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FOOTBALLCAN :L’ÉGYPTE,CINQÉTOILES(Page 8)LENS,DERNIEROBSTACLEPOUR LYON ?(Pages 9 à 12)Sidney Govou (ici à droite,face au Bordelais Marange) etles Lyonnais seront sur la voieroyale s’ils ramènent ce soirde Lens un bon résultat.(Photo Mao)* 60e ANNÉE - N o 18 857 1,80 ✴ France métropolitaine Samedi 11 février 2006 www.lequipe.frM 00103 - 211 - F: 1,80 E3:HIKKLA=XUV]UZ:?k@m@b@b@a;LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILETENNISLA FRANCEASSOMMEL’ALLEMAGNE(Pages 21 et 22)HALLE. – Sébastien Grosjean,vainqueur de Nicolas Kiefer,amontrélamarcheàsuivreà Richard Gasquet, tombeurensuite de Tommy Haas.(Photo Michel Deschamps)LA FIÈVRE OLYMPIQUELancés par une riche cérémonie d’ouverture, hier soir, les Jeux de Turin prennent le chemin des sommets, aujourd’hui. Côté français, Raphaël Poirée vise l’ordu 20 km du biathlon, Sandra Laoura, un podium sur les bosses, et Jason Lamy-Chappuis, un coup d’éclat au combiné nordique. (Pages 2 à 6, et notre éditorial)RUGBYLES BLEUSÀL’ÉPREUVEDE L’IRLANDE(Pages 16 à 19)Yannick Nyanga et le quinze deFrance, dominés par l’Écosse(20-16), dimanche dernier,doivent laver l’affront face àl’Irlande, cet après-midi au Stadede France. (Photo Bruno Fablet)HERMANN MAIERET NOTREGUIDE DES JEUXSPÉCIAL JOTEMPÊTE SURLE SKI DE FOND(Page 2)LE PATINAGEARTISTIQUEÀL’HEUREDU RACHAT(Page 4)LES CINQ ASDU SKI ALPIN(Page 6)LAOURA PRÊTEÀBOSSER(Page 6)Avec « L’Équipe Magazine »,consacré aux JO de Turin et à leurshéros – Hermann Maier, Ole-EinarBjörndalen, et aussi les favorisfrançais au podium –, « L’Équipe »vous <strong>of</strong>fre le guide complet de lacompétition. Un supplément de70 pages consacrées au calendriercomplet, à la carte des sites, auprogramme TV, etc.SAN SICARIO. – Le biathlète Raphaël Poirée, multiple champion du monde et vainqueur de la Coupe du monde, défie aujourd’hui le Norvégien Ole-Einar Björndalen, multiple champion olympique lors des derniers Jeux à SaltLake City. Dans l’épreuve du 20 km individuel, le Français, trente et un ans, tentera de placer la délégation tricolore sur orbite olympique.(Photo Eric Deferberg/AFP)Ne bougez plus, vous êtes à la meilleureplace pour suivre le Tournoi des VI Nations.Retrouvez les plus belles actions et tous les essais en vidéo sur votre mobileCliquez sur Orange World(1)Orange, partenaire <strong>of</strong>ficiel du XV de France(1) Service accessible depuis un terminal compatible. Coût de la connexion variable en fonction de l'<strong>of</strong>fre choisie. Consultez la fiche tarifaire en vigueur. - Crédit photo : JB Autissier/FEP/Panoramic - 3854.L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2 ✴ ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ✴ ; AUTRICHE, 2 ✴ ; BELGIQUE, 3 ✴ ; ESPAGNE, 3,75 ✴ ; GRÈCE, 1,95 ✴ ; ITALIE, 3,65 ✴ ; LUXEMBOURG, 3 ✴ ; PAYS-BAS, 2 ✴ ; PORTUGAL CONT., 1,8 ✴.


L’HUMEURJEUX OLYMPIQUES DOPAGEFondeurs à l’arrêtDouze fondeurs, dont un Français, Jean-Marc Gaillard, ont été interditsde départ en raison de paramètres sanguins anormaux.TURIN –de notre envoyé spécialPREMIERS FRIMAS extra-sportifs,hier sur les Jeux, à travers l’annonceconfirmée d’une déclaration d’inaptitudedurant cinq jours délivrée àl’encontre de douze fondeurs et fondeuses,lesquels présentaient en lacirconstance des valeurs d’hémoglobinesupérieure aux normes admises(16 pour les femmes, 17 pour leshommes). L’information, renduepublique très tard dans la soirée dejeudi (L’Équipe d’hier) et reprise hiermatin pour les huit premiers,concerne donc Jean-Marc Gaillard,l’Allemande Evi Sachenbacher(championne olympique à Salt LakeCity avec le relais 4 × 5 km), le CanadienSean Crooks, les Bélarusses SergueïDalidovitch et Alexandre Lazutkin,la Russe Natalia Matveeva et lesAméricains Kikkan Randall et LeifZimmermann. Hier en fin d’aprèsmidi,on apprenait que quatre nouveauxfondeurs présentaient desvaleurs hématologiques horsnormes : les Russes Nikolaï Pankratovet Pavel Korosteliev, le CroateAlen Abramovic et l’Éthiopien RobelTeklemariam, arrêtés cinq jours, euxaussi, à partir d’hier.La Fédération internationale de ski(FIS), par la voix de sa secrétairegénérale, Sarah Lewis, relayée unpeu plus tard par Jacques Rogge luimême,a tenu clairement à replacercette information dans l’espace quilui convient : sanitaire. « En aucuncas, rappelait ainsi le président duCIO, il ne s’agit d’une mesure disciplinaire.Il faut protéger la santé dessportifs à partir du moment où cesderniers présentent des paramètressanguins potentiellement dangereux.Ce qui n’empêchera pas le CIOde pratiquer par ailleurs une détectionde substances interdites. » Lesdouze athlètes, qui n’ont pas faitl’objet d’une détection urinaireparallèle immédiate, ont donc étéarrêtés cinq jours, comme le stipulentles règlements de la FIS, etdevront donc se soumettre à un nouveaucontrôle avant de reprendre lacompétition. On apprenait dansl’après-midi que la Fédération allemandede ski avait fait appel devantle TAS (Tribunal arbitral du sport) –au nom d’Evi Sachenbacher quidéclarait, quant à elle, n’avoir « rienà se reprocher » – contestant cetarrêt d’activité, ce qui est une grandepremière dans le monde sportif. Sonbut est bien évidemment que la fondeuseprenne le départ, demain, dela poursuite 15 km.Ceci étant dit, c’est bien entendu lecas Jean-Marc Gaillard, qui, selon lestaff médical français, ne mérite pasd’interprétation insidieuse, qui anéanmoins provoqué une certaineémotion. Le ministre des Sports, dela Jeunesse et de la Vie associative,Jean-François Lamour, informé parune dépêche AFP vers 23 heures jeudi,a exprimé un léger agacementlors d’une conférence de presse quis’est tenue au Club France de Turin,hier : « Il y a sans doute des explicationsquejeneconnais pas (de la partde la FFS). Je les attends avec impatience…C’est sûr que pour des Jeux,il y a meilleure entame… » Avantd’ajouter : « J’avais fait contrôlertous les athlètes français avant leurdépart, et ils étaient tous négatifs. »Lund suspenduun anLe constat, pour l’heure, est toujoursvalable, pour les Français commepour tous les athlètes accréditéspour ces Jeux.Et ce n’est pas la rumeur insistantenourrie par les déclarations d’unreprésentant du ministère de la Santéitalien, Giovanni Zotta, associé àla task force antidopage olympiqueen vertu du consensus CIO-État italien,qui démentira cette réalité.Annonçant <strong>of</strong>ficiellement la découvertede plusieurs cas d’EPO au laboratoirede Turin, il fut démenti par…Jacques Rogge en personne : « Il n’ya pas de cas positif aux Jeux à ce jour.C’est clair. » Une mise au point quilaisse augurer de lendemainscocasses au niveau de la cohabitationentre ce monsieur et les instancessportives.Légère respiration dans l’actualitéavec le curieux épisode vécu par HermannMaier. Légèrement souffrant,l’Autrichien s’est ainsi vu contrôler,hier, inopinément – et curieusement– au village olympique de Sestrières.Informé que certains de sesfans les plus ardents l’attendaient àla sortie du village, le skieur s’y présentaet se trouva face à des contrôleursdu TOROC (le comité d’organisationde ces JO), qui lui prélevèrentdans la foulée sang et urine…En revanche, rien de bien risible ducôtédu TAS, sis tout près du palais dejustice turinois, où la sentenceconcernant Zach Lund, médaillépotentiel en skeleton, est tombéehier après-midi. Contrôlé positif ennovembre dernier au finastéride – unproduit favorisant la repousse descheveux, inscrit néanmoins dans laliste des produits interdits en vertude sa capacité à masquer la prise decertains stéroïdes (nandrolone) –,l’Américain, épargné par l’USADAmais pas par l’AMA (Agence mondialeantidopage), ne participera pasaux Jeux : il a écopé d’une suspensiond’un an et rentre à la maison.DAMIEN RESSIOT(avec J.-B. R. et P. Laf.)L’ÉDITOL’EXEMPLEÀSUIVREde TurinNE cérémonie vive, colorée, joyeuse et un peuU désordonnée, bourrée de petites émotions, parfoisirréelle, très « italienne » au fond, a ouvert<strong>of</strong>ficiellement hier soir les JO de Turin. Jamais MichelPlatini, lorsqu’il était le maître à jouer de la Juventus,n’aura connu pareille ambiance en son bon vieux StadioComunale, rénové et rebaptisé « olimpico » pour lacirconstance. Du joyeux, de l’émouvant, il était temps,comme l’on est heureux en ce samedi de s’acheminervers les premiers verdicts sportifs des XX es JeuxOlympiques d’hiver.La journée qui a précédé a été moins légère, une foisencore. Une certitude : le dopage s’est encore invité àla fête olympique, même si les informations distilléessur le sujet entre jeudi soir et hier après-midi (quatreathlètes sanctionnés, huit fondeurs « mis au repos »dont le Français Jean-Marc Gaillard) ont eu peu à voiravec l’impact et le rocambolesque de l’affaireKenteris-Thanou qui avait autrement secoué l’approcheimmédiate des Jeux d’Athènes, en août 2004. Maisl’actualité du sport ne cesse, à chaque occasion, denous rappeler que la lutte contre le dopage, menéeavec énergie depuis le début de ce siècle par le Comitéinternational olympique (CIO) et l’Agence mondialeantidopage (AMA), n’en finit jamais et demeureessentielle pour peu que l’on veuille conserver sasignification à la compétition.Jacques Rogge, le président du CIO, a rappelé hier,quelques minutes avant que Stefania Belmondo neranime notre flamme pour les quinze jours à venir, lavaleur d’exemple que devait incarner chaque athlèteprésent à ces JO. « Surtout, participez loyalement enrefusant le dopage », a-t-il cette fois souligné. Il ne serapas entendu de tous. Mais ceux qui chercheront à joueravec les règles ont, bien plus que les générationspassées, la conscience des risques qu’ils prennent.Il ne faudra jamais se plaindre de cette extrêmevigilance. Ces Jeux peuvent commencer très fort pour laFrance. Raphaël Poirée est autant attendu sur les pas detir du biathlon de San Sicario, dès cet après-midi, que lesera Sandrine Bailly à partir de lundi. Et Vincent Vittozpeut brûler les pistes de fond de Pragelato dès demain.Jamais notre pays n’avait abordé des JO d’hiver avecautant d’ambitions côté « nordique ». La traque menéeces dernières années contre le dopage n’en est pas laseule raison. Mais elle n’y est pas étrangère non plus,tant les manipulations sanguines ont pu y influencercertains résultats en ski de fond et au biathlonjusqu’aux JO de Salt Lake City aussi sûrement que dansd’autres disciplines d’endurance.Combat, vigilance : la valeur d’exemple est à ce prix.avec0° (15 heures)-4° (9 heures)Snowboard, (entraînement,à partir de 9 heures)Bardonecchia 2° Ski acrobatique, bosses sesF(qualifications,à 15 heures)Sauze d’OulxPragelatoCombiné nordique, saut à skisCesana San Sicario-1° ( qualifications,à 11 heures)Biathlon,individuel idH0° SestrièresSki alpin, descente H(à partir deCesana Pariol2° (dernier entraînement,13 heures)à 12 heures)FranceCLAUDE DROUSSENTLA MÉTÉO OLYMPIQUEPinerolo7°0°Turin0 2kmLA QUESTION D’HIEREst-il judicieux d’avoir rappeléles anciens Ibanez et Magne,trente-deux ans, pour affronterl’Irlande ?OUI ......................................................................................... 70 %NON ....................................................................................... 30 %(nombre de votants : 49 833)Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMSL’hémoglobinesoussurveillanceÀ L’INSTAR D’AUTRES Fédérations internationales(biathlon, patinage ou cyclisme),qui utilisent l’étude des paramètres sanguinsdans une logique sanitaire ou disciplinaire(ciblage), la Fédération internationale de ski(FIS) effectue avant les compétitions descontrôles sanguins. Et s’attache à l’observationde l’hémoglobine et des réticulocytes(globules rouges immatures) dont le volumeet la population peuvent témoigner de la pratiquede manipulations, de particularismesgénétiques ou de pathologies. Les douze fondeurscontrôlés (voir ci-dessus) présentaientune concentration d’hémoglobine supérieureaux normes établies par la FIS (17 pourles hommes, 16 pour les femmes.)Qu’est-ce que l’hémoglobine ?C’est une protéineprésente à l’intérieur des globulesrouges – c’est elle qui leur confère d’ailleurscette couleur –, qui joue un rôle essentieldans le transport de l’oxygène, et dont levolume varie en cas de manipulation sanguine.La surveillance de l’hémoglobine, parle biais d’une mesure directe, présente unréel avantagepar rapportàcelle del’hématocrite,qui résulte quant à lui d’un rapport(taux), moins précis, entre le nombre de globulesrouges et le volume sanguin total.Selon le pr<strong>of</strong>esseur Michel Audran, spécialistedu dopage sanguin, et sans toutefoisl’exonérer d’une quelconque responsabilité,la variation observée chez Jean-Marc Gaillard,contrôlé à 17,5 alors qu’il présente unvolume d’hémoglobine frôlant parfois les16,8, « peut tout à fait s’expliquer naturellementet ne semble pas significative ». Enfin,selon Bengt Saltin, directeur de la commissionmédicale de la FIS, « un arrêt de cinqjoursestsuffisantpourpermettreà unathlètede normaliser son volume d’hémoglobine sison niveau élevé est dû à l’altitude ou à ladéshydratation ». –D.R.PRAGELATO. – Les JO à Salt Lake City s’étaient achevéspar les exclusions pour dopage de trois fondeurs. Ceux de Turindébutent par la mise à l’arrêt, avant même l’entame des épreuves,de douze de leurs collègues. (Photo Andrew Medichini/AP)Gaillard fait débatLes Français prennent la défense de leur fondeur en mettanten avant son taux hémoglobine naturellement élevé.PRAGELATO –de notre envoyée spécialeCONTRÔLÉAVEC UN TAUXhémoglobine à 17,5, undemi-point au-dessus du maximum autorisé par laFédération internationale de ski (FIS), Jean-Marc Gaillard,vingt-six ans, ne participera pas à la poursuite,demain. Énervés par l’ampleur donnée à cette information(qu’ils avaient pourtant omis de révéler, laveille, lors d’un point presse), fustigeant les amalgameshâtifs, les membres de l’équipe de France, quiaccueillaient la presse, hier soir, dans leur maison dePragelato, près de Sestrières, n’avaient pas vraimentle sourire. « Sans cettehistoire, vous neseriez pastousvenus », lâchait Alex Rousselet, un des sélectionnés.Jean-Pierre Burdet, directeur de l’équipe de France,prenait aussitôt la défense de Gaillard : « Jean-Marc atoujours eu des paramètres proches de la limite –d’après nos informations, il a très souvent été contrôléautour de 16,5 – mais, en 2002, quand nous avonssoumis son dossier à la FIS, l’autorisation de dépasserle seuil lui a été refusée. »Encore contrôlé hierDepuis, s’étonne Sarah Lewis, secrétaire générale dela FIS, « nous n’avons plus eu de nouvelles. » Marie-Philippe Rousseau-Blanchi, médecin de la Fédérationfrançaise de ski (FFS), rétorque : « Simplement parceque depuis 2002 la situation érythropoïétique (lesparamètres sanguins) de Jean-Marc n’a pas évolué.Pourquoi la FIS luiaccorderait, sur les mêmes bases, cequ’elle lui a refusé il y a quatre ans ? » Jusqu’à jeudi,Gaillard n’avait jamais atteint le taux de 17 et lors deson dernier contrôle, diligenté par la FFS dans le cadredu suivi longitudinal, le 2 février dernier, il était à 16,5.Reste que la France, à l’instar des Allemands dans lecas Filbrich (*) aurait pu « faire pression » sur la FIS ensoumettant inlassablement le dossier Gaillard. «Jen’y crois pas, dit Burdet. Il a fallu que Filbrich soit interditde départ pour qu’il obtienne une dérogation. On aconnu ça avec Vincent Vittoz en 2000. Il avait dû êtremis à l’arrêt pour être autorisé à dépasser le tauxlégal. » Depuis 2001, le leader de l’équipe de France,champion du monde de poursuite, est tranquille sur cepoint : son taux hémoglobine a été reconnu commenaturellement élevé.Gaillard serait dans le même cas. Jeudi, le docteurRousseau-Blanchi a fourni à la FIS les résultats descontrôles le concernant entre 2002 et 2006 mais lejeune homme, pour sa première participation à des JO,a du mal à avaler l’affaire. Hier, vers 16 heures, il a dûse soumettre à un nouveau contrôle, antidopage cettefois, diligenté par l’AMA. Afin de rechercher l’EPO, onlui a prélevé urine et sang. Quatre heures plus tard, aumoment de s’exprimer, il n’évoquait même pas le faitd’être soumis à caution : « J’en veux surtout aux personnesqui n’ont pas validé mon dossier. Un jour, j’ensuis sûr, je serai autorisé à dépasser le seuil, mais cesera trop tard. Je resterai toujours frustré d’avoir ratéla poursuite de mes premiers Jeux. » Sous réserve derésultat négatif suite au contrôle effectué hier, il seraautorisé à reprendre la compétition mardi.DOMINIQUE ISSARTEL(*) Interdit de départ à Kusamo, fin novembre, Filbrichavait fait une première demande, il y a un an, une deuxièmeendébut de saison etenfin une autredébut janvier.Le 9 janvier, il s’est vu attribuer une autorisation temporairede dépassement pour la durée des JO du fait queceux-ci se déroulent en altitude.CIOBach vice-présidentL’Allemand Thomas Bach, champion olympique d’escrime en 1976, a été élu au postede vice-président du CIO en battant facilement, après le retrait de l’Américain JimEaston, l’Italien Mario Pescante (57 voix à 34). Mario Pescante, après les retraits del’Américaine Anita DeFrantz et du Guinéen Alfa Diallo, a difficilement remporté lepremier poste de membre de l’exécutif du CIO en dominant le Sud-Africain Sam Ramsamy(47 voix à 45). Pour le second poste de membre de l’exécutif, le président del’association des comités olympiques africains (ACNOA) a intelligemment retiré sacandidature en faveur de Sam Ramsamy qui l’a finalement enlevé (57 voix à 36). Celafait longtemps qu’aucun Américain n’est plus aux commandes du CIO. – A. L.■ CINQ NOUVEAUX MEMBRES. – Beatrice Allen (GAM), Nicole Hoevertsz(ARU), le Prince Tunku Imran (MAL), Francesco Ricci Bitti (ITA) ont été élusmembres du CIO. Le Néerlandais Heinz Verbruggen a été réélu au CIO et resteradonc président de la commission de coordination des Jeux de Pékin.Fondateur : Jacques GODDETDirection, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-MoulineauxCedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C.S.A. INTRA-PRESSECapital : 2.150.620 ✴. Durée : 99 ans.Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY.S.N.C. L’EQUIPECapital : 50 000 ✴. Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-MoulineauxCedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE.Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUTDirecteur des rédactions : Claude DROUSSENTDirecteur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONIVENTE : Tél : 01-40-93-20-05Allemagne, 2 ✴ ; Andorre, 2,15 ✴ ; Antilles, la Réunion, 1,30 ✴ ; Autriche, 2 ✴ ; Belgique, 3 ✴ ; Canada, 2,75 CAD ; Côted’Ivoire, 2 500 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 3,75 ✴ ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne,1,30 £ ; Grèce, 1,95 ✴ ; Italie, 3,65 ✴ ; Luxembourg, 3 ✴ ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ✴ ; Portugal, 1,80 ✴ ; Sénégal,1 400 CFA ; Suisse, 3,80 FS ; Tunisie, 1,50 DIN.ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60.22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10.France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ✴ ; 1 an : 309 ✴. Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ✴ ; 1 an : 358,20 ✴.ÉTRANGER : nous consulter.Modifications : joindre dernière bande.Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99.Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15.Commission paritaire n o 1207I82523 ISSN 0153-1069.SATirage du vendredi 10 février 2006: 421 925 exemplairesPAGE 2 SAMEDI 11 FÉVRIER 2006


JEUX OLYMPIQUES 20 KMHOMMESBIATHLONPoirée en missionLe Français, jamais couronné d’or olympique, peut mettre dès aujourd’hui toute l’équipe de France sur orbite.Pour la première journéede ces XX es Jeux d’hiver,la France aura troisoccasions de briller.Même siJason Lamy-Chappuis,révélation de l’hiver encombiné nordique, et labosseuse Sandra Laoura,en ski freestyle,pourraient créer unebelle surprise, le premierpodium tricolore estplutôt attendu du côté dubiathlon. Avec RaphaëlPoirée qui s’élancera surle 20 km vers 13 heures.■ Piste de San Sicarioà partir de 13 heuresSAN SICARIO –(ITA)de notre envoyée spécialese préparer, physiquement et mentalement,pour ce 20 km, la pluslongueet première épreuve de ces Jeux pourlui. Celle qui peut lancer idéalementtoute l’équipe de France, et pas seulementcelle de biathlon. À trente etun ans, Raphaël Poirée ne veut pasrater son entrée en jeu. C’est pourcela, donc, qu’hier après-midi, il nes’est pas entraîné, ni en ski ni en tir.Qu’il a préféré monter sur un vélod’appartement, faire un footing dansles ruelles de San Sicario, et, surtout,visualiser, encore et toujours, cettepiste qu’il connaît par cœur à forcede se la réciter depuis des mois.« Tout le monde m’attend pour cesJeux, mais moi aussi je m’attends,prévient Poirée. Parfois, certainespersonnes me parlent de cettemédaille d’oravant même de me direbonjour. » Après deux aventuresolympiques aux sorts divers, maisjamais teintées d’or, le doublemédaillé des Jeux de 2002 (deuxièmeen poursuite et troisième enRaphaëlPOIRÉErelais) sait que cette troisième participationsera sans doute la plusimportante de sa carrière. Peut-être,même, la dernière de sa vie de biathlète,lui seul gardant la réponse.« Cela fait quatre ans que jem’entraîne pour cela et je veux fairede belles courses, promet Raph’. Jeveux quitter ces Jeux en n’ayantaucun regret. »Entre troiset quatre médaillesEn écrasant les Mondiaux 2004(5 médailles – dont 3 titres – sur5 courses), le Français a marqué lesesprits et, aussi, l’histoire de sonsport. Avec le Norvégien Ole-EinarBjörndalen, seigneur des anneaux àSalt Lake City avec quatre couronnesolympiques sur quatre possibles (*)et, cette fois encore, son plus grandadversaire (voir ci-dessous), Poiréeest l’un des rares biathlètes tout-terraincapables de briller sur chacunedes quatre épreuves individuelles àSan Sicario. Dès aujourd’hui, avec ce20 km qui fait si peur à cause de l’altitudedu site perché à plus de1 600 mètres, ou plus tard dans laquinzaine en sprint, poursuite ou surle départ en ligne, nouvel inscrit auprogramme. En bon leader del’équipe de France, Poirée se doit demontrer l’exemple de la réussite.Mais, à la différence de la dernièreDuel de géantsRaphaël Poirée, le Français, et Ole-Einar Björndalen,le Norvégien, se partagent le titre de numéro 1 mondialdepuis 2000. Ces deux géants du biathlon se retrouventaujourd’hui aux Jeux pour un duel qui, voilà quatre ans,avait été remporté par le Scandinave.Ole-EinarBJÖRNDALENcampagne olympique, l’enfant de LaChapelle-en-Vercors n’est plusesseulé à la tête du pouvoir français.Avec Vincent Defrasne, auteur d’unsuccès en Coupe du monde cet hiver,et Sandrine Bailly, numéro 1 mondialeen 2005, il s’est trouvé deuxcostauds soutiens.« La grande différence avec les JO de2002, c’est qu’à l’époque on ne partaitpasfavoris. Aujourd’hui, la situationest tout autre », avoue ChristianDumont, qui serait un patron heureuxavec « trois ou quatremédailles ». Et, carrément combléavec, enfin, ce premier titre olympiqueaprès lequel court toujoursl’équipe de France masculine de biathlondepuis 1960 et les premiersJeux de ce sport si insolite.Les Françaises, elles, on s’en souvient,ont déjà conquis l’Olympe.C’était en 1992 à Albertville, avec lerelais composé d’Anne Briand,Corinne Niogret et Véronique Claudel.À partir de lundi, ce sera au tourde Sandrine Bailly d’assurer la succession.Comme Poirée, la jeunefemme de l’Ain peut faire des merveillessur toutes les distances et,aussi, transcender ses copines lorsdu relais. Mais pour cela, « Sansan »ne doitpas retomber dans sestraversdel’an dernier où, après avoir flambéen Coupe du monde, elle avait flanchéle jour J aux Mondiaux. Alors,pour mettre toute cette équipe deFrance en forme olympique, RaphaëlPoirée n’a plus qu’une mission. Ellecommence aujourd’hui.ANNE LADOUCE(*) Avant lui, seuls deux autresathlètes avaient réussi pareil exploitdans une même édition des JO d’hiver.Il s’agit de l’Américain Eric Heiden(5 titres en 1980) et de la Russe LydiaSkoblikova en (4 en 1964).■ FOURCADE PLUTÔT QUE CAN-NARD. – Simon Fourcade, quatre foischampion du monde juniors, sera le quatrièmereprésentant français en individuel.Il a été préféré à Ferréol Cannard,jugé en forme moyenne. Avec une 17 e etune 11 e place cette saison, Fourcadeoccupela 37 e position au classementde laCoupe du monde. Ce sera également sonbaptême du feu dans une épreuve olympique.RAPHAËL POIRÉE a une mission. Ils’est donné une mission, même. Untemps envisagé comme porte-drapeaufrançais pour la cérémonied’ouverture de ces XX es Jeux d’hiver,le Français a décliné l’<strong>of</strong>fre. Il devait13 COURSES COURUES SUR 14(dont 5 PODIUMS)1 victoire : 20 km à Hochfilzen (AUT) le8 décembre 2005.3fois2 e : sprint à Östersund (SUE) le 26novembre 2005 ; poursuite à Ruhpolding(ALL) le 15 janvier 2006 ; départ en ligne àAnterselva (ITA) le 22 janvier 2006.1fois3 e : départ en ligne à Oberh<strong>of</strong> (ALL) le 8janvier 2006.1 fois 4 e ; 1 fois 7 e ; 1 fois 8 e ; 2 fois 12 e ; 1 fois17 e ; 1 fois 18 e ; 1 fois non classé.Actuellement leader de la Coupe du mondeavec 404 pts.7 COURSES COURUES SUR 14 (dont 3 PODIUMS),toujours dans le top 5.2 victoires : poursuite à Östersund (SUE) le 27 novembre2005.Départ en ligne à Anterselva (ITA) le 22 janvier 2006.1fois2 e : 20 km à Hochfilzen (AUT) le 8 décembre 2005.1 fois 4 e ; 3 fois 5 e .Actuellement 6 e de la Coupe du mondeavec 297 pts.SON TIR. – Depuis l’été dernier, le Français ne s’estjamais autant entraîné au tir. Il a même rappelé àses côtés son « œil », l’ancien champion olympiquede tir, Jean-Pierre Amat, avec lequel il avait déjàtravaillé entre 1998 et 2002. De plus, enconfrontation directe avec un adversaire sur un pasde tir, Poirée réussit souvent à prendre l’ascendantpsychologique.SON MENTAL. – Sa capacité à se transcender dansles moments difficiles constitue sa plus belle marquede fabrique. L’an passé, lors des finales de la Coupedu monde, il s’était « enfermé » dans sa chambrependant trois jours avant l’épreuve du départ enligne qu’il devait impérativement gagner s’il voulaitremporter le classement de la spécialité. Pari réussi !EN SKI. – Sa vitesse de déplacement est l’une desmeilleures du monde. Surtout, le Norvégien n’a jamais cesséde peaufiner sa technique pure afin d’avoir un maximum derendement sur chaque portion de ce parcours olympique, sidiversifié et très spécifique en raison de l’altitude. Sur lesbosses ou plats montants, il utilise désormais le passimultané, plus efficace puisqu’il s’agit d’une superpositiondes phases motrices (bras-jambes) et non pas d’unesuccession comme dans le pas décalé.EN TIR. – Jadis son talon d’Achille qui l’empêchait de viserdes podiums, le tir est aujourd’hui devenu une de ses vraiesforces. Plus adroit, le Norvégien a aussi considérablementamélioré sa vitesse d’exécution. C’est le fruit d’un travaileffectué depuis deux ans avec un entraîneur privé, JoarHimle, son ancien pr<strong>of</strong> quand il était en ski-études.AU DÉPART DE CHAQUE COURSE, une dizaine de candidats peut prétendre au titresuprême. Par leur expérience et leur début de saison tonitruant, les Allemands, RiccoGross (35 ans), Sven Fischer (34 ans) et Michael Greis (29 ans) seront de sérieuxclients. Tout comme les Russes, avec le jeune Tchoudov (23 ans), qui restent toujoursde très adroits tireurs. Enfin, les deux géants Poirée et Björndalen seront confrontés àune concurrence venue de l’intérieur. À vingt-neuf ans, Vincent Defrasne nourrit désormaisles plus grands espoirs. Quant à Frode Andresen (32 ans) ou Halvard Hanevold(36 ans), les Norvégiens, ils constituent peut-être les plus grands dangers pour Björndalen.Entraîneurs :Jean-Pierre Amat, Christian DumontBiathlonRaphael POIRÉE31 ans,né le 9 août 1974 à Rives (Isère).1,74 m ; 72 kg.Skis Rossignol.JO : 2 e (poursuite, 2002) ;3 e (relais, 2002) ;7 e (relais, 1998) ; 9 e (sprint, 2002) ;10 e (individuel, 2002) ;22 e (individuel, 1998).CM : 1 er (individuel, sprint 2004 ;départ en ligne, 2000, 2001, 2002, 2004 ;relais, 2001) ; 2 e (poursuite, 2004, 2001) ;3 e (relais, 2004 ; départ en ligne,2003 et 2005 ; poursuite, 2000, 1998).Coupe du monde : 38 victoires.Classement général : 1 er (2004, 2002,2001, 2000) ; 3 e (2005) ; 4 e (2003) ;5 e (1999, 1998) ; 16 e (1997) ; 17 e (1996).SON SKI. – Cette saison, il a vécu des sortsdivers skis au pied, avec en compétition deschronos allant du 2 e meilleur temps au 54 e …Une chose est sûre, si voilà deux ans encore, ilétait souvent l’égal de Björndalen en vitesse dedéplacement, il n’est plus aujourd’hui qu’un desnombreux animateurs du peloton de tête. Resteà savoir enfin s’il a réglé les quelques soucis dematériel parfois mentionnés cet hiver. Celasemble être le cas.« Ole-Einar Björndalendemeure un très grandchampion et c’estaujourd’hui le plus grandfavori des Jeux. Avec songabarit, léger, il estavantagé avec desconditions en altitudecomme ici à San Sicario.C’est un plus qu’il a surses adversaires. »UN HIVER PERTURBÉ. –Àcause d’une sinusite, il n’apas pu suivre à la lettre sonprogramme de compétitionsen janvier. En 2002, avantson sacre olympique, iln’avait été malade qu’unedemi-journée ! Reste àsavoir aussi si après sesexploits de Salt Lake City etceux des Mondiaux (4 titres)l’an dernier, son statut degrand favori de cettequinzaine olympique debiathlon ne sera pas troplourd à porter.« Raphaël est l’un de mesplus sérieux adversairesdepuis des années, et je suissûr qu’il sera bien préparépour ce rendez-vous. Ce seral’un de mes plus grosadversaires. C’est toujoursun tireur très fortet, si sa forme physiqueest bonne, il seraà coup sûr dans le top 5. »Entraîneurs : Joar Himle, Roger GrubbBiathlonOle-Einar BJÖRND32 ans,né le 27 janvier 1974 à Drammen (NOR).1,79 m ; 66 kg.Skis Madshus.JO : 1 er (sprint, 1998 ; individuel, sprint,poursuite, relais 2002) ; 2 e (relais, 1998) ;7 e (individuel, 1998 ; relais, 1994) ; 28 e(sprint, 1994) ; 36 e (individuel, 1994). En skide fond : 5 e (30 km départ en ligne, 2002).CM : 1 er (sprint, départ en ligne, 2003 ;sprint, poursuite, départ en ligne et relais,2005 ; par équipes, 1998) ; 2 e (poursuite,1998 ; départ en ligne, 2001 ; relais, 1997,2000, 2004).Coupe du monde : 57 victoires.Classement général : 1 er (2003, 2005) ; 2 e(1997, 1999, 2000, 2001, 2004) ; 3 e (1998,2002) ; 4 e (1995) ; 9 e (1996) ; 62 e (1993).AUJOURD’HUI11 heures et 15 heuresCOMBINÉ NORDIQUE : INDIVIDUEL13 heuresBIATHLON : 20 km HOMMES15 heures et 19 heuresSKI FREESTYLE : Bosses FEMMES6 heures et 18 h 10LUGE : monoplace HOMMES19 heuresPATINAGE ARTISTIQUE : COUPLES, programme court(PhotosPierre Lahalle)Depuis que vous lisez cette annonce,84 pages ont été vues sur www.lequipe.fr,ou plutôt 168, enfin maintenant 252, en fait 336…bref, 84 pages vues par seconde,soit 226 135 506 pages vues en janvier 2006.L’Équipe.fr, le sport en continu.Source : Médiamétrie-eStat - CybereStat - Janvier 2006 - Copyright Médiamétrie-eStat - Tous droits réservés.SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 3


JEUX OLYMPIQUES COUPLESPATINAGE ARTISTIQUEUne image à redorerQuatre ans après le scandale de Salt Lake City, le patinage est en quête de rachat.TURIN –de notre envoyée spécialeON NE POUVAIT TROUVER plusbel écrin pour crever l’écran. Àl’heure où les caméras de télévisiondu monde vont rallumer les projecteurssur le patinage, la Palavela,merveilleux palais de verre, est unescène idéalement belle pour queles acteurs de la glace tentent deredorer leur blason olympique,copieusement taché il y a quatreans par « l’Icegate » de Salt LakeCity. Et tout va recommencer cesoir avec la catégorie par laquellele scandale était arrivé, celle descouples, et une seule (quasi) certitude: il n’y aura, après demainsoir, à l’issue du libre, qu’une seulemédaille d’or et non deux (unepremière !), comme en 2002, avecles Russes Berezhnaïa-Sikharulidzequi avaient dû partager ensuite leurtitre olympique, sur décision duCIO, avec les Canadiens Sale-Pelletier. Ces derniers peuvent,aujourd’hui encore, remercier lajuge française Marie-Reine LeGougne d’avoir craqué et avouéqu’elle avait voté pour les Russesà la demande de Didier Gailhaguet,alors président de la fédérationfrançaise.Quatre ans et un nouveau systèmede jugement plus tard, il ne faudraitpourtant pas s’imaginer que tout achangé. Gailhaguet est toujours là,privé d’accréditation pour ces Jeuxde Turin par l’ISU, son ultime punition,mais présent dans les tribunespour garder l’œil sur son protégé,Brian Joubert, meilleure chance demédaille du patinage français.« Joub » veut le titre depuisl’enfance mais la formidable bagarredu récent libre des Championnatsd’Europe à Lyon et sa frustrante troisièmeplace derrière le Russe EvgueniPlushenko et le Suisse StéphaneLambiel l’empêchent aujourd’huid’être considéré comme favori.TURIN. – Ce sontles couples quiinaugurent lesépreuves de patinageaujourd’huià la Palavela.La catégorie parlaquelle le scandaleétait arrivé à SaltLake City en 2002et qui a pousséà la création d’unnouveau systèmede jugement.(Photo Richard Martin)La Russie pourun Grand CheleminéditAvant d’entrer en compétition, mardiprochain, en James Bond séducteur,le beau gosse de Poitiers arriveaujourd’hui à Turin. Et avant son premierentraînement, demain, il a prévud’assister ce soir au programmecourt des couples pour y soutenir sescamarades Marylin Pla et YannickBonheur qui rêvent de frôler letop 10.Un autre couple français aura unebien plus lourde tâche dès vendrediprochain. En danse, Isabelle Delobelet Olivier Schoenfelder succèdent eneffet aux champions olympiques entitre Marina Anissina et GwendalPeizerat. Et même si, peut-être unpeu naïvement, Tanith Belbin, joliepatineuse Canadienne naturaliséeUS in extremis par George Bush etsusceptible de créer une grosse surpriseen compagnie de BenjaminAgosto, remarquait hier « avec lenouveau système de jugement toutest possible », on peut affirmer, sansgrosse chance de se tromper, que laFrance abandonnera son titre olympiquele 20 février, au soir du programmelibre.Avec Plushenko chez les hommes,Tatiana Totmianina et Maxim Marininchez les couples, Irina Slutskaïachez les femmes, Tatiana Navka etRoman Kostomarov en danse, tousmédaillés d’or européen le mois dernier,la Russie peut rêver d’un grandchelem olympique, ce qu’aucun paysn’a réussi jusqu’ici. Mais, là encore,on ose penser que cela n’arriverapas. Parce que nous sommes auxJeuxOlympiques, que la concurrencesera plus relevée, et qu’aucun de cesprétendants n’a encore coursegagnée. Totmianina-Marinin vonten effet devoir composer dès ce soiravec le retour, semble-t-il en bonneforme, des derniers médaillés debronze olympiques et doubles championsdu monde (2002 et 2003), lesChinois Shen Xue et Zhao Hongbo.Même si ce dernier a été victimed’une rupture du tendon d’Achille,On peut toujourss’arranger…Le nouveau système de jugement, mis en place après le scandale de 2002, n’interdit pastotalement la magouille.en août dernier et s’il a réussi sonpremier triple saut le… 28 janvier !Mais ne lui dites surtout pas que celasemble insuffisant pour continuer àcaresser des rêves dorés : « Je viensici pour faire une performance parfaite», affirme le revenant qui, s’ilest vraiment au top, risque de chavirerd’émotion le palais glacé. Histoirede mettre un terme à uneincroyable série.Depuis les tsars Ludmila Belousovaet Oleg Protopopov, qui avaientravi sa première médaille d’orolympique à Innsbruck en 1964, laRussie n’a plus jamais abandonnéle titre en couples. Le pays de Poutinene s’est en revanche jamais imposéchez les femmes mais Irina Slutskaïa,triste médaillée d’argent en 2002, ales moyens de corriger le tir, d’autantqu’elle pense s’être débarrasséede son pire cauchemar : qu’une adolescentene s’empare du titre,comme Tara Lipinski et SarahHughes, les deux Américaines respectivementâgées de quinze etseizeans, lors de leurs surboums olympiquesde 1998 et 2002. La JaponaiseMao Asada, quinze ans, qui ahumilié la Moscovite en décembredernier lors de la finale du Grand Prixn’est pas ici.De trois mois trop jeune pour participerau grand bal des anneaux, ellelaissera tout le monde la regretter.Exceptées peut-être, donc, les deuxvieilles copines qui ont animé la disciplinedepuis près de dix ans.L’Américaine Michelle Kwan ferapartie de la fête et Slutskaïa s’enréjouit. Elles étaient toutes deux surle podium il y a quatre ans, restent enquête du seul or qui manque à leurspalmarès. Mais c’est d’une autreAméricaine, Sasha Cohen, que laRusse devra le plus se méfier au soirdu libre femmes, le 23 février. Enespérant cette fois que le miroirmagique du patinage ne volera pasen éclat.SOPHIE TUTKOVICSTURIN –de notre envoyée spécialeVOUS ALLEZ PEUT-ÊTRE le découvrirce soir devant votre petit écranmais le bon vieux 6.0 n’existe plus,<strong>of</strong>ficiellement, dans les grands Championnatsdepuis un peu plus d’un an.C’est exactement ici, à la Palavela deTurin, à l’occasion des Championnatsd’Europe 2005, que le nouveau systèmede jugement, né à la suite duscandale de Salt Lake City, et expérimentéen compétition depuis 2003,a définitivement remplacé lesfameuses notes et fait taire lescommentateurs qui s’indignaient du« 5.1 S-C-A-N-D-A-L-E-U-X de la jugebritannique ».Honnêtement, quand après le passaged’un patineur on annonce désormaisun score technique et un total artistique,et que l’on classe tout le mondeau cumul des points, c’est moins drôlequ’avant. Même pour les patineursquand ils attendent le résultat dans leKiss and Cry. Franchement, c’est beaucoupplus difficile d’apprécier.Mais ce nouveau système a vraimentôté pas mal de subjectivité dansl’établissement des classements. Pourle totaltechnique, c’est simple, chaqueélément rapporte un certain nombrede points (9 pour un quadruple bouclepiqué, 3 pour une belle pirouette)auquel les juges ajoutent ou retirentjusqu’à 3 points selon le degréd’exécution. La note artistique, elle, encomprend 5, du nombre des composantesidentifiées : la qualité de patinage,les transitions, l’exécution, lachorégraphie et l’interprétation. Ellespeuvent aller de 0 à 10 points, parpaliers de 0,25.L’anonymat relatifdes jugesDouze juges au lieu de neuf auparavantsont à table (voir infographie) et<strong>of</strong>ficiellement personne ne connaîtleur nationalité. Trois juges, sélectionnésde façon aléatoire par un ordinateur,nevoientpas leurs notes prisesencompte et les notes les plus basses etles plus hautes sont systématiquementretirées. Donc, sur douze notes, seulessept comptent vraiment mais personnene peut savoir à l’avance lesquelles.Ce qui devrait en principeconstituer un dispositif antimagouilles,pour supprimer les ententesd’antan, genre « tu places bien monpatineur et je te file un coup de mainpour ton couple… ».Mais, à y regarder de plus près, lespetits arrangements entre amis sontencore possibles – surtout en dansesur glace où les chutes sont assezrares – grâce aux composantes artistiques.Suffisamment tentant pouressayer de favoriser tel ou tel coupleau détriment d’un autre. D’autantque l’anonymat des juges est tout relatif.Certes, le public ne sait plus queljuge a donné quelle note mais, dans lepetit monde du patinage, tout lemonde se connaît et un juge saitexactement identifier, sur les feuillesde résultats, quelles sont les notesqu’il a mises.Le tirage au sort de la nationalité desjuges pour ces Jeux Olympiques a étéréalisé le 15 octobre dernier enAutriche, les fédérations ont, dans lafoulée, désigné leurs édiles. Cela peutlaisser le temps nécessaire pour passerquelques coupsde filà certainsamis…Officiellement, les juges n’ont pas àcôtoyer ni les patineurs ni les entraîneurs.Pourtant, à la finale du GrandPrix, en décembre dernier, à Tokyo, ona pu remarquer d’assez fréquentes discussionsentre Nikolaï Morozov,entraîneur des danseurs ukrainiensGrushina-Goncharov, et quelquesmessieurs en noir qui étaient bel etbien des juges…Philippe Mériguet, juge internationaltrès réputé, plaide, lui, en faveur d’unclassement ATP des juges selon leurniveau de compétence qui permettraitde rompre définitivement tout lienentre un juge et sa fédération. Troisjuges italiens, par exemple, pourraientalors se retrouver derrière la mêmetable alors qu’un seul juge de chaquenationalité est autorisé aujourd’hui.D’ici là, Ottavio Cinquanta, le présidentde l’ISU, qui ne réfute pas totalementla possibilité qu’un scandalecomme celui de Salt Lake puisse sereproduire malgré le nouveau système,n’a plus qu’à croiser les doigts…– S. Tu.Et maintenant qui fait quoi…Avec le nouveau système de jugement, deuxnouvelles fonctions sont apparues : le contrôleurtechnique qui est un juge et deux spécialistes,anciens patineurs. Ce sont eux qui déterminentles valeurs en point de chaque élément.Dans la configuration <strong>of</strong>ficielle ce sont douzejuges qui <strong>of</strong>ficient. Sur les douze notesattribuées, le système informatique n’en gardeque sept. La plus haute, la plus basse et troisnotes au hasard sont retirées.Photo Richard MartinOfficiel ISUSpécialiste techniqueContrôleur techniqueOfficiel ISUSpécialiste techniqueJugesJuge-arbitreOfficiel informatiqueJugesOfficiel informatiqueSpeakersSuperviseur ISUCaméra ** Dès la fin du programme, les juges peuvent revoir chaqueélément à vitesse réelle. Le contrôleur et le spécialiste technique,eux, bénéficient en plus du ralenti et de l’arrêt sur image.Jeux d’arcades« OÙ ES-TU ?– À Turin, dans le centre de presse du Lingotto.– Ah ! Tu es dans l’usine FIAT…– Non, je n’ai pas vu d’usine. C’est le centre depresse… »Qui n’a pas connu le Lingotto du temps de sa splendeurindustrielle se retrouvera sans peine dans ce dialogue desourds, entre confrères tentant d’apprivoiser la géographiedes XX es Jeux Olympiques d’hiver : nous sommes,sans parfois le savoir, les hôtes d’Alien, dans le ventre dumonstre.Allez donc trouver un centre névralgique à ces Jeux deTurin, quand Sestrières et ses crêtes immaculées pointentà 2 heures 30 de navette olympique, ce qui fait de chaquevisiteur curieux de tout voir uncosmonaute sidéré, lancé sansfin dans le temps et dans l’espace.Va donc, provisoirement, pour leLingotto, posé comme un vaisseau très spécial près duvillage olympique de la capitale piémontaise. La FabbricaItaliana di Automobili di Torino, dont on reconnaîtra sanspeine les initiales, est née ici il y a plus d’un siècle, danscette énorme bâtisse quadrangulaire qui, par la richessequ’elle procura à la région autant que par sa forme, héritadu nom de « lingot ».Avant que la production de la FIAT n’émigre vers lecomplexe de Mirafiori, on y assemblait méthodiquementles automobiles du rez-de-chaussée jusqu’au dernierétage. Au final, l’engin était testé sur le toit – où l’on peutvoir encore les restes d’une piste de type Indianapolis,longue de 1,1 km, avec sesdeux virages relevés aux extrémités–, avant de dévaler un colimaçon de béton vers sonfutur utilisateur.Sans l’empire FIAT, même déclinant, il n’est pas sûr queles Jeux démarreraient ici aujourd’hui et, pour rendre àCésar ce qui appartient aux Agnelli, il suffit de visiter lapinacothèque de leur fondation, sur le toit même du Lingotto,pour comprendre leur omnipotence : Canaletto,Poussin, Matisse, Modigliani, Renoir et Picasso y composentun tableau à faire pâlir celui des médailles qui va sedessiner dans les heures à venir.Quittons Alien pour un tour en ville. Avec ses avenuesrectilignes, Turin propose aussi des jeux d’arcades donton ne se lasse pas.Autour de la place Castello, rebaptisée place desMédailles pour les cérémonies à venir, c’est un dédale depassages couverts, de cafés littéraires où l’on croisel’ombre de Dumas, Nietzsche, Puccini ou Cavour. L’unitéde l’Italie s’est faite ici, comme elle se perpétue dansl’élan des Jeux. On aurait même aperçu la silhouetted’Angelo Pardi à la recherche du Bonheur fou qu’est untitre olympique. Angelo, vous voussouvenez, c’est ce hussard tombéd’un toit de Manosque par l’imaginationde Jean Giono, fils d’un cordonnieranarchiste piémontais… Il faut d’ailleursadmettre que, pour les derniers clous à planter dans lechantier olympique, il y a encore ici de l’anarchie dansl’air.Pour terminer cette balade initiatique dans Turin, aprèsavoir admiré le dôme de la Mole, qui inspira le triangleétoilé symbole des Jeux, il faut descendre vers lapiazza Veneto et les rives du Pô. Toute l’histoire sportivede la ville est résumée là, sur ces berges tranquilles.Au loin, sur sa colline, la basilique de Superga, avecson allure de navette spatiale figée dans l’éternité deson compte à rebours, rappelle le crash aérien quianéantit l’équipe du Torino en 1949 ; sur le fleuve,c’est toute la section aviron de la Juve, avec sesjeunes gens en maillot bianconero, qui tire sur le boutde bois.Ceux-là ne pensent pas aux Jeux de Turin, mais peutêtreà ceux de Pékin.BERNARD CHEVALIERLES J.O. SUR RMCFLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTESET AUJOURD’HUI :10H - 18H :INTÉGRALE OLYMPIQUEEN DIRECT DU CLUB FRANCE13H : Raphaël POIRÉE en quête dela première médaille française au biathlon15H : Jason LAMY-CHAPPUIS montera-t-ilsur le podium du combiné nordique ?19H : Sandra LAOURA : retour gagnantsur les bosses ?23 H - 0H :INTÉGRALE OLYMPIQUEEN DIRECT DU CLUB FRANCEAVECCHRONIQUE OLYMPIQUEVotez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19H :Faut-il continuer à décaler de deux ans les JOd’hiver et les JO d’été ?Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.frPAGE 4 SAMEDI 11 FÉVRIER 2006* 0,34 euros/mn


JEUX OLYMPIQUESCOMBINÉ NORDIQUEJason l’héritierAvec deux podiums en Coupe du monde, Lamy-Chappuis (19 ans) s’inscrit commele successeur de Fabrice Guy et Sylvain Guillaume, héros des JO de 1992.■ À partir de 11 heures (saut)À partir de 15 heures (fond)PRAGELATO –de notre envoyée spécialeMI-JANVIER 2006. Dans le busqui ramène l’équipe de France del’étape de Coupe du monde de Valdi Fiemme, en Italie, Xavier Girard,entraîneur intarissable, a actionnésa machine à souvenirs. Quinze ansauparavant, son bonnet enfoncéjusqu’aux yeux, il devenait vicechampiondu monde par équipes(aux côtés de Fabrice Guy et FrancisRepellin) sur la piste où Jason Lamy-Chappuis, dix-neuf ans, vient de terminercinquième. « C’est marrant,lui dit Girard, tu as presque le mêmeâge que ton sport. Jusqu’en 1985,il n’y avait jamais eu d’équipe nationalede combiné nordique en France.J’ai fait partie de la première. J’avaisquinze ans. »Préparés façon commando, les adolescentspris en main par JacquesGaillard et Éric Lazzaroni, pionniersde l’époque, allaient participer auxJeux d’Albertville, en 1992, avec ledestin que l’on sait : deux d’entreeux, Fabrice Guy et Sylvain Guillaume,étaient sacrés champion etvice-champion olympiques ducombiné nordique, une disciplinecurieuse, alliant saut à skis et skide fond, jusqu’alors inconnue enFrance.« Ce serait chouette,une médaillesur mon CV »Jason Lamy-Chappuis avait six ans etil ne garde aucun souvenir del’exploit de ses aînés, jurassienscomme lui. « Je ne m’y suis intéresséque trois ans plus tard, quandj’ai commencé à faire du saut.À l’époque, il y avait une épreuvede Coupe du monde régulièrementorganisée à Chaux-Neuve, à côtéde chez nous et, avec mes copains,j’allais encourager les Français. J’aivu Ludo (Roux, qui sera au départaujourd’hui à Pragelato) monter surle podium, là-bas, en 1998. J’adoraisl’ambiance, le bruit de la foule. Il yHOCKEY SUR GLACEFÉMININCanada et États-UnisàlalutteLE TOURNOI DE HOCKEY sur glace féminin commence aujourd’hui.Et, déjà, tout le monde pense au 20 février, jour de la finale. Parce qu’ily a de grandes chances pour que le Canada et les États-Unis, les deuxmeilleures équipes du monde, s’y trouvent. En 1998 à Nagano,lorsque le hockey sur glace féminin est apparu pour la première foisaux JO, les États-Unis avaient battu le Canada en finale. En 2002, labande à Hayley Wickenheiser, une des toutes meilleures joueuses dumonde, monta cette fois sur la plus haute marche du podium, justeau-dessus des États-Unis.Alors, à qui la belle ? Lors des huit premiers Championnats du mondede la discipline, les filles à la feuille d’érable remportèrent à chaquefois la mise face… aux États-Unis ! Mais, en avril 2005, lors de laneuvième édition, les Américaines ont fait sauter la banque contre leCanada aux tirs au but. « Cette défaite, c’est la meilleure chose quinous est tombée dessus, estime l’attaquante Cassie Campbell. ÀTurin, notre duel face aux États-Unis va être extraordinaire. » – Y. Ri.avait souvent près de 10 000 spectateurs,et je suis sûr que c’est un peu àcause de ces moments-là que j’aimetant sauter quand il y a du publicaujourd’hui. »Repéré à douze ans comme ayant unfort potentiel, Lamy-Chappuis éclôtà une époque oùle combiné français,malgré la médaille de bronze ramenéedes JO de Nagano par l’équipede France (Guy, Guillaume, Roux etBal), n’attire plus vraiment lesfonds fédéraux. « Tout l’argent étaitconservé pour le haut niveau, se souvientNicolas Michaud, responsabledu saut et du combiné français.À l’époque, j’étais coach des juniorset, par chance, des garçons commeJason, mais aussi François Braud etMax Laheurte (tous deux font partiede l’équipe olympique), étaient scolarisésau collège des Rousses, toutprès du pôle de Prémanon, qui est unpeu notre base nationale. Tous lesjours, ils venaient sauter aprèsl’école, avec les plus grands. C’étaitcomme s’ils faisaient partie d’uneSAUT À SKISJandaen plein douteminiéquipe de France, sans que celane coûte un sou. »L’an dernier, les trois garçons,accompagnés de Maxime Boillot,remportaient la médaille d’argent duconcours par équipes des Championnatsdu monde juniors et, cette saison,Lamy-Chappuis est monté àdeux reprises sur des podiums deCoupe du monde (troisième à Ramsauet Harrachov), une performanceque les combinés n’avaient plusréalisé depuis 1998 (Roux, troisièmeà Chaux-Neuve et Guillaume,deuxième à Oslo).Né en 1986 dans le Colorado, d’unpère français et d’une mère américaine,tous deux moniteurs de skialpin au Club Med de Copper Mountain,il est arrivé dans le Jura, avecses parents, en 1990. Il rêvait déjàde voler. « Quand j’étais petit etqu’on partait en avion en vacancesaux États-Unis, j’ai eu plusieurs foisl’occasion d’aller dans le cockpit.J’adorais les turbulences et j’ai toujoursvoulu être pilote de ligne. »En septembre dernier, à tout justedix-neuf ans, il a obtenu son premierLES QUALIFICATIONS du saut débutent ce soir (17 heures) et legrand favori, Jakub Janda, leader de la Coupe du monde et vainqueurex aequo avec Ahonen de la Tournée des Quatre Tremplins, a craquénerveusement mercredi, au moment de prendre l’avion pour Turin. LeTchèque semble miné depuis quelques semaines par les éternellesquerelles qui divisent son entraîneur, le Slovène Vasja Bajc (en placedepuis deux saisons), et les dirigeants du saut à skis tchèque. Bajc, quia toujours été loué par son sauteur (« Il est la clé de ma réussite »), amis en place autour de lui un staff à large majorité slovène et semblecritiqué en permanence par les instances de son sport.Ilyaquelques jours, sasélection a étéremise en cause etil avait menacéde ne pas se rendre aux Jeux Olympiques, avant de changer d’avis.« Il y a en République tchèque des ennemis du saut, a-t-il déclaré. Desgens qui vous font perdre toute motivation. » Hier, lors de l’entraînement,Janda a alterné le bon et le mauvais lors d’une séance dominéepar l’Autrichien Koch et le Japonais Kasai. – D. I.brevet. « J’ai le droit d’être seul dansun petit avion, dans un rayon detrente kilomètres au-dessus del’aéroport d’Annemasse, où jeprends mes leçons. »Aujourd’hui, il suit des cours delicence de maths par correspondanceet, accessoirement, va disputerses premiers Jeux : « Ce seraitchouette, une médaille sur mon CV,non ? » Ses deux entraîneurs, XavierGirard et Julien Eybert-Guillon,jurent d’une même voix : « C’estdifficile de lui trouver un défaut. Il estmodeste, intelligent et talentueux. »« Il est comme nous quand on étaitjeunes ! rigole Girard. Sauf qu’avecsescopains iln’a paslamême cultureque nous. Àvingt ans, on connaissaitpar cœur les dialogues des Bronzés,du Père Noël est une ordure et desTontons flingueurs ; eux, c’est plutôtDjamel Debbouze. Et, quand on évoquaitun adversaire en disant “je luiai mis un sac”, eux parlent d’Ackermann,le double champion dumonde, en hurlant : “Je lui ai moucravesa race au sprint !” »DOMINIQUE ISSARTELCÉRÉMONIE D’OUVERTUREUne bonne mise en boucheRythmée et enthousiaste, la cérémonie d’ouverture a mis sur orbite les XX es JeuxOlympiques d’hiver.TURIN –de notre envoyé spécial« THERE’S FIVE MINUTES togo to the Olympic Games… »« There’s oneminute togo to theOlympic Games… » Ainsis’égrenait le compte à reboursdans le pimpant Stade olympique,ex-Stadio Comunale,rafraîchi par une températurefrisquette sans être sibérienne.Une attente de quatre ans soudainramenée à une poussière detemps pour 35 000 spectateurs,mais aussi pour une planètesport forcément impatiente. Si letraditionnel «Mesdames etmessieurs, bienvenue à la cérémonied’ouverture des XX es JeuxOlympiques d’hiver » a retenti à19 h 57 et si, en tant que présidentde la République italienne,Azeglio Carlo Ciampi a prononcéà 22 h 10 la non moins traditionnellesentence «Je déclareouvert les XX es Jeux Olympiquesd’hiver de Turin », c’est bien sûrla somptueuse « mise à feu » dela vasque qui, à 22 h 35 et justeavant la théâtrale clôture enmusique de Pavarotti, fit entrertout le monde de plain pied dansle grand raout hivernal.L’information circulait depuisl’après-midi : cet insigne honneurrevenait à Stefania Belmondo.Avec dix médailles olympiquesau compteur, un recordnational en la matière, la blondefondeuse a donc raflé la misesous le nez du slalomeur AlbertoTomba, qui se consola en faisantpénétrer la torche dans le stade.Mingeon crispéPour une cérémonie placée sousle signe de la passion, il n’étaitpas incongru de faire la partbelle aux femmes. Témoinencore, un peu plus tôt, l’entréedans l’enceinte du drapeauolympique, accompagné destrompettes de l’Aïda de Verdi etporté par quelques fameusesreprésentantes du monde sportif(les athlètes Nawal el Moutawakelet Maria Mutola), la fondeuseManuela Di Centa) ou« civil » (les actrices SophiaLoren et Susan Sarandon, l’écrivainIsabel Allende).Comme on chauffe une salle deconcert, le défilé des athlètes,accompagné d’une bande-sonjoyeusement rétro (Boney M,Gloria Gaynor, Barry White),avait achevé d’exciter l’assistance,alléchée par quelquestableaux très efficaces (le gestedu sauteur de ski décomposé parquelques centaines de figurants),mais peut-être dubitativedevant d’autres moins convaincants(l’étrange valse des vachesqui représentaient les sept paysalpins, la mise en place desanneaux).Comme à Albertville en 1992,une fillette avait entonnél’hymne national, mais la comparaisonavec les fulgurances deDécouflé s’arrêtait là.Qu’importe, l’entrée en scène ducontingent italien, en dernièreposition dans le protocole etemmené par la resplendissanteCarolina Kostner, remplit doncparfaitement sa mission d’animation.Les Bleus, eux, n’avaientpas eu droit à ce fracas, maisfurent crédités d’une belle percéeà l’applaudimètre d’unpublic tout de blanc vêtu. Pas dequoi décrisper tout à fait lebobeur porte-drapeau BrunoMingeon, l’homme aux cinq JO,mais Karine Ruby et SandrineBailly, entre autres, <strong>of</strong>fraient dessourires épanouis.L’intrusion d’une monoplacepétaradante, flanquée des cinqanneaux et d’un rouge trèsreconnaissable, en a sans doutelaissé quelques-uns circonspectsquant aux valeurs olympiquesqu’elle pouvait véhiculer… Maisc’était avant le discours olympiquedu président du CIO,Jacques Rogge, élevant lesathlètes aurang de« modèles ».Avant que Deborah Compagnonitransmette la flamme à StefaniaBelmondo. Oui, maintenant,place aux athlètes. A euxd’« Imaginer » leurs Jeux,comme le chantait hier soir PeterGabriel sur les célèbres parolesde John Lennon.JEAN-BAPTISTE RENETTURIN. – L’équipede France et sonporte-drapeau,Bruno Mingeon(en bas à gauche),sont en marchevers le rêveolympique.La courseaux médaillesest lancée.(PhotoRichard Martin)PATINAGEDE VITESSE5 000 M HOMMESHedrickadel’appétitC’EST CETAPRÈS-MIDI que l’AméricainChad Hedrickentame un impressionnant marathon. Champion dumonde de ladistance en 2004 et en 2005,le Texan a cinqmédailles dans le viseur à Turin, sur 1 000 m, 1 500 m,5 000 m, 10 000 m et poursuite. Si Hedrick parvenait auniveau de ses ambitions, il égalerait son compatrioteEric Heiden (Lake Placid, en 1980).Hedrick, dont les parents se sont rencontrés en faisantdu patinage de vitesse, devra tout de même se méfierd’une rude concurrence dès aujourd’hui sur le 5 000 m,avec la présence d’un autre Américain, Shani Davis, duNorvégien Eskil Ervik et des Néerlandais Sven Kramer etCarl Verheijen. Le local de l’épreuve, Enrico Fabris, a luidéjà annoncé la couleur : « Je peux l’emporter et unemédaille d’or changerait vraiment ma vie ! » –Y.Ri.PROGRAMMEPATINAGEARTISTIQUECOUPLES■ AUJOURD’HUI : 19 heures, programmecourt.■ LUNDI : 19 heures, programme libre.Palavela (au sud-est de Turin). Patinoire :60 m x 30 m.Tous les couples engagés dans le programmecourt, d’une durée maximale de 2 minutes et50 secondes, disputent le programme libre(4 min 30 s, +/– 10 s). 20 engagés.– JO 2002 : 1. Berezhnaïa-Sikharulidze (RUS)et Sale-Pelletier (CAN) ; 3. Shen Xue-ZhaoHongbo (CHN).– CM 2005 : 1. Totmianina-Marinin (RUS) ;2. Petrova-Tikhonov (RUS) ; 3. Zhang Dan-Zhang Hao (CHN) ; … 13. Pla-Bonheur.– Champions olympiques. – 1908 : Hubler-Burger (ALL). 1920 : L. Jakobsson-W. Jakobsson(FIN). 1924 : Engelmann-Berger (AUT).1928 : A. Brunet-P. Brunet. 1932 : A. Brunet-P.Brunet. 1936 : Herber-Baier (ALL).1948 : Lannoy-Baugnet (BEL). 1952 : R. Falk-P. Falk (RFA). 1956 : Schwarz-Oppelt (AUT).1960 : Wagner-Paul (CAN). 1964 : Belousova-Protopopov (URS). 1968 : Belousova-Protopopov.1972 : Rodnina-Oulanov (URS). 1976 :Rodnina-Zaitsev (URS). 1980 : Rodnina-Zaitsev.1984 : Valova-Vassiliev (URS). 1988 :Gordeieva-Grinkov (URS). 1992 : Mishkutienok-Dmitriev(CEI). 1994 : Gordeieva-Grinkov(RUS). 1998 : Kazakova-Dmitriev (RUS). 2002 :Berezhnaïa-Sikharulidze (RUS) et Sale-Pelletier(CAN).– Médaillés français. – 1924 : 3 e , A. Brunet-P. Brunet ; 1928 : 1 er , A. Brunet-P. Brunet ;1932 : 1 er , A. Brunet-P. Brunet.– Principaux engagés : Totmianina-Marinin, Petrova-Tikhonov, Obertas-Slavnov(RUS) ; Shen Xue-Zhao Hongbo, Zhang Dan-Zhang Hao, Pang Qing-Tong Jian (CHN) ;Savchenko-Szolkowy (ALL).– Français engagés : Pla-Bonheur.– Principaux absents : aucun.– Finale du Grand Prix 2006 : 1. Totmianina-Marinin(RUS) ; 2. Zhang Dan-Zhang Hao(CHN) ; 3. Savchenko-Szolkowy (ALL).– Championnats d’Europe 2006 :1. Totmianina-Marinin (RUS) ; 2. Savchenko-Szolkowy (ALL) ; 3. Petrova-Tikhonov(RUS) ; … 6. Pla-Bonheur.LUGEMonoplace HOMMES■ AUJOURD’HUI : 16 heures, premièremanche ; 18 h 10, deuxième manche.■ DEMAIN : 16 heures, troisième manche ;18 h 10, quatrième manche.Cesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin).L’athlète descend la piste en position allongée,sur le dos. La victoire revient à celui qui obtientle meilleur temps cumulé sur les quatremanches.Altitude : 1 686 m au départ, 1 569 m à l’arrivée.Dénivelée : 117 m. Longueur : 1 435 m.19 virages (11 à gauche, 8 à droite). 36 engagés.– JO 2002 : 1. Zöggeler (ITA) ; 2. Hackl (ALL) ;3. Prock (AUT) ; … 15. Rousseau ; 18. Fricheteau.– CM 2005 : 1. Zöggeler (ITA) ; 2. Hackl(ALL) ; 3. Möller (ALL).– Champions olympiques. – 1964 : Köhler(RDA). 1968 : Schmid (AUT). 1972 : Scheidel(RDA). 1976 : Günther (RDA). 1980 : Glass(RDA). 1984 : Hildgartner (ITA). 1988 : Müller(RDA). 1992 : Hackl (ALL). 1994 : Hackl (ALL).1998 : Hackl (ALL). 2002 : Zöggeler (ITA).– Principaux engagés : Zöggeler, Huber,Rainer (ITA) ; Hackl, Möller, Eichhorn (ALL) ;Kleinheinz (AUT) ; Demtschenko, Kneib(RUS) ; Bensho<strong>of</strong> (USA) ; Rubenis (LET) ; Christie(CAN).– Aucun Français sélectionné.– Principaux absents : aucun.– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Zöggeler, 4 fois ; Demtschenko(RUS), 2 fois ; Heichhorn (ALL) et Kleinheitz(AUT), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (classementfinal) : 1. Zöggeler (ITA), 544 pts ; 2. Möller(ALL), 506 ; 3. Bensho<strong>of</strong> (USA), 498 ; … 36.Girod, 62 ; 46. Fricheteau, 20.PATINAGEDE VITESSE5 000 M HOMMES■ AUJOURD’HUI : 15 h 30.Oval Lingotto (à Turin, dans le quartier duLingotto, à proximité du village olympique ;capacité de 8 463 places).Les courses se disputent en une seule manche,avec deux patineurs par série. Le meilleurchrono de tous les participants l’emporte.Un faux départ par « couple » est autorisé.28 engagés.– JO 2002 : 1. Uytdehaage (HOL) ; 2. Parra(USA) ; 3. Boden (ALL) ; … 24. Kuentz.– CM 2005 : 1. Grodum (NOR) ; 2. Hedrick(USA) ; 3. De Jong (HOL).– Champions olympiques. – 1924 : Thunberg(FIN). 1928 : Ballangrud (NOR). 1932 :Jaffee (USA). 1936 : Ballangrud (NOR). 1948 :Liaklev (NOR). 1952 : Andersen (NOR). 1956 :Shilkov (URS). 1960 : Kosichkin (URS). 1964 :Johannesen (NOR). 1968 : Maier (NOR). 1972 :Schenk (HOL). 1976 : Stensen (NOR). 1980 :Heiden (USA). 1984 : Gustafson (SUE). 1988 :Gustafson (SUE). 1992 : Karlstad (NOR). 1994 :Koss (NOR). 1998 : Romme (HOL). 2002 :Uytdehaage (HOL).– Principaux engagés : Hedrick (USA),Ervik (NOR), Sabris (ITA), Verheijen (HOL),Grodum (NOR), Dankerf (CAN), Kramer (HOL),S. Davis (USA), Boden (ALL), De Jong (HOL).– Aucun Français engagé.– Principaux absents : Uytdehaage (HOL,blessé), Parra (USA).– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde (5 000 m-10 000 m) : Hedrick (USA),2 fois ; Kramer (HOL) et Verheijen (HOL), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (5 000 m-10 000 m, après 4 épreuves) : 1. Hedrick (USA),350 pts ; 2. Verheijen (HOL), 320 ; 3. Ervik(NOR), 270 ; … 38. Loy, 4.LES FRANÇAIS AIS DU JOURHommesCombiné Nicolas BALnordique François BRAUD(individuel)Jason LAMY-CHAPPUISLudovicROUXBiathlon Vincent DEFRASNE(20 km) Simon FOURCADERaphaël lPOIRÉEJulien ROBERTFemmesSki freestyleSandra LAOURA(bosses)CouplesPatinage Marylin PLAartistique Yannick BONHEUR(prog. court)LUGEDuel sur la glaceLE KAISER OU LE MAESTRO ? L’Allemand ou l’Italien ?Hackl ou Zoeggeler ? Si, d’aventure, l’un ou l’autre s’emparait,demain à l’issue de la quatrième descente sur le tube deCesana, de la toison d’or, il hypertrophierait encore salégende déjà obèse.Pensez donc… Depuis Lillehammer, le couple infernal agobé, en luge monoplace, six des neuf médailles mises sur letapis aux Jeux. À gauche, Georg Hackl, trois sceptres olympiquesconsécutifs (1992, 1994 et 1998), assaisonnés d’unepaire de médailles d’argent (1988 et 2002). À droite, ArminZoeggeler, adepte du crescendo, médaille de bronze à Lillehammer,d’argent à Nagano et d’or à Salt Lake City. Entre lesdeux, des miettes…Sauf que cette saison, à presque quarante ans, le corps duSAUT À SKISHS 106 INDIVIDUEL■ AUJOURD’HUI : 18 heures, qualifications.■ DEMAIN : 18 heures, 1 re manche ; 19 h 5,manche finale.Pragelato (86 km à l’ouest de Turin).Les 50 premiers des qualifications (dont les15 premiers de la Coupe du monde, automatiquementqualifiés) disputent la premièremanche. Les 30 meilleurs de la premièremanche sont qualifiés pour la manche finale.Altitude : 1 635 m au départ, 1 528 m à l’arrivée.69 engagés.– JO 2002 : 1. Ammann (SUI) ; 2. Hannawald(ALL) ; 3. Malysz (POL) ; … 22. Dessum.– CM 2005 : 1. Benkovic (SLV) ; 2. Janda(RTC) ; 3. Ahonen (FIN) ; … 26. Chedal ; 27.Lazzaroni.– Champions olympiques. – 1964 : Kankkonen(FIN). 1968 : Raska (TCH). 1972 : Kasaya(JAP). 1976 : Aschenbach (RDA). 1980 :Innauer (AUT). 1984 : Weissflog (RDA). 1988 :Nykänen (FIN). 1992 : Vettori (AUT). 1994 :Bredesen (NOR). 1998 : Soininen (FIN). 2002 :Ammann (SUI).– Principaux engagés : Ahonen, Hautamaeki(FIN) ; Ammann, Küttel (SUI) ; Malysz(POL) ; Morgenstern, Widhoelzl (AUT) ;Romoeren, Ljoekelsoey (NOR) ; Benkovic,Peterka (SLV) ; Kazai, Okabe (JAP) ; Uhrmann,Herr (ALL).– Aucun Français engagé.– Principaux absents : Jussilainen (FIN),Schmitt (ALL), Ingebrigtsen (NOR).– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Janda (RTC), 5 fois ; Ahonen (FIN),Hautamaeki (FIN) et Küttel (SUI), 2 fois ; Bystoel(NOR), K<strong>of</strong>ler (AUT), Kranjec (SLV) et Ljoekelsoey(NOR), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (après17 épreuves) : 1. Janda (RTC), 978 pts ; 2. Ahonen(FIN), 935 ; 3. Küttel (SUI), 689 ; … 59.Lazzaroni, 14.SKI FREESTYLEBOSSES FEMMES● AUJOURD’HUI : 15heures, qualifications ;19 heures, finale.Sauze d’Oulx (82 km à l’ouest de Turin).Qualifications : les 20 premières qualifiéespour la finale. Finale : un passage par concurrente.Les skieuses doivent descendre unepiste bosselée et réaliser deux figures acrobatiquesà partir de tremplins, dans le meilleurtemps possible.Longueur de la piste : de 220 m à 250 m. Inclinaison: de 26° à 30°. 30 engagées.– JO 2002 : 1. Traa (NOR) ; 2. Bahrke (USA) ;3. Satoya (JAP) ; … 8. Laoura.– CM 2005 : 1. Kearney (USA) ; 2. Sudova(TCH) ; 3. Marbler (AUT) ; … 20. Laoura.– Championnes olympiques. – 1992 :Weinbrecht (USA). 1994 : Hattestad (NOR).1998 : Satoya (JAP). 2002 : Traa (NOR).– Principales engagées : Laoura ; Heil,Saint-Pierre (CAN) ; Traa (NOR) ; Roark,Bahrke, Kearney (USA) ; Uemura (JAP) ;N. Sudova (RTC) ; Kjellin (SUE).– Principales absentes : aucune.– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Traa (NOR), 3 fois ; Roark (USA), Heil(CAN), 2 fois ; Kearney (USA), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (après8 épreuves) : 1. Heil (CAN), 549 pts ; 2. Traa(NOR), 453 ; 3. Roark (USA), 416 ; … 16.Laoura, 137.HOCKEY SUR GLACEFEMMES■ AUJOURD’HUI : début du tour préliminaire.■ 17 FÉVRIER :17 h5 et 21 h 5, demi-finales ;pré-matches de classement pour les places5à8.■ 20 FÉVRIER : 16 h 35, match pour la3 e place ; 20 h 35, finale ; matches de classementpour les places 5 à 8.Palasport olympique (tour préliminaire, demifinaleset finale, au sud de Turin, près du districtolympique ; capacité de 12 116 places) etTurin Expositions (tour préliminaire et matchesde classement, sur le corso massimo d’Azeglioà Turin, près du district olympique ;6 165 places).Huit équipes engagées. Les deux premiers dechaque groupe (A et B) du tour préliminairedisputent des demi-finales croisées avant lafinale.– JO 2002 : 1. Canada ; 2. États-Unis ; 3.Suède.– CM 2005 : 1. États-Unis ; 2. Canada ; 3.Suède.– Champions olympiques. – 1998 : Canada.2002 : Canada.– Principaux engagés : Canada, États-Unis, Finlande, Suède.– Principaux absents : aucun.– Pas d’équipe de France.PROGRAMME DU JOUR11 heuresCOMBINÉ NORDIQUE : INDIVIDUEL,saut (HS 106).13 heuresBIATHLON : 20 km HOMMES.HOCKEY SUR GLACE : tournoi FEMMES(tour préliminaire).15 heuresCOMBINÉ NORDIQUE : INDIVIDUEL,fond (15 km).SKI ACROBATIQUE : bosses FEMMES,qualifications.15 h 30PATINAGE DE VITESSE : 5000 mHOMMES.16 heuresLUGE : monoplace HOMMES, premièremanche.18 heuresSAUT À SKIS : HS 106 individuel, qualifications.18 h 10LUGE : monoplace HOMMES, deuxièmemanche.19 heuresSKI ACROBATIQUE : bosses FEMMES,finale.PATINAGE ARTISTIQUE : COUPLES,programme court.BIATHLON20 KM HOMMES■ AUJOURD’HUI : 13 heures.Cesana San Sicario (97 km à l’ouest de Turin).Le 20 km alterne cinq tours de piste de 4 km etquatre séances de cinq tirs : après chaqueboucle, les biathlètes s’arrêtent au stand de tir,dans des positions imposées (successivementcouché-debout-couché-debout), avant deconclure l’épreuve par un dernier tour del’anneau. Chaque cible manquée se traduit parune minute de pénalité. Le vainqueur est celuiqui a réalisé le meilleur temps, pénalitésincluses.Altitude : entre 1 618 m et 1 680 m. Dénivelétotal : 165 m. 89 engagés.– JO 2002 : 1. Björndalen (NOR) ; 2. Luck(ALL) ; 3. Maigourov (RUS) ; … 10. Poirée ;37. Defrasne ; 54. Robert ; 77. Cannard.– CM 2005 : 1. Dostal (RTC) ; 2. Greis (ALL) ;3. Gross (ALL) ; … 8. Poirée ; 11. Defrasne ;15. Cannard ; 25. Robert ; 82. Grebot.– Champions olympiques. – 1960 :Lestander (SUE). 1964 : Melanin (URS). 1968 :Solberg (NOR). 1972 : Solberg (NOR). 1976 :Krugl<strong>of</strong> (URS). 1980 : Alyabyev (URS). 1984 :Angerer (RFA). 1988 : Rötsch (RDA). 1992 :Redkin (CEI). 1996 : Tarasov (RUS). 1998 :Hanevold (NOR). 2002 : O. E. Björndalen(NOR).– Médaillés français : aucun.– Ordre de passage des principauxengagés. – 13 h 0’30’’ : Rostovtsev (RUS).13 h 1’ : Defrasne. 13 h 2’ : Gross (ALL).13 h 4’30’’ : Poirée. 13 h 7’30’’ : Bricis (LET).13 h 8’ : Tchoudov (RUS). 13 h 11’ : Tcherezov(RUS). 13 h 14’ : Tchepikov (RUS). 13 h 19’ :Greis (ALL).13 h20’30’’ :Rösch (ALL). 13h 24’:Andresen (NOR). 13 h 28’30’’ : Björndalen(NOR).13 h29’30’’ :Dostal (RTC). 13 h 31’30’’ :Fischer (ALL). 13 h 32’ : Eckh<strong>of</strong>f (NOR).13 h 37’ : Hanevold (NOR).– Autres Français engagés. –13 h 13’30’’ : Robert. 13 h 21’30’’ :Fourcade.– Principaux absents : Wolf (ALL, nonsélectionné pour cette épreuve) ; Luck (ALL,retraité) ; Maigourov (RUS, retraité).– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde (20 km) : Poirée, 1 fois ; S. Fischer(ALL), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (générale, après14 épreuves) : 1. Poirée, 404 pts ; 2. Rösch(ALL), 376 ; 3. Fischer (ALL), 367 ; 4. Greis(ALL), 329 ; 5. Wolf (ALL), 298 ; 6. Björndalen(NOR), 297 ; ... 9. Defrasne, 266 ;29. Robert, 116 ; 37. Fourcade, 64 ;6. Cannard, 17 ; 63. Grebot, 13.COMBINÉ NORDIQUEINDIVIDUEL■ AUJOURD’HUI : 11 heures, saut (HS 106) ;15 heures, fond (15 km).Pragelato (saut) et Pragelato Plan (fond)(86 km à l’ouest de Turin).Épreuve de saut : deux tentatives sur le tremplinnormal (HS 106). Épreuve de fond : 15 km,départ enpoursuite dans l’ordre du classementdu saut.Altitude : 1 635 m au départ ; 1 528 m à l’arrivée.50 engagés.– JO 2002 : 1. Lajunen (FIN) ; 2. Tallus (FIN) ;3.Gottwald (AUT) ;… 10.Bal ; 17.Arnould ;26. Roux ; 37. Baud.– CM 2005 : 1. Ackermann (ALL) ; 2. Kircheisen(ALL) ; 3. Gottwald (AUT) ; … 13. Bal ; 18.Arnould ; 33. Lamy-Chappuis.– Champions olympiques. – 1924 : Haug(NOR). 1928 : Gröttumsbraten (NOR). 1932 :Gröttumsbraten (NOR). 1936 : Hagen (NOR).1948 : Hasu (FIN). 1952 : Slattvik (NOR). 1956 :Stenersen (NOR). 1960 : Thoma (RFA). 1964 :Knutsen (NOR). 1968 : Keller (RFA). 1972 :Wehling (RDA). 1976 : Wehling (RDA). 1980 :Wehling (RDA). 1984 : Sandberg (NOR). 1988 :Kempf (SUI). 1992 : Guy. 1994 : Lundberg(NOR). 1998 : Vik (NOR).– Médaillés français. – 1992 : 1 er , Guy ; 2 e ,Guillaume.– Principaux engagés : Manninen, Tallus,Koivuranta (FIN) ; Stecher, Gottwald (AUT) ;Ackermann, Kircheisen (ALL) ; Moan (NOR) ;Lamy-Chappuis.– Autres Français engagés : Bal, Braud,Roux.– Principaux absents : aucun.– Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Manninen (FIN), 11 fois ; Gottwald(AUT), Moan (NOR), Stecher (AUT) et Tande(NOR), 1 fois.– Coupe du monde 2006 (après15 épreuves) : 1. Manninen (FIN), 1 264 pts ; 2.Moan (NOR), 605 ; 3. Stecher (AUT), 541 ; 4.Gottwald (AUT), 523 ; 5. Bieler (AUT), 519 ; …10. Lamy-Chappuis, 391 ; 38. Lacroix,68;43. Laheurte, 43 ; 44. Braud, 41 ; 48. Bal,24 ; 55. Arnould, 7;59.Martinez, 5.grand Georg a couiné dangereusement, l’obligeant à passersur le billard pour des ennuis dorsaux. Aux entraînements,l’Allemand, qui répète sans arrêt qu’il n’est qu’un « outsider», n’a jamais sorti une descente propre. Les deux premièresdescentes, aujourd’hui, diront s’il peut prétendre à lagloire. Du coup, les faveurs se portent naturellement surArmin Zoeggeler. Il connaît par cœur la piste de Cesana, il aécrasé la saisonen Coupedu monde (quatre victoires en septétapes),il est chez lui. Si la menacene vient pasde Hackl, ellepourrait alors jaillir des luges de l’Américain Bensho<strong>of</strong>, del’Allemand Möller ou du Russe Demtschenko. Elle ne surgirapas, c’est acquis, d’une luge française, absente ici sur toutela ligne. – F. Be.SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 5


JUDO TOURNOIDEPARISA l’épreuve de BercyLe tournoi de Paris, ce week-end à Bercy, est un premier test pour le nouvel encadrement français.QUELQUE CINQ MOIS après lesMondiaux, en septembre au Caire, letournoi de Paris, ce week-end à Bercy,frappe les trois coups d’une saisonestampillée par les Championnatsd’Europe, en mai à Tampere (enFinlande), et par le Championnat dumonde par équipes (à Bercy encore),un gros trimestre plus loin. À deuxans et demi des prochains JO, àPékin, cette trente-cinquième éditions’apparente à un véritable premierexamen pour les nouvelleséquipes d’entraîneurs qui ont succédé,au lendemain du fructueux (septmédailles dont untitre) périple égyptien,au triumvirat formé par StéphaneTraineau, Yves Delvingt etFrançois Fournier.« Nous n’avons pas fixé d’objectif depodiums (quinze l’an passé), résumeBrigitte Deydier, la directrice techniquenationale, mais ce tournoi deParis revêt une grande importancepour nous. Pour la confiance qu’ilpeut permettre d’emmagasinercomme pour se donner une preuvesupplémentaire que nous sommessur la bonne voie, ajoute celle qui asuccédé le 1 er octobre dernier àFabien Canu. Au-delà des résultats,je serai très vigilante quant au comportementdes garçons, qui se doivent,globalement, de recouvrer unmental de battant. »La bonne voie qui permettrait peutêtre,à terme, d’effacer définitivementdes mémoires le souvenir amerdu marasme (une médaille d’argentpour unique récompense) des JO2004. Un échec cuisant que PatrickRosso, à l’époque « simple » entraîneurnational, aujourd’hui patron dusecteur masculin, ne souhaite plusrevisiter : « On s’est plantés, on a eutrop tendance à gérer, on ne s’estpasmis suffisamment en danger. Àcause de nous, un confort s’est installéchez nos athlètes. Le dossier estclos. L’heure n’est pas aux polémiques,mais aux manches à seretrousser. Le chantier est vaste… »« Esprit commando »Du gros œuvre, donc, qui se traduiranotamment par davantage derigueur et d’échanges avec les clubset les pôles. Et par des stages plusnombreux et une qualité de travailplus soutenue sur les plans tactiqueet technique. « Il faudra attendreenviron un an pour que tout ça porteses fruits, reprend Rosso.Aujourd’hui, nous avons pris le trainen marche et, jusqu’à Pékin, nousserons habités par un esprit commando.» Pour l’heure, concentrésur la tâche qui l’attend, le médailléd’argent aux Championnatsd’Europe 1994 (– 71 kg) envisageson week-end dans les tribunes« afin de se faire une idée large etprécise ducollectif », « avec la curiositéde savoir où se situent les Françaispar rapport aux étrangers » et« sans pression ».Tout comme Christophe Brunet,l’ancien boss du pôle de Brétignysur-Orge,devenu celui de l’équipede France femmes. « Zéro angoisse,entame celui que tout le monde surnommeChichi. J’ai hâte d’y être.Quand bien même ça ne rigoleraitpas à Bercy, je suis convaincu par ceque je propose aux filles, certain quece que nous mettons en place vapayer. On avance, on communique,c’est super riche. L’objectif, c’est2008, la Chine. Jesais que jedégageraisi l’on revient bredouilles delà-bas, mais je suis sûr de mon fait.Avec Cathy (Fleury), Christophe(Massina) et les autres, noussommes à l’écoute, on observe et onse donne. On travaille avec tout lemonde et non plus, comme par lepassé, avec un groupe resserré. Onbénéficie de tout ce qu’avait faitYves (Delvingt) et on y a associé certainesde nos conceptions en lamatière. » Telle la pratique assiduede randoris (combats d’entraînement)légers, plus souples, où l’ontente, où l’on ouvre, où l’on répèteses gammes sans crainte de tombersous le regard des autres. «Desséances qui n’empêchent pas lespériodes de maboule où les filles serentrent dedans. On a besoin de toutça. L’important, c’est de doser,estime Brunet, Je m’en suis longuementexpliqué avec celles dont jem’occupe. Le message est passé. Jetraverse, comme tout le monde, desmoments de doute, mais je sais que,pour viser la performance, il n’y a pasque la baston. »La baston. Comme celle, parexemple, qui attend, demain, StéphaneTraineau (– 100 kg), l’exdirecteurdu haut niveau qui a signéson retour (après cinq ans deretraite) en tant que compétiteurpour le titre national, mi-janvier àAmiens. À trente-neuf ans. Avec lekimono de l’équipe de France sur lesépaules. Et l’un de ses anciensadjoints en guise de coach ?OLLIVIER BIENFAIT■ LA BANDE ROUGE DU TAPIS SUPPRIMÉE. – À l’occasion du tournoi deParis, l’Union européenne de judo (UEJ) a décidé, à titre expérimental, de supprimerla bande rouge qui entoure la surface de compétition afin de favoriser larecherche du ippon plutôt que la confrontation basée sur les aspects tactiques,telle la pénalité infligée à un combattant resté cinq secondes dans cette zone.«Biendansmatête»LUCIE DÉCOSSE,championnedumondeen–63kgen septembre, fait son retour à la compétition.« DANS QUEL ÉTAT d’espritabordez-vous ce Tournoi deParis ?– Sans pression particulière, maisavec joie et appétit. Reprendredevant son public, c’est plutôtagréable.– Vous n’avez pas été trop sollicitéeaprès les Mondiaux ?– Non. J’ai simplement bien vécutout ce qu’il me fallait vivre. Je suispartie en Guyane (d’où est originairesa mère), j’ai pr<strong>of</strong>ité, je suis montéeassez haut en poids avant de meplonger à nouveau dans l’entraînementet de retrouver ma forme. Sansproblème. Je suis bien dans ma tête.– À Bercy, vous porterez ledossard rouge de championneDepuis son titre mondial,au Caire en septembre,LucieDécosseadûs’habituer à un nouvelencadrement. Elle assureque la transition a été bienfaite. À confirmeraujourd’hui poursa première sortieinternationale.(Photo Didier Fèvre)PROGRAMME9 HEURES (DÉBUT DES PHASESFINALES À 15 HEURES), PALAISOMNISPORTS DE PARIS-BERCY.AUJOURD’HUI. –HOMMES :– 60kg:Soyer, J. Cadoux-Duc, Leroy, Dragin.–66kg:Besnard, Ould Saïd, Darbelet,Bouheraoua. –73kg:D. Euranie, Fort,Fritsch, Fernandes. FEMMES. –48kg:Marie, L. Payet, Bensemain, Jossinet.–52kg:Delsalle,Richard, Daoud, Plaisant.–57 kg : A. Euranie, Harel,Ribout, Loko. –63kg:Décosse, Toucanne,Korval, Faure.DEMAIN. – HOMMES. –81kg:Roux,Wolska, Zahirovic, Belliard. –90kg:Khaldoun, Dafreville, Demontfaucon,Stiegelmann. –100 kg : Traineau,Bournisien, Fabre, Maret. + 100 kg :Robin, Pin, Bonvoisin, Ciaravino.FEMMES. –70kg:Emane, Morlot, LeBris, Poli. –78kg:Lebrun, S. Possamaï,Louette, Mentouopou. + 78kg:Mondière, Ramanich, Waldet, Mathe.du monde. Comment l’appréhendez-vous?– Je ne sais pas. C’est une situationque je n’ai jamais connue auparavant.Franchement, je n’y pense pas.J’ai juste envie de prouver à mesadversaires, sur le tapis de Bercy,que c’est encore moi la numéro 1.– L’encadrement a changédepuis les Mondiaux. Commentl’avez-vous vécu ?– J’ai eu quelques craintes, et puisj’ai vite été rassurée. La confiances’est instaurée. Je ne saurais tropl’expliquer, mais les rapportshumains et les méthodes de travailont changé. Je ne dirais pas que c’estmieux qu’avant, mais c’est différent…» – O. B.ESCRIMECOUPE DU MONDE – ÉPÉE HOMMESLesfrèresJeanneten reconquêteContrariés par des pépins physiques, Fabriceet Jérôme Jeannet espèrent voir leur saisondécoller aujourd’hui à Doha.APPRIVOISER la douleur et lancerenfinlasaison. Telest le vœu des frèresJeannet, qui attaquent ce matin, àDoha (Qatar) leur deuxième tournoi del’année. Depuis quelques semaines,Fabrice et Jérôme sont en effetennuyés par deux blessures épineusesqui contrarient leurs ambitions.Victime d’une entorse à l’index de lamain droite, le doigt qui travaille leplus sur la poignée de son épée,Fabrice pensait être sur la voie de lapleine guérison lorsqu’il fut denouveau touché à la main, il y a quinzejours, au Grand Prix de Koweït City,dans l’épreuve par équipes. La veille,en individuel, le vice-champion dumonde avait pourtant fait une rentréehonorable, éliminé en huitièmes definale. « Cette rechute m’a fait perdreunpeudetemps dansmonprogrammede reprise, admet le Martiniquais.Résultat, la semaine passée, je n’ai faitque dutravail de jambes. Maislà, ça vamieux. Je peux tenir l’épée, même si çame tire encore un peu. » Lundi dernier,leMartiniquais apris sapremièreleçonavec Stéphane Riboud, son maîtred’armes, avant d’attaquer le lendemainle travail d’assauts avecadversaires. « Fabrice va bien mieux,confirme Riboud. On a travaillé lesmouvements sans exagérer. À moinsd’un coup violent sur son doigt, il nedevrait pas avoir trop de gêne pourtirer. »Ce ne sera sûrement pas le cas de sonfrère aîné, Jérôme. Ce dernier traîneune vilaine tendinite à l’épaule droitedepuis le début de l’année, qui l’asérieusement handicapé à Koweït Cityoù il fut éliminé dès les trentedeuxièmesde finale. « Je n’avais pasles moyens physiques pour bien tirer,car j’étais gêné sur beaucoup degestes, notamment tous ceux avec del’amplitude, décrypte Jérôme. Certes,aujourd’hui, je ne suis pas totalementrétabli, mais je suis en nette améliorationet je me sens vraiment bien physiquement.»Un podiumen ligne de mireDepuis quatre semaines, le championdu monde par équipes n’a certes pastouché la moindre épée, mais il a suiviun gros travail de fond : des exercicesde jambes et de déplacements prochesde l’assaut. Surtout, il s’est ménagé encette fin de semaine, le repos étant lemeilleur remède pour son mal. « C’estsûr, ce serait mieux que je ne participepas à ce Grand Prix, mais il n’y a quecinq compétitions sélectives pour leMondial (29 septembre - 7 octobre àTurin). Comme une épreuve (à KoweïtCity)s’est déjà déroulée, que lesautresFrançais y ont fait de bonnes performances(Robeiri a fini 2 e , Grumier 3 e ,Boisse 5 e …), je ne peux pas louper laseconde. Car un bon résultat me permettraitd’envisager plus tranquillementla suite de la saison. »Sans grands repères, en phase dereprise, que peuvent espérer les deuxfrangins Jeannet ? «Un podium»,répondent-ils de concert. Mêmepronostic pour Riboud qui a cependantprévu de les laisser au repos pourl’épreuve par équipes de demain. Celalui permettra de faire tournerl’effectif...JÉRÔME CAZADIEUPROGRAMMEAUJOURD’HUI. – Tableau d’élimination directe à partir de 9 heures (7 heures,heure française) ; finale 18 heures (16 heures). DEMAIN. – Coupe du monde paréquipes à partir de 9 heures - 7 heures) ; finale à 18 heures (16 heures). Françaisengagés : F. et J. Jeannet, Boisse, Robeiri, Grumier, Lucenay, Lapierre.■ SANS-FAUTE POUR GUYART. – Bonne journée pour Brice Guyart, qui aremporté hier ses six matches de poule à l’occasion de la première journée dutournoi de Coupe du monde de Venise. Le champion olympique du fleurets’est ainsi qualifié directement pour les trente-deuxièmes de finale.AUJOURD’HUI : tableau d’élimination directe à partir de 9 heures ; finale à16 h 30. Français engagés : Guyart, Beaudan, Le Pechoux, Sintès, Attely,Coutant, Ferrari, Joubert, Le Cabellec, Koenig, Marcilloux, Pitta.■ FRANCE-ITALIE. – En marge des tournois internationaux, les meilleurssabreurs français disputent aujourd’hui à 20 heures, au gymnase Erade àKoenigsh<strong>of</strong>en, près de Strasbourg, un match de gala contre l’équipe d’Italie.Le vice-champion du monde 2001 et 2002, Julien Pillet, tentera de confirmersa récente victoire en Coupe du monde à Tunis.du 1 er au 28 févrierRENAULT AVANCE, PROFITEZ-EN.S11 * Nouvelle Génération.2100€ d’économie *sur l’achat d’un Scénic 1.5 dCi 105Consommation extra-urbaine : 4,7 l/100 km. Emissions CO2 : 138 g/km.Date du test : septembre 2003www.euroncap.com*Scénic 1.5 dCi 105 au prix de 1.6 16v, tarif n° 2167 au 19/12/05. 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FOOTBALL COUPED’AFRIQUEDESNATIONS(finale)ÉGYPTE - CÔTE D’IVOIRE : 0-0 a.p. (4-2 aux t.a.b.)LesPharaonsroisd’AfriqueLes Égyptiens ont remporté leur cinquième CAN au terme d’une séance de tirs au but cette fois-ci fatale à Didier Drogba.Les Pharaons d’Égypteont fini par gagnerla vingt-cinquièmeédition de la Couped’Afrique des nationsface à une Côte d’Ivoirequi ne sut pas toujoursgérer, notamment durantla première heure de jeu,la pression de ce grandévénement. Convaincanttout au longde ce tournoi malgréune blessure tenace,Didier Drogbaa manqué son tir au but,comme le NiçoisBaky Koné.LE CAIRE –de notre envoyé spécialSUR LE TOIT DE L’AFRIQUE,là-haut, tout près des étoiles, lesPharaons sont désormais seuls. Seulsà avoir remporté cinq fois cetteCoupe d’Afrique des Nations aprèsles éditions de 1957, 1959, 1986 et1998. Ce nouveau record, les Égyptiensle méritent tant ils ont dominécette épreuve. Hier soir, la Côted’Ivoire de Didier Drogba a paru tropempruntée, trop résignée, notammentdans la première heure de jeu,pour espérer vraiment inverser unetendance qui s’annonçait défavorabledepuis le début de la journée.Dès les premières heures de la matinée,tout un peuple, représenté parquatre-vingt mille privilégiés, tournaiteneffet ses pensées versce stadedélirant qui affichait complet cinqheures avant le coup d’envoi et dontles portes furent immédiatement ferméesafin d’éviter les incidents. Plusd’un million et demi de demandes deplaces avaient été adressées auxorganisateurs pour cette finale historique.Quels arguments les Éléphants pouvaient-ilsfranchement mettre enavant pour arrêter la marche triomphantede cette équipe égyptiennequi n’a jamais été menée au scoretout au long de ce tournoi ?Dès les premières minutes de jeu, onsut à quel point l’exercice allait s’avérerpérilleux pour cette formationivoirienne qui ne parvenait pas àtrouver ses marques ni à ajuster sespasses. Crispés, les Éléphants subissaientet donnaient surtout l’impressionde tourner en rond. Malgrél’avantage psychologique qu’ils prirentsur leurs adversaires, lesPharaons ne parvenaient cependantpas à concrétiser leurs nombreusesoccasions.Baky Konéà la hauteurAgressifs, volontaires, les partenairesde l’irrésistible Ahmed Hassanmarquaient leur territoire. Un tir deZaki (6 e ), un coup franc d’El Sakka auras du poteau (12 e ) et une bellereprise du gauche d’Abo Treka (35 e )laissaient augurer de la suite des événements.À la demi-heure de jeu, lesÉgyptiens perdaient même leurdéfenseur central, touché derrièreune cuisse, mais demeuraientconcentrés. Il fallait attendre laseconde mi-temps pour assister enfinà une réaction des Ivoiriens.Didier Drogba se rappelait alors aubon souvenir des Égyptiens, mais sontir croisé à ras de terre frôlait lepoteau (64 e ). L’attaquant de Chelsearatait ensuite la plus belle occasionde la rencontre en expédiant troismètres trop haut, alors qu’il se trouvaitseul au second poteau, un bonballon adressé par Arouna Koné(77 e ). Dans la foulée, les Pharaonsmarquaient grâce à Zaki, mais le butétait logiquement refusé pour unhors jeu de Shawki sur le gardienTizié, bloqué à terre (84 e ). Dans la tribunede presse, Mido le banni se prenaitalors la tête entre les mains.La prolongation pouvait débuter.Entré en jeu, Baki Koné donnait letournis à la défense égyptienne. Queldommage pour les Ivoiriens que leurentraîneur n’ait pas cru bon de comptersur lui un peu plus tôt. La réussitede l’attaquant de poche revigoraitses partenaires. La Côte d’Ivoire prenaitle match à son compte lorsquel’arbitre tunisien de la rencontreaccordait un penalty inexistant àl’Égypte, après une action où Kouassiet Barakat avaient levé le pied aussihaut l’un que l’autre. Drogba se mitmême à genou pour supplierl’homme en noir. Rien n’y fit. AhmedHassan, le spécialiste des hautesœuvres, s’avança sûr de lui et expédiale ballon… sur le poteau de Tizié(96 e ). La justice divine, très certainement…Le jeu devenait ensuite deplus en plus tendu. Épuisés, lesjoueurs attendaient la série de tirs aubut pour se départager, ce même siBaky Koné obligeait l’irréprochablegardien égyptien El-Hadary à unebelle parade (101 e ).Lorsqu’il fut question de la série detirs au but, pas un Ivoirien, joueur ousupporter, ne douta de l’issue decette séance particulière. Leur premièreCAN, les Éléphants la remportèrent11 tirs au but à 10 en 1992, auSénégal, face au Ghana. Quatorzeans plus tard, les Ivoiriens purentfaire apprécier leur maîtrise de cetexercice particulier en éliminant leCameroun en quart de finale par12 tirs au but à 11 ! Alors quandDrogba, qui avait inscrit le premier etle dernier face aux Lions Indomptables,s’avança le premier, laconfiance pouvait régner. Mais lemeilleur joueur de son équipe,comme le Camerounais Eto’oquelques jours plus tôt, rata safrappe. Tout comme Baky Koné. Sousles yeux de leur président Hosni Moubarakprotégé par une vitre antiballeset toute une armée de gardesdu corps, les Égyptiens pouvaientexulter et évacuer le trop-plein depassion pour ce ballon rond qui dorten chacun d’eux. Les Pharaons redevenaientpour deux ans les dieux ducontinent.JEAN-PHILIPPE COINTOT■ MIDO N’A PAS JOUÉ. – Le deal conclu jeudi a été respecté. Réintégré au seindugroupe égyptien quelques heures avant la finale(lire notreédition d’hier),Midon’a pas participé au match face à la Côte d’Ivoire. Présent avec ses coéquipiersavant et après la rencontre, l’ancien Marseillais a regardé jouer ces derniers de latribune de presse, jusqu’à la séance de tirs au but. Le buteur des Pharaons, quiavait agressé verbalement son sélectionneur lors de la demi-finale, a alors rejointses partenaires devant le banc de touche. Sa fédération l’a décidé ainsi : ce succèségyptien est aussi le sien. Dès la victoire acquise, il alla même féliciter Hasan Shehataavant de participer à la fête sur la pelouse. Acclamé par ce public qui lui avaitordonné de respecter les choix de son coach trois jours auparavant, fou de joiemais désolé pour Didier Drogba, son ami de l’OM, qu’il alla aussitôt embrasser.– S. Ta.Le tableau finalQuarts de finale Demi-finales Finale(vendredi 3 et samedi 4 février) (mardi 7 février)(hier)Au Caire, stade International :ÉGYPTE 4RD Congo 1À Alexandrie, stade H. El-Hedood :Guinée 2SÉNÉGAL 3Au Caire, stade de l’Académie militaire :Cameroun 1 11-12CÔTE D’IVOIRE 1 aux t.a.b.À Port-Saïd :NIGERIATunisieEl-Hadary9Abdel Wahab6,5El-Sakka6,5Saïd7,5Gomaanon notéBarakat61 6-51 aux t.a.b.Abo Treka6,5Ahmed Hassancap., 7,5Shawki6Au Caire, stade International :ÉGYPTE 2SénégalÀ Alexandrie, stade H. El-Hedood :CÔTE D’IVOIRE 1NigeriaMoteb4,5Zaki6A. Koné6Drogbacap., 5Faé5,510Akalé5,5Zokora6,5ÉGYPTE0 4-20 aux t.a.bCôte d’Ivoire3 e place(jeudi 9 février)Au Caire,stade de l’Académie militaire :Sénégal - Nigeria, 0-1Y. Touré5,5Au Caire, stade International :ÉGYPTE - CÔTE D’IVOIRE : 0-0, 4-2 aux t.a.b.★★★★✩✩Temps frais. Pelouse en mauvais état. 74 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Daami (TUN).Éboué6Kouassi7K. Touré7Boka6Tizié7Remplacements. –22 e : Gomaa par FATHY(note : 6) ; 82 e : Moteb par M. HASSAN ;114 e : Saïd par ALI.Non utilisés : A.W. El-Sayed (g.), AbdelMonsef (g.), A. El-Sayed, Eno-Moetaz, AbdelMalek, Sabry, Hossam Hassan, T. El-Sayed.Entraîneur : H. Chehata.Remplacements. –61 e : Akalé par KALOU ;91 e : A. Koné par B. KONÉ.Non utilisés : Copa Barry (g.), Gnanhouan(g.), Demel, C. Domoraud, Zoro,Romaric, Tiéné, Yapi, Meïté, Aruna.Entraîneur : H. Michel.LES TIRS AU BUTTirs au but réussis. – ÉGYPTE : Ahmed Hassan, Abdel Wahab, Zaki, Abo Treka ; CÔTE D’IVOIRE :K. Touré, Éboué.Tirs au but manqués.– ÉGYPTE : Ali ; CÔTE D’IVOIRE : Drogba, B. Koné.LES CARTONS7 AVERTISSEMENTS. – Égypte : Ahmed Hassan (57 e ), El-Sakka (76 e ) ; Côte d’Ivoire : Akalé (3 e ),Kouassi (44 e ), Eboué (54 e ), Drogba (96 e ), Tizié (120 e ).BUTEURS1. Eto’o (*)(Cameroun) ; AhmedHassan(Égypte) ;Feindouno(Guinée),Santos(Tunisie),4buts; 5. Flavio Amado (Angola) ; Drogba (Côte d’Ivoire) ; Moteb (Égypte), 3 buts ; 8.Meyong (Cameroun) ; Abo Treka (Égypte) ; O. Bangoura, K. Diawara (Guinée) ; Martins(Nigeria) ; H. Camara, Niang (Sénégal), 2buts; 15. Maurito (Angola) ; Geremi (Cameroun); A. Koné, B. Koné, Y. Touré (Côte d’Ivoire) ; Hossam Hassan, Mido, Zaki (Égypte) ;Adamu, Amoah (Ghana) ; S. Bangoura (Guinée) ; Lua-Lua, Mputu (RD Congo) ; Kames(Libye) ; Lawal, Obi Mikel, Obinna, Obodo, Taiwo (Nigeria) ; Is. Ba, Bouba Diop, So.Camara (Sénégal) ; Chérif Touré, Kader (Togo) ; Benachour, Bouazizi, Haggui (Tunisie) ;Chamanga, C. Katongo, Tana (Zambie) ; Benjani, Chimedza (Zimbabwe), 1but.Ont marqué contre leur camp : Kalemba (*) (RD Congo, pour le Cameroun) ; El-Sakka(Égypte, pour la RD Congo), 1but.(*) Pour la CAF, Eto’o totalise cinq buts, car elle lui accorde le but marqué contre laRD Congo. Mais le ballon avait percuté le poteau avant d’entrer grâce à la tête dugardien. Le tir n’était donc pas cadré, ce qui selon les critères de L’Équipe, donneun c.s.c.LE CAIRE. – Ahmed Hassan, Hassan Mostafa, Mohamed Shawki, Abdel Saher el-Sakka et Abdel Halim Ali peuvent laisser éclater leur bonheur : Mohamed Abo Treka vientd’inscrire le tir au but vainqueur. Et, comme la Tunisie il y a deux ans, l’Égypte emporte la CAN qu’elle organisait.(Photo Jean-Marc Pochat)El-Hadary était indomptableLES JOUEURS. – Le portier égyptien a réalisé une finale époustouflante.ÉGYPTEEL-HADARY (9) : alors qu’il avait donné dessignes de faiblesses en quart de finale, le gardienégyptien a été parfait dans les arrêts et sursa ligne. Il a effectué un arrêt immense en prolongation(101 e ) et a repoussé deuxtirs auxbut.GOMAA (non noté) : touché à la cuissegauche, il a vite cédé sa place à AhmedFATHY(22 e ) (note:6), qui prit Aruna Koné aumarquage. Très bon jusqu’à la pause, un peumoins par la suite.SAÏD (7,5) : un grand match dans une positionde libero où il a senti tous les coups. Remplacépar ALI (114 e ), qui n’a pas cadré son tir au but.EL-SAKKA (6,5) : si Drogba fut présent parmoments, il a gagné son duel avec le buteurLes AffairesduCielMontréal 430 €San Francisco 510 €Dubai 520 €Johannesburg 579€www.klm.frivoirien.BARAKAT (6) : un peu moins actif que d’habitude.Mais il a provoqué le penalty manqué(95 e ) et fut très sûr défensivement.A. HASSAN (7,5) : impressionnant à la récupération,incisifen position <strong>of</strong>fensive. Une prestationde très haut niveau malgré son penaltymanqué (95 e ). Il a inscrit, ensuite, son tir au but.SHAWKI (6) : moins spectaculaire, mais précieuxdevant la défense.ABDEL-WAHAB (6,5) : pas de soucis derrièreet une sacrée qualité de centre. Il a marqué sontir au but.ABO TREKA (6,5) : quelques passes manquéesen raison de ses prises de risque. Mais lesautres auraient souvent pu être décisives. Il aShanghai 591 €Jakarta 762 €Lima 804 €etc.Achetez jusqu’au 15/02/06.Partez entre le 31/01/06 et le 31/03/06.0 890 710 7100.15€/minPrix T.T.C. A/R au 19/01/06,au départ de Paris via Amsterdam,hors frais de service, soumis à conditions.HOSSAM HASSAN, l’attaquant égyptien qui a décroché satroisième CAN hier, évoque l’intensité de la séance de tirs au but.« Ma vie s’est arrêtée »LE CAIRE –de notre envoyé spécialmarqué son tir au but, le dernier.MOTEB (4,5) : trop discret.ZAKI (6) : une première période très faible.Mais il fut excellent par la suite, tout en percussion.Il a marqué son tir au but.CÔTE D’IVOIRETIZIE (7) : même s’il n’a pu capter le tir de Zakiqui a entraîné le but refusé, il a rassuré ses partenaires.ÉBOUÉ (6) : le Gunner effectua d’abord un travaildéfensif solide. Il prit ensuite un peu plus derisques grâce à sa technique et sa vitesse. Faillitmême marquer en prolongation. A réussi son tirau but.KOLO TOURÉ (7) : il fut impérial dans leC’EST UNE IMMENSE clameur quis’élève dans le ciel. 80 000 personnesqui hurlent leur bonheur etcélèbrent des Pharaons exaltés. LeStade international du Caire est unearène infernale. La fête qui avaitdébuté trois heures et demie avant lematch est totale. Sur la pelouse, lestraditionnelles scènes de joiecontrastent avec la détresse ivoirienne.Les joueurs égyptiens viennentde recevoir la coupe d’Afriquedes nations des mains du présidentMoubarak. La presse a été invitée àse mêler à cet instant de folie. Lesjoueurs sont assaillis par les micros,mais s’échappent, dans un premiertemps, afin de rejoindre le carré quileur est réservé. Tous ensemble, ilss’agenouillent et embrassent le solbéni. Deux décennies après avoirremporté la première de ses troisCAN, Hossam Hassan, quarante ansdans six mois, règne au milieu des" gamins ". Le bonheur qu’il ressentsemble toujours aussi intense, violent: « Ma vie s’est arrêtée aumoment des tirs aux buts, raconte-til.Elle reprend maintenant. » Impossible,pour lui, d’établir une hiérarchiedans ses succès. Le suspense n’asemble-t-il jamais altéré la confiancede ses coéquipiers : « Je n’ai pas eupeur une seule fois, raconte WaelGomaa. Même quand Ahmed (Hassan)amanquélepenalty dansla prolongation.Moi, j’ai toujours penséqu’on allait gagner. » Depuis ledébut du tournoi, ajoute-t-il, avantde s’éclipser. Un peu plus loin, AbdelWahab, le latéral gauche, confirme :« On était convaincus qu’on pouvaity arriver. Si nous n’avions pas gagnéaujourd’hui, cela aurait été terribledomaine aérien et remporta la plupart de sesduels. A réussi son tir au but.KOUASSI (7) : comme son compère de ladéfense, Kouassi fut parfait dans le combat. Unjeu de tête dévastateur.BOKA (6) : le Strasbourgeois se concentra surson boulot défensif et sut être souvent présent.A progressé au fil du tournoi.ZOKORA (6,5) : en première période, il fut l’undes rares milieux à récupérer la balle. De bonsjaillissements.FAÉ (5,5) : indiscutablement du jus mais il eutpas mal de difficulté à conclure ses actions.YAYA TOURÉ (5,5) : très intéressant dans saconduite du jeu, dans ses passes, il eut un peuplus de mal dans son replacement défensif.pour ce public. Cette finale représentaittant de choses pour tous cesgens. » Lui aussi affirme qu’il n’ajamais douté, même au moment destirs aux buts : « J’étais confiant, gonflé.On n’avait pas le droit de perdre,même si la Côte d’Ivoire a vraimentune bonne équipe. Je suis persuadéqu’elle fera une grosse Coupe dumonde. » Plus loin, Mido ne sesépare plus de ce sourire lumineux.Le banni participe à la fête, la Coupeentre les mains. Pas de fausse notedans cette soirée. Lorsqu’il manquason penalty durant la prolongationavant d’inscrire son tir au but,Ahmed Hassan, si brillant depuis ledébut du tournoi, pensait déjà à cepublic qui a tant pesé tout au long dela compétition : « Tout le mondeétait triste. Mais on ne pouvait paslaisser tomber tous ces gens. »– S. Ta.Remplacé par Baky KONÉ (91 e ), véritable poisonmais qui a raté son tir au but.AKALÉ (5,5) : pas toujours parfaitement placéà la récupération sur son côté gauche, il eut unimpact intéressant devant en se recentrant.Remplacé par KALOU (61 e , 4,5), peu en vue.AROUNA KONE(6) :sa puissance physique fitdes merveilles mais il ne fut pas toujours servidans les meilleures conditions.DROGBA (5):s’il travailla beaucoup devant,sison jeu de tête fut intéressant, il manqua uneoccasion en or (70 e ) et fut souvent pris par sesgardes du corps. A raté son tir au but.HERVÉ PENOTet SÉBASTIEN TARRAGOLes Ivoiriens prennent dateLE CAIRE –de notre envoyé spécialBAKY KONÉ est inconsolable. LeNiçois a manqué son tir au but, ildéambule en zombie sur la pelouse.Didier Drogba, son capitaine, sonleader, l’enserre, le réconforte uneultime fois. La fureur ambiante luisemble en cet instant si étrangère, silointaine. Manu Eboué promène cemême faciès défait, il retient quasimentses larmes, longtemps après lafin de la rencontre. Emerse Faé estlui beaucoup plus remonté. À fleurde peau. Il en veut à l’arbitre, àl’organisation : le Nantais digèremal le déroulement de sa soirée etdégaine. Sans l’intervention d’HenriMichel, son sélectionneur, il auraitd’ailleurs filé directement au vestiairesans récupérer sa médaille.« C’est dommage de voir ça. C’estdésolant. On a fait une bonne CANet on va tirer des enseignements decette défaite. Mais il y a eu d’autresproblèmes. »PALMARÈS1957:ÉGYPTE-Éthiopie .......................................................................................... 4-01959:ÉGYPTE-Soudan ............................................................................................ 2-11962:ÉTHIOPIE-Égypte .................................................................................... 4-2 a.p.1963:GHANA-Soudan ............................................................................................ 3-01965:GHANA-Tunisie ...................................................................................... 3-2 a.p.1968:CONGO-KINSHASA(actuelleRDC)-Ghana ................................................... 1-01970:SOUDAN-Ghana ........................................................................................... 1-01972:CONGO- Mali ................................................................................................ 3-21974:ZAÏRE(actuelleRDC) - Zambie ......................... 2-2a.p.,puis 2-0(finale rejouée)1976:MAROC-Guinée .................... 1-1 (Marocvainqueurdelapoulefinaleà quatre)1978:GHANA-Ouganda ......................................................................................... 2-01980:NIGERIA- Algérie ........................................................................................... 3-01982:GHANA-Libye ......................................................................... 1-1, 7-6auxt.a.b.1984:CAMEROUN-Nigeria ..................................................................................... 3-11986:ÉGYPTE-Cameroun ................................................................ 0-0, 5-4 auxt.a.b.1988:CAMEROUN-Nigeria ..................................................................................... 1-01990:ALGÉRIE -Nigeria ........................................................................................... 1-01992:CÔTED’IVOIRE-Ghana ...................................................... 0-0, 11-10aux t.a.b.1994:NIGERIA- Zambie ........................................................................................... 2-11996:AFRIQUEDU SUD - Tunisie ............................................................................. 2-01998:ÉGYPTE-Afriquedu Sud................................................................................. 2-02000:CAMEROUN-Nigeria .............................................................. 2-2, 4-3aux t.a.b.2002:CAMEROUN-Sénégal ............................................................. 0-0, 3-2aux t.a.b.2004:TUNISIE- Maroc ............................................................................................. 2-12006:ÉGYPTE-Côte d’Ivoire ............................................................. 0-0, 4-2auxt.a.b.Bilan5 victoires : Égypte.4 victoires : Cameroun, Ghana.2 victoires : RD Congo (ex-Zaïre et Congo-Kinshasa), Nigeria.1 victoire : Afrique du Sud, Algérie, Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Maroc, Soudan,Tunisie.Il évoque alors ce temps infini passésur la route avant de rejoindre lestade international du Caire, pourtantdistant de quelques kilomètresde l’hôtel. « On avait une escortemais on a mis une heure ! s’emportait-il.Les policiers ne faisaient rienou rigolaient. Je ne suis pas du genremauvais perdant mais j’accepte deperdre dans l’honnêteté. Et ce soir,ce n’était pas le cas. C’est ce qui faitmal. »Henri Michel relayait en d’autrestermes un discours identique : «Ona vu ce qui s’était passé contre leSénégal en demi-finale (un penaltynon sifflé pour les Lions). C’étaitdéjà du vol ! On leur donne unpenalty aujourd’hui et en plus, ils nesont même pas capables de lemettre ! » Le sélectionneur préféraitensuite retenir la montée enpuissance de son équipe : «Onaurait mérité de mettre l’occasionau fond en deuxième période (cellede Drogba), je crois que nousaurions gagné. Le match aurait étéfini. » Plus tard, Jean-Jacques Tizié,lucide, revenait sur ce tournoi. Eninsistant sur la portée de cette performance: « On a produit un beau<strong>football</strong>, ce fut une belle finale. On atout donné, l’Égypte était présenteaussi. Ça fait mal mais on n’a pas àrougir decequi s’est produit. Ce serapour la prochaine fois. » Même analysechez Kolo Touré, défenseur centrald’Arsenal et pilier de ces pachydermes.« Nous sommes une équipejeune, reprenait-t-il, et nous avonsmontré de belles choses. C’est bonpour l’avenir. C’était notre premiertournoi ensemble. C’est une bonnepréparation pour la Coupe dumonde. » « Nous avons eu noschances de marquer, soulignaitDidier Zokora, le Stéphanois,mais cequi s’est passé en Égypte est unebonne chose. Nous voulons encoreprogresser. » Et pourquoi pas remporterla prochaine Coupe d’Afriqueau Ghana… – H. P.PAGE 8 P SAMEDI 11 FÉVRIER 2006


FOOTBALL LIGUE 1 (26 e journée) LENS - LYONBanderole en vueS’il négocie bien le rendez-vous lensois, Lyon sera sur la voie royale pour son cinquième titre.LYON –de notre envoyé spécialpermanentC’EST PROBABLEMENT ce soir àLens que peuvent disparaître lestoutes dernières chances des…Bordelais. Maintenus à neuf pointsdu leader la semaine passée lors dumatch au sommet à Lyon (0-0), lesGirondins n’auront plus beaucoupd’occasions de se rapprocher duchampion en titre. Neuf points, celareprésente trois défaites, quatre sil’on y ajoute le match en retard quecompte Lyon. Or, après Lens, lesLyonnais ne connaîtront plus quetrois déplacements périlleux (àMonaco pour ce match en retard, àParis, puis enfin à Lille). Le reste n’arien d’un parcours du combattant.Jusqu’au 15 avril prochain, Lyon nerencontrera plus un seul clubaujourd’hui classé dans les dixpremiers.Les Girondins jetteront donc un œiltrès intéressé sur la rencontre de cetClerc-Malouda,le duo improbableL’un était le troisième arrière droit,l’autre la quatrième solution à gauche.Ils seront pourtant titulaires ce soir.LYON –de notre envoyé spécialpermanentAVEC NEUF DÉFENSEURS dans soneffectif, Lyon pensait être à l’abri. Maisaprès la blessure de Monsoreaudimanche (déchirure aux ischio-jambiersdroit), ils ne sont plus que troisdéfenseurs de métier à disposition :Cris, Müller et Clerc. Lamine Diatta n’aété éliminé de la CAN que jeudi. Etaprès une seconde indisponibilité dedouze semaines, Éric Abidal a certesrepris du service en début de semaine.Mais, à dix jours de l’expédition à Eindhovenen Ligue des champions,Gérard Houllier n’a pas voulu prendrele moindre risque avec son international.Lyon va donc se présenter ce soir à Bollaertavec un inattendu duo Clerc-Malouda sur les ailes de sa défense. Enl’absence de Réveillère et Diatta, FrançoisClerc a su creuser son sillon depuisla reprise. Et Florent Malouda a prouvéà Gérard Houllier, dimanche dernier enfin de match contre Bordeaux (0-0)qu’il était tout à fait apte à tenir lemême poste côté gauche.« Pour ma part, je touche du bois. Çase passe bien depuis que le coach a faitappel à moi. J’espère donc que ça vacontinuer », glisse François Clerc, ravid’entendre dire qu’il a été « la premièrebonne recrue lyonnaise du mercatod’hiver » ! « J’apprécie les commentairespositifs délivrés sur moncompte. Mais je sais aussi qu’il fautsans cesse confirmer. Je travaille doncen conséquence. »après-midi, espérant y voir la confirmationde vagues signes d’un ralentissementde la machine lyonnaise,contrainte deux fois de suite aumatch nul à Gerland (Auxerre, 1-1,puis Bordeaux).« Contrairement à ce que j’entendsdire, je trouve qu’on n’est pas si malen ce moment. Même si je veux bienqu’il y ait une petite baisse de régimedenotre part, pas question dedouter,et encore moins de paniquer »,assure Grégory Coupet, histoire defaire écho aux propos de SidneyGovou, quand celui-ci suggère : «Jereconnais que, pour les spectateurs,le dernier match contre Bordeaux n’apas été très plaisant. Mais on a prisun point. Et on a ainsi gardé nos distances.Aujourd’hui, on va à Lens,qui, à l’image des autres, voudrafrapper un grand coup devant sonpublic, face à Lyon. Mais, de notrecôté, on sait que l’opportunité estbelle aussi de frapper les esprits. »Frapper les esprits, cela consisterait àaligner une cinquième victoire àPour Malouda, en qui Guy Lacombepuis Paul Le Guen avaient discerné unvéritable potentiel de latéral gauche,les choses se présentent forcément différemment.Devenu international auposte de milieu <strong>of</strong>fensif gauche,double champion de France avec Lyon,Florent a pris du galon ces derniersmois. Avec Abidal, Berthod et Monsoreauderrière lui, Malouda n’imaginaitpasdevoir reculeret retrouverun posteque Le Guen lui avait parfois confié,espérant qu’il y prendrait goût…« Mon avenir n’est pas à ce poste, qui,pour l’attaquant que je suis, est mêmecarrément contre nature. Je ne peuxpas dire que j’y prends du plaisir, j’aitoujours la sensation de devoir en gardersous le pied. Mais ça ne medérange pas non plus de dépanner…», prévient Florent, qui a doncrefait ses gammes à cette place duranttoute la semaine. « Le problème, c’estde ne pas se laisser aspirer parl’attaque, de ne pas prendre trop derisques, de penser d’abord à défendre.C’est donc essentiellement dansl’approche mentale qu’il y a une différence.Ceque je reconnais avoir un peuoublié en fin de match contre Auxerre(1-1) (*). » Ce soir, il pourrait retrouveren face de lui un certain… Pierre-AlainFrau. « Je me souviens avoir mis unevingtainede minutes pour m’adapter àsa vitesse lorsque je l’avais affrontéalors qu’il jouait avec Sochaux. Maisaujourd’hui, j’estime avoir plusd’expérience. Ça devrait aller ! »–C.C.(*) Il avait déjà suppléé Berthod lors dudernier quart d’heure.l’extérieur en 2006 (deux en L 1 etdeux en Coupe de France) et à faireoublier, par la même occasion, ladésagréable impression du matchaller (1-1).Houllier :« Il s’agirade ne pas reculer »« La densité athlétique des Lensoisnous avait fait souffrir à l’aller, maisce serait une erreur de limiter lesarguments de Lens à ça. Car cetteéquipeaégalement de bonnes individualitéset un très bon collectif »,prévient ainsi le gardien olympien,pendant que François Clerc, qui étaità l’époque dans les tribunes, sesouvient avoir vu, le 22 septembredernier, «un adversaire qui avaitbien su nous bloquer, notamment enmilieu de terrain ».Gérard Houllier, lui, ne se fait aucuneillusion sur la nature de l’oppositionbien que le RC Lens ne ressemble plustout à fait à ce qu’il était en 2005quand il atomisait Auxerre (7-0) ou sepromenait au Parc des Princes (4-3) :« Ce sera de toute façon un combat,et il s’agira de ne pas reculer. J’avaisdit qu’un nouveau cycle prendrait finpour nous à Lens. Compte tenu que lereport du match à Monaco a chamboulénos plans, je pense aujourd’huiqu’on devrait en savoir plus à lafin dumois, après avoir reçu deux fois desuite (Nantes et Rennes). C’est vraiqu’on commence à compter. Avechuit victoires de plus, ça devrait fairel’affaire ! Mais ces huit victoires, ilfaut aller les chercher. »« On a bien conscience que ce difficiledéplacement constitue un passageobligé vers un cinquième titre.Mieux vaut s’attendre à un vraicombat à Lens. Mais je crois qu’onpeut réussir un coup là-bas », avanceCoupet. Les Lyonnais ont en plus lasensation que ce rendez-vous, face àune véritable équipe d’athlètes-<strong>football</strong>eurs,sera un double test. Àl’échelon national, car ils ont l’occasionde décourager encore un peuplus l’adversité, alors qu’ils s’apprêtentà terminer un cycle de matchescontre des concurrents directs. Et, àl’échelon européen, à dix jours deleur déplacement de Ligue des championsà Eindhoven, où là aussi, ils sesavent attendus par des adversairesgrands, costauds, rapides et sautanthaut…CLAUDE CHEVALLYLe cas FrauS’IL AVOUE SUIVRE avec attention les performances de Pierre-Alain Frauavec Lens, Gérard Houllier ne comprend en revanche pas pourquoi, en France,un joueur prêté a le droit de jouer contre le club auquel il appartient : «EnAngleterre, c’est carrément interdit. Et dans beaucoup de pays, un accord degré à gré est respecté entre les deux clubs concernés au moment du prêt.J’avais du reste demandé que Pierre-Alain ne puisse pas jouer contre nous,mais l’idée n’a pas été retenue à l’époque. À l’arrivée, ça m’embêterait doncqu’il joue contre nous, et je le lui ai d’ailleurs dit », témoigne le coach olympien,qui justifie ainsi sa position : « S’il flambe contre Lyon, on sait par avancequ’on nous reprochera de l’avoir prêté. Et s’il devait rater un but en faveur deLens, vous trouverez sûrement des gens pour penser qu’il ne souhaitait pasmarquer contre Lyon. » –C.C.Cousin ne manque pas de cranL’avant-centre lensois a raté deux penalties la semaine dernière. Mais il n’hésitera pasà tirer le prochain.LENS –de notre envoyé spécialSI LENS OBTIENT un penalty contre Lyon, DanielCousin doit-il le tirer ? Le cœur dit oui puisque lejoueur possède une foi inébranlable en lui. La raisondit noncar il gâche trop d’opportunités dans cesecteur. « Bien sûr que je le tirerai, tranche-t-il. Jeprendrai mes responsabilités, je suis avantcentre.»Des penalties, l’attaquant lensois, auteur de dixseptbuts (9 en Championnat, 5 en Coupe del’UEFA et 3 en Coupe Intertoto), en a raté troisdepuis le début de la saison : à Troyes (1-1,12 e journée), et rien que la semaine dernière, àRennes(0-1, 16 e de finale de la Coupe de France) etface à Strasbourg (2-1, 25 e journée). Heureusementpour lui, sur sa dernière tentative, il a catapultéau fond des filets le ballon renvoyé dans sadirection par le gardien alsacien Nicolas Puydebois.Son bilan actuel fait état de trois revers et uneseule réussite (aux dépens des Roumains de Clujen Coupe Intertoto)… Ses échecs n’ont aucuneprise sur son mental. « Un jour, il m’a dit en tête àtête, et non pas en public pour faire bonne impression: “Je ne doute jamais”, raconte Alain Pascalou,son ancien entraîneur au Mans. Ce n’est pasde la prétention, il est comme ça. »Au MUC, Cousin avait attendu plus de deux ans,jusqu’en novembre 2002, pour tirer et inscrire sonpremier penalty, contre Châteauroux (1-1),puisque cette charge revenait habituellement àStéphane Samson. « J’ai pris beaucoup d’élan etj’ai appuyé ma frappe, je n’ai pas tremblé », expliquait-ilce soir-là.Méthode éprouvée avec succès pour son premiermatch à Bollaert en sang et or, à l’été 2004, auxdépens de Saint-Étienne (3-0). Fauché parHognon, il s’était saisi du ballon sans rien demanderà personne. Boum et but !« C’est ridicule de sifflerle tireur du club »« Autrefois tu les marquais en force, alors pourquoitu les tires du plat du pied ? », lui avaitdemandé Francis Gillot après l’arrêt de Pouplin, àRennes.Samedi passé, soit quatre jours seulement aprèsavoir échoué en Bretagne, c’est encore lui quis’approchait du point de penalty alors que la raisonaurait dû l’en éloigner. Il restait seize minutesà jouer, Lens était mené par Strasbourg (0-1).S’il n’est pas enchanté par la fonction, Florent Malouda (au centre) dépannera ce soir Gérard Houllier (à droite)au poste d’arrière latéral gauche, comme il le fit la semaine passée en seconde période contreBordeaux (0-0).(Photo Pierre Lahalle)Petit dialogue entre Nicolas Gillet, qui songeait àfrapper, et Daniel Cousin...Gillet : « Tu te sens ? » Cousin : « Oui, je mesens. » Gillet : « Tu te sens bien ? » Cousin : « Oui,je le tire. » « Quand j’ai pris le ballon, j’entendaisplus les sifflets qu’autre chose, rapporte Cousin.C’est ridicule que les gens sifflent le tireur du club.Il n’était pas question pour moi de changer d’avis.Je ne me voyais pas me rabaisser. J’ai tiré en force,dans l’axe. Sur le renvoi du gardien, j’ai eu de lachance que le ballon revienne sur moi. On dit quela chance sourit aux audacieux, n’est-ce pas ? »,sourit-il. « Autant le public nous a aidés à gagnerce match, autant je ne comprends pas pourquoi500 personnes l’ont sifflé, avoue son entraîneurFrancis Gillot. La peur sans doute. Mais nous aussion avait peur… Celui qui n’a pas connu le hautniveau ne peut pas se mettre à la place du tireur depenalty. »Durant l’automne 2004, déjà, des supportersavaient pris en grippe Daniel Cousin, ce derniercristallisant en grande partie sur lui les mauvaisrésultats du Racing à l’époque. Une partie dupublic reste injuste avec le Franco-Gabonais. Cettesaison, il a réussi sept de ses neufs buts en Ligue 1àdomicile.JEAN-LUC GATELLIERAUXERRE - METZOù en est Luyindula ?L’ex-Marseillais réussit plutôt bien avec Auxerre. Pas forcément assezpour retrouver les Bleus.AUXERRE –de notre envoyé spécialPEGUY LUYINDULA est la principalevictime collatérale des échecsauxerrois dans les différentesCoupes. Désormais, le meilleurbuteur français de L 1 doit se contenterdu seul Championnat pour semettre encore plus en valeur.13 matches pour accrocher unehypothétique sélection pour laCoupe du monde en Allemagne.AUXERREEn 22 matches avec l’AJA, Luyindulaa marqué presque autant qu’avecl’OM la saison passée (neuf contredix). « Je suis content, parfaitementsatisfait », dit l’attaquant, meilleurbuteur auxerrois, à propos de sonintégration dans l’Yonne. Un grosbémol : il n’a pas joué en Coupe del’UEFA, pour laquelle il n’était qualifiéqu’à partir des 16 es de finale, et avécu depuis le banc les éliminationsen Coupes de France et de la Ligue.Contre Le Mans (1-1, 1-4 aux t.a.b.)et à Paris (0-1), Jacques Santini l’afait sortir avant la fin. Le week-enddernier à Ajaccio, en Championnat, ilétait carrément remplaçant. «Ceserait la plus grosse langue de boisdu monde de dire lecontraire :quandje suis remplacé ou sur le banc, je nesuis pas content, j’ai l’impression dene pas servir à grand-chose. Pauleta,il ne sort jamais, même quand il estnul. Parce qu’à un moment, on pensequ’il va marquer. Mais je comprendsaussi l’entraîneur : si je lui demandepourquoi il me sort, il me dira : “Je tesentais moins bien”. Que peut-onrépondre à ça ? Rien ! »L’ÉQUIPE DE FRANCEL’ancien Lyonnais n’est plus apparusous le maillot bleu depuis le13 octobre 2004 (Chypre-France,0-2), et rien n’indique qu’il a progressédans la hiérarchie établie par RaymondDomenech, qui l’a ignoré cetautomne alors qu’il rappelait Anelka.Saha, excellent avec ManchesterUnited depuis son retour de blessure,sera aussi un rude concurrentau moment du choix final. « À monavis, Raymond Domenech a déjà saliste des 23 bien au chaud », pressentJacques Santini. « Je peux trèsbien faire le maximum et ne pas êtreMETZRechute à l’arrièreLE DERBY CONTRE NANCY ayant été reporté à cause desconditions climatiques, Joël Muller a disposé de deuxsemaines complètes pour préparer son équipe. Ce n’est pasun luxe pour l’entraîneur messin. Depuis le début de l’année,son groupe présente à nouveau des symptômes que l’oncroyait disparus, notamment sur le plan défensif. Quatorzebuts encaissés en cinq matches de Championnat et un deCoupe de France, c’est beaucoup trop pour espérer se maintenirau plus haut niveau. « Notre salut passe par une meilleuresolidité défensive, admet Muller. Nous devons êtreplus sérieux. Nous encaissons beaucoup trop de buts. Uneéquipe de L 1 qui en prend autant ne peut rien espérer. Il fautdéjà être solides sur le plan défensif pour pouvoir espérer,comme en novembre-décembre, faire un résultat. »à la Coupe du monde, reconnaîtLuyindula. Alors je ne vais pas direque je n’y pense pas, mais ça nem’obsède pas. Ce n’est pas ma décision.» En 2003-2004, il avait déjàréussi avec Lyon une remarquablesaison, sans doute la meilleure de sacarrière. Mais n’avait pas été retenupour l’Euro par… Jacques Santini.L’AVENIR« Sincèrement, je n’y ai pas encorepensé. De toute façon, je ne suis pasle seul décisionnaire. » Prêté, l’attaquantinternational ne devrait envisagerun engagement plus long dansl’Yonne que si son équipe dispute laprochaine Ligue des champions. Etencore. Troisobstacles s’y opposent :d’abord l’indemnité qu’il faudraitAUJOURD’HUI17 H 15Lens - Lyon (1-1) (Canal +)20 HEURESAuxerre - Metz (2-1)Bordeaux - Rennes (2-2)Le Mans - Nice (0-1)Monaco - Troyes (2-1)Nancy - Saint-Étienne (2-0)Nantes - Sochaux (0-1)Strasbourg - AC Ajaccio (0-0)(Ces sept matches sur Foot +)DEMAIN18 HEURESMarseille - Toulouse (0-1)(Canal + Sport)21 HEURESLille - Paris-SG (1-2) (Canal +)Entre parenthèses,le score du matchaller (8 e journée).ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —1. Lyon 55 24 16 7 1 39 15 +242. Bordeaux 46 25 12 10 3 22 12 +103. Auxerre 42 25 13 3 9 32 25 +74. Lille 40 25 11 7 7 34 19 +155. Paris-SG 39 25 11 6 8 31 25 +66. Marseille 39 25 11 6 8 26 27 -17. Lens 37 25 8 13 4 32 21 +118. Monaco 36 24 10 6 8 25 19 +69. Le Mans 36 25 10 6 9 24 19 +510. Saint-Étienne 34 24 8 10 6 23 22 +111. Nice 33 24 8 9 7 19 19 012. Toulouse 33 25 9 6 10 25 28 -313. Nancy 32 24 9 5 10 24 19 +514. Rennes 32 25 10 2 13 25 38 -1315. Nantes 30 24 8 6 10 24 24 016. Sochaux 27 25 6 9 10 18 25 -717. Troyes 25 24 6 7 11 21 30 -918. AC Ajaccio 20 25 4 8 13 14 29 -1519. Strasbourg 1625 210131633 -1720. Metz 14 24 2 8 14 14 39 -25PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi17 février, 20 h 45 : Lyon - Nantes(Canal +) ; Samedi 18 février,17 h 15 : Nice - Monaco (Canal +) ;20 heures : AC Ajaccio - Bordeaux,Paris-SG - Le Mans, Rennes - Lens,Saint-Étienne- Lille, Sochaux - Auxerre,Toulouse - Strasbourg, Troyes - Nancy(ces sept matches sur Foot +) ;Dimanche 19 février, 18 heures :Metz - Marseille (Canal + Sport).MATCHES EN RETARD. – Mardi14 février, 20 heures : Saint-Étienne - Nice (Foot +), Nantes - Troyes(Foot +) (24 e journée) ; Mardi 7 mars,19 heures : Metz - Nancy (25 e journée).Reste a fixer : Monaco - Lyon(24 e journée).verser aux Olympiens. D’autant queles relations entre les deux clubs sonttrès fraîches depuis l’épisode Benjanilors du mercato. Ensuite le salaire :dans le cadre du prêt, Auxerre prenden charge à peine la moitié des émolumentsmensuels perçus par lejoueur. Enfin le désir du joueur luimême: « Le choix s’effectuera pluspar rapport au comportement desdirigeants que je rencontrerai, audiscours qu’on me tiendra », estimet-il.En fait, il envisagerait plus uneprolongation de bail avec l’AJAcomme un dernier recours. À bientôtvingt-sept ans, Luyindula sait queson intérêt lui commandera sansdoute de prendre, en juin, un nouveaudépart.RÉGIS DUPONTLe dernier de L 1, qui avait enchaîné six matches sans défaitependant cette période, n’avait, en effet, concédé que troisbuts. Le retour de Mehdi Meniri et l’intégration de JamalAlioui sont censés favoriser l’indispensable resserrage deboulons. Distancé dans la course au maintien (Troyes, le premiernon-relégable est à 11 points), Metz va aussi devoirgérer un calendrier délicat. Auxerre, Marseille, Bordeaux,Monaco, Lyon et Rennes sont ses prochains adversaires.« Nos chances de maintien sont très minimes, mais nous lutteronsjusqu’au bout, promet Muller. Au-delà du maintien,nous devons montrer que nous méritions mieux que ce quenous venons de faire. Nous devons aussi préparer la saisonprochaine avec de l’espoir plutôt que du désespoir. » –M.T.et R. R.Après une bonne suée sur le chantier, regardez les autres transpirer sur écran plasma.Leo Burnett.Une TV écran plasma 107 cm <strong>of</strong>fertepour tout Utilitaire Fiat acheté du 2 janvier au 28 février * .A chaque entrepreneur son Fiat.*Offre réservée aux pr<strong>of</strong>essionnels, non cumulable avec d'autres <strong>of</strong>fres en vigueur sur la période, valable du 02/01/06 au 28/02/06 pour tout achat d'un Véhicule Utilitaire Fiat neuf, hors Punto Van et gamme commerciale, chez les Distributeurs Fiat participants. Goal = But.SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 9


FOOTBALL LIGUE 1 (26 e journée)AUJOURD'HUI17 H 15LENS (1-1) LYON20 HEURESAUXERRE (2-1) METZBORDEAUX (2-2) RENNESLE MANS (0-1) NICEMONACO (2-1) TROYESNANCY (2-0) SAINT-ÉTIENNENANTES (0-1) SOCHAUXSTRASBOURG (0-0) AC AJACCIODEMAIN18 HEURESMARSEILLE (0-1) TOULOUSE21 HEURESLILLE (1-2) PARIS-SGEntre parenthèses, le score du match aller (8 e journée).LES CINQ DERNIÈRES SAISONS00–01 01-02 02–03 03–04 04-05Auxerre - Metz 1-0 3-2 — 2-1 4-0Bordeaux - Rennes 3-0 2-1 2-0 2-1 0-0Le Mans - Nice — — — 1-1 —Lens - Lyon 0-0 2-0 2-2 1-1 0-1Lille - Paris-SG 2-0 1-0 2-1 1-0 1-0Marseille - Toulouse 1-1 — — — —Monaco - Troyes 4-3 2-0 6-0 — —Nancy - Saint-Etienne — — — — —Nantes - Sochaux — 0-0 0-1 3-1 2-2Strasbourg - AC Ajaccio — — 1-1 3-2 1-0BUTEURS-1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts.2. Luyindula (Auxerre) ; Cousin (Lens), 9 buts.4. Pieroni (Auxerre) ; Wiltord (Lyon), 8 buts.6. De Melo (Le Mans), 7 buts.PROCHAINES JOURNÉESMATCHES EN RETARDMARDI 14 FÉVRIER20 HEURESSaint-Étienne - Nice (Foot +) (24 e journée)Nantes - Troyes (Foot +) (24 e journée)MARDI 7 MARS19 HEURESMetz - Nancy (Foot +) (25 e journée)RESTE À FIXERMonaco - Lyon (24 e journée)27 e JOURNÉEVENDREDI 17 FÉVRIER20 H 45Lyon - Nantes (Canal +)SAMEDI 18 FÉVRIER17 H 15Nice - Monaco (Canal +)20 HEURESAC Ajaccio - BordeauxParis-SG - Le MansRennes - LensSaint-Étienne - LilleSochaux - AuxerreAGENDADEMAIN■ LIGUE 1 (26 e journée, matchesdécalés)Voir ci-dessus.COUPE DE FRANCE11 H 30Tirage au sort des huitièmes de finale(mardi 21 et mercredi 22 mars) dansl’émission Téléfoot sur TF 1, effectué parBernard Laporte.MARDI 14 FÉVRIER■ LIGUE 1 (24 e journée, matches enretard)Voir ci-dessus.■ COUPE DE FRANCE (16 es de finale,match en retard)20 HEURESChâteauroux (L 2) - SochauxToulouse - StrasbourgTroyes - Nancy(Ces sept matches sur Foot +)DIMANCHE 19 FÉVRIER18 HEURESMetz - Marseille (Canal + Sport)28 e JOURNÉESAMEDI 25 FÉVRIER17 H 15Nantes - Paris-SG (Canal +)20 HEURESAuxerre - ToulouseBordeaux - MetzLe Mans - Saint-ÉtienneLyon - RennesNancy - Sochaux(Ces cinq matches sur Foot +)DIMANCHE 26 FÉVRIER18 HEURESLens - AC Ajaccio (Canal + Sport)Monaco - Lille (Foot +)Strasbourg - Troyes (Foot +)21 HEURESMarseille - Nice (Canal +)MERCREDI 15 FÉVRIER■ COUPE DE L’UEFA (seizièmes definale aller)16 H 30(15 H 30, HEURE FRANÇAISE)Litex Lovetch (BUL) - Strasbourg (TPSStar)18 HEURESFC Bâle (SUI) - Monaco (TMC)19 HEURESLille - Chakhtior Donetsk (UKR) (Sport +)19 H 45(20 H 45, HEURE FRANÇAISE)Bolton (ANG) - Marseille (M 6)20 H 45Udinese (ITA) - Lens (Sport +)JEUDI 16 FÉVRIER■ COUPE DE L’UEFA (seizièmes definale aller, suite)TIRAGE N o 11. – On joue sur les matches français, italiens et espagnols jusqu’à ce soir,19 h 45.TIRAGEN o 10. – Aucunparieurn’a trouvéles treize bonspronostics.En revanche, ilsontété vingt-cinq à trouver les sept bons pronostics du tirage n o 14. Ils empochent3 350 euros chacun.EN DIRECTsuivez tous les matches sur www.lequipe.frFAITES LE TOUR DES STADESStade Felix-BollaertLens30ItandjeStade Louis-II32Assou-Ekotto3Hiltoncap.4A. Coulibaly34BarulMonaco1Waarmuz32Givetcap.8Se. KeitaouLacourt (13)23A. Diarra195SquillaciD. Perez4ModestoNantesCLASSEMENT18Thomert11Jussiê17 : 15Arbitre : M. Coué14Frau9Cousin14Govou9Carew22WiltordPrix des places : 13, 26,50 et 35321Dos Santos Meriem ouMaurice-Belay (28)7Bernardi6PlasilStade de la Beaujoire-Louis-Fonteneau3Signorino1724Toulalan1 GuillonLandreaucap.4Cetto 29Dimitrijevic15Savinaudou Leray (35)PtsLes cinq derniers matches : P. N. P. N. G.Remplaçants : Biancarelli (g.) (16),Maurice-Belay (28) ou Meriem (21), Gigliotti(22) ou Gakpe (34), Veigneau (31), Cubilier(18).Entraîneur : F. Guidolin.Absents : Gerard (tendon d’Achille), Zikos(malade), Roma (convalescent), Maicon,Kapo, Lescure, Mangani, Licata (choix del’entraîneur).Suspendu : aucun.Zikos et Maiconabsents« Tourner la page et se remobiliser », c’est lemot d’ordre de Guidolin à son groupe aprèsl’élimination contre Nice en Coupe de la Ligue(0-1). Maicon écarté et Zikos malade, c’estsans doute Perez qui évoluera au côté deBernardi en milieu défensif. En attaque, le duoVieri-Di Vaio devra tenter de faire ladifférence. – E. Ba.20 : 00Arbitre : M. Garibian9Grax361023 Vieri12 NivetDi VaioEnza YamissiPrix des places : 5, 10, 15, 20 et 3026Bamogo20 : 00Arbitre : M. Derrien25Rossi 13M. Diallo8Da Rocha9Ilan19DaganoPrix des places : 7, 10, 15 et 2021Tiago37 CrisM. Diarra4Müller8Juninhocap.6Tourennecap.20Matuidi17Amzine12Isabeycap.7Pitau11Ménezou Brunel (5)TOTAL DOMICILE EXTERIEURMATCHES BUTS MATCHES BUTS MATCHES BUTSJ. G. N. P. p. c. diff. J. G. N. P. p. c. J. G. N. P. p. c.1. Lyon 55 24 16 7 1 39 15 +24 12 8 3 1 17 10 12 8 4 0 22 52. Bordeaux 46 25 12 10 3 22 12 +10 12 8 3 1 12 5 13 4 7 2 10 73. Auxerre 42 25 13 3 9 32 25 +7 12 10 0 2 23 6 13 3 3 7 9 194. Lille 40 25 11 7 7 34 19 +15 13 9 2 2 21 4 12 2 5 5 13 155. Paris-SG 39 25 11 6 8 31 25 +6 13 9 2 2 25 12 12 2 4 6 6 136. Marseille 39 25 11 6 8 26 27 -1 13 7 5 1 16 10 12 4 1 7 10 177. Lens 37 25 8 13 4 32 21 +11 12 6 5 1 21 8 13 2 8 3 11 138. Monaco 36 24 10 6 8 25 19 +6 11 5 3 3 11 6 13 5 3 5 14 139. Le Mans 36 25 10 6 9 24 19 +5 13 8 3 2 19 7 12 2 3 7 5 1210. Saint-Étienne 34 24 8 10 6 23 22 +1 12 4 6 2 14 9 12 4 4 4 9 1311. Nice 33 24 8 9 7 19 19 0 13 6 3 4 12 9 11 2 6 3 7 1012. Toulouse 33 25 9 6 10 25 28 -3 12 6 3 3 12 8 13 3 3 7 13 2013. Nancy 32 24 9 5 10 24 19 +5 13 4 5 4 15 10 11 5 0 6 9 914. Rennes 32 25 10 2 13 25 38 -13 12 6 1 5 18 19 13 4 1 8 7 1915. Nantes 30 24 8 6 10 24 24 0 12 5 4 3 13 9 12 3 2 7 11 1516. Sochaux 27 25 6 9 10 18 25 -7 13 4 5 4 11 9 12 2 4 6 7 1617. Troyes 25 24 6 7 11 21 30 -9 12 4 5 3 11 11 12 2 2 8 10 1918. AC Ajaccio 20 25 4 8 13 14 29 -15 12 3 5 4 9 10 13 1 3 9 5 1919. Strasbourg 16 25 2 10 13 16 33 -17 13 1 6 6 7 16 12 1 4 7 9 1720. Metz 14 24 2 8 14 14 39 -25 11 2 3 6 7 16 13 0 5 8 7 23Les cinq derniers matches : P. P. N. P. G.Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Gillet (5),Carrière (10), Lacourt (13) ou Se. Keita (8),Khiter (29).Entraîneur : F. Gillot.Absents : Aruna (CAN), Zayatte, G. Rodriguez,Brocard (choix de l’entraîneur).Suspendu : Demont.Keita incertainLe milieu de terrain malien, malade cettesemaine, est incertain. Il pourrait être remplacépar le jeune Lacourt. En l’absence deDemont, suspendu, Barul le remplace postepour poste. L’équipe lensoise restera toutefoisrésolument <strong>of</strong>fensive avec quatre attaquantsalignés. – H. W.Les cinq derniers matches : P. G. N. G. P.Remplaçants : Heurtebis (g.) [16], Leray(35) ou Savinaud (15), Ca (23) ou Delhommeau(12), Capoue (11), Keserü (28).Entraîneur : S. Le Dizet.Absents : Quint, Norbert, Oliech (genou),Yapi, Faé (CAN), Mhadhbi, Pierre, Thicot(choix de l’entraîneur).Suspendus : aucun.Doutes pour SavinaudSavinaud, touché à la cuisse gauche cettesemaine, reste incertain. Leray le suppléeras’il devait renoncer. Le Dizet a gardé ungroupe de dix-sept. Bamogo devrait démarrerà gauche du 4-2-3-1, à la place de Capoue.Rossi fera ses débuts de titulaire à la Beaujoire,au soutien de Diallo sans doute. Avecpour objectif de marquer enfin après troisréceptions sans but. – Ph. C.En direct sur Canal +Lyon2Clerc10F. Malouda1CoupetLes cinq derniers matches : G. G. G. N. N.Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Diatta(15), Clément (6) ou Benzema (19), Pedretti(26), Fred (11).Entraîneur : G. Houllier.Absents : Caçapa, Réveillère, Monsoreau(cuisse), Abidal et Berthod (reprise), Ben Arfa(choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun.Carew titulaireRevenu de la CAN hier matin, Diatta sera duvoyage à Lens, au contraire d’Abidal qui, pourretrouver du rythme, participera aujourd’hui àune opposition à huis clos (de même que BenArfa). Deux précisions apportées par Houllierhier matin : Malouda jouera bien latéralgauche et Carew sera de nouveau titularisé àla pointe de l’attaque. – C. C.En direct sur Foot +Troyes28Montero3Boucansaud23Ib. Faye11Paisley1Le CromLes cinq derniers matches : N. G. P. P. P.Remplaçants : Westberg (g.) (30), Boskovic(2), Ib. Bangoura (7), Dujeux (18), Faivre (27).Entraîneur : J.-M. Furlan.Absents : Dallet, Drouin (reprise), Jaziri(genou), Kouassi (CAN), Sanz, Berkak, Adam,Meslien, Guillaume, Boudard, N’Dour, Zitouri(choix de l’entraîneur).Suspendus : G. Ba, Nadé.QuelqueschangementsFurlan a apporté quelques retouches parrapport à l’équipe qui s’est inclinée à domicileface à l’OM (0-1). Derrière, suspensionpurgée, Montero retrouve sa place à droite audétriment de Dujeux. En milieu de terrain,Tourenne reprend également son poste àdroite, Enza Yamissi épaulera Grax en attaque.Furlan devra aussi se passer de son autreattaquant tunisien, Jaziri, revenu de la CANavec un genou douloureux. – J.-P. K.En direct sur Foot +Sochaux20Calvé2Afolabi10 4Mézague Miranda22Tosic16RichertLes cinq derniers matches : N. P. G. N. N.Remplaçants : Martinovic (g.) [1], Sène(13), Brunel (5) ou Ménez (11), Genghini(23), Bühler (25).Entraîneur : D. Bijotat.Absents : Boudarène (cuisse), Daf, So. Diawara,N’Daw (CAN), Lonfat (reprise), Quercia(genou), Meghni, Weldon, Erding, Josse, Potillon(choix de l’entraîneur).Suspendus : aucun.Ménez ou Brunel ?Dominique Bijotat, qui attend le retour de laCAN des Sénégalais, au plus tard demain, areconduit le groupe qui vient de partager lespoints avec Le Mans (0-0). Une incertitudedemeure au poste de milieu gauche, pourlequel Ménez et Brunel sont en concurrence.Weldon et Meghni, qui ont tout juste reprisl’entraînement, devraient jouer avec la réserveaujourd’hui. – C. M.Stade Jacques-Chaban-DelmasBordeaux16Ramécap.Stade Léon-Bollée 20 : 00En direct sur Foot +Le Mans16Roche23Marange27Planus3Henrique13Jemmali20Bonnartcap.519 F. ThomasPoulard157CerdanHautcœur6O. ThomasStade de la MeinauStrasbourg5Kanté2721HagguiLoué1Puyuydebois3J.-C. Devaux 10cap. P. Farnerud2Der<strong>of</strong>f14Br. Cheyrou5Fernando ouMavuba (24)26Douillard22MatsuiArbitre : M. Layec18De Melo27FauréPrix des places : 6,40, 11,40, 22, 27 et 326Abou2Varraultcap.Nice14Balmont17S. Traoré196 16Vahirua ouEchouafni GrégoriniEderson (10)13AbardonadoBellion1815Roudet20 : 00Arbitre : M. Colombo7A. Farnerud20Diané11AbdessadkiArbitre : M. Sars11Smicercap.12Mandrichi9Lucasdécevants, ne devraient être alignés. – P. M.Prix des places : 7, 16, 21 et 2920 : 00 En direct sur Foot +29Chamakh12Perea18FaubertLes cinq derniers matches : G. G. G. G. N.Remplaçants : Roux (g.) (1), Denilson (22),Alonso (8), Mavuba (24) ou Fernando (5),Darcheville (9).Entraîneur : Ricardo.Absents : Jurietti (abdominaux), Valverde(rééducation épaule droite), Lavie, Ducasse,Francia, Beto (choix de l’entraîneur).Suspendu : Laslandes.Retour de Chamakh ?Marouane Chamakh devrait faire son retour enattaque, associé au Colombien Perea. Laslandesest suspendu et Darcheville a étéménagé à l’entraînement. Le milieu ne devraitpas changer, avec Smicer et Faubert sur lescôtés. Marange reste à gauche pour remplacerJurietti, toujours blessé. – L. L.Les cinq derniers matches : P. G. G. N. N.Remplaçants : Pinault (23), N’Dzomo (4),Fanchone (17), Chiumiento (28), Is. Bangoura(9).Entraîneur : F. Hantz.Absents : Pelé (g.) (cervicales), Basa(adducteurs), Lucau (genou), Loriot (tendinite),Romaric (CAN), Grafite, Périatambée,Ekhosuehi, Gormond, Lavecchia, Lisembart(choix de l’entraîneur).Suspendu : aucun.Avec MatsuiLe Mans retrouve Matsui et Cerdan mais seraprivé de son gardien, Pelé (douleurs aux cervicalesaprès un léger accident de voiture), etdu Brésilien Grafite, laissé au repos. LeGuinéen Bangoura, rentré de la CAN, seradans le groupe, comme le jeune N’Dzomo.– Ch. L.Les cinq derniers matches : N. G. P. P. N.Remplaçants : Gurtner (g.) (34), Vergerolle(33), Nemeth (17), Gmamdia (22), Lacour(19).Entraîneur : J. Duguépéroux.Absents : Cassard (pommette), Si. Keita(rééducation), Johansen (tendon d’Achille),Bellaïd, Gameiro (cheville), Arrache, Hosni(cuisse), Boka (CAN), Le Pen (repos), Krebs,Schneider, R. Faty (choix de l’entraîneur).Suspendu : aucun.Beaucoup d’absentsDuguépéroux doit composer avec de nombreusesabsences. Si Pontus Farnerud est deretour après avoir purgé sa suspension, LePen est forfait après sa perte de connaissanceface à Paris (1-1). Le flanc gauche en serapr<strong>of</strong>ondément modifié. Abou pourrait y monterd’un cran, Kanté y jouer le rôle de défenseurlatéral pour laisser la place à Haggui dansl’axe. En attaque, ni Gmamdia ni Nemeth,24Sorlin11Y. Hadji28Mvuemba10Y. Gourcuff18Monterrubiocap.Prix des places : 8, 10, 14, 20, 26, 32 et 4227Bignéou Bisconti (7)14Mou. N’ Diaye28André Luiz6Rodrigocap.21ChafniRennes2Perrier-Doumbé6G. Bourillon4Adailton ouMensah (25)1Isakssoaksson5J. Faty9EdmanLes cinq derniers matches : G. P. P. P. P.Remplaçants : Pouplin (g.) (30), Mbia (17)ou Nsiabamfumu (13), Mensah (25) ou Adailton(4), Barbosa (14), Sow (29).Entraîneur : L. Bölöni.Absents : Frei (hanche), E. Didot15Jarjatou Tchato (3)En direct sur Foot +AC Ajaccio15Laurenti13Danjou4AntonioCarlos25Robin(tendond’Achille), Källström, Briand, Ouaddou(cuisse), Jeunechamp (reprise), Utaka,C. N’Diaye (retour de CAN), Rochat, Sepsi, Bru(choix de l’entraîneur).Suspendu : aucun.Sans pointeLes avants-centres sont forfait : Frei et Briandsont blessés, Utaka rentre de la CAN. Hadji, quia dépanné à ce poste en seconde mi-tempscontre Monaco (1-3), pourrait rempiler. Aumilieu, Rennes est privé de Källström, dont lacuisse a mal répondu à un ultime test hier.L’équipe, très jeune, enregistrera la premièresortie du revenant Sorlin. – J.-D. C.Les cinq derniers matches : G. N. N. G. G.Remplaçants : Lloris (g.) (1), Tchato (3) ouJarjat (15), Ederson (10) ou Vahirua (19) ouSo. Camara (9), Bisconti (7) ou Bigné (27),An. Yahia (21) ou D. Diakite (23).Entraîneur : F. Antonetti.Absents : Bagayoko, Fanni (cuisse), Rool(mollet), Koné (CAN), Fauconnier et Larbi(convalescence), Dolci, Grenet, Lamatina,Moreau (choix de l’entraîneur).Suspendu : aucun.Un groupe de 18Les indisponibilités de Bagayoko, Fanni et Roolimposent au moins un changement par ligne àAntonetti. L’entraîneur niçois, qui doit égalementcomposer avec la semaine de travailperturbée pour Varrault (cheville), S. Traoré(genou) et Bisconti (cheville), n’exclut pas delaisser souffler certains joueurs. Le milieudéfensif malien Diakite figure pour la premièrefois dans le groupe. – Ja. G.16TrévisanLes cinq derniers matches : P. P. G. N. G.Remplaçants : Lucchini (g.) (30), Jabi (27),Edson (10), Scarpelli (11), Abdoun (20).Entraîneur : J. Pasqualetti.Absents : Porato (genou), Dzodic et Rocchi(pubalgie), K. Diawara (bronchite), Saïfi(reprise), Becas, Joinville (choix de l’entraîneur).Suspendu : Collin.Sans Porato ni CollinAux absences de Dzodic et Rocchi, souffrantstous deux de pubalgie, et de Diawara (bronchite),sont venues s’ajouter celles de Porato(genou) et de Collin (suspendu). Edson, qui seplaint d’une inflammation du tendon, estménagé. Ils seront remplacés poste pour postepar Trévisan, Robin et Mandrichi. Jabi, rentrétardivement de la CAN, sera sur le banc.– D. F.Vieux démons et bêtes noiresBeaucoup de records poussiéreux à faire tomber à l’occasion de cette26e journée ! Le hasard veut en effet que six des dix clubs visiteursentreprennent un déplacement qui, par tradition, ne leur réussit guère ...Stade Abbé-Deschamps 20 : 00En direct sur Foot +Auxerre1Coolle 17 mars 1963 (1-0)de Rennes à Bordeaux :le 11 novembre 1973 (1-0)Nancy3Jaurès12Mignot4Grichting34MartinStade Marcel-PicotDernières victoires10Kahlenberg7Be. Cheyrou 20Luyindula6Violeauou Berson(13)8Lachuercap.28Puygrenier61BerenguerBracigliano3cap.Lécluse33Da Costa8BiancalaniArbitre : M. Hamel9PieroniLes cinq derniers matches : P. G. N. G. P.Remplaçants : Hamel (g.) [16], Bolf (5),Mathis (18), Poyet (28), Berson (13) ou Violeau(6).Entraîneur : J. Santini.Absents : Kaboul, Sagna, Lejeune (convalescents),Akalé (CAN), Kalabane, Radet(reprise).Suspendus : aucun.Kalabaneest enfin rentréLe défenseur guinéen est enfin rentré de laCAN, hier, soit trois jours après la date initialementprévue. Il s’est contenté de soins etn’intègre évidemment pas le groupe. JacquesSantini reconduira le même groupe qu’à Ajaccio.Radet, qui a repris l’entraînement, nefigure pas dans l’effectif. Cheyrou, Lachuer etLuyindula devraient faire leur retour au seind’un 4-3-3. – J.-P. G.24B. Gavanonou Andre Luiz Silva20Chrétien(5)Pimenov248YoulaPrix des places : 7, 12, 16, 18, 26 et 3020 : 00Arbitre : M. Malige23Brison11Zerka ouKroupi (22)7DucheminLes cinq derniers matches : N. G. P. G. N.Remplaçants : Sorin (g.) (16), Sarkisian(18), Kroupi (22) ou Zerka (11), André LuizSilva (5) ou B. Gavanon (24), Sapina (19) ouCamerling (34).Entraîneur : P. Correa.Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Adailton(cheville et tibia), Kim (reprise), N’Guémo(tibia), Curbelo, K. Keita (cheville), Diakhaté(CAN), Chouleur, Rudolf, N’Tolla (choix del’entraîneur).Suspendu : aucun.Correa a le choixAucun nouveau blessé à déplorer, André LuizSilva est guéri et Zerka n’est plus suspendu :pour Correa, c’est quasi Byzance. L’entraîneurnancéien devrait encore ménager Sarkisian,qui n’a pas eu de vacances depuis plus d’unan. Gavanon, qui a beaucoup donné ces dernierstemps, pourrait également souffler. Enattaque, Zerka et Kroupi semblent en balance.–R.R.Bilan de ...Postiga209PiquionnePrix des places : 15, 20, 25, 30 et 353 victoires en 35 matches.L’AC Ajaccio à Strasbourg :0 victoire en 8 matches.28Medjani10Ouadah13Obraniak12Promentcap.22Alioui4Mén5Borbiconi17BassongMetz1WimbéeEn direct sur Foot +Saint-Étienne24L. Perrin27Sablé 19cap. Perquis16Janot6cap.8 Z. CamaraHellebuyck3Basto22F. Diawara23Ilungavisites.Les cinq derniers matches : P. P. P. P. P.Remplaçants : Marichez (g.) [30], Béria (2),Mihoubi (32), Kang (33), Contout (27).Entraîneur : J. Muller.Absents : Renouard, Huszti (pubis), Gueye,Tum (genou), Pompière, Walter (rééducation),Agassa (convalescent), Djiba (CAN), Diakité,Morisot, Mom. N’Diaye, Bong, Belson, Chérif(choix de l’entraîneur).Suspendus : aucun.Méniri revientMéniri, qui en a fini avec sa suspension et sesproblèmes dorsaux, effectuera son retour ausein d’une défense qui, en son absence, a prisl’eau à Lille (1-3) et contre Nantes (1-4). Arrivépendant le mercato, Alioui devrait débuterdans le couloir droit. Renouard, qui s’est faitopérer d’une pubalgie hier, et Huszti qui pourraitsubir le même sort, sont forfait, toutcomme Tum, dont l’état du genou gauche nes’est pas amélioré. – R. R.Les cinq derniers matches : N. G. P. P. N.Remplaçants : Viviani (g.) (1), Al. Yahia(29), P. Feindouno (14), Mazure (10), Gomis(18) ou Dabo (21).Entraîneur : E. Baup.Absents : Hognon (cheville), Zokora, Tiéné,F. Mendy (CAN), Kamara, Houri, Piatti, Sakho,Saar (choix de l’entraîneur).Suspendu : aucun.Perquis en défensecentraleEn l’absence de Vincent Hognon, JulienPerquis semble tout désigné pour prendreplace dans la défense centrale stéphanoiseaux côtés de Camara, alors qu’Ilunga, revenude la CAN, devrait retrouver son poste dans lecouloir gauche. Feindouno, qui n’a disputéqu’un seul entraînement collectif depuis sonretour d’Afrique, pourrait débuter la rencontresur le banc, au bénéfice du Portugais Basto.– J.-Y. D.MARSEILLE - TOULOUSE (demain)Niang et Oruma sont prêtsAPRÈS BEYE la semaine dernière, Taiwo, Niang et Oruma sont revenus de la CAN hiermatin. L’entraînement a donc été décalé à la fin d’après-midi. Taiwo, le plus sollicité enÉgypte (570 minutes de jeu), s’est contenté d’effectuer des tours de terrain. Niang etOruma, opérationnels demain, ont participé à une opposition dont Lamouchi était dispensé.Bonnissel forfait (dos), Jean Fernandez hésite entre Cantareil et Beye au poste delatéral gauche. Devant, le duo Pagis-Niang, qui avait fait ses preuves à Strasbourg, serareconstitué pour la première fois à l’OM. Jean Fernandez a convoqué un groupe de dixhuitjoueurs dont ne fait pas partie André Luis. – D. Ro.L’équipe probable : Barthez (cap.) – Ferreira, Déhu, César, Beye ou Cantareil –Lamouchi, Cana, Oruma – Pagis, Ribéry – Niang.Douchez, premièreLE MILIEU GUINÉEN Mansaré, rentré malade de la CAN, ne participera sans doute pasau match de demain, pas plus que Revault, Aubey (cuisse), Taïder (mollet) et Congré(reprise). Emana (Cameroun) et Santos (Tunisie) pourraient faire partie du groupe mêmesi le premier,peu utilisé lors de la CAN, est à court de rythme. Dans le but, Douchez fêterala première titularisation de sa carrière en L 1. Dao et Lièvre sont en balance pour uneplace en charnière centrale au côté d’Arribagé. – N. S.L’équipe probable : Douchez – Ebondo, Arribagé, Dao (ou Lièvre), Mathieu – Akpa-Akpro, Sirieix, Dieuze, Cardy, Batlles – Moreira.LILLE - PARIS-SG (demain)Retour probable de MakounMAKOUN, RENTRÉ de la CAN, semble apte à tenir sa place demain. Le Nigérian Odemwingiene reprendra l’entraînement qu’aujourd’hui. Claude Puel jugera alors de l’étatphysiquedesonattaquant.QuantàSylva(Sénégal),sonretourestattenduparsonentraîneur,sans plus de précisions. Dumont (genou) a repris, mais n’est pas encore en état dejouer. Debuchy, en phase de reprise lui aussi, est incertain. – M. Bo.L’équipe probable : Malicki ou Sylva – Chalmé, Tavlaridis, Schmitz, Tafforeau (cap.) –Cabaye, Makoun – Lichtsteiner ou Keita, Bodemer, Dernis – Keita ou Moussilou.Dhorasoo incertainHIERAPRÈS-MIDI,Pauletas’estcontentédetrottineretde fairequelquessoins.Dhorasooest, pour la deuxièmejournée desuite, resté aux soins. Sa participation à la rencontrede demain est donc incertaine. Le corps médical du PSG a refusé, pour le moment, des’exprimer sur la nature de sa blessure. En revanche, Pauleta est certain d’être présent àLille. Il a simplement préféré récupérer pour soigner des adducteurs légèrement douloureux.Rothen,lui,areprisl’entraînementnormalementdepuisquelquesjours.Hier,ilétaitaligné dans l’équipe des titulaires probables. – D. D.L’équipe probable : Alonzo – Pichot, Rozehnal, Yepes, Armand – Dhorasoo ou E. Cissé,M’Bami – Pancrate, C. Rodriguez ou Landrin, Rothen – Pauleta.PAGE 10 SAMEDI 11 FÉVRIER 2006


FOOTBALL LIGUE 1 (26 e journée) BORDEAUX - RENNES« Je me suis remis en question »BRUNO CHEYROU, le milieu des Girondins, se sent de plus en plus à l’aise dans son nouveau rôle de récupérateur.Depuis la trêve, Bruno Cheyrou, 27 ans, s’est installé dans l’axe, à unposte où la concurrence est rude. L’ancien joueur de Lille, prêté parLiverpool, parle de sa fierté d’avoir su s’adapter pour convaincre sonentraîneur. De son ambition aussi, pour lui et pour son club, dauphindu leader lyonnais et auteur d’un mois de janvier très convaincant.BORDEAUX –de notre correspondante« EN JANVIER, BORDEAUX apris treize points sur quinze,avec un match nul à Lyon (0-0),dimanche dernier. Vous comptezgarder le même rythme enfévrier ?– Il y a moins d’échéances, doncmoins de points à prendre. Il fallaitassurer le mois de janvier. La saisonprécédente, c’est à ce moment-làque s’était déclenchée la mauvaisepasse de Bordeaux. On est trèssatisfaits, on a réussi à creuser unpetit trou et on y voit plus clair qu’àla trêve, où sept ou huit équipes sebousculaient derrière Lyon.– Contre Lyon, vous réussissezun gros match. Avez-vousle sentiment d’être revenu auniveau que vous aviez à Lille ?– J’ai continué de progresser et jecrois que je peux être meilleurencore. Mon rôle sur le terrain a pasmal évolué depuis Lille ou Liverpool.Je joue plus derrière, j’aurais peutêtremoins souvent l’occasion debriller et d’être décisif, mais je suiscontent. J’arrive à avoir une certaineinfluence sur l’équipe, mêmesi c’est un travail un peu plus obscur.– Cela vous ennuie d’êtremoins en vue ?– (Il rit.) J’aimais bien quand, àLille, je marquais des buts. J’étaisdavantage sous le feu des projecteurs.Un numéro dix, on en parleplus. Mais il faut de tout dans uneéquipe. Désormais, je pense m’êtrebien trouvé dans ce nouveau rôle.– On a quand même l’impressionqu’il a fallu vousconvaincre…– Je me suis remis en question,c’est vrai. En fait, j’attendais lecoach qui me placerait là en medisant que ça correspondait davantageà mes qualités que le côtégauche. Bien sûr, si Zidane reste àgauche, ça va aller, mais c’estZidane... À Liverpool, j’évoluais plushaut, sous l’attaquant, ce qui necorrespondait pas du tout à monpr<strong>of</strong>il. J’ai besoin de toucher desballons. Avant de venir à Bordeaux,le directeur sportif, Charles Camporrom’avait dit qu’il me voyaitdans l’axe. J’ai pris ça comme unsigne. Au fond de moi, je savais.– Vous avez pourtant fait lapréparation de la saison enjouant à gauche et sans vousimposer. Puis, vous y êtesparvenu dans l’axe, où laconcurrence est féroce…– Certains étaient sceptiques, pensaientque je ne pouvais pasdéfendre. Ce poste requiert beaucoupd’intensité physique, il fautêtre un moteur de l’équipe. Audébut, je pensais faire la différenceavec le ballon, en raison de mesqualités techniques. J’ai dû m’adapter.Je me suis d’abord consacré autravail défensif. Maintenant,j’essaie d’y ajouter la technique,comme les milieux modernes, Gerrard,Lampard, Essien qui marquentdes buts. Même Ricardo était sceptiquesur mon association avec Fernando.Moi, je n’ai pas douté. Jesavais que j’étais capable de jouer àce poste. Je me surprendrai quandj’aurai encore élevé mon niveau dejeu. Je veux apprendre encore, êtreun relais.– Raymond Domenech était àGerland. Qui venait-il regarder?– (Il rit.) Je ne pense pas que c’étaitmoi ! L’équipe de France n’est pasun élément moteur pour moi.J’essaye d’être le plus performantpossible avec Bordeaux. Après, il nepeut y avoir que des bonnes nouvelles…« Je n’ai jamais jouéma carte perso »– Que va-t-il se passer maintenantque le turnover vadiminuer ?– On verra. Si je joue régulièrement,j’espère apporter plus encore. Monproblème, c’est que je dois jouerrégulièrement. Si je ne joue pas pendantquinze jours, c’est dur deremettre la machine en route.– Pensez-vous avoir convaincules dirigeants de vous conserverla saison prochaine ?– Je suis prêté par Liverpool, qui neveut pas me reprendre. Bordeaux estun bon club et, s’il revient dans lecycle de la Coupe d’Europe, je nedemande pas grand-chose. Je n’aijamais joué ma carte perso. Jem’investis dans l’équipe, je parleavec le coach, j’ai une certaine expérienceà transmettre. »LAWRENCE LEENHARDTÇa glisse à RennesAprès quatre défaites consécutives, les Bretons doivent stopper la chute.RENNES –de notre correspondant permanentRENNES JOUE AU JOKARI en ce début d’année.Victorieux de ses deux premiers matches en 2006 –Nantes (2-0) et Le Mans (1-0) –, il croyait sa ballelancée vers des horizons européens. Elle était, enfait, attachée à un fil. Quatre défaites d’affilée ontramené dare-dare les Bretons en deuxième partiede tableau (14 e ). Rennes ne règne plus à domicileet ne concrétise pas ses progrès à l’extérieur. Il nejoue pas mal, prend l’ascendant souvent, maissubit son inefficacité <strong>of</strong>fensive (un but en quatrematches) et défensive (19 e défense de L 1 avec38 buts encaissés).Cette dérive ne s’accompagne pas (encore ?) detensions. Seul un huis clos décidé jeudi par LaszloBölöni exhalait un arôme d’urgence. Agacés parleur revers monégasque (1-3 après avoir survolé lapremière période), les Rennais ne semblent pastrop inquiets, mais persuadés qu’ils méritentmieux. « On n’est pas une équipe qui doute trop,reconnaît Perrier-Doumbé. On connaît nos qualitésetonest persuadés qu’on vapouvoir s’ensortir.Mais on doit arrêter de se dire : on joue bien ; ça nemène nulle part. Ça crée de la facilité, donc du relâchement.On n’est pas assez agressifs devant lebut et, derrière, on fait trop d’erreurs. À Bordeaux,l’objectif numéro 1, c’est de ne pas prendre de but.Les commentaires, on s’en fout. Je préfère lespoints. Regardez les Girondins : ils sont critiquésmais ils obtiennent toujours quelque chose. »C’est avec cet état d’esprit que les Rennaiss’étaient relancés après un mois d’août catastrophique.Le bloc y avait gagné en homogénéité.Yoann Gourcuff appelle d’ailleurs à « plus de communicationsur le terrain. On pourra régler ainsipas mal de problèmes ». En deuxième périodecontre l’ASM, Rennes avait subi les piquées pleinaxe des deux meneurs excentrés, Plasil et Meriem.Bölöni, qui n’avait rien modifié de ses plans, avaitfustigé un déficit de maturité. « On n’arrive pas àarracher un point, ça reflète un manque », soulignait-il.« On traverse la période la plus délicatedepuis deux ans et demi entre les absents, les blesséset les joueurs qui ne trouvent pas la bonnedirection, constate l’entraîneur. On est obligéschaque fois de reconstruire. L’essentiel, c’est degagner du temps avant que les choses se remettenten place. Il va falloir accrocher quelquespoints. » Même à Bordeaux, chez le dauphin deLyon, où Rennes ne s’est plus imposé depuis lasaison 1973-74 (1-0).JEAN-DENIS COQUARDDimanche, à Lyon (0-0), l’entraîneur de Bordeaux, Ricardo, avait une nouvelle fois préféré Bruno Cheyrou(à g., devant Florian Marange) à Rio Mavuba pour évoluer comme milieu récupérateur. Un rôle inhabituel pourl’ancien Lillois, qui s’est pourtant distingué par son travail défensif, notamment sur Sidney Govou.(Photo Pierre Lahalle)STRASBOURG - AC AJACCIO« Je n’ai pas la L 2 en tête »AMARA DIANÉ, le milieu droit de Strasbourg, n’a pas renoncéau maintien. À condition de battre Ajaccio.STRASBOURG –de notre envoyé spécial« APRÈS LENUL faceau PSG (1-1),votre équipe a échoué dans sonobjectif de prendre six pointscette semaine. Même si vousbattez Ajaccio, n’est-il pas déjàtrop tard pour se maintenir ?– Jene le pense pas. Il reste treize journées.Là, on reçoit un concurrent directpour le maintien. C’est peut-être latoutedernièrechance de nous relancer.Il faut ces trois points, c’est primordial.– Y croyez-vous vraiment ?– Oui, parce que le groupe n’a paslâché. Il a pris un coup sur la tête contreParis, mais il reste uni et sain. C’est saforce, on continue de croire que ça peutpasser quand même. Souvent, dans detelles circonstances, un groupe éclate.Ce n’est pas le cas pour l’instant.Autour de nous, beaucoup de genscommencent à dire que c’est foutu.Mais la confiance ne nous a pas abandonnés.– Malgré les coups durs ?– C’est ça qui est terrible. Quoi qu’onfasse, le sort semble être contre nous.Là, on perd encore Ulrich (Le Pen, victimed’unchocàlatêtecontrelePSG). Ily a toujours des blessés, des absents.C’est déstabilisant. L’équipe changetout le temps.– Ne vous arrive-t-il pas de penserqu’il faut préparer un effectifcostaud pour remonter la saisonprochaine ?– Non, je n’ai pas la L 2 en tête. Leschoses peuvent aller très vite. La saisondernière, je jouais à Reims. On avaitquelques points à prendre et on a finalementdû attendre les trois dernièresAjaccio peut le faireAJACCIO –de notre envoyé spécialMATCHES REPORTÉSLE FAMEUX « CHOC PSYCHOLOGIQUE », souventattendu en vain lors d’un changement d’entraîneur, aurait-ileu lieu à Ajaccio ? Après que Rolland Courbis a été écarté le12 janvier dernier après la défaite à domicile contre Nantes(0-2), l’embellie ne fut pourtant pas immédiate. Son successeur,José Pasqualetti, connut, d’entrée, la défaite au Mans(0-1), pour porter la série corse à 16 matches de L 1 sanssuccès (13 défaites, 3 nuls). Mais depuis, l’ACA a glané septpoints en trois matches : deux succès à domicile, contre Marseille(3-1) et Auxerre (1-0), et un nul à Nancy (0-0). Un véritablerenouveau.Éliminé de la Coupe de la Ligue (en quarts à Nancy, 0-1) et dela Coupe de France (en seizièmes par Lyon, 1-2 a.p.), Ajacciose consacre pleinement à l’opération maintien. « Il y a troissemaines, cela paraissait impossible, dit André Luiz, mais lavictoire contre l’OM fut un déclic. Aujourd’hui, tout redevientpossible. »Pour rallumer un espoir presque éteint, Pasqualetti n’a« rien inventé d’extraordinaire. J’ai d’abord mis les joueursdevant leurs responsabilités, en utilisant l’image de l’écolierpris de panique quand arrive une interro surprise, parce qu’iln’a pas révisé. En foot, les interros surprises, ce sont lesjournées pour nous maintenir en L 2.J’ai déjà donné. L’important, c’est derester solide dans la tête.– Face au PSG, vous avez marquévotre troisième but en L 1. Maisvous auriez pu en inscrired’autres…– Je mets un but, mais je rate deuxoccasions. J’en ai parlé avec le coach.Nous sommes d’accord, je dois travaillerplus devant le but, me montrer pluslucide. En fait, je commence seulementà prendre mes repères. Parfois, j’aijoué, parfois non. Je suis seulement entrain de m’installer.– Vous occupez un poste demilieu <strong>of</strong>fensif droit. Vousconvient-il vraiment ?– C’est une place que j’ai souventoccupée à Reims. Je m’adapte aumieux. Mais j’aime bien aussi une positionplus avancée, plus axiale.– Que se passera-t-il si vous nebattez pas Ajaccio ?– Il ne faut pas y penser. L’équipe estsous pression, c’est évident. Mais ilreste des matches. Ce qui est terriblec’est que même le PSG ne nous a pasmontré grand-chose. À domicile, on nedoit plus lâcher un point. Il faut êtreplus efficace, moi comme les autres. Cen’est pas encore perdu. »JEAN-MARC BUTTERLINStrasbourg et Nantesne comprennent pasPHILIPPE GINESTET, le président de Strasbourg, est très remonté contre lasanction prise par la LFP après le report du match contre le Paris SG, comptantpour la 24 e journée de L 1. Rappelons que le Racing s’est vu infliger, tout commeMonaco et Nantes, une amende de 40 000 euros. Ginestet se demande en quoile club n’a pas tout fait pour que le match ait lieu : « En Autriche, en Bavière, enAveyron, des toits ont rompu sous le poids de la neige. Comment peut-on nousreprocher qu’une simple bâche n’ait pas résisté avec toute la neige qui étaittombée en Alsace ? »« Ici, des gens ont travaillé jour et nuit. La bâche était en place et le système dechauffage fonctionnait. Mais que peut-on faire lorsque la bâche cède et que lesol gèle instantanément ? Cette sanction est scandaleuse en regard des effortsconsentis par le personnel du Racing, qui vit très mal cette décision. C’est pourquoi,nous faisons appel en espérant que la raison et la compréhension l’emporteront.» Nantes, également puni pour le report de Nantes-Troyes, a pris lamême décision. Dans un communiqué, le FCNA estime que la sanction « méconnaîtgravementlasituationde forcemajeure quirégnait dans lavilleet sa région,et les efforts déployés pour que cette rencontre ait lieu malgré tout ».– J.-M. B., J.-D. C.matches. Alors, j’ai mis l’accent sur le fait que chacun devaitparfaitementmaîtrisersonrôle individuel,afindefaireavancerle collectif ».Le nouvel entraîneur a donc renforcé le travail tactique, dansle cadre d’un 4-4-2 classique auquel il se tient, « tout eninsistant sur le plaisir », précise le latéral gauche Xavier Collin,suspendu ce soir : « On a repris confiance. Cela sera trèsdifficile, mais comme on doit encore aller chez nos adversairesdirects, Strasbourg, Sochaux et Troyes, on y croit plusque jamais. »Il suffit parfois de petits détails, comme l’apport de MoussaN’Diaye,prêté par Istres (L2). « Ilnous <strong>of</strong>fredela pr<strong>of</strong>ondeurdans le jeu, mais aussi de la fraîcheur mentale, car il n’a passubi notre terrible série », estime Collin.Le Sénégalais s’est révélé décisif contre Marseille (un but,une passe) et face à Auxerre samedi dernier, en donnant lavictoire à son équipe à la 82 e minute, alors qu’il revenait toutjuste revenu de l’enterrement de son père. « J’ai la rage, jeveux tout donner pour les supporters et sauver le club »,avoue-t-il. N’Diaye symbolise bien l’état d’esprit et le refusde renoncement souhaités par Pasqualetti. C’est seulementcomme cela qu’Ajaccio aura droit à une cinquième saisonen L 1.LUC HAGÈGENANCY - SAINT-ÉTIENNENancyrevient sur terreNANCY –de notre correspondant permanentVAINQUEUR DU MANS mercredi en demifinalede la Coupe de la Ligue (2-0), Nancy est vitedescendu de son nuage. « Cette qualificationpeut effacer la fatigue physique, affirme PabloCorrea. Elle existe, bien sûr, mais elle est plusfacile à gérer que la fatigue psychologique. Uneseule journée pour savourer notre qualification,c’esttrop court,mais c’estla réalité. Nous entronsaussi dans une période, où les matches serontmoins rapprochés. Vu le nombre de joueurs donton dispose, c’est bien. »L’entraîneur a tenu à rappeler à ses joueurs que lasaison ne s’arrêtaitpas le 22avril, date du rendezvousau Stade de France, mais le 13 mai, après laLE MANS - NICELe Mansa déjà oubliéLE MANS –de notre correspondantMERCREDI, LE MANS a dit au revoirau Stade de France, en perdant endemi-finale de la Coupe de la Ligue àNancy (0-2). Mais cela ne suffit paspour éloigner Frédéric Hantz, l’entraîneurdu club de la Sarthe, de la lignequ’il s’est fixée. « Ça fait partie dumétier et ce n’est pas la fin du monde,dit-il. On s’est ratés, point final. Maintenant,il est temps de passer à autrechose. Le Championnat demeure lapriorité de cette saison. Nous avons laferme intention de rester dans les dixpremiers, voire mieux si on arrive àbien enchaîner à domicile et à grappillerquelques bons points à l’extérieur.»Les joueurs, aujourd’hui neuvièmes deL 1, ne semblent pas trop accuser leNice va jouer le jeuNICE –de notre envoyé spécialSANS ESPOIR NI CRAINTE particuliersen Championnat, les Niçois pourraientêtre tentés de miser toute leursaison sur la Coupe de la Ligue dont ilsjoueront lafinale le 22avril auStadedeFrance contre Nancy. Mais ils n’apparaissentpas prêts à tout lui sacrifier.« Ça ne m’intéresse pas de perdre enfinale et de terminer 14 e du Championnat», dit Frédéric Antonetti en envisageantle pire des dénouements. «Ceserait un grand tort, souligne SébastienRoudet. Ces derniers temps, c’estnotre tenue en Championnat qui nousa aidés à éliminer Bordeaux (2-1 a.p.)puis Monaco (1-0). Et c’est encore leChampionnatqui nousaidera àgagnerla finale. »Pour Antonetti, il est même tempsdernière journée de L 1.Jeudi, cesont les finalistesde la Coupe de la Ligue qui avaient effectué ledécrassage. Hier, ce sont des promus pas tout àfait certains de se maintenir qui sont partis auvert, après une légère séance en salle. « Nousserons sans doute davantage respectés, estimeJonathan Brison. Mais ce n’est pas pour cela quenous devons changer de mentalité et nous mettreà croire que nous sommes une bonne équipe deL1.»Le milieu nancéien assure qu’il n’est pasmécontent d’attendre plus de deux mois pourvoyager jusqu’à Saint-Denis : « D’ici là, nousdevons assurer le maintien pour nous y rendrel’esprit libéré. » Avec 32 points, soit douzed’avancesur lepremierrelégable,l’affaire semblelargement dans les cordes des Lorrains. – R. R.coup, et apprécient de devoir rapidementtourner la page, en recevant Nice(finaliste, lui, de la Coupe de la Ligue)aujourd’hui. « C’est bon de rejouer, deremonter tout de suite à cheval, assureYohan Hautcœur. On a du mal à expliquerce non-match de Nancy, alors ona envie de vite retrouver notre vrainiveau. »En Championnat, Le Mans est invaincudepuis un mois. Mais il avait concédéun nul, face à Toulouse (0-0), lors deson dernier match à Léon-Bollée. Cesoir, la victoire est donc un exerciceimposé.« On doitse surpasser etprouverqu’on n’a pas montré notre vraivisage en Lorraine, insiste Olivier Thomas,qui disputera son 100 e match enL 1 ce soir. On vaut mieux que ça, sinonon ne serait pas là. »CHRISTIAN LOUISdésormais que son équipe se montrecapable de mener de front deux compétitionset de viser deux objectifs à lafois. « C’est difficile mais il faut savoirce que l’on veut. Si on souhaite grandir,on doit en passer par là. C’est le lotdes grandes équipes de tout jouer àfond et de se remettre à chaque fois enquestion. Le Championnat, on ne lelaisse pas tomber. C’est même toujoursnotre priorité. Il est possible definir septième ou huitième. »Pendant deux longs mois, le rendezvousavec Nancy sera certes présentdans tous les esprits. Il peut permettreau Gym de gonfler son palmarès et dese hisser vers l’Europe. Mais il ne vampiriserapas le reste et en premier lieuun voyage au Mans que les Aiglonsabordent fatigués, diminués maisambitieux. – J.-P. Riv.Saint-Étiennesur ses gardesLORS DES MATCHES aller, les Verts n’avaientpas pr<strong>of</strong>ité de leurs deux matches consécutifs àdomicile pour enchaîner deux victoires. Aprèss’être imposés contre le PSG (3-0), le 18 septembre,ils avaient concédé leur première défaitede la saison en L 1, trois jours plus tard, face aupromu nancéien (0-2).Cinq mois plus tard, Saint-Étienne a plutôt biennégocié son déplacement à Paris en prenant unpointau Parc (2-2), samedi dernier.Mais réussirat-ilà prendre sa revanche sur le terrain de Nancy ?Élie Baup joue la grande prudence. L’entraîneurstéphanois est persuadé qu’un «bon grospiège » attend son équipe en Lorraine.Pour que son groupe soit assuré de s’entraînerdans de bonnes conditions, l’entraîneur l’aemmené à Capbreton, dans les Landes, pendanttrois jours. Avec Ilunga, de retour de la CANdepuis mardi et jugé « en pleine forme » parBaup, avec Feindouno, qui a rejoint ses équipiersjeudi, mais sans Hognon, victime d’une entorse àune cheville.Cette absence, qui s’ajoute à celle de l’IvoirienZokora, est d’autant plus préjudiciable que ledéfenseur, solide et régulier, est l’un des hommesinfluents de l’équipe. « Une fois de plus, on abesoin de tout le monde, annonce Baup. Mais,gare à Nancy ! Trois jours après avoir décroché saqualification pour la finale de la Coupe de laLigue, cette équipe sera probablement euphoriqueet très encouragée par son public. » Lesingrédients du piège parfait. – C. C.SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 11


FOOTBALL LIGUE 1 (26 e journée) MONACO - TROYESDi Vaio demande du tempsHeureux à Monaco, où il souhaite rester, l’Italien reconnaît qu’il est encore loin de son meilleur niveau.MONACO –de notre envoyé spécialMARCO DI VAIO s’en veut encore.Mardi, en demi-finale de la Coupe dela Ligue, il a échoué deux fois, coup surcoup, face à Hugo Lloris, le jeune gardienniçois, alors que le score étaittoujours de 0-0. Et ce sont les Aiglonsqui, en fin de match, ont raflé la qualification(1-0). « Je me sens coupable,dit-il sans concession. De la manièredont les choses se sont passées, je medis que, si j’avais marqué, ça auraittout changé. Dans un match aussi serré,les Niçois ne seraient jamais revenusau score et, aujourd’hui, c’estMonaco qui préparerait la finale. »Rater des occasions n’est pourtant pasdans ses habitudes. Son palmarès,tant à Parme qu’à la Juventus ou àValence, le démontre. Ses débuts sousle maillot monégasque ont entretenule mythe. Lors de son premier matchavec l’ASM, le 5 janvier à Auxerre(1-2), il avait marqué un but plein desang-froid et de virtuosité technique.Le seul qu’il ait inscrit depuis un moiset demi et son arrivée en Principauté.Ce manque de réussite, l’Italienl’impute d’abord à son manque decompétition, lui qui n’a pratiquementpasjoué depuis six mois etle départ deRanieri de Valence, qui lui avait valud’être mis à l’écart. « Physiquementça va, mais il me faut retrouver lerythme de la compétition. Pour ça, iln’y a que des matches qui peuvent mefaire progresser. »« Des problèmespour redémarrer »Ensuite, il y a les difficultés de Monaco.À son arrivée, l’équipe était à unpoint de la deuxième place. Depuis,elle a rétrogradé et s’est fait sortir desdeux coupes nationales. « On a connuun vilain mois de janvier. Mais c’est unpeu normal. Une équipe qui transformeà ce point son effectif a logiquementdes problèmes pour redémarrer.»Avec son compatriote Christian Vieri,Marco Di Vaio est un peu le symboledu chambardement effectué parl’ASM lors du mercato. Depuis, onattend monts et merveilles du duo italien.Là encore, Di Vaio demande dutemps. « Avec Bobo (Vieri), il fautqu’on s’adapte au jeu de l’équipe. Onest deux nouveaux joueurs dans lemêmesecteur dejeu, alorsce n’estpasévident. En plus, j’ai vraiment le sentimentqu’on est deux joueurs importants.Si on réussit à faire des chosespositives, c’est toute l’équipe qui vamieux. Si on ne marque pas, c’esttoute l’équipe qui a du mal. »Laisser la place d’attaquant le plus enpointe à l’ancien Milanais ne pose àDi Vaio aucun problème. « À Auxerre,j’ai évolué seul en pointe (Vieri n’avaitpas signé) et ça m’a bien réussi. Maisje me définis avant tout comme unsecond attaquant. Quelqu’un capablede tourner autour de son partenaire.J’aime cette liberté. C’est comme çaque j’étais positionné en Italie, quandj’ai connu mes meilleures saisons. »Une période d’efficacité que l’ancienjoueur de Valence espère connaître ànouveau avec Monaco, mais uniquementen Championnat, puisqueDi Vaio n’est pas qualifié pour laCoupe de l’UEFA que le club de la Principautéretrouve la semaine prochainepour un déplacement à Bâle (Monacoa dû choisir entre ses deux Italiens, quiont tout deux déjà joué cette saison enCoupe d’Europe). « Quand j’ai apprisça, j’ai été extrêmement déçu. J’étaisvenu ici pour jouer aussi cette compétition.Mais j’ai compris que le coachait choisi Bobo. Il est le seul à avoir sescaractéristiques. »La Coupe d’Europe, Marco Di Vaioentend néanmoins la jouer la saisonprochaine avec l’ASM. Prêté parValence avec une option d’achat, il n’aqu’une idée en tête : prolonger sonséjour en Principauté. « Je me sensbien ici. J’ai la confiance de tous et il yaune bonne base pour réussir quelquechose. Je suis même prêt à faire dessacrifices pour rester. » Et accessoirementà trouver régulièrement le chemindes filets adverses.JEAN-PIERRE RIVAISDeuxansdepluspourGuidolin?LIÉ JUSQU’EN JUIN 2007 avec Monaco, Francesco Guidolin pourrait rapidementprolonger de deux années supplémentaires. « C’est plus que dans l’air,assure Jean-Luc Ettori, le directeur sportif de l’ASM. Le principe est acquis et desdiscussions auront lieu d’ici à quelques jours qui devraient aboutir. » Si les résultatsne plaident pas forcément en ce moment en faveur de l’entraîneur italien, sonsérieux, sa méthode et son pr<strong>of</strong>essionnalisme font en revanche l’unanimité auclub. – J.-P. Riv.Si Christian Vieri(à gauche) a déjàmarqué troisbuts depuisson arrivéeàMonaco,Marco Di Vaio(au centre)n’a pas encorecomplètementtrouvéses marques,malgré son butà Auxerredébut janvier.(PhotoStéphane Mantey)Troyes, chaud derrièreLA TENDANCE est aussi brutalequ’inquiétante. Le 11 janvier, après sonsuccès sur Lille (1-0), Troyes, confortablementinstallé sur son matelas de25 points, faisait figure de quinziène heureux.Metz, alors premier relégable, pointaità 11 longueurs. En l’espace de troissemaines, la position auboise est devenuenettement plus précaire.Les Troyens viennent de s’incliner à troisreprises. Le report de leur match à Nantesa amplifié le retour d’Ajaccio, qui leur arepris sept points. « Nous n’avons paspeur, assure Florent Boucansaud. Maisnotre situation nous empêche de nousendormir. L’idéal serait de gagner unmatch au plus vite car, en prenant troispoints, nous ferions un petit bond quinous redonnerait de l’oxygène. Ajaccioest actuellement sur une bonne série,mais elle prendra fin un jour. »Ce soir, pendant que l’ESTAC jouera àMonaco, les Corses se rendront à Strasbourg.En cas de défaite troyenne, un deses deux poursuivants immédiats luireprendra donc du terrain. Furlan a intégrécette perspective à sa feuille de route :« Avec mon staff, nous nous sommes préparésà enregistrer cinq contre-performancesd’affilée et avons intégré cet élémentà notre plan de travail. Bien sûr, celane nous réjouirait pas, mais ce n’est pasimpossible. Ce qui compte, c’est d’êtreprésent pour le dernier match. »En début de saison, Furlan avait expliquéà ses joueurs qu’il les préparerait à jouerleur survie en L 1 lors du dernier match dela saison.Il va d’abord devoir gérer un mois defévrier compliqué, avec trois déplacements(Monaco, Nantes et Strasbourg) etla réception d’une équipe nancéienne quine réussit pas aux siens. Depuis le débutde la saison, les Troyens n’ont été relégablesque pendant la deuxième quinzainedu mois d’octobre. En engrangeantdix points avant la trêve, ils étaient sortisde l’ornière.Cette fois, l’idéal serait de réagir avant detomber. « Des inquiétudes, nous en avonsà tous les matches, explique Boucansaud.Mais il reste encore beaucoup de points àprendre. Nous savons qu’en faisant unesérie positive, nous pouvons reprendrenos distances avec les trois derniers. » –R. R. (avec J.-P. K.)NANTES - SOCHAUXNantesvise le doubléNANTES ESPÈRE DOUBLER LA MISE. Sous pressionfin octobre-début novembre, il avait fait le plein à la maison,écartant coup sur coup Le Mans (1-0) et Nancy (3-0).Il pensait ne plus connaître pareil enchaînement. Lereport de la réception de Troyes à mardi, juste après lavenue de Sochaux ce soir, lui <strong>of</strong>fre la possibilité d’un nouveaudoublé à domicile. Et six points valideraient sansdoute le maintien. « Après une défaite à Toulouse (0-1) etavant un déplacement délicat à Lyon (vendredi), ce sontdeux matches importants, reconnaît Serge Le Dizet. Tantque nous n’aurons pas 38 ou 39 points, rien ne seraacquis. Il ne faut pas attendre pour les arracher. »Mais Sochaux est en net regain, « plus confiant, plussolide », selon l’entraîneur nantais. Et le revers toulousaindes Canaris a exposé des limites dans l’animation.« On est tombés sur une équipe qui nous a attendus etnous a fait déjouer, remarque Le Dizet. Il y a eu cependantdes choses positives sur le plan défensif. En revanche,<strong>of</strong>fensivement, on n’a pas trouvé assez de décalages. Ondoit encore travailler nos automatismes. » Ceux-ci segrippent souvent à domicile face à des blocs bien regroupés.En L 1, Nantes n’a plus vaincu à la Beaujoire depuis le27 novembre (Strasbourg, 4-3). « On doit réussir à fairesauter ces verrous, avance Le Dizet. Sur ce que j’ai vu,Sochaux, qui possède un certain potentiel <strong>of</strong>fensif, estune équipe qui joue. » – J.-D. C.ResterimperméableCOMME SON ADVERSAIRE NANTAIS, Sochaux vavivre au régime des cadences infernales, avec pas moinsde trois rencontres en l’espace d’une semaine. Le matchde 16 es de finale de Coupe de France, interrompu enraison du brouillard, est en effet reprogrammé mardi àChâteauroux, quatre jours avant la réception d’Auxerreau stade Bonal.Comme Dominique Bijotat ne récupérera ses trois internationauxsénégalais quatrièmes de la CAN (SouleymaneDiawara, Daf et N’Daw) que dimanche, il a choisi dereconduire le groupe des seize retenu samedi derniercontre Le Mans (0-0). Ni le dernier renfort du mercato, leBrésilien Weldon, ni Mourad Meghni, qui n’ont quequelques jours d’entraînement dans les jambes, ne serontlà. Ils effectueront une « pige » avec la réserve, qui jouecet après-midi à Martigues, en CFA. « Le match aller avaitcoïncidé avec notre premier succès de la saison à domicile,souligne Dominique Bijotat, qui a forcément de lasuite dans les idées. Il serait intéressant que ce matchretour devienne notre premier succès à l’extérieur del’année 2006. »Si Sochaux peut s’appuyer sur une solidité défensiveretrouvée (aucun but concédé lors des trois dernières rencontres),des progrès sont encore à réaliser en termes deréalisme. « Il faudra manifester un état d’esprit conquérantet afficher beaucoup plus de conviction dans les derniersgestes », souligne l’entraîneur franc-comtois. Unevictoire permettrait accessoirement au club du Doubs derejoindre son adversaire du jour au classement. – C. M.GUIDE SAISON 2006C’est reparti ! Avec Petacchi et Pozzato, partez en Italie découvrir deux figures emblématiques. Nouvelles équipes, nouveaux leaders, épreuves, temps forts…Vélo Magazine vous dit tout pour bien suivre la nouvelle saison. 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FOOTBALL EURO2008Un calendrier suspenduL’Ukraine freine l’<strong>of</strong>ficialisation du calendrier des éliminatoires et pourraitprovoqueruntirageausort.LA FRANCE, l’Italie, l’Écosse, laGeorgie, la Lituanie et les Îles Féroése sont mis d’accord, hier, à Paris, surle calendrier du groupe 2 des éliminatoiresde l’Euro 2008. Mais cela nesuffira peut-être pas. Car au bout dequatorze heures de négociations,réparties sur deux jours, l’Ukrainecontinuait de faire obstruction, hier,au S<strong>of</strong>itel Arc-de-Triomphe. Face àses revirements perpétuels, lesautres délégations ont choisi de quitterles lieux, au milieu de l’aprèsmidi,de Marcello Lippi à RaymondDomenech, en laissant aux Ukrainiensle seul choix d’accepter lecalendrier, ou de prendre le risque des’en remettre à un tirage au sorteffectué par l’UEFA.Mais le représentant ukrainien, faisantétat des difficultés decommunications avec Kiev et sonsélectionneur Oleg Blokhine, a obtenuun nouveau délai, en fin d’aprèsmidi: l’Ukraine devra communiquersa réponse avant lundi prochain,13 heures. Les Ukrainiens ont ainsidoublement le calendrier dugroupe 2 entre leurs mains. S’ils ne levalident pas, l’UEFA procédera à untirage au sort intégral, le 2 mars, uneextrémité à laquelle elle n’a encorejamais été poussée.Domenech :« Des négociationsde marchandsde tapis »« On ne sait pas exactement ce quedemandent les Ukrainiens, soulignaitRaymond Domenech. Ce sontdes négociations de marchands detapis, et le prix change à chaque fois.Ils voulaient peut-être jouer tous lesmatches à la maison, et jamais deuxde suite… » Entre les six autrespays, l’accord avait été lent à venir,déjà.Le calendrier provisoire, puisqu’ilfaut bien l’appeler ainsi, enverraitl’équipe de France revoir les ÎlesFéroé et jouer à Torshavn le 2 septembre,quatre jours avant de serendre en Écosse (voir infographiecalendrier). Il y a deux manières delire ce double voyage en ouverture :cela peut fragiliser une équipe quiperdra un certain nombre de cadresaprès la Coupe du monde, comme il ya deux ans, et sans doute les mêmesqu’il y a deux ans, mais en mêmetemps, elle sera moins sous pression,du moins en Écosse, qu’elle nel’aurait été au Stade de France, face àl’obligation de victoire.Les deux matches contre l’Italie ontété intégrés au milieu du calendrier(24 mars 2007 au Stade de France,8 septembre 2007 en Italie) et lesBleus ont réussi à ne pas jouer aumois de juin 2007. Surtout, ilstermineront par quatre matches àdomicile : dans la négociation, ilsn’ont donc pas renoncé à tout. «Lemeilleur calendrier est celui de l’Italie,souligne Domenech. Le nôtre estraisonnable, mais pas exceptionnel.Nous ne sommes ni avantagés nidésavantagés. »Et lorsqu’on lui demande si lesvoyages aux Féroé et en Écosse, enseptembre prochain, lui font envie,l’actuel sélectionneur rétorque :« Une fois passée la porte de cethôtel, j’oublierai complètementl’Euro 2008. Pour moi, ces négociationsn’auront été qu’une péripétie,peut-être pour quelqu’un d’autre,d’ailleurs. Seule compte la Coupe dumonde. » Il suivra sûrement l’affairelundi, quand même.VINCENT DULUCTout comme lorsde la course à l’accessionpour le Mondialen Allemagne,la France et les Bleusattendront beaucoupde Thierry Henry(qui échappe iciau défenseurdes Îles Féroé, Horg)durant la campagnede qualification de l’EURO2008, qui débuteradès septembre prochain.(Photo Alain de Martignac)Le projet de calendrierdes Bleus2 septembre 2006Îles Féroé - France6 septembre 2006Écosse - France7 octobre 2006France - Lituanie11 octobre 2006Ukraine - France24 mars 2007France - Italie28 mars 2007Lituanie - France2 juin 2007Géorgie - France6 juin 2007exempt8 septembre 2007Italie - France12 septembre 2007France - Îles Féroé13 octobre 2007France - Écosse17 octobre 2007exempt17 novembre 2007France - Ukraine21 novembre 2007France - GéorgieÉTRANGERALLEMAGNE (21 e journée)AUJOURD’HUIHambourg - Mayence(15 h 30, Canal + Sport)Schalke 04 - LeverkusenDuisburg - M’GladbachWolfsburg - Hertha BerlinWerder Brême - KaiserslauternBielefeld - VfB StuttgartEintracht Francfort - HanovreDEMAINFC Cologne - Borussia DortmundBayern Munich - NurembergClassement : 1. Bayern Munich, 51 pts ;2. Werder Brême, 43 ; 3. Hambourg, 41 ;4. Schalke 04, 36 ; 5. Hertha Berlin, 29 ;6. Borussia Dortmund, 28 ; 7. VfB Stuttgart,27 ; 8. Hanovre, 26 ; 9. M'Gladbach,26 ; 10. Leverkusen, 25 ; 11. EintrachtFrancfort, 25 ; 12. Bielefeld, 21 ;13. Wolfsburg, 21 ; 14. Mayence, 20 ;15.Nuremberg,18 ; 16.Duisburg,16 ; 17.FC Cologne, 14 ; 18. Kaiserslautern, 14.ITALIE (25 e journée)AUJOURD’HUITrévise - Chievo VéroneLazio Rome - UdineseDEMAINCagliari - LecceEmpoli - PalermeLivourne - FiorentinaParme - AscoliReggina - AC MilanSampdoria - MessineSienne - AS RomeInter Milan - Juventus Turin(20 h 30, Canal + Sport)Classement : 1. Juventus Turin, 63 pts ;2. Inter Milan,54 ; 3. AC Milan,51 ; 4. Fiorentina,50 ; 5. AS Rome, 45 ; 6. Livourne,39 ; 7. Chievo, 35 ; 8. Sampdoria, 34 ;9. Lazio Rome, 34 ; 10. Palerme, 30 ;11. Sienne, 26 ; 12. Udinese, 26 ; 13. Reggina,26; 14.Ascoli, 25 ; 15.Messine,23 ;16. Cagliari, 22 ; 17. Parme, 22 ; 18.Empoli,22 ; 19.Trévise,14 ;20.Lecce,13.PAYS-BAS (24 e journée)HIERSpartaRotterdam- AZAlkmaar ......... 0-1AUJOURD’HUIPSV Eindhoven - Héraclès AlmeloHeerenveen - Vitesse ArnhemTwente - Roda JCWaalwijk - Willem IIDEMAINADO La Haye - Ajax AmsterdamUtrecht - NEC NimègueNAC Breda - FeyenoordRoosendaal - GroningueClassement : 1. PSV Eindhoven, 57 pts ;2. AZ Alkmaar, 55 ; 3. Feyenoord, 54 ; 4.NEC Nimègue, 38 ; 5. Heerenveen, 37 ; 6.Ajax Amsterdam, 37 ; 7. Groningue, 37 ;8.Utrecht, 36 ; 9.Vitesse Arnhem,33 ; 10.Waalwijk, 31 ; 11. Roda JC, 29 ; 12.Twente, 28 ; 13. Heracles Almelo, 27 ; 14.Sparta Rotterdam, 24 ; 15. NAC Breda,24 ; 16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II,14 ; 18. RBC Roosendaal, 5.ANGLETERRE (26 e journée)AUJOURD’HUIWigan - Liverpool (13 h 45, TPS Foot)Arsenal - Bolton (16 heures, TPS Star)Middlesbrough - Chelsea(16 heures, TPS Foot)Aston Villa - NewcastleEverton - BlackburnFulham - West BromwichPortsmouth - Manchester U.(18 h 15, TPS Foot)DEMAINSunderland - Tottenham(14 h 30, TPS Foot)Manchester C. - Charlton(17 heures, TPS Star)LUNDIWest Ham - Birmingham(21 heures, TPS Foot)Classement : 1. Chelsea, 66 pts ;2. Manchester U., 51 ; 3. Liverpool, 45 ;4. Tottenham, 44 ; 5. Arsenal, 40 ;6.Wigan,39 ; 7. Bolton,38 ; 8. WestHam,38 ; 9. Blackburn, 37 ; 10. Manchester C.,34 ; 11. Charlton, 33 ; 12. Everton, 33 ;13. Aston Villa, 30 ; 14. Fulham, 29 ;15. Newcastle, 29 ; 16. West Bromwich,26 ; 17. Middlesbrough, 25 ; 18. Birmingham,20 ; 19. Portsmouth, 18 ; 20. Sunderland,9.ÉCOSSE (26 e journée)AUJOURD’HUIFalkirk - HibernianHeart <strong>of</strong> Midlothian - AberdeenInverness CT - KilmarnockLivingston - DunfermlineMotherwell - Dundee U.DEMAINGlasgow Rangers - Celtic Glasgow(13 h 30, Canal + Sport)Classement : 1. Celtic Glasgow, 61 pts ;2. Heart <strong>of</strong> Midlothian, 51 ; 3. Hibernian,44 ; 4. Glasgow Rangers, 43 ; 5. Kilmarnock,40 ; 6. Inverness, 35 ; 7. Aberdeen,32 ; 8. Motherwell,30 ;9. DundeeUnited,27 ; 10. Falkirk, 20 ; 11. Dunfermline, 15 ;12. Livingston, 12.PORTUGAL (22 e journée)AUJOURD’HUIAcademia Coimbra - BoavistaBelenenses - FC PortoDEMAINPaços Ferreira - Gil VicenteNacional Funchal - U. LeiraRio Ave - NavalBraga - Estrela AmadoraV. Setubal - Sporting PortugalBenfica - PenafielLUNDIMaritimo Funchal - GuimaraesClassement : 1. FC Porto, 45 points ;2. Benfica, 40 ; 3. Sporting Portugal, 40 ;4. Braga, 40 ; 5. Nacional Funchal, 39 ;6. Boavista, 35 ; 7. V. Setubal, 33 ;8. U. Leira, 28 ; 9. Maritimo Funchal, 27 ;10.Rio Ave, 26 ; 11.EstralaAmadora,26 ;12. Academia Coimbra, 26 ; 13. Belenenses,25 ; 14. Gil Vicente, 24 ; 15. PaçosFerreira, 22 ; 16. Naval, 18 ; 17. Guimaraes,17 ; 18. Penafiel, 11.ESPAGNE (23 e journée)AUJOURD’HUICadix - FC SévilleOsasuna - SaragosseAthl. Bilbao - Real Madrid(22 heures, Canal + Sport)DEMAINBetis Séville - La CorogneCelta Vigo - VillarrealEsp. Barcelone - SantanderAlavés - MalagaMajorque - GetafeAtl. Madrid - Real SociedadValence CF - FC Barcelone(21 heures, Sport +)Classement : 1. FC Barcelone, 52 pts ;2. Valence CF, 43 ; 3. Real Madrid, 42 ;4. Osasuna, 42 ; 5. Celta Vigo, 36 ;6. FC Séville, 35 ; 7. Villarreal, 35 ;8. La Corogne, 33 ; 9. Saragosse, 31 ;10. Getafe, 29 ; 11. Atl. Madrid, 29 ;12.RealSociedad,25 ;13.Santander,24 ;14. Esp. Barcelone, 24 ; 15. Cadix, 22 ;16. Betis Séville, 22 ; 17. Malaga, 20 ;18. Alavés, 19 ; 19. Athl. Bilbao, 19 ;20. Majorque, 18.Encasd’égalitéde points,leséquipessontdépartagéespar la différence de buts particulière.BELGIQUE (22 e journée)AUJOURD’HUILierse - LokerenBeveren - Standard LiègeMouscron - AnderlechtCercle Bruges - La LouvièreSaint-Trond - FC BrugesGB Anvers - WaregemDEMAINRoulers - CharleroiFC Brussels - WesterloGenk - La GantoiseClassement : 1. FC Bruges, 42 pts ;2. Anderlecht, 40 ; 3. Standard Liège, 39 ;4. Waregem, 37 ; 5. Genk, 34 ; 6. La Gantoise,34 ; 7. Westerlo, 32 ; 8. Lokeren,32 ; 9. Charleroi, 30 ; 10. FC Brussels, 29 ;11. Roulers, 26; 12. GB Anvers, 24 ;13. Mouscron, 23 ; 14. Cercle Bruges, 22 ;15. Beveren, 21 ; 16. La Louvière, 19 ;17. Saint-Trond, 18 ; 18. Lierse, 13.LE WEEK-END EUROPÉENANGLETERRE❏ MIDDLESBROUGH - CHELSEAAUJOURD’HUI, 15 HEURES(16 HEURES, HEURE FRANÇAISE),À MIDDLESBROUGH, STADEDE RIVERSIDE (TPS Foot)CHELSEA : Cech – Gallas, RicardoCarvalho,Terry (cap.), Del Horno – Essien,Makelele ou Gudjohnsen, Lampard –J. Cole, Crespo, Robben. Entraîneur :J. Mourinho.ESPAGNE❏ ATHLETIC BILBAO - REAL MADRIDAUJOURD’HUI, 22 HEURES,À BILBAO, STADE SAN MAMES(Canal + Sport)REAL MADRID : Casillas – Cicinho,Woodgate, Mejia, Roberto Carlos –Gravesen– Beckham,Guti (cap.),Zidane– Robinho, Ronaldo. Entraîneur :J. R. Lopez Caro.SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 13


STE-GENEVIÈVE (CFA) –CALAIS (CFA)AUJOURD’HUI,15 HEURES,À BONDOUFLE,STADE ROBERT-BOBINSAINTE-GENEVIÈVE : Thénault –Bilamba, Basukisa, Rougui, Lours –Solentini, Antonin, R’Kiki, Savin –D. Diagouraga – Dobi. Remplaçants :El Kouche, Da Rocha, Trohel, Thodiard,Doufène ou Zerrouki ou Aroles.Entraîneur : J.-C. Fernandes.CALAIS: Schille– Meirsman,Liébart,Baron (cap.) – Millien, Playe, G. Vasseur,Bouzin, Rollet – Boutoille –Hoguet. Remplaçants : Rapain (g.),Devilliers, Dutitre, Diakhité, Hurtrel.Entraîneur : S. Jore.AS VITRÉ (CFA) -LONGUENESSE (PH)AUJOURD’HUI,18 HEURES,STADE MUNICIPALAS VITRÉ : Chevrollier – Morisseau,Brard, Gomis, Marquet – Courteille(cap.), K<strong>of</strong>fi, Moro, Cabioch – J.-M.David, Le Mat. Remplaçants : Viseux(g.), Jouvrot, Guiriec, Fall, Anestah ouMoustapha. Entraîneur : J. Cloarec.LONGUENESSE : J. Potier ouBequet – Saint-Georges, Hochart,Foubles, A. Potier – F. Marc, Mametz,David, Guinot (cap.) – B. Marc, Melinou Lefebvre. Remplaçants: Bequet ouJ. Potier (g.), Descamps, Fasquel,Strobbe, Lefebvre ou Melin. Entraîneur: D. Popieul.AUJOURD’HUI15 HEURESSainte-Geneviève-des-Bois (CFA) -Calais (CFA), à Évry-Bondoufle (stadeRobert-Bobin)18 HEURESAS Vitré (CFA) - Longuenesse (PH)MARDI20 HEURESChâteauroux (L 2) - Sochaux (*)MERCREDI 22 FÉVRIER20 HEURESMontpellier (L 2) - Roye (CFA)(*) Ce match avait été arrêté à la52 e minute, mardi 31 janvier.Le tirage au sort des huitièmes definale (mardi 21 et mercredi 22 mars)sera effectué demain dans le cadre del’émission Téléfoot sur TF 1, parBernard Laporte, entraîneur del’équipe de France de rugby.Sont déjà qualifiés : Bordeaux,Lille, Lyon, Marseille, Nantes,Paris-SG, Rennes, Bastia (L 2),Brest (L 2), Dijon (L 2), Lyon-La Duchère (CFA), Colmar (CFA 2).L2: Ligue 2 ; N : National ; CFA :Championnat de France amateurs(niveau 4) ; CFA 2 : Championnat deFrance amateurs 2 (niveau 5) ; PH :Promotion Honneur (niveau 7).COUPEDEFRANCE(16 es de finale,matches en retard)CFA (19 e journée)GROUPE AMERCREDI 8 FÉVRIERMetzB (13) -StrasbourgB(6) ............. 0-2AUJOURD’HUIDunkerque (9) - Lens B (8) (18 heures)Beauvais (2) - Compiègne (5) (18 h 30)DEMAINLille B (11) - Épinal (10) (15 heures)Lesquin (12) - Nancy B (3) (15 heures)Feignies (15) - Schiltigheim (17)(15 heures)Vauban-Strasbourg - Auxerre B, Mulhouse-Wasquehalet Calais- Royeont étéreportés.GROUPE BAUJOURD’HUIGap (12) - Cassis-Carnoux (6) (15 heures)Lyon B (2) - Monaco B (10) (15 heures)Martigues(5) - Sochaux B (17) (16 heures)Nice B (4) - Lyon-la-Duchère (14)(17 heures)Bourg-Peronnas (16) - Endoume (15)(18 heures)Saint-Priest (1) - Agde (9) (18 heures)Besançon (13) - Racing CF 92 (18)(18 heures)Fréjus (8) - Montpellier B (11) (18 heures)Jura-Sud - Le Pontet a été reporté.GROUPE DAUJOURD’HUIGuingamp B (3) - Mondeville (18)(15 heures)Paris-SG B (12) - Mantes (16) (15 heures)Sénart-Moissy (9) - Dieppe (11)(17 heures)Pacy-sur-Eure (13) - Bois-Guillaume (7)(18 heures)Paris FC (2) - Villemomble (4) (18 heures)Pontivy (6) - Quevilly (15) (19 h 30)Rouen (5) - Poissy (10) (20 heures)Noisy-le-Sec - Sainte-Geneviève-des-Boiset AS Vitré - Rennes B ont été reportés.GROUPE AAUJOURD’HUIValenciennes B (7) - Armentières (16)(15 heures)Chantilly (15) - Saint-Omer (5) (15 heures)Oissel (8) - Red Star (2) (15 heures)Cambrai (13) - Le Havre B (1) (18 heures)Amiens B (6) - Rouen B (11) (18 heures)Saint-Quentin (4) - Évreux (9) (18 heures)Abbeville (14) - Arras (12) (18 h 30)DEMAINEntente SSG B (3) - Avion (10) (15 heures)GROUPE BAUJOURD’HUISedan B (5) - Amnéville (3) (15 heures)Reims B (1) - Viry-Chât. (12) (15 heures)Jarville (10) - Taissy (11) (15 heures)Ivry (13) - Levallois (7) (18 heures)Créteil B (8) - Châlons-en-Ch. (15)(18 heures)Haguenau (6) - Sens (9) (18 heures)Forbach (14) - Blénod (16) (18 heures)Épernay (2) - Les Lilas (4) (19 heures)GROUPE CAUJOURD’HUIDole-Tavaux(13) - Belfort(12) (15 heures)Villefranche-sur-Saône(7) - Montceau (8)(18 heures)La Chapelle-Saint-Luc. (10) - Dijon B (5)(18 heures)Lons-le-Sa. (15) - Colmar (3) (18 heures)DEMAINBesançon B (14) - Stade Auxerrois (16)(15 heures)Auxerre C (4) - Pontarlier (9) (15 heures)Troyes B (2) - Vesoul (1) (15 heures)Selongey - Imphy-Decize a été reporté.GROUPE DAUJOURD’HUIGueugnon B (7) - Bagnols-Pont-Saint-Esprit (11) (14 h 30)Arles(1) - GFCO Ajaccio B (16) (15 heures)Montélimar (14) - Bastia B (9) (15 heures)ClermontB (2) - Échirolles(10) (18 heures)Nîmes B (6) - Cournon (13) (18 heures)Saint-Georges-les-Ancizes (4) - Mâcon(15) (19 heures)DEMAINAC AjaccioB (8) - Grenoble B (5) (15 heures)AS Minguettes - Rhône-Vallées a été reporté.GROUPE EAUJOURD’HUICorte (10) -Saint-Raphaël(11)(14 heures)CA Bastia (2) - L’Ile-Rousse (14) (14 h 30)Marseille B (5) - Carcassonne (8)(15 heures)Draguignan (4) - Cagnes (15) (16 heures)Manosque (1) - Lunel (12) (16 heures)Hyères (3) - Borgo (16) (16 h 30)Fos-sur-Mer (9) - Marignane (7)(18 heures)DEMAINCastelnau-Le Crès (13) - Menton (6)(15 heures)GROUPE FAUJOURD’HUIBlagnac (8) - Brive B (15) (18 heures)Cugnaux (5) - La Roche-sur-Yon (2)(18 heures)FC Bassin Arcachon (3) - Limoges (14)(18 heures)Luçon (4) - Marmande (12) (18 heures)Les Sables-d’Olonne (13) - Mont-de-Marsan(11) (18 h 30)La Rochelle (7) - Stade Bordelais (1)(19 heures)Libourne-Saint-Seurin B (6) - ToulouseFontaines (10) (20 heures)Biscarrosse (16) - Thouars (9) (20 heures)GROUPE GAUJOURD’HUILaval B (15) - Vierzon (5) (18 heures)Chartres (13) - Dreux (7) (18 heures)Fontenay-le-C. (16) - Châteauroux B (2)(18 h 30)Les Herbiers (1) - Écommoy (14) (18 h 30)Châteaubriant (4) - Carquefou (11)(18 h 30)DEMAINSaint-Pryvé-Saint-Hil. (3) - Mayenne (8)(15 heures)Angers B (6) - La Flèche (10) (15 heures)Niort B (9) - Avoine-Beaumont (12)(15 heures)GROUPE HAUJOURD’HUILocminé (8) - Plabennec (3) (18 heures)Mondeville B (14) - Saint-Brieuc (11)(18 heures)Lamballe (12) - Caen B (2) (18 heures)Brest B (9) - Bayeux (15) (18 heures)Avranches (6) - La Montagnarde (7)(18 heures)Dives (13) - Alençon (5) (19 heures)Concarneau (1) - Lorient B (4) (19 heures)DEMAINVannes B (16) - Saint-Lô (10) (15 heures)CFA 2 (17 e journée)Barber légèrement blesséeLE DUEL ANNONCÉ entre ChristineArron et Eunice Barber sur 60 m n’afinalement pas eu lieu hier soir à Eaubonne.Dans la matinée, la quintuplemédaillée mondiale a consulté unmédecin et a préféré s’abstenir afin depréserver sa cheville droite, douloureuse.À l’entraînement la semainedernière, à Los Angeles, Barber s’étaiten effet donné une petite entorse.« Nous avons fait un relais à l’entraînementet, en passant le témoin, j’aimarché sur le pied de la fille devant etje me suis un peu tordu la cheville »,raconte-t-elle. Une entorse sans gravitépuisqu’elle ne l’a pas empêchée des’entraîner les jours qui ont suivi. Maissa cheville ayant un peu gonflé aprèsson voyage en avion entre la Californieet Paris, jeudi, Barber a préféré demanderun avis médical et a choisi la prudence,renonçant à son premier 60 mdepuis 2000 (elle avait couru en 7’’36).« Je ne veux pas que ça me gêne troplongtemps », explique-t-elle, prudentecar souvent handicapée par desblessures ces dernières saisons. Lachampionne du monde 2003 de la longueursera en revanche présente àBirmingham le 18 février, où elle sauteraface à la Bahamienne Edwards, laJamaïquaine Goulbourne et l’heptathloniennebritannique Sotherton.–C.B.PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi17 février, 19 heures : Moulins -GFCO Ajaccio, Toulon - Cannes ;20 heures : Pau - Entente SSG ;samedi 18 février, 18 heures :Raon-l’Étape - Cherbourg ; 19 h 30 :Châtellerault - Tours ; 20 heures :Croix de Savoie - Boulogne-sur-Mer,Libourne-Saint-Seurin - Niort, Romorantin- Louhans-Cuiseaux, Angers -Bayonne, Nîmes - Vannes.En cas d’égalité de points, leséquipes sont départagées par la différencede buts particulière.FOOTBALL LIGUE 2 (25 e journée)ÉCOSSELes Rangers rêvent de Le GuenAlex McLeish, qui était en poste depuis décembre 2001, n’entraînera plus lesGlasgow Rangers la saison prochaine. David Murray, son président, l’a annoncéjeudi. Pour l’instant, aucun successeur n’a été désigné. Mais pour les journalistesécossais, le favori est Paul Le Guen, l’ancien entraîneur de Rennes et Lyon, libredepuis juin dernier. En novembre, Murray aurait rencontré le technicien français etaurait été séduit par son pr<strong>of</strong>il et son discours. Mais depuis son départ de Lyon,Paul Le Guen, consultant pour Canal +, a rencontré d’autres dirigeants. Il s’est<strong>of</strong>fert un joli tour d’Europe, répondant à de nombreuses invitations. S’il rejoint lesGlasgow Rangers, il aura beaucoup de choses à faire ou refaire… Qualifiés pourles huitièmes de finale de la Ligue des champions, les Écossais seront opposés àVillarreal. Mais ils vivent un Championnat catastrophique. Quatrièmes, les Rangerscomptent dix-huit points de retard sur le Celtic Glasgow et ne sont pas assurés dedisputer une Coupe d’Europe la saison prochaine. – G. D.■ SEMAK VERS LE FC MOSCOU. –Lemilieu de terrain russe du PSG doitsigner lundi un contrat de trois ansavec le FC Moscou. Sergueï Semak,qui aura 30 ans le 27 février, étaitarrivé fin janvier 2005 au PSG, quiavait déboursé près de 3 millionsd’euros. Il avait séduit les dirigeantsparisiens grâce à un triplé au Parcsous le maillot du CSKA Moscou, enLigue des champions. Recruté parHalilhodzic deux semaines seulementavant que le technicien ne soit limogé,le Russe n’a pas réussi à s’imposer auxyeux de ses successeurs sur le bancparisien, Laurent Fournier puis GuyLacombe.■ MATCHES EN RETARD : LEPROGRAMME. – LaLigueafixéhierlesdatesdedeuxmatchesreportéslasemaine dernière en raison du gel. EnL1,Metz-Nancy(25 e journée) aura lieule mardi 7 mars à 19 heures. En L 2,Reims-Bastia (24 e journée) sera joué lemardi 28 février à 20 heures. Seul lematch Monaco-Lyon (24 e journée deL 1) reste encore à fixer.■ PSG-OM LE 5 MARS. –LaLFPacommuniqué le programme desmatches décalés de la 29 e journée deL 1, qui se terminera le dimanche soirpar le match Paris-SG - Marseille.Samedi4mars,17h15:Sochaux-Bordeaux (Canal +) ;dimanche 5 mars, 18 heures :Troyes-Auxerre (Canal + Sport) ;21 heures : Paris-SG - Marseille(Canal +). Par ailleurs, deux matchesde la 28 e journée de L 2 serontretransmis sur Eurosport :Sedan-Bastia (vendredi 3 mars,20 h 35) et Lorient-Caen (lundi 6 mars,20 h 30).■ PÉRICARD PRÊTÉ À PLYMOUTH.– Vincent Péricard, 23 ans, s’estengagé pour le reste de la saison avecPlymouth, actuellement 16 e deDeuxième Division anglaise.L’attaquant français, souvent blessé,n’est pas parvenu à s’imposer àPortsmouth. L’ancien joueur deSaint-Étienne et de la Juventus devraitfaire ses débuts aujourd’hui contreSheffield United.■ DÉCÈS D’ANDRÉ STRAPPE. –L’international André Strappe(23 sélections, 4 buts) est décédé hierà l’âge de 77 ans. Il avait marqué112 buts en D 1 (et 31 en D 2) aucours de sa carrière, partagée entreLille (1948-1958), Le Havre(1958-1961) et Nantes (alors en D 2,1961-1963). Champion de France en1954, il avait remporté trois fois laCoupe de France avec Lille (1953,1955) puis Le Havre (1959). Avecl’équipe de France, il avait disputé laCoupe du monde 1954 en Suisse.GROUPE CHIERBrive(11) - LeMansB(5) ..................... 1-1AUJOURD’HUIBordeauxB (9)-ToulouseB (4)(15 heures)Albi (7) - Anglet (16) (18 heures)Montluçon (14) - Saint-Étienne B (8)(18 heures)Yzeure (1) - Nantes B (2) (18 h 30)Balma (13) - Andrézieux (18) (18 h 30)Orléans (6) - Blois (17) (18 h 30)Poitiers (15) - Aurillac (12) (19 h 30)Rodez (3) - Luzenac (9) (20 heures)NATIONAL (23 e journée)HIERGFCOAjaccio-Châtellerault .......... 0-1Cannes- Nîmes ............................... 3-1AUJOURD’HUI18 HEURESEntente SSG - Angers19 H 30Bayonne - Toulon20 HEURESBoulogne-sur-Mer - MoulinsNiort - Croix-de-SavoieTours - RomorantinLouhans-Cuiseaux - PauCherbourg - VannesRaon-L’Étape - Libourne-Saint-Seurin aété reporté.ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— ————— — —1. Libourne-St-Seurin.. 40 22 11 7 4 31 16 +152. Boulogne-s.-Mer .... 39 22 11 6 5 36 25 +113. Niort .............. 37 21 10 7 4 28 16 +124. Cannes.......... 34 23 9 7 7 32 30 +25. Tours............. 33 22 8 9 5 24 20 +46. Vannes.......... 33 22 8 9 5 26 27 -17. Toulon........... 33 22 8 9 5 20 16 +48. Nîmes............ 32 23 9 5 9 27 25 +29. Louhans-Cuiseaux . 30 22 9 3 10 27 31 -410. Entente SSG. 30 22 7 9 6 25 21 +411. Raon-l'Étape. 29 22 7 8 7 26 24 +212. Cherbourg.... 29 22 6 11 5 24 26 -213. Croix-de-Savoie ... 27 22 6 9 7 17 21 -414. Châtellerault. 27 23 6 9 8 25 28 -315. Bayonne ....... 26 22 6 8 8 24 25 -116. Romorantin.. 26 22 6 8 8 18 24 -617. Angers .......... 24 22 6 6 10 24 27 -318. Pau ................ 20 22 4 8 10 19 26 -719. GFCO Ajaccio.... 20 23 4 8 11 17 28 -1120. Moulins......... 19 21 5 4 12 23 37 -14JEUDIMontpellier -Valenciennes. 0-0HIERBastia-Laval ....................... 3-0Brest-Créteil ...................... 0-2Caen-Sète .......................... 1-0Châteauroux-Amiens ........ 0-0Dijon- Istres ........................ 2-0Grenoble-Sedan ................ 1-3Gueugnon- Guingamp ....... 1-0LeHavre-Reims .................. 1-1Lorient-Clermont .............. 0-2PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi17février, 20 h 30 : Amiens-Brest,Guingamp-Créteil,Istres-Grenoble, Laval -Le Havre, Lorient-Dijon, Reims-Montpellier,Sedan-Caen, Sète-Gueugnon,Clermont-Bastia, Valenciennes-Châteauroux.MATCH EN RETARD. – Mardi 28 février,20 heures : Reims-Bastia(24 e journée).BREST-CRÉTEIL : 0-2 (0-1)Temps froid et sec. Pelouse souple. 7 339 spectateurs.Arbitre : M. Thual. Buts : A. M’Bodji (14 e ,75 e ). Avertissements. – Brest : Oliveira (42 e ,tacleirréguliersurA.M’Bodji);Créteil:RuiPataca (37 e ,contestation), Terrier (48 e , antijeu), J. Perez (56 e ,tacle dangereux sur Guégan).BREST : Elana - Bourgis, Oliveira (P. Sarr, 80 e ),Charpenet, Massot - Auriac, Guégan (cap.), DeCarvalho (Verschave, 80 e ), Elzéard (Bernardet,61 e ) - Tomou, Malm. Entraîneur : A. RustCRÉTEIL : Trivino - Loja, Terrier, Ekobo (cap.), J.Perez (Sanchez, 73 e ) - Sessegnon, Gregori, Kimbembe,Aubanel - A. M’Bodji, Rui Pataca. Entraîneur: H. VeludBREST A COMPLÈTEMENT raté sa sortie hiersoir. L’équipe d’Albert Rust, maladroite, n’a passu confirmer le succès rapporté de Clermont lorsde la journée précédente (1-0). La défense brestoiseétait mise à mal dès le début de match et surune passe trop molle d’Oliveira, M’Bodji s’infiltraitet trompait Elana (0-1, 14 e ). Cette ouverturedu score ne réveilla pas les Brestois, terriblementempruntés et peu à l’aise collectivement. Certes,un bon centre de Tomou pour Malm aurait méritéun meilleur sort (34 e ), mais les Bretons n’inquiétaientguère Trivino en première mi-temps.Très resserré derrière, Créteil ne laissa ensuiteque peu d’espaces avant de contrer de bien pâlesBrestois sur un contre fulgurant de l’intenableM’Bodji (0-2, 75 e ). L’affaire était pliée. – P. S.● Albert RUST (entraîneur de Brest) : « C’estune déception ce soir. Créteil a deux occasions etmarque deux fois. Ce soir, on s’est compliqué latâche. »● Hubert VELUD (entraîneur de Créteil): «Onasu tenir et bien gérer ensuite. On subit un peu lejeu en deuxième mi-temps mais nous réalisons cesoir une belle opération. »GUEUGNON - GUINGAMP : 1-0 (1-0)Temps froid. Pelouse correcte. 3 364 spectateurs.Arbitre : M. Fautrel. But : Gueï (11 e ). Avertissement. –Guingamp : Pinto-Borges (37 e , charge dangereuse surZarabi).GUEUGNON : Liébus - Rodrigues, Morestin, Zarabi, P.Correia (cap.) - Marty, Le Frapper, Colleau, Hauw - Ramdani(Tsoumou, 73), Gueï (Dr. Coulibaly, 89 e ). Entraîneur: V. Zvunka.GUINGAMP: Debès (cap.)-Bridonneau,Sikimic,Martini,Le Lan - Jouffre (Gonzalez, 87 e ), Abriel, Pinto-Borges,Racon (B. Robert, 73 e ) - Shereni (Suarez, 62 e ), Kader.Entraîneur : A. Ravera.SOUVENT DOMINÉS territorialement par des Guingampaissolides et manifestement mieux organisés, Gueugnon aréussi, à force de ténacité, à arracher le gain d’un match quiaurait pu lui échapper. Un but de Gueï, qui exploita à merveilleune balle mal dégagée par le défenseur central Martinipour venir battre Debès d’un tir croisé de vingt mètres,a suffià faire la différence (11 e ). Malgré leur domination, les Bretonsn’ont que rarement été dangereux. Ils auraient mêmebien pu encaisser un second but en fin de rencontre si M.Fautrel, l’arbitre, avait sanctionné d’un penalty la faute commisepar Martini sur Hauw (89 e ). – G. B.● Victor ZVUNKA (entraîneur de Gueugnon) : « Nousnous sommes bien battus. Guingamp a eu peu d’occasions.Par contre, les Bretons ont eu la maîtrise du jeu. Ils nous ontbousculés. Fort heureusement, on a marqué rapidement eton s’est serré les coudes. On aurait peut-être pu bénéficierd’un penalty, qui nous aurait soulagés en fin de match. »● AlainRAVERA (entraîneurde Guingamp): « On est biensûr toujours déçus lorsque l’on perd un match. Après, il y a laréalité de la compétition. On a décidé de se faire peur jusqu’aubout, allons-y gaiement ! Mais je sais comment sortirle club de cette situation. L’avenir appartient à ceux qui veulentse battre. »ATHLÉTISME MEETINGD’EAUBONNE(salle)Arron grignotePour sa deuxième sortie, Christine Arron est descendue à deux reprisessous les 7’’20 sur 60 m (7’’19 en série et 7’’17 en finale).«APRÈS, APRÈS», fait comprendreChristine Arron aux chasseursd’autographes qui se précipitentvers elle. C’est qu’après avoirbouclé sans dommage sa série victorieusedu 60 m (7’’19), la doublemédaillée de bronze des Mondiauxd’Helsinki doit terminer son échauffement.« J’étais au téléphone et j’aimanqué une bretelle d’autoroute »,avance-t-elle à présent pour expliquerson retard. « Deux heures detrajet ça m’a vraiment énervée. J’aifailli rentrer chez moi. » Mais lesorganisateurs qui tenaient absolumentà la présence de la Reine Christineacceptèrent de modifier leurprogramme.Une heure et demie plus tard, dans lasalle couverte « Stéphane Diagana» (elle s’appelle ainsi depuis hiersoir), les sensations d’Arron étaientautres. Désireuse de courir en 7’’15,la Guadeloupéenne se mit pourtantà la faute en provoquant un fauxdépart. « Ça m’arrive très rarement,concéda-t-elle. Mais j’ai voulu anticiper.Lors du deuxième départ, jesuis restée sur la réserve. Sansretrouver la fluidité de la série, je suisrevenue sur Véronique (Mang) quiest une bonne partante. » Arrons’imposait en 7’’17, un peu mieuxque ses 7’’20 d’il y a quinze jours àMondeville, devant Mang (7’’25) etMuriel Hurtis, qui conclut son hiversur un honorable 7’’30. Voilà provisoirementArron au 8 e rang mondialde l’hiver.Si la dame est en confiance à un moisdes Mondiaux, son camaraded’entraînement Ronald Pognon nemasque pas ses doutes. Hier soir, pardeux fois, il a été accroché par leminuscule Brésilien Vicente de Lima :« Je ne trouve pas la puissance quej’avais l’an passé, répétait Pognon,crédité de 6’’70 en séries puis 6’’67en finale. Mais je ne suis pas unemachine, je ne suis pas programmépour courir en 6’’45 (son recordd’Europe) à chaque fois. Il me resteun mois pour préparer Moscou. Enun mois, on peut abattre beaucoupde travail. Avec Guy (Ontanon), onva se pencher sur ce qui cloche.Mais’il faudra que je passe sous les6’’60 aux France (24-26 février àAubière). »Pas de recordpour GhezielleGuy Ontanon, qui pouvait enfin voirson poulain en compétition après sessorties à Moscou (6’’73) et Stuttgart(6’’64), estimait qu’il y avait dumieux. « Il est arrivé à compenserson manque de puissance en mettantdu rythme, notait le coach. Cequi lui permet de faire une meilleuredeuxième partie de course. Lerythme s’acquiert en enchaînant lescourses. » Cela tombe bien, Pognonparticipera cet après-midi au meetingde Valence, en Espagne.Un peu plus tard dans la soirée,Bouchra Ghezielle s’attaquait aurecord de France en salle du 1 500 mdétenu par Patricia Djaté-Taillard(4’6’’16 en 1997). La médaillée debronze du 1500 m à Helsinki n’apourtant pas fait de cette distanceson objectif de l’hiver. « Elle misedavantage sur le 3 000 m, expliquaitson entraîneur Alain Lignier. Elle n’afait aucune séance spécifique. » Defait, Gheziellene parvint pas à passerla surmultipliée quand Maria Martins,chargée de lancer la course,passa en 2’45’’ au 1000 m. Il restait àpasser la surmultipliée. « J’étais àl’aise, j’aurais pu continuer à cerythme. En revanche, je n’ai pas lesjambes pour changer de rythme. »En 4’8’’12, elle signait toutefois latroisième performance mondiale del’hiver et devançait à distance sarivale Hind Dehiba (4’8’’53 samedidernier à Stuttgart). De même,Vanessa Boslak s’attaqua en vain àla meilleure performance françaiseen salle (4,51 m). De quoi s’interrogersur sa présence aux Mondiaux :« Je ferai le point aux France. Je neveux pas aller à Moscou si je ne suispas compétitive. » Un raisonnementqui vaut pour tous.HERVÉ GARCIARÉSULTATSHOMMES. 60 m : 1. Vin. de Lima (BRE), 6’’67 ; 2. Pognon, 6’’67 ; 3. Ngom Priso (CAM), 6’’78.200 m : 1. Demeritte (BAH), 21’’20 ; 2. Djhone, 21’’23. 800 m : 1. Hautcœur, 1’50’’52. 60 mhaies : 1. J. Brown (USA), 7’’61 ; 2. Branco (BRE), 7’’73 ; 3. Lavanne, 7’’75.FEMMES. 60 m : 1. Arron, 7’’17 ; 2. Mang et Atangana (CAM), 7’’25 ; 4. Mballa (CAM), 7’’28 ;5. Hurtis, 7’’30 ; 6. Dia, 7’’41. 200 m A : 1. Kondratieva (RUS), 23’’47 ; 2. Jacques-Sébastien,23’’69. 200 m B : 1. Amertil (BAH), 23’’25 ; … 3. Mang, 23’’77. 1 500 m : 1. Ghezielle,4’8’’12 ; 2. Martins, 4’11’’20 ; 3. Benida (ALG), 4’12’’91. 60 m haies : 1. Dixon (JAM), 8’’11 ;2. Kirkland (USA), 8’’17 ; 3. Bujak, 8’’18 ; 4. Ramalalanirina, 8’’21 ; 5. Girard, 8’’44 (8’’32 enséries). Perche : 1. Boslak, 4,31M ; 2. Ivanova (RUS), 4,31 m ; 3. Golubchikova (RUS), 4,21 m.Triple saut : 1. Juravleva (OUZ), 14,07 m ; 2. Nzola, 13,45 m.■ MEETING DE VALENCE (salle).– La Bahreïnienne d’origineéthiopienne, Maryam Jamal,s’attaquera ce soir à Valence aurecord du monde du 1 500 m del’Américaine Regina Jacobs(3’59’’98).Ducôtéfrançais,RonaldPognon remettra ça en Espagne sur60 m, seulement vingt-quatre heuresaprès Eaubonne, et Marc Raquileffectuera son retour à lacompétition.AUJOURD’HUI :vélodromeLuis-Puig, à partir de 17 h 20.Principaux engagés. HOMMES.60 m : Pognon ; Obikwelu (POR).400 m : Raquil ; Canal (ESP).800 m : Lacasse ; Czapiewski (POL) ;Yiampoy (KEN). 1500m:P.Korir(KEN) ; Rui Silva (POR). 3 000 m :A. Garcia, Estévez (ESP). Poids :J. Olsen (DAN) ; M. Martinez (ESP).FEMMES. 800 m : H. Benhassi(MAR) ; M. Martinez (ESP). 1 500 m :Jamal(BRN);Turava(BLR);Chojecka(POL). 60 m haies :Ennis-London(JAM) ; Alozie (ESP) ; J. Kallur (SUE).Hauteur : Vlasic (CRO). Perche :Fe<strong>of</strong>anova. Longueur :Aldama(ESP) ; Savigne (CUB).■ PERCHE ÉLITE TOUR. –L’étapevosgienne du Perche Élite Tour aurades allures de Championnat deFrance hommes ce soir à Épinal, oùs’expliqueront Romain Mesnil, JeanGalfione, Damiel Dossevi, CharlesAndureu et Jérôme Clavier, ces deuxderniers ayant déjà réalisé lesminima pour les Mondiaux en salle(5,65 m).AUJOURD’HUI : Perch’stacul’air,Halle des sports d’Épinal, à 19 h 15.Principaux engagés. –HOMMES:Mesnil, Galfione, Dossevi, Andureu,Clavier. FEMMES : Buschbaum (ALL) ;Persson (SUE) ; Livebardon.CAEN - SÈTE : 1-0 (1-0)Temps glacial. Pelouse en bon état. 10 574 spectateurs.Arbitre : M. Lecellier. But : Grandin (25 e ).Avertissements.- Caen : Seube (87 e , antijeu) ;Sète : Cami (60 e , antijeu).CAEN : Planté - Hengbart, Sorbon, Zubar (cap.),Seube - G. Leca (M. Traoré, 74 e ), Gouffran, Matic(Deroin, 74 e ), Lemaître - Grandin, Compan.Entraîneur : F. Dumas.SÈTE : La Bruna - Lahaye, Leclercq, F. Silvestre(cap.) (Carmona, 75 e ), Kharrazi, Tanagro - Calabuig(Kharbouchi, 75 e ), Cami, Cohade - Psaume(Raynier, 88 e ), Ouejdide. Entraîneur : L. Batelli.SÈTEN’ABDIQUEPAS.Malgréunesérieencoursdehuit défaites d’affilée, les Languedociens gardent latête haute. Adossés à un gardien en état de grâce, ilsont donné du fil à retordre à une équipe caennaise quiaura dû se contenter d’une victoire étriquée. Sur sapremière véritable poussée, le Stade Malherbe prenaitles devants : Grandin, d’une tête plongeante,catapultait dans le but une première tête de Gouffran(25 e ). Au lieu de craquer, Sète serrait les rangs. Deuxessais de Psaume (40 e ,58 e ) et une tête de Ouejdide(65 e ) autorisaient les Sètois à envisager l’égalisation.Il est vrai que les Caennais étaient fâchés avec le réalisme: à trois reprises, les poteaux repoussaient leurstentatives (Grandin et Lemaître à la 44 e , Compan à la72 e ). Caen poursuit sa remontée. – J.-P. A.● Franck DUMAS (entraîneur de Caen) : « Avant lematch, j’avais prévenu les joueurs qu’un succès 1-0dans la douleur me satisferait. En plus, on est tombéssur un gardien qui a réalisé des arrêts de grandeclasse. »Ludovic BATELLI (entraîneur de Sète) : « L’équipe aenlevé le frein à main psychologique. Je suis déçu durésultat mais pas de la manière. Avec un peu plus deculot et d’opportunisme, on avait les moyens de nepas rentrer bredouilles. »CHÂTEAUROUX-AMIENS: 0-0Temps froid. Pelouse moyenne. 6 213 spectateurs.Arbitre: M. Lannoy.Avertissements.– Châteauroux: Bertin (57 e , altercation avec Camara),Ferreira (60 e , tacle irrégulier sur Celdran), Socrier(88 e , jeu irrégulier sur Celdran) ; Amiens : Levrat(35 e ,croche-piedsurBoukari),Camara(57 e ,altercationavec Bertin), Baldé (77 e , antijeu), Nicaise(45 + 2, antijeu).CHÂTEAUROUX : Fernandez – Viator, Bertin(cap.), Allegro, Moutaouakil – Ferreira (Merlin,65 e ), Mansouri, Sidibé (Hima, 46 e ) – Boukari,Socrier, Vandenbossche (Mulenga, 83 e ). Entraîneur: D. Ollé-Nicolle.AMIENS:Tangara– Scotto(cap.), Sami,Hernandez,Levrat – Buron, De Freitas, Traoré (Nicaise,75 e ), Celdran – Camara (Fayolle, 78 e ), Baldé.Entraîneur : A. Dupont.MALGRÉ UN BON DÉBUT de match concrétisénotamment par un centre de Socrier repris de la têtepar Vandenbossche mais stoppé par Tangara (4 e ), lesCastelroussins se montraient bien avares en occasionsde but. Petit à petit, des Amiénois frileux endébut de rencontre reprenaient confiance et maîtrisaientles velléités <strong>of</strong>fensives de leurs hôtes. Après lami-temps, les Castelroussins se montraient incapablesd’imposerdurythmeàlarencontre.LesPicardsen pr<strong>of</strong>itaient donc pour adresser des contres. Maispar manque de lucidité, ils ne concrétisaient pas etc’est donc sur un score vierge et au terme d’un matchmédiocrequeseséparaientlesdeuxéquipes.– P.-Y.R.● Didier OLLE-NICOLLE (entraîneur de Châteauroux): « Nous sommes une nouvelle fois déçus. Nousavons été dangereux dans le premier quart d’heuremais ensuite, nous avons poussé de façon désordonnée.»● Alex DUPONT (entraîneur d’Amiens) : « C’est ledeuxième match où nous n’encaissons pas de but.C’est la preuve que défensivement nous avons étésérieux et concentrés. Autre point positif : l’équipe y acru jusqu’au bout et a joué à fond. »DIJON - ISTRES : 2-0 (1-0)Temps frais. Pelouse en assez bon état. 4 416 spectateurs.Arbitre : M. Viléo. Buts : Avezac (12 e ), Laurent(90 e + 1). Avertissements.– Dijon :Ab. Ba (63 e , fautesurCavalli),Larcier(70 e ,gaindetemps) ;Istres:Maurel(54 e ,faute sur Avezac), Bilica (69 e , jeu dangereux sur Asuar).DIJON : Mouko - Tacalfred, Grégoire (cap.), A. Ba,Vosahlo- Masson,Livramento, Larcier, Avezac (Laurent,76 e ), Asuar (Ja.Ba, 90 e + 1) - Estevès(Makriev,90 e +2).Entraîneur : R. Garcia.ISTRES : Riou - S. Pérez, Bilica, Savry (Cid, 87 e ), Dumolin(cap.) - Bakour (Bochu,28 e ),Maurel,Yahiaoui, L. Malouda(M’Futi, 73 e ), Cavalli - Viale. Entraîneur : J.-L. Gasset.AVEC CETTE VICTOIRE face à des Istréens encore loind’avoir assurer leur avenir en L 2, les Dijonnais se sonteux rapprochés des 42 points synonymes de maintien.Douze minutes leur ont suffi pour se placer dans le sensdu vent grâce à un contre animé par Masson et conclupar Avezac de l’extérieur du pied gauche. Ensuite, Dijona géré son match avec beaucoup de maîtrise et de sérénité,en se créant quelques occasions par Asuar (36 e et50 e ), tout en restant via Maurel (52 e ) et Bochu (85 e ) sousla menace ponctuelle des Provençaux. Et le second butinscrit par Laurent lors du temps additionnel sur un serviced’Asuar a parfaitement résumé la tendanceactuelle : Dijon, désormais à trois points de la troisièmeplace synonyme d’accession à la L1, ne devrait pas tarderà s’intéresser à autre chose qu’au maintien… – A. B.Rudi GARCIA (entraîneur de Dijon) : « On s’est montrésefficaces face à une bonne équipe d’Istres. Et si Dijon occupece classement, c’est avant tout parce que cette équipe possèdede très bons joueurs. »● Jean-Louis GASSET (entraîneur de Istres) : « Noussommes mal entrés dans la partie en encaissant un but trèstôt. Mais avec la même envie, mon équipe s’en sortira. »GRENOBLE - SEDAN : 1-3 (0-1)Temps froid. Pelouse en bon état. 6 164 spectateurs.Arbitre:M. Cailleux.Buts.–GRENOBLE:Matheus(73 e );SEDAN : Sabin (42 e ,55 e ), Belhadj (90 e + 3). Avertissements.– Grenoble : Pelé (42 e , tacle par derrière),Matheus (81 e , contestation) ; Sedan : Noro (25 e ,tacledangereux), Ciani (72 e , jeu dangereux).GRENOBLE:Bayiha–J.Stinat,S.Pelé,Matheus,N’Ganga– Connen, Da. Coulibaly, Kamissoko (cap.), Caillas(Belghazouani,51 e ) – Kermorgant(Akrour,51 e ), Ogouro(François, 61 e ). Entraîneur : T. Goudet.SEDAN: Regnault–Ciani,Hénin(cap.),Sartre–Ducourtioux,Noro(Amalfitano,70e ),Bastien,Belhadj–Mokaké(Neumann,82 e ),Sabin(Gagnier,71 e ),Boutabout.Entraîneur: S. Romano.MÊME SI LES GRENOBLOIS ne méritaient pas une tellepunition, les Sedanais, avec un froid réalisme, se sont comportésen leaders en maîtrisant les évènements et, surtout,en inscrivant un but capital juste avant la pause. En effet, ilsconvertissaient là leur première et seule occasion de la premièrepériode, Sabin, opportuniste,trompant Bayiha de prèsà la suite d’une frappe de Belhadj (42 e ). Assommés, les Dauphinoisn’eurent pas le loisir de reprendre leurs esprits enseconde mi-temps et Sabin en pr<strong>of</strong>ita pour doubler la mise(55 e ). C’est Matheus, d’une volée explosive, qui redonna del’espoir à Grenoble (73 e ). Mais les Isérois ne parvinrent pas àégaliser, le but de Belhadj, d’un maître coup franc dans lalucarne, asseyant le succès des Ardennais. – G. G.● Thierry GOUDET (entraîneur de Grenoble) : «Onafaitune très bonne première période. Malheureusement, on aencaissé un but en fin de mi-temps et quand on est menésface à une telle équipe, tout devient difficile. Sedan est entête depuis le début de la saison et ce n’est pas un hasard. »● Serge ROMANO (entraîneur de Sedan) : « On a pris unjoker par rapport à Lorient et Valenciennes. On a fait une différencemais elle est encore fragile. Je tiens à féliciter mesjoueurs pour leur réaction après la défaite face à Dijon. »LE HAVRE - REIMS : 1-1 (1-0)Temps frais. Pelouse bosselée. 8 681 spectateurs.Arbitre : M. Khendek. Buts. – LE HAVRE : Martot (5 e );REIMS : Lundblad (86 e ). Avertissements. – Le Havre :Medaci (9 e , charge irrégulière), Ducrocq (65 e , jeu dangereux),K. Traoré (86 e , jeu dangereux) ; Reims : Bonnal(47 e , tacle irrégulier), Ielsch (56 e , jeu dur).LE HAVRE : Mandanda– Medaci, Seck,Ducrocq,Baca –Martot (A. Devaux, 85 e ), Aït Ben Idir, Digard, Davidas(Gauvin, 74 e ) – K. Traoré (Hoarau, 88 e ), Lesage. Entraîneur: T. Uvenard.REIMS : Weber – Jeannel, Giraudon (Bonnal, 46 e ), Barbier,Truchet – Feret, Ielsch, S. Didot, Delmotte– Baléguhé(Maspimby,78 e ), Nzigou(Lundblad,59 e ). Entraîneur :T. Froger.LES HAVRAIS avaient toutes les cartes en mains pourl’emporter. Mais à force de reculer, ils ont dû concéder unmatchnul faceà des Rémoispourtantprenables,notammenten première mi-temps. Tout avait bien commencé pour lesNormands, qui ouvraient le score dès la 5 e minute. Martotreprenait dans la confusion un coup franc de Lesage relâchépar Weber et marquait. Par la suite, les Havrais auraient pufairele break, notammentpar Martot,dont le tirétait repoussépar le poteau (33 e ). Ensuite, les Rémois, jouant beaucoupplushaut,prenaientpossessiondel’entrejeuet,sansse montrerdangereux, dominaient les débats. C’est presque logiquementqu’ils égalisaient par Lundblad (86 e ), qui reprenaitun centre de Maspimby. – P. L.● Thiery UVENARD (entraîneur du Havre) : « On a reculéen deuxième mi-temps parce que l’adversaire nous y a obligés.Onaeula possibilitéde plierle match,mais on n’apassufaire le break. »● Thierry FROGER (entraîneur de Reims) : « En premièremi-temps, on est passés au bord de la catastrophe. Jamais jen’avais vu mon équipe comme ça. Nos adversaires ont cruqu’ils avaient fait le plus dur en ouvrant le score, mais nousn’avons rien lâché. »BASTIA - LAVAL : 3-0 (0-0)Temps froid. Pelouse bosselée. 4 144 spectateurs.Arbitre:M.Lamarre.Buts:André(50 e ),Meslin(62 e ),Sauget(77 e ). Avertissements.– Bastia : Camadini (14 e ,tacledangereux sur R. Gomis) ; Laval : M. Leroy (45 e +1,croche-pied sur Ben Saada), Yebda (59 e , semelle surLorenzi).BASTIA : Penneteau - Marester,Laville, Lorenzi, Sauget- Diane, Camadini, Y. Gomez (Ghisolfi, 90 e ), Ben Saada -Meslin (Conombo, 70 e ), André (cap.) (Née, 86 e ). Entraîneur: B. Casoni.LAVAL : Catherine - Buzaré (cap.), Mienniel, De Magalhaes,Nattes - Ben Khalfallah (Zoko, 65 e ), R. Gomis(Rebolo Lopes, 86 e ), M. Leroy, Yebda (Lebrun, 82 e ), Aït-Alia - Mauricio. Entraîneur : D. Troch.BASTIA CONTINUE sur sa lancée, avec une quatrième victoired’affilée en championnat, ce qui lui permet de s’accrocheraux basques de Sedan et de faire le trou (4 points) avecLorient et Valenciennes. Emprunté, Bastia avait été logiquementtenu en échec en première mi-temps. À la reprise, toutallait s’accélérer. Meslin s’enfonçait sur le côté droit et soncentre au deuxième poteau trouvait André, démarqué, quiouvrait la marque (50 e ). La machine bastiaise était lancée.LesCorsesdoublaientla mise dixminutesplus tard,suiteàuncentrede la gauchede Diane,reprisde la têteparAndré, dontle tir était repoussé par le poteau, Meslin réupérait et glissaitau fond des filets. Enfin, sur un nouveau service de Diane,Saugetmettaittroisadversaires dansle vent pour venirtromperCatherine. – M. D. G.● Bernard CASONI (entraîneur de Bastia) : « Dans cematch,lepremierbut étaitcapital,lavictoire l’esttoutautantcarellepeutnouspermettrede marquerlesesprits.Ce quiestsûr, c’est qu’on est dans le vrai et qu’il faut continuer. »● Denis TROCH (entraîneur de Laval) : « Il y a de quoi êtredépité. On était très bien organisés en première mi-temps eton sentaitqu’onavaitla possibilité defaire quelquechose.Etpuis ensuite, il y a eu ces errements en début de deuxièmemi-temps, on a payé nos erreurs cash. »Clermont créela sensationLORIENT - CLERMONT : 0-2(0-0)Temps très frais. Pelouse excellente. 7 441 spectateurs.Arbitre : M. Bonnin. Buts : Grauss (47 e ),Brando (59 e ). Avertissement. – Clermont : Gourvennec(51 e , contestation).LORIENT : Audard (cap.) – Boutruche, Genton,Recorbet, Morel – Moullec (Audel, 53 e ), Ewolo(Marveaux, 52 e ), Guel,Pédron – Bourhani (Reset,77 e ), N’Guéma. Entraîneur : C. Gourcuff.CLERMONT: Enjolras – Kehiha, Perrinelle, Uras,Loties,Ab.Coulibaly–Grauss,Gourvennec,Brando– Fouret (Diomède, 75 e ), Buengo (Zaïa, 75 e ).Entraîneur : M. Collat.ALORS QUE LES PORTES de la L1 s’ouvraient à lui,Lorient doit revoir ses ambitions à la baisse. Éliminé àdomicile en Coupe de France par Lille (0-1), les Bretonsont subi dans la foulée un revers inquiétant àIstres (2-1). Et c’est encore contre une formation enquêtedu maintienquel’équipede Gourcuffs’estinclinée.Une défaite amère qui a fixé les limites d’un prétendantà l’accession. En seconde période, Clermontouvrait le score sur un contre favorable de Grauss,lequel glissait le ballon entre les jambes d’Audard(47 e ). La faillite collective de Lorient, privé, il est vrai,de ses piècesmaîtresses(K. Ziani,Marchal)se vérifiaitensuite sur une échappée de Brando, heureux d’<strong>of</strong>frirà ses coéquipiersune bonne bouffée d’oxygène.–G.J.● Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) :« On savait que l’on n’était pas bien. Des absencesdéfensives nous ont faits très mal. Mais quand onn’est pas bon dans le jeu, on défend aussi très mal. »● Marc COLLAT (entraîneurde Clermont): « On estsatisfaitcar onsait que le cheminseralong.On a eu dela réussite, il en faut quand on joue à l’extérieur. »Châteauroux devance Le Havre àla différence de buts particulière.ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —1. Sedan 48 25 13 9 3 36 21 +152. Bastia 46 24 13 7 4 36 17 +193. Lorient 42 25 11 9 5 31 18 +134. Valenciennes 42 25 11 9 5 31 21 +105. Dijon 39 25 10 9 6 29 23 +66. Créteil 37 25 9 10 6 34 20 +147. Caen 34 25 8 10 7 30 25 +58. Montpellier 33 25 8 9 8 23 26 -39. Gueugnon 33 25 7 12 6 17 23 -610. Châteauroux 32 25 7 11 7 30 29 +111. Le Havre 32 25 7 11 7 30 29 +112. Grenoble 32 25 8 8 9 24 28 -413. Reims 31 24 6 13 5 21 15 +614. Amiens 30 25 6 12 7 24 25 -115. Brest 29 25 7 8 10 23 28 -516. Istres 27 25 6 9 10 22 34 -1217. Guingamp 26 25 5 11 9 17 20 -318. Clermont 25 25 6 7 12 20 40 -2019. Laval 22 25 6 4 15 20 36 -1620. Sète 14 25 2 8 15 19 39 -20BUTEURS1. M’Bodji(+2) (Créteil), 13 buts.2. Lesage (Le Havre), 12 buts.3. K. Traoré (Le Havre), 11 buts.4. Savidan (Valenciennes), 10 buts.5. Meslin (+1) (Bastia) ; Heitzmann (Reims,9 puis Valenciennes, 0), 9buts.7. Buengo (Clermont) ; Bourhani (Lorient) ; Boutabout (Sedan), 8buts.10. I. Dia (Amiens) ; André(+1), Jau (Bastia) ; Compan, Samson (Caen) ; Socrier (Châteauroux); Boulebda (Créteil) ; Akrour (Grenoble) ; Kharbouchi (Sète), 7buts; 19.Malm,Sahnoun (Brest) ; Fouret (Clermont) ; Esteves (Dijon) ; Kermorgant (Grenoble) ;Fauré(Istres,partiauMans,L 1) ;Mauricio(Laval) ;Audel(Lorient),6buts;27.Casartelli(Amiens) ; Ibisevic, Mangione (Dijon) ; Sabin (+2) (Sedan) ; Dufresne (Valenciennes), 5buts.PAGE 14 SAMEDI 11 FÉVRIER 2006


■ BOURGAIN GARDE SA PLACE. – Mickaël Bourgain et Arnaud Tournants’affrontaient à distance, hier à Bordeaux, lors d’un test de sélectionnationale sur 500 m départ arrêté, afin de pourvoir au poste de relayeur envitesse par équipes pour les Championnats du monde. Comme en 2003, 2004et 2005, cette place de deuxième homme (derrière le démarreur GrégoryBaugé, qualifié d’<strong>of</strong>fice) revient à Bourgain, auteur du meilleur chrono (31’’35,contre 31’’51 pour Tournant). « C’était important de gagner ce test pour êtretranquilledanslatête»,confiait Bourgain. Le nom du « finisseur » sera connule25mars,àl’issued’unstageàBordeaux.CelasejoueraentreArnaudTournant, qui a occupé ce poste ces neuf dernières années, et le kilométreurFrançois Pervis. – J. A.TOUR MÉDITERRANÉEN (2.1, 8-12 février). – 4 e étape, Saint-Laurent-du-Var - Menton :1. Dessel (AG2R Prévoyance), les 87,3 km en 2 h 20’17’’ (moy. : 37,339 km/h) ; 2. Nocentini(ITA, Acqua & Sapone), à 6’’ ; 3. Botcharov (RUS, Crédit Agricole), m.t. ; 4. Caucchioli (ITA, CA), à19’’ ; 5. Bertagnolli (ITA, C<strong>of</strong>idis), à 23’’ ; 6. Gutierrez (ESP, Caisse d’Epargne-Îles Baléares), à35’’ ;… 10. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à 1’1’’ ; 22. Dupont (A2r), à 1’37’’. – 110 classés.Classement général :1.Dessel (AG2R Prévoyance), en 8h5’27’’;2.Botcharov (RUS, CréditAgricole), à 3’’ ; 3. Caucchioli (ITA, CA), à 9’’ ; 4. Gutierrez (ESP, Caisse d’Epagne-Îles Baléares), à21’’ ; 5. Nocentini (ITA, Acqua & Sapone), à 27’’ ; 6. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à47’’ ;… 11. Pauriol (CA), à 2’3’’.AUJOURD’HUI.–5 e étape : La Londe-les-Maures - Hyères (122 km). Départ à 13 heures, arrivéevers 16 heures.Le Tour aide la LigueLA COUPE DE FRANCE démarresamedi avec le Tour du Haut-Var et,comme par le passé, elle aura finalementbien droit aux honneurs de latélé. Depuis six semaines, le douteétait permis après la révision destermes du contrat de Sport + après lafusion Canal Sat-TPS. La chaîne refusaiten effet désormais de prendre encharge les droits de production (environ12 000 euros hors taxes parcourse). Déjà en difficulté depuis lamiseen place du Pro Tour pour maintenirdes plateaux de qualité, les quatorzeorganisateurs de cette compétitionse trouvaient donc contraints demettre la main à la poche alors qu’ilséprouvent déjà des difficultés à bouclerleurbudget (deux épreuvesont étéannulées l’année dernière). « Si nousn’avions pas réussi à bénéficier d’uneretransmission télévisée, certainssponsors seraient peut-être partis »,rapporte l’organisateur du Tro BroLeon, Jean-Paul Mellouet. Finalement,la bonne nouvelle est venue despatrons du Tour de France. Sollicitéspar la Ligue du cyclisme pr<strong>of</strong>essionnel,ils ont en effet accepté de participer aufinancement. « Nous avons desdevoirs, des responsabilités vis-à-visducyclisme enFrance, expliquePatriceClerc, le président d’Amaury SportOrganisation. Il est donc normal quenous aidions financièrement la Coupede France. Ces courses contribuentaussi à solidifier notre audience carceux qui s’intéressent à ces épreuvess’intéressent également aux nôtres :ce sont nos " fameuses " racines. Lecyclisme à l’échelon continentalaujourd’hui représente un avenir pourdes jeunes coureurs, de jeunes formations,il doit continuer d’exister. » BernardMartineau, responsable du Tourde Vendée, se fait l’écho de sesconfrères : « Ce geste de solidariténous fait du bien alors que d’ordinaireon se sent un peu exclus depuis la créationdu Pro Tour. »Grosso modo, ASO réglera un tiers dela facture, la Ligue un deuxième et lesorganisateurs le tiers restant. Lepackage négocié par la Ligue concerneles quatorze manches de Coupe deFrance plus le Grand Prix de Fourmies,le Tour de Picardie (organisé par ASO)et la Route du Sud. Si la Classic Haribo,le Tour de Vendée et Fourmies bénéficierontd’un direct (leurs organisateursont les moyens d’en assumer la chargefinancière), les autres courses d’unjour feront l’objet d’un résumé devingt-six minutes le lendemain soir.Les années précédentes, ils étaient diffusésle soir même. « C’est un moindremal, estime Thierry Cazeneuve, le présidentde la Ligue. Il ne faut pas oublierque certains sports posent leurs cassettessur la table pour être diffusés etqu’on n’en veut pas. » –B.R.RÉSULTATS■ TOUR DE LANGKAWI (2.H.C., [MYS],3-12 février). – 8 e étape, Yong Peng -Segamat : 1. Hinault (Crédit Agricole), les72,7 km en 1 h 33’33’’ ; 2. Cavendish (GBR,Sparkasse) ; 3. Marzoli (ITA, Lpr) ; 4. Missaglia(ITA, Selle Italia) ; 5. Suhardi (MYS,Équipe nationale) ; … 8. Ravard (BouyguesTelecom) ; 9. Gene (Btl) ; 10. Radochla (ALL,Wiesenh<strong>of</strong>f), t.m.t.Classement général : 1. George (AFS,Équipe nationale), 26 h 22’58’’ ; 2. Missaglia(ITA, Colombia Selle Italia), à 1’57’’ ; 3. Bellotti(ITA, Crédit Agricole), à 2’19’’ ; 4. Pedraza(COL, Clm), m.t. ; 5. Grajales (COL, Navigators),à 2’20’’ ; ... 9. Lefevre (Bouygues Telecom),à 4’54’’ ; 10. Poilvet (CA), à 5’42’’ ; …72. Hinault (CA), à 45’38’’.Après Laurent Mangel, vainqueur de la6 e étape, Sébastien Hinault est le deuxièmecoureur français à remporter une étape cetteannée. Le Breton du Crédit Agricole s’estimposé au terme d’un sprint massif, alors quela chaussée était rendue glissante par la pluie.« J’aime courir lorsqu’il pleut, a préciséHinault. J’avais étudié le final et vu qu’il étaittortueux. Il fallait donc aborder le sprint entête. »AUJOURD’HUI. – 9 eétape : contre-lamontreà Melaka (16,2 km).■ GP INTERNATIONAL COSTA AZUL (2.1,[POR], 9-12 février). – 2 e étape, Alcochete-Montijo : 1. Degano (ITA, Barloworld), les189,4 km en 4 h 32’47’’ (moy :41,659 km/h) ; 2. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto) ; 3. Banomi (ITA, Bar) ; 4. Eisel (AUT,Française des Jeux) ; 5. Seb. Chavanel(Bouygues Telecom) ; 6. Martias (Btl), t.m.t .Classement général : 1. McEwen (AUS,Davitamon-Lotto), en 8 h 34’25’’ ; 2. Eisel(AUT, Française des Jeux), à 11’’ ; 3. Banomi(ITA, Barloworld), à 13’’ ; 4. Cardoso (POR,Carvalhelhos-Boavista), m.t ; 5. Martias(Bouygues Telecom), à 15’’ ; … 14. Pineau(Btl), à 19’’ ; 22. Brochard (Btl), à 22’’.AUJOURD’HUI. – 3 e étape : Alcacer do Sal-Grandola (192 km).■ SIX JOURS DE COPENHAGUE ([DAN],2-7 février). – Classement final : 1. Slippens-Stam(HOL), 220 points ; à un tour : 2.Betschart - Marvulli (SUI), 274 ; 3. Madsen-Lombardi (DAN-ITA), 175 ; 4. Gilmore-Schep(BEL-HOL), 139 ; à trois tours : 5. J.M. Rasmussen- A. Rasmussen, 226.TAEKWONDOL’Iran incognitoLa venue de l’équipe iranienne en France, dans la discrétion, s’est révéléetrès bénéfique pour les Bleus, confrontés aux meilleurs combattants du monde.BOULOURIS –de notre envoyé spécialC’EST UN TROU de verdure, un havrede paix au flanc d’une colline de l’Esterelqui embrasse la Grande Bleue. Sitôtla barrière d’entrée franchie, sansmême avoir montré patte blanche, ons’enfonce dans les pins au gré des parfumsméditerranéens. Bien loin deshautes tensions du contexte international,c’est ici, au CREPS PACA deBoulouris, que l’équipe d’Iran de taekwondoa passé une semaine au calme,loin de l’agitation médiatico-politicosécuritairegénérale. « Il a bien falluanticiper leur venue trois mois àl’avance, explique le DTN français,Philippe Bouëdo, mais nous noussommes mis en contact avec l’ambassadede France à Téhéran et, commeles membres de l’équipe nationaleiranienne sont des gens très sérieux,qu’ils sortent régulièrement de chezeux sans aucun souci, leurs visas ontété délivrés sans problème. »Le seul accroc de cette semaine, enfait, aura eu lieu mardi dernier, à causede la grève des contrôleurs aériens quiparalysa les vols intérieurs et retardaleur arrivée dans le Sud. Et ce ne sontpas les petits soucis d’intendance– trouver de la viande halal et s’arrangeravec le traiteur pour qu’il proposedu poisson à chaque repas – qui sontvenus perturber ce stage, oùl’ambiance balança entre admiration,respect et convivialité. Force est à toutmoment restée au sport, un domainedans lequel les Iraniens excellentpuisque le pays titille, depuis unedemi-douzaine d’années, la Corée duSud au sommet du classementmondial masculin.Avecun million etdemide pratiquants,une super ligue pr<strong>of</strong>essionnelle à huitéquipes et des matches tous les quinzejours, les Iraniens ont une énormesoif de combats. On le constate, dèsl’échauffement passé, lorsqu’ils enfilentle plastron, ils se transforment envéritables guerriers. Lors d’une séancede « points en or » improvisée, ilsl’emportent d’ailleurs nettement (9-3),le « Zidane iranien », Hadi Saei, starau grand cœur, champion olympiqueet double champion du monde, ayantpiégé par deux fois Borot.« C’est l’une des plus grandes équipesau monde, dit Henk Meijer, le directeurdes équipes de France. Ce stage estdonc super important pour nos jeunes,qui peuvent ainsi se frotter à l’élitemondiale. Tactiquement, physiquementet même techniquement, ils sontincroyables. » Mais pourquoi ont-ilschoisi la France ? Hassan Zolghadri, lechef d’équipe iranien, dit simplement :« La France est l’une des meilleureséquipes, avec de grands champions.Nous aussi… alors, nous voulons nousentraîner ensemble, avec pour objectifcommun de battre les Coréens. »Comme en 2000, à la Coupe du mondeorganisée à Lyon. Une grande première,un souvenir inoubliable pourHassan, et le point de départ d’ungrand respect entre deux nationsmajeures du taekwondo, loin de touteconsidération politique. Rien que pourle sport.FRANÇOIS PEISSONHOCKEY SUR GLACE■ TOURNOI DE TILBURG. – L’équipe de France s’est inclinée dans les derniersinstants, la sortie du gardien tricolore, Eddy Fehri (préféré hier à Fabrice Lhenry),dans la dernière minute n’ayant pas changé la donne pour les Bleus. – Y. Mai.HIER (1 re journée) : France-Norvège : 2-3. AUJOURD’HUI : France-Lituanie (17 heures).❏ FRANCE - NORVÈGE : 2-3 (2-1, 0-0, 0-2)Pénalités. – France : 14’. Norvège : 16’. Buts. – FRANCE : 9’52’’, M. Rozenthal (B. Amar, F. Rozenthal),sup. num. ; 19’30’’, Bellemare (Karrer). NORVÈGE : 17’43’’, Hansen, inf. num. ; 47’45’’, Andersensup. num. ; 57’33’’, Thoresen (Skadsdammen, Orbeck).■ NHL (saison régulière). – JEUDI : Buffalo-Montréal, 2-3 (a.p.) ; Ottawa-Atlanta, 1-2 ; TampaBay-Carolina, 5-3 ; Boston-New Jersey, 2-3 (a.p.) ; Minnesota-Colorado, 1-2 ; Nashville-Detroit,2-3 ; Phoenix-Dallas, 1-5.■ THÉODORE POSITIF, HUET EN PREMIÈRE LIGNE. – Cristobal Huet a à nouveautenu la cage de Montréal jeudi à Buffalo, <strong>of</strong>frant 26 arrêts sur 28 tirs et protégeantune belle victoire en prolongation. L’implication du Français dans son équipepourrait même s’accroître dans les semaines à venir car l’autre gardien, José Théodore,a été contrôlé positif au Propecia, médicament contenant de la finastéride,substance dont l’interdiction a été prononcée en NHL quelque temps après lecontrôle inopiné dont a été l’objet Théodore le 12 décembre. Il a argué d’un usagethérapeutique depuis huit ou neuf ans pour lutter contre la calvitie, mais le produitest aussi un masquant de stéroïdes anabolisants, notamment la nandrolone, etfigure depuis 2004 sur la liste des substances interdites de l’AMA. Aux termes dunouveau protocole antidopage de la NHL, Théodore ne sera pas suspendu pendantla période d’appel et la justification thérapeutique pourrait être retenue. Enrevanche, il devrait être suspendu 2 ans au plan des compétitions internationales.■ LIGUE MAGNUS (saison régulière). – AUJOURD’HUI, match en retardde la 18 e journée, à 20 h 30 : Chamonix-Gap. Match avancé de la 24 e journée,à 20 h 15 : Épinal - Mont-Blanc.Avant ces matches, Épinal est 10 e (21 points), Mont-Blanc 11 e (18 pts), Chamonix13 e (11 pts, – 2 m.), Gap 14 e (6 pts, – 2 m.).ÉQUITATION■ QUATRE FRANÇAIS À VIGO. –Philippe Leoni, sur Cyrenaika, Jean-Marc Nicolas sur Modesto, PhilippeRozier sur Idéal de Prissey et JulienEpaillard sur Icare du Manet serontaujourd’hui en piste à Vigo (Espagne),pour la dixième étape de Coupe dumonde de saut d’obstacles. Alors qu’ilreste deux épreuves à disputer, PhilippeLéoni et dans une moindremesure Jean-Marc Nicolas sont toujoursdans la course pour la finale deKuala Lumpur (Malaisie), qui réuniradu 26 au 30 avril les dix-huit premierscavaliers du classement de Coupe dumonde.Coupe du monde 2006 (après9 épreuves) : 1. Schröder (ALL), 61 pts ;2. Mändli (SUI), 56 ; 3. Garcia (ITA) etEhning (ALL), 48 ; 5. Smith (GBR), 47 ;… 12. Léoni, 31 ; 25. Nicolas, 21;44. F. Angot, 12 ; 68. Bourdy,5;69.Broucqsault, 4.SQUASH■ BALBO SORT LAVIGNE. – Lavictoire en cinq jeux au terme d’unmatch très intense de Julien Balb<strong>of</strong>ace au numéro 3 français RenanLavigne, membre de l’équipe deCHAMPIONNATS DE FRANCE (Nîmes, 10-12 février). – HOMMES. Premiertour:Lincou (n o 1 français)-Verseille(n o 9), 3-0 ;Tenant(n o 8)-Ébrard(n o 10),3-0 ;Lavigne (n o 3)-Marche (n o 24), 3-0 ; Balbo (n o 6)-Bouquet (n o 15), 3-0 ; Castagnet(n o 7)-Lezaud (n o 17), 3-0 ; Arcucci (n o 4)-Prandi (n o 21), 3-0 ; Elriani (n o 5)-Gouti(n o 12), 3-0 ; Gaultier (n o 2)-Perrin (n o 11), 3-0. Quarts de finale : Lincou-Tenant,3-0 ; Balbo-Lavigne, 3-2 ; Arcucci-Castagnet, 3-1 ; Gaultier-Elriani, 3-0. FEMMES.Premier tour : Stoehr (n o 1)-Tossut (n o 25), 3-0 ; Duplomb (n o 6)-Delavison(n o 19), 3-0 ;Bois (n o 5)-Bouzeza (n o 14), 3-0 ; Delsinne(n o 7)-Guilbert (n o 15), 3-0 ;Renai (n o 4)-Aumard (n o 12), 3-0 ; Allamargot (n o 3)-Villier (n o 11), 3-0 ; De Muylder(n o 81)-Fosse (n o 8), 3-1 ; Serme (n o 2)-Delavison (n o 9), 3-1.France troisième des Championnatsdu monde, fut la seule grosse surprisedes quarts de finale des Championnatsde France qui se disputent àNîmes.HOCKEY SUR GAZON■ SALLE : LES FINALES À CAM-BRAI. – Cambrai accueille ce weekendles demi-finales et finales duChampionnat de France en salle ainsique les matches de la poule de relégation.Chez les femmes, les Cambrésiennesseront une nouvelle fois lesAUJOURD’HUI. – À Cambrai, demi-finales du Championnat de France en salle.HOMMES : Valenciennes - Amiens ; Montrouge - Lille. FEMMES : Cambrai -Villeneuve-Loubet ; Lille - Saint-Germain. DEMAIN : finales et matches declassement.favorites pour un titre qu’elles détiennentdepuis 1998. Côté masculin, laconfrontation entre Lille, championdepuis 2000, et Montrouge, affichehabituelle de la finale, aura cette foislieu dès les demi-finales avec donc unefinale inédite en perspective.BOULOURIS. – Le Français Borot (à gauche) avait été battu en finale des Championnats dumonde 2003 par Karami (à droite). Lors du stage à Boulouris, c’est le Français qui s’est imposéfaceàl’Iranien. (Photo Denis Boulanger/Presse Sports)AIR■ FOSSETT FONCE. – Survolant le Pacifique, le milliardaire américain était hiermatin à mi-parcours de sa tentative de record de distance aérien en solitaire et sansescale. À bord de son immense Virgin-Atlantic-GloblalFlyer, Steve Fossett fonçaitvers le continent américain à la vitesse de 570 km/h et à une altitude de 14 000mètres.Révélant avoiraffronté de terribles turbulences lors de son passage au-dessusde l’Inde jeudi, il a avoué avoir mis son parachute de secours et craint que sonavion perde une aile. Fossett ambitionne de boucler 41 978 km en 80 heures.GOLF■ PEBBLE BEACH NATIONALPRO-AM (Pebble Beach, Californie,Pebble Beach Golf Links, circuit américainhommes, 453 000 ✴ ,9-12 février). – Premier tour(par 72) : 1. Donald (ANG), 62 ; 2.Weir (CAN), 63 ; 3. Allen, Oberholseret Watney, 65 ; 6. Davis (ANG), Stiles,Clark(AFS) etChalmers (AUS), 66 ;etc.Tous américains, sauf mention.■ JOHNNY WALKER CLASSIC(AUS, Perth, The Vines Resort & CountryClub, circuit européen hommes,1 814 419 ✴, 9-12 février). –Deuxième tour (par 144) : 1. Choi(CDS), 131 (65 + 66) ; 2. Stadler(USA), 133 (64 + 69) ; 3. Carolan(AUS), 135 (66 + 69), Green (AUS),135 (66 + 69) et Scott (AUS), 135(64 + 71) ; 6. Fischer (ANG), 136(69 + 67), Flint (AUS), 136 (72 + 64),Gardiner (AUS), 136 (70 + 66), Leaney(AUS), 136 (70 + 66), Molinari (ITA),136 (71 + 65), Poulter (ANG), 136(70 + 66) et Senior (AUS), 136(68 + 68) ;… 24. Jacquelin, 139(70 + 69) ; 53. Van de Velde, 142(66 + 76). N’ont pas franchi le cut :66. Cévaër, 143 (68 + 75) ; 95.Havret, 145 (69 + 76).CYCLISME TOURMÉDITERRANÉENDessel refait surfaceÉtape et maillot jaune pour le coureur d’AG2R, poursuivi depuis deux ans par la malchance.MENTON –de notre envoyé spécialSIX ANS qu’il n’avait plus connu ça.Six ans depuis un sprint houleux àl’arrivée du modeste Grand Prix Ostfenster,au Luxembourg, sous les couleursde Jean Delatour. Un premierbouquet pour un néo-pro très douéfaçonné à la belle école du VC Vaulxen-Velinet de l’EC Saint-Étienne Loire.Ensuite, il y eut beaucoup de promesses,beaucoup de belles placesd’honneur (deuxième d’une étape duDauphiné et du Championnat deFrance en 2004). Mais jamais plus CyrilDessel n’avait connu la douce ivressede la victoire.Hier, sur le front de mer de Menton, oùles retraités emmitouflés préparaientsans s’affoler la fête du Citron, le coureurd’AG2R Prévoyance est redevenuun vainqueur. « Quand j’ai passé laligne, j’ai eu du mal à y croire. J’avaisoublié ce que ça fait de gagner. » Sonvisage s’illumine, ses yeux se plissentun peu. Il ajoute : « Je reviens de siloin… »Le Stéphanois a brisé hier une vilainespirale entamée en juin 2004. Passé lasaison précédente chez les Suisses dePhonak, il avait alors son billet pour leTour en poche, après un excellent Dauphiné.Mais d’obscures combines politiques(il fallait un coureur espagnolsupplémentaire dans l’équipe) brisentnet son rêve de gosse. La plaie ne serefermera jamais. Revanchard et motivécomme jamais, Dessel quitte Phonakfâché et rebondit l’an dernier chezVincent Lavenu. Mais le soleil noir nel’a pas quitté. « J’ai chuté en Belgiquepour mon deuxième jour de course, surle genou. Puis j’ai chopé tous les virusqui traînaient avant d’être opéréd’urgence de l’appendicite. » On estalors en juin et, pour la deuxièmeannée d’affilée, le Tour s’envole. « J’aieu du mal à m’en remettre, avoue-t-il.En fait, je n’ai pas vraiment refait surface.Mais je trouvais ça tellementinjuste que j’ai décidé de passer unhiver très studieux, en refaisant de lamusculation et en travaillant plus surlaqualité.J’aime ledébutdesaison,il ya des courses qui me conviennent. »« L’équipe estderrière moi »Jeudi matin, il s’était rassuré en terminanthuitième et meilleur Français ausommet du Faron : « J’étais un peu autaquet mais j’ai pu suivre le groupe detête jusqu’à 300 mètres de la ligne, sesouvenait-il. Ça m’a fait un bien fou aumoral. J’ai repris confiance. » Aupoint, l’après-midi, lors du briefingprécédant le chrono par équipes, de seposer sans rougir enleader :« Je savaisqu’il y avait quelque chose à tenter,alors j’ai demandé aux gars de faire lemaximum pour limiter les écarts. Onn’est que sept, certains ne sont pas aumieux mais ils ont été extraordinaires.Je les remercie. Si je suis en jauneaujourd’hui, c’est aussi grâce à eux. »Hier, Dessel, trente et un ans, a parfaitementassumé son rôle. Après avoirété dépanné in extremis par son coéquipierStéphane Goubert à la suited’une crevaison, il s’est glissé, au pieddu redoutable col de la Madone, dansun petit groupe de chasse derrière PietroCaucchioli (Crédit Agricole) et ThomasLövkvist (Française des Jeux).« On a basculé à vingt secondes et jeme suis tout de suite lancé à bloc dansla descente. On s’est retrouvés àquatre et j’ai presque tout fait en tête.À 5 kilomètres de l’arrivée, j’ai encoreaccéléré dans une enfilade de virages,j’ai vu qu’ils n’étaient pas francs dansla roue et j’ai relancé. » Suffisant pours’imposer avec six secondes d’avancesur un duo formé du revenant RinaldoNocentini (Acqua & Sapone) et d’AlexandreBotcharov (Crédit Agricole) etse parer d’un maillot jaune qui ne tientqu’à un fil.Dessel ne possède en effet que troissecondes d’avance sur Botcharov etneuf sur Caucchioli. Pas suffisant pourpasser le week-end au chaud. « Lesétapes les plus dures sont passées et jesais que l’équipe est derrière moi.J’étais au Tour Down Under, j’ai vul’état d’esprit des gars pour défendreun maillot (celui de Simon Gerrans).L’ambiance est super, on est très soudés.On va se battre. »À quelques mètres de là, Lövkvist étaitaffalé sur son guidon. En tête dans ladescente finale, le Suédois avait dûs’arrêter en raison d’une crevaison. Letemps d’être dépanné par une motovolante, ses rêves de succès et de maillotjaune s’étaient évanouis. Pas lasemaine de la Française, décidément…JEAN-PIERRE BIDET■ LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (5 e journée)GROUPE A. – AUJOURD’HUI : Larvik (NOR) - Elda (ESP). DEMAIN : Ljubljana(SLV) - Viborg (DAN). Classement : 1. Viborg et Ljubljana, 6 pts ; 3. Larvik, 4 ;4. Elda, 0.GROUPE B. – AUJOURD’HUI : Slagelse (DAN) - Knajz Milos (SEM). DEMAIN :Togliatti (RUS) - Dunaferr (HON). Classement : 1. Slagelse, 6 pts ; 2. Togliattiet Dunaferr, 4 ; 4. Knajz Milos, 2.GROUPE C. – HIER : Niederösterreich (AUT) - Trondheim (NOR), 36-27.AUJOURD’HUI : Valence (ESP) - Podgorica (SEM). Classement :1. Niederösterreich, 6 pts ; 2. Trondheim, Podgorica et Valence, 4.GROUPE D. – AUJOURD’HUI : Györi (HON) - Skopje (MCD). DEMAIN :Aalborg (DAN) - Volgograd (RUS). Classement : 1. Skopje et Aalborg, 5 pts ;3. Györi, 4 ; 4. Volgograd, 2.Les deux premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale.■ COUPE DE L’EHF FEMMES (8 es de finale aller). – AUJOURD’HUI :Rostov/Don (RUS) - Metz (15 heures), Match retour le 18 février (20 heures).■ CHALLENGE CUP FEMMES (8 es de finale aller). –HIER:Dijon-TrabzonBelediyespor (TUR), 39-21. Match retour demain toujours à Dijon (16 heures).DEMAIN : Buxtehude (ALL) - Mérignac (18 heures). Match retour le 19 févrierà Bordeaux (17 heures).En Coupe des Coupes femmes, Besançon jouera ses quarts de finale aller etretour, respectivement samedi et dimanche (18 heures), en France, contreBucarest.■ DIVISION 1 FEMMES (14 e journée). –DÉJÀJOUÉS:Dijon-Mérignac,26-22 ; Metz-Mios, 37-26. AUJOURD’HUI : Toulon-Nîmes ; Fleury-les-Aubrais -Besançon (20 h 30) ; Bègles-Angoulême (20 h 45). DEMAIN : Le Havre-Yutz(16 heures). Classement :1.Metz,37points;2.LeHavre,33;3.Mérignac,32;4.Dijon,29;5.Fleury-les-Aubrais,27;6.Besançon,25;7.Nîmes,25;8.Bègles, 25 ; 9. Mios, 24 ; 10. Yutz, 24 ; 11. Toulon, 20 ; 12. Angoulême, 19.■ COUPEDEFRANCEHOMMES(16 es de finale). – Le tirage au sort desseizièmes de finale de la Coupe de France masculine a eu lieu hier à Paris. Lesrencontres se dérouleront le week-end des 4 et 5 mars sur le terrain despremiers cités. Les clubs qualifiés pour les Coupes d’Europe entreront en liceen huitièmes de finale. Les rencontres : Valence (N 1)–Istres ; Bourgoin-Jallieu(N 1) - Villefranche-en-Beaujolais ; Villeurbanne (D 2)-Nîmes ;Thionville(N 1)-Metz (D 2) ; Massy (N 1)-Dunkerque ; Livry-Gargan (D 2) - Sélestat ;Besançon (N 1) - Pontault-Combault ; Gien-Loiret (N 1) - Billère (D 2) ;Gonfreville-l’Orcher (N 1) - Tremblay-en-France ;PorteNormande(D 2)-Angers ;Saintes(N1)-Toulouse.Nota : en gras, les clubs de D1.HANDBALLDIVISION 1 HOMMES (14 e journée)MONTPELLIER - CRÉTEIL« Montrer notredétermination »THIERRY OMEYER, le gardien champion d’Europe,compte bien enchaîner avec Montpellier.Sa demi-finale face à la Croatie, festival orné de vingt-huit parades,restera longtemps dans les mémoires. A Zürich, Thierry Omeyer n’estpas seulement devenu champion d’Europe, il s’est également imposécommel’undes toutmeilleursgardiensaumonde.Unjoueurdéterminéà vivre, dès aujourd’hui avec Montpellier, d’autres bonheurs,d’autres grands moments.MONTPELLIER –de notre envoyé spécial« EN SUISSE, l’équipe de France aété celle qui a sans doute lemieux géré la compétition. Unpeu comme Montpellier cesdernières années…– C’est vrai que nous sommes montésen puissance au fil du Tournoi, alorsque nos adversaires avaient, aucontraire, tendance à s’écrouler physiquement.Je ne sais pas si l’on peutfaire la comparaison avec Montpellier.Je sais en revanche que, cette annéeencore, on a les cartes dans nos mains.A nous de montrer très vite notredétermination à décrocher ce neuvièmetitre de champion.– Leader avec cinq pointsd’avance, l’affaire semble bienengagée...– Elle le sera si nous négocions biencettereprise. Créteil, puisIvry vendrediprochain, Paris un peu plus tard… Sinous sortons indemnes de la sériealors, oui, il sera difficile d’aller nouschercher.– Dans l’intervalle, il y aura égalementle quart de finale deLigue des Champions…– Qui va arriver très vite… Avec lematch aller à domicile à la fin du mois.Voyager n’a jamais été notre fort enLigue des Champions. Maintenant, lamaîtrise affichée à Zürich pendantl’Euro augmente notre confianceavant de défier Veszprem. Peut-êtreque nous allons enfin parvenir à évoluerà notre vrai niveau hors de nosbases.– Quelles sont les règles à respecterpour transformer cetteeuphorie en mobilisation ?– Après le titre mondial de 2001,j’avais mis du temps à redescendre surterre et à être performant. Je penseque, l’expérience aidant, le problèmene se posera pas une deuxième fois.Dès dimanche, au soir de la finale,j’avais hâte de reprendre. Hâte deretrouver mes camarades, de rejouer àBougnol. Bien sûr, la coupure d’unesemaine m’a fait le plus grand bien.Mais, même si les images de Zürichsont encore bien présentes, je suistotalement déterminé à gagner avecMontpellier.– Il ne vous reste donc plus qu’àenchaîner avec Montpellier…– De magnifiques challenges s’<strong>of</strong>frentà nous. Si l’on parvient à former uneunité, comme l’équipe de France enSuisse, nous avons largement de quoiles relever. L’intérêt, avec ce calendrierdélicat, c’est que nous allons devoirêtre très vite opérationnels. En Championnat,bien sûr, puis en Ligue desChampions. J’aime ce type dematches. J’ai surtout compris,aujourd’hui, qu’il ne suffisait pas defaire vingt-cinq arrêts, mais que deuxou trois pouvaient parfois être déterminants.»PHILIPPE PAILHORIESHIER : Toulouse - Chambéry, 25-26 ; Istres - Paris, 22-26 ; Nîmes - Angers, 30-19.AUJOURD’HUI (20 heures) : Dunkerque - Sélestat ; Montpellier - Créteil ; Pontault-Combault - Ivry ; Villefranche-en-Beaujolais - Tremblay-en-France.Classement : 1. Montpellier, 37 pts ; 2. Paris, 35 pts ; 3. Chambéry, 35 pts ; 4. Dunkerque,32 pts ; 5. Ivry, 31 pts ; Nîmes, 31 pts ; 7. Pontault-Combault, 24 pts ; 8. Créteil,24 pts ; 9. Selestat, 24 pts ; 10. Toulouse, 23 pts ; 11. Tremblay-en-Fr., 22 pts ; 12. Istres,22 pts ; 13. Villefranche, 19 pts ; 14. Angers, 17 pts.TOULOUSE - CHAMBERY : 25-26 (11-16)1 800 spectateurs. Arbitres : MM. Moreno et Serrano.Évolution du score : 0-1 (1 re ), 2-3 (5 e ), 5-4 (9 e ), 6-8 (13 e ), 6-10 (19 e ), 9-15 (25 e ), 10-16 (28 e ),13-16 (33 e ), 16-17 (36 e ), 17-18 (40 e ), 19-19 (45 e ), 21-20 (47 e ), 23-22 (51 e ), 24-24 (55 e ), 25-25(58 e ).TOULOUSE. – Gardiens : Ploquin (15 min., 3 arrêts dt 0/1 pen.) ; Annotel (45 min., 12 arrêts dt1/3 pen). Buteurs : Roby (1/1), Kempe (cap., 4/6), C. Kabengele (1/3), Soudani (4/6), Meunier(1/4 dt 1/1 pen.), Celestin (2/3), Merz (3/7), Calvel (1/10), Ayed (6/11, dt 1/2 pen.), Sayad (2/5dt 1/1 pen.). Entraîneur : L. Bezeau. 2 min. : Merz (6 e ,24 e ), Roby (42 e ). Passes décisives : 8(C. Kabengele, 4). Balles perdues : 6CHAMBÉRY. – Gardiens : Stojnovic (60 min., 22 arrêts, dt 1/4 pen.). Buteurs : Busselier (cap.,3/5), Fernandez Roura (7/12 dt 2/3 pen.), Nocar (4/5), Clémençon (4/6), Ben. Gille (0/1), Moretti,Vuckovic (2/5), Joli (1/1 pen.), Richardson (5/5). Entraîneur : P. Gardent. 2 min. : Ben. Gille(3 e ,33 e ,54 e ), Nocar (26 e ), Fernandez Roura (29 e ). Carton rouge : Ben. Gille (54 e ). Passes décisives: 7 (Nocar, 3). Balles perdues : 16.ISTRES - PARIS : 22-26 (8-13)1 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bader et Imloul.Évolution du score : 3-3 (10 e ), 4-7 (15 e ), 5-9 (20 e ), 6-11 (25 e ), 12-16 (35 e ), 12-19 (40 e ), 16-20(45 e ), 17-23 (50 e ), 19-24 (55 e ).ISTRES. – Gardiens : Cappelle (30 min. 6 arrêts dt 3/6 pen.) ; Stochl (30 min. 8 arrêts). Buteurs :Imaghri (2/4), Scaccianoce (1/5), Cismondo (cap., 8/12 dt 2/4 pen.), O. Martin (2/3), Rochette(1/6), Keller (3/7), Franceschini, Peyrabout, Fleurival, Diarra, Vitek (4/9), Buchta (1/7). Entraîneur: J. Basny. 2 min. : Rochette (21 e ), Martin (40 e ), Fleurival (47 e ), Imaghri (52 e ), Keller (54 e ).Passe décisive : 1 (Keller). Balles perdues : 12PARIS. – Gardiens : Siffert (60 min. 18 arrêts dt 0/1 pen) ; Annonay (1/3 pen.). Buteurs : Diaw(5/10), Mongin (2/6), Arive (3/6 dt 2/3 pen.), Lis (2/4), Paillasson, Maillard, Sorhaindo, Speincer(0/2 pen.), Louis (6/10), Girault (cap., 7/12 dt O/1 pen.), Filah (1/1), Lacritick. Entraîneur :T. Anti. 2 min. : Lis (29 e ), Arive (43 e ), Spincer (57 e ), Louis (59 e ). Passes décisives : 2 (Lis, Louis).Balles perdues : 10NÎMES - ANGERS : 30-19 (11-10)2 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Clapson et Fieschi.Évolution du score : 0-1 (3 e ), 2-3 (6 e ), 8-3 (21 e ), 10-9 (29 e ), 14-10 (32 e ), 14-13 (35 e ), 16-15(38 e ), 19-16 (46 e ), 25-16 (51 e ), 30-17 (59 e ).NÎMES. – Gardiens : Martini (38 min., 11 arrêts) ; Bourguignon (22 min., 9 arrêts dt 1/1 pen.).Buteurs : Balmossière (cap., 0/1), Haon (3/6), Vial (2/2), Michel (4/4), Segond (1/7), Grossmann(4/4), Basneville (1/1), M’Gannem (7/12 dt 2/3 pen.), Detrez (3/3), Ventre, Saric (5/9 dt 2/3pen.), Chevalier (0/2). Entraîneur : C. Mazel. 2 min. : Ventre (37 e ), Michel (52 e ,59 e ). Passes décisives: 14 (Balmossière, 3). Balles perdues : 3.ANGERS. – Gardiens : Plantey (53 min., 20 arrêts dt 1/4 pen.) ; Gallas (7 min., 0/2 pen.).Buteurs : Malfoy (7/18), Burileanu (0/1), Bussard, Ziada (0/2), Poulin (1/8), Ragon (5/7), Moussay(2/3), Lamali (0/1), Ivanovic (1/5), Lemaire (3/7 dt 0/1 pen.), Paschal (cap.). Entraîneur : E.Chedotal. 2 min. : Burileanu (12 e ,53 e ), Bussard (36 e ), Paschal (49 e ), Poulin (57 e ). Passes décisives: 8 (Poulin, 3). Balles perdues : 9.TENNIS DE TABLE■ COUPE NANCY EVANS : PONTOISE-CERGY ÉLIMINÉ. – Dernier club françaisencore en lice dans les compétitions européennes, Pontoise-Cergy s’est inclinésèchement hier soir à Plüderhausen, en demi-finale retour de la Coupe NancyEvans et est donc éliminé. Les joueurs du club français ont manqué l’occasion decréer l’exploit lors des deux premières rencontres de la soirée avec les défaites à labelle de Franz et de Plachy. L’Allemagne, déjà très présente en Ligue des championsavec ses quatre représentants en quart de finale, confirme donc son impressionnantesuprématie continentale, puisque les finales de la Coupe Nancy Evansmasculine et féminine seront entièrement monopolisées par des formations deBundesliga.Coupe NancyEvans.–Demi-finales retour. HOMMES.HIER : Plüderhausen(ALL)-Pontoise-Cergy,3-0 (aller :3-2) (Karakasevic- Plachy, 3-2 ; Lin Ju - Franz,3-2 ; Paszy - Such, 3-0). AUJOURD’HUI : Würzburg (ALL) - Frickenhausen (ALL)(1-3). FEMMES. HIER : Carthagène (ESP) - Berlin, 2-3 (2-3) ; Tostedt (ALL) - Homberg(ALL), 1-3 (2-3).BOXEThomas s’engageJérôme Thomas a battu Amine Lamiri47-30 en demi-finales des championnatsde France, hier à Troyes. Lesautres demi-finales se dérouleront cesoir à Fontenay-sous-Bois et au lac duBairon (Ardennes). Face au Grenoblois■ RÉUNION DE TROYES (10 février). – FEMMES. 50 kg. : Baena b. Dherse, arrêt au 1 e r round(17-1). 52 kg. : Ouchen b. De Sousa, arrêt au 2 e round (22-7).54 kg. : Garcia b. De Santa Barbarapar forfait. 57 kg. : Ducastel b. Amand 35-17. 63 kg. : Chevalier b. Eloire, arrêt au 2 e round(25-10). 66 kg. : Gonthier b. Dehoux 40-17.70 kg. : Alioua b. Baccouche par forfait. HOMMES.Mi-mouche : Oubaali b. Beccu, arrêt au 2 e round (28-7). Mouche : Thomas b. Lamiri 47-30.Coq : Ziouti b. P. Frénois 39-23. Plume : G. Frénois b. Takoucht par forfait. Mi-lourds :Diambangb. Hamadi, arrêt au 3 e round (31-11). Super-lourds : Samoudi b. Djeddi 30-20, Amanissi b.Rousset 40-27.AUJOURD’HUI. – 19 h 30, gymnase Joliot-Curie, Fontenay-sous-Bois. FEMMES. 46 kg. : Mahmoud-Saoudi.48 kg. : Sekaf-Hamraoui. 52 kg. : Mancini-Nougue Cazenave. 54 kg. : Weaver-Bennasser.66 kg. : Chaillou-Baghdad. 70 kg. : Alvarez-Cissoko. 75 kg. : Hedjam-Ayyadi. HOMMES.Mi-mouche : Asloum-Guerfi. Plume : Djelkhir-Sellami. Coq : Hallab-Savary. Légers : Dangnoko-Azzedine, Gomis-Abid. Moyens : Harihri-Rebrasse. Mi-lourds : Piquet-Soumare.AUJOURD’HUI.- 20 heures, salle des Sports, lac du Bairon Le Chesne (Ardennes).- FEMMES.46 kg. : Barka-Lagarrigue. 50 kg. : Nave-Bouvier. 57 kg. : Duhaut-Dellal. 60 kg. : Bertaud-Vieira,Orain b. Evrard par forfait. 63 kg. : Blary-El Hadrati. HOMMES.Mouche : Boumerdaci-Ltaief.Super-légers : Adriani Vastine-Belinga, Bouzaiane-Diabi. Welters : Alexis Vastine-Bouneb,Chiguer-Oliveri.Moyens : Ait Chaouche-Anouche.Lourds : Ouatah-Gomis, M’Bumba-Taleb.sans complexe qui avançait, Thomas aété obligé de s’employer. Plus rapide,plus mobile, avec une meilleureallonge, le Picard a créé l’écart aupoints, contraignant Lamiri à s’exposer.RUGBY À XIII■ ÉLITE (13 ejournée). – AUJOURD’HUI : UTC - Limoux (15 heures).DEMAIN : Marseille - Lyon-Villeurbanne ; Carcassonne - Villeneuve-sur-Lot ;Lézignan - Saint-Gaudens ; Villefranche-de-Rouergue-Cahors - Carpentras (15 h).Classement : 1. Limoux, 31 pts (11 matches) ; 2. Pia, 31 (11 m.) ; 3. Toulouse, 29(11 m.) ; 4. UTC, 28 (11 m.) ; 5. Carcassonne, 24 (11 m.) ; 6. Saint-Gaudens, 22(10 m.) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 21 (11 m.) ; 8. Lyon-Villeurbanne, 17 (10 m.) ; 9.Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 15 (11 m.) ; 10. Lézignan, 13 (10 m.) ; 11. Marseille,11 (9 m.) ; 12. Carpentras, 10 (10 m.).■ SUPERLEAGUE (1 re journée). – HIER : Castelford - Hull : 18-42.AUJOURD’HUI : Harlequin - St Helens, Catalans - Wigan (19 h, en direct surSport +). DEMAIN : Leeds - Huddersfield, Wakefield - Bradford, Warrington -Salford.■ DIVISION 2 HOMMES (17 e journée). –HIER:Ajaccio - Belfort, 23-19 ;Aix - Porte-Normande, 21-20 ; Cesson - Villeneuve-d’Ascq, 27-26.AUJOURD’HUI : Saint-Raphaël - Conflans (20 heures) ; Nancy - Wittelsheim(20 h 30) ; Aurillac - Villeurbanne (20 h 45). DIMANCHE : Nantes - Billère ;Metz - Livry-Gargan (16 heures).Classement : 1. Porte-Normande, 41 pts ; 2. Cesson, 40 pts ; 3. Conflans,39pts;4.Villeurbanne,37pts;5.Saint-Raphaël,36pts;6.Nantes,34pts;7. Wittelsheim, 34 pts ; 8. Nancy, 33 pts ; 9. Aurillac, 32 pts ;10. Villeneuve-d'Ascq, 31 pts ; 11. Ajaccio, 30 pts ; 12. Aix, 29 pts ; 13. Belfort,27 pts ; 14. Billère, 27 pts ; 15. Livry-Gargan, 22 pts ; 16. Metz, 20 pts.SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 15


RUGBY TOURNOI DES SIX NATIONS (2 e journée) FRANCE - IRLANDELe rachat ou la criseSixjoursaprèslenaufraged’Édimbourg,lequinzedeFrance remanié doit retrouver son cap face aux Irlandais.Gagner ou plonger dansle doute. Après leurcalamiteuse entrée dansle Tournoi face à l’Écosse(20-16), les Bleus,apathiques à Murrayfield,doivent se rachetercet après-midi face auxIrlandais et renouer avecla dynamique qui lesportait cet automne.Sinon…PLACÉ À L’ARRIÈRE, pour affrontercet après-midi les Irlandais,Christophe Dominici a pris du reculet délivre, en quelques phrases,l’étendue des questions qui seposent au quinze de France après sadéfaite – aussi surprenantequ’humiliante – dimanche dernieren Écosse (20-16). Sur le match, ildit : « Nous avancions tous au diesel,il n’y a pas eu d’étincelle… Il n’ya pas eu qu’un problème d’engagementphysique, cette défaite estaussi intellectuelle ; personne n’asu trouver la solution au problème.» Sur la « lessive » qui aconduit à cinq changements dansl’équipe, il poursuit : « Certains ontpayé pour les autres, on aurait putous y passer. » Avant de relever lerevers de la concurrence : « Chacundéfend son bifteck, car tout lemonde veut participer à la Coupe dumonde. »Dominici refuse toutefois de tranchersur la portée des dégâts enregistrésà Murrayfield : «Il vautmieux perdre ce genre de matchaujourd’hui que pendant la Coupedu monde. On saura plus tard sicette défaite aura été salutaire. »Peut-être dès cet après-midi, mêmesi un seul match au Stade de France– quelle qu’en soit la qualité – nesuffira pas à balayer les inquiétudesque celui de dimanche dernier abrutalement réveillées. Les Britanniquesqui nous aiment bien, quoiqu’on en pense, appellent ça« l’imprévisibilité des Français »,capables du meilleur comme dupire.Ce pire survient régulièrementquand on ne l’attend plus et fait degrosses taches entre les lignes dupalmarès du quinze de France. CetÉcosse-France rejoint, dans le « hall<strong>of</strong> shame » des Bleus de BernardLaporte, les hontes subies récemmentface aux Argentins (défaite14-24 à Marseille, le 10 novembre2004), aux Néo-Zélandais (défaite45-6 à Paris, le 17 novembre 2004)ou encore la victoire des Galloisdans le dernier Tournoi (18-24).Français et Irlandaispartiront sur la mêmeligneEn écoutant Fabien Pelous, le capitainequi honorera sa 104 e sélectioncet après-midi, on doit ajouter àcette liste peu glorieuse le France-Écosse du Tournoi 2005 (16-9) :« C’est un petit miracle si on legagne, rappelle-t-il. On a fait cejour-là le même match quedimanche dernier, maison aeu delachance… »La même « chance » que les Irlandaisont eue, samedi dernier, pours’imposer (26-16) face à des Italiens,eux aussi victimes d’un arbitragelitigieux. Sur le terrain del’amour-propre bafoué et du désirde rachat, Français et Irlandais partirontsur la même ligneaujourd’hui.Cela n’augure pas de grandes envoléesmais plutôt d’un match tenduentre deux formations vexées etdésireuses avant tout d’enSe jeter sur tous les ballonsCETTE SEMAINE, l’équipe de Francea vécu des heures de haute tension àMarcoussis. Plus « Marcatraz »,comme les joueurs surnomment lecentre technique national, que ClubMed. Les vidéos de Bernard Laporte ontdûêtre difficiles à digérer pour certains.Là, devant l’écran, toutes les erreurssont disséquées, toutes les défaillancesindividuelles sont analysées. Toutes lesphases où les joueurs ont préféréattendre pour jouer le ballon plutôt quede venir faire le sale boulot, étayer, nettoyer,ont été exposées.Et pas moyen de s’échapper. L’ordinateuret la caméra sont impitoyables.D’autant que le nouveau système utilisépar les Bleus va jusqu’à décortiquerle nombre de mètres parcourus parchaque joueur et la vitesse à laquelle ils’est déplacé.À Bernard Laporte d’utiliser à bonescient toutes ces données pour optimiserle rendement du quinze deFrance mais aussi pour galvaniser lesjoueurs. Car il ne faut jamais l’oublier,le rugby est d’abord un sport collectifde combat. Faire don de soi, être prêt àse jeter sur tous les ballons, sur tout cequi bouge, demeure le premier desingrédients. C’est pour l’avoir quelquedécoudre sur les points d’affrontement.Le capitaine Brian O’Driscoll, tantdécrié pour son attitude déloyaleface aux Italiens, n’en sera que plusdangereux sur la pelouse qui l’aconsacré, le 19 mars 2000 (auteurde trois essais lors de la dernière victoireirlandaise à Paris, 25-27).O’Driscoll et son compère du centreGordon D’Arcy – à ne pas négligerlui non plus – constituent la principalemenace irlandaise dans la« bataille du milieu » où la paire decentres française, inédite à ceniveau, constituée par Florian Fritzet David Marty (chacun un matchdans le Tournoi) aura intérêt àdéfendre très haut et à ne pas baisserles yeux face à ces « maîtres ».Mais c’est bien le seul secteur où lequinze de France accusera un déficitd’expérience. Car la formationremaniée que Bernard Laporte adécidé d’aligner aujourd’huiregorge, dans toutes ses lignes, devétérans rappelés – ou déplacéscomme Dominici – pour remettre enmarche la belle dynamique del’automne, enrayée par ceux-làmêmes qui l’avaient impulsée. Ladéfaite en Écosse a chamboulé lesprévisions de l’entraîneur qui rêvait– il y a une semaine encore – de traverserle Tournoi « avec le mêmegroupe de vingt-deux joueurs ». Il arappelé des anciens (Ibanez,Magne, en attendant, peut-être,part oublié dimanche dernier que lesBleus sont tombés en Écosse. Cettesemaine, Bernard Laporte a remis de laconcurrence au sein du groupe pourque personne ne s’embourgeoise. Certainsentraînements ont été électriques.Il est plus facile d’avoir quinzejoueurs intelligents et de les rendre« cons » pendant quatre-vingtsminutes que le contraire.Je suis sûr qu’on verra cet après-midiune équipe de France beaucoup plusBetsen et Castaignède) qu’il n’avaitpas prévu de convoquer avantnovembre prochain.Au retour d’Édimbourg, Laporte arevu ses plans et, outre les changementsde joueurs, a totalementmodifié le planning de la préparationde ce match. Au lieu d’unesemaine « tranquille » parce queraccourcie (premier match ledimanche, second le samedi), il l’amusclée par d’intenses séancesd’opposition où ceux qui ont affichéle plus de cœur ont séduit le sien. Aulieu d’une annonce d’équipe programméele lundi soir – « afin queles joueurs préparent le match avecplus de sérénité », disait-il –, ilsemble désormais décidé à l’annoncerle jeudi, comme cette fois-ci,« afin de maintenir les joueurs souspression le plus longtemps possible».Ces détails révèlent l’importance dela remise en question que ce derniermatch a provoquée. L’entraîneur etson manager, Jo Maso, ont utilisé leterme de « trahison » pour qualifierle comportement en Écosse de leuréquipe. Un mot aussi fort que le«commando», qu’ils ont vouluresserrer cette semaine à Marcoussis.Un mot qui nous rappellel’invective lancée par Gérard Houilliercontre David Ginola, accusé, parson «Exocet», d’avoir privé lesBleus du <strong>football</strong> de la Coupe dumonde 1994 aux États-Unis.fringante, qui mettra beaucoup plusd’intensité, d’engagement physiquedans les zones d’affrontement qu’àMurrayfield. Mais pas seulement.Avec une semaine d’entraînement enplus, elle sera aussi sûrement plus préciseet mieux organisée. Depuis la findu mois de novembre, les joueurs ontété replongés au sein de leur club dansdes systèmes de jeu très différents decelui des Bleus. Ils ont assimiléd’autres codes, d’autres annonces etont perdu une partie de leurs automatismes.À Sale, après les tests del’automne, par exemple, j’ai passé unesemaine entière, à revoir, pas à pas,tous nos lancements de jeu, à reprogrammerles neurones. Car le sport dehaut de niveau, c’est aussi une affaired’extrême précision.Et c’est là le double défi que les Bleusdevront relever face aux Irlandais.Mettre l’accent sur les ballons portésqui avaient si bien fonctionné l’an dernierà Dublin, donner la priorité aucombatparce quele rugby devientplusfacile quand on avance sur chaqueimpact. Utiliser donc cette envie derevanche, sans jamais tomber dansl’indiscipline, sans jamais perdre de lalucidité. Pas facile.Les Bleus du rugby n’en sont pasencore là. Ils sont non seulementqualifiés pour le prochain Mondialqui se disputera chez eux, mais ilsfont encore partie des postulants autitre suprême, malgré ce qui s’estpassé dimanche.Ce France-Irlande, le dernier auStade de France avant celui quiopposera ces deux formations, le21 septembre 2007, pour la poule Dde la Coupe du monde, constitueautant une répétition générale quel’occasion de retrouver le cap perdudans les lochs.Une route, comme le révèle JoMaso, que les Bleus se sont fixée,début novembre 2005 : «Nousnous sommes promis de garder nosterres inviolées jusqu’à la Coupe dumonde. » Cet automne, Australiens,Canadiens, Tonguiens et Sud-Africains n’ont pu écorner ce pacte.Les Irlandais sont les prochains à s’yessayer. Le pari est de taille, quandon connaît les suivants : Italiens,Anglais puis Néo-Zélandais etArgentins en novembre. Et, surtout,tout cela apparaît très loin de l’étatd’urgence qui a présidé ces joursderniers dans le camp bleu. Car uneautre défaite aujourd’hui – à tout lemoins un nouvel échec dans le jeu –boucherait considérablementl’horizon et ouvrirait une crise deconfiance majeure à dix-neuf moisde la Coupe du monde.CHRISTIAN JAURENATournoi 2006 (2 e journée)DÉJÀ JOUÉSRESTENT À JOUERÀ Saint-Denis, Stade de France14Rougerie(Clermont, 25/38)(1,93 m/93 kg)7Magne(London Irish, ANG, 32/83)(1,88 m/95 kg)3De Villiers(Stade Français, 33/51)(1,85 m/111 kg)1Corrigan(Leinster, 35/45)(1,88 m/115 kg)6S. Easterby(Llanelli, GAL, 29/45)(1,91 m/106 kg)11Bowe(Ulster, 21/7)(1,91 m/89 kg)15Dominici(Stade Français, 33 ans/48 sélections)13(1,72 m, 82 kg)12Fritz(Toulouse, 22/4)(1,80 m, 97 kg)10Michalak(Toulouse, 23/38)(1,80 m/78 kg)5Thion(Biarritz, 28/22)(1,99 m/115 kg)4O’Kelly(Leinster, 31/76)(2,03 m/114 kg)9Stringer(Munster, 28/62)(1,70 m/70 kg)12D’Arcy(Leinster, 26/16)(1,78 m/94 kg)AUJOURD’HUIFrance - Irlande (à Saint-Denis, 14 h 30, France 2)Italie - Angleterre (à Rome, 17 heures)DEMAINGalles - Écosse (à Cardiff, 16 heures [15 heures, heure locale], France 3)1.2.3.4.5.6.CLASSEMENTANGLETERREPts J. G. N. P. P.p. P.c. Diff.2 1 1 0 0 47 13 + 34Irlande 2 1 1 0 0 26 16 + 10Écosse 2 1 1 0 0 20 16 + 4France 0 1 0 0 1 16 20 - 40 1 0 0 1 16 26 - 10Galles 0 1 0 0 1 13 47 - 341 re journée (samedi 4 et dimanche 5 février)Irlande - Italie, 26-16 ; Angleterre - Galles, 47-13 ; Écosse - France, 20-16.3 e journée (samedi 25 et dimanche 26 février)France - Italie et Écosse - Angleterre, le 25 ; Irlande - Galles, le 26.4 e journée (samedi 11 et dimanche 12 mars)Galles - Italie et Irlande - Écosse, le 11 ; France - Angleterre, le 12.5 e journée (samedi 18 mars)Italie - Écosse ; Galles - France ; Angleterre - Irlande.14 : 30France Arbitre : M. Honiss (NZL)Entraîneur :(maillot bleu, short bleu, bas rouges)Bernard Laporte8Bonnaire(Bourgoin, 27/15)(1,93 m/103 kg)2Ibanez(Wasps, ANG, 32/74)(1,78 m/100 kg)2Flannery(Munster, 27/2)(1,80 m/102 kg)8Leamy(Munster, 24/7)(1,88 m/108 kg)Marty(Perpignan, 23/3)(1,80 m/86 kg)9Élissalde(Toulouse, 28/15)(1,72 m, 73 kg)4Pelous (cap.)(Toulouse, 32/103)(1,98 m, 114 kg)5O’Connell(Munster, 26/30)(1,96 m/110 kg)10O’Gara(Munster, 28/56)(1,80 m/83 kg)13O’Driscoll (cap.)(Leinster, 27/60)(1,80 m/90 kg)15Murphy(Leicester, ANG, 27 ans/35 sélections)(1,83 m/84 kg)En direct sur France 211Heymans(Toulouse, 27/20)(1,80 m/90 kg)6Nyanga(Toulouse, 22/15)(1,86 m, 92 kg)1Milloud(Bourgoin, 30/31)(1,85 m/110 kg)3Hayes(Munster, 32/58)(1,93 m/121 kg)7Wallace(Munster, 29/23)(1,88 m/103 kg)14Sh. Horgan(Leinster, 27/41)(1,93 m/97 kg)Entraîneur :Eddie O’SullivanRemplaçants :France : 16 Bruno (Sale, ANG, 31/15, 1,75 m, 106 kg) ; 17 Marconnet (Stade Français,29/59, 1,83 m, 115 kg) ; 18 Nallet (Castres, 29/13, 1,96 m, 120 kg) ; 19 Martin (StadeFrançais, 26/10, 1,95 m, 105 kg) ; 20 Yachvili (Biarritz, 25/24, 1,83 m, 84 kg) ; 21 Boyet(Bourgoin, 26/0, 1,85 m, 88 kg) ; 22 Valbon (Brive, 29/3, 1,83 m, 93 kg).Irlande : 16 R. Best (Ulster, 23/2, 1,80 m, 105 kg) ; 17 S. Best (Ulster, 28/10, 1,85 m,112 kg) ; 18 O’Callaghan (Munster, 26/20, 1,98 m, 97 kg) ; 19 O’Connor (Wasps, ANG,25/10, 1,80 m, 96 kg) ; 20 Reddan (Wasps, ANG, 25/0, 1,70 m, 80 kg) ; 21 Humphreys(Ulster, 34/72, 1,78 m, 83 kg) ; 22 Trimble (Ulster, 21/2, 1,88 m, 91 kg).Après 48 sélections à l’aile, le Parisien débute à l’arrière chez les Bleus.Ce qui impose des ajustements précis, surtout face à un ouvreur du calibre de O’Gara.LE CAS DE CHRISTOPHE DOMINICI, qui vadisputer son premier match à l’arrière del’équipe de France (en tant que titulaire) après48 sélections à l’aile, n’est pas si rare. La saisondernière, Julien Laharrague avait débuté àl’arrière dans le Tournoi, avant de se retrouver,au mois de juillet, à l’aile, en Australie (défaite37-31). Depuis 1945, c’est arrivé, chez lesBleus, à Georges Brun, Claude Lacaze, JeanGachassin, Jacques Cantoni, Serge Blanco,Didier Camberabero, Philippe Sella, Jean-BaptisteLafond, Pepito Elhorga.« La polyvalence est devenue essentielle,avance Christophe Dominici. Je ne suis pas unarrière de formation, mais depuis deux ans, j’aiplus souvent joué à l’arrière qu’à l’aile avec leStade Français. Même si je suis sincèrementdésolé pour Nico (Brusque), ce n’est pas pourautant que je me considère comme un intérimaire.Un troisième-ligne aile passe numéro 8,et il y reste ; un centre passe à l’aile, et il yreste… Tout peut aller très vite dans un senscomme dans l’autre. »Comme sur le terrain où les repères, le placement,le déplacement ne sont pas tout à fait lesQUESTIONS AUX ENTRAÎNEURSLaporte : « S’engager autrement »« QU’ATTENDEZ-VOUS de l’équipe de France ?– L’objectif, c’est de s’engager autrement. Oublions l’Écosse, on ne va pas rester vingtans là-dessus ! Et oublions novembre aussi. Ou, plutôt, souvenons de ce que l’on faisaitbien à ce moment-là. À Murrayfield, on a fait des erreurs défensives que l’on n’a pascommises il y a trois mois. À Édimbourg, nous avons été moins présents en défense, ausoutien au porteur de balle. On s’est fait trouer trois ou quatre fois. Or, comment a-t-onbattu l’Australie et l’Afrique du Sud en novembre ? En étant bons sans le ballon, forts endéfense.– Le jeu au pied est pauvre et c’est un thème récurrent. Or on n’imaginepasDavid Marty pouvoir seconder Frédéric Michalak…– Fred n’est pas le seul responsable de notre jeu au pied défaillant la semaine dernière.Maisil doits’appuyerdavantagesurles autrespour le soulager.C’estce que l’ona travailléaux entraînements pour le match de samedi. Florian (Fritz) et Cédric (Heymans) serontlà pour le seconder dans des situations, des zones et des sens de jeu bien précis.– Redoutez-vous un secteur particulier chez les Irlandais ?– L’Irlande, on connaît son point fort : une grosse paire de centres, un 10 qui organisebienle jeu.Mais plus quesesoucierde l’adversaire,cequi est important,c’estde savoirceque nous, on veut mettre. » – H. I.O’Sullivan : « Une terrible réaction »« MIS À PART le remplacement forcé– Une grande équipe ne fait jamais deuxde Horan par Corrigan, vous mauvais matches de suite et la Francen’avezeffectuéaucunchangement. possèdeunegrande équipe.Ellea commisPourquoi ?des fautes grossières et inhabituelles sur– Parceque je n’avaisaucune raisonde le lesquelles il est impossible de bâtir une Irlandefaire. Le match contre l’Italie représente stratégie, car elle ne les commettra plus. Il (maillot vert, short blanc, bas verts)une mauvaise performance, c’est vrai, faut simplement se préparer à un très grosmais cela reste une victoire (26-16) et j’ai match, intense et difficile, à une terribleapprécié la faculté de l’équipe à ne pas réaction des Français.lâcherce matchalors querien nefonctionnait.– Sur le plan du jeu, quel genre deUn mauvais match, ça arrive. match attendez-vous ?L’important est de savoir réagir. Si nous – Certainement un match plus ouvertn’élevons pas notre niveau de jeu, nous que face à l’Italie, dont l’objectif était den’aurons aucune chance.ralentir le plus possible le jeu. La France,– La contre-performance des Françaisenelle, développe un jeu plus ambitieux. ElleÉcossevousdonne-t-elledes va certainement se livrer plus. Je penseidées ?que cela nous convient mieux. » – J. S.Dominici, 15 : première !mêmes, où il y a davantage de ballons à jouer,où la vision est plus périphérique. « Le placementest important, reprend Dominici. Demême que la communication avec les deuxailiers. L’arrière est performant quand les deuxautres, et le reste de l’équipe, sont prêts euxaussi à dynamiser le jeu. Mais je ne me fais pasde souci en attaque. »Sous-entendu, en défense, il faudra être plusattentif, concentré en permanence sur le dangerque représentera pour lui, mais aussi pourCédric Heymans et Aurélien Rougerie, le jeu aupied de l’ouvreur irlandais Ronan O’Gara.« C’est le demi d’ouverture qui a le meilleurcoup de pied de déplacement au monde (avecle Néo-Zélandais Daniel Carter) pour presserl’adversaire », dit-il encore. D’où la nécessitépour le trio français de fonctionner en symbiose.Des paris sur l’anticipation« Sur une touche défensive, par exemple,l’ailier grand côté monte sur la même ligne queles centres, explique Aurélien Rougerie.L’arrière se place derrière lui, et l’ailier côté fer-À Murrayfield, faute d’avoir mis l’intensité nécessairedans l’engagement, le quinze de France a rarementtrouvé la faille en attaque, à l’image du centreFlorian Fritz, bloqué par l’Écossais Simon Webster.(Photo Bruno Fablet)mé prend la place de l’arrière dans l’axe, derrièreles centres. Il y a deux " arrières " en bascule.La difficulté est de bien apprécier ladéfense. »En étant à hauteur des centres, l’ailier grandcôté ferme les extérieurs aux trois-quartsadverses. L’arrière est placé de telle sorte qu’ilpeut récupérer un ballon qui rebondit entrel’ailier et lui. Si l’ouvreur tape dans l’axe, l’ailiercôté fermé couvre. Si l’ouvreur, ou même lepremier centre, change de trajectoire sur lecôté opposé, on doit trouver alors le demi demêlée en repli stratégique.« Nous les ailiers, dit Cédric Heymans, devonsdonner de bonnes informations à notre arrièreet de mauvaises à O’Gara. L’an passé, un coupon montait très à plat, un coup on décrochaitdès qu’on le voyait taper. En fait nous faisonsdespetits parissur l’anticipation. Car sion resteconstamment à plat, il va taper sans arrêt dansnotre dos, en essayant de mettre à la fautel’arrière. L’idéal, ensuite, étant de reconstituerau plus vite le trio autour de lui pour avoir deplus nombreuses solutions de relance. »Le problème, c’est que O’Gara maîtrise à merveillecet aspect de la domination tactique.« Donc il faut que je veille dans mon positionnementd’arrière à ne pas me laisser aspirer parla ligne de front devant moi, par cette ligned’affrontement, sur laquelle j’ai l’habitude mesituer enqualité d’ailier, rétorque “Domi”. Ilyatoujours cette tentation de vouloir fermer troptôt et le risque de fermer trop tard. Le problèmeavec O’Gara, c’est que sur les coups de pied dedéplacement, il tape très bas et on a du mal àrattraper le ballon au rebond pour relancer à lamain. Et si c’est vrai que je suis plus à l’aise surles un contre un de part mon bagage d’ailier, làil faudra que je joue plus en trio ou que je tapepour remettre de la pression. L’autre problème,c’est qu’il tape des deux pieds et que quelquefoisil attaque d’un côté à la main et subitementrevient vers l’autre côté pour taper dans le coinopposé dégagé. »À charge donc pour les avants de pourrir laconquête irlandaise et d’envoyer Nyangadéfendre en pointe sur lui. On résoudra déjàune partie du problème.FRANCIS DELTÉRALPAGE 16 SAMEDI 11 FÉVRIER 2006


RUGBY TOURNOI DES SIX NATIONS (2 e journée)–FRANCE-IRLANDE« Il faudra être en colère »RAPHAËL IBANEZ, le talonneur des Bleus, insiste sur l’état d’esprit revanchard qui devra habiter les Français.Après avoir annoncé sa retraiteinternationale juste après laCoupe du monde 2003, il estrevenu chez les Bleus ennovembre, est entré en jeucontre le Canada (50-6) avantd’être titularisé face aux Tonga(40-8). Et, à presque trente-troisans – il les aura le 17 février –, ilretrouve le Tournoi, presquetrois ans après un France-Galles(33-5), le 29 mars 2003. Et il ditque ça lui « donne envie d’allerplus loin ».« VOTRE TITULARISATION a étél’une des surprises de la compositiond’équipe…– Sur le coup, j’ai ressenti beaucoupd’émotions. Comme avant France-Tongaen novembre dernier, alors que jerevenais après deux ans de parenthèsepuisque j’avais annoncé ma retraiteinternationale à l’issue de la Coupe dumonde 2003. Ce que je ressensaujourd’hui est identique, pour moi,c’est comme un nouveau départ.J’ai travaillé dur pour le mériter. J’aidonc été très ému parce que je suisun garçon sensible, un “affectif”.Après, il faut faire attention que ça nedéborde pas trop.– En entendant votre nom, avezvousété réellement surpris ?– Je ne savais pas quoi penser avant.Nousétionsvingt-neuf pour vingt-deuxplaces, trois talonneurs dont l’un allaitpartir. Vraiment, je ne savais pas.Machinalement, j’avais même commencéà ranger machambre que je partageaisavec Serge (Betsen). Il étaitdans la même situation que moi et onen parlait sans trop vouloir en parler.C’est pour cela qu’après l’annonce, il ya eu de la retenue entre nous deux.Moi, je restais, et lui, il allait partir.– La semaine dernière, vous faisiezpartie des sept joueurs supplémentairesappelés comme“sparring-partners”. Être “enplus” des vingt-deux, ou dans lesvingt-neuf avant l’annonce dugroupe, est-ce très différent ?– Pour moi, non. La semaine avant lematch en Écosse, je suis venu ensachant que je ne serais pas du voyagemais, en partant le jeudi, je peux vousdire que j’étais très énervé de devoirquitter Marcoussis. C’était… (Il serre lepoing.)J’étaistrès déçu.Mais mon état d’espritétait le même qu’aujourd’hui. J’étaistrès déterminé. Pour moi, il n’y aaucune différence. Quand on fait partiedes joueurs supplémentaires, on essaiede ne pas être traités comme des cas àpart. On n’est pas là “en plus”, pourmanger avec les autres. Je n’ai jamaiseu le sentiment de venir “en plus”. Sic’est le cas, tu n’acceptes pas de venir.La semaine dernière, j’ai fait comme sij’allais jouer en Écosse.« Il faut retrouvercette défense quia “tué” toutle monde »– Bernard Laporte a confiéqu’après la tournée denovembre, il vous avait prévenuqu’il ne ferait pas appel à vouspour le Tournoi afin de donnerdu temps de jeu à Szarzewski età Bruno…– Oui, c’est vrai. Et je l’avais très malpris. Je n’étais pas d’accord. Même si jecomprenais les orientations et lesoptions de l’encadrement. Mais je croisque ma réaction est normale. Quand onest un compétiteur, on s’accroche.– Justement, le fait de vous rappelerhâtivement, Olivier Magneet vous, n’est-il pas significatifd’unconstatde carence de la partdes entraîneurs ?– Olivier (Magne), Serge (Betsen)ou moi, on n’a pas besoin de50 000 explications. En équipede France, la règle est simple. Ont’appelle, tu viens et tu donnes tout ceque tu as, tout ce que tu es.– Vous avez été rappeléen novembre dernier dansl’optique de la Coupe du monde2007, où Bernard Laporte emmèneratrois talonneurs. Votreambition ne s’arrête pas à ce statutde “numéro 3”…– Être rappelé comme ça en début deTournoi, quand on est numéro 3 audépart, c’est motivant. Ça donne envied’aller plus loin. Mais, si je comprendsque l’encadrement se projette en 2007,nous, les joueurs, on ferait une grosseerreur de raisonner pareillement.– Mercredi, alors que l’équipen’était pas connue, vous avezMARCOUSSIS.–«EnéquipedeFrance,larègleestsimple:on t’appelle, tu viens et tu donnes tout ce que tu as, toutce que tu es », affirme Raphaël Ibanez (ici balle en mainentouré de Martin, Traille, Nyanga, Yachvili et Fritzde gauche à droite), qui retrouve le Tournoi presquetrois ans après.(Photo Alain de Martignac)souligné l’importance del’engagement physique à ceniveau de compétition. Le lendemain,Bernard Laporte a justifiéune partie de ses choix par cemême critère…– Ah, il a dit ça ? Ce n’est pas surprenantqu’il ait rappelé certaines bases.Et d’ailleurs, si vous avez suivi les deuxsemaines de préparation, il y a eu unchangement radical de discours etd’attente. Et c’est bien. Il faut ça en rugby.Le rugby, c’est un sport de“branques” fait pour des “branques”.La semaine a bien démarré, avecde bonnes vieilles oppositions quim’ont ramené quelques années enarrière. Cela a eu le mérite de recentrertout le monde et de mettre l’énergienécessaire à la préparation d’un matchinternational.– N’est-ce pas inquiétant dedevoir être en position de réagirplutôt que d’agir ?– C’est agaçant, oui, que le quinzede France ait besoin de piqûre derappel. On a encore donné une occasionaux Anglais de rire de nous. Mais,après ce qui s’est passé en Écosse, noussommes les premiers malheureux.Et nous sommes conscients que pourFrance-Irlande, l’attente du publicest énorme.– Ce climat pesant, l’urgence dela situation, fait aussi partie de lavie d’un joueur de haut niveau ?– Complètement. Le plus dur, pourmoi, cela a été de ne pas vivre les instantsdifficiles du week-end dernieravec eux. Et là, j’ai envie de vivre cetinstant àfond. Quandtu es joueur, tuesaussi fait pour vivre ces moments durset les encaisser. Mais ça se faitensemble, en groupe.– À quel point la défaite à Murrayfielda-t-elle atteint l’équipede France ?– Onsent quele groupe a été touché. Ilfaut évacuer cette défaite qui a marquéles esprits. Tout le monde est tendu. Ceserait grave si c’était pas le cas. Ce quis’est produit en Écosse ne correspondpas aux objectifs de l’équipe.– Justement, vous-même, OlivierMagne, allez-vous vous attacherà rassurer vos partenaires,leur parler plus, les motiver ?– On va d’abord se concentrer sur❍Raphaël IBANEZ❍● Wasps (ANG)● 32 ans, né le 17 février 1973 à Dax.● 1,78 m ; 100 kg.● 74 sélections(dont 27 comme capitaine)● Talonneur● 30 points (6 essais)● Premièresélection: Paysde Galles- France (16-15), le 16 mars 1996 àCardiff.● Dernièresélection: France- Tonga(43-8), le 19 novembre 2005 à Toulouse.notre propre rôle. Je ne suis pas là pourdonner des leçons ou tenir des discours.Je suis surtout là pour être efficacedanslejeu àmon poste.Leadersurle terrain, c’est facile à dire, mais si tune le fais pas… Ce qui compte,c’est faire !– Justement, votre personnalité,votre statut d’ancien capitainevous conduisent sans douteà ne pas rester à l’écart ?– Cequ’il faut,c’est resterle plus naturelpossible, ne pas faire de compromis.À partir du huis clos, le jeudi aprèsmidi,il y a deux jours de préparationqu’il faut bien gérer. J’ai déjà traverséce genre de situations difficiles dans leTournoi, qui a une dimension historiquesupplémentaire. J’espèreque l’onaura réussi à recentrer les énergies,bien les maîtriser, se resserrer. Tousensemble.– Pour avoir cet esprit de révoltequi a manqué en Écosse ?– L’idée générale, c’est qu’il faudraavoir du tempérament, de l’énergie, ducaractère. Il faudra être dans le dur,savoir se mettre en colère et je noussouhaite d’être en colère.– Peut-on retrouver les Bleusconquérants du mois denovembre face à l’Australie etl’Afrique du Sud ?– Jouer comme en novembre, c’est ceque l’on recherche. Mais, pour cela, ilfautretrouvercette défense quia“tué”tout le monde. Et l’équipe de France estassez solide, elle a assez de repèrespour pouvoir faire face à la situationprésente. »HAMID IMAKHOUKHENELCo- eau e,Rapha , , g etJean-Baptiste Élissalde. C'est une premièreet on n’a jamais fait autant.■ L’ARBITRE : LE NÉO-ZÉLAN-DAIS PAUL HONISS. – Si à 42 ans,Paul Honiss a la réputation d’êtrel’arbitre au monde le mieux préparéphysiquement, il n’a en revanche pascelle d’être le plus expérimenté surles mêlées fermées. Ainsi, lorsd’Angleterre-France du Tournoi2003, des décisions de M. Honissavaient suscité l’incompréhensionde Bernard Laporte, puis de CliveWoodward, l’ancien entraîneuranglais la saison suivante. À suivredonc de près aujourd’hui.■ LA MÉTÉO : TEMPS BEAU ETFROID. – Les prévisions météorologiquesannoncent de belles éclairciespour le début de l’après-midi enrégion parisienne. Le thermomètresera plus frileux, puisque la températurene devrait guère dépasser3 degrés.LES DIX DERNIERSFRANCE-IRLANDE12 mars 2005 : Irlande - France,19-26, à Dublin (T).14 février 2004 : France- Irlande,35-17, à Saint-Denis (T).9novembre2003:France -Irlande,43-21, à Melbourne (CM).8 mars 2003 : Irlande - France,15-12, à Dublin (T).6 avril 2002 : France - Irlande, 44-5,à Saint-Denis (T).17 février 2001 : Irlande - France,22-15, à Dublin (T).19 mars 2000 : France - Irlande,25-27, à Saint-Denis (T).6 février 1999 : Irlande - France,9-10, à Dublin (T).7 mars 1998 : France - Irlande,18-16, à Saint-Denis (T).18 janvier 1997 : Irlande - France,15-32, à Dublin (T).Bilan : 7 victoires, 3 défaites,260 points marqués, 166 pointsencaissés (+ 94).LES DIX DERNIERS MATCHESDE LA FRANCE5 février 2006 : Écosse - France,20-16, à Édimbourg (T).26 novembre 2005 : France -Afrique du Sud, 26-20, à Saint-Denis.19 novembre 2005 : France - Tonga,43-8, à Toulouse.12 novembre 2005 : France - Canada,50-6, à Nantes.5novembre 2005 : France - Australie,26-16, à Marseille.2 juillet 2005 : Australie - France,37-31, à Brisbane.25 juin 2005 : Afrique du Sud -France, 27-13, à Port Elizabeth.18 juin 2005 : Afrique du Sud -France, 30-30, à Durban.19 mars 2005 : Italie - France,13-56, à Rome (T).12 mars 2005 : Irlande - France,19-26, à Lansdowne Road (T).Bilan : 6 victoires, 1 nul, 3 défaites,317 points marqués, 196 pointsencaissés (+ 121).LES DIX DERNIERS MATCHESDE L’IRLANDE4 février 2006 : Irlande - Italie,26-16, à Dublin (T).26 novembre 2005 : Irlande - Roumanie,43-12, à Dublin.19 novembre 2005 : Irlande - Australie,14-30, à Dublin.12 novembre 2005 : Irlande - Nouvelle-Zélande,7-45, à Dublin.19 juin 2005 : Japon - Irlande, 18-47,à Tokyo.12 juin 2005 : Japon - Irlande, 12-44,à Osaka.19 mars 2005 : Galles - Irlande,32-20, à Cardiff (T).12 mars 2005 : Irlande - France,19-26, à Dublin (T).27 février 2005 : Irlande - Angleterre,19-13, à Dublin (T).12 février 2005 : Écosse - Irlande,13-40, à Édimbourg (T).Bilan : 6 victoires, 4 défaites,279 points marqués, 217 pointsencaissés (+ 62).SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 17


RUGBY TOURNOI DES SIX NATIONS (2 e journée)–FRANCE-IRLANDEUne charnièresous surveillanceLa paire Élissalde-Michalak n’a pas donné satisfaction face aux Écossais. Elle doit une revanchecontre l’Irlande, sinon elle pourrait en faire les frais.« LA CHARNIÈRE d’une équipe, c’est le petitrouage qui permet de faire marcher l’horloge,selon Jean-Baptiste Élissalde. Quand le rouagegrippe, les aiguilles ne tournent plus à la bonnevitesse et l’horloge déraille. » Dimanche dernier,à Murrayfield, les approximations du jeu desdemis ont fait grincer les dents de BernardLaporte. Des imprécisions dans les passes, deserreurs dans la conduite du jeu ou dans les choixtactiques ont participé à la déroute en Écosse.Mais l’entraîneur des Bleus n’a pas sanctionné lapaire Élissalde-Michalak, lui redonnant sa chancepour affronter l’Irlande. Pas sûr du tout qu’il luiautorise un nouvel écart de conduite. « Si Fred nerend pas une meilleure copie contre les Irlandais,il lui arrivera ce qui est arrivé aux autres », a ainsiprévenu Laporte (voir L’Équipe d’hier). Sousentendu: Michalak connaîtra le sort réservé àSzarzewski, Marconnet, Martin, Brusque ou Valbon,écartés ou renvoyés sur le banc desremplaçants.Les deux Toulousains savent donc à quoi s’entenir. Ni l’un ni l’autre, d’ailleurs, ne contestentl’avertissementreçu après Édimbourg.« De toutefaçon, remarque Michalak, personne n’est installéen équipe de France. Quand on gagne, je meremets en question, alors imaginez lorsqu’onperd… » Élissalde et Michalak n’ont pas eubesoin de la vidéo pour savoir que leur performanceen Écosse a été en deçà des attentes.« Nous n’avons pas mis les bons ingrédients dansce match, analyse le premier. On a voulu se fairedes passes, ce qui n’était pas idiot vu qu’il y avaitdes espaces sur les extérieurs. Simplement, nousn’avons pas mis toute la détermination, l’applicationnécessaire. »Michalak :« Je ne peux pastout faire tout seul »Et parce que critique bien ordonnée commencepar soi-même, le demi de mêlée toulousainestime que ses deux passes manquées face auxÉcossais sont deux échecs de trop. « Une, je lamets trop devant Fred. J’aurais dû comprendreque ce ballon, il voulait le jouer plus en retrait.L’autre, je la mets par terre… Si ces deux transmissionssont bonnes, cela nous fait deux bonsballons supplémentairesà exploiter. Et à la sortie,cela fait deux ballons d’attaque en moins. »Avant de fêterle (presque) deuxième anniversairede leur association sous le maillot Bleu – le14 février 2004, France-Irlande (34-17) – et leurdixième sélection commune – ce qui en fait lacharnière la plus utilisée par Bernard Laportedepuis la fin de la Coupe du monde 2003 –, Élissaldeet Michalak n’ont pas oublié. « On s’est servide cette défaite pour bosser, affirme le demi demêlée. Dès que tut’écartes dela lignedeconduitetracée, la sanction tombe. Avant Murrayfield, onbaignait dans une douce euphorie, celle que nousprocurait des tests d’automne prometteurs. Tugagnes, tu te sens intouchable… et les ennuiscommencent. Alors Écosse-France, on l’a laissédans un petit coin pour passer à autre chose etpréparer l’Irlande. »La semaine écoulée a montré combien le groupeétait motivé. « On sent que tout le monde a enviede bien faire, poursuit Frédéric Michalak. Il y a euplusde rigueur.ÀMurrayfield, j’aimanquéquatreplaquages, peut-être était-ce dû à un petitmanque de rigueur sur certaines choses. Les critiques? Je les accepte. Mais maintenant, il fautavancer, ne pas reculer. Ma créativité était enberne en Écosse ? Elle passe aussi par les appelsde mes coéquipiers,par lejeuautour demoi.Je nepeux pas tout faire tout seul. » On s’interrogeaussi beaucoup sur son jeu au pied. « Il est défaillant? Je sais que je suis capable de taper dansunballon. Après, c’est sur mon positionnementque je me mets en danger tout seul. » Élissaldevient au soutien pour soulager son dix. «Ilyadela tension et de la remise en question, assure-t-il.Mais il ne faut pas faire de catastrophisme. Unedéfaite ne peut pas tout remettre en cause, sinonnous n’avancerons pas. Avec Fred, on ne va paschanger notre fusil d’épaule, mais on va essayerde faire évoluer notre jeu. Dans le même sens. »C’est ce que Bernard Viviès appelle la complicitédes demis. « Ils doivent pouvoir se soulager l’unet l’autre lorsque les circonstances le réclament,explique l’entraîneuradjoint des arrièresfrançais.Le neuf doit peser davantage sur le jeu lorsque ledix éprouve le besoin de souffler. »De leur complicité née à Toulouse, Élissalde etMichalak veulent tirer parti. « Pourle reste, assurele demidemêlée toulousain,je suissûrque chacunmettra le minimum syndical dans l’investissementnécessaire à la réussite d’un bon match. »GILLES NAVARROJean-Baptiste Élissalde (ballon en main) et Frédéric Michalak, qui encadrent ici Julien Bonnaire, ont manqué leur sortie à Murrayfielddimanche. Il sera demandé beaucoup plus à la charnière toulousaine cet après-midi face aux Irlandais. (Photo Laurent Baheux / Flash Press)O’Driscoll, acte deuxSeulement cinq matches cette saison, mais un appétit féroce : le capitaine irlandais,de retour au premier plan après une blessure à l’épaule, a beaucoup à prouver.SON EGO est au niveau de son talent :énorme. Brian O’Driscoll a une hauteopinion de lui. N’est-il pas considéré,après tout, comme l’un des meilleursjoueurs de la planète ? Mais le capitaineirlandais vient de traverser desmoments pénibles ces derniers mois etlacause de ses tourments se résumeendeux noms : All Blacks et Jauzion.Les premiers l’ont humilié l’été dernierlors de la tournée des Lions en Nouvelle-Zélande,en détruisant le rêveque tout joueur irlandais ou britanniquecultive : être capitaine des Lions.L’honneur ultime, outre-Manche. Enlui brisant l’épaule dès le premier test(perdu21-3), le 25 juin, Tana UmagaetKevin Mealamu ont fait bien plus quede renvoyer O’Driscoll au frigo pour lerestant de la tournée. Ils ont brisé lesrêves de gloire de celui qui est considérécomme une star en Irlande, toussports confondus…Quant au second, l’attaquant du StadeToulousain, il a tout simplement détrôné« BOD » pour le titre de meilleurtrois-quarts centre du monde en 2005.Insupportable. « Un joueur de grandeclasse », avoue tout de même l’Irlandais,poliment, à propos du Français.« Peut-être le meilleur de l’année,concède-t-il. Il a en tous cas unegrande influence sur le jeu de l’équipede France. Il ne joue pas, c’est unegrosse perte pour elle. Et c’est donctrès bon pour nous, même je ne me faispas trop de soucis pour les Françaisavec le réservoir de joueurs qu’ils possèdent.»Des « stampings »non sanctionnésLa bête est blessée, dit-on en Irlande.La meilleure raison de s’en méfier. Carsi son retour à la compétition fut particulièrementremarqué avec le Leinsteren Coupe d’Europe en décembre, lerude traitement infligé par les défenseursitaliens samedi dernier n’a rienfait pour calmer son agacement. Décidéà prouver qu’il reste le meilleur,Brian O’Driscoll a perdu patience faceà l’Italie (battue péniblement 26-16).Et la façon dont il piétina certainsadversaires dans quelques regroupementsaurait très bien pu lui valoird’être cité puis sanctionné. Maiscomme dit un journaliste irlandais :« Dans ce monde, ce que vous êtes asouvent plus de valeur que ce vousfaites. » Le joueur a certainementbénéficié de son statut ; il a peut-êtreaussi pr<strong>of</strong>ité d’une clémence parmicertains dirigeants internationaux quiont estimé que O’Driscoll avait déjàsuffisammentpayéces dernierstemps.« Je pense simplement que ce j’ai faitétait dans la règle, répond-il. Lesjoueurs qui se mettent à la faute doiventaccepter d’être punis de cettefaçon. J’ai pris mes responsabilités. »Voilà donc O’Driscoll de retour auStade de France, théâtre de l’un de sesplus grands exploits, celui qui lançaFRANCE A - IRLANDE A : 20-12Une bonne mi-tempsFRANCE A - IRLANDE A : 20-12 (17-6)Parc municipal de Beaublanc. Temps frais. Pelouse clairsemée. Bon éclairage.9 500 spectateurs. Arbitre : M. De Santis (Italie).FRANCEA : 2 E, Harinordoquy (14 e ), Kayser (39 e );2T,(14 e ,39 e ),2B(9 e ,55 e ), Skrela.IRLANDE A : 4 B (17 e ,30 e ,50 e ,65 e ), Staunton. Carton jaune. – Debaty (73 e , fautetechnique) pour France A.Évolution du score : 3-0, 10-0, 10-3, 10-6, 17-6 (mi-temps), 17-9, 20-9, 20-12.FRANCEA:Thiéry–Clerc,Bidabé(Peyrelongue,55 e ),Boussès,Gobelet–(o)Skrela(Messina, 76 e ), (m) Durand (cap.) (Albouy, 70 e )–Dusautoir, Harinordoquy(Faure, 41 e puis Lamboley, 62 e ), Le Corvec – Marchois, Lamboley (Bergez, 62 e )–Mas, Kayser (Cabello, 55 e ), Poux (Debaty, 55 e ). Entraîneurs : M. Lièvremont etP. Chadebech.IRLANDE A : Duffy – Mc Phillips, B.Murphy (Cunningham, 72 e ), Lewis, Hearty – (o)Staunton(Wallace,66 e ),(m) O’Leary(Keane,59 e ) –Jennings,Heaslip,Best(Wilson,55 e )–McCullough,O’Driscoll (cap.) (Cullen, 70 e ) – Young, Fogarty (Blaney, 37 e ),Hogan (McCormack, 47 e ). Entraîneurs : M.Bradley et A.Clarke.LIMOGES –de notre envoyé spécialL’ÉQUIPE DE France A a présentédeux visages distincts, hier àLimoges. L’un, conquérant et séduisanten première période, lui permitde prendre un avantage qui s’avéreraitdécisif. Deux essais, le premierpar Harinordoquy (14 e ) en bout deligne, après un joli mouvement initiépar Durand et poursuivi par Skrela etClerc, le second par Kayser, portédans l’en-but irlandais par ses avantsjuste avant la mi-temps (39 e ), permirentaux Français d’atteindre lapause avec un avantage conséquent(17-6).Le jeu des Bleus, bien animé par sacharnière – Durand sobre et efficace,Skrela entreprenant – et dans le sillaged’un pack conquérant, restaconsistant jusqu’à la 60 e minute.Mais les nombreux changementsvéritablement sa carrière dans le Tournoi2000, quand il marqua trois essaisaux Bleus, pour la première victoire(27-26) de l’Irlande sur le sol françaisdepuis 1972. « Tout ça est bien loin,dit-il aujourd’hui. C’est simplement unbon souvenir. Ce que j’en retiens ?C’est qu’il est possible de battre laFrance chez elle. »Avec seulement cinq matches jouéscette saison, O’Driscoll a déjà atteintun niveau de performance très élevé.Sa magnifique prestation à Bath (victoire35-23) il y a trois semaines avec leLeinster est restée dans les esprits,preuve que le joueur n’a pas perdu sontemps dans sa préparation. Et pas seulementsur le plan physique. Il en a aussipr<strong>of</strong>ité pour mettre la pression sur safédération et faire monter lesenchères, en allant se montrer du côtéde Biarritz cet automne. O’Driscoll saitqu’il devra frapper un grand coupaujourd’hui face à l’équipe de France,qu’il a déjà battue trois fois (pourautant de défaites) : « C’est vraimentle moment d’élever notre niveau deperformance si l’on veut exister faceaux Français, dont il vaut mieux retenirce qu’ils ont réussi en novembre, plutôtque leur prestation face à l’Écossela semaine dernière. On ne peut pasdire que l’on a été bons contre l’Italie.On est sorti de ce match frustrés, on sedoit de réagir. »JULIEN SCHRAMMopérés et une certaine lassitudefirent baisser la qualité et l’intensitédu match. Les Irlandais, dont la basede l’équipe était constituée par lesfinalistes de la Coupe du monde desmoins de 21 ans 2004, restaient dansla partie grâce à la botte de leurbuteur des Wasps, Jeremy Staunton.Le carton jaune infligé au pilier remplaçantVincent Debaty (73 e ) forçales Français à terminer la rencontre àquatorze. Les Irlandais jouèrent alorscrânement leur chance, grattant etse jetant sur tous les ballons. Mais ladéfense des Bleus, bien regroupéeautour de l’excellent Thierry Dusautoir,ne lâcha rien. Avec le troisièmelignebiarrot, Mas, Lamboley et Harinordoquy,en première période,furent les joueurs les plus en vuechez les Bleus. Quant à Jean-BaptisteGobelet, l’enfant du pays puisqu’ilfut formé à l’USA Limoges et àIsle, ses charges puissantes firentvibrer Beaublanc, sans parvenir àouvrir la défense irlandaise.GILLES NAVARROBrian O’DRISCOLL(Leinster)27 ans,né le 21 janvier 19791,80 m 90 kgCentre60 sélections147 points (dont 27 essais)Première sélectionAustralie– Il Irlande (461 (46-10),le 12 juin 1999 à BrisbaneDernière sélectionIrlande Il – Italie (26-16),le 4 février 2006 à Dublin■ TROIS BLÉSSÉS BLEUS. – ImanolHarinordoquy, le capitaine de France A,sorti à la mi-temps, souffre d’une grossebéquille à la cuisse droite. Son coéquipierbiarrot Philippe Bidabé, sorti à la 55 e ,apris un coup sur l’avant-bras gauche.Quant à David Skrela, sorti à la 76 e ,victime d’une contusion au mollet droit,il passera une IRM aujourd’hui pourconnaîtrela gravité de sa blessure. – G. N.■ VICTOIRE DES MOINS DE 21 ANSET DES FÉMININES. – L’équipe deFrance des moins de 21 ans, entraînéepar Émile Ntamak et David Retière, abattu son homologue irlandaise 21-10,hier à Strasbourg. De son côté, à Montauban,l’équipedeFrancefémininea dominéles Irlandaises, 32-0.RÉSULTATS■ SUPER 14 (1 re journée). – HIER : AucklandBlues (NZL) - Well. Hurricanes (NZL),19-37 ; Western Force (AUS) - ACT Brumbies(AUS), 10-25 ; Free State Ch. (AFS) - North.Bulls (AFS), 18-30.■ ANGLETERRE (14 e journée). –HIER:Gloucester - Leicester, 34-16 ; Leeds - Bristol,26-16. AUJOURD’HUI : Worcester - Sale.DEMAIN : London Irish - Newcastle, Wasps -Northampton, Saracens - Bath.PAGE 18 SAMEDI 11 FÉVRIER 2006


RUGBY TOURNOI DES SIX NATIONS (2 e journée) ITALIE - ANGLETERREL’Angleterre en imposeLe quinze de la Rose, en regain de confiance, paraît trop fort pour les Italiens de Pierre Berbizier. Même s’ils sont en progrès.AUJOURD’HUI À ROME, À 17 HEURES,STADIO FLAMINIOITALIE : 15 Stoïca – 14 Canavosio, 13 Canale, 12 Mir. Bergamasco, 11 Nitoglia –10Pez,9Griffen–Mau.Bergamasco,8Parisse,6Sole-5Bortolami,4Dellape–3Nieto,2 Ongaro, 1 Perugini. Entraîneur : P. Berbizier. Remplaçants : 16 Festuccia, 17 LoCicero, 18 Castrogiovanni, 19 Del Faba, 20 Orlandi, 21 Picone, 22 Wakarua.ANGLETERRE: 15 Voyce – 14 Cueto, 13 Noon, 12 Tindall, 11 Cohen – 10 Hodgson,9 Ellis – 7 Moody, 8 Corry (cap.), 6 Worsley – 5 Grewcock, 4 Borthwick – 3 Stevens,2Thompson,1Sheridan.Entraîneur:A.Robinson.Remplaçants:16Mears,17White,18 Shaw, 19 Dallaglio, 20 Dawson, 21 Goode, 22 Simpson-Daniel.Arbitre : M.Deaker (NZL).ROME –de notre envoyé spécial« NOTRE PERFORMANCE enIrlande (défaite 16-26) n’est pas passéeinaperçue en Italie. Cela a crééune attente, ce qui ajoute encore unpeu plus de pression à ce matchcontre l’Angleterre. Il faudra être à lahauteur. Créer une dynamique, c’estbien, l’entretenir c’est encore mieux.Alors, il faudra sortir la tête haute dece match, comme nous l’avonssamedi dernier à Dublin contrel’Irlande. »Si Pierre Berbizier, l’entraîneur del’Italie, ne se fait guère d’illusion surl’issue de ce match, la performancede son équipe lors de la premièrejournée face aux Irlandais l’a certainementrassuré. Les Italiens auraientmérité de l’emporter et face à unadversaire du calibre de l’Irlande,cela suffit à résumer les progrès de laSquadra Azzura sous la direction del’ancien entraîneur des Bleus.Malheureusement, cela reste unedéfaite de plus pour les Italiens quivont certainement regretter encorelongtemps de n’avoir pas pu saisirl’opportunité qui s’est présentée àeux à Lansdowne Road. « Car notreconfiance aurait été encore plusgrande si cela s’était concrétisé parune victoire », regrette Berbizier.« L’Angleterreest une machinede guerre »Une certitude, mais on le savait déjàl’an dernier, l’Italie possède desavants performants. Forts enconquête, forts dans le jeu. Puissants,mobiles et techniques.Une nouveauté, ses trois-quarts ontsemble-t-il franchi un palier dans lejeu malgré les absences de quelquesjoueurs clés comme Masi ou Troncon,un peu plus libérés que les saisonspassées grâce au travail déjàvisible de Jean-Philippe Cariat,l’adjoint de Berbizier, ancien entraîneurde Colomiers et Pau.Une question : la domination que lesavants italiens ont su imposer enIrlande, sera-t-elle possible cetaprès-midi face aux Anglais ? Peuprobable. Face aux hommes fortsque sont Sheridan, Thompson,Grewcock, Corry ou Moody, les Italiensne doivent pas s’attendre àavancer en mêlée et à dominer l’alignementen touche comme ce fut lecas contre les Irlandais.Et s’ils font jeu égal, ce sera déjà ungrand pas pour espérer exister. «Laréalité pour nous, c’est que l’Angleterreest une machine de guerre,affirme Berbizier. Un rouleau compresseurquipratiqueunjeu sans surprise.On sait exactement ce que fontles Anglais et comment ils le font,mais ils le font bien pendant quatrevingtsminutes. Il faut donc se préparerà donner 100 % de nos moyensdu moment et espérer que lesAnglais jouent un ton en dessous deleur niveau habituel. À nous demettre le grain de sable qui peutnous permettre d’enrayer ce rouleaucompresseur. »Car les Anglais, qui ont surclassé lesGallois (47-13), ont fait une entréeen force dans ce Tournoi. Et si l’on adouté un instant de leur potentiel<strong>of</strong>fensif et de leur manque de créativitéderrière, notamment au centre,la forme resplendissante de leurouvreur Charlie Hodgson est unedonnée essentielle. Auteur d’unmatch parfait contre le Pays deGalles, «un match immense»,selon l’entraîneur Andy Robinson, lenuméro 10 de Sale n’a pas faitencore oublier Jonny Wilkinson (*)mais il est en passe de prouver quel’Angleterre peut se passer de lui. Etc’est déjà énorme.Largement suffisant en tous cas pourfaire le bonheur d’une ligne de troisquartsau sein de laquelle les ailiersCueto et Cohen pourraient prendrela mesure de leurs adversairesdirects et faire des dégâts. Car lesAnglais ont retrouvé de la confiance.L’Italie pourra-t-elle l’entamer ?JULIEN SCHRAMM(*) Wilkinson, qui n’a pas rejoué avecl’équipe d’Angleterre depuis la Coupedu monde 2003, est annoncé commeremplaçant demain avec Newcastleaux London Irish, deux mois et demiaprès une opération des adducteurs.Avec LawrenceDallaglio (aucentre), autourduquel le pilierMatt Stevens(casqué) et lecapitaine MartinCorry viennentorganiser le maul,le pack anglaisaretrouvédu mordant,donnant la leçonaux avants gallois(de gaucheà droite, Sidoli,A. Jones, Owen,Peel et D. Jones).LesItalienssontdonc avertis...(Photo Bruno Fablet)Le chiffreC’est le score moyen, en défaveur de l’Italie, ensix confrontations et autant de défaites, dans leTournoi des Six Nations contre l’Angleterre.COUPE DU MONDE 2007✲Trois pour un posteTrois candidats tiennent la corde pour remplacerVincent Roux-Trescases à la tête du comité d’organisation français.QUI SUCCÉDERA à Vincent Roux-Trescases ? À quatre jours du départ(*) du directeur général ducomité d’organisation de la Coupedu monde 2007, le nom de son remplaçantn’est pas encore connu, maisle nombre de candidats potentielss’est considérablement réduit. Passantd’une douzaine de postulants àcinq, puis à trois prétendantssérieux.Aujourd’hui en lice, Essar Gabriel,trente-neuf ans, l’ancien directeurgénéral adjoint du GIP Paris 2012, lesous-préfet Alain Perret, cinquantetroisans, et Gérard Wolf, cinquanteet un ans, directeur des métiersà EDF.Le premier, franco-libanais, disposed’une pr<strong>of</strong>onde expertise du montaged’un événement sportifd’envergure, son CV cumulant desfonctions de plus en plus prestigieusesau Mondial 98 de <strong>football</strong>,aux JO 2000 de Sydney puis auxMondiaux d’athlétisme à Saint-Denis, en 2003.Le second, actuellement en poste àDunkerque (Nord), a une formationclassique de haut fonctionnaire del’Etat, ayant travaillé dans les ministèresde la Fonction publique et del’Education nationale ou, plusrécemment, à la préfecture du Valde-Marneavec Patrice Bergougnoux,aujourd’hui délégué interministérielau Mondial 2007.Enfin, dernier candidat de ce cerclerestreint, un passionné de rugby :Gérard Wolf, ancien bras droit deFrançois Roussely, l’ex-patron dugéant français de l’électricité.Laquelle de ces trois personnalitésdécrochera le poste ? Mystère, pourle moment, car Bernard Lapasset, leprésident de la FFR et président duGIP France 2007 (dont la FFR détientla majorité des voix avec 52 %contre 46 % à l’Etat et 2 % auCNOSF), mettra à pr<strong>of</strong>it ces prochainsjours pour affiner sa décision.Une décision qui devra être entérinéelors du prochain conseil d’administrationdu GIP, sans doute à la findu mois, après les JO de Turin où setrouve actuellement le ministre desSports Jean-François Lamour.S’il est aujourd’hui probable que lesuccesseur de Vincent Roux-Trescasesfigure parmi ce trio, il n’est pasimpossible, faute d’accord au sein duGIP, qu’un invité de dernière minutepuisse rafler la mise.Seule certitude cependant, à dixneufmois du Mondial, alors quel’organisation entre dans sa phaseopérationnelle et s’apprête à lancer,le 10 avril, la vente de billets auprèsdu grand public, le temps pressepour régler ce premier dossier.XAVIER AUDEBERTet PATRICK ISSERT(*) Le 23 janvier dernier, il annonçaitson départ du comité d’organisationmais, en qualité de mandataire social,il aura toujours lasignature pour suivreles affaires urgentes jusqu’à la nominationde son successeur.■ FRANCE -ÉCOSSE, L’AUTRE MATCH. – Présent le week-end dernier à Édimbourgen compagnie de Claude Atcher, Bernard Lapasset, le président de la FFR,s’est rapproché des Écossais à la suite de la récente nomination d’Andy Irvine à latête de la Fédération. Un rendez-vous fructueux selon le patron du GIP France2007 car, rompant avec les relation tendues qui existaient avant l’arrivée d’Irvine,les deux parties ont avancé à grands pas sur le dossier de l’accueil des deuxmatches de poule du Mondial à Murrayfield. La convention entre le GIP France2007 et la Scottish Rugby Union, réglée à 90 %, devrait être finalisée vraisemblablementle jour d’Écosse-Angleterre, le 25 février.■ LE MONDIAL CRÉE DES EMPLOIS. – Récemment annoncé par le ministreJean-François Lamour (L’Équipe, 18 janvier), le programme national de développementdu sport aura un volet rugby. Dans le cadre de la Coupe du monde 2007organisée en France, l’État entend ainsi aider à l’accroissement du nombre depratiquants et au rayonnement de la France en matière d’organisation de rendezvoussportifs majeurs dans le pays.Concrètement,la réussite de ce Mondial 2007et, plus généralement, la promotiondu rugby supposent la mise en action de nombreux personnels. Le soutien de l’Étatportera donc notamment sur la prise en charge de trois cent cinquante emplois.Ces postes permettront surtout d’encadrer les missions diverses des volontairesimpliqués dans le dispositif. Au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vieassociative, on insiste sur le fait que le niveau de rémunération de ces emplois serasupérieur à celui des emplois aidés traditionnels, sans toutefois en préciser lemontant exact. Quant au coût global de cette action, il devrait se situer entre 15 et20 millions d’euros sur trois ans. – P. I.“Aux lamescitoyens !”Bernard Laporte, sélectionneurTOP 14 (15 e journée,matchenretard)AUJOURD’HUI18 H 30Brive - AgenPROCHAINE JOURNÉE. – Samedi18 février : Perpignan-Castres(15 h 10, en direct sur Canal +) ; Brive-Biarritz (17 h 30, en direct sur Canal +Sport) ; Montpellier-Bourgoin ; Toulon-Clermont ; Pau-Bayonne ; Narbonne-Toulouse (18 h 30). Dimanche19 février : Agen-Stade Français(20 h 45, en direct sur Canal +).LA 16 e JOURNÉE, initialementprogrammée le 4 février, a été reportéeau 11 mars.ClassementPts J. G. N. P. p. c. B.— — — — — — — —1. Biarritz ......... 53 15 11 0 4 397 184 92. Toulouse ..... 51 15 11 0 4 417 270 73. St. Français . 48 14 10 0 4 361 235 84. Perpignan.... 45 15 10 0 5 353 242 55. Bourgoin ...... 45 15 10 0 5 346 264 56. Castres ........ 44 14 9 0 5 437 252 87. Clermont...... 40 14 9 0 5 360 288 48. Agen ............ 33 14 7 0 7 345 317 59. Brive ............ 30 14 6 1 7 209 281 410. Bayonne ...... 21 15 4 1 10 268 383 311. Narbonne .... 21 14 5 0 9 271 463 112. Montpellier... 16 14 3 0 11 240 340 413. Pau .............. 13 15 3 0 12 239 501 114. Toulon ......... 12 14 2 0 12 184 407 4Les quatre premiers en demi-finales.Les 13 e et 14 e reléguésen Pro D 2. 4 pointspourunevictoire,2pourun nul,0 pourunedéfaite.Unpointde bonuspourchaqueéquipequi inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Les 6 premiersqualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Couped’Europe, 7 clubs qualifiés.BRIVE - AGENAUJOURD’HUI, 18 H 30, STADEAMÉDÉE-DOMENECHBRIVE:DallaRiva–Donguy, Bonetti,Leite,Sid–(o)Sadourny,(m)Clark– J. Bonvoisin (cap.), Chouly, Mallier– Van Rensburg, Drozdz – Capdevielle,Campo, Toderasc. Entraîneurs: D. Faugeron,L. RodriguezetL. Segura. Remplaçants : Pani,D. Rodriguez, Azoulai, Chinarro,Péjoine, Petitjean, Bottini.AGEN : Elhorga – Mirande,C. Stoltz, Miquel, Lafforgue (cap.) –(o) Gelez, (m) Morlaës – Ostiglia,Fonua, Mat. Lièvremont – Koulemine,Yukes – Castellina, Rué, Crenca.Entraîneurs : Ch. Lanta,Ch. Deylaud et R. Sonnes. Remplaçants: Narjissi, Califano, Galasso,Socol, Culine, Tilloles, Caucaunibuca.Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur)Crédit photo : Michlel Birot / SportLa performance 3 lames à prix BIC ®SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 19


BASKET NBAALL-STARGAMEParker veut faire la fêteLe premier Français all-star souhaite s’amuser au milieu des plus grandes étoiles de la NBA.ETENPLUS, ils seront tous là. Après levote du public, la semaine passée pourdésigner les deux cinq de départ, lescoachesdes trente clubs NBA ont nomméles bancs jeudi et complété un plateauroyal, l’élite absolue du jeu, avecKobe Bryant, Shaquille O’Neal, LeBronJames, Tim Duncan, Allen Iverson,Kevin Garnett, quatre Detroit Pistonsmais surtout, au milieu des monstres,un « petit géant » d’1,86 m et vingttroisans, premier Français admis dansce cercle fermé qui composera le55 e All-Star Game dimanche prochainà Houston.Au-delà des performances individuellesdu jeune homme et de sonimpact sur le collectif de San Antonio,le casting réuni dans la plus grandeville du Texas suffit à consacrer TonyParker et son lumineux destin.Après la déception de l’an dernier, lemeneur carnassier des Spurs avait faitdu prestigieux rendez-vous de la misaisonsa prochaine proie. Il n’a pasraté son coup, ne suscitant aucuneréserve au sein d’une presse américainequi d’ordinaire adore pourfendreles entraîneurs et débattre de la pertinencede leurs choix.Celle-ci était unanime à saluer la sélectiondu Français et, d’une manièregénérale, à louer la composition duplateau, hormis peut-être les absencesdu pivot Marcus Camby (Denver) et dumeneur Gilbert Arenas (Washington),finalement retenu pour compenserl’indisponibilité de Jermaine O’Neal.« La chair de poule »« Je l’avais loupé de peu l’an passé caron me trouvait encore trop jeune. Maiscette année, je n’ai jamais douté. Jesuis content que cela se soit confirmé,d’autant qu’il n’y a que les meilleursqui sont pris. C’est si dur de choisir quequand tu y arrives, tu fais “wow” et turéalises que tu fais partie des meilleurs…», commentait Parker hier lorsd’une conférence téléphonique.« J’aurai la chair de poule lorsque monnom sera annoncé à la présentationdes équipes », lâchait d’ailleurs cephénomène de maîtrise nerveuse, quiRÉACTIONS● Yvan MAININI(président dela Fédération française): « C’estextraordinaire !Personne ne pensait qu’un jour un Français jouerait le All-Star Game. Tony lemérite vraiment, autant pour ses qualités de basketteur que pour ses qualitéshumaines. Je suis sur un nuage mais pas vraiment surpris. C’est un des joueurs lesplus rapides du monde et dans le contexte NBA c’est fondamental. J’en pr<strong>of</strong>itepour avoir une pensée envers tous ces joueurs français qui réussissent aux États-Unis. Parker est le premier mais sans doute pas le dernier sélectionné pour unAll-Star Game. Cela a une valeur symbolique importante, ça valorise la formationfrançaise. C’est aussi une leçon pour tout le monde : pour atteindre le haut niveau,il faut énormément de travail. Tony a travaillé comme un fou. C’est une bellerécompense. »● Claude BERGEAUD (entraîneur de l’équipe de France) : « C’est fantastique !Son parcours est exceptionnel. Je ne pensais pas qu’il irait si vite si haut. Cela meparaissait inaccessible. Avoir fait l’équipe de France cet été ne l’a pas handicapé.Collectivement, cette distinction amène de la crédibilité à notre basket. » –M.Ba.PRO A (20 e journée)CHALON - REIMSReims respireLe club champenois compte sur le nouvel élan donnépar le vétéran Marc Brown pour se maintenir.REIMS –de notre correspondantUN SEUL ÊTRE vous enchante et toutest repeuplé ! Le RCB a revisité un vieiladage pour le transformer en unerecette « deux étoiles ». Lors des deuxdernières journées, l’équipe champenoise,renforcée par le meneur américainMarc Brown, a mis en effet à sontableau de chasse l’ASVEL puis Brest,repoussés à quinze longueurs sur leparquet de la salle René-Tys. En provenancedu Brésil et de Telemar, un clubmanagé par la célébrissime gâchetteOscar Schmidt, ce meneur US auxallures débonnaires est revenu auxaffaires comme l’an dernier à pareilleépoque. Et, à nouveau, le RCB a rapidementdébloqué son compteur devictoires. « L’alchimie avec Pattersonne prenait pas, ou alors par intermittence», explique le coach FrancisCharneux. « Marc nous apporte beaucoupdans la maîtrise du jeu. Avec lui,les ballons sont partagés. »Mais attention, ce vétéran (1,83 m,36 ans) n’est pas revenu dans la citédes sacres pour tirer la couverture à lui.Ses 16 points (54 % à trois points),2,3 rebonds et 6,3 passes sont trompeurs: « Je suis là pour gagner et fairejouer l’équipe. Pas pour briller », lâchele nouveau patron rémois, victimed’une légère entorse de la chevilleChalon au completcette semaine mais opérationnel pourle difficile déplacement à Chalon.« Depuis qu’il est là, notre basket estplus simple », souligne l’intérieur FredAdjiwanou, qui en a pr<strong>of</strong>ité pour semontrer sous un jour nouveau (20 pts,11 rbds, 1,8 passe sur les trois dernièresjournées).Hérosdu maintien en 2005, l’ailier-fortRob Feaster a également suivi une curede jouvence et est revenu à une lignede stats plus décente depuis le débutde l’année : 17 pts, 6,3 rbds et1,6 passe. Un meneur, un scoreur,un rebondeur : la troupe de FrancisCharneux, habitué de la « missionmaintien », a remusclé sa colonne vertébrale.« Il y a du talent dans cetteéquipe, insiste Marc “Showbiz”Brown.Elle a bonesprit. Il luimanquaitjuste un meneur. Le groupe fonctionnede mieux en mieux. Nous jouons plusintelligemment. Mais il ne faut pasoublier que nous sommes dans unesituation difficile. » Dans la lutte pouréviter la relégation face à Rouen etBrest, les Rémois ont maintenant desatouts en main. Ils précèdent d’unelongueur leurs deux rivaux, se sontemparés du point-average contreBrest la semaine dernière et se sontimposés à l’aller face à Rouen (82-70).De quoi respirer un peu mieux.YVES DOGUÉAUJOURD’HUI, 20 HEURES, AU COLISÉEArbitres : MM. Bretagne, Bardera et GrosL’ÉLAN CHALONNAIS accueille Reims au complet après avoir joué un matchamical,mardi dernier faceà Dijon, qui a permis de faire tourner l’effectif. Battu lorsdeses deuxderniers matches dePro A auColisée(par Le Havre et Le Mans), Chalonvoudra interrompre cette série. – P. Des.PRO B (20 e journée)HIERGolbey-Épinal-Vichy .......... 78-88Aix-Maurienne-Quimper... 96-84Besançon-Nanterre............ 90-84Saint-Étienne-Évreux ........ 76-70Orléans-Saint-Quentin ...... 82-76AUJOURD’HUI 20 HEURESCharleville - AngersBoulazac - ChâlonsLevallois - AntibesMulhouse - Nantesse remémorait ses souvenirs de môme,les nuits blanches devant Canal +, enmême temps que des dizaines de milliersd’initiés que le All-Star Game fascinait,et qui avaient le sentimentd’être conviés à une réunion d’extraterrestres.« Ce qui était impressionnant,c’était de voir tous les meilleursde la NBA dans le même match. Le premierAll-Star qui me vient en tête, c’estle premier titre de MVP de Jordan en1988. Puis celui de Magic (Johnson) en1992 qui était fort, plein d’émotion »,rappelait-il, les yeux déjà illuminés.Il veut d’ailleurs vivre son All-StarGamecomme un plaisirautant personnelque partagé, dans l’esprit de l’événement,le fait d’y être étant plusimportant que la performance du jour.« Je vais le jouer comme une fête,m’amuser et pr<strong>of</strong>iter au maximum. »C’est aussi le sens que souhaite luidonner le premier Espagnol invité augrand show, l’intérieur de Memphis,Pau Gasol (25 ans), qui frôlait lui aussila sélection depuis quelques années etse voit récompensé après une remarquablepremière partie de saison(19,5 pts ; 9,2 rbds) avec les surprenantsGrizzlies (5 e bilan à l’Ouest). «Jesuis en état de choc », commentait leCatalan sur son site Web après avoirapprisque Parker etlui seraient les huitièmeet neuvième Européens (voirL’Équipe d’hier) à fréquenter lecénacle, pour cinq étrangers sélectionnés,record de 2004 et 2005 égalé.Trois autres débutants, Chris Bosh(Toronto) et les Pistons Richard Hamiltonet Chauncey Billups, effectuerontleur baptême de l’air. Mais c’est évidemmentcelui du dernier nommé(29 ans) qui retient l’attention, aprèsune longue attente et une splendidesaison aux manettes de Detroit, quichasse les 70 victoires et place quatremembres de son cinq majeur sur lebanc de l’Est, une performance rare,que seuls les LA Lakers, les Celtics etles Sixers ont réalisée dans le passé, ladernière en 1998 par les Lakers.Parker, lui, écrit toujours l’histoire.ARNAUD LECOMTEClassement : 1. Orléans, 35 pts ; 2. Besançon,33 ; 3. Vichy, 32 ; 4. Châlons, 31 ; 5.Quimper, 31 ; Évreux, 31 ; 7. Boulazac, 30 ;8. Saint-Quentin, 30 ; 9. Angers, 29 ;Nantes, 29 ; 11. Aix-Maurienne, 29 ; Golbey-Épinal,29 ; 13. Nanterre, 28 ; Saint-Étienne, 28 ; 15. Levallois, 27 ; Mulhouse,27 ; 17. Charleville, 25 ; 18. Antibes, 24.PROCHAINE JOURNÉE. – MARDI21 FÉVRIER : Nanterre - Aix-Maur.,Evreux-Besançon, Nantes-Levallois,Angers-Boulazac, Antibes-Orléans,Vichy-Charleville, Châlons-Mulhouse,Quimper-Golbey, St-Quentin - St-Étienne.GOLBEY-ÉPINAL - VICHY : 78-88 (14-23 ; 18-21 ; 20-21 ; 26-23)GOLBEY-ÉPINAL : Gardner (18), Cransac (7), Sani (2), Gouez (23), Tailleman (16) ; puisStokes (4), Dioum (1), Kere (5), M. Diaw (2). Entraîneur : P. Maucourant.VICHY : Pluvy (20), Cazalon (10), Mason (21), Nash (12), Lear (13) ; puis Nadeau, Julians (2),Asceric (10). Entraîneur : J.-L. Borg.Tony Parker et le meneur de Detroit, Chauncey Billups, vont connaître leur première sélectionau All-Star Game, dans huit jours à Houston, tout comme l’Espagnol de Memphis, Pau Gasol,l’arrière des Pistons, Richard Hamilton, et l’intérieur de Toronto, Chris Bosch. (Photo Franck Nataf)HIERNancy-Clermont................. 87-69AUJOURD’HUI 20 HEURESBrest - CholetASVEL - Hyères-ToulonPau-Orthez - BourgLe Havre - RoanneChalon - ReimsDijon - Le MansDEMAIN 15 HEURESGravelines - Paris17 HEURESRouen - StrasbourgPROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI25 FÉVRIER (20 HEURES) : Roanne -Pau,Strasbourg-Le Havre,Paris- Dijon,Cholet - Chalon, Le Mans - Nancy,Hyères - Brest, Reims - Gravelines,Bourg - ASVEL, Clermont - Rouen.DIMANCHE 26 (15 HEURES) :Le Mans - Nancy (TPS Star).ClassementPts J. G. P. p. c.— — — — — —1. Pau-Orthez ........... 34 19 15 4 1417 12362. ASVEL ..................... 33 19 14 5 1494 1335Le Mans ................ 33 19 14 5 1486 13324. Nancy ..................... 33 20 13 7 1640 15375. Bourg ..................... 32 19 13 6 1432 1376Strasbourg ............ 32 19 13 6 1407 12957. Gravelines ............. 31 19 12 7 1484 14568. Chalon .................... 29 19 10 9 1457 1391Le Havre ............... 29 19 10 9 1481 146210. Paris ....................... 28 19 10 9 1291 131011. Hyères-Toulon ..... 28 19 9 10 1497 153912. Cholet ..................... 27 19 8 11 1434 1421Roanne ................... 27 19 8 11 1529 157514. Clermont ............... 27 20 7 13 1419 153815. Dijon ....................... 25 19 6 13 1419 151616. Reims ..................... 23 19 4 15 1422 156917. Brest ....................... 22 19 3 16 1494 1719Rouen ..................... 22 19 3 16 1331 1527NANCY - CLERMONT : 87-69La maîtrise du SLUCCINQ JOURS après avoir chuté surle parquet de Strasbourg et unesemaine avant de retrouver les Alsaciensaux As, Nancy a disposé tranquillementd’une équipe de Clermontvite pénalisée par les fautes deses intérieurs. Pourtant partis sur debonnes bases (10-6, 5 e ) et pr<strong>of</strong>itantd’une belle adresse à trois points, lesAuvergnats ont vite lâché sous lescoups de boutoir de Julian et McClintockà l’intérieur et les missiles longuedistance du duo Bailey-Hayes.Alors que Jean-Aimé Toupane reconnaissaitque « perdre à Nancy devingt points faisait partie del’apprentissage », Jean-Luc Monschause félicitait du jeu intelligent deson équipe : « On a bien défendu enpremière période face à une équipeadroite derrière l’arc. On a bien provoquéles fautes dans la raquettepour faire la différence. » – G. Gai.NANCY 87CLERMONT 69Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdBailey 33 19 6/12 3/6 4/4 0-1 7Green 32 8 4/8 0/1 - 1-4 7Mcclintock 22 20 8/10 - 4/6 4-5 -Julian 25 10 2/7 - 6/9 2-8 -Kasperzec 2 0 0/1 0/1 - - -Zianveni 25 4 1/7 0/1 2/2 4-6 1M. Badiane 8 2 1/3 - - 2-0 -Boyette 16 8 4/9 - - 0-1 1Salmon 7 1 0/4 0/1 1/2 1-0 -Hayes 30 15 5/7 4/6 1/2 0-6 6TOTAL 200 87 31/68 7/16 18/25 15-32 22Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdIssa 19 4 2/3 - - 3-4 1Pene 14 0 0/4 0/3 - 0-4 3Racine 9 0 0/2 0/2 0/2 - 2Darrigand 31 14 5/9 3/5 1/3 0-1 3M. Smith 10 5 2/6 1/4 - 2-0 1Melody 31 7 2/4 1/3 2/2 0-2 2Larrouquis 24 15 5/9 3/5 2/2 1-0 -Fall 2 0 0/1 - - - -S. Traoré 16 0 0/7 0/3 - 0-1 1Tucker 23 14 5/12 2/5 2/2 5-4 1Stern 21 10 5/13 - - 1-5 -TOTAL 200 69 26/70 10/30 7/11 12-22 1487-69 (20-15, 25-22, 28-19, 14-13)Écarts : NAN : + 23 (35 e ) ; CLE : + 4 (5 e )Spect. : 4 900. Arb. : Julien, Greva et MortzAIX-MAURIENNE - QUIMPER : 96-84 (20-18 ; 19-21 ; 23-23 ; 34-22)AIX-MAURIENNE : Doubal (21), S. Darnauzan (18), Gaillou (4), Diakité (12), McClark (12) ; puisVaccarin, Tapé, Kaczmarow (8), Stanford (21). Entraîneur : P. Ruivet.QUIMPER : Mouillard (7), Fein (21), Petrovic (14), Liatsos (6), Kennedy (13) ; puis Nijean (10),Granotier (3), Tensorer, Strunc (6), Hérard (4). Entraîneur : O. Cousin.BESANÇON - NANTERRE : 90-84 (29-22 ; 19-20 ; 13-21 ; 29-21)BESANÇON : Banks (26), Gradit (14), H<strong>of</strong>f (9), Ford (24), Éléléara (5) ; puis Patiejunas (3),Labeyrie (2), Boughedir (7). Entraîneur : G. Castano.NANTERRE : Schmieder (16), Drevo (14), T. Darnauzan (12), McFarlin (22), Ekanga-Ehawa(12) ; puis Badji (6), Stefanski (2), Corre. Entraîneur : P. Donnadieu.SAINT-ÉTIENNE - ÉVREUX : 76-70 (21-15 ; 13-24 ; 16-14 ; 26-17)SAINT-ÉTIENNE : Periac (6), McClure (9), Adell (20), Ringstrom (14), Dean (17) ; puis Staelens(8), Sears (2), Rey. Entraîneur : A. Thinet.ÉVREUX : Bracey (12), Glover (15), Calvez (4), Diene (21), G. Plateau (10) ; puis M’Boma (5),Maizeroi (3). Entraîneur : P. Thibaud.ORLÉANS - SAINT-QUENTIN : 82-76 (22-21 ; 14-15 ; 24-14 ; 22-26)ORLÉANS : Fellah (6), L. Bernard (17), W. Aka (6), Kanté, McFarlan (14) ; puis Bah, Blot (12),Oyono, Dewar (14), Humbert (13). Entraîneur : P. Hervé.SAINT-QUENTIN : Cologer (9), Joldersma (5), Grétouce (12), Wooten (19), Crowder (8) ; puisR. Tillon (17), Moulin, Simmons (6). Entraîneur : O. Hirsch.EN DIRECT DE LA PRO ALIGUEFÉMININE(18 e journée)AUJOURD’HUI 20 HEURESCalais - BourgesNice - Saint-AmandMondeville - StrasbourgVilleneuve-d’Ascq - ClermontMontpellier - ChallesDEMAIN 15 h 30 (à Pau)Mourenx - Tarbes16 HEURESValenciennes - Aix-en-ProvencePROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI18 FÉVRIER (20 HEURES) : Bourg -Mourenx, Saint-Amand - Valenciennes,Aix - Villeneuve d’Ascq, Strasbourg -Nice, Calais - Montpellier, Tarbes -Mondeville, Clermont - Challes.BREST - CHOLETAUJOURD’HUI, 20 HEURES, SALLE MARCEL-CERDANArbitres : MM. Castano, Guédin et Gueu.LesBrestoisserontprivésdeleurpivotsénégalais,BadouGaye(entorsed’unechevilledepuislundi),absentdeuxsemaines.Quantà IsmaïlaSy, aprèslevéedela suspensiondisciplinairedontilfaisaitl’objetilréintègrel’effectifdel’Étendard.ÀCholet,AntonioGrant,débarquédébut janvier commepigiste médical,a vu sonbail prolongé jusqu’àla fin de la saison. En effet, Olivier Bardet (fracture de fatigue à un tibia) devra sansdoute se faire opérer. – R. Gue. et P.-M. B.ASVEL - HYÈRES-TOULONAUJOURD’HUI, 20 HEURES, ASTROBALLEArbitres : MM. Gasperin, Périer et Laplace.L’ASVEL, qui va enfin jouer à domicile en Pro A, voudra prendre sa revanchede l’allerface à Hyères. Avec un groupe au complet puisque Anthony Lever-Pedroza est pourl’instant confirmé de semaine en semaine, tandis que Makan Dioumassi est de nouveautotalementopérationnel.C’estégalementaucompletquelesVaroisserendrontaujourd’hui dans le Rhône. – C. C. et P. Sav.PAU - BOURGAUJOURD’HUI, 20 HEURES, PALAIS DES SPORTSArbitres : MM. Chambon, Vauthier, Jeanneau.Dansl’attentedelaqualificationdunouvelintérieuraméricainHiramFuller,lesPaloisseront privés de Xane d’Almeida, opéré en urgence de l’appendicite jeudi et absenttrois semaines. À Bourg, Branko Sindjelic s’est fait retirer les broches de sa maingauche, fracturée en novembre. Lance Allred se ressentait d’un genou douloureux.Julien Doreau a été freiné par une gastro-entérite et Adamou s’est donné une légèreentorse. Toute la troupe sera néanmoins à pied d’œuvre. – G. Cay. et Ph. Sé.LE HAVRE - ROANNEAUJOURD’HUI, 20 HEURES, DOCKS OCÉANEArbitres : MM. Mateus, Danielou et Koog.Les Havraisverront leur jeune ailier US Tiras Wade, remplaçantde Tony Stanley,faireses débuts. Mais Babou Cissé, qui ne s’est pas entraîné de la semaine (entorse d’unecheville),estincertain.Aprèsavoir apaiséles remousdela semaine,laChoralepourracompter sur son nouveau meneur, Jemeil Rich, à pied d’œuvre depuis mercredi, etrécupérera Mike Bauer, touché au visage dans une altercation avec Gary Alexander,mais qui a repris l’entraînement jeudi soir. – P. Go. et P. B.DIJON - LE MANSPROGRAMMEDIMANCHE 19 FÉVRIER ÀHOUSTON (19 HEURES LOCALES,DANS LA NUIT DU 19 AU 20,2 HEURES DU MATIN, EN DIRECTSUR CANAL +)❏ SÉLECTION OUEST. – Cinq dedépart : Nash (Phoenix), Bryant(LA Lakers), McGrady (Houston),Duncan (San Antonio), Ming (Houston).Le banc : T. Parker (San Antonio),R. Allen (Seattle), Marion(Phoenix), Nowitzki (Dallas), Garnett(Minnesota),Gasol(Memphis),Brand(LA Clippers). Entraîneur : A. Johnson(Dallas).❏ SÉLECTION EST. – Cinq dedépart : Iverson (Philadelphie),Wade (Miami), L. James (Cleveland),J.O’Neal(Indiana),S.O’Neal(Miami).Le banc : C. Billups (Detroit), R.Hamilton (Detroit), V. Carter (NewJersey), Pierce (Boston), R. Wallace(Detroit), Bosh (Toronto), B. Wallace(Detroit). Entraîneur : F. Saunders(Detroit).NOTA : Jermaine O’Neal étant blessé(adducteurs),lecommissionnerDavidStern a nommé l’arrière de WashingtonGilbert Arenas comme douzièmejoueur. Rasheed Wallace pourraitdonc glisser dans le cinq de départde la Sélection Est.❏ TIRS À TROIS POINTS. –Le tenant du titre Quentin Richardson(New York) sera opposé le samedi18 février par quelques grands nomscomme les All-Star Nowitzki, Allenet Billups, ainsi que deux outsiders,Jason Terry (Dallas) et Raja Bell(Phoenix).NBA EXPRESSLES RÉSULTATSDallas-Miami,112-76 ; Sacramento-Chicago,98-80.LES FRANÇAISLes Sonics de JOHANPETRO recevaientAtlanta pour rebondirla nuit dernièreaprès un road trip marqué par quatredéfaites de rang. Invaincus depuissept matches, les Spurs de TONYPARKER jouaient à New Jersey. LesNets de Jason Kidd étaient à larecherche d’une treizième victoired’affilée à domicile pour égaler lerecord du club... Les Suns de BORISDIAW recevaient Sacramento et lesWarriors de MICKAËL PIETRUSjouaient à Indiana.AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PALAIS DES SPORTSArbitres : MM. Graffin, Maestre et Leprecq.À Dijon, l’arrière Tony Brown fera ses débuts mais la JDA ne sait pas encore si ellepourracomptersurJimmy Baxter(entorsedela chevillegauche jeudi). Aprèsson succèsface à Gravelines, Le Mans sera au complet en Bourgogne. – B. Gr. et Ch. L.■ COUPE DE FRANCE MASCULINE (32 es de finale). – HIER : Golfe Juan - Urcuit : 89-65.GOLFE JUAN (NM 1) - URCUIT (NM 1) : 89-65 (24-16 ; 14-15 ; 18-17 ; 33-17)GOLFE JUAN : Deblangy (6), Ducard (21), Hervé (6), Barbitch (9), Lebrun-Dideron (8), Lopez(17), Pages (3), Sebag (13), Bisséni (6). Entraîneur : D. Paquet.URCUIT : Cassus (3), Fall (14), Gayon (8), Lalanne (7), Barrouillet (14), Penuisic (11), Brochard(8). Entraîneur : F. Calmon.ClassementPts J. G. P. p. c.— — — — — —1. Mondeville............. 33 17 16 1 1348 11362. Bourges ................. 32 17 15 2 1314 988Valenciennes ........ 32 17 15 2 1349 10564. Tarbes.................... 28 17 11 6 1312 12135. Montpellier............ 27 17 10 7 1211 11706. Aix .......................... 26 17 9 8 1180 1144Villeneuve-d'Ascq.26 17 9 8 1227 11658. Clermont................ 25 17 8 9 1227 12709. Mourenx ................ 23 17 6 11 1132 1235Saint-Amand......... 23 17 6 11 1079 118411. Challes................... 22 17 5 12 1174 131512. Calais ..................... 21 17 4 13 1086 1235Nice ........................ 21 17 4 13 1087 120114. Strasbourg ............ 18 17 1 16 1098 1512Les quatre premiers qualifiéspour les quarts de finale. Les équipes classées de 5 à 12jouent des pré-quarts en matches aller-retour(19 et 26 avril, match aller chez la plusmal classée). Finale (16, 19 et 21 mai) au meilleur des trois manches.VOLLEY-BALLPRO A (18 e journée)POITIERS - TOURCOING : 3-1Poitiers a du cœurBien que diminués, les hommes de Martin Tefferont vaillamment renversé une partie mal engagée.POITIERS. – Le bras de Tsvetanov, ici au smash, n’a pas trembléaux moments décisifs. Monneraye et les Tourquennoisn’ont pu résister au retour poitevin.(PhotoLaNouvelleRépublique/PQR)POITIERS –de notre correspondantLES POITEVINS se faisaient une joiede rendre la monnaie de leur pièce auxTourquennois, faciles vainqueurs aumatchaller. Maisils ont vite été cueillisà froid. Avec un Luc Marquet obligéd’enfiler le maillot de libero en raisond’une vive douleur au quadriceps, ilétait, il est vrai, certain que leur potentiel<strong>of</strong>fensif se trouverait diminué. Kilamaglissait sans complexe au poste dedeuxième pointu mais n’empêchaitpas son équipe de subir dans la premièremanche. Malgré une belle combativité,les efforts poitevins étaienttrop désordonnés pour lutter efficacementcontre des Nordistes bien enplace et sans pitié.Après la perte logique du premier set(19-25), Poitiersmontait cependant enrégime avec un beau courage. Kilaman’hésitait plus à lâcher ses coups,Duerden carburait au super et le blockdéfensese mettait en branle sousl’impulsion d’un Marquet déchaîné.« Il peut désormais postuler au postede libero de l’équipe de France, diraplus tard l’entraîneur adverse MarceloFronckiowak. A cet instant du match,nous avons bénéficié de belles occasionsde prendre le large, mais on amalheureusement craqué face àl’agressivité de nos adversaires. »Des supportersen liesseDéchaînés, les Poitevins ne se laissaienten effet pas distancer (8-10,11-11, 11-13, 14-14). Sentant le venttourner, les Nordistes s’énervaient etcommettaient des fautes pas toujourstrès malines alors que leurs vis-à-vis semontraient de plus en plus efficaces etinspirés. Au moment opportun, Duerdenlâchait un service surpuissant dontHIERPoitiers -Tourcoing ......................... 3-1AUJOURD’HUI20 HEURESAvignon - NiceCannes - ToursNarbonne - RennesParis - AjaccioBeauvais - ToulouseDIMANCHE17 HEURESMontpellier - SètePROCHAINE JOURNÉE. – VEN-DREDI 24 FÉVRIER : Beauvais - Paris(20 heures) ; Sète - Cannes (20 h 30).SAMEDI 25 (20 heures) : Nice - Montpellier; Tours - Narbonne ; Rennes -Poitiers ; Ajaccio - Avignon ; Toulouse -Tourcoing.EN DIRECT DE LA PRO ATours sans NikolovTOURS SERA privé à Cannes de VladimirNikolov. Même si l’échographiepassée au retour de Roeselare n’amontré qu’une élongation à la cuissedroite et pas de déchirure, l’entraîneurtourangeau a préféré laisser aux soinsson pointu en prévision du matchretour européen. MarienMoreau étanttoujours en délicatesse avec sonépaule, Nourredine Hfaiedh sera titulariséen pointe. À Cannes, Jean-Patrice Ndaki Mboulet, laissé au reposdepuis mardi pour une tendinite augenou droit, est incertain pour le chocdes européens.Beauvais va récupérer pour la venuede Toulouse son central Heikkinen, quin’était pas à Ajaccio en raison d’unlumbago. En revanche, les Beauvaisiens,victimes d’une épidémie de gastro-entérite,n’ont pu enfin s’entraînerau complet qu’hier soir. Toulouse serendra avec prudence dans l’Oise :Joseph Smolka redoute en effet laPOITIERS - TOURCOING : 3-1(19-25 ; 26-24 ; 25-22 ; 25-19)2 800 spectateurs environ. Arbitres MM. Lambert et Debarre. Points marqués : 185(95 + 90). Durée : 1 h 30’ (1 er set : 20’ ; 2 e : 26’ ; 3 e : 24’ ; 4 e : 20’).POITIERS: 1 ace (Kieffer) ; 12 contres gagnants(Kieffer, 4) ; 47 attaques gagnantes(Kilama,11) ; 29 fautesdirectes(dont 13 au service).Sixde départ: Pujol (5) ; Kieffer(12) ; Tsvetanov (13) ; Kilama (12) ; Frangolacci (8) ; Duerden (10). Libero : Marquet.Entraîneur : M. Teffer.TOURCOING : 4 aces (Trommel, Weick, Bozko, J.-C. Monneraye) ; 6 contresgagnants (Montméat, 4) ; 51 attaques gagnantes (Trommel, 20) ; 35 fautes directes(dont 18 au service).Six de départ : Weick (2) puis Descamps puis Quievreux ; J.-C. Monneraye (12) ;Montméat (10) ; Bozko (3) puis Capet (4) ; Duhagon (4) puis Delanghe (3) ; Trommel(23). Libero : Paulinho. Entraîneur : M. Fronckowiak.tirait pr<strong>of</strong>it Pujol pour empocher ledeuxième set (26-24) et remettre ainsiles équipes à égalité.Mais les Tourquennois n’avaientencore pas tout vu. Dans le troisièmeset, ils étaient rapidement mis sousl’éteignoir par le contre poitevin. Reléguésà distance respectable (12-6), ilsremontaient péniblement la pente,mais il était trop tard. D’autant que lebras de Tsvetanov ne tremblait paslorsque arrivait le moment d’écarter ledanger. Sublimés, les hommes de MartinTeffer restaient stoïques, mêmelorsque les Nordistes semblaientreprendre du poil de la bête grâce àleur service et à leur block (1-4). Tranquillement,ils comblaient alors leurretard, puis ils accéléraient, Kieffer sepayant au passage le luxe de signer unace. Avec quatre nouveaux contresdans cette manche, ils dégoûtaientdéfinitivement Trommel et Capet.Dans une salle Lawson-Body en ébullition,les supporters en liesse fêtaientleurs héros. Comme un symbole, c’estKilama qui pliait la rencontre d’uneattaque ravageuse. « C’est la victoirede la volonté et du cœur, se délectaitl’entraîneur poitevin. Il nous a fallu unset pour nous mettre dans le bain. Cequiesttoutàfaitcompréhensiblecarlajournée a été dure. A midi, Luc Marquetnedevaitpasjouer du tout,mais ila insisté pour être libero. Il a eu raisoncar il a réalisé une splendide prestation,mais il n’est pas le seul. Les clefsdu match ? La réception avec Luc et,surtout, la solidité de notre blockdéfense.» Nantis de cette douzièmevictoire bonus de la saison, les Poitevinss’<strong>of</strong>frent, en plus de cette belleémotion, une excellente opération :Tourcoingest désormais relégué à cinqlongueurs.HENRI BRISSOTClassementPts—J.—G.—P.—1. Tours ...................... 47 17 17 02. Poitiers .................. 41 18 14 43. Paris 38 17 13 44. Tourcoing .............. 36 18 12 65. Sète ........................ 32 17 11 66. Toulouse ................ 31 17 10 77. Nice ........................ 30 17 10 78. Cannes ................... 28 17 9 89. Beauvais ................ 24 17 8 910. Montpellier ............ 15 17 4 1311. Narbonne ............... 13 17 4 1312. Rennes ................... 12 17 4 1313. Avignon .................. 10 17 3 1414. Ajaccio ................... 3 17 1 16confrontation avec un ensemble qui,selon lui, vaut un peu mieux que sonclassement. Par ailleurs, les Toulousainsn’on pas remplacé leur capitaine,Stéphane Sapinard, opéré d’un cartilageau genou. Il devrait reprendre lacompétition d’ici six mois environ et delaisser enfin derrière lui cette blessure.Avignon ne pourra compter contreNice sur son libero Éric Bellon, qui s’estfracturé un doigt et sera remplacé surle poste par Zimakijevic. À Nice, leréceptionneur-attaquant croate IouriBoriskevitch, grippé toute la semaine,figurera dans le groupe mais ne débuterapas.À Paris, le réceptionneur-attaquantbrésilien Thiago Ranha, qui souffre dudos, est incertain. C’est l’unique soucide Veljko Basic au moment d’accueillirune équipe d’Ajaccio au completmais dont la fin de parcours risqued’être pesante.■ PRO B(18 e journée).– AUJOURD’HUI: Harnes- Aix ; Grenoble -Martigues ; Saint-Brieuc- Saint-Quentin(20heures) ;Saint-Nazaire-Alès ;Cambrai-Dunkerque ;Asnières- Chaumont (20 h 30).Classement : 1. Asnières, 37 ; 2. Saint-Quentin, 34 ; 3. Cambrai, 32 ; Saint-Brieuc, 32 ;5. Chaumont, 31 ; 6. Dunkerque, 30 ; 7. Saint-Nazaire, 29 ; 8. Martigues, 21 ; 9. Aix, 19 ;10. Alès, 19 ; 11. Harnes, 16 ; 12. Grenoble, 6.■ PRO FÉMININE (16 e journée). – AUJOURD’HUI : Cannes-Hainaut (17 heures) ;Saint-Raphaël - MVS La Rochette ; Stade Français Saint-Cloud - Cannet-Rocheville ;Riom-Albi (20 heures) ; Béziers-Mulhouse (20 h 30). Exempt : Istres.Classement : 1. Cannes, 28 points ; 2. Béziers, 26 ; 3. Melun, 24 ; 4. Istres, 22 ; 5. Mulhouse,21 ; 6. Albi, 18 ; 7. Saint-Raphaël, 18 ; 8. Hainaut, 17 ; 9. Paris, 17 ; 10. Cannet-Rocheville, 17 ; 11. Riom, 16.PAGE 20 SAMEDI 11 FÉVRIER 2006


TENNIS COUPEDAVIS(premiertour)–ALLEMAGNE-FRANCE:0-2Grosjean de sang-froidTrès serein sur les points importants, le Français a fait contre Kiefer un joli retour gagnant en Coupe Davis.HALLE –(ALL)de notre envoyé spécialSÉBASTIEN GROSJEAN est peutêtrele Marseillais le plus calme de laterre. L’ancien numéro 1 français n’ajamais été très exubérant. Ainsi, hier,il raconta avec retenue la bellerevanche qu’il venait de prendre faceà Nicolas Kiefer. Il y avait pourtant dequoi s’extasier sur la façon dont ilavait contenu pendant deux sets lesvelléités du numéro 12 mondial avantde porter l’estocade par un 6-0. Effacéesa défaite en cinq sets contre lemême homme à l’Open d’Australie.Effacées aussi trois années de disetteen Coupe Davis. Mais les effusionsviendront après, si sa réussite personnelleest totale, avec en prime la qualificationde l’équipe.Il y avait de quoi perdre la boule dansce match qui vit plusieurs fois l’allantchanger de camp et qui fut le théâtred’un tie-break mouvementé. Au deuxièmeset, à 7-7, Kiefer semblait avoirgagné le point qui lui donnait balle deset, mais le juge de ligne avait vu leservice de l’Allemand dehors. Sonannonce avait échappé à tout lemonde, sauf à Grosjean qui demandaalors à être rétabli dans ses droits.« C’est simple, la balle avait étéannoncéedehors, raconta le Français.Et, même si j’avais retourné le service,ça ne changeait rien au problème. »Kiefer et son capitaine Patrick Kühneneurent beau argumenter, l’affaireétait entendue. Le scénario fut plushouleux sur le point suivant. Commeune réponse du berger à la bergère,Kiefer, battu sur un coup droit quidonnait la deuxième manche au Français,signala qu’un juge de ligne avaitannoncé la balle out. Cette fois,l’arbitre de chaise se montra inflexible.Kiefer avait-il entendu des voixou bien était-il de mauvaise foi ?« Il y a eu plusieurs décisions d’arbitragelitigieuses dans ce match, expliqua-t-il.Certaines ont été en mafaveur et d’autres contre moi. Maistout le monde a bien vu que la décisionla plus importante a basculé deson côté. Le juge de ligne a dit “out”.Je n’ai pas joué la balle. Elle étaitdehors, mais le juge de chaise ne l’apas vue comme ça. »Le numéro 1 allemand, qui avait livréun solide combat jusque-là, ne seremit jamais de cet incident. « Manifestement,il était encore resté à cetteaffaire du tie-break, dit Grosjean.Moi, je ne sais pas très bien ce quis’est passé. Guy (Forget) m’a dit de nepas m’occuper de ça. » Il lui en auraitfallu sans doute plus pour sortir dumatch.Solide en retourIl avait déjà montré en deux occasionscruciales sa capacité à se sortir demauvais pas. D’abord, en sauvantdeux balles de premier set puis deuxballes de break à 3-3 au deuxième.Mais, plutôt que cette capacité àgérer les points clés, c’est son efficacitéen retour de service qu’il mitd’abord en avant. Il boucla le matchen alignant pas moins de trois retoursgagnants. « J’ai pu mettre la pressionsur son service, analysait le Français.Il le fallait car, à l’opposé, je n’ai passervi aussi bien que je l’aurais souhaité.» Un regret illustré par son faiblepourcentage de premières balles(51 %). Hormis cette lacune, la partitionfut parfaitement jouée. «Lematch a un peu ressemblé à celui deMelbourne pendant deux sets avecbeaucoup de breaks, expliquait levainqueur. C’est vrai aussi que j’aimieux joué les points importants. J’aiété un peu plus opportuniste et agressifà ce moment-là pour aller chercherle match. »Et voilà comment on retrouve le cheminde la victoire en Coupe Davis,presque trois ans après son derniersuccès, contre Bastl. Ce point rembourseGrosjean en une fois de cettelongue « absence ». Il peut être comparéà ses victoires contre Roddick etBlake à Roland-Garros ou Kafelnikovà Bercy, toutes en 2002. « C’est unebelle victoire contre un joueur bienclassé qui fait un excellent début desaison, mais je crois qu’il faut resterconcentré. » Richard Gasquet n’allaitpas tarder à renforcer sa joie.PASCAL COVILLELESAUTRESRENCONTRESL’Espagne au plus malLES ESPAGNOLS ont sombré sur la moquette bélarusse, où les serveurs-volleyeursMirnyi et Voltchkov ont largement dominé les terriens Robredo et Ferrer.L’autre demi-surprise du jour vient d’Autriche où les Croates, tenants du titre maisapriori peu àl’aise surterre battue, mènent 2-0. Ancic aremontéun déficitde deuxsets à rien puis Ljubicic a mis moins de deux heures pour battre Koubek.❏ AUTRICHE - CROATIE : 0-2À Graz (terre battue indoor). – HIER : Ancic (CRO) b. Melzer (AUT), 6-7 (2-7), 6-7(4-7), 6-4, 6-4, 6-3 ; Ljubicic (CRO) b. Koubek (AUT), 6-2, 6-2, 6-4. AUJOURD’HUI :Knowle-Peya (AUT) - Ancic-Ljubicic (CRO).❏ ARGENTINE - SUÈDE : 2-0À Buenos Aires (terre battue). – HIER : Nalbandian (ARG) b. Söderling (SUE), 3-6,6-2,6-4, 6-1 ;Acasuso (ARG)b. T.Johansson(SUE),6-1,6-1,6-3. AUJOURD’HUI: Calleri-Nalbandian(ARG) - Aspelin-Björkman (SUE).❏ BÉLARUS - ESPAGNE : 2-0À Minsk (indoor). – HIER : Mirnyi (BLR) b. Robredo (ESP), 6-3, 6-7 (5-7), 6-3, 6-3 ;Voltchkov (BLR) b. Ferrer (ESP), 6-3, 6-4, 6-3. AUJOURD’HUI : Mirnyi-Voltchkov (BLR) -Verdasco-F.Lopez (ESP).❏ SUISSE - AUSTRALIE : 1-1À Genève (terre battue indoor). – HIER : Luczak (AUS) b. Lammer (SUI), 1-6, 6-3,6-0, 6-3 ; Wawrinka (SUI) b. Guccione (AUS), 7-5, 3-6, 6-4, 7-6 (8-6). AUJOURD’HUI :Bastl-Allegro (SUI) - Arthurs-Hanley (AUS).❏ PAYS-BAS - RUSSIE : 0-2À Amsterdam (indoor). – HIER : Tursunov (RUS) b. Sluiter (HOL), 6-7 (2-7), 6-4, 7-6(7-5), 7-6 (7-5) ; Davydenko (RUS) b. Van Gemerden (HOL), 7-6 (8-6), 7-5, 6-4.AUJOURD’HUI : Sluiter-Van Lottum (HOL) - Andreev-Davydenko (RUS).❏ ÉTATS-UNIS - ROUMANIE :À La Jolla, Californie (dur). – HIER (la nuit dernière) : Roddick (USA) - Pavel(ROU) ; Blake (USA) - Hanescu (ROU). AUJOURD’HUI: B. Bryan-M. Bryan (USA) - Pavel-Sabau (ROU).❏ CHILI - SLOVAQUIE : 1-0À Rancagua(terre battue).– HIER (la nuit dernière): Gonzalez (CHL) B. Mertinak(SLQ) 7-6 (7-5), 7-6 (7-3), 6-3 ; Massu (CHL) - Hrbaty (SLQ). AUJOURD’HUI : Gonzalez-Massu (CHL) - Hrbaty-Mertinak (SLQ).HALLE. – En battant Kiefer,douzième joueur mondial,Sébastien Grosjean apresque égalé sa meilleureperf en Coupe Davis, quireste sa victoire contreAndy Roddick, alors 11 eà l’ATP, à Roland-Garrosen 2002.(Photo Michel Deschamps)PARIS (WTA Tour, indoor)La surprise GolovinLa jeune Française a battu Petrova, septième joueuse mondiale. Pierce a peiné.Mauresmo a impressionné.ON ATTENDAIT deux Françaises endemi-finales, on en aura trois. Avantqu’Amélie Mauresmo, impressionnantede solidité et d’efficacité, neprenne sa revanche de la finale del’année dernière en écrasant la surpuissanteDinara Safina (6-2, 6-2), avantque Mary Pierce ne se qualified’extrême justesse (7-6, 7-6) face à uneexcellente Émilie Loit, Tatiana Golovinavait causé une belle surprise en éliminantNadia Petrova (3-6, 7-6, 6-3), 7 emondiale, en sauvant une balle dematch au tie-break.Après ses victoires sur Domachowskaet Mirza, Golovin s’estimait déjà heureused’avoir pu enchaîner. Cela luiavait permis de gommer de sa mémoireses deux défaites au premier tour del’Open d’Australie et de Tokyo. Mêmesi elle ambitionnait de jouer une troisièmedemi-finale consécutive à l’OpenGaz de France, une défaite honorablecontre Petrova ne l’aurait pas contrariée.Mais Golovin connaissait bien sonadversaire pour s’être entraînée tousles jours avec elle à Paris et pour l’avoirbattue l’année dernière à Charleston.Après un premier set moyen, elle semontra plus <strong>of</strong>fensive, mena 4-1 audeuxième, se fit rejoindre, se détacha ànouveau 4-1 au tie-break et se procuradeux balles de set à 6-4. Petrova remportales trois points suivants maiscommit une énorme double faute alorsqu’elle tenait une balle de match à 7-6.Golovin remporta finalement le tiebreak9-7 puis prit la direction des opérations.« Il y a eu des hauts et des bas maisdans l’ensemble, je me suis montréeplus constante qu’elle, appréciait laFrançaise. Surtout, j’avais une bonneprésence physique, je lui montrais quej’étais forte sur ce point-là. Recommencerà gagner ici, dans ce tournoi et cestade qui me réussissent toujours bien,constitue une grande satisfaction. »En demi-finale, Tatiana Golovin semesurera à Amélie Mauresmo. «Jenel’ai jamais rencontrée mais je suis trèsheureuse de me trouver face à la numéro2 mondiale, surtout après ce qu’ellevient de réaliser. »Si Mauresmo joue sur le même registrequ’hier face à Dinara Safina, Golovindevra sortir ce qu’elle a de meilleur desa raquette pour faire bonne figure.Après un aimable premier tour, lachampionne d’Australie a fait donnerla grosse artillerie pour empêcher laRusse, tenante du titre, de confirmer savictoire de l’année dernière en finale.Elle réussit à contenir sans problèmel’énorme puissance de Safina et prittoutes les initiatives possibles sansfaire d’erreurs (onze fautes directes autotal). Vu des tribunes, ce match semblaparfait. Vu du court, Mauresmoconfirma : « Je crois qu’il était difficilede faire mieux. J’étais relâchée,concentrée, j’ai été présente dans tousles compartiments du jeu. »Tête de série n o 2, Mary Pierce sembleactuellement loin de la numéro 1. Ellefrôla hier la défaite face à une excellenteÉmilie Loit, ce qui lui fit déclareraprès le match : « Comme au premiertour, j’ai joué juste assez bien pourgagner. » Pierce dut sauver une ballede premier set à 6-5 pour Loit au tiebreak,et une de deuxième set à 6-5,30-40. Satisfaite de sa qualificationpour les demi-finales, elle reconnaissaitcependant être loin de son niveaude la fin de saison dernière : «Jenecomprends pas. Vraiment, c’estbizarre. J’espère que c’est juste unmauvais passage et que ça va revenirvite, mais c’est incroyable de fairetoutes ces fautes alors que physiquementje suis impeccable et que je suisbien concentrée sur ce que j’ai à faire. »Pierce, qui n’aime pas les gauchères,trouvera cet après-midi en la personnede Patty Schnyder une adversaireencoreplus compliquée à jouer qu’ÉmilieLoit. La Suissesse, qui n’avait gagnéque deux matches en six participationsautournoi, s’avère cettefois unesacréecliente.ALAIN DEFLASSIEUXRÉSULTATSDotation : 499 251 ✴Quarts de finale : Schnyder (SUI) b.Dementieva (RUS), 6-3, 6-3 ; Golovinb. Petrova (RUS), 3-6, 7-6 (9-7),6-3 ; Pierce b. Loit, 7-6 (8-6), 7-6(7-4) ; Mauresmo b. Safina (RUS),6-2, 6-2.PROGRAMMEAUJOURD’HUI, à partir de14heures: Pierce-Schnyder(SUI) ;Mauresmo - Golovin.En direct sur Paris Première.■ MARSEILLE SANS SAFIN MAIS AVECNADAL. – Marat Safin n’effectuera pas sarentrée dès la semaine prochaine à l’Open 13de Marseille. Le Russe, blessé au genou et quia disputé son dernier tournoi à Cincinnati, enaoût 2005, s’estime encore insuffisammentpréparé pour reprendre la compétition. L’Open13 pourra en revanche bel et bien compteravec le retour <strong>of</strong>ficiel de Rafael Nadal, arrivédès hier soir à Marseille. Les trois wild-cardsont été attribuées à Fabrice Santoro, ArnaudClément et Gilles Simon.AUTOMOBILEUn tour à RétromobileLe Salon parisien est l’occasion, entre autres, d’admirer d’anciennes voituresde la caravane du Tour de France.AVEC DEUX PLAQUES de désensablage,une roue de secours sur lagalerie de toit et deux sièges avantstyle fauteuils de jardin à sangles pourune meilleure aération, la petite 4 CVRenault type Méditerranée-Le Cap1950 aurait presque pu faire le dernierDakar. Quoique’à soixante ans, il faillequand même ménager la mécanique…C’est en effet cet anniversairede la petite caisse à « 4 chevaux,4 portes, 4 places », lancée en 1946au prix de 424 000 anciens francs,qu’on fête depuis hier à Rétromobile,porte de Versailles, à Paris.Une dizaine de petites grenouillessympas trônent ainsi au centre dusalon, au milieu de modèles destinés àdes portefeuilles plus épais, du genreDelage D 8-120 S 1937 ou BugattiT 57 Gangl<strong>of</strong>f coupé 1935, et non loinde quatre survivants de la caravanepublicitaire des Tours de Franced’antan. Parmi ceux-ci, une Dauphined’assistance aux portières avantdécoupées (notre photo) pour permettreaux mécanos d’intervenir surles vélos tout en roulant (1959), ou unNain Gourmand haut de quatremètres, à la fois affreux et spectaculaireavec sa trogne rouge et son bonnetde nuit bleu (1956).À Rétromobile, on trouve tout et oncherche tout. Ainsi, cet Américain sepromenant avec une photo couleuraccrochée autour ducou etcesmots enfrançais : « Je cherche à acheter cettepièce. » Quelle pièce ? Du rare :un carburateurLonguemare de 1903 pourune Pierce-Arrow de la même année.Aux dernières nouvelles, un visiteuravait, quelque part dans le hall, un amipeut-être en mesure de fournir le carbuen question.À défaut, le collectionneur américainpouvait s’<strong>of</strong>frir une resplendissantepompe à essence reconvertie enRÉSULTATS■ PATTAYA (THA, WTA Tour, dur, 170 000 $, 5-12 février). – Quarts de finale :Peer (ISR) b. Dominguez Lino (ESP), 6-3, 6-2 ; Llagostera Vives (ESP) b. Castaño(COL), 1-6, 6-4, 6-3 ; Bammer (AUT) b. Czink (HON), 6-4, 6-3 ; Kostanic (CRO) b.Laine (FIN), 6-0, 4-6, 6-3.■ WROCLAW (POL, ATP Challenger, indoor, 106 250 ✴, 6-12 février). – Deuxièmetour : Mahut b. Przysiezny (POL), 6-7 (6-8), 7-6 (7-2), 6-4.■ BERGAME (ITA, ATP Challenger, indoor, 42 500 ✴, 6-12 février). – Deuxièmetour : Seppi (ITA) b. Montcourt, 6-2, 7-5. Quarts de finale : Bogdanovic (GBR) b.Péquery par forfait ; Bolelli (ITA) b. Carraz, 7-6 (11-9), 7-6 (7-1) ; Seppi (ITA) b.Haehnel, 7-5, 6-4.armoire, ou une superbe huile signéeStanley Rose, ou une combinaison surmesure pour gentleman driver, ou unepoignée de voitures miniatures.L’important quand on va visiter cesalon, où figurent également de trèsoriginales motos, est d’avoir du tempsdevant soi…ANDRÉ-JACQUES DEREIXPRATIQUE. – Rétromobile, jusqu’audimanche 19 février, hall 7/3, Paris Expo,porte de Versailles, 75015 Paris. Samediet dimanche de 10 à 19 heures, ensemainede 11à19 heures,saufles mardis15 et 17 de 11 à 22 heures. Entrée :12 euros (7 euros de 6 à 12 ans). Renseignements: www.retromobile.com■ L’A 1 GRAND PRIX À SENTUL.– C’est en Indonésie que se déroulece week-end la huitième épreuve del’A 1 Grand Prix. La France, en têteavec 119 points, sera représentéepar Nicolas Lapierre, tandis que leBrésil fera appel à ChristianFittipaldi, neveu d’Emerson, enremplacement de Nelson Piquet Jr,quiseconsacredésormaisàlapréparation de sa saison en GP 2.RÉSULTATS■ ESSAIS F 1 (Jerez [ESP], 7-10 février).– Fisichella (ITA, Renault), 1’17’’763(75 tours) ; Kovalainen (FIN, Renault),1’17’’870 (59) ; Räikkönen (FIN, McLaren-Mercedes), 1’18’’207 (28) ; Heidfeld (ALL,BMW-Sauber), 1’19’’445 (80) ; De La Rosa(ESP, McLaren-Mercedes), 1’19’’488 (49) ;Paffett (GBR, McLaren-Mercedes), 1’19’’912(91) ; Kubica (POL, BMW-Sauber), 1’19’’994(82) ; Monteiro (POR, Midland-Toyota),1’20’’112 (78) ; Wurz (AUT, Williams-Cosworth),1’20’’314 (79) ; Speed (USA, ToroRosso-Cosworth), 1’20’’500 (79) ; Albers(HOL, Midland-Toyota), 1’21’’854 (63) ; Webber(AUS, Williams-Cosworth), 1’23’’494 (15).En italique, moteur V 10 bridé.SAMEDI 11 FÉVRIER 2006 PAGE 21


TENNIS COUPEDAVIS(premiertour) ALLEMAGNE - FRANCE : 0-2Samedi 11 février 2006Signé Magix !Auteur d’un match mémorable contre Haas, Gasquet a <strong>of</strong>fert à la France son deuxième point après le succès de Grosjean.À la surprise générale,la France mène 2-0 aprèsla première journée.Battu en cinq setspar Kiefer à l’Opend’Australie, Grosjean atout maîtrisé (7-5, 7-6,6-0). Surclassé par Haasà Melbourne, Gasquet aretrouvé tout son éclat(1-6, 6-4, 6-4, 6-7, 6-3).Clément et Llodrapeuvent porterl’estocade aujourd’huien double.HALLE –(ALL)de notre envoyé spécialMALGRÉ la défaite, Guy Forgetétait revenu de Moscou, en juilletdernier, avec une certitude chevilléeau corps : selon lui, Richard Gasquetserait très bientôt un formidablejoueur et leader de Coupe Davis.L’augure n’aura mis que sept mois àse révéler exact : hier, sur le centralde Halle, le « petit » de Sérignan estné à la plus belle des compétitions endominant en cinq sets Tommy Haas(1-6, 6-4, 6-4, 6-7, 6-3, en 3 h 37).Superbe en soi, la performanceprend un relief supplémentaire, euégard au contexte de la partie et à saqualité technique. Arrivé en Allemagnesur la lancée d’un début desaison tonitruant, l’Allemand semblaitobjectivement hors de portéed’un garçon, certes surdoué, maismanquant cruellement de références(une victoire en quatre tournoisdepuis le 1 er janvier). Il faut croireque la dynamique de Coupe jouetoujours un rôle moteur en équipe deFrance. Auteur d’un match extraordinaire,Gasquet est subitementredevenu hier le magicien qui avaitenchanté les foules de mars àoctobre 2005.Son mérite n’est pas mince. Biendécidé à marquer son territoire, Haasentra en effet dans la partie commeun rouleau-compresseur. Aprèsdouze minutes, il menait 4-0. Lâchépar son coup droit, Gasquet semblaitgagné par l’apathie. On aurait dit unjunior prenant une leçon de maintienet d’autorité. Mais, soutenu par Forgetet tout son staff, il s’accrocha,sauva deux balles de 5-0 et attenditpatiemment la fin de l’orage. Ellesurvint au premier jeu du deuxièmeset. Jusqu’alors solide commel’acier, le coup droit de Haas se mit àtanguer, puis à flotter. Gasquet sautasur l’occasionet breaka pour sedétacher 3-1. Ladémonstrationpouvait commencer.Impressionnanten retour, où ilsemblait lire leservice de l’Allemandà livreouvert, Gasquetse mit à dérouler un tennis parfoisimmaculé. Notamment au cœur dutroisième set, où une série de troisfabuleux points gagnants lui octroyale break à 3 partout. Contraint à surjouerpour déborder le maître del’échange, Haas perdit peu à peupied et patience. Excédé par un overrulequi <strong>of</strong>frait au Français une ballede troisième set, puis par un autre,qui l’obligea à rejouer un point troublépar les cris d’un public soudainréveillé, l’Allemand semblait sur lepoint de renoncer. Il lutta pourtantsuffisamment pour arracher le quatrièmeacte au tie-break. Mais Gasquettint bon. Si bon qu’il survola lacinquième manche, en réussissantnotamment 19 coups gagnants. Ilavait bien mérité de tomber sur ledos, poings tendus, après une ultimevolée de coup droit. L’équipe deFrance pouvait voir l’avenir en rose.Dans le premier simple, SébastienGrosjean avait en effet intelligemmentpr<strong>of</strong>ité des errances et del’anxiété de Nicolas Kiefer, pours’imposer en trois sets (7-5, 7-6, 6-0)et <strong>of</strong>frir ainsi son premier point àl’équipe depuis un lointainFrance - Suisse d’avril 2003. Promuleader par son classement ATP (12 e ),récent demi-finaliste à l’Open d’Australie,Kiefer se devait de mettre sonpays sur les rails d’un succès annoncé.Énorme, la pression lui scia lesjambes et lui brouilla la vue. Dès lepremier jeu, long de neuf minutes, sanervosité fut patente. Breaké, il trouvala force de revenir à hauteur, maisGasquet est subitementredevenu hierle magicien qui avaitenchanté les foulesde mars à octobre 2005.SOIN MENNEN ANTI-TEINT TERNE :LE PREMIER APRÈS-RASAGE*QUI REDONNE BONNE MINE.MnEnrichi en Aloé Véra,Il apaise et hydrate **la peau après le rasage.Efficacité constatée : 85% ***Enrichi en Manganèse.Il redonne jour après jourde l’éclat à votre peau.Efficacité constatée : 70% ****HALLE.– Grâce à sa victoire contre Tommy Haas hier, Richard Gasquet compte désormais trois victoires pourdeux défaites dans les matches conclus au terme du cinquième set depuis le début de sa carrière.(Photo Michel Deschamps)TEINT TERNE ?POUR NOUS LES HOMMES.*en grande diffusion. ** les couches supérieures de l’épiderme.*** test réalisé sur 360 hommes.**** auto-évaluations sur 61 hommes, à 4 semaines.DOUBLELe pilier et le doyenClassique dans sa forme, surprenant dans sa genèse,le duo Llodra-Clément devra remplirsa traditionnelle mission : gagner.HALLE –de notre envoyé spécialC’EST UN ATTELAGE évident maiscurieux qui s’avance aujourd’hui.Évident dans la lignée d’une saisonpassée où Clément et Llodra, quis’associeront aussi souvent que possiblesur le circuit, avaient scrupuleusementassuré leurs deux pointsface à la Suède et la Russie. Curieuxparce que le premier nommé avaitcette fois-ci fait le deuil d’une sélection,et que le second, éternel pilierde double, affiche pour cette annéeune priorité totale pour le simple. Unparadoxe ? « Il y a l’objectif personnelet la Coupe Davis, répond Llodra,trop inconstant et trop diminué physiquementen début de saison pourdonner du crédit à son retour potentieldans le Top 100. Et en CoupeDavis, mon rôle est de bien jouer. Etje vous assure que ce n’est pas sifacile ! J’ai l’un des meilleurs palmarèsfrançais dans le domaine, et onattend beaucoup de moi. En toutcas, je me régale à chaque fois ! »Et le Parisien n’oublie pas d’associer«Arnaud» dans le listing de sesnombreux partenaires préférés. Clément,justement, qui n’était pasretenu au départ par Guy Forget :« Et bizarrement, je ne pensais pasêtre aussi touché par cette nonsélection. Que j’avais tenté d’anticiper,même si je me sentais pas mal.Pendant trois jours, j’ai ressassé,ressassé… J’avais les boules, quoi !Mais le choix de Guy de prendreFabrice était logique. » Le revirementqui suivit, avec l’affaire del’exhibition de Tarbes, changeatout : d’exclu, Clément devenaitdans la foulée titulaire du double…« Mais je ne ressens pas de pressionparticulière par rapport à cetteaffaire, anticipe Clément. Fabrices’estmisdehorstoutseul,c’estluiqui a affaibli l’équipe. Moi, je ne mesens pas attendu au tournant. Ce quicompte, c’est de tout donner pendantla préparation pour être sereinle jour du match. »Exemplaire dans sa recherche deperfection à l’entraînement, leadermoral par son sens du devoir et durecadrage chez les plus jeunes, le«doyen»,ainsi qu’il se surnomme,finira donc par retrouver aujourd’huile pilier pour décrocher la timbale. –F. Ra (avec P. Co.)ALLEMAGNE - FRANCE :0-2HIER : Grosjean b. Kiefer (ALL), 7-5,7-6 (9-7), 6-0 ; Gasquet b. Haas(ALL), 1-6, 6-4, 6-4, 6-7 (1-7), 6-3.son trouble reprit le dessus en fin deset. Presque au niveau de son péripleaustralien, Grosjean claquait sescoups droits et jouait juste, particulièrementles points importants. À5-4, il sauva ainsi calmement deuxballes de set, avant d’empocher lamanche sur un jeu blanc. Déjà terneen début de match, l’ambiance suivaitla courbe de la températureextérieure en chutant de quelquesdegrés.Pour le Français, le plus difficile restaitpourtant à venir. Décousue aupossible, la deuxième manche fut eneffet dominée par les breaks (six endouze jeux). Trop irrégulier, Grosjeanperdit trois fois son avantageinitial. Devenu inévitable, le tiebreakse révéla aussi abracadabrantque son préambule. Kiefer y mena3-1, perdit quatre points de suite,puis sauva deux balles de set. Il crutavoir écarté la troisième d’un smashdéfinitif lorsque l’arbitre, MohamedLahyani, fit rejouer le point : le jugede ligne avait vu son service faute.Grosjean enfonça le clou d’un retourde coup droit gagnant. Sorti de sesgonds, Kiefer tenta d’arguer d’uneannonce similaire de l’autre juge deligne. Soutenu par son juge-arbitre,Mike Morrissey, Lahyani se montrainflexible. S’ensuivit une bellepagaille, oùl’on vit Morrissey raisonnerPatrick Kühnen, le capitaine allemand,lui-même contraint de calmerson joueur, rendu fou de rage par latournure des événements. Le matchétait plié. Mené 2 sets à 0, Kieferbaissa subitement la garde. Uneroue de bicyclette l’attendait autournant. C’était juste avant la formidableascension du mont Haasqu’allait réussir un prodige de 19ans. À 2-0 en sa faveur, l’équipe deFrance a désormais les cartes enmains. Au duo Llodra-Clément de semontrer aujourd’hui digne de ses sibrillants solistes.VINCENT COGNETRICHARD GASQUET a vécu une soirée déjà inscritedans son panthéon.«Énormémentd’émotions»HALLE –de notre envoyé spécial«C’EST REVENU, et c’est lemoindre des mots ! » Disparu ducercle des cadors depuis le début desaison, Richard Gasquet a fait unretour fracassant et haletant sur ledevant de la scène. Et Eric Deblicker,son coach, avait bien du mal àdistinguer les moments magiques àretenir dans ce long thriller de Halle,scellant la renaissance du prodigenational.Son poulain avait successivementremonté la pente après un premierset très chaotique, répondu du tacau tac à un Haas « de plomb » , géréles moments tendus lorsque lepublic avait choisi les sifflets pourmontrer sa réprobation. Il avait aussiretrouvé presque d’un coup sonplan de jeu densifié par les amortiesfines, les volées ciselées, la consistancede ses coups de fond de courtou les revers énormes. Et même sesservices, jadis rendus inopérantspar son coude fissuré, claquaienthier avec une belle régularité audessus des 210 km/h !« Il y avait tout, résumait Deblicker.Pour un gros, gros match, sans seprécipiter, en avançant, et le toutcontre un mec valant le Top 10 sansproblème. Énorme ! »« In-cro-ya-ble, insistait pour sapart l’entraîneur de l’équipe PatriceHagelauer, en disséquant les syllabesd’un mot que l’on ne croyaitplus adapté cet hiver au jeu dunuméro 1 français. Il est dans lepotage au premier set, et il se libère.Il fait vraiment un très mauvais tiebreakau quatrième set, et il reparttrès bien. Il y a eu des momentsextraordinaires. La Coupe Davis aun côté magique. Quand tu senscette ambiance, tu exploses si tu esun vrai champion. Et Richard est unvrai champion… » Comme la saisonpassée, le Biterrois avait sumettre sous le charme des suiveurspourtant rompus aux plus bellesbagarres.Forget :« C’est devenuun homme »« Cette victoire me fait plus plaisirque celle face à Federer à Monte-Carlo, classait d’ailleurs Gasquetaprès le succès. Haas, en Allemagne…c’est très, très grand ! Ilfallait un déclic et c’était l’occasionrêvée. Au début, je me sentais bienseul. On m’avait fait confiance et jevoulais tellement bien faire… Maisau final, il y a eu énormémentd’émotions. Je n’avais jamais étésifflé. Mais j’ai beaucoup regardéles mecs sur le banc et j’ai su ne pasm’éparpiller, ne pas subir la pression.À la fin du match, à 5-1, j’étaiscrispé. J’ai fait n’importe quoi surles deux premières balles de match.Mais bon,j’ai fait ungrand jeu à5-3.Et la balle de match était très belle,non ? »Depuis un moment déjà, les échosde l’entraînement renvoyaientl’espérance que le numéro 1 françaisretrouve en compétition tousles fondamentaux. « Éric me disait :" Il va revenir vite. Tu verras, lestage va lui faire du bien " », se souvenaithier Patrice Hagelauer, quisemblait irradier d’un bonheursimple. Et laprédiction s’est réaliséedans la félicité d’un match aboutiaussi dans la gestion des émotions.Hier, il semblait que Richard Gasquet,non content de s’étalonnervictorieusement au plus hautniveau mondial, avait su égalementélargir sa palette. « On avait beaucoupparlé avec Guy, durant la préparation,de l’attitude à avoir dansles moments difficiles, racontaitHagelauer. Et les petites crampesnerveuses qu’il a pu avoir dans lematch ont rapidement disparu.Parce qu’il a su prendre son tempsentre les points. Il a fait des progrès! » « C’est devenu unhomme », résuma Guy Forget.Hier, Richard n’était déjà plus leGasquet trop émotif pour sa premièreexpérience de Coupe Davis enRussie, ou celui qui s’était trop précipitéau moment de conclure face àGinepri en huitième de finale dudernier US Open. Il était simplementle Gasquet ré-emergent et « bienmoins excité », insubmersible,aguerri et terriblement soulagé.« Maintenant, j’espère qu’on vagagner le double. Comme ça, jen’aurai plus àtoucher la raquette duweek-end ! »FRANCK RAMELLAILS ONT DITPROGRAMMEAUJOURD’HUI, à partir de 14 h 45 :Haas-Waske (ALL) - Clément-Llodra.DEMAIN, à partir de 13 heures :Kiefer (ALL)-Gasquet ; Haas (ALL) -Grosjean.● Guy FORGET (capitaine del’équipe de France) : « Honnêtement,je ne m’attendais pas à ce résultat. Jesavais que c’était techniquement possible,mais j’espérais plutôt grappillerun point. C’est inespéré et fabuleux, etje pèse mes mots. Ce qui estincroyable, c’est que, en si peu detemps, Richard et Sébastien aient puchanger des défaites en victoires, dansun milieu hostile. Évidemment, ça nevient pas de moi. Je ne suis pas un sorcier.C’est donc l’esprit d’équipe qui afait la différence. Ils se sont transcendés.Le comportement de Richard m’aépoustouflé. Quand il a perdu le quatrièmeset, je me suis dit : s’il remportece match, c’est la certitude qu’ildeviendra non pas un grand joueur,mais un très grand joueur. »● Patrick KÜHNEN (capitaine del’équipe allemande) : « 0-2, c’est dur.Mais il faut reconnaître que les joueursfrançais n’ont pas volé leur victoire. Àpartir du moment où Gasquet a fait lebreak dans le deuxième set, il était lancéet n’a plus jamais baissé d’intensité.»● Tommy HAAS : « Je suis absolumentcertainquelaballequiaétéoverruléeau quatrième set était faute. Elleétait lente et juste devant moi. On n’apr<strong>of</strong>ité des décisions d’arbitrage nidans le premier match, ni dans lesecond. Cela dit, Gasquet a bien surenverser la vapeur dans le deuxièmeset où j’ai un peu levé le pied. C’est évidemmentfrustrant de ne pas transposericinotredébutdesaison.Etmaintenantle double. Je suis prêt. » – P. Co.

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