AGRICULTURE
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5. VERS UNE MISE EN ŒUVRE DU NOUVEAU PLAN D’ACTIONEncadré 5.2. Le programme sur l’efficacité de l’aide (suite)budgétaire, et moins sur des approches par projet. Les donneurs s’efforceront par ailleursd’aller vers une division plus pragmatique du travail en fonction de leurs avantagescomparatifs respectifs, afin d’éviter la fragmentation de l’aide et de mieux mobiliser leséquipes dirigeantes et le personnel. Ces principes sont particulièrement importants dansle cas des États fragiles, qui peuvent attirer de très nombreux acteurs du développement etdonner lieu à une multitude d’activités.Gestion axée sur les résultatsAxer la gestion sur les résultats signifie principalement renforcer une utilisationperformante et responsable des ressources de développement. Les pays partenaires doiventarticuler leurs stratégies de développement sur des mécanismes budgétaires réalistes, tantannuels que de moyen terme et établir des cadres d’évaluation. De leur côté, les donneursdoivent s’appuyer autant que possible sur les systèmes de suivi et d’évaluation des payspartenaires. Pour accroître la responsabilité en matière de développement, il conviendra derenforcer les processus consultatifs dans les pays partenaires, ainsi que le rôle du Parlementdans l’approbation des stratégies de développement et de suivi.Encourager les partenariats pilotés par les paysLe Programme relatif à l’efficacité de l’aide présenté dans la Déclaration de Paris appelleune réforme ambitieuse des modalités de gestion de l’aide et recommande aux donneursd’appliquer les principes énoncés pour les actions ayant pour objectif d’aider les pays àexploiter les potentialités de leur agriculture pour favoriser l’instauration d’une croissance propauvres.Les stratégies nationales de lutte contre la pauvreté, dont relève essentiellement laréalisation effective, à l’échelon national, des objectifs concernant l’efficacité de l’aide, sontdéterminantes pour la mise en œuvre du nouveau plan d’action en faveur de l’agriculture. Or,l’agriculture et le développement rural ont été négligés dans les précédentes stratégies, engrande partie faute d’une prise en compte appropriée de la composante agricole et rurale de lapauvreté. Il conviendra donc notamment de remédier à ce déséquilibre – en l’occurrence, demettre davantage en avant les secteurs productifs en général, et l’agriculture en particulier.Il faut notamment se focaliser davantage sur le rôle que peuvent jouer des cadres desuivi efficaces pour favoriser l’amélioration du processus décisionnel, la flexibilité de lamise en œuvre et une plus grande transparence des choix publics à l’égard de l’ensembledes acteurs des stratégies nationales de lutte contre la pauvreté. Le développement résultedes relations entre pouvoir, savoir et information : la mise en place de cadres de suiviouverts peut contribuer à encourager la participation de tous les acteurs des stratégies delutte contre la pauvreté, notamment les producteurs ruraux et leurs organisations, àl’élaboration de mesures et aux choix d’investissements visant à influer et, au final, àréorienter leur mise en œuvre. Cela suppose, pour les bailleurs de fonds, de trouver commentcollaborer efficacement avec leurs partenaires à la promotion d’un développement durable,piloté par les pays et fondé sur des programmes, qui accorde davantage d’importance àl’agriculture. Il s’agira plus particulièrement pour les donneurs de :● S’efforcer de recenser et de comprendre les processus locaux concernant l’agriculture, tels que lesstratégies de lutte contre la pauvreté, les cadres d’action sectoriels, les approchessectorielles, les plans d’action territoriaux et les processus de décentralisation, ainsi queles liens entre ces éléments. Intégrer dans les stratégies de lutte contre la pauvreté lesVERS UNE CROISSANCE PRO-PAUVRES : L’<strong>AGRICULTURE</strong> – © OCDE 200689