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AGRICULTURE

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5. VERS UNE MISE EN ŒUVRE DU NOUVEAU PLAN D’ACTIONen place devront être prioritairement axés sur les nouvelles technologies de gestion desressources naturelles améliorant la gestion des sols et la productivité de l’eau – et, parailleurs, renforcer les institutions facilitant l’octroi de droits de propriété informels.L’adoption du cadre de gestion intégré des ressources naturelles constituera un pasimportant en ce sens. Les associations œuvrant dans le domaine de l’occupation dessols, de la gestion de l’eau, de l’irrigation ou de l’exploitation forestière peuvent de leurcôté travailler en collaboration avec les décideurs publics pour aider à la supervision dela mise en œuvre de la gestion des ressources naturelles.● Améliorer le fonctionnement des systèmes nationaux d’innovation. Les systèmes nationaux derecherche et de vulgarisation n’ont pas été à même de répondre aux besoins desproducteurs, notamment des producteurs pauvres. Trop souvent, en effet, leursprogrammes de recherche se préoccupent davantage des qualifications et intérêts deschercheurs que des besoins des producteurs. En outre, ces organismes ont eu tendanceà imposer des stratégies de production sans tenir véritablement compte desproducteurs, du potentiel productif ou de l’accès aux marchés. Or, pour améliorer laproductivité, il est essentiel que la recherche agronomique mette au point destechnologies susceptibles d’être adaptées et d’engendrer des risques négligeables.Recherche et vulgarisation devraient toujours être étroitement liées, le caractère plurieldes systèmes de vulgarisation leur permettant de coller à la diversité des besoins desproducteurs pauvres. Il est impératif que l’action publique suscite un élargissement del’approche de l’innovation concernant l’agriculture – en y associant les universités, lasociété civile et le secteur privé, et en mettant en évidence la nécessité, pourla recherche, d’inscrire dans ses axes et priorités de travail la participation desproducteurs.● Accroître les connaissances, les qualifications et la confiance des ménages agricoles, de manièrequ’ils adoptent et adaptent des pratiques améliorant durablement leur productivité. Parce que,dans leur vaste majorité, les ménages agricoles ne sont guère en mesure d’accéder auxinformations sur les nouvelles pratiques perfectionnées, de les analyser et de les mettreen œuvre, leur productivité ne peut véritablement progresser. Or, grâce aux services devulgarisation agricole mis en place par le secteur public, les ONG et le secteur privé quileur apportent judicieusement des informations par différentes voies, les ménagesagricoles peuvent améliorer leurs compétences, par exemple avec les techniquesd’irrigation et de conservation de l’eau, tandis que les organisations de producteurspeuvent renforcer leurs possibilités d’apprentissage. Il est essentiel d’étendre lapolitique de l’éducation afin d’accélérer l’alphabétisation dans les zones rurales pourpermettre aux ménages agricoles de recourir aux services de vulgarisation. Parmi lesgrands défis à relever, en particulier dans les services publics de recherche et devulgarisation, figure la capacité des institutions elles-mêmes d’apporter un véritableservice aux ménages relevant des mondes ruraux 2 et 3. Ces services doivent être conçusde manière à en faciliter l’accès aux femmes producteurs, à répondre à leurs besoins età être adaptés à leur situation. De fait, ces institutions, considérablement affaiblies pardes années d’insuffisance budgétaire et de négligence par rapport à d’autres secteurs,ont du mal à s’adapter au nouveau contexte agricole, qui appelle une démarche fondéesur la demande plutôt que sur l’offre.VERS UNE CROISSANCE PRO-PAUVRES : L’<strong>AGRICULTURE</strong> – © OCDE 200693

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