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AGRICULTURE

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2. ACCROÎTRE LA PRODUCTIVITÉ ET AMÉLIORER L’ACCÈS AUX MARCHÉSCette tendance doit être inversée. Il faudra aussi inverser la réduction excessive de lataille des institutions publiques qui fournissent des biens et services publics essentielscomme la recherche et la vulgarisation agricole. Ces institutions ont un rôle clé et doiventêtre réhabilitées et renforcées afin de remplir leurs fonctions d’une manière qui soitefficace par rapport à son coût et qui réponde à la demande.Développer les échangesL’Afrique importe actuellement 25 pour cent de ses céréales alimentaires, ce qui offredes possibilités de meilleure intégration des marchés nationaux et intra régionaux descéréales vivrières en Afrique et d’expansion des échanges entre pays d’Afrique. Cetteintégration est limitée par l’insuffisance de l’infrastructure régionale, des institutions, dela coordination sur les marchés et de la concurrence des importations à bas coût et souventsubventionnées en provenance des pays de l’OCDE. Pour tirer profit d’une expansion despossibilités commerciales, les producteurs africains doivent être en mesure de satisfaire àdes exigences plus strictes en matière de normes de calibrage et de qualité et de sécuritédes aliments. Il faudra pour cela renforcer les services d’appui du marché, surtout lesservices financiers, et améliorer l’infrastructure rurale, surtout les routes, la technologie del’information et de la communication et les télécommunications. Il faudra aussi veiller àrenforcer les institutions responsables des normes et du contrôle de la qualité, du contrôlede l’application des contrats et de la communication d’informations relatives aux marchés.Les donneurs reconnaissent que les effets potentiels de l’aide alimentaire sur la productionagricole nationale sont largement examinés dans d’autres instances [FAO, OCDE, leProgramme alimentaire mondial (PAM)] et ne jugent pas utile d’ajouter à ces travaux dansle présent document.Diversifier les moyens de subsistanceDe nombreux ménages des régions rurales d’Afrique subsaharienne, en particulier lesménages pauvres, tirent une part importante de leur revenu d’autres activités, auxquellesils consacrent une grande part de leurs actifs (surtout le travail). Les études les plusrécentes consacrées à ce phénomène (Bryceson, 1999) révèlent une dépendance croissanteà l’égard d’autres sources de revenu, dont la contribution au revenu total dépasselargement 50 pour cent dans certaines régions.L’expansion du secteur agricole, avec ses liens forts en aval et en amont avecl’économie locale, peut offrir de nombreuses possibilités nouvelles de revenu pour lesménages qui dépendront de plus en plus d’autres sources. Cependant, d’autres mesurespeuvent aider les ménages à tirer des rendements plus élevés d’autres activités. Ledéveloppement des qualifications est parfois de la plus haute importance pour beaucoupde ménages pauvres. D’autres facteurs décisifs sont l’accès aux ressources financièrespour créer une entreprise et un cadre réglementaire qui facilite le démarrage etl’exploitation d’entreprises.54VERS UNE CROISSANCE PRO-PAUVRES : L’<strong>AGRICULTURE</strong> – © OCDE 2006

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