12.07.2015 Views

AGRICULTURE

AGRICULTURE

AGRICULTURE

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

5. VERS UNE MISE EN ŒUVRE DU NOUVEAU PLAN D’ACTIONSoutenir les actions internationales pro-pauvresTrois processus majeurs peuvent avoir des répercussions significatives sur le succèsde la mise en œuvre du nouveau plan d’action en faveur de l’agriculture. Il s’agit en premierlieu des négociations commerciales internationales visant à réduire les subventionsagricoles, une des grandes priorités de la majorité des pays en développement et, endeuxième lieu, des perspectives, en particulier depuis le Sommet du G8 qui s’est tenu àGleneagles, d’une augmentation substantielle de l’aide dans l’optique d’atteindre lesObjectifs du millénaire pour le développement. Le troisième processus en jeu concernel’engagement multi-donneurs destiné à améliorer l’efficacité de l’aide, conformément auxtermes de la Déclaration de Paris adoptée en 2005. Le cours que prendront ces processus àcourt et moyen terme aura une influence notable sur les conditions d’instauration d’unecroissance pro-pauvres grâce à l’agriculture – et sur les possibilités de réaliser l’objectif dedéveloppement consistant à « réduire l’extrême pauvreté et la faim ».La récente Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)tenue à Hong-Kong a permis quelques avancées dans le domaine des subventions agricoleset de la fourniture de l’« aide pour le commerce », mais n’est sans doute pas parvenue àdonner l’impulsion nécessaire pour dégager un consensus sur un accès effectif aux marchéspour les pays en développement, et en particulier les pays les moins avancés. Les ministressont parvenus à un accord sur l’élimination, d’ici à la fin 2013, de toutes les subventions auxexportations agricoles, ainsi que des mesures à l’exportation ayant un effet équivalent,comme l’aide alimentaire et d’autres formes de crédit à l’exportation ou de pratiques decommerce d’État. Les subventions à l’exportation destinées spécifiquement au secteur ducoton seront supprimées fin 2006, ce qui pourrait avoir des retombées non négligeables pourles producteurs pauvres d’Afrique de l’Ouest. La réduction des subventions nationales seraplus sensible et plus rapide que pour les autres produits agricoles. Par ailleurs, l’aide ausecteur cotonnier fera l’objet d’efforts accrus et d’une meilleure intégration dans le cadre dela consultation spéciale en cours. Toutefois, la valeur et l’impact de ces décisions pourl’agriculture des pays en développement seront logiquement fonction de bien d’autresfacteurs, notamment des réformes internes et des mesures de maîtrise de l’offre.Ainsi qu’il a été noté lors du Sommet du G8 de Gleneagles, les pays membres de l’OCDEse sont engagés à augmenter le volume de l’aide de près de 50 milliards d’USD par an d’ici2010, afin d’intensifier la lutte contre la faim et la pauvreté. En ce qui concerne l’Afrique,l’aide doublera au cours de cette même période. Pour l’agriculture, les chefs d’État et degouvernement du G8 sont convenus de « soutenir une série globale d’actions pouraugmenter la productivité agricole, consolider les liens entre villes et campagnes et rendreles pauvres maîtres de leur destin », sur la base d’initiatives nationales et en coopérationavec le Programme intégré pour le développement de l’agriculture en Afrique (CAADP) del’UE/NEPAD et d’autres initiatives africaines. Les pays africains ont reconnu la nécessitéd’accroître les investissements dans l’agriculture durable, « secteur économique le plusimportant pour la plupart des pays africains » et se sont engagés à investir 10 % de leursbudgets nationaux dans ce secteur.La mise en œuvre du nouveau plan d’action en faveur de l’agriculture est résolumentinspirée du programme sur l’efficacité de l’aide, que les donneurs ont jugé être une bonnebase dans la Déclaration de Paris adoptée à l’occasion du deuxième Forum de haut niveausur l’efficacité de l’aide, qui s’est tenu du 28 février au 2 mars 2005. La Déclaration de Parisdéfinit une feuille de route très précise pour l’amélioration de l’efficacité de l’aide auVERS UNE CROISSANCE PRO-PAUVRES : L’<strong>AGRICULTURE</strong> – © OCDE 200687

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!