Activité actuel<strong>le</strong> s’est construiteautour de Norton (abrasifs agglomérés et appliqués,États-Unis, 1990), de Winter (superabrasifs,Europe, 1996), de Unicorn (superabrasifs,Europe, 1997) et de F<strong>le</strong>xovit (meu<strong>le</strong>sminces, Europe, 1998). Le portefeuil<strong>le</strong> de produitsainsi constitué confère à l’Activité Abrasifsun positionnement unique qui lui permetd’offrir à ses clients des solutions d’abrasionadaptées à toutes ses applications. Dégrossissage,finition d’états de surface, polissage,découpe, rectification : à chaque étape duprocessus, l’Activité Abrasifs apporte unesolution en termes de produits et d’expertise.L’Activité mise sur <strong>le</strong> service, <strong>le</strong> co-développementde proximité, <strong>le</strong> lancement de nouveauxproduits et la rationalisation industriel<strong>le</strong> pourrésister à la pression concurrentiel<strong>le</strong>.Les principa<strong>le</strong>s lignes de produits sont : Les Abrasifs Agglomérés. Il s’agit de meu<strong>le</strong>sabrasives constituées de grains abrasifs,naturels ou synthétiques, agglomérés àl’aide de liants organiques ou vitreux. La tail<strong>le</strong>des meu<strong>le</strong>s varie considérab<strong>le</strong>ment depuis<strong>le</strong>s petites meu<strong>le</strong>s montées sur tige pour lajoail<strong>le</strong>rie, jusqu’à des meu<strong>le</strong>s de 12 tonnespour <strong>le</strong> dépulpage du bois dans l’industrie papetière.Répondant à des besoins spécifiquesdes clients industriels, <strong>le</strong>s produits sont engénéral conçus sur mesure. Les Meu<strong>le</strong>s Minces. Ces meu<strong>le</strong>s sont desabrasifs agglomérés en forme de disque findont la structure est renforcée par une gril<strong>le</strong> deFilaments de verre. Pour ces produits, la longueurdes séries permet l’automatisation desprocessus de production. Les marchés servissont aussi bien des activités industriel<strong>le</strong>s quedes activités liées au bâtiment et au bricolage. Les Abrasifs Appliqués. Ils sont constituésde grains abrasifs collés sur des substrats enpapier, toi<strong>le</strong>, filaments ou synthétiques. Lesrou<strong>le</strong>aux ainsi produits sont ensuite découpésen bandes, disques, feuil<strong>le</strong>s. Les applicationsconcernées vont du polissage de pa<strong>le</strong>sde turbines de réacteurs, jusqu’au polissagede précision pour la finition d’états de surface,aussi bien chez des clients industrielsque dans <strong>le</strong> bricolage. La tail<strong>le</strong> des produitsva de pastil<strong>le</strong>s de quelques millimètres, à desbandes de plusieurs mètres de large. Les Super-Abrasifs. Ce sont des meu<strong>le</strong>s oudes outils fabriqués à partir de diamant ou denitrure de bore cubique, associé à des liants àbase de résine ou de métal. Ces meu<strong>le</strong>s sontutilisées dans des applications sur matériauxdurs ou friab<strong>le</strong>s et sont caractérisées par unelongueur de vie supérieure à cel<strong>le</strong> des meu<strong>le</strong>sconventionnel<strong>le</strong>s. Leur précision peut, danscertaines applications é<strong>le</strong>ctroniques, s’approcherdu nanomètre. Les super-abrasifssont utilisés dans la plupart des industries(automobi<strong>le</strong>, aéronautique…), ainsi que dans<strong>le</strong> secteur de la construction.En 2006, l’Activité Abrasifs a réalisé un chiffred’affaires de 1 471 M, en croissance de 2 %à périmètre et taux de change comparab<strong>le</strong>s.L’Activité Abrasifs a poursuivi sa stratégie dedifférentiation par <strong>le</strong> service et l’innovation,et de développement en pays émergents.Le volume d’activité des abrasifs, très lié auniveau de la production industriel<strong>le</strong> de chaquezone géographique, a poursuivi son essor enpays émergents et en Amérique du Nord,mais a stagné en Europe de l’Ouest. Le lancementde nouveaux produits s’est accéléré et larationalisation industriel<strong>le</strong> a été poursuivie enEurope. Les investissements industriels ontété répartis de manière équilibrée entre <strong>le</strong>spays émergents (augmentations de capacitéet extensions de gammes de produits locaux)et <strong>le</strong>s pays développés (rationalisation industriel<strong>le</strong>et automatisation). PERSPECTIVES 2007En 2007, <strong>le</strong>s perspectives d’évolution desmarchés restent contrastées. Les applicationsliées à l’énergie et à l’environnementsont toujours prévues en croissance, alorsque l’habitat montre des signes de ra<strong>le</strong>ntissement,notamment aux USA. Le marché del’automobi<strong>le</strong> reste faib<strong>le</strong>, ainsi que l’équipementindustriel en Europe. Par contre, <strong>le</strong> marchéde la construction en Europe restera fort.(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -50>51


Pô<strong>le</strong>MatériauxHaute PerformanceCéramiquesLes cristaux attendent une nouvel<strong>le</strong> année decroissance sur un portefeuil<strong>le</strong> de produits etapplications largement renouvelé, basé surdes secteurs prévus en croissance (explorationpétrolière, Sécurité, Photovoltaïque,Imagerie médica<strong>le</strong>)L’activité Céramiques prévoit de poursuivre sacroissance à partir d’un soc<strong>le</strong> solide de compétences.Les principaux axes de développementsont <strong>le</strong> marché du haut de gamme ducarbure de silicium, l’innovation et la diversificationdes grains abrasifs, et la poursuitedes projets de croissance de capacité sur <strong>le</strong>marché des proppants.PlastiquesDans <strong>le</strong> domaine des plastiques, la poursuited’une croissance dynamique est attendueen 2007, alimentée par l’innovation, <strong>le</strong>développement en pays émergents et <strong>le</strong>sacquisitions. L’expansion des plastiques deperformance est favorisée par la substitutiondu métal dans <strong>le</strong>s applications médica<strong>le</strong>s etbiopharmaceutiques, l’émergence de nouvel<strong>le</strong>sapplications pour <strong>le</strong>s composantsmécaniques à base de polymères de performanceet l’innovation dans <strong>le</strong>s films.AbrasifsLes priorités resteront l’augmentation de l’effortde R&D, l’accélération du développement desabrasifs en pays émergents et la poursuite del’adaptation du dispositif industriel en Europe.Le dispositif industriel en pays émergentssera renforcé par des investissements decapacité se traduisant par l’ouverture d’unenouvel<strong>le</strong> usine en Chine pour <strong>le</strong>s AbrasifsAppliqués.Activité Renforcement &Composites et Activité SolutionsTexti<strong>le</strong>sDans un contexte de croissance de marchémodérée (de 3 à 5 %), la priorité est donnéeà l’optimisation de l’utilisation de l’outil industriel,sans extension majeure de capacité, enpoursuivant <strong>le</strong>s efforts de différentiation techniqueet commercia<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s réorganisations dela production, au profit des sites à bas coûts.Sur <strong>le</strong>s marchés de la construction, l’activitéSolutions Texti<strong>le</strong>s poursuivra sa politique desaturation et d’intégration amont-aval surses sites à bas coûts, afin d’améliorer sa positioncompétitive et d’accélérer <strong>le</strong>s transfertsde technologie. Sur <strong>le</strong>s marchés industriels,l’intensification des projets de co-développementconstituera <strong>le</strong> moteur de la croissancedes ventes de fils texti<strong>le</strong>s pour des applicationsspécialisées à haute va<strong>le</strong>ur ajoutée.MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCEMÉTIERS ET PRODUITS PRINCIPALES UTILISATIONS PRINCIPAUX CONCURRENTS POSITION COMPÉTITIVE *CÉRAMIQUES Grains et Poudres Matières premières pour l’industrie des abrasifs etdes céramiquesBil<strong>le</strong>s pour micro-broyagePigments minérauxSupports de catalyse pour la pétrochimieAgents de soutènement (proppants) pourl’industrie pétrolière* Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Réfractaires Céramiques Avancées Filtres à particu<strong>le</strong>s DPF CristauxBlocs pour la construction des fours industriels deverrerie (y compris verres spéciaux pour afficheursplats LCD et PDP), céramique, métallurgie et énergie.Plaques de blindage pour l’industrie de la défenseCéramiques fines pour l’é<strong>le</strong>ctroménager,l’automobi<strong>le</strong>, l’aéronautique, l’aérospatia<strong>le</strong>,l’é<strong>le</strong>ctronique, <strong>le</strong> nucléaire, <strong>le</strong> pétro<strong>le</strong>,la pétrochimieFiltres anti-pollution équipant <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s Dieselpermettant de réduire <strong>le</strong>s émissions de particu<strong>le</strong>sde suie et de gaz NOxDétecteurs pour l’imagerie médica<strong>le</strong>,la prospection pétrolière et la sécuritéSubstrats, composants et équipements pourl’industrie des semi-conducteurs et de l’optique Carbo Ceramics (États-Unis) Imerys (France) Astron (Australie) Volzhsky (Russie) Fujimi (Japon) Asahi (Japon) Cookson Vesuvius(Grande-Bretagne) General E<strong>le</strong>ctric (USA) Ceradyne (USA) Kyocera (Japon) CeramTec (Al<strong>le</strong>magne) Asahi (Japon) Ibiden (Japon) NGK (Japon) Corning (US) Kyocera (Japon) II-VI (États-Unis) Heraeus (Al<strong>le</strong>magne) N°1 mondial pour <strong>le</strong>carbure de silicium N°1 mondial pour <strong>le</strong>sgrains abrasifs à base dezircone N°1 mondial pour <strong>le</strong>sbil<strong>le</strong>s céramiques N°2 mondial pour <strong>le</strong>sproppants N°1 mondial des réfractairespour l’industrie verrière et lamétallurgie non-ferreuse N°1 ou N°2 en fonctiondes niches N°2 ou 3 mondialdu secteur N°1 mondial pourla scintillation


MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCEMÉTIERS ET PRODUITS PRINCIPALES UTILISATIONS PRINCIPAUX CONCURRENTS POSITION COMPÉTITIVE *PLASTIQUESDE PERFOR-MANCE Paliers et jointsPièces de friction pour l’automobi<strong>le</strong>,l’aéronautique et <strong>le</strong>s machines industriel<strong>le</strong>s Trel<strong>le</strong>borg (Suède) Glacier Garlock (États-Unis) N° 1 mondial des palierspour applications automobi<strong>le</strong>s Systèmes pour fluidesTubes, vannes et connecteurs pour la gestion desfluides pour l’agro-alimentaire, <strong>le</strong> bio-médical,l’automobi<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s semi-conducteurs Entegris (États-Unis) Stedim (France) Parker Hannifin (États-Unis) N°2 mondial des tubes despécialités Kuriyama (Japon) Films, mousses et tissusenduitsRevêtements adhésifs, ensemb<strong>le</strong>s architecturaux,radômes, tenues de protection, bandes de cuissonalimentaire, moulage des matériaux composites,jointure métal-verre pour l’automobi<strong>le</strong> ou <strong>le</strong>bâtiment 3M (États-Unis) Rogers (États-Unis) DuPont (États-Unis) Nitto Denko (Japon) N°1 mondial des tissusenduits de fluoro-polymèresRENFOR-CEMENT &COMPOSITES Filaments de verreFils coupés, mats fils continus et mèches (rovings)en filaments de verre pour <strong>le</strong> renforcement desmatériaux composites Owens Corning (États-Unis) P.P.G. (États-Unis) Nippon E<strong>le</strong>ctric Glass (Japon) Jushi, Taishan, CPIC (Chine) Co-Leader mondial pour laFilaments de verre Tissus de renforcementdes matériaux compositesTissus pour <strong>le</strong> renforcement des matériauxcomposites, à base de filaments de verre, dekevlar ou de carbone, pour l’automobi<strong>le</strong>,transports, construction, biens d’équipement etde loisirs, industrie é<strong>le</strong>ctrique et é<strong>le</strong>ctronique Owens Corning (États-Unis) Hexcel (États-Unis) N°1 mondial pour <strong>le</strong>stissus de renforcement despa<strong>le</strong>s d’éolienneSOLUTIONSTEXTILES Fils de verre texti<strong>le</strong> Bobines de fils de verre pour l’industrie texti<strong>le</strong> AGY (États-Unis) Nittobo (Japon) P.P.G. (États-Unis) N°1 mondial pour <strong>le</strong>stissus pour la construction Tissus de renforcementpour la construction etl’industrieRenforts divers pour <strong>le</strong> secteur de la construction(renforcement de façade, toi<strong>le</strong> à peindre,géotexti<strong>le</strong>s, gril<strong>le</strong>s pour moustiquaires) Johns Manvil<strong>le</strong> (États-Unis) Phifer (États-Unis) New York Wire (États-Unis) N°1 mondial pour la toi<strong>le</strong>à peindreABRASIFS Abrasifs Agglomérés Dégrossissage, rectifications, affûtage desmatériaux et outils : aéronautique, automobi<strong>le</strong>,transformation des métaux, sidérurgie, rou<strong>le</strong>ment Carbo plc (Royaume-Uni) Noritake (Japon) Tyrolit (Autriche) Leader mondial pourl’ensemb<strong>le</strong> des métiersabrasifs Meu<strong>le</strong>s mincesTronçonnage et ébarbage, transformation demétaux, maintenance, énergie, sidérurgie,construction et bricolage (meu<strong>le</strong>s minces) SAIT (Italie, États-Unis) Tyrolit (Autriche) Comet (Slovénie)* Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasifs appliqués Super-abrasifsTraitement de surfaces, ponçage : aéronautique,automobi<strong>le</strong>, ameub<strong>le</strong>ment, machines portatives,sidérurgie, bijouterie, horlogerie, biomédicalTravaux de précision : aéronautique, automobi<strong>le</strong>,rou<strong>le</strong>ments, outils coupants, é<strong>le</strong>ctronique,matériaux compositesVerreMatériaux de construction 3 M (États-Unis) Hermes (Al<strong>le</strong>magne) Klingspor (Al<strong>le</strong>magne) SIA (Suisse) Asahi (Japon) Diamant Boart (Belgique) Noritake (Japon) Wendt Boart (Belgique)R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -52>53


Pô<strong>le</strong>Produits pourla ConstructionLe Pô<strong>le</strong> Produits pour la Construction (PPC)comprend <strong>le</strong>s activités Gypse, Isolation,Produits d’extérieur, Canalisation et Mortiersindustriels. La richesse et la diversitédes métiers du Pô<strong>le</strong> permettent d’offrir, pourl’ensemb<strong>le</strong> des domaines de la construction,une solution adaptée à chaque besoin : isolationacoustique et thermique, revêtementde façades, toiture, aménagement intérieuret extérieur, canalisation. La réussite du Pô<strong>le</strong>s’explique par des atouts exceptionnels : deséquipes très professionnel<strong>le</strong>s, des marquesreconnues et des positions stratégiquessolides.L’année 2006 a été marquée par l’intégrationde BPB devenue l’Activité Gypse, avecen particulier la recherche et la mise en placede synergies dans <strong>le</strong> cadre du projet Symbiosis.Ce projet a d’ores et déjà permis desgains significatifs, conformes aux prévisions.Le Pô<strong>le</strong> a ainsi identifié et quantifié 100 Mde synergies sur l’ensemb<strong>le</strong> de l’année 2007,50 millions ayant été déjà réalisées en 2006.Par ail<strong>le</strong>urs, des synergies de développementsont attendues en 2007, notamment en termesde marketing, de R&D et de croissanceexterne. Toutes <strong>le</strong>s activités du Pô<strong>le</strong> poursuivent<strong>le</strong>ur stratégie d’expansion.CONTRIBUTION AU GROUPE2006 2005* 2004En % du chiffre d’affaires 24 % 19 % 18 %En % du résultat d’exploitation 37 % 22 % 20 %En % de l’autofinancement 31 % 20 % 20 %PRINCIPALES DONNÉES CONSOLIDÉES(en millions d’euros) 2006 2005 2004Chiffre d’affaires 10 876 6 694 6 019Résultat d’exploitation 1 376 614 542Autofinancement 1 048 559 540Investissements industriels 846 358 295* BPB consolidé au 1 er décembre 2005.Les chiffres d’affaires par Pô<strong>le</strong> incluent <strong>le</strong>s ventes internes.(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>GYPSEL’Activité Gypse représente la plus importanteactivité du Pô<strong>le</strong> Produits pour la Constructionet fait suite à l’acquisition de la société BPB.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Gypse est <strong>le</strong> premier fournisseurmondial de plaque de plâtre et de plâtreainsi que l’un des principaux fournisseurs deproduits d’isolation en polystyrène expansé,de dal<strong>le</strong>s de plafond et autres produits pourl’aménagement intérieur.L’Activité Gypse aspire à être <strong>le</strong> fournisseurpréféré pour des systèmes d’aménagementintérieur performants et innovants.Avec plus de 12 500 collaborateurs travaillantsur 130 sites de production, sa présenceinternationa<strong>le</strong> lui permet de s’adapteraux attentes loca<strong>le</strong>s de ses clients.Ses processus qualité garantissent unservice haut de gamme et renforcent saposition de <strong>le</strong>ader mondial (1) des systèmesà base de plaque de plâtre et de plâtres. Lessystèmes plaques de plâtre de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Gypse continuent ainsi d’enregistrer l’un desmeil<strong>le</strong>urs taux de pénétration du marché etde croissance dans <strong>le</strong> secteur de l’aménagementintérieur.Les prescripteurs et <strong>le</strong>s clients du mondeentier bénéficient, avec l’Activité Gypse, d’unelarge gamme de solutions destinées à satisfaire<strong>le</strong>s besoins en matière de résistanceau feu et à l’humidité, d’isolation thermiqueet acoustique, de confort et d’esthétique ducadre de vie.L’Activité Gypse s’engage à répondre au besoinessentiel des marchés mondiaux enmatière de normes technologiques, toujoursplus strictes, relatives à l’efficacité énergétiqueet aux exigences de sécurité.L’Activité Gypse fournit actuel<strong>le</strong>ment environ20 % des plaques de plâtre vendues dans <strong>le</strong>monde. La demande va encore croître grâceà une pénétration plus rapide des marchésémergents et une application plus large dessystèmes faci<strong>le</strong>s à instal<strong>le</strong>r sur <strong>le</strong>s marchésdes pays en développement ou développéset bénéficiant d’une grande renommée grâceaux marques Placo®, Gyproc®, Rigips® etProRoc®.Les produits en plâtres traditionnels et allégésde <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Gypse représentent unepart significative des ventes loca<strong>le</strong>s, tant surdes marchés fortement développés que surdes marchés en développement et émergents.Avec un total annuel des ventes s’é<strong>le</strong>vantà environ 5 millions de tonnes, l’Activité


Gypse est <strong>le</strong> premier fournisseur mondial deplâtres de qualité supérieure.L’Activité Gypse est guidée par une stratégieclaire de croissance visant à développer <strong>le</strong>fort potentiel mondial des produits à base degypse, en orientant ses actions vers : la croissance rentab<strong>le</strong> des ventes en investissanten matériel et ressources pour renforcerson <strong>le</strong>adership mondial ; l’innovation et <strong>le</strong> développement de nouveauxsystèmes intégrant <strong>le</strong>s performancesacoustiques, thermiques, de résistance auxfeux destinés à l’aménagement intérieur ; l’intégration de cette activité dans <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong>Produits pour la Construction et <strong>le</strong> développementd’un programme de synergies avec <strong>le</strong>sactivités Isolation et Mortiers ; la réduction continue des coûts ; <strong>le</strong> développement des compétences descollaborateurs en donnant une large autonomieaux équipes commercia<strong>le</strong>s afin qu’el<strong>le</strong>sgèrent avec succès <strong>le</strong>s activités loca<strong>le</strong>s. L’ACTIVITÉ EN 2006Les résultats de l’année 2006 pour l’ActivitéGypse présentent une excel<strong>le</strong>nte progression.Les volumes de vente de plaque de plâtreont été limités par la capacité de productionsur certains marchés clés, notammentaux États-Unis. Les volumes de la plaque deplâtre et des plâtres de construction ont augmentéde plus de 5 % par rapport à 2005.La hausse des prix de vente des produitsphares a bien compensé l’impact de la forteaugmentation des coûts de l’énergie. D’excel<strong>le</strong>ntsrésultats ont été enregistrés en Europeet en Amérique du Nord, deux des principa<strong>le</strong>srégions.Dans <strong>le</strong> cadre d’un programme d’augmentationdes capacités de production visantà accroître <strong>le</strong>s ventes à moyen terme, troisnouvel<strong>le</strong>s usines de plaque de plâtre ont démarrédurant l’année 2006 en Espagne, enMalaisie, en Inde, ainsi qu’une usine de plâtresau Mexique. De nouveaux sites de plaquede plâtre doivent être ouverts en 2007sur <strong>le</strong>s marchés où nos capacités de productionsont limitées, notamment en Chine, auRoyaume-Uni et aux États-Unis. PERSPECTIVES 2007Les prévisions pour l’Activité Gypse en 2007sont prometteuses. Grâce à une demandesoutenue sur tous ses marchés à l’exceptiondes États-Unis, l’activité Gypse verra sesvolumes de vente continuer à progresser en2007. El<strong>le</strong> s’attachera par ail<strong>le</strong>urs à répercuterla forte hausse des énergies et matièrespremières sur ses prix de vente.Six nouveaux sites de production vont démarreren 2007 afin de répondre aux besoinsde l’Europe de l’Est, de l’Asie et de l’Amériquedu Nord. Une septième usine, fruit d’uneacquisition, basée en Argentine, complétera<strong>le</strong> dispositif de production de Gypse.L’Activité Gypse va poursuivre l’améliorationde ses capacités de production, de sesmoyens commerciaux et bénéficier des synergiesavec <strong>le</strong>s activités Isolation et Mortiersindustriels.ISOLATIONL’Isolation a des activités réparties entre la lainede verre (procédé TEL), la laine de roche, <strong>le</strong>splafonds acoustiques et de spécialité, et <strong>le</strong>smousses (activité de distribution en partenariatavec <strong>le</strong>s grands producteurs chimiques).L’Activité Isolation a pour mission de créer,autour de la marque mondia<strong>le</strong> ISOVER, des solutionsde mise en œuvre efficaces qui apportentà tous un confort de vie en toute sécuritéet contribuent à protéger l’environnement.Ses produits sont commercialisés sous formede panneaux, rou<strong>le</strong>aux, laine en vrac oucoquil<strong>le</strong>s. Ils sont principa<strong>le</strong>ment destinés aumarché du bâtiment : isolation des toits, desmurs et des sols, pour réduire la consommationd’énergie, <strong>le</strong>s nuisances sonores et maximiser<strong>le</strong> confort. Dans beaucoup de pays, <strong>le</strong>développement de normes règ<strong>le</strong>mentairesconcernant l’isolation thermique et acoustiquedans la construction constitue une basesolide pour la croissance de ces applications.Outre ces usages pour la construction neuveet la rénovation, une partie des ventes couvre<strong>le</strong> domaine de l’isolation technique desinstallations industriel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s plus comp<strong>le</strong>xes,ainsi que des marchés spécifiques comme laculture hors sol.Le secteur spécifique des plafonds et ossaturesmétalliques est éga<strong>le</strong>ment un axe dedéveloppement important, où l’expertisetechnique de l’activité Isolation est appréciéepar <strong>le</strong>s professionnels, avec des marquescomme Ecophon, Celotex, Eurocoustic, API,Gabe<strong>le</strong>x, Plafometal… La division Plafondss’est agrandie en 2006 avec l’arrivée des plafondsen plâtre (Gyptone, Casoprano, Decogips,Gyprex, Rigitone). El<strong>le</strong> offre désormais,dans plus de 50 pays, une gamme complèteet performante grâce à l’association demarques spécialisées.L’Activité Isolation iso<strong>le</strong> une maison sur troisen Europe, une sur cinq aux États-Unis.El<strong>le</strong> est présente sur tous <strong>le</strong>s continents,soit comme producteur, soit à travers seslicenciés. L’Activité Isolation est ainsi <strong>le</strong> N°1mondial en laines minéra<strong>le</strong>s (1) .La politique de l’Activité Isolation vise à s’organiserautour de grandes régions favorisant<strong>le</strong>s synergies industriel<strong>le</strong>s et commercia<strong>le</strong>sentre <strong>le</strong>s pays. Son objectif est de maintenirsa grande réactivité vis-à-vis des besoins desmarchés. Dans <strong>le</strong> cadre du projet « Symbiosis», plus de 400 projets locaux ont parail<strong>le</strong>urs été lancés en 2006 entre <strong>le</strong>s activitésIsolation et Gypse, afin de pouvoir apporterdes réponses plus complètes aux attentesdes marchés, en particulier dans l’aménagementintérieur.Dans <strong>le</strong>s pays industrialisés où son <strong>le</strong>adershipest historique, l’Activité Isolation développede nouveaux systèmes à forte va<strong>le</strong>ur ajoutée.Dans <strong>le</strong>s pays émergents où <strong>le</strong> besoin(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -54>55


Pô<strong>le</strong>Produits pourla Constructiongrandissant de confort se conjugue avec desconditions climatiques diffici<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s équipesnationa<strong>le</strong>s ISOVER développent avec succèsune stratégie de pénétration systématiquede toutes <strong>le</strong>s applications pour atteindre partoutdes positions fortes. L’agrandissementdes usines de Yegorievsk en Russie et deGliwice en Pologne, ainsi que la nouvel<strong>le</strong> implantationindustriel<strong>le</strong> à Ploiesti en Roumanies’inscrivent dans cette politique. La stratégiegloba<strong>le</strong> de l’activité Isolation, avec la marquemondia<strong>le</strong>, ISOVER, s’articu<strong>le</strong> ainsi autour desaxes suivants :- renforcement du <strong>le</strong>adership d’Isover dans<strong>le</strong> domaine des laines minéra<strong>le</strong>s par l’innovationtechnologique et <strong>le</strong> développement desystèmes et produits innovants ;- poursuite et accélération du développementdans <strong>le</strong>s pays émergents, en particulier enEurope Centra<strong>le</strong>, en Russie et en Turquie ;- renforcement de ses positions dans <strong>le</strong> domainedes plafonds en jouant <strong>le</strong>s synergiesproduits (plafonds soft verre et roche, plafondsmétalliques, plafonds wet-felt, profilés)en Europe et Amérique du Nord et en recherchantl’expansion géographique ;- contribution active au développement durab<strong>le</strong>par l’amélioration des performances environnementa<strong>le</strong>sdes usines et des produits,et par la mise en va<strong>le</strong>ur de l’apport des lainesminéra<strong>le</strong>s à la protection de l’environnement. L’ACTIVITÉ EN 2006À l’instar des deux années précédentes, 2006aura été une excel<strong>le</strong>nte année pour l’ActivitéIsolation, qui a enregistré une très forte progressionde son chiffre d’affaires et de sonrésultat d’exploitation.Tous <strong>le</strong>s marchés européens ont connu unecroissance soutenue en 2006, y compris l’Al<strong>le</strong>magnequi s’est redressée après plusieursannées de recul. Grâce au démarrage de ladeuxième ligne de laine de verre à l’usine deYegorievsk dans la région de Moscou, l’ActivitéIsolation a pu profiter à p<strong>le</strong>in de la fortecroissance des marchés en Europe de l’Est(Russie, Pologne, Ukraine, Pays Baltes). AuxÉtats-Unis, la demande s’est maintenue àun niveau é<strong>le</strong>vé au premier semestre, ce quia permis de réaliser une hausse des prix devente, mais a fortement fléchi après l’été.La nette amélioration du résultat d’exploitationrésulte de la hausse conjuguée desprix sur tous <strong>le</strong>s marchés et des volumes devente en Europe, ce qui a permis de compenserl’augmentation importante du coûtdes matières premières, des énergies et destransports.Les investissements industriels sont en légèreaugmentation par rapport à 2005. Ilsont porté pour l’essentiel sur :- la construction de la deuxième ligne de lainede verre à Yegorievsk (Russie) ;- la construction d’une ligne de laine de verreà Ploiesti (Roumanie) ;- la construction d’une ligne de laine en vrac àOrange (France) ;- la modernisation et l’augmentation de capacitéde l’usine de Runcorn (Ang<strong>le</strong>terre) ;- des adaptations d’équipements pour unemeil<strong>le</strong>ure productivité industriel<strong>le</strong> et une augmentationde la capacité de production ;- l’amélioration des performances environnementa<strong>le</strong>s. PERSPECTIVES 2007Pour 2007, <strong>le</strong>s perspectives du marché del’isolation restent favorab<strong>le</strong>s en Europe,tandis que la forte baisse de la constructionneuve résidentiel<strong>le</strong> aux États-Unis pèserasur <strong>le</strong>s ventes de CertainTeed. Globa<strong>le</strong>ment,l’activité Isolation devrait progresser en chiffred’affaires, tirant en particulier profit desnouvel<strong>le</strong>s capacités en Europe.L’activité Isolation prévoit de compenser, en2007, la détérioration des marges aux États-Unis par de nouvel<strong>le</strong>s améliorations desperformances des usines ainsi que par uneaugmentation des prix et volumes de venteen Europe.L’année 2007 bénéficiera par ail<strong>le</strong>urs des synergiesde coûts et de développement liéesau programme de rapprochement des activitésGypse et Isolation (Symbiosis).PRODUITS D’EXTÉRIEURL’Activité Produits d’extérieur, à traversCertainTeed, propose une gamme complètede produits pour la construction de la maisonaméricaine et se positionne comme l’un des<strong>le</strong>aders aux États-Unis. Pour <strong>le</strong>s toitures, CertainTeedpropose sur l’ensemb<strong>le</strong> du territoireaméricain des bardeaux asphaltés hauts degamme dans un large choix de sty<strong>le</strong>s et decou<strong>le</strong>urs.Pour <strong>le</strong>s façades, CertainTeed offre des clinsen PVC et en polypropylène, ainsi que desbardages en fibre-ciment. Faci<strong>le</strong>s d’entretien,ces produits sont renommés pour <strong>le</strong>ur esthétiqueet <strong>le</strong>ur résistance aux intempéries.CertainTeed offre éga<strong>le</strong>ment des solutionscomplètes pour l’extérieur de la maison individuel<strong>le</strong>: barrières, équipements de terrasses,balustrades et fenêtres en PVC.La société fabrique aussi des tuyaux et élémentsviny<strong>le</strong>s pour l’adduction et l’évacuationde l’eau, ainsi que des systèmes de canalisationpour des applications industriel<strong>le</strong>s, minières,d’irrigation et de forage sous pression.La stratégie globa<strong>le</strong> de l’activité Produitsd’extérieur s’articu<strong>le</strong> ainsi autour des axessuivants :- renforcer <strong>le</strong> <strong>le</strong>adership de CertainTeed sur <strong>le</strong>marché américain ;- être <strong>le</strong> fournisseur privilégié des entrepreneurset des artisans ;- offrir une gamme élargie et développer denouveaux canaux de distribution ;


- contribuer activement au développementdurab<strong>le</strong> par l’amélioration des performancesenvironnementa<strong>le</strong>s des usines et des produits. L’ACTIVITÉ EN 2006Après <strong>le</strong>s années exceptionnel<strong>le</strong>s de 2004et 2005, <strong>le</strong> marché de la construction a trèsfortement chuté aux États-Unis à l’été 2006.Suite à ce retournement du marché, l’ActivitéProduits d’extérieur a décidé de fermer sa pluspetite usine de bardeaux asphaltés, d’arrêterla production de clins de façade en PVC surl’un de ses quatre sites, de céder une usinede fabrication de fenêtres et d’en fermer uneautre. Par ail<strong>le</strong>urs, l’activité Produits d’extérieurn’a pas pu répercuter toute la hausse ducoût des facteurs, notamment la hausse descoûts de transport et l’ascension vertigineusedes prix de l’asphalte. PERSPECTIVES 2007Le marché résidentiel restera déprimé en2007. CertainTeed s’attachera à poursuivrela recherche de nouveaux clients et l’améliorationde ses performances industriel<strong>le</strong> etlogistique.Sur <strong>le</strong> plan industriel, 2007 sera marquée par<strong>le</strong> démarrage d’une nouvel<strong>le</strong> ligne de bardeauxlaminés à Oxford et d’une troisième usine defibre-ciment à Terre-Haute, en Indiana.CANALISATIONL’Activité Canalisation intervient sur <strong>le</strong>s marchésdu cyc<strong>le</strong> de l’eau, auxquels el<strong>le</strong> apportedepuis près de 150 ans son savoir-faire enproposant des solutions complètes qui répondentaux exigences <strong>le</strong>s plus poussées.Son métier consiste à concevoir et à commercialiser: des systèmes comp<strong>le</strong>ts de canalisations enfonte ducti<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s marchés de distributiond’eau potab<strong>le</strong>, d’irrigation, d’assainissementet d’évacuation des eaux pluvia<strong>le</strong>s ; des systèmes de canalisations pour <strong>le</strong>s circuitsgénéraux industriels ; des systèmes de canalisations pour la défenseincendie ; des gammes complètes de robinetterie, defontainerie et de pièces de raccordement pourla réalisation de réseaux d’eau, d’assainissement,de défense incendie et d’irrigation ; des systèmes comp<strong>le</strong>ts de canalisations enfonte pour <strong>le</strong>s marchés du bâtiment (évacuationdes eaux usées et pluvia<strong>le</strong>s) ; des pièces de voirie en fonte ducti<strong>le</strong> et enacier pour l’accès aux réseaux (eau, eauxusées et télécommunications).Avec la volonté de se tenir au plus près de sesmarchés, l’Activité Canalisation est organiséesur <strong>le</strong> plan mondial en trois divisions : Eau etAssainissement, Voirie, Bâtiment.L’Activité Canalisation est <strong>le</strong>ader mondial (1)pour la production et la commercialisationde systèmes de canalisation en fonte ducti<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> est <strong>le</strong>ader européen (1) pour <strong>le</strong>s pièces devoirie et pour <strong>le</strong>s systèmes en fonte d’évacuationdes eaux usées des bâtiments.Les implantations de l’activité sont mondia<strong>le</strong>s.Ses implantations historiques en France,Al<strong>le</strong>magne, Espagne, Grande-Bretagne, Italieet Brésil, ont été plus récemment complétéespar de nouvel<strong>le</strong>s capacités en Chine, Républiquetchèque et en Afrique du Sud.L’action commercia<strong>le</strong> de l’Activité Canalisationse fait à partir de ses sociétés de production,ainsi qu’au travers de filia<strong>le</strong>s commercia<strong>le</strong>s.L’Activité intervient sur <strong>le</strong>s grandsmarchés mondiaux. L’ACTIVITÉ EN 2006Le redressement des marges engagé en2005 par l’Activité Canalisation s’est sensib<strong>le</strong>mentaccéléré en 2006 dans <strong>le</strong> sillaged’une croissance interne très forte. Ce dynamismeprovient en premier lieu de la poursuitede grands contrats à l’Exportation, enparticulier en Algérie mais aussi au Moyen-Orient (Qatar, Émirats Arabes Unis) et enAmérique latine.En Europe, l’Activité Canalisation a aussitrouvé son développement dans la vigueurdes marchés de la construction et des infrastructuresd’adduction d’eau et d’assainissement.L’inflation des ferrail<strong>le</strong>s, des matièresferreuses et non ferreuses (zinc) et des énergies(gaz et é<strong>le</strong>ctricité) s’est poursuivie aucours de l’année, mais des hausses de prix devente correspondantes ont pu être réaliséeset en ont compensé <strong>le</strong>s effets.La contribution de la croissance externe estprincipa<strong>le</strong>ment générée par l’acquisition majoritaired’une centrifugation à Xuzhou enChine et par <strong>le</strong>s ventes d’excédents de fontedes hauts-fourneaux acquis sur <strong>le</strong> mêmesite. Avec cette extension de périmètre, l’activitéproduit dorénavant <strong>le</strong> métal liquide pourses centrifugations de Xuzhou, ce qui lui permetdes réductions de coût et conforte ainsisa position de numéro deux sur <strong>le</strong> marchéchinois. Un autre développement significatifa été réalisé sur <strong>le</strong> marché de la distributionCanalisation espagno<strong>le</strong> par l’acquisition dedifférentes unités bien implantées régiona<strong>le</strong>mentqui rejoignent <strong>le</strong> réseau existant.De nouveau, <strong>le</strong>s rationalisations industriel<strong>le</strong>sont, en 2006, lourdement pesé sur <strong>le</strong> résultatopérationnel avec l’annonce de la fermeturedes centrifugations de Stanhope et l’arrêt dela fonderie de Stave<strong>le</strong>y (Royaume-Uni). Letransfert des productions concernées vers<strong>le</strong>s autres unités de l’activité (principa<strong>le</strong>menteuropéennes) et <strong>le</strong> développement spécifiquede nouveaux produits pour <strong>le</strong> marché anglaispermettront d’y maintenir une présencecommercia<strong>le</strong> compétitive.Plus généra<strong>le</strong>ment, l’effort d’innovation s’estpoursuivi avec <strong>le</strong> lancement en 2006 de nouvel<strong>le</strong>soffres dans toutes <strong>le</strong>s gammes, en particulieren assainissement gravitaire, en robinetterieet en voirie, permettant ainsi de conquérirdes positions sur <strong>le</strong> marché européen.(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -56>57


Pô<strong>le</strong>Produits pourla Construction PERSPECTIVES 2007En moyenne annuel<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s tendances fondamenta<strong>le</strong>sinflationnistes devraient légèrements’accélérer en 2007. Aussi <strong>le</strong>s haussesde prix de vente, initiées fin 2006 et début2007 pour en neutraliser <strong>le</strong>s effets, serontel<strong>le</strong>spassées au marché. La nouvel<strong>le</strong> croissancedes ventes attendue dans un contextelégèrement moins porteur qu’en 2006, sera,principa<strong>le</strong>ment en Europe de l’Ouest, <strong>le</strong> fruitdes nouvel<strong>le</strong>s offres face aux matériauxconcurrents et, en Europe de l’Est, <strong>le</strong> résultatdes nouvel<strong>le</strong>s implantations commercia<strong>le</strong>s.Enfin, <strong>le</strong>s unités chinoises devraient bénéficierde conditions de marché favorab<strong>le</strong>s tanten Chine que vers l’ensemb<strong>le</strong> du continentasiatique.La rentabilité de l’activité profitera en plus del’amélioration de la charge des unités européennes,de la poursuite d’actions de productivitédans toutes <strong>le</strong>s usines et, sur la fin del’exercice, de la mise à feu du haut fourneau àMaanshan (Chine).Les investissements industriels resteront, enva<strong>le</strong>ur, dans la tendance actuel<strong>le</strong> et s’inscrirontdans la poursuite des mêmes orientationsstratégiques qu’en 2006. De nouvel<strong>le</strong>saméliorations sur <strong>le</strong> Besoin en fonds de rou<strong>le</strong>mentd’exploitation (BFRE) seront encoreattendues en 2007, à la suite de l’améliorationde 9 jours en 2006, dont <strong>le</strong> montantéquivaut à 60 % des investissements industrielsde l’année.MORTIERSL’Activité Mortiers industriels, avec <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber, est un métier mondial.Leader des col<strong>le</strong>s et joints de carrelage (1) ,<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber est aussi numéro 1en Europe pour <strong>le</strong>s enduits de façade (1) etnuméro 1 en Europe et au Brésil pour <strong>le</strong>smortiers industriels (1) .(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>L’Activité Mortiers industriels propose unegamme complète de solutions pour : habil<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s façades partout dans <strong>le</strong> monde,en respectant <strong>le</strong>ur intégration dans l’environnement,<strong>le</strong>s sty<strong>le</strong>s architecturaux, <strong>le</strong> patrimoine ; décorer <strong>le</strong>s façades, neuves ou anciennes,des maisons individuel<strong>le</strong>s ou des bâtimentsd’habitation, industriels et commerciaux, enassociant aspects, cou<strong>le</strong>urs et structure desrevêtements ; protéger <strong>le</strong>s façades par des fonctions techniquescomplémentaires : assainissement,isolation thermique, imperméabilisation ; développer <strong>le</strong>s techniques de mise enœuvre pour <strong>le</strong>s adapter au savoir-faire desapplicateurs, <strong>le</strong>ur apporter confort d’utilisation,rendement et sécurité.Pour tous <strong>le</strong>s problèmes liés à la pose du carrelage,tant dans <strong>le</strong> neuf que pour la rénovation,Weber propose une solution spécifique,qui garantit sécurité et confort de mise enœuvre, tout en respectant <strong>le</strong>s habitudes et<strong>le</strong>s pratiques loca<strong>le</strong>s.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber offre éga<strong>le</strong>ment unegamme complète de mortiers à base deciment, de polymères ou de résine, prêts àgâcher ou prêts à l’emploi, destinés à : col<strong>le</strong>r tous types de carrelage sur toustypes de supports ; réaliser des joints décoratifs ou techniques; nettoyer et protéger <strong>le</strong>s carrelages.Présente industriel<strong>le</strong>ment dans 24 pays,l’Activité Mortiers industriels accompagne,au travers d’un réseau de distributeurs partenaires,ses clients, prescripteurs, artisans, architectesou particuliers, dans <strong>le</strong>urs projets et<strong>le</strong>s soutient dans la pratique de <strong>le</strong>ur métier. L’ACTIVITÉ EN 2006Le chiffre d’affaires de l’Activité a progresséde 13 % environ, grâce notamment à la trèsforte activité de la construction en Europe.Dans ce contexte, l’Europe de l’Est a connuune progression sensib<strong>le</strong> des volumes.Le résultat opérationnel progresse à nouveau,enparticulier du fait d’un redressementdes résultats en France et d’une bonne maîtrisedes coûts d’achat. Les investissementsprévus ont été réalisés, notamment enSardaigne et en Argentine. Enfin, deuxacquisitions en Afrique du Sud permettent àl’activité d’être présente sur ce continent. PERSPECTIVES 2007La croissance continue, pour environ 10 %du chiffre d’affaires, demeure l’objectif principalde l’Activité, malgré des prévisions faisantétat d’un possib<strong>le</strong> ra<strong>le</strong>ntissement desmarchés en Europe. Des actions de développement(nouveaux produits, extension desréseaux commerciaux...) sont prévues afinde maintenir cette dynamique. La rentabilitéopérationnel<strong>le</strong> est prévue stab<strong>le</strong> par rapportà 2006. Le rythme des investissements demeuresoutenu, notamment en pays émergents,sans toutefois dégrader la rentabilitégloba<strong>le</strong> de l’Activité atteinte en 2006.


PRODUITS POUR LA CONSTRUCTIONMÉTIERS ET PRODUITS PRINCIPALES UTILISATIONS PRINCIPAUX CONCURRENTS POSITION COMPÉTITIVE*ISOLATION Laine de verre Laine de roche Plafonds acoustiques Mousses isolantes Ossatures et plafonds métalliques Isolation thermique etacoustique des bâtiments,installations techniques,matériels roulants Culture hors-sol Owens (Corning) (États-Unis,Chine) Johns-Manvil<strong>le</strong> (États-Unis) Rockwool (Europe) Ursa (Europe) Isolation : <strong>le</strong>ader mondial Knauf (États-Unis, Europe) Armstrong (États-Unis,Europe)GYPSE Plaques de plâtre Plâtre : plâtres de construction et autresplâtres spéciaux Autres matériaux deconstruction : isolation PSE,systèmes de fixation Dal<strong>le</strong>s pour plafonds Cloisonnements, plafondset sols pour bâtimentsrésidentielset non résidentiels Isolation thermique parl’intérieur Solutions d’isolation Lafarge Knauf USG National Gypsum Georgia Pacific Yoshino BNBM/Tahe Leader mondialacoustique Décoration intérieure Solutions de protection au feu Moulage de céramiques etmétauxPRODUITSD’EXTÉRIEUR Produits pour la façade : clins, fenêtres Produits en PVC pour l’aménagementextérieur : barrières, terrasses,balustrades Produits pour la toiture : bardeaux Maison individuel<strong>le</strong> Marché neuf et rénovation Owens Corning (États-Unis) Elk (États-Unis) GAF (États-Unis) Trex (États-Unis) LP (États-Unis) N° 2 aux États-Unis pour <strong>le</strong>sclins de façade Co-<strong>le</strong>ader aux États-Unis pour<strong>le</strong>s toituresasphaltés Ply-Gem (États-Unis) James Hardie (États-Unis) Fortune Brands (États-Unis)CANALISA-TION Systèmes comp<strong>le</strong>ts de canalisationsen fonte ducti<strong>le</strong> et accessoires pourcanalisations tous matériaux Voirie en fonte ducti<strong>le</strong> et en acier Systèmes comp<strong>le</strong>ts de canalisationspour la col<strong>le</strong>cte et l’évacuation des eauxusées et pluvia<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> Bâtiment Adduction d’eau potab<strong>le</strong> Irrigation Assainissement Protection incendie Col<strong>le</strong>cte des eaux pluvia<strong>le</strong>s Accès aux réseaux secs ethumides US Pipe (États-Unis) Mac Wane (États-Unis) Kubota (Japon) Xinxing (Chine) Buderus (Al<strong>le</strong>magne) Tyco (États-Unis) East Jordan / Norinco (USA / Leader mondial pour <strong>le</strong>stuyaux en fonte ducti<strong>le</strong> Leader européen pour <strong>le</strong>spièces de voirie en fonte ducti<strong>le</strong> Leader européen pour <strong>le</strong>sfontes de Bâtiment Canalisation des bâtimentsFrance)MORTIERSINDUSTRIELS Enduits de façade Col<strong>le</strong>s et joints pour carrelage Mortiers techniques Décoration et protection desfaçades Isolation thermique parl’extérieur Degussa (Al<strong>le</strong>magne) Mapei (Italie) Sto (Al<strong>le</strong>magne) Materis (France) Leader mondial des revêtementsde façade et des col<strong>le</strong>s àcarrelage Restauration de la pierre Heidelberg (Al<strong>le</strong>magne) Réalisation de joints décoratifsou techniques Nettoyage et protection descarrelages* Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -58>59


Pô<strong>le</strong>DistributionBâtimentLe Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment est aujourd’hui<strong>le</strong> premier distributeur de matériaux deconstruction en Europe et <strong>le</strong> premier distributeurde carrelages au monde (1) . Il sert <strong>le</strong> marchéde la construction neuve, de la rénovationet de l’aménagement durab<strong>le</strong> de la maison.Ses clients-cib<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s artisans et PME dubâtiment, <strong>le</strong>s architectes et prescripteurs, et<strong>le</strong>s particuliers à projets.Depuis sa création en 1996, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> a connuune forte croissance combinant croissanceinterne et acquisitions, d’abord en France,avec Point.P et Lapeyre, puis au Royaume-Uni avec Jewson et Graham, en Al<strong>le</strong>magne,aux Pays-Bas et en Europe de l’Est avec RaabKarcher, et dans <strong>le</strong>s pays nordiques avec Dah<strong>le</strong>t Optimera. En 2006, il a poursuivi sa stratégied’acquisitions de proximité et de développementgéographique avec notammentl’acquisition de JP Corry en Irlande, de VeraMeseguer en Espagne, de Jans, n°1 en Belgiquede la spécialité aménagement intérieur (1) ,et de Barugel en Argentine.Un réseau unique en EuropeAujourd’hui, avec plus de 3 900 points devente répartis dans 24 pays, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> bénéficied’un réseau unique en Europe. Sa réussiterepose sur la diversité et la complémentaritéCONTRIBUTION AU GROUPEde ses enseignes. Chacune d’el<strong>le</strong>s, avec sapersonnalité propre et son positionnementspécifique -généraliste ou spécialiste, tournéevers <strong>le</strong>s professionnels ou vers <strong>le</strong> grandpublic- contribue à la puissance commercia<strong>le</strong>de l’ensemb<strong>le</strong>, tout en répondant aux besoinsdes marchés locaux. Cette organisation, gagede dynamisme, est à l’origine d’une offreparticulièrement riche et adaptée à chaqueprofil de clientè<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> reflète la diversité desattentes en termes de métiers, de produits,de services, de sty<strong>le</strong>s et de tendances.Des enseignes forteset complémentairesPoint.P, premier distributeur de matériauxde construction en France (1) , cib<strong>le</strong> plus particulièrement<strong>le</strong>s professionnels du bâtimentau travers d’une organisation très décentralisée.Son réseau de 1 660 points de venteest organisé autour d’enseignes généralisteset spécialistes. Ainsi, à côté du généralistePoint.P Matériaux de Construction, viennentse positionner <strong>le</strong>s spécialistes Cedeo, DupontSanitaire Chauffage ou Sem Ang<strong>le</strong>s pour<strong>le</strong> sanitaire-chauffage-climatisation, SFICpour l’isolation et l’aménagement intérieur,Asturienne pour la toiture, Point.P TravauxPublics pour <strong>le</strong>s TP, Dubois Matériaux pour la2006 2005 2004En % du chiffre d’affaires 42 % 43 % 42 %En % du résultat d’exploitation 27 % 31 % 28 %En % de l’autofinancement 24 % 24 % 20 %PRINCIPALES DONNÉES CONSOLIDÉES(en millions d’euros) 2006 2005 2004Chiffre d’affaires 17 581 15 451 13 653Résultat d’exploitation 1 001 888 762Autofinancement 817 667 524Investissements industriels 315 327 249Les chiffres d’affaires par Pô<strong>le</strong> incluent <strong>le</strong>s ventes internes.(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>distribution de bois, panneaux et matériauxd’isolation, Pum Plastiques, pour <strong>le</strong>s produitsplastiques destinés à l’assainissementet l’adduction d’eau. Au total, Point.P et sesenseignes répondent à tous <strong>le</strong>s besoins dumarché français de la construction et de larénovation. L’enseigne est aussi présente enEspagne.Lapeyre est <strong>le</strong> spécialiste de l’aménagementdurab<strong>le</strong> de la maison. Organisée autour dequatre univers -la cuisine, la sal<strong>le</strong> de bains,l’aménagement intérieur et <strong>le</strong>s menuiseriesextérieures- l’enseigne propose des produitsparfaitement adaptés à sa clientè<strong>le</strong> grandpublic. Très bien implanté en France, Lapeyreest aussi présent en Belgique et en Suisse. Saprésence au Brésil, avec l’enseigne Telhanorteà São Paulo, et son entrée en Argentine, avecl’acquisition de Barugel en 2006, lui permettentde poursuivre activement une expansioninternationa<strong>le</strong>. Le groupe Lapeyre compte autotal 341 magasins, avec des surfaces devente pouvant atteindre jusqu’à 4 000 m 2 .Au Royaume-Uni et en Irlande, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> disposed’un réseau de plus de 920 points devente répartis entre enseignes généralistes etspécialistes. Ses deux principa<strong>le</strong>s enseignes,Jewson et Graham, spécialiste du sanitairechauffage,en font <strong>le</strong> deuxième distributeurde matériaux de construction pour <strong>le</strong>s professionnelsdans <strong>le</strong> pays. El<strong>le</strong>s cib<strong>le</strong>nt enpriorité <strong>le</strong>s petites entreprises et <strong>le</strong>s artisans.El<strong>le</strong>s renforcent aujourd’hui <strong>le</strong>urs positionsen réalisant des acquisitions de proximité ouen créant de nouveaux points de vente. L’acquisitiondu distributeur généraliste JP Corryen juin a consolidé la présence du Pô<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>smarchés très porteurs de l’Irlande du Nord etde la République d’Irlande.Raab Karcher est <strong>le</strong> premier distributeurde matériaux de construction pour <strong>le</strong>sprofessionnels en Al<strong>le</strong>magne, en Hongrie et


République tchèque (1) . L’enseigne est éga<strong>le</strong>mentprésente aux Pays-Bas et en Pologne.Au total, plus de 430 points de vente portentl’enseigne Raab Karcher.Dahl est <strong>le</strong> <strong>le</strong>ader de la distribution de produitsde sanitaire-chauffage dans <strong>le</strong>s pays nordiques(1) . Implanté en Suède, au Danemark, enNorvège, en Finlande, en Estonie, en Lituanie,ainsi qu’en Pologne, Dahl dispose d’un réseaucommercial de 300 points de vente, servantune clientè<strong>le</strong> essentiel<strong>le</strong>ment professionnel<strong>le</strong>.Optimera est <strong>le</strong> troisième distributeur généralistede matériaux de construction en Norvège(<strong>le</strong> premier si l’on exclut <strong>le</strong> chiffre d’affairesdes chaînes de franchisés), et un acteurmajeur du négoce généraliste en Suède.Sanitas Troesch est <strong>le</strong> n°1 des distributeursde sanitaire et <strong>le</strong> n°2 des distributeurs de cuisineen Suisse (1) .Lancée en France en 1998, La Plateforme duBâtiment est un concept de vente novateurdont l’initiative est revenue au Pô<strong>le</strong> DistributionBâtiment. El<strong>le</strong> répond à une attentetrès concrète : « faire gagner du temps et del’argent » aux petites entreprises artisana<strong>le</strong>sdes grandes agglomérations, soumises plusencore qu’ail<strong>le</strong>urs à la pression des délais. LaPlateforme du Bâtiment est ainsi un espacede vente réservé exclusivement aux professionnels,toutes spécialités confondues, quigarantit un catalogue de produits en stockpermanent et en prix nets toute l’année.Implantée dans toutes <strong>le</strong>s grandes vil<strong>le</strong>s deFrance, La Plateforme y remporte un grandsuccès auprès de la clientè<strong>le</strong> professionnel<strong>le</strong>.Fort de cette réussite, <strong>le</strong> concept s’internationaliseen s’adaptant aux spécificités loca<strong>le</strong>sdes pays d’implantation. Après la Francepuis la Pologne, La Plateforme s’est successivementinstallée au Royaume-Uni, en Hongrie,en Espagne, et au Brésil. L’enseigne apoursuivi son expansion en 2006 avecl’ouverture de ses premiers points de venteen Al<strong>le</strong>magne et en Italie. El<strong>le</strong> est aujourd’huiprésente dans huit pays à travers plus desoixante points de vente.En 2006, une nouvel<strong>le</strong> enseigne a été lancéepar <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> : Aquamondo, <strong>le</strong> premierhyper-spécialiste de la sal<strong>le</strong> de bains, dont <strong>le</strong>concept se résume ainsi : « Rien que la sal<strong>le</strong>de bains, tout pour la sal<strong>le</strong> de bains ». Destinéeà une clientè<strong>le</strong> de particuliers, l’enseignecompte déjà deux magasins en I<strong>le</strong>-de-Franceet une boutique à Paris. Les débuts sont prometteurs,et plusieurs études sont en courspour accélérer son déploiement aussi bien enFrance qu’à l’international.Fédérer pour rendre chaque enseigneplus forteAfin de faire jouer <strong>le</strong>s synergies entre ses enseignes,<strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> favorise la mise en communde <strong>le</strong>urs savoir-faire tout en préservant la personnalitéde chacune d’entre el<strong>le</strong>s. Créationde filières métiers transversa<strong>le</strong>s, harmonisationdes gammes de produits, essaimagedes concepts de vente innovants et des servicesnouveaux, synergies dans <strong>le</strong> domaine dela logistique, développement de partenariatsavec <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs fournisseurs, plateformecommune des systèmes d’information etmobilité du personnel constituent autantd’exemp<strong>le</strong>s de cette démarche. Conjuguantla puissance d’un réseau et la réactivité deses enseignes, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> entend tirer parti de cesatouts et poursuivre sa croissance, en Europeet au-delà. L’ACTIVITÉ EN 2006L’activité du Pô<strong>le</strong> a de nouveau fortementprogressé en 2006, essentiel<strong>le</strong>ment grâceau dynamisme des marchés français,nordiques et d’Europe de l’Est, ainsi qu’àl’amélioration sensib<strong>le</strong> de la conjoncture enAl<strong>le</strong>magne sur la deuxième partie de l’année.Le chiffre d’affaires a augmenté de 13,8 % àpérimètre réel. À structure et taux de changecomparab<strong>le</strong>s, il est en augmentation de 7 %sur celui de 2005. L’effet de change a été trèslégèrement positif (+ 0,2 %).Le Pô<strong>le</strong> a poursuivi son développement parcroissance externe, avec 54 acquisitions. Cenombre record d’acquisitions, qui représentent,en année p<strong>le</strong>ine, un chiffre d’affairesde 630 M, est constitué essentiel<strong>le</strong>mentd’acquisitions de proximité qui permettentd’étendre <strong>le</strong>s réseaux existants.En France, où <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> réalise plus de 40 % deson activité, <strong>le</strong>s marchés de l’entretien, de larénovation et de la construction neuve de logementsont continué <strong>le</strong>ur progression. Ainsi,en 2006, <strong>le</strong>s mises en chantier de logementsont atteint <strong>le</strong> chiffre record de 420 000. Cesmarchés sont particulièrement servis par <strong>le</strong>sartisans et <strong>le</strong>s petites et moyennes entreprises,clientè<strong>le</strong>s privilégiées des enseignesPoint.P et La Plateforme. Au total, <strong>le</strong> chiffred’affaires des activités françaises du Pô<strong>le</strong> a denou veau sensib<strong>le</strong>ment progressé à structurecomparab<strong>le</strong>. Outre un environnement économiquefavorab<strong>le</strong>, cette croissance s’expliquepar un enrichissement de l’offre de produitset de services adaptés à tous <strong>le</strong>s créneauxde clientè<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> provient aussi de la créationde nouvel<strong>le</strong>s implantations. La croissanceexterne s’est par ail<strong>le</strong>urs poursuivie avec l’acquisitionde 31 agences représentant 87 Men année p<strong>le</strong>ine.Au Royaume-Uni, dans un marché atone en2006, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> a connu une année de croissancesolide. La politique de création de nouvel<strong>le</strong>simplantations s’est poursuivie avec26 ouvertures au cours de l’année. La croissanceexterne a été marquée par l’acquisitionde JP Corry en Irlande, ainsi que du réseauspécialiste sanitaire-chauffage AB Plumbingdans <strong>le</strong> centre de l’Ang<strong>le</strong>terre. Au total, <strong>le</strong>sacquisitions ont porté sur 32 agences représentantun chiffre d’affaires de 204 M enannée p<strong>le</strong>ine.En Al<strong>le</strong>magne, dans un marché de laconstruction qui s’est bien redressé au secondsemestre, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> a profité de la rationalisationde ses réseaux de distribution menéeau cours des précédents exercices. Aux Pays-Bas, <strong>le</strong> marché de la construction s’est éga<strong>le</strong>mentrepris en 2006.Dans <strong>le</strong>s Pays nordiques, Dahl et Optimeraont profité de l’excel<strong>le</strong>nte tenue de <strong>le</strong>urs marchéspour conforter <strong>le</strong>ur <strong>le</strong>adership, et affichentune croissance organique supérieure à10 %. La politique d’acquisitions de proximitéa éga<strong>le</strong>ment été très dynamique, puisque38 agences représentant un chiffre d’affairesde 174 M en année p<strong>le</strong>ine ont été acquisesen Scandinavie.Dans <strong>le</strong>s Pays de l’Est, où la croissance desmarchés a été vigoureuse, Raab Karcher aétendu son offre de produits et de servicespour faire face à un environnement concurrentielintense. L’acquisition de Cortina(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -60>61


Pô<strong>le</strong>DistributionBâtimenten Pologne (9 points de vente) accélère laconstitution d’une filière spécialiste carrelageen Europe de l’Est, après l’intégration deWAW Keramika en 2005, implantée dans <strong>le</strong>srépubliques tchèque et slovaque.En Espagne, Point.P a conforté <strong>le</strong> fondsde clientè<strong>le</strong> de ses agences de négoce enCatalogne et ouvert 2 nouvel<strong>le</strong>s Plateforme,en complément des 13 existantes. L’acquisitionen juin de Vera Meseguer a ajouté3 nouvel<strong>le</strong>s agences au réseau, et permisd’étendre la présence de Point.P à la régiondu Levante.Hors d’Europe, Lapeyre a poursuivi <strong>le</strong> développementde Telhanorte (+ 14 % à taux dechange comparab<strong>le</strong>) au Brésil. L’acquisitionde Barugel, premier distributeur de sanitairecarrelage-cuisinedans l’État de Buenos Aires,en Argentine, avec 12 magasins, consolide laprésence de l’enseigne en Amérique du Sud.Dans un environnement favorab<strong>le</strong> en Franceet dans <strong>le</strong>s pays nordiques, et malgré la persistancede difficultés en Europe de l’Est etaux Pays-Bas, <strong>le</strong> résultat d’exploitation duPô<strong>le</strong> est passé de 888 à 1 001 M. Il représente5,7 % du chiffre d’affaires en 2006. PERSPECTIVES 2007Sur la base d’une conjoncture européenne dubâtiment estimée encore porteuse, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong>vise en 2007 une nouvel<strong>le</strong> progression deses activités à structure et taux de changecomparab<strong>le</strong>s. La dynamique des réseaux,l’enrichissement mutuel des sociétés duPô<strong>le</strong> par une généralisation des meil<strong>le</strong>urespratiques, la politique active d’innovation etl’accélération des implantations nouvel<strong>le</strong>ssoutiendront la croissance.DISTRIBUTION BÂTIMENT* Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>MÉTIERS ET PRODUITS PRINCIPALES UTILISATIONS PRINCIPAUX CONCURRENTS POSITION COMPÉTITIVE * Distribution de matériauxde construction pour <strong>le</strong> neufet la rénovation Marché de l’habitat individue<strong>le</strong>t col<strong>le</strong>ctif Wolse<strong>le</strong>y (Grande-Bretagne /France) Menuiseries industriel<strong>le</strong>s Équipement de la maison :cuisines, menuiseries,sal<strong>le</strong>s de bain, chauffage CRH (Royaume-Uni /Irlande / Pays-Bas / France) Travis Perkins(Grande-Bretagne) SIG (Grande-Bretagne, France,Al<strong>le</strong>magne, Pays-Bas, Pologne) Grafton (Grande-Bretagne) BSS (Grande-Bretagne) Leader européen pourla distribution desmatériaux et <strong>le</strong>ader mondialpour la distributionde carrelages


Pô<strong>le</strong>ConditionnementLe Pô<strong>le</strong> Conditionnement est un acteurmondial majeur dans <strong>le</strong>s métiers industrielsde l’emballage en verre qu’il exerce dans :- la fabrication et la vente de bouteil<strong>le</strong>s etpots pour <strong>le</strong>s marchés des boissons et produitsalimentaires ;- la fabrication et la vente de flacons pour laparfumerie et la pharmacie.Le Pô<strong>le</strong> est notamment <strong>le</strong>ader mondial (1) sur<strong>le</strong>s marchés des bouteil<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s vins etspiritueux.La nature de l’activité, la qualité du serviceont constamment conduit <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Conditionnementà se rapprocher de ses clients locauxou multinationaux.Après <strong>le</strong>s acquisitions réalisées en 2005 enEurope de l’Est, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> renforce sa présenceen Amérique latine et sur <strong>le</strong>s marchés desbouteil<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong> vin, avec une prise de participationmajoritaire dans la société SG Envasesau Chili, dont l’usine entrera en productiondans <strong>le</strong> courant du premier semestre 2007.En 2006, il s’est recentré sur sa seu<strong>le</strong> activitéd’emballage en verre. Cette décision aconduit à la cession de l’activité Pompes enplastique (Calmar) à la fin du mois de juin2006, dégageant une plus value avant impôtsde 146 M, sur la base d’une va<strong>le</strong>urd’entreprise de 594 M.Dans <strong>le</strong> secteur alimentaire, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> est présentsur la totalité des segments concernés :vins, champagnes et mousseux, bières,CONTRIBUTION AU GROUPEalcools, apéritifs, jus de fruits, soft drinks,eaux minéra<strong>le</strong>s, hui<strong>le</strong>s, baby food, solub<strong>le</strong>s,yaourts, desserts etc.Ses capacités de création de modè<strong>le</strong>s, son savoirfaire en matière de décor, la f<strong>le</strong>xibilité deson outil industriel et la proximité géographiquede ses usines alliés à une attention touteparticulière donnée à la qualité du « serviceclient » lui permettent d’occuper dans cesmétiers la position de co-<strong>le</strong>ader en Europe etde n°2 aux États-Unis.Le secteur Flaconnage sert <strong>le</strong>s marchés mondiauxde la parfumerie et de la pharmacie, àpartir de ses usines européennes, nord-américaineset sud-américaines auxquel<strong>le</strong>s sontvenues s’ajouter plus récemment des capacitésde production en Chine au sein de l’usinede Zhanjiang et en Russie dans l’usine Sital<strong>le</strong>t Roslav. Le Pô<strong>le</strong> est <strong>le</strong>ader mondial (1) en parfumerieet en pharmacie et se distingue parsa capacité de création, la variété de types deverre offerts et par une standardisation auniveau mondial des procédés de fabricationet des normes de qualité.Dans toutes ses activités d’emballage, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong>a une stratégie de valorisation des produitsde ses clients, au service desquels il met sescapacités de co-développement et d’adaptationattentive et f<strong>le</strong>xib<strong>le</strong> à <strong>le</strong>urs besoins etsouhaits spécifiques, et un haut niveau deservice et de qualité.2006 2005 2004En % du chiffre d’affaires 10 % 11 % 12 %En % du résultat d’exploitation 10 % 13 % 17 %En % de l’autofinancement 12 % 16 % 19 %PRINCIPALES DONNÉES CONSOLIDÉES(en millions d’euros) 2006 2005 2004Chiffre d’affaires 4 080 4 008 3 880Résultat d’exploitation 376 385 459Autofinancement 402 432 492Investissements industriels 335 305 302Les chiffres d’affaires par Pô<strong>le</strong> incluent <strong>le</strong>s ventes internes.(1) Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> L’ACTIVITÉ EN 2006À périmètre réel, <strong>le</strong> chiffre d’affaires hors produitsaccessoires a augmenté de 1,7 % en2006. Ce périmètre ne comprend en 2006que six mois d’activité du secteur Pompes enplastique. À périmètre et change constants,<strong>le</strong> chiffre d’affaires progresse de 3,6 %.Cette performance commercia<strong>le</strong> très satisfaisanteest notamment à mettre au créditdes récents développements du Pô<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>spays émergents (Russie, Ukraine).Un contrat de fourniture à long terme a étésigné aux États-Unis en fin d’année avec lasociété Anheuser-Busch, client historique de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Containers, Inc. (SGCI), premierutilisateur mondial d’emballages en verre.À périmètre constant, l’activité Bouteil<strong>le</strong>s etPots Europe progresse par rapport à 2005,notamment en Al<strong>le</strong>magne et en Europe duSud. Cette situation s’explique notammentpar <strong>le</strong>s hausses de prix enregistrées au coursde l’année et rendues nécessaires par <strong>le</strong> renchérissementde nos coûts des facteurs.Aux États-Unis, l’activité Bouteil<strong>le</strong>s et Pots asouffert de la baisse des volumes constatéesur <strong>le</strong> marché de la bière. Cet effet défavorab<strong>le</strong>est compensé partiel<strong>le</strong>ment là encore pardes hausses de prix de vente.En Amérique latine, la croissance globa<strong>le</strong> aété vive, tirée principa<strong>le</strong>ment par <strong>le</strong> marchédes vins en Argentine.L’activité Flaconnage s’est développée en2006 de façon satisfaisante, du fait d’uneffet prix positif et d’un bon niveau de créations.En parallè<strong>le</strong>, cette activité a maintenuune grande réactivité industriel<strong>le</strong> et commercia<strong>le</strong>,confortant ainsi ses positions commercia<strong>le</strong>smondia<strong>le</strong>s.À périmètre comparab<strong>le</strong> (six mois d’activité),l’activité Pompes plastique a nettementprogressé par rapport à la même période en2005, en raison d’une hausse des volumes.Au total, la progression de l’activité du Pô<strong>le</strong>R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -62>63


Pô<strong>le</strong>Conditionnementtémoigne d’une bonne dynamique commercia<strong>le</strong>,fruit d’une exigence é<strong>le</strong>vée de qualité etd’un effort permanent de différentiation et derecherche de la satisfaction de ses clients, quis’appuient tous deux sur une offre commercia<strong>le</strong>complète, innovante et régulièrementenrichie, et un outil industriel performant,aux meil<strong>le</strong>urs standards mondiaux.En 2006, <strong>le</strong> résultat d’exploitation du Pô<strong>le</strong> aété affecté, pour la deuxième année consécutive,par une hausse du coût des facteurs deproduction (prix du gaz, du fioul et des matièrespremières verrières). Toutefois, une politiqueactive de hausses de prix a permis decompenser en partie ce phénomène, notammentau second semestre qui traduit un fortrebond de rentabilité par rapport à la mêmepériode de 2005. De plus, <strong>le</strong>s programmesde couvertures d’achats de gaz et de fioul,ainsi que <strong>le</strong> maintien rigoureux des efforts deproductivité et de maîtrise des autres coûtsde production, ont permis de maintenir <strong>le</strong>résultat d’exploitation à un niveau proche decelui de l’année précédente.Ce résultat a été obtenu grâce, éga<strong>le</strong>ment,à la poursuite des mesures de rationalisationmises en œuvre au sein de chacune dessociétés, qui a conduit, en particulier, SGCI àfermer son usine d’El Monte en 2006.L’autofinancement, bien qu’inférieur à celuide 2005, demeure é<strong>le</strong>vé et couvre largement<strong>le</strong>s investissements industriels.Une action rigoureuse de maîtrise du besoinen fonds de rou<strong>le</strong>ment a permis à nouveaude contribuer significativement au financementd’un plan ambitieux d’investissementsindustriels afin d’améliorer la productivité etla compétitivité du Pô<strong>le</strong>, mais aussi de satisfaireaux normes environnementa<strong>le</strong>s. PERSPECTIVES 2007Un processus de cession de l’activité Flaconnagea été engagé en 2006, il a conduit àclasser cette activité en « actif non courantdestiné à être cédé ». Ce processus de cessiondevrait intervenir à la fin du premier trimestre2007, sur la base d’une va<strong>le</strong>ur d’entrepriseestimée de 690 M€. Il est prévu que <strong>le</strong> Grouperéinvestisse dans l’activité à hauteur de 20 %du capital.Après deux années marquées par une forteinflation, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> devrait bénéficier en 2007d’une hausse plus modérée du coût deses facteurs de production. En parallè<strong>le</strong>, <strong>le</strong>contexte commercial devrait être éga<strong>le</strong>mentplus favorab<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> marché des bouteil<strong>le</strong>set pots, avec notamment une reprise enAl<strong>le</strong>magne, une résorption des surcapacitésaux États-Unis et en Europe, ainsi qu’unecroissance soutenue en pays émergents.Les effets combinés de ces deux phénomènes,joints aux efforts continus en termesd’efficacité industriel<strong>le</strong> et d’adaptation desprix de vente, à l’évolution du coût des facteurs,devraient permettre d’améliorer <strong>le</strong>sperformances économiques du Pô<strong>le</strong> en2007.Le Pô<strong>le</strong> devrait poursuivre en 2007 ses effortsde réduction du BFRE et maintenir un niveaud’investissement similaire à celui de 2006,en raison notamment de la poursuite de sesinvestissements en pays émergents et d’unprogramme important de reconstruction deses fours en Europe, et de l’amélioration de<strong>le</strong>urs performances environnementa<strong>le</strong>s.Le Pô<strong>le</strong> poursuit éga<strong>le</strong>ment la mise en placed’un système intégré de contrô<strong>le</strong> et de maîtrisede l’environnement. À ce titre, <strong>le</strong> programmede certification ISO 14001 va s’intensifieren 2007. Dans <strong>le</strong> domaine des rejetsatmosphériques, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> poursuit en Europe<strong>le</strong> programme de filtration des fumées desfours, à l’occasion de chaque grosse réparationpériodique. L’ensemb<strong>le</strong> des sites verriersappartenant à l’Union Européenne sera ainsiéquipé avant fin 2008.CONDITIONNEMENTMÉTIERS ET PRODUITS PRINCIPALES UTILISATIONS PRINCIPAUX CONCURRENTS POSITION COMPÉTITIVE * Bouteil<strong>le</strong>s et pots en verre Emballage alimentaire(pour boissons et produitsalimentaires) Owens Illinois(États-Unis, Europe, Asie,Amérique latine) Rexam (Europe) Anchor Glass(États-Unis) Ardagh (Europe) Vetropack (Europe) Vidrala (Europe) Sisecam (Turquie) Co-<strong>le</strong>ader mondial pourl’ensemb<strong>le</strong> des métiers réunis Flaconnage en verre Marchés de la parfumerie,de la cosmétique etde la pharmacie Pochet (France) Rocco Bormioli (Europe) Gerresheimer (Europe,États-Unis) Luigi Bormioli (Europe) Heinz (Europe) Gujarat (Inde) Leader mondial* Source <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>


Rappport d’activitésurl’exercice 2006LES PERSPECTIVES 2007Le Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’attend en 2007à un environnement économique toujoursfavorab<strong>le</strong> sur la plupart de ses marchés etmétiers, à l’exception de la construction résidentiel<strong>le</strong>neuve aux États-Unis.Le <strong>Vitrage</strong> devrait voir se poursuivre la reprisedes volumes et prix de vente constatée audeuxième semestre 2006.Les Matériaux Haute Performance devraientconnaître une légère amélioration de <strong>le</strong>ursrésultats. Les Produits pour la Constructioncomptent toujours sur une croissance dynamiquedans <strong>le</strong> secteur de l’aménagementintérieur et sur une nouvel<strong>le</strong> progression de laCanalisation. Les Matériaux de Constructions’attendent à une baisse modérée, en tenantcompte du contexte américain.La Distribution Bâtiment tab<strong>le</strong> sur une croissancesoutenue et une nouvel<strong>le</strong> améliorationde sa rentabilité. Le scénario probab<strong>le</strong> duConditionnement sera celui d’un redressementaux États-Unis et d’une légère croissanceen Europe.Dans ce contexte se continuera la mise enœuvre du modè<strong>le</strong> de développement : poursuitedu programme des cessions envisagées; achèvement de l’intégration de BPB,avec à la clé <strong>le</strong>s synergies attendues dans <strong>le</strong>séconomies de coûts (100 M pour l’année2007) ; accélération de la politique d’acquisitions,principa<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s PPC et laDistribution Bâtiment ; maintien des investissementssignificatifs, tant dans l’aménagementintérieur que, par zone, dans <strong>le</strong>spays émergents ; poursuite, enfin, d’une gestionrigoureuse des coûts, de la productivitéet des besoins en fonds de rou<strong>le</strong>ment.Sur fond de maintien d’une bonne croissanceinterne <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> vise ainsi :- une progression sensib<strong>le</strong> du résultat d’exploitationà taux de change comparab<strong>le</strong>s,- une croissance à deux chiffres du résultatnet hors plus ou moins value de cession,- <strong>le</strong> maintien d’un haut niveau d’autofinancementlibre et d’une structure financière solide.Ces objectifs correspondent à l’hypothèse dela sortie du périmètre de consolidation, aupremier semestre, de la société <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Desjonquères et de l’activité Renforcementet Composites du Pô<strong>le</strong> MHP. El<strong>le</strong>s n’intègrentpas d’autre changement significatif de périmètresusceptib<strong>le</strong> d’intervenir en 2007.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -64>65


Rapport d’activitésur l’exercice 2006LES FACTEURS DE RISQUESRISQUES DE MARCHÉ(CRÉDIT, TAUX, CHANGE,ACTIONS ET ÉNERGIE)LE RISQUE DE LIQUIDITÉLa Direction de la Trésorerie et du Financementde la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> gère<strong>le</strong> risque de liquidité lié à la dette nette globa<strong>le</strong>du Groupe. La contrepartie des sociétésqui <strong>le</strong> composent pour <strong>le</strong>ur financement àlong terme est ainsi, sauf cas particulier, laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ou <strong>le</strong>s poolsde trésorerie des délégations nationa<strong>le</strong>s. Demême, <strong>le</strong>s financements à court terme dessociétés sont en majorité octroyés par la maisonmère ou <strong>le</strong>s pools de trésorerie nationaux.Le risque de liquidité est géré avec pourprincipal objectif de garantir <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>mentdes financements du groupe et, dans<strong>le</strong> respect de cet objectif, d’optimiser <strong>le</strong> coûtfinancier annuel de la dette. Ainsi, la partde la dette à long terme dans la dette nettetota<strong>le</strong> est toujours maintenue à un niveaué<strong>le</strong>vé. De même, l’échéancier de cette detteà long terme est étalé de manière à répartirsur différents exercices <strong>le</strong>s appels au marchéeffectués lors de son renouvel<strong>le</strong>ment.Les emprunts obligataires constituent laprincipa<strong>le</strong> source de financement à longterme utilisée. Le Groupe dispose cependantaussi d’un programme de Medium TermNotes, d’un emprunt perpétuel et de titresparticipatifs, d’emprunts bancaires, de prêtstirés sur <strong>le</strong> crédit syndiqué conclu en 2005 etde contrats de location-financement.Les dettes à court terme sont composéesd’emprunts émis dans <strong>le</strong> cadre des programmesde Bil<strong>le</strong>ts de Trésorerie, d’Euro CommercialPaper ou de US Commercial Paper, maisaussi de créances titrisées et de concoursbancaires. Les actifs financiers sont constituésde va<strong>le</strong>urs mobilières de placement, dedisponibilités et de prêts à court terme.En support de ses programmes de financementà court terme US Commercial Paper,Euro Commercial Paper et Bil<strong>le</strong>ts deTrésorerie, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>dispose de lignes de crédit confirmées sousla forme de crédits syndiqués et de lignesbilatéra<strong>le</strong>s.La note 19 en annexe aux comptes consolidésprésente un détail de l’ensemb<strong>le</strong> desdettes du Groupe par nature et par échéance.El<strong>le</strong> précise par ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong>s caractéristiquesprincipa<strong>le</strong>s des programmes de financementet des lignes de crédit confirméesà disposition du groupe (montant, devises,modalités d’exigibilité anticipée).LE RISQUE DE TAUXLa Direction de la Trésorerie et du Financementde la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>gère <strong>le</strong> risque de taux lié à la dette nette globa<strong>le</strong>du Groupe (selon <strong>le</strong>s mêmes structureet mode décrits au premier paragraphe duchapitre sur « <strong>le</strong> risque de liquidité »). Dans<strong>le</strong> cas où une filia<strong>le</strong> utilise des instrumentsdérivés de couverture, sa contrepartie esttoujours la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, société-mèredu Groupe.Le risque de taux global est géré pour la dettenette consolidée du Groupe avec commeobjectif principal de garantir <strong>le</strong> coût financierde la dette à moyen terme et, dans <strong>le</strong> respectde cet objectif, d’optimiser <strong>le</strong> coût financierannuel de la dette. Le Groupe a défini danssa politique <strong>le</strong>s produits dérivés susceptib<strong>le</strong>sd’être utilisés comme instruments de couvertures.On trouve parmi ces produits <strong>le</strong>sswaps de taux, <strong>le</strong>s options - y compris <strong>le</strong>s« caps, floors et swaptions » -, <strong>le</strong>s contratsde taux à terme. Ces instruments sonttraités de gré à gré avec des contrepartiesayant un rating minimum défini par la politiquefinancière du Groupe.LE RISQUE DE CHANGEPour réagir aux fluctuations de change, lapolitique du Groupe consiste à couvrir <strong>le</strong>stransactions commercia<strong>le</strong>s effectuées par<strong>le</strong>s entités du Groupe dans des devises autresque <strong>le</strong>ur devise fonctionnel<strong>le</strong>. La Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et ses filia<strong>le</strong>s sont susceptib<strong>le</strong>sde recourir à des options et des contratsde change à terme pour couvrir <strong>le</strong>urs expositionsnées de transactions commercia<strong>le</strong>s.Dans <strong>le</strong> cas des options, <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s contractentexclusivement avec la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, société-mère du Groupe, quiexécute pour <strong>le</strong>ur compte ces couvertures.La plupart des contrats de change à termeont des échéances courtes : trois mois environ.Toutefois, lorsqu’une commande estcouverte, <strong>le</strong> contrat à terme peut al<strong>le</strong>r jusqu’àdeux ans. Les filia<strong>le</strong>s peuvent concluredes contrats de change à terme de duréeinférieure à deux ans avec <strong>le</strong>urs banques.Néanmoins, dans <strong>le</strong> cadre d’une couverturesystématique unitaire effectuée facture parfacture ou par engagement pour la partdes commandes, la plupart des opérationssont couvertes avec la société <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Compensation, spécia<strong>le</strong>ment dédiée à cetteactivité. Cel<strong>le</strong>-ci réalise <strong>le</strong>s couvertures exclusivementpar des opérations de changeà terme. Pour <strong>le</strong>s sociétés participantes,l’ensemb<strong>le</strong> des positions commercia<strong>le</strong>s estainsi couvert dès la naissance du risque.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Compensation retourne toutesces positions auprès de la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et n’a de ce fait pas de positionouverte.Pour <strong>le</strong>s autres sociétés, <strong>le</strong>s couverturessont mises en place avec la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> à réception des ordres envoyéspar <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s ou <strong>le</strong>s pools de trésorerie des


Délégations nationa<strong>le</strong>s, ou auprès des banquesdes filia<strong>le</strong>s.LE RISQUE SUR ACTIONSLorsque <strong>le</strong> Groupe a recours à des placementsfinanciers, sous la forme d’achatsde SICAV, OPCVM ou équiva<strong>le</strong>nts, il privilégiesystématiquement des instruments de typemonétaire et/ou obligataire afin de limiter <strong>le</strong>risque. De ce fait, il ne s’expose pas à un risquesur actions.Le Groupe a détenu, dans <strong>le</strong> passé, un portefeuil<strong>le</strong>d’actions de sociétés cotées. Ce portefeuil<strong>le</strong>d’actions a été entièrement cédé aucours des exercices précédents.LE RISQUE ÉNERGIEPour réduire son exposition aux fluctuationsdu prix de ses achats d’énergie, <strong>le</strong> Groupecouvre une partie de ses achats de gaz naturelaux États-Unis et au Royaume-Uni etde fioul en Europe. L’organisation des couverturesgaz et fioul est du ressort d’un comitéde pilotage constitué de la Direction Financièredu Groupe, de la Direction des Achatsdu Groupe (<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Achats-SGA).Les couvertures fioul et gaz (hors achats à prixfixes auprès des fournisseurs négociés directementpar la Direction des Achats) sont prisespar la Direction de la Trésorerie et du Financementsur instruction du comité de pilotage.Ces couvertures n’excèdent en aucun cas unhorizon de 18 mois.Ponctuel<strong>le</strong>ment et selon <strong>le</strong>s mêmes principes,la DTF peut être amenée éga<strong>le</strong>ment àcouvrir l’achat d’autres matières premières.La note 20 en annexe aux comptes consolidésprésente <strong>le</strong>s instruments de couverturede taux, de change et d’énergie utilisés, ainsique <strong>le</strong>s taux d’intérêt des principaux postesde la dette brute. El<strong>le</strong> détail<strong>le</strong> aussi la répartitionde la dette nette par devise et par naturede taux (fixe ou variab<strong>le</strong>), l’échéancier de révisionde ses taux.RISQUES INDUSTRIELSET ENVIRONNEMENTAUXLe Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> présente essentiel<strong>le</strong>mentun type de risques industriels et environnementaux,lié au stockage de certainesmatières dangereuses.De ce fait, neuf sites du Groupe sont soumisà une législation spécifique et sont particulièrementsurveillés par <strong>le</strong>s autorités compétentes,<strong>le</strong>urs stockages présentant des« risques technologiques majeurs » au sensdes rég<strong>le</strong>mentations européennes et nordaméricaines.Ainsi en Europe, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> compte en2006 huit usines classées « Seveso » : <strong>le</strong>ssites de Conflans <strong>Saint</strong>e-Honorine (Abrasifs),de Mers-<strong>le</strong>s-Bains (Conditionnement) et deBagneaux-sur-Loing (<strong>Vitrage</strong>) en France, <strong>le</strong>site de Neuburg (Conditionnement) en Al<strong>le</strong>magne,<strong>le</strong> site de Vamdrup (Isolation) auDanemark, <strong>le</strong> site de Hyvinkää (Isolation) enFinlande, Avilès (<strong>Vitrage</strong>) et Carrascal del Rio(<strong>Vitrage</strong>) en Espagne. Cinq de ces établissementsrelèvent du « seuil bas » défini par ladirective et trois du « seuil haut ».Le classement « seuil haut » est lié au stockagede phénol et de formaldéhyde pour <strong>le</strong>premier site, d’arsenic sous forme d’anhydridearsénieux pour <strong>le</strong> deuxième et d’acidefluorhydrique pour <strong>le</strong> troisième.En application de la loi du 30 juil<strong>le</strong>t 2003sur la prévention des risques technologiqueset naturels et la réparation des dommages,il est indiqué que dans tous ces établissements,et notamment dans <strong>le</strong>s sites classésSeveso seuil haut, des politiques spécifiquesont été mises en œuvre afin de prévenir <strong>le</strong>sdangers et d’organiser la sécurité.Après avoir identifié <strong>le</strong>s risques d’accidentset <strong>le</strong>s impacts possib<strong>le</strong>s sur l’environnement,ces usines ont pris des dispositions préventivesqui portent sur la conception et laconstruction des stockages, mais éga<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong>urs conditions d’exploitation et d’entretien.En cas d’a<strong>le</strong>rte, des plans d’urgenceinternes ont été établis.La responsabilité civi<strong>le</strong> envers <strong>le</strong>s biens et <strong>le</strong>spersonnes du fait de l’exploitation de tel<strong>le</strong>sinstallations est couverte par <strong>le</strong> programmed’assurance de responsabilité civi<strong>le</strong> du Groupeen cours de validité, à l’exception du site deBagneaux-sur-Loing qui est exploité par unesociété commune avec une société tierceet qui est couvert par une police particulièresouscrite par cette filia<strong>le</strong>.Dans l’hypothèse de la survenance d’unaccident technologique, la gestion de l’indemnisationdes victimes serait organiséeconjointement par la société, <strong>le</strong> courtier etl’assureur.Aux États-Unis, un établissement sis à LakeChar<strong>le</strong>s relève à la fois du Risk ManagementProgram Ru<strong>le</strong> et de l’Emergency Planningand Community Right to know Act, car il meten œuvre du chlorure de viny<strong>le</strong>.Parmi <strong>le</strong>s autres installations industriel<strong>le</strong>s duGroupe, <strong>le</strong>s plus importantes sont soumisesà un permis d’exploiter, et à ce titre, régulièrementcontrôlées par <strong>le</strong>s autorités loca<strong>le</strong>s.RISQUES JURIDIQUESLe Groupe n’est pas soumis à une rég<strong>le</strong>mentationparticulière pouvant avoir un impactsur sa situation même si, bien entendu, <strong>le</strong>ssociétés qui exploitent <strong>le</strong>s sites industriels sontfréquemment tenues au respect de législationset rég<strong>le</strong>mentations nationa<strong>le</strong>s, variab<strong>le</strong>sselon <strong>le</strong>s pays où ces sites sont implantés. I<strong>le</strong>n est ainsi par exemp<strong>le</strong>, pour ce qui concernela France, de la législation et de la rég<strong>le</strong>mentationrelatives aux installations classées. LeGroupe ne se trouve pas dans une positionde dépendance technique ou commercia<strong>le</strong>significative à l’égard d’autres sociétés, n’estpas soumis à des contraintes particulières deR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -66>67


Rapport d’activitésur l’exercice 2006confidentialité, et dispose des actifs nécessairesà l’exploitation de ses activités.En matière fisca<strong>le</strong>, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est admise au régime de l’intégrationfisca<strong>le</strong> prévu aux artic<strong>le</strong>s 223 A et suivantsdu code général des impôts. El<strong>le</strong> n’a pas demandé<strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment de son agrémentau régime du bénéfice fiscal consolidé, quia en conséquence expiré au 31 décembre2006.Le risque juridique auquel <strong>le</strong> Groupe est <strong>le</strong>plus exposé est <strong>le</strong> risque relatif aux litiges liésà l’amiante en France et surtout aux États-Unis.En France, 597 actions en « faute inexcusab<strong>le</strong>» avaient été engagées depuis l’origine(1997) au 31 décembre 2006 à l’encontredes sociétés Everite et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM quiont exercé dans <strong>le</strong> passé des activités de fibreciment.Sur ces 597 procédures, 424 sont àfin 2006 définitivement terminées tant sur<strong>le</strong> fond que sur <strong>le</strong> montant des indemnisations.93 autres actions de même natureavaient été éga<strong>le</strong>ment engagées à la mêmedate depuis l’origine contre treize autressociétés françaises du Groupe qui avaient notammentmis en œuvre des équipements deprotection en amiante à proximité des fours.À fin 2006, <strong>le</strong>s indemnisations mises à lacharge définitive des deux premières sociétésse sont é<strong>le</strong>vées au total à 2 millions d’euros.La note 26 de l’annexe aux comptes consolidésdonne <strong>le</strong> détail des actions précitées.Aux États-Unis, après trois années, de 2001à 2003, marquées par une très forte augmentationdes litiges liés à l’amiante, visantessentiel<strong>le</strong>ment CertainTeed, <strong>le</strong> nombredes nouveaux litiges a diminué en 2006pour la troisième année consécutive pourse situer à environ 7 000 (environ 17 000 en2005 et 18 000 en 2004, contre 62 000 en2003, 67 000 en 2002 et 60 000 en 2001).Le règ<strong>le</strong>ment de ces litiges se fait dans la quasi-totalitédes cas par voie de transactions.En 2006, comme en 2005, environ 12 000litiges ont été ainsi réglés. Par ail<strong>le</strong>urs, environ19 000 plaintes, concentrées dans <strong>le</strong>s Étatsde l’Ohio et du Texas, ont été transférées en« dossiers inactifs » à la suite de décisions dejustice rendues dans ces deux États. Comptetenu du stock de litiges existant à fin 2005(100 000), des nouveaux litiges survenuspendant l’exercice et des litiges ainsi résolus,environ 76 000 litiges demeuraient en coursau 31 décembre 2006.À fin décembre 2006, <strong>le</strong> coût unitaire moyendes litiges qui ont fait l’objet d’une transactionformalisée au cours des douze derniersmois, ou qui sont en cours de formalisation,s’établit à 3 000 dollars environ (contre2 800 dollars à fin 2005). Compte tenu deces facteurs et de l’épuisement des couverturesd’assurances, <strong>le</strong> Groupe a été conduità comptabiliser une charge de 95 millionsd’euros pour l’ensemb<strong>le</strong> de l’Exercice 2006contre 100 millions au titre de l’Exercice2005. Au 31 décembre 2006, <strong>le</strong> Groupe disposeainsi, au titre des risques encourus parCertainTeed, d’une couverture tota<strong>le</strong>, constituéeen quasi-totalité par la provision au bilan,d’un montant de 342 millions d’euros(358 millions d’euros fin 2005).La note 26 de l’annexe aux comptes consolidésdonne <strong>le</strong> détail des litiges liés à l’amianteaux États-Unis.Enfin, la Commission Européenne a, par unenotification reçue <strong>le</strong> 13 mars 2007, adresséà quatre verriers, dont <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, une« communication de griefs » relative à uneprocédure d’application de l’artic<strong>le</strong> 81 du Traitéinstituant la Communauté Européenne àraison d’une infraction aux dispositions decet artic<strong>le</strong> imputée à l’activité du <strong>Vitrage</strong> pour<strong>le</strong> bâtiment. Une seconde « communicationde griefs », concernant <strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> automobi<strong>le</strong>,devrait être notifiée dans <strong>le</strong> courant dudeuxième trimestre 2007.Il n’existe pas d’autre litige ou arbitrage susceptib<strong>le</strong>d’avoir ou ayant eu, dans un passérécent, une incidence sensib<strong>le</strong> sur la situationfinancière de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,son activité, son résultat et sur <strong>le</strong> Groupe<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.ASSURANCES -COUVERTURE DES RISQUESÉVENTUELSLa politique du Groupe en matière de protectionde ses biens et de ses revenus contre <strong>le</strong>srisques accidentels est fondée sur la préventionet l’achat d’assurances. El<strong>le</strong> s’appuie surune doctrine commune prenant en comptela situation du marché de l’assurance. Cettedoctrine est élaborée par la Direction desRisques et Assurances (DRA), qui coordonneet contrô<strong>le</strong> son application. El<strong>le</strong> définit <strong>le</strong>scritères de souscription des couvertures desrisques <strong>le</strong>s plus significatifs : il s’agit des assurancesde dommages aux biens et pertesd’exploitation associées ainsi que de la responsabilitécivi<strong>le</strong> liée à l’exploitation et auxproduits commercialisés. Pour <strong>le</strong>s autres assurances,tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong>s flottes de véhicu<strong>le</strong>s,la DRA conseil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s entités opérationnel<strong>le</strong>s,tant au niveau du contenu des polices, duchoix du courtier, que du marché à consulter.Ces derniers risques sont dits « de fréquence», ce qui permet un contrô<strong>le</strong> de gestion dessinistres et donc une réponse appropriée deprévention.Les polices en cours en 2006 sont <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>mentdes polices 2005 sans changementdans <strong>le</strong> contenu mais avec des primesnégociées à la baisse.La société captive d’assurance dédiée à lacouverture des risques de dommages aux


iens a joué p<strong>le</strong>inement son effet bénéfiquegrâce à une sinistralité mieux maîtrisée.Les sociétés acquises en cours d’exercice ontété intégrées dans <strong>le</strong>s programmes existantsy compris l’ensemb<strong>le</strong> BPB aux dates d’expirationde ses contrats au cours du premiersemestre 2006.COUVERTURE DES DOMMAGESMATÉRIELS ET PERTESD’EXPLOITATIONLes risques couverts sont <strong>le</strong>s dommagesmatériels non exclus ainsi que <strong>le</strong>s pertesd’exploitation consécutives à un accidentsoudain atteignant <strong>le</strong>s biens assurés. Ils sontcouverts par plusieurs programmes définisgéographiquement. Ils répondent aux critèresde souscription fixés par la Direction des Risqueset Assurances, tels que notamment :- <strong>le</strong> critère « Tous Risques Sauf » des polices ;- la fixation des limites de couverture compatib<strong>le</strong>savec <strong>le</strong>s scenarii pessimistes où <strong>le</strong>séquipements de protection interviennent efficacement;- <strong>le</strong>s franchises, proportionnel<strong>le</strong>s à la tail<strong>le</strong> dessites assurés ; ces franchises ne peuvent pasêtre considérées comme une auto-assurance.Les critères de souscription tiennent comptede l’offre du marché de l’assurance qui exclutcertains risques tels que <strong>le</strong>s virus informatiqueset <strong>le</strong>urs conséquences, et impose deslimites spécifiques en cas de survenanced’évènements naturels tels que <strong>le</strong>s inondationset <strong>le</strong>s tempêtes. Ces évènements pourraientavoir un impact financier non assurésignificatif, tant pour <strong>le</strong> coût de la reconstructionque pour <strong>le</strong>s pertes liées à l’arrêt deproduction, dans <strong>le</strong> cas de la réalisation descenarii extrêmes.Pour définir la politique de couverture, la Directiondes Risques et Assurances s’appuiesur <strong>le</strong>s conclusions des audits annuels effectuéspar <strong>le</strong>s services ingénierie préventiondes compagnies d’assurance. Ces auditspermettent de préciser <strong>le</strong>s risques auxquelssont exposés <strong>le</strong>s principaux sites dans l’hypothèsede la survenance d’un sinistre et enparticulier d’un incendie et d’en apprécier <strong>le</strong>sconséquences financières dans <strong>le</strong>s scenariipessimistes. L’exercice d’évaluation des risquesest étendu à l’impact que pourrait avoirun tremb<strong>le</strong>ment de terre en Californie sur <strong>le</strong>susines du Groupe situées dans cette région,ce qui permet d’ajuster l’achat complémentaired’assurance.COUVERTURE DU RISQUEDE RESPONSABILITÉ CIVILELes risques encourus pour <strong>le</strong>s préjudices matérielsou corporels subis par des tiers dont<strong>le</strong> Groupe serait léga<strong>le</strong>ment responsab<strong>le</strong> sontcouverts par deux programmes d’assurancedistincts.Le premier programme assure toutes <strong>le</strong>sfilia<strong>le</strong>s à l’exception de cel<strong>le</strong>s situées dans<strong>le</strong> périmètre géographique de la DélégationGénéra<strong>le</strong> aux États-Unis et au Canada. Unepolice est émise dans chaque pays où uneprésence du Groupe est significative, permettantainsi de répondre aux exigences rég<strong>le</strong>mentairesloca<strong>le</strong>s. Les polices loca<strong>le</strong>s sontcomplétées par des polices-mères en ligne,émises à Paris, qui peuvent être activées encas d’insuffisance de la police loca<strong>le</strong>.L’ensemb<strong>le</strong> des lignes souscrites conduit àune limite jugée compatib<strong>le</strong> avec l’activitédu Groupe. Les exclusions de ce programmesont conformes aux pratiques du marché :el<strong>le</strong>s concernent en particulier certaines substancesconnues pour être potentiel<strong>le</strong>mentcancérigènes et la pollution graduel<strong>le</strong>.Le deuxième programme concerne <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>ssituées géographiquement dans <strong>le</strong> périmètrede la Délégation Généra<strong>le</strong> aux États-Unis etau Canada. Distinct du précédent, il est justifiépar <strong>le</strong>s spécificités du régime de la responsabilitécivi<strong>le</strong> aux États-Unis. Le programmeest souscrit en plusieurs lignes, permettantun placement sur <strong>le</strong>s marchés de Londres etdes Bermudes. La limite de couverture est jugéecompatib<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>s activités du Groupeaux États-Unis. Les exclusions sont conformesaux pratiques du marché américain etconcernant en particulier la responsabilitécontractuel<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s dommages immatérielscausés aux tiers.Les sites opérationnels sont sensibilisés auxrisques découlant de la responsabilité civi<strong>le</strong> etmotivés pour en contrô<strong>le</strong>r <strong>le</strong> coût en supportantune franchise qui n’a pas, cependant, decaractère d’auto-assurance. Par ail<strong>le</strong>urs, unepolitique de prévention est menée auprès desunités opérationnel<strong>le</strong>s avec <strong>le</strong> soutien de laDirection de l’Environnement, de l’Hygiène etde la Sécurité.EXCEPTIONSIl convient de noter que <strong>le</strong>s risques propresaux activités du Groupe en Inde et au Brésilsont traités hors des programmes analysésci-dessus car la législation loca<strong>le</strong> ne permetpas de <strong>le</strong>s inclure. L’achat d’assurances esteffectué loca<strong>le</strong>ment et supervisé par la Directiondes Risques et Assurances.Les filia<strong>le</strong>s communes et participations minoritairessont éga<strong>le</strong>ment hors du champdes programmes ci-dessus. Les assurancessont achetées séparément sur <strong>le</strong>s conseils dela Direction des Risques et Assurances.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -68>69


Rapport d’activitésur l’exercice 2006LE DÉVELOPPEMENTDURABLEUN LEVIER D’AMÉLIORATIONDES PERFORMANCESConscient de ses responsabilités et des défissociaux, sociétaux et environnementaux qui<strong>le</strong> touchent, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’efforce d’intégrer,depuis de nombreuses années, <strong>le</strong>s préoccupationsde développement durab<strong>le</strong> dans sastratégie, à la fois dans ses pratiques interneset dans <strong>le</strong>s produits qu’il conçoit et propose.L’intégration de ces préoccupations dans lavie quotidienne du Groupe l’amène à s’adapteren permanence aux évolutions du marchéet de la société. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, en tantque groupe pluri-centenaire qui emploieaujourd’hui plus de 200 000 personnes,a continuel<strong>le</strong>ment cherché à cultiver cettefaculté d’adaptation.En 2003, l’adoption par <strong>le</strong> Conseil d’administrationdes Principes de Comportement etd’Action a formalisé des va<strong>le</strong>urs qui avaientguidé et inspiré la conduite des affaires au fildes années au sein du Groupe. L’adhésion auPacte Mondial des Nations Unies la mêmeannée a confirmé cette démarche de développementresponsab<strong>le</strong> et durab<strong>le</strong>, puisque<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’est engagé à intégrer <strong>le</strong>s dixprincipes dans sa stratégie et ses actions auquotidien.UNE APPROCHE TRANSVERSALEL’organisation interne choisie pour traiterces questions de développement durab<strong>le</strong> ausein du Groupe a eu pour vocation de répondreà une exigence de transversalité, tout ens’adaptant à la réalité opérationnel<strong>le</strong> décentraliséedu Groupe. Cette organisation reposeainsi en priorité sur trois Directions travaillanten étroite collaboration :• La Direction du Développement responsab<strong>le</strong>,dont la mission consiste à diffuser<strong>le</strong>s Principes de Comportement et d’Action,sensibiliser <strong>le</strong>s collaborateurs à ces Principeset vérifier <strong>le</strong>ur application au sein du Groupe.El<strong>le</strong> intervient éga<strong>le</strong>ment auprès des filières,métiers ou zones géographiques concernéespour décliner <strong>le</strong>s Principes de manière plusspécifique.• La Direction du Développement social apour objectif d’accompagner l’évolution duGroupe en termes de ressources humaines,en lui fournissant <strong>le</strong>s compétences <strong>le</strong>s plusadaptées à ses besoins tout en répondantaux aspirations des salariés. Ce développementa pour principe fondamental de se réaliserdans <strong>le</strong>s conditions optima<strong>le</strong>s de respectdes personnes, d’engagement professionne<strong>le</strong>t de solidarité.• La Direction Environnement HygièneSécurité (EHS) veil<strong>le</strong> à assurer et contrô<strong>le</strong>rla santé et la sécurité des salariés au travail,ainsi que <strong>le</strong> respect de l’environnement danstous <strong>le</strong>s sites du Groupe à travers <strong>le</strong> monde.Ces trois Directions s’appuient sur desréseaux solides aux niveaux des métiers etdes zones géographiques. Une tel<strong>le</strong> organisationcontribue à une démarche de développementresponsab<strong>le</strong> et durab<strong>le</strong> cohérente,tant à l’échel<strong>le</strong> globa<strong>le</strong> qu’au niveau local,où el<strong>le</strong> s’adapte aux spécificités des paysd’implantation.ORGANISATION DU CHAPITRECe chapitre Développement Durab<strong>le</strong> reflètecette organisation interne, puisque ses troispremières parties présentent <strong>le</strong>s démarcheset actions dans chacun de ces trois domainesau cours de l’exercice 2006. La dernièrepartie décrit quant à el<strong>le</strong> <strong>le</strong>s produits et servicesque <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> propose pour répondreaux enjeux de développement durab<strong>le</strong> dansdifférents domaines d’application.Le tab<strong>le</strong>au introductif qui suit décrit dans<strong>le</strong>s grandes lignes <strong>le</strong>s enjeux de développementdurab<strong>le</strong> qui concernent <strong>le</strong> Groupe, tantdans sa gestion interne que dans son offrede produits et services. La méthodologie utiliséepour recueillir et consolider <strong>le</strong>s donnéesprésentées dans ce chapitre est expliquée enannexe (« Méthodologie de reporting »).


ENJEUX, RÉALISATIONS ET PERSPECTIVESAfin d’intégrer <strong>le</strong>s préoccupations de développementdurab<strong>le</strong> dans sa stratégie, <strong>le</strong> Groupea identifié plusieurs enjeux dans <strong>le</strong>s domainessociaux et sociétaux, environnementauxet la conduite des affaires.Il définit des politiques et plans d’action surces sujets, en s’appuyant sur <strong>le</strong>s Principes deComportement et d’Action du Groupe, quiconstituent <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> de référence de l’ensemb<strong>le</strong>des collaborateurs.Dans ce tab<strong>le</strong>au figurent <strong>le</strong>s enjeux identifiésqui sont abordés plus en détail dans <strong>le</strong> corpsdu chapitre.DOMAINE ENJEUX ACTIONS ACCOMPLIES PAGES PERSPECTIVES ET ACTIONS À VENIRSanté et sécuritéau travailSÉCURITÉ AU TRAVAIL Renforcement de la mobilisation sur <strong>le</strong>s accidentsmortels et graves : Plan Accidents Graves Suivi continu des indicateurs TFx et création de l’indicateurcomposite Formalisation de 2 méthodes dédiées : évaluation desrisques et analyse d’accident et d’incident99 à 100 Coopération renforcée avec la Convention du DialogueSocial Européen sur la sécurité Lancement d’un logiciel dédié d’analyse d’événementBRUIT Déploiement du NOS (Noise Standard)101 Déploiement effectif du NOS fin 2007AGENTS CHIMIQUES Note cadre TAS (Toxic Agents Standard) et guidesd’application Règ<strong>le</strong>mentation européenne REACH : constitutiond’un réseau dédié, lancement d’un pilote dans <strong>le</strong>s sitesreprésentatifs101 à 103 Déploiement du TAS à partir de 2007 Création d’une base de données REACH pour <strong>le</strong>ssubstances chimiquesAnticipationdes besoinset développementdes personnesRECRUTEMENTS Renforcement des relations avec des universités ciblées Campagnes de recrutement dans <strong>le</strong>s Délégationsgénéra<strong>le</strong>s86 Continuation des campagnes de recrutement, avec uneintensification dans <strong>le</strong>s pays émergentsSOCIAL et SOCIÉTALFORMATION Augmentation régulière des investissements enformation, en particulier pour <strong>le</strong>s pays émergents Élargissement de la couverture des personnes formées Décentralisation géographique des formations Alignement de l’offre de formation sur <strong>le</strong>s éléments clédu référentiel de compétencesGESTION DES CARRIÈRES Plans de succession et revues de personnes généralisées Promotion de la mobilité entre Pô<strong>le</strong>s et pays82 à 9087-88 Alignement de l’offre de formation sur un référentiel decompétences harmonisé pour <strong>le</strong>s managers Déploiement d’un formulaire d’évaluation unique Déploiement d’un outil mondialisé de gestion descadres (SINERhGIS)Motivationdes collaborateurs Développement du plan d’épargne dans 34 pays Développement des réseaux des cadresinternationaux et rencontres régulièresavec la Direction Généra<strong>le</strong> (Carrefours) Baromètre des cadres8593 Extension de la couverture du Plan d’Épargne Groupeà 38 pays Partage d’expériences sur <strong>le</strong>s Principes deComportement et d’ActionQualité dudialogue socialPromotionde la diversitéIntégration à la viedu tissu local Dialogue social <strong>le</strong> plus proche possib<strong>le</strong> du terrain Développement du Dialogue social européen(brochure d’information) Enquêtes d’opinion régulières sur <strong>le</strong> terrain Signature de la charte de la diversité Programme d’intégration de personneshandicapées en France Évaluation régulière de l’état de la féminisation del’encadrement du Groupe Relations avec <strong>le</strong>s communautés loca<strong>le</strong>s dans tous<strong>le</strong>s pays d’implantation Aide à la création d’emplois(<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Développement en France)83-84 Renouvel<strong>le</strong>ment des représentants du Dialogue SocialEuropéen et formation du secrétariat de liaison à lasécurité et aux opérations d’acquisition/cession90 à 9274 à 77 Définition de plans d’action adaptés aux spécificitésloca<strong>le</strong>s Définition d’objectifs d’emploi de personneshandicapées en France Renforcement de la féminisation de l’encadrement Renforcement et pérennisation des liens tissés avec <strong>le</strong>scommunautés loca<strong>le</strong>sR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -70>71


Rapport d’activitésur l’exercice 2006DOMAINE ENJEUX ACTIONS ACCOMPLIES PAGES PERSPECTIVES ET ACTIONS À VENIRENVIRONNEMENTALCONDUITE DESAFFAIRESRéduction desémissions de CO 2:- dans nos process- à travers nos produits- à travers nos actionsde sensibilisation- dans nos transportsRéduction des émissionsatmosphériquesde NOx, SOx, poussières,métaux…Optimisation del’usage et de laconsommation desressources naturel<strong>le</strong>s- eau- bois- silice, minerai de fer,coke, gypseGestion des déchetsRelations avec<strong>le</strong>s fournisseurset sous-traitants Baisse des consommations d’énergie (conceptiondes fours) Recyclage de matières premières secondaires Choix du type d’énergie utilisé Réglage de la combustion des fours verriers Bâtiment : produits isolants Énergies renouvelab<strong>le</strong>s Véhicu<strong>le</strong>s : vitrages, filtre à particu<strong>le</strong>, carrosseriesallégées… Fondation de col<strong>le</strong>ctifs et de labels dédiés Information et formation des artisans et professionnels Première ouverture de l’enseigne Greenworks Lancement d’un 1 er recensement des émissions du Pô<strong>le</strong>Distribution Bâtiment liée au transport Abattement des polluants à la source (mesuresprimaires) et par traitement des fumées (mesuressecondaires) Choix du type d’énergie utilisé Réglage de la combustion des fours verriers Généralisation d’installations en circuits fermés Amélioration des process Innovation continue sur <strong>le</strong>s produits de Canalisation Politique de contrô<strong>le</strong> des approvisionnements Certifications PEFC et FSC d’usines Innovation Woodprotect® Recyclage des matières premières secondaires Allègement des produits Amélioration du reporting Réutilisation et recyclage de matières premières Recherche de circuits de revalorisationen nouveaux matériaux ou produits ou en énergie Élimination en dernier recours et par des filièresd’élimination contrôlées Lancement de l’initiative « achats responsab<strong>le</strong>s »pour l’intégration de critères sociaux et environnementauxdans <strong>le</strong>s décisions d’achat Expérience Pilote « Personnel intérimaire etsécurité »107-10896111-112112-113108108-109111106-107105 à 10773100L’ENSEMBLE DES ACTIONS ENVIRONNEMENTALESS’INSCRIVENT DANS UNE DÉMARCHE DE PROGRÈS CONTINU Usine de production de photovoltaïque avec Shell Recherche & développement de nouveaux produits Politique bois globa<strong>le</strong> pour <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment Systématiser l’intégration de cescritères d’achats responsab<strong>le</strong>s à l’ensemb<strong>le</strong>des relations avec <strong>le</strong>s fournisseurs et sous-traitants Déploiement du pilote « Personnel intérimaire etsécurité » dans d’autres régions


SOMMAIREI - Un soc<strong>le</strong> de va<strong>le</strong>urs pour un développement responsab<strong>le</strong>1) Les Principes de Comportement et d’Action du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>2) Participer au développement des communautés loca<strong>le</strong>sII - Une communauté soudée au service du Groupe1) Un emploi en croissance2) Une organisation socia<strong>le</strong> solide3) Des ressources humaines en phase avec <strong>le</strong>s défis du GroupeIII - Un développement fondé sur une démarche Environnement, Santé-Hygiène Industriel<strong>le</strong> et Sécurité1) Les engagements EHS2) Les moyens mis en œuvre3) Actions et résultats 2006IV – Des produits et services qui contribuent au développement durab<strong>le</strong>1) Limiter l’impact environnemental des bâtiments2) Promouvoir <strong>le</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s3) Concevoir des véhicu<strong>le</strong>s plus propres4) Faciliter l’adduction et <strong>le</strong> traitement de l’eau et de l’airI) UN SOCLE DE VALEURSPOURUN DÉVELOPPEMENTRESPONSABLEL’esprit qui anime <strong>le</strong>s décisions et actions descollaborateurs de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> repose surdes va<strong>le</strong>urs fortes, traduites sous la forme dePrincipes de Comportement et d’Action.Le baromètre des cadres, réalisé en 2006auprès des 17 000 membres de l’encadrement,a réaffirmé <strong>le</strong>ur très forte adhésion àces Principes qui constituent <strong>le</strong> fondementdu développement responsab<strong>le</strong> du Groupe.Conscient de ses responsabilités à l’égardde ses actionnaires, de ses collaborateurs,de ses clients et fournisseurs, et descommunautés au sein desquel<strong>le</strong>s il exerce sesmétiers, <strong>le</strong> Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> réaffirmeson attachement à ces va<strong>le</strong>urs qui ontsoutenu ses actions au fil du temps.1) LES PRINCIPES DECOMPORTEMENT ETD’ACTION DU GROUPESAINT-GOBAINA) RAPPEL DES PRINCIPESLes Principes de Comportement et d’Actionont été adoptés par <strong>le</strong> Conseil d’administrationde la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> enjanvier 2003.Ils se composent de cinq principes decomportement individuel :l’engagement professionnel, <strong>le</strong> respect des personnes,l’intégrité, la loyauté et la solidarité etde quatre principes d’action professionnel<strong>le</strong> :<strong>le</strong> respect de la légalité, <strong>le</strong> respect de l’environnement,<strong>le</strong> respect de la santé et de lasécurité au travail et <strong>le</strong> respect du droit desemployés.Leur application est une condition d’appartenanceau Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Le texte intégral des Principes est reproduitsur <strong>le</strong> site www.saint-gobain.com.Constituant <strong>le</strong> cadre de référence de chacundes collaborateurs du Groupe, <strong>le</strong>s Principesde Comportement et d’Action s’appuientexplicitement sur plusieurs textes internationaux:- Les Principes directeurs de l’OCDE à l’intentiondes entreprises multinationa<strong>le</strong>s, adoptésen 1976 et révisés en 2000 : il s’agit de recommandationsadressées aux entreprises par <strong>le</strong>sgouvernements qui y ont souscrit, dans plusieursdomaines dont <strong>le</strong>s droits de l’Homme,l’environnement ou la transparence.- La Convention de l’OCDE du 17 décembre1997 sur la lutte contre la corruption d’agentspublics étrangers, qui vise à interdire lacorruption dans <strong>le</strong> cadre de transactionscommercia<strong>le</strong>s internationa<strong>le</strong>s.- Les Conventions de l’Organisation Internationa<strong>le</strong>du Travail relatives aux principes et droitsfondamentaux au travail, visant à promouvoirune contribution active des multinationa<strong>le</strong>saux progrès économiques et sociaux.B) DES VALEURS LARGEMENTDIFFUSÉES DANS LE GROUPEDepuis <strong>le</strong>ur formalisation en 2003, <strong>le</strong>s Principesont été largement diffusés auprès deR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -72>73


Rapport d’activitésur l’exercice 2006l’ensemb<strong>le</strong> des collaborateurs du Groupedans tous <strong>le</strong>s pays d’implantation.À ce jour, <strong>le</strong>s Principes ont été traduits en28 langues, permettant ainsi une diffusionloca<strong>le</strong> accessib<strong>le</strong> au plus grand nombre.Les actions de formation et de sensibilisationsont primordia<strong>le</strong>s pour accompagner aumieux <strong>le</strong>s collaborateurs dans <strong>le</strong>ur compréhensiondes Principes.Pour l’ensemb<strong>le</strong> du Groupe, la Direction duDéveloppement responsab<strong>le</strong> a pour missionsd’animer ces actions, de veil<strong>le</strong>r à la bonnediffusion des Principes auprès de l’ensemb<strong>le</strong>des collaborateurs du Groupe ainsi qu’à <strong>le</strong>urrespect et <strong>le</strong>ur mise en œuvre. El<strong>le</strong> s’appuiepour cela sur <strong>le</strong>s Délégations Généra<strong>le</strong>s, quisont chargées de relayer la communicationet la diffusion des Principes auprès de <strong>le</strong>urscollaborateurs pour permettre ainsi à chacunau sein du Groupe de se <strong>le</strong>s approprier.La Direction de la formation de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>a inscrit au programme de tous <strong>le</strong>s séminairesinternationaux de management desmodu<strong>le</strong>s consacrés au développement responsab<strong>le</strong>et au développement durab<strong>le</strong> donnantainsi l’opportunité d’un échange approfondientre la Direction et <strong>le</strong>s cadres sur <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urset <strong>le</strong>s actions de l’entreprise.La Directrice du Développement responsab<strong>le</strong>est ainsi intervenue cette année dans denombreux séminaires de management.Sur <strong>le</strong> terrain, <strong>le</strong>s Délégations et sociétésmettent en œuvre <strong>le</strong>s moyens nécessaires poursensibiliser <strong>le</strong>s collaborateurs et <strong>le</strong>s nouveauxemployés. L’initiative <strong>le</strong>ur est laissée pourdéterminer <strong>le</strong> format qui s’adaptera <strong>le</strong> mieuxaux spécificités culturel<strong>le</strong>s loca<strong>le</strong>s.Les supports de communication du Groupe,des intranets aux tab<strong>le</strong>aux d’affichage dessites, sont <strong>le</strong> premier relais d’information sur<strong>le</strong>s Principes. En complément, dans la grandemajorité des cas, une présentation des Principesest faite aux nouveaux arrivants et dessessions spécifiques sont organisées sur <strong>le</strong>ssites pour rappe<strong>le</strong>r à tous <strong>le</strong>s collaborateursl’importance des va<strong>le</strong>urs du Groupe.À titre d’exemp<strong>le</strong>, en 2006, des ateliers deréf<strong>le</strong>xion ont permis, au Benelux, aux cadresd’échanger sur la mise en pratique auquotidien des Principes dans <strong>le</strong>urs décisionset actions. En Amérique Centra<strong>le</strong>, la DélégationMexique-Colombie-Venezuela a mis enplace une campagne de communication àdestination des ouvriers <strong>le</strong>s incitant, durantsix mois, à aborder ces sujets en petits groupesà l’occasion des repas.C) MISE EN ŒUVREET DÉCLINAISONS PRATIQUESDES PRINCIPESLes Principes, par <strong>le</strong>ur dimension universel<strong>le</strong>,constituent <strong>le</strong> fondement et <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> communde l’ensemb<strong>le</strong> des chartes loca<strong>le</strong>s ou spécifiquesen vigueur au sein du Groupe. Plusieurstextes du Groupe font expressément référenceaux Principes :- <strong>le</strong> « Code of Ethics and Business ControlGuidelines » de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation(Amérique du Nord)- la Charte Achats- la Charte Environnement, Hygiène et Sécurité(voir page 93)- la Charte InformatiqueLes Chartes Achats et Environnement,Hygiène et Sécurité, adoptées respectivementen 2003 et 2004, sont une déclinaisondirecte des Principes.La Charte Achats donne aux acteurs de lafonction <strong>le</strong>s lignes directrices <strong>le</strong>ur permettantla mise en pratique des Principes dans <strong>le</strong>ursrelations avec <strong>le</strong>s fournisseurs. En outre, en2006 a été lancée une démarche « Achatsresponsab<strong>le</strong>s », qui vise à intégrer des critèressociaux et environnementaux dans <strong>le</strong> choixdes fournisseurs.Les Principes sont intégrés dans <strong>le</strong>s processusinternes de l’entreprise (référentielsd’audits, de contrô<strong>le</strong> interne, doctrine).<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> adhèreau Pacte Mondial<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a voulu affirmerson appartenance àune communauté mondia<strong>le</strong>d’entrepreneurs attachés aux va<strong>le</strong>ursde respect des droits de l’Homme, del’environnement et de la lutte contre lacorruption.En adhérant au Pacte Mondial en juil<strong>le</strong>t2003, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’est engagé àcommuniquer régulièrement ses avancéesdans ces domaines.2) PARTICIPER AUDÉVELOPPEMENT DESCOMMUNAUTÉS LOCALES<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> souhaite s’inscrire en harmoniedans <strong>le</strong>s régions où il est implanté et agir enentrepreneur ouvert sur <strong>le</strong> monde au delà deses objectifs économiques.L’organisation décentralisée du Groupeconstitue un atout lui permettant de s’investirp<strong>le</strong>inement dans <strong>le</strong>s zones où il estimplanté, en s’adaptant au mieux aux spécificitésloca<strong>le</strong>s. En effet, avec une présencedans plus de 50 pays, <strong>le</strong> Groupe est confrontéà des contextes locaux très variés.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> encourage <strong>le</strong>s initiatives àl’échelon <strong>le</strong> plus approprié (Délégation, sociétéou site) pour des actions efficaces dansdifférents domaines. La plus grande libertéest laissée au niveau local quant aux formesque peuvent prendre ces actions : structurespécifique, partenariat régulier ou ponctuelavec des ONG, soutien à des collaborateurss’impliquant dans des actions de terrain…


Sensibilisation aux Principes de Comportement et d’Actionà la Délégation Mexique, Colombie, VenezuelaC’est aux États-Unis qu’el<strong>le</strong>s prennent la formela plus institutionnalisée, grâce à la « <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation Foundation ». Créée par laDélégation américaine, la fondation a réuni en2006 plus de 1,9 million de dollars de contributions.El<strong>le</strong> alimente trois programmes :- Corporate Direct, grâce auquel la fondationsubventionne des organisations non-gouvernementa<strong>le</strong>s,en priorité dans <strong>le</strong>s régionsd’implantation des sociétés du Groupe.- Matching Gifts, qui permet aux salariésou retraités de soutenir <strong>le</strong>s associations quicomptent pour eux en doublant <strong>le</strong>ur mise defonds personnel<strong>le</strong>.- Plant Community, qui alloue aux usines unbudget annuel de mécénat en fonction de <strong>le</strong>ureffectif, qu’el<strong>le</strong>s utilisent comme bon <strong>le</strong>ur semb<strong>le</strong>.Les exemp<strong>le</strong>s d’actions cités ci-dessous nesont pas exhaustifs, mais représentent unéchantillon de la variété des initiatives quel’on peut trouver dans <strong>le</strong> Groupe.A) SOUTENIR ET ACCOMPAGNERLE DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE LOCALDans la plupart des pays où <strong>le</strong> Groupe estimplanté, <strong>le</strong>s sociétés du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> entretiennent des rapports étroitsavec <strong>le</strong>s organisations professionnel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>sautorités loca<strong>le</strong>s, tandis que <strong>le</strong>s DélégationsGénéra<strong>le</strong>s sont membres actifs des chambresde commerce en France (ou des structureséquiva<strong>le</strong>ntes dans <strong>le</strong> reste du monde)ou des fédérations de métiers, et sont enrelation avec <strong>le</strong>s administrations nationa<strong>le</strong>s.De mars à août 2006, la DélégationMexique, Colombie, Venezuela a misà disposition, sur l’ensemb<strong>le</strong> de sessites, des sets de tab<strong>le</strong> illustrant <strong>le</strong>sPrincipes de Comportement et d’Actionafin de sensibiliser <strong>le</strong>s salariés et plusparticulièrement <strong>le</strong>s ouvriers : l’occasionpour eux d’échanger en petits groupessur <strong>le</strong>s Principes avant d’en par<strong>le</strong>r avec<strong>le</strong>urs famil<strong>le</strong>s. Sur certains sites, desréunions et des campagnes d’affichageont en outre permis d’approfondir laprésentation des Principes.Au-delà de cette première forme d’insertionloca<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s sociétés du Groupe apportent <strong>le</strong>urcontribution au développement des bassinsd’emploi dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s el<strong>le</strong>s sont implantées,concourant ainsi à la création d’unenvironnement économique favorab<strong>le</strong>.Par exemp<strong>le</strong>, lors de l’implantation d’unenouvel<strong>le</strong> usine dans une région, <strong>le</strong> Groupeveil<strong>le</strong> à développer des relations transparenteset régulières avec <strong>le</strong>s acteurs institutionnelslocaux. En Roumanie, pendant toute ladurée de la construction de l’usine de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> <strong>Vitrage</strong>, des réunions mensuel<strong>le</strong>sont été organisées avec <strong>le</strong>s autorités loca<strong>le</strong>spour <strong>le</strong>s informer sur l’état d’avancement duchantier et anticiper <strong>le</strong>s éventuel<strong>le</strong>s difficultés.En France, <strong>le</strong> lancement en octobre 2006 destravaux de modernisation et d’augmentationde capacité de production de l’usine Placoplatreà Vaujours a été accompagné d’unecampagne de communication auprès descommunes voisines. Des réunions d’information,un pavillon d’exposition, un site internet,une ligne téléphonique et une adressee-mail dédiées et des <strong>le</strong>ttres d’informationrégulières ont été mis en place pour accompagner<strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment du chantier.En France, où se trouve la densité la plus é<strong>le</strong>véed’établissements, une structure spécifique,<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Développement, a parmises missions essentiel<strong>le</strong>s l’aide au développementlocal et la revitalisation des bassinsd’emplois. L’objectif est de créer des échangesentre acteurs économiques et de soutenir lacréation d’entreprises en <strong>le</strong>s faisant bénéficierdes compétences du Groupe.Une offre globa<strong>le</strong> d’accompagnement estdestinée aux PME en développement - prêtsparticipatifs à faib<strong>le</strong> rémunération et sansgarantie, appui technique et transferts desavoir-faire - dans <strong>le</strong> cadre d’un partenariat« d’industriel à entrepreneur » qui s’inscritdans la durée. Ainsi, en 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Développement a soutenu la création de483 emplois en externe grâce à la signaturede 89 conventions avec des entreprises.En plus des aides directes apportées auxentreprises, <strong>le</strong> Groupe prend part à plusieursdispositifs de soutien d’animation territoria<strong>le</strong>et loca<strong>le</strong>, qui rassemb<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s acteurs économiquesd’un même bassin d’emploi pourfaciliter <strong>le</strong>s transferts de compétences auprofit des PME.• Les programmes Alizé (Actions Loca<strong>le</strong>sInterentreprises en Zones d’Emploi), auxquels<strong>le</strong> Groupe participe depuis plusieursannées permettent à de grandes entrepriseset des organismes publics de mutualiser desmoyens techniques, d’expertise et financiersafin de soutenir <strong>le</strong> développement etla création d’entreprises au sein d’un territoiredonné. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Développement acette année participé au lancement d’un programmeà Chambéry, en complément de saparticipation aux programmes déjà en placeà Dieppe, Va<strong>le</strong>nciennes et Avignon.• Les dispositifs Creati (Centres Régionauxd’Appui Technique et d’Innovation), organisésen réseau national, permettent aux grandsgroupes d’une même région d’accompagner<strong>le</strong>s porteurs de projets dans <strong>le</strong> développementde <strong>le</strong>urs activités par la mise à disposition demoyens, de compétences et de savoir-faire.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> participe à ces dispositifs enAquitaine, Midi-Pyrénées, Normandie et I<strong>le</strong>de France, et a aidé en 2006 au déploiementdu réseau en Rhône-Alpes.• <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Développement travail<strong>le</strong>éga<strong>le</strong>ment en collaboration avec <strong>le</strong> réseaunational des Boutiques de Gestion, structuresde proximité qui mettent à disposition <strong>le</strong>ursréseaux de compétences pour accompagnerdes projets de création d’entreprise.Toujours dans la perspective de répondre auxbesoins spécifiques des bassins d’emploisR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -74>75


Rapport d’activitésur l’exercice 2006où <strong>le</strong> Groupe est implanté, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Développement fait éga<strong>le</strong>ment partied’autres réseaux de proximité. Dans larégion d’Avignon, <strong>le</strong> Groupe participe (à traverssa filia<strong>le</strong> SEPR) depuis plusieurs annéesau « Grand Avignon Initiative » qui a vocationà soutenir la création d’entreprises grâceà un appui technique et financier.Prix de l’initiative citoyenne<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’est vu décerner fin2006 <strong>le</strong> prix Alliance d’action citoyennepour la mise en place du dispositifAlizé d’aide au développement desPME dans la région de Va<strong>le</strong>nciennes.Pour cela, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a été soutenupar la Chambre de Commerceet d’Industrie de Va<strong>le</strong>nciennes et <strong>le</strong>sautres grands groupes du bassin.Objectif : créer 375 emplois sur3 ans en accompagnant 45 PMEloca<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>ur développement et<strong>le</strong>ur stratégie.La démarche « Plaine Commune promotion», à laquel<strong>le</strong> adhèrent <strong>le</strong>s sociétés duGroupe présentes dans la communautéd’agglomération de Plaine Commune, estune occasion de tisser des liens avec desPME loca<strong>le</strong>s en vue de soutenir <strong>le</strong>ur développement.Dans ce cadre, <strong>le</strong> Groupe a signé fin2005 la Charte Entreprise-Territoire, ce quipermet à ses sociétés implantées loca<strong>le</strong>mentde contribuer à des échanges très valorisantspour l’emploi local et de promouvoir ainsi <strong>le</strong>urimage auprès des différents publics et acteursde la communauté d’agglomération.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM continue de s’investirdans la plateforme d’initiative loca<strong>le</strong> deNancy, dont il assure la présidence. Composéede partenaires publics et privés, cette plateformesé<strong>le</strong>ctionne des projets de créationd’entreprise et <strong>le</strong>s accompagne par un parrainageet un soutien financier. Quarante projetssont en moyenne accompagnés par an.L’action de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Développement sedéploie partiel<strong>le</strong>ment vers l’étranger grâce àl’action « Partenariat France » : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>a ainsi fait bénéficier de ses réseaux locauxune PME qui souhaitait se développer enRépublique tchèque.Enfin, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> accompagne éga<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s projets de ses collaborateurs qui souhaitentcréer <strong>le</strong>ur entreprise. En 2006, 27 personnesont pu bénéficier d’un prêt, d’un soutientechnique et d’un suivi sur cinq ans.Dans <strong>le</strong>urs pays, <strong>le</strong>s Délégations Généra<strong>le</strong>sgèrent el<strong>le</strong>s-mêmes <strong>le</strong>urs actions de soutienéconomique et social. La Délégation Généra<strong>le</strong>au Benelux poursuit sa participation à un dispositifd’essaimage organisée par <strong>le</strong> BureauEconomique de la Province de Namur, dansla région de Sambrevil<strong>le</strong>. Parmi <strong>le</strong>s projets decréation d’entreprises proposés, un a aboutiet s’est développé, permettant d’employerplus de vingt personnes.B) SOUTENIR L’ÉDUCATIONET LA FORMATIONLe soutien et l’accompagnement des établissementsscolaires voisins, et des enfants endifficulté en particulier, constituent un desaxes d’action dans plusieurs Délégations.Dans ces domaines, l’effort du Groupe estparticulièrement soutenu en Inde, au Brésilou en Turquie, et prend la forme d’aide à laconstruction d’éco<strong>le</strong>s primaires ou defourniturede matériel à des établissements scolaires.Dans d’autres pays, des actions plus structuréessont mises en place :• Le programme Skills for life, lancé en 1989aux États-Unis par la fondation de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation, qui permet à des élèvesen difficultés de bénéficier d’un soutien pédagogiquedans <strong>le</strong>s matières principa<strong>le</strong>s.• <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM, par l’action de la FondationPAM depuis 1999, aide des jeunes endifficulté socia<strong>le</strong> ou financière en <strong>le</strong>ur apportant<strong>le</strong> soutien d’un parrainage assuré pardes collaborateurs de la société. Fin 2006,17 jeunes, sé<strong>le</strong>ctionnés par <strong>le</strong> Rectorat del’académie de Nancy-Metz, la Préfecture deMeurthe et Mosel<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s chefs d’établissements(collèges et lycées lorrains) étaientsuivis par la fondation.• Une fondation a été créée par l’activitéGypse en France. El<strong>le</strong> sera mise en place en2007 et un de ses axes concernera la formationdes jeunes aux métiers du plâtre.Certaines filia<strong>le</strong>s organisent éga<strong>le</strong>ment àl’échel<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong> ou internationa<strong>le</strong> desconcours sur des thèmes liés à <strong>le</strong>urs métiers,profitant ainsi de l’occasion pour sensibiliser <strong>le</strong>sjeunes à des problématiques bien particulières.En Al<strong>le</strong>magne, <strong>le</strong> prix <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Akustikpreis2005/2006, soutenu par <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Glass, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Ecophon, a proposé aux élèves et à <strong>le</strong>ursprofesseurs de réfléchir ensemb<strong>le</strong> aux solutionsà apporter aux problèmes du bruit. Leprix spécial, sous forme de mur acoustique,a récompensé l’éco<strong>le</strong> apportant la réponse laplus origina<strong>le</strong>.Ce type d’initiative concerne éga<strong>le</strong>ment desétudiants en architecture : ils doivent proposerune création sur un thème précis (l’acoustique,l’isolation thermique, la décoration intérieure…),bénéficiant des conseils et produitsdu Groupe. Plusieurs concours ont été organiséscette année en Inde et en Europe orienta<strong>le</strong>.Les avantages de ce genre de démarche sontnombreux : mise en situation professionnel<strong>le</strong>des étudiants, transfert de connaissances etdémonstration de produits de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,rencontres entre différentes éco<strong>le</strong>s.Enfin, <strong>le</strong> Groupe peut soutenir l’initiative decertains de ses salariés désireux de mon-


ter un projet de soutien à l’éducation. Ainsi,<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover UK a participé financièrementau voyage caritatif d’un collaborateurqui s’est rendu durant deux semaines auKenya afin d’y instal<strong>le</strong>r vingt ordinateursdans des éco<strong>le</strong>s et former <strong>le</strong>s professeurs à<strong>le</strong>ur utilisation et maintenance.Le soutien à la formation technique et professionnel<strong>le</strong>constitue un autre axe privilégiépar <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s du Groupe : el<strong>le</strong>s peuventainsi mettre à profit <strong>le</strong>urs compétences et<strong>le</strong>ur savoir-faire, et dispenser des formationsciblées correspondant aux besoins spécifiquesde <strong>le</strong>urs métiers. Au Benelux, l’éco<strong>le</strong> « Cefoverre», fondée par la Fédération Industriel<strong>le</strong>du Verre et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Benelux,organise en moyenne 4500 heures de formationpar mois sur <strong>le</strong>s techniques verrières.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Benelux a mis en place fin2006 une formation de 3 semaines, préalab<strong>le</strong>à l’embauche, de techniciens verriers.Cette formation comprend de nombreusesheures de stage dans <strong>le</strong>s divers ateliers desusines <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en Basse-Sambre.En Thaïlande, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber s’estassocié au Ministère de l’Éducation pour<strong>le</strong> lancement d’un programme national deformation professionnel<strong>le</strong> à la pose de carrelage: à ce jour, plus de vingt sessions deformation ont eu lieu, rassemblant plus de600 personnes.Le Groupe encourage éga<strong>le</strong>ment l’accueilde jeunes dans ses filia<strong>le</strong>s, dans <strong>le</strong> cadre decontrats spécifiques (alternance, apprentissage,qualification) pour la formation à unmétier. En 2006, ces jeunes ont compté pour1,7 % des salariés en France (1) .C) ENCOURAGER LA SOLIDARITÉET LA CULTUREQue ce soit par la mobilisation directe de sescollaborateurs ou <strong>le</strong> simp<strong>le</strong> soutien financierà des œuvres caritatives, <strong>le</strong>s initiatives demécénat du Groupe sont variées. Parmi <strong>le</strong>sthèmes <strong>le</strong>s plus fédérateurs, on note la santé,la solidarité avec <strong>le</strong>s populations défavoriséeset la culture.• La santéDans l’ensemb<strong>le</strong> des filia<strong>le</strong>s et Délégationsdes pays européens et nord-américains,<strong>le</strong>s actions de soutien en faveur de la santés’appuient sur la mobilisation des collaborateurs.Certaines filia<strong>le</strong>s participent régulièrementà des actions d’envergure nationa<strong>le</strong> ourégiona<strong>le</strong>. C’est <strong>le</strong> cas par exemp<strong>le</strong> duRoyaume-Uni, où Jewson et d’autres sociétésde <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Building Distributionont lancé l’opération «Together », destinéeà col<strong>le</strong>cter des fonds au service d’une causechoisie en commun et à renforcer ainsi <strong>le</strong>sentiment d’appartenance de tous <strong>le</strong>s collaborateurs.Clients, fournisseurs, famil<strong>le</strong>s etproches participent éga<strong>le</strong>ment à l’opération.En 2006 et 2007, <strong>le</strong>s dons récoltés grâce àce programme seront reversés à la BritishHeart Foundation pour la recherche sur <strong>le</strong>smaladies cardiovasculaires. Pour la périodeprécédente, «Together » a permis de récolter£ 573 000 de dons pour la recherche sur<strong>le</strong> cancer au Royaume-Uni.Les actions de solidarité de laDélégation Brésil, Argentine, ChiliLes filia<strong>le</strong>s brésiliennes, avec l’appui dela Délégation, sont particulièrementactives dans <strong>le</strong>s actions de solidaritéavec <strong>le</strong>s communautés loca<strong>le</strong>s.Parmi <strong>le</strong>s actions de 2006 :- <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Canalização a financéla création d’un atelier traiteurs par uneassociation brésilienne de parents et amisde personnes handicapées menta<strong>le</strong>s, enfinançant l’achat de machines et la miseen place d’une formation spécifique.- <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Materiais Cerâmicos alancé dans <strong>le</strong>s communes voisines, avecl’aide d’une troupe de théâtre loca<strong>le</strong> etla participation de jeunes des quartiersdiffici<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s journées « jouons dans <strong>le</strong>quartier ». Ces journées, très favorab<strong>le</strong>mentaccueillies, ont permis de développer<strong>le</strong>s relations entre la filia<strong>le</strong> et la populationloca<strong>le</strong>.- <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex a participé à unprojet d’insertion de jeunes en difficultés,en mettant au point une formation surla réparation des bateaux et <strong>le</strong> travail dela fibre de verre. D’autres sociétés de laDélégation ont rejoint <strong>le</strong> projet en apportantune contribution matériel<strong>le</strong>.En France, à Chalon-sur-Saône, plusieurssites du Groupe implantés dans la régionont permis, grâce à <strong>le</strong>ur soutien financier,de créer un poste d’animateur à l’hôpital dela vil<strong>le</strong> afin d’améliorer la qualité de vie desenfants pendant <strong>le</strong>ur séjour.Dans <strong>le</strong>s pays confrontés à certains problèmessociaux et sanitaires, des filia<strong>le</strong>s mettentparfois en place des actions plus loca<strong>le</strong>s, destinéesbien souvent à répondre aux besoinsdes communautés voisines. Ainsi, en Inde,<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass India a lancé, avec uneclinique ophtalmologique de la région, unecampagne d’examens de contrô<strong>le</strong> auprèsdes populations défavorisées. Au total, plusde 12 000 personnes et écoliers ont ainsi puêtre examinées et soignées.Des actions de sensibilisation sont éga<strong>le</strong>mentorganisées sur <strong>le</strong> SIDA, pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>sdes filia<strong>le</strong>s en Afrique du Sud sont particulièrementactives : en avril 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Gypsum a contribué à hauteur de60 000 euros à l’ouverture d’une clinique quidispense <strong>le</strong>s traitements anti-rétroviraux à lapopulation loca<strong>le</strong>.• La solidarité avec <strong>le</strong>s populationsdéfavoriséesLes actions de solidarité se situent souventtrès loca<strong>le</strong>ment, pour aider directement <strong>le</strong>spopulations voisines. Au Brésil, de nombreusesactions de solidarité ont lieu sous la formede don de jouets en période de Noël, d’offre deloisirs à des enfants des rues ou d’aide auxpersonnes âgées. Ces actions sont, en plusde <strong>le</strong>ur intérêt pour <strong>le</strong>s populations intéressées,l’occasion de « fédérer » <strong>le</strong>s employés.Des dons sont éga<strong>le</strong>ment faits au traversd’organismes spécialisés, comme auMexique, où une filia<strong>le</strong> a rassemblé plus de1 000 dollars reversés à la Croix-Rouge.Aux États-Unis, Women Against Abuse,association d’aide aux femmes victimes devio<strong>le</strong>nces domestiques dans la région dePhiladelphie, a bénéficié en 2006 du soutienfinancier de la Délégation.En France, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover a poursuivison partenariat avec l’ONG Action Contre laFaim lancé en 2004, et a soutenu financièrement,à hauteur de 50 000 euros, la campagnede col<strong>le</strong>cte de dons lors de la journéemondia<strong>le</strong> de l’alimentation organisée enoctobre 2006.(1) Le chiffre concernant <strong>le</strong>s contrats « jeunes » couvre 99 % des effectifs en France.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -76>77


Rapport d’activitésur l’exercice 2006Au Royaume-Uni, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover acontribué à la restauration de logementspour sans abris, en fournissant des produitsisolants au chantier.• La culture et la rechercheParmi de nombreuses opérations de proximité,quelques actions méritent d’être citéesdans <strong>le</strong> domaine de l’art et de la recherche.Pendant six ans, dans <strong>le</strong> cadre d’une conventionpluriannuel<strong>le</strong>, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a contribué à l’acquisition, par <strong>le</strong>Musée du Louvre, de peintures de l’Éco<strong>le</strong>d’Europe du Nord - Al<strong>le</strong>magne et Scandinavie- au titre de son implantation, parfois ancienne,dans ces pays. El<strong>le</strong> soutient éga<strong>le</strong>mentl’Association des Amis du Centre GeorgesPompidou et participe à de nombreux chantiersde rénovation, notamment par la fourniturede produits verriers.Du 7 mars au 4 juin 2006, <strong>le</strong> musée d’Orsaya accueilli l’exposition « <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,une entreprise devant l’histoire », retraçantl’évolution du Groupe de sa création en 1665à l’exposition internationa<strong>le</strong> de 1937. À cetteoccasion, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a mobilisé de nombreusesressources et archives pour alimenterl’exposition, en collaboration avec d’autresgrandes institutions culturel<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong>sArchives Nationa<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> Château de Versail<strong>le</strong>sou <strong>le</strong> Fuji Museum de Tokyo.Enfin, la plupart des centres de recherche de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ont des contacts réguliers avec<strong>le</strong>s instituts universitaires et <strong>le</strong>s organismespublics de recherche, comme <strong>le</strong> CNRS enFrance. Les échanges avec des scientifiquesextérieurs au Groupe et <strong>le</strong> financement dethèses permettent d’entretenir et de développer<strong>le</strong>s connaissances dans des domainesqui peuvent être stratégiques à la fois pour<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et pour <strong>le</strong> développement technologiquede ses pays d’implantation. Ainsi<strong>le</strong> Groupe soutient depuis 1995 <strong>le</strong> Prix <strong>Saint</strong>-© Musée du quai Branly - Photo Nicolas Borel , © Jean Nouvel - Musée du Quai Branly / ADAGP, Paris, 2007<strong>Gobain</strong> du Jeune Chercheur sous l’égide de laSociété Française de Physique.Toujours dans cet esprit d’échanges intel<strong>le</strong>ctuels,<strong>le</strong> Groupe continue de soutenir <strong>le</strong> CentreCournot pour la Recherche en Économie sousla forme d’une fondation d’entreprise, co-présidéepar Robert Solow, Prix Nobel d’Économie,et <strong>le</strong> Président Jean-Louis Beffa. Desconférences et débats sont régulièrementorganisés afin de soutenir la recherche et d’encourager<strong>le</strong>s échanges dans cette discipline.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> participeà la construction duMusée du Quai BranlyOutre la fourniture de nombreux matériaux,<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a soutenu financièrementla réalisation des rideauxdu théâtre et de la ga<strong>le</strong>rie Jardin dessinéset conçus par l’artiste japonais NaokiTakisawa.II) UNE COMMUNAUTÉSOUDÉE AU SERVICEDU GROUPELa politique de ressources humaines de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> vise à mettre au service de lastratégie du Groupe <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures compétencestout en assurant aux collaborateurs<strong>le</strong>s moyens de se développer et d’évoluerselon <strong>le</strong>urs aspirations.Conforme à la culture du Groupe, l’organisationest fortement décentralisée, à l’intérieurd’une politique et d’un cadre commundéfinis par la Compagnie. Dans ce cadre, <strong>le</strong>sdirections ressources humaines des Pô<strong>le</strong>sassurent l’alignement des priorités sur <strong>le</strong>sstratégies de <strong>le</strong>urs Pô<strong>le</strong>s respectifs et <strong>le</strong>s RessourcesHumaines des Délégations veil<strong>le</strong>nt àla prise en compte des spécificités nationa<strong>le</strong>s.Les éléments essentiels de la politiqueRessources Humaines sont :- L’accompagnement de la stratégie duGroupe, notamment <strong>le</strong> développement enpays émergents, l’accélération de l’innovationet l’amélioration continue de la productivité;- L’anticipation des besoins en compétenceset assurer la tenue des postes critiques ;- La motivation et <strong>le</strong> développement descollaborateurs en conformité avec <strong>le</strong>ursaspirations et <strong>le</strong>s objectifs du Groupe, dansun climat d’écoute, de responsabilité et dedialogue social de qualité.1) UN EMPLOIEN CROISSANCEAu 31 décembre 2006, <strong>le</strong> Groupe emploie206 940 salariés dans plus de 50 pays(contre 199 630 en 2005). Un tiers d’entreeux (32 %) travail<strong>le</strong>nt dans la distributionde matériaux de construction et deux tiers(68 %) dans <strong>le</strong>s métiers industriels.La répartition et l’évolution des effectifs parPô<strong>le</strong> et par pays reflètent <strong>le</strong> développementdu Groupe, fondé sur une croissance rentab<strong>le</strong>et durab<strong>le</strong>.A) ÉVOLUTION DES EFFECTIFSLe Groupe a accueilli, cette année, en variationbrute, 7 310 salariés supplémentairespar rapport à 2005. Cette évolution correspondau processus continu de croissance de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, qui poursuit sa politique dedéveloppement tant en interne (en particulierdans <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment) qu’enexterne, où il continue d’acquérir de nouvel<strong>le</strong>ssociétés sur <strong>le</strong>s marchés stratégiques.


ÉVOLUTION DES EFFECTIFS CONSOLIDÉS PAR PÔLE70 00060 00050 00040 00030 00020 00010 0002005 2006Total Groupe 2005 : 199 630Total Groupe 2006 : 206 94037 49637 010<strong>Vitrage</strong> Effectifs par Pô<strong>le</strong>36 92635 996MatériauxHautePerformance• <strong>Vitrage</strong>Le Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> enregistre, au 31 décembre2006, une très légère diminution de seseffectifs (37 010 salariés fin 2006, contre37 496 l’année précédente).Après 2004 et 2005 tournées vers <strong>le</strong> développementdans <strong>le</strong>s pays à forte croissance,l’année 2006 a constitué une période de stabilisationdes effectifs dans ces zones, avecun accent mis sur la formation et <strong>le</strong> développementdes salariés intégrés précédemment.• ConditionnementAu 31 décembre 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Conditionnementcompte 20 280 salariés, contre20 423 en 2005. Le prochain démarraged’une nouvel<strong>le</strong> usine au Chili, <strong>le</strong>s acquisitionsrécentes de sociétés en Ukraine et Russie etl’augmentation de <strong>le</strong>urs capacités industriel<strong>le</strong>s(Consumers-Sklo-Zorya et Kavminsteklo)répondent à la volonté du Groupe de s’implanterau plus près des marchés en croissance etreprésentent plus de 3 000 nouveaux salariés.El<strong>le</strong>s compensent <strong>le</strong>s diminutions d’effectifsen Europe occidenta<strong>le</strong> et en Amériquedu Nord, dues à un tassement de l’activité enEurope de l’Ouest et à la cession de Calmar,largement implantée aux États-Unis.• Produits pour la ConstructionAprès l’acquisition de BPB en décembre 2005,<strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> a continué à se développer, puisquequ’il est passé de 40 926 salariés à fin 2005à 45 217 en 2006. L’acquisition par l’ActivitéCanalisation d’une unité de hauts Fourneauxet d’une unité de centrifugation à Xuzhou enChine explique à el<strong>le</strong> seu<strong>le</strong> un apport de plus40 92645 217Produitspour laConstruction62 57867 009DistributionBâtiment20 42320 280Conditionnementde 4 000 personnes.Pour ce qui est des autres grandes zonesgéographiques, <strong>le</strong>s effectifs sont restés globa<strong>le</strong>mentstab<strong>le</strong>s en Europe Occidenta<strong>le</strong>,ont continué de progresser sensib<strong>le</strong>ment enEurope centra<strong>le</strong> et orienta<strong>le</strong> et plus faib<strong>le</strong>menten Amérique latine pour accompagner<strong>le</strong> développement de ces marchés notammentpour <strong>le</strong>s activités Gypse, Isolation etMortiers Industriels.En revanche, en ce qui concerne l’Amériquedu Nord, si <strong>le</strong>s effectifs des activités Gypse etIsolation sont restés stab<strong>le</strong>s, ceux des ProduitsExtérieurs ont été réduits, reflétant <strong>le</strong>ra<strong>le</strong>ntissement du marché de l’habitat auxÉtats-Unis.• Distribution BâtimentL’augmentation des effectifs du Pô<strong>le</strong> DistributionBâtiment a concerné 4 431 personnes: de 62 578 salariés en 2005, il est passéà 67 009 en 2006.El<strong>le</strong> est à la fois due à la poursuite des acquisitionsdans plusieurs régions d’implantationet à une forte politique de croissance interne.Les acquisitions <strong>le</strong>s plus importantes pourl’année 2006 ont été cel<strong>le</strong>s de JP Corry etConnells Building Supplies au Royaume-Uni,représentant plus de 700 nouveaux employés.En Scandinavie il s’est agi de Bygga,P Eklund et Ekboms-group, soit un apport de451 personnes. En Espagne, en Belgique eten France, <strong>le</strong>s effectifs de l’activité distributionde BPB (375 personnes) ont intégré <strong>le</strong>Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment.En interne, de nouvel<strong>le</strong>s Plateformes du Bâtimentont ouvert <strong>le</strong>urs portes en Espagne, enPologne et en France, recrutant à chaque foisentre 100 et 200 personnes. Poursuivantl’implantation de l’enseigne « La Maîson »en Chine, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> a ouvert deux showroomsdans <strong>le</strong> pays.• Matériaux Haute PerformanceLes effectifs du Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performances’élèvent, au 31 décembre 2006, à35 996 salariés, contre 36 926 en 2005.Le Pô<strong>le</strong> a décidé en 2006, en cohérence avecsa stratégie, de céder l’activité Synf<strong>le</strong>x (<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Performance Plastics), qui employait450 personnes sur quatre sites (aux USA eten Belgique).Il a poursuivi son développement en Asieémergente, se traduisant par une haussed’effectifs de 230 personnes, en particulieren Inde et en Chine.L’Activité Renforcement & Composites aquant à el<strong>le</strong> connu un ra<strong>le</strong>ntissement dansl’ensemb<strong>le</strong> de ses pays d’implantation, passantde 9 654 personnes à fin 2005 à 8 972personnes à fin 2006. Effectifs par DélégationGénéra<strong>le</strong>Pour l’année 2006, <strong>le</strong>s effectifs par Délégationsont restés généra<strong>le</strong>ment stab<strong>le</strong>s. Notonscependant de légères diminutions en Al<strong>le</strong>magneet en Amérique du Nord, et une importanteaugmentation en Europe Orienta<strong>le</strong> et en Asie.C’est la zone Europe centra<strong>le</strong> et orienta<strong>le</strong> quia connu <strong>le</strong> développement <strong>le</strong> plus dynamiqueen 2006, porté par <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s ProduitsPour la Construction, Distribution Bâtimentet <strong>Vitrage</strong>. La Roumanie a été particulièrementconcernée, puisqu’el<strong>le</strong> a vu cette annéel’ouverture du float de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glasset la construction d’une ligne de productionsupplémentaire pour l’Isolation. En Pologne,<strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment a intégré plusieurssociétés dans sa filia<strong>le</strong> SGBD Polska.En Asie, la hausse des effectifs s’explique par l’acquisitioneffectuée par la Canalisation en Chine.(2) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s départs portent sur 98% de l’effectif du Groupe.(3) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s motifs de départs portent sur 97% de l’effectif du Groupe.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -78>79


Rapport d’activitésur l’exercice 2006B) LES DÉPARTSLe taux de départ est resté stab<strong>le</strong> à 17 % (2)en 2006.- Les départs naturels ont représenté, en2006, 12,6 % (3) des départs totaux.Les départs à la retraite sont plus nombreuxen Europe et aux États-Unis qu’en Asie et enAmérique latine, où <strong>le</strong>s activités de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> sont d’implantation plus récente etoù la population est globa<strong>le</strong>ment plus jeune.- Pour l’ensemb<strong>le</strong> du Groupe, <strong>le</strong> taux dedémission a augmenté de 0,5 point à7,5 % (2) .La majorité des Pô<strong>le</strong>s sont en légère augmentation,sauf <strong>le</strong> Conditionnement quireste stab<strong>le</strong> à 4,7 %.Le Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment, avec 9,9 %,même si il reste au dessus de la moyennedu Groupe, a un taux de démission relativementfaib<strong>le</strong> pour ce type d’activité. Ceci estdû à une politique efficace de fidélisation descollaborateurs, axée sur la rémunération, laformation et <strong>le</strong> suivi des carrières.En Europe centra<strong>le</strong> et orienta<strong>le</strong>, en Asieémergente et en Amérique latine, zones où <strong>le</strong>Groupe est plus récemment implanté, <strong>le</strong> tauxde renouvel<strong>le</strong>ment du personnel y est structurel<strong>le</strong>mentplus é<strong>le</strong>vé en raison de la vitalitédu marché du travail. Ce constat a conduit <strong>le</strong>Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> à développer une politiquevisant à fidéliser ses salariés, notammenten Amérique Latine, en Pologne, en Inde ouencore en Chine grâce, en particulier, à d’importantsefforts de formation et de mobilité.Un système d’ « entretien de départ » permet,en outre, de comprendre <strong>le</strong>s raisons dedépart des salariés. Enfin, <strong>le</strong> Royaume-Uni etl’Amérique du Nord connaissent eux aussi un ÉVOLUTION DES EFFECTIFS PAR DÉLÉGATION GÉNÉRALE70 00060 00050 00040 00030 00020 00010 00054 49554 9662005 200626 16925 784France Al<strong>le</strong>magne Benelux& Europe centra<strong>le</strong>Total Groupe 2005 : 199 630Total Groupe 2006 : 206 9405 8935 79610 05010 2305 0045 175Espagne& Portugal& MarocItalie& Grèce20 79321 039Royaume-Uni& Irlande TAUX DE DÉMISSION PAR PÔLE12 %10 %8 %6 %4 %2 %2004 2005 20064,8 %5,8 %6,2 %<strong>Vitrage</strong>5,3 %6,5 %7,8 %MatériauxHautePerformance4,5 %5,7 %6,2 %8 5329 5217 59410 9181 5491 605Paysnordiques& baltesProduitspour laConstructiontaux de démission plus é<strong>le</strong>vé que la moyennedu Groupe en raison de la fluidité du marchédu travail de ces pays.Le taux de licenciement global a diminué,passant de 5,3 % en 2005 à 4,5 % (4) en2006.Pologne& Russie& UkraineAutreEurope9,6 %9,5 %9,9 %DistributionBâtiment25 91023 701AmériqueduNord3 6853 498Mexique& Colombie& Venezuela3,0 %12 9504,7 %4,7 %Conditionnement13 315Brésil &Argentine& Chili13 66618 040Asie&Pacifique3 3403 352TotalInde6,2 %7,0 %7,5 %(2) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s départs portent sur 98% de l’effectif du Groupe.(4) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s licenciements portent sur 97 % de l’effectif du Groupe.


TAUX DE DÉPART PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE35 %25 %2004 2005 200627,7 %29,9 %15 %5 %15,1 %14,9 %14,6 %15,6 %10,5 %11,0 %11,7 %13,6 %13,2 %17,9 %15,1 %16,4 %9,4 %7,2 %7,8 %22,1 %15,9 %18,6 %16,9 %17,6 %20,9 %22,2 %12,1 %13,6 %12,6 %16,3 %17,6 %21,4 %16,9 %20,9 %20,5 %11,7 %8,9 %13,7 %10,7 %14,6 %15,1 %8,2 %19,1 %13,7 %16,5 %17,1 %17,0 %0 %FranceAl<strong>le</strong>magneetAutricheBeneluxEspagneetPortugalItalieetGrèceRoyaume- PaysUni nordiqueset IrlandeEuropedel'EstAutresEuropeAmériqueduNordAmériqueLatineAsie Asiedéveloppée émergenteAutrespaysTotalLe niveau des licenciements économiques est resté stab<strong>le</strong>. Il a néanmoins augmenté en Amérique du Nord, où la situation du Conditionnementet du Renforcement a conduit à une forte baisse des activités.C) LES PLANS DE SAUVEGARDEDE L’EMPLOILe Groupe n’effectue de licenciements col<strong>le</strong>ctifsou de restructurations que s’ils sontincontournab<strong>le</strong>s pour préserver la santé économiquede la filia<strong>le</strong> ou du Pô<strong>le</strong> concerné. Encas de réduction d’effectifs, la dimension de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> constitue un atout indéniab<strong>le</strong>car <strong>le</strong> Groupe s’efforce de proposer aux salariésun reclassement dans d’autres filia<strong>le</strong>s.En France, grâce à l’action de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Développement, <strong>le</strong> Groupe poursuit unepolitique active de reclassement avec commeobjectif un taux de reclassement <strong>le</strong> plus é<strong>le</strong>vépossib<strong>le</strong>. Pour cela, il met en place des dispositifsadaptés permettant d’accompagner demanière continue <strong>le</strong>s personnes concernées,même lorsque la structure d’emploi loca<strong>le</strong> adisparu.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Développement propose ainsiun accompagnement personnalisé auxsalariés concernés. Il prend en compte, pourchacun, <strong>le</strong>s conséquences professionnel<strong>le</strong>s,matériel<strong>le</strong>s, psychologiques et familia<strong>le</strong>s dela suppression de son emploi. Tous peuventainsi bénéficier, en fonction de <strong>le</strong>urs besoins,d’une formation complémentaire, d’une aideà la mobilité géographique et au reclassementde <strong>le</strong>ur conjoint, ou d’un soutien pourla réalisation d’un projet personnel. TAUX DE LICENCIEMENT PAR PÔLE7,0 %6,0 %5,0 %4,0 %3,0 %2,0 %1,0 %5,39 %2005 20064,10 %Tx delicenciement3,28 %Tx delicenciementEco<strong>Vitrage</strong>2,06 %5,30 %5,93 %Tx delicenciement2,13 %2,97 %Tx delicenciementEcoMatériaux HautePerformanceD) LES RECRUTEMENTS4,58 %3,91 %Tx delicenciement2,32 %2,04 %Tx delicenciementEcoProduits pourla ConstructionLe taux de recrutement est en légère hausse,passant de 17,5 % en 2005 à 18,3 % (5) en2006, signe du rythme de croissance duGroupe tant dans <strong>le</strong>s pays émergents que dans<strong>le</strong>s pays occidentaux. Au total, ce sont 37 092personnesqui ont intégré <strong>le</strong> Groupe en 2006.Ces embauches ont principa<strong>le</strong>ment concerné<strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s Distribution Bâtiment et Produitspour la Construction, qui se sont développésaussi bien par croissance interne que par desacquisitions.Parmi <strong>le</strong>s pays émergents, c’est la régiond’Europe Orienta<strong>le</strong> qui a connu <strong>le</strong> plus fort6,02 %5,05 %Tx delicenciement1,61 %0,94 %Tx delicenciementEcoDistributionBâtiment3,99 %3,15 %Tx delicenciement1,69 %0,70 %Tx delicenciementEcoConditionnement1,74 %1,12 %Tx delicenciement0,07 %0,39 %Tx delicenciementEcoHoldingaccroissement, avec 6 066 recrutements,étant donné <strong>le</strong> dynamisme du marché localsur <strong>le</strong>s secteurs de l’Isolation et du <strong>Vitrage</strong>notamment. Les pays émergents d’Asieont accueilli 3 932 personnes, et l’Amériquelatine a compté 3 614 nouveaux embauchés,notamment pour compenser <strong>le</strong> taux derenouvel<strong>le</strong>ment é<strong>le</strong>vé dans ces pays.Les pays occidentaux, notamment grâceà la Distribution Bâtiment, continuent àrecruter de manière importante. La France, <strong>le</strong>Royaume-Uni et <strong>le</strong>s pays nordiques ontconnu <strong>le</strong>s augmentations <strong>le</strong>s plus importantesen Europe occidenta<strong>le</strong>, avec respectivement8 573, 4 668 et 2 017 embauches.(5) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s départs portent sur 98% de l’effectif du Groupe.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -80>81


Rapport d’activitésur l’exercice 2006 TAUX DE RECRUTEMENT PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE50 %2004 2005 200640 %30 %20 %10 %15,6 %15,8 %15,7 %10,1 %10,6 %8,6 %8,9 %10,3 %12,9 %17,8 %18,1 %18,3 %9,8 %5,9 %7,7 %26,0 %22,8 %23,6 %12,8 %20,4 %22,5 %26,1 %30,5 %34,0 %15,3 %13,1 %16,2 %13,7 %14,2 %12,8 %24,1 %24,7 %22,9 %8,5 %9,6 %10,3 %28,5 %25,0 %20,1 %14,0 %17,3 %20,7 %17,5 %18,2 %18,3 %FranceAl<strong>le</strong>magneetAutricheBeneluxEspagneetPortugalItalieetGrèceRoyaume- PaysUni nordiqueset IrlandeEuropedel'EstAutresEuropeAmériqueduNordAmériqueLatineAsie Asiedéveloppée émergenteAutrespaysTotalE) LE RECOURS À L’EMPLOITEMPORAIRE OUÀ LA SOUS-TRAITANCE Les emplois temporairesLe manque de visibilité de certains carnetsde commande, <strong>le</strong>s difficultés de recrutementmomentanées ou la simp<strong>le</strong> nécessité d’effectuerun remplacement constituent <strong>le</strong>s raisonsessentiel<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s du Groupeont recours à des formes de travail temporaire.En 2006, <strong>le</strong> taux d’absentéisme s’établit à3,6 %. Les causes d’absentéisme <strong>le</strong>s plusfréquentes sont la maladie, la maternité et<strong>le</strong>s accidents de travail (6) .Adapté à des délais courts et incertains,l’intérim est utilisé pour remplacer des salariésabsents ou pour assurer une transitionmomentanée. Il permet aussi de répondrerapidement à un besoin important de maind’œuvre.Rapporté au nombre d’heurestravaillées, l’intérim représente 6,9 % (7) desheures travaillées en 2006. Par rapport à2005, on a constaté une légère augmentationde 1,1 point, en particulier dans <strong>le</strong>s activités<strong>Vitrage</strong> et Conditionnement.Les contrats à durée déterminée sont mieuxadaptés à des missions de plusieurs mois,comme <strong>le</strong> remplacement de congés de maternitéou de longue maladie, <strong>le</strong>s pointes deproduction causées par des commandes RÉPARTITION DES RECRUTEMENTS PAR PÔLEProduits pour la Construction18 %Matériaux Haute Performance16 %Holding1 %importantes… Au 31 décembre 2006, 6,1 % (8)des salariés du Groupe étaient en contrat àdurée déterminée, en hausse de 1,5 pointpar rapport à 2005. C’est <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Produitspour la Construction qui a connu la plus fortehausse, avec 4,9 points. En effet, l’activitéCanalisation fait souvent appel à cescontrats car el<strong>le</strong> travail<strong>le</strong> dans une optique decommandes qui nécessitent des augmentationstemporaires de capacité.<strong>Vitrage</strong>16 %Conditionnement7 %Distribution Bâtiment42 %(6) Les statistiques concernant l’absentéisme portent sur 90 % de l’effectif du Groupe.(7) Les statistiques concernant l’intérim couvrent 82 % de l’effectif du Groupe, hors Amérique du Nord.8) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s CDD couvrent 90 % de l’effectif du Groupe, hors Amérique du Nord.


La sous-traitanceDans tous <strong>le</strong>s pays où <strong>le</strong> Groupe est implanté, <strong>le</strong>ssociétés font appel à des entreprises sous-traitantespour effectuer certains travaux ne re<strong>le</strong>vantpas de <strong>le</strong>ur savoir-faire. Deux types de missionspeuvent être ainsi externalisées. Les plus fréquentessont des tâches annexes à l’activité comme <strong>le</strong>gardiennage, la maintenance, <strong>le</strong> nettoyage, la restauration,<strong>le</strong> service médical… et, pour de petitesunités, la paie, l’informatique ou la comptabilité.Les autres missions occasionnel<strong>le</strong>ment confiéesà des prestataires externes sont l’emballage, <strong>le</strong>transport de marchandises ou divers travaux demanutention. El<strong>le</strong>s sont liées à la production ouà la distribution des produits, mais restent enmarge du cœur de métier des Pô<strong>le</strong>s.Les filia<strong>le</strong>s de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> doivent vérifier larégularité des activités et des contrats de travailde l’entreprise partenaire avant lasignatured’un contrat de sous-traitance. Les salariésdes entreprises prestataires et sous-traitantsayant à intervenir sur un site du Groupe doivent,à <strong>le</strong>ur arrivée, prendre connaissance desnormes de sécurité. Pendant toute la duréede <strong>le</strong>ur présence ils sont soumis en matièred’hygiène et sécurité aux règ<strong>le</strong>s et mesuresapplicab<strong>le</strong>s à l’ensemb<strong>le</strong> des collaborateursdu Groupe travaillant sur <strong>le</strong> même site etreçoivent, en fonction des besoins, des formationsspécifiques dans ces domaines.En 2006, un plan d’action a été élaboréportant sur l’amélioration de la sécuritédes intérimaires. Articulées autour d’unensemb<strong>le</strong> d’engagements mutuels entre<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et <strong>le</strong>s entreprises de travailtemporaire, ces actions de sécurité fontl’objet d’un projet pilote pour la Francelancé en décembre 2006, et qui porte sur<strong>le</strong> bassin d’emploi de Chalon-sur-Saône.Ce projet s’étendra sur <strong>le</strong> premier semestre2007, et sera ensuite déployé dans toutela France et sur un périmètre européendans une deuxième étape (voir la partieconsacrée à l’Environnement, Hygiène etSécurité page 93). RÉPARTITION DES RECRUTEMENTS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE TAUX D’INTÉRIM PAR PÔLE15 %10 %5 %6,2 %Asie émergente 11 %Asie développée 0 %Amérique Latine 10 %Amérique du Nord 10 %Autres Europe 1 %Europe de l'Est 16 %2004 2005 20067,9 %9,9 %<strong>Vitrage</strong>Pays nordiques 5 %7,1 %4,5 %6,8 %MatériauxHautePerformance7,0 %7,2 %7,5 %Produitspour laConstructionAutres pays 1 %France 23 %Royaume-UniIrlande13 %Benelux 2 %4,5 %2,9 %3,9 %Al<strong>le</strong>magneAutriche4 %DistributionBâtiment POURCENTAGE DE CDD AU 31 DÉCEMBRE14 %12 %10 %8 %6 %4 %2 %11,0 %2004 2005 200617,6 %9,1 %<strong>Vitrage</strong>8,2 %3,9 %4,2 %MatériauxHautePerformance4,2 %3,6 %8,7 %Produitspour laConstruction2,5 %3,5 %3,9 %DistributionBâtimentEspagnePortugal5 %Italie-Grèce1 %5,9 %5,9 %9,5 %Conditionnement4,2 %4,7 %6,4 %Conditionnement6,1 %5,8 %6,9 %Total5,8 %4,6 %6,1 %TotalR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -82>83


Rapport d’activitésur l’exercice 20062) UNE ORGANISATIONSOCIALE SOLIDELes salariés de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> se répartissenten trois grandes catégories socio-professionnel<strong>le</strong>s: <strong>le</strong>s cadres et managers, <strong>le</strong>s employés,techniciens et agents de maîtrise (« ETAM »)et <strong>le</strong>s ouvriers. Le Groupe s’efforce de créerun environnement de travail motivant pourses collaborateurs, notamment en termes dedialogue social et de conditions de travail.A) UN DIALOGUE SOCIALDE QUALITÉ, LOYAL ET OUVERTDans un contexte économique caractérisépar une forte compétitivité et une évolutionrapide des marchés, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> doit pouvoircompter sur un dialogue social de qualitélui permettant d’être réactif et de faire face dela façon la mieux adaptée aux enjeux socioéconomiquesdu Groupe.Pour l’essentiel, <strong>le</strong> dialogue social au sein d’uneentreprise du Groupe se dérou<strong>le</strong> en prioritéau niveau des sociétés et des sites, puisqu’ilse doit de prendre en compte <strong>le</strong>s spécificitésloca<strong>le</strong>s des questions socia<strong>le</strong>s et d’y apporter<strong>le</strong>s réponses techniques appropriées. C’est auniveau d’une société que <strong>le</strong>s représentantsdes salariés négocient et signent des accords,selon la législation et <strong>le</strong>s pratiques loca<strong>le</strong>s.En 2006, 65 % des salariés, disposent, dans<strong>le</strong>ur établissement, d’une instance représentativedu personnel (9) .Au total, 1 065 accords (10) avec <strong>le</strong>s partenairessociaux ont été signés dans <strong>le</strong> Groupe en2006. Ces accords ont abordé principa<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s salaires, dans 34 % des cas.65 % des salariés du Groupe, et 99 % enFrance, bénéficient du cadre social défini parune convention col<strong>le</strong>ctive (11) . Le dialogue social européenMise en place dans <strong>le</strong> Groupe dès 1988, laConvention pour <strong>le</strong> Dialogue Social Européenenrichit <strong>le</strong> dialogue social en abordantdes problématiques communes et faciliteun échange d’informations nourrissant à lafois <strong>le</strong> travail de négociation des partenairessociaux au niveau local et l’action socia<strong>le</strong> duGroupe au niveau européen.Cette Convention, au sein de laquel<strong>le</strong> 22 payssont aujourd’hui représentés, se réunit unefois par an et rassemb<strong>le</strong> 70 représentantssyndicaux des pays membres de l’UnionEuropéenne dans <strong>le</strong>squels <strong>le</strong> Groupe est présent,de la Suisse et de la Norvège. Au coursde cette réunion annuel<strong>le</strong>, <strong>le</strong> Président de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et la Direction Généra<strong>le</strong> échangentavec <strong>le</strong>s représentants des salariés sur lastratégie du Groupe et sur <strong>le</strong>s thèmes économiques,financiers et sociaux qui concernentl’ensemb<strong>le</strong> des filia<strong>le</strong>s européennes.Un secrétariat de liaison assure un dialogueplus approfondi et fréquent avec la direction.Il comprend aujourd’hui neuf membres de POURCENTAGE EFFECTIF COUVERT PAR UNE CONVENTION COLLECTIVE100 %80 %60 %40 %20 %2004 2005 200665 %64 %63 %<strong>Vitrage</strong>48 %52 %50 %MatériauxHautePerformance61 %58 %60 %Produitspour laConstructionhuit nationalités différentes - al<strong>le</strong>mande,française, anglaise, espagno<strong>le</strong>, italienne,néerlandaise, norvégienne et polonaise -disposant de moyens techniques et d’un créditd’heures pour l’exercice de <strong>le</strong>ur mission.Le dernier échelon de cette organisation, <strong>le</strong>bureau, est constitué de trois personnes (unsecrétaire et deux secrétaires adjoints). Il estla structure la plus sollicitée pendant l’année,puisqu’il assure <strong>le</strong> suivi de la démarche globa<strong>le</strong>et <strong>le</strong> dialogue au quotidien avec la Directiondu Groupe. Cette dernière tient <strong>le</strong> bureauinformé des opérations internationa<strong>le</strong>s modifiant<strong>le</strong> périmètre ou la structure du Groupe.La Convention est étroitement associéeaux événements stratégiques du Groupe.En 2006, el<strong>le</strong> a suivi <strong>le</strong> projet d’intégration« Symbiosis » de BPB avec Isover, et une réunionexceptionnel<strong>le</strong> du secrétariat de liaison aété consacrée en septembre à l’état d’avancementdu projet de joint-venture entre Vetrotexet Owens Corning. Enfin, un groupede travail a été constitué pour examinercomment associer davantage la Conventionaux programmes de sécurité du Groupe.72 %69 %69 %DistributionBâtiment85 %83 %91 %67 %Conditionnement66 %64 %65 %Total(9) Les statistiques concernant la représentation professionnel<strong>le</strong> couvrent 94 % de l’effectif du Groupe.(10) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s accords sociaux couvrent 93 % de l’effectif du Groupe.(11) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s conventions col<strong>le</strong>ctives couvrent 91 % de l’effectif du Groupe, hors Amérique du Nord.


Un « Guide pratique du dialogue social européen», fruit du travail conjoint de la Directiondu Groupe et du secrétariat de liaison, a étéédité à l’occasion de la Convention 2006 pouraider <strong>le</strong>s représentants nouvel<strong>le</strong>ment élus et<strong>le</strong>s orienter dans <strong>le</strong>ur mission. El<strong>le</strong> présentel’architecture et <strong>le</strong> mode de fonctionnementdes différentes instances et permet ainsi demieux comprendre <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> clé de la Conventiondans la qualité du dialogue social. BPBAvant son acquisition par <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, BPBavait mis en place en 1999 une instance dedialogue social (European Works Council) réunissant20 membres représentant <strong>le</strong>s salariésde 11 pays européens pour échanger sur lastratégie et <strong>le</strong>s politiques de l’entreprise. El<strong>le</strong>a tenu sa dernière réunion au siège de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en octobre 2006 avant d’être absorbéepar la Convention <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> à partir de 2007.B) LES CATÉGORIESSOCIO-PROFESSIONNELLES (12) Les cadresLa part des cadres dans l’effectif global esten très légère augmentation, avec un taux à11,9 % des effectifs en 2006 (contre 11,6 %en 2005). Dans <strong>le</strong>s pays occidentaux, oùl’implantation plus ancienne se traduit parune plus grande présence de sièges sociauxet de centres de recherche & développement,el<strong>le</strong> est globa<strong>le</strong>ment restée stab<strong>le</strong>.Dans <strong>le</strong>s pays émergents, et en particulieren Inde (+ 8,3 points) et en Asie du Nord Est(+2,4 points), <strong>le</strong>s équipes d’encadrement sesont renforcées. Cette évolution traduit la volontédu Groupe de s’appuyer sur <strong>le</strong>s ressourcesloca<strong>le</strong>s et de limiter <strong>le</strong> recours aux expatriés,dans la perspective d’une implantationà long terme. Les employés, techniciens etagents de maîtrise (ETAM)Cette catégorie regroupe <strong>le</strong> personneladministratif, <strong>le</strong>s techniciens, <strong>le</strong>s agents demaîtrise et <strong>le</strong> personnel de vente. Le Groupecompte 36,7 % d’ETAM en 2006. Les ouvriersAu 31 décembre 2006, <strong>le</strong>s ouvriers représentaient51 % des effectifs, soit un chiffreen hausse de 0,8 point par rapport à 2005.C’est en Europe orienta<strong>le</strong> que la proportiond’ouvriers a connu la plus forte augmentation,passant de 29,3 % en 2005 à 52,7 % en2006 en Roumanie, correspondant à l’ouverturedu site de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass à Calarasi.C) LES CONDITIONS DE TRAVAIL :UN CADRE ÉVOLUTIF L’organisation du travail• Les rythmes de travailL’organisation du travail par postes est liée auxcontraintes techniques de la production industriel<strong>le</strong>et concerne peu <strong>le</strong>s activités de distribution.37,1% (13) des salariés des activités industriel<strong>le</strong>stravail<strong>le</strong>nt en équipes. Ces proportions sont enaugmentation par rapport à 2005 dans tous<strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s industriels. La rotation des équipespeut s’effectuer sur deux ou trois postes, ou audelà,« à feu continu », c’est-à-dire 365 jourspar an et 24 heures sur 24. Dans l’ensemb<strong>le</strong>du Groupe, <strong>le</strong> travail à feu continu s’organiseen cyc<strong>le</strong>s, alternant des temps de travail et derepos. Dans tous <strong>le</strong>s pays, <strong>le</strong> temps de travailannuel des ouvriers postés est inférieur à celuides opérateurs qui travail<strong>le</strong>nt à la journée.Dans la Distribution Bâtiment, <strong>le</strong>s besoinsdes clientè<strong>le</strong>s de certaines enseignes conduisentquelquefois <strong>le</strong>s salariés à travail<strong>le</strong>r enéquipe, comme c’est notamment <strong>le</strong> cas auBrésil (agences ouvertes 24 heures sur 24). TAUX D’HEURES SUPPLÉMENTAIRES PAR PÔLE10 %8 %6 %4 %2 %2004 2005 20063,5 %4,5 %4,1 %6,7 %6,6 %6,3 %5,5 %5,9 %5,5 %• Les heures supplémentairesPour répondre à une surcharge temporairede travail, certaines sociétés du Groupe sevoient occasionnel<strong>le</strong>ment dans l’obligationde demander à <strong>le</strong>urs salariés d’effectuer desheures supplémentaires. Cel<strong>le</strong>s-ci ont représentéen moyenne 4% (14) des heures travailléesen 2006, marquant ainsi une légèrebaisse par rapport à 2005.• Les emplois à temps partielPeu adapté au rythme industriel, <strong>le</strong> tempspartiel représente 2,6 % (15) de l’effectif duGroupe. Les rémunérationsLe Groupe veil<strong>le</strong> à assurer une rétribution justeet gratifiante de ses salariés. Cette approchene se limite pas à une simp<strong>le</strong> rémunération,el<strong>le</strong> inclut éga<strong>le</strong>ment des avantages parallè<strong>le</strong>s,tel qu’une contribution du Groupe auniveau de l’assurance maladie et de la retraite.• Les salairesLa politique de rémunération du Groupe seveut équitab<strong>le</strong>, motivante et transparente.Les Délégations fixent des normes salaria<strong>le</strong>sde base pour <strong>le</strong>ur territoire dans chaquepays et dans chaque secteur d’activité, parréférence aux conditions de marché. Chaquesociété fixe <strong>le</strong>s salaires de ses collaborateursen fonction de son secteur d’activité et de sasituation économique et socia<strong>le</strong>. Les salairesouvriers et non cadres sont généra<strong>le</strong>mentrégis, selon <strong>le</strong>s pays, par des conventionscol<strong>le</strong>ctives.1,8 %1,9 %1,7 %6,6 %6,2 %3,7 %4,4 %4,5 %4,0 %<strong>Vitrage</strong>MatériauxHautePerformanceProduitspour laConstructionDistributionBâtimentConditionnementTotal(12) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s catégories socio-professionnel<strong>le</strong>s couvrent 98 % de l’effectif du Groupe.(13) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s régimes de travail couvrent 95 % de l’effectif du Groupe.(14) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s heures travaillées couvrent 96 % de l’effectif du Groupe.(15) Les statistiques concernant <strong>le</strong> temps partiel couvrent 94 % de l’effectif du Groupe.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -84>85


Rapport d’activitésur l’exercice 2006Dans <strong>le</strong>s pays occidentaux, afin de maintenirau moins <strong>le</strong> pouvoir d’achat et <strong>le</strong> niveau de viedes salariés, l’évolution des salaires suit auminimum cel<strong>le</strong> de l’inflation. Dans <strong>le</strong>s paysémergents, <strong>le</strong>s salaires augmentent régulièrementen fonction de la mise en œuvre decompétences nouvel<strong>le</strong>s et de la dynamiquede l’emploi local, ce qui entraîne une améliorationdu niveau de vie.Dans la rémunération des cadres, <strong>le</strong> salairecomprend généra<strong>le</strong>ment une part variab<strong>le</strong>qui obéit à des règ<strong>le</strong>s fixées au niveau duGroupe et déclinées par zone géographiqueen fonction des spécificités loca<strong>le</strong>s. Parail<strong>le</strong>urs, afin d’encourager l’esprit d’équipeet d’associer chacun à la réussite de tous,<strong>le</strong> Groupe favorise, chaque fois que cela estpossib<strong>le</strong>, la conclusion d’accords d’intéressementcol<strong>le</strong>ctifs. En France, 87,1% desfilia<strong>le</strong>s ont signé un accord d’intéressementen 2006. Ces sociétés françaises ont versé65,3 millions d’euros à <strong>le</strong>urs collaborateursau titre de l’intéressement, soit 4,2% de lamasse salaria<strong>le</strong>.• Les avantages complémentairesDans la plupart des pays où <strong>le</strong> Groupe estimplanté, aussi bien en Europe qu’en Asieou en Amérique latine, <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s du Groupeapportent un complément à la couverturesocia<strong>le</strong> de <strong>le</strong>urs salariés, ainsi qu’une subventionpour <strong>le</strong>s repas et parfois pour <strong>le</strong>s transports.Les compléments proposés varienttrès largement d’un pays à l’autre. Ils dépassentbien souvent <strong>le</strong>s obligations léga<strong>le</strong>s desemployeurs et sont fonction du niveau de vie.En Chine, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> donne accès à sescollaborateurs à un complément d’assurancemédica<strong>le</strong> et une assurance vie. Les filia<strong>le</strong>s, auBrésil, proposent éga<strong>le</strong>ment des bénéficessupplémentaires dans <strong>le</strong> domaine de la couverturesanté, l’assurance vie et la retraite.D) LE PLAN ÉPARGNE DU GROUPEDéveloppé depuis 1988, <strong>le</strong> Plan Épargne duGroupe (PEG) permet à <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> d’associerplus étroitement encore ses salariésà la réussite du Groupe. Par ce système, <strong>le</strong>ssalariés dont l’ancienneté remonte à aumoins 3 mois (6 mois pour certains pays)peuvent devenir actionnaires de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>à des conditions préférentiel<strong>le</strong>s : nonseu<strong>le</strong>ment ils bénéficient d’une décote sur <strong>le</strong>prix de l’action, mais ils ont éga<strong>le</strong>ment droit,dans certains pays, à un abondement complémentaireattractif.L’épargne ainsi constituée devient généra<strong>le</strong>mentdisponib<strong>le</strong> au bout de 5 ou 10 ans.Les fonds du Plan d’Épargne Groupe dans<strong>le</strong> capital de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>détiennent 5,9 % des actions à fin 2006.Plusieurs mesures ont été prises en 2006pour encourager <strong>le</strong>s salariés à accroître <strong>le</strong>urparticipation au PEG. Le nombre de paysbénéficiaires a été étendu et s’élèveaujourd’hui à 38 (24 en Europe et 14 dans <strong>le</strong>reste du monde), avec pour nouveaux venuscette année <strong>le</strong> Canada, la Colombie, l’Indonésie,la Malaisie.Un système d’abondement a été introduitdans certains pays, selon <strong>le</strong>urs spécificitésloca<strong>le</strong>s, et son taux été maintenu en Franceet dans <strong>le</strong>s pays qui en bénéficiaient déjà.En Grande-Bretagne, <strong>le</strong> système spécifiqued’épargne a été renforcé (Saving IncentivePlan) et il a été introduit un abondementdepuis 2006. Enfin, l’offre a été étendue auxsalariés venant de BPB, dans tous <strong>le</strong>s pays oùel<strong>le</strong> était déjà offerte aux salariés du Groupe.Une campagne interne a été lancée au sein duGroupe pour continuer de promouvoir <strong>le</strong> développementdu PEG et sensibiliser <strong>le</strong>s salariés àl’intérêt que représente cette épargne.3) DES RESSOURCESHUMAINES EN PHASE AVECLES DÉFIS DU GROUPELa politique de ressources humaines du Groupeest basée sur l’anticipation pour identifier etpréparer <strong>le</strong>s compétences qui permettrontde l’accompagner dans ses projets de croissanceinterne, d’innovation et d’expansioninternationa<strong>le</strong>.Afin de conduire ce développement intégrantau mieux <strong>le</strong>s enjeux sociaux et humains despays dans <strong>le</strong>squels il est implanté, <strong>le</strong> Groupeinscrit la diversité et l’égalité des chances aucœur de la gestion quotidienne de ses ressourceshumaines.L’intégration du Gypse, uneopportunité supplémentairepour la carrière des collaborateursEn 2006, l’intégration du groupe BPB,devenue l’activité Gypse au sein du Pô<strong>le</strong>Produits pour la Construction, a contribuéà enrichir la culture du Groupedans de nombreux domaines. Le projet« Symbiosis », qui vise à créer dessynergies avec l’Isolation, a favorisé,sur <strong>le</strong> plan des ressources humaines,<strong>le</strong>s échanges entre équipes, notammentpar la mise en place de fonctionset de services partagés.El<strong>le</strong> a éga<strong>le</strong>ment contribué à développer<strong>le</strong>s opportunités de mobilité, en offrantaux collaborateurs une pa<strong>le</strong>tte encoreplus large de métiers et de pays.Sur <strong>le</strong> plan de la formation et de la gestiondes ressources humaines, el<strong>le</strong> permetd’enrichir <strong>le</strong>s pratiques du Groupepar une comparaison des meil<strong>le</strong>urespratiques.


A) RECRUTER POUR PRÉPARERDEMAIN Renouve<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s générationsL’âge moyen des salariés du Groupe, commedans <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s, n’a pas varié par rapport à2005, et se situe aux environs de 40 ans (16) .Dans <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s Conditionnement, Produitspour la Construction et Matériaux Haute Performance,il avoisine 41 ans ; pour <strong>le</strong>s salariésdu <strong>Vitrage</strong> et de la Distribution Bâtimentla moyenne d’âge est légèrement inférieure,tendant vers 38 ans.La pyramide des âges montre un personnelplus âgé et une ancienneté plus é<strong>le</strong>vée enEurope et aux États-Unis où <strong>le</strong> Groupe estimplanté historiquement. Les filia<strong>le</strong>s industriel<strong>le</strong>sveil<strong>le</strong>nt au renouvel<strong>le</strong>ment des générations,notamment en raison du départ àla retraite des salariés appartenant aux tranchesd’âge du « baby boom ».Dans plusieurs régions, on constate en 2006,l’embauche de jeunes candidats (17) , en particulieren Al<strong>le</strong>magne, au Benelux ainsi quedans <strong>le</strong>s pays émergents d’Amérique latine,d’Asie et d’Europe orienta<strong>le</strong>. Cette année,dans l’ensemb<strong>le</strong> du Groupe, ils ont représenté33,8 % des personnes recrutées, confirmantla tendance de ces dernières années. Attirer <strong>le</strong>s ta<strong>le</strong>ntsLe Groupe a constamment besoin de compétencesnouvel<strong>le</strong>s pour accompagner et soutenirune croissance durab<strong>le</strong> et rentab<strong>le</strong>, ainsique de collaborateurs aux profils de plus enplus pluriculturels, du fait du développementtoujours plus international de ses activités.Pour cette raison, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a mis enplace une politique de recrutement tournéevers <strong>le</strong>s ta<strong>le</strong>nts, avec la volonté de <strong>le</strong>ur proposerdes opportunités de parcours internationauxet multi-métiers.Les relations avec <strong>le</strong>s grandes éco<strong>le</strong>s diants en stages longue durée et en alternanceet par la participation à de nombreuxet des universités de haute réputationconstituent un moyen privilégié pour se faire événements de la vie de ces éco<strong>le</strong>s.connaître auprès des étudiants. Chaque année,<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> participe par ses Déléga-Le Groupe apporte sa collaboration à desprogrammes internationaux d’accueiltions Généra<strong>le</strong>s à des forums universitairesd’étudiants et d’ingénieurs, ce qui lui permetdans <strong>le</strong> monde entier et entretient des liensde recruter et de former des personnes à hautavec <strong>le</strong>s grandes éco<strong>le</strong>s de commerce et d’ingénieurs,qui vont du parrainage d’une optionpotentiel destinées à des postes à responsabilité.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> soutient depuis 1999ou d’une promotion à l’accompagnement<strong>le</strong> programme Copernic, qui a pour objectifpersonnalisé de certains étudiants.de former des ingénieurs des pays d’EuropeLa gestion des relations avec <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s peutcentra<strong>le</strong> et orienta<strong>le</strong> aux méthodes de management.se faire éga<strong>le</strong>ment au niveau des sociétés.En France, Point.P a établi six partenariatsnationaux avec des éco<strong>le</strong>s de commerce et Plus largement, partout dans <strong>le</strong> Groupe, <strong>le</strong>sun partenariat avec l’Eco<strong>le</strong> Supérieure du Bois stages de fin d’études constituent un moyenà Nantes. Cela s’est traduit, en 2 ans, par <strong>le</strong> privilégié de faire découvrir <strong>le</strong>s métiers et larecrutement d’une centaine de jeunes diplômésbac +5, par l’accueil de plus de 80 étu-d’autant plus faci<strong>le</strong>ment intégrés.culture du Groupe, à de jeunes diplômés,Le Volontariat International en Entreprise chez <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Pour <strong>le</strong>s entreprises françaises, <strong>le</strong> Volontariat International en Entreprise (VIE) constitueun moyen non négligeab<strong>le</strong> de repérer de futurs candidats, ressortissants européensde moins de 28 ans. Affectés à l’étranger dans une structure en lien avec l’entrepriseet susceptib<strong>le</strong> de <strong>le</strong>s encadrer, ils se voient proposer une mission qui <strong>le</strong>urpermet de compléter <strong>le</strong>ur cursus ; el<strong>le</strong> peut durer entre 6 et 24 mois, selon la législationdu pays d’accueil.Depuis 2001, plus de 140 personnes sont ainsi parties en VIE au sein des filia<strong>le</strong>s de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> sur tous <strong>le</strong>s continents, en particulier aux États-Unis, en Al<strong>le</strong>magne ouen Chine. Les missions menées concernaient <strong>le</strong>s métiers de la finance, de la production,de la recherche & développement et du marketing.Pour accompagner au mieux <strong>le</strong>s volontaires, <strong>le</strong> Groupe a préparé pour 2007 un « passeportVIE ». Ce document <strong>le</strong>ur présente <strong>le</strong>urs interlocuteurs internes, <strong>le</strong>s grandesétapes de <strong>le</strong>ur cursus en VIE, <strong>le</strong>s « règ<strong>le</strong>s du jeu » : à la fin de chaque VIE, une doub<strong>le</strong>appréciation est réalisée par <strong>le</strong> jeune et par son tuteur afin d’évaluer la qualité de lamission menée et étudier ensemb<strong>le</strong> l’opportunité d’une candidature dans <strong>le</strong> Groupe.Tous <strong>le</strong>s 6 mois, <strong>le</strong> Groupe procède à une revue des VIE arrivant à terme, afind’anticiper <strong>le</strong>s propositions possib<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs profils.(16) Les statistiques concernant l’âge moyen des collaborateurs couvrent 97 % de l’effectif du Groupe.(17) Les statistiques concernant l’embauche des moins de 25 ans couvrent 87 % de l’effectif du Groupe hors Amérique du Nord.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -86>87


Rapport d’activitésur l’exercice 2006L’innovation constituant l’un des élémentsclés de la stratégie, <strong>le</strong> recrutement deschercheurs fait l’objet d’une attention touteparticulière. Un programme majeur de recrutementde chercheurs sur trois ans et troiscontinents a été lancé en 2005. La premièreétape de ce programme a été d’identifier <strong>le</strong>smeil<strong>le</strong>urs laboratoires de recherche dans <strong>le</strong>sdomaines d’intérêt de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et cedans <strong>le</strong> monde entier. Des collaborations ontété initiées dont certaines se concrétisentdéjà par des étudiants en thèse ou en stagepostdoctoral chez <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Avec la création de son centre de recherche etdéveloppement à Shanghai (plus de 60 chercheursont déjà pris <strong>le</strong>ur poste) et l’augmentationimportante des efforts de recherche &développement dans <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s, l’effectif globalde la filière Recherche & Développement aconnu une augmentation de 14 %. Ainsi, cesont plus de 200 nouveaux salariés qui ontété recrutés en 2006 dans six des principauxcentres de recherche du Groupe.Le Groupe reçoit en moyenne plus de80 000 candidatures par an, dont unemajorité de cadres. El<strong>le</strong>s font d’abord l’objetd’une pré-sé<strong>le</strong>ction, et sont diffusées auxfilia<strong>le</strong>s du Groupe s’il y a lieu.Le Groupe diffuse ses offres d’emploi sur sonPremière journée Gay-Lussac<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a à cœur de développer lacommunauté des chercheurs et d’entretenir<strong>le</strong>s liens avec <strong>le</strong> monde universitaire.En juin 2006 a eu lieu la première journéeGay-Lussac : <strong>le</strong>s étudiants en thèse ou enpost-doctorat dans <strong>le</strong> Groupe sont venusprésenter l’état de <strong>le</strong>urs travaux de recherchedevant <strong>le</strong>s directeurs de thèse deslaboratoires universitaires et <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>sdes thèses de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.site institutionnel : www.saint-gobain.com, à larubrique carrières. Les candidats sont invités àpostu<strong>le</strong>r en ligne, directement auprès des filia<strong>le</strong>s.Au niveau local, <strong>le</strong>s Délégations et <strong>le</strong>s sociétésdéfinissent la stratégie de recrutement laplus appropriée à <strong>le</strong>ur environnement ; el<strong>le</strong>sont pour la plupart <strong>le</strong>ur propre site internet.El<strong>le</strong>s établissent el<strong>le</strong>s-mêmes, en fonction de<strong>le</strong>urs besoins, des relations avec <strong>le</strong>s établissementsnationaux et régionaux, accueil<strong>le</strong>ntdes stagiaires, assurent des parrainages etorganisent des visites d’usines afin de se faireconnaître des étudiants.En Chine, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performancea mis en place un plan d’action spécifiquepour <strong>le</strong> recrutement et la fidélisation descadres. Les nouveaux entrants bénéficientd’un suivi personnalisé, constitué d’un entretiende fin de période d’essai, de formations etde sessions d’intégration dans <strong>le</strong> Groupe. Uneanalyse comparative des rémunérations estéga<strong>le</strong>ment réalisée pour prendre en compte<strong>le</strong> contexte de la concurrence et déterminer <strong>le</strong>meil<strong>le</strong>ur niveau de salaire.En France, Point.P a mis en place depuis fin2004, des formations diplômantes avec l’obtentiond’un Certificat de Qualification Professionnel<strong>le</strong>(CQP) pour <strong>le</strong>s métiers de premièreligne dans un premier temps (magasinier,Plus de vingt sujets ont été présentés,tous en lien avec <strong>le</strong>s matériaux et procédésutilisés dans <strong>le</strong>s différents Pô<strong>le</strong>s.chauffeur, vendeur) et de managers de proximitéensuite (responsab<strong>le</strong> de point de vente,chef de cour...). À la fin 2006, <strong>le</strong> cap des1 000 CQP a été franchi.B) ENCOURAGER ET FACILITERLA MOBILITÉ DES CADRESLes métiers du Groupe deviennent sans cesseplus comp<strong>le</strong>xes et plus intégrés dans <strong>le</strong> jeuinternational. Pour <strong>le</strong>s cadres, cette évolutioncrée de nouvel<strong>le</strong>s exigences, et notammentcel<strong>le</strong> d’y être préparés par des expériencesprofessionnel<strong>le</strong>s dans des métiers et descultures variés.La mobilité des collaborateurs constitue unformidab<strong>le</strong> <strong>le</strong>vier pour <strong>le</strong> développement duGroupe et la consolidation de sa culture, grâceaux échanges entre <strong>le</strong>s différents métiers et<strong>le</strong>s différents pays.Cette mobilité, qui s’est considérab<strong>le</strong>mentaccrue au cours des dernières années au seindu Groupe, s’effectue selon trois axes quipeuvent ou non être combinés : changementd’entité (de société, de secteur d’activité, dePô<strong>le</strong>) ; changement de fonction (échelonhiérarchique, changement de filière) ; changementde pays. La mobilité interne facilite <strong>le</strong>développement rapide de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> dans<strong>le</strong>s pays émergents, à travers <strong>le</strong> transfert decompétences qu’el<strong>le</strong> engendre. C’est pourcette raison que l’organisation des ressourceshumaines du Groupe a, depuis de nombreusesannées déjà, activement encouragécette pratique grâce à :a. La bonne lisibilité des postes à pourvoir :<strong>le</strong>s offres d’emploi disponib<strong>le</strong>s sont en effetpubliées sur Worldjob, un site intranet consacréà la mobilité interne. Il regroupe <strong>le</strong>s offresd’emplois classées par pays, filière ou type decontrat. Les règ<strong>le</strong>s de fonctionnement de la mobilitéchez <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, <strong>le</strong>s démarches à suivreainsi que <strong>le</strong>s informations nécessaires auxcadres en mobilité internationa<strong>le</strong> y figurent ;


. La mise en place d’une gestion efficacede ses expatriés : un réseau international despécialistes de la mobilité permet d’optimiser<strong>le</strong> service aux expatriés, notamment pour lapréparation au départ, l’accueil du salarié etde sa famil<strong>le</strong>, la gestion des rémunérationsà l’international, ainsi que <strong>le</strong> suivi personnalisétout au long de sa période de mobilité…Le Groupe met à disposition de son personnelun guide de la mobilité internationa<strong>le</strong> destinéà faciliter la préparation du départ dans unnouveau pays ;c. L’entretien d’appréciation au moyen duquell’organisation des ressources humaines peutidentifier <strong>le</strong>s aspirations de mobilité présentesou futures des salariés. En 2006, 68,4 % (18)des cadres ont bénéficié d’un entretien annuelavec <strong>le</strong>ur responsab<strong>le</strong>, l’objectif étant à termede couvrir la totalité d’entre eux.d. Les revues de personnes et <strong>le</strong>s plans desuccession : ces exercices, réalisés annuel<strong>le</strong>ment,visent à anticiper à moyen et longterme l’évolution possib<strong>le</strong> des postes et despersonnes au sein des différents Pô<strong>le</strong>s etDélégations. Ils sont indispensab<strong>le</strong>s pourintégrer dans une même réf<strong>le</strong>xion <strong>le</strong>s besoinsde l’entreprise et <strong>le</strong>s aspirations des collaborateurs.Pour faciliter la mise en œuvre de cettepolitique de gestion des carrières, la Directiondes ressources humaines du Groupe apublié, début 2006, une brochure intitulée« Entrepreneurs Solidaires, au cœur des relationshumaines » ayant pour but d’orienter<strong>le</strong>s cadres et l’encadrement dans la gestionde <strong>le</strong>ur propre carrière et cel<strong>le</strong> de <strong>le</strong>urs collaborateurs.Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> Groupe conduit un projet demodernisation de son système de gestiondes ressources humaines. Déployé à partirde 2006, SINERhGIS constitue une basede données partagée entre la Compagnie,<strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s Délégations, qui facilite <strong>le</strong>développement et la meil<strong>le</strong>ure utilisation descompétences et des aspirations des cadres.Des outils pour la mobilitéinternationa<strong>le</strong> des cadresDiffusée en 2006 aux cadres appelés àpasser une ou plusieurs années de <strong>le</strong>urvie professionnel<strong>le</strong> à l’étranger, cette brochureprésente <strong>le</strong>s aspects pratiques et<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s appliquées dans <strong>le</strong> Groupe lorsd’une expérience d’expatriation.En complément, un site intranet présentetoutes <strong>le</strong>s informations pratiques sur <strong>le</strong>Groupe et <strong>le</strong>s pays d’accueil.Il comporte éga<strong>le</strong>ment des rubriquespropres aux Pô<strong>le</strong>s.La mobilité, géographique ou fonctionnel<strong>le</strong>,n’est pas réservée aux cadres. Des occasionssont aussi offertes à des techniciens devaloriser <strong>le</strong>ur expérience à l’étranger ou au seind’équipes projets, dans des environnementsmulticulturels, comme par exemp<strong>le</strong> à l’occasiondes chantiers de reconstructions de fours. NOMBRE MOYEN D’HEURES DE FORMATION PAR PERSONNE4540353025201510527,12004 2005 200631,424,9<strong>Vitrage</strong>19,423,720,9MatériauxHautePerformance28,032,642,2Produitspour laConstructionC) DÉVELOPPER LES COMPÉTENCESGRÂCE À LA FORMATIONLa formation est un <strong>le</strong>vier essentiel dudéveloppement des compétences. En 2006,chaque salarié du Groupe a reçu en moyenne25,5 heures de formation (19) , contre 25 heuresl’année précédente. Les dépenses deformation ont atteint 2,2 % (20) de la massesalaria<strong>le</strong> (contre 1,7 % en 2005) sachant queplus de 2/3 des salariés (21) ont suivi au moinsune formation en 2006 (77 % pour <strong>le</strong>scadres et 66 % pour <strong>le</strong>s non-cadres).Cinq axes directeurs orientent la politiquede formation du Groupe :• Renforcer <strong>le</strong>s compétences techniques etl’expertise professionnel<strong>le</strong> pour accroître lacompétitivité du Groupe.La formation technique professionnel<strong>le</strong> attachéeaux métiers du Groupe est directementmise en œuvre dans ses pô<strong>le</strong>s d’activités, afinde mieux répondre à <strong>le</strong>urs besoins et à <strong>le</strong>ursenjeux. Les formations techniques ont représentéen 2006 42,3% des actions de formationsdéveloppées au sein du Groupe. El<strong>le</strong>sconstituent un élément essentiel pour consolider<strong>le</strong> savoir-faire technique de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>dans ses activités et pour accélérer <strong>le</strong>ur développementsur ses nouveaux marchés.Ainsi, l’Université du Verre propose des formationsaux techniques verrières à l’intentiondes salariés du Groupe : en 2006, 131 personnesont participé aux 11 stages qu’el<strong>le</strong> aproposés en France, en Espagne et en Italie.15,21615,1DistributionBâtiment26,431,432,1Conditionnement21,824,625,4Total(18) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s entretiens annuels couvrent 94 % de l’effectif du Groupe.(19) Les statistiques concernant <strong>le</strong> nombre moyen d’heures de formation par personne couvrent 96 % de l’effectif du Groupe.(20) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s frais de formation couvrent 97 % de l’effectif du Groupe(21) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s effectifs formés par catégorie couvrent 93 % de l’effectif du GroupeR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -88>89


Rapport d’activitésur l’exercice 2006La formation, élément clédu projet World ClassManufacturingLe programme WCM, World ClassManufacturing, vise à améliorer <strong>le</strong>s performancesindustriel<strong>le</strong>s en s’appuyantsur des outils de progrès continu. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a retenu une approche communepour <strong>le</strong> déployer au niveau du Groupe, ens’appuyant sur différentes expériencesréussies, notamment au Brésil et dansl’activité Gypse qui, chacun, l’ont mis enplace depuis 3 ans.Le succès de cette démarche repose surla forte implication de tous <strong>le</strong>s collaborateurs,et la formation joue un rô<strong>le</strong> capitaldans sa bonne mise en œuvre.- L’encadrement des différents sites etateliers, chargé de conduire la démarchesur <strong>le</strong> terrain, est formé et préparé à labonne compréhension et à la gestion dela méthode WCM.- À l’échel<strong>le</strong> des différents ateliers et postesde travail, <strong>le</strong>s opérateurs sont ensuiteformés aux techniques d’amélioration.Cette formation est tota<strong>le</strong>ment intégréeau travail quotidien : apprentissageponctuel sur tel geste ou tel<strong>le</strong> procédure,avec mise en œuvre immédiate, groupesde travail (rassemblant opérateurs etencadrement), qui proposent <strong>le</strong>s solutionsd’amélioration et, après <strong>le</strong>s avoir testées,<strong>le</strong>s exposent à l’ensemb<strong>le</strong> des équipes.Ces formations permettent de donner aupersonnel une meil<strong>le</strong>ure autonomie, ce quirenforce la réactivité des organisations.• Développer l’innovation et <strong>le</strong>s compétencescommercia<strong>le</strong>s et marketing.Inaugurée en janvier 2006, l’Éco<strong>le</strong> du Marketinget de l’Innovation marque la volonté duGroupe de mettre l’accent sur <strong>le</strong> client danssa stratégie. El<strong>le</strong> propose un ensemb<strong>le</strong> de formationsdestinées aussi bien aux non-spécialistesqu’aux professionnels de la filière. Àcôté des enseignements fondamentaux assuréspar des experts du monde académiqueet du conseil, <strong>le</strong>s grands dirigeants du Groupeviennent faire partager <strong>le</strong>urs expériences,<strong>le</strong>urs succès comme <strong>le</strong>s défis auxquels ils ontà faire face, en laissant une part importanteaux débats et aux échanges entre <strong>le</strong>s participants,favorisant ainsi <strong>le</strong>s partages de savoirfaire,d’appropriation des bonnes pratiquesdu marché comme de capitalisation des expériencesdu Groupe. Pour cette première année,deux programmes généralistes destinésà des non-spécialistes (fondamentaux dumarketing, innovation), tandis qu’un ensemb<strong>le</strong>de quatre stages d’approfondissementsur des thèmes à fort enjeu pour <strong>le</strong> Groupe(Customer Relationship Management, marketingémotionnel et sensoriel, marketingtechnologique, marque et fidélisation) ontété développés pour <strong>le</strong>s spécialistes de lafilière. Au total, plus de 160 personnes ontété formées pour l’année 2006.Dans une démarche similaire, la DélégationGénéra<strong>le</strong> Brésil-Argentine a lancé son Éco<strong>le</strong>du Commerce, qui depuis 2005 a accueilliplus de 600 professionnels en provenancede tous <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s de la Délégation. Les participants,issus des filières commercia<strong>le</strong>s etmarketing, y reçoivent à la fois des coursthéoriques et pratiques <strong>le</strong>s maintenant à jourdes dernières pratiques en matière de techniquesde vente et de marketing.• Anticiper et accompagner <strong>le</strong> développementinternational du Groupe.Le développement international du Groupeet en particulier sa progression sur <strong>le</strong>s marchésà forte croissance impliquent un effortsoutenu en matière de formation. Celaimplique d’une part de faire en sorte que l’éloignementgéographique ne soit pas un frein àla formation. Ainsi <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a décidé dedéployer depuis 2004 ses grands programmesinternationaux dans <strong>le</strong>s grandes zonesgéographiques où il opère. Les programmesde l’Eco<strong>le</strong> du Management sont désormaisorganisés sur <strong>le</strong>s quatre continents, <strong>le</strong> stage« Fondamentaux du Contrô<strong>le</strong> de Gestion »est désormais proposé en Chine, comme ill’est en Europe, aux États-Unis et au Brésil.D’autre part, <strong>le</strong> développement du Groupedépend de sa capacité à mobiliser dans cesnouveaux pays <strong>le</strong>s compétences dont il abesoin en s’appuyant sur cel<strong>le</strong>s dont il disposesur ses marchés plus anciens.• Affermir <strong>le</strong>s compétences managéria<strong>le</strong>set faire partager une vision communedans l’animation des équipes de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.La capacité du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> à renforceret consolider ses positions sur ses marchésrequiert des équipes motivées et mobiliséessur <strong>le</strong>s objectifs à atteindre. L’existence d’unestructure managéria<strong>le</strong> performante constituedonc un enjeu important pour <strong>le</strong> Groupe,et des formations au management déclinéesaux différents niveaux de l’organisation permettentà chacun de disposer des moyenspour répondre à cette exigence : au sein del’Eco<strong>le</strong> du Management bien sûr, mais éga<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong>s Délégations à travers <strong>le</strong>s nombreuxprogrammes qui y sont développés.


MKT2, <strong>le</strong> dispositif de formationdes opérateurs du <strong>Vitrage</strong>Le programme MKT2 (Manufacturingknow-how Transfer & Training), mis aupoint au Mexique en 2001 par <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong><strong>Vitrage</strong>, propose à ses opérateurs uneformation au poste de travail.Depuis sa création, il est progressivementétendu, et c’est ainsi qu’il a été misen œuvre au Portugal, en Espagne, enFrance, au Royaume-Uni, en Chine, enInde, en Roumanie et en Belgique. Ce programmea gardé son principe d’origine,Séminaire de formationMKT2 en Indecelui de favoriser <strong>le</strong> transfert méthodique et rapide de compétences vers <strong>le</strong>s nouveaux« fronts » du Groupe en alliant tutorat et formation en ligne. Il permet éga<strong>le</strong>mentde capitaliser <strong>le</strong>s savoirs dans des unités plus anciennes où la formation reposaitjusqu’alors essentiel<strong>le</strong>ment sur une transmission ora<strong>le</strong>.Le temps estimé de formation « MKT2 » en 2006 a été de 16 000 heures répartiesdans 11 usines.Le programme vise à terme à être déployé sur l’ensemb<strong>le</strong> des sites du Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong>.Un effort de formation particulier pour <strong>le</strong>s pays émergentsAfin d’accompagner son développement sur <strong>le</strong>s marchés en expansion, <strong>le</strong> Groupeveil<strong>le</strong> particulièrement à renforcer l’accès à la formation de tous <strong>le</strong>s collaborateursdans ces zones, pour consolider <strong>le</strong>urs compétences et <strong>le</strong>ur assurer la meil<strong>le</strong>ure intégrationpossib<strong>le</strong>, d’où <strong>le</strong> volume important de formation réalisé dans ces pays.Ainsi, en Amérique latine, chaque salarié a reçu en moyenne 53,7 heures de formation,bien au-dessus de la moyenne du Groupe (25,4 heures).L’accent est particulièrement mis sur <strong>le</strong> développement du management local dans<strong>le</strong>s pays émergents. Cet effort se reflète dans <strong>le</strong> temps consacré à la formationOrigine géographique des participants par <strong>le</strong>s cadres de ces pays : enStages Jeunes Managers & Management Opérationnel moyenne 87 heures par personne100 %4 %en Amérique latine, 70 heures en90 %6 %12 %3 %Europe centra<strong>le</strong> et orienta<strong>le</strong>, 4380 %5 %10 %9 %heures en Asie émergente. C’est70 %8 %éga<strong>le</strong>ment dans cet objectif que60 %l’Éco<strong>le</strong> du Management a décidé50 %40 %en 2004 de décentraliser une82 %30 %partie de ses séminaires dans ces61 %20 %régions, afin de faciliter l’accès à10 %ces séminaires aux cadres de ces0 %pays qui représentent désormais2001 -2004 2006près du tiers des participants auxPays émergents :Pays occidentaux :AsieAmérique du Nordséminaires de l’Éco<strong>le</strong> du Management.Amérique du SudEurope de l'OuestEurope centra<strong>le</strong> et Orienta<strong>le</strong>En France, <strong>le</strong> cyc<strong>le</strong> Maîtrise a fêté cette annéeses 20 ans d’activité. Ce cyc<strong>le</strong> d’approfondissementet de professionnalisation à la fonctiond’agent de maîtrise qui se dérou<strong>le</strong> sur7 semaines, a touché près de 900 agents demaîtrise à ce jour.La définition d’un référentiel commun de compétencesmanagéria<strong>le</strong>s qui a été l’un des grandsprojets développés au sein du Groupe en 2006permettra de renforcer <strong>le</strong> dispositif global enprécisant <strong>le</strong>s compétences que <strong>le</strong> Groupe souhaitedévelopper sur l’ensemb<strong>le</strong> des managers.• Consolider la culture du Groupe et favoriserl’échange de meil<strong>le</strong>ures pratiques.Au-delà de ses différents métiers et descaractéristiques attachées aux pays où il estprésent, <strong>le</strong> Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> constitue unensemb<strong>le</strong> partageant des va<strong>le</strong>urs et des principescommuns. Stages et séminaires sontun espace privilégié pour favoriser <strong>le</strong>s échangesentre Pô<strong>le</strong>s, pays et filières professionnel<strong>le</strong>s.L’Éco<strong>le</strong> du Management qui constitue<strong>le</strong> cœur du de la formation du Groupe, joueun rô<strong>le</strong> essentiel dans ce dispositif. El<strong>le</strong> a vudoub<strong>le</strong>r sur la période 2004-2006 <strong>le</strong> nombrede cadres participant à ses activités, avecune très forte progression de participants despays non–européens grâce à l’organisationde sessions en Amérique du Nord, au Brési<strong>le</strong>t en Chine. Ce sont aujourd’hui près de500 cadres qui, chaque année suivent l’un deses séminaires.Plus globa<strong>le</strong>ment, la mise en place d’outilsde formation en ligne (EHS, Finance, 5S,Intégration…) favorise la diffusion et l’adoptionde pratiques communes, qui, sans gommer<strong>le</strong>s spécificités des entités du Groupe, enconsolident la culture.Enfin, c’est l’ensemb<strong>le</strong> des formations qui,jusqu’au niveau <strong>le</strong> plus local, contribuentà diffuser et renforcer l’identité du Groupe,notamment en intégrant <strong>le</strong>s Principes deComportement et d’Action, soc<strong>le</strong> communde sa culture (voir pages 72 à 74).D) ACCROÎTRE LA DIVERSITÉET L’ÉGALITÉ DES CHANCES<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> vise à encourager la diversité etl’égalité des chances parmi <strong>le</strong>s collaborateurs.Le Groupe veil<strong>le</strong> à développer <strong>le</strong>s initiatives deterrain, car ce sont el<strong>le</strong>s qui correspondent<strong>le</strong> mieux aux spécificités loca<strong>le</strong>s des régionsd’implantation et aux caractéristiques desdifférents métiers.En France, <strong>le</strong> Groupe a signé la Charte de laDiversité, s’engageant ainsi à sensibiliseret à former ses dirigeants et son personnelà respecter et à promouvoir <strong>le</strong> principe denon-discrimination, ainsi qu’à chercher àrefléter la diversité de la société. Cependant,cette démarche d’intégration multiculturel<strong>le</strong>s’étend à tous <strong>le</strong>s pays d’implantation duGroupe.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -90>91


Rapport d’activitésur l’exercice 2006 Une politique de recrutementéquitab<strong>le</strong>La politique de recrutement du Groupe s’opposeexpressément à toute forme de discrimination.L’ensemb<strong>le</strong> des postes de cadres et dehaute maîtrise non pourvus en interne sontsystématiquement mis en ligne sur <strong>le</strong> siteinternet de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. La sé<strong>le</strong>ction des CVse fait exclusivement sur des critères de compétences(formation, langues), d’expérienceprofessionnel<strong>le</strong> et de mobilité géographique.Dans une deuxième étape, <strong>le</strong>s candidats préretenussont reçus par plusieurs responsab<strong>le</strong>sde l’entité qui recrute. La décision fina<strong>le</strong> seraaussi fonction de la personnalité du candidatet, en particulier, de ses qualités d’adaptabilitéet d’ouverture. Si <strong>le</strong>s techniques employéespeuvent varier d’une société autant que d’unpays à l’autre, <strong>le</strong> refus des critères discriminatoiress’impose à tous.En France, <strong>le</strong> Groupe participe, notammentpar <strong>le</strong> biais de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Développement,à des actions de proximité destinées à rapprocher<strong>le</strong>s entreprises des jeunes en recherched’emploi et de formation professionnel<strong>le</strong>.En Seine <strong>Saint</strong>-Denis, des filia<strong>le</strong>s du Groupe,dont La Plateforme du Bâtiment, prennentpart depuis 2006 aux Forums de la Cité, rencontresrégulières entre <strong>le</strong>s chefs d’entrepriseset <strong>le</strong>s jeunes du département.Dans la région de Chalon-sur-Saône, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> apporte son soutien au dispositif« 100 chances 100 emplois », qui vise àintégrer des jeunes en difficulté. Plusieurs deces jeunes ont déjà effectué des visites desfilia<strong>le</strong>s chalonnaises du Groupe et ont participéà des simulations d’entretien. Encourager la mixitéfemmes cadres marque lui aussi une progressionEn 2006, <strong>le</strong>s femmes ont représentéconstante : en 2006, 22,7 % des22,4% (22) des recrutements, soit une haussecadres recrutés étaient des femmes, contrede 1,4 point depuis l’année précédente.22,4 % en 2006 et 18,6 % en 2004.Cependant, étant donné l’augmentation dePour développer la promotion interne desl’effectif total, la proportion de femmes dansfemmes, plusieurs dispositifs concrets ontl’effectif global reste stab<strong>le</strong> par rapport à 2005,été mis en place dans chacun des Pô<strong>le</strong>s d’activité,à 19,8 % (23) . C’est en Pologne, Ukraine et Russievisant à augmenter <strong>le</strong>ur représenta-que la féminisation des effectifs a connu lation dans <strong>le</strong>s cyc<strong>le</strong>s de formation du Groupe.hausse plus importante, à hauteur de 4 pointsLe nombre de participantes à l’Éco<strong>le</strong> de(24,8 % en 2005, contre 28,8 % en 2006).management a marqué, depuis 3 ans, desprogrès sensib<strong>le</strong>s, passant au total de 50 àSi l’on considère la répartition par catégorie72 participantes.socio-professionnel<strong>le</strong>, 69,1% des femmesdu Groupe font partie des non-ouvriers.À l’échel<strong>le</strong> du Groupe, depuis 2005, un certainnombre de mesures ont été mises en place.Le Groupe a la volonté d’assurer un meil<strong>le</strong>urUn vo<strong>le</strong>t spécifique est systématiquementéquilibre entre hommes et femmes, particulièrementréservé aux femmes lors des revues de personnesau sein de l’encadrement. Il s’agitqui identifient, pour chacun des postesd’assurer, pour <strong>le</strong>s recrutements et l’accès auxclés du Groupe, plusieurs remplaçants potentielsfonctions de responsabilité, une équité compatib<strong>le</strong>à moyen et long terme et qui permettentavec la nature des métiers du Groupe.de réfléchir aux évolutions possib<strong>le</strong>s des ressourcesCette démarche progresse régulièrement,clés que sont <strong>le</strong>s hauts potentiels etde l’ordre de + 5 % par an environ. Alors que <strong>le</strong>s experts. Un rapport périodique et une évaluation<strong>le</strong>s femmes ne représentaient que 10 %annuel<strong>le</strong> sont adressés au Directeurdes cadres en 1997, el<strong>le</strong>s en représentent Général du Groupe sur <strong>le</strong>s progrès accomplisaujourd’hui 15,9% (24) , soit légèrement pluspar niveau de responsabilité (dirigeants,qu’en 2005. Le taux de recrutement des cadres, agents de maîtrise…) et par filière. TAUX DE FÉMINISATION DE L’EFFECTIF PAR PÔLE30 %20 %10 %2004 2005 200616,2 %16,0 %16,6 %22,2 %22,5 %22,0 %15,1 %15,5 %16,2 %23,0 %21,9 %21,9 %20,0 %20,1 %20,9 %19,8 %19,8 %19,8 %0 %<strong>Vitrage</strong>MatériauxHautePerformanceProduitspour laConstructionDistributionBâtimentConditionnementTotal(22) Les statistiques concernant la part des femmes dans <strong>le</strong>s recrutements couvrent 98 % de l’effectif du Groupe.(23) Les statistiques concernant la part des femmes dans l’effectif couvrent 98 % de l’effectif du Groupe.(24) Les statistiques concernant la féminisation de l’encadrement sont tirées d’Hypervision, la base de données des cadres du Groupe.


Le Women network, un réseaude femmes aux États-UnisLe réseau de femmes Women’sNetwork, qui rassemb<strong>le</strong> des femmescadres de la Délégation Amérique duNord, a été lancé aux États-Unis en2003 pour promouvoir la diversité etla mixité. Son objectif est d’aider <strong>le</strong>sfilia<strong>le</strong>s de la Délégation à tirer profitdes ta<strong>le</strong>nts et compétences de <strong>le</strong>urscollaboratrices, d’identifier et de partager<strong>le</strong>s bonnes pratiques en matièrede gestion des carrières féminines.Pour cela, plusieurs actions ont étémises en place : tutorat des nouvel<strong>le</strong>sembauchées, aides et conseils aurecrutement, échanges d’informationsavec des réseaux nationaux…Les membres du réseau ont éga<strong>le</strong>mentmené des actions de mécénat,notamment pour soutenir <strong>le</strong>s femmesen difficulté. Favoriser l’intégrationdes travail<strong>le</strong>urs handicapésDans <strong>le</strong> Groupe en France, <strong>le</strong>s personnes handicapéesreprésentaient en 2006 2,6 % (25)des effectifs, soit une hausse de 0,2 point.Cette tendance reflète <strong>le</strong>s efforts du Groupe- et particulièrement des filia<strong>le</strong>s françaises- pour favoriser l’intégration des personneshandicapées.Lorsqu’un de ses salariés se trouve en situationnouvel<strong>le</strong> de handicap, <strong>le</strong> Groupe a pourobjectif, chaque fois que c’est possib<strong>le</strong>, de <strong>le</strong>maintenir dans son emploi. Ainsi, en 2006,127 postes de travail ont été aménagés enFrance (26) .Depuis l’automne 2005, des actions concrètesont été mises en place pour sensibiliser<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s françaises et <strong>le</strong>s mobiliser sur laprise en compte de la question du handicapdans <strong>le</strong>s recrutements.En novembre 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a participé,pour la deuxième fois, au forumemploi organisé à Paris par l’Adapt (associationpour l’insertion socia<strong>le</strong> et professionnel<strong>le</strong>des personnes handicapées) dans <strong>le</strong> cadrede la semaine du handicap. Par ail<strong>le</strong>urs, plusieurssociétés du Groupe sont membres del’association Tremplin, qui aide et accompagne<strong>le</strong>s étudiants et jeunes diplômés dans<strong>le</strong>ur insertion professionnel<strong>le</strong> en <strong>le</strong>ur facilitantl’accès à un réseau d’entreprises sur la régionI<strong>le</strong>-de-France. De cette manière, plusieursd’entre eux ont déjà intégré <strong>le</strong> Groupe dans <strong>le</strong>cadre de stages et de recrutements.En parallè<strong>le</strong>, <strong>le</strong> recours au secteur protégé estencouragé, et plusieurs Pô<strong>le</strong>s ont établi descontrats de sous-traitance avec des Centresd’Aide par <strong>le</strong> Travail (CAT) et des entreprisesadaptées. La Canalisation met, par exemp<strong>le</strong>,dans l’une de ses sociétés françaises, depuisplusieurs années, des locaux et installationsspécialisées à disposition pour l’accueil d’unCAT. Ce centre emploie une quarantaine depersonnes handicapées qui vendent des servicesde montage et d’emballage auprès dedifférentes sociétés, dont <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.E) ÉVALUER ET ÉCOUTERLe Groupe recherche continuel<strong>le</strong>ment unéchange dynamique et interactif avec sessalariés. C’est par ce biais qu’il pourra à la foisassurer la cohésion globa<strong>le</strong> entre ses différentsacteurs internes, et cib<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s attenteset aspirations de ses salariés.Au printemps 2006, la Direction généra<strong>le</strong> amené une enquête baromètre auprès de l’ensemb<strong>le</strong>des cadres, pour mesurer <strong>le</strong>ur perceptionde la stratégie du Groupe, de sa politiqueet de sa conduite des affaires sur diverssujets spécifiques. Au total, plus de 73 % ontrépondu.Les résultats ont fait ressortir une importantefierté d’appartenance au Groupe ainsi qu’uneforte adhésion aux Principes de Comportementet d’Action. L’attachement aux questionsde sécurité et l’importance accordéeau travail en équipe ont éga<strong>le</strong>ment été largementmis en avant dans <strong>le</strong>s réponses. Sur lastratégie du Groupe, l’engagement dans <strong>le</strong>spays émergents a en grande majorité été citécomme un élément très positif.Le baromètre a éga<strong>le</strong>ment re<strong>le</strong>vé des zonesd’amélioration possib<strong>le</strong>, par exemp<strong>le</strong> lors desprocessus de promotion, pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s desplans d’action sont en cours de définition.D’autres événements réguliers permettentaux cadres d’échanger avec la Directiongénéra<strong>le</strong>. Les « Carrefours <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> »,organisés 4 fois par an, regroupent à chaquefois entre 200 et 300 cadres et sont l’occasionpour ces salariés de mieux comprendrela stratégie du Groupe. Les plus hautsdirigeants du Groupe, Président et DirecteurGénéral, y interviennent pour expliquer etcommenter <strong>le</strong>s enjeux, <strong>le</strong>s priorités et <strong>le</strong>sobjectifs stratégiques de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, et répondreaux multip<strong>le</strong>s questions des participants.Conduites par certaines Délégations ousociétés, <strong>le</strong>s enquêtes de climat social permettent,quant à el<strong>le</strong>s, de sonder des salariés detous niveaux de façon régulière et de définirdes plans d’action concrets au niveau local.Au Brésil, la Délégation encourage ses filia<strong>le</strong>sà réaliser des enquêtes annuel<strong>le</strong>s ou bi-annuel<strong>le</strong>sauprès de l’ensemb<strong>le</strong> des employéspour évaluer <strong>le</strong>urs appréciations et attentessur différents sujets : stratégie du Groupe,image de la société et du Groupe, conditionsde travail, prise en compte de <strong>le</strong>urs aspirationspersonnel<strong>le</strong>s…Les entretiens annuels d’appréciation, mentionnésplus haut, sont pour la hiérarchiel’occasion d’un rapport privilégié avec chaquesalarié. Elément essentiel de la politiqueressources humaines du Groupe, ils visentà couvrir la totalité des cadres, et sontfortement encouragés pour <strong>le</strong>s non-cadres.Leurs objectifs sont : faire <strong>le</strong> point avecson supérieur hiérarchique sur sa fonctionactuel<strong>le</strong> ; évaluer <strong>le</strong>s résultats par rapportaux objectifs fixés en début de période ; évaluer<strong>le</strong>s compétences requises, acquises et àdévelopper ; fixer des objectifs pour la périodesuivante et définir <strong>le</strong>s moyens de <strong>le</strong>s atteindre; formu<strong>le</strong>r et tester <strong>le</strong>s projets de développementet <strong>le</strong>s opportunités que <strong>le</strong> Groupepeut présenter.Enfin, la Direction généra<strong>le</strong> veil<strong>le</strong> éga<strong>le</strong>ment àentretenir <strong>le</strong> dialogue avec <strong>le</strong>s représentantsdu personnel. À l’occasion de la Conventionpour <strong>le</strong> Dialogue social européen, <strong>le</strong> Présidentexpose la politique du Groupe et répond endirect aux questions des participants.(25) Les statistiques concernant <strong>le</strong>s salariés handicapés en France couvrent 99 % de l’effectif français du Groupe.(26) Les statistiques concernant <strong>le</strong> nombre de postes aménagés pour salariés handicapés en France couvrent 94 % de l’effectif français du Groupe.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -92>93


Rapport d’activitésur l’exercice 2006III) UN DÉVELOPPEMENTFONDÉ SUR UNEDÉMARCHEENVIRONNEMENT,SANTÉ-HYGIÈNEINDUSTRIELLE ET SÉCURITÉLe respect des personnes, de la santé, de lasécurité et de l’environnement sont des élémentsclés de la gestion par <strong>le</strong> Groupe de sesactivités industriel<strong>le</strong>s, de distribution et derecherche. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a mis en place despolitiques en matière de protection de l’environnement,de santé-hygiène industriel<strong>le</strong> etde sécurité qui s’imposent à l’ensemb<strong>le</strong> desmétiers qui composent <strong>le</strong> Groupe.« Nos métiers industriels et de distributionimpliquent par nature certains risques enmatière d’environnement, de santé et desécurité. En tant qu’entrepreneurs, nousdevons nous sentir responsab<strong>le</strong>s. »Jean-Louis BEFFA, PDG de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Mars 20061. LES ENGAGEMENTS EHSLa démarche Environnement, Hygiène,Sécurité (EHS) de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> repose sur troistextes fondamentaux qui, ensemb<strong>le</strong>, contribuentà forger une culture EHS commune.1.1. LES PRINCIPES DECOMPORTEMENT ET D’ACTIONDans ses Principes de Comportement etd’Action, <strong>le</strong> Groupe demande à ses filia<strong>le</strong>sde « s’inscrire dans une démarche active deprotection de l’environnement » et de « prendre<strong>le</strong>s mesures nécessaires pour assurer lameil<strong>le</strong>ure protection possib<strong>le</strong> de la santé etde la sécurité dans <strong>le</strong> milieu de travail », tantpour <strong>le</strong>s salariés que pour <strong>le</strong>s sous-traitantsà l’occasion des interventions de ces derniersdans <strong>le</strong>s établissements du Groupe.Outre ce soc<strong>le</strong> que constituent <strong>le</strong>s Principes,deux autres textes déclinent et encadrent ladémarche du Groupe dans ces domaines :la politique et la charte EHS.1.2. LA POLITIQUE EHSLa politique EHS du Groupe est fondée sur<strong>le</strong> respect de la personne et de son environnement.El<strong>le</strong> incite chacun des salariés de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> à s’engager pour permettred’atteindre <strong>le</strong>s objectifs fixés. El<strong>le</strong> est diffuséeà tous <strong>le</strong>s directeurs d’établissementau moyen de la brochure « Charte et RésolutionsEHS » et est disponib<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> portailintranet du Groupe.1.3. LA CHARTE EHSAffichée dans tous <strong>le</strong>s établissements de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, découlant de la politique duGroupe qu’el<strong>le</strong> synthétise, cette charte viseà fédérer <strong>le</strong>s quelques 206 000 salariés duGroupe autour de trois grands objectifs : zéroaccident du travail, zéro maladie professionnel<strong>le</strong>,zéro déchet non valorisé.À ce jour, la charte a été traduite en 30 langues.La charte EHS est affichée dansl’ensemb<strong>le</strong> des sites du Groupe.La Direction Généra<strong>le</strong> fixe des priorités et desobjectifs chiffrés pour l’ensemb<strong>le</strong> du Groupe,dans <strong>le</strong>s domaines de la santé (déploiementdes standards), de la sécurité (réduction dutaux de fréquence des accidents du travail)et de l’environnement (optimisation de l’utilisationde la matière et réduction des émissionsatmosphériques polluantes pour <strong>le</strong>susines utilisant des procédés à haute température).Ces objectifs sont ensuite déclinésdans <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s Délégations en fonctiondes spécificités qui <strong>le</strong>s caractérisent et ilsservent de référence aux établissements quiélaborent eux-mêmes une politique EHS annuel<strong>le</strong>en fonction de <strong>le</strong>urs contraintes. L’approcheintégrée Environnement, Hygiène etSécurité permet d’avoir une compréhensiongloba<strong>le</strong> de ces trois sujets indissociab<strong>le</strong>s,et d’obtenir ainsi une meil<strong>le</strong>ure efficacité.2. LES MOYENS MISEN ŒUVRE2.1. LES OUTILS DE MANAGEMENTEHSLa Direction EHS de la Compagnie met à dispositiondans <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s du Groupe un certainnombre d’outils de management et de gestionEHS visant à aider <strong>le</strong>s établissements àréaliser <strong>le</strong>urs propres actions, en cohérenceavec la politique du Groupe.a) Méthodes de managementCertaines méthodes de management sontrecommandées par <strong>le</strong> Groupe pour atteindrede meil<strong>le</strong>ures performances en termes d’environnement,de santé-hygiène industriel<strong>le</strong>et de sécurité. Les Pô<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s Délégations, etensuite <strong>le</strong>s sociétés el<strong>le</strong>s-mêmes conçoiventet développent <strong>le</strong>urs propres outils en fonctiondes spécificités et des contraintes de <strong>le</strong>uractivité.L’excel<strong>le</strong>nce industriel<strong>le</strong>, ou <strong>le</strong> WCM (World-Class Manufacturing) est une méthodestandardisée d’excel<strong>le</strong>nce industriel<strong>le</strong>. Aprèsun ensemb<strong>le</strong> de projets pilotes, en particulierdans l’Activité Gypse et dans la Délé-


gation brésilienne, <strong>le</strong> Groupe a décidé, àl’automne 2006, de centraliser <strong>le</strong>s retoursd’expérience en vue de définir une approchehomogène pour <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. S’appuyantsur l’échange des bonnes pratiques et unestructure de consultants externes facilitantla bonne mise en œuvre de la méthode,<strong>le</strong> WCM sera déployé au sein <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>sindustriels du Groupe en 2007, dans dessites pilotes choisis par chaque Activité.Dès 2004, la méthode de management,dite des « 5 S », intégrée dans <strong>le</strong> WCM, a étéprogressivement déployée dans <strong>le</strong> Groupe.Appliquée depuis de nombreuses annéessur certains sites, la méthode « 5 S » amontré son efficacité en matière de sécurité,de qualité et de productivité. El<strong>le</strong> estdéfinie autour de cinq types d’actions (seïri :débarrasser ; seïso : nettoyer ; seïto : ranger ;seïketsu : formaliser ; shitsuke : maintenir).Une auto-formation dédiée a été lancée parla Compagnie en 2005 à travers un systèmede e-<strong>le</strong>arning en libre accès à partir duportail intranet du Groupe.b) Les standardset recommandations EHSdu Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>En plus de ces méthodes de managementgloba<strong>le</strong>s, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> met à disposition dessupports méthodologiques Groupe plus spécifiques.Fruits du travail conjoint du réseauEHS, ces standards et ces recommandationspermettent de répondre à une problématiqueEHS donnée. Leur application estsoit obligatoire (standards), soit recommandée(recommandations) ; différents supportssont développés et mis à disposition(guides d’application, procédures, kits de formation,outils informatiques) pour faciliter<strong>le</strong>ur mise en œuvre. Ils permettent de quantifieret de maîtriser un risque sur <strong>le</strong>s mêmesbases de prévention dans tous <strong>le</strong>s sites duGroupe, quels que soient <strong>le</strong>s pays concernéset la législation loca<strong>le</strong>. Ces standards ourecommandations EHS sont décrits plus basen fonction du domaine qui <strong>le</strong>s concerne :santé-hygiène industriel<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s standardsTAS et NOS, ou sécurité pour <strong>le</strong> standardd’analyse des accidents, par exemp<strong>le</strong>.Ces supports sont donc une base méthodologiquecommune pour <strong>le</strong>s membres EHS desdifférents Pô<strong>le</strong>s, Activités et Délégations, etpeuvent être adaptés, voire développés. L’ActivitéCanalisation a ainsi élaboré en 2006un manuel comp<strong>le</strong>t regroupant toutes <strong>le</strong>sproblématiques en termes de santé-hygièneindustriel<strong>le</strong> et de sécurité en jeu pour cetteActivité, mais incluant bien sûr ces supportsc) Les supports documentairesAfin d’assurer <strong>le</strong> déploiement de ces méthodes,plusieurs supports documentaires sontmis à disposition du réseau et regroupent <strong>le</strong>soutils mentionnés plus haut.Complémentaire aux Principes de Comportementet d’Action, la brochure Charte etrésolutions EHS, publiée à l’été 2004,décline ces principes et <strong>le</strong>s précise dans <strong>le</strong>sdomaines de l’environnement, de la santéhygièneindustriel<strong>le</strong> et de la sécurité. Cedocument s’adresse à tous ceux qui exercentdes responsabilités opérationnel<strong>le</strong>s, notammentaux directeurs d’établissement quiassument, par délégation, la responsabilitéde la politique EHS. Il <strong>le</strong>ur rappel<strong>le</strong> <strong>le</strong>urs principa<strong>le</strong>sobligations découlant des Principes,applicab<strong>le</strong>s dans tout <strong>le</strong> Groupe : définitiond’une politique, identification des risques,système de management, formation, informationdes salariés, gestion des situationsd’urgence, intégration de la sous-traitancedans la politique EHS, maîtrise des nouveauxproduits et des projets d’investissement,contrô<strong>le</strong>s et mesures d’efficacité.En appui de ces deux documents, <strong>le</strong> « référentielEHS » constitue un véritab<strong>le</strong> guide de gestionEHS. Il expose dans <strong>le</strong>s détails la démarcheengagée par <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, en expliquantde façon concrète ses différentes étapes :identification et planification, mise en œuvredu plan d’action, évaluation et contrô<strong>le</strong>s,réactions et ajustements. Il sert de référence àl’ensemb<strong>le</strong> des outils du Groupe et fait l’objet,pour la Distribution Bâtiment, d’une adaptationaux spécificités de cette activité.Dernier-né des publications du réseau EHSen septembre 2006, <strong>le</strong> Manuel EHS s’appuiesur <strong>le</strong>s bonnes pratiques identifiées dans <strong>le</strong>sPô<strong>le</strong>s et vise l’ensemb<strong>le</strong> des dirigeants duGroupe. Son but est de <strong>le</strong>ur permettre detrouver faci<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s éléments de référencede la politique EHS de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, <strong>le</strong>s systèmesde management associés, et <strong>le</strong>s outils,standards et recommandations EHS directementutilisab<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> terrain. Aujourd’huidisponib<strong>le</strong> en anglais et en français, il seratraduit par <strong>le</strong>s Délégations au cours de l’année2007, et remis à jour régulièrement à lasuite des retours d’expérience du terrain etdes évolutions de la politique EHS.Le portail EHS de l’intranet du Groupe,enfin, constitue un lieu d’information etd’échanges pour la filière. Portail dynamique,il évolue en étant constamment enrichi denouveaux outils, informations et documentspour permettre à la filière de gagner en réactivitéet efficacité. Il centralise toute la documentationinterne associée à la démarcheEHS de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> : la politique EHS (charte,référentiel, objectifs…), <strong>le</strong> reporting Gaïa (voirméthodologie de reporting), <strong>le</strong>s standards etrecommandations EHS, <strong>le</strong>s outils d’audit, <strong>le</strong>sformations proposées par la Compagnie...En 2006, sa structure a été complètementrepensée, dans <strong>le</strong> cadre de la refonte généra<strong>le</strong>de l’intranet de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, et depuis début2007, un nouveau portail a été mis en ligne,plus ergonomique et comp<strong>le</strong>t.2.2. UN RÉSEAU EFFICACEL’EHS forme un réseau de correspondantsreproduisant l’organisation matriciel<strong>le</strong>de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et coordonnée par unedirection centra<strong>le</strong>, rattachée à la DirectionGénéra<strong>le</strong>. Dans chaque Pô<strong>le</strong>, une ou plusieurspersonnes sont chargées de proposer unepolitique EHS adaptée aux contraintes spécifiquesde l’activité et d’en superviser la miseen œuvre. De même, dans chaque DélégationGénéra<strong>le</strong>, un interlocuteur est désigné pourcoordonner loca<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s actions EHS duGroupe et des Pô<strong>le</strong>s et Activités, et pour veil<strong>le</strong>rà l’application de la rég<strong>le</strong>mentation nationa<strong>le</strong>.Ils ont eux-mêmes des correspondants dans<strong>le</strong>s sociétés et dans <strong>le</strong>s établissements.Ces responsab<strong>le</strong>s de Pô<strong>le</strong> et de Délégationforment, avec la Direction EHS de la Compagnie,et avec <strong>le</strong>urs correspondants locaux, unréseau de professionnels chargés de soutenir<strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s opérationnels dans l’élaborationdes politiques EHS, et d’animer <strong>le</strong>urmise en œuvre. Comme dans <strong>le</strong> domaineopérationnel, cette organisation matriciel<strong>le</strong>permet d’associer proximité des métiers,adaptation aux spécificités nationa<strong>le</strong>s etcohérence d’ensemb<strong>le</strong>.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -94>95


Rapport d’activitésur l’exercice 2006Le comité EHS international qui rassemb<strong>le</strong><strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s de Pô<strong>le</strong>s et de Délégationsse réunit deux fois par an pour faire <strong>le</strong> pointsur l’avancement des politiques EHS, présenter<strong>le</strong>s outils mis à disposition du réseau pourmettre en œuvre ces politiques et échanger<strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures pratiques en interne. De plusen plus, des réunions similaires sont organiséesau niveau des Pô<strong>le</strong>s et Délégations quipeuvent ainsi échanger sur des aspects plusspécifiques de <strong>le</strong>urs métiers ou du contextelocal.Au sein du réseau EHS, <strong>le</strong>s médecins et hygiénistesindustriels se réunissent éga<strong>le</strong>mentpour fixer des objectifs et travail<strong>le</strong>r ensemb<strong>le</strong>à l’élaboration de méthodologies et d’outilsde prévention dans <strong>le</strong> domaine de la santéau travail et de l’hygiène industriel<strong>le</strong>. Ces élémentssont ensuite mis à la disposition duGroupe.Enfin, des réunions régulières ont lieu sur<strong>le</strong>s sujets EHS d’intérêt général, réunissant<strong>le</strong>s spécialistes de projets tels que l’outil degestion des événements accidentels (en coursde préparation), qui a fait l’objet d’un groupede travail spécifique tout au long de l’année2006, ou encore la future base de donnéesdes substances chimiques utilisées dans <strong>le</strong>Groupe, support essentiel du déploiement dela règ<strong>le</strong>mentation européenne REACH.L’ensemb<strong>le</strong> de ces réunions, complétées pardes échanges quotidiens et par l’informationdisponib<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s différents supports decommunication EHS décrits plus bas, permetà une équipe EHS déployée à tous <strong>le</strong>s niveauxdu Groupe d’effectuer un travail en réseauefficace. Ce fonctionnement assure la diffusionet la cohérence des messages et desoutils de la Compagnie et permet <strong>le</strong> développementde synergies entre <strong>le</strong>s métiers etentre <strong>le</strong>s pays.2.3. LA COLLABORATION AVECLA FILIÈRE RECHERCHE &DÉVELOPPEMENTLa collaboration entre <strong>le</strong>s filières Recherche& Développement et EHS s’effectue à troisniveaux et poursuit un but clair : améliorer <strong>le</strong>sperformances du Groupe en termes d’environnement,de santé-hygiène industriel<strong>le</strong> etde sécurité. El<strong>le</strong> se situe aux niveaux :- de l’innovation dans <strong>le</strong>s produits,- de l’innovation dans <strong>le</strong>s procédés,- d’un travail commun sur <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s problématiquesEHS, comme <strong>le</strong>s nanoparticu<strong>le</strong>s.a) Intégrer l’EHS au cœurde l’innovation sur <strong>le</strong>s produitsLa filière Recherche & Développement sesitue à l’origine du processus de création d’unnouveau produit, et el<strong>le</strong> inclut dans <strong>le</strong> cahierdes charges de ses travaux de recherche <strong>le</strong>scritères de l’incidence sur la santé des personneset de l’impact sur l’environnement,lors de <strong>le</strong>ur fabrication, de <strong>le</strong>ur utilisation etde <strong>le</strong>ur fin de vie.Certains de ces produits innovants vontmême plus loin, quand ils contribuent directementà la préservation de l’environnementou à la santé des personnes, ce qui est <strong>le</strong>cas pour un certain nombre de produits duGroupe (vitrages pour panneaux photovoltaïques,filtre à particu<strong>le</strong>s… – voir la partie sur<strong>le</strong>s produits qui contribuent au développementdurab<strong>le</strong>).b) Intégrer l’EHS au cœurde l’innovation sur <strong>le</strong>s procédésLa Recherche & Développement engage parail<strong>le</strong>urs des travaux de recherche pour améliorer<strong>le</strong>s performances en termes d’EHS de certainsprocédés existants du Groupe. La conditionprincipa<strong>le</strong> à la réussite pérenne de telsprojets est bien sûr une collaboration étroiteentre la filière de Recherche & Développementet <strong>le</strong>s directions techniques des Pô<strong>le</strong>s.L’innovation Woodprotect®Ce nouveau produit Lapeyre symboliseparfaitement la démarche de collaborationentre EHS et Recherche & Développementpromue par <strong>le</strong> Groupe. Eneffet, l’avantage environnemental dece nouveau produit est doub<strong>le</strong> :- sa finalité -donner aux bois européens<strong>le</strong>s qualités des essences <strong>le</strong>s plusrésistantes -contribue à préserver cesessences rares, tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong>s bois tropicaux,et permet à Lapeyre de proposerà ses clients des produits fabriquésdans des bois issus de forêts cultivées.- <strong>le</strong> traitement à cœur de bois utiliséest issu de la chimie verte : 100 % naturel,il n’a ainsi aucune incidence surla faune, la flore et ne présente aucundanger pour l’homme ; il est entièrementrecyclab<strong>le</strong> ainsi que l’ensemb<strong>le</strong>de ses déchets.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Recherche travail<strong>le</strong> régulièrementavec <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ConceptionsVerrières pour améliorer <strong>le</strong>s performancesenvironnementa<strong>le</strong>s des procédés de fusiondu verre. Plusieurs sujets visant à développerdes technologies de rupture font particulièrementl’objet de travaux de recherche : l’optimisationde la combustion pour la réductiondes oxydes d’azote (NOx), <strong>le</strong> développementde techniques pour traiter <strong>le</strong>s fumées, économiserl’énergie et réduire <strong>le</strong>s émissions dedioxyde de carbone (CO 2) et <strong>le</strong> recyclage desproduits et déchets. Les résultats de ces travauxsont ensuite repris et appliqués par <strong>le</strong>sPô<strong>le</strong>s lors des reconstructions des fours.D’autres sujets de recherche sur des procédésnon verriers poursuivent des objectifs similaires,par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> des quantitésd’eau nécessaire à la fabrication du plâtre(Activité Gypse).


c) Travail<strong>le</strong>r ensemb<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>snouvel<strong>le</strong>s problématiques EHSRégulièrement de nouvel<strong>le</strong>s problématiquesse posent en matière d’EHS. Dans ces cas, el<strong>le</strong>intervient pour aider à définir <strong>le</strong>s procédures àmettre en œuvre. Le meil<strong>le</strong>ur exemp<strong>le</strong> de cetype de collaboration est cel<strong>le</strong> réalisée sur <strong>le</strong>snanoparticu<strong>le</strong>s depuis 2005. Bien que <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ne soit pas un acteur important dansce domaine, certains sujets de recherche duGroupe nécessitent la manipulation de particu<strong>le</strong>snanométriques. Pour cette raison, <strong>le</strong>Groupe a mis au point un guide d’applicationau niveau de la recherche & développementpermettant de limiter <strong>le</strong>s manipulations etd’identifier <strong>le</strong>s procédures à suivre lors deces manipulations (autorisation limitée àcertains centres faisant l’objet d’un suivirigoureux, mise en place de mesures deprécautions optima<strong>le</strong>s…).En 2006, <strong>le</strong>s dépenses de recherche directementliées à des préoccupations environnementa<strong>le</strong>ss’élèvent à 20 millions d’euros.Cette somme constitue la première étape del’investissement global de recherche & développement.Chacun des projets ainsi financésse poursuit par un ou plusieurs programmesde développement réalisés au niveau desPô<strong>le</strong>s et activités, qui nécessitent des fondsau moins trois fois aussi importants.2.4. LE REPORTING EHSDepuis l’exercice 2004, <strong>le</strong> Groupe utilise unoutil de reporting dédié à l’EHS, appelé Gaïa.Une méthodologie de reporting figure à la finde ce chapitre et explique la méthode de col<strong>le</strong>ctedes données de cet outil.2.5. LE SYSTÈME D’AUDITSLe système d’audits du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>compte trois types de démarches : <strong>le</strong>s auditsEHS, l’audit interne et l’autodiagnostic. L’Audit EHSLes audits EHS proprement dits constituent<strong>le</strong> niveau d’évaluation <strong>le</strong> plus approfondi etsont indispensab<strong>le</strong>s pour obtenir une évaluationfiab<strong>le</strong> du système de management EHSà l’échel<strong>le</strong> du Groupe. Qu’ils aient lieu à l’initiativede la Compagnie ou des Délégations,en concertation avec <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s, ils fonctionnentselon un système d’audits « croisés »: ce sont des équipes extérieures au Pô<strong>le</strong> dusite contrôlé qui conduisent l’audit ; faisantpartie du Groupe, el<strong>le</strong>s connaissent cependantbien l’approche EHS de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Ces audits EHS sont dits « intégrés » parcequ’ils comprennent <strong>le</strong>s trois vo<strong>le</strong>ts centrauxdu domaine : l’environnement, la santéhygièneindustriel<strong>le</strong> et la sécurité. Le référentield’audit est par ail<strong>le</strong>urs en parfaite cohérenceavec <strong>le</strong>s normes OSHAS 18001 et ISO14001.L’ « audit 20 étapes » est destiné auxactivités industriel<strong>le</strong>s du Groupe, tandis quel’« audit 12 étapes », adapté du premier, aété créé en 2005 à l’intention des activités dedistribution, afin de s’adapter aux caractéristiquesspécifiques de cel<strong>le</strong>s-ci. En 2006, 242« audits 20 étapes » et 205 « audits 12 étapes» ont eu lieu. Pour <strong>le</strong>s sites industriels,<strong>le</strong> Groupe demande qu’un audit soit réalisétous <strong>le</strong>s trois ans.Les auditeurs font partie d’un vivier composéessentiel<strong>le</strong>ment de responsab<strong>le</strong>s EHS confirmés(mais aussi de responsab<strong>le</strong>s ressourceshumaines, qualité, gestion des risques…), quireçoivent une formation spécifique. En 2006,<strong>le</strong> déploiement de ce programme a été poursuivi,et des sessions ont été organisées dansune trentaine de pays, dont récemment laCorée et la Pologne.L’objectif des audits est de conduire à desrecommandations pratiques. Le suivi de lamise en place des plans d’action relève alorsdu directeur de l’établissement et de son responsab<strong>le</strong>EHS, soutenu par la direction EHSde la Délégation et, pour la France, par cel<strong>le</strong>des Pô<strong>le</strong>s. Les recommandations <strong>le</strong>s plus fréquentesportent sur <strong>le</strong> management de l’EHS,des questions techniques ou des besoins enformation.L’année 2006 s’est caractérisée par une stabilisationde l’outil, et par une professionnalisationaccrue des auditeurs, initiée depuis2005, et fonctionnant à travers la mise enplace d’une formation qualifiante encadréepar des consultants externes sur <strong>le</strong>s techniquesde l’audit et par des auditeurs interneschevronnés sur la méthode <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.S’agissant du déploiement des audits, onnote <strong>le</strong> démarrage de l’intégration du Gypse,ainsi qu’une accélération importante durythme d’audit dans <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Distribution avecdes synergies entre <strong>le</strong>s différentes enseignes,notamment Lapeyre et Point.P.Par ail<strong>le</strong>urs, une démarche d’enquêtes qualitésur la conduite de ces audits a été lancéecette année en France. Effectuée au terme dechaque audit auprès des sites concernés, cesenquêtes ont révélé un taux de satisfactioné<strong>le</strong>vé, mais ont éga<strong>le</strong>ment permis d’identifier<strong>le</strong>s points d’amélioration. Cette approchedevrait se généraliser et être élargie auxautres pays à partir de 2007. L’Audit interneLe deuxième niveau de contrô<strong>le</strong> des pratiquesd’hygiène industriel<strong>le</strong>, d’environnement et desécurité est effectué par l’audit interne de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Auparavant uniquementfinancier, cet audit a été élargi et veil<strong>le</strong>aujourd’hui au bon fonctionnement desdispositifs de maîtrise des risques dans différentsdomaines opérationnels et fonctionnels,dont l’EHS. Environ 40 missions de cetype ont eu lieu en 2006. Centralisés par laCompagnie, ils sont effectués par une équipespécialisée qui assure éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> suivides recommandations. Si l’un de ces auditsrévè<strong>le</strong> <strong>le</strong> besoin d’un audit EHS approfondi, <strong>le</strong>séquipes d’audits EHS prennent alors <strong>le</strong> relais. L’autodiagnosticL’autodiagnostic est un outil général decontrô<strong>le</strong> interne composé d’une liste détailléede questions et d’un barème qui permet auxdirecteurs d’établissement d’avoir une visiond’ensemb<strong>le</strong> rapide et simp<strong>le</strong> sur la situationEHS de <strong>le</strong>ur site.Il existe deux types d’autodiagnostics, l’undestiné aux activités industriel<strong>le</strong>s, l’autreaux activités de distribution. Le premier aété revu en 2005 afin de rendre <strong>le</strong> logicielplus ergonomique et adapté aux activitésqu’il contrô<strong>le</strong>. Le second, testé au cours del’année 2006 lors d’une période pilote enFrance, est désormais accessib<strong>le</strong> à toutes <strong>le</strong>sDélégations. Contrairement à l’autodiagnosticindustriel, il est destiné aux structures depetite tail<strong>le</strong> (moins de 50 salariés) et prend encompte deux éléments spécifiques à la DistributionBâtiment : la présence du client sur <strong>le</strong>site et la structure de management plus éclatée,donc parfois moins présente et directive.D’ici fin 2007, 100 % des sites industriels etde distribution devront avoir fait <strong>le</strong>ur auto-R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -96>97


Rapport d’activitésur l’exercice 2006diagnostic, exceptés ceux ayant bénéficiéd’un audit EHS. Cette réalisation devrait êtrerenouvelée annuel<strong>le</strong>ment.2.6. LA CERTIFICATIONLe Groupe poursuit sa politique de certificationenvironnementa<strong>le</strong> pour ses sites concernés.Comme expliqué dans la méthodologiede reporting, <strong>le</strong> périmètre environnementaldu Groupe regroupe uniquement ses sitesdits « concernés », c’est-à-dire ceux faisantl’objet d’un permis d’exploiter ou dont l’impactenvironnemental a été jugé significatifpar <strong>le</strong> management des activités et sociétéssous <strong>le</strong>ur contrô<strong>le</strong>.Cependant, <strong>le</strong>s établissements, tels que <strong>le</strong>s sitesde la Distribution (principa<strong>le</strong>ment composésde succursa<strong>le</strong>s de vente), par exemp<strong>le</strong>,sont libres et même encouragés d’entamer,dans <strong>le</strong> cadre de <strong>le</strong>urs plans d’actions, unedémarche de certification environnementa<strong>le</strong>.L’enseigne Point.P en France a ainsi annoncé,après un projet pilote conduit en 2006 dansune région représentative, <strong>le</strong> déploiement dela certification QSE (Qualité Santé Environnement)pour tous ses sites dans <strong>le</strong>s prochainesannées. L’intérêt de cette démarche auniveau environnemental est, certes, de réduire<strong>le</strong>s impacts environnementaux de l’activité ;mais c’est avant tout l’occasion de diffuserune véritab<strong>le</strong> culture environnementa<strong>le</strong>. Pourla partie industriel<strong>le</strong> des activités de Point.P,l’enseigne a éga<strong>le</strong>ment pour objectif de développerla certification QSE, après avoir obtenula certification qualité ISO 9001 en 2006.Au 31 décembre 2006, 36 % des sitesconcernés ont obtenu des certificationspour l’environnement (ISO 14001, EMASet autres certifications équiva<strong>le</strong>ntes), ce quicorrespond à 27 % des sites intégrés dans <strong>le</strong>reporting sur la sécurité, soit une hausse de17 % par rapport à 2005. À noter que certainsétablissements inclus dans <strong>le</strong> reportingsur la sécurité sont peu ou pas concernéspar des problématiques environnementa<strong>le</strong>s.L’Activité Gypse compte pour sa part 20 sitespossédant une certification environnementa<strong>le</strong>(18 ISO 14 001, une EMAS et une EuromarkSilver).57 % des sites ont été certifiés pour la qualité(ISO 9001:2000, ISO 9002, QS 9100…).Enfin, 12 % des sites ont été certifiés pour lasanté-sécurité (BS 8800, OSHAS 18001…).Le Pô<strong>le</strong> Conditionnement s’est donné jusqu’àfin 2007 pour obtenir la certification OSHAS18 001 de tous ses sites.2.7. LES MOYENS FINANCIERSLes investissements en matière d’environnementse sont é<strong>le</strong>vés cette année à 108 millionsd’euros, contre 75 millions d’euros en2005. Ils ont permis de soutenir <strong>le</strong>s effortsdu Groupe pour renforcer sa politique environnementa<strong>le</strong>,notamment à travers l’achatde filtres (Conditionnement, <strong>Vitrage</strong>).Ce chiffre recouvre :• <strong>le</strong>s investissements de protection (portantsur un équipement de dépollution oude protection, des moyens de prévention depollutions accidentel<strong>le</strong>s et des équipementsde mesurage et/ou d’a<strong>le</strong>rte) ;• <strong>le</strong>s investissements d’économie (investissementsdestinés à la réduction en amontdes matières premières et énergie consommées)et <strong>le</strong>s investissements liés à des mesuresprimaires - réduction des pollutions àla source ;• <strong>le</strong>s investissements de recyclage (investissementsportant sur des équipements ouinstallations permettant <strong>le</strong> recyclage de matièrespremières, d’eau, calories…) ;• <strong>le</strong>s investissements de recherche (investissementsde recherche visant l’améliorationdu cyc<strong>le</strong> de vie d’un produit).Ces montants résultent de la prise en compted’investissements qui relèvent spécifiquementdu domaine environnemental et, dansla mesure du possib<strong>le</strong> de la quote-part liée àl’environnement estimée dans des investissementsrépondant à des exigences diverses(qualité, production, HSE, etc.).Les charges liées à l’environnement enregistrentune hausse en 2006, puisqu’el<strong>le</strong>s s’élèventà 178 millions d’euros. Cette sommeintègre <strong>le</strong>s salaires des personnes travaillantdans <strong>le</strong> domaine de l’EHS, <strong>le</strong>s frais de formationà l’EHS, <strong>le</strong>s dotations aux amortissementsdes immobilisations affectées à l’environnement,<strong>le</strong>s assurances et garanties, <strong>le</strong>sdépenses de recherche & développement, <strong>le</strong>sfrais engagés en vue d’obtenir ou de maintenirune certification environnementa<strong>le</strong> (ISOou EMAS), <strong>le</strong>s coûts des contrats externeset toutes autres charges liées à l’environnement.L’augmentation par rapport à 2005s’explique notamment par l’acquisition del’entité Gypse au 1 er décembre 2005 quireprésente 17 millions d’euros en 2006.Concernant <strong>le</strong>s provisions pour risquesenvironnementaux, <strong>le</strong> Groupe enregistrecette année une dotation d’un montant de11,7 millions d’euros.2.8. LA FORMATIONLa formation constitue un moyen privilégiéde diffuser à tous <strong>le</strong>s niveaux du Groupe(dirigeants, responsab<strong>le</strong>s EHS, auditeursEHS, cadres opérationnels, ouvriers…), <strong>le</strong>sconnaissances nécessaires pour atteindre <strong>le</strong>sobjectifs fixés par la politique EHS. Environ18 % des heures de formation dispensées en2006 ont été consacrées aux sujets relatifsà l’environnement, l’hygiène industriel<strong>le</strong> et lasécurité.Le Groupe veil<strong>le</strong> à définir pour l’ensemb<strong>le</strong> desformations un cadre pédagogique commun,qui, révisé chaque année, identifie <strong>le</strong>s publicset <strong>le</strong>s contenus pour chaque type de formation.La mise en œuvre de formations s’appuie


ensuite sur <strong>le</strong> relais des Pô<strong>le</strong>s et des Délégations,mieux à même d’adapter <strong>le</strong>s programmesdes stages aux spécificités techniques etloca<strong>le</strong>s du terrain. Les formations proposéesabordent tantôt <strong>le</strong>s problèmes de management,tantôt des sujets concrets commel’identification des risques, <strong>le</strong>s techniques del’hygiène industriel<strong>le</strong> ou de l’environnement,l’audit et ses retours d’expérience…Une formation spécifique EHS a été développéecette année par la Direction de la formationdu Groupe, en collaboration étroite avecla Direction EHS. El<strong>le</strong> s’adresse aux principa<strong>le</strong>sfonctions de la filière, ainsi qu’aux fonctionsde Direction Généra<strong>le</strong>, de managementde la production, des services maintenance/travaux neufs et du management de la distribution.El<strong>le</strong> propose d’organiser l’acquisition,dans <strong>le</strong> temps, des connaissances et descompétences nécessaires à <strong>le</strong>ur fonction.Au niveau des Pô<strong>le</strong>s on peut noter cetteannée la mise en place, par <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Conditionnementd’un projet pilote en France pourune formation en e-meeting ou conférencetéléphonique, fonctionnant sur la base d’unmodu<strong>le</strong> tous <strong>le</strong>s mois. Destinée à l’encadrement,el<strong>le</strong> propose une pa<strong>le</strong>tte de sujets assezétendue (évaluation des risques, formationsrèg<strong>le</strong>mentaires, conformité des équipementsde travail…) répondant ainsi aux différentesattentes des participants.Pour <strong>le</strong>ur part, Lapeyre et Point.P proposentdes formations de Secouristes Sauveteurs duTravail (SST) à <strong>le</strong>urs employés, qui sont unoutil précieux pour la promotion d’une véritab<strong>le</strong>« culture de la sécurité ». Lapeyre définitpar exemp<strong>le</strong> des objectifs de formation SSTau-delà de la règ<strong>le</strong>mentation, pour atteindre25 % du personnel formé dans <strong>le</strong>s activitésindustriel<strong>le</strong>s. Les sites ayant aujourd’hui <strong>le</strong>mieux progressé ont tous réalisé des effortssignificatifs sur <strong>le</strong>s formations et en particuliersur <strong>le</strong>s formations SST. Cet objectif esttoujours d’actualité, <strong>le</strong>s sites ont en moyenneplus de 20 % de <strong>le</strong>ur personnel formé, et unsite atteint même plus de 40 %.Autre exemp<strong>le</strong>, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Benelux adéveloppé, en 2006, un outil de « e-<strong>le</strong>arning »dédié à l’EHS. Composé de thèmes tels que<strong>le</strong>s entorses, la cha<strong>le</strong>ur, la manutention manuel<strong>le</strong>des charges…, il illustre chacun d’entreeux par des séquences filmées. Destiné notammentaux nouveaux embauchés et auxsous-traitants, et disponib<strong>le</strong> sur l’intranet duGroupe, il met en avant <strong>le</strong>s risques potentielsliés au travail, ainsi que <strong>le</strong>s bonnes pratiques,tout en développant la culture EHS et enpermettant à chacun d’évaluer ses propresconnaissances.2.9. LES SUPPORTSDE COMMUNICATION Communication événementiel<strong>le</strong>La cérémonie des Diamants de la santésécuritéa lieu une fois par an depuis 1990 :<strong>le</strong>s sites qui affichent <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs résultatset progrès dans <strong>le</strong> domaine de la santé et dela sécurité y sont récompensés et font partaux autres de <strong>le</strong>urs « bonnes pratiques ».Ce palmarès est à la fois un facteur d’émulationet l’occasion d’un échange bénéfiquepour tous. Certaines Délégations, comme <strong>le</strong>Royaume-Uni et l’Italie, ou sociétés, commeLapeyre, ont mis en place des cérémoniescomparab<strong>le</strong>s, afin de valoriser plus largement<strong>le</strong>urs équipes.Le concours des « Étoi<strong>le</strong>s de la Communication», qui met en compétition <strong>le</strong>s projetsde communication des sociétés du Groupe,a rassemblé cette année 28 projets dans lacatégorie EHS dont quatre ont été primés : unsite brésilien de la Canalisation a été doub<strong>le</strong>mentrécompensé, pour sa campagne de sensibilisationsur la protection des mains au travail,et pour <strong>le</strong>s promenades écologiques qu’ila organisées pour des dizaines d’enfants desalariés afin d’éveil<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ur conscience environnementa<strong>le</strong>; <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Produits pour la Constructionen Pologne a été distingué pour sa campagned’affichage sur <strong>le</strong>s indicateurs sécurité(TF1-TF5) ; enfin, la Délégation chinoise a el<strong>le</strong>aussi été récompensée, pour son film sur <strong>le</strong>standard bruit du Groupe, <strong>le</strong> NOS.À la suite de cel<strong>le</strong> d’octobre 2004, une nouvel<strong>le</strong>journée internationa<strong>le</strong> de la santésécuritéa eu lieu dans chaque site à travers<strong>le</strong> monde <strong>le</strong> 13 juin 2006 : cet événementvise à sensibiliser non seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s quelques206 000 employés du Groupe mais aussi <strong>le</strong>spersonnes extérieures avec qui il collabore,sur <strong>le</strong>s problématiques de santé et de sécuritéau travail et à la maison. Initié au niveaudu Groupe, cet événement a pour vocationd’encourager <strong>le</strong>s initiatives loca<strong>le</strong>s (ateliers,conférences, jeux…) sur <strong>le</strong>s sites, préparéespar tous <strong>le</strong>s différents acteurs concernés(employés, CHSCT, institutionnels…), et derenforcer l’implication du management dansces domaines à travers des discours, desvisites sur <strong>le</strong> terrain, et une participation auxactivités à tous <strong>le</strong>s niveaux, de la DirectionGénéra<strong>le</strong> aux directeurs de sites.Tout comme <strong>le</strong>s comités EHS, ce type d’événementa éga<strong>le</strong>ment été décliné depuis sa créationau niveau des Pô<strong>le</strong>s ou des Délégations. Presse interneAu moins trois ou quatre « brèves » parmois sont consacrées à l’EHS dans <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ttreshebdomadaires et mensuel<strong>le</strong>s du Groupe(Le Pont et <strong>le</strong> Mois), et sur <strong>le</strong> site intranetdu Groupe. Depuis janvier 2005, une news<strong>le</strong>tterdédiée à l’EHS et intitulée EcHoeS estpar ail<strong>le</strong>urs éditée par la Direction EHS etdiffusée en cascade à tout <strong>le</strong> réseau tous <strong>le</strong>strimestres environ.Les Délégations et <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s reprennent parail<strong>le</strong>urs des informations EHS dans <strong>le</strong>urs propressupports de communication. CertainesDélégations, notamment <strong>le</strong> Benelux, l’Inde,l’Italie ou encore la Délégation britannique,mais aussi <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performanceet plusieurs sociétés (Lapeyre, SGBD-UK, SGG Italie…) publient des <strong>le</strong>ttres internesentièrement consacrées à ces sujets. Maisc’est surtout au niveau des sites eux-mêmesque la communication est intense, car,comme la formation, el<strong>le</strong> constitue un <strong>le</strong>vieressentiel d’amélioration des résultats.2.10. L’INTÉGRATION DE LASOUS-TRAITANCE ET DES CLIENTSLes Principes de Comportement et d’Actioninsistent sur <strong>le</strong> fait que la politique de santéet de sécurité des filia<strong>le</strong>s de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>s’applique « à <strong>le</strong>urs employés comme auxemployés des sous-traitants dans <strong>le</strong> cadrede <strong>le</strong>urs interventions dans <strong>le</strong>s installationsdu Groupe ». De fait, la procédure de déclinaisoninclut <strong>le</strong>s accidents qui <strong>le</strong>s concernentet la Compagnie a élaboré, il y a plusieursannées déjà, une plaquette spécifique intitulée« Recommandations concernant la sécuritéet l’hygiène du personnel des entreprisesextérieures ». Ce document émet des recommandationsnotamment sur <strong>le</strong>s responsabi-R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -98>99


Rapport d’activitésur l’exercice 2006lités et obligations de l’entreprise utilisatrice(société du Groupe) et <strong>le</strong>s obligations de l’entrepriseextérieure intervenante.Dans <strong>le</strong>s sites où <strong>le</strong>s clients sont susceptib<strong>le</strong>sd’être présents, des mesures de préventiondes risques ont été prises afin d’assurer <strong>le</strong>ursécurité. Dans <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s du Pô<strong>le</strong> DistributionBâtiment, la charte EHS Groupe est affichéeen back-office, et une charte légèrement différentes’adressant aux clients et exprimant<strong>le</strong> souci de la direction de l’établissementpour <strong>le</strong>ur sécurité est exposée en front-office.De même, l’autodiagnostic « Distribution »inclut <strong>le</strong> critère de l’information sur la sécuritéauprès des clients.Lapeyre et Point.P ont ainsi organisé, pourla deuxième année consécutive, et en collaborationavec la Croix Rouge et l’OPPBTP(Organisme Professionnel de Prévention duBTP), l’opération « 100 minutes pour la vie »,qui propose des sessions de sensibilisationaux gestes qui sauvent adaptées aux situationsdu BTP. Animée par des formateurs dela Croix-Rouge française, une centaine deréunions ont eu lieu en 2006 – soit environ5 000 personnes formées, toutes dans desagences Point.P.La note Achats sur la sécuritédes intérimairesLa filière Achats du Groupe a lancé,cette année, dans <strong>le</strong> cadre de la démarche« Achats Responsab<strong>le</strong>s », un pland’action portant sur l’amélioration dela sécurité des intérimaires. Articuléesautour d’un ensemb<strong>le</strong> d’engagementsmutuels entre <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et <strong>le</strong>sentreprises de travail temporaire, cesactions de sécurité font tout d’abordl’objet d’un projet pour une régionfrançaise pilote, avant d’être déployéesdans toute la France courant 2007.3. ACTIONS ET RÉSULTATS20063.1. DANS LE DOMAINE DELA SÉCURITÉ TF1 et TGDans <strong>le</strong> cadre de son management de lasécurité, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’appuie sur plusieursindicateurs spécifiques lui permettant desuivre ses progrès et ses performances enla matière depuis plusieurs années. Le TF16050403020100Industriel TGGroupe TGIndustriel TF1Groupe TF11990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Par Pô<strong>le</strong>À l’exception du Conditionnement, tous <strong>le</strong>sPô<strong>le</strong>s enregistrent une progression significativede <strong>le</strong>urs résultats.Le Pô<strong>le</strong> Distribution s’inscrit dans la tendanceengagée depuis quelques années, puisqueson TF1 passe de 12,4 à 10,9, soit une baissede 38 % depuis 2003. Son taux de gravitéest quant à lui, en légère augmentation à0,44, contre 0,39 en 2005.Les Pô<strong>le</strong>s industriels enregistrent pour <strong>le</strong>urpart des baisses plus significatives encore duTF1 puisque depuis 2003, celui-ci a baissé(taux de fréquence des accidents avec arrêt)s’est établi, en 2006, à 5,9 pour <strong>le</strong> Groupe,en baisse de 36 % par rapport à 2004 et de17 % par rapport à 2005. Le taux de gravité(TG), à 0,28 est identique à celui de 2005.L’amélioration du TF1 concerne tous <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>sà l’exception du Conditionnement et presquetoutes <strong>le</strong>s Délégations du Groupe. Certainssecteurs doivent cependant poursuivre <strong>le</strong>ursefforts.0,280,227,14,60,280,205,93,61,401,201,000,800,600,400,200,00de 58 %, passant de 8,5 à 3,6. Le taux degravité est quant à lui passé à 0,20 cetteannée contre 0,23 en 2005.Le Pô<strong>le</strong> ayant réalisé la meil<strong>le</strong>ure améliorationde son TF1 est cette année, à nouveau,<strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Produits pour la Construction, avecune baisse de 1,2 point (-29 %). Le Pô<strong>le</strong>Matériaux Haute Performance détient cependant,cette année encore, <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur TF1 duGroupe, avec un taux de fréquence des accidentsavec arrêt de travail de 1,7 (contre 2,2en 2005).


Par DélégationÀ l’exception des pays nordiques et asiatiques,<strong>le</strong>s Délégations ont enregistré uneamélioration - très significative dans l’essentieldes cas - de <strong>le</strong>ur TF1. On note plus spécifiquement<strong>le</strong>s performances du Benelux (de9,9 à 4,6), du Royaume-Uni (de 5,7 à 3,4)ou encore de la Pologne (4,7 à 2,9). C’est <strong>le</strong>Brésil et l’Argentine qui affichent cette année<strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur TF1, à 1 (contre 1,6 en 2005).Au total, 11 Délégations affichent un TF1 inférieurà 5, contre 7 en 2005 et 6 en 2004 : <strong>le</strong>Benelux, l’Espagne, l’Italie, <strong>le</strong> Royaume-Uni,<strong>le</strong>s États-Unis, <strong>le</strong> Mexique, la Pologne, l’Al<strong>le</strong>magne,l’Asie, l’Inde et <strong>le</strong> Brésil et l’Argentine.La France poursuit quant à el<strong>le</strong> ses efforts etenregistre cette année une baisse de plus dedeux points de son TF1, qui passe de 12,8à 10,4, en partie grâce aux performancesde l’Activité Gypse – intégrée dans <strong>le</strong> reportingsécurité depuis 2006 – mais éga<strong>le</strong>mentgrâce aux efforts importants menés par <strong>le</strong>Groupe depuis plusieurs années.Le Plan Accidents GravesÉlaboré en étroite concertation avec <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s EHS des Pô<strong>le</strong>s et Délégations,<strong>le</strong> Plan Accidents Graves s’articu<strong>le</strong> autour de trois points clés : la consolidation deséléments de prévention, la structuration de la communication et la gestion de lasous-traitance. Son déploiement commencera sur tous <strong>le</strong>s sites d’ici au 31 décembre2007, et sera fait sous la responsabilité des Délégations pour la majorité des pays.La filière EHS interviendra en support.Parmi <strong>le</strong>s éléments mis à profit figure un nouvel outil, appelé indicateur composite.Complémentaire au TF1, qui est un indicateur clé de résultat, cet indicateur deprogrès permet d’évaluer dans chaque société <strong>le</strong> travail en cours et <strong>le</strong>s moyens misen œuvre pour améliorer la gestion de la santé et de la sécurité. Il est composé d’unensemb<strong>le</strong> d’indicateurs, évaluab<strong>le</strong>s avec <strong>le</strong> plus faib<strong>le</strong> degré de subjectivité possib<strong>le</strong>,ainsi que très simp<strong>le</strong>s à mesurer par <strong>le</strong>s sites et à contrô<strong>le</strong>r pendant <strong>le</strong>s audits (nombred’audits EHS faits sur <strong>le</strong> site, analyse des causes des accidents faite pour chaqueaccident enregistré, évaluation des risques réalisée selon la méthodologie <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> pour chaque danger et pour chaque poste/tâche…). Le résultat final, quiagrège tous ces indicateurs, donne une appréciation généra<strong>le</strong> de l’état d’avancementdu site en termes de politique santé-hygiène industriel<strong>le</strong> et sécurité. Testédans la Délégation italienne au cours de l’année 2006, l’indicateur composite aété officialisé et lancé en fin 2006.Deux autres nouveaux outils ont été mis à disposition du réseau en vue de la miseen œuvre de ce plan : l’analyse des risques et l’analyse d’accident, qui ont toutesdeux rejoint <strong>le</strong>s standards EHS du Groupe. Accidents gravesSi la dynamique généra<strong>le</strong> semb<strong>le</strong> al<strong>le</strong>r dans<strong>le</strong> bon sens, 2006 a été une année décevante,car marquée par une recrudescenced’accidents mortels. Le Groupe déplore eneffet cette année, malgré toutes <strong>le</strong>s actionsde prévention mises en œuvre, 23 accidentsmortels sur <strong>le</strong> lieu de travail, et a éga<strong>le</strong>mentenregistré 12 décès non-liés au travail et11 décès de salariés lors de trajets.Dans ce contexte diffici<strong>le</strong>, la DirectionGénéra<strong>le</strong> a annoncé, en septembre 2006, <strong>le</strong>lancement du Plan Accidents Graves, pourrenforcer la prévention sur <strong>le</strong>s risques <strong>le</strong>s plussignificatifs, notamment grâce à des indicateursde moyens (indicateur composite)permettant de suivre <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s actionsmises en place (voir encadré).Cette mobilisation s’est éga<strong>le</strong>ment fait ressentirau niveau des Pô<strong>le</strong>s, par exemp<strong>le</strong> au<strong>Vitrage</strong>, qui a mis en place, en 2006, troisgroupes de travail portant sur <strong>le</strong>s questionsspécifiques des sous-traitants, de la manutentionlourde et des chutes de hauteur - troisenjeux essentiels pour ce Pô<strong>le</strong>. Cette démarche,encore en cours aujourd’hui, a permis dedégager des axes de progrès et d’encouragerl’échange de bonnes pratiques. Le Club des MillionnairesLe Club des Millionnaires, lancé à l’occasiondes Diamants de la Santé-Sécurité en mars2004, rassemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s entités (établissementsou groupement d’établissements) présentant<strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs résultats en matière desécurité. Au total, il rassemblait, au 31 décembre2006, 93 sites : 44 comptabilisantplus d’un million d’heures travaillées sansaccident avec arrêt et 49 sites de tail<strong>le</strong> plusréduite cumulant plus de cinq ans de travailsans accident avec arrêt.3.2. DANS LE DOMAINE DELA SANTÉ ET DE L’HYGIÈNEINDUSTRIELLELes procédés de transformation et l’utilisationde produits minéraux et chimiquesliés aux métiers du Groupe peuvent êtredes sources potentiel<strong>le</strong>s d’exposition pourune partie des salariés de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Lesdémarches d’hygiène industriel<strong>le</strong> mises enplace par <strong>le</strong> Groupe ainsi que <strong>le</strong>s outils innovantsqu’il développe ont pour objectif demaîtriser ces risques.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -100>101


Rapport d’activitésur l’exercice 2006a) L’exposition au bruitLes procédés des métiers du Groupe représententdes sources de bruit multip<strong>le</strong>set variées (systèmes de refroidissement,machines-outils, fours…). Les expositions aubruit font l’objet d’un programme d’actionsde protections col<strong>le</strong>ctives et individuel<strong>le</strong>s misen place au niveau de chaque site.Le Groupe a anticipé l’application de la nouvel<strong>le</strong>directive européenne sur l’évaluation et laréduction du bruit dans l’environnement detravail pour se mettre en conformité avecses exigences. Le standard relatif au bruitNOS (NOise Standard), élaboré par <strong>le</strong> Groupeen 2004 pour détecter, évaluer et maîtriser<strong>le</strong>s sources d’exposition potentiel<strong>le</strong> au bruitsur <strong>le</strong> lieu de travail, s’inscrit dans <strong>le</strong> cadre decette directive. Il a été étendu à l’ensemb<strong>le</strong> duGroupe dès 2005, y compris hors d’Europe, eta pour objectif la protection de tous <strong>le</strong>s salariéset sous-traitants. Il contient <strong>le</strong>s élémentsnécessaires pour établir des indicateurs permettantla définition de priorités d’actions,de contrô<strong>le</strong> et de suivi des progrès sur <strong>le</strong> longterme. Ce standard est applicab<strong>le</strong> dans toutes<strong>le</strong>s entités du Groupe, quel<strong>le</strong>s que soient<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>mentations loca<strong>le</strong>s : il peut donc êtreplus strict que ce qu’exige la règ<strong>le</strong>mentationnationa<strong>le</strong>. La stratégie de mesurage du bruitest basée sur une approche métrologiqueindividuel<strong>le</strong> par groupes d’exposition homogènes.El<strong>le</strong> permet une plus grande précisiondans la mesure des niveaux d’exposition. Cetteapproche commune permet d’harmoniserl’évaluation des expositions dans l’ensemb<strong>le</strong> desétablissements. Les résultats sont remontéspar l’intermédiaire de l’outil de reporting Gaïa,sous la forme d’une matrice, et classés selon <strong>le</strong>degré d’exposition : faib<strong>le</strong>, médian, important.Enfin, un kit de formation a été créé et permetde déployer la méthodologie loca<strong>le</strong>ment,D’ici fin 2007, ce standard sera déployé dansla totalité des sites de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.b) L’exposition aux agentstoxiquesLes métiers du Groupe impliquent la mise enœuvre de produits de base qui sont ensuitetransformés et traités pour obtenir des produitsà haute va<strong>le</strong>ur technologique. Des expositionsà des poussières minéra<strong>le</strong>s et à des produitschimiques peuvent survenir dans la miseen œuvre de ces procédés. Afin d’évaluer et demaîtriser ces situations à risque, <strong>le</strong> Groupe amis en place une démarche commune.Elaboré en 2004, <strong>le</strong> standard agents toxiquesTAS (Toxic Agents Standard) vise àidentifier, évaluer et supprimer ou maîtriser <strong>le</strong>ssources potentiel<strong>le</strong>s d’exposition aux agentstoxiques sur <strong>le</strong> lieu de travail. Comme pourtous <strong>le</strong>s standards du Groupe, TAS est déclinéen guide(s) d’application. Le Groupe en compteaujourd’hui quatre pour <strong>le</strong> TAS, <strong>le</strong> premierayant porté sur la silice cristalline, lors d’unprojet pilote lancé en 2005 et aujourd’hui enfin de déploiement (diffusion en cascade du kitsilice cristalline dans l’ensemb<strong>le</strong> des sociétés,mais aussi mise en place de formations dessalariés). Chaque établissement identifiant unrisque sera tenu de suivre <strong>le</strong>s expositions à lasilice de ses salariés, même si ce suivi n’estpas expressément prévu par la législationloca<strong>le</strong>. À noter que <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a participéactivement à l’élaboration de l’accord européendu 25 avril 2006 sur la « Protection de la Santédes Travail<strong>le</strong>urs par l’observation de BonnesPratiques dans <strong>le</strong> cadre de la manipulation et del’utilisation de la silice cristalline et des produitsqui en contiennent » ; ces négociations se sontdéroulées dans <strong>le</strong> cadre de la plateforme NepSi(Negociation Platform on Silica) qui regroupaitla Communauté Européenne, <strong>le</strong>s industriels et<strong>le</strong>s syndicats et visait à protéger la santé desemployés et à minimiser l’exposition à la silicecristalline respirab<strong>le</strong>.Depuis 2004, d’autres guides d’applicationont été élaborés :• <strong>le</strong> guide concernant la manipulation desnanomatériaux dans <strong>le</strong>s centres de recherche& développement (voir paragraphe sur<strong>le</strong>s nanomatériaux).• <strong>le</strong> guide concernant l’utilisation des matériauxfibreux, qui définit et précise <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>sde prévention pour l’utilisation de matériauxfibreux présents soit dans <strong>le</strong>s procédés, équipementset installations, soit dans <strong>le</strong>s bâtiments; une base de données pour <strong>le</strong> Groupe,appelée Fibase et gérée par <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Conception Verrières, est en cours de test etsera bientôt disponib<strong>le</strong> pour toutes <strong>le</strong>s entitésconcernées par cette problématique ;• <strong>le</strong> guide pour la construction, la rénovationet l’entretien des fours de fusion.Au niveau des Pô<strong>le</strong>s et Délégations, dessolutions appropriées à chaque activitéont été mises en œuvre dans <strong>le</strong> cadre dela politique de réduction des risques. L’outilinformatique Toriman, développé par <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong>Matériaux Haute Performance, répond auxobjectifs du TAS : il permet de recenser l’ensemb<strong>le</strong>des substances utilisées par <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong>et, pour chaque famil<strong>le</strong> de produits, selonson degré de dangerosité et son type d’utilisation,met à disposition des informations etrecommandations, soit pour la substitutionde certaines substances, soit pour la mise enplace de protections col<strong>le</strong>ctives, soit, en dernierressort, pour la mise en place de protectionsindividuel<strong>le</strong>s adaptées et obligatoires.Toriman a été intégré dans l’outil informatiqueglobal d’évaluation des risques développépar <strong>le</strong> Groupe, qui est actuel<strong>le</strong>ment enphase test avant un futur déploiement dansl’ensemb<strong>le</strong> du Groupe.Les poussières de bois concernent principa<strong>le</strong>mentla société Lapeyre. Une politique deréduction de l’exposition des salariés à cespoussières a été engagée depuis six ans, et<strong>le</strong> nombre de personnes exposées est passé


de 25 % en 2001 à moins de 7 % en 2006dans <strong>le</strong>s sites industriels. L’enseigne a misen place un suivi continu imposant desmesures régulières d’exposition et des objectifsannuels d’amélioration. Un programmede surveillance médica<strong>le</strong> renforcé, mis aupoint avec <strong>le</strong>s médecins du travail des différentssites, à été éga<strong>le</strong>ment mis en œuvre.Démarrée dans <strong>le</strong>s usines, cette action aété étendue aux ateliers de menuiserie desmagasins depuis 2003 où des améliorationstechniques ont été apportées en parallè<strong>le</strong> desprogrammes de mesures.À noter que cette politique de santé sur <strong>le</strong>ssubstances chimiques est en parfaite cohérenceavec <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment européen REACH(enRegistrement, Évaluation et Autorisationdes substances CHimiques), adopté endécembre dernier, et qui entrera en vigueurau 1 er juin 2007. Il vise à l’identification desutilisations non sûres des substances chimiquesau cours de <strong>le</strong>ur cyc<strong>le</strong> de vie (Enregistrementet Évaluation) et à <strong>le</strong>ur éliminationprogressive (Autorisation et Restriction) (voirencadré).Le lancement du réseau REACHLe règ<strong>le</strong>ment européen REACH, adoptéen décembre 2006, entrera en vigueurau 1 er juin 2007. Afin d’assurer lamise en œuvre de ce règ<strong>le</strong>ment pour<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, <strong>le</strong> Groupe a mis en placeun projet REACH (enRegistrement,Évaluation et Autorisation des substancesCHimiques). Cette année a vu<strong>le</strong> lancement du réseau interne consacréà ce sujet. Animé par la DEHS etappuyé par un réseau d’experts, il esten charge du suivi règ<strong>le</strong>mentaire, de ladéfinition et de la diffusion des plansd’actions, et de la préparation desrecommandations et des outilsappropriés.En parallè<strong>le</strong>, de nombreux pays sontactuel<strong>le</strong>ment en passe d’adopter <strong>le</strong>Système Global Harmonisé (SGH),développé par l’ONU et visant à harmoniser<strong>le</strong>s systèmes internationauxde classification et de communicationdes dangers. Le suivi de son déploiementet de sa mise en œuvre sont géréssimultanément au projet REACH.c) L’ergonomie aux postesde travailSi l’automatisation des usines, qui s’accompagned’équipements d’aide à la manutention,a réduit progressivement <strong>le</strong>s risquesencourus par <strong>le</strong>s salariés, <strong>le</strong> Groupe est restévigilant à la question des mouvements,gestes et postures au poste de travail. C’estpourquoi un outil spécifique permettantd’identifier <strong>le</strong>s risques liés à la manutention,au port de charges et aux postures de travail,(PLM – Posture Lifting Movement) a étédéveloppé et est aujourd’hui en cours dediffusion auprès des responsab<strong>le</strong>s EHS desPô<strong>le</strong>s et des Délégations. L’utilisation de cetoutil fait l’objet d’une recommandation EHS.Quatre manuels identifiant <strong>le</strong>s différentessituations à risque sont ainsi disponib<strong>le</strong>ssur l’intranet EHS. Conçu pour être utilisé demanière participative avec <strong>le</strong>s opérateurs,chaque manuel comprend deux parties, l’unerappelant <strong>le</strong> principe de prévention au postede travail, l’autre permettant une observationet une évaluation du poste. Ils sont diffusésen français et anglais et seront traduits dansd’autres langues.Un logiciel permettant d’utiliser plus faci<strong>le</strong>mentPLM a été développé par <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,et est actuel<strong>le</strong>ment en phase de test avantd’être mis à disposition de l’ensemb<strong>le</strong> duGroupe.Pour supprimer ou diminuer <strong>le</strong>s situations àrisque, certains sites ont éga<strong>le</strong>ment recoursà une approche ergonomique des postesbasée sur l’organisation du travail permettantde limiter la répétition des gestes dans <strong>le</strong>temps. C’est par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong> cas pour certainesactivités du <strong>Vitrage</strong> où la manutention et<strong>le</strong>s tâches de finition manuel<strong>le</strong> peuvent êtrefréquentes.Chez Point.P, <strong>le</strong>s maladies musculo-sque<strong>le</strong>ttiquesreprésentent un risque importantde santé pour <strong>le</strong>s salariés, du fait de lamanutention qu’implique l’activité de la DistributionBâtiment. La société a, pour cetteraison, lancé en 2006 l’élaboration d’un planPLM en envoyant sur des sites pilotes desergonomes chargés d’étudier <strong>le</strong>s risques etsolutions potentiel<strong>le</strong>s. La formation aux gesteset postures représente d’ores et déjà 25 %de l’investissement global de la formation.Dans <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance,une initiative a été lancée sur certains sitesconsistant à établir un code cou<strong>le</strong>ur de pastil<strong>le</strong>squi sont ensuite apposées sur <strong>le</strong>s produitssujets à la manutention. Une pastil<strong>le</strong>verte signifie ainsi que <strong>le</strong> produit en questionpeut être porté par un seul individu, mais unepastil<strong>le</strong> rouge déconseil<strong>le</strong> à un salarié seul lamanipulation du produit.Outre une formation spécifique, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber, au sein du Pô<strong>le</strong> Produits pourla Construction, a pour sa part lancé l’installationde tab<strong>le</strong>s à élévation variab<strong>le</strong> sur vérindans la majorité de ses sites.Enfin, un ergonome a été embauché cetteannée à la direction de l’Activité Canalisationpour apporter des solutions aux problèmesd’ergonomie liés à cette activité.d) Les risques biologiquesÀ la suite du déc<strong>le</strong>nchement d’une épidémiede légionellose en France fin 2003, etconformément à la nouvel<strong>le</strong> rég<strong>le</strong>mentationde 2004, <strong>le</strong>s établissements français ontmis en place des démarches proactives deprévention et de maîtrise des risques dans cedomaine.L’ensemb<strong>le</strong> des Pô<strong>le</strong>s concernés en Franceont pris <strong>le</strong>s mesures nécessaires (suivi del’eau mensuel, voire hebdomadaire, nettoyagefréquent des canalisations pour luttercontre l’apparition d’un bio-film, audits pardes organismes extérieurs agréés…) et ont,pour la plupart, organisé des formations àla gestion de crise. Certains sites ont modifié<strong>le</strong>urs installations pour minimiser <strong>le</strong>s risquesde légionellose en supprimant par exemp<strong>le</strong>tous <strong>le</strong>s bras morts dans <strong>le</strong>s canalisationsqui constituent un milieu favorab<strong>le</strong> au développementdes légionel<strong>le</strong>s. Si ces exigencesrég<strong>le</strong>mentaires strictes se limitent pour l’instantà la France, plusieurs Pô<strong>le</strong>s ont étenduces pratiques à d’autres pays européens ethors d’Europe, notamment <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong>,qui a déployé des programmes de gestion decrise sur tous ses float.e) Les nanomatériauxEn réponse à une préoccupation internationa<strong>le</strong>croissante concernant <strong>le</strong>s risquesEHS liés aux nanomatériaux, un groupemultidisciplinaire de veil<strong>le</strong> et de surveillanceregroupant <strong>le</strong>s experts de la recherche etR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -102>103


Rapport d’activitésur l’exercice 2006développement et de l’EHS a été mis en placeau sein du Groupe fin 2004. S’inspirant duprincipe de précaution, puisqu’il n’existe paspour l’instant de rég<strong>le</strong>mentation dans cedomaine, ce groupe a été chargé de rassemb<strong>le</strong>ret de diffuser toutes <strong>le</strong>s informations surce sujet, puis de mettre en place dans <strong>le</strong>s centresde recherche & développement une procédurede manipulation des nanomatériaux.Cette procédure a été formalisée dans unguide d’application, intitulé Handling nanomaterialsin <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> R&D facilities: EHS policy and guidelines, mentionnéplus haut dans <strong>le</strong> cadre du standard sur <strong>le</strong>sagents toxiques TAS. Ce guide, dont l’applicationest obligatoire, recommande notammentd’évaluer <strong>le</strong> risque représenté parchaque manipulation, de faire l’acquisitiond’équipements dédiés à la manipulation desnanomatériaux et de mettre en place un certainnombre de procédures de gestion desnanomatériaux. Chaque centre de recherche& développement souhaitant manipu<strong>le</strong>r desnanomatériaux doit par ail<strong>le</strong>urs faire une demanded’enregistrement ou d’autorisationsuivant <strong>le</strong> type de nanomatériaux concernéset désigner une personne chargée de coordonnerl’application de ces procédures. Cettepersonne assure la liaison entre <strong>le</strong> centrede recherche & développement et <strong>le</strong> groupede veil<strong>le</strong>. Fruit d’un travail conjoint entre <strong>le</strong>sréseaux EHS, médical et la R&D, ce guide feral’objet, en temps voulu, d’une adaptationpour <strong>le</strong>s sites de production.L’année 2006 a été marquée par l’autorisationdonnée à quatre centres de recherche& développement situés en France (SGR,CRM, CREE) et aux États-Unis (Northboro)de manipu<strong>le</strong>r des nanomatériaux. Ces centresont lancé la construction de laboratoiresdédiés à ce type de manipulation.Préparation à un risquede pandémieFace à la montée du risque de pandémieinduit par la grippe aviaire, <strong>le</strong>Groupe a mis en place depuis fin 2005un ensemb<strong>le</strong> de mesures préventives,mobilisant notamment ses filièresressources humaines et EHS :- Le Groupe a émis des instructionsgénéra<strong>le</strong>s en fonction de l’échel<strong>le</strong> derisque pandémique publiée par l’OrganisationMondia<strong>le</strong> de la Santé.- Les Pô<strong>le</strong>s ont intégré ce risque dans<strong>le</strong>urs plans opérationnels de gestionde crise.- Un réseau de contacts dédiés a étéétabli dans chaque Pô<strong>le</strong> et chaqueDélégation, ainsi qu’à la Compagnie,et un espace de travail collaboratif aété créé sur l’intranet.- Enfin, une série de recommandationsd’hygiène et des liens vers dessites d’information spécialisés ainsique des tests de connaissance sur lagrippe aviaire ont été mis en ligne surune page d’information accessib<strong>le</strong> àtous <strong>le</strong>s collaborateurs sur l’intranet.3.3. DANS LE DOMAINEDE L’ENVIRONNEMENTLes procédés industriels de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> présententrelativement peu de risques technologiques.Dans <strong>le</strong>ur grande majorité, ils transformentdes matières minéra<strong>le</strong>s et ne fontintervenir que très peu de substances explosivesou dangereuses pour l’environnement.Il faut noter d’ail<strong>le</strong>urs que plus du tiers duchiffre d’affaires du Groupe est réalisé dans ladistribution de matériaux de construction, unmétier d’hommes et de services qui présentetrès peu de dangers écologiques.Dans <strong>le</strong> cadre de sa politique environnementa<strong>le</strong>,<strong>le</strong> Groupe s’est fixé deux priorités :• L’optimisation de l’usage de la matière dans<strong>le</strong>s procédés industriels, qui constitue un desaxes majeurs de cette politique : el<strong>le</strong> passepar la maîtrise des déchets industriels, <strong>le</strong>recyclage interne et la recyclabilité des produitsen fin de vie.• La limitation de la pollution de l’air due auxprocédés de fusion du verre, de la canalisationet de certaines céramiques industriel<strong>le</strong>s :ces procédés, reposant sur des fours dontla température peut dépasser <strong>le</strong>s 1 600° Csont consommateurs d’énergie. A ce titre, ilsémettent du dioxyde de carbone (CO 2) et despolluants atmosphériques comme <strong>le</strong>s oxydesd’azote (NOx) et <strong>le</strong>s oxydes de soufre (SOx).a) Des risques industrielslimités : typologie desétablissements du Groupe• Les établissements re<strong>le</strong>vant d’une rég<strong>le</strong>mentationspécifiqueAu 31 décembre 2006, sur l’ensemb<strong>le</strong> dessites industriels européens, 8 établissementssont classés « Seveso » au sens de la directiveeuropéenne du 9 décembre 1996 quiconcerne « la maîtrise des dangers liés auxaccidents majeurs impliquant des substancesdangereuses » et qui prévoit une rég<strong>le</strong>mentationspécifique pour <strong>le</strong>s établissements dontl’activité est considérée comme présentantun risque industriel. Cinq d’entre eux relèventdu seuil bas et trois d’entre eux du seuil hautde la directive. Ce classement est lié, non pasà <strong>le</strong>urs procédés de fabrication qui ne présententpas de risque industriel majeur, mais austockage de substances dangereuses.Dans <strong>le</strong> reste du monde, <strong>le</strong> Groupe compteun autre site soumis à des rég<strong>le</strong>mentationséquiva<strong>le</strong>ntes à la directive Seveso, l’établissementde Lake Char<strong>le</strong>s aux États-Unis, quimet en œuvre du chlorure de viny<strong>le</strong> pour la


Nom du site Métier Pays StockageConflans <strong>Saint</strong>e Honorine Abrasifs France Résine phénoliqueMers-<strong>le</strong>s-Bains Conditionnement France Hydrogène et oxygène (H 2 et O 2)Neuburg Conditionnement Al<strong>le</strong>magne GPLVamdrup Isolation Danemark Phénol (C 6H 6O)/Formol (CH 2O)Hyvinkaa Isolation Finlande Phénol (C 6H 6O)/Formol (CH 2O)Bagneaux <strong>Vitrage</strong> France Arsenic (AS 2 O 3)Avilès <strong>Vitrage</strong> Espagne Propane (C3H 8) et Oxygène (O 2)Carrascal del Rio <strong>Vitrage</strong> Espagne notamment Acide Fluorhydrique (HF)fabrication des grains PVC qui servent dematière première à certains matériaux deconstruction de CertainTeed (clins, fenêtres,produits d’aménagement du jardin…). Cesite relève ainsi à la fois du Risk ManagementProgram Ru<strong>le</strong> (RMP Ru<strong>le</strong>) et de l’EmergencyPlanning and Community Right to know Act(EPCRA).• Les établissements soumis à un permisd’exploiterLa plupart des autres établissements industrielssont soumis à permis (autorisation préfectora<strong>le</strong>en France) et doivent bien entendu,en tout premier lieu, se conformer aux exigencesloca<strong>le</strong>s.• Les établissements à faib<strong>le</strong> impact environnementalLes points de vente de la DistributionBâtiment et <strong>le</strong>s sites industriels de plus petitetail<strong>le</strong> ou dépourvus de risques significatifs,essentiel<strong>le</strong>ment des filia<strong>le</strong>s de transformationdu <strong>Vitrage</strong> et divers sites des Produits pour laConstruction, sont simp<strong>le</strong>ment concernéspar des questions de proximité. Commeexpliqué dans la méthodologie de reporting,du fait de <strong>le</strong>ur impact environnemental faib<strong>le</strong>,ces sites ne sont pas inclus dans <strong>le</strong> périmètreenvironnement du reporting EHS.• Litiges liés à l’environnementAu cours de l’année 2006, <strong>le</strong> Groupe n’a pas verséd’indemnités significatives en exécution d’unedécision judiciaire en matière d’environnement.b) Optimiser l’usage et dela consommation de matièreMieux utiliser la matière en minimisant <strong>le</strong>sprélèvements naturels, en favorisant <strong>le</strong> recyclageet en valorisant <strong>le</strong>s déchets, constituel’un des principaux axes de la politique environnementa<strong>le</strong>du Groupe.• Maîtriser la consommation des matièrespremièresLa question des matières premières se posedifféremment pour chaque activité industriel<strong>le</strong>.Ne sont mentionnés ici que <strong>le</strong>s secteursd’activités du Groupe qui consomment unequantité significative de matières premièresnon renouvelab<strong>le</strong>s.Pour <strong>le</strong>s fours verriers, la diminution dela consommation de ressources passeessentiel<strong>le</strong>ment par l’introduction de calcin(verre broyé de récupération) parmi <strong>le</strong>smatières enfournées. En 2006, <strong>le</strong>s foursverriers ont consommé 14 millions de tonnesde matières premières vierges et 7,4 millionsde tonnes de calcin (d’origine externe etinterne). 49 % du verre produit dans <strong>le</strong>Groupe a été obtenu à partir de calcin.Le taux d’intégration de matières recycléesest surtout important dans <strong>le</strong> Conditionnementet l’Isolation. Cependant, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> adémarré, en 2005, un effort important en vuede mettre en place un système de récupérationdu calcin sur <strong>le</strong>s sites de transformationdu verre (installation de bennes à calcin et, enplus, pour <strong>le</strong>s sites Sekurit, mise en place d’unsystème de tri par type de verre). Cette politiques’est progressivement implantée dans<strong>le</strong>s sites depuis, en France, au Benelux, maisaussi en Al<strong>le</strong>magne. Ainsi, aujourd’hui, 30 %du verre plat produit par <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> provientde verre recyclé. Les quantités de calcin externerécupérées au niveau des ateliers de transformationautomobi<strong>le</strong> et bâtiment ont été multipliéespar 2 entre 2000 et 2006, en particuliergrâce à un effort important au niveau des sitesde transformation pour trier <strong>le</strong> calcin par typede verre. Près de 300 000 tonnes de matièrespremières verrières ont ainsi été économiséesen Europe grâce à la récupération de ce calcinexterne, soit une non-émission de 70 000 tonnesde CO 2.Pour obtenir la fonte, la Canalisation utilisedeux procédés de fusion de façon équiva<strong>le</strong>nte: l’un, dit de « première fusion », correspondà la fusion de minerais de fer dans <strong>le</strong>shauts-fourneaux, l’autre, dit de « deuxièmefusion », s’effectue dans des cubilots ou desfours é<strong>le</strong>ctriques, à partir de ferrail<strong>le</strong>s et defontes de récupération. La répartition de laproduction entre <strong>le</strong>s deux procédés dépendde nombreux paramètres dont la destinationet <strong>le</strong>s spécificités des produits, la charge desusines, <strong>le</strong> marché des matières premièresprimaires et secondaires, etc.En 2006, la part de la production de premièrefusion est passée à 62 % avec l’acquisitiond’un gros site chinois et la part des matièresrecyclées rapportées à la tonne bonne areprésenté 80 %.Par ail<strong>le</strong>urs, la Canalisation continue deconcentrer une grande partie de ses efforts derecherche & développement pour optimiserl’utilisation de la fonte dans <strong>le</strong>s produits finis(amélioration continue du procédé de centrifugation,mise au point de tuyaux toujoursplus légers…) et pour maîtriser la quantité dematière consommée pour <strong>le</strong>s revêtementsintérieurs et extérieurs de ses produits. Pour<strong>le</strong>s raccords, la mise au point d’une techniquede dépôt de couche par cataphorèse a permisà la fois d’assurer une excel<strong>le</strong>nte régularité durevêtement et de limiter au maximum laquantité de produit utilisée.Depuis déjà plusieurs années, <strong>le</strong> Groupeaxe une partie de sa recherche & développementsur l’allègement de ses produits,dont l’avantage environnemental est trip<strong>le</strong> :réduction des prélèvements de ressourcesnaturel<strong>le</strong>s, diminution des consommationsd’énergie lors de la fabrication du produit,puisqu’il y a moins de matière première àfondre, et diminution des émissions de CO 2liées au transport des matières premièresR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -104>105


Rapport d’activitésur l’exercice 2006mais aussi des produits finis. Par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong>poids de fonte au mètre linéaire entre celui dutuyau K9 de 1990 et celui du tuyau Naturalde 2005 a baissé de 25 %.• Réduire la quantité de résidus de productionet améliorer <strong>le</strong>ur valorisationLes usines du Groupe consomment desmatières premières pour fabriquer des produitsvendus comme tels ou transformésdans d’autres sites du Groupe. Outre cesproduits (voulus), <strong>le</strong>s procédés de fabricationemployés génèrent éga<strong>le</strong>ment des résidusde production (non voulus) qui seront ou nonconsidérés comme des déchets, en fonction :- des règ<strong>le</strong>mentations loca<strong>le</strong>s,- de <strong>le</strong>urs paramètres physico-chimiques etdes caractéristiques techniques des processindustriels du moment,- de l’existence de filières de réutilisation.Ces disparités d’appréciation (règ<strong>le</strong>mentationsloca<strong>le</strong>s, composition physico-chimique…)conduisent à des difficultés en termesd’uniformisation du reporting à l’échel<strong>le</strong> duGroupe, sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> travail<strong>le</strong>depuis 2004, par l’élaboration de diagrammesde flux, de définitions plus précises (parActivité) ou encore par la création de nouveauxindicateurs (27) .Les priorités du Groupe en termes de gestiondes déchets (reprises dans la charte EHS parl’objectif de « zéro déchet non valorisé »)sont, par ordre d’importance :- la réduction des quantités de sous-produitsgénérés ;- la valorisation de ces sous-produits eninterne ;- pour <strong>le</strong>s sous-produits non-valorisab<strong>le</strong>s eninterne, promotion de filières de valorisationexternes (recyclage ou récupération d’énergiepar incinération) ;- enfin, en dernier ressort, l’enfouissementdes déchets ultimes.Le Groupe classe ses différents sous-produitsen trois catégories :- ceux valorisés en interne ;- <strong>le</strong>s déchets ou sous-produits non-dangereuxutilisés en externe, tels que <strong>le</strong>s sab<strong>le</strong>s enprovenance des fonderies, ou <strong>le</strong>s laitiers deshauts-fourneaux ou de cubilots ;- <strong>le</strong>s déchets dangereux traités en externe,comme <strong>le</strong>s solvants, <strong>le</strong>s hui<strong>le</strong>s…En 2006, <strong>le</strong> Groupe a généré quatre millionsde tonnes de résidus de production, dont50,4 % ont été valorisés en externe et eninterne et un peu plus de 49 % non valorisés.L’augmentation significative de ces résiduspar rapport à 2005 s’explique notammentpar l’intégration du site Xuzhou Pipe, qui aproduit 742 000 tonnes à lui seul, alors qu’àpérimètre constant la Canalisation a produit232 000 tonnes en 2006.La méthode « Procure-environnementdéchets » pour une meil<strong>le</strong>ure gestion desdéchets a été instaurée en 2003, puis progressivementdéployée depuis 2004. El<strong>le</strong> consisteen l’élaboration, en collaboration avec la filièreAchats du Groupe, de contrats cadres avec desfournisseurs spécialisés dans la gestion desdéchets (service de col<strong>le</strong>cte, mais aussi de conseilpour améliorer cette gestion, et développementde nouvel<strong>le</strong>s filières de valorisation).Les accords « Procure-environnement déchets» ont continué <strong>le</strong>ur déploiement en2006 et intégré tous <strong>le</strong>s sites majeurs duGroupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en France, y compris<strong>le</strong>s sites de Distribution. De nouvel<strong>le</strong>s filièresde valorisation ont été développées, parexemp<strong>le</strong> avec certains déchets de l’isolation.Le Benelux continue sa progression d’économiesdans cette catégorie. En Al<strong>le</strong>magne, enEspagne et aux USA où <strong>le</strong>s contrats ont étémis en place, <strong>le</strong>s coûts de gestion des déchetsont été réduits de façon substantiel<strong>le</strong>. LaPologne s’est éga<strong>le</strong>ment engagée dans cettedémarche, en s’appuyant sur <strong>le</strong>s expériencesdes autres pays et l’Italie, actuel<strong>le</strong>ment ennégociation, devrait finaliser son approcheen 2007. D’autre pays (Royaume-Uni) oubien zone géographique (Europe Centra<strong>le</strong>,Chine) seront éga<strong>le</strong>ment intégrés dans cettedémarche courant 2007.Dans <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment, <strong>le</strong>s enseignesLapeyre et Point.P ont élaboré ensemb<strong>le</strong>entre 2005 et 2006 un outil de reportingdes déchets, adapté à partir de Gaïa, maiscorrespondant spécifiquement aux caractéristiquesdes métiers de distribution. Cet outi<strong>le</strong>st aujourd’hui en cours de déploiement.Sur <strong>le</strong> même sujet, mais à destination de sesclients, Point.P a mis en place un service payantde déchetteries répondant à un cahier des chargesrigoureux : <strong>le</strong>s artisans y déposent <strong>le</strong>urs déchetsen fin de chantier et rechargent <strong>le</strong>ur camionde nouveaux matériaux de construction. Ce servicea éga<strong>le</strong>ment l’intérêt de créer un avantagecompétitif pour Point.P. À ce jour, il existe unecentaine de déchetteries Point.P ; compte tenu dusuccès de la démarche, ce service a vocation à sedévelopper dans <strong>le</strong>s autres enseignes du Pô<strong>le</strong>,notamment PUM Plastiques et La Plateformedu Bâtiment.L’activité Isolation parvient aujourd’hui largementà recyc<strong>le</strong>r ses rebuts de production.Deux méthodes sont alors utilisées pour <strong>le</strong>recyclage. La méthode Oxymelt permet <strong>le</strong>recyclage de tous <strong>le</strong>s rebuts de laine de verrequi, grâce à la combustion des matièresorganiques dans <strong>le</strong> four, sont récupérés sousforme de calcin. El<strong>le</strong> a été adoptée par plusieursusines de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, en Suède, enCorée et en France : <strong>le</strong> site d’Orange, qui traite(27) La communication de la Commission au Conseil et au Par<strong>le</strong>ment Européen relative à la Communication interprétative sur la notion de déchet et de sous-produit (COM (2007) 59final), publiée <strong>le</strong> 21 février 2007 a permis de clarifier la situation comp<strong>le</strong>xe décrite plus haut. Ce document servira de référence aux prochains reporting.


éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s rebuts de Chalon sur Saône,valorise ainsi, en interne, plus de 95 % de sesdéchets. La méthode Cyclone (utilisée avecun four à flamme) est pour sa part utiliséedans deux usines en Al<strong>le</strong>magne, où cettetechnique a été créée. Par ail<strong>le</strong>urs, quelquesinitiatives de recyclage des chutes de chantieront été lancées, malgré <strong>le</strong>s difficultés enterme de logistique, notamment.Dans l’activité Céramiques & Plastiques, lasociété Valoref, créée en 1987, est <strong>le</strong>ader enEurope pour <strong>le</strong> recyclage des produits réfractaires.Valoref assure la gestion globa<strong>le</strong> desréfractaires en fin de vie pour <strong>le</strong>s industries verrières(parmi <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s figurent des sociétés duGroupe), chimiques et sidérurgiques : démolitionsé<strong>le</strong>ctive des fours, tri sur site, enlèvementdes déchets, conseil et assistance technique.Chaque intervention s’inscrit dans <strong>le</strong> cadre d’uncahier des charges extrêmement rigoureux,élaboré en étroit partenariat avec l’industriel.Sur cette base, Valoref est capab<strong>le</strong> de proposerà des clients réfractoristes ou céramistes unegamme complète de matériaux et matièrespremières secondaires. Dans <strong>le</strong> cas des foursverriers, Valoref peut proposer des solutions où95 % de la démolition est valorisée.La consommation de verre recyclé (calcin)interne et externe représente 48 % de la productiondans l’Isolation (soit un chiffre stab<strong>le</strong>par rapport à 2005) et dans <strong>le</strong> Conditionnement(en légère baisse). Dans la fabricationdes bouteil<strong>le</strong>s de champagne, on considèremême que 9 bouteil<strong>le</strong>s sur 10 sont issuesde verre recyclé. Pour ses besoins en calcin,<strong>le</strong> Groupe s’approvisionne partiel<strong>le</strong>ment enexterne. Il détient éga<strong>le</strong>ment cinq sites detraitement du verre, en France, en Al<strong>le</strong>magneet en Italie, qui alimentent surtout <strong>le</strong>s foursdu Pô<strong>le</strong> Conditionnement. En 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a directement traité plus de 983 000tonnes de calcin. Les limites du recyclage duverre sont doub<strong>le</strong>s : la difficulté à récupérerdu calcin « propre », c’est-à-dire qui ne soitpas pollué par des éléments étrangers (cetteexigence de qualité du calcin est particulièrementimportante dans <strong>le</strong> cas de la fabricationdu verre plat), et une stabilisation du volumede verre ménager col<strong>le</strong>cté dans certains pays,pour différentes raisons (baisse de la consommationde produits alcoolisés, changementsd’habitude dans <strong>le</strong>s modes de col<strong>le</strong>cte).Dans <strong>le</strong> secteur automobi<strong>le</strong>, la directivesur <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s en fin de vie (ELV) conduit<strong>le</strong>s fournisseurs de cette industrie à réfléchiraux solutions qu’ils peuvent apporter pour<strong>le</strong> recyclage en fin de vie de <strong>le</strong>urs produits.Ainsi, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> participe, depuis 2003,à l’European Composites Recycling ServicesCompany (ECRC), société interprofessionnel<strong>le</strong>chargée de développer et de promouvoirdes méthodes de recyclage des matériauxcomposites thermodurcissab<strong>le</strong>s, matériauxqui sont largement utilisés dans l’automobi<strong>le</strong>.Cette société a éga<strong>le</strong>ment élaboré son « labelvert » : <strong>le</strong> logo ECRC sera apposé sur toutepièce en composite recyclab<strong>le</strong> fabriquée parune entreprise membre, dans <strong>le</strong> respect desrèg<strong>le</strong>s européennes. D’abord développé pour<strong>le</strong> secteur automobi<strong>le</strong>, puis soutenu par cetteconformité émergente, <strong>le</strong> label s’ouvrira àd’autres secteurs où <strong>le</strong>s cahiers des chargesdes produits fabriqués prendront éga<strong>le</strong>menten compte la gestion de <strong>le</strong>ur fin de vie.Récompense environnementpour <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass UKLe 7 juin, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass UK areçu un prix aux BCE Awards (BusinessCommitment to the Environment).Depuis 1975, ce concours met à l’honneur<strong>le</strong>s entreprises qui ont su mettreconcrètement en oeuvre de « bonnespratiques » environnementa<strong>le</strong>s. SGGUKa été distinguée pour son programmeinnovant Cul<strong>le</strong>t, axé sur <strong>le</strong> recyclagedu verre plat. Au départ, il y avait deuxprincipa<strong>le</strong>s difficultés à surmonter : lacontamination du verre et <strong>le</strong> transport.SGGUK a alors créé des sacs spécia<strong>le</strong>mentconçus pour faciliter la col<strong>le</strong>ctedes déchets verriers. Puis <strong>le</strong>s clientsont suivi une formation pour garder<strong>le</strong>s bris de verre propres et utiliser <strong>le</strong>système de col<strong>le</strong>cte. La dernière étapea consisté à développer la méthode detransport pour rapatrier <strong>le</strong> verre casséà SGGUK. En recyclant <strong>le</strong> verre Cul<strong>le</strong>t,SGGUK a réduit sa consommationd’énergie de 8 %, cel<strong>le</strong> de matièrespremières de 25 % et ses émissions deCO ²de 10 %.c) Limiter <strong>le</strong>s émissions dans l’airConscient de l’enjeu représenté par <strong>le</strong>simpacts environnementaux des gaz et substancesrejetés dans <strong>le</strong> cadre de ses activitésindustriel<strong>le</strong>s (principa<strong>le</strong>ment pour ses foursverriers et la Canalisation), <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>mène, depuis plusieurs années, une politiqueenvironnementa<strong>le</strong> volontariste visant à limiterau maximum la pollution de l’air.• Les émissions de CO 2et la consommationd’énergieLa nature des sources et la quantité des énergiesconsommées dans <strong>le</strong> cadre des activitésindustriel<strong>le</strong>s influent directement sur <strong>le</strong>sémissions de gaz à effet de serre (principa<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> CO 2) responsab<strong>le</strong>s du changementclimatique. La réduction des émissions dedioxyde de carbone (CO 2) et de la consommationd’énergie de ses fours constitue l’undes axes prioritaires de la politique environnementa<strong>le</strong>du Groupe. Les quantités de CO 2mentionnées ci-dessous ne concernent pas<strong>le</strong>s émissions indirectes liées à la consommationd’é<strong>le</strong>ctricité. El<strong>le</strong>s couvrent à la fois <strong>le</strong>CO 2émis par la combustion de combustib<strong>le</strong>sfossi<strong>le</strong>s et <strong>le</strong> CO 2de process provenant desréactions chimiques.En Europe, la directive sur <strong>le</strong>s quotasd’émissions concerne 74 établissementsdans sa première phase d’application (2005-2007) : 69 usines de fabrication du verre,1 établissement de la Canalisation, 3 établissementsde fabrication de plâtre et 1 établissementdes Abrasifs. La modificationdu périmètre concerne l’intégration de BPB,société acquise en décembre 2005, pour untotal des émissions supplémentaires d’environ100 000 tonnes de CO 2, soit 1,5 % desquotas gérés par <strong>le</strong> Groupe. Ces sites ont étéintégrés dans la gestion centralisée de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en 2006.En 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a pris une part activeaux négociations sur <strong>le</strong>s allocations de quotaspour la période 2008-2012 et multiplié<strong>le</strong>s échanges d’informations et d’expériencesentre <strong>le</strong>s différents pays.En France, <strong>le</strong> Groupe est toujours membre del’Association des Entreprises pour la Réductionde l’Effet de Serre (AERES) avec l’engagement,pour <strong>le</strong>s fours verriers, de réduire <strong>le</strong>srejets à la tonne bonne de 15 % entre 1990et 2010. Outre un engagement de réductionR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -106>107


Rapport d’activitésur l’exercice 2006des émissions de CO 2, <strong>le</strong>s usines engagéesdans l’AERES, ainsi que l’usine de la Canalisation,font l’objet d’une vérification externe de<strong>le</strong>urs émissions par <strong>le</strong> cabinet Ernst & Young.En 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a émis 14,7 millionsde tonnes de CO 2, dont 7,1 millions de tonnesont été générées dans <strong>le</strong>s pays de l’UnionEuropéenne, et 6,47 sont concernées par <strong>le</strong>système des quotas.Les émissions des fours verriers représententaujourd’hui en moyenne 614 kg deCO 2par tonne. Selon <strong>le</strong>s types de verre, <strong>le</strong>sémissions moyennes à la tonne varient entre503 kg dans <strong>le</strong> Conditionnement et 1 010 kgdans <strong>le</strong> Renforcement.L’intégration de matières recyclées dans <strong>le</strong>urprocess de production est un premier moyenqui, pour <strong>le</strong> verre, permet d’éviter l’émissionde 255 à 300 kg de CO 2par tonne de calcinenfourné.De plus, toutes <strong>le</strong>s sociétés du Groupe mettentl’accent sur la réduction de <strong>le</strong>ur consommationd’énergie. La fabrication d’une tonnede verre nécessite en moyenne 2 420 kWh etcel<strong>le</strong> d’une tonne de fonte 4 320 kWh.Au total, la consommation d’énergie desfours verriers en 2006 a été de 38 603 GWh,en hausse de 2,5 % par rapport à 2005, dont1,5 % provient de l’augmentation de la production,et <strong>le</strong> reste principa<strong>le</strong>ment de l’intégrationde sites chinois par <strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> dansson reporting. Cette énergie provient essentiel<strong>le</strong>mentde fioul et de gaz.À noter que ces produits permettront, lorsde <strong>le</strong>ur utilisation, une véritab<strong>le</strong> réductiondes émissions en CO 2, notamment <strong>le</strong>s vitragespeu émissifs et <strong>le</strong>s matériaux d’isolationgrâce auxquels la climatisation et <strong>le</strong> chauffagesont moins utilisés.La Canalisation a pour sa part rejeté, autotal, 1,61 tonne de CO 2par tonne de fonte en2006 (contre 1,03 en 2005), et a consommé9 232 GWh (contre 5240 en 2005).Cette forte augmentation s’explique parl’acquisition du site chinois <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Xuzhou Pipe fin 2005, qui utilise <strong>le</strong> procédéde première fusion dont la quasi-totalité del’énergie utilisée est sous forme de charbon(plus émetteur en CO 2), y compris pour produirel’é<strong>le</strong>ctricité utilisée sur <strong>le</strong> site. Ce site estéquipé de hauts fourneaux anciens et peuperformants. Depuis l’acquisition, <strong>le</strong> Groupea décidé de lancer des investissementsimportants, à commencer par <strong>le</strong> remplacementde 3 des hauts fourneaux, qui serasuivi d’un plan d’action destiné à moderniser<strong>le</strong> site et accroître ses performances, tout celaen se basant sur <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures pratiques disponib<strong>le</strong>sau sein du Groupe. Le procédé choisirestera celui de première fusion, pour une raisonde disponibilité des matières premières,principa<strong>le</strong>ment (<strong>le</strong> procédé de deuxième fusionexige qu’un marché de la ferrail<strong>le</strong> régionalconséquent existe, ce qui est <strong>le</strong> cas pour <strong>le</strong>spays industrialisés depuis plus d’un sièc<strong>le</strong>,mais pas pour des pays en développementcomme la Chine).À noter qu’à périmètre constant, <strong>le</strong>s consommationsde la Canalisation sont restées stab<strong>le</strong>s,avec 5 196 GWh en 2006 (contre 5 240en 2005), soit 1,129 tonne de CO 2par tonnede fonte.L’énergie utilisée dans cette activité de typemétallurgique est majoritairement fourniepar du coke de houil<strong>le</strong> ou du charbon (pour <strong>le</strong>shauts-fourneaux et <strong>le</strong>s cubilots), mais éga<strong>le</strong>mentpar de l’é<strong>le</strong>ctricité et du gaz naturel. Lesefforts de la Canalisation portent sur l’améliorationdes rendements et des performancesénergétiques des usines, <strong>le</strong> recours accruà la technique de la deuxième fusion autantque faire se peut, et <strong>le</strong>s techniques d’injectionde matières carbonées et d’oxygène dans <strong>le</strong>process de fusion.Pour <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance,l’énergie utilisée (hors fours verriers) areprésenté 4 690 GWh (4294 hors Renforcement),soit une consommation en légèrebaisse par rapport à 2005.Les dépenses du Groupe en énergie s’élèventà 1,8 milliard d’euros, dont 61 % pourl’achat d’énergies fossi<strong>le</strong>s.Les activités du Groupe impliquent éga<strong>le</strong>mentdes émissions de CO 2liées autransport, pour <strong>le</strong>s différentes étapes defabrication et de distribution des produits :acheminement des matières premières versl’usine, pour certains produits transfert versun autre site pour une nouvel<strong>le</strong> transformation,puis transport des produits finis vers <strong>le</strong>lieu de distribution.En 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a engagé uneréf<strong>le</strong>xion sur ces sujets, en commençantnotamment à recenser <strong>le</strong>s différentesactions faites à ce propos au niveau desPô<strong>le</strong>s. Le Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment – quiest très concerné par cette problématique, àtravers l’acheminement des marchandisesvers <strong>le</strong>s magasins – a initié un reporting pour<strong>le</strong> suivi de ces émissions. Dans <strong>le</strong> même ordred’idée, l’enseigne Point.P impose depuis2006 des cours de « conduite économique »à tous ses nouveaux embauchés.En ce qui concerne <strong>le</strong>s Achats du Groupe, unedémarche se met en place pour inclure <strong>le</strong> critèredes émissions de CO 2parmi <strong>le</strong>s critèresde choix d’un véhicu<strong>le</strong> de fonction.• Les émissions atmosphériques concourantà l’acidification et à l’eutrophisationPrincipa<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s fours verriers et laCanalisation (sous-périmètre verrier dansGaïa), <strong>le</strong>s usines de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> émettentdeux types de substances concourant à l’acidification: <strong>le</strong>s oxydes de soufre (SO 2) liés àla combustion du fioul lourd et du coke et<strong>le</strong>s oxydes d’azote (NOx) qui proviennent del’oxydation à haute température de l’azotecontenu dans <strong>le</strong>s fumées de la combustionet concourent aussi à l’eutrophisation. Ces


deux types d’émissions sont concernés parla Directive européenne IPPC (Integrated PollutionPrevention and Control) dont l’objectifest de réduire la pollution des installationsindustriel<strong>le</strong>s dans l’Union Européenne.La réduction des émissions d’oxydes de soufre(SO 2) est un axe d’action central pour <strong>le</strong>sPô<strong>le</strong>s depuis plusieurs années. El<strong>le</strong> se fait parl’utilisation d’un fioul ou de fines de charbonde meil<strong>le</strong>ure qualité, mais aussi par la réductionde <strong>le</strong>urs consommations d’énergie ou parla mise en place de procédés de désulfuration.Le <strong>Vitrage</strong> a engagé l’installation de systèmesde désulfuration sur quatre sites de productionen France, au Portugal et en Belgique.Au total, <strong>le</strong>s fours verriers ont rejeté, en 2006,36 340 tonnes de SO 2, soit une moyenne de2,43 kg de SO 2par tonne de verre. Ces va<strong>le</strong>urssont en augmentation par rapport auxannées précédentes pour deux raisons : augmentationdu périmètre et donc de la productionet aussi unification des méthodes demesures qui ont mené à des corrections surcertaines usines.La Canalisation a émis 5 254 tonnes deSO 2en 2005, soit 2,5 kg par tonne de fonte.Comme pour <strong>le</strong>s émissions de CO 2, cetteaugmentation importante s’explique parl’acquisition du site de Xuzhou Pipe fonctionnantau charbon et doté de hauts fourneauxqui vont faire l’objet de plans d’améliorationimportants.Les sociétés du Groupe cherchent à réduire<strong>le</strong>s oxydes d’azote (NOx) depuis plus de dixans en privilégiant <strong>le</strong>s mesures primaires, quiévitent ou limitent l’apparition de ces NOx àla source (par rapport aux mesures secondairesqui nécessitent un traitement des gazémis, d’où une consommation de réactifschimiques ou parfois un surplus d’énergie).Dans <strong>le</strong> cadre de la politique de réduction desémissions de CO 2du Groupe, <strong>le</strong>s mesuresprimaires constituent donc un doub<strong>le</strong> atoutenvironnemental. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> se trouveaujourd’hui parmi <strong>le</strong>s groupes industriels <strong>le</strong>splus performants pour la réduction des oxydesd’azote par ce type de mesures, et plusparticulièrement dans <strong>le</strong> secteur verrier.Les fours à oxygène constituent parfoisune alternative intéressante car en évitantl’azote contenu dans l’air de combustion, ilsproduisent beaucoup moins de NOx. Cependant,cette technologie est confrontée à desimpératifs économiques qui la rendent diffici<strong>le</strong>à mettre en œuvre dans <strong>le</strong>s Pô<strong>le</strong>s <strong>Vitrage</strong>et Conditionnement.Au total, <strong>le</strong>s fours verriers ont rejeté, en 2006,40 063 tonnes de NOx, soit une moyenne de2,68 kg de NOx par tonne de verre. Toutefois,ce ratio varie entre 0,97 kg dans l’Isolationet 3,76 kg dans <strong>le</strong> Renforcement, en fonctiondu procédé de fabrication utilisé. Cetteaugmentation significative s’explique par uneffort important d’uniformisation et de fiabilisationde la méthodologie de mesure et dequantification des sites hors Europe au seindu Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong>.La fabrication de produits en fonte ducti<strong>le</strong> aémis environ 3 000 tonnes de NOx. L’augmentationde ces chiffres pour la Canalisations’explique là encore par l’acquisition dusite chinois Xuzhou Pipe.• Les émissions atmosphériques concourantà la pollution photo-chimiqueDeux types d’émissions concourant à lapollution photo-chimique sont émises dans<strong>le</strong> Groupe : <strong>le</strong>s oxydes d’azote (cf ci-dessus)et, dans une moindre mesure, <strong>le</strong>s composésorganiques volatils (COV), qui apparaissentdans certaines phases de transformation etde finition de produits dans des métiers bienspécifiques.Bien que <strong>le</strong>s produits utilisés soient en grandepartie en phase aqueuse, quelques COV sontlibérés lors des opérations de fabrication. LesCOV viennent, en effet, des matières organiquesutilisées pour différentes applications :l’encollage des fibres, de la laine de verre etdes abrasifs (phénol et formaldéhyde), lafabrication du carbure de silicium (notammentdes hydrocarbures aromatiquespolycycliques), ainsi que cel<strong>le</strong> des bardeauxasphaltés de toiture (formaldéhyde), dessolvants utilisés dans <strong>le</strong>s produits de revêtementdes tuyaux en fonte ou encore des produitsdestinés à la préservation et à la finitiondu bois chez Lapeyre.Les émissions de COV dans l’atmosphère ontgénéra<strong>le</strong>ment pour corollaire un risque chimiquepour <strong>le</strong>s salariés, aussi la généralisationde l’analyse du risque chimique permettrat-el<strong>le</strong>de mieux connaître ces rejets, puis demettre en place <strong>le</strong>s actions nécessaires à <strong>le</strong>urréduction.Dans <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance etdans <strong>le</strong>s usines Lapeyre, cette analyse a déjàabouti au changement de quelques produitsdangereux. La Canalisation a mis au pointdes procédés de revêtement sans solvants :époxy poudre pour la robinetterie et <strong>le</strong>s raccords,cataphorèse pour <strong>le</strong>s raccords, et,depuis 2004, autophoresis chemical coatingpour <strong>le</strong>s pièces de voirie. Lorsque l’utilisationde peinture sans solvant n’est pas possib<strong>le</strong>- en particulier pour <strong>le</strong>s tuyaux - la solutionréside dans l’installation d’équipements pourcapter puis traiter <strong>le</strong>s COV par oxydation surla ligne de fabrication.• Les poussièresLe Groupe poursuit aussi une démarche activede réduction des émissions de poussières. Enréponse à la Directive européenne IPPC (IntegratedPollution Prevention and Control)dont l’objectif est de réduire la pollution desinstallations industriel<strong>le</strong>s dans l’Union Européenne,<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a poursuivi une séried’investissements dans des é<strong>le</strong>ctrofiltres oudes filtres à manche, selon <strong>le</strong> type de four.Le Groupe tente éga<strong>le</strong>ment au maximum dedéployer dans ses différents sites à travers <strong>le</strong>monde <strong>le</strong>s Best Availab<strong>le</strong> Techniques (BAT)à sa disposition. Comme mentionné plushaut, <strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> a investi pour équiper quatresites de production, ce qui représente prèsde 16 millions d’euros (pour se conformer àla législation européenne) ; <strong>le</strong> pourcentagede mise en œuvre en Europe est de 57 %aujourd’hui (avec un objectif de 70 %).L’ensemb<strong>le</strong> des fours et des lignes de fabricationverrière a rejeté 5 800 tonnes de poussièresau total, ce qui représente une émissionmoyenne de 0,39 kg de particu<strong>le</strong>s partonne de verre.Dans l’Activité Canalisation, on distingue deuxtypes de poussières : <strong>le</strong>s poussières canaliséeset <strong>le</strong>s poussières diffuses. Les premières, trèsimportantes en quantité, sont captées et traitéesde longue date, avec des améliorationsconstantes au fil du temps liées aux évolutionsdes technologies disponib<strong>le</strong>s. En 2006, aprèstraitement, 2 500 tonnes en ont été émises(contre 634 tonnes en 2005), soit 1,16kg par tonne de fonte. Cette augmentationimportante par rapport à 2005 s’explique parl’acquisition du site chinois Xuzhou Pipe, quicomptabilise à lui seul 700 tonnes de pous-R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -108>109


Rapport d’activitésur l’exercice 2006sières. Ces émissions diffuses représentent unflux mineur diffici<strong>le</strong>ment captab<strong>le</strong> et traitab<strong>le</strong>.El<strong>le</strong>s sont limitées aux zones de fusion métal,essentiel<strong>le</strong>ment constituées de substancesminéra<strong>le</strong>s. Il n’existe pas de méthodologienormalisée pour <strong>le</strong>s quantifier. Néanmoins, laCanalisation a lancé, depuis 2004, des actionspour en améliorer la captation et <strong>le</strong> traitement.Des équipements ont été mis en place enFrance et au Brésil, et seront progressivementétendus à l’ensemb<strong>le</strong> des sites de l’activité.• Les métaux lourdsLes autres substances dangereuses rég<strong>le</strong>mentéesémises par <strong>le</strong> Groupe (principa<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> Conditionnement et la Canalisation),comme par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>s métauxlourds issus des impuretés contenues dans<strong>le</strong>s matières enfournées (en particulier <strong>le</strong>smatières premières et <strong>le</strong> calcin), font l’objetd’une surveillance. Cette surveillance des effetssur l’environnement montre un impactnégligeab<strong>le</strong>. La généralisation de la filtrationdes poussières en Europe pour <strong>le</strong>s fours duConditionnement, dans <strong>le</strong> cadre de la directiveIPPC, réduira encore cet impact. Par ail<strong>le</strong>urs,<strong>le</strong>s poussières issues de la filtration sont deplus en plus recyclées dans <strong>le</strong>s installationsou valorisées dans des filières adaptées.d) Maîtriser <strong>le</strong>s impacts surl’équilibre naturel• La faune et la floreLes principa<strong>le</strong>s nuisances du Groupe sur sonenvironnement venant de ses émissionsdans l’air, de sa consommation d’énergie etde sa production de déchets, <strong>le</strong>s usines de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ne mettent norma<strong>le</strong>ment pasen danger la faune et la flore loca<strong>le</strong>s. Dans laplupart des pays, des études d’impact sontnéanmoins réalisées avant l’implantationd’un nouvel établissement industriel.Dans <strong>le</strong> sud de la France, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Conditionnementa établi un accord avec <strong>le</strong> WWF pour lapréservation des tortues Herman. Le Groupea fait l’acquisition d’un terrain spécia<strong>le</strong>mentpour permettre à ces tortues d’effectuer <strong>le</strong>urmigration ; une des carrières du Groupe setrouvait sur <strong>le</strong> chemin traditionnel de cettevariété de tortues.• Les solsSols polluésA chaque acquisition ou cession d’un site, uncontrô<strong>le</strong> de la conformité avec la rég<strong>le</strong>mentationet de la qualité des eaux souterraines esteffectué. Dans <strong>le</strong> cas où une pollution existe,<strong>le</strong>s mesures appropriées sont mises en œuvre(dépollution, confinement, surveillance…).CarrièresLe Groupe exploite 120 carrières à travers<strong>le</strong> monde. Des matières premières en sontextraites, pour la fabrication de verre (sab<strong>le</strong>de silice, principal composant du verre, maisaussi la phonolite, la dolomie, <strong>le</strong> calcaire et <strong>le</strong>feldspath), mais aussi pour <strong>le</strong> plâtre (gypse).Aux États-Unis, <strong>le</strong> Groupe exploite de la rhyolitedestinée aux bardeaux asphaltés de toitureet de la novaculite, une pierre dure utiliséepour ses qualités abrasives. Les autresminéraux concernés sont <strong>le</strong> quartz au Brésil,qui entre dans la fabrication des mortiers, eten France, <strong>le</strong>s agrégats et graviers utilisésdans <strong>le</strong> bitume et <strong>le</strong> béton, et l’argi<strong>le</strong>.Chaque carrière est gérée en fonction desrèg<strong>le</strong>mentations loca<strong>le</strong>s ou nationa<strong>le</strong>s envigueur.De plus, il convient de noter que l’exploitationde carrière a avant tout pour objectif defournir <strong>le</strong>s matières premières nécessairesà certaines activités du Groupe. La vente enexterne des minéraux extraits est donc toutà fait margina<strong>le</strong>.• Les approvisionnements en boisLe Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment a acheté, en2006, plus de 3,5 millions de m 3 de boispanneaux, dont 94 % proviennent de forêtstempérées, <strong>le</strong>s 6 % restants étant des boistropicaux. Les principa<strong>le</strong>s entités du Pô<strong>le</strong> Distributionconcernées par ces produits sontLapeyre, Point.P, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Building DistributionUK et Optimera, qui représententà el<strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>s 90 % des achats de bois panneauxdu Pô<strong>le</strong>.Depuis plusieurs années, ces enseignes sesont engagées dans une politique de contrô<strong>le</strong>de <strong>le</strong>urs approvisionnements à <strong>le</strong>ur propreniveau. Aujourd’hui, c’est à l’échel<strong>le</strong> du Pô<strong>le</strong>qu’une politique environnementa<strong>le</strong> concernant<strong>le</strong> bois se met en place : el<strong>le</strong> coordonneet dynamise l’ensemb<strong>le</strong> des politiques existantesau sein des entités du Pô<strong>le</strong>. L’enjeu decette démarche volontariste est de développerl’activité Bois Panneaux Menuiseries dansun cadre de comportement responsab<strong>le</strong> entermes d’achat et de vente. El<strong>le</strong> se situe àdeux niveaux :• de l’achat responsab<strong>le</strong>, qui s’articu<strong>le</strong>autour de trois axes majeurs : préserver <strong>le</strong>sessences de bois menacées ou en voie de disparition,s’assurer de l’origine léga<strong>le</strong> des boiset promouvoir <strong>le</strong>s bois certifiés FSC (ForestStewardship Council) et PEFC (Programmefor the Endorsement of Forest Certificationschemes) ou provenant de forêts géréesdurab<strong>le</strong>ment.• de la vente responsab<strong>le</strong>, qui a pour but depromouvoir cette démarche dans <strong>le</strong>s pointsde vente du Pô<strong>le</strong>, en répondant à deux objectifs: former <strong>le</strong>s équipes et informer <strong>le</strong>s clientssur <strong>le</strong>s arguments écologiques du bois et surla traçabilité des produits (essences, paysd’origine, certification éventuel<strong>le</strong>, etc.).Le Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment travail<strong>le</strong> à ceque <strong>le</strong>s produits bois qu’il distribue, voireconçoit, reflètent cette démarche, comme l’illustrel’innovation Woodprotect®, mentionnéeplus haut, ou encore l’offre Mobissimo quipromeut la construction à ossature bois.


e) Optimiser la gestion de l’eauL’eau n’entre directement dans quasimentaucun procédé de fabrication du Groupe.El<strong>le</strong> est cependant utilisée dans des volumesimportants pour <strong>le</strong> refroidissement des installationsqui fonctionnent à haute température.De plus en plus souvent, el<strong>le</strong> est recycléeen interne, ce qui limite considérab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>prélèvement sur <strong>le</strong>s ressources naturel<strong>le</strong>s.Les effluents liquides fina<strong>le</strong>ment rejetés sontparfois traités avant d’être réinjectés dans<strong>le</strong> réseau col<strong>le</strong>ctif en place ou dans <strong>le</strong> milieunaturel. En 2006, <strong>le</strong> Groupe a pré<strong>le</strong>vé102 millions de m 3 d’eau, soit une consommationstab<strong>le</strong> par rapport à 2005, où el<strong>le</strong>s’é<strong>le</strong>vait à 100 millions de m 3 . A noter que<strong>le</strong> périmètre a cependant évolué depuis 2005avec l’acquisition de Xuzhou Pipe, qui a pré<strong>le</strong>véde l’ordre de 10 millions de m 3 en 2006.En moyenne, chaque tonne de verre prélève2,12 m 3 d’eau, soit un volume situé entre1,1 et 11,7 m 3 par tonne selon <strong>le</strong>s activitéset procédés. Le Renforcement est ainsi uncas particulier, puisque <strong>le</strong> procédé d’ensimagenécessite une grande quantité d’eau :des produits chimiques dissous dans l’eausont déposés sur <strong>le</strong>s fibres de verre pour <strong>le</strong>urdonner toutes <strong>le</strong>urs propriétés.Pour ses besoins de refroidissement, laCanalisation a pré<strong>le</strong>vé 18 m 3 d’eau partonne, soit une légère baisse par rapport à2005. Cette diminution est <strong>le</strong> résultat desprogrammes d’actions de cette Activité pouraméliorer la gestion de l’eau et diminuer sesprélèvements en développant <strong>le</strong> recyclage.Ainsi, au Brésil, sur <strong>le</strong> site de Barra Mansa,l’installation d’équipements de recyclage deseaux a permis de passer d’une consommationde 4,3 à 2,9 millions de mètres cubesd’eau, soit une baisse de 32 %. La mise aupoint du nouveau procédé de dépôt de cimentArchimède, déjà mis en œuvre en Al<strong>le</strong>magneet au Brésil, permettra, outre <strong>le</strong>s économiesde matières évoquées, de réduire considérab<strong>le</strong>mentla quantité d’eau nécessaire à l’applicationdu revêtement intérieur des tuyauxainsi que <strong>le</strong> volume des rejets.Quant aux activités du Pô<strong>le</strong> MatériauxHautePerformance, el<strong>le</strong>s ont pré<strong>le</strong>vé 13,5 millionsde m 3 d’eau, soit une baisse constantedepuis 2004.(28) Source : Eurima.IV) DES PRODUITSET SERVICES QUICONTRIBUENT AUDÉVELOPPEMENTDURABLEPar la diversité des produits et des servicesqu’il propose, et par <strong>le</strong>s technologies qu’il meten œuvre, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> se mobilise pourrépondre de la manière la plus appropriéeet la plus efficace possib<strong>le</strong> aux enjeux dedéveloppement durab<strong>le</strong>, dans <strong>le</strong>s différentsdomaines d’application qui sont :• l’impact environnemental des bâtiments,• <strong>le</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s,• l’impact environnemental des véhicu<strong>le</strong>s,• l’adduction et <strong>le</strong> traitement de l’eau et del’air.De plus en plus, <strong>le</strong> marché accentue sesexigences en matière environnementa<strong>le</strong>, cequi constitue pour <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> un défi enmatière d’innovation, tant sur <strong>le</strong> plan technologiqueque sur <strong>le</strong> plan des services nouveauxà offrir à ses clients.1. LIMITER L’IMPACTENVIRONNEMENTALDES BÂTIMENTS1.1. DES PRODUITS ADAPTÉS,INNOVANTS ET PERFORMANTSEn Europe, <strong>le</strong>s bâtiments sont à l’origine de25 % des émissions de CO 2. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>fabrique des matériaux de construction qui,une fois posés, permettent d’économiserbeaucoup plus d’énergie que <strong>le</strong>ur fabricationn’en a consommé, et contribuent ainsisignificativement aux économies d’énergieet donc à la réduction des émissions globa<strong>le</strong>sde gaz à effet de serre. En effet, un logementcorrectement isolé ne consomme que 27 %de l’énergie qui est nécessaire pour chaufferune construction mal isolée d’avant 1974 (28) .A noter que ces produits contribuent éga<strong>le</strong>mentà l’isolation et l’amélioration des performancesacoustiques des bâtiments (résidentiel,sal<strong>le</strong>s de cinéma multip<strong>le</strong>xes, classes etsal<strong>le</strong>s polyva<strong>le</strong>ntes…), et donc à un meil<strong>le</strong>urconfort de vie. Environ 10 % du chiffre d’affairesdu Groupe sont ainsi réalisés pour de tel<strong>le</strong>sapplications par <strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> et l’Isolation.Les doub<strong>le</strong>s vitrages peu émissifs ont,en matière d’isolation thermique, uneperformance trois fois plus é<strong>le</strong>vée qu’undoub<strong>le</strong> vitrage classique. La couche métalliqueinvisib<strong>le</strong> appliquée sur un desdeux verres joue <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> de barrière thermique.Dans ce domaine, il convient dementionner que <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> accélère<strong>le</strong> développement de ses gammes de vitragesà isolation thermique renforcéeSGG Planitherm. Il a notamment mis aupoint <strong>le</strong> verre SGG PLANITHERM ULTRA N,dont l’émissivité est une des plus faib<strong>le</strong>sau monde : coefficient U de 1,1 W/(m 2 .K)dans la configuration 4(16)4, remplissage90 % d’argon. De manière généra<strong>le</strong>, en 20ans, <strong>le</strong> Groupe a multiplié la performanceénergétique de ses vitrages par six, grâceà des efforts importants de recherche &développement.Dans <strong>le</strong> même esprit, afin de réduire laconsommation d’énergie utilisée pour<strong>le</strong> refroidissement des ambiances intérieuresdes bâtiments et d’améliorer <strong>le</strong>urconfort, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong> poursuit l’élargissementde son offre <strong>Vitrage</strong> bas émissifset à haut niveau de sé<strong>le</strong>ctivité (transmissionlumineuse é<strong>le</strong>vée associée à de faib<strong>le</strong>sfacteurs solaires), famil<strong>le</strong> de produitsSGG Planistar et Cool-Lite SKN.Selon <strong>le</strong> Groupement Européen des Producteursde Verre Plat, sur <strong>le</strong>s 765 millionsde tonnes de CO 2émises dans <strong>le</strong>secteur du bâtiment par <strong>le</strong>s 25 pays del’Union Européenne, la production de verrearchitectural n’en émet que 4,6 Mt, alorsqu’el<strong>le</strong> permettrait un gain potentiel de140 Mt de CO 2par an grâce à la généralisationde doub<strong>le</strong>s vitrages à isolationthermique renforcée. Le remplacementd’un simp<strong>le</strong> vitrage par un doub<strong>le</strong> vitrageà isolation renforcée (VIR) est rentabiliséau bout de trois mois et demi (au lieu de10,5 mois s’il s’agit d’un doub<strong>le</strong> vitragenon VIR, c’est-à-dire sans couche et gazargon). Si l’on considère que la durée devie d’un vitrage est d’environ 30 ans, <strong>le</strong>sgains pour l’usager sont importants. Dans<strong>le</strong> cadre des efforts à faire pour respecter<strong>le</strong> protoco<strong>le</strong> de Kyoto, la généralisation deces vitrages devrait s’accélérer dans <strong>le</strong>sannées qui viennent.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -110>111


Rapport d’activitésur l’exercice 2006L’efficacité est similaire du côté de la laineminéra<strong>le</strong>, qui peut d’ail<strong>le</strong>urs être associéeà des systèmes de plaques de plâtre(comp<strong>le</strong>xes à base de mousses, polystyrène),dont <strong>le</strong>s propriétés isolantes sont el<strong>le</strong>saussi é<strong>le</strong>vées. Le bilan énergétique fait ressortirque l’énergie économisée pour <strong>le</strong> chauffaged’un bâtiment isolé équivaut à mil<strong>le</strong> foiscel<strong>le</strong> consommée lors de la production dumatériau. De même, une isolation en laineminéra<strong>le</strong> permet d’éviter plus de cinq centfois la quantité de CO 2émise lors de sa fabrication.Ces produits sont d’ail<strong>le</strong>urs de plus enplus performants, et <strong>le</strong> Groupe dépose chaqueannée des dizaines de brevets : au coursdes 10 dernières années, <strong>le</strong>urs performancesthermiques ont été améliorées de 20 %.Enfin, il faut noter que, dans d’autres Activitésdu Groupe, certains produits contribuentéga<strong>le</strong>ment à une meil<strong>le</strong>ure isolation des bâtiments,notamment <strong>le</strong>s systèmes d’isolationthermique par l’extérieur de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Weber et de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Technical Fabrics,et <strong>le</strong>s profilés de fenêtre Lapeyre, qui voient<strong>le</strong>urs performances progresser, en particulierdans <strong>le</strong> domaine des ponts thermiques.Outre l’isolation des bâtiments, <strong>le</strong> Groupedéveloppe d’autres solutions qui contribuentaux économies d’énergie, notamment <strong>le</strong>sdiodes é<strong>le</strong>ctroluminescentes (LED) pourl’affichage ou l’éclairage. Ces diodes sontamenées à remplacer à terme <strong>le</strong>s lampes àincandescence : el<strong>le</strong>s consomment 5 foismoins d’énergie que cel<strong>le</strong>s-ci, ont une duréede vie 10 fois supérieure et peuvent offrir unspectre lumineux proche de celui de la lumièrenaturel<strong>le</strong>. L’Activité Cristaux du Pô<strong>le</strong> MatériauxHaute Performance est aujourd’hui l’undes <strong>le</strong>ader du marché des substrats saphirhaute qualité pour LED. En octobre 2006, undes centres de recherche du Groupe a signéun partenariat déterminant sur ce sujet (voirencadré).<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> conduit unpartenariat avec BluGlass pour<strong>le</strong> développement des diodesé<strong>le</strong>ctroluminescentes (LED)En octobre dernier, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Recherche,un des centres de recherche duGroupe, a signé un partenariat avec la« jeune pousse » australienne BluGlass,dont l’objectif est la réalisation deLED à bas coût sur substrat de verre.La réussite d’un tel projet pourraitpermettre une utilisation plus large etplus rapide des LED dans l’éclairagegénéral de l’habitat.1.2. LA SENSIBILISATIONDES ACTEURSa) Les col<strong>le</strong>ctifsFace aux défis représentés par <strong>le</strong> réchauffementclimatique, <strong>le</strong> Groupe a adopté unedémarche pro-active pour sensibiliser l’opinionpublique sur <strong>le</strong> danger des émissions deCO 2par <strong>le</strong>s bâtiments.Dès 2003, <strong>le</strong> Groupe a pris l’initiative, enFrance, à travers ses activités d’Isolation (SGIsover, SG Ecophon, SG Eurocoustic) et de <strong>Vitrage</strong>(SG Glass) de la fondation du col<strong>le</strong>ctif« Isolons la Terre contre <strong>le</strong> CO 2», relayéepar une grande campagne de presse. Cetteannée, c’est à la création du label Effinergiepour une meil<strong>le</strong>ure efficacité énergétiquedes bâtiments que <strong>le</strong> Groupe a directementcontribué : créé sur la base d’autres labelsdéjà existants auxquels a participé <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> dans d’autres pays étrangers (Minergieen Suisse), ce label dépasse de loin l’objectifdu facteur 4 (réduction des émissionsde CO 2par 4) fixé pour 2050. Le Groupe asu fédérer, au sein de ces initiatives, tous <strong>le</strong>sacteurs concernés : professionnels du bâtiment<strong>le</strong>ader dans <strong>le</strong>urs métiers, pouvoirspublics, col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s et <strong>le</strong> secteur bancaire.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a ainsi pu donner l’impulsionnécessaire :• Pour faire évoluer la règ<strong>le</strong>mentation enfaveur de bâtiments plus efficaces d’unpoint de vue énergétique – à la fois pour <strong>le</strong>s


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> participe à un guide pour une vil<strong>le</strong> et des bâtiments durab<strong>le</strong>sTrois sociétés du Groupe - <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Glass - ont participé à la rédaction d’un livre, The Sustainab<strong>le</strong> Design HandbookChina, présentant <strong>le</strong>s matériaux de construction aujourd’hui disponib<strong>le</strong>s et permettantde réduire l’impact environnemental des bâtiments. Réalisé par <strong>le</strong> CSTB (CentreScientifique et Technique du Bâtiment) en France, ce guide a été édité en anglais eten chinois, à la demande du ministère chinois de la Construction. Il est composé de400 pages consacrées au Développement Durab<strong>le</strong> Urbain applicab<strong>le</strong> à la vil<strong>le</strong>chinoise. Des chercheurs, des ingénieurs, des urbanistes et des architectes, françaiset chinois, ont participé à sa réalisation. Son but est de transférer sur <strong>le</strong>marché chinois la démarche française de construction durab<strong>le</strong> en faisant appelaux savoir-faire et produits français et européens.constructions neuves, mais aussi pour <strong>le</strong>srénovations, à travers la création d’un diagnosticde performance énergétique. Eneffet, <strong>le</strong>s bâtiments que nous construisonsou rénovons aujourd’hui seront sans douteencore là à l’échéance du facteur 4 ;• Pour rendre possib<strong>le</strong> <strong>le</strong> financement de tel<strong>le</strong>sdémarches, à travers la mobilisation dusecteur bancaire.Deux associations sœurs du col<strong>le</strong>ctif françaissont nées en 2005 en Belgique (Isoterra)et aux Pays-Bas (Spaar het klimaat), sousl’impulsion des filia<strong>le</strong>s loca<strong>le</strong>s de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover. Enfin, une initiative similairea éga<strong>le</strong>ment été lancée en Al<strong>le</strong>magne, oùIsover G+H a mis en place une action delutte contre <strong>le</strong> CO 2, appelé CO 2NTRA.b) Le rô<strong>le</strong> de la Distribution BâtimentLe Pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment s’adresseavant tout aux professionnels du bâtiment.Pour cette raison, il peut jouer un rô<strong>le</strong> centraldans la sensibilisation de ce public à l’intégrationd’une démarche environnementa<strong>le</strong> dans<strong>le</strong> choix et la mise en œuvre des matériaux deconstruction.Par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> magazine trimestriel dédiéaux professionnels partenaires de Point.P,intitulé Carnets de Chantier, consacre danschaque numéro une rubrique complète audéveloppement durab<strong>le</strong>. Dans <strong>le</strong> mêmeordre d’idées, Point.P propose, depuis quelquesannées, un service payant de déchetteriesqui encourage une prise de conscience desprofessionnels sur ces sujets, et qui en rendla mise en œuvre plus aisée et plus sûre.Le Pô<strong>le</strong> a ouvert à l’été 2006, au Royaume-Uni, son premier point de vente destinéaux énergies renouvelab<strong>le</strong>s, Greenworks(voir encadré). D’autres ouvertures sont prévuesà travers <strong>le</strong> Royaume-Uni.L’ouverture du premier magasinGreenworksComposé d’un espace d’informationpour <strong>le</strong>s professionnels, d’une petitesal<strong>le</strong> d’exposition et d’un entrepôt pour<strong>le</strong> stockage des produits, <strong>le</strong> premierpoint de vente Greenworks propose auxprofessionnels des sessions de formationsur la nature des produits “énergiesrenouvelab<strong>le</strong>s”, qui réclament uneconnaissance et une expertise particulières.Les premiers produits vendus àGreenworks sont des capteurs solairesthermiques, des panneaux photovoltaïqueset autres matériels solaires, despompes à cha<strong>le</strong>ur, des éoliennes, deschauffages Unico et des systèmes derefroidissement, des col<strong>le</strong>cteurs d’eaude pluie, et des chaudières biomasse.2. PROMOUVOIR LESÉNERGIES RENOUVELABLESLe Groupe contribue, par certains produits etplusieurs projets de recherche & développement,à la production d’énergies alternativesà l’énergie fossi<strong>le</strong>, et en particulier à l’essordes énergies renouvelab<strong>le</strong>s.2.1. L’ÉNERGIE SOLAIREConcernant l’énergie solaire photovoltaïque,l’année 2006 a été marquée parl’annonce de la constitution d’une sociétécommune entre <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et <strong>le</strong> groupemondial spécialisé en énergie et en produitspétrochimiques Shell. Résultat d’un protoco<strong>le</strong>de co-développement technologiqueconclu en février 2006, la société AVANCISdémarrera sa production en 2008 dans sonusine à Torgau en Al<strong>le</strong>magne (Saxe), dontla capacité initia<strong>le</strong> de 20MW sera rapidementaugmentée. Les panneaux photovoltaïquesproduits par AVANCIS utiliserontla technologie CIS. Développée par Shell,cette technologie innovante est basée sur <strong>le</strong>dépôt d’une couche mince de Cuivre-Indium-Sélénium sur un substrat de verre,et s’affranchit du traditionnel silicium.El<strong>le</strong> permet d’atteindre des rendementsé<strong>le</strong>ctriques é<strong>le</strong>vés, ainsi que des coûts deproduction très compétitifs. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong><strong>Vitrage</strong> apportera sa maîtrise industriel<strong>le</strong>des technologies de couches minces et detransformation des vitrages. La nouvel<strong>le</strong>usine d’AVANCIS sera implantée à proximitéimmédiate des lignes industriel<strong>le</strong>s de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass sur <strong>le</strong> site de Torgau.Le Groupe est dès à présent un fournisseurimportant de produits et solutionspour l’industrie photovoltaïque : creusetsen quartz pour la fusion et poudres céramiquespour la découpe des lingots de silicium,films fluoropolymères, et bien sûr verreAlbarino à haut rendement.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -112>113


Rapport d’activitésur l’exercice 2006Les capteurs solaires thermiques transformentquant à eux <strong>le</strong> rayonnement du pour la Construction, mais aussi, en aval,du Groupe : Renforcement, <strong>Vitrage</strong>, Produitsso<strong>le</strong>il non pas en é<strong>le</strong>ctricité, mais en eau Distribution Bâtiment.chaude sanitaire ou en chauffage des2.2. LA PILE À COMBUSTIBLEbâtiments. Au salon Interclima de janvierLes pi<strong>le</strong>s à combustib<strong>le</strong> à oxyde solide sont2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Distribution Bâtimentdes systèmes composés de différentes couchesde céramiques fonctionnel<strong>le</strong>s qui ont laa présenté un prototype de capteur solairerévolutionnaire : l’absorbeur de cha<strong>le</strong>ur estcapacité de convertir directement l’énergiecomposé de deux plaques de Twintex thermoformées(matériau composite associant La combinaison de production d’é<strong>le</strong>ctricitéchimique en énergie é<strong>le</strong>ctrique et en cha<strong>le</strong>ur.fibres de verre et de polypropylène), qui se et de récupération de cha<strong>le</strong>ur (cogénération)substituent aux tuyaux de cuivre des capteursplans traditionnels. 100 % anticorrotiquesde l’ordre de 80 % (à comparer avecpermet d’atteindre des rendements énergésionet 100 % recyclab<strong>le</strong>, plus léger malgré 30-40 % pour <strong>le</strong>s technologies classiquessa contenance très supérieure, ce capteur de la pi<strong>le</strong> à combustib<strong>le</strong> organique ou desnouvel<strong>le</strong> génération marque un progrès centra<strong>le</strong>s à gaz ou à charbon actuel<strong>le</strong>s).technique significatif. Une plaque de verre Afin d’accélérer la mise sur <strong>le</strong> marché deest placée au dessus de l’absorbeur pour y cette technologie, <strong>le</strong> Centre de recherche &créer un effet de serre. En mars 2006, l’ActivitéRenforcement & Composites a acquis riaux Haute Performance) a conclu, en octo-développement de Northboro (Pô<strong>le</strong> Maté-la technologie qu’el<strong>le</strong> avait co-développée bre, un partenariat avec <strong>le</strong> laboratoire Jülichavec la « jeune pousse » MIS (Méditerranée (FZ Jülich). Fort de quinze ans de rechercheIndustries Solaires). Ce capteur permet d’associer<strong>le</strong>s compétences de plusieurs métiers SOFC céramique, ce laboratoire nationa<strong>le</strong>t développement sur la technologie des<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> se rapproche des « jeunes pousses »dans <strong>le</strong> domaine des technologies propresLe Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance a conclu un partenariat stratégique avec <strong>le</strong>fonds de capital-risque californien NGEN II. NGEN a finalisé en septembre 2006une deuxième <strong>le</strong>vée de capitaux de 180 millions de dollars. L’objectif de ce nouveaufonds est de sé<strong>le</strong>ctionner et de soutenir des « jeunes pousses » dans <strong>le</strong> domainedes technologies propres et du développement durab<strong>le</strong>, basées en particulier sur denouveaux matériaux. Parmi <strong>le</strong>s secteurs concernés on peut citer <strong>le</strong>s énergies nouvel<strong>le</strong>s,la dépollution, ou encore l’habitat durab<strong>le</strong>.Cette collaboration avec NGEN permettra à <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> de repérer plus précocementcertaines technologies de rupture afin d’initier, d’appuyer ou d’accélérer desgrands projets d’innovation du Groupe. L’objectif du Groupe est de développer despartenariats avec des « jeunes pousses », afin de faire bénéficier son dispositif d’innovationde l’apport de technologies externes de pointe et de permettre aux « jeunespousses » d’accéder à la puissance d’industrialisation ou de distribution d’un Groupeinternational et <strong>le</strong>ader dans ses métiers.majeur basé à Cologne (Al<strong>le</strong>magne) obtient<strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs résultats au monde en matièrede performance de « stacks » (modu<strong>le</strong>s quicomposent la pi<strong>le</strong> à combustib<strong>le</strong>). Ce partenariatpermettra de tirer parti des atouts dela technologie de FZ Jülich et de l’expertisedes matériaux et de la fabrication de céramiquesde <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Il prévoit la miseen œuvre d’un programme de développementconjoint destiné à commercialiser unetechnologie offrant une production d’énergierentab<strong>le</strong> et respectueuse de l’environnement.2.3. L’ÉNERGIE ÉOLIENNE<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> fabrique des fils et des tissusde verre destinés au renforcement despâ<strong>le</strong>s d’éolienne. Les spécificités techniquesdes pâ<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s impératifs de qualité et derégularité qu’el<strong>le</strong>s exigent en font une activitéà haute va<strong>le</strong>ur ajoutée, à laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s fibresde verre apportent la meil<strong>le</strong>ure réponse.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> réalise déjà 53 millions d’eurosde chiffre d’affaires dans ce secteur (en haussede 40 % par rapport à 2005) qui continueà se développer rapidement.Par ail<strong>le</strong>urs, dans <strong>le</strong> domaine de l’hydroé<strong>le</strong>ctricitépar exemp<strong>le</strong>, la Canalisation fournitdes tuyaux destinés au marché norvégiendes micro-centra<strong>le</strong>s hydrauliques. Enfin, <strong>le</strong>Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance participe


éga<strong>le</strong>ment à d’autres développements dans<strong>le</strong> domaine de la production ou de la récupérationd’énergie. Il a développé des tui<strong>le</strong>s pourla chambre de combustion des turbines àgaz de grande puissance, qui permettentd’augmenter <strong>le</strong>s températures et d’atteindredes rendements énergétiques record. Ce Pô<strong>le</strong>fabrique et commercialise éga<strong>le</strong>ment destui<strong>le</strong>s en carbure de silicium optimisées pourl’incinération des déchets avec récupérationd’énergie.3. CONCEVOIR DESVÉHICULES PLUS PROPRES3.1. DES VITRAGES AUTOMOBILESPLUS PERFORMANTS ET PLUSLÉGERSLes pare-brise athermiques fabriqués par<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit permettent, par rapportà un vitrage classique, de diminuer de 20 %la consommation d’air conditionné et de 3 %la consommation d’énergie. Le procédé defabrication consiste à insérer dans un verrefeuil<strong>le</strong>té une couche métallique permettantde réfléchir la cha<strong>le</strong>ur. Dans une configurationstandard, un tel pare-brise permet deréduire <strong>le</strong>s émissions de CO 2de 200 kg tous<strong>le</strong>s 100 000 km.De même, pour <strong>le</strong>s autres vitres d’un véhicu<strong>le</strong>,<strong>le</strong>s vitrages teintés et <strong>le</strong>s vitrages réfléchissantspermettent par absorption ou parréf<strong>le</strong>xion de minimiser la transmission thermique,et donc de réduire significativementl’utilisation de la climatisation. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>svitrages minces qui commencent à pénétrer<strong>le</strong> marché, plus légers que <strong>le</strong>s vitrages traditionnels,répondent au souci des constructeursde diminuer <strong>le</strong> poids des véhicu<strong>le</strong>s etdonc la consommation de carburant.Enfin, <strong>le</strong>s vitrages automobi<strong>le</strong>s contribuentéga<strong>le</strong>ment à la réduction des consommationsde carburant à travers <strong>le</strong>ur aérodynamisme,qui fait l’objet de travaux de rechercheimportants au sein du Groupe.À noter éga<strong>le</strong>ment que d’importants effortsde recherche & développement sont portéspour optimiser <strong>le</strong> recyclage de ces vitragesautomobi<strong>le</strong>s, à travers des systèmes demodu<strong>le</strong>s – voire de sous-modu<strong>le</strong>s – prêts àdémonter et qui rendent <strong>le</strong> recyclage plusaisé et moins coûteux.3.2. LE FILTRE À PARTICULESLe Groupe a démarré fin 2005 à Rödental(Al<strong>le</strong>magne), une ligne de fabrication de filtresà particu<strong>le</strong>s en carbure de silicium pourmoteur Diesel. Par <strong>le</strong>ur grande efficacité dansl’élimination des résidus de combustion, cesnouveaux filtres, associés à des technologiesde contrô<strong>le</strong> moteur avancées, permettentd’éliminer 99,99 % des particu<strong>le</strong>s carbonéesémises par <strong>le</strong> moteur, et dont la nocivitéen terme de santé publique est désormaisreconnue. Les premières ventes de ces filtres<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> sont <strong>le</strong> résultat d’un travail delongue ha<strong>le</strong>ine des équipes de recherche etdéveloppement, et de l’exploitation de nombreuxbrevets déposés par <strong>le</strong> Groupe depuis1998.Le marché des filtres à particu<strong>le</strong>s est unmarché en forte croissance. Les moteursDiesel constituent une des meil<strong>le</strong>ures solutionsà moyen et long terme pour la propulsiondes véhicu<strong>le</strong>s automobi<strong>le</strong>s, et ce enraison de <strong>le</strong>ur grande efficacité énergétique.Toutefois, cette solution ne sera pérennequ’à la condition de maîtriser <strong>le</strong>s solutionspolluantes, ce qui nécessite l’adjonction defiltres. Ainsi, <strong>le</strong>s différentes rég<strong>le</strong>mentationssur <strong>le</strong>s émissions à l’échappement imposentprogressivement l’utilisation des filtresà particu<strong>le</strong>s : la récente décision du Par<strong>le</strong>mentEuropéen pour <strong>le</strong>s rég<strong>le</strong>mentationsEuro5/6 (2009/2012), de même que <strong>le</strong>snormes américaines US EPA pour 2007 et2010 et <strong>le</strong>s normes japonaises pour 2009,visent à généraliser l’application des filtres àparticu<strong>le</strong>s. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est aujourd’hui l’undes principaux acteurs de ce secteur, aveccomme atout important <strong>le</strong> fait qu’il produiselui-même la matière première du filtre céramique: la poudre de carbure de silicium.3.3. DES CARROSSERIES PLUSLÉGÈRESLes fils de verre entrent dans la fabricationde matériaux composites qui sont largementutilisés dans <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s (pièces destructure, carrosserie, habitac<strong>le</strong>). Par <strong>le</strong>urlégèreté - qui induit une économie de carburantet la réduction des émissions de CO 2- associée à <strong>le</strong>urs propriétés de résistanceaux chocs ou aux hautes températures, cescomposites répondent à la fois aux exigencesde performances, de sécurité et d’écologie.À titre d’exemp<strong>le</strong>, on considère qu’unepoutre de pare-chocs en composite thermoplastiquepermet d’économiser 20 %du poids par rapport à une même pièce enacier. Aujourd’hui, <strong>le</strong>s composites représentent5 % du poids des véhicu<strong>le</strong>s et cette partcroît au détriment des autres matériauxd’environ 5 % par an.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -114>115


Rapport d’activitésur l’exercice 20064. FACILITER L’ADDUCTIONET LE TRAITEMENT DEL’EAUETDEL’AIR4.1. L’ADDUCTION D’EAUDe par <strong>le</strong>ur fonction, <strong>le</strong>s produits de la Canalisationrépondent à un enjeu importantdu développement durab<strong>le</strong> : transporterl’eau potab<strong>le</strong> et évacuer <strong>le</strong>s eaux usées. Lepremier champ d’action de cette activitéest l’installation de réseaux d’eau potab<strong>le</strong>s.Depuis une vingtaine d’années, une nouvel<strong>le</strong>application est apparue. Au fur et à mesureque se développent <strong>le</strong>s métropo<strong>le</strong>s des paysdu Sud, il a fallu chercher de plus en plus loin<strong>le</strong>ur approvisionnement en eau. Les tuyauxde grand diamètre (jusqu’à deux mètres)réalisés par l’Activité Canalisation sont utiliséspour acheminer l’eau potab<strong>le</strong> sur desdizaines, voire des centaines de kilomètresvers <strong>le</strong>s grandes vil<strong>le</strong>s. Dans de nombreuxpays, ces conduites répondent à un besoinvital. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM a remporté unedizaine de grands contrats au Moyen-Orient,en Amérique latine et en Afrique, pour desdistances allant de 43 km au Salvador à138 km pour l’adduction d’eau de Dakar,et des volumes livrés pouvant dépasser400 000 tonnes (pour <strong>le</strong> projet Shuweihatà Abu Dhabi).Les produits du Groupe répondent bien àcette nouvel<strong>le</strong> demande : la fonte est unmatériau particulièrement sûr et durab<strong>le</strong>(plusieurs conduites centenaires l’ontdémontré, à Prague et Montevideo, notamment),qui demande très peu d’entretien etpeut être mis en place dans tous <strong>le</strong>s typesde sols. De plus, grâce au système d’emboîtement,la pose des tuyaux de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>exige très peu de moyens techniques. D’unpoint de vue environnemental, <strong>le</strong>s progrèsréalisés sur la maîtrise des procédés de centrifugationde la fonte ducti<strong>le</strong> ont permis deréduire <strong>le</strong> poids des tuyaux standard de 15à 20 % selon <strong>le</strong>s gammes en 15 ans, cequi induit une baisse correspondante de laconsommation d’énergie et de coke et unediminution des émissions de CO 2lors de lafabrication de ces tuyaux. L’introduction d’unnouveau revêtement extérieur actif a permisde plus d’augmenter très significativement ladurée d’exploitation des conduites.Par ail<strong>le</strong>urs, en matière de service, outre <strong>le</strong>transport des tuyaux, l’Activité Canalisationpropose aux col<strong>le</strong>ctivités clientes un serviced’ingénierie financière, en <strong>le</strong>s accompagnantauprès des banques, des assureursou d’autres organismes financiers dans larecherche et <strong>le</strong> montage du financementde tels projets. Ce service assure éga<strong>le</strong>mentune présence et une veil<strong>le</strong> auprès des grandsbail<strong>le</strong>urs de fonds (Banque Mondia<strong>le</strong>, banquesrégiona<strong>le</strong>s de développement, Fondseuropéens ou arabes…) et met au service deses clients sa connaissance de ces organismeset de <strong>le</strong>urs procédures.4.2. LE TRAITEMENT DE L’EAU ETDE L’AIRPour <strong>le</strong> traitement de l’eau pour usagedomestique, <strong>le</strong> Groupe fournit des composantspour <strong>le</strong>s appareils de traitement parultra-vio<strong>le</strong>t des eaux usées, eau potab<strong>le</strong>, eaude piscine. Les tubes en quartz transparents,fabriqués par <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance,ont pour avantage de permettrede détruire <strong>le</strong>s bactéries sans ajout de substanceschimiques et donc sans impact nocifpour l’environnement.Dernier-né des produits PAM, Ivoire® est unsystème innovant qui facilite la gestion et <strong>le</strong>contrô<strong>le</strong> des réseaux enterrés de canalisationspour l’eau et l’assainissement en équipant<strong>le</strong>s pièces de voirie d’une puce d’identificationradiofréquence (RFID) fonctionnant sansénergie. Ce produit a été lancé en décembre2006 lors du salon international Pollutec sur<strong>le</strong>s équipements, <strong>le</strong>s technologies et <strong>le</strong>s servicesde l’environnement.Enfin, dans <strong>le</strong> domaine du traitement del’air, <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performancea développé un filtre de purification d’air parphotocatalyse. Basé sur des filaments desilice Quartzel ® , cette technologie est unedéclinaison de cel<strong>le</strong> mise en œuvre pour Bioc<strong>le</strong>an.Ce système de purification, qui permetde détruire <strong>le</strong>s éléments organiques (odeurs,fumées, virus, bactéries…), se positionne demanière complémentaire par rapport auxtechnologies de filtration et de traitementactuel<strong>le</strong>s et permet ainsi d’assainir l’air denos espaces intérieurs.


MÉTHODOLOGIEDE REPORTINGLes données publiées dans ce chapitreconsacré au Développement Durab<strong>le</strong> chez<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> sont issues de trois systèmesde reporting Groupe distincts : <strong>le</strong> systèmed’informations socia<strong>le</strong>s en place depuis denombreuses années, <strong>le</strong> système de reportingsocial (en place depuis l’exercice 2002), et <strong>le</strong>système de reporting EHS (Environnement,Hygiène, Sécurité), dénommé Gaïa (en placedepuis l’exercice 2003).1. FONDEMENTSDU REPORTINGA. TEXTES DE RÉFÉRENCELe référentiel utilisé pour <strong>le</strong> reporting social,tout autant que pour Gaïa, a été établi encohérence avec <strong>le</strong> Pacte Mondial et la loi françaisesur <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s régulations économiquesde 2001.Reporting socialLes indicateurs sociaux ont été construitsdans une logique de stabilité afin de garantirdes comparaisons <strong>le</strong>s plus fiab<strong>le</strong>s possib<strong>le</strong>s.Ils n’ont donc pas subi de modificationsmajeures depuis <strong>le</strong>ur mise en place en 2002.Reporting EHS GaïaAfin de suivre <strong>le</strong>s évolutions des standardsinternationaux tels que <strong>le</strong> GRI et de mettre àprofit <strong>le</strong>s retours d’expérience des sites, desgroupes de travail sont organisés régulièrementpour proposer des évolutions pour<strong>le</strong>s indicateurs EHS. Ces propositions sontensuite discutées et validées lors de comitésde pilotage qui ont lieu 2 fois par an.B. PÉRIMÈTRES COUVERTSReporting socialLe reporting social compte environ 750 entitésde reporting, découpées selon la structured’activité du Groupe, ce qui permet de couvrirla quasi-totalité des sociétés consolidées. Lessociétés nouvel<strong>le</strong>ment intégrées sont comptabiliséesdans <strong>le</strong> reporting au rythme de <strong>le</strong>urintégration financière et <strong>le</strong>s sociétés cédéesdans l’année écoulée ne sont pas prises encompte.Le reporting SIS (système d’informationsocia<strong>le</strong>), portant uniquement sur <strong>le</strong>s effectifs,est réalisé mensuel<strong>le</strong>ment.Le reporting NRE, qui regroupe <strong>le</strong>s indicateurscorrespondant aux normes de la loi de2001, est effectué annuel<strong>le</strong>ment.Reporting EHS GaïaLe reporting EHS rassemb<strong>le</strong> environ 1 200entités de reporting qui regroupent l’ensemb<strong>le</strong>des établissements du Groupe (soitenviron 6 000 au total). Sont suivies toutes<strong>le</strong>s entités appartenant à des sociétésconsolidées contrôlées à plus de 50 % par<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> au à la fin de l’année du reporting.Ceci inclut dans la mesure du possib<strong>le</strong><strong>le</strong>s constructions et acquisitions et exclut <strong>le</strong>sfermetures et cessions.• Les questionnaires Sécurité, Santé &Hygiène Industriel<strong>le</strong>, Général et Safety-On-Line (SOL) visent à couvrir la totalitédes sites, et donc des employés du Groupe.Ils couvrent, éga<strong>le</strong>ment, selon <strong>le</strong>s questionnaires,<strong>le</strong>s intérimaires (questionnaires sécuritéet Safety On-Line) et <strong>le</strong>s sous-traitants(questionnaire Safety On-Line ).Pour la sécurité, <strong>le</strong> reporting est mensuel, et récapitu<strong>le</strong>tous <strong>le</strong>s accidents du mois et <strong>le</strong>ur niveaude gravité et couvre approximativement90 % des heures travaillées dans <strong>le</strong> Groupe.Un reporting ponctuel est éga<strong>le</strong>ment en placeet permet aux établissements, à travers <strong>le</strong>système SOL, de notifier systématiquementtout accident avec arrêt de travail et d’enexpliquer <strong>le</strong>s circonstances.Le questionnaire Santé & Hygiène Industriel<strong>le</strong>et <strong>le</strong> questionnaire Général sont quant à euxannuels.• Le questionnaire Environnement, lui aussiannuel, couvre <strong>le</strong>s entités dites « concernées», c’est-à-dire <strong>le</strong>s sites qui nécessitentun permis d’exploiter, ainsi que ceux dontl’impact environnemental a été jugé significatifpar la direction des activités et sociétéssous <strong>le</strong>ur contrô<strong>le</strong>.Du fait de la diversité des métiers du Groupe,tous <strong>le</strong>s indicateurs environnement existantdans Gaïa ne sont pas pertinents pour chacund’entre eux. Les indicateurs environnementauxont été regroupés par « lots » etattribués à des groupes d’entités ayant desimpacts environnementaux et des ratios (indicateursramenés à la tonne bonne) homogènes.Ces groupes d’entités sont appeléssous-périmètres environnement, dont <strong>le</strong>sprincipaux pour <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> sont :- <strong>le</strong> sous-périmètre verrier, qui inclut <strong>le</strong>s activitésdes Pô<strong>le</strong>s <strong>Vitrage</strong>s et Conditionnement,de l’Activité Renforcement (Pô<strong>le</strong> HPM) et del’Activité Isolation hors laine de roche (Pô<strong>le</strong>PPC) qui possèdent un four de fusion verrier ;- <strong>le</strong> sous-périmètre Canalisation ;- <strong>le</strong> sous-périmètre « HPM SiC » (Carbure deSilicium) ;- <strong>le</strong> sous-périmètre « HPM hors SiC et horsactivités verrières » ;- <strong>le</strong> sous-périmètre « Autres » regroupant <strong>le</strong>sentités ne figurant pas dans <strong>le</strong>s précédentssous-périmètres (mortiers industriels, usinesLapeyre, filia<strong>le</strong>s de transformation duverre…).Le principe choisi par <strong>le</strong> Groupe pour <strong>le</strong> calculdes ratios est d’utiliser <strong>le</strong>s tonnes bonnes, etnon <strong>le</strong>s tonnes tirées (pour <strong>le</strong> verre) ou coulées(pour la Canalisation).À noter que <strong>le</strong>s données 2005 n’ont pas étéretraitées selon <strong>le</strong> périmètre 2006. Cependant,dans <strong>le</strong>s commentaires sur <strong>le</strong>s évolutions,<strong>le</strong> Groupe s’efforce de distinguer, quandcela est pertinent, l’effet du changement depérimètre par rapport autres sources d’évo-R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -116>117


Rapport d’activitésur l’exercice 2006dant, dans <strong>le</strong>s commentaires sur <strong>le</strong>s évolutions,<strong>le</strong> Groupe s’efforce de distinguer, quandcela est pertinent, l’effet du changement depérimètre par rapport autres sources d’évolution.La majorité des chiffres publiés sontdonc à périmètre réel.2. CONSOLIDATION DESDONNÉESReporting socialLes processus de reporting s’organisent en3 étapes :- la saisie des données, effectuée par <strong>le</strong>scontributeurs, au niveau des sociétés ;- la validation, réalisée par <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong>des ressources humaines. El<strong>le</strong> se fait, selon<strong>le</strong>s pays, soit au niveau de la société, soit auniveau de la Délégation ;- la vérification et la consolidation, effectuéespar la Direction du Développement Social duGroupe.Reporting EHS GaïaLe processus de reporting (autant mensuelqu’annuel) s’organise en 4 étapes :- la saisie des données, effectuée par l’animateurEHS de l’entité de reporting ;- la validation, effectuée <strong>le</strong> plus fréquemmentpar <strong>le</strong> chef d’établissement ou par <strong>le</strong> coordinateurde la société ou de l’Activité ;- la vérification, effectuée par chaque Pô<strong>le</strong>, àtravers ses Directeurs EHS ;- la consolidation, effectuée par la DirectionEHS du Groupe.3. DIFFICULTÉS ET LIMITES,PROBLÈMES RENCONTRÉSReporting socialLa principa<strong>le</strong> difficulté est liée à la variété despays d’implantation du Groupe : el<strong>le</strong> reposesur la compréhension des indicateurs quisont parfois interprétés selon <strong>le</strong> contextelocal (législation ou pratiques nationa<strong>le</strong>s). Parexemp<strong>le</strong>, certaines notions françaises tel<strong>le</strong>sque <strong>le</strong>s cadres ou <strong>le</strong>s CDI ne sont pas définiesde la même manière dans d’autres pays.Cela explique donc parfois la variation dutaux de couverture de certains indicateurs,pour <strong>le</strong>squels <strong>le</strong>s informations ne sont pasdisponib<strong>le</strong>s (notamment dans <strong>le</strong>s pays où lalégislation nationa<strong>le</strong> ne suit pas <strong>le</strong>s normesde la loi française de 2001).Une autre limite du reporting social tientcette année au déploiement du nouvel outilinformatique des ressources humaines. Deslimitations techniques temporaires peuventéga<strong>le</strong>ment intervenir loca<strong>le</strong>ment. Ainsi, en2006, <strong>le</strong> cyc<strong>le</strong> de reporting a coïncidé avecl’évolution de certains sites vers un nouveausystème ressources humaines et certainsindicateurs présentent de ce fait un taux decouverture limité à 90 %.Reporting EHS GaïaComme mentionné plus haut, <strong>le</strong> reportingEHS inclut, dans la mesure du possib<strong>le</strong>, <strong>le</strong>sconstructions et acquisitions et exclut <strong>le</strong>sfermetures et cessions. Pour l’exercice 2006,l’Activité Gypse n’est pas intégrée dans <strong>le</strong>sindicateurs environnementaux (sauf pour <strong>le</strong>sdonnées sur <strong>le</strong>s quotas européens de CO 2),mais a été intégrée pour <strong>le</strong>s données relativesà la sécurité. Le reporting 2006 inclut <strong>le</strong> sitede Xuzhou Pipe, acquis en 2005.Par ail<strong>le</strong>urs, il existe des différences d’unitésde mesure entre <strong>le</strong>s métiers, dont <strong>le</strong>s donnéessont donc parfois diffici<strong>le</strong>s à agréger.Enfin, des problèmes de compréhension destermes techniques peuvent parfois apparaîtreentre <strong>le</strong>s différents pays et métiers duGroupe, par exemp<strong>le</strong> sur la notion de déchets.Depuis <strong>le</strong> lancement des outils de reportingdu Groupe, la qualité de ces reporting acontinuel<strong>le</strong>ment progressé grâce aux retoursd’expérience et à une meil<strong>le</strong>ure appropriationdes outils par <strong>le</strong>s équipes spécialisées.


ComSOMMAIREBILAN CONSOLIDÉ 120COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ 122TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE 123ÉTATS DES PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS 124TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS 125Note 1 - Principes comptab<strong>le</strong>s 127Note 2 - Évolution du périmètre de consolidation 135Note 3 - Impacts des changements de méthode et d’estimations sur <strong>le</strong>s exercices antérieurs 137Note 4 - Écarts d’acquisition 138Note 5 - Autres immobilisations incorporel<strong>le</strong>s 139Note 6 - Immobilisations corporel<strong>le</strong>s 140Note 7 - Titres mis en équiva<strong>le</strong>nce 141Note 8 - Autres actifs non courants 142Note 9 - Stocks 143Note 10 - Créances clients 143Note 11 - Autres créances 143Note 12 - Capitaux propres 143Note 13 - Paiements en actions 144Note 14 - Provisions pour retraites et avantages au personnel 145Note 15 - Impôts sur <strong>le</strong>s résultats et impots différés 149Note 16 - Autres passifs courants et non courants 151Note 17 - Dettes fournisseurs et autres dettes 152Note 18 - Facteurs de risques 152Note 19 - Endettement net 154Note 20 - Instruments financiers 157Note 21 - Détail par nature du résultat opérationnel 159Note 22 - Autres produits et charges financiers 160Note 23 - Résultat net hors plus-values 160Note 24 - Résultat par action 161Note 25 - Engagements 162Note 26 - Litiges 163Note 27 - Environnement - Hygiène - Sécurité (EHS) 165Note 28 - Relations avec <strong>le</strong>s parties liées 166Note 29 - Co-entreprises 166Note 30 - Rémunération des dirigeants 166Note 31 - Effectifs 166Note 32 - Informations sectoriel<strong>le</strong>s 167Note 33 - Principa<strong>le</strong>s sociétés consolidées par intégration 170Note 34 - Évènements postérieurs à la clôture 172R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -118>119


Bilan consolidéau 31 décembreACTIF Notes 2006 2005 2004(en millions d’euros) retraité (*) retraité (*)Écarts d’acquisition (4) 9 327 9 718 5 203Autres immobilisations incorporel<strong>le</strong>s (5) 3 202 3 196 1 804Immobilisations corporel<strong>le</strong>s (6) 12 769 12 820 9 367Titres mis en équiva<strong>le</strong>nce (7) 238 139 64Impôts différés actifs (15) 348 447 332Autres actifs non courants (8) 390 443 413Total de l’actif non courant 26 274 26 763 17 183Stocks (9) 5 629 5 535 4 808Créances clients (10) 6 301 5 813 4 754Créances d’impôts courants 66 82 155Autres créances (11) 1 390 939 912Actifs disponib<strong>le</strong>s à la vente (2) 548 0 0Disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie (19) 1 468 2 080 2 898Total de l’actif courant 15 402 14 449 13 527TOTAL DE L’ACTIF 41 676 41 212 30 710(*) Les retraitements réalisés sur <strong>le</strong>s comptes au 31 décembre 2004 et 2005 sont explicités dans la note 3.


PASSIF Notes 2006 2005 2004(en millions d’euros) retraité (*) retraité (*)Capital (12) 1 474 1 381 1 364Primes et réserve léga<strong>le</strong> 3 315 2 261 2 123Réserves et résultat consolidés 9 562 8 008 7 368Écarts de conversion 140 635 (80)Réserves de juste va<strong>le</strong>ur (20) 16 3Actions conservées (12) (306) (310) (152)Capitaux propres du Groupe 14 165 11 991 10 626Intérêts minoritaires 322 327 237Capitaux propres de l’ensemb<strong>le</strong> consolidé 14 487 12 318 10 863Dettes financières (19) 9 877 11 315 5 629Provisions pour retraites et avantages au personnel (14) 2 203 3 430 2 758Impôts différés passifs (15) 1 222 1 149 581Autres passifs non courants (16) 936 875 533Total des dettes non courantes 14 238 16 769 9 501Partie court terme des dettes financières (19) 993 922 1 338Partie court terme des autres passifs (16) 467 680 349Dettes fournisseurs (17) 5 519 4 779 3 954Dettes d’impôts courants 190 216 249Autres dettes (17) 3 336 2 835 2 307Passifs disponib<strong>le</strong>s à la vente (2) 249 0 0Emprunts à moins d’un an et banques créditrices (19) 2 197 2 693 2 149Total des dettes courantes 12 951 12 125 10 346TOTAL DU PASSIF 41 676 41 212 30 710(*) Les retraitements réalisés sur <strong>le</strong>s comptes au 31 décembre 2004 et 2005 sont explicités dans la note 3.Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -120>121


Compte de résultatconsolidéNotes Exercice Exercice Exercice(en millions d’euros) 2006 2005 2004Chiffre d’affaires et produits accessoires (32) 41 596 35 110 32 172Coût des produits vendus (21) (31 180) (26 449) (24 094)Frais généraux et de recherche (21) (6 694) (5 812) (5 317)Autres produits et charges d’exploitation (21) (8) 11 (18)Résultat d’exploitation 3 714 2 860 2 743Autres produits opérationnels (21) 184 84 47Autres charges opérationnel<strong>le</strong>s (21) (576) (390) (372)Résultat opérationnel 3 322 2 554 2 418Coût de l’endettement financier brut (676) (465) (450)Produits de trésorerie et d’équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie 51 52 64Coût de l’endettement financier net (625) (413) (386)Autres produits et charges financiers (22) (123) (156) (149)Résultat financier (748) (569) (535)Quote-part dans <strong>le</strong>s résultats des sociétés mises en équiva<strong>le</strong>nce (7) 7 10 8Impôts sur <strong>le</strong>s résultats (15) (899) (701) (616)Résultat net de l’ensemb<strong>le</strong> consolidé 1 682 1 294 1 275Résultat net part du Groupe 1 637 1 264 1 239Part revenant aux intérêts minoritaires 45 30 36Résultat par action (en euros)Nombre moyen pondéré de titres en circulation 341 048 210 336 330 568 337 253 298Résultat net par action (24) 4,80 3,76 3,67Nombre moyen pondéré et dilué de titres 363 809 234 357 338 208 356 825 103Résultat net dilué par action (24) 4,54 3,62 3,55Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.


Tab<strong>le</strong>au consolidédes flux de trésorerieNotes Exercice Exercice Exercice(en millions d’euros) 2006 2005 2004Résultat net part du Groupe 1 637 1 264 1 239Part des intérêts minoritaires dans <strong>le</strong> résultat net (*) 45 30 36Quote-part dans <strong>le</strong> résultat des sociétés mises en équiva<strong>le</strong>nce,nette des dividendes reçus (7) (2) (5) (6)Dotation aux amortissements et dépréciations d’actifs (21) 1 717 1 420 1 374Résultat des réalisations d’actifs (21) (175) (81) (40)Résultats latents liés aux variations de juste va<strong>le</strong>ur et aux paiements en actions 125 107 36Marge brute d’autofinancement 3 347 2 735 2 639Variation des stocks (9) (295) (77) (136)Variation des créances clients, des dettes fournisseurs etdes autres créances et dettes (10) (11) (17) 224 337 346Variation des créances et dettes d’impôt (15) (19) (30) 50Variation des provisions pour autres passifs et des impôts différés (15) (16) (609) (197) (171)Trésorerie provenant de l’activité 2 648 2 768 2 728Acquisitions d’immobilisations corporel<strong>le</strong>s en 2006 : (2 191),en 2005 : (1 756) , en 2004 : (1 540) ] et incorporel<strong>le</strong>s (5) (6) (2 285) (1 865) (1 620)Augmentation (diminution) des dettes sur immobilisations 61 43 64Acquisitions de titres de sociétés consolidées [ en 2006 : (571),en 2005 : (6 868), en 2004 : (623) ], nettes de la trésorerie acquise (2) (501) (6 436) (551)Acquisitions d’autres titres de participation (8) (13) (123) (34)Augmentation (diminution) des dettes sur investissements (16) (195) 376 0Investissements (2 933) (8 005) (2 141)Cessions d’immobilisations corporel<strong>le</strong>s et incorporel<strong>le</strong>s (5) (6) 208 148 162Cessions de titres de sociétés consolidées, nettes de la trésorerie cédées (2) 657 203 0Cessions d’autres titres de participation (8) 6 19 133Autres opérations de désinvestissements 16 11 (11)Désinvestissements 887 381 284(Augmentation) diminution des prêts, dépôts et prêts court terme (8) 36 96 196Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérationsd’investissement et de désinvestissement (2 010) (7 528) (1 661)Augmentation de capital (*) 1 147 155 136Part des minoritaires dans <strong>le</strong>s augmentations de capital des filia<strong>le</strong>s (*) 2 4 10(Augmentation) diminution des actions conservées (*) 29 (146) (241)Dividendes mis en distribution (*) (459) (430) (387)Dividendes versés aux minoritaires par <strong>le</strong>s sociétés intégrées (*) (33) (29) (17)Augmentation (diminution) des dividendes à payer 0 (9) 0Augmentation (diminution) des banques créditrices et autres emprunts à court terme (462) 291 36Augmentation (diminution) des dettes financières (1 412) 4 017 (620)Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations de financement (1 188) 3 853 (1 083)Augmentation (diminution) nette de la trésorerie (550) (907) (16)Incidence des variations monétaires sur la trésorerie (47) 89 1Disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie classées en actifs disponib<strong>le</strong>s à la vente (2) (15) 0 0Disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie en début de période 2 080 2 898 2 913Disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie en fin de période 1 468 2 080 2 898(*) Références au tab<strong>le</strong>au de variation des capitaux propres consolidés.Les montants des encaissements et décaissements d’impôts et d’intérêts financiers ne figurent pas au tab<strong>le</strong>au consolidé des flux de trésorerie. Toutefois, afin d’être en conformité avec la norme IAS 7,ces informations sont reprises dans <strong>le</strong>s notes annexes 15 et 22.Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -122>123


État des produitset chargescomptabilisésLe Groupe ayant opté pour l’imputation des écarts actuariels en capitaux propres, <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au ci-dessous récapitu<strong>le</strong> <strong>le</strong>s produits et chargescomptabilisés en variation des capitaux propres, conformément à l’IAS19 paragraphe 93B.Notes Exercice Exercice Exercice(en millions d’euros) 2006 2005 2004Résultat net (part du Groupe) 1 637 1 264 1 239Écarts actuariels nets d’impôts (3) 293 (227) 19Écarts de conversion (495) 715 (80)Variation de juste va<strong>le</strong>ur (36) 10 (28)Autres 0 (20) (3)Produits et charges reconnus directement en capitaux propres (238) 478 (92)Total des produits et charges (part du Groupe) 1 399 1 742 1 147Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.


Tab<strong>le</strong>au de variationdes capitaux propresconsolidés(en nombre d’actions)(en millions d’euros)Composant En circulation Capital Primes Réserves Écarts Réserves Actions Capitaux Intérêts Capitaux<strong>le</strong> capital et et de de juste conser- propres mino- propresRéserve résultat conver- va<strong>le</strong>ur vées du ritaires de l’enléga<strong>le</strong>consolidé sion Groupe semb<strong>le</strong>consolidéCapitaux propresau 1 er janvier 2004 347 824 967 336 185 581 1 391 2 381 6 515 0 31 (313) 10 005 209 10 214Retraitements sur exercices antérieurs (note 3) (66) (66) (66)Capitaux propresau 1 er janvier 2004 retraités 347 824 967 336 185 581 1 391 2 381 6 449 0 31 (313) 9 939 209 10 148Écarts de conversion (80) (80) (2) (82)Variations de juste va<strong>le</strong>ur (28) (28) (28)Variation des écarts actuariels nets d’impôts 19 19 19Variations de périmètre et autres mouvements (3) 0 (3) 1 (2)Produits et charges reconnus directementen capitaux propres 0 0 0 0 (16) (80) (28) (92) 1 (93)Résultat de la période 1 239 1 239 36 1 275Total des produits et charges de la période 0 0 1 255 (80) (28) 0 1 147 35 1 182Augmentation de capital- Plan d’Épargne Groupe 4 099 192 4 099 192 16 112 128 128- Options de souscription d’actions 345 700 345 700 2 6 8 8- Autres 0 10 10Dividendes distribués (par action : 1,15 ) (387) (387) (17) (404)Actions rachetées (6 730 702) (280) (280) (280)Actions annulées (11 281 859) (45) (376) 421 0Actions revendues 1 227 819 19 20 39Paiements en actions 32 32 32Capitaux propresau 31 décembre 2004 retraités (*) 340 988 000 335 127 590 1 364 2 123 7 368 (80) 3 (152) 10 626 237 10 863Écarts de conversion 715 715 37 752Variations de juste va<strong>le</strong>ur (3) 13 10 10Variation des écarts actuariels nets d’impôts (227) (227) (227)Variations de périmètre et autres mouvements (20) (20) 48 28Produits et charges reconnus directementen capitaux propres 0 0 0 0 (250) 715 13 0 478 85 563Résultat de la période 1 264 1 264 30 1 294Total des produits et charges de la période 0 0 1 014 715 13 0 1 742 115 1 857Augmentation de capital- Plan d’Épargne Groupe 4 267 470 4 267 470 17 138 155 155- Options de souscription d’actions 800 800 0 0- Autres 0 4 4Dividendes distribués (par action : 1,28 ) (430) (430) (29) (459)Actions rachetées (4 423 117) (210) (210) (210)Actions annulées 0 0Actions revendues 1 900 366 12 52 64 64Paiements en actions 44 44 44Capitaux propresau 31 décembre 2005 retraités (*) 345 256 270 336 873 109 1 381 2 261 8 008 635 16 (310) 11 991 327 12 318R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -124>125


Tab<strong>le</strong>au de variationdes capitaux propres consolidés(en nombre d’actions)(en millions d’euros)Composant En circulation Capital Primes Réserves Écarts Réserves Actions Capitaux Intérêts Capitaux<strong>le</strong> capital et et de de juste conser- propres mino- propresRéserve résultat conver- va<strong>le</strong>ur vées du ritaires de l’enléga<strong>le</strong>consolidé sion Groupe semb<strong>le</strong>consolidéÉcarts de conversion (495) (495) (17) (512)Variations de juste va<strong>le</strong>ur (36) (36) (36)Variation des écarts actuariels nets d’impôts 293 293 293Variations de périmètre et autres mouvements 0 (2) (2)Produits et charges reconnusdirectement en capitaux propres 0 0 293 (495) (36) 0 (238) (19) (257)Résultat de la période 1 637 1 637 45 1 682Total des produits et charges de la période 0 0 1 930 (495) (36) 0 1 399 26 1 425Augmentation de capital- Plan d’Épargne Groupe 5 399 291 5 399 291 22 198 220 220- Options de souscription d’actions 342 550 342 550 1 11 12 12- Autres 17 421 612 17 421 612 70 845 915 2 917Dividendes distribués (par action : 1,36 ) (459) (459) (33) (492)Actions rachetées (1 976 708) (110) (110) (110)Actions annulées 0 0Actions revendues 3 620 201 25 114 139 139Paiements en actions 58 58 58Capitaux propres au 31 décembre 2006 368 419 723 361 680 055 1 474 3 315 9 562 140 (20) (306) 14 165 322 14 487(*) Les retraitements réalisés sur <strong>le</strong>s comptes au 31 décembre 2004 et 2005 sont explicités dans la note 3.Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.


Annexe auxcomptes consolidésNOTE 1PRINCIPES COMPTABLESAPPLICATION ET INTERPRÉTATION DES NORMES ET RÉGLEMENTSLes états financiers consolidés de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et deses filia<strong>le</strong>s (l’ensemb<strong>le</strong> constituant « Le Groupe ») sont établis en conformitéavec <strong>le</strong>s normes comptab<strong>le</strong>s internationa<strong>le</strong>s (« normes IFRS ») tel<strong>le</strong>squ’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2006.Les normes comptab<strong>le</strong>s internationa<strong>le</strong>s ont été appliquées avec effetrétrospectif dans <strong>le</strong> bilan d’ouverture à la date de transition (1 er janvier2004), à l’exception de certaines exemptions facultatives ou obligatoiresprévues dans la norme IFRS 1 (« Première application des normesIFRS »). Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> Groupe a choisi d’appliquer au 1 er janvier 2004<strong>le</strong>s normes IAS 32 et IAS 39 relatives aux instruments financiers et lanorme IFRS 2 relative aux paiements en actions.Les méthodes comptab<strong>le</strong>s appliquées sont identiques à cel<strong>le</strong>s appliquéesdans <strong>le</strong>s états financiers annuels aux 31 décembre 2004 et2005, à l’exception du changement de méthode décrit ci-après.Le Groupe a choisi d’appliquer au 1 er janvier 2006 l’option de la normeIAS 19 (paragraphes 93A à 93D) relative au traitement des écartsactuariels sur <strong>le</strong>s provisions pour engagement de retraite et prévoyancedes retraités. En conséquence, <strong>le</strong>s écarts actuariels, qui étaient précédemmentamortis selon la méthode dite « du corridor » en fonction de ladurée d’activité ou de vie moyenne du personnel bénéficiant du régime,sont désormais immédiatement reconnus dans <strong>le</strong>s comptes consolidésen contrepartie d’une variation des capitaux propres. L’incidence de cechangement de méthode sur <strong>le</strong>s comptes est présenté en note 3.Les normes, interprétations et amendements aux normes publiées, quisont d’application obligatoire en 2006 (voir tab<strong>le</strong>au ci-après), n’ont pasd’incidence significative sur <strong>le</strong>s comptes du Groupe.Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s normes, interprétations et amendements àdes normes existantes et applicab<strong>le</strong>s aux périodes comptab<strong>le</strong>s ouvertesà compter du 1 er janvier 2007 ou postérieurement (voir tab<strong>le</strong>auci-après) n’ont pas été adoptées par anticipation par <strong>le</strong> Groupe.La préparation de comptes consolidés conformes aux normes IFRSnécessite la prise en compte par la direction d’hypothèses et d’estimationsqui affectent <strong>le</strong>s montants d’actifs et de passifs figurant au bilan,<strong>le</strong>s actifs et <strong>le</strong>s passifs éventuels mentionnés dans l’annexe, ainsi que<strong>le</strong>s charges et <strong>le</strong>s produits du compte de résultat. Il est possib<strong>le</strong> que<strong>le</strong>s montants effectifs se révélant ultérieurement soient différents desestimations et des hypothèses retenues.Les estimations et hypothèses principa<strong>le</strong>s décrites dans cette annexeconcernent l’évaluation des engagements de retraite, <strong>le</strong>s tests de va<strong>le</strong>urdes actifs, <strong>le</strong>s paiements en actions et la valorisation des instrumentsfinanciers. Ces estimations sont revues à la clôture et des tests sontréalisés afin de mesurer la sensibilité de ces estimations.Ces états financiers ont été arrêtés <strong>le</strong> 22 mars 2007 par <strong>le</strong> Conseild’administration et seront soumis à l’Assemblée Généra<strong>le</strong> des actionnairespour approbation. Ils sont exprimés en millions d’euros.TABLEAU RÉCAPITULATIF DES NOUVELLES NORMES, INTERPRÉTATIONS ET AMENDEMENTS AUX NORMES PUBLIÉESNormes, interprétations et amendements à des normes existantes d’application obligatoire en 2006IAS 19Révision limitée de la norme concernant <strong>le</strong>s écarts actuariels, <strong>le</strong>s régimes groupe et <strong>le</strong>s informations à fournir en annexeIAS 21Amendement relatif à l’investissement net dans une entité à l’étrangerIAS 39Révision de la norme sur <strong>le</strong>s instruments financiersIFRS 6Prospection et évaluation de ressources minéra<strong>le</strong>sIFRIC 4Conditions permettant de déterminer si un accord contient une locationIFRIC 5Droits aux intérêts émanant de fonds de gestion dédiés au remboursement des coûts de démantè<strong>le</strong>ment et de remise en état des sitesIFRIC 6Passif résultant de la participation à un marché spécifique – déchets d’équipements é<strong>le</strong>ctriques et é<strong>le</strong>ctroniquesNormes, interprétations et amendements à des normes existantes applicab<strong>le</strong>s aux périodes comptab<strong>le</strong>s ouvertes à compter du 1 er janvier 2007 ou postérieurementIFRS 7Instruments financiers : informations à fournirIAS 1Amendement relatif à l’information à fournir sur <strong>le</strong> capitalIFRIC 7 Modalités pratiques de retraitement des états financiers selon IAS 29IFRIC 8 Champ d’application d’IFRS 2IFRIC 9Réévaluation des dérivés incorporésIFRIC 10Information financière intermédiaire et dépréciationR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -126>127


Annexe auxcomptes consolidésPÉRIMETRE ET MÉTHODES DE CONSOLIDATIONPérimètreLes états financiers consolidés du Groupe comprennent <strong>le</strong>s comptes de laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et de toutes ses filia<strong>le</strong>s contrôlées, des sociétéscontrôlées conjointement et des sociétés sous influence notab<strong>le</strong>.Les évolutions significatives du périmètre de consolidation du Groupepour l’exercice 2006 sont présentées en note 2. Une liste des principa<strong>le</strong>sfilia<strong>le</strong>s consolidées au 31 décembre 2006 est présentée en note 33.Méthodes de consolidationLes sociétés dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong> Groupe exerce <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> exclusif directementou indirectement sont intégrées globa<strong>le</strong>ment.Les sociétés contrôlées conjointement sont consolidées par intégrationproportionnel<strong>le</strong>. Le Groupe n’a pas retenu l’option de la normeIAS 31 qui conduit à comptabiliser <strong>le</strong>s sociétés détenues conjointementselon la méthode de la mise en équiva<strong>le</strong>nce, et a maintenu laméthode de l’intégration proportionnel<strong>le</strong>.Les sociétés dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong> Groupe exerce une influence notab<strong>le</strong>,directe ou indirecte, sont mises en équiva<strong>le</strong>nce.Regroupements d’entreprisesLes principes comptab<strong>le</strong>s suivis dans <strong>le</strong> cadre des regroupementsd’entreprises sont conformes à la norme IFRS 3 et sont explicitésdans <strong>le</strong>s paragraphes relatifs aux droits de vote potentiels, aux engagementsd’achats d’actions et aux écarts d’acquisition.Droits de vote potentiels et engagements d’achats d’actionsLes droits de vote potentiels constitués par des options d’achat surdes minoritaires sont pris en considération dans l’appréciation ducontrô<strong>le</strong> exclusif par <strong>le</strong> Groupe uniquement lorsque ces options sontimmédiatement exerçab<strong>le</strong>s.Lorsqu’il existe des options croisées d’achat et de vente contractéesavec un minoritaire sur des titres d’une société dont <strong>le</strong> Groupe détient<strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>, <strong>le</strong> Groupe prend en compte la détention en résultant dans<strong>le</strong> calcul des pourcentages d’intérêts. Cette position conduit à reconnaîtredans <strong>le</strong>s comptes une dette sur investissement correspondantà la va<strong>le</strong>ur actualisée du prix d’exercice estimé de l’option de venteen contrepartie d’une diminution des intérêts minoritaires et de laconstatation d’un écart d’acquisition. La variation ultérieure de justeva<strong>le</strong>ur de la dette est enregistrée en écart d’acquisition.Actifs et passifs disponib<strong>le</strong>s à la vente – abandon d’activitéLes actifs et passifs qui sont immédiatement disponib<strong>le</strong>s pour êtrevendus, et dont la vente est hautement probab<strong>le</strong>, sont classés enactifs et passifs disponib<strong>le</strong>s à la vente. Quand plusieurs actifs sont destinésà être cédés lors d’une transaction unique, on considère <strong>le</strong> grouped’actifs dans son ensemb<strong>le</strong> ainsi que <strong>le</strong>s passifs qui s’y rattachent.Les actifs, ou groupes d’actifs, disponib<strong>le</strong>s à la vente sont évaluésau montant <strong>le</strong> plus faib<strong>le</strong> entre la va<strong>le</strong>ur nette comptab<strong>le</strong> et la justeva<strong>le</strong>ur nette des coûts de cession. Les actifs non courants classéscomme détenus pour la vente ne sont plus amortis. Lorsque <strong>le</strong>s actifsdestinés à être cédés sont des sociétés consolidées, un impôt différéest constaté sur la différence entre la va<strong>le</strong>ur en consolidation des titrescédés et <strong>le</strong>urs va<strong>le</strong>urs fisca<strong>le</strong>s en application de la norme IAS 12.Les actifs et passifs disponib<strong>le</strong>s à la vente sont classés respectivementsur deux lignes du bilan consolidé et <strong>le</strong>s comptes de produits et decharges restent consolidés ligne à ligne dans <strong>le</strong> compte de résultat duGroupe. Pour <strong>le</strong>s actifs et passifs qui font l’objet d’un abandon d’activité<strong>le</strong>s comptes de produits et de charges sont regroupés sur uneseu<strong>le</strong> ligne dans <strong>le</strong> compte de résultat du Groupe.À chaque clôture, la va<strong>le</strong>ur des actifs et passifs est revue afin de déterminers’il y a lieu de constater une perte ou un profit dans <strong>le</strong> cas où lajuste va<strong>le</strong>ur nette des coûts de cession aurait évolué.Transactions internesLes transactions entre <strong>le</strong>s sociétés intégrées ainsi que <strong>le</strong>s résultatsinternes à l’ensemb<strong>le</strong> consolidé sont éliminés.Intérêts minoritairesSi <strong>le</strong>s capitaux propres de fin de période d’une société consolidée sontnégatifs, la part des intérêts minoritaires dans ces capitaux propresest prise en charge par <strong>le</strong> Groupe, sauf si <strong>le</strong>s tiers ont une obligationexpresse de comb<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ur quote-part de pertes. Si ces sociétés redeviennentbénéficiaires, la part du Groupe dans <strong>le</strong>ur résultat est prise encompte par l’actionnaire majoritaire à hauteur des pertes comptabiliséesantérieurement.Les transactions avec des minoritaires sont traitées de la mêmemanière que des transactions avec des tiers externes au Groupe.Conversion des états financiers des sociétés étrangèresLes états financiers consolidés sont présentés en euro, qui est la monnaiefonctionnel<strong>le</strong> et de présentation de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Les actifs et passifs des filia<strong>le</strong>s hors zone euro sont convertis au tauxde change en vigueur à la clôture de la période et <strong>le</strong>s postes du comptede résultat sont convertis au taux moyen de change de la période,sauf en cas de variations significatives des cours.La part du Groupe dans <strong>le</strong>s pertes ou <strong>le</strong>s profits de conversion estcomprise dans <strong>le</strong> poste “Écarts de conversion” inclus dans <strong>le</strong>s capitauxpropres, jusqu’à ce que <strong>le</strong>s actifs ou passifs et toutes <strong>le</strong>s opérations endevises étrangères auxquels ils se rapportent soient vendus ou liquidés.Dans ce cas, ces différences de conversion sont comptabiliséesau compte de résultat. Le Groupe ayant retenu l’option de la normeIFRS 1 de réintégrer <strong>le</strong>s réserves de conversion cumulées antérieuresau 1 er janvier 2004 dans <strong>le</strong>s réserves consolidées, <strong>le</strong>s différences deconversion accumulées ont été annulées au 1 er janvier 2004.


Opérations en devisesLes charges et <strong>le</strong>s produits des opérations en devises autres que lamonnaie fonctionnel<strong>le</strong> de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> sont enregistréspour <strong>le</strong>ur contre-va<strong>le</strong>ur à la date de l’opération. Les actifs et<strong>le</strong>s dettes en devises sont convertis au taux de clôture, et <strong>le</strong>s écarts dechange résultant de cette conversion sont enregistrés dans <strong>le</strong> comptede résultat, à l’exception de ceux relatifs aux prêts et emprunts entredes entités consolidées du Groupe qui, en substance, font partie intégrantede l’investissement net dans une filia<strong>le</strong> étrangère, et qui sontportés, nets d’impôt, au poste « Écarts de conversion », inclus dans<strong>le</strong>s capitaux propres.POSTES DU BILANÉcarts d’acquisitionLors d’une acquisition, <strong>le</strong>s actifs, <strong>le</strong>s passifs et <strong>le</strong>s passifs éventuels dela filia<strong>le</strong> sont comptabilisés à <strong>le</strong>ur juste va<strong>le</strong>ur dans un délai d’affectationde douze mois et rétroactivement à la date de l’acquisition.Le coût d’acquisition correspond au montant de trésorerie ou d’équiva<strong>le</strong>ntsde trésorerie versé au vendeur augmenté des coûts directementattribuab<strong>le</strong>s à l’acquisition tels que <strong>le</strong>s honoraires payés auxbanques d’affaires, aux avocats, aux auditeurs, et aux experts dans <strong>le</strong>cadre de <strong>le</strong>urs missions de conseil.Tout surplus du coût d’acquisition par rapport à la quote-part de l’acquéreurdans <strong>le</strong>s justes va<strong>le</strong>urs des actifs, passifs et passifs éventuelsidentifiab<strong>le</strong>s acquis est comptabilisé en écart d’acquisition. Toutedifférence négative entre <strong>le</strong> coût d’acquisition et la juste va<strong>le</strong>ur desactifs nets identifiab<strong>le</strong>s acquis est reconnue en résultat au cours del’exercice d’acquisition.Les écarts d’acquisition se rapportant à l’acquisition de sociétés misesen équiva<strong>le</strong>nce sont inclus dans la ligne « titres mis en équiva<strong>le</strong>nce ».Autres immobilisations incorporel<strong>le</strong>sLes autres immobilisations incorporel<strong>le</strong>s comprennent principa<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s brevets, <strong>le</strong>s marques, <strong>le</strong>s logiciels et <strong>le</strong>s frais de développement.El<strong>le</strong>s sont évaluées au coût historique diminué du cumul desamortissements et des dépréciations.Les marques de distribution acquises et certaines marques industriel<strong>le</strong>sacquises sont traitées comme des immobilisations incorporel<strong>le</strong>s àdurée d’utilité indéfinie du fait de <strong>le</strong>ur forte notoriété sur <strong>le</strong> plan nationa<strong>le</strong>t/ou international. El<strong>le</strong>s sont donc non amorties et soumises systématiquementà des tests de dépréciation annuels. Les autres marquessont amorties sur <strong>le</strong>ur durée d’utilité qui n’excède pas 40 ans.Les coûts encourus lors de la phase de développement des logicielscréés sont inscrits à l’actif en immobilisations incorporel<strong>le</strong>s. Il s’agitprincipa<strong>le</strong>ment des frais de configuration, de programmation et detests. Les brevets et <strong>le</strong>s logiciels acquis sont amortis sur <strong>le</strong>ur duréed’utilisation estimée. Les brevets sont amortis sur une période n’excédantpas 20 ans. Les logiciels acquis sont amortis sur une périodecomprise entre 3 et 5 ans.Les frais de recherche sont comptabilisés en charges dans l’exerciceau cours duquel ils sont encourus. Les frais de développement quiremplissent <strong>le</strong>s critères d’inscription à l’actif de la norme IAS 38 sontinclus dans <strong>le</strong>s immobilisations incorporel<strong>le</strong>s et sont amortis sur unedurée d’utilisation estimée n’excédant pas 5 ans à compter de la datede première commercialisation des produits.Les quotas d’émission de gaz à effet de serre n’ont pas été comptabilisésà l’actif du bilan consolidé, l’interprétation IFRIC 3 ayant étéretirée. En cas d’insuffisance entre <strong>le</strong>s émissions et <strong>le</strong>s droits attribuésau niveau du Groupe, une provision est constatée dans <strong>le</strong>s comptesconsolidés. Les éléments d’évaluation de ces quotas disponib<strong>le</strong>s à ladate d’arrêté sont présentés en note 5.Immobilisations corporel<strong>le</strong>sLes terrains, bâtiments et équipements sont évalués au coût historiquediminué du cumul des amortissements et des dépréciations.Le coût des actifs peut éga<strong>le</strong>ment inclure des frais accessoires directementattribuab<strong>le</strong>s à l’acquisition tels que <strong>le</strong> dénouement des opérationsde couverture sur <strong>le</strong>s flux de trésorerie liés aux achats d’immobilisationscorporel<strong>le</strong>s.Les dépenses encourues au cours des phases d’exploration, de prospectionet d’évaluation des ressources minéra<strong>le</strong>s sont inscrites enimmobilisations corporel<strong>le</strong>s quand il est probab<strong>le</strong> que des avantageséconomiques futurs décou<strong>le</strong>ront de ces dépenses. El<strong>le</strong>s comprennentnotamment <strong>le</strong>s études topographiques ou géologiques, <strong>le</strong>s frais deforage, <strong>le</strong>s échantillonnages et tous <strong>le</strong>s coûts permettant l’évaluationde la faisabilité technique et de la viabilité commercia<strong>le</strong> de l’extractiond’une ressource minéra<strong>le</strong>.Les intérêts des emprunts affectés à la construction et à l’acquisitiondes actifs corporels sont comptabilisés en charges financières et nesont pas immobilisés dans <strong>le</strong> coût de l’actif.Le Groupe n’a pas retenu de va<strong>le</strong>ur résiduel<strong>le</strong> pour ses immobilisationssauf pour l’immeub<strong>le</strong> de son siège social, seul actif non industrielsignificatif. En effet, la plupart des actifs industriels sont destinésà être utilisés jusqu’à la fin de <strong>le</strong>ur durée de vie et il n’est, en règ<strong>le</strong>généra<strong>le</strong>, pas envisagé de <strong>le</strong>s céder.L’amortissement des immobilisations corporel<strong>le</strong>s à l’exception desterrains est calculé suivant <strong>le</strong> mode linéaire en fonction des composantset de <strong>le</strong>urs durées d’utilité effectives.Usines et bureaux principaux30 – 40 ansAutres immeub<strong>le</strong>s15 – 25 ansMachines de production et équipements5 – 16 ansR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -128>129


Annexe auxcomptes consolidésVéhicu<strong>le</strong>s3 – 5 ansMobilier, agencements, matériels de bureauet informatique4 – 16 ansLes carrières de gypse sont amorties en fonction des quantitésextraites sur l’exercice rapportées à la capacité d’extraction sur ladurée estimée d’utilisation.Dans <strong>le</strong> cas de dégradation immédiate et lorsque <strong>le</strong> Groupe a une obligationléga<strong>le</strong> ou implicite de remise en état d’un site dans des conditionsfixées contractuel<strong>le</strong>ment, des provisions pour réhabilitation desites sont comptabilisées et constituent un composant de l’actif. Cesprovisions sont révisées périodiquement et font l’objet d’une actualisationfinancière sur la durée prévisionnel<strong>le</strong> d’exploitation. Le composantest amorti sur la même durée de vie que <strong>le</strong>s mines et carrières.Les subventions d’investissement reçues au titre d’achat d’immobilisationssont comptabilisées au passif du bilan dans <strong>le</strong> poste “Autresdettes” et sont créditées dans <strong>le</strong> compte de résultat en fonction de ladurée d’utilité effective des immobilisations pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s el<strong>le</strong>s ontété attribuées.Contrats de location-financement et locations simp<strong>le</strong>sLes immobilisations faisant l’objet d’un contrat de location-financementayant pour effet de transférer au Groupe <strong>le</strong>s avantages et <strong>le</strong>srisques inhérents à la propriété sont comptabilisées à l’actif en immobilisationscorporel<strong>le</strong>s (terrains, bâtiments et équipements). À lasignature du contrat de location-financement, <strong>le</strong> bien est comptabiliséà l’actif pour un montant égal à la juste va<strong>le</strong>ur du bien loué ou bien, siel<strong>le</strong> est plus faib<strong>le</strong>, à la va<strong>le</strong>ur actualisée des paiements minimaux autitre de la location.Ces immobilisations sont amorties suivant la méthode linéaire enfonction de la durée d’utilité estimée déterminée selon <strong>le</strong>s mêmescritères que ceux utilisés pour <strong>le</strong>s immobilisations dont <strong>le</strong> Groupe estpropriétaire ou bien, en fonction de la durée du contrat si cel<strong>le</strong>-ci estplus courte. La dette correspondante, nette des intérêts financiers, estinscrite au passif. Les frais de location simp<strong>le</strong> sont comptabilisés encharges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.Actifs financiers non courantsLes actifs financiers non courants comprennent <strong>le</strong>s titres disponib<strong>le</strong>sà la vente et autres titres et <strong>le</strong>s autres actifs non courants, principa<strong>le</strong>mentdes prêts à long terme, des dépôts de garantie et des cautionnements.Les titres de participation classés en catégorie « disponib<strong>le</strong>s à lavente » sont valorisés à la juste va<strong>le</strong>ur. Les pertes et <strong>le</strong>s gains latentssur ces titres sont enregistrés contre <strong>le</strong>s capitaux propres sauf encas de perte de va<strong>le</strong>ur durab<strong>le</strong> où une provision pour dépréciation estcomptabilisée en résultat.Dépréciation des actifsLe Groupe réalise régulièrement des tests de va<strong>le</strong>ur de ses actifs :immobilisations corporel<strong>le</strong>s, écarts d’acquisition et autres immobilisationsincorporel<strong>le</strong>s. Ces tests consistent à rapprocher la va<strong>le</strong>ur nettecomptab<strong>le</strong> des actifs de <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur recouvrab<strong>le</strong> qui correspond aumontant <strong>le</strong> plus é<strong>le</strong>vé entre <strong>le</strong>ur juste va<strong>le</strong>ur diminuée des coûts dela vente et <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur d’utilité, estimée par la va<strong>le</strong>ur actuel<strong>le</strong> nette desflux de trésorerie futurs générés par <strong>le</strong>ur utilisation.Pour <strong>le</strong>s immobilisations corporel<strong>le</strong>s et incorporel<strong>le</strong>s amortissab<strong>le</strong>s, cetest de va<strong>le</strong>ur est réalisé dès que cel<strong>le</strong>s-ci génèrent des pertes d’exploitationdu fait d’éléments internes ou d’évènements externes, et qu’iln’est pas envisagé, dans <strong>le</strong> cadre du budget annuel ou du plan d’affairesqui <strong>le</strong>ur est associé, un redressement significatif.Pour <strong>le</strong>s écarts d’acquisition et <strong>le</strong>s autres immobilisations incorporel<strong>le</strong>s(dont <strong>le</strong>s marques à durée de vie indéfinie), un test de va<strong>le</strong>ur esteffectué chaque année ca<strong>le</strong>ndaire sur la base d’un plan d’affaires àcinq ans. Les écarts d’acquisition sont passés en revue systématiquementet de façon exhaustive au niveau des unités génératrices de trésorerieou UGT, et en cas de nécessité, un test est réalisé à un niveauplus détaillé. Le Groupe considère ses activités regroupées en 5 Pô<strong>le</strong>scomme des segments de reporting, chaque segment pouvant regrouperplusieurs UGT. Une UGT représente une subdivision d’un segmentde reporting, généra<strong>le</strong>ment définie comme une activité principa<strong>le</strong> dece segment dans une zone géographique donnée. L’UGT corresponden général au niveau auquel <strong>le</strong> Groupe organise ses activités et analyseses résultats dans son reporting interne.La méthode retenue pour ces tests de va<strong>le</strong>ur est homogène avec cel<strong>le</strong>pratiquée par <strong>le</strong> Groupe pour <strong>le</strong>s valorisations de sociétés lors d’acquisitionou de prise de participation. La va<strong>le</strong>ur comptab<strong>le</strong> des actifs desUGT est comparée à la va<strong>le</strong>ur actuel<strong>le</strong> nette des flux de trésorerie futurshors frais financiers mais après impôts. La méthode prolonge de deuxans <strong>le</strong> flux de trésorerie de la dernière année au delà du plan à cinq ans,puis prolonge à l’infini pour <strong>le</strong>s écarts d’acquisition un montant normatifde flux avec un taux de croissance annuel faib<strong>le</strong> (en général 1 %,à l’exception des pays émergents ou des activités à fort potentiel pour<strong>le</strong>squels <strong>le</strong> taux peut al<strong>le</strong>r jusqu’à 2 %). Le taux d’actualisation retenupour ces flux de trésorerie correspond au coût du capital du Groupepondéré en fonction de la zone géographique d’exercice de l’activité.Le taux retenu pour l’exercice 2006 est de 7 % auquel est ajouté unrisque spécifique pays variant de 0 à 2,5 points.L’utilisation de taux après impôt aboutit à la détermination de va<strong>le</strong>ursrecouvrab<strong>le</strong>s identiques à cel<strong>le</strong>s obtenues en utilisant des taux avantimpôt avec des flux de trésorerie non fiscalisés.Différentes hypothèses mesurant la sensibilité de la méthode sontsystématiquement testées sur ces paramètres :


variation du taux de croissance annuel moyen des flux de trésoreriede +/- 1 % ; variation du taux d’actualisation des flux de trésorerie de +/- 0,5%.Dans <strong>le</strong> cas où <strong>le</strong> test de va<strong>le</strong>ur annuel révè<strong>le</strong> une va<strong>le</strong>ur d’utilité inférieureà la va<strong>le</strong>ur nette comptab<strong>le</strong>, une dépréciation est constatée sila juste va<strong>le</strong>ur nette des frais de cession est éga<strong>le</strong>ment inférieure à lava<strong>le</strong>ur nette comptab<strong>le</strong> pour ramener la va<strong>le</strong>ur comptab<strong>le</strong> de l’immobilisationou de l’écart d’acquisition à sa va<strong>le</strong>ur recouvrab<strong>le</strong>.Les pertes de va<strong>le</strong>ur constatées sur <strong>le</strong>s écarts d’acquisition ne sontjamais reprises en résultat. Pour <strong>le</strong>s autres actifs corporels et incorporels,lorsqu’il apparaît un indice montrant que <strong>le</strong>s dépréciations sontsusceptib<strong>le</strong>s de ne plus exister, et que la va<strong>le</strong>ur recouvrab<strong>le</strong> excède lava<strong>le</strong>ur comptab<strong>le</strong> de l’actif, <strong>le</strong>s dépréciations antérieurement constatéessont reprises en résultat.StocksLes stocks sont évalués au plus bas de <strong>le</strong>ur coût ou de <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur nettede réalisation. Le coût comprend <strong>le</strong>s coûts d’acquisition, de transformationet <strong>le</strong>s autres coûts encourus pour amener <strong>le</strong> stock dansl’endroit et l’état où il se trouve. Il est généra<strong>le</strong>ment calculé selon laméthode du coût moyen pondéré et dans certains cas selon laméthode Premier Entré Premier Sorti. Il peut éga<strong>le</strong>ment inclure <strong>le</strong>dénouement des couvertures de flux de trésorerie liées à des achatsde stocks en devises. La va<strong>le</strong>ur nette de réalisation est <strong>le</strong> prix de ventedans <strong>le</strong> cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pourl’achèvement et de ceux nécessaires pour réaliser la vente.Créances et dettes d’exploitationLes créances clients, <strong>le</strong>s dettes fournisseurs, <strong>le</strong>s autres créances etautres dettes sont comptabilisées à la va<strong>le</strong>ur nomina<strong>le</strong> compte tenudes échéances de paiement généra<strong>le</strong>ment inférieures à trois mois.Des dépréciations sont constituées pour couvrir <strong>le</strong>s risques de nonrecouvrement total ou partiel des créances.Les programmes de titrisation de créances commercia<strong>le</strong>s sont maintenusdans <strong>le</strong>s créances et dans l’endettement à court terme lorsque,après analyse du contrat, <strong>le</strong>s risques sur <strong>le</strong>s créances commercia<strong>le</strong>s nesont pas transférés en substance aux organismes de financement.Endettement net Dettes financières à long termeLes dettes à long terme comprennent <strong>le</strong>s émissions obligataires, <strong>le</strong>sMedium Term Notes, <strong>le</strong>s emprunts perpétuels, titres participatifs ettoutes <strong>le</strong>s autres dettes financières à long terme dont <strong>le</strong>s empruntsliés aux contrats de location financement et la juste va<strong>le</strong>ur des dérivésde couverture de taux.Selon la norme IAS 32, la distinction entre dettes et capitaux propresse fait en fonction de la substance du contrat et non de sa formejuridique. En conséquence, <strong>le</strong>s titres participatifs sont classés dans <strong>le</strong>sdettes financières, et <strong>le</strong>s OCEANE sont décomposées en une partiedettes et une partie capitaux propres jusqu’à <strong>le</strong>urs conversions.Les dettes obligataires et privées sont valorisées au coût amorti à laclôture avec un amortissement des primes et frais d’émission calculéselon la méthode du taux d’intérêt effectif. Dettes financières à court termeLes dettes à court terme comprennent la part à court terme desemprunts cités ci-dessus ainsi que <strong>le</strong>s programmes de financement àcourt terme comme <strong>le</strong>s Commercial Paper ou <strong>le</strong>s Bil<strong>le</strong>ts de trésorerie,<strong>le</strong>s concours bancaires et autres dettes bancaires à court terme, etenfin la juste va<strong>le</strong>ur des dérivés d’endettement non qualifiés de couverture. Disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerieLes disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie sont principa<strong>le</strong>mentconstitués de comptes de caisse, de comptes bancaires et deva<strong>le</strong>urs mobilières de placement qui sont cessib<strong>le</strong>s à court terme, trèsliquides, faci<strong>le</strong>ment convertib<strong>le</strong>s en un montant connu de trésorerieet dont <strong>le</strong>s sous-jacents ne présentent pas de risques significatifs defluctuations. Les va<strong>le</strong>urs mobilières de placement sont réévaluées à<strong>le</strong>ur juste va<strong>le</strong>ur par <strong>le</strong> compte de résultat.Les éléments décrits ci-dessus sont détaillés en note 19.Instruments dérivés de change, taux et matières (swaps,options, contrats à terme)Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés de taux, de changeet de matières premières dans <strong>le</strong> but de couvrir <strong>le</strong>s risques liés aux variationsdes taux d’intérêt, des devises et des cours des matières premièresqui peuvent survenir dans <strong>le</strong> cadre de ses opérations courantes.Selon <strong>le</strong>s normes IAS 32 et 39, tous ces instruments sont comptabilisésau bilan à <strong>le</strong>ur juste va<strong>le</strong>ur, qu’ils entrent dans une relation decouverture ainsi qualifiab<strong>le</strong> et reconnue en IAS 39 ou non.L’impact de la variation de juste va<strong>le</strong>ur des instruments dérivés inclusdans des relations de couverture dites de « juste va<strong>le</strong>ur » et desinstruments dérivés non qualifiés comptab<strong>le</strong>ment d’instruments decouverture au cours de l’exercice est enregistré en compte de résultat.En revanche, l’impact de la part efficace de la variation de juste va<strong>le</strong>urdes instruments dérivés inclus dans des relations de couverture ditesde « flux futurs » est comptabilisé directement en capitaux propres, lapart inefficace étant comptabilisée dans <strong>le</strong> compte de résultat. Cas des dérivés inclus dans des relations de couvertures de « justeva<strong>le</strong>ur »Ce type de comptabilité de couverture est appliqué par <strong>le</strong> Groupe à unegrande partie des instruments dérivés de taux (swaps échangeant destaux fixes contre des taux variab<strong>le</strong>s). Ceux-ci sont en effet adossés àdes dettes à taux fixe qui sont exposées à un risque de juste va<strong>le</strong>ur.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -130>131


Annexe auxcomptes consolidésL’application de la comptabilité de couverture de « juste va<strong>le</strong>ur » permetde réévaluer à <strong>le</strong>ur juste va<strong>le</strong>ur et à hauteur du risque couvert <strong>le</strong>sdettes entrant dans <strong>le</strong>s relations de couverture définies par <strong>le</strong> Groupe.Cette réévaluation de la dette couverte a pour effet de limiter l’impacten résultat des variations de juste va<strong>le</strong>ur des swaps de taux à celui del’inefficacité de la couverture. Cas des dérivés inclus dans des relations de couvertures de « fluxfuturs »Ce type de comptabilité de couverture est appliqué par <strong>le</strong> Groupe principa<strong>le</strong>mentà des instruments dérivés permettant de fixer <strong>le</strong> coût desinvestissements futurs (financiers ou corporels) et <strong>le</strong> prix des achatsfuturs (swaps échangeant des prix fixes contre des prix variab<strong>le</strong>s) degaz et de fuel. Ceux-ci sont en effet adossés à des achats hautementprobab<strong>le</strong>s. L’application de la comptabilité de couverture de « fluxfuturs » permet de différer dans un compte de réserves en capitauxpropres l’impact en résultat de la part efficace des variations dejustes va<strong>le</strong>urs de ces swaps. Cette réserve a vocation à être reprise enrésultat <strong>le</strong> jour de la réalisation et de l’enregistrement en compte derésultat de l’élément couvert. Comme indiqué ci-dessus pour la couverturede juste va<strong>le</strong>ur, ce traitement comptab<strong>le</strong> a pour effet de limiterl’impact en résultat des variations de juste va<strong>le</strong>ur des swaps de taux àcelui de l’inefficacité de la couverture. Cas des dérivés non qualifiés de couvertureLeurs variations de juste va<strong>le</strong>ur au cours de l’exercice sont enregistréesen compte de résultat. Les instruments concernés sont principa<strong>le</strong>ment,<strong>le</strong>s swaps de taux et de devises, <strong>le</strong>s dérivés optionnels degaz, de change et de taux, et enfin <strong>le</strong>s swaps cambistes, de matièrespremières ou d’énergie et <strong>le</strong>s changes à terme.Avantages au personnel - régimes à prestations définiesAprès <strong>le</strong>ur départ en retraite, <strong>le</strong>s anciens salariés du Groupe perçoiventdes pensions selon des systèmes conformes aux règ<strong>le</strong>mentationsloca<strong>le</strong>s. À ces prestations s’ajoutent des retraites directement à lacharge de certaines sociétés françaises et étrangères du Groupe.En France, à <strong>le</strong>ur départ en retraite, <strong>le</strong>s salariés du Groupe reçoiventune indemnité dont <strong>le</strong> montant varie en fonction de l’ancienneté etdes autres modalités de la convention col<strong>le</strong>ctive dont ils relèvent.Les engagements du Groupe en matière de retraite et d’indemnitésde départ en retraite sont calculés pour la clôture par des actuairesindépendants. Ils sont déterminés en appliquant une méthode tenantcompte des salaires projetés de fin de carrière et en tenant compte desconditions économiques propres à chaque pays. Ces engagementspeuvent être financés par des fonds de retraite et l’engagement résidue<strong>le</strong>st constaté en provision au bilan.Les effets des modifications de régimes (coûts des services passés)sont amortis linéairement sur la durée résiduel<strong>le</strong> d’acquisition desdroits ou amortis immédiatement s’ils sont acquis.Les écarts actuariels résultent des changements d’hypothèses actuariel<strong>le</strong>sretenues d’une année sur l’autre dans l’évaluation des engagementset des actifs de couverture ainsi que des conditions de marchéeffectivement constatées par rapport à ces hypothèses. Ces écartssont immédiatement enregistrés dans la période de <strong>le</strong>ur constatationen contrepartie des capitaux propres.Aux États-Unis, en Espagne et en Al<strong>le</strong>magne, après <strong>le</strong>ur départ enretraite, <strong>le</strong>s anciens salariés du Groupe bénéficient d’avantages autresque <strong>le</strong>s retraites, notamment concernant la prévoyance. Les engagementscalculés à ce titre selon une méthode actuariel<strong>le</strong> sont couvertspar une provision constatée au bilan.Enfin, un certain nombre d’avantages, tels que <strong>le</strong>s médail<strong>le</strong>s du travail,<strong>le</strong>s primes de jubilé, <strong>le</strong>s rémunérations différées ou <strong>le</strong>s indemnités de finde contrats dans différents pays, fait éga<strong>le</strong>ment l’objet de provisionsactuariel<strong>le</strong>s. Le cas échéant, <strong>le</strong>s écarts actuariels dégagés dans l’annéesont amortis immédiatement dans l’exercice de <strong>le</strong>ur constatation.Le Groupe a choisi de comptabiliser en résultat financier <strong>le</strong> coût desintérêts des engagements et <strong>le</strong> rendement attendu des actifs decouverture.Avantages au personnel - régimes à cotisations définiesLes cotisations à un régime à cotisations définies sont comptabiliséesen charges dans l’exercice où el<strong>le</strong>s sont encourues.Avantages au personnel - paiements en actionsLe Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a choisi d’appliquer par anticipation au1 er janvier 2004 la norme IFRS 2 à l’ensemb<strong>le</strong> de ses plans d’optionssur actions à compter de celui mis en place <strong>le</strong> 20 novembre 2002.Les charges d’exploitation relatives aux plans d’options sur actionssont calculées sur la base d’un modè<strong>le</strong> Black & Scho<strong>le</strong>s. Les paramètresretenus sont <strong>le</strong>s suivants : la volatilité tient compte à la fois de la volatilité historique constatéesur <strong>le</strong> marché de l’action et observée sur une période glissante de 10 ans,et de la volatilité implicite tel<strong>le</strong> que mesurée par <strong>le</strong> marché des optionsdepuis l’émission des OCÉANE en janvier 2002. Les périodes correspondantà une volatilité anorma<strong>le</strong> sont exclues des observations ; la durée moyenne de détention est déterminée sur la base des comportementsréels des bénéficiaires d’options constatés au cours desdernières années pour <strong>le</strong>s plans émis entre 1993 et 1997 ; <strong>le</strong>s dividendes anticipés sont appréciés sur la base de l’historique desdividendes depuis 1988 ; Le taux d’intérêt sans risque retenu est <strong>le</strong> taux des emprunts d’Étatà long terme.La charge ainsi calculée est étalée sur la période d’acquisition desdroits, 3 à 5 ans selon <strong>le</strong>s cas.


Pour <strong>le</strong>s options de souscription, <strong>le</strong>s sommes perçues lorsque <strong>le</strong>soptions sont <strong>le</strong>vées, sont créditées aux postes « capital social » (va<strong>le</strong>urnomina<strong>le</strong>) et « prime d’émission », nettes des coûts de transactiondirectement attribuab<strong>le</strong>s.S’agissant du Plan d’Épargne Groupe (PEG), <strong>le</strong> Groupe applique uneméthode de calcul de la charge qui tient compte de l’incessibilité desactions attribuées aux salariés pendant une période de cinq ans. Lecoût correspondant à cette période d’incessibilité est valorisé et vienten déduction de la décote de 20 % octroyée par <strong>le</strong> Groupe aux salariés.Les paramètres de calcul sont <strong>le</strong>s suivants : <strong>le</strong> prix d’exercice est celui fixé par <strong>le</strong> Conseil d’administration correspondantà la moyenne des 20 derniers cours d’ouverture de Bourse àlaquel<strong>le</strong> une décote de 20 % est appliquée ; la date d’attribution des droits est la date d’annonce du plan auxsalariés soit, pour <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, la date de publication des conditionsdu plan sur <strong>le</strong> site intranet du Groupe ; <strong>le</strong> taux du prêt consenti au salarié utilisé pour déterminer <strong>le</strong> coûtde l’incessibilité des actions est <strong>le</strong> taux que consentirait une banqueà un particulier présentant un profil de risque moyen dans <strong>le</strong> cadred’un prêt à la consommation in fine sans affectation pour une duréede 5 ans.La charge est constatée en totalité à la clôture de la période de souscription.Capitaux propres Primes et réserve léga<strong>le</strong>Les primes liées au capital de la société mère Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, qui représentent la partie des apports purs et simp<strong>le</strong>snon comprise dans <strong>le</strong> capital social, ainsi que la réserve léga<strong>le</strong> quicorrespond à une fraction cumulée du bénéfice net annuel de lasociété mère, figurent dans <strong>le</strong> poste « primes et réserve léga<strong>le</strong> ». Réserves et résultat consolidéLes réserves et résultat consolidé correspondent à la part revenant auGroupe dans <strong>le</strong>s résultats consolidés accumulés de toutes <strong>le</strong>s sociétéscomprises dans <strong>le</strong> périmètre de consolidation, nets des distributions. Actions conservéesLes actions conservées sont inscrites pour <strong>le</strong>ur coût d’acquisition endiminution des capitaux propres. Les résultats nets de cession deces titres sont imputés directement dans <strong>le</strong>s capitaux propres et necontribuent pas au résultat de l’exercice.Autres passifs courants et non courants Provisions pour autres passifsUne provision est constituée dès lors qu’il existe une obligation (juridiqueou implicite) à l’égard d’un tiers résultant d’événements passés,dont la mesure peut être estimée de façon fiab<strong>le</strong> et qu’il est probab<strong>le</strong>qu’el<strong>le</strong> se traduira par une sortie de ressources.Si <strong>le</strong> montant ou l’échéance ne peuvent être estimés avec suffisammentde fiabilité, alors il s’agit d’un passif éventuel qui constitue unengagement du Groupe sauf dans <strong>le</strong> cadre des acquisitions où <strong>le</strong>spassifs éventuels sont comptabilisés au bilan consolidé.Les provisions pour autres passifs significatives dont <strong>le</strong>s dates depaiement peuvent être anticipées font l’objet d’une actualisation. Dettes sur investissementsLes dettes sur investissements sont constituées des engagementsd’achats de titres de participation aux actionnaires minoritaires etdes dettes sur acquisition de titres de sociétés du Groupe, comprenantnotamment des compléments de prix. Ces dettes sont revuespériodiquement. Par ail<strong>le</strong>urs, l’incidence de <strong>le</strong>ur désactualisation estcomptabilisée en résultat financier.ÉLÉMENTS DU COMPTE DE RÉSULTATComptabilisation du chiffre d’affairesLe chiffre d’affaires provenant de la vente de marchandises ou de servicesest comptabilisé net des remises et des avantages commerciauxconsentis et des taxes sur vente, dès lors que <strong>le</strong> transfert aux clientsdes risques et avantages inhérents à la propriété a eu lieu ou que <strong>le</strong>service a été rendu ou en fonction du pourcentage d’avancement duservice rendu.Contrats de constructionLes sociétés du Groupe comptabilisent <strong>le</strong>urs chantiers selon laméthode de l’avancement : quand <strong>le</strong> résultat d’un contrat de construction peut être estimé defaçon fiab<strong>le</strong>, <strong>le</strong> produit et <strong>le</strong>s coûts sont comptabilisés en fonction dudegré d’avancement de l’activité du contrat à la date de clôture dubilan ; lorsque <strong>le</strong> résultat d’un contrat de construction ne peut pas êtreestimé de façon fiab<strong>le</strong>, <strong>le</strong> revenu est comptabilisé à hauteur des coûtsencourus s’il est probab<strong>le</strong> que ces coûts seront recouvrés ; lorsqu’il est probab<strong>le</strong> que <strong>le</strong> total des coûts sera supérieur au totaldes produits, la perte attendue est comptabilisée immédiatement.La part des contrats de construction dans <strong>le</strong> chiffre d’affaires n’est passignificative au niveau du Groupe.Résultat d’exploitationLe résultat d’exploitation mesure la performance des activités desPô<strong>le</strong>s. C’est l’indicateur principal de gestion utilisé en interne et enexterne depuis de nombreuses années. Les profits et pertes de changeet variations de juste va<strong>le</strong>ur des instruments de couverture non qualifiésrelatifs à des éléments d’exploitation sont enregistrés en résultatd’exploitation.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -132>133


Annexe auxcomptes consolidésAutres produits et charges opérationnelsLes autres produits et charges opérationnels comprennent principa<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s dotations nettes aux provisions pour litiges et environnement,<strong>le</strong>s résultats de réalisations et dépréciations d’actifs, et <strong>le</strong>s chargesde restructuration supportées à l’occasion de cessions ou d’arrêtsd’activités ainsi que <strong>le</strong>s charges relatives aux dispositions prises enfaveur du personnel visé par des mesures d’ajustement d’effectifs.Résultat opérationnelLe résultat opérationnel comprend l’ensemb<strong>le</strong> des produits et descharges autres que <strong>le</strong> résultat financier, la quote-part dans <strong>le</strong>s résultatsdes sociétés mises en équiva<strong>le</strong>nce et <strong>le</strong>s impôts sur <strong>le</strong>s résultats.Résultat financierLe résultat financier comprend <strong>le</strong> coût de l’endettement financier brut,<strong>le</strong>s produits de trésorerie, <strong>le</strong> coût net financier des retraites après priseen compte du rendement des fonds et <strong>le</strong>s autres charges et produitsfinanciers.Impôts sur <strong>le</strong>s résultatsSelon un accord avec <strong>le</strong>s autorités fisca<strong>le</strong>s françaises, la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est imposée sous <strong>le</strong> régime du bénéfice fiscal consolidé.Le Groupe ayant décidé de ne pas renouve<strong>le</strong>r cet agrément, cerégime a pris fin <strong>le</strong> 31 décembre 2006 (voir note 15).L’impôt exigib<strong>le</strong> est <strong>le</strong> montant estimé de l’impôt dû au titre dubénéfice imposab<strong>le</strong> d’une période, déterminé en utilisant <strong>le</strong>s tauxd’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, ettout ajustement du montant de l’impôt exigib<strong>le</strong> au titre des périodesprécédentes.Les impôts différés actifs et passifs sont calculés selon l’approchebilantiel<strong>le</strong> de la méthode du report variab<strong>le</strong> à partir des différencestemporel<strong>le</strong>s existant entre <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs comptab<strong>le</strong>s et fisca<strong>le</strong>s desactifs et passifs figurant au bilan. Les actifs et passifs d’impôtsdifférés sont évalués aux taux d’impôts dont l’application est attenduesur la période au cours de laquel<strong>le</strong> l’actif sera réalisé et <strong>le</strong> passif réglé,sur la base des rég<strong>le</strong>mentations fisca<strong>le</strong>s qui ont été adoptées ou quasiadoptées à la date de clôture.Un actif d’impôt différé n’est comptabilisé que dans la mesure où il estprobab<strong>le</strong> que <strong>le</strong> Groupe disposera de bénéfices futurs imposab<strong>le</strong>s sur<strong>le</strong>squels la différence temporel<strong>le</strong> correspondante pourra être imputée.Les actifs d’impôts différés sont examinés à chaque date de clôture etdépréciés en cas de risque de non recouvrement.Les impôts exigib<strong>le</strong>s en cas de distribution des réserves des filia<strong>le</strong>s nefont pas l’objet de provision lorsqu’il est prévu que ces réserves restentdétenues de manière permanente par <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s.En référence à l’interprétation SIC-21, un impôt différé passif estcomptabilisé sur <strong>le</strong>s marques acquises dans <strong>le</strong> cadre de regroupementsd’entreprises.Les impôts différés sont comptabilisés en charges ou en profits dans<strong>le</strong> compte de résultat sauf lorsqu’ils sont engendrés par des élémentsimputés directement en capitaux propres. Dans ce cas, <strong>le</strong>s impôts différéssont éga<strong>le</strong>ment imputés en capitaux propres.Résultat par actionLe résultat par action est calculé en divisant <strong>le</strong> résultat net par <strong>le</strong> nombremoyen d’actions en circulation au cours de l’exercice après déductiondes actions conservées par <strong>le</strong> Groupe.Le résultat dilué par action est calculé sur la base du résultat net ajusté(note 24) en prenant en compte dans <strong>le</strong> nombre moyen d’actions encirculation la conversion de l’ensemb<strong>le</strong> des instruments dilutifs existants(plan d’options sur actions et obligations convertib<strong>le</strong>s en actions).Pour <strong>le</strong>s options, la méthode utilisée est cel<strong>le</strong> du « rachat d’actions» selon laquel<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s fonds qui seront recueillis lors de l’exercice oude l’achat des actions sont affectés en priorité aux achats d’actions auprix de marché.Le Groupe présente éga<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s notes annexes un résultatpar action calculé en divisant <strong>le</strong> résultat net par <strong>le</strong> nombre de titresémis à la clôture de chaque exercice pour <strong>le</strong>squels <strong>le</strong>s comptes sontprésentés.TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIELa marge brute d’autofinancement figurant au tab<strong>le</strong>au des flux detrésorerie consolidée correspond à la trésorerie nette dégagée par <strong>le</strong>sopérations d’exploitation à l’exclusion de cel<strong>le</strong> provenant des variationsdu besoin en fonds de rou<strong>le</strong>ment, des variations d’impôts courants etdes flux de provisions pour autres passifs et impôts différés.INFORMATIONS SECTORIELLESEn raison de l’organisation interne du Groupe, <strong>le</strong>s axes de présentationretenus pour <strong>le</strong>s informations sectoriel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s pô<strong>le</strong>s et activitéspour l’axe primaire et <strong>le</strong>s zones géographiques pour l’axe secondaire.


NOTE 2ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATIONÉVOLUTION DU NOMBRE DE SOCIÉTÉS CONSOLIDÉESExercice 2006 France Étranger TotalIntégration globa<strong>le</strong>1 er janvier 219 1 177 1 396Nouvel<strong>le</strong>s sociétés consolidées 28 124 152Sociétés absorbées (25) (51) (76)Sociétés sorties du périmètre (12) (12)Changement de méthode de consolidation 2 231 décembre 222 1 240 1 462Intégration proportionnel<strong>le</strong>1 er janvier 2 9 11Nouvel<strong>le</strong>s sociétés consolidées 1 131 décembre 2 10 12Mise en équiva<strong>le</strong>nce1 er janvier 8 67 75Nouvel<strong>le</strong>s sociétés consolidées 1 36 37Sociétés absorbées (3) (3)Sociétés sorties du périmètre (7) (7)Changement de méthode de consolidation (2) (2)31 décembre 9 91 100TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 233 1 341 1 574VARIATIONS SIGNIFICATIVES DE PÉRIMÈTREExercice 2006En 2005, <strong>le</strong> Groupe a fait l’acquisition de 100 % des titres de la sociétéchinoise Xugang (Xuzhou General Iron and Steel Works) pour un montantde 83 millions d’euros (94 millions d’euros y compris endettement netacquis). L’acquisition ayant été autorisée par <strong>le</strong>s autorités chinoises findécembre 2005, cette société a été consolidée au 1 er juin 2006. Le chiffred’affaires de l’exercice 2006 s’élève à 126 millions d’euros.Au cours du 1 er semestre 2006, <strong>le</strong> Groupe a pris <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> de 100 % dela société Irlandaise JP Corry. Cette société a été consolidée à compterdu 1 er juin 2006. Le chiffre d’affaires 2006 estimé sur douze moiss’élève à 151 millions d’euros.Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> Groupe a conclu la cession au groupe MeadWestvacode sa filia<strong>le</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Calmar. Cel<strong>le</strong>-ci a été présentée en actifs etpassifs disponib<strong>le</strong>s à la vente à compter du 26 janvier 2006, date del’annonce du processus de cession, et ce jusqu’au 30 juin 2006, dateeffective de la cession. Le chiffre d’affaires consolidé sur six mois en2006 s’est é<strong>le</strong>vé à 182 millions d’euros.Exercice 2005Au cours du premier semestre 2005, <strong>le</strong> Groupe avait fait l’acquisitionde 100 % de la société suisse Sanitas Troesch pour un montant de226 millions d’euros (210 millions d’euros y compris trésorerie netteacquise). Cel<strong>le</strong>-ci avait été consolidée par intégration globa<strong>le</strong> à compterdu 1 er mars 2005.Au cours du deuxième semestre 2005, <strong>le</strong> Groupe avait pris <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> de100 % du distributeur norvégien de matériaux de construction OptimeraGruppen AS pour un montant de 203 millions d’euros (280 millionsd’euros y compris endettement net acquis). Celui-ci avait été consolidépar intégration globa<strong>le</strong> à compter du 1 er août 2005. En 2005, <strong>le</strong>s acquisitionsréalisées par <strong>le</strong> Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> (hors BPB) représentaientun chiffre d’affaires annuel de 1 733 millions d’euros.Le Groupe avait éga<strong>le</strong>ment fait l’acquisition du groupe BPB au termed’une offre publique d’achat (OPA) clôturée <strong>le</strong> 2 décembre 2005. LeGroupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> contrôlait 100 % de BPB au 31 décembre pourun coût d’acquisition total de 5 928 millions d’euros (6 506 millionsd’euros y compris endettement net acquis). BPB a été consolidé parintégration globa<strong>le</strong> à compter du 1 er décembre 2005. La contributionau chiffre d’affaires consolidé en 2005 était de 237 millions d’euroset l’impact sur <strong>le</strong> compte de résultat du Groupe représentait des pertesde 8 millions d’euros en résultat d’exploitation (compte tenu d’ajustementsliés à l’acquisition), 57 millions d’euros en résultat opérationne<strong>le</strong>t 74 millions d’euros en résultat avant impôts. En 2006, l’incidencede la consolidation de BPB sur <strong>le</strong> compte de résultat consolidé (fraisfinanciers d’acquisition inclus) s’élève à 3 895 millions d’euros sur <strong>le</strong>chiffre d’affaires avant élimination du chiffre d’affaires interne avec <strong>le</strong>sautres activités du Groupe (3 510 millions d’euros après élimination),et est positive de 649 millions d’euros sur <strong>le</strong> résultat d’exploitation et<strong>le</strong> résultat opérationnel, et de 419 millions d’euros sur <strong>le</strong> résultat avantimpôts. Un compte de résultat consolidé du Groupe pro forma nonaudité 2005 est présenté dans <strong>le</strong> rapport annuel après la présentationdes comptes consolidés du Groupe et du rapport des Commissairesaux comptes sur <strong>le</strong>s comptes consolidés.Enfin, <strong>le</strong> Groupe avait conclu la cession de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Stradal augroupe CRH <strong>le</strong> 16 août 2005. Cette activité était présentée en actifsdisponib<strong>le</strong>s à la vente au 30 juin 2005. Le chiffre d’affaires consolidéen 2005 s’é<strong>le</strong>vait à 85 millions d’euros.Exercice 2004En 2004, <strong>le</strong> Groupe avait fait l’acquisition de 100 % du groupe DahlInternational AB pour un montant de 384 millions d’euros (696 millionsd’euros y compris endettement net acquis). Celui-ci avait été consolidépar intégration globa<strong>le</strong> à compter du 1 er mai 2004. Le chiffre d’affaires2004 estimé en année p<strong>le</strong>ine s’é<strong>le</strong>vait à 1 503 millions d’euros.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -134>135


Annexe auxcomptes consolidésImpacts sur <strong>le</strong> bilan consolidéAu 31 décembre 2006, l’impact des changements de périmètre et du modede consolidation sur <strong>le</strong>s postes du bilan se présente comme suit :(en millions d’euros)Augmentations Diminutions TotalImpact sur <strong>le</strong>s postes d’actifActif non courant 583 (646) (63)Stocks 123 (52) 71Créances clients 153 (73) 80Autres actifs courants hors disponibilités 55 (8) 47914 (779) 135Impact sur <strong>le</strong>s postes du passifCapitaux propres et intérêts minoritaires 73 (1) 72Provisions pour retraites et avantages au personnel 20 (20) 0Passifs à long terme 0 (25) (25)Dettes fournisseurs 129 (34) 95Autres dettes 88 (37) 51310 (117) 193Acquisitions / cessions de titres de sociétésconsolidées y compris endettement net acquis/ cédé (a) 604 (662) (58)Impact sur <strong>le</strong>s postes d’endettement net du Groupe*Impact sur <strong>le</strong>s disponibilités etéquiva<strong>le</strong>nts de trésorerie 70 (21) 49Impact sur l’endettement net hors disponibilités (b) 103 (5) 9833 16 49Acquisitions / cessions de titres de sociétésconsolidées nettes de la trésorerie acquise /cédée (a) - (b) 501 (657) (156)* Correspond aux dettes financières, crédits de trésorerie et disponibilités des sociétésacquises/cédées.Actifs et passifs disponib<strong>le</strong>s à la venteEn 2006, <strong>le</strong> Groupe est entré dans un processus de cession de sonmétier flaconnage (<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Desjonquères et filia<strong>le</strong>s) qui devraitse concrétiser au cours du 1 er semestre 2007. En conséquence, <strong>le</strong>scomptes de bilan de ce métier ont été regroupés au 31 décembre 2006sur <strong>le</strong>s postes actifs et passifs disponib<strong>le</strong>s à la vente du bilan consolidé.Le détail de ces lignes est <strong>le</strong> suivant :(en millions d’euros) 31/12/06Immobilisations incorporel<strong>le</strong>s et écarts d’acquisition 6Immobilisations corporel<strong>le</strong>s nettes 220Autres actifs non courants 9Stocks, créances clients et autres créances 298Disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie 15TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES À LA VENTE 548Provision pour retraites et avantages au personnel 18Impôts différés et autres passifs non courants 29Dettes fournisseurs, autres dettes et autres passifs courants 158Dettes financières, emprunts à moins d’un an et banques créditirices 44TOTAL DES PASSIFS DISPONIBLES À LA VENTE 249En application de la norme IAS 12, un impôt différé passif relatif aux réserves accumulées autitre de ces sociétés a été enregistré en 2006 pour un montant de 10 millions d’euros.


NOTE 3IMPACTS DES CHANGEMENTS DE MÉTHODE ET D’ESTIMATIONS SUR LES EXERCICESANTÉRIEURSLes bilans comparatifs au 31 décembre 2004 et 2005 présentés sur la face des états financiers ont été corrigés de la façon suivante :31/12/05 Option IAS 19 Allocation Autres 31/12/05publié écarts d’écarts impacts retraitéExercice 2005 (en millions d’euros) actuariels d’acquisition(a) (b) (c)Écarts d’acquisition 10 541 (823) 9 718Autres actifs non courants 15 786 (2) 1 166 95 17 045Stocks, clients et autres créances 12 391 25 (47) 12 369Disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie 2 080 2 080TOTAL DE L’ACTIF 40 798 (2) 368 48 41 212Capitaux propres du Groupe 12 265 (208) (66) 11 991dont résultat net part du Groupe 1 264 1 264Intérêts minoritaires 328 (1) 327Dettes financières à long terme 11 315 11 315Provisions pour retraites et avantages au personnel 3 029 343 11 47 3 430Impôts différés passifs 819 (137) 372 95 1 149Autres passifs non courants 834 66 (25) 875Fournisseurs et autres passifs courants 12 208 (80) (3) 12 125TOTAL DU PASSIF 40 798 (2) 368 48 41 21231/12/04 Option IAS 19 Allocation Autres 31/12/04publié écarts d’écarts impacts retraitéExercice 2004 (en millions d’euros) actuariels (a) d’acquisition (b) (c)Écarts d’acquisition 5 203 5 203Autres actifs non courants 11 648 332 11 980Stocks, clients et autres créances 10 676 (47) 10 629Disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie 2 898 2 898TOTAL DE L’ACTIF 30 425 0 0 285 30 710Capitaux propres du Groupe 10 673 19 (66) 10 626dont résultat net part du Groupe 1 239 1 239Intérêts minoritaires 237 237Dettes financières à long terme 5 629 5 629Provisions pour retraites et avantages au personnel 2 750 (30) 38 2 758Impôts différés passifs 238 11 332 581Autres passifs non courants 548 (15) 533Fournisseurs et autres passifs courants 10 350 (4) 10 346TOTAL DU PASSIF 30 425 0 0 285 30 710a) Impact de l’adoption de l’option d’IAS 19 révisée relativeaux écarts actuarielsComme explicité en note 1, <strong>le</strong> Groupe a choisi d’appliquer au 1 er janvier2006 l’option de la norme IAS 19 révisée (paragraphes 93A à 93D)relative au traitement des écarts actuariels sur <strong>le</strong>s provisions pourretraites et avantages au personnel. Les écarts actuariels sont désormaisimmédiatement reconnus dans <strong>le</strong>s comptes consolidés en contrepartied’une variation des capitaux propres.L’impact sur <strong>le</strong> bilan au 31 décembre 2004 de ce changement de méthode est unediminution de la provision pour retraites de 30 millions d’euros avant impôts etune augmentation des capitaux propres de 19 millions d’euros nets d’impôts.Au cours de l’exercice 2005, <strong>le</strong> non amortissement des écarts actuarielsselon l’ancienne méthode représente un profit en résultat net d’environ1 million d’euros, tandis que <strong>le</strong>s provisions pour retraites sont augmentéesdurant l’exercice de 375 millions d’euros avant impôts encontrepartie d’une diminution des capitaux propres.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -136>137


Annexe auxcomptes consolidésAu 31 décembre 2005, l’impact sur <strong>le</strong>s provisions pour retraites s’élèveà 345 millions d’euros avant impôts et <strong>le</strong>s capitaux propres consolidéssont diminués de 208 millions d’euros après prise en compte desimpôts différés.Il est à noter que l’effet s’inverse de 424 millions d’euros avant impôtsau cours de l’exercice 2006 (293 millions d’euros nets d’impôts différés)compte tenu de l’augmentation des taux d’actualisation. L’impact netsur <strong>le</strong>s capitaux propres s’élève à 85 millions d’euros au 31 décembre2006.(b) Allocation des écarts d’acquisition antérieursLes travaux d’évaluation de la juste va<strong>le</strong>ur de tous <strong>le</strong>s actifs et passifsidentifiab<strong>le</strong>s et passifs éventuels du groupe BPB acquis au 1 er décembre2005, ont été achevés au 30 novembre 2006.L’affectation du prix d’acquisition concerne <strong>le</strong>s immobilisations corporel<strong>le</strong>s(carrières de Gypse et sites industriels) pour un montant de 312 millionsd’euros avant impôts et <strong>le</strong>s immobilisations incorporel<strong>le</strong>s (brevets etmarques) pour un montant de 850 millions d’euros avant impôts etdivers actifs et passifs pour un montant net de 33 millions d’euros. Lemontant total de l’affectation s’élève à 1 195 millions d’euros (823millions d’euros nets d’impôts différés). L’impact des amortissementsrelatifs à ces affectations sur <strong>le</strong> mois de décembre 2005 aurait représentéune charge d’environ 1 million d’euros nette d’impôts.(c) Autres impactsLes ajustements précédents ayant eu un impact sur la position nettedes impôts différés par pays, la ventilation de ces impôts différés a étérevue et entraîne un reclassement entre actif et passif de 332 millionsd’euros en 2004 et 95 millions d’euros en 2005.En 2004 et 2005, <strong>le</strong>s provisions pour rémunérations différées dessalariés américains ont été reclassées dans <strong>le</strong>s provisions pour retraiteset autres avantages au personnel pour respectivement 38 et 47millions d’euros.Enfin, des corrections d’erreurs sur exercices antérieurs, liées à unefraude identifiée dans deux filia<strong>le</strong>s étrangères de l’activité Renforcemententraînent une diminution des capitaux propres au 1 er janvier 2004 de66 millions d’euros.NOTE 4ÉCARTS D’ACQUISITION(en millions d’euros) 2006 2005 2004Au 1 er janvierVa<strong>le</strong>ur brute 9 756 5 248 4 755Dépréciations cumulées (38) (45) 0VALEUR NETTE 9 718 5 203 4 755VARIATIONSÉvolution du périmètre 28 4 253 600Dépréciations (125) (36) (47)Ecarts de conversion (289) 298 (105)Virement en actifs disponib<strong>le</strong>s à la vente (5) 0 0TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (391) 4 515 448Au 31 décembreVa<strong>le</strong>ur brute 9 481 9 756 5 248Dépréciations cumulées (154) (38) (45)VALEUR NETTE 9 327 9 718 5 203En 2006, la variation des écarts d’acquisition s’explique par diversesacquisitions du pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment principa<strong>le</strong>ment en France,en Grande-Bretagne et en Scandinavie, partiel<strong>le</strong>ment compenséespar des diminutions consécutives aux cessions de l’exercice (note 2).Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s dépréciations de l’exercice concernent principa<strong>le</strong>mentl’activité Bouteil<strong>le</strong>s et Pots en Amérique du Nord pour un montant de89 millions d’euros.En 2005, la variation des écarts d’acquisition s’expliquait principa<strong>le</strong>mentpar l’acquisition des groupes Sanitas Troesch (coût d’acquisition :226 millions d’euros ; écarts d’acquisition : 54 millions d’euros aprèsaffectation aux marques de distribution pour 69 millions d’euros netsd’impôts différés), Optimera Gruppen AS (coût d’acquisition : 203 millionsd’euros ; écarts d’acquisition : 184 millions d’euros) et BPB (coût d’acquisition: 5 928 millions d’euros ; écarts d’acquisition : 4 054 millionsd’euros après affectation en 2006 du prix d’acquisition pour 823 millionsd’euros nets d’impôts différés – note 3).En 2004, la ligne « Évolution du périmètre » comprenait essentiel<strong>le</strong>mentl’écart d’acquisition lié à l’achat des titres du groupe Dahl International AB(coût d’acquisition : 384 millions d’euros, écart d’acquisition 517 millionsd’euros avant affectation du prix d’acquisition).


NOTE 5AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLESBrevets Marques Logiciels Frais Autres Totalnon de immobilisations(en millions d’euros) amortissab<strong>le</strong>s développement incorporel<strong>le</strong>sAu 1 er janvier 2004Va<strong>le</strong>ur brute 140 1 469 406 216 2 231Amortissements et dépréciations cumulés (104) (254) (117) (475)VALEUR NETTE 36 1 469 152 0 99 1 756VARIATIONSÉvolution du périmètre (10) 35 16 25 66Acquisitions 47 33 80Cessions (2) (3) (5)Écarts de conversion (1) (4) (4) (9)Dotation aux amortissements et dépréciations (4) (56) (24) (84)TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (15) 35 1 0 27 48Au 31 décembre 2004Va<strong>le</strong>ur brute 119 1 504 478 266 2 367Amortissements et dépréciations cumulés (98) (325) (140) (563)VALEUR NETTE 21 1 504 153 0 126 1 804VARIATIONSÉvolution du périmètre 5 1 302 33 4 (17) 1 327Acquisitions 2 50 26 31 109Cessions (1) (1)Écarts de conversion 1 16 11 1 11 40Dotation aux amortissements et dépréciations (3) (69) (2) (9) (83)TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE 5 1 318 24 29 16 1 392Au 31 décembre 2005Va<strong>le</strong>ur brute 145 2 822 584 35 291 3 877Amortissements et dépréciations cumulés (119) (407) (6) (149) (681)VALEUR NETTE 26 2 822 177 29 142 3 196VARIATIONSÉvolution du périmètre (7) 50 1 (35) 9Acquisitions 1 42 11 40 94Cessions (1) (1) (3) (5)Écarts de conversion 20 (7) (8) 5Dotation aux amortissements et dépréciations (3) (76) (7) (10) (96)Virement en actifs disponib<strong>le</strong>s à la vente (1) (1)TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (10) 21 7 4 (16) 6Au 31 décembre 2006Va<strong>le</strong>ur brute 111 2 843 630 46 267 3 897Amortissements et dépréciations cumulés (95) (446) (13) (141) (695)VALEUR NETTE 16 2 843 184 33 126 3 202En 2005, la ligne « évolution du périmètre » sur <strong>le</strong>s marques nonamortissab<strong>le</strong>s correspond à l’affectation des principa<strong>le</strong>s marques dugroupe BPB (846 millions d’euros), Dahl (352 millions d’euros) et SanitasTroesch (104 millions d’euros).Au 31 décembre 2006 et 2005 <strong>le</strong>s frais de développement des projetssignificatifs en phase de validation du développement ou d’industrialisationont été inscrits à l’actif du bilan consolidé. Au 31 décembre2004, après examen des frais de développement, <strong>le</strong> Groupe n’avaitpas identifié de projets significatifs susceptib<strong>le</strong>s de remplir <strong>le</strong>s critèresd’immobilisation définis par la norme.Les autres immobilisations incorporel<strong>le</strong>s comprennent notammentdes marques industriel<strong>le</strong>s amortissab<strong>le</strong>s pour un montant globalde 52 millions d’euros à fin 2006 (66 millions d’euros à fin 2005 et60 millions d’euros à fin 2004).Les quotas d’émission de gaz à effet de serre alloués aux sociétéseuropéennes du Groupe représentent approximativement 6,5 millionsde tonnes de CO 2par an pour <strong>le</strong>s années 2005 à 2007. La valorisationunitaire de ces quotas oscil<strong>le</strong> entre 8 euros par tonne de CO 2(va<strong>le</strong>ur1 er janvier 2005, date d’attribution des quotas) et environ 6,48 euros latonne (va<strong>le</strong>ur au 31 décembre 2006 sur <strong>le</strong> marché Powernext Carbon)selon <strong>le</strong>s différents marchés de cotation.Les quotas attribués aux sociétés du Groupe en 2005 et 2006 excèdentgloba<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s émissions de gaz à effet de serre de l’ensemb<strong>le</strong> duGroupe à hauteur d’environ 0,7 million de tonnes de CO 2. Le Groupen’a pas cédé de quotas de CO 2en 2005 et 2006.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -138>139


Annexe auxcomptes consolidésNOTE 6IMMOBILISATIONS CORPORELLESTerrains et Constructions Matériels et Immobilisations Totalcarrières et outillages en cours immobilisations(en millions d’euros) corporel<strong>le</strong>sAu 1 er janvier 2004Va<strong>le</strong>ur brute 1 195 5 253 13 968 862 21 278Amortissements et dépréciations cumulés (96) (2 503) (9 593) (1) (12 193)VALEUR NETTE 1 099 2 750 4 375 861 9 085VARIATIONSÉvolution du périmètre et reclassements 22 73 111 28 234Acquisitions 31 98 469 970 1 568Cessions (31) (77) (51) (8) (167)Écarts de conversion (1) (14) (71) (18) (104)Dotation aux amortissements et dépréciations (9) (226) (1 009) (5) (1 249)Transferts 0 148 743 (891) 0TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE 12 2 192 76 282Au 31 décembre 2004Va<strong>le</strong>ur brute 1 218 5 415 14 610 944 22 187Amortissements et dépréciations cumulés (107) (2 663) (10 043) (7) (12 820)VALEUR NETTE 1 111 2 752 4 567 937 9 367VARIATIONSÉvolution du périmètre et reclassements 613 506 1 039 328 2 486Acquisitions 50 121 582 1 024 1 777Cessions (36) (29) (59) (16) (140)Écarts de conversion 53 164 346 71 634Dotation aux amortissements et dépréciations (22) (230) (1 046) (6) (1 304)Transferts 0 203 763 (966) 0TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE 658 735 1 625 435 3 453Au 31 décembre 2005Va<strong>le</strong>ur brute 2 026 6 739 18 603 1 389 28 757Amortissements et dépréciations cumulés (257) (3 252) (12 411) (17) (15 937)VALEUR NETTE 1 769 3 487 6 192 1 372 12 820VARIATIONSÉvolution du périmètre et reclassements 12 42 (98) 12 (32)Acquisitions 57 94 501 1 556 2 208Cessions (62) (42) (50) (22) (176)Écarts de conversion (27) (64) (193) (42) (326)Dotation aux amortissements et dépréciations (32) (288) (1 180) (5) (1 505)Virement en actifs disponib<strong>le</strong>s à la vente (4) (45) (135) (36) (220)Transferts 0 310 968 (1 278) 0TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (56) 7 (187) 185 (51)Au 31 décembre 2006Va<strong>le</strong>ur brute 1 961 6 859 18 040 1 579 28 439Amortissements et dépréciations cumulés (248) (3 365) (12 035) (22) (15 670)VALEUR NETTE 1 713 3 494 6 005 1 557 12 769En tant que groupe industriel, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ne dispose pas d’un patrimoineimmobilier hors exploitation significatif, à l’exception de l’immeub<strong>le</strong>de son siège social.En 2006, <strong>le</strong>s acquisitions d’immobilisations corporel<strong>le</strong>s comprennentun montant de 17 millions d’euros correspondant aux nouveauxcontrats de location financement non inclus dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au des fluxde trésorerie conformément à la norme IAS 7. À la clôture de l’exercice,<strong>le</strong> montant total des immobilisations en location-financement s’élèveà 210 millions d’euros (note 25).En 2005, la ligne « Évolution du périmètre » comprenait principa<strong>le</strong>mentl’incidence de l’acquisition du groupe BPB pour 2 181 millions d’eurosdont 371 millions d’euros au titre des carrières de gypse.


L’accroissement des acquisitions d’immobilisations corporel<strong>le</strong>s en2005 et 2006 résulte de la poursuite de l’accélération du programmed’investissements industriels dans <strong>le</strong>s pays émergents, en particulieren Asie.En 2005, l’incidence des écarts de conversion était en augmentationen raison principa<strong>le</strong>ment de l’appréciation du dollar américain et dureal brésilien.NOTE 7TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE(en millions d’euros) 2006 2005 2004Au 1 er janvierPart du Groupe dans <strong>le</strong>s entreprises associées 131 61 75Écarts d’acquisitions 8 3 3TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE 139 64 78VARIATIONSÉvolution du périmètre 107 65 (20)Écarts de conversion (11) 3 0Transferts, augmentations de capita<strong>le</strong>t autres mouvements 1 2 0Dividendes payés (5) (5) (2)Quote-part du Groupe dans <strong>le</strong> résultat netdes sociétés mises en équiva<strong>le</strong>nce 7 10 8TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE 99 75 (14)Au 31 décembrePart du Groupe dans <strong>le</strong>s entreprises associées 224 131 61Écarts d’acquisitions 14 8 3TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE 238 139 64En 2006, la ligne « Évolution de périmètre » correspond principa<strong>le</strong>mentaux entrées en consolidation par mise en équiva<strong>le</strong>nce des sociétésIzocam en Turquie et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Envases SA au Chili pour un totalde 116 millions d’euros. Au 31 décembre 2006, la va<strong>le</strong>ur de marchéà la bourse d’Istanbul des titres Izocam détenus par <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>est très proche de la quote-part de situation nette retenue dans <strong>le</strong>scomptes consolidés.L’augmentation des titres mis en équiva<strong>le</strong>nce au 31 décembre 2005s’expliquait principa<strong>le</strong>ment par l’entrée en consolidation de nouvel<strong>le</strong>ssociétés mises en équiva<strong>le</strong>nce du groupe BPB pour 47 millionsd’euros et par la mise en équiva<strong>le</strong>nce de sociétés acquises en 2005pour 30 millions d’euros.Le chiffre d’affaires réalisé en 2006 par l’ensemb<strong>le</strong> des sociétés mises enéquiva<strong>le</strong>nce dans <strong>le</strong>urs comptes individuels s’élève globa<strong>le</strong>ment à 1 004millions d’euros et <strong>le</strong> résultat net à 54 millions d’euros. Par ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong>total des actifs et des passifs de ces sociétés à fin décembre 2006 s’élèverespectivement à 917 millions d’euros et 524 millions d’euros.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -140>141


Annexe auxcomptes consolidésNOTE 8AUTRES ACTIFS NON COURANTSTitres disponib<strong>le</strong>s Prêts, dépôts Actifs nets Total desà la vente et cautions de retraites autres actifs(en millions d’euros) et autres titres non courantsAu 1 er janvier 2004Va<strong>le</strong>ur brute 304 492 14 810Provisions pour dépréciation (56) (56)VALEUR NETTE 248 492 14 754VARIATIONSÉvolution du périmètre (82) 10 1 (71)Augmentations / (diminutions) (72) (196) (268)Dotations aux provisions pour dépréciation (2) (5) (7)Écarts de conversion 0 (7) (7)Transferts et autres mouvements 0 12 12TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (156) (186) 1 (341)Au 31 décembre 2004Va<strong>le</strong>ur brute 123 312 15 450Provisions pour dépréciation (31) (6) (37)VALEUR NETTE 92 306 15 413VARIATIONSÉvolution du périmètre (44) 31 4 (9)Augmentations / (diminutions) 110 (96) 10 24Dotations aux provisions pour dépréciation (1) (2) (3)Écarts de conversion 3 22 2 27Transferts et autres mouvements 1 (10) (9)TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE 69 (55) 16 30Au 31 décembre 2005Va<strong>le</strong>ur brute 193 262 31 486Provisions pour dépréciation (32) (11) 0 (43)VALEUR NETTE 161 251 31 443VARIATIONSÉvolution du périmètre (119) (119)Augmentations / (diminutions) 9 (37) 90 62Dotations aux provisions pour dépréciation 4 4Écarts de conversion (9) (1) (10)Transferts et autres mouvements 10 10TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (110) (32) 89 (53)Au 31 décembre 2006Va<strong>le</strong>ur brute 75 225 120 420Provisions pour dépréciation (24) (6) (30)VALEUR NETTE 51 219 120 390La variation des titres disponib<strong>le</strong>s à la vente et autres titres s’explique principa<strong>le</strong>ment par la consolidation en 2006 de la société Xugang acquisefin 2005 (note 2).L’évolution des prêts, dépôts et cautions s’explique par la variation des avances effectuées dans <strong>le</strong> cadre des litiges détaillés en note 26 et par desencaissements de créances sur cessions d’actifs.


NOTE 9STOCKS(en millions d’euros) 31/12/06 31/12/05 31/12/04Va<strong>le</strong>ur bruteMatières premières 1 312 1 335 1 150En-cours de production 291 329 306Produits finis 4 426 4 269 3 738VALEUR BRUTE DES STOCKS 6 029 5 933 5 194Provisions pour dépréciationMatières premières (98) (92) (95)En-cours de production (10) (15) (12)Produits finis (292) (291) (279)Provisions pour dépréciation des stocks (400) (398) (386)VALEUR NETTE DES STOCKS 5 629 5 535 4 808Le coût des produits vendus au cours de l’exercice 2006 s’élèveà 31 180 millions d’euros (26 449 millions d’euros en 2005 et24 094 millions d’euros en 2004).Les dépréciations de stocks comptabilisées en charges de l’exercice 2006s’élèvent à 146 millions d’euros. Les reprises de dépréciations, résultantd’une augmentation de la va<strong>le</strong>ur nette de réalisation des stocks, ontété comptabilisées en diminution des charges de la période pour unmontant de 80 millions d’euros en 2006.NOTE 10CRÉANCES CLIENTS(en millions d’euros) 31/12/06 31/12/05 31/12/04Va<strong>le</strong>ur brute 6 687 6 213 5 124Provisions pour dépréciation (386) (400) (370)VALEUR NETTE 6 301 5 813 4 754La charge nette au titre des clients irrécouvrab<strong>le</strong>s et douteux s’élèveà 83 millions d’euros en 2006 contre 74 millions d’euros en 2005 et80 millions d’euros en 2004.NOTE 11AUTRES CRÉANCES(en millions d’euros) 31/12/06 31/12/05 31/12/04Avances versées aux fournisseurs 582 105 78Créances socia<strong>le</strong>s 22 34 24Créances fisca<strong>le</strong>s d’exploitation 293 256 295(hors impôts sur <strong>le</strong>s sociétés)Produits à recevoir 14 96 168Créances diverses 485 454 353- France 116 114 131- Autres pays d’Europe Occidenta<strong>le</strong> 168 165 127- Amérique du Nord 0 34 24- Pays émergents et Asie 201 141 71Provisions pour dépréciationdes autres créances (6) (6) (6)AUTRES CRÉANCES 1 390 939 912NOTE 12CAPITAUX PROPRESNombre d’actions composant <strong>le</strong> capital socialAu 31 décembre 2006, <strong>le</strong> nombre d’actions composant <strong>le</strong> capital socialde la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est de 368 419 723 actions au nominalde 4 (345 256 270 actions au 31/12/2005 et 340 988 000actions au 31/12/2004).Au cours de l’année 2006, 5 399 291 actions ont été créées au titre duPlan d’Épargne du Groupe de 2006, et 342 550 actions ont été attribuéessuite à l’exercice de 335750 options de souscription consenties <strong>le</strong>20 novembre 2003, de 5600 options consenties <strong>le</strong> 18 novembre 2004et de 1200 options consenties <strong>le</strong> 17 novembre 2005. Enfin, 17421612actions ont été émises lors de l’augmentation de capital du 31 décembre2006 dans <strong>le</strong> cadre de la conversion des OCEANE en actions.En vertu des autorisations d’augmentation de capital accordées parl’Assemblée généra<strong>le</strong> mixte du 9 juin 2005, <strong>le</strong> Conseil d’administrationde la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a <strong>le</strong> pouvoir d’émettre, en une ouplusieurs fois, un nombre total maximum de 170 millions d’actionsnouvel<strong>le</strong>s comportant ou non un droit préférentiel de souscription ouun droit de priorité au profit des actionnaires de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> (11 e , 12 e et 13 e résolutions), de 16 millions d’actions nouvel<strong>le</strong>sréservées aux adhérents du Plan d’Épargne du Groupe (14 e résolution),et de 10 229 640 options de souscription d’actions correspondantà 3 % du nombre d’actions composant <strong>le</strong> capital social à la date del’autorisation et qui donneront lieu à émission d’autant d’actions (15 e et16 e résolutions).Si ces autorisations ainsi que <strong>le</strong>s plans de souscription antérieurs (note13) étaient intégra<strong>le</strong>ment utilisés par <strong>le</strong> Conseil d’administration, <strong>le</strong>nombre d’actions composant <strong>le</strong> capital social serait potentiel<strong>le</strong>mentporté à 571 687 213.Le Conseil d’administration de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a partiel<strong>le</strong>mentfait usage de ces autorisations en consentant 3 922 250 optionsde souscription d’actions <strong>le</strong> 17 novembre 2005 (dont 1 200 ont été<strong>le</strong>vées au 31 décembre 2006), 30 000 options de souscription d’actions<strong>le</strong> 27 février 2006 et 3 995 800 options de souscription d’actions <strong>le</strong>16 novembre 2006 non <strong>le</strong>vées au 31 décembre 2006.Par ail<strong>le</strong>urs, en vertu de l’autorisation d’augmentation de capital accordéepar l’Assemblée généra<strong>le</strong> mixte du 8 juin 2006, <strong>le</strong> Conseil d’administrationde la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a <strong>le</strong> pouvoir d’émettre desbons de souscription d’actions en période d’offre publique portant sur<strong>le</strong>s titres de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en application de la loi du31 mars 2006 relative aux offres publiques (10 e résolution). Le nombremaximum de bons de souscription d’actions pouvant être émis est égalà celui des actions composant <strong>le</strong> capital social lors de l’émission desbons dans la limite de 170 millions d’actions.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -142>143


Annexe auxcomptes consolidésActions conservéesLes titres <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> détenus par la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> sontclassés sur une ligne distincte des capitaux propres intitulée “actionsconservées” et valorisés à <strong>le</strong>ur coût d’achat. Le nombre d’actions conservéess’élève à 6 739 668, 8 383 161 et 5 860 410 respectivementaux 31 décembre 2006, 2005 et 2004.En 2006, <strong>le</strong> Groupe a acheté sur <strong>le</strong> marché, 1 976 708 actions de laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> (4 423 117 en 2005 et 6 730 702 en2004) et en a revendu 3 620 201 (1 900 366 en 2005 et 1 227 819en 2004) dans <strong>le</strong> cadre des plans d’options d’achats.Aucune action n’a été annulée en 2006 et en 2005, contre11 281 859 actions en 2004 (6 799 832 actions au cours de la séancedu Conseil d’administration du 29 janvier 2004 et 4 482 027 au coursde la séance du Conseil d’administration du 18 novembre 2004).NOTE 13PAIEMENTS EN ACTIONSPlans d’options portant sur des actions de la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>La Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> met en œuvre des plans d’options suractions réservés à certaines catégories de personnel ainsi qu’un Pland’Épargne du Groupe (“PEG”).Le Conseil d’administration attribue des options donnant au bénéficiairela possibilité d’obtenir des actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> à un prix calculésur la base du cours moyen de l’action lors des 20 séances de bourseprécédant <strong>le</strong>ur attribution. Depuis 1999, aucun rabais n’est accordépar rapport au cours moyen.Le délai minimum de <strong>le</strong>vée des options est de trois, quatre ou cinq ans.Pendant ce délai, aucune des options reçues ne peut être exercée. Ledélai maximum de <strong>le</strong>vée des options est de huit ou dix ans à partir dela date d’attribution. Le bénéfice des options est perdu en cas de départdu Groupe, sauf décision exceptionnel<strong>le</strong> du Président de la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en accord avec <strong>le</strong> Comité des Mandataires du Conseild’administration.De 1999 à 2002, <strong>le</strong>s plans portaient sur des options d’achat d’actionsexistantes. Depuis 2003, ils portent sur des options de souscriptiond’actions nouvel<strong>le</strong>s.Les données relatives aux plans d’options sur actions au cours desexercices 2004, 2005 et 2006 sont récapitulées ci-après :Actionsde 4 nominalPrix moyend’exercice(en euros)Nombre d’options non <strong>le</strong>vées au 31/12/03 17 593 454 33,88Options attribuées 3 881 800 43,56Options exercées (1 573 519) 29,51Options caduques (72 700) 32,89Nombre d’options non <strong>le</strong>vées au 31/12/04 19 829 035 36,12Options attribuées 3 922 250 45,71Options exercées (1 901 166) 33,54Options caduques (112 000) 39,25Nombre d’options non <strong>le</strong>vées au 31/12/05 21 738 119 38,06Options attribuées 4 025 800 58,08Options exercées (3 974 551) 34,79Options caduques (241 400) 40,26Nombre d’options non <strong>le</strong>vées au 31/12/06 21 547 968 42,38Au 31 décembre 2006, 8 014 018 options étaient exerçab<strong>le</strong>s à un prixmoyen d’exercice de 34,01 euros.Au 31 décembre 2006, <strong>le</strong> nombre d’options autorisé par l’AssembléeGénéra<strong>le</strong> des Actionnaires du 9 juin 2005 non encore attribué s’élèveà 2 281 590, étant précisé que ce nombre constitue un plafond globalpour l’attribution d’options et pour l’attribution gratuite éventuel<strong>le</strong>d’actions.Le montant enregistré en charges au cours de l’exercice 2006 s’élève à39 millions d’euros (32 millions d’euros en 2005 et 18 millions d’eurosen 2004). La juste va<strong>le</strong>ur des options attribuées en 2006, calculéesselon un modè<strong>le</strong> du type Black & Scho<strong>le</strong>s en utilisant <strong>le</strong>s mêmes hypothèsesque cel<strong>le</strong>s retenues pour l’évaluation de la charge IFRS 2, s’élèveà 53 millions d’euros.


Le tab<strong>le</strong>au ci-après récapitu<strong>le</strong> <strong>le</strong>s données relatives aux plans d’options en vigueur au 31 décembre 2006 :Date d’attribution Options Options Total options Natureexerçab<strong>le</strong>s non exerçab<strong>le</strong>s non <strong>le</strong>vées des optionsPrix Nombre Durée Prix Nombre Nombred’exercice d’options pondérée d’exercice d’options d’options(en euros) contractuel<strong>le</strong> (en euros)restanteen mois1999 40,63 641 854 35 641 854 Achat2000 37,71 1 382 047 47 1 382 047 Achat2001 40,22 2 213 477 59 2 213 477 Achat2002 23,53 2 420 890 71 2 420 890 Achat2003 35,67 1 355 750 83 35,67 1 951 700 3 307 450 Souscription2004 43,56 95 43,56 3 795 400 3 795 400 Souscription2005 45,71 107 45,71 3 761 050 3 761 050 Souscription2006 58,08 119 58,08 4 025 800 4 025 800 SouscriptionTOTAL 8 014 018 13 533 950 21 547 968Le nominal de l’action <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ayant été divisé par quatre <strong>le</strong> 27 juin 2002, <strong>le</strong> nombre d’options concernant <strong>le</strong>s années 1999 à 2001 a été multiplié par quatre afin de rendrecomparab<strong>le</strong> <strong>le</strong>s nombres d’options.Plan d’Épargne du Groupe (PEG) de la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Le Plan d’Épargne du Groupe est ouvert à tous <strong>le</strong>s salariés français duGroupe ainsi qu’aux salariés de la plupart des autres pays européens quiont un minimum de trois mois d’ancienneté dans <strong>le</strong> Groupe. Un rabaisde 20 % sur la moyenne des cours d’ouverture de l’action durant <strong>le</strong>svingt jours précédant la réunion du Conseil d’administration décidant<strong>le</strong> Plan est accordé aux salariés au titre des nouvel<strong>le</strong>s actions émisesdans <strong>le</strong> cadre du Plan.Les salariés peuvent choisir une durée de Plan de cinq ou dix ans. Aucours de cette période, <strong>le</strong>s salariés ne peuvent pas vendre <strong>le</strong>urs actions,sauf évènements exceptionnels.En 2006, 2005 et 2004 <strong>le</strong> Groupe a émis au titre du PEG respectivement5 399 291, 4 267 470 et 4 099 192 actions nouvel<strong>le</strong>s réservéesà ses salariés, à un prix moyen de 40,84 euros, 36,48 euros et31,41 euros.Le montant enregistré en charges au cours de l’exercice 2006 s’élèveà 19 millions d’euros (11 millions d’euros en 2005 et 14 millionsd’euros en 2004). Le calcul du coût d’incessibilité, tel qu’explicité dansla note 1, est fondé sur <strong>le</strong> taux que consentirait une banque à un particulierprésentant un profil de risque moyen dans <strong>le</strong> cadre d’un prêtà la consommation avec un remboursement in fine sans affectationpour une durée de cinq ans.Le prix de vente à terme des actions a été déterminé sur la base d’unmodè<strong>le</strong> de valorisation utilisant des paramètres de marché.Les principa<strong>le</strong>s hypothèses de calcul sont <strong>le</strong>s suivantes :2004 2005 2006Date d’attribution 2 février 28 janvier 27 janvierNombre d’actions 4 099 192 4 267 470 5 399 291Prix de souscription (en euros) 31,41 36,48 40,84Cours à la date d’attribution (en euros) 41,12 46,77 53,90Décote tota<strong>le</strong> par rapport à la date 9,71 10,29 13,06d’attribution (en euros)Taux d’intérêt sans risque 3,47 % 2,88 % 2,93 %Taux de financement des salariés 6,65 % 6,30 % 6,88 %Coût d’incessibilité (en %) 15,58 % 16,29 % 17,62 %NOTE 14PROVISIONS POUR RETRAITES ET AVANTAGES AU PERSONNEL(en millions d’euros) 31/12/06 31/12/05 31/12/04Engagement de retraite 1 415 2 573 2 055Indemnité de fin de carrière 236 255 225Prévoyance des retraités 363 406 326TOTAL DES PROVISIONS POUR ENGAGEMENTS DE RETRAITES ET PRÉVOYANCE DES RETRAITÉS 2 014 3 234 2 606Couverture médica<strong>le</strong> 51 61 49Incapacité de longue durée 45 38 25Autres avantages à long terme 93 97 78Provisions pour retraites et avantages au personnel 2 203 3 430 2 758R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -144>145


Annexe auxcomptes consolidésLa variation des engagements de retraites et prévoyance des retraités s’explique de la façon suivante :Engagements Juste va<strong>le</strong>ur Autres Prov. pour engagementsde retraite des fonds de retraite et prévoyance(en millions d’euros)de retraitésSituation au 1 er janvier 2004 6 021 (3 615) 265 2 671VariationsCoût des services rendus 150 150Coût financier / rendement des fonds 323 (232) 91Cotisations patrona<strong>le</strong>s (236) (236)Cotisations salaria<strong>le</strong>s (20) (20)Écarts actuariels (6) (24) (30)Variations de change (447) 496 49Prestations servies (310) 192 (118)Coût des services passés 0Variations de périmètre 150 (63) 87Réductions / règ<strong>le</strong>ments (1) (1)Autres (37) (37)TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (141) 113 (37) (65)Situation au 31 décembre 2004 5 880 (3 502) 228 2 606VariationsCoût des services rendus 166 166Coût financier / rendement des fonds 356 (277) 79Cotisations patrona<strong>le</strong>s (331) (331)Cotisations salaria<strong>le</strong>s (24) (24)Écarts actuariels 762 (387) 375Variations de change 394 (307) 87Prestations servies (333) 209 (124)Coût des services passés 0Variations de périmètre 1 528 (1 154) 374Réductions / règ<strong>le</strong>ments (4) (4)Autres 16 14 30TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE 2 885 (2 271) 14 628Situation au 31 décembre 2005 8 765 (5 773) 242 3 234VariationsCoût des services rendus 217 217Coût financier / rendement des fonds 417 (387) 30Cotisations patrona<strong>le</strong>s (855) (855)Cotisations salaria<strong>le</strong>s (26) (26)Écarts actuariels (225) (182) 42 (365)Variations de change (212) 132 (80)Prestations servies (446) 307 (139)Coût des services passés 0Variations de périmètre 36 (15) 21Réductions / règ<strong>le</strong>ments (3) (3)Autres (5) (15) (20)TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (221) (1 026) 27 (1 220)Situation au 31 décembre 2006 8 544 (6 799) 269 2 014


L’évaluation des engagements et des provisions pour retraite et prévoyance des retraités par grande zone géographique est détaillée dans <strong>le</strong>stab<strong>le</strong>aux suivants :France Autres Amérique Reste du Totalpays d’Europe du Nord monde net(en millions d’euros)occidenta<strong>le</strong>31 décembre 2006Montant des engagements de retraite financés 328 5 366 1 958 123 7 775Montant des engagements de retraite non financés 190 150 411 18 769Juste va<strong>le</strong>ur des fonds de retraite 166 4 784 1 742 107 6 799Engagements supérieurs (inférieurs) aux fonds de retraite 352 732 627 34 1 745Coût des services passés 0Plafonnement de l’actif 21Financement auprès de compagnies d’assurance 142Engagements de retraites et prévoyance des retraités 1 908Actifs nets de retraite classés en actifs disponib<strong>le</strong>s à la vente 2Provisions pour retraites et prévoyance des retraités classées en passifsdisponib<strong>le</strong>s à la vente 16Actifs nets de retraites (note 8) 120PROVISIONS POUR RETRAITES ET PRÉVOYANCE DES RETRAITÉS 2 01431 décembre 2005Montant des engagements de retraite financés 349 5 020 1 985 122 7 476Montant des engagements de retraite non financés 180 642 462 5 1 289Juste va<strong>le</strong>ur des fonds de retraite 139 3 896 1 636 102 5 773Engagements supérieurs (inférieurs) aux fonds de retraite 390 1 766 811 25 2 992Écarts à amortir (64) (146) (140) 5 (345)Plafonnement de l’actif 38Financement auprès de compagnies d’assurance 166Retraitement de présentation des exercices antérieurs (note 3) 352Engagements de retraites et prévoyance des retraités 3 203Actifs nets de retraites (note 8) 31PROVISIONS POUR RETRAITES ET PRÉVOYANCE DES RETRAITÉS 3 23431 décembre 2004Montant des engagements de retraite financés 289 2 975 1 484 109 4 857Montant des engagements de retraite non financés 176 467 377 3 1 023Juste va<strong>le</strong>ur des fonds de retraite 118 2 050 1 255 79 3 502Engagements supérieurs (inférieurs) aux fonds de retraite 347 1 392 606 33 2 378Écarts à amortir (4) (11) 52 (7) 30Plafonnement de l’actif 24Financement auprès de compagnies d’assurance 189Retraitement de présentation des exercices antérieurs (note 3) (30)Engagements de retraites et prévoyance des retraités 2 591Actifs nets de retraites (note 8) 15PROVISIONS POUR RETRAITES ET PRÉVOYANCE DES RETRAITÉS 2 606R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -146>147


Annexe auxcomptes consolidésDescription des régimes de retraite à prestations définiesLes principaux régimes à prestations définies du Groupe sont <strong>le</strong>s suivants :En France, outre <strong>le</strong>s indemnités de fin de carrière, il existe trois régimesde retraite à prestations définies fondés sur <strong>le</strong> salaire de fin de carrière.Ces plans de retraite ont été fermés aux nouveaux salariés par <strong>le</strong>ssociétés concernées entre 1969 et 1997.En Al<strong>le</strong>magne, <strong>le</strong>s plans de retraite d’entreprises procurent des couverturesportant à la fois sur <strong>le</strong>s droits de retraite, versés sous forme depensions, et <strong>le</strong>s prestations en cas de décès ou d’invalidité du salarié.Ces plans sont fermés aux nouveaux salariés depuis 1996.Aux Pays-Bas, <strong>le</strong>s plans de retraite complémentaires à prestationsdéfinies ont été plafonnés. Au-delà du plafond, ils deviennent des plansà cotisations définies.En Grande-Bretagne, <strong>le</strong>s plans de retraite procurent des couverturesportant à la fois sur des droits de retraite versés sous forme de pensions,des prestations en cas de décès du salarié et des prestations en casd’incapacité permanente. Il s’agit de plans à prestations définies fondéssur une moyenne des derniers salaires. Ils sont fermés aux nouveauxsalariés depuis 2001.Aux États-Unis et au Canada, <strong>le</strong>s plans de retraite sont des plans àprestations définies fondés sur <strong>le</strong> salaire de fin de carrière. Depuis <strong>le</strong> 1 erjanvier 2001, <strong>le</strong>s nouveaux salariés bénéficient d’un système de planà cotisations définies.Les provisions pour autres avantages à long terme, d’un montant de189 millions d’euros au 31 décembre 2006 (196 millions d’euros en2005 et 152 millions d’euros en 2004), comprennent tous <strong>le</strong>s autresavantages accordés aux salariés et regroupent principa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>smédail<strong>le</strong>s du travail en France, <strong>le</strong>s primes de jubilé en Al<strong>le</strong>magne et <strong>le</strong>sprovisions pour avantages sociaux aux États-Unis. Ces indemnités fontgénéra<strong>le</strong>ment l’objet d’un calcul actuariel.Évaluation des engagements de retraite, d’indemnités dedépart en retraite et de prévoyance des retraitésLes engagements de retraite, d’indemnités de départ à la retraite et deprévoyance des retraités font l’objet d’une évaluation actuariel<strong>le</strong> selon laméthode des unités de crédits projetées (prise en compte de l’évolutiondes salaires jusqu’à la date de fin de carrière).D’autres avantages annexes que sont <strong>le</strong>s engagements au titre des autresavantages accordés aux retraités, <strong>le</strong>s engagements pour incapacité delongue durée et <strong>le</strong>s engagements pour autres avantages à long termefont l’objet d’une évaluation actuariel<strong>le</strong> et sont comptabilisés selon <strong>le</strong>smêmes règ<strong>le</strong>s que <strong>le</strong>s engagements de retraite.Les engagements de retraite et prévoyance des retraités s’élèvent à8 544 millions d’euros au 31 décembre 2006 (8 765 millions d’eurosen 2005 et 5 880 millions d’euros en 2004).En 2005, l’intégration du groupe BPB s’était traduite par une augmentationdu montant des engagements de 1 460 millions d’euros.Fonds de retraiteDans <strong>le</strong> cadre des régimes à prestations définies, des fonds de retraiteont été progressivement constitués par <strong>le</strong> versement de contributions,principa<strong>le</strong>ment aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Les contributionsversées en 2006 par <strong>le</strong> Groupe à ces fonds s’élèvent à 855 millions d’euros(331 millions d’euros en 2005 et 236 millions d’euros en 2004). Lerendement effectif des fonds en 2006 s’élève à 569 millions d’euros.Les contributions 2006 comprennent des versements exceptionnels de672 millions d’euros dont 516 millions d’euros pour l’externalisationdans un fonds d’une part importante des engagements des sociétésal<strong>le</strong>mandes.La juste va<strong>le</strong>ur des fonds, qui s’élève à 6 799 millions d’euros au31 décembre 2006 (5 773 millions d’euros en 2005 et 3 502 millionsd’euros en 2004), vient en déduction du montant de l’engagementévalué selon la méthode des salaires projetés pour la déterminationde la provision pour retraite.En 2005, l’intégration du groupe BPB s’était traduite par une augmentationde la va<strong>le</strong>ur des fonds de 1 141 millions d’euros.Les fonds sont principa<strong>le</strong>ment composés d’actions (57,6 %) et d’obligations(35,8 %). Les autres classes d’actifs qui composent <strong>le</strong>s fondsreprésentent 6,6 %.Les contributions aux fonds de retraite prévues en 2007 s’élèvent à156 millions d’euros.Hypothèses actuariel<strong>le</strong>s retenues pour l’évaluation desengagements et des fonds de retraiteLes hypothèses de mortalité, de rotation du personnel et d’augmentationde salaires tiennent compte des conditions économiques propres àchaque pays ou société du Groupe. Les taux d’intérêt utilisés en 2006pour actualiser la va<strong>le</strong>ur des engagements futurs sont généra<strong>le</strong>mentcompris entre 4,75 % et 6 % selon <strong>le</strong>s pays.Les taux utilisés dans <strong>le</strong>s pays où <strong>le</strong>s engagements du Groupe sont <strong>le</strong>splus significatifs sont <strong>le</strong>s suivants :(en pourcentage) France Autres pays d’Europe États-UnisZoneEuroRoyaume-UniTaux d’actualisation 4,75 4,75 5,10 6,00Pourcentage d’augmentationdes salaires 2,40 2,25 à 3,50 3,35 à 3,60 3,00Taux de rendementestimé des fonds 5,00 3,50 à 6,50 6,50 à 6,90 8,75Les hypothèses de mortalité, de rotation de personnel et de taux d’intérêtutilisées pour actualiser la va<strong>le</strong>ur des engagements futurs au titre desavantages annexes sont <strong>le</strong>s mêmes que cel<strong>le</strong>s retenues pour <strong>le</strong> calcul


des retraites. Aux États-Unis, <strong>le</strong> taux de progression de la consommationmédica<strong>le</strong> des retraités est fixé à 9 % par an (une variation dece taux de 1% entrainerait une augmentation de l’engagement de18 millions d’euros).Les taux de rendement sont établis par pays et par fonds en tenantcompte des classes d’actifs constituant <strong>le</strong>s fonds de couverture et desperspectives des différents marchés.Écarts à amortirLe Groupe a choisi d’appliquer en 2006 l’option de la norme IAS19relative à l’imputation en capitaux propres des écarts actuariels (notes1 et 3). Les informations comparatives des exercices 2004 et 2005ont été retraitées en conséquence. Désormais, <strong>le</strong>s écarts à amortirsont constitués exclusivement des écarts re<strong>le</strong>vant de modifications derégimes (coûts des services passés). L’impact constaté en 2006 s’élève à424 millions d’euros (diminution des provisions) dont 17 millions d’eurosau titre du plafonnement de l’actif, à comparer aux écarts cumulés àfin 2005 de -345 millions d’euros (augmentation des provisions). Lapartie « expérience » des écarts est évaluée à 23 millions d’euros pour <strong>le</strong>sengagements et 182 millions d’euros pour <strong>le</strong>s actifs de couverture.Actifs nets de retraitesLorsque <strong>le</strong>s actifs du régime excèdent l’engagement, un actif estconstaté en « actifs nets de retraites » dans <strong>le</strong>s autres actifs noncourants (note 8) dès lors que cet actif est la contrepartie d’avantageséconomiques futurs. Dans <strong>le</strong> cas contraire, l’actif comptabilisé estdiminué du montant du plafonnement ainsi déterminé.Financement auprès de compagnies d’assuranceCe poste, qui s’élève à 142 millions d’euros au 31 décembre 2006(166 millions d’euros en 2005 et 189 millions d’euros en 2004),correspond au montant à verser dans <strong>le</strong> futur aux compagnies d’assurancedans <strong>le</strong> cadre de l’externalisation des engagements de retraitedes sociétés espagno<strong>le</strong>s du Groupe.Actifs nets et provisions pour retraites et prévoyance desretraités classés en actifs et passifs disponib<strong>le</strong>s à la venteConformément à IFRS 5, des actifs nets et provisions pour retraites etprévoyance des retraités ont été classés en actifs et passifs disponib<strong>le</strong>sà la vente au 31 décembre 2006 pour respectivement 2 millions d’euroset 18 millions d’euros (note 2).Les charges de retraite et de prévoyance hors avantages annexes sedécomposent de la manière suivante :Charges de retraiteExercice Exercice Exercice(en millions d’euros) 2006 2005 2004Droits acquis au titre de l’exercice 217 166 150Coût financier de l’exercice 417 356 323Rendement des fonds (387) (277) (232)Amortissement des écarts 0 1 0Réduction ou liquidation de régime (3) (4) (1)Retraites, indemnités de départen retraite et prévoyance des retraités 244 242 240Cotisations salaria<strong>le</strong>s (26) (24) (20)TOTAL 218 218 220Droit Individuel à la Formation (DIF) dans <strong>le</strong>s sociétésfrançaisesLe volume d’heures de formation théorique cumulé correspondantaux droits acquis représente environ 3 millions d’heures. Le nombreréel de demandes d’attribution en 2005 est de 62. En conséquence,conformément à l’avis n°2004-F du Comité d’Urgence du ConseilNational de la Comptabilité du 13 octobre 2004, aucune provisionrelative au Droit Individuel à la Formation n’a été constatée dans <strong>le</strong>scomptes consolidés.NOTE 15IMPÔTS SUR LES RÉSULTATS ET IMPÔTSDIFFÉRÉSLa Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> est placée sous <strong>le</strong> régime du bénéficefiscal consolidé. L’agrément en cours couvre <strong>le</strong>s années 2004 à 2006.Il résulte de ce régime que la quote-part Groupe du montant total desimpôts sur <strong>le</strong>s résultats supportés par <strong>le</strong>s sociétés du Groupe placéessous <strong>le</strong> régime du bénéfice fiscal consolidé est prise en compte pour ladétermination du résultat fiscal consolidé.Par courrier du 15 juin 2006, <strong>le</strong> Groupe a informé la Direction de laLégislation Fisca<strong>le</strong> que la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ne solliciterapas <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment de cet agrément. En conséquence, à compterdu 1 er janvier 2007, seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s intégrations fisca<strong>le</strong>s loca<strong>le</strong>s serontmaintenues. Au 31 décembre 2006, ce non-renouvel<strong>le</strong>ment a été prisen compte dans l’évaluation des impôts différés.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -148>149


Annexe auxcomptes consolidésLe résultat net des sociétés intégrées avant impôt sur <strong>le</strong>s résultats est<strong>le</strong> suivant :Exercice Exercice Exercice(en millions d’euros) 2006 2005 2004Résultat net de l’ensemb<strong>le</strong> consolidé 1 682 1 294 1 275moins :Quote-part dans <strong>le</strong>s résultats des sociétésmises en équiva<strong>le</strong>nce 7 10 8Impôts sur <strong>le</strong>s résultats (899) (701) (616)RÉSULTAT NET DES SOCIÉTÉSINTÉGRÉES AVANT IMPÔTSUR LES RÉSULTATS 2 574 1 985 1 883La charge d’impôts sur <strong>le</strong>s résultats s’analyse comme suit :Exercice Exercice Exercice(en millions d’euros) 2006 2005 2004Impôts courants (802) (686) (648)France (184) (233) (237)Etranger (618) (453) (411)Impôts différés (97) (15) 32France (63) 44 78Étranger (34) (59) (46)CHARGE TOTALE D’IMPÔTSSUR LES RÉSULTATS (899) (701) (616)L’impôt décaissé au cours de l’exercice 2006 s’élève à 821 millionsd’euros (716 millions d’euros en 2005)En 2006, la charge d’impôts représente 35 % du résultat net des sociétésintégrées du Groupe avant impôts contre 35 % en 2005 et 33 % en2004. Ces taux effectifs s’analysent de la manière suivante :Exercice Exercice Exercice(en millions d’euros) 2006 2005 2004Taux d’impôt courant au titredu bénéfice fiscal consolidé 33 33 33Supplément d’impôt français 0 1 1Redevances techniques et plus-valuesnettes imposab<strong>le</strong>s à taux réduits (1) (1) (1)Autres impôts différés et divers 3 2 0TAUX EFFECTIF 35 35 33Au bilan, la variation du montant net des impôts différés actifs et passifss’analyse de la manière suivante :(en millions d’euros)Impôts différés passifs netsSituation au 1 er janvier 2004 249Charges / (produits) d’impôts différés (32)Variation des impôts différés relatifs aux écarts actuariels IAS 19 (note 14) 11Écarts de conversion 14Incidence de la variation du périmètre de consolidation et divers 7Situation au 31 décembre 2004 249Charges / (produits) d’impôts différés 15Variation des impôts différés relatifs aux écarts actuariels IAS 19 (note 14) (148)Écarts de conversion (28)Impact en capitaux propres 28Incidence de la variation du périmètre de consolidation et divers 586Situation au 31 décembre 2005 702Charges / (produits) d’impôts différés 97Variation des impôts différés relatifs aux écarts actuariels IAS 19 (note 14) 131Écarts de conversion 31Incidence de la variation du périmètre de consolidation et divers (87)Situation au 31 décembre 2006 874Les principaux éléments à l’origine de la comptabilisation d’impôtsdifférés sont <strong>le</strong>s suivants :(en millions d’euros) 31/12/06 31/12/05 31/12/04Impôts différés actifs 348 447 332Impôts différés passifs (1 222) (1 149) (581)Impôts différés passifs nets (874) (702) (249)Retraites 641 822 641Marques (889) (929) (501)Amortissements, amortissementsdérogatoires et provisionsà caractère fiscal (1 127) (1 040) (799)Déficits reportab<strong>le</strong>s 181 233 160Autres 320 212 250TOTAL (874) (702) (249)Les impôts différés sont classés au bilan pour tenir compte de laposition fisca<strong>le</strong> nette par pays. A l’actif, <strong>le</strong> Groupe constate 348 millionsd’euros principa<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s États-Unis (242 millions d’euros)et l’Al<strong>le</strong>magne (54 millions d’euros). Au passif, <strong>le</strong> Groupe constate1 222 millions d’euros répartis sur différents pays dont la France(516 millions d’euros) et la Grande-Bretagne (372 millions d’euros).Les autres pays sont d’un montant nettement inférieur.Les actifs d’impôts différés dont la récupération n’est pas jugée probab<strong>le</strong>n’ont pas été comptabilisés pour un montant de 173 millions d’eurosau 31 décembre 2006 et concernent principa<strong>le</strong>ment l’Al<strong>le</strong>magne, laGrande-Bretagne, la Chine et <strong>le</strong> Brésil.


NOTE 16AUTRES PASSIFS COURANTS ET NON COURANTSProvision Provision Provision Provision Provision Provision Dettes Totalpour litiges pour pour pour pour pour surenviron- restruc- charges garantie risques investisnementturation de clients sements(en millions d’euros)personnel1 er janvier 2004Part à court terme 148 9 58 14 71 64 364Part à long terme 220 63 96 30 76 84 569TOTAL DES PROVISIONS POUR AUTRES PASSIFSET DETTES SUR INVESTISSEMENTS 368 72 154 44 147 148 - 933VARIATIONSDotations aux provisions 111 4 95 14 46 32 302Reprises de provisions (3) (2) (5)Utilisations (138) (2) (104) (12) (48) (10) (314)Variations de périmètre (4) (1) 1 1 (5) (8)Autres (reclassements et écarts de conversion) (12) 4 (3) (1) (5) (9) (26)TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (42) 2 (13) 2 (6) 6 - (51)31 décembre 2004Part à court terme 137 10 59 17 69 57 349Part à long terme 189 64 82 29 72 97 533TOTAL DES PROVISIONS POUR AUTRES PASSIFSET DETTES SUR INVESTISSEMENTS 326 74 141 46 141 154 - 882VARIATIONSDotations aux provisions 104 5 117 19 58 32 335Reprises de provisions (1) (11) (11) (5) (19) (19) (66)Utilisations (88) (8) (77) (10) (41) (22) (246)Variations de périmètre 0 83 22 2 9 71 (3) 184Autres (reclassements et écarts de conversion) 35 2 5 1 9 21 393 466TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE 50 71 56 7 16 83 390 67331 décembre 2005Part à court terme 131 23 98 21 74 73 260 680Part à long terme 245 122 99 32 83 164 130 875TOTAL DES PROVISIONS POUR AUTRES PASSIFSET DETTES SUR INVESTISSEMENTS 376 145 197 53 157 237 390 1 555VARIATIONSDotations aux provisions 98 14 142 20 82 87 443Reprises de provisions (1) (2) (16) (6) (21) (17) (63)Utilisations (78) (12) (124) (12) (43) (30) (299)Variations de périmètre (2) 4 (7) (5)Autres (reclassements et écarts de conversion) (34) (14) 4 1 (11) 15 (189) (228)TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE (15) (14) 4 3 7 59 (196) (152)31 décembre 2006Part à court terme 103 25 110 25 72 104 28 467Part à long terme 258 106 91 31 92 192 166 936TOTAL DES PROVISIONS POUR AUTRES PASSIFSET DETTES SUR INVESTISSEMENTS 361 131 201 56 164 296 194 1 403R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -150>151


Annexe auxcomptes consolidésProvision pour litigesLa provision pour litiges couvre <strong>le</strong>s actions relatives à l’amiante intentéescontre <strong>le</strong> Groupe. Cette provision couvre <strong>le</strong>s litiges en cours ainsi quede nouveaux litiges potentiels. Le risque amiante est explicité plus endétail dans la note 26 de la présente annexe.Provision pour risque environnementCette provision couvre <strong>le</strong>s charges liées à la protection de l’environnement,à la remise en état et au nettoyage des sites.Provision pour restructurationAu 31 décembre 2006, après prise en compte d’une dotation nettede 126 millions d’euros, la provision pour restructuration s’élève à201 millions d’euros (197 millions au 31 décembre 2005 et 141 millionsd’euros au 31 décembre 2004) et concerne notamment laGrande-Bretagne (51 millions d’euros), l’Al<strong>le</strong>magne (45 millions d’euros),la France (43 millions d’euros) et <strong>le</strong> Benelux (27 millions d’euros).Provision pour charges de personnelCette provision comprend essentiel<strong>le</strong>ment des indemnités dues aupersonnel non liées à des opérations de restructuration.Provision pour garantie clientsCette provision couvre <strong>le</strong>s obligations résultant de garanties accordéesaux clients.Provision pour autres risquesAu 31 décembre 2006, <strong>le</strong>s provisions pour autres risques s’élèvent à296 millions d’euros et concernent notamment la France (48 millionsd’euros), l’Al<strong>le</strong>magne (51 millions d’euros), la Grande-Bretagne (23 millionsd’euros), l’Italie (22 millions d’euros), l’Amérique du Nord (70 millionsd’euros) et l’Amérique latine (27 millions d’euros).Dettes sur investissementsAu 31 décembre 2006, <strong>le</strong>s dettes sur investissements comprennentprincipa<strong>le</strong>ment des compléments de prix et engagements de rachatsde minoritaires dans <strong>le</strong>s pô<strong>le</strong>s <strong>Vitrage</strong> et Conditionnement.En 2005, el<strong>le</strong>s concernaient essentiel<strong>le</strong>ment BPB à hauteur de 243 millionsd’euros à court terme. Ces dettes, consécutives à l’OPA sur <strong>le</strong> groupeBPB en 2005, ont été réglées au cours de l’exercice 2006.NOTE 17DETTES FOURNISSEURS ET AUTRES DETTES(en millions d’euros) 31/12/06 31/12/05 31/12/04DETTES FOURNISSEURS 5 519 4 779 3 954Acomptes reçus des clients 591 152 105Fournisseurs d’immobilisations 402 360 268Subventions reçues 53 53 25Dettes socia<strong>le</strong>s 1 006 1 022 825Dettes fisca<strong>le</strong>s (hors impôt sur <strong>le</strong>s sociétés) 378 306 326Autres : 906 942 758-France 139 136 153- Al<strong>le</strong>magne 73 95 110- Royaume-Uni 153 250 122- Autres pays d’Europe occidenta<strong>le</strong> 214 202 179-AmériqueduNord 109 110 102- Pays émergents et Asie 218 149 92TOTAL DES AUTRES DETTES 3 336 2 835 2 307NOTE 18FACTEURS DE RISQUESRISQUES DE MARCHÉ (CRÉDIT, TAUX, CHANGE, ACTIONS, ÉNERGIE)Risque de liquiditéLa Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> gère <strong>le</strong> risque de liquidité lié à la dette nette globa<strong>le</strong> duGroupe. Les sociétés gèrent <strong>le</strong>ur financement à long terme, sauf casparticulier, avec pour contrepartie la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ou<strong>le</strong>s pools de trésorerie des délégations nationa<strong>le</strong>s. De même, <strong>le</strong>s financementsà court terme des sociétés sont en majorité octroyés par lamaison mère ou <strong>le</strong>s pools de trésorerie nationaux.Le risque de liquidité est géré avec pour principal objectif de garantir <strong>le</strong>renouvel<strong>le</strong>ment des financements du Groupe et, dans <strong>le</strong> respect de cetobjectif, d’optimiser <strong>le</strong> coût financier annuel de la dette. Ainsi, la part dela dette à long terme dans la dette nette tota<strong>le</strong> est toujours maintenueà un niveau é<strong>le</strong>vé. De même, l’échéancier de cette dette à long termeest étalé de manière à répartir sur différents exercices <strong>le</strong>s appels aumarché effectués lors de son renouvel<strong>le</strong>ment.Les emprunts obligataires constituent la principa<strong>le</strong> source de financementà long terme utilisée. Le Groupe dispose cependant aussi d’unprogramme de Medium Term Notes, d’un emprunt perpétuel, de titresparticipatifs, d’emprunts bancaires, de prêts tirés sur <strong>le</strong> crédit syndiquéconclu en 2005, et de contrats de location-financement.Les dettes à court terme sont composées d’emprunts émis dans <strong>le</strong>cadre des programmes de Bil<strong>le</strong>ts de Trésorerie, d’Euro CommercialPaper ou de US Commercial Paper, mais aussi de créances titrisées etde concours bancaires. Les actifs financiers sont constitués de va<strong>le</strong>ursmobilières de placement et de disponibilités.


En support de ses programmes de financement à court terme USCommercial Paper, Euro Commercial Paper, Bil<strong>le</strong>ts de Trésorerie etMedium Term Notes, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> dispose de lignesde crédit confirmées sous la forme de crédits syndiqués et de lignesbilatéra<strong>le</strong>s.La note 19 présente un détail de l’ensemb<strong>le</strong> des dettes du Groupe parnature et par échéance. El<strong>le</strong> précise par ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong>s caractéristiquesprincipa<strong>le</strong>s des programmes de financement et des lignes de créditconfirmées à disposition du Groupe (montant, devises, modalitésd’exigibilité anticipée).Compensation, spécia<strong>le</strong>ment dédiée à cette activité. Cel<strong>le</strong>-ci réalise <strong>le</strong>scouvertures exclusivement par des opérations de change à terme. Pour<strong>le</strong>s sociétés participantes, l’ensemb<strong>le</strong> des positions commercia<strong>le</strong>s estainsi couvert dès la naissance du risque. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Compensationretourne toutes ces positions auprès de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>et n’a, de ce fait, pas de position ouverte.Pour <strong>le</strong>s autres sociétés, <strong>le</strong>s couvertures sont mises en place avec laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> à réception des ordres envoyés par <strong>le</strong>sfilia<strong>le</strong>s ou <strong>le</strong>s pools de trésorerie des délégations nationa<strong>le</strong>s, ou auprèsdes banques des filia<strong>le</strong>s.Risque de tauxLa Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> gère <strong>le</strong> risque de taux lié à la dette nette globa<strong>le</strong> du Groupeselon <strong>le</strong>s mêmes structures et modes décrits au premier paragraphe« risque de liquidité ». Dans <strong>le</strong> cas où une filia<strong>le</strong> utilise des instrumentsdérivés de couverture, sa contrepartie est la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,société-mère du Groupe.Le risque de taux global est géré pour la dette nette consolidée du Groupeavec comme objectif principal de garantir <strong>le</strong> coût financier de la detteà moyen terme et, dans <strong>le</strong> respect de cet objectif, d’optimiser <strong>le</strong> coûtfinancier annuel de la dette. Le Groupe a défini dans sa politique <strong>le</strong>sproduits dérivés susceptib<strong>le</strong>s d’être utilisés comme instruments de couvertures.On trouve parmi ces produits <strong>le</strong>s swaps de taux, <strong>le</strong>s options – ycompris <strong>le</strong>s « caps, floors et swaptions »-, et <strong>le</strong>s contrats de taux à terme.Ces instruments sont traités de gré à gré avec des contreparties ayantun rating minimum défini par la politique financière du Groupe.Risque de changePour réagir aux fluctuations de change, la politique du Groupe consisteà couvrir <strong>le</strong>s transactions commercia<strong>le</strong>s effectuées par <strong>le</strong>s entitésdu Groupe dans des devises autres que <strong>le</strong>urs devises fonctionnel<strong>le</strong>s.La Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et ses filia<strong>le</strong>s sont susceptib<strong>le</strong>s derecourir à des options et des contrats de change à terme pour couvrir<strong>le</strong>urs expositions nées de transactions commercia<strong>le</strong>s. Dans <strong>le</strong> cas desoptions, <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s contractent exclusivement avec la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, société-mère du Groupe, qui exécute pour <strong>le</strong>ur compteces couvertures.La plupart des contrats de change à terme ont des échéances courtes :trois mois environ. Toutefois, lorsqu’une commande est couverte, <strong>le</strong>contrat à terme peut al<strong>le</strong>r jusqu’à deux ans. Les filia<strong>le</strong>s peuvent concluredes contrats de change à terme de durée inférieure à deux ans avec<strong>le</strong>urs banques.Néanmoins, dans <strong>le</strong> cadre d’une couverture systématique unitaire effectuéefacture par facture ou par engagement pour la part des commandes,la plupart des opérations sont couvertes avec la société <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Risque sur actionsLorsque <strong>le</strong> Groupe a recours à des placements financiers, sous la formed’achats de SICAV, OPCVM ou équiva<strong>le</strong>nts, il privilégie systématiquementdes instruments de type monétaire et/ou obligataire afin de limiter <strong>le</strong>risque. De ce fait, il ne s’expose pas à un risque sur actions.Le Groupe a détenu, dans <strong>le</strong> passé, un portefeuil<strong>le</strong> d’actions de sociétéscotées. Ce portefeuil<strong>le</strong> d’actions a été entièrement cédé au cours desexercices précédents.Risque énergiePour réduire son exposition aux fluctuations du prix de ses achatsd’énergie, <strong>le</strong> Groupe couvre une partie de ses achats de gaz naturelaux États-Unis et en Grande-Bretagne, et de fuel en Europe, par desswaps et des options.L’organisation des couvertures gaz et fuel est du ressort d’un comité depilotage constitué de la Direction Financière du Groupe et de la Directiondes Achats du Groupe (<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Achats - SGA). Les couverturesfuel et gaz (hors achats à prix fixes auprès des fournisseurs négociésdirectement par la Direction des Achats) sont prises par la Direction dela Trésorerie et des Financements sur instruction du comité de pilotage.Ces couvertures n’excèdent en aucun cas un horizon de 18 mois.Ponctuel<strong>le</strong>ment et selon <strong>le</strong>s mêmes principes, la Direction de la Trésorerieet du Financement peut être amenée éga<strong>le</strong>ment à couvrir l’achatd’autres matières premières.La note 20 présente <strong>le</strong>s instruments de couverture de taux de changeet d’énergie utilisés, ainsi que <strong>le</strong>s taux d’intérêt des principaux postesde la dette brute. El<strong>le</strong> détail<strong>le</strong> aussi la répartition de la dette nette pardevise et par nature de taux (fixe ou variab<strong>le</strong>) ainsi que l’échéancier derévision de ses taux.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -152>153


Annexe auxcomptes consolidésNOTE 19ENDETTEMENT NETEMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRESLes dettes long terme et court terme du Groupe se décomposentcomme suit :(en millions d’euros) 2006 2005 2004Émissions obligataires 6 187 4 993 4 767Medium Term Notes 36 42 77Emprunt perpétuel et titres participatifs 203 203 203Dettes bancaires d’acquisition 2 989 5 341 0Autres dettes à long terme y comprislocation-financement 464 802 628Juste va<strong>le</strong>ur des dérivés de couverture de taux (2) (66) (46)Partie long terme des dettes financières 9 877 11 315 5 629Partie court terme des dettes financières 993 922 1 338Programmes court terme(US CP, Euro CP, Bil<strong>le</strong>ts de trésorerie) 221 782 415Concours bancaires et autres dettesbancaires court terme 1 331 1 273 1 162Titrisation 652 664 605Juste va<strong>le</strong>ur des dérivés liés à l’endettementnon qualifiés de couverture (7) (26) (33)Emprunt à moins d’un an etbanques créditrices 2 197 2 693 2 149TOTAL DETTE BRUTE 13 067 14 930 9 116Disponibilités et équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie (1 468) (2 080) (2 898)TOTAL DETTE NETTEAVEC INTÉRÊTS COURUS 11 599 12 850 6 218La juste va<strong>le</strong>ur des dettes brutes à long terme (parts à long et courttermes) gérées par la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’élève à 10,5 milliardsd’euros au 31 décembre 2006 (pour une va<strong>le</strong>ur comptab<strong>le</strong> enregistréede 10,1 milliards d’euros).ECHÉANCIER DE LA DETTE À LONG TERMEL’échéancier de la dette brute à long terme du Groupe au 31 décembre2006 se décompose comme suit :Devise Moins 1 à 5 Au-delà Total(en millions d’euros) d’un an ans de 5 ansÉmissions obligataires EUR 5 3 894 1 179 5 078USD 378 0 0 378GBP 0 225 889 1 114Medium Term Notes EUR 0 0 0 0USD 38 0 0 38Autres 0 36 0 36Emprunt perpétue<strong>le</strong>t titres participatifs EUR 0 0 203 203Dettes bancaires d’acquisition EUR 0 2 989 0 2 989GBP 0 0 0 0Autres dettes à long terme Toutes devises 364 365 99 828Juste va<strong>le</strong>ur des dérivés EUR (1) 0 0 (1)de couverture de taux USD 1 1GBP (2) (2)TOTAL HORS INTÉRÊTS COURUS 785 7 507 2 370 10 662Le 7 mars 2006, <strong>le</strong> Groupe a remboursé deux emprunts obligataires de100 millions et 500 millions de dollars américains venus à échéance.Le 31 mars 2006, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> s’est substituée àBPB en tant qu’émetteur d’un emprunt obligataire de 400 millionsd’euros à échéance du 17 mars 2010.Le 31 mai 2006, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a émis un empruntobligataire de 1,8 milliard d’euros en deux tranches de 1,1 milliardd’euros à échéance du 31 mai 2011 et 700 millions d’euros à échéancedu 31 mai 2016.Le 5 juin 2006, BPB a remboursé de manière anticipé deux placementsprivés de 100 millions de dollars américains chacun.Le 31 octobre 2006, <strong>le</strong> Groupe a remboursé un Medium Term Note de1 milliard de couronnes tchèques venu à échéance.Le 15 novembre 2006, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a émis unemprunt obligataire de 600 millions de livres sterling en deux tranchesde 300 millions de livres sterling à échéance du 15 décembre 2016 et300 millions de livres sterling à échéance du 15 novembre 2024.Le 15 novembre 2006, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a émis unMedium Term Note de 1 milliard de couronnes tchèques à échéancedu 15 novembre 2010.Le 27 novembre 2006, <strong>le</strong> Groupe a remboursé un Medium Term Notede 7,7 millions d’euros venu à échéance.Au cours de l’année 2006, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a procédé àune réduction de la dette bancaire d’acquisition de 2 410 millions : sur la tranche à 3 ans, remboursement de 1 060 millions <strong>le</strong> 15 juin2006, de 556,6 millions <strong>le</strong> 12 juil<strong>le</strong>t 2006 et 493,4 millions <strong>le</strong> 30 novembre2006, sur la tranche à 5 ans, remboursement de 300 millions <strong>le</strong> 29 décembre2006.OCÉANELes émissions obligataires comprenaient un emprunt de 920 millionsd’euros émis <strong>le</strong> 18 février 2002, et d’échéance 1 er janvier 2007, représentépar des obligations convertib<strong>le</strong>s en actions nouvel<strong>le</strong>s ou existantes(OCÉANE), soit 4 380 953 OCÉANE de va<strong>le</strong>ur nomina<strong>le</strong> unitaire de210 euros et portant intérêt à un taux de 2,625 % l’an payab<strong>le</strong> à termeéchu <strong>le</strong> 1 er janvier de chaque année.Au cours de l’année 2006, des porteurs d’OCÉANE ont converti4 355 403 obligations en actions de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> àraison de quatre actions par obligation. La conversion de ces obligationsau prix de conversion prévu au contrat d’émission a entraîné la remiseaux porteurs d’un total de 17 421 612 actions, soit 4,73 % du capitalsocial de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> au 31 décembre 2006.


EMPRUNT PERPÉTUELEn 1985, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a émis 25000 titres perpétuels,de 5000 euros de nominal, soit un montant total de 125 millions d’euros,à taux variab<strong>le</strong> (indexation Libor). Ces titres ne sont pas remboursab<strong>le</strong>set <strong>le</strong>ur rémunération est assimilée à des frais financiers.Le Groupe a racheté et annulé à ce jour 18 496 titres. Le nombre detitres en circulation dans <strong>le</strong> public est donc de 6 504 pour un montantnominal de 33 millions d’euros.TITRES PARTICIPATIFSDans <strong>le</strong>s années 1980, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a émis1288299 titres participatifs indexés TMO et 194633 titres participatifsindexés au minimum sur l’Euribor. Ces titres ne sont pas remboursab<strong>le</strong>set <strong>le</strong>ur rémunération est assimilée à des frais financiers.Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps ; <strong>le</strong> nombrede titres encore en circulation au 31 décembre 2006 s’élève à 606 883pour ceux indexés TMO, et 77 516 pour ceux indexés au minimum surl’Euribor, soit un nominal total de 170 millions d’euros.La rémunération des 606 883 titres indexés TMO comporte, dans lalimite d’un taux de rendement égal à 125 % du taux moyen des obligations,une partie fixe et une partie variab<strong>le</strong> assise sur <strong>le</strong>s résultats duGroupe. La rémunération des 77 516 indexés au minimum sur l’Euriborest composée d’une partie fixe applicab<strong>le</strong> à 60 % du titre et éga<strong>le</strong> à7,5 % l’an d’une part, et d’autre part, à une partie variab<strong>le</strong> applicab<strong>le</strong>à 40 % du titre, liée au bénéfice net consolidé de l’exercice précédentdans <strong>le</strong>s limites fixées par <strong>le</strong> contrat d’émission.La rémunération nette des titres participatifs s’élève à 9,9 millionsd’euros en 2006, contre 9,5 millions d’euros en 2005.PROGRAMMES DE FINANCEMENTLe Groupe dispose de programmes de financement à moyen et longterme (Medium Term Notes) et à court terme (Commercial Paper etBil<strong>le</strong>ts de trésorerie).À la date du 31 décembre 2006, la situation de ces programmess’établit comme suit :Programmes Devises Tirages Limites Encours Encours Encoursautorisés autorisées 31/12/06 31/12/05 31/12/04(en millions de devises) au 31/12/06Medium Term Notes EUR 1 à 30 ans 5 000 millions 968 millions 85 millions 110 millionsUS commercial paper USD jusqu’à 12 mois 1 000 millions (*) 100 millions 0 million 0 millionEuro commercial paper USD jusqu’à 12 mois 1 000 millions (*) 0 million 0 million 0 millionBil<strong>le</strong>ts de trésorerie EUR jusqu’à 12 mois 3 000 millions 145 millions 782 millions 415 millions(*) Équiva<strong>le</strong>nt à 759 millions d’euro sur la base du taux de change au 31 décembre 2006Les limites autorisées des programmes de Medium Term Notes et deBil<strong>le</strong>ts de Trésorerie ont été portées respectivement à 5 et 3 milliardsd’euros <strong>le</strong> 26 janvier 2006.Conformément aux usages du marché, <strong>le</strong>s tirages de Bil<strong>le</strong>ts de Trésorerie,Euro-Commercial Paper et US-Commercial Paper sont généra<strong>le</strong>menteffectués pour une durée allant de 1 à 6 mois. Compte tenu de <strong>le</strong>ur renouvel<strong>le</strong>mentfréquent, ils sont classés dans la dette à taux variab<strong>le</strong>.En support de ses programmes de financement à court terme USCommercial Paper, Euro-Commercial Paper, et Bil<strong>le</strong>ts de trésorerie,la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> dispose de lignes de crédit confirméessous forme d’un crédit syndiqué de 2 000 millions d’euros à échéancenovembre 2011, ainsi que de 7 lignes de crédit bilatéra<strong>le</strong>s pour unmontant global de 680 millions d’euros au 31 décembre 2006.Les principaux cas prévus aux contrats d’exigibilité anticipée (immédiate),ou d’annulation lorsqu’el<strong>le</strong>s ne sont pas tirées des lignes de créditbilatéra<strong>le</strong>s susmentionnées, sont : non respect de l’un ou l’autre des deux ratios financiers suivants(appréciés annuel<strong>le</strong>ment) :- dette nette sur résultat d’exploitation hors amortissements des immobilisationscorporel<strong>le</strong>s et incorporel<strong>le</strong>s inférieur à 3,75 ;- résultat avant impôt et charge nette de financement sur charge nettede financement supérieur à 3.Cette exigence concerne trois lignes bilatéra<strong>le</strong>s représentant290 millions d’euros. défaut de paiement d’un montant dû au titre d’un emprunt bancaire,supérieur à certains seuils.Aucune de ces lignes n’a été utilisée durant l’exercice.Quatre lignes de crédit bilatéra<strong>le</strong>s provenant du groupe BPB et représentantun montant global de 102 millions d’euros ont été annuléesen janvier et février 2006.De plus, un crédit syndiqué de 9 milliards d’euros a été conclu en 2005pour, d’une part, financer l’acquisition du groupe BPB, et d’autre part,refinancer certaines dettes existantes alors au sein des groupes BPB et<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>. Ce crédit comprend trois tranches, un prêt à 3 ans, unprêt à 5 ans et un crédit revolving à 5 ans. Au 31 décembre 2006, surR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -154>155


Annexe auxcomptes consolidés<strong>le</strong> prêt à 5 ans seuls 3 milliards d’euros étaient encore tirés et 600 millionsd’euros non tirés étaient disponib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> crédit revolving, <strong>le</strong> prêtà 3 ans a été tota<strong>le</strong>ment remboursé.Pour ce crédit syndiqué de 9 milliards d’euros, <strong>le</strong>s principaux casd’exigibilité anticipée sont : non respect de l’un ou l’autre des deux ratios financiers suivants(appréciés semestriel<strong>le</strong>ment) :- dette nette sur résultat d’exploitation hors amortissements desimmobilisations corporel<strong>le</strong>s et incorporel<strong>le</strong>s inférieur à 3,75 ;- résultat d’exploitation hors amortissements des immobilisationsincorporel<strong>le</strong>s sur charge nette de financement supérieur à 3,5. défaut de paiement d’un montant dû au titre d’un emprunt bancaire,supérieur à 40 millions d’euros.Au 31 décembre 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> satisfait à l’ensemb<strong>le</strong> de cescovenants.Les charges de commissions d’engagement au titre de l’ensemb<strong>le</strong> deces lignes se sont é<strong>le</strong>vées à 4,6 millions d’euros en 2006 (6,2 millionsd’euros en 2005).CONCOURS BANCAIRES COURANTS ET AUTRES DETTESBANCAIRES À COURT TERMECe poste comprend l’ensemb<strong>le</strong> des comptes bancaires créditeurs duGroupe (financement par découvert bancaire), <strong>le</strong>s emprunts bancaireslocaux à court terme réalisés par <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s intérêts courus surla dette court terme.TITRISATION DE CRÉANCES COMMERCIALESLe Groupe dispose de deux programmes de titrisation de créancescommercia<strong>le</strong>s, l’un par l’intermédiaire de sa filia<strong>le</strong> américaine CertainTeed Receivab<strong>le</strong>s Corporation, l’autre par l’intermédiaire de sa filia<strong>le</strong>anglaise Jewson Ltd.Le programme américain s’élève à 414 millions d’euros au 31 décembre2006 contre 431 millions d’euros au 31 décembre 2005. L’écart entrela va<strong>le</strong>ur nomina<strong>le</strong> des créances et <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur de rachat constitue unecharge financière qui s’élève à 24 millions d’euros en 2006 contre13,6 millions d’euros en 2005.Le programme anglais s’élève à 238 millions d’euros au 31 décembre2006 contre 233 millions d’euros au 31 décembre 2005. La chargefinancière relative à ce programme s’élève à 10,2 millions d’euros en2006 contre 10,4 millions d’euros en 2005.GARANTIE DE DETTES PAR DES ACTIFSUne partie des dettes, pour un montant de 34 millions d’eurosau 31 décembre 2006, est garantie par des actifs immobilisés(hypothèques et nantissements de titres).


NOTE 20INSTRUMENTS FINANCIERSINSTRUMENTS DÉRIVÉSLes principaux instruments dérivés utilisés par <strong>le</strong> Groupe sont <strong>le</strong>s suivants :(en millions d’euros)Couverture de juste va<strong>le</strong>urTotalJuste va<strong>le</strong>ur au 31/12/06DérivésActifDérivésPassifJusteva<strong>le</strong>ur au31/12/05Justeva<strong>le</strong>ur au31/12/04Nominal réparti par échéance au 31/12/06moinsd’un anSwaps de taux 1 2 (1) 67 46 420 223 643Couverture de flux futursSwaps de matières premières (32) (32) 24 (3) 129 15 144Changes à terme 1 (1) 79 79Options de change 2 2Swaps de taux 76 76Dérivés non qualifiésSwaps de taux (4) (3) 0Swaps de taux et de devises 10 10 21 37 49 49Swaps de change (2) 7 (9) 8 (6) 1 732 1 732Swaps de matières premières 0Changes à terme 1 (1) (29) 3 85 85Options de change achetées 1 2 2Options de change vendues 0Options de conversion de taux 0Options de matières premières achetées 1 0Options de matières premières vendues 0TOTAL (23) 21 (44) 88 75 2 525 287 2 812Dont dérivés rattachés à la dette nette 9 92 80de 1 à5 ansplus de5 ansTotalLa juste va<strong>le</strong>ur des instruments financiers est généra<strong>le</strong>ment déterminéepar référence au prix de marché résultant d’échanges sur une boursede va<strong>le</strong>urs nationa<strong>le</strong> ou un marché de gré à gré. Lorsqu’aucun cours demarché coté n’est disponib<strong>le</strong>, la juste va<strong>le</strong>ur se fonde sur des estimationsréalisées à l’aide de techniques d’actualisation ou autres. Changes à terme et options de changeLes changes à terme et options de change permettent de couvrir<strong>le</strong> risque de change des sociétés du Groupe sur <strong>le</strong>urs opérations endevises, en particulier <strong>le</strong>s opérations commercia<strong>le</strong>s (achats et ventes)et <strong>le</strong>s investissements. Swaps de tauxLes swaps de taux utilisés par <strong>le</strong> Groupe permettent de convertir àtaux variab<strong>le</strong> une partie de la dette contractée à taux fixe sur <strong>le</strong> marchéobligataire ou de fixer une partie de la dette à taux variab<strong>le</strong>. Swaps de taux et de devisesLe Groupe a recours à des swaps de taux et de devises pour <strong>le</strong> financementdes filia<strong>le</strong>s aux États-Unis. Il a ainsi conclu des swaps receveursd’euros et payeurs de dollars. Swaps de changeLes swaps de change sont principa<strong>le</strong>ment utilisés par <strong>le</strong> Groupe pour sagestion quotidienne de trésorerie, ainsi que, dans certains cas, pour <strong>le</strong>financement d’actifs en devises à l’aide de ressources en euros. Swaps de matières premières et options de matièrespremièresLes swaps de matières premières permettent de couvrir <strong>le</strong> risque devariation du prix d’achat de nos matières premières, en particulier <strong>le</strong> fuellourd en Europe et <strong>le</strong> gaz naturel aux États-Unis et en Grande-Bretagne.Les options de matières premières permettent de couvrir <strong>le</strong> risque devariation du prix d’achat du gaz naturel aux États-Unis ; la Compagniede <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> n’a pas eu recours à cet outil depuis juin 2006.IMPACT EN CAPITAUX PROPRES DES INSTRUMENTS FINANCIERSAu 31 décembre 2006, la réserve en capitaux propres relative auxswaps de matières premières traités comptab<strong>le</strong>ment commeinstruments de couverture de flux futurs s’élève à -32,1 millions d’euroscontre 12,5 millions d’euros au 31 décembre 2005. Les autres réservesR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -156>157


Annexe auxcomptes consolidésrelatives aux changes à terme, swaps de taux et options de changesont à zéro au 31 décembre 2006 comme au 31 décembre 2005. Cesréserves sont reprises dès lors que <strong>le</strong>s éléments couverts impactent <strong>le</strong>compte de résultat.IMPACT EN RÉSULTAT DES INSTRUMENTS FINANCIERSLa juste va<strong>le</strong>ur des instruments dérivés qui sont classés dans la catégorie« Actifs et passifs financiers en juste va<strong>le</strong>ur par résultat » s’élèveà 8 millions d’euros (23 millions d’euros au 31 décembre 2005).DÉRIVÉS INCORPORÉSLe Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> analyse régulièrement ses contrats pour iso<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s dispositions qui s’analysent comme des dérivés incorporés auregard des normes IFRS. Au 31 décembre 2006, aucun dérivé incorporématériel à l’échel<strong>le</strong> du Groupe n’a été identifié.STRUCTURE DE LA DETTE DU GROUPELa moyenne pondérée des taux d’intérêts de la dette brute tota<strong>le</strong>, auxnormes IFRS et après gestion (swaps de taux et de devises, swapsde change et swaps de taux), s’établit à fin décembre 2006 à 4,7 %contre 4,4 % à fin 2005.Les taux de rendement interne moyens sur <strong>le</strong>s postes significatifs dela dette à long terme du Groupe avant couverture s’analysent commesuit :Taux de rendement interne sur encoursau 31 décembre (en %) 2006 2005 2004Émissions obligataires 5,07 5,49 5,67Medium Term Notes 5,16 4,94 4,30Emprunt perpétuel et titres participatifs 5,55 5,09 5,47Dettes bancaires d’acquisition 4,10 4,14 -Le tab<strong>le</strong>au ci-après présente la répartition par devise et par type de taux(fixe ou variab<strong>le</strong>) de la dette nette du Groupe au 31 décembre 2006après gestion par des swaps de taux, des swaps de taux et de deviseset des swaps de change.Dette nette libellée en devisesAprès gestion(en millions d’euros) Variab<strong>le</strong> Fixe TotalEUR 3 870 5 375 9 245USD 284 168 452GBP 211 907 1 118SEK 321 5 326Autres devises 81 194 275TOTAL 4 767 6 649 11 41642 % 58 % 100 %Juste va<strong>le</strong>ur des dérivés rattachés à la dette (9)Intérêts courus 192TOTAL DETTE NETTE 11 599ECHÉANCIER DE RÉVISION DE TAUX DES ACTIFS ET DES DETTESFINANCIÈRESL’échéancier au 31 décembre 2006 des révisions de taux de la dette bruteet des actifs financiers après gestion est présenté ci-après. La positionnette de taux est <strong>le</strong> solde emprunteur ou prêteur de ces produits.Total Moins De 1 à Plus de(en millions d’euros) d’un an 5 ans 5 ansDette brute 13 067 6 479 4 450 2 138Effet swap de taux 0 223 (223) 0Disponibilités (1 468) (1 468) 0 0DETTE NETTE APRÈS GESTION 11 599 5 234 4 227 2 138


NOTE 21DÉTAIL PAR NATURE DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL(en millions d’euros) Exercice 2006 Exercice 2005 Exercice 2004Chiffre d’affaires et produits accessoires 41 596 35 110 32 172Charges de personnel :Salaires et charges socia<strong>le</strong>s (7 745) (7 038) (6 681)Rémunérations en actions (a) (58) (41) (32)Retraites (226) (177) (171)Dotations aux amortissements (1 522) (1 339) (1 287)Autres (b) (28 331) (23 655) (21 258)Résultat d’exploitation 3 714 2 860 2 743Résultat de cessions d’actifs (c) 175 81 41Reprise des écarts d’acquisition négatifs en résultat 9 3 6Autres produits opérationnels 184 84 47Charges de restructuration (d) (213) (184) (153)Provisions et charges sur litiges (e) (95) (106) (112)Dépréciations d’actifs (f) (211) (105) (104)Autres (57) 5 (3)Autres charges opérationnel<strong>le</strong>s (576) (390) (372)RÉSULTAT OPÉRATIONNEL 3 322 2 554 2 418(a) Les rémunérations en actions sont détaillées en note 13.El<strong>le</strong>s comprennent 19 millions d’euros en 2006, 11 millions d’euros en2005 et 14 millions d’euros en 2004 au titre du Plan d’Épargne Groupe(PEG). Cette charge est constatée en totalité à la clôture de la périodede souscription c’est-à-dire <strong>le</strong> 14 avril en 2006.(b) Ce poste correspond essentiel<strong>le</strong>ment aux coûts des marchandisesvendues dans <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> Distribution (13 684 millions d’euros en 2006,11 883 millions d’euros en 2005 et 10 510 millions d’euros en 2004)et aux frais de transport, coûts des matières premières et autres coûtsde production dans <strong>le</strong>s autres pô<strong>le</strong>s.En 2006, <strong>le</strong> montant des frais de recherche et développement comptabilisésen charges d’exploitation s’élève à 362 millions d’euros (305 millionsd’euros en 2005 et 312 millions d’euros en 2004).(c) En 2006, <strong>le</strong>s résultats de cessions d’actif sont positifs de 175 millionsd’euros (81 millions d’euros en 2005 et 41 millions d’euros en 2004)principa<strong>le</strong>ment en raison de la plus-value réalisée lors de la cession de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Calmar (note 2).(d) En 2006, <strong>le</strong>s charges de restructurations sont composées notammentde 133 millions d’euros d’indemnités de départ (108 millionsd’euros en 2005 et 105 millions d’euros en 2004).(e) En 2006 comme en 2005 et en 2004, <strong>le</strong>s provisions et chargessur litiges comprennent essentiel<strong>le</strong>ment la charge relative aux litigesamiante qui est commentée dans <strong>le</strong>s notes 16 et 26.(f) En 2006, <strong>le</strong>s dépréciations d’actifs comprennent notamment unecharge de 125 millions d’euros sur <strong>le</strong>s écarts d’acquisition (36 millionsd’euros en 2005 et 47 millions d’euros en 2004), 75 millions d’eurossur <strong>le</strong>s immobilisations corporel<strong>le</strong>s (37 millions d’euros en 2005 et33 millions d’euros en 2004), 4 millions d’euros sur <strong>le</strong>s immobilisationsincorporel<strong>le</strong>s (11 millions d’euros en 2005 et 13 millions d’euros en2004) et <strong>le</strong> solde sur des actifs financiers ou des actifs courants.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -158>159


Annexe auxcomptes consolidésNOTE 22AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS(en millions d’euros) Exercice 2006 Exercice 2005 Exercice 2004Coût financier des retraites (428) (367) (327)Rendement des fonds 387 277 232Coût financier des retraites net (41) (90) (95)Autres charges financières (102) (103) (71)Autres produits financiers 20 37 17AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS (123) (156) (149)Le coût de l’endettement financier net s’établit à 625 millions d’eurosen 2006 (413 millions d’euros en 2005) et <strong>le</strong> montant net des intérêtsfinanciers encaissés et décaissés en 2006 s’élève à 462 millions d’euros(383 millions d’euros en 2005).Les pertes de change nettes enregistrées dans <strong>le</strong> coût des produitsvendus s’élèvent à 4 millions d’euros au cours de l’exercice 2006 contredes profits nets de 4 millions d’euros en 2005 et 20 millions d’eurosen 2004.NOTE 23RÉSULTAT NET HORS PLUS-VALUESLe résultat net hors plus-values s’élève à 1 702 millions d’euros(1 284 millions d’euros en 2005 et 1 289 millions d’euros en 2004).Rapporté au nombre total de titres émis au 31 décembre (368 419 723actions en 2006, 345 256 270 actions en 2005 et 340 988 000en 2004), il représente un bénéfice net par action hors plus-valuesde 4,62 euros pour 2006, 3,72 euros pour 2005 et 3,78 euros pour2004.L’écart entre <strong>le</strong> résultat net et <strong>le</strong> résultat net hors plus-values s’explique de la façon suivante :(en millions d’euros) Exercice 2006 Exercice 2005 Exercice 2004Résultat net part du Groupe 1 637 1 264 1 239Déduction faite des éléments suivants :Résultat de cessions d’actifs 175 81 41Dépréciations d’actifs incorporels et corporels (211) (102) (95)Effets d’impôts (26) 5 4Impact des minoritaires (3) (4) 0RÉSULTAT NET HORS PLUS-VALUES 1 702 1 284 1 289


NOTE 24RÉSULTAT PAR ACTIONLe nombre moyen pondéré de titres en circulation est calculé enretranchant <strong>le</strong>s actions conservées par <strong>le</strong> Groupe (6 739 668 titresau 31 décembre 2006) du nombre moyen d’actions en circulation aucours de l’exercice.Le nombre moyen pondéré et dilué de titres est calculé à partir dunombre moyen pondéré de titres en circulation en tenant compte dela conversion des instruments dilutifs existants c’est-à-dire <strong>le</strong>s plansd’options de souscription d’action (nombre pondéré de 4 634 248titres en 2006) et, pour <strong>le</strong>s exercices 2004 et 2005, <strong>le</strong>s obligationsconvertib<strong>le</strong>s en actions (OCÉANE pour 17 523 812 titres).Le calcul des différents résultats par action est présenté ci-dessous :(en millions d’euros)EXERCICE 2006Résultat net partdu GroupeAnnulation descharges d’intérêtsdes OCÉANERetraitementde l’effet impôtRésultat netpart du grouperetraitéNombrede titresRésultatpar action(euros)Nombre moyen pondéré de titres en circulation 1 637 1 637 341 048 210 4,80Nombre moyen pondéré et dilué de titres 1 637 23 (8) 1 652 363 809 234 4,54Nombre de titres émis en fin de période 1 637 1 637 368 419 723 4,44EXERCICE 2005Nombre moyen pondéré de titres en circulation 1 264 1 264 336 330 568 3,76Nombre moyen pondéré et dilué de titres 1 264 45 (16) 1 293 357 338 208 3,62Nombre de titres émis en fin de période 1 264 1 264 345 256 270 3,66EXERCICE 2004Nombre moyen pondéré de titres en circulation 1 239 1 239 337 253 298 3,67Nombre moyen pondéré et dilué de titres 1 239 45 (16) 1 268 356 825 103 3,55Nombre de titres émis en fin de période 1 239 1 239 340 988 000 3,63R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -160>161


Annexe auxcomptes consolidésNOTE 25ENGAGEMENTSLes obligations contractuel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s engagements commerciaux sont regroupés dans la note ci-dessous à l’exception des engagements du Groupeau titre de l’endettement et des instruments financiers présentés respectivement dans <strong>le</strong>s notes 19 et 20.Le Groupe ne supporte aucun autre engagement significatif.OBLIGATIONS CONTRACTUELLESObligations en matière de location-financementLes immobilisations en location-financement sont immobilisées dans<strong>le</strong>s comptes du Groupe et font donc l’objet de l’inscription d’une detteau passif du bilan.En 2006, <strong>le</strong>s engagements de loyers futurs relatifs à des contratsde location-financement correspondent pour 110 millions d’euros àdes terrains et constructions. La va<strong>le</strong>ur nette globa<strong>le</strong> des contrats delocation-financement immobilisés s’élève à 210 millions d’euros en2006 (213 millions d’euros en 2005).(en millions d’euros) 2006Loyers futursà moins d’un an 51de un à cinq ans 131à plus de cinq ans 46Total 228Moins frais accessoires inclus dans <strong>le</strong>s loyers de crédits-baux immobilisés (3)Total des loyers futurs minimums 225Moins frais financiers (26)VALEUR ACTUELLE DES LOYERS FUTURS MINIMUMS 199Obligations en matière de location simp<strong>le</strong>Le Groupe a recours à de nombreux contrats de location simp<strong>le</strong>, que ce soit pour la location de matériels, de bureaux, d’entrepôts ou de locauxdestinés à la production. Les périodes de location sont en général comprises entre 1 et 9 ans. Ces contrats présentent des clauses de renouvel<strong>le</strong>mentsur des périodes variab<strong>le</strong>s ainsi que parfois des clauses relatives au paiement de taxes immobilières et de primes d’assurance. Dans laplupart des cas, la Direction pense renouve<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s contrats de location en cours ou <strong>le</strong>s remplacer par d’autres contrats puisque ceux-ci font partiede la gestion courante du Groupe.En 2006, <strong>le</strong>s charges de location s’élèvent à 540 millions d’euros dont 332 millions d’euros pour <strong>le</strong>s terrains et <strong>le</strong>s constructions, et <strong>le</strong>s produitsde sous-location à 18 millions d’euros. La charge nette de location s’élève à 522 millions d’euros.Les engagements du Groupe en matière de location simp<strong>le</strong> se présentent ainsi :TotalPaiements dus par périodeTotal(en millions d’euros)2006à moins d’un an de un à cinq ans à plus de cinq ans 2005 (*)Contrats de location simp<strong>le</strong> :Charges de location2 814 491 1 246 1 077 2 525Produits de sous-location (77) (15) (27) (35) (61)TOTAL 2 737 476 1 219 1 042 2 464* Chiffres retraités après prise en compte d’un recensement exhaustif des contrats de location simp<strong>le</strong>.


Autres obligations contractuel<strong>le</strong>sLes engagements d’achats irrévocab<strong>le</strong>s comprennent <strong>le</strong>s obligationscontractuel<strong>le</strong>s relatives aux achats de matières premières et deservices y compris des engagements de location de véhicu<strong>le</strong>s ainsi que<strong>le</strong>s engagements contractuels en matière d’investissements.(en millions d’euros)Total2006Paiements dus par périodeà moins d’un an de un à cinq ans à plus de cinq ansEngagements d’achats irrévocab<strong>le</strong>sImmobilisations 195 171 23 1 112Matières premières 679 232 317 130 187Services 125 61 59 5 133Autres achats 85 58 24 3 98TOTAL 1 084 522 423 139 530Total2005L’augmentation des engagements d’achats de matières premièress’explique essentiel<strong>le</strong>ment par l’intégration en 2006 des contrats relatifsà l’activité Gypse pour un montant de 420 millions d’euros.Dans <strong>le</strong> cadre des cessions de filia<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> Groupe peut être amené à donnerdes garanties de passif. Il est constitué une provision chaque fois qu’unrisque est identifié et qu’une estimation du coût est possib<strong>le</strong>.En 2006, <strong>le</strong> Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a éga<strong>le</strong>ment reçu des engagementsde garantie pour un montant de 42 millions d’euros contre 40 millionsd’euros à fin 2005.ENGAGEMENTS COMMERCIAUXTotalMontant des engagements par périodeTotal(en millions d’euros)2006à moins d’un an de un à cinq ans à plus de cinq ans2005Dettes assorties de garantie 9 3 5 1 5Autres engagements donnés 115 38 33 44 136TOTAL 124 41 38 45 141Les actifs nantis représentent fin 2006 un montant de 237 millionsd’euros contre 245 millions d’euros fin 2005 et concernent principa<strong>le</strong>mentdes actifs immobilisés en Inde, en Corée du Sud et en Chine.Enfin, après intégration des engagements de l’activité Gypse en 2006(12 millions d’euros), <strong>le</strong> montant des créances assorties de garantiedétenues par <strong>le</strong> Groupe s’élève à 81 millions d’euros au 31 décembre2006 contre 48 millions d’euros à fin 2005.NOTE 26LITIGESEn France, où <strong>le</strong>s sociétés Everite et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM ont exercé dans<strong>le</strong> passé des activités de fibre-ciment, de nouvel<strong>le</strong>s actions individuel<strong>le</strong>sémanant d’anciens salariés de ces sociétés, à raison des maladiesprofessionnel<strong>le</strong>s liées à l’amiante dont ils sont ou ont été atteints, oude <strong>le</strong>urs ayants droit, sont venues s’ajouter en 2006 à cel<strong>le</strong>s engagéesdepuis 1997. 597 actions au total ont été ainsi engagées depuis l’originecontre ces deux sociétés en vue d’obtenir une indemnisation complémentaireà la prise en charge par <strong>le</strong>s Caisses d’Assurance Maladie desconséquences de ces maladies professionnel<strong>le</strong>s.Sur ces 597 procédures, 424 sont au 31 décembre 2006 définitivementterminées tant sur <strong>le</strong> fond que sur <strong>le</strong> montant des indemnisations.Dans ces dossiers <strong>le</strong>s juridictions ont toutes retenu la responsabilitéde l’employeur au titre de la faute inexcusab<strong>le</strong>. Mais, pour 411 de ces424 actions la charge financière de l’indemnisation des plaignants aété affectée aux Caisses d’Assurance Maladie pour des motifs de droit(prescription, inopposabilité).Pour <strong>le</strong>s 13 autres dossiers, <strong>le</strong>s indemnisations ont été mises définitivementà la charge d’Everite et de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM pour un montantglobal de 2 millions d’euros.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -162>163


Annexe auxcomptes consolidésConcernant <strong>le</strong>s 173 actions restant en cours contre Everite et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM au 31 décembre 2006, 73 sont terminées sur <strong>le</strong> fond maissont, pour la fixation du montant des indemnisations, en attente desconclusions d’expertises médica<strong>le</strong>s. Dans tous ces dossiers la chargefinancière des condamnations est affectée aux Caisses d’AssuranceMaladie pour <strong>le</strong>s mêmes motifs de droit (prescription, inopposabilité).Sur <strong>le</strong>s 100 actions restantes, 4 ont été radiées par suite de la saisinedu Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante, et <strong>le</strong>s 96 autressont, au 31 décembre 2006, en cours sur <strong>le</strong> fond, à différents stadesde la procédure : 29 sont en cours de procédure administrative devantdes Caisses d’Assurance Maladie, 47 sont pendantes devant des Tribunauxdes Affaires de Sécurité Socia<strong>le</strong>, 7 devant des Cours d’appel, 5 eninstance après cassation devant la Cour d’appel de Versail<strong>le</strong>s et 8 sontterminées après arrêts de la Cour d’appel de Versail<strong>le</strong>s et en cours deremboursement à Everite par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.Par ail<strong>le</strong>urs, 93 actions de même nature ont été au total engagéesdepuis l’origine par des salariés ou anciens salariés de 13 autres sociétésfrançaises du Groupe qui avaient notamment utilisé des équipements deprotection en amiante destinés à <strong>le</strong>s protéger de la cha<strong>le</strong>ur des fours.Au 31 décembre 2006, on comptait 15 instances radiées à la demandedes salariés ou anciens salariés, par suite de la saisine du Fonds d’Indemnisationdes Victimes de l’Amiante. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> FIVA, dans 5 dossiers,a lui-même engagé l’action ou l’a reprise en cours d’instance, après avoirindemnisé <strong>le</strong> salarié ou l’ancien salarié.À cette même date, 49 procédures étaient définitivement terminées,sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s 9 décisions ont retenu la faute inexcusab<strong>le</strong> de l’employeur,mais sans incidence financière pour <strong>le</strong>s sociétés concernées.S’agissant des 24 actions restant en cours au 31 décembre 2006,3 en sont encore au stade de l’instruction par <strong>le</strong>s Caisses d’AssuranceMaladie, 12 sont pendantes devant des Tribunaux des Affaires deSécurité Socia<strong>le</strong>, 7 devant des Cours d’appel et 2 font l’objet de pourvoisen cassation.LITIGES AMÉRICAINS RELATIFS À L’AMIANTEAux États-Unis, plusieurs activités du Groupe qui ont dans <strong>le</strong> passéfabriqué des produits ayant contenu de l’amiante tels que des tuyauxen fibre-ciment, des produits de toiture ou des isolants spéciaux, fontl’objet d’actions judiciaires en dommages-intérêts de personnes autresque <strong>le</strong>urs salariés ou anciens salariés à raison d’une exposition alléguéeà ces produits sans que, dans de nombreux cas, ne soient démontréesni une exposition spécifique à un ou plusieurs produits donnés, ni unemaladie ou une incapacité physique particulière. La grande majoritéde ces actions vise <strong>le</strong> plus souvent simultanément de très nombreusesautres entreprises extérieures au Groupe qui ont été fabricants,distributeurs, installateurs ou utilisateurs de produits ayant contenude l’amiante.ÉVOLUTION EN 2006Après trois années, de 2001 à 2003, marquées par un nombre é<strong>le</strong>véde nouveaux litiges mettant en cause CertainTeed (60 000 en 2001,67 000 en 2002 et 62 000 en 2003, contre 19 000 en 2000), <strong>le</strong>nombre des nouveaux litiges est tombé à 18 000 en 2004, puis acontinué à décroître pour se situer à 17 000 en 2005 et à environ7 000 en 2006. Observée depuis trois ans dans la plupart des États,en particulier dans ceux qui avaient enregistré <strong>le</strong>s plus forts volumes deplaintes, cette diminution est notamment liée à l’évolution de certaineslégislations loca<strong>le</strong>s des États vers des critères plus restrictifs de recevabilitédes plaintes. À titre d’exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> nombre de nouvel<strong>le</strong>s plaintes estpassé dans l’État du Mississippi de 29 000 en 2003 à 300 en 2005et environ 100 en 2006.Le règ<strong>le</strong>ment des litiges visant CertainTeed se fait dans la quasi-totalitédes cas par voie de transactions. Environ 12 000 litiges ont ainsi faitl’objet d’une transaction en 2006 (contre 54 000 en 2003 et 20 000en 2004 et éga<strong>le</strong>ment 20 000 en 2005). Par ail<strong>le</strong>urs, environ 19 000plaintes - environ 10 000 dans l’État de l’Ohio et environ 9 000 dansl’État du Texas - ont été transférées en « dossiers inactifs » à la suitede décisions de justice rendues dans ces deux États. Compte tenu dustock de litiges existant à fin 2005 (100 000), des nouveaux litigessurvenus pendant l’exercice et des litiges ainsi résolus, environ 76 000litiges demeuraient en cours au 31 décembre 2006.À fin décembre 2006, <strong>le</strong> coût unitaire moyen des litiges qui ont faitl’objet d’une transaction formalisée au cours des douze derniers mois,ou qui sont en cours de formalisation, s’établit à 3 000 dollars environ(contre 2 100 dollars à fin 2003, 2 900 dollars à fin 2004 et 2 800dollars à fin 2005). Cette évolution reflète essentiel<strong>le</strong>ment la proportionmoins é<strong>le</strong>vée de transactions portant sur des contentieux de masse,dont <strong>le</strong> nombre est en décroissance sensib<strong>le</strong> depuis 2004, ainsi qu’ila été dit ci-dessus.INCIDENCE SUR LES RÉSULTATSCette situation a conduit <strong>le</strong> Groupe à comptabiliser une charge de95 millions d’euros au titre de l’exercice 2006, destinée à faire faceà l’évolution des litiges. Ce montant est légèrement inférieur à ceuxcomptabilisés en 2005 (100 millions d’euros), en 2004 (108 millionsd’euros) et en 2002 et 2003 (100 millions d’euros). La couverture tota<strong>le</strong>du risque découlant pour CertainTeed des litiges liés à l’amiante auxÉtats-Unis s’établit au 31 décembre 2006 à 342 millions d’euros, soit451 millions de dollars (contre 358 millions d’euros au 31 décembre2005, soit 422 millions de dollars). Cette couverture est constituéeen quasi-totalité par la provision constituée au bilan, la société ayantachevé d’utiliser depuis 2004 l’essentiel des couvertures d’assurancedont el<strong>le</strong> disposait auparavant.


INCIDENCE SUR LA TRÉSORERIELe montant total des indemnisations payées au titre des plaintesdéposées contre CertainTeed, (correspondant pour partie à des litigesayant fait l’objet d’une transaction avant 2006 mais pour <strong>le</strong>squels <strong>le</strong>sindemnisations n’ont été versées qu’en 2006 et pour partie à des litigesentièrement réglés et indemnisés en 2006), ainsi que des indemnisations(nettes de couvertures d’assurance) versées par <strong>le</strong>s autres activités duGroupe impliquées dans des actions judiciaires liées à l’amiante, s’esté<strong>le</strong>vé à 67 millions d’euros soit 84 millions de dollars (contre 72 millionsd’euros soit 89 millions de dollars en 2005).PERSPECTIVES 2007Si la tendance favorab<strong>le</strong> de la baisse du nombre des nouveaux litigesse poursuit en 2007, comme au cours des trois années passées, i<strong>le</strong>st prévisib<strong>le</strong> que <strong>le</strong> coût unitaire moyen des transactions évolueraà la hausse, reflétant une proportion inférieure de litiges réglés ou encours de règ<strong>le</strong>ment portant sur des contentieux de masse à moindrecoût unitaire. Les évolutions constatées au cours des derniers moisne manifestent pas de nouveau changement significatif, ni en ce quiconcerne <strong>le</strong> nombre des nouveaux litiges, ni en ce qui concerne <strong>le</strong> coûtmoyen des transactions.Sur <strong>le</strong> plan législatif, <strong>le</strong> projet de réforme fédéra<strong>le</strong>, qui visait à mettre unterme définitif au système actuel des actions judiciaires en créant unFonds fédéral d’indemnisation, ne va très probab<strong>le</strong>ment plus progresser.Toutefois <strong>le</strong>s législations loca<strong>le</strong>s continuent d’évoluer dans plusieursEtats, tendant à limiter <strong>le</strong>s cas de litiges abusifs par l’introduction decritères plus restrictifs de recevabilité des plaintes, notamment auplan médical.Au Brésil, <strong>le</strong>s anciens salariés des sociétés du Groupe qui sont atteints demaladies professionnel<strong>le</strong>s liées à l’amiante se voient proposer, selon <strong>le</strong>scas, soit une indemnisation exclusivement pécuniaire soit une assistancemédica<strong>le</strong> à vie assortie d’une indemnisation ; seul un petit nombre decontentieux est en cours à fin 2006 à cet égard, et ils ne présententpas de risque significatif pour <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s concernées.NOTE 27ENVIRONNEMENT - HYGIÈNE - SÉCURITÉ(EHS)DÉPENSES ENVIRONNEMENTALESEl<strong>le</strong>s comprennent <strong>le</strong>s salaires des personnes travaillant dans <strong>le</strong> domainede l’EHS, <strong>le</strong>s frais de formation à l’EHS, <strong>le</strong>s dotations aux amortissementsdes immobilisations affectées à l’environnement, <strong>le</strong>s assurances etgaranties, <strong>le</strong>s dépenses de Recherche & Développement, <strong>le</strong>s frais engagésen vue d’obtenir ou de maintenir une certification environnementa<strong>le</strong>(ISO ou EMAS), <strong>le</strong>s coûts des contrats externes et toutes autres chargesliées à l’environnement.Le montant inscrit au compte de résultat en 2006 s’est é<strong>le</strong>vé à 178 millionsd’euros (150 millions d’euros en 2005 et 154 millions d’eurosen 2004) et concerne principa<strong>le</strong>ment la France (62 millions d’euros),l’Al<strong>le</strong>magne et l’Autriche (24 millions d’euros), la Péninsu<strong>le</strong> Ibérique(12 millions d’euros), l’Europe de l’Est (11 millions d’euros) et l’Amériquedu Nord (32 millions d’euros). L’augmentation des dépenses entre 2005et 2006 s’explique essentiel<strong>le</strong>ment par l’acquisition du groupe BPB au1 er décembre 2005 qui représente 17 millions d’euros en 2006.ACTIFS ENVIRONNEMENTAUXLes coûts engagés pour limiter ou prévenir <strong>le</strong>s risques environnementauxsont immobilisés lorsqu’ils engendrent des avantages économiquesfuturs. En 2006, <strong>le</strong> montant des dépenses inscrit à l’actif du bilanconsolidé s’élève à 108 millions d’euros (75 millions d’euros en 2005et 68 millions d’euros en 2004). El<strong>le</strong>s concernent <strong>le</strong>s équipements dedépollution et de protection, <strong>le</strong>s investissements destinés au recyclagedes matières premières et des déchets, <strong>le</strong>s investissements visantla réduction de certaines consommations de matières premières etd’énergie ainsi que <strong>le</strong>s investissements de recherche ayant pour butl’amélioration du cyc<strong>le</strong> de vie des produits.PASSIFS ENVIRONNEMENTAUXLorsque <strong>le</strong> Groupe estime qu’il existe un risque environnemental, uneprovision correspondant aux coûts futurs estimés est comptabiliséedans <strong>le</strong>s provisions pour autres passifs. Ces provisions s’élèvent à 131millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 145 millions d’euros au31 décembre 2005 (après allocation du prix d’acquisition de BPB auxprovisions pour environnement en 2006 pour 38 millions d’euros) et74 millions d’euros au 31 décembre 2004. En 2005, <strong>le</strong>s variationss’expliquaient essentiel<strong>le</strong>ment par un effet de périmètre. En effet, <strong>le</strong>groupe BPB a été acquis au 1 er décembre 2005 et détenait notamment87 carrières pour la réhabilitation desquel<strong>le</strong>s la société avait constitué45 millions d’euros de provisions.Ces provisions sont actualisées au cas par cas en fonction de l’échéancedu risque. C’est en particulier <strong>le</strong> cas des provisions couvrant <strong>le</strong> coût derestauration de sites, de démantè<strong>le</strong>ment et de mise hors service. Enrevanche, lorsque l’échéance est incertaine, <strong>le</strong> risque est considéré commeimmédiatement exigib<strong>le</strong> et aucune actualisation n’est pratiquée.Les risques environnementaux et <strong>le</strong>s sites industriels re<strong>le</strong>vant d’unerég<strong>le</strong>mentation spécifique font l’objet d’un suivi par la direction del’Environnement, Hygiène et Sécurité.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -164>165


Annexe auxcomptes consolidésNOTE 28 NOTE 29RELATIONS AVEC LES PARTIES LIÉESSOLDES ET TRANSACTIONS AVEC LES SOCIÉTÉS MISESEN ÉQUIVALENCE(en millions d’euros) 31/12/06 31/12/05 31/12/04ACTIFCréances financières 11 4 0Stocks 1 0 0Créances à court terme 16 16 11Va<strong>le</strong>urs disponib<strong>le</strong>s 1 2 6Provisions pour dépréciationdes comptes d’actif 2PASSIFDettes à court terme 7 1 1Crédits de trésorerie 4 1 3CHARGESAchats 86 16 5PRODUITSVentes 66 64 57CHIFFRE D’AFFAIRES AVEC LES SOCIÉTÉS INTÉGRÉESPROPORTIONNELLEMENTLa quote-part de chiffre d’affaires relative aux partenaires, qui est réaliséepar <strong>le</strong> Groupe avec <strong>le</strong>s sociétés consolidées en intégration proportionnel<strong>le</strong>,est considérée comme une opération avec des tiers et n’est pas éliminéedans <strong>le</strong>s comptes consolidés. El<strong>le</strong> représente 3 millions d’euros en 2006contre 9 millions d’euros en 2005 et 14 millions d’euros en 2004.CO-ENTREPRISESLes soldes du bilan et du compte de résultat correspondant à la quotepartdu Groupe dans l’ensemb<strong>le</strong> des sociétés consolidées par intégrationproportionnel<strong>le</strong> à la clôture de l’exercice sont <strong>le</strong>s suivants :Actifs non courants : 132 millions d’eurosActifs courants : 82 millions d’eurosPassifs non courants : 10 millions d’eurosPassifs courants : 74 millions d’eurosChiffre d’affaires : 187 millions d’eurosCharges d’exploitation : 123 millions d’eurosNOTE 30RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTSLes charges enregistrées au titre des rémunérations et avantagesaccordés aux membres du Conseil d’administration et aux membresde la direction du Groupe sont ventilées de la façon suivante :(en millions d’euros) 2006Jetons de présence 0,8Rémunérations brutes et avantages en nature :- part fixe 7,9- part variab<strong>le</strong> 5,4Charges de retraite IAS19 estimées 1,2Charges liées aux stock-options 9,9Indemnités de fin de contrat de travail 1,1TOTAL 26,3Les charges patrona<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s rémunérations représentent un montantestimé de 3,7 millions d’euros.NOTE 31EFFECTIFSL’évolution des effectifs moyens s’explique essentiel<strong>le</strong>ment par l’ensemb<strong>le</strong> des mouvements de périmètre dont l’impact est lissé sur <strong>le</strong>s douzemois de l’exercice.Effectifs moyens 2006 2005 2004Sociétés consolidées par intégration globa<strong>le</strong>Cadres 22 648 21 943 16 927Employés 80 078 70 815 68 865Ouvriers 103 095 92 514 88 455TOTAL 205 821 185 272 174 247Sociétés consolidées par intégration proportionnel<strong>le</strong>*Cadres 52 57 32Employés 264 240 545Ouvriers 702 697 936TOTAL 1 018 994 1 513TOTAL GÉNÉRAL 206 839 186 266 175 760* Quote-part du Groupe dans <strong>le</strong>s effectifs de ces sociétés.Au 31 décembre 2006, compte tenu des sociétés en intégration proportionnel<strong>le</strong>, l’effectif total est de 205 864 personnes.


NOTE 32INFORMATIONS SECTORIELLESINFORMATIONS SECTORIELLES PAR PÔLE ET PAR BRANCHEPar pô<strong>le</strong>, l’information sectoriel<strong>le</strong> est présentée de la façon suivante :Pô<strong>le</strong> Distribution BâtimentPô<strong>le</strong> Matériaux Haute Performance (MHP)- Céramiques & Plastiques et Abrasifs- RenforcementPô<strong>le</strong> <strong>Vitrage</strong>Pô<strong>le</strong> ConditionnementPô<strong>le</strong> Produits pour la Construction (PPC)- Matériaux de Construction- Isolation- Gypse- CanalisationLa Direction utilise plusieurs types d’indicateurs pour mesurer laperformance des activités et l’affectation des ressources. Ces indicateurssont issus des informations utilisées pour la préparation des comptesconsolidés et sont conformes aux exigences de la norme IAS 14. Lesventes internes sont généra<strong>le</strong>ment effectuées aux mêmes conditionsque <strong>le</strong>s ventes aux tiers et sont éliminées en consolidation. Les principescomptab<strong>le</strong>s suivis sont identiques à ceux suivis pour <strong>le</strong> Groupe et décritsdans la présente note.(en millions d’euros) Matériaux Haute Performance Produits pour la ConstructionEXERCICE 2006Distribution BâtimentCéramiques & Plastiqueset AbrasifsRenforcementTotalÉliminations pô<strong>le</strong> MHPVentes externes 17 579 3 529 1 280 4 809 5 051 4 074 2 554 2 354 3 510 1 661 10 079 4 41 596Ventes internes 2 60 85 (16) 129 32 6 140 188 385 122 (38) 797 (966) 0Chiffre d’affaires et produitsaccessoires 17 581 3 589 1 365 (16) 4 938 5 083 4 080 2 694 2 542 3 895 1 783 (38) 10 876 (962) 41 596Résultat d’exploitation 1 001 468 32 500 480 376 208 379 649 140 1 376 (19) 3 714Résultat opérationnel 980 411 4 415 455 379 170 341 648 70 1 229 (136) 3 322Résultat des équiva<strong>le</strong>nces 2 2 1 3 (8) 1 10 (1) 10 7Amortissements 268 145 103 248 322 239 85 121 163 62 431 14 1 522Dépréciations d’actifs 3 12 15 27 25 93 8 8 (1) 20 35 12 195Ecarts d’acquisition nets 2 826 1 144 236 1 380 189 248 454 85 3 877 268 4 684 9 327Marques non amortissab<strong>le</strong>s 1 987 856 856 2 843TOTAL DES ACTIFS SECTORIELS 12 819 3 609 1 575 5 184 4 905 3 367 1 846 1 585 8 219 1 618 13 268 251 39 794TOTAL DES PASSIFS SECTORIELS 4 115 1 121 370 1 491 1 738 1 218 729 785 1 224 663 3 401 747 12 710Investissements de l’exercice :- industriels 328 162 64 226 448 336 142 145 487 72 846 24 2 208- en titres (nets trés. acq.) 331 (1) 2 1 13 58 92 2 17 (13) 98 501Marge brute d’autofinancement 817 363 69 432 529 402 204 358 368 118 1 048 119 3 347* La colonne « Autres » correspond à l’élimination des opérations intra-groupes pour <strong>le</strong> chiffre d’affaires interne et à l’activité Holding pour <strong>le</strong>s autres rubriques.<strong>Vitrage</strong>ConditionnementIsolationMatériaux de ConstructionGypseCanalisationTotalÉliminations pô<strong>le</strong> PPCAutres*TotalR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -166>167


Annexe auxcomptes consolidés( en millions d’euros) Matériaux Haute Performance Produits pour la ConstructionEXERCICE 2005Distribution BâtimentCéramiques & Plastiqueset AbrasifsRenforcementTotalÉliminations pô<strong>le</strong> MHP<strong>Vitrage</strong>ConditionnementIsolationMatériaux de ConstructionVentes externes 15 450 3 527 1 228 4 755 4 652 4 002 2 574 2 082 237 1 351 6 244 7 35 110Ventes internes 1 64 78 (17) 125 28 6 159 162 26 123 (20) 450 (610) 0Chiffre d’affaires et produitsaccessoires 15 451 3 591 1 306 (17) 4 880 4 680 4 008 2 733 2 244 263 1 474 (20) 6 694 (603) 35 110Résultat d’exploitation 888 462 49 511 453 385 223 292 (8) 107 614 9 2 860Résultat opérationnel 874 378 33 411 443 375 247 278 (57) 91 559 (108) 2 554Résultat des équiva<strong>le</strong>nces 1 6 6 1 1 1 2 10Amortissements 221 153 105 258 331 252 91 110 10 54 265 12 1 339Dépréciations d’actifs 1 46 3 49 4 2 14 11 27 81Ecarts d’acquisition nets 2 551 1 311 247 1 558 193 588 446 86 4 054 233 4 819 9 9 718Marques non amortissab<strong>le</strong>s 1 976 846 846 2 822TOTAL DES ACTIFS SECTORIELS 11 316 3 904 1 707 5 611 4 888 3 832 1 740 1 503 7 948 1 508 12 699 257 38 603TOTAL DES PASSIFS SECTORIELS 3 445 1 222 385 1 607 1 905 1 197 680 814 1 321 623 3 438 1 007 12 599Investissements de l’exercice :- industriels 344 187 84 271 485 306 102 146 52 58 358 13 1 777- en titres (nets trés. acq.) 580 18 18 36 118 97 42 10 5 553 5 605 6 436Marge brute d’autofinancement 667 342 104 446 528 432 212 287 (31) 91 559 103 2 735EXERCICE 2004Ventes externes 13 652 3 427 1 191 4 618 4 403 3 876 2 458 1 897 1 261 5 616 7 32 172Ventes internes 1 55 80 (21) 114 26 4 162 133 127 (19) 403 (548)Chiffre d’affaires et produitsaccessoires 13 653 3 482 1 271 (21) 4 732 4 429 3 880 2 620 2 030 1 388 (19) 6 019 (541) 32 172Résultat d’exploitation 762 419 84 503 461 459 202 257 83 542 16 2 743Résultat opérationnel 759 347 62 409 411 422 187 238 43 468 (51) 2 418Résultat des équiva<strong>le</strong>nces 6 6 1 1 2 8Amortissements 199 155 103 258 307 256 92 106 57 255 12 1 287Dépréciations d’actifs 4 27 6 33 32 5 14 19 (1) 87Ecarts d’acquisition nets 2 388 1 203 219 1 422 182 478 424 67 233 724 9 5 203Marques non amortissab<strong>le</strong>s 1 504 1 504TOTAL DES ACTIFS SECTORIELS 9 964 3 593 1 524 5 117 4 236 3 379 1 714 1 314 1 297 4 325 304 27 325TOTAL DES PASSIFS SECTORIELS 3 133 1 111 337 1 448 1 699 1 059 603 700 521 1 824 738 9 901Investissements de l’exercice :- industriels 271 132 107 239 451 303 102 144 53 299 5 1 568- en titres (nets trés. acq.) 480 (4) 11 7 46 (1) 22 (1) (1) 20 (1) 551Marge brute d’autofinancement 524 354 134 488 511 492 203 266 71 540 84 2 639* La colonne « Autres » correspond à l’élimination des opérations intra-groupes pour <strong>le</strong> chiffre d’affaires interne et à l’activité Holding pour <strong>le</strong>s autres rubriques.GypseCanalisationTotalÉliminations pô<strong>le</strong> PPCAutres*Total


INFORMATIONS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEFrance Autres pays Amérique Pays Ventes TOTALd’Europe du Nord émergents internes(en millions d’euros) occidenta<strong>le</strong> et Asieau 31 décembre 2006Chiffre d’affaires et produits accessoires 12 528 18 448 6 790 5 933 (2 103) 41 596TOTAL DES ACTIFS SECTORIELS 10 990 16 219 5 981 6 604 39 794Investissements industriels 499 751 363 595 2 208France Autres pays Amérique Pays Ventes TOTALd’Europe du Nord émergents internes(en millions d’euros) occidenta<strong>le</strong> et Asieau 31 décembre 2005Chiffre d’affaires et produits accessoires 11 467 15 060 6 029 4 474 (1 920) 35 110TOTAL DES ACTIFS SECTORIELS 10 494 14 756 7 223 6 130 38 603Investissements industriels 415 558 260 544 1 777France Autres pays Amérique Pays Ventes TOTALd’Europe du Nord émergents internes(en millions d’euros) occidenta<strong>le</strong> et Asieau 31 décembre 2004Chiffre d’affaires et produits accessoires 10 771 13 801 5 739 3 577 (1 716) 32 172TOTAL DES ACTIFS SECTORIELS 8 394 10 467 4 680 3 784 27 325Investissements industriels 388 486 273 421 1 568Le chiffre d’affaires par destination des exercices 2006, 2005 et 2004 s’analyse comme suit :France Autres pays Amérique Pays TOTALd’Europe du Nord émergents(en millions d’euros) occidenta<strong>le</strong> et Asieau 31 décembre 2006Chiffre d’affaires et produits accessoires 10 874 17 853 6 618 6 251 41 596au 31 décembre 2005Chiffre d’affaires et produits accessoires 9 969 14 544 5 828 4 769 35 110au 31 décembre 2004Chiffre d’affaires et produits accessoires 9 398 13 269 5 505 4 000 32 172R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -168>169


Annexe auxcomptes consolidésNOTE 33PRINCIPALES SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES PAR INTÉGRATIONLes principa<strong>le</strong>s sociétés consolidées sont présentées ci-dessous, notamment cel<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong> chiffre d’affaires est supérieur à100 millions d’euros.Principa<strong>le</strong>s sociétés consolidéesPourcentage de détentionpar intrégration globa<strong>le</strong> au 31 décembre 2006par intégrationPÔLE VITRAGE<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass France France 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit France France 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Deutschland GmbH & CO Kg Al<strong>le</strong>magne 99,90 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Deutschland GmbH Al<strong>le</strong>magne 99,90 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Benelux Belgique 99,75 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Benelux SA Belgique 99,90 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Autover Distribution SA Belgique 99,90 %Koninklijke <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Pays-Bas 99,75 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Polska Sp Zoo Pologne 99,90 %Cebrace Cristal Plano Ltda Brésil 50,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vidros Brésil 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria SA Espagne 99,67 %Solaglas Ltd Royaume-uni 99,96 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Italia Italie 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Italia Italie 100,00 %Hankuk Glass Industries Corée 80,47 %Hankuk Sekurit Limited Corée 90,14 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass India Inde 97,80 %PÔLE MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCECéramiques & Plastiques et Abrasifs<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasifs France 99,92 %Société Européenne des Produits Réfractaires France 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives Inc. États-Unis 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ceramics & Plastics Inc. États-Unis 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Performance Plastics Corp. États-Unis 100,00 %SG Abrasives Canada Inc Canada 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasivi Italie 99,92 %SEPR Italia Italie 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasivos Brasil Brésil 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives BV Pays-Bas 99,92 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives Ltd Royaume-Uni 99,96 %Renforcement<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex France France 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex Italia SpA Italie 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex America Inc. États-Unis 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vertex SRO République Tchèque 100,00 %


Principa<strong>le</strong>s sociétés consolidéesPourcentage de détentionpar intrégration globa<strong>le</strong> au 31 décembre 2006par intégrationPÔLE PRODUITS POUR LA CONSTRUCTIONMatériaux de construction<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber France 99,99 %CertainTeed Corporation États-Unis 100,00 %Brasilit Brésil 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Quartzolit Ltda Brésil 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber Cemarksa SA Espagne 99,99 %Isolation<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover France 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover G+H AG Al<strong>le</strong>magne 99,90 %CertainTeed Corporation États-Unis 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ecophon Group Suède 99,98 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover Yegorievsk Ooo Russie 99,98 %GypseBPB Plc Royaume-Uni 100,00 %BPB America Inc États-Unis 100,00 %BPB Canada Inc Canada 100,00 %BPB Gypsum (Pty) Ltd Afrique du Sud 100,00 %BPB Gypsum Inc États-Unis 100,00 %BPB Iberplaco SA Espagne 100,00 %BPB Italia SpA Italie 100,00 %British Gypsum Ltd Royaume-Uni 100,00 %Gypsum industries Ltd Irlande 100,00 %Placoplatre SA France 99,75 %Rigips GmbH Al<strong>le</strong>magne 100,00 %Thai Gypsum Products PLC Thaïlande 99,66 %Canalisation<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM SA France 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Gussrohr KG Al<strong>le</strong>magne 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Pipelines Plc Royaume-Uni 99,96 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Canalizacion SA Espagne 99,93 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Condotte SpA Italie 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Canalizaçao SA Brésil 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Xuzhou Pipe Co Ltd Chine 100,00 %PÔLE DISTRIBUTION BÂTIMENTDistribution Sanitaire Chauffage France 100,00 %Lapeyre France 100,00 %Point.P France 100,00 %Raab Karcher GmbH Al<strong>le</strong>magne 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Building Distribution Ltd Royaume-Uni 99,96 %Raab Karcher BV Pays-Bas 100,00 %Dahl International AB Suède 100,00 %Optimera Gruppen AS Norvège 100,00 %Sanitas Troesch Suisse 100,00 %PÔLE CONDITIONNEMENT<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Emballage France 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Oberland AG Al<strong>le</strong>magne 96,67 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vicasa SA Espagne 99,59 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Containers Inc. États-Unis 100,00 %<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetri SpA Italie 99,99 %R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -170>171


Annexe auxcomptes consolidésNOTE 34ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURELe 27 juil<strong>le</strong>t 2006 <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et Owens Corning avaient annoncéconjointement qu’ils envisageaient de mettre en commun <strong>le</strong>urs activitésrespectives de Renforcement et Composites. Un accord a été signé <strong>le</strong>20 février 2007 et se traduit par la création d’une société communedans laquel<strong>le</strong> Owens Corning détiendra 60 % du capital et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>40 %. Après une période de quatre ans au minimum, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>aura l’option de vendre sa participation à Owens Corning, et OwensCorning d’acquérir cel<strong>le</strong>-ci.Cet accord devrait être finalisé au cours de l’exercice 2007 sous réservedes autorisations des autorités de la concurrence compétentes. D’icilà, <strong>le</strong>s termes de l’accord seront précisés, en particulier <strong>le</strong>s éventuelsengagements de cession et <strong>le</strong>s conséquences sur la valorisation desapports des deux parties.Comme explicité en note 2, <strong>le</strong> Groupe est entré en 2006 dans un processusde cession de son métier flaconnage (<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Desjonquèreset filia<strong>le</strong>s) qui devrait se concrétiser au cours du 1 er semestre 2007.En février 2005, une enquête de concurrence a été déc<strong>le</strong>nchée par laCommission européenne dans <strong>le</strong> secteur du verre bâtiment et du verreautomobi<strong>le</strong>. Cette procédure est toujours en cours et a donné lieu enmars 2007 à une « communication de griefs » relative au vitragebâtiment.


Rapport des Commissairesaux comptes sur <strong>le</strong>s comptes consolidésExercice clos <strong>le</strong> 31 décembre 2006Aux Actionnaires de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Mesdames, Messieurs,En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assembléegénéra<strong>le</strong>, nous avons procédé au contrô<strong>le</strong> des comptes consolidés dela Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> relatifs à l’exercice clos <strong>le</strong> 31 décembre2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport.Les comptes consolidés ont été arrêtés par <strong>le</strong> Conseil d’administration.Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinionsur ces comptes.I - OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDÉSNous avons effectué notre audit selon <strong>le</strong>s normes professionnel<strong>le</strong>sapplicab<strong>le</strong>s en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre dediligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnab<strong>le</strong> que <strong>le</strong>scomptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives.Un audit consiste à examiner, par sondages, <strong>le</strong>s éléments probantsjustifiant <strong>le</strong>s données contenues dans ces comptes. Il consisteéga<strong>le</strong>ment à apprécier <strong>le</strong>s principes comptab<strong>le</strong>s suivis et <strong>le</strong>sestimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et àapprécier <strong>le</strong>ur présentation d’ensemb<strong>le</strong>. Nous estimons que noscontrô<strong>le</strong>s fournissent une base raisonnab<strong>le</strong> à l’opinion exprimée ciaprès.Nous certifions que <strong>le</strong>s comptes consolidés sont, au regard duréférentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers etsincères et donnent une image fidè<strong>le</strong> du patrimoine, de la situationfinancière, ainsi que du résultat de l’ensemb<strong>le</strong> constitué par <strong>le</strong>spersonnes et entités comprises dans la consolidation.II - JUSTIFICATION DE NOS APPRÉCIATIONSEn application des dispositions de l’artic<strong>le</strong> L. 823-9 du Code decommerce relatives à la justification de nos appréciations, nousportons à votre connaissance <strong>le</strong>s éléments suivants :• Changement comptab<strong>le</strong>La note 1 aux états financiers (paragraphe Application et interprétationdes normes et règ<strong>le</strong>ments) expose <strong>le</strong> changement de méthodecomptab<strong>le</strong> intervenu au cours de l’exercice suite à l’application del’option prévue dans l’amendement à la norme IAS 19 relative autraitement des écarts actuariels sur <strong>le</strong>s provisions pour engagementsde retraite et prévoyance des retraités. Conformément aux dispositionstransitoires de l’amendement à la norme IAS 19 et conformémentà la norme IAS 8, l’information comparative relative aux exercices2005 et 2004, présentée dans <strong>le</strong>s comptes consolidés, a été retraitéepour prendre en considération de manière rétrospective l’applicationde cette norme révisée. En conséquence, l’information comparativediffère des comptes consolidés publiés au titre de l’exercice 2005.Dans <strong>le</strong> cadre de notre appréciation des principes comptab<strong>le</strong>s suivispar votre société, nous avons examiné <strong>le</strong> correct retraitement descomptes des exercices 2005 et 2004 et l’information donnée à cetitre dans la note 3 aux états financiers.• Dépréciation des actifs corporels et incorporelsLe Groupe procède régulièrement à des tests de va<strong>le</strong>ur de sesactifs : immobilisations corporel<strong>le</strong>s, écarts d’acquisition et autresimmobilisations incorporel<strong>le</strong>s, et évalue éga<strong>le</strong>ment s’il existe un indicede perte de va<strong>le</strong>ur des immobilisations corporel<strong>le</strong>s et incorporel<strong>le</strong>samortissab<strong>le</strong>s, selon <strong>le</strong>s modalités décrites dans la note 1 aux étatsfinanciers (paragraphe Dépréciation des actifs). Nous avons examiné<strong>le</strong>s modalités de mise en œuvre de ces tests de dépréciation ainsi que<strong>le</strong>s prévisions de flux de trésorerie et hypothèses utilisées et nousavons vérifié que la note 1 donne une information appropriée.• Avantages au personnelLa note 1 aux états financiers (paragraphe Avantages au personnel- régimes à prestations définies) précise <strong>le</strong>s modalités d’évaluationdes avantages au personnel. Ces engagements ont fait l’objet d’uneévaluation par des actuaires externes. Nos travaux ont consisté àR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -172>173


Annexe Rapport aux des Commissaires aux comptescomptes sur <strong>le</strong>s comptes consolidés consolidésexaminer <strong>le</strong>s données utilisées, à apprécier <strong>le</strong>s hypothèses retenues, àrevoir, par sondages, <strong>le</strong>s calculs effectués et à vérifier que <strong>le</strong>s notes 1 et14 aux états financiers fournissent une information appropriée.• ProvisionsComme indiqué dans la note 1 aux états financiers (paragraphe Autrespassifs courants et non courants), <strong>le</strong> Groupe constitue des provisionspour couvrir ses risques. La nature des provisions incluses dans <strong>le</strong> posteautres passifs du bilan est détaillée en note 16 de l’annexe. Sur la basedes éléments disponib<strong>le</strong>s lors de nos travaux, nous nous sommesassurés du caractère approprié des modalités de détermination desprovisions ainsi que de l’information relative à ces provisions fournieen notes annexes par <strong>le</strong> Groupe au 31 décembre 2006.Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnab<strong>le</strong> de cesestimations.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans <strong>le</strong> cadre de notredémarche d’audit des comptes consolidés, pris dans <strong>le</strong>ur ensemb<strong>le</strong>, etont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans lapremière partie de ce rapport.III - VÉRIFICATION SPÉCIFIQUENous avons éga<strong>le</strong>ment procédé, conformément aux normesprofessionnel<strong>le</strong>s applicab<strong>le</strong>s en France, à la vérification desinformations relatives au Groupe, données dans <strong>le</strong> rapport de gestion.Nous n’avons pas d’observation à formu<strong>le</strong>r sur <strong>le</strong>ur sincérité et <strong>le</strong>urconcordance avec <strong>le</strong>s comptes consolidés.Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, <strong>le</strong> 22 mars 2007Les Commissaires aux comptesPricewaterhouseCoopers AuditKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Pierre Coll Rémi Didier Jean Gatinaud


Compte de résultatconsolidé pro formadu Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> (non audité)Le groupe BPB (activité Gypse de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>), acquis <strong>le</strong> 2 décembre2005, a été consolidé dans <strong>le</strong>s comptes du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> àcompter du 1 er décembre 2005. En conséquence, cette acquisition aeu une incidence significative sur <strong>le</strong>s comptes consolidés du Groupe<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en 2006. Il a donc été décidé, afin de rendre comparab<strong>le</strong>s<strong>le</strong>s données des exercices 2005 et 2006, d’établir un compte de résultatconsolidé pro forma pour l’exercice 2005. Ces informations financièrespro forma non auditées ont été établies conformément aux dispositionsde l’annexe II modu<strong>le</strong> d’information financière pro forma du règ<strong>le</strong>mentCE n° 809/2004 de la Commission européenne, et conformémentaux recommandations émises par <strong>le</strong> CESR en février 2005 concernantla préparation des informations financières pro forma visées par cerèg<strong>le</strong>ment n° 809/2004 sur <strong>le</strong>s prospectus.Les informations financières consolidées pro forma sont établies enmillions d’euros et reflètent <strong>le</strong> regroupement de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et de BPBen utilisant la méthode de l’acquisition. Le compte de résultat pro formaconsolidé pour l’exercice clos <strong>le</strong> 31 décembre 2005 est établi commesi l’acquisition était intervenue <strong>le</strong> 1 er janvier 2005.Les informations financières consolidées pro forma sont présentéesexclusivement à titre d’illustration et ne constituent pas une indicationdes résultats des activités opérationnel<strong>le</strong>s ou de la situation financièredu Groupe qui aurait été obtenue si l’acquisition avait été effective au1 er janvier 2005. El<strong>le</strong>s ne sont pas non plus indicatives des résultatsdes activités opérationnel<strong>le</strong>s ou de la situation financière future duGroupe.Exercice2005publiéAnnulationdu mois dedécembre duRésultat dugroupe BPBsur 12 moisNotes Ajustements Elim.opérationsintragroupesExercice2005pro forma(en millions d’euros)groupe BPBChiffre d’affaires et produits accessoires 35 110 (237) 3 610 (a) 29 (344) 38 168Coût des produits vendus (26 449) 211 (2 652) (49) 344 (28 595)Frais généraux et de recherche (5 812) 36 (411) (3) (6 190)Autres produits et charges d’exploitation 11 (2) (28) (19)Résultat d’exploitation 2 860 8 519 (b) (23) 3 364Autres produits opérationnels 84 31 115Autres charges opérationnel<strong>le</strong>s (390) 49 (97) 38 (400)Résultat opérationnel 2 554 57 453 (c) 15 3 079Coût de l’endettement financier brut (465) 4 (33) (208) (702)Produits de trésorerie et d’équiva<strong>le</strong>nts de trésorerie 52 (1) 8 59Coût de l’endettement financier net (413) 3 (25) (208) (643)Autres produits et charges financiers (156) 5 (13) (164)Résultat financier (569) 8 (38) (d) (208) (807)Quote-part dans <strong>le</strong>s résultats des sociétés misesen équiva<strong>le</strong>nce 10 (1) 10 (3) 16Impôts sur <strong>le</strong>s résultats (701) (17) (142) (e) 79 (781)Résultat net de l’ensemb<strong>le</strong> consolidé 1 294 47 283 (117) 1 507Résultat net part du Groupe 1 264 47 282 (117) 1 476Part revenant aux intérêts minoritaires 30 1 31Résultat par action (en euros)Nombre moyen pondéré de titres en circulation 336 330 568 336 330 568Résultat net par action 3,76 4,39Nombre moyen pondéré et dilué de titres 357 338 208 357 338 208Résultat net dilué par action 3,62 4,21R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -174>175


Annexe Compte aux de résultatcomptes consolidés consolidés pro formaNOTESSUR LE COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉPRO FORMA NON AUDITÉLe Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a effectué plusieurs acquisitions lors de l’exercice2005, mais seu<strong>le</strong> l’acquisition du groupe BPB a été prise en comptedans l’établissement de ces comptes pro forma, l’impact des autresacquisitions de l’exercice 2005 étant beaucoup moins significatif.Hypothèses retenuesLes informations financières consolidées pro forma ont été préparéesà partir des états financiers consolidés IFRS audités de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> etdoivent être lus en relation avec ces états financiers historiques.Les comptes de BPB ont été intégrés à compter du 1 er décembre 2005.En conséquence, <strong>le</strong>s retraitements pro forma comprennent, présentésdans deux colonnes séparées, d’une part l’annulation du mois dedécembre 2005 inclus dans <strong>le</strong>s comptes du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>publiés, et d’autre part, la prise en compte des 12 mois de résultat2005 de BPB.Préalab<strong>le</strong>ment à son acquisition par <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, la date de clôturedu groupe BPB était fixée au 31 mars. En conséquence, <strong>le</strong> compte derésultat sur 12 mois de BPB a été reconstitué aux normes IFRS enajoutant <strong>le</strong> premier trimestre 2005 à un compte de résultat cumulésur 9 mois entre <strong>le</strong> 1 er avril et <strong>le</strong> 31 décembre 2005.Les ajustements pro forma afférents au compte de résultat pro formaconsolidé sont calculés en retenant l’hypothèse que l’acquisition a étéréalisée <strong>le</strong> premier jour du premier exercice présenté, soit <strong>le</strong> 1 er janvier2005. Tous <strong>le</strong>s ajustements pro forma se rapportent directement àl’acquisition, et seuls <strong>le</strong>s ajustements qui devraient avoir un impactrécurrent sur <strong>le</strong>s états financiers consolidés du Groupe ont été pris encompte.ReclassementsLe classement de certains produits et charges dans <strong>le</strong>s comptes derésultat historiques de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et BPB présentaient des divergences.Par conséquent, certains éléments du compte de résultat consolidé deBPB ont fait l’objet de reclassements dans <strong>le</strong> compte de résultat proforma consolidé établi selon <strong>le</strong> référentiel IFRS, de manière à ce qu’ilsrespectent <strong>le</strong> format retenu par <strong>le</strong> Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Opérations intragroupesLes soldes et transactions entre <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et BPB relatifs à la périodeprésentée ont été éliminés dans <strong>le</strong> compte de résultat pro forma consolidé.Par conséquent, <strong>le</strong> chiffre d’affaires réalisé par <strong>le</strong>s sociétés du groupeBPB avec <strong>le</strong>s sociétés du pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>a été éliminé pour 344 millions d’euros et figure dans une colonneséparée du compte de résultat consolidé pro forma.FiscalitéL’incidence fisca<strong>le</strong> des ajustements pro forma a été calculée au tauxd’impôt normal en vigueur pour la période au titre de laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> comptede résultat pro forma est présenté.Par ail<strong>le</strong>urs, des ajustements complémentaires ont été pris en compteafin de rendre comparab<strong>le</strong> <strong>le</strong>s données des exercices 2005 et 2006. Cesajustements sont commentés dans <strong>le</strong>s notes ci-dessous.NOTESSUR LES AJUSTEMENTS PRO FORMA(a) Chiffre d’affairesLes filia<strong>le</strong>s communes de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et de BPB étaient consolidéespar intégration proportionnel<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s comptes de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> etpar mise en équiva<strong>le</strong>nce dans <strong>le</strong>s comptes de BPB. La consolidation parintégration globa<strong>le</strong> de ces filia<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s comptes pro forma à partir du1 er janvier 2005 entraîne un ajustement positif de 29 millions d’eurossur <strong>le</strong> chiffre d’affaires.(b) Résultat d’exploitationSuite à l’allocation des actifs amortissab<strong>le</strong>s résultant du processusd’affectation du prix d’acquisition réalisée en 2006, des dotationsaux amortissements supplémentaires de 17 millions d’euros ont étéprises en compte dans <strong>le</strong> compte de résultat consolidé pro forma del’exercice 2005.Par ail<strong>le</strong>urs, une charge de 10 millions d’euros correspondant aux éliminationssupportées par l’activité Gypse, relatives aux marges internesincluses dans <strong>le</strong>s stocks du pô<strong>le</strong> Distribution Bâtiment, a été prise encompte en 2005 afin de rendre comparab<strong>le</strong> <strong>le</strong>s niveaux de résultatd’exploitation des exercices 2005 et 2006.En revanche, l’effet de la revalorisation du stock d’ouverture conformémentà IFRS 3, renversée en coûts des produits vendus en décembre2005, ne figure pas, en raison de son caractère non récurrent, dans<strong>le</strong>s comptes pro forma.Enfin, la prise en compte de la quote-part de BPB dans <strong>le</strong> coût desproduits vendus des filia<strong>le</strong>s communes de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et de BPBreprésente une charge de 22 millions d’euros.Compte tenu des ajustements précédents l’impact total des retraitementspro forma sur <strong>le</strong> coût des produits vendus s’élève à 49 millionsd’euros.Après prise en compte de la quote-part de BPB dans <strong>le</strong>s frais générauxet de recherche des filia<strong>le</strong>s communes de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et de BPBpour 3 millions d’euros, <strong>le</strong>s ajustements sur <strong>le</strong> résultat d’exploitationreprésentent une diminution de 23 millions d’euros.


(c) Résultat opérationnelLes charges non-récurrentes relatives aux frais de défense anti-OPAengagés par BPB au cours de l’opération d’acquisition, qui figurent dans<strong>le</strong> résultat du groupe BPB sur 12 mois pour un montant de 38 millionsd’euros, ont été annulées dans <strong>le</strong>s ajustements de pro forma. Au total,compte tenu des retraitements du résultat d’exploitation, <strong>le</strong>s ajustementssur <strong>le</strong> résultat opérationnel sont positifs de 15 millions d’euros.(e) Impôts sur <strong>le</strong>s résultatsUn effet d’impôt a été pris en compte sur <strong>le</strong>s ajustements à l’exceptiondes retraitements liés à des dépenses non déductib<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong>s fraisde défense anti-OPA.Le crédit d’impôt enregistré sur <strong>le</strong>s frais financiers d’acquisition quiapparaît dans <strong>le</strong>s comptes pro forma s’élève à 75 millions d’euros.(d) Résultat financierLes ajustements pro forma intègrent la charge d’intérêt liée au financementde l’acquisition de BPB pour 218 millions d’euros. Cel<strong>le</strong>-ci a étécalculée en retenant des taux d’intérêt identiques à ceux effectivementsupportés au mois de décembre (environ 3,7 %). Après annulationdes frais financiers effectivement supportés par <strong>le</strong> Groupe au mois dedécembre 2005 (10 millions d’euros) <strong>le</strong> résultat financier est diminuéd’un ajustement de 208 millions d’euros.Les impacts sur <strong>le</strong> compte de résultat du Groupe <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> 2006consécutifs au débouclage en 2006 de certains instruments financierscontractés par BPB avant l’acquisition n’ont pas été retraités dans <strong>le</strong>scomptes pro forma en raison de <strong>le</strong>ur caractère peu significatif.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -176>177


Rapport des Commissairesaux comptes sur <strong>le</strong> compte de résultatconsolidé pro forma 2005Exercice clos <strong>le</strong> 31 décembre 2006Au Conseil d’administrationMesdames, Messieurs,En notre qualité de Commissaires aux comptes et en applicationdu Règ<strong>le</strong>ment (CE) N° 809/2004, nous avons établi <strong>le</strong> présentRapport sur <strong>le</strong> compte de résultat consolidé pro forma 2005 de laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, inclus dans son Document de référencedaté du 29 mars 2007.Ces informations pro forma non auditées ont été préparées aux seu<strong>le</strong>sfins d’illustrer l’effet que l’acquisition du groupe BPB aurait pu avoir sur<strong>le</strong> compte de résultat consolidé de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> au31 décembre 2005 si l’opération avait pris effet au 1 er janvier 2005.De par <strong>le</strong>ur nature même, el<strong>le</strong>s décrivent une situation hypothétiqueet ne sont pas nécessairement représentatives de la situationfinancière ou des performances qui auraient pu être constatées sil’opération ou l’évènement était survenu à une date antérieure à cel<strong>le</strong>de sa survenance réel<strong>le</strong>.Ces informations pro forma ont été établies sous votre responsabilité,en application des dispositions du Règ<strong>le</strong>ment (CE) N° 809/2004 etdes recommandations CESR relatives aux informations pro forma.Il nous appartient sur la base de nos travaux d’exprimer uneconclusion, dans <strong>le</strong>s termes requis par l’annexe II point 7 du règ<strong>le</strong>ment(CE) N° 809/200, sur <strong>le</strong> caractère adéquat de l’établissement desinformations pro forma.Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnel<strong>le</strong>applicab<strong>le</strong> en France. Ces travaux, qui ne comportent pas d’examendes informations financières sous-jacentes à l’établissement desinformations pro forma, ont consisté principa<strong>le</strong>ment à vérifier que <strong>le</strong>sbases à partir desquel<strong>le</strong>s ces informations pro forma ont été établiesconcordent avec <strong>le</strong>s documents sources (1) , à examiner <strong>le</strong>s élémentsprobants justifiant <strong>le</strong>s retraitements pro forma et à nous entreteniravec la Direction de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> des informationspro forma pour col<strong>le</strong>cter <strong>le</strong>s informations et <strong>le</strong>s explications que nousavons estimées nécessaires.À notre avis :- Les informations pro forma ont été adéquatement établies sur labase indiquée ;- Cette base est conforme aux méthodes comptab<strong>le</strong>s de l’émetteur.Ce Rapport est émis aux seu<strong>le</strong>s fins du dépôt du Document deréférence ou, <strong>le</strong> cas échéant, de l’offre au public en France et dans<strong>le</strong>s autres pays de l’Union Européenne dans <strong>le</strong>squels un prospectuscomprenant <strong>le</strong> Document de référence visé par l’AMF serait notifié etne peut être utilisé dans un autre contexte.Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, <strong>le</strong> 22 mars 2007Les Commissaires aux comptesPricewaterhouseCoopers AuditKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Pierre Coll Rémi Didier Jean Gatinaud(1) Tels que décrits dans <strong>le</strong>s notes annexes aux comptes pro forma.


Comptes sociauxde laCompagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>(SOCIÉTÉ-MÈRE)SOMMAIRECOMPTE DE RÉSULTAT 180/181BILAN 182/183TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE 184ANNEXENote 1 - Règ<strong>le</strong>s et méthodes comptab<strong>le</strong>s 185Note 2 - Résultat financie 186Note 3 - Résultat exceptionnel 187Note 4 - Impôts sur <strong>le</strong>s bénéfices 187Note 5 - Immobilisations incorporel<strong>le</strong>s 187Note 6 - Immobilisations corporel<strong>le</strong>s 188Note 7 - Immobilisations financières 188Note 8 - Actif circulant 189Note 9 - Capitaux propres 190/191Note 10 - Autres fonds propres 192Note 11 - État des provisions 192Note 12 - Dettes 193/194Note 13 - Éléments concernant <strong>le</strong>s entreprises liées 194Note 14 - Inventaire du portefeuil<strong>le</strong> 195Note 15 - Renseignements concernant <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s participations 196Note 16 - Engagements financiers hors crédit-bail 198Note 17 - Engagements en matière de crédit-bail 199Note 18 - Informations sur <strong>le</strong> personnel 199Note 19 - Litiges 199/201Note 20 - Événements postérieurs à la clôture 201TABLEAU DES RÉSULTATS FINANCIERS DES CINQ DERNIERS EXERCICES 204R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -178>179


Compte de résultatau 31 décembre(en milliers d’euros) 2006 2005 2004Produits d’exploitationRedevances 112 190 102 715 92 008Autres services 68 396 69 964 66 402Chiffre d’affaires net 180 586 172 680 158 410Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions 16 057Transferts de charges 2 358 1 483 885Autres produits 93 150 83TOTAL I 199 094 174 313 159 378Charges d’exploitationAutres achats, charges et services externes (113 665) (118 129) (99 946)Impôts, taxes et versements assimilés (5 046) (4 906) (4 278)Rémunérations du personnel (36 648) (37 799) (34 820)Charges socia<strong>le</strong>s (17 046) (17 377) (16 680)Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions (10 140) (4 919) (3 864)Autres charges (2 607) (2 148) (2 321)TOTAL II (185 152) (185 278) (161 909)RÉSULTAT D’EXPLOITATION 13 942 (10 964) (2 531)Quotes-parts résultat sur opérations en communProfits TOTAL III 46Pertes TOTAL IV (1)Produits financiersDe participations 457 288 579 639 720 263Revenus des prêts et placements et produits assimilés 532 540 301 036 315 577D’autres va<strong>le</strong>urs mobilières de l’actif immobilisé 46 43 73Autres intérêts et produits assimilés 114 187 140 284 127 238Reprises sur dépréciations, provisions et transferts de charges 81 639 24 328 16 394Différences positives de change 138 458 97 679 118 096Produits nets s/cessions de va<strong>le</strong>urs mobilières de placement - 11 432 18 105TOTAL V 1 324 158 1 154 441 1 315 746Charges financièresDotations aux amortissements, dépréciations et provisions (79 720) (83 888) (27 779)Intérêts et charges assimilées (628 619) (489 592) (485 708)Différences négatives de change (146 390) (92 350) (117 471)Charges nettes s/cessions va<strong>le</strong>urs mobilières de placementTOTAL VI (854 729) (665 830) (630 958)Résultat financier 469 429 488 611 684 788RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT 483 371 477 646 682 301


(en milliers d’euros) 2006 2005 2004Produits exceptionnelsSur opérations de gestion 212 1 055 19 892Sur opérations en capital 3 105 209 3 034 334 162 214Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions 323 020 14 003 16 634TOTAL VII 3 428 441 3 049 392 198 740Charges exceptionnel<strong>le</strong>sSur opérations de gestion (7 717) (41 746) (20 114)Sur opérations en capital (3 133 030) (3 015 767) (139 785)Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions (71 872) (341) (529)TOTAL VIII (3 212 619) (3 057 854) (160 428)Résultat exceptionnel 215 822 (8 462) 38 312Impôts sur <strong>le</strong>s bénéfices TOTAL IX 149 994 55 945 45 403Total des produits 5 101 687 4 434 091 1 719 313Total des charges (4 252 500) (3 908 961) (953 296)RÉSULTAT NET 849 187 525 130 766 017R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -180>181


Bilanau 31 décembreACTIF2006Amort.et2005 2004BRUTNET(en milliers d’euros)depréciationsACTIF IMMOBILISÉImmobilisations incorporel<strong>le</strong>s (note 5)Fonds commercial (1) 567 (522) 45 68 91Autres immobilisations incorporel<strong>le</strong>s 49 258 (38 413) 10 845 14 926 5 263Immobilisations incorporel<strong>le</strong>s en cours 4 380 4 380 1 806 10 947Immobilisations corporel<strong>le</strong>s (note 6)Terrains 620 620 620 620Constructions 487 (276) 211 221 231Autres 10 200 (8 083) 2 117 2 193 2 413Immobilisations corporel<strong>le</strong>s en cours 10 426 10 426 2 727 0Immobilisations financieres (2) (note 7)Participations 7 720 610 (1 864) 7 718 746 7 718 834 7 718 765Créances rattachées à des participations 11 439 395 11 439 395 10 331 139 4 338 465Autres titres immobilisés 318 072 (91 158) 226 914 306 071 222 019Prêts 639 158 639 158 1 477 635 1 108 263Autres immobilisations financières 604 604 613 535TOTAL I 20 193 777 (140 316) 20 053 461 19 856 853 13 407 612ACTIF CIRCULANT (note 8)Créances autres (3) 2 688 401 2 688 401 94 739 112 107Va<strong>le</strong>urs mobilières de placement 0 0 1 211 659Disponibilités 11 485 11 485 2 468 415 2 287 959Comptes de régularisationCharges constatées d’avance (3) 3 630 3 630 3 355 1 543TOTAL II 2 703 516 2 703 516 2 566 509 3 613 268Charges à répartir sur plusieurs exercices TOTAL III 29 996 29 996 27 528 5 543Écarts de conversion actif TOTAL IV 283 283 - -TOTAL GÉNÉRAL 22 927 572 (140 316) 22 787 256 22 450 890 17 026 423(1) dont droit au bail - - - -(2) dont à moins d’un an 2 185 787 3 800 976 3 979 151(3) dont à plus d’un an 11 044 8 550 4 827


PASSIF2006 2005 2004(en milliers d’euros)CAPITAUX PROPRES (note 9)Capital social 1 473 679 1 381 025 1 363 952Primes d’émission, de fusion, d’apport 3 167 609 2 122 870 1 986 291Ecart de réévaluation 56 242 56 262 56 262Réserves :• Réserve léga<strong>le</strong> (a) 147 368 138 103 136 395• Réserves rég<strong>le</strong>mentées 2 617 757 2 617 757 2 831 482• Autres réserves 301 428 301 428 106 415Report à nouveau 1 278 081 1 276 093 921 176Résultat de l’exercice 849 187 525 130 766 017Provisions rég<strong>le</strong>mentées (note 11) 6 439 6 442 6 444TOTAL I 9 897 790 8 425 109 8 174 434AUTRES FONDS PROPRES (note 10)Produits des émissions de titres participatifs TOTAL I BIS 170 035 170 035 170 035PROVISIONS (note 11)Provisions pour risques 79 842 366 443 358 012Provisions pour charges 56 242 11 257 10 976TOTAL II 136 084 377 700 368 988DETTES (1) (note 12)Autres emprunts obligataires 3 206 394 976 815 976 811Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2) 3 529 223 5 928 156 700 790Emprunts et dettes financières divers 5 695 018 6 495 002 6 584 479Dettes fisca<strong>le</strong>s et socia<strong>le</strong>s 88 192 63 018 36 091Autres dettes 63 853 14 250 14 795Comptes de régularisationProduits constatés d’avanceTOTAL III 12 582 680 13 477 241 8 312 966Écarts de conversion passif TOTAL IV 667 804 -TOTAL GÉNÉRAL 22 787 256 22 450 890 17 026 423(a) dont réserve de plus-values long terme affectée 14 225 14 225 14 225(1) dont à plus d’un an 9 220 071 10 054 060 5 055 899dont à moins d’un an 3 362 609 3 423 181 3 257 067(2) dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques 273 498 314 389 382 540R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -182>183


Tab<strong>le</strong>au des fluxde trésorerie(en milliers d’euros) 2006 2005 2004Résultat net 849 187 525 130 766 017Dotation aux amortissements 15 383 7 277 8 856Dotation/Reprise de provisions (274 529) 43 539 (9 713)Résultat des réalisations d’actifs 27 821 (18 567) (35 287)Capacité d’autofinancement 617 862 557 379 729 873(Augmentation) diminution des créances autres 12 238 (8 787) (5 057)(Augmentation) des créances liées au reclassement des comptes courants filia<strong>le</strong>s (1) (2 625 046) - -Augmentation (diminution) des dettes fisca<strong>le</strong>s et socia<strong>le</strong>s 25 174 26 927 23 885Augmentation (diminution) des autres dettes 56 332 (545) (3 544)Variation des éléments du besoin en fonds de rou<strong>le</strong>ment de l’exercice (2 531 302) 17 595 15 284Trésorerie provenant de l’exploitation (1 913 440) 574 974 745 157Acquisition d’immobilisations incorporel<strong>le</strong>s (3 680) (4 795) (9 725)Acquisition d’immobilisations corporel<strong>le</strong>s (8 169) (3 122) (530)Cession d’immobilisations corporel<strong>le</strong>s et incorporel<strong>le</strong>s 63 54 100Acquisition de titres de participation et autres titres immobilisés (2 968 279) (2 932 008) (15)Acquisition d’actions propres (109 449) (209 563) (280 036)Cession de titres de participation et autres titres immobilisés 3 105 146 3 034 280 162 113(Augmentation) diminution des créances rattachées à des participations (1 108 256) (5 992 674) 451 716(Augmentation) diminution des prêts long terme 838 477 (369 372) 541 243(Augmentation) diminution des autres immobilisations financières 9 (78) 568Trésorerie nette affectée à des opérations d’investissement/de désinvestissement(254 138) (6 477 278) 865 434Augmentation de capital 1 146 658 155 359 135 906Dividendes distribués (459 483) (429 812) (387 384)Augmentation (diminution) du report à nouveau - - (4 988)Augmentation (diminution) des écarts de réévaluation - - -Augmentation (diminution) des autres fonds propres - - (220 999)Augmentation (diminution) des provisions pour risques et charges (6 769) 6 857 (55)Augmentation (diminution) des dettes financières (712 799) 4 449 146 (312 180)Augmentation (diminution) des banques créditrices et autres emprunts à court terme (256 539) 688 747 (217 330)Diminution (augmentation) des va<strong>le</strong>urs mobilières de placement - 1 211 659 3 059Augmentation (diminution) des écarts de conversion (420) 804 -Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations de financement (289 352) 6 082 760 (1 003 971)Augmentation (diminution) nette de la trésorerie (2 456 930) 180 456 606 620Disponibilités au 1 er janvier: 2 468 415 2 287 959 1 681 339Disponibilités au 31 décembre (1) : 11 485 2 468 415 2 287 959Analyse des disponibilités au 31 décembreBanques 11 477 186 584 196 603Caisses 8 12 4Avance de trésorerie aux filia<strong>le</strong>s (1) 0 2 281 819 2 091 352Total 11 485 2 468 415 2 287 959(1) Les comptes courants débiteurs des filia<strong>le</strong>s, qui étaient classés auparavant en disponibilités apparaissent depuis <strong>le</strong> 31 décembre 2006 en créances autres. Le montant reclassé à cetitre au 31/12/06 est de 2 625 046 milliers d’euros.


Annexe auxcomptes sociauxL’exercice a une durée de douze mois, recouvrant la période du 1erjanvier au 31 décembre 2006.Les notes ci-après, font partie intégrante des comptes annuels.Ces comptes annuels ont été arrêtés <strong>le</strong> 22 mars 2007 par <strong>le</strong> Conseild’administration.NOTE 1RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLESLes comptes de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> sont établis en conformitéavec <strong>le</strong>s principes comptab<strong>le</strong>s du Plan Comptab<strong>le</strong> Général de 1999.Les états financiers de l’établissement al<strong>le</strong>mand sont incorporés dansceux du siège de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Conformément à la recommandation CNC 03-R01, la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a choisi de comptabiliser la totalité des engagements enmatière de retraites et d’indemnités de fin de carrière (IFC) pour la premièrefois en 2006. L’impact de ce changement de méthode sur <strong>le</strong>s capitauxpropres d’ouverture est de 63 659 milliers d’euros, et l’impact positifsur <strong>le</strong> résultat de la période est de 13 241 milliers d’euros, conduisantà un engagement complémentaire au 31 décembre 2006 de 50 418milliers d’euros. Compte tenu d’une provision de 5 546 milliers d’eurosdéjà constituée la provision au bilan ressort à 55 964 milliers d’euros.Etant donné la non-déductibilité fisca<strong>le</strong> de cette provision, aucun effetd’impôt n’a été pris en compte.L’évaluation des indemnités de fin de carrière est effectuée selon laméthode actuariel<strong>le</strong> des unités de crédit projetées fondée sur <strong>le</strong> salairede fin de carrière et <strong>le</strong>s droits déterminés à la date d’évaluation.Les écarts actuariels relatifs aux régimes d’avantages postérieurs àl’emploi à prestations définies générés dans l’année sont comptabilisésimmédiatement et intégra<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> compte de résultat. Cetteméthode a été retenue, en lieu et place de l’approche dite du « corridor», afin d’améliorer l’information donnée aux utilisateurs des étatsfinanciers. Les écarts actuariels étant comptabilisés dans la période aucours de laquel<strong>le</strong> ils sont générés, la provision enregistrée au passif estplus proche de la va<strong>le</strong>ur actuel<strong>le</strong> de l’obligation au titre des avantagespostérieurs à l’emploi.Par ail<strong>le</strong>urs la présentation des comptes a été modifiée : à compter du31 décembre 2006, <strong>le</strong>s comptes courants débiteurs des filia<strong>le</strong>s sontclassés à l’actif en « créances autres » alors que précédemment ilsétaient classés sur la ligne des disponibilités.Immobilisations incorporel<strong>le</strong>sLe fonds commercial reçu en apport, ne bénéficiant pas de protectionjuridique, est amorti en vingt-cinq ans. Les autres immobilisationsincorporel<strong>le</strong>s sont amorties entre trois et cinq ans.Immobilisations corporel<strong>le</strong>sLes immobilisations corporel<strong>le</strong>s sont évaluées à <strong>le</strong>ur coût d’acquisition(prix d’achat et frais accessoires), à l’exception des immobilisationsacquises avant <strong>le</strong> 31 décembre 1976 qui ont fait l’objet d’une réévaluation.Les amortissements pour dépréciation sont calculés suivant <strong>le</strong> modelinéaire ou dégressif en fonction de la durée de vie prévue. Les durées<strong>le</strong>s plus fréquemment utilisées sont <strong>le</strong>s suivantes :− Constructions 40 /50 ans Linéaire− Agencements des constructions 12 ans Linéaire− Installations généra<strong>le</strong>s 5 ou 12 ans Linéaire− Mobilier de bureau 10 ans Linéaire− Matériel de bureau 5 ans Linéaire− Matériel de transport 4 ans Linéaire− Matériel informatique 3 ans Linéaire ouDégressifImmobilisations financières, participations, autres titresimmobilisésLa va<strong>le</strong>ur brute est constituée par <strong>le</strong> coût d’achat hors frais accessoires.Lorsque la va<strong>le</strong>ur d’inventaire est inférieure à la va<strong>le</strong>ur brute une provisionpour dépréciation est constituée pour la différence. Les titressont estimés à <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur économique en tenant compte de différentscritères dont la quote-part de capitaux propres et la va<strong>le</strong>ur contributiveconsolidée. Au cas par cas, des tests spécifiques peuvent être conduitsafin de déterminer la va<strong>le</strong>ur actuel<strong>le</strong> nette des flux de trésorerie futurshors frais financiers mais après impôts.Les actions propres détenues par la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> au31/12/2006, dans <strong>le</strong> cadre d’objectifs multip<strong>le</strong>s, sont classées au bilandans la rubrique « autres titres immobilisés ». Ces actions font l’objetd’une évaluation au plus bas du prix d’achat, du prix de marché ou duprix de <strong>le</strong>vée des options accordées aux salariés lorsque <strong>le</strong>s actions ainsidétenues sont affectées aux plans d’options d’achat et lorsque la <strong>le</strong>véede cel<strong>le</strong>s-ci est probab<strong>le</strong>.Va<strong>le</strong>urs mobilières de placementLes va<strong>le</strong>urs mobilières de placement comprennent principa<strong>le</strong>ment desSICAV et des fonds communs de placement qui sont enregistrés à <strong>le</strong>urR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -184>185


Annexe auxcomptes sociauxcoût d’acquisition ou à <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur de marché si cel<strong>le</strong>-ci est inférieureà ce coût. Au 31/12/2006, comme au 31/12/2005, il n’y a pas deva<strong>le</strong>ur mobilière de placement en portefeuil<strong>le</strong>.CréancesLes créances sont valorisées à <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur nomina<strong>le</strong>. Une provision pourdépréciation est pratiquée lorsque la va<strong>le</strong>ur d’inventaire est inférieureà la va<strong>le</strong>ur comptab<strong>le</strong>.Opérations en devisesLes charges et produits sont enregistrés pour <strong>le</strong>ur contre-va<strong>le</strong>ur à ladate de l’opération. Les dettes, créances et disponibilités en devisessont converties au taux de clôture, de même que <strong>le</strong>s instruments decouverture correspondants, <strong>le</strong>s différences résultant de cette actualisationfigurent en « différences de change ». Une provision pour pertesde change est constituée pour faire face aux pertes latentes exceptionnel<strong>le</strong>snon couvertes. Les profits de change latents sur des créances enreal brésilien (BRL) ont été portés en écart de conversion passif et nesont donc pas rapportés au résultat de la période.Instruments financiersLa Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> gère, essentiel<strong>le</strong>ment pour <strong>le</strong> comptede ses filia<strong>le</strong>s, la couverture des risques de change et de taux d’intérêtrésultant des activités internationa<strong>le</strong>s du Groupe.De même, <strong>le</strong> risque de liquidité est géré par la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et n’est pas significatif.Le risque de marché porte exclusivement sur des participationsstratégiques.Les instruments financiers dérivés utilisés pour couvrir <strong>le</strong>s risques dechange sont principa<strong>le</strong>ment des contrats d’achat ou de vente à termefermes et des options de change. Les créances et <strong>le</strong>s dettes en devisesqui sont couvertes par des contrats d’achat ou de vente à terme sontvalorisées au bilan à <strong>le</strong>ur taux de couverture.Les gains et <strong>le</strong>s pertes latents sur <strong>le</strong>s options de change de couverturesont comptabilisés dans <strong>le</strong> compte de résultat pour la part représentant<strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur temps et en compte de bilan pour la part représentant <strong>le</strong>urva<strong>le</strong>ur intrinsèque. Pour <strong>le</strong>s options de change non qualifiées comptab<strong>le</strong>mentde couverture, seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s pertes latentes sont enregistrées encompte de résultat.Pour couvrir <strong>le</strong>s risques de taux, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> utilisedes swaps de taux et des options (caps et floors) ainsi que des FRA.Les charges et <strong>le</strong>s produits financiers relatifs aux swaps de taux sontreconnus en résultat de façon symétrique à l’enregistrement des chargeset des produits générés par l’élément couvert.Les gains et <strong>le</strong>s pertes latents sur <strong>le</strong>s options de taux de couverture sontcomptabilisés dans <strong>le</strong> compte de résultat pour la part représentant<strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur temps et en compte de bilan pour la part représentant <strong>le</strong>urva<strong>le</strong>ur intrinsèque. Pour <strong>le</strong>s options de taux non qualifiées comptab<strong>le</strong>mentde couverture, <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur de marché est enregistrée en comptede résultat.Pour couvrir <strong>le</strong>s risques de ses filia<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s matières premières, laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> utilise, principa<strong>le</strong>ment, des swaps dematières premières (fuel, gaz). Les charges et <strong>le</strong>s produits financiersrelatifs aux swaps de matières premières sont reconnus en résultatde façon symétrique à l’enregistrement des charges et des produitsgénérés par l’élément couvert.Régimes de l’intégration fisca<strong>le</strong> et du bénéfice fiscalconsolidéLa Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> bénéficie du régime du bénéfice fiscalconsolidé prévu à l’artic<strong>le</strong> 209 quinquies du Code Général des Impôtsainsi que du régime de l’intégration fisca<strong>le</strong> prévu aux artic<strong>le</strong>s 223 A etsuivants du Code Général des Impôts. L’agrément en cours couvre <strong>le</strong>sannées 2004 à 2006.La charge d’impôt de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> comprend lacharge qui est propre à cette dernière ainsi que cel<strong>le</strong> résultant de l’effetdu bénéfice fiscal consolidé au titre des filia<strong>le</strong>s du Groupe.Les impôts susceptib<strong>le</strong>s d’être mis ultérieurement à la charge de laCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> dans <strong>le</strong> cadre de l’effet du bénéfice fiscalconsolidé dans <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s font l’objet d’une provision pour impôt. La variationde cette provision est comptabilisée en résultat exceptionnel.La Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> n’a pas demandé <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment del’agrément du régime du bénéfice fiscal consolidé pour la période ouverteà compter du 1 er janvier 2007. En conséquence, à compter de cettedate, seul demeurera en vigueur <strong>le</strong> régime de l’intégration fisca<strong>le</strong>.NOTE 2RÉSULTAT FINANCIERLe résultat financier est en baisse de 19 M, qui provient :− pour 122,3 M d’une baisse des produits des participations ;− pour 231,5 M d’une augmentation des revenus des prêts etplacements ;− pour 165,1 M d’une diminution des autres intérêts et produitsassimilés (nets des charges) ;− pour 13,2 M par une progression des charges nettes de change ;− pour 61,5 M d’une augmentation des reprises (nettes des dotations)aux amortissements et provisions sur <strong>le</strong>s éléments financiers (dont29 M au titre des reprises de provisions pour dépréciation et desprovisions pour risques et charges sur actions propres) ;− pour 11,4 M d’une diminution des produits nets sur cessions deva<strong>le</strong>urs mobilières de placement.


NOTE 3RÉSULTAT EXCEPTIONNELLe résultat exceptionnel fait apparaître un produit net de 216 M.Ce résultat est marqué essentiel<strong>le</strong>ment par <strong>le</strong>s éléments suivants :- à hauteur de 251,9 M par des reprises (nettes de dotations) deprovisions pour impôt ;- par la cession à notre filia<strong>le</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Matériaux de Constructiondes actions de la société <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Aldwych PLC, holding anglaisequi porte <strong>le</strong>s titres de la société BPB Plc à la suite de l’OPA réalisée avecsuccès à la fin de l’année 2005 :Prix de vente des actions SG Aldwych 2 979,4 MVa<strong>le</strong>ur nette comptab<strong>le</strong> des titres 2 968,3 MProduit net11,1 M- par la moins-value dégagée sur la vente d’actions propres dans <strong>le</strong> cadredes <strong>le</strong>vées des plans d’options d’achats d’actions pour un montant de39 M, cette moins-value étant couverte par une reprise de provisionpour dépréciation des titres comptabilisée en résultat financier ;- par des frais exceptionnels de réorganisation et de restructurationpour 6,5 M ;- par des frais exceptionnels divers liés à l’acquisition de titres pour1,2 M.NOTE 4IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICESLe produit net d’impôt ressort à 150 M :- Dans <strong>le</strong> cadre des régimes du bénéfice fiscal consolidé et de l’intégrationfisca<strong>le</strong> française, <strong>le</strong> produit d’impôt attribuab<strong>le</strong> à la Compagnie de<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a été estimé à 181 M :. produit d’impôt propre à l’exercice 2006 pour 170 M. produit d’impôt résultant de la régularisation du produit à recevoir au31 décembre 2006 au titre de l’exercice 2005 pour 11 M- Constatation d’une charge liée à des redressements fiscaux pour46 M.- Par ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> produit d’impôt de notre établissement al<strong>le</strong>mand ressortdans <strong>le</strong> cadre de l’intégration fisca<strong>le</strong> (Organschaft) à 15,3 M.NOTE 5IMMOBILISATIONS INCORPORELLESLes immobilisations incorporel<strong>le</strong>s correspondent au fonds commercial et aux autres immobilisations incorporel<strong>le</strong>s (logiciels) amorties entre troiset cinq ans.ImmobilisationsAmortissementsVa<strong>le</strong>ur bruteau début deAugmentationsDiminutions Va<strong>le</strong>ur bruteà la fin deCumulésau début deAugmentationsDiminutions Va<strong>le</strong>ur bruteà la fin de(en milliers d’euros)l’exercicel’exercice l’exercicel’exerciceFonds commercial 567 567 499 23 522Autres immobilisations incorporel<strong>le</strong>s 48 153 1 106 (1) 49 258 33 227 5 187 (1) 38 413Immobilisations incorporel<strong>le</strong>s en cours 1 806 2 574 4 380 - -TOTAL 50 526 3 680 (1) 54 205 33 726 5 210 (1) 38 935R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -186>187


Annexe auxcomptes sociauxNOTE 6IMMOBILISATIONS CORPORELLESImmobilisationsAmortissementsVa<strong>le</strong>ur bruteau début deAugmentationsDiminutions Va<strong>le</strong>ur bruteà la fin deCumulésau début deAugmentationsDiminutions Va<strong>le</strong>ur bruteà la fin de(en milliers d’euros)l’exercicel’exercice l’exercicel’exerciceTerrains 620 620 - -Constructions 487 487 266 10 276Autres immobilisations corporel<strong>le</strong>s 10 050 470 (320) 10 200 7 857 489 (263) 8 083Immobilisations corporel<strong>le</strong>s en cours 2 727 7 697 10 424Avances et acomptes - 2 2 - -TOTAL 13 884 8 169 (320) 21 733 8 123 499 (263) 8 359NOTE 7IMMOBILISATIONS FINANCIÈRESImmobilisationsVa<strong>le</strong>ur bruteAugmentations Diminutions Va<strong>le</strong>ur brute(en milliers d’euros)au début de l’exerciceà la fin de l’exerciceParticipations 7 720 595 2 968 279 (2 968 264) 7 720 610Créances rattachées 10 331 139 31 935 725 (30 827 469) 11 439 395Autres titres immobilisés 373 333 109 449 (164 710) 318 072Prêts 1 477 635 22 092 280 (22 930 757) 639 158Autres immobilisations financières 613 317 (326) 604TOTAL 19 903 315 57 106 050 (56 891 526) 20 117 839Mouvements sur <strong>le</strong>s titres de participations(en milliers d’euros) Augmentations DiminutionsSouscription aux augmentations de capital de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Aldwych 2 968 260Cession des actions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Aldwych à S.G.M.C. (2 968 260)Achat de titres SG Isover G+H (succursa<strong>le</strong> al<strong>le</strong>mande) 15Achat de titres SG Vertex (succursa<strong>le</strong> al<strong>le</strong>mande) 4Liquidation société ACILOR (4)TOTAL 2 968 279 (2 968 264)Mouvements sur <strong>le</strong>s autres titres immobilisés(en milliers d’euros) Augmentations DiminutionsAchats d’actions propres sur <strong>le</strong> marché 109 449Cessions d’actions propres (164 632)Cessions d’actions autres (78)TOTAL 109 449 (164 710)Créances de l’actif immobiliséMontantÉchéance(en milliers d’euros)brutÀ un an au plus À plus d’un anCréances rattachées à des participations 11 439 395 1 550 174 9 889 221Prêts (1) 639 158 635 613 3 545Autres 604 - 604TOTAL 12 079 157 2 185 787 9 893 370(1) Prêts accordés en cours d’exercice 22 092 280Prêts remboursés en cours d’exercice 22 930 757


Mouvements sur actions propresNb d’actions(en milliers d’euros)détenues Va<strong>le</strong>ur BruteVa<strong>le</strong>ur NetteAu 31 décembre 2003 11 639 386 440 795 404 131- Acquisition en 2004 6 730 702 280 036 280 036- Cession en 2004 (1 227 819) (52 278) (38 963)- Annulation en 2004 (11 281 859) (421 501) (421 501)- Ajustement des dépréciations - - (2 234)Au 31 décembre 2004 5 860 410 247 052 221 469- Acquisition en 2005 4 423 117 209 563 209 563- Cession en 2005 (1 900 366) (83 758) (63 733)- Annulation en 2005 - - -- Ajustement des dépréciations - - (61 650)Au 31 décembre 2005 8 383 161 372 857 305 649- Acquisition en 2006 1 976 708 109 449 109 449- Cession en 2006 (3 620 201) (164 632) (125 582)- Annulation en 2006 - - -- Ajustement des dépréciations - - (62 937)Au 31 décembre 2006 6 739 668 317 674 226 579NOTE 8ACTIF CIRCULANTÀ compter du 31 décembre 2006, <strong>le</strong>s comptes courants débiteurs des filia<strong>le</strong>s ont été reclassés sur la ligne « créances autres » pour 2 625 046milliers d’euros. Auparavant ils étaient inclus dans <strong>le</strong>s disponibilités. Les montants étaient respectivement de 2 281 819 milliers d’euros au31/12 /2005 et de 2 091 352 milliers d’euros au 31/12/2004.Échéances des créances de l’actif circulant(en milliers d’euros)MontantbrutÉchéanceÀ un an au plus À plus d’un anCréances autres 2 688 401 2 678 075 10 326Charges constatées d’avance 3 630 2 912 718TOTAL 2 692 031 2 680 987 11 044Analyse du poste « Créances autres »( en milliers d’euros) 2006 2005 2004Comptes courants filia<strong>le</strong>s 2 625 046Clients Groupe 32 133 28 753 42 438Impôts sur <strong>le</strong>s bénéfices 14 260 47 166 34 529Retenues à la source 167 192 22 469Dividendes à recevoir Groupe 10 361 8 153 4 248Autres 6 434 10 475 8 423TOTAL 2 688 401 94 739 112 107R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -188>189


Annexe auxcomptes sociauxNOTE 9CAPITAUX PROPRESTab<strong>le</strong>au de variation des capitaux propres(en milliers d’euros)MontantCAPITAUX PROPRES AVANT RÉPARTITION DU RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2005 8 425 109Distribution en 2006 du dividende afférent à l’exercice 2005 (459 483)Augmentation de capital suite à la conversion des OCÉANE 914 635Augmentation de capital réservée au Personnel (capital et primes après déduction des frais) 232 023Autres variations - Écart de réévaluation et provisions rég<strong>le</strong>mentées (22)Résultat de l’exercice 2006 849 187Annulation d’actionsnéantImpact du changement de comptabilisation des engagements de retraites et d’IFC sur <strong>le</strong> report à nouveau (63 659)CAPITAUX PROPRES AVANT RÉPARTITION DU RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2006 9 897 790Tab<strong>le</strong>au des mouvements sur capitalVa<strong>le</strong>ur du nominal au 01.01.2006 : 4 eurosVa<strong>le</strong>ur du nominal au 31.12.2006 : 4 eurosNombred’actionsMontant enmilliers d’ eurosSITUATION AU DÉBUT DE L’EXERCICE 345 256 270 1 381 025Émission d’actions au titre du Plan d’Epargne Groupe : 5 399 291 21 597Émission d’actions suite à la <strong>le</strong>vée d’options de souscription : 342 550 1 370Conversion des OCÉANE : 17 421 612 69 687Annulation d’actions : - -SITUATION EN FIN D’EXERCICE 368 419 723 1 473 679Le capital social augmente de 92 654 k, la réserve léga<strong>le</strong> de 9 265 k et la prime d’émission de 1 044 739 k à la suite de la souscriptionde 5 399 291 actions dans <strong>le</strong> cadre du Plan d’Épargne Groupe, de 342 550 actions dans <strong>le</strong> cadre des Plans d’option de souscription d’actions etde 17 421 612 actions par la conversion des OCÉANE.Le compte Report à nouveau enregistre <strong>le</strong>s mouvements suivants :• Solde au 31 décembre 2005 :1 276 093 kMouvements résultant de la 3 e résolution de l’A.G.M. du 8 juin 2006 (affectation du résultat) :• Résultat de l’exercice 2005 :525 130 k• Dividendes définitifs tenant compte du nombre réel d’actions propres détenues :- 459 483 k• Impact du changement de comptabilisation des engagements de retraite et IFC :- 63 659 k• Solde au 31 décembre 2006: 1 278 081 k€Plan d’options d’achat et plans d’options de souscription d’actionsLa Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> met en œuvre des plans d’options sur actions réservés à certaines catégories de personnel ainsi qu’un Pland’Épargne du Groupe (“ PEG ”).Les plans d’options sur actions permettent au Conseil d’administration d’attribuer des options donnant au bénéficiaire la possibilité d’obtenir desactions <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> à un prix calculé sur la base du cours moyen de l’action lors des 20 séances de bourse précédant <strong>le</strong>ur attribution. Un rabaisde 10 % et 5 % a été accordé par rapport au cours moyen, respectivement en 1997 et 1998. Tout rabais a été supprimé depuis 1999.Le délai minimum de <strong>le</strong>vée des options est de trois, quatre ou cinq ans. Pendant ce délai, aucune des options reçues ne peut être exercée. Ledélai maximum de <strong>le</strong>vée des options est de huit ou dix ans à partir de la date d’attribution. Le bénéfice des options est perdu en cas de départdu Groupe, sauf décision exceptionnel<strong>le</strong> du Président de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> en accord avec <strong>le</strong> Comité des Mandataires du Conseild’administration.De 1997 à 2002, <strong>le</strong>s plans portent sur des options d’achat d’actions existantes. Depuis 2003, ils portent sur des options de souscription d’actionsnouvel<strong>le</strong>s.Le nominal de l’action <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> ayant été divisé par quatre <strong>le</strong> 27 juin 2002, <strong>le</strong> nombre d’options concernant <strong>le</strong>s années 1998 à 2001 a étémultiplié par quatre afin de rendre comparab<strong>le</strong> <strong>le</strong>s nombres d’options.


Les données relatives aux plans d’options sur actions au cours des exercices 2004, 2005 et 2006 sont récapitulées ci-après :Prix moyenActionsd’exercicede 4 € nominal(en euros)Nombre d’options non <strong>le</strong>vées au 31 décembre 2003 17 593 454 33,88Options attribuées 3 881 800 43,56Options exercées (1 573 519) 29,51Options caduques (72 700) 32,89Nombre d’options non <strong>le</strong>vées au 31 décembre 2004 19 829 035 36,12Options attribuées 3 922 250 45,71Options exercées (1 901 166) 33,54Options caduques (112 000) 39,25Nombre d’options non <strong>le</strong>vées au 31 décembre 2005 21 738 119 38,06Options attribuées 4 025 800 58,08Options exercées (3 974 551) 34,79Options caduques (241 400) 40,26Nombre d’options non <strong>le</strong>vées au 31 décembre 2006 21 547 968 42,38Au 31 décembre 2006, 8 014 018 options d’achat et de souscription étaient exerçab<strong>le</strong>s à un prix moyen d’exercice de 34,01 euros.Au 31 décembre 2006, <strong>le</strong> nombre d’options autorisé par l’Assemblée Généra<strong>le</strong> des Actionnaires du 9 juin 2005 et non encore attribué s’élève à2 281 590, étant précisé que ce nombre constitue un plafond global pour l’attribution d’options et pour l’attribution éventuel<strong>le</strong> d’actionsgratuites.Le tab<strong>le</strong>au ci-après récapitu<strong>le</strong> <strong>le</strong>s données relatives aux plans d’options en vigueur au 31 décembre 2006 :Date d’attributionPrixd’exercice(euros)Options exerçab<strong>le</strong>s Options non exerçab<strong>le</strong>s Total optionsnon <strong>le</strong>véesNombred’optionsDurée pondéréecontractuel<strong>le</strong>restante en moisPrixd’exercice(euros)Nombred’optionsNombred’optionsNaturedes options1999 40,63 641 854 35 641 854 Achat2000 37,71 1 382 047 47 1 382 047 Achat2001 40,22 2 213 477 59 2 213 477 Achat2002 23,53 2 420 890 71 2 420 890 Achat2003 35,67 1 355 750 83 35,67 1 951 700 3 307 450 Souscription2004 43,56 0 95 43,56 3 795 400 3 795 400 Souscription2005 45,71 0 107 45,71 3 761 050 3 761 050 Souscription2006 58,08 0 119 58,08 4 025 800 4 025 800 SouscriptionTOTAL - 8 014 018 - - 13 533 950 21 547 968 -Plan d’Épargne du Groupe (PEG) de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Le Plan d’Épargne du Groupe est ouvert à tous <strong>le</strong>s salariés français du Groupe, ainsi qu’aux salariés de la plupart des autres pays européens quiont un minimum de trois mois d’ancienneté dans <strong>le</strong> Groupe. Un rabais de 20 % sur la moyenne des cours d’ouverture de l’action durant <strong>le</strong>svingt jours précédant la réunion du Conseil d’administration décidant <strong>le</strong> Plan est accordé aux salariés au titre des nouvel<strong>le</strong>s actions émises dans<strong>le</strong> cadre du Plan.Les salariés peuvent choisir une durée de Plan de cinq ou dix ans. Au cours de cette période, <strong>le</strong>s salariés ne peuvent pas vendre <strong>le</strong>urs actions, saufévénements exceptionnels.En 2006, 2005 et 2004, <strong>le</strong> Groupe a respectivement émis au titre du PEG 5 399 291, 4 267 470 et 4 099 192 actions nouvel<strong>le</strong>s de 4 denominal réservées à ses salariés, à un prix moyen de 40,84 , 36,48 et 31,41 .R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -190>191


Annexe auxcomptes sociauxNOTE 10AUTRES FONDS PROPRESLes autres fonds propres (170 millions d’euros) correspondent aux 684 399 titres participatifs Francs et Écus émis entre 1983 et 1988, quiont été re-dénommés en euros en 1999.Il est rappelé qu’au 30 juin 2004, la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> a racheté à ses filia<strong>le</strong>s Spafi et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Nederland <strong>le</strong>s 798 583 titresparticipatifs qu’el<strong>le</strong>s détenaient pour un montant de 234 millions d’euros. Ces titres, à la même date, ont été annulés pour un montant nominal de221 millions d’euros, entraînant une perte de 13 millions d’euros comptabilisée en 2004 en charges exceptionnel<strong>le</strong>s sur opérations en capital.NOTE 11ÉTAT DES PROVISIONSProvisionsMontant au débutde l’exerciceDotation del’exerciceReprise del’exerciceReprise(provisionDivers(transfert)Montantà la fin(en milliers d’euros)(utilisation) non utilisée)de l’exerciceRÉGLEMENTÉESPlus-values réinvesties 6 427 6 427Autres 15 (3) 126 442 - (3) - - 6 439POUR RISQUESPour impôts 323 000 71 094 (323 000) 7 144 78 238Plans d’options d’achat non couverts 16 048 (16 048) -Autres risques 27 395 874 (19 808) - (6 857) 1 604366 443 71 968 (35 856) (323 000) 287 79 842POUR CHARGESRetraites et indemnités de fin de carrière 10 978 4 432 (16 049) 56 603 55 964Autres charges 279 7 (8) - - 27811 257 4 439 (16 057) - 56 603 56 242POUR DÉPRÉCIATIONSur participations 1 761 87 (4) 20 1 864Sur titres immobilisés 67 261 62 947 (39 050) 91 15869 022 63 034 (39 054) - 20 93 022IMPACT RÉSULTAT EXPLOITATION 4 439 (16 057)IMPACT RÉSULTAT FINANCIER 63 317 (74 910) -IMPACT RÉSULTAT EXCEPTIONNEL 71 685 (3) (323 000)Les retraites et indemnités de fin de carrière ont été comptabilisées pour la totalité de l’engagement pour la première fois dans <strong>le</strong>s comptessociaux en 2006 suivant <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s et méthodes décrites dans la note 1. Auparavant ces provisions étaient partiel<strong>le</strong>ment comptabilisées pourl’établissement al<strong>le</strong>mand et la partie de provision non comptabilisée était mentionnée en engagements hors bilan.Le taux d’actualisation utilisé est de 4,75 % en 2006, contre 4,25 % en 2005.


NOTE 12DETTESLes dettes (12 583 millions d’euros) enregistrent une diminution de 894 millions d’euros liée principa<strong>le</strong>ment à la diminution des dettes financièrespour 969 millions d’euros, à l’augmentation de 25 millions d’euros des dettes fisca<strong>le</strong>s et socia<strong>le</strong>s, et à l’augmentation des autres dettesde 50 millions d’euros.Échéances des dettesMontant brutÉchéance(en milliers d’euros)À un an au plus À plus d’un anAutres emprunts obligataires (1) 3 206 394 80 352 3 126 042Emprunts (1) et dettes auprès des établissements de crédit (2) 3 529 223 514 223 3 015 000Emprunts et dettes financières divers (1) - (3) 5 695 018 2 615 989 3 079 029Sous-total emprunts et dettes financières 12 430 635 3 210 564 9 220 071Dettes fisca<strong>le</strong>s et socia<strong>le</strong>s 88 192 88 192 -Autres dettes (3) 63 853 63 853 -Produits constatés d’avance - - -TOTAL DES DETTES (4) 12 582 680 3 362 609 9 220 071(1) Emprunts souscrits en cours d’exercice 3 811 501Emprunts remboursés en cours d’exercice 4 780 839(2) Dont :- à 2 ans au maximum à l’origine 291 488- à plus de 2 ans à l’origine 3 237 735(3) Dont dettes envers <strong>le</strong>s associés NEANT(4) Dettes dont l’échéance est à plus de 5 ans 2 104 988Emprunts et dettes financières(en milliers d’euros) 2006 2005 2004EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRESPartie à long terme des dettes financièresEchéance comprise entre <strong>le</strong> 1 er janvier et <strong>le</strong> 31 décembre :2006 - 447 5512007 - 1 606 332 1 544 2512008 598 401 2 672 119 587 8962009 986 250 986 250 974 1902010 4 426 793 4 277 219 1 467 7562011 1 100 000 477 3462012 et au-delà 2 070 869Echéance indéterminée 34 120 34 185 34 255Total partie à long terme des dettes financières 9 216 433 10 053 451 5 055 899Partie à court terme des dettes financières 843 719 719 500 1 267 905TOTAL DES EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES 10 060 152 10 772 951 6 323 804AUTRES DETTES FINANCIÈRES COURT TERMEBil<strong>le</strong>ts de trésorerie (en euro) 100 000 242 000 -Bil<strong>le</strong>ts de trésorerie (en dollar américain) -Euro Commercial Paper (en euro) 45 000 540 000 415 000Euro Commercial Paper (en livre sterling) -Euro Commercial Paper (en dollar américain) - -US Commercial Paper (en dollar américain) 75 930 - -Emprunts Groupe 1 866 891 1 521 458 1 131 904Banques créditrices et autres emprunts court terme 273 498 314 389 382 540Divers 9 164 9 175 8 832TOTAL AUTRES DETTES FINANCIÈRES COURT TERME 2 370 483 2 627 022 1 938 276TOTAL GÉNÉRAL 12 430 635 13 399 973 8 262 080R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -192>193


Annexe auxcomptes sociauxPar devise, <strong>le</strong>s emprunts et dettes financières s’analysent de la façon suivante :(en milliers d’euros) 2006 2005 2004Euro 8 468 068 6 825 848 4 544 367Dollar américain 426 850 1 010 007 827 805Livre sterling 1 128 673 2 902 365 880 238Couronne tchèque 36 561 34 731 65 893Couronne norvégienne - - 5 501TOTAL 10 060 152 10 772 951 6 323 804Les émissions obligataires comprenaient jusqu’en décembre 2006 unemprunt de 920 millions d’euros émis <strong>le</strong> 18 février 2002, représentépar des obligations à option de conversion en actions nouvel<strong>le</strong>s et/oud’échange en actions existantes (OCÉANE), soit 4 380 953 OCÉANE deva<strong>le</strong>ur nomina<strong>le</strong> unitaire de 210 euros et portant intérêt à un taux de2,625 % l’an payab<strong>le</strong> à terme échu <strong>le</strong> 1 er janvier de chaque année.L’emprunt pouvait être amorti en totalité <strong>le</strong> 1 er janvier 2007 parremboursement au pair en numéraire, soit 210 euros par obligation.La Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> pouvait éga<strong>le</strong>ment procéder à l’amortissementanticipé par rachats ou offres publiques de tout ou partie desOCÉANE. Sous certaines conditions, notamment de cours de l’actionCompagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>, el<strong>le</strong> pouvait procéder au remboursementanticipé de la totalité des OCÉANE restant en circulation.Les porteurs d’OCÉANE ont eu la possibilité jusqu’au 20 décembre2006 de demander la conversion et/ou l’échange des obligations enactions de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> à raison de quatre actionspar obligation.Dans ce cadre, 4355403 obligations ont été présentées à la conversion.El<strong>le</strong>s ont donné lieu à la création de 17 421 612 actions nouvel<strong>le</strong>s.L’augmentation de capital constatée au 31/12/2006 a permis unrenforcement des capitaux propres de 914,6 millions d’euros.Après la réalisation de cette augmentation de capital, une demandecomplémentaire à la conversion de 21 100 obligations, pourtantréalisée dans <strong>le</strong>s délais impartis, a été portée à notre connaissance. El<strong>le</strong>donnera lieu en 2007 à la création de 84 400 actions nouvel<strong>le</strong>s quiseront prises en compte lors de la prochaine augmentation de capital.Il en résultera un renforcement complémentaire des capitaux propresde 4,4 millions d’euros.In fine, <strong>le</strong> nombre d’obligations présentées au remboursement s’élèvedonc à 4 450, soit un montant de 0,9 million d’euros.NOTE 13ÉLÉMENTS CONCERNANT LES ENTREPRISES LIÉES ET LES PARTICIPATIONS(en milliers d’euros)Montant net concernant <strong>le</strong>s entreprisesLiées Avec <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s la sociétéa un lien de participationAutresTotal net au bilanParticipations 7 716 912 1 834 7 718 746Créances rattachées à des participations 11 439 109 286 11 439 395Autres titres immobilisés 226 580 334 226 914Prêts 618 779 20 379 639 158Autres créances 2 667 530 20 871 2 688 401Va<strong>le</strong>urs mobilieres de placement -Disponibilités 11 485 11 485Autres emprunts obligataires 3 206 394 3 206 394Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 3 529 223 3 529 223Emprunts et dettes financières divers 5 392 212 302 806 5 695 018Autres dettes 12 696 51 157 63 853Produits de participations 457 333 (45) 457 288Revenus des prêts et placements et produits assimilés 532 053 487 532 540Autres intérêts et produits assimilés 20 117 94 070 114 187Intérêts et charges assimilées (240 053) (388 566) (628 619)


NOTE 14INVENTAIRE DU PORTEFEUILLEPaysVa<strong>le</strong>ur nette% du capitalNombre(en milliers d’euros)comptab<strong>le</strong>détenude titresSpafi France 2 726 540 100,00 116 289 805Partidis France 2 065 919 100,00 78 262 892<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Matériaux de Construction France 738 712 100,00 21 325 936Vertec France 491 039 100,00 8 008 999Cie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> (actions propres) France 226 580 1,83 6 739 668<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria Espagne 211 220 23,91 3 659 866Raab Karcher GmbH Al<strong>le</strong>magne 194 609 100,00 100 000 000<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Benelux SA Belgique 160 880 88,69 1 667 698<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover G+H AG Al<strong>le</strong>magne 153 776 99,90 3 196 892<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex Deutschland GmbH Al<strong>le</strong>magne 153 669 100,00 45 000 000International <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Suisse 153 409 96,50 221 950<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vidros SA Brésil 118 068 54,46 115 072 390São Lourenço Brésil 109 559 99,91 3 617 581<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Deutschland GmbH Al<strong>le</strong>magne 86 660 60,00 120 000 000<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Autoglas GmbH Al<strong>le</strong>magne 72 833 60,00 120 000 000<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Emballage France 61 553 20,52 331 964<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sch<strong>le</strong>ifmittel-Beteiligungen GmbH Al<strong>le</strong>magne 61 151 100,00 20 000 000SEPR France 53 310 25,73 407 600<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> SFM France 45 735 100,00 3 000 000<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM France 30 732 8,10 360 255<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Nederland Pays-Bas 13 621 100,00 66 100Valfix Finanz A.G. Suisse 8 838 100,00 11 400SCI I<strong>le</strong> de France France 3 428Diverses sociétés françaises 805Diverses sociétés étrangères 3 0147 945 660RÉPARTITION AU BILANTitres de participation 7 718 746Autres titres immobilisés 226 9147 945 660R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -194>195


Annexe auxcomptes sociauxNOTE 15RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES PARTICIPATIONS DIRECTES DE LA COMPAGNIE DONTLA VALEUR D’INVENTAIRE EXCÈDE 1 % DU CAPITALSOCIÉTÉS(en milliers d’euros oud’unités nationa<strong>le</strong>s)Capital Réserves % ducapitaldétenuVa<strong>le</strong>ur comptab<strong>le</strong> titresdes détenusBruteNettePrêts etavancesconsentispar la CieAvals etcautionsfournispar la CieChiffred’affairesHT 2006Bénéfice(ou perte)2006Dividendescomptabiliséspar la Cieen 2006(euros)1 - FILIALES(1)50 % du capital au moins détenu par la CompagnieSpafi18, avenue d’Alsace EUR EUR EUR EUR92400 Courbevoie 1 860 637 1 432 274 100,00 2 726 540 2 726 540 1 738 78 558 67 448Partidis18, avenue d’Alsace EUR EUR EUR EUR92400 Courbevoie 1 193 509 541 552 100,00 2 065 919 2 065 919 1 552 197 13 274 139 049 3 913S.G. Matériaux de Construction18, avenue d’Alsace EUR EUR EUR EUR92400 Courbevoie 325 221 108 952 100,00 738 712 738 712 6 485 411 8 935 232 649 -Vertec18, avenue d’Alsace EUR EUR EUR EUR92400 Courbevoie 128 144 358 767 100,00 491 039 491 039 - 195 520 203 268Raab Karcher Baustoffe GmbHHanauer Landstrasse, 150 EUR EUR EUR EURD-60314 Frankfurt am Main 100 000 94 600 100,00 194 609 194 609 1 358 675 (3 050) (3 050)S. G. Glass Benelux SARue des Glaces Nationa<strong>le</strong>s, 169 EUR EUR EUR EURB-5060 Sambrevil<strong>le</strong> 70 900 96 798 88,69 160 880 160 880 156 371 (7 257) -S. G. Isover G+H AG1 Burgermeister-Grünzweig Strasse EUR EUR EUR EURD-67059 Ludwigshafen 82 000 11 291 99,90 153 776 153 776 360 617 30 845 30 845S. G. Vetrotex Deutschland GmbHBicheroux Strasse 61 EUR EUR EUR EURD-52134 Herzogenrath 23 008 132 936 100,00 153 669 153 669 35 013 (20 618) (20 618)International <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>10, rue <strong>Saint</strong>-Pierre CHF CHF CHF CHFCH-1700 Fribourg 230 000 113 239 96,50 153 409 153 409 - 140 588 90 084S.G. Vidros SA482, avenida Santa MarinaAgua Branca BRL BRL BRL BRL05036-903 São Paulo-SP (Brésil) 420 000 452 557 54,46 118 068 118 068 1 126 147 131 549 18 070São Lourenço Administradora482, avenida Santa MarinaAgua Branca BRL BRL BRL BRL05036-903 São Paulo-SP (Brésil) 175 654 215 187 99,91 109 559 109 559 - 58 624 14 754S. G. Glass Deutschland GmbHViktoria - Al<strong>le</strong>e 3-5 EUR EUR EUR EURD-52066 Aachen 102 258 82 899 60,00 87 197 86 660 418 668 16 592 3 893(1) Pour <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s de la succursa<strong>le</strong> al<strong>le</strong>mande, il s’agit de la remontée du résultat de l’exercice 2006 (bénéfice ou perte), dans <strong>le</strong> cadre de l’intégration fisca<strong>le</strong>.


SOCIÉTÉS(en milliers d’euros oud’unités nationa<strong>le</strong>s)Capital Réserves % ducapitaldétenuVa<strong>le</strong>ur comptab<strong>le</strong> titresdes détenusBruteNettePrêts etavancesconsentispar la CieAvals etcautionsfournispar la CieChiffred’affairesHT 2006Bénéfice(ou perte)2006Dividendescomptabiliséspar la Cieen 2006(euros)<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Autoglas GmbHViktoria - Al<strong>le</strong>e 3-5 EUR EUR EUR EURD-52066 Aachen 102 258 19 130 60,00 72 833 72 833 - (13 763) (15 604)<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sch<strong>le</strong>ifmittel-Beteiligungen GmbHViktoria - Al<strong>le</strong>e 3-5 EUR EUR EUR EURD-52066 Aachen 10 226 50 925 100,00 61 151 61 151 - (2 801) (2 801)<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> SFM18, avenue d’Alsace EUR EUR EUR EUR92400 Courbevoie 45 750 1 520 100,00 45 735 45 735 - 820 8252 - PARTICIPATIONS(1)10 à 50 % du capital détenu par la CompagnieS. G. Crista<strong>le</strong>riaEdificio Ederra Centro AzcaPaseo de la Castellana 77 EUR EUR EUR EUR28046 Madrid 91 988 400 226 23,91 211 220 211 220 65 328 581 329 119 852 24 342<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Emballage18, avenue d’Alsace EUR EUR EUR EUR92400 Courbevoie 42 069 420 148 20,52 61 553 61 553 46 264 647 444 126 722 29 774SEPR18, avenue d’Alsace EUR EUR EUR EUR92400 Courbevoie 63 361 5 781 25,73 53 310 53 310 104 182 247 796 45 811 4 671AUTRESFilia<strong>le</strong>s à plus de 50 %• Françaises ensemb<strong>le</strong> 3 899 3 899 237 784 - 1 853• Étrangères ensemb<strong>le</strong> 26 030 24 797 459 179 3 468 467 3 946Participations de 10 à 50 %• Françaises ensemb<strong>le</strong> - - - - -• Étrangères ensemb<strong>le</strong> 648 648 - - -Autres titres 31 252 31 094 202 173 1 685Actions propres 317 674 226 580TOTAL GÉNÉRAL 8 038 682 7 945 660 9 152 518 3 468 467 457 298(1) Pour <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s de la succursa<strong>le</strong> al<strong>le</strong>mande, il s’agit de la remontée du résultat de l’exercice 2006 (bénéfice ou perte), dans <strong>le</strong> cadre de l’intégration fisca<strong>le</strong>.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -196>197


Annexe auxcomptes sociauxNOTE 16ENGAGEMENTS FINANCIERS HORS CRÉDIT BAILEngagements donnés :(en milliers d’euros)MontantAvals et cautions (1) : 3 890 736Engagements en matière de pensions et retraites (2) : -Autres engagements donnés : -Vis-à-vis des groupements d’intérêts économiques et fondation d’ entreprise : 9 036TOTAL 3 899 772Dont concernant :(1) <strong>le</strong>s sociétés consolidées 3 886 083(2) Les retraites et indemnités de fin de carrière ont été comptabilisées pour la totalité de l’engagement pour la première fois dans <strong>le</strong>s comptes sociaux en 2006. El<strong>le</strong>s étaient auparavant partiel<strong>le</strong>mentcomptabilisées pour l’établissement al<strong>le</strong>mand et mentionnées en engagements hors bilan pour la partie de provision non comptabilisée.Engagements reçus :(en milliers d’euros)MontantAutres engagements reçus :Clauses de retour à meil<strong>le</strong>ure fortune 3 720TOTAL 3 720Dont concernant : <strong>le</strong>s sociétés consolidées 3 720Les engagements en matière d’instruments financiers concernant <strong>le</strong> risque de change sont <strong>le</strong>s suivants :Concernant <strong>le</strong> risque de change :(en milliers de devises)MontantContreva<strong>le</strong>ur en euros des achats et ventes de devises à terme EUR 563 419Achats d’options de change EUR 4 581Ventes d’options de change EUR 4 581Swaps de devises EUR 1 738 233Les engagements en matière d’instruments financiers concernant <strong>le</strong> risque de taux sont <strong>le</strong>s suivants :Concernant <strong>le</strong> risque de taux :Montant(Contreva<strong>le</strong>ur en milliers d’euros)Swaps de taux emprunteurs fixe / variab<strong>le</strong> 75 930Swaps de taux prêteurs fixe / variab<strong>le</strong> 879 257Swaps de taux variab<strong>le</strong> / variab<strong>le</strong> -Swaps de taux fixe / fixe -Cross-Currency Swaps de taux emprunteurs fixe / variab<strong>le</strong> -Cross-Currency Swaps de taux prêteurs fixe / variab<strong>le</strong> -Cross-Currency Swaps de taux variab<strong>le</strong> / variab<strong>le</strong> -Cross-Currency Swaps de taux fixe / fixe 37 965Caps achetés / (vendus) Montant net -Swaps sur matière première - payeur de fixe/ receveur de variab<strong>le</strong> 37 977Swaps sur matière première - payeur de variab<strong>le</strong> / receveur de fixe 37 977Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> montant nominal des engagements donnés et reçus dans <strong>le</strong> cadre de remboursements anticipés d’emprunts est de 38 millionsd’euros sous forme d’options.


NOTE 17ENGAGEMENTS EN MATIÈRE DE CRÉDIT BAILContrat de crédit-bail immobilier conclu <strong>le</strong> 18 décembre 1996 pour <strong>le</strong> siège Social des Mirois à La Défense, pour une durée de 12 ans à compterdu 1 er février 1997.(en milliers d’euros)Siège SocialVa<strong>le</strong>ur d’origine 80 798Amortissements :- Cumuls d’exercices antérieurs 13 055- Dotation de l’exercice 1 464TOTAL 14 519Redevances payées :- Cumuls d’exercices antérieurs 81 293- Paiements de l’exercice 9 336TOTAL 90 629Redevances restant à payer :- à un an au plus 8 976- à plus d’un an et cinq ans au plus 9 748- à plus de cinq ans -TOTAL 18 724Va<strong>le</strong>ur résiduel<strong>le</strong> :- à un an au plus -- à plus d’un an et cinq ans au plus 12 120- à plus de cinq ans -TOTAL 12 120NOTE 18INFORMATIONS SUR LE PERSONNELEffectif moyen mensuel pondéréHors établissement al<strong>le</strong>mand 2006 2005 2004Cadres 170 169 164Agents de maîtrise 59 62 66Employés 7 7 7TOTAL 236 238 237dont contrats à durée déterminée 5 4 7Congés individuels de formationDans <strong>le</strong> cadre du droit individuel à la formation institué par la loin° 2004.391 du 4 mars 2004 relative à la formation professionnel<strong>le</strong> toutau long de la vie, <strong>le</strong> volume d’heures de formation cumulé correspondantaux droits acquis et non exercés est de 9 170 heures au 31/12/2006,la va<strong>le</strong>ur correspondante est estimée à 174 milliers d’euros.Rémunération des dirigeantsLe montant global des rémunérations brutes directes et indirectesperçues en 2006 des sociétés françaises et étrangères du Groupe par <strong>le</strong>smembres de la Direction du Groupe s’est é<strong>le</strong>vé à 13,3 millions d’euros(20,4 millions d’euros en 2005, 13,8 millions d’euros en 2004), dont5,4 millions d’euros (5,4 en 2005, 5,1 en 2004) constituant la partvariab<strong>le</strong> brute de ces rémunérations.Par ail<strong>le</strong>urs une charge à payer de 1,1 million d’euros a été constatéeau 31/12/2006 au titre d’indemnité de départ à payer en 2007.Le montant des jetons de présence versés aux membres du Conseild’Administration au titre de l’exercice 2006 est de 0,8 million d’euros(exercice 2005 : 0,5 million d’euros, exercice 2004 : 0,5 million d’euros).NOTE 19LITIGESIl n’y a pas de litige significatif chez la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>.Toutefois <strong>le</strong>s litiges suivants concernant <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s sont à signa<strong>le</strong>r :En France, où <strong>le</strong>s sociétés Everite et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM ont exercé dans<strong>le</strong> passé des activités de fibre-ciment, de nouvel<strong>le</strong>s actions individuel<strong>le</strong>sémanant d’anciens salariés de ces sociétés, à raison des maladiesprofessionnel<strong>le</strong>s liées à l’amiante dont ils sont ou ont été atteints, oude <strong>le</strong>urs ayants droit, sont venues s’ajouter en 2006 à cel<strong>le</strong>s engagéesdepuis 1997. 597 actions au total ont été ainsi engagées depuis l’originecontre ces deux sociétés en vue d’obtenir une indemnisation complé-R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -198>199


Annexe auxcomptes sociauxmentaire à la prise en charge par <strong>le</strong>s Caisses d’Assurance Maladie desconséquences de ces maladies professionnel<strong>le</strong>s.Sur ces 597 procédures, 424 sont au 31 décembre 2006 définitivementterminées tant sur <strong>le</strong> fond que sur <strong>le</strong> montant des indemnisations.Dans ces dossiers <strong>le</strong>s juridictions ont toutes retenu la responsabilitéde l’employeur au titre de la faute inexcusab<strong>le</strong>. Mais, pour 411 de ces424 actions la charge financière de l’indemnisation des plaignants aété affectée aux Caisses d’Assurance Maladie pour des motifs de droit(prescription, inopposabilité).Pour <strong>le</strong>s 13 autres dossiers, <strong>le</strong>s indemnisations ont été mises définitivementà la charge d’Everite et de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM pour un montantglobal de 2 millions d’euros.Concernant <strong>le</strong>s 173 actions restant en cours contre Everite et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM au 31 décembre 2006, 73 sont terminées sur <strong>le</strong> fond maissont, pour la fixation du montant des indemnisations, en attente desconclusions d’expertises médica<strong>le</strong>s. Dans tous ces dossiers la chargefinancière des condamnations est affectée aux Caisses d’AssuranceMaladie pour <strong>le</strong>s mêmes motifs de droit (prescription, inopposabilité).Sur <strong>le</strong>s 100 actions restantes, 4 ont été radiées par suite de la saisinedu Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante, et <strong>le</strong>s 96 autressont, au 31 décembre 2006, en cours sur <strong>le</strong> fond, à différents stadesde la procédure : 29 sont en cours de procédure administrative devantdes Caisses d’Assurance Maladie, 47 sont pendantes devant des Tribunauxdes Affaires de Sécurité Socia<strong>le</strong>, 7 devant des Cours d’appel, 5 eninstance après cassation devant la Cour d’appel de Versail<strong>le</strong>s et 8 sontterminées après arrêts de la Cour d’appel de Versail<strong>le</strong>s et en cours deremboursement à Everite par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.Par ail<strong>le</strong>urs, 93 actions de même nature ont été au total engagéesdepuis l’origine par des salariés ou anciens salariés de 13 autres sociétésfrançaises du Groupe qui avaient notamment utilisé des équipements deprotection en amiante destinés à <strong>le</strong>s protéger de la cha<strong>le</strong>ur des fours.Au 31 décembre 2006, on comptait 15 instances radiées à la demandedes salariés ou anciens salariés, par suite de la saisine du Fondsd’Indemnisation des Victimes de l’Amiante. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> FIVA,dans 5 dossiers, a lui-même engagé l’action ou l’a reprise en coursd’instance, après avoir indemnisé <strong>le</strong> salarié ou l’ancien salarié.À cette même date, 49 procédures étaient définitivement terminées,sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s 9 décisions ont retenu la faute inexcusab<strong>le</strong> de l’employeur,mais sans incidence financière pour <strong>le</strong>s sociétés concernées.S’agissant des 24 actions restant en cours au 31 décembre 2006,3 en sont encore au stade de l’instruction par <strong>le</strong>s Caisses d’AssuranceMaladie, 12 sont pendantes devant des Tribunaux des Affaires deSécurité Socia<strong>le</strong>, 7 devant des Cours d’appel et 2 font l’objet de pourvoisen cassation.Litiges américains relatifs à l’amianteAux États-Unis, plusieurs activités du Groupe qui ont dans <strong>le</strong> passéfabriqué des produits ayant contenu de l’amiante tels que des tuyauxen fibre-ciment, des produits de toiture ou des isolants spéciaux, fontl’objet d’actions judiciaires en dommages-intérêts de personnes autresque <strong>le</strong>urs salariés ou anciens salariés à raison d’une exposition alléguéeà ces produits sans que, dans de nombreux cas, ne soient démontréesni une exposition spécifique à un ou plusieurs produits donnés, ni unemaladie ou une incapacité physique particulière. La grande majoritéde ces actions vise <strong>le</strong> plus souvent simultanément de très nombreusesautres entreprises extérieures au Groupe qui ont été fabricants,distributeurs, installateurs ou utilisateurs de produits ayant contenude l’amiante.Évolution en 2006Après trois années, de 2001 à 2003, marquées par un nombre é<strong>le</strong>véde nouveaux litiges mettant en cause CertainTeed (60 000 en 2001,67 000 en 2002 et 62 000 en 2003, contre 19 000 en 2000), <strong>le</strong>nombre des nouveaux litiges est tombé à 18 000 en 2004, puis acontinué à décroître pour se situer à 17 000 en 2005 et à environ7 000 en 2006. Observée depuis trois ans dans la plupart des États,en particulier dans ceux qui avaient enregistré <strong>le</strong>s plus forts volumes deplaintes, cette diminution est notamment liée à l’évolution de certaineslégislations loca<strong>le</strong>s des États vers des critères plus restrictifs de recevabilitédes plaintes. À titre d’exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> nombre de nouvel<strong>le</strong>s plaintes estpassé dans l’État du Mississippi de 29 000 en 2003 à 300 en 2005et environ 100 en 2006.Le règ<strong>le</strong>ment des litiges visant CertainTeed se fait dans la quasi-totalitédes cas par voie de transactions. Environ 12 000 litiges ont ainsi faitl’objet d’une transaction en 2006 (contre 54 000 en 2003 et 20 000en 2004 et éga<strong>le</strong>ment 20 000 en 2005). Par ail<strong>le</strong>urs, environ 19 000plaintes - environ 10 000 dans l’État de l’Ohio et environ 9 000 dansl’État du Texas - ont été transférées en « dossiers inactifs » à la suitede décisions de justice rendues dans ces deux États. Compte tenu dustock de litiges existant à fin 2005 (100 000), des nouveaux litigessurvenus pendant l’exercice et des litiges ainsi résolus, environ 76 000litiges demeuraient en cours au 31 décembre 2006.À fin décembre 2006, <strong>le</strong> coût unitaire moyen des litiges qui ont faitl’objet d’une transaction formalisée au cours des douze derniers mois,ou qui sont en cours de formalisation, s’établit à 3 000 dollars environ(contre 2 100 dollars à fin 2003, 2 900 dollars à fin 2004 et 2 800dollars à fin 2005). Cette évolution reflète essentiel<strong>le</strong>ment la proportionmoins é<strong>le</strong>vée de transactions portant sur des contentieux de masse,dont <strong>le</strong> nombre est en décroissance sensib<strong>le</strong> depuis 2004, ainsi qu’ila été dit ci-dessus.


Incidence sur <strong>le</strong>s résultatsCette situation a conduit <strong>le</strong> Groupe à comptabiliser une charge de95 millions d’euros au titre de l’exercice 2006, destinée à faire faceà l’évolution des litiges. Ce montant est légèrement inférieur à ceuxcomptabilisés en 2005 (100 millions d’euros), en 2004 (108 millionsd’euros) et en 2002 et 2003 (100 millions d’euros). La couverture tota<strong>le</strong>du risque découlant pour CertainTeed des litiges liés à l’amiante auxÉtats-Unis s’établit au 31 décembre 2006 à 342 millions d’euros, soit451 millions de dollars (contre 358 millions d’euros au 31 décembre2005, soit 422 millions de dollars). Cette couverture est constituéeen quasi-totalité par la provision constituée au bilan, la société ayantachevé d’utiliser depuis 2004 l’essentiel des couvertures d’assurancedont el<strong>le</strong> disposait auparavant.Incidence sur la trésorerieLe montant total des indemnisations payées au titre des plaintesdéposées contre CertainTeed, (correspondant pour partie à des litigesayant fait l’objet d’une transaction avant 2006 mais pour <strong>le</strong>squels <strong>le</strong>sindemnisations n’ont été versées qu’en 2006 et pour partie à des litigesentièrement réglés et indemnisés en 2006), ainsi que des indemnisations(nettes de couvertures d’assurance) versées par <strong>le</strong>s autres activités duGroupe impliquées dans des actions judiciaires liées à l’amiante, s’esté<strong>le</strong>vé à 67 millions d’euros soit 84 millions de dollars (contre 72 millionsd’euros soit 89 millions de dollars en 2005).Perspectives 2007Si la tendance favorab<strong>le</strong> de la baisse du nombre des nouveaux litigesse poursuit en 2007, comme au cours des trois années passées, i<strong>le</strong>st prévisib<strong>le</strong> que <strong>le</strong> coût unitaire moyen des transactions évolueraà la hausse, reflétant une proportion inférieure de litiges réglés ou encours de règ<strong>le</strong>ment portant sur des contentieux de masse à moindrecoût unitaire. Les évolutions constatées au cours des derniers moisne manifestent pas de nouveau changement significatif, ni en ce quiconcerne <strong>le</strong> nombre des nouveaux litiges, ni en ce qui concerne <strong>le</strong> coûtmoyen des transactions.NOTE 20ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTUREDE L’EXERCICELes évènements suivants concernant <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s sont à signa<strong>le</strong>r :- Le 27 juil<strong>le</strong>t 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> et Owens Corning avaient annoncéconjointement qu’ils envisageaient de mettre en commun <strong>le</strong>urs activitésrespectives de Renforcement et Composites. Un accord a été signé <strong>le</strong>20 février 2007 et se traduit par la création d’une société communedans laquel<strong>le</strong> Owens Corning déttiendra 60 % du capital et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>40 %. Après une période de 4 ans au minimum, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> aural’option de vendre sa participation à Owens Corning, et Owens Corningd’acquérir cel<strong>le</strong>-ci.Cet accord devrait être finalisé au cours de l’exercice 2007 sous réservedes autorisations des autorités de la concurrence compétentes. D’icilà, <strong>le</strong>s termes de l’accord seront précisés, en particulier <strong>le</strong>s éventuelsengagements de cession et <strong>le</strong>s conséquences sur la valorisation desapports des deux parties.- Le Groupe est entré en 2006 dans un processus de cession de sonmétier Flaconnage (<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Desjonquères et filia<strong>le</strong>s) qui devraitse concrétiser au cours du 1 er semestre 2007.- En février 2005, une enquête de concurrence a été déc<strong>le</strong>nchée parla Commission européenne dans <strong>le</strong> secteur du verre bâtiment et duverre automobi<strong>le</strong>. Cette procédure est toujours en cours et a donnélieu en mars 2007 à une « communication de griefs » relative auvitrage bâtiment.Sur <strong>le</strong> plan législatif, <strong>le</strong> projet de réforme fédéra<strong>le</strong>, qui visait à mettre unterme définitif au système actuel des actions judiciaires en créant unFonds fédéral d’indemnisation, ne va très probab<strong>le</strong>ment plus progresser.Toutefois <strong>le</strong>s législations loca<strong>le</strong>s continuent d’évoluer dans plusieurs États,tendant à limiter <strong>le</strong>s cas de litiges abusifs par l’introduction de critères plusrestrictifs de recevabilité des plaintes, notamment au plan médical.Au Brésil, <strong>le</strong>s anciens salariés des sociétés du Groupe qui sont atteints demaladies professionnel<strong>le</strong>s liées à l’amiante se voient proposer, selon <strong>le</strong>scas, soit une indemnisation exclusivement pécuniaire soit une assistancemédica<strong>le</strong> à vie assortie d’une indemnisation ; seul un petit nombre decontentieux est en cours à fin 2006 à cet égard, et ils ne présententpas de risque significatif pour <strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s concernées.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -200>201


Rapport des Commissairesaux comptes sur <strong>le</strong>s comptes annuelsExercice clos <strong>le</strong> 31 décembre 2006Aux Actionnaires de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Mesdames, Messieurs,En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assembléegénéra<strong>le</strong>, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos <strong>le</strong>31 décembre 2006 sur :- <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> des comptes annuels de la Compagnie de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,tels qu’ils sont joints au présent rapport,- la justification de nos appréciations,- <strong>le</strong>s vérifications spécifiques et <strong>le</strong>s informations prévues par la loi.Les comptes annuels ont été arrêtés par <strong>le</strong> Conseil d’administration.Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinionsur ces comptes.I - OPINION SUR LES COMPTES ANNUELSNous avons effectué notre audit selon <strong>le</strong>s normes professionnel<strong>le</strong>sapplicab<strong>le</strong>s en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre dediligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnab<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s comptesannuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consisteà examiner, par sondages, <strong>le</strong>s éléments probants justifiant <strong>le</strong>s donnéescontenues dans ces comptes. Il consiste éga<strong>le</strong>ment à apprécier <strong>le</strong>sprincipes comptab<strong>le</strong>s suivis et <strong>le</strong>s estimations significatives retenuespour l’arrêté des comptes et à apprécier <strong>le</strong>ur présentation d’ensemb<strong>le</strong>.Nous estimons que nos contrô<strong>le</strong>s fournissent une base raisonnab<strong>le</strong> àl’opinion exprimée ci-après.Nous certifions que <strong>le</strong>s comptes annuels sont, au regard des règ<strong>le</strong>set principes comptab<strong>le</strong>s français, réguliers et sincères et donnent uneimage fidè<strong>le</strong> du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi quede la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cetexercice.Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformémentaux dispositions de l’artic<strong>le</strong> L. 232-6 du Code de commerce, nousattirons votre attention sur <strong>le</strong> point exposé dans la note 1 de l’annexeconcernant <strong>le</strong> changement de méthode comptab<strong>le</strong> intervenu au coursde l’exercice 2006 relatif à la comptabilisation des provisions pourengagements de retraite et avantages similaires dans <strong>le</strong>s comptesannuels.II - JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONSEn application des dispositions de l’artic<strong>le</strong> L.823-9 du Code de commercerelatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votreconnaissance <strong>le</strong>s éléments suivants :• Changement comptab<strong>le</strong>Dans <strong>le</strong> cadre de notre appréciation des règ<strong>le</strong>s et principes comptab<strong>le</strong>ssuivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondédu changement de méthode comptab<strong>le</strong> mentionné ci-dessus et de laprésentation qui en a été faite.• Va<strong>le</strong>ur d’inventaire des immobilisations financières et participationsLa société évalue annuel<strong>le</strong>ment la va<strong>le</strong>ur d’inventaire de ses immobilisationsfinancières et participations selon la méthode décrite dans la note 1 del’annexe relative aux règ<strong>le</strong>s et méthodes comptab<strong>le</strong>s. Nous avons revul’approche utilisée par la société et, sur la base des éléments disponib<strong>le</strong>s à cejour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnab<strong>le</strong> des estimationsretenues par la société au 31 décembre 2006.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans <strong>le</strong> cadre de notredémarche d’audit des comptes annuels, pris dans <strong>le</strong>ur ensemb<strong>le</strong>, et ontdonc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la premièrepartie de ce rapport.


III - VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUESNous avons éga<strong>le</strong>ment procédé, conformément aux normesprofessionnel<strong>le</strong>s applicab<strong>le</strong>s en France, aux vérifications spécifiquesprévues par la loi.Nous n’avons pas d’observation à formu<strong>le</strong>r sur :- la sincérité et la concordance avec <strong>le</strong>s comptes annuels desinformations données dans <strong>le</strong> rapport de gestion du Conseild’administration et dans <strong>le</strong>s documents adressés aux actionnairessur la situation financière et <strong>le</strong>s comptes annuels ;- la sincérité des informations données dans <strong>le</strong> rapport de gestionrelatives aux rémunérations et avantages versés aux mandatairessociaux concernés ainsi qu’aux engagements consentis en <strong>le</strong>ur faveurà l’occasion de la prise, de la cessation ou du changement de fonctionsou postérieurement à cel<strong>le</strong>s-ci.En application de la loi, nous nous sommes assurés que <strong>le</strong>s diversesinformations relatives aux prises de participation et de contrô<strong>le</strong> et àl’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans<strong>le</strong> rapport de gestion.Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, <strong>le</strong> 22 mars 2007Les Commissaires aux comptesPricewaterhouseCoopers AuditKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Pierre Coll Rémi Didier Jean GatinaudR A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E 2 0 0 6 -202>203


Résultat (et autres éléments caractéristiques)au cours des 5 derniers exercices(en milliers d’euros) 2006 2005 2004 2003 20021 - CAPITAL EN FIN D’EXERCICECapital social 1 473 679 1 381 025 1 363 952 1 391 300 1 364 043Nombre d’actions ordinaires existantes 368 419 723 345 256 270 340 988 000 347 824 967 341 010 6802 - OPÉRATIONS ET RÉSULTAT DE L’EXERCICEChiffre d’affaires hors taxes 180 586 172 680 158 410 163 379 156 150Résultat avant impôts et dotations aux amortissements et provisions 440 209 520 002 719 758 430 896 507 093Impôts sur <strong>le</strong>s bénéfices 149 994 55 945 45 403 69 888 30 396Résultat après impôts et dotations aux amortissements et provisions 849 187 525 130 766 017 513 574 595 916Résultat distribué - Dividendes(1)617 262(2)459 483(3)429 812(4)387 384(5)379 1413 - RÉSULTAT PAR ACTION (EN EUROS)Résultat avant impôts et dotations aux amortissements et provisions 1,19 1,51 2,11 1,24 1,49Résultat après impôts et dotations aux amortissements et provisions 2,30 1,52 2,25 1,48 1,75Dividende net attribué à chaque action 1,70 1,36 1,28 1,15 1,134 - PERSONNEL (6)Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 236 238 237 235 240Montant de la masse salaria<strong>le</strong> de l’exercice (7) 26 663 27 782 25 140 24 991 25 094Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice(sécurité socia<strong>le</strong>, œuvres socia<strong>le</strong>s) 15 339 15 306 14 274 13 863 13 850(1) Sur la base de 368 419 723 actions (capital social au 31 décembre 2006) majoré de 96200 actions créées et livrées en janvier 2007 portant jouissance au 1/1/2006 et diminuéede 5 420 689 actions propres détenues au 28 février 2007, soit 363 095 234 actions.(2) Chiffre corrigé de 146 milliers d’euros, correspondant aux mouvements sur actions propres intervenus entre <strong>le</strong> 1 er mars 2006 et <strong>le</strong> 21 juin 2006, date de mise en paiement de cedividende (acquisition de 1 105 000 actions et cession de 997 310 actions).(3) Chiffre corrigé de 366 milliers d’euros, correspondant aux 285 934 actions propres cédées entre <strong>le</strong> 1 er mars 2005 et <strong>le</strong> 23 juin 2005, date de mise en paiement de ce dividende.(4) Chiffre corrigé de 412 milliers d’euros, correspondant aux 357 874 actions propres cédées entre <strong>le</strong> 29 février 2004 et <strong>le</strong> 24 juin 2004, date de mise en paiement de ce dividende.(5) Chiffre corrigé de 370 milliers d’euros, correspondant aux 336 000 actions propres acquises et aux 8 300 actions propres cédées entre <strong>le</strong> 20 mars 2003, date du Conseil d’arrêté descomptes, et <strong>le</strong> 23 juin 2003, date de mise en paiement de ce dividende.(6) Correspond uniquement au personnel hors intégration de l’Établissement Al<strong>le</strong>mand.(7) Depuis 2005, la masse salaria<strong>le</strong> comprend l’intéressement des salariés (1 493 milliers d’euros en 2005 et 1 852 milliers d’euros en 2006).


Principa<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s,par pays et délégationsL’ensemb<strong>le</strong> des filia<strong>le</strong>s est détenu à 100 %,sauf indication contraireFRANCE<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass France : production et transformationde vitrage. Ventes : 284,8 millions d’euros. Personnel : 1 005. Cesmontants incluent Eurofloat : float. Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Produits Industriels (SGPI), M.O. Pays de Loire,Comptoir des Glaces et Produits Verriers, C.G.G. M.O. Atlantique, Les<strong>Vitrage</strong>s de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Normandie, M.O. Semiver-Climaver, M.O.Charentes-Limousin, M.O. Armorique, Miroiterie du Rhin, SociétéVerrière Française (SVF), Sovedys, Sivaq, Centre Est <strong>Vitrage</strong> (CEV),Char<strong>le</strong>s André, Soprover, Société Verrière de l’Atlantique (SVA), Le<strong>Vitrage</strong> du Midi (LVM), Glassver, Goba <strong>Vitrage</strong>, Auvergne Isolation,<strong>Vitrage</strong>s Isolants d’Auvergne, Alp’Verre, Courbu <strong>Vitrage</strong>s, VerrerieAurys, Pierre Pradel, Wehr Miroiterie, Email<strong>le</strong>rie Alsacienne, Technifen,Techniverre. Sociétés de négoce et de transformation de vitrage pour<strong>le</strong> Bâtiment. Personnel des filia<strong>le</strong>s de transformation : 3 267. Eurokera (50 %). Personnel : 131. Keraglass (50 %).Personnel : 97. Production et commercialisation de plaques devitrocéramiques. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sovis : verre trempé pour l’é<strong>le</strong>ctroménager, optiqueindustriel<strong>le</strong> ewt scientifique, verre antiradiations. Personnel : 148. Verrerie de <strong>Saint</strong>-Just : verres décoratifs. Personnel : 58. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sully : vitrage ferroviaire et aviation. Personnel : 461. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Logistics : transports. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Recherche : centre de recherche sur <strong>le</strong> verre et <strong>le</strong>smatériaux de construction. Personnel : 328.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit France : transformation Automobi<strong>le</strong>.Ventes : 288,7 millions d’euros. Personnel : 975. Ces montantsincluent la Société Verrière d’Encapsulation : encapsulation de vitrageautomobi<strong>le</strong>. Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Autover : société de négoce et detransformation de vitrage Automobi<strong>le</strong>.SEPR - Société Européenne des Produits Réfractaires :fabrication de réfractaires é<strong>le</strong>ctrofondus utilisés principa<strong>le</strong>ment pour<strong>le</strong>s fours de verrerie et divers produits spéciaux (bil<strong>le</strong>s, grains, poudrescéramiques). Ventes : 223,9 millions d’euros. Personnel : 954.Détient : Savoie Réfractaires : fabrication de réfractaires spéciaux. Ventes :49,8 millions d’euros. Personnel : 200. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Cristaux et Détecteurs : production de cristaux optiqueset de monocristaux artificiels pour analyse chimique. Ventes :28,4 millions d’euros. Personnel : 155. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Quartz S.A.S : fabrication de pièces en silice pourl’industrie chimique, creusets et tubes en silice pour l’industrie dessemi-conducteurs, fils et laine en silice pour l’industrie spatia<strong>le</strong>, isolantMicaver, céramiques piézo-é<strong>le</strong>ctriques. Ventes : 18,2 millions d’euros.Personnel : 145. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Matériaux Céramiques : production de seeded-gel. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Centre de Recherche et d’Etudes Européennes : centrede recherche sur <strong>le</strong>s céramiques. Personnel : 217. Valoref SA. Recyclage. SG Solcera : fabrication de céramiques fines pour applicationsindustriel<strong>le</strong>s. Ventes : 12,5 millions d’euros. Personnel : 109.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Performance Plastics Europe : holding.Détient :SG Performance Plastics Asti, SG Performance Plastics España,SG Performance Plastics Gessil, SG Performance Plastics Verneret,SG Performance Plastics Bompas Sarl : fabrication et vente deplastiques haute performance. Personnel : 421.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasifs (France) : production d’abrasifs appliqués,de meu<strong>le</strong>s et de super-abrasifs. Ventes: 149,2 millions d’euros.Personnel : 881.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex France : fabrication et commercialisationde fibres de verre pour <strong>le</strong> renforcement. Ventes : 81,5 millionsd’euros. Personnel : 360. Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex International.Centre de recherche et développement, et activités de venteà l’exportation. Siège à Chambéry (Savoie). Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Vetrotex Renforcement, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex Glass Mat : sociétésde commercialisation.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Matériaux de Construction : holding. Détient :<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber : production de mortiers industriels dans26 pays. Ventes (filia<strong>le</strong>s incluses hors Brésil et hors Turquie) :873,7 millions d’euros. Personnel (filia<strong>le</strong>s incluses hors Brésil) :3 297.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover : production et transformation de produitsisolants en laine de verre et de roche. Ventes : 303,7 millions d’euros.Personnel : 862. Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Eurocoustic : production de produits isolants en lainede roche. Ventes : 51 millions d’euros. Personnel : 167. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ecophon SA : plafonds acoustiques. Personnel : 26. Plafométal : plafonds métalliques. Ventes : 37,3 millions d’euros.Personnel : 124.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E - 2 0 0 6 -204>205


Principa<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s,par pays et délégationsBPB Placo Ops. Cos. : production et commercialisation de plâtre,de plaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreaux pourplafonds. Ventes : 644,6 millions d’euros. Personnel : 1 751.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PAM : canalisations et pièces hydrauliques en fonteducti<strong>le</strong> pour l’adduction d’eau, l’irrigation, l’assainissement. Fonte deBâtiment. Ventes : 876,4 millions d’euros. Personnel : 2 827. Détient :<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Seva : équipements industriels, mou<strong>le</strong>s, assiettes defibrage pour l’isolation, ferme-portes. Ventes : 51,9 millions d’euros.Personnel : 361.Partidis : distribution de matériaux pour <strong>le</strong> Bâtiment. Ventes :8,55 milliards d’euros. Personnel : 36 795. Détient : Point.P - France, Espagne, Belgique, Pologne. Distribution dematériaux de construction au travers de : - 11 sociétés régiona<strong>le</strong>s(Bretagne, Centre, Est, I<strong>le</strong>-de-France, Pays de Loire, LanguedocMidi-Pyrénées, Nord, Normandie, PACA, Rhône-Alpes, Sud-Ouest)- 4 sociétés nationa<strong>le</strong>s (DSC, SFIC, Asturienne, PUM Plastiques) ;- L’enseigne La Plateforme du Bâtiment (36 en France et 17 en Espagne) ;- SG Point.P España + La Plateforme España. - 1 765 points de vente(plus de 1 660 agences en France, 84 en Espagne, 4 en Belgique,3 au Portugal, 14 en Pologne (PUM Plastiques). Lapeyre : spécialiste de l’aménagement durab<strong>le</strong> de la maison sous<strong>le</strong>s enseignes : Lapeyre La Maison, DISTRILAP, K par K, GIMM, Oxxo,Les Zel<strong>le</strong>s, Cougnaud, Cordier, Lagrange, Poreaux, Pastural, Okfens(Pologne), Eldorado Exportacao et Contrumega-Megacenter (Brésil).<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Emballage : fabrication d’emballages en verrecreux (bouteil<strong>le</strong>s et pots industriels). Ventes : 635,2 millions d’euros.Personnel : 1 939. Détient : VOA Verrerie d’Albi : emballages en verre creux (bouteil<strong>le</strong>s). Ventes :79,2 millions d’euros. Personnel : 303. Samin : exploitation de carrières. Personnel : 146. Saga Décor (51 %): décoration de bouteil<strong>le</strong>s et de pots. Personnel : 197.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Desjonquères : fabrication de flaconnages enverre destinés notamment à la parfumerie et à la pharmacie.Ventes : 396,3 millions d’euros. Personnel : 1 829. Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> VG Emballage : négoce d’emballages en verre,plastique et accessoires. Personnel : 72. Verreries de l’Orne : décor de verre creux. Personnel : 341. Détient <strong>le</strong>sVerreries de la Somme. Personnel : 385.Spafi : holding. Détient : SGPPI : holding.Vertec : holding.ALLEMAGNE ET EUROPE CENTRALEALLEMAGNE<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Deutschland GmbH : production et transformationde vitrage. Ventes : 424,5 millions d’euros. Personnel : 1 053.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Deutsche Glas GmbH : holding contrôlantdifférentes filia<strong>le</strong>s ayant pour activités <strong>le</strong> négoce et la transformationde vitrage pour <strong>le</strong> Bâtiment. Ventes : 236,9 millions d’euros (filia<strong>le</strong>sincluses). Personnel : 1 677 (filia<strong>le</strong>s incluses).<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Deutschland Beteiligungen GmbH :société gérante de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Deutschland KG et gestion departicipations. Détient : Autoglas Hansa. Détient : Renz Autoglas GmbH, SG AutoverDeutschland GmbH, Freudenberger Autoglas KG. Faba Autoglas Technik GmbH : transformation de vitrage Automobi<strong>le</strong>.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Deutschland KG : production de vitragepour l’Automobi<strong>le</strong>. Ventes : 279,7 millions d’euros. Personnel : 1 585.Ces montants incluent Faba Autoglas Technik Kg : extrusion devitrage feuil<strong>le</strong>té et trempé.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover G + H AG : production et commercialisationde fibres minéra<strong>le</strong>s et de mousses pour l’isolation thermique, frigorifiqueet acoustique, et pour la protection contre l’incendie. Ventes :364,9 millions d’euros. Personnel : 1 298. Ces montants incluentSuperglass Dammstoffe GmbH : commercialisation de matériauxisolants.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex Deutschland GmbH : fabrication etcommercialisation de fibres de verre pour <strong>le</strong> renforcement. Ventes :35,6 millions d’euros. Personnel : 227.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex Reinforcement GmbH : société decommercialisation.Halbergerhütte GmbH : holding. Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> GussRohrKG : canalisations en fonte ducti<strong>le</strong>. Ventes : 148,9 millions d’euros.Personnel : 424.SEPR Keramik GmbH & CO KG : holding. Détient :Norton Beteiligungs : holding. Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> PerformancePlastics Pampus GmbH : fabrication et vente de plastiqueshautes performances pour l’industrie médica<strong>le</strong> et Automobi<strong>le</strong>,et équipements industriels divers. Ventes : 60,9 millions d’euros.Personnel : 336 ; Norton HTK Vervaltungs GmbH et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Advanced Ceramics Lauf GmbH : fabrication et vente de céramiquesavancées. Ventes : 19,3 millions d’euros. Personnel : 178. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> IndustrieKeramik Düsseldorf : production deréfractaires. Ventes : 21,5 millions d’euros. Personnel : 98. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Advanced Ceramics Mönchengladbach : productionet vente de céramiques avancées. Ventes : 13,4 millions d’euros.Personnel : 79. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> IndustrieKeramik Roedental : fabrication de réfractairesà haute performance. Ventes : 61,1 millions d’euros. Personnel :682.


<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Performance Plastics Cologne. Personnel : 36.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sch<strong>le</strong>ifmittel - Beteiligungen GmbH : détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Diamond Products GmbH : production d’outilssuper-abrasifs pour <strong>le</strong>s industries de la mécanique et de la pierre.Ventes : 15,1 millions d’euros. Personnel : 26. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Diamantwerkzeuge KG : production et commercialisationde super-abrasifs industriels. Ventes : 56,9 millions d’euros.Personnel : 501. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives GmbH : production et vente de meu<strong>le</strong>s etde super-abrasifs. Ventes : 87,6 millions d’euros. Personnel : 413.Raab Karcher GmbH : distribution de matériaux de constructionen Al<strong>le</strong>magne et en Europe de l’Est. Ventes : 2,09 milliards d’euros(filia<strong>le</strong>s incluses). Personnel : 7 309 (filia<strong>le</strong>s incluses).Rigips GmbH : production et commercialisation de plâtre, deplaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreaux pourplafonds. Ventes : 245,3 millions d’euros. Personnel : 808.SG HES GmbH : ventes de systèmes de canalisation pour <strong>le</strong>Bâtiment. Ventes : 38,3 millions d’euros. Personnel : 43.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Oberland AG (96,7 %) : société cotée à la Boursede Francfort, de Munich et de Stuttgart. Fabrication d’emballages enverre creux (bouteil<strong>le</strong>s et pots industriels). Ventes : 325,7 millionsd’euros. Personnel : 1 476. Ces montants incluent WesterwaldSilikatindustrie, Ruhrglas et Sueddeutsche Altglas GmbH. Détient :GPS Glas Produktions Service : production de machines pour l’industriedu verre creux. Ventes : 25,4 millions d’euros. Personnel : 72.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Kipfenberg GmbH : flaconnages en verre.Ventes : 62,7 millions d’euros. Personnel : 206.AUTRICHEEckelt Glas GmbH : transformation. Ventes : 58,7 millionsd’euros. Personnel : 314.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover Austria AG : production et commercialisationde matériaux isolants. Ventes : 56,8 millions d’euros.Personnel : 220.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Hornstein Glastextil GmbH : production de toi<strong>le</strong>sde verre à peindre. Ventes : 21,9 millions d’euros. Personnel : 114.Rigips Austria GesmbH : production et commercialisation deplâtre, de plaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreauxpour plafonds. Ventes : 73,8 millions d’euros. Personnel : 286.RÉPUBLIQUE TCHÈQUE1€ = 28,338 couronnes tchèques<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit CR Spol S.R.O. : production de verrefeuil<strong>le</strong>té Automobi<strong>le</strong>. Ventes : 1,59 milliard de couronnes tchèques.Personnel : 535.Izolas S.R.O. : négoce et transformation de vitrage pour <strong>le</strong> Bâtiment.Ventes : 392,9 millions de couronnes tchèques. Personnel : 125.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> S<strong>le</strong>varna S.R.O. : fonderie. Ventes : 385,1 millionsde couronnes tchèques. Personnel : 170.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Trubni Systemy. Ventes : 302,5 millions decouronnes tchèques. Personnel : 25.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Orsil : production de matériaux isolants en laine deroche. Ventes : 1,6 milliard de couronnes tchèques. Personnel : 319.SG Vertex A/S. Ventes : 5,2 milliards de couronnes tchèques.Personnel : 1 484.Vetrotex Reinforcement Bohemia : société de commercialisation.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Advanced Ceramics S.R.O. Ventes : 331,7 millionsde couronnes tchèques. Personnel : 209.W.A.W. Spol. S.R.O. : distribution de carrelages et de sanitaires.Ventes : 547,4 millions de couronnes tchèques. Personnel : 174.Riggips CZ : production et commercialisation de plâtre, deplaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds.Ventes : 1,45 milliard de couronnes tchèques. Personnel : 211.SLOVAQUIE1€ = 37,21 couronnes slovaquesNitrasklo A/S et Venisklo Spol S.R.O : négoce et transformationde vitrage pour <strong>le</strong> Bâtiment. Ventes : 651,9 millions decouronnes slovaques. Personnel : 181.W.A.W. Spol S.R.O. : distribution de carrelages et de sanitaires.Ventes : 541,1 millions de couronnes slovaques. Personnel : 137.Rigips Slovakia : production de plâtre, de plaques de plâtre,de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds. Ventes :751 millions de couronnes slovaques. Personnel : 70.BENELUXBELGIQUE<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Benelux SA : production et transformationde vitrage. Ventes : 156,8 millions d’euros. Personnel :530. Ces montants incluent <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Coating.Détient : Frankenglas NV, Boermans Glas Montage NV, BoermansGlasindustrie NV, Burniat Glass, Glorieux NV, Wagener Jowaco, HaninMiroiterie, Techniver, Climaglass NV, Conforglass, VeiligheidsglasCGG NV, Mirover NV. Personnel des filia<strong>le</strong>s : 530.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Exprover : société d’exportation du pô<strong>le</strong><strong>Vitrage</strong>. Promotion et coordination de toutes <strong>le</strong>s exportations desproduits verre plat fabriqués dans <strong>le</strong>s usines du Groupe en dehors deszones où sont implantées ces usines.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E - 2 0 0 6 -206>207


Principa<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s,par pays et délégations<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Benelux SA : transformation de vitragepour l’Automobi<strong>le</strong>. Ventes : 111,8 millions d’euros. Personnel : 392.Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Autover Distribution SA. Personnel : 109.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives NV. Personnel : 27<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Matériaux Céramiques Benelux SA : processde carbure de silicium et corindons pour <strong>le</strong>s industries réfractaires etdes abrasifs. Ventes : 22,5 millions d’euros. Personnel : 34.SG Performance Plastics Gembloux SA, SG PerformancePlastics Chaineux SA, SG Performance Plastics KontichNV : fabrication et vente de plastiques haute performance.Personnel : 201.BPB Belgium NV : production de plâtre et de plaques de plâtre.Ventes : 95,2 millions d’euros. Personnel : 220.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Pipe Systems Belgium. Ventes : 38,1 millionsd’euros. Personnel : 28.LUXEMBOURG<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives SA (Luxembourg) : productionet vente d’outils, disques et forets diamantés. Machines pour lacoupe de l’asphalte pour <strong>le</strong> marché de la construction et du génie civil.Ventes : 48,1 millions d’euros. Personnel : 134.PAYS-BASGlasfabriek Sas Van Gent BV : fabrication de vitragesréfléchissants et de glaces émaillées. Activités de trempe. Ventes :21,1 millions d’euros. Personnel : 128.Koninklijke <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass NV : transformation et négocede produits verriers pour <strong>le</strong> Bâtiment. Ventes : 110,8 millions d’euros.Personnel : 434.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Autover International BV : distribution devitrage Automobi<strong>le</strong> de remplacement. Ventes : 30,7 millions d’euros.Personnel : 34.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives Nederland : holding. Détient<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives BV : production de meu<strong>le</strong>s minces et d’abrasifsappliqués. Ventes : 110,3 millions d’euros. Personnel : 364.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover Benelux : fabrication et commercialisationde produits isolants. Ventes : 81,2 millions d’euros. Personnel : 336.Ces montants incluent SG Isover Benelux SA - (Belgique).<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ecophon BV : production et commercialisation deplafonds acoustiques. Personnel : 23.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Cultilène BV : transformation et commercialisationde produits en laine de verre et de roche pour la culture horssol. Ventes : 24,6 millions d’euros. Personnel : 54.Raab Karcher Hollande : distribution de matériaux deconstruction aux Pays-Bas. Ventes : 498,1 millions d’euros.Personnel : 1 393.Internationa<strong>le</strong> Maatschappij Voor Het Beheer vanGlasmaatschappijen BV (SGT) : holding.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Nederland : société financière.ESPAGNE, PORTUGAL ET MAROCESPAGNE<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crista<strong>le</strong>ria SA : production et transformation devitrage pour <strong>le</strong> Bâtiment et l’Automobi<strong>le</strong> et de produits isolants (lainede verre et de roche). Ventes : 549,8 millions d’euros. Personnel :1 812. Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Autover : distribution de vitrage Automobi<strong>le</strong> deremplacement. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Wanner : isolation thermique et acoustique. Ventes :63,9 millions d’euros. Personnel : 287. Industrias del Cuarzo (Incusa) : carrière de sab<strong>le</strong>. Personnel : 52. Procustic SA : transformation et distribution de produits isolantsacoustiques. Portaglas SL. Ventes : 16,2 millions d’euros. Personnel : 74.Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Solarcontrol SL. Ventes : 27,9 millionsd’euros. Personnel : 99.La Veneciana : commerce, transformation et pose de vitrage,miroiterie. Ventes (filia<strong>le</strong>s incluses) : 102,3 millions d’euros. Personnel: 554 (filia<strong>le</strong>s incluses). Détient : La Veneciana Norte, La VenecianaLevante, La Veneciana Bética, La Veneciana Canarias, Crista<strong>le</strong>riaIndustrial (CRISA), Vidrios de Seguridad Laminados (VISLAM).<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex España : fabrication et commercialisationde fibres de verre pour <strong>le</strong> renforcement. Ventes : 67 millionsd’euros. Personnel : 331.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasivos : production de meu<strong>le</strong>s abrasives.Ventes : 47,7 millions d’euros. Personnel : 236.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ceramicas Industria<strong>le</strong>s : fabrication decéramiques techniques et négoce de plastiques à haute performance.Personnel : 75.Iberplaco : production de plâtre de plaques de plâtre. Ventes :291,2 millions d’euros. Personnel : 857.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Canalizacion : canalisations en fonte ducti<strong>le</strong>.Ventes : 176,4 millions d’euros. Personnel : 296. Détient : Saniplast :distribution de canalisation et accessoires. Ventes : 54,3 millionsd’euros. Personnel : 114.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vicasa SA : fabrication d’emballages en verre creux(bouteil<strong>le</strong>s, pots industriels, flacons). Ventes : 279,1 millions d’euros.Personnel : 1 189. Ces montants incluent ceux de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>


Montblanc SA : production d’emballages en verre creux. Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> La Granja SA : production d’emballages en verre creux(flacons), isolateurs et moulages. Ventes : 70,3 millions d’euros.Personnel : 349. Vidrieras Canarias (41 %) : emballages en verre creux. Ventes :21,2 millions d’euros. Personnel : 112.PORTUGAL<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Portugal : production et transformation devitrage pour <strong>le</strong> Bâtiment et l’é<strong>le</strong>ctroménager. Ventes : 71,5 millionsd’euros. Personnel : 138. Détient : Covipor-CIA Vidreira do Norte,Covilis et EVI-Pruducao de Energia : transformation de produitsverriers pour <strong>le</strong> Bâtiment. Ventes : 41,5 millions d’euros. Personnel :152.SGSP Vidro Automovel : transformation de vitrage pourl’Automobi<strong>le</strong>. Ventes : 61,2 millions d’euros. Personnel : 290.Détient : Autover Lusa (60 %) : négoce de vitrage Automobi<strong>le</strong> deremplacement.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasivos Lda : distributeur de produits abrasifs.Personnel : 35.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Mondego : fabrication d’emballages en verrecreux (bouteil<strong>le</strong>s, pots industriels). Ventes : 66,3 millions d’euros.Personnel : 241.ROYAUME-UNI, RÉPUBLIQUE D’IRLANDEET AFRIQUE DU SUDROYAUME-UNI1 € = 0,682 livre sterlingSolaglas Ltd : transformation et distribution de vitrage pour <strong>le</strong>Bâtiment (verre trempé, verre feuil<strong>le</strong>té, miroirs, vitrages isolants).Réseau de 28 sites, dont 12 unités de transformation, répartis à travers<strong>le</strong> Royaume-Uni. Ventes : 132,5 millions de livres sterling. Personnel :1 580. Ces montants incluent toutes <strong>le</strong>s sociétés détenues parSolaglas Ltd dont <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s sont : Groupe Hayes, GroupeDockrell Glass : transformation Bâtiment ; Thermax, BirminghamBuild : transformation Automobi<strong>le</strong> et Bâtiment ; <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> GlassLtd : société de commercialisation au Royaume-Uni des produits despô<strong>le</strong>s <strong>Vitrage</strong> et Conditionnement. Détient : Vetrotech <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>UK.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ceramics & Plastics Plc : fabrication et ventede plastiques haute performance et de produits pour procédéschimiques. Détient : Chemfab Holding UK Ltd GB. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Crystals & Detectors UK Ltd. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Industrial Ceramics Ltd : production et vente de fibresd’isolation haute température et de produits réfractaires. Personnel : 60. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Performance Plastics Corby : production de tubes etfaisceaux colorifugés pour boissons.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Quartz Plc : fabrication de pièces en silice pourl’industrie chimique, production de quartz fondu pour l’industrie dessemi-conducteurs, la fabrication des fibres optiques, <strong>le</strong> chauffageinfrarouge et <strong>le</strong>s équipements de laboratoire. Ventes : 15,4 millionsde livres sterling. Personnel : 170.Abrasives Plc. Détient Unicorn Abrasives Ltd ; <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives Ltd. Ventes : 58,3 millions de livres sterling.Personnel : 434. Au travers de diverses filia<strong>le</strong>s, produit des abrasifsagglomérés, des abrasifs appliqués et des super-abrasifs.British Plaster Board (Bpb Plc) : production de plaquesde plâtre, plâtres de construction et autres plâtres spéciaux.Ventes : 429,3 millions de livres sterling. Personnel : 1 639.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Plc : holding. Détient : Orchardflint : holding. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass UK Ltd : production et transformation devitrage. Ventes : 60,4 millions de livres sterling. Personnel : 190. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Technical Fabrics UK Ltd. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Insulation UK. Détient : British Gypsum Isover :production et commercialisation de produits isolants. Ventes :42,3 millions de livres sterling. Personnel : 155.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Building Distribution Ltd : distribution dematériaux de construction. Ventes : 2,28 milliards de livres sterling.Personnel : 13 828.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Pipelines Plc : canalisations et pièces hydrauliquesen fonte ducti<strong>le</strong> pour l’adduction d’eau et l’assainissement, robinetteriehydraulique, pièces de voirie fonte et acier, fonte de Bâtiment.Ventes : 133,9 millions de livres sterling. Personnel : 802. Détient :Stanton Bonna Concrete Ltd (20 %) : tuyaux en béton.RÉPUBLIQUE D’IRLANDEChemfab Holding : transformation de tissus enduits (PTFE,silicone), rubans adhésifs. Détient : Chemfab Ireland Ltd. et SG PPLIreland. Ventes : 19,1 millions d’euros. Personnel : 88.Glasuld Ireland : production et commercialisation de produitsisolants.Moy-Isover Ltd : production et commercialisation de produitsisolants. Ventes : 21,2 millions d’euros. Personnel : 74.Gypsum Industries Ltd : production de plâtre, de plaques deplâtre et de carreaux pour plafonds. Ventes : 134,8 millions d’euros.Personnel : 254.JP Corry : négoce de matériaux de construction.AFRIQUE DU SUD1 € = 8,520 rands<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives Pty : production d’abrasifs appliqués,R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E - 2 0 0 6 -208>209


Principa<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s,par pays et délégationsde super-abrasifs et de meu<strong>le</strong>s. Ventes : 93,8 millions de rands.Personnel : 175.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Pipelines South Africa : fabrication de pièces defonderie. Ventes : 165,4 millions de rands. Personnel : 403.Tylon : production de mortiers industriels.BPB Gypsum (Pty) Ltd : production de plâtre, de plaques deplâtre et de carreaux pour plafonds. Ventes : 811,1 millions de rands.Personnel : 387.Donn Products Pty : production de plaques de plâtre et decarreaux pour plafonds. Ventes : 247,2 millions de rands. Personnel :95.ITALIE ET GRÈCEITALIE<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Italia : production et transformation devitrage. Ventes : 153,7 millions d’euros. Personnel : 313. Détient : Flovetro (50 %) : production et transformation de vitrage (float).Ventes : 17 millions d’euros. Personnel : 53. SGGI Logistica Servizi : transports routiers. Gruppo Fontana : transformation et négoce de verre. Ventes :56,1 millions d’euros. Personnel : 50. Vetreira Industria<strong>le</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> (V.I.S) SRL. Personnel : 35.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Italia : transformation de vitrage pourl’Automobi<strong>le</strong>. Ventes : 64,4 millions d’euros. Personnel : 237. Détient :S.G. Autover Italia SRL, S.G. Sicurglass SRL. et Vetro Sud SRL (50 %).Ventes de l’ensemb<strong>le</strong> : 56,6 millions d’euros. Personnel : 328.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Euroveder Italia : verre trempé pour l’é<strong>le</strong>ctroménager.Ventes : 37 millions d’euros. Personnel : 278.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover Italia : fabrication de produits isolants et deproduits d’étanchéité (matériaux de toiture, revêtements à base devoi<strong>le</strong> de verre). Ventes : 66,6 millions d’euros. Personnel : 180.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex Italia : fabrication et commercialisationde fibres de verre pour <strong>le</strong> renforcement. Ventes : 154,8 millionsd’euros. Personnel : 488.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Condotte SpA : canalisations en fonte ducti<strong>le</strong>.Ventes : 86,5 millions d’euros. Personnel : 121.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasivi SpA : production de meu<strong>le</strong>s abrasives.Ventes : 98,7 millions d’euros. Personnel : 450.SEPR Italia : fabrication de réfractaires é<strong>le</strong>ctrofondus. Ventes :35,5 millions d’euros. Personnel : 203.BPB Italia SpA : production de plâtre, de plaques de plâtre et decarreaux pour plafonds. Ventes : 152,1 millions d’euros. Personnel :385.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetri : production d’emballages en verre creux(bouteil<strong>le</strong>s, pots industriels). Ventes : 438,2 millions d’euros. Personnel :1 191. Ces montants incluent Ecoglass : récolte et traitement du calcin.POLOGNE, RUSSIE ET UKRAINEPOLOGNE1 € = 3,895 zlotys<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Polska Sp ZOO : production et transformationde vitrage. Ventes : 433 millions de zlotys. Personnel : 279.Détient : Glaspol Sp ZOO : négoce et transformation de vitrage pour<strong>le</strong> Bâtiment. Ventes : 202 millions de zlotys. Personnel : 523. HsjJaroszowiec. Ventes : 84 millions de zlotys. Personnel : 281. AurysLustra Sp ZOO. Ventes : 25,5 millions de zlotys. Personnel : 155. SGEuroveder Polska Sp ZOO. Ventes : 26 millions de zlotys. Personnel :200.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Hanglas Polska : production de verreAutomobi<strong>le</strong>. Ventes : 313,3 millions de zlotys. Personnel : 1 299.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Velimat Polska Sp ZOO : production et commercialisationde voi<strong>le</strong> de verre. Ventes : 34 millions de zlotys. Personnel :76.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives Sp ZOO : production et commercialisationde meu<strong>le</strong>s abrasives. Ventes : 207 millions de zlotys. Personnel :910.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover Polska Sp ZOO : production et commercialisationde produits isolants. Ventes : 281 millions de zlotys.Personnel : 291.SG Dystrybucja Budowlana Sp ZOO : distribution de produitspour <strong>le</strong> Bâtiment. Ventes : 413 millions de zlotys. Personnel : 721.Cortina : distribution de carrelages.Rigips Polska - Stawiany Sp ZOO : production de plâtre,de plaques de plâtre, de produits d’isolation et de carreaux pourplafonds. Ventes : 218 millions de zlotys. Personnel : 223.RUSSIE1 € = 34,109 roub<strong>le</strong>sKavminsteklo Zao (91,7 %) : production de verre d’emballages.Ventes : 1,28 milliard de roub<strong>le</strong>s. Personnel : 1 113.Sitall (98,5 %) : production de verre d’emballages. Ventes :1,02 milliard de roub<strong>le</strong>s. Employés : 1 297.SG Isover Yegorievsk (99,9 %) : production et commercialisationde produits isolants. Ventes : 3,49 milliards de roub<strong>le</strong>s. Personnel :375.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex Steklovolokno (85 %). Ventes :775,3 millions de roub<strong>le</strong>s. Personnel : 622.


UKRAINE1 € = 6,324 karbovanetsConsumers Sklo Zorya (79,7 %) : production de verred’emballage. Ventes : 251,1 millions de karbovanets. Personnel : 803.SG Isover Zat : commercialisation de produits isolants. Ventes :93,6 millions de karbovanets. Personnel : 26.ROUMANIE, BULGARIE ET TURQUIEROUMANIE1 € =3,524 nouveaux <strong>le</strong>us<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Romania SRL : production de verre plat.Ventes : 33,8 millions de nouveaux <strong>le</strong>us. Personnel : 214.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover Romania SRL : production de laine deroche. Ventes : 28,3 millions de nouveaux <strong>le</strong>us. Personnel : 180.Rigips Romania SRL : production de plâtre et de plaques deplâtre. Ventes : 142,1 millions de nouveaux <strong>le</strong>us. Personnel : 246.TURQUIE1 € = 1 806 nouvel<strong>le</strong>s livresWeber Markem : production de mortiers industriels. Ventes :44,4 millions de nouvel<strong>le</strong>s livres turques. Personnel : 147.Izocam (30,6 %) : production de laine de verre et de laine de roche.BPB Gypsum Prod & trading Ltd : production et commercialisationde plâtre. Ventes : 142,1 millions de nouvel<strong>le</strong>s livres turques.Personnel : 246.PAYS NORDIQUES ET PAYS BALTESDANEMARK1 € = 7,459 couronnes danoises<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Nordic A/S : ventes : 24 millions de couronnesdanoises. Détient : Scanglas A/S : production de vitrage isolantet de verre trempé. Ventes : 372,8 millions de couronnes danoises.Personnel : 337.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover A/S : fabrication et commercialisation deproduits isolants. Ventes : 492,1 millions de couronnes danoises.Personnel : 228.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ecophon Production A/S : production deproduits acoustiques.FINLANDESG Sekurit Finland Oy : transformation de vitrage Automobi<strong>le</strong>.Ventes : 12,6 millions d’euros. Personnel : 107.SG Autover Finland Oy : vitrage de remplacement. Personnel : 11.Finnglass Oy ; Verinvest Oy : négoce et transformation devitrage pour <strong>le</strong> Bâtiment. Personnel : 69.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover Oy : production et commercialisation deproduits isolants. Ventes : 108 millions d’euros. Personnel : 320.NORVÈGE1 € = 8,047 couronnes norvégiennesBrodrene Böckmann A/S : production de vitrage isolant.Ventes : 354 millions de couronnes norvégiennes. Personnel : 258.Scandi - Glass A/S : production de vitrage isolant. Ventes :69,5 millions de couronnes norvégiennes. Personnel : 37.SI-Glass A/S : production de verre feuil<strong>le</strong>té et trempé. Ventes :66,1 millions de couronnes norvégiennes. Personnel : 62.SG Autover Bilglas A/S : vitrage de remplacement. Ventes :81,1 millions de couronnes norvégiennes. Personnel : 53.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ceramic Materials A/S : fabrication et ventede produits de carbure de silicium. Ventes : 478,1 millions decouronnes norvégiennes. Personnel : 251.Optimera Gruppen A/S : distribution de matériaux de construction.Ventes : 4,58 milliards de couronnes norvégiennes. Personnel :1 314.SUÈDE1 € = 9,253 couronnes suédoisesEmmaboda Glas AB : production de vitrage isolant et de verre trempé.Ventes : 397,3 millions de couronnes suédoises. Personnel : 231.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Scandinavia AB : production de vitragetrempé et feuil<strong>le</strong>té pour l’Automobi<strong>le</strong>. Ventes : 474,7 millions decouronnes suédoises. Personnel : 200.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives AB : abrasifs. Ventes : 187,5 millions decouronnes suédoises. Personnel : 38.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover AB : fabrication et commercialisation deproduits isolants. Ventes : 920,3 millions de couronnes suédoises.Personnel : 442.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ecophon AB : production et commercialisationde plafonds acoustiques. Ventes : 939,5 millions de couronnessuédoises. Personnel : 382. Ces montants incluent SG EcophonProduct. A/S - Danemark.Dahl International AB : distributeur de produits sanitairechauffageen Suède, Norvège, Danemark, Finlande, Pologne,Roumanie et Estonie. Ventes : 17,55 milliards de couronnessuédoises. Personnel : 4 028.Optimera Svenska AB : distribution de matériaux de construction.Ventes : 1,63 milliard de couronnes suédoises. Personnel : 601.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E - 2 0 0 6 -210>211


Principa<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s,par pays et délégationsESTONIE<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Eesti A/S : production de pare-brise deremplacement. Ventes : 20,3 millions d’euros. Personnel : 204.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover Eesti A/S : commercialisation de produitsisolants. Ventes : 18,4 millions d’euros. Personnel : 29.A/S Baltiklaas : négoce et transformation de vitrage pour <strong>le</strong>Bâtiment. Ventes : 12,2 millions d’euros. Personnel : 119.LETTONIESIA-<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover : commercialisation de produitsisolants. Personnel : 17.LITUANIEUAB <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover : commercialisation de produitsisolants. Personnel : 15.AUTRE EUROPESUISSE1 € = 1,573 franc suisseVetrotech International AG : production et commercialisationde plaques de vitrocéramiques. Ventes : 48,4 millions de francssuisses. Personnel : 81.Temperit AG : négoce et transformation du vitrage pour <strong>le</strong>Bâtiment. Ventes : 42,1 millions de francs suisses. Personnel 150.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover SA : fabrication et commercialisation deproduits isolants, commercialisation de fibres de renforcement.Ventes : 64,4 millions de francs suisses. Personnel : 177.Sanitas Troesch : distribution de sal<strong>le</strong>s de bains et de cuisines.Ventes : 538,6 millions de francs suisses. Personnel : 877.Riggips AG : production de plâtre, de plaques de plâtre, deproduits d’isolation et de carreaux pour plafonds. Ventes : 72 millionsde francs suisses. Personnel : 153.International <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> : holding.ÉTATS-UNIS ET CANADAÉTATS-UNIS1 € = 1,255 dollar US<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Corporation : holding.CertainTeed Corporation : produits d’isolation et matériauxde construction. Ce secteur comprend <strong>le</strong>s activités : Revêtements et fenêtres en PVC. Toiture pour bâtiments résidentiels (shing<strong>le</strong>s). Toiture pour bâtiments commerciaux. Granulés. Tuyaux en PVC et produits d’extérieur (barrières, produits de so<strong>le</strong>t balustrades). Fiber Cement siding.Détient : <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex America, Inc. : fabrication et commercialisationde fibres de verre pour <strong>le</strong> renforcement. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Technical Fabrics America, Inc. : production et commercialisationde produits industriels pour <strong>le</strong> renforcement. Détient :<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> BTI Inc. et <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> BayForm America Inc.Production et commercialisation de produits industriels etd’accessoires pour l’industrie des portes et fenêtres. Ecophon C.T.T. : commercialisation de plafonds acoustiques.Ventes : 3,16 milliards de dollars. Personnel : 7 341. Les venteset <strong>le</strong> personnel de CertainTeed Corporation incluent ceux de <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex America Inc., <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Technical FabricsAmerica, <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> BayForm America Inc., <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> BTI Inc,Ecophon C.T.T. Bird Inc. et GS Roofing.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives, Inc. : production d’abrasifs agglomérés,d’abrasifs couchés et de super-abrasifs. Ventes : 767,7 millionsde dollars. Personnel : 3 637. Ces montants incluent ceux de SGUniversal Superabrasives Inc. Principa<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s aux États-Unis,Canada, Mexique, Nouvel<strong>le</strong>-Zélande.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ceramics & Plastics, Inc. : par activités propresou par l’intermédiaire de ses filia<strong>le</strong>s, produit des céramiquestechniques et avancées, des produits pour procédés chimiques, desplastiques à haute performance, des produits réfractaires é<strong>le</strong>ctrofonduset des grains céramiques spéciaux, des produits de carbure desilicium. Ventes : 1,42 milliard de dollars. Personnel : 5392. Ces chiffresincluent ceux des filia<strong>le</strong>s consolidées.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Corporation : holding. Détient : SG SekuritUSA Inc., HCS Corporation, Sovis North America Inc, Vetrotech<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> North America Inc. Ventes de l’ensemb<strong>le</strong> : 41,8 millionsde dollars. Personnel : 144.Eurokera North America (50 %) : production et commercialisationde plaques de vitrocéramiques. Ventes : 48,7 millions dedollars. Personnel : 72.Meyer International Inc. : ventes : 85,4 millions de dollars.Personnel : 237. Ces montants incluent ceux de Meyer Laminates Inc.BPB USA Inc. : production et commercialisation de plâtre, deplaques de plâtre et de carreaux pour plafonds. Ventes :981,5 millions de dollars. Personnel : 1 330.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Containers, Inc. : fabrication d’emballages enverre creux (bouteil<strong>le</strong>s et pots). Ventes : 1,44 milliard de dollars.Personnel : 4 415.


SGD Manufacturing, Inc. : flaconnages parfumerie. Ventes :81,8 millions de dollars. Personnel : 390.CANADA1 € = 1,424 dollar canadien<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Technical Fabrics Canada, Ltd : détient :<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> BayForm Canada : production et commercialisationde produits industriels et d’accessoires pour l’industrie des portes etfenêtres. Ventes de l’ensemb<strong>le</strong> : 51,9 millions de dollars canadiens.Personnel : 191.Decoustics : produits acoustiques. Ventes : 23,1 millions de dollarscanadiens. Personnel : 121.CertainTeed Gypsum Canada, Inc. : production de plaques deplâtre. Ventes : 353 millions de dollars canadiens. Personnel : 687.MEXIQUE, COLOMBIE ET VENEZUELACOLOMBIE1 € = 2 963,75 pesos colombiens<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> de Colombia : production de vitrage pour <strong>le</strong>Bâtiment et l’Automobi<strong>le</strong>. Ventes : 83,4 milliards de pesoscolombiens. Personnel : 238.PAM Colombia SA : production de tuyaux pour l’adduction d’eau.Ventes : 40,1 milliards de pesos colombiens. Personnel : 14.Pabsa : production d’abrasifs appliqués et de meu<strong>le</strong>s. Ventes :34,6 milliards de pesos colombiens. Personnel : 94.MEXIQUE1 € = 13,690 pesos mexicains<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass Mexico : production et transformation devitrage. Ventes : 1,15 milliard de pesos mexicains. Personnel : 295.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Mexico : production de vitrage pour l’Automobi<strong>le</strong>.Ventes : 955,4 millions de pesos mexicains. Personnel : 924.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex America (Mexique) : production etcommercialisation de fibres de verre pour <strong>le</strong> renforcement. Ventes :706,8 millions de pesos mexicains. Personnel : 387.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Technical Fabrics SA de Mexico : productionde moustiquaires (insect screen). Ventes : 171,1 millions de pesosmexicains. Personnel : 147.VENEZUELA1 € = 2 696,319 bolivars<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasivos : production d’abrasifs appliqués et demeu<strong>le</strong>s. Ventes : 19,7 milliards de bolivars. Personnel : 91.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Materia<strong>le</strong>s Ceramicos : production de carburede silicium. Ventes : 51,1 milliards de bolivars. Personnel : 44.BRÉSIL ET ARGENTINEARGENTINE1 euro = 3,881 pesos argentinsVidrieria Argentina (VASA) (49 %) : fabrication de vitrage pour<strong>le</strong> Bâtiment. Ventes : 135,5 millions de pesos argentins. Personnel :142.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Isover Argentina : production de fibres de verred’isolation et de renforcement. Ventes : 65,5 millions de pesosargentins. Personnel : 136.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasivos Argentina : production et distributiond’abrasifs agglomérés. Ventes : 25,8 millions de pesos argentins.Personnel : 31.Barugel Azulay : distribution de sanitaire carrelage cuisine.Ventes: 66,8 millions de pesos argentins. Personnel : 243.Rayen Cura Saic (60 %) : production d’emballages en verre creux(bouteil<strong>le</strong>s). Ventes : 169,7 millions de pesos argentins. Personnel :294.BRÉSIL1 € = 2,730 reals<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vidros SA : production et transformation devitrage pour <strong>le</strong> Bâtiment et l’Automobi<strong>le</strong>, de verre creux (bouteil<strong>le</strong>s,flacons, pots industriels), de gobe<strong>le</strong>terie et de fibres de verre d’isolationet de renforcement. Ventes : 1,13 milliard de reals. Personnel :3 372.Cebrace (50 %) : production et transformation de vitrage. Ventes :685,2 millions de reals. Personnel : 717.Brasilit : fabrication de plaques et moulages. Ventes : 194,3 millionsde reals. Personnel : 853. Détient : Santa Veronica. Détient Mineracao Jundu (50 %) : exploitationde carrières. Personnel : 152 et Carborundum Holding qui détient<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Cerâmicas & Plásticos : production et vente de fibresd’isolation haute température et produits réfractaires. Ventes :165,7 millions de reals. Personnel : 435. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Materiais Cerâmicos : production de carbure desilicium. Ventes : 149,4 millions de reals. Personnel : 342. <strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Weber Brésil (Quartzolit) : production de col<strong>le</strong>scarrelage.Ventes : 299,1 millions de reals. Personnel : 636.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Canalização : fabrication de tuyaux et de raccordsen fonte ducti<strong>le</strong>. Ventes : 295,3 millions de reals. Personnel : 1 232.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasivos Ltda : production d’abrasifs aggloméréset d’abrasifs appliqués. Ventes : 392,9 millions de reals.Personnel : 1 287.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E - 2 0 0 6 -212>213


Principa<strong>le</strong>s filia<strong>le</strong>s,par pays et délégationsCHILI1 € = 665,990 pesos chiliensInversiones Float Chi<strong>le</strong> Ltda (49 %) : production et transformationde vitrage.Vidrios Lirquen (51 %) : production et transformation du vitrage.Ventes : 15,8 milliards de pesos chiliens. Personnel : 122.BO Glass Containers SA (51 %) : production et commercialisationd’emballages en verre creux (bouteil<strong>le</strong>s).ASIE-PACIFIQUECORÉE DU SUD1 € = 1 198,05 wons coréensHankuk Glass Industries Inc. (80,47 %). Société cotée à laBourse de Séoul (Corée du Sud). Production de verre plat. Ventes :253,3 milliards de wons. Personnel : 776. Détient : Hankuk Sekurit Limited : transformation pour l’Automobi<strong>le</strong>.Ventes : 174 milliards de wons. Personnel : 689. Hankuk Processed Glass Inc. Hankuk Lighting Glass, Hankuk Haniso,Hankuk Specialty Glass Product et 60 % de Hankuk Speciality Glass.Ventes de l’ensemb<strong>le</strong> : 92,2 milliards de wons. Personnel : 443.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex Korea Ltd : fabrication et commercialisationde fibres de verre pour <strong>le</strong> renforcement. Ventes : 86,3 milliardsde wons. Personnel : 241.INDONÉSIESG Norton Hamplas (50 %). Personnel : 198.SG Winter Diamas (75 %). Personnel : 236.JAPON1 € = 146,071 yens<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> K.K. : production de super-abrasifs, de céramiquestechniques, de plastiques à hautes performances. Ventes : 9,2 milliardsde yens. Personnel : 203.NSG Vetrotex K.K. (60 %) : fabrication et commercialisation defibres de verre pour <strong>le</strong> renforcement. Ventes : 9,7 milliards de yens.Personnel : 171. Détient : GRP Co., Ltd : distribution de produitspour l’industrie du plastique renforcé. Ventes : 5 milliards de yens.Personnel : 16.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> TM K.K. (60 %) : production de réfractaires hauteperformance. Ventes : 9,1 milliards de yens. Personnel : 209.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Ceramics Materials K.K. (90 %) : productionde grains et poudres céramiques. Ventes : 4,1 milliards de yens.Personnel : 35.SINGAPOUR1 € =1,994 dollar de Singapour<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Quartz Pte : fabrication de tubes pour semiconducteurs.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives Singapour : ventes : 36,9 millions dedollars de Singapour. Personnel : 49THAÏLANDE1 € = 47,570 bahts<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit Thailand (95 %) : transformationAutomobi<strong>le</strong>. Ventes : 2,30 milliards de bahts. Personnel : 778.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex Thailand. Ventes : 480,6 millions debahts. Personnel : 228.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives Thailand Ltd (83,3 %). Personnel :107.Thai Gypsum Products Plc (99,7 %) : production de plâtre etplaques de plâtre. Ventes : 2,83 milliards de bahts. Personnel : 436.AUSTRALIE1 € = 1,667 dollar australien<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Abrasives Australia Pty : ventes : 87,5 millionsde dollars australiens. Personnel : 248.CHINE1 € = 10,007 yuansBeijing SEPR Refractories (87,8 %) : fabrication de réfractairesé<strong>le</strong>ctrofondus. Ventes : 305,3 millions de yuans. Personnel : 263.SG Ceramic Materials China (Lianyungang). Ventes :89,9 millions de yuans. Personnel : 27.SG Ceramic Materials Mudanjiang Co. Ltd : ventes : 158,4 millionsde yuans. Personnel : 284.Shanghai SEPR Zirconium Products Co. (86 %). Ventes :90,4 millions de yuans. Personnel : 29.SG Abrasives Shanghai : production de meu<strong>le</strong>s abrasives.Ventes : 380,4 millions de yuans. Personnel : 578.Hangzhou SG Vetrotex. Ventes : 306,8 millions de yuans.Personnel : 348.Beijing SG Vetrotex Glass Fiber (80 %) : fibres de verre pour <strong>le</strong>renforcement. Ventes : 172,8 millions de yuans. Personnel : 211.SGTF Hongfa Co. Ltd (80 %). Ventes : 199,4 millions de yuans.Personnel : 295.SG Hanglas Safety Shanghai : transformation Automobi<strong>le</strong>.Ventes : 599 millions de yuans. Personnel : 786.


SG Sekurit Shanghai Co. Ltd : transformation Automobi<strong>le</strong>.Ventes : 139,5 millions de yuans. Personnel : 127.Nanjing SG Hanglas (73,5 %). Ventes : 251,8 millions de yuans.Personnel : 572.Qingdao SG Hanglas Clfg Co. Ltd (91,2 %). Ventes : 249,6millions de yuans. Personnel : 333.Kunshan Yongxin Glassware Co. Ltd : ventes : 179,6 millionsde yuans. Personnel : 354.Eurokera Guangzhou Co. Ltd (50 %) : finitions de vitrocéramiquepour plaques de cuisson.SG Pipelines Co. Ltd : canalisation en fonte ducti<strong>le</strong>. Ventes :441,3 millions de yuans. Personnel : 724.SG Xuzhou Pipelines Co. Ltd (75 %). Ventes : 728 millionsde yuans. Personnel : 449.SG Foundry Co. Ltd. Personnel : 307.SG Xugang Pipe Cie. Ltd (Xuzhou General Iron and Steel Works) :production de fonte liquide. Détient : Ducti<strong>le</strong> Iron Pipe Co. (D.I.P.).Ventes : 1 234,6 millions de yuans. Personnel : 3 340.Zhanjiang <strong>Saint</strong>-Hua Glass (70 %) : emballages en verre creux(bouteil<strong>le</strong>s). Ventes : 121,2 millions de yuans. Personnel : 282.La Maîson (Sgdb China) : distribution de produits pour l’aménagementcomp<strong>le</strong>t du logement. Ventes 106,8 millions de yuans.Personnel : 389.INDE1 € = 56,785 roupies indiennes<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Glass India Ltd : ventes : 7,12 milliards de roupiesindiennes. Personnel : 689.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Sekurit India (85,8 %) : société cotée à la Boursede Mumbai. Transformation Automobi<strong>le</strong>. Ventes : 694,5 millions deroupies indiennes. Personnel : 187.Grindwell Norton Ltd (51,3 %) : société cotée à la Bourse deMumbai. Production et commercialisation d’abrasifs et de céramiques.Ventes : 3,74 milliards de roupies indiennes. Personnel :1 389.<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Vetrotex India Pty Ltd : ventes : 1,05 milliard deroupies indiennes. Personnel : 312.SEPR Refractories India Ltd : fabrication de réfractaires é<strong>le</strong>ctrofondus.Ventes : 229,8 millions de roupies indiennes. Personnel :175.India Gypsum Ltd : production de plâtre et de plaques de plâtre.Ventes : 2,03 milliards de roupies indiennes. Personnel : 426.AUTRES PAYSSADIP - Arabie Saoudite (20 %) : production de canalisations enfonte ducti<strong>le</strong>.Placogips SAE - Égypte : production de plâtre. Personnel : 328.R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E - 2 0 0 6 -214>215


AttestationVisée à l’artic<strong>le</strong> 2 de l’instruction n° 2005-11 du 13/12/05J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnab<strong>le</strong> à cet effet, que <strong>le</strong>s informations contenues dans <strong>le</strong> présent document de référencesont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.J’ai obtenu des contrô<strong>le</strong>urs légaux des comptes une <strong>le</strong>ttre de fin de travaux dans laquel<strong>le</strong> ils indiquent avoir procédé à la vérificationdes informations portant sur la situation financière et <strong>le</strong>s comptes donnés dans <strong>le</strong> présent prospectus, ainsi qu’à la <strong>le</strong>cture d’ensemb<strong>le</strong>du prospectus.A Courbevoie,<strong>le</strong> 29 mars 2007Jean-Louis BEFFAPrésident-Directeur Général


Tab<strong>le</strong> deconcordancePersonne responsab<strong>le</strong> 216Contrô<strong>le</strong>urs légaux des comptes 31/32Informations financières et sé<strong>le</strong>ctionnées 5, 46, 48, 54, 60, 63Facteurs de risques 66/69Informations concernant l’émetteurHistoire et évolution de la société 4Investissements 44/45Aperçu des activitésPrincipa<strong>le</strong>s activités 6Principaux marchés 47, 52/53, 59, 62, 64Organigramme 170/171Propriétés immobilières, usines et équipements 139Examen de la situation financière et du résultatRésultat d’exploitation 44, 122Trésorerie et capitaux 123, 143/144, 154/156Recherche et développement, brevets et licences 7, 129Information sur <strong>le</strong>s tendances 40/41Prévisions ou estimations du bénéficeNAOrganes d’administration, de direction et de surveillance et direction généra<strong>le</strong> 19/20, 30Rémunération et avantages 29/30, 166, 198Fonctionnement des organes d’administration et de direction 25/29Salariés 78/93, 166, 199Principaux actionnaires 13Opérations avec des apparentés 166Informations financières concernant <strong>le</strong> patrimoine, la situation financière et <strong>le</strong>s résultats de l’émetteurInformations financières historiques 5Informations financières pro forma 175/177États financiers 119/204Vérifications des informations financières historiques annuel<strong>le</strong>s 173/174, 203/203Informations financières intermédiaires et autresNAPolitique de distribution des dividendes 9Procédures judiciaires et d’arbitrage 67/68, 163/165, 199/201Changement significatif de la situation financière ou commercia<strong>le</strong>NAInformations complémentairesCapital social 12/13Statuts 31/32Contrats importantsNAInformations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêtsNADocuments accessib<strong>le</strong>s au public 18, 31Informations sur <strong>le</strong>s participations 205/215Les informations suivantes sont incluses par référence dans <strong>le</strong> présent document de référence : Les comptes consolidés et <strong>le</strong>s comptes annuels de l’exercice clos <strong>le</strong> 31 décembre 2005, <strong>le</strong>s rapports des Commissaires aux comptes y afférentset <strong>le</strong> rapport de gestion du Groupe qui sont contenus dans <strong>le</strong> document de référence déposé auprès de l’AMF <strong>le</strong> 30 mars 2006 (D.06-0184). Les comptes consolidés et <strong>le</strong>s comptes annuels de l’exercice clos <strong>le</strong> 31 décembre 2004, <strong>le</strong>s rapports des Commissaires aux comptes y afférentset <strong>le</strong> rapport de gestion du Groupe qui sont contenus dans <strong>le</strong> document de référence déposé auprès de l’AMF <strong>le</strong> 8 avril 2005 (D.05-0378).R A P P O R T S U R L ’ E X E R C I C E - 2 0 0 6 -216>217


Prinncipa<strong>le</strong>sadressesFrance<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>Direction Généra<strong>le</strong>et pô<strong>le</strong>s <strong>Vitrage</strong>,Matériaux Haute Performance,Produits pour la Construction,Distribution Bâtiment,ConditionnementLes Miroirs18, avenue d’Alsace92400 Courbevoiewww.saint-gobain.comAdresse posta<strong>le</strong> :Les Miroirs92096 La Défense CedexTél. : 01 47 62 30 00Al<strong>le</strong>magneet Europe Centra<strong>le</strong>Délégation Généra<strong>le</strong>Viktoria-Al<strong>le</strong>e 3-5D-52066 Aix-la-Chapel<strong>le</strong>Tél. : (49) (241) 516 0Fax : (49) (241) 516 24 44www.saint-gobain.deBeneluxDélégation Généra<strong>le</strong>Bou<strong>le</strong>vard de la Plaine, 5B-1050 Bruxel<strong>le</strong>sTél. : (32) (2) 645 87 11Fax : (32) (2) 645 87 95Royaume-Uni,République d’Irlande etAfrique du SudDélégation Généra<strong>le</strong>Aldwych House81 AldwychGB-Londres WC2B 4HQTél. : (44) (0)20 7400 8800Fax : (44) (0)20 7400 8899www.saint-gobain.co.ukEspagne, Portugal et MarocDélégation Généra<strong>le</strong>Edificio Ederra - Centro AzcaPaseo de la Castellana n° 77E-28046 MadridTél. : (34) (91) 397 20 00Fax : (34) (91) 397 26 26Italie et GrèceDélégation Généra<strong>le</strong>Via E. Romagnoli, 6I-20146 MilanTél. : (39) (2) 42 43 1Fax : (39) (2) 47 47 98Pays Nordiqueset Pays BaltesDélégation Généra<strong>le</strong>Box 501S-26050 Bil<strong>le</strong>sholmTél. : (46) 4 28 40 00Fax : (46) 4 28 40 01Pologne, Russie et UkraineDélégation Généra<strong>le</strong>Atrium PlazaAl Jana Pawla II 2900-867 Varsovie, PologneTél. : (48) 22 653 79 00Fax : (48) 22 653 79 09Délégation RussieLegion Business CentreBolshaya Ordynka, 40119017 Moscou, RussieTél. : 7 (495) 230 55 70Fax : 7 (495) 230 55 80Roumanie, Bulgarie et TurquieDélégation Généra<strong>le</strong>16 rue Prof. Dr. Ion CantacuzinoBucarest 1011438, RoumanieTél. : 40 21 207 57 00Fax : 40 21 207 57 11États-Unis et CanadaDélégation Généra<strong>le</strong>750 E Swedesford RoadPO Box 860Val<strong>le</strong>y Forge, PA 19482-0101Tél. : (1) (610) 341 70 00Fax : (1) (610) 341 71 01www.saint-gobain.com/usBrésil et ArgentineDélégation Généra<strong>le</strong>Avenida Santa Marina, 482Agua Branca05036-903 São Paulo SPTél. : (55) (11) 3874 7988Fax : (55) (11) 3611 1598www.saint-gobain.com.brMexique - Colombie -VenezuelaDélégation Généra<strong>le</strong>Horacio n°1855-502Colonia Polanco11510 Mexico DFTél. : 52 (55) 52 79 16 00Fax : 52 (55) 52 79 16 99www.saint-gobain.com.mxAsie - PacifiqueDélégation Généra<strong>le</strong><strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong> Bldg3-7 Kojimachi, Chiyoda-Ku102-0083 TokyoTél. : (813) 52 75 08 61Fax : (813) 52 75 08 69www.saint-gobain.co.jpChineDélégation1701, Ocean Tower550 Yan An East RoadShanghai 200001Tél. : (86-21) 63 61 88 99Fax : (86-21) 63 22 29 09www.saint-gobain.com.cnAsie du Sud-EstDélégation15 Beach Road# 04-02 Beach CentreSingapour 189677Tél.: (65) 63 34 26 36Fax: (65) 63 34 53 25IndeDélégation Généra<strong>le</strong>Army and Navy Building148 Mahatma Gandhi Road400001 MumbaiTél. : (91-22) 2284 4727Fax : (91-22) 2282 2617www.saint-gobain.co.in


Ce document a été imprimé sur du papier de marque recyclab<strong>le</strong> et biodégradab<strong>le</strong>, fabriqué et blanchi sans chlore dans des usines européennes certifiéesISO 9001 (pour <strong>le</strong>ur gestion de la qualité), ISO 14001 (pour <strong>le</strong>ur gestion de l’environnement) FSC et PEFC (pour l’utilisation de papiers issus de forêtsgérées durab<strong>le</strong>ment) et accréditées EMAS (pour <strong>le</strong>ur performances environnementa<strong>le</strong>s) Ce papier a obtenu <strong>le</strong> certificat ISEGA de conformité alimentaireet ne contient pas de métaux lourds (taux inférieur à 100 ppm).


Créditsphotos:Photothèque<strong>Saint</strong>-<strong>Gobain</strong>,MuséeduQuaiBranly/Photo:NicolasBorel,JeanNouvel-MuséeduQuaiBranly/ADAGP,Paris,2007,D.R.,X

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