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CTR info - Commission technique régionale Bretagne et Pays de la ...

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<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998Numéro 12 - Novembre1998ÉditorialFormer nos cadresBien que l’idée soit communément répandue en France. <strong>et</strong> pas seulement dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée, lefait d’avoir obtenu un diplôme à un moment donné ne garantit aucunement un niveau <strong>de</strong> compétences 5 ansou 10 ans plus tard. Et en fait, sur le terrain, c’est bien d’un savoir faire plutôt que d’un "avoir été" que nousavons besoin !Si nos cadres fédéraux n’ont rien à envier à leurs collègues, qu’ils soient rémunérés ou non, nous nous<strong>de</strong>vons quand même <strong>de</strong> leur donner les moyens <strong>de</strong> maintenir <strong>et</strong> d’améliorer le niveau <strong>de</strong> leurscompétences. A c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, <strong>la</strong> <strong>CTR</strong> BPL dispose <strong>de</strong> plusieurs outils dont le principal est le colloque annuel <strong>de</strong>sMoniteurs (<strong>CTR</strong> -INFO en est un autre).La qualité <strong>de</strong>s interventions <strong>et</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s débats en font un vecteur performant mais il présentecependant un défaut d’ordre structurel : le travail <strong>de</strong>s MFl, <strong>de</strong>s MF2 <strong>et</strong> <strong>de</strong>s instructeurs n’étant par définitionpas le même, les <strong>info</strong>rmations nécessaires à chacun d’eux sont forcément différentes.Pour essayer <strong>de</strong> combler c<strong>et</strong>te <strong>la</strong>cune, nous sommes en train <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s opérations plusciblées. Le stage NITROX, suivi par nos instructeurs régionaux en juin <strong>de</strong>rnier, s’inscrit dans ce cadre.D’autres formations sont prévues <strong>et</strong> elles seront étendues aux MF2 en activité. Il ne s’agira pas <strong>de</strong>compliquer <strong>de</strong>s choses simples pour créer artificiellement une "élite" - nous <strong>la</strong>issons ce travail à certains <strong>de</strong>nos partenaires, ils sont <strong>de</strong>venus excellents en <strong>la</strong> matière - mais plutôt <strong>de</strong> "tirer nos cadres vers le haut" pourleur perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> mieux répondre aux besoins du terrain <strong>et</strong> d’anticiper sur les évolutions à venir, qu’ellessoient d’ordre social ou d’ordre technologique. Le challenge est certes difficile mais nous nous <strong>de</strong>vons <strong>de</strong> leréussir si nous voulons rester dans <strong>la</strong> course.Jean-Yves REDUREAUSommaireÉditorial1 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998<strong>CTR</strong>Organigramme <strong>CTR</strong>Calendrier stages <strong>et</strong> examensPrincipales décisions <strong>CTR</strong>CTNDécisions CTNManuel du moniteur - mise à jour : voir <strong>la</strong> rubrique Mises à jour Manuel.Le mot d’un responsableAttestations d’aptitu<strong>de</strong>Collège <strong>de</strong>s InstructeursFormation NitroxSecourismeRapport du CROSS sur l’évacuation d’un plongeur : voir le document déjà présent sur le site.T.I.V.Intern<strong>et</strong>Informations <strong>technique</strong>s <strong>et</strong> pédagogiquesN5Évolution <strong>de</strong>s diplômes <strong>CTR</strong>Liste <strong>de</strong>s documents applicablesPlongée scientifiquePlongée en carrièrePalmageArrêté du 22 juin 1998 : voir <strong>la</strong> rubrique Lois <strong>et</strong> règlements.QuestionsDurée <strong>de</strong> validité du niveau 5Signe re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> réserveTribuneSignature N5T.I.V.Entr<strong>et</strong>ien du déten<strong>de</strong>urUsage <strong>de</strong> <strong>la</strong> bonne <strong>la</strong>ngueSur le rapport du CROSSFaudrait-il montrer patte b<strong>la</strong>nche pour être MF1 ?PRINCIPALES DÉCISIONS <strong>CTR</strong>Réunion <strong>CTR</strong> du 03/10/98En ouverture <strong>de</strong> séance, J-Y REDUREAU annonce <strong>la</strong> démission pour raisons personnelles <strong>de</strong> RenéDERRIEN qui occupait les fonctions <strong>de</strong> secrétaire adjoint <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CTR</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> CTD 35.Jean-Yves, pour sa part, nous <strong>info</strong>rme qu’il aura dans les six mois à venir à se positionner par rapport à sesmandats régionaux <strong>et</strong> nationaux suite à <strong>de</strong>s modifications intervenues sur le p<strong>la</strong>n professionnel.Recyc<strong>la</strong>ge Formateur <strong>de</strong> F.C.F.P.S.Pour l’année 1999, seules les personnes qui n’ont pas été recyclées doivent "subir" c<strong>et</strong>te action.Ce recyc<strong>la</strong>ge se déroulera au mois <strong>de</strong> Novembre 99 (date <strong>et</strong> lieu à préciser).A <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> CTD 22 <strong>et</strong> CTD 35, une formation <strong>de</strong> formateurs <strong>de</strong> formateurs est prévue en Janvier 99(date <strong>et</strong> lieu non précisés) .Sylvain LESPARGOT rappelle que d’une part, toutes les personnes qui ont été recyclées ont du ou doiventle faire vali<strong>de</strong>r au dos <strong>de</strong> leur diplôme, <strong>et</strong> que d’autre part les moniteurs <strong>de</strong> secourisme (croix rouge, sécuritécivile, <strong>et</strong>c...) peuvent prétendre à une dérogation sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> auprès du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CTR</strong> , pour<strong>de</strong>venir formateur <strong>de</strong> CFPS par équivalence.I1 est rappelé aux CTD qu’elles doivent maintenir <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s formateurs <strong>de</strong> leur département à jour, <strong>et</strong>qu’elles doivent adresser à Sylvain (voir organigamme) après chaque recyc<strong>la</strong>ge <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s personnesrecyclées.Il est précisé suite à une question que les mineurs <strong>de</strong> 1 6 ans <strong>et</strong> plus peuvent pratiquer.Pour conclure, Sylvain rappelle que ce diplôme n’est va<strong>la</strong>ble que sur le p<strong>la</strong>n fédéral .Organisation <strong>de</strong>s examens niv.42 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998Aptitu<strong>de</strong>s à produire avant l’examen :Si le candidat suit un stage <strong>de</strong> 1 5 jours, les aptitu<strong>de</strong>s peuvent être signées à l’issue du stage.Si le candidat ne suit que <strong>la</strong> semaine finale d’un stage, les aptitu<strong>de</strong>s doivent être signées avantl’arrivée en stage.Si le candidat se présente en candidat libre à l’examen, les aptitu<strong>de</strong>s doivent être signées avantl’examen.Il est vivement rappelé que, quelque soit le scénario envisagé, tous les candidats doivent impérativementavoir leurs aptitu<strong>de</strong>s validées avant le début <strong>de</strong>s épreuves.WINPLONGELa version 2 du logiciel pour les niveaux 1 <strong>et</strong> 2 est bouclée . Une démo sera exposée sur le stand au salonnautique <strong>et</strong> sera disponible à l’assemblée généraleArrêté du 22/6/98Yvon FAUVEL souligne que, dans <strong>la</strong> presse spécialisée, <strong>de</strong>ux articles commentant le nouvel arrêtéviennent <strong>de</strong> paraître :Plongée Mag : article d’A<strong>la</strong>in DELMAS : <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong> l’analyse est quelque peu orientée, à prendreavec précautions.Subaqua : article <strong>de</strong> Jean-Marc BRONER : analyse plutôt neutre .Une <strong>info</strong>rmation sera effectuée lors du colloque <strong>de</strong>s moniteurs .Formation MF2Le prochain stage MF2 se déroulera les 14/15 Novembre au CREPS <strong>de</strong> LA BAULE.I1 sera suivi par trois autres week-end qui se dérouleront les 9/10 Janvier, 6/7 Février <strong>et</strong> mi -Juin.Les trois premiers week-ends seront consacrés à l’enseignement au second <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> <strong>la</strong> Péda théorique. Le<strong>de</strong>rnier sera consacré aux épreuves spécifiques MF2 dans l’eau.Christian Ciréfice, en tant qu’I.N. stagiaire, en assurera <strong>la</strong> coordination pédagogique en re<strong>la</strong>tion avec ledélégué du collège <strong>et</strong> le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CTR</strong>.Le stage final se déroulera du 25 au 3 1 Juill<strong>et</strong>, l’examen du 1 au 7 Août .Calendrier <strong>CTR</strong> 1999Voir document joint.Rappel <strong>de</strong>s règles concernant l’organisation <strong>de</strong>s stages <strong>et</strong> examens ayant le <strong>la</strong>bel <strong>CTR</strong> :Les examens ne doivent pas commencer avant le Jeudi soir, sauf dérogations ponctuelles.Le nombre minimum <strong>de</strong> candidats pour qu’une session soit maintenue est <strong>de</strong> 7 pour un capacitaire <strong>et</strong><strong>de</strong> 5 pour un MF1. Les clôtures <strong>de</strong>s inscriptions doivent être faites au moins un mois avant <strong>la</strong> date <strong>de</strong>l’examen (contrôle du nombre minimum, <strong>et</strong> possible transfert sur une autre session si le nombre <strong>de</strong>candidats est insuffisant) .Il est précisé qu’un alignement <strong>de</strong>s dates d’examens sur les week-ends sera effectué pour le calendrier du<strong>la</strong> saison 2000.Laurent Cayatte s’engage à trouver une solution qui perm<strong>et</strong>te au CIP Glénans <strong>de</strong> respecter c<strong>et</strong>te contrainte.Théorie N4 anticipée : Samedi 10 Avril 99ChateaulinRennesAngersSommaire du numéroPRINCIPALES DÉCISIONS CTN3 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998Réunion CTN du 16/05/98Equivalence Armée <strong>de</strong> Terre :Le "Directeur <strong>de</strong> plongée SAF" doit avoir <strong>la</strong> certification à 40m pour prétendre à l’équivalence MF1FFESSM.Evaluation N4 :L’actuelle notation <strong>de</strong> 0 à 20 avec coefficients est maintenue.Répartition <strong>de</strong>s épreuves physiques sur 2 groupes.Groupe 1 : épreuves en "libre" (nages, apnée <strong>et</strong> mannequin)Groupe 2 : épreuves en plongée scaphandre.Groupe2, les propositions du groupe <strong>de</strong> travail (documentdu05/03/98) sont modifiées comme suit :Groupe 3 :Epreuve à 40 m, seule modification : <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong> <strong>la</strong> remontée entre dans <strong>la</strong> note <strong>de</strong>s signes à 40m.coeff. 4.Epreuve 7 (remontée SSG <strong>de</strong> 30m) : r<strong>et</strong>our à l’épreuve spécifiée dans le Manuel du Moniteur maisavec coeff 3.Epreuve 10 : supprimée.Physiologie : coeff 2La moyenne est exigée pour obtenir chacun <strong>de</strong>s 3 groupes d’épreuves. Toute note inférieure à 5 estéliminatoire.La partie pratique est acquise si le candidat a <strong>la</strong> moyenne dans chacun <strong>de</strong>s groupes 1 <strong>et</strong> 2.Pour conserver le bénéfice <strong>la</strong> partie théorique, le candidat doit avoir obtenu un minimum <strong>de</strong> 130 points enpratique.Pour conserver le bénéfice <strong>la</strong> partie pratique, le candidat doit avoir obtenu un minimum <strong>de</strong> 90 points enthéorie.Mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle grille d’évaluation au 01/01/99.Tableau récapitu<strong>la</strong>tif <strong>de</strong>s épreuves <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur coefficient :Groupe 1 coeff Groupe 2 coeff Groupe 3 coeff1 - Mannequin 2 5 - Sauv<strong>et</strong>age palmes <strong>de</strong> 20 m 2 12 - Tables 32 - 800 m PMT 2 6 - Descente <strong>et</strong> stabilisation à 40 m 1 13 - Acci<strong>de</strong>nts 33 - Apnée 10 m 1 7 - VdM <strong>et</strong> lâcher d’embout à 40 m F/NF 14 - Physique 14 - 500 mcapeléF/NF 8 - Réponses aux signes à 40 m <strong>et</strong> remontée 4 15 - Physiologie 29 - RSE <strong>de</strong> 20 m 2 16 - Matériel 210 - Assistance ou sauv<strong>et</strong>age <strong>de</strong> 30 m avecbouée ou gil<strong>et</strong>317 -Règlementation211 - Matelotage 24 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 19985 14 13Formations Nitrox :F/NF : épreuve faite ou non faite - VdM : vidage <strong>de</strong> masqueRemarque : les titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> cartes Moniteurs NITROX CMAS délivrées par certaines fédérationsétrangères ne sont pas nécessairement titu<strong>la</strong>ires d’un diplôme leur perm<strong>et</strong>tant d’encadrer en France. C<strong>et</strong>te<strong>info</strong>rmation sera mentionnée dans le prochain CTN-INFO.Pour être en conformité avec les autres pays composant <strong>la</strong> CMAS. le MF1, formé NITROX, aura dorénavantl’équivalence "Advanced Instructor Nitrox" CMAS. Adopté à l’unanimité moins 2 voix (Ile <strong>de</strong> France <strong>et</strong>Martinique).Divers :Le titu<strong>la</strong>ire du N4 peut-il se présenter <strong>de</strong> nouveau à l’examen N4 ? Non. aucun brev<strong>et</strong> fédéral acquisne peut être repassé.Equivalence Armée <strong>de</strong> Terre : dans le cadre <strong>de</strong>s activités militaires, <strong>la</strong> certification à 40m n’est va<strong>la</strong>bleque 3 ans. Passé ce dé<strong>la</strong>i. elle <strong>de</strong>vient aussi caduque pour l’équivalence MF1 FFESSM.Réunion CTN du 26/09/98Secrétariat CTN :Richard Pothier annonce <strong>la</strong> démission. pour raisons professionnelles, <strong>de</strong> Maurice Bouis. Il en profite pourremercier Jean-Pierre Montagnon, René Cavallo, Françis Imbert, Jean-Marc Broner <strong>et</strong> Jean-Yves Redureaupour le support qu’ils ont apporté à <strong>la</strong> CTN en l’absence <strong>de</strong> secrétariat.Jean-Louis B<strong>la</strong>nchard accepte <strong>de</strong> reprendre <strong>la</strong> fonction. Jean-Yves Redureau continuera d’assurer <strong>la</strong>rédaction <strong>de</strong>s P.V. <strong>de</strong> réunions CTN.Carn<strong>et</strong> <strong>de</strong> plongée :Feu vert au groupe <strong>de</strong> travail pour mener le proj<strong>et</strong> à son terme. Jean-Pierre Montagon <strong>et</strong> Françis Imberts’associeront au groupe pour traiter <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en oeuvre <strong>et</strong> du financement <strong>de</strong> l’opération.Objectif : présenter <strong>la</strong> maqu<strong>et</strong>te définitive au Salon Nautique 1998.Plongée Jeunes :R.I.P.E 1999 : imp<strong>la</strong>ntation ailleurs qu’à Banyuls? La décision sera prise à l’issue <strong>de</strong> <strong>la</strong> session 1998. RenéCavallo se charge <strong>de</strong> dresser l’état <strong>de</strong>s lieux au préa<strong>la</strong>ble.Equivalences :Rappel général : les candidats au MF1 qui souhaitent présenter l’examen en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> leur <strong>CTR</strong> doiventavoir l’accord <strong>de</strong> leur prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>CTR</strong>.C<strong>et</strong>te règle s’applique également aux candidats <strong>de</strong> <strong>la</strong> Protection Civile qui envisagent d’obtenir l’équivalenceMF1 moyennant leur participation à un stage N4 <strong>CTR</strong> (Cf manuel du moniteur <strong>et</strong> du responsable <strong>de</strong> club).Equivalence Moniteur NITROX : les scaphandriers professionnels c<strong>la</strong>sse 2 ou 3, mention A, licenciés <strong>et</strong>titu<strong>la</strong>ires du MF1 ou du BEES1 peuvent <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l’équivalence "Moniteur Nitrox". Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s seronttraitées au cas par cas par le DTN, René Cavallo.Equivalence Plongeur NITROX : les scaphandriers professionnels c<strong>la</strong>sse 2 ou 3 ou 3, mention A, licenciés <strong>et</strong>titu<strong>la</strong>ires du N3 ou du N4 peuvent <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l’équivalence "Plongeur Nitrox confirmé". Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s seronttraitées au cas par cas par le DTN, René Cavallo.Mise àjour du tableau d’équivalences :Conditions communes à toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s :Présenter une licence en cours <strong>de</strong> validité à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.Etre titu<strong>la</strong>ire d’un diplôme reconnu equivalent conformément à <strong>la</strong> liste éditée dans le "Manuel duMoniteur <strong>et</strong> du responsable <strong>de</strong> club".Remplir les conditions stipulées dans ce manuel.Pour le N2 <strong>et</strong> le N3, le dossier d’équivalence est instruit par le prési<strong>de</strong>nt du club. Le diplôme estdélivré par le club qui mentionne "Equivalence" <strong>et</strong> le nom <strong>de</strong> l’organisme d’origine sur l’attestation5 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998provisoire (carn<strong>et</strong> à souches) à adresser au siège fédéral.Une participation financière sera <strong>de</strong>mandée pour l’établissement <strong>de</strong>s cartes CMAS N2 <strong>et</strong> N3 (98/99 :30Frs maximum -établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> carte double face FFESSM/CMAS-). Pour les niveauxsupérieurs. les frais administratifs, <strong>CTR</strong> ou CTN, seront aussi refacturés.Contenus <strong>de</strong> formations N1 à N4 :L’ensemble <strong>de</strong>s documents. déjà disponible dans le "manuel du moniteur <strong>et</strong> du responsable <strong>de</strong> club" (1) seraaussi diffusé dans CTN-INFO.(1) un exemp<strong>la</strong>ire du manuel (édition du 30juill<strong>et</strong> 98) est remis à chaque représentant <strong>CTR</strong> présent à <strong>la</strong>réunion.Objectifs CTN 1999 :MF2 :Stages initiaux : <strong>de</strong>ux stages sont prévus : l’un à Niolon <strong>et</strong> le second en Br<strong>et</strong>age <strong>et</strong> <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire(les dates <strong>et</strong> lieux seront mentionnés au calendrier national).Plongée Jeunes :RIPE : (voir point 2 ci-après).Colloque Plongée enfants : lieu <strong>et</strong> dates à définir (le proj<strong>et</strong> corse est annulé). Propositions <strong>de</strong> suj<strong>et</strong>s àtraiter : rappels pour les nouveaux participants, poursuites <strong>de</strong>s réflexions engagées en 1997 <strong>et</strong> 1998.Nombre <strong>de</strong> participants prévu : 1 00.T.I.V. : fin Octobre 99 ou début Novembre 99 à Niolon ( ?)Secourisme : à définir.Arrêté du 22 Juin 1998 :Précisions <strong>de</strong> <strong>la</strong> CTN :La notion <strong>de</strong> "fin <strong>de</strong> formation <strong>technique</strong> conduisant au niveau 1" (article 12 <strong>de</strong> l’arrêté du 22 juin 1998, <strong>et</strong>article 13 du même texte) pose <strong>de</strong> nombreuses questions aux encadrants. Qu’attend-on du Directeur <strong>de</strong>Plongée ou du Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> Pa<strong>la</strong>nquée pour qu’il puisse considérer que c<strong>et</strong>te fin <strong>de</strong> formation est acquise <strong>et</strong>perm<strong>et</strong>tre ainsi à <strong>de</strong>s plongeurs <strong>de</strong> niveau "débutant" d’atteindre l’espace médian ou à <strong>de</strong>s plongeurs niveau1 d’atteindre l’espace lointain ?Face aux difficultés d’interprétation <strong>de</strong> ce texte, <strong>la</strong> <strong>Commission</strong> Technique Nationale précise que l’évolutionpermise dans le cadre <strong>de</strong> ces articles a pour obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> développer l’aisance aquatique du plongeur à <strong>la</strong>profon<strong>de</strong>ur définie par l’arrêté.C<strong>et</strong>te possibilité exclut tout exercice particulier non prévu dans les contenus <strong>de</strong> formation du niveaudébutant, en ce qui concerne <strong>la</strong> portée <strong>de</strong> l’article 12, ou du plongeur <strong>de</strong> niveau 1, en ce qui concerne <strong>la</strong>portée <strong>de</strong> l’article 13. Ces évolutions doivent perm<strong>et</strong>tre l’accompagnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> progression <strong>technique</strong> duplongeur. Le moniteur reste seul juge du niveau <strong>de</strong> son élève pour lui perm<strong>et</strong>tre ce type d’évolution.Divers :Rappels sur le calendrier CTNAGN : 13 <strong>et</strong> 14 Mars 1999 à Versailles.Prochaine CTN : 16/01/99 à 9heures à Marseille.Stage <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> formateurs <strong>de</strong> formateurs <strong>de</strong> T.I.V. : 14 <strong>et</strong> 15/11/98 à Belfort.Tables MN90 : (proposition d’un mo<strong>de</strong> unique d’utilisation dans le cadre <strong>de</strong>s examens fédéraux)Après avoir pris conseil auprès du mé<strong>de</strong>cin chef du CPISMER Françis Imbert <strong>et</strong> Jean-LouisB<strong>la</strong>nchard proposent un document précisant le mo<strong>de</strong> d’emploi <strong>de</strong>s tables en examens. Au nom <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>CTR</strong> <strong>Br<strong>et</strong>agne</strong> <strong>et</strong> <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire, <strong>et</strong> tout en reconnaissant les compétences <strong>de</strong>s auteurs, Jean-YvesRedureau regr<strong>et</strong>te qu’un tel document n’ait pas été transmis aux <strong>CTR</strong> pour lecture avant <strong>la</strong> réunion.(Doc. disponible au niveau <strong>de</strong>s CTD)Calcul du temps <strong>de</strong> remontée : <strong>la</strong> division par 15 proposée par Jean-Louis (voir CTN-INFO sur lesMN90) semble poser <strong>de</strong>s problèmes en examen. Une proposition d’abaque sera présentée lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>prochaine CTN par Jean-Louis B<strong>la</strong>nchard.Organisation examen N4 : (rappel) les épreuves à 30m <strong>et</strong> à 40m sont 2 épreuves séparées.Certification NITROX : organisation d’un stage <strong>de</strong> formation Nitrox : question reportée à <strong>la</strong> prochaine CTN.6 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998Equivalences éventuelles CFPS avec les diplômes étrangers : le groupe <strong>de</strong> travail (Côte d’Azur) attendl’<strong>info</strong>rmation sur les procédures européennes.Equivalences avec l’armée <strong>de</strong> terre : l’attestation 35 mètres (35m avec incursion à 40m) sera. à l’avenirremp<strong>la</strong>cée par une attestation 40 mètres. Décision votée à l’unanimité <strong>de</strong>s présents. En attendant c<strong>et</strong>temodification, l’ancien libellé est pris en compte pour bénéficier <strong>de</strong>s conditions d’équivalence.Sommaire du numéroLE MOT D’UN RESPONSABLEDu bon usage <strong>de</strong>s attestations d’aptitu<strong>de</strong> ...Depuis dix ans déjà, les candidats à l’examen <strong>de</strong> plongeur niveau 4 doivent présenter quatre attestationssignées par un enseignant E3 minimum,aptitu<strong>de</strong> à présenter les épreuves à 40 mètres,aptitu<strong>de</strong> à présenter les épreuves d’assistance <strong>et</strong> <strong>de</strong> sauv<strong>et</strong>age (palmes <strong>et</strong>/ou gil<strong>et</strong>),aptitu<strong>de</strong> à présenter l’épreuve <strong>de</strong> RSE ,aptitu<strong>de</strong> à <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong> pa<strong>la</strong>nquées dans l’espace médian (zone <strong>de</strong>s 20 m).C<strong>et</strong>te mesure fut adoptée par <strong>la</strong> commission <strong>technique</strong> nationale en 1988 pour remp<strong>la</strong>cer <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong>justifier <strong>de</strong> 30 plongées (dont 10 voisines <strong>de</strong> 40 m), car il était trop souvent constaté que <strong>de</strong>s candidats nepossédaient pas le niveau minimum <strong>de</strong> formation pour abor<strong>de</strong>r dans <strong>de</strong> bonnes conditions <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong>sexercices nécessitant un minimum d’expérience, notamment dans <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> l’espace lointain. C<strong>et</strong>tedécision <strong>de</strong>vait perm<strong>et</strong>tre à chacun d’exercer ses responsabilités en améliorant <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s candidats <strong>et</strong><strong>de</strong>s organisateurs.Même si on peut constater encore <strong>de</strong> trop nombreuses attestations "comp<strong>la</strong>isantes", c<strong>et</strong>te mesure s’estavérée très bénéfique en éloignant <strong>de</strong>s sessions d’examens une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s candidatsinsuffisamment préparés qui se présentaient aux épreuves "pour voir".Naturellement ce principe <strong>de</strong>s attestations d’aptitu<strong>de</strong> a été repris dans <strong>la</strong> formule <strong>de</strong> l’examen applicable dès1999 en les c<strong>la</strong>ssant par compétences définies dans les contenus <strong>de</strong> formation diffusés à tous les club en1998.compétence n° 1 : démonstrations <strong>technique</strong>s, (sauv<strong>et</strong>age palmes <strong>et</strong> RSE),compétence n° 2 : r<strong>et</strong>ours en surface, (acquise si le candidat est titu<strong>la</strong>ire du niveau 3 <strong>de</strong> plongée),compétence n° 3 : maîtrise <strong>de</strong> <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion, (acquise si le candidat est titu<strong>la</strong>ire du niveau 3 <strong>de</strong>plongée),compétence n° 4 : réactions <strong>et</strong> interventions, (dans l’espace lointain : signes <strong>et</strong> assistance venti<strong>la</strong>toire,assistance ou sauv<strong>et</strong>age à l’ai<strong>de</strong> du gil<strong>et</strong>),compétence n° 5 : comportement général <strong>de</strong> gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> pa<strong>la</strong>nquée.Toujours pour raisons <strong>de</strong> responsabilités <strong>et</strong> sécurité, ce même principe a d’ailleurs été étendu au MF2 par<strong>la</strong> CTN en janvier 1998 : à partir du 1er janvier 1999 les candidats au stage final <strong>et</strong> à l’examen <strong>de</strong>vrontprésenter une attestation d’aptitu<strong>de</strong> aux épreuves à 50 m signée par un moniteur E4 licencié.Tout ceci étant rappelé, encore faut-il que nous soyons d’accord sur <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> ces attestations. Devonsnous attester l’initiation, le perfectionnement, <strong>la</strong> parfaite (?) maîtrise <strong>de</strong> telle ou telle <strong>technique</strong> oucompétence ? Comment l’évaluer ? Quelle est <strong>la</strong> responsabilité du moniteur établissant par écritl’attestation ?Lors <strong>de</strong> sa réunion du 14 mai 1998 le collège <strong>de</strong>s instructeurs BPL a émis <strong>la</strong> recommandation suivante :"Ces attestations doivent garantir que le candidat, dans chacun <strong>de</strong>s domaines définis, a bénéficié d’uneformation suffisante pour s’adapter dans les meilleures conditions <strong>de</strong> sécurité aux situations qui seront misesen p<strong>la</strong>ce par le jury <strong>de</strong> l’examen". En eff<strong>et</strong>, lors <strong>de</strong> l’examen pratique N4, les candidats sont quelquefoisdéstabilisés par les conditions <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> certaines épreuves définies par le jury, conditionss’éloignant parfois <strong>de</strong> celles vécues pendant un cycle <strong>de</strong> formation au contenu "étriqué". Ceci implique que<strong>la</strong> formation dispensée doit être progressive <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tre l’adaptation <strong>de</strong> l’élève à toute nouvelle situation;que le moniteur attestant l’aptitu<strong>de</strong> dans l’un <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong> compétence doit possé<strong>de</strong>r les élémentsnécessaires à ce jugement : soit il dispose in situ <strong>de</strong> l’avis <strong>de</strong>s autres membres d’une équipe pédagogique,soit il dispose <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’évaluation formative du plongeur à différents sta<strong>de</strong>s, soit encore mieux,<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>info</strong>rmations. Pour être tout à fait c<strong>la</strong>ir, ce<strong>la</strong> signifie également qu’un plongeur niveau 2 ne peutraisonnablement pas être suffisamment formé au cours d’un stage <strong>de</strong> 2 semaines (mais qui ne comporteque 9 ou 10 jours maximum <strong>de</strong> formation précédant l’examen <strong>de</strong> plongeur niveau 4) <strong>et</strong> ne <strong>de</strong>vrait donc pasdisposer <strong>de</strong> ces attestations à l’issue d’un tel stage, sauf si ce plongeur a bénéficié préa<strong>la</strong>blement d’une7 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998formation initiale P4. Les instructeurs <strong>de</strong> notre comité en sont bien conscients, une telle prise <strong>de</strong> position ne<strong>de</strong>vrait pas rester sans conséquence sur l’organisation <strong>de</strong> nos stages <strong>de</strong> formation, qu’il s’agisse <strong>de</strong>formation en club étalée sur <strong>la</strong> saison ou d’un stage organisé par <strong>la</strong> <strong>CTR</strong>. Nul doute que <strong>la</strong> définition <strong>et</strong> <strong>la</strong>diffusion <strong>de</strong>s contenus <strong>de</strong> formation <strong>et</strong> l’exigence <strong>de</strong>s aptitu<strong>de</strong>s va nous obliger à reconsidérer nos cycles <strong>de</strong>formation <strong>de</strong>s plongeurs N4, dans le sens d’une amélioration bien sûr. Que pensez-vous par exemple d’unformation initiale <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux semaines, suivie d’une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> mise en application au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle lesattestations <strong>de</strong> compétence seraient progressivement acquises, puis d’un stage final <strong>de</strong> trois jours précé<strong>de</strong>ntl’examen final <strong>de</strong> trois jours également ?Ne se rapprocherait-on pas - entre autres - <strong>de</strong>s exigences que nous avions spécifiées en leur temps pour unplongeur N4, véritable gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> pa<strong>la</strong>nquée ?Sommaire du numéroYvon FAUVELLE MOT D’UN RESPONSABLEQuelques mots du collège <strong>de</strong>s instructeursUn peu d’histoire ...Notre collège régional <strong>de</strong>s instructeurs existe <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> trente ans. A l’origine il regroupait lesinstructeurs du comité <strong>Br<strong>et</strong>agne</strong>, Normandie <strong>et</strong> <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Loire jusqu’à ce que <strong>la</strong> Normandie obtienne sonautonomie au milieu <strong>de</strong>s années 70. Alors que les comités régionaux fonctionnaient selon <strong>de</strong>s règles assezproches, les instances nationales décidèrent en 1996 d’appliquer un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement strictementi<strong>de</strong>ntique à tous collèges régionaux afin <strong>de</strong> garantir l’homogénéité <strong>de</strong>s conditions d’accès au collège <strong>de</strong>sinstructeurs nationaux. C<strong>et</strong>te décision provoqua quelques remous dans notre vil<strong>la</strong>ge gaulois mais ceci estune autre histoire...C’est quoi un instructeur ?Un instructeur est avant tout un enseignant qualifié (2 ème <strong>de</strong>gré minimum), dont <strong>la</strong> compétence, l’activité <strong>et</strong>le comportement régionaux ont été reconnus par les instructeurs en titre du comité <strong>et</strong> qui ont décidé selon<strong>de</strong>s règles préa<strong>la</strong>blement définies <strong>de</strong> lui confier c<strong>et</strong>te fonction. On notera qu’il ne s’agit pas d’un diplôme <strong>et</strong>que <strong>la</strong> fonction d’instructeur en activité se perd automatiquement par manque ... d’activité.A quoi ça sert ...Pour simplifier, l’instructeur régional a <strong>de</strong>ux missions principales. En tant qu’expert il remplit une mission <strong>de</strong>réflexion dans le cadre <strong>de</strong>s travaux internes du collège (enseignement <strong>et</strong> pratique <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée, formation<strong>de</strong> cadres, conception <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>s d’examen MF1 <strong>et</strong> N4 y compris celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> théorie <strong>régionale</strong> anticipée), <strong>et</strong>d’animation lors <strong>de</strong>s manifestations organisées par <strong>la</strong> <strong>CTR</strong> auxquelles participent les cadres <strong>technique</strong>s ducomité (colloques, séminaires). En tant que représentant le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CTR</strong>, il participe aux stages <strong>de</strong>formation <strong>et</strong> examens p<strong>la</strong>cés sous <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te commission (niveau 4, initiateur, moniteurfédéral 1er <strong>de</strong>gré). Son rôle est alors <strong>de</strong> garantir que ces stages <strong>et</strong> examens se déroulent effectivementselon les critères définis par <strong>la</strong> CTN ou <strong>la</strong> <strong>CTR</strong>. On notera que selon une règle déjà ancienne, pourl’examen <strong>de</strong> MF1 <strong>la</strong> présence d’un instructeur national est nécessaire mais sa mission reste <strong>la</strong> même.Comment ça fonctionne ?Le collège BPL <strong>de</strong>s instructeurs est un organe régional, conseiller <strong>technique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CTR</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle il est uneémanation directe. Il se compose <strong>de</strong>s instructeurs régionaux ou nationaux licenciés dans notre comité <strong>et</strong>comprend actuellement :11 instructeurs nationaux,14 instructeurs régionaux dont 2 instructeurs nationaux stagiaires,3 instructeurs régionaux stagiaires.Pour limiter les dép<strong>la</strong>cements (importants dans notre comité), il se réunit généralement le même jour que <strong>la</strong><strong>CTR</strong> (ce qui explique les quelques dérapages d’horaire) <strong>et</strong> tient au cours du <strong>de</strong>rnier trimestre sa réunion8 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998administrative annuelle. C’est au cours <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te réunion que sont étudiés les nouvelles candidatures <strong>et</strong> lescursus <strong>de</strong>s instructeurs stagiaires. L’animation <strong>de</strong> ces réunions revient à un délégué élu pour quatre ans.Comment <strong>de</strong>vient on instructeur régional ?Tout simplement en exerçant ses prérogatives d’enseignant au sein du comité régional. En eff<strong>et</strong>, <strong>la</strong>cooptation d’un instructeur par ses pairs nécessite qu’il soit connu du plus grand nombre d’entre eux. C’estpourquoi il est recommandé (<strong>et</strong> dans une certaine mesure exigé) <strong>de</strong> travailler également en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> sastructure habituelle afin d’enrichir son expérience <strong>de</strong> moniteur <strong>et</strong> <strong>de</strong> se faire connaître. Ce faisant, le futurinstructeur aura toutes les chances d’être sollicité par les instructeurs en titre qui tout en étant attentifs aurespect <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> candidature sont tout à fait favorables à l’extension <strong>de</strong> leur groupe afin <strong>de</strong> partagerun travail sans cesse croissant.En conclusion ..Puisque certains semblent s’interroger sur <strong>la</strong> confi<strong>de</strong>ntialité <strong>de</strong>s débats du collège, il faut préciser qu’uncompte rendu <strong>de</strong>s travaux est donné par le délégué en réunion <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CTR</strong> <strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te confi<strong>de</strong>ntialité neporte que sur les débats concernant les personnes afin garantir à chacun <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> liberté interne <strong>de</strong>parole. C’est également pourquoi les instructeurs sont tenus à l’obligation <strong>de</strong> réserve notamment ens’abstenant <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en cause leurs collègues ou en portant le débat à l’extérieur <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> réunion ducollège.Pour plus <strong>de</strong> détail, on pourra se reporter au texte intégral du règlement intérieur qui fait partie <strong>de</strong>sdocuments du recueil du comité BPL. J’espère que c<strong>et</strong>te brève <strong>de</strong>scription aura permis <strong>de</strong> démythifier unepartie <strong>de</strong> notre organisation <strong>régionale</strong>.Sommaire du numéroYvon FAUVELLE MOT D’UN RESPONSABLEFormation NitroxLa <strong>CTR</strong> <strong>Br<strong>et</strong>agne</strong> <strong>et</strong> <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire s’engage résolument dans les formations <strong>de</strong> plongée aux mé<strong>la</strong>nges.En eff<strong>et</strong>, c<strong>et</strong> été, <strong>de</strong>ux stages <strong>de</strong> formation ont été réalisés dans <strong>la</strong> région d’Angers à <strong>la</strong> Carrière <strong>de</strong> Béconles Granits. Ces formations s’adressaient à tous les instructeurs régionaux en activité <strong>de</strong> <strong>la</strong> région. Les <strong>de</strong>uxstages ont été animés par Jean-Yves KERSALE avec le soutien logistique du Club Aqua Bécon qui estactuellement l’un <strong>de</strong>s (trop rares) clubs à pouvoir proposer à ses adhérents ce type <strong>de</strong> plongée.Outre l’aspect purement théorique <strong>de</strong>s <strong>technique</strong>s <strong>de</strong> plongée au Nitrox, le stage a également permis auxinstructeurs régionaux, <strong>de</strong> découvrir les procédés <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong>s différents mé<strong>la</strong>nges.Les thèmes abordés durant c<strong>et</strong>te formation ont été les suivants :9 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998Inci<strong>de</strong>nce du mé<strong>la</strong>nge sur les profils <strong>de</strong> plongée <strong>et</strong> <strong>de</strong> décompression ;Les différentes toxicités <strong>de</strong>s mé<strong>la</strong>nges suroxygénés <strong>et</strong> leurs conséquences physiologiques ;Les systèmes <strong>de</strong> quantification <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te toxicité ;Les tables fédérales <strong>de</strong> plongée au Nitrox ;L’utilisation opérationnelle <strong>de</strong>s mé<strong>la</strong>nges lors <strong>de</strong>s plongées <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité ( procédure, <strong>et</strong>c . . . ) ;La fabrication <strong>de</strong>s mé<strong>la</strong>nges <strong>et</strong> l’analyse <strong>de</strong>s gaz.L’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation était également, compte tenu du public constitué exclusivement d’instructeursrégionaux, <strong>la</strong> présentation d’outils pédagogiques perm<strong>et</strong>tant aux futurs formateurs Nitrox <strong>de</strong> présenter lesconnaissances à acquérir pour c<strong>et</strong>te spécialité. Il est important <strong>de</strong> noter que ces outils sont parfaitementcohérents <strong>et</strong> complémentaires au manuel du plongeur nitrox disponible en fourniture fédérale. Ceciprésente l’avantage <strong>de</strong> pouvoir utiliser le dit manuel comme support <strong>de</strong> cours pour c<strong>et</strong>te formation.Un jeu <strong>de</strong> transparents pour ces cours a été distribué aux futurs formateurs, pour leurs actionspédagogiques. Il est disponible pour les moniteurs nitrox qui le souhaitent au secrétariat du comitéInterrégional <strong>Br<strong>et</strong>agne</strong> <strong>et</strong> <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire à Lorient. II sera également possible <strong>de</strong> le télécharger (en powerpoint) bientôt sur le site Web <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CTR</strong>.Le stage a permis aussi aux instructeurs régionaux br<strong>et</strong>ons <strong>de</strong> découvrir <strong>la</strong> carrière <strong>de</strong> Bécon les granits, enutilisant différents mé<strong>la</strong>nges, suivi <strong>de</strong> paliers à l’oxygène pur. Ils ont pu ainsi visiter <strong>la</strong> belle épave d’avionimmergé par quinze mètres <strong>de</strong> fond.A l’issue <strong>de</strong>s stages les participants se sont vus délivrer le brev<strong>et</strong> <strong>de</strong> moniteur fédéral <strong>de</strong> plongée Nitroxavec l’équivalence CMAS "Advanced Nitrox Instructor". Ils ont maintenant <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> former à leur tour lesmoniteurs <strong>et</strong> les plongeurs qui désirent découvrir les bienfaits <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée aux mé<strong>la</strong>nges.Selon <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qui semble être très forte, d’autres stages <strong>de</strong>stinés aux moniteurs (MF1 <strong>et</strong> MF2) serontprobablement programmés l’an prochain.Listes <strong>de</strong>s Instructeurs qui sont actuellement Moniteur NitroxJean-Yves KersaléInstructeurs NationauxYvon FAUVELCamille GELEBARTMaurice GORETJean-Yves KERSALEJo LE CORGILLEDaniel MELLJean-Yves REDUREAU.Instructeur National StagiaireChristian CREFICEInstructeurs RégionauxMalou BERRONChristian CAPELLIRené DERRIENJean-Paul MARTEAUMichel PIJOLETHervé SEVERESommaire du numéroINFORMATIONS TECHNIQUES ET PÉDAGOGIQUESUne autre manière <strong>de</strong> pratiquer <strong>la</strong> plongée : <strong>la</strong> plongée scientifiqueDu fait même <strong>de</strong> sa diversité, il est bien <strong>de</strong>s manières <strong>de</strong> pratiquer <strong>la</strong> plongée sous-marine. La simplebal<strong>la</strong><strong>de</strong>, <strong>la</strong> photographie, <strong>la</strong> biologie, l’archéologie en sont les exemples les plus connus <strong>et</strong> tout le mon<strong>de</strong> yaccè<strong>de</strong> via une formation minimum. En marge <strong>de</strong> ces plongées dites <strong>de</strong> loisir ou à vocation culturelle,existent, bien sur, <strong>la</strong> plongée professionnelle (regroupée au sein <strong>de</strong> l’INPP ou avec <strong>de</strong>s organismes tels que<strong>la</strong> COMEX <strong>de</strong> Marseille) ou encore <strong>la</strong> plongée dans le cadre militaire (plongeurs démineurs, plongeurs <strong>de</strong>bord). Est ce tout ? Non. Il est une autre manière <strong>de</strong> se r<strong>et</strong>rouver sous l’eau en scaphandre autonome dont jeveux vous parler aujourd’hui : <strong>la</strong> plongée scientifique dont le <strong>de</strong>rnier stage <strong>de</strong> formation a eu lieu à Roscoffdu 15 au 24 septembre 1998. Il est vrai que le grand public <strong>la</strong> connaît peu <strong>et</strong> pour cause, elle estprincipalement <strong>de</strong>stinée aux chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, étudiants,stagiaires <strong>de</strong> longue durée âgés <strong>de</strong> 18 ans au moins. Mais <strong>de</strong> quoi s’agit-il ?10 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998Certains domaines <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche scientifique nécessitent <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s observations, du dénombrement ou<strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte d’espèces sous marines. Dans <strong>de</strong>s eaux peu profon<strong>de</strong>s, <strong>la</strong> plongée sous-marine apporte dèslors une solution appropriée <strong>et</strong> constitue un outil <strong>de</strong> travail privilégié pour le chercheur. Ainsi celui-ci ne s’estil pas gêné pour se m<strong>et</strong>tre à l’eau ! Il y a une quinzaine d’années, les scientifiques qui pratiquaient <strong>de</strong>manière régulière <strong>la</strong> plongée sous-marine ont désiré avoir une reconnaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> leurs hautsresponsables hiérarchiques, un statut leur perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> plonger dans le cadre <strong>de</strong> leur travail. Ainsi est né<strong>de</strong> leur volonté, du CNRS (Centre National <strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche Scientifique), <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Paris 6 <strong>et</strong> <strong>de</strong> sasection plongée <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’association française <strong>de</strong>s plongeurs scientifiques ( Colimpha, présidée par leprofesseur A<strong>la</strong>in Couté, Moniteur national, <strong>et</strong> toujours responsable du stage), <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un stage <strong>de</strong>formation à <strong>la</strong> pratique <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée scientifique. C<strong>et</strong>te formation consiste à obtenir :le Certificat d’Aptitu<strong>de</strong> à l’Hyperbarie ou CAH dans <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 1B qui perm<strong>et</strong> légalement <strong>de</strong> pratiquer <strong>la</strong>plongée dans le cadre professionnel jusqu’à <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 40 mètres (délivré pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>10 ans par l’INPP <strong>et</strong> renouve<strong>la</strong>ble)une qualification soit <strong>de</strong> plongeur scientifique (autorisant à utiliser <strong>la</strong> plongée comme <strong>technique</strong> <strong>de</strong>recherche), soit <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> plongée scientifique (pour assurer l’organisation <strong>et</strong> <strong>la</strong> responsabilité d’unservice <strong>de</strong> plongée dans les <strong>la</strong>boratoires <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> dans le cadre <strong>de</strong> missions <strong>de</strong> terrain). Leniveau minimum exigé pour suivre <strong>la</strong> formation est le niveau 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> FFESSM, 2 étoiles CMAS, bienque le niveau 3 soit fortement recommandé.La plongée scientifique est désormais réglementée par les décr<strong>et</strong>s n° 90-277 du 28 mars 1990, 95-608 du 6mai 1995 <strong>et</strong> 96-364 du 30 avril 1996 concernant <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s travailleurs intervenant en milieu hyperbare.Parmi les arrêtés importants, on r<strong>et</strong>rouve celui du :28 janvier 1991 concernant les modalités <strong>de</strong> formation à <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s personnels intervenant dansles opérations en milieu hyperbare,28 mars 1991 visant les recommandations aux mé<strong>de</strong>cins du travail chargés <strong>de</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>ncemédicale <strong>de</strong>s travailleurs,20 août 1991 définissant les conditions <strong>de</strong> dérogation pour l’âge limite pour postuler au CAH,15 mai 1992 réglementant les procédures d’accès, <strong>de</strong> séjour, <strong>de</strong> sortie <strong>et</strong> d’organisation du travail enmilieu hyperbare (tables <strong>de</strong> plongée),5 mars 1993 sur les modalités <strong>de</strong> formation à <strong>la</strong> sécurité du personnel.Quel est le contenu du stage ? Il se veut très compl<strong>et</strong> avec une soli<strong>de</strong> remise à niveau <strong>de</strong>s compétences enpassant par l’amélioration <strong>de</strong>s capacités physiques du plongeur <strong>et</strong>, bien sur, par une formation pratique surle travail scientifique sous l’eau. Les candidats acceptés au stage ont <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> plongée souvent trèsdifférents d’où l’importance <strong>de</strong> partir sur <strong>la</strong> même base <strong>de</strong> travail <strong>et</strong> <strong>de</strong> donner à chacun une formationéquivalente. Le savoir-faire <strong>de</strong>s stagiaires est évalué sur leur aisance en surface, à 20 m, à 40 m, leuraptitu<strong>de</strong> à organiser <strong>la</strong> plongée <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité. L’entraînement physique passe par l’exercice régulier (tousles matins) <strong>de</strong> <strong>la</strong> nage avec palmes en groupe <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’apnée. La formation pratique consiste à travaillerl’ensemble <strong>de</strong>s exercices <strong>de</strong>mandés pour le niveau 4. Une révision complète sur les connaissancesthéoriques du niveau 2 est au programme. Elle est en fait beaucoup plus poussée notamment par lesinterventions <strong>de</strong> personnels spécialisés en mé<strong>de</strong>cine hyperbare <strong>et</strong> en physiologie humaine, ou encore par <strong>la</strong>visite d’un caisson hyperbare. Les autres domaines sont <strong>la</strong> sécurité (prévention <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts, secourisme,matériel, réglementation <strong>et</strong> normes en vigueur...), l’apprentissage <strong>de</strong>s tables <strong>de</strong> décompression du Ministèredu Travail MT92, <strong>de</strong>s horaires <strong>de</strong> marées, <strong>de</strong> <strong>la</strong> météo marine. Le travail scientifique sous-marin consiste enl’utilisation <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> prélèvement, <strong>de</strong> levage, <strong>de</strong> repérage <strong>et</strong> <strong>de</strong> communication, <strong>de</strong> <strong>la</strong> photographie <strong>et</strong>vidéo sous-marines, <strong>de</strong> l’apprentissage <strong>de</strong> <strong>technique</strong>s <strong>de</strong> reconnaissance <strong>et</strong> <strong>de</strong> cartographie <strong>de</strong> <strong>la</strong> faune <strong>et</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> flore marines <strong>et</strong> <strong>de</strong>s biotopes.Comme spécifié plus haut, le stage peut donner lieu à <strong>la</strong> délivrance <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualification <strong>de</strong> plongeurscientifique ou <strong>de</strong> chef plongeur scientifique. Une <strong>technique</strong> individuelle <strong>et</strong> collective adaptée auxprérogatives du plongeur est donc donnée comprenant i) <strong>la</strong> direction d’une pa<strong>la</strong>nquée avec l’acquisition <strong>de</strong>sconnaissances nécessaires à <strong>la</strong> mise en oeuvre <strong>et</strong> au déroulement d’une plongée en toute sécurité ii)l’organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée avec logistique, conduite <strong>et</strong> maintenance d’une embarcation <strong>de</strong> plongée,mouil<strong>la</strong>ge, surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> surface, communication par radiotéléphone (VHF).Depuis 1985, c’est le 11ème stage du genre qui vient <strong>de</strong> s’achever par <strong>la</strong> réussite aux examens <strong>de</strong>s 12candidats inscrits (avec <strong>la</strong> nomination <strong>de</strong> 5 chefs <strong>de</strong> plongée). C’était <strong>la</strong> 5ème fois qu’il était organisé à <strong>la</strong>Station Biologique <strong>de</strong> Roscoff sous <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> Gérard Thouzeau (CAH 2B <strong>et</strong> Instructeur régional)avec le soutien <strong>de</strong> <strong>la</strong> délégation <strong>régionale</strong> du CNRS (<strong>Br<strong>et</strong>agne</strong> <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Loire) <strong>et</strong>, c<strong>et</strong>te année, <strong>de</strong> l’InstitutUniversitaire Européen <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mer <strong>de</strong> Brest. Les autres stages ont eu lieu à l’Observatoire Océanologique <strong>de</strong>Banyuls/mer qui l’emporte donc par le nombre, mais rassurez vous : le premier stage a bien eu lieu dans leseaux br<strong>et</strong>onnes ! J’ai pour ma part obtenu le diplôme <strong>de</strong> chef plongeur scientifique l’année <strong>de</strong>rnière dans leseaux méditerranéennes <strong>et</strong> c’est avec beaucoup <strong>de</strong> p<strong>la</strong>isir que j’ai participé à l’encadrement c<strong>et</strong>te année.Nous sommes aujourd’hui entre 100 <strong>et</strong> 120 personnes ayant suivi le stage <strong>et</strong> obtenu le diplôme. Attention, cenombre ne tient pas compte <strong>de</strong>s plongeurs disposant du CAH <strong>et</strong> l’ayant obtenu par équivalence mais bien<strong>de</strong>s plongeurs ayant suivi le stage. Le nombre peut paraître faible mais <strong>de</strong>puis sa création les organisateursont toujours prôné <strong>la</strong> qualité <strong>et</strong> par conséquent par l’acceptation d’un nombre limité <strong>de</strong> candidats (entre 9 <strong>et</strong>12 personnes). Il est vrai aussi que le stage est re<strong>la</strong>tivement onéreux en dépit <strong>de</strong>s subventions CNRS. Quoiqu’il en soit, chaque année, le nombre <strong>de</strong> candidats va croissant <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l’emporte <strong>la</strong>rgement sur11 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998l’offre : un gage du réveil <strong>de</strong> certaines mentalités <strong>et</strong> du sérieux <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te formation.Sommaire du numéroStéphan JACQUETINFORMATIONS TECHNIQUES ET PÉDAGOGIQUESPlongées en carrièreNous, Terriens à l’est du Comité <strong>Br<strong>et</strong>agne</strong>-<strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Loire, on pratique !L’Automne, l’Hiver... R<strong>et</strong>rouver les copains autour d’un feu, d’un barbecue, d’un camping-gaz ... avec un boncru (choco<strong>la</strong>t ou autre .... ? ? ?) Huuum !... <strong>la</strong> première bouchée ou <strong>la</strong> première gorgée ...que c’est bon !Faire violence à son corps quand sa tête a envie <strong>de</strong> plonger (c’est parfois dur <strong>de</strong> rentrer dans sa combifroi<strong>de</strong> !) Mais après, une fois dans l’eau : SENSATIONS.Et, en rentrant, douche bien chau<strong>de</strong> ô Délectation !... Sommeil profond ô Récupération !Ça <strong>de</strong>vrait être remboursé par <strong>la</strong> Sécu !Et les plongées ? Très adaptées pour <strong>la</strong> Technique en Stage initial. Quelques exemples :Nages : constater les différences <strong>de</strong> performances par rapport à <strong>la</strong> piscine du fait <strong>de</strong> l’encombrementvestimentaire, prise <strong>de</strong> conscience du rythme, <strong>de</strong> <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion efficaces.Matériel : utilisation, comparaison <strong>et</strong> essai <strong>de</strong> divers matériels entre le matin <strong>et</strong> l’après-midi avant achat.Mises à l’eau : dans certaines carrières,tout est possible : saut droit,bascule arrière, j<strong>et</strong>er du matériel,<strong>de</strong>scente par les rives.Remontées : échelle, rives, en décape<strong>la</strong>nt.Toutes les situations peuvent être vécues hormis celles dues au courant.Lestage : on a <strong>la</strong> possibilité <strong>et</strong> le temps, bloc sur réserve, <strong>de</strong> défaire <strong>la</strong> ceinture, d’enlever <strong>de</strong>s plombs oud’en rajouter pour tenir un palier à 3 m, en pleine eau (travail <strong>de</strong> l’équilibre,poumons-bal<strong>la</strong>sts, repérages parrapport à <strong>la</strong> surface), à un parachute <strong>de</strong> palier. Si <strong>la</strong> ceinture est enserrée par un gil<strong>et</strong> enveloppant, onpratique un décape<strong>la</strong>ge , puis un recape<strong>la</strong>ge surface utiles dans ce cas.Si le " plombage " mer estconnu,faire noter sur le carn<strong>et</strong> <strong>de</strong> plongée les <strong>de</strong>ux valeurs (à utiliser en salle pour les calculs <strong>de</strong> poidsapparent en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité du milieu, <strong>de</strong> l’inspiration, <strong>de</strong> l’expiration, <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> <strong>la</strong> combi...) c’est duvécu !Bouée dégonflée, remontée <strong>de</strong> 20 m environ pour eux-mêmes à <strong>la</strong> palme : prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong> l’intérêtdu palmage, <strong>de</strong> <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion efficaces, <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> repères <strong>de</strong>* * , <strong>de</strong>s dangers du surlestage poursoi-même, pour un éventuel assistant, compréhension <strong>de</strong> <strong>la</strong> réelle fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> bouée avec ses variations<strong>de</strong> volume.Fonctionnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> " stabe " : à condition <strong>de</strong> se m<strong>et</strong>tre au- <strong>de</strong>ssus d’un fond d’environ 15 m, jouer avecl’inf<strong>la</strong>teur, les purges en fonction <strong>de</strong>s poumons-bal<strong>la</strong>sts, <strong>de</strong>s vitesses acquises, <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> sensationssouhaitées (yeux fermés, rotations, sensation <strong>de</strong> couler, <strong>de</strong> monter, <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ner, sur le ventre, sur le dos...) <strong>et</strong>surtout, rapidité <strong>de</strong> réaction à un gonf<strong>la</strong>ge ou à un dégonf<strong>la</strong>ge inappropriés.Autonomie, gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> pa<strong>la</strong>nquée : visite <strong>de</strong> <strong>la</strong> carrière, <strong>de</strong>s poissons, <strong>de</strong>s épaves, <strong>de</strong>s espacescorrespondant aux prérogatives du stagiaire avec un moniteur un peu écervelé (je n’ai pas dit décervelé...voyons ! !) avec utilisation <strong>de</strong>s repères naturels pour <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur (luminosité, couleur), pour <strong>la</strong> direction(tombant,soleil...eh oui ! ce<strong>la</strong> arrive !)" Être capable <strong>de</strong> rejoindre <strong>la</strong> surface en toute circonstance " : phrase-clé <strong>de</strong> tout départ en plongéeque l’on ne trouve, hélàs, que dans le Carn<strong>et</strong> enfants (plongeur <strong>de</strong> Bronze) <strong>et</strong> qui contient à elle seule toutun programme (<strong>technique</strong> <strong>et</strong> psychologique !).Nous envisageons <strong>de</strong> revoir les prises assistance <strong>et</strong> sauv<strong>et</strong>age pour les Plongeurs qui le souhaitent en début<strong>de</strong> saison. Nous verrons s’il y a <strong>de</strong>s inscriptions.Ce<strong>la</strong> ne doit plus être " tais-toi <strong>et</strong> plonge " Non ...,un plongeur, même P1 a un cerveau. Il n’est pas interdit <strong>de</strong>le faire participer à sa formation : automatismes du captage <strong>de</strong>s repères <strong>de</strong> montée/<strong>de</strong>scente, m<strong>et</strong>tre enroute <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion qui calme, contrôle <strong>de</strong> soi, savoir que l’on n’aime pas plonger dans le noir <strong>et</strong> le dire (plusrien ne fonctionne pareil lorsque les capteurs branchés sur les yeux ne reçoivent plus <strong>de</strong> lumière, en meraussi, <strong>la</strong> couleur vert foncé donne tout d’un coup mal... aux oreilles...) .Le plongeur doit s’exprimer, <strong>la</strong> progression en sera meilleure !12 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998Il y en a <strong>de</strong>s choses à faire en carrière <strong>et</strong> sans abîmer le paysage marin car...sauv<strong>et</strong>age palmes, RSE...pitiépour les gorgones, <strong>la</strong> micro-vie.Un plongeur, bien entraîné en carrière,sera performant au Stage final mer.La carrière est une excellente école MAIS il ne faut pas en minimiser les dangers sous prétexte que ça nebouge pas <strong>et</strong> que c’est fermé ! En mer, j’ai toujours vu changer <strong>de</strong> sites pour les prépas P2 (20 m) parrapport aux prépas P3, P4 (30 m, 40 m), alors pourquoi pas en carrière ? Est-ce moins dangereux encarrière ou <strong>la</strong>c ? Hélàs, les années écoulées montrent que non ! Est-on préparé à un, voire <strong>de</strong>ux givrages<strong>de</strong> déten<strong>de</strong>urs ? Si ce n’est pas le cas, le Directeur <strong>de</strong> Plongée se doit <strong>de</strong> limiter <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur en Hiver àdéfaut <strong>de</strong> connaître les déten<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> tous les plongeurs.La plongée doit rester un univers <strong>de</strong> PLAISIRS , <strong>et</strong> dès que le Printemps revient ... dès que le Printempsrevient ... les pratiquants <strong>de</strong>s carrières s’épanouissent sur toutes les Mers du Globe.Sommaire du numéroAlberte CARTIGNIESTRIBUNEEntr<strong>et</strong>ien hivernal du déten<strong>de</strong>urLe déten<strong>de</strong>ur constitue l’élément du scaphandre autonome souvent considéré comme le plus essentiel.Maintenant que <strong>la</strong> trêve hivernale arrive à grands pas, il faut profiter <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong> pour réviser ou plussagement faire réviser son déten<strong>de</strong>ur. Si <strong>la</strong> bouteille relève incontestablement <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence du TIV,aucune qualification n’existe au niveau fédéral pour les déten<strong>de</strong>urs.Je commencerai par m<strong>et</strong>tre en gar<strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s plongeurs contre les apprentis sorciers qui croientpouvoir démonter <strong>et</strong> remonter n’importe quel appareil du marché. Aujourd’hui, chaque modèle, même leplus simple, possè<strong>de</strong> ses spécifications très précises <strong>et</strong> certains constructeurs ou assembleurs les indiquentsur <strong>la</strong> notice d’accompagnement. En revanche, à ma connaissance, aucun constructeur ou assembleur n’adonné <strong>de</strong> procédures <strong>de</strong> démontage <strong>et</strong> <strong>de</strong> remontage. Pourtant celles-ci sont indispensables auxmanipu<strong>la</strong>tions internes. J’ai pour ma part suivi une formation chez un constructeur <strong>et</strong> je suis souvent effaréd’entendre les conseils prodigués aux plongeurs par ceux que j’ai appelés les apprentis sorciers qu’ils soientmoniteurs ou non.L’entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong> base d’un déten<strong>de</strong>ur passe avant tout par un rinçage sérieux après chaque utilisation. Lemeilleur moyen <strong>de</strong> rincer correctement un déten<strong>de</strong>ur est <strong>de</strong> l’immerger complètement dans <strong>de</strong> l’eau douceen prenant bien soin d’obstruer l’entrée d’air. C<strong>et</strong> oubli se constate très souvent chez les débutants maisnous voyons encore <strong>de</strong>s plongeurs confirmés effectuer c<strong>et</strong>te opération sans prendre <strong>de</strong> précautions. Si untel cas se produit, seul le démontage du premier étage est indispensable sauf si le séjour en immersion estprolongé. Dans ce <strong>de</strong>rnier cas, le démontage compl<strong>et</strong> du déten<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>vra être effectué. De même, il fautproscrire le séchage du bronze poreux du déten<strong>de</strong>ur.Dans le cas d’un arrêt prolongé, le déten<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>vra être stocké sans le bouchon d’obstruction d’entréed’air. Ensuite, <strong>la</strong> capsule comprenant le bouton <strong>de</strong> surpression sera enlevé sans forcer au démontage. Lesconstructeurs proposent <strong>de</strong>s outils spéciaux pour ce genre d’opération. Là où le bât blesse, c’est <strong>la</strong> difficulté<strong>de</strong> se procurer ce genre d’outils. Une fois, <strong>la</strong> capsule enlevée, il faudra bien n<strong>et</strong>toyer l’ensemble <strong>de</strong> manièreà supprimer le sable qui s’est posé dans tous les parties cachées. Il faudra particulièrement n<strong>et</strong>toyer <strong>la</strong>soupape d’expiration <strong>et</strong> l’éventuel bouchon servant à inverser le sens du déten<strong>de</strong>ur. C<strong>et</strong>te manipu<strong>la</strong>tion serafacile à l’ai<strong>de</strong> d’une souffl<strong>et</strong>te en prenant soin <strong>de</strong> protéger le mécanisme d’arrivée d’air du <strong>de</strong>uxième étagecontre l’entrée <strong>de</strong> poussières ou <strong>de</strong> grain <strong>de</strong> sable.C<strong>et</strong>te opération est <strong>la</strong> seule qui puisse être effectuée sans qualification particulière. Pour toutes les autrescomme le démontage <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> détente, elles nécessitent une formation approfondie <strong>et</strong> unoutil<strong>la</strong>ge spécifique. Les différents constructeurs proposent <strong>de</strong>s stages <strong>de</strong> formation ouvert aux cadres <strong>de</strong>plongée. Ces stages sont souvent gratuits mais il se déroulent au siège social <strong>de</strong> <strong>la</strong> société, le plus souventdans le sud <strong>de</strong> <strong>la</strong> France. De même, <strong>de</strong>s compétences dans une marque ne perm<strong>et</strong>tent pas, avec unefiabilité totale, d’intervenir sur n’importe quel déten<strong>de</strong>ur.Les reven<strong>de</strong>urs proposent <strong>la</strong> révision dans leur prestation. Malheureusement, le tarif pratiqué, pourtantjustifié, est un obstacle à <strong>la</strong> révision annuelle. Toutefois, il faut s’astreindre à une révision bi-annuelle afind’effectuer les opérations indispensables telles que le changement <strong>de</strong>s pièces d’usure, le rég<strong>la</strong>ge <strong>et</strong> <strong>la</strong>stabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression intermédiaire <strong>et</strong> les différents rég<strong>la</strong>ges nécessaires au bon fonctionnement dudéten<strong>de</strong>ur.13 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998Sommaire du numéroGilles COCHARDTRIBUNEAu suj<strong>et</strong> du rapport du CROSSJe lis avec grand intérêt le compte-rendu motivé du CROSS concernant une récente alerte plongéemotivée.Je travaille régulièrement sur les problèmes <strong>de</strong> logistique lors <strong>de</strong> secours aux personnes ainsi que sur lesquestions <strong>de</strong> secourisme <strong>et</strong> l’expérience m’amène à faire quelques remarques :1.2.3.J’adhère tout à fait aux commentaires <strong>de</strong> l’Officier Directeur du CROSS. Nous utilisons lors d’alertes<strong>de</strong>s procédures <strong>de</strong> même type, maintenant bien codifiées en particulier sur les questions <strong>de</strong>s rapportsavec <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion médicale. Cependant, on peut BEAUCOUP mieux faire, parce que les procéduresPRÉÉTABLIES décrites sont <strong>de</strong>s procédures générales, alors que nos clubs sont <strong>de</strong>s interlocuteurscompétents (notamment les Directeurs <strong>de</strong> Plongée, les Moniteurs, les Mé<strong>de</strong>cins).Jusqu’à preuve du contraire <strong>et</strong> avis contraire <strong>de</strong> <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion médicale, tout ma<strong>la</strong>ise en plongée doitêtre un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> décompression <strong>et</strong> justifier d’un caissonnage, fut-ce une table simple <strong>et</strong> ce dansles dé<strong>la</strong>is les plus brefs ( conférence <strong>de</strong> consensus sur les acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> décompression - MARSEILLE1996).L’interlocuteur obligé EN MER est le CROSS, à mon avis y compris dans <strong>la</strong> ban<strong>de</strong> côtière <strong>de</strong>s 300mètres.Celui-ci gère parfaitement le problème EN MER. L’Officier <strong>de</strong> Quart <strong>et</strong> les mé<strong>de</strong>cins correspondantssont parfaitement avertis <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée. Encore ont-ils besoin <strong>de</strong> renseignementsfiables. Ces renseignements constituent le BILAN. L’Officier CROSS l’explique parfaitement dans soncommentaire.Dans le cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée, les circonstances <strong>et</strong> le profil <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée sont d’évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> premièreimportance. Ils seront suivis par le bi<strong>la</strong>n neurologique, venti<strong>la</strong>toire <strong>et</strong> circu<strong>la</strong>toire <strong>de</strong> <strong>la</strong> victime. Leséventuelles autres lésions viendront ensuite ainsi que les mesures déjà prises à bord.La logistique <strong>de</strong>s CROSS est remarquable d’efficacité. Ils ont les moyens <strong>de</strong> coordonner tous lesservices publics <strong>et</strong> privés SELON DES PROCÉDURES PRÉÉTABLIES.Donc sans hésitation, l’alerte en mer DOIT transiter par le canal VHF 16.Le problème est À TERRE, ce qui peut être le cas lors <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts non vitaux ou r<strong>et</strong>ardés ou lorsd’une plongée en eaux intérieures.On peut encore appeler le CROSS (VHF 16), quoique l’on soit en principe hors <strong>de</strong> sesattributions territoriales. L’alerte sera parfaitement gérée.On peut composer le 15 (SAMU) ou le 18 (Sapeur Pompiers) : peu importe, les services sontinterconnectés. Le Directeur <strong>de</strong> Plongée doit exiger <strong>et</strong> vérifier qu’il parle au Mé<strong>de</strong>cinRégu<strong>la</strong>teur <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>. Il est important pour nos Directeurs <strong>de</strong> plongée <strong>de</strong> fournir une ALERTECONSTRUITE comme décrit précé<strong>de</strong>mment.Les Centres 15 <strong>et</strong> 18 ont les moyens, au moindre doute, <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre notre Directeur <strong>de</strong> Plongée enconférence téléphonique avec l’Officier <strong>de</strong> Quart du CROSS <strong>et</strong>/ou le Mé<strong>de</strong>cin du Caisson.4.Le BILAN est essentiel. Il est bien codifié, <strong>et</strong> doit être enseigné, comme une priorité, lors <strong>de</strong> nosformations secouristes (jeux <strong>de</strong> rôles). Il sert à côter un <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> gravité.Il est nécessaire <strong>de</strong> savoir expliquer un profil a risques, insister sur <strong>la</strong> notion d’évolutivité <strong>et</strong>d’imprévisibilité qui peuvent n’être pas familières à un mé<strong>de</strong>cin non plongeur lui même . Bloquer un14 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998caissonnage au profit d’une simple mise en observation me paraîtrait engager lour<strong>de</strong>ment saresponsabilité.5.6.Le moyen d’évacuation doit être <strong>la</strong>issé à l’appréciation <strong>de</strong>s centres opérationnels : ils saurontcombiner les différents moyens au profit du dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> transfert le plus court. Ce moyen peut êtrel’hélicoptère : c’est bien souvent le moyen le plus rapi<strong>de</strong>, le plus confortable. L’altitu<strong>de</strong> peut êtrelimitée à 150 mètres. La question du "prix" <strong>de</strong> l’heure <strong>de</strong> vol n’est pas pertinente, puisque <strong>de</strong> toutefaçon l’hélicoptère existe <strong>et</strong> qu’il lui faut voler.Les acci<strong>de</strong>nts mineurs me paraissent sous-estimés, chez nos pratiquants <strong>et</strong> à fortiori chez lesmoniteurs, particulièrement les professionnels dont les récits <strong>de</strong> certains m’effraient.L’utilisation très facile à bord <strong>de</strong> l’oxygène <strong>de</strong>vrait être <strong>de</strong> règle <strong>et</strong> envisagée comme une mesure <strong>de</strong>précaution fréquente (sensation <strong>de</strong> grosse fatigue à <strong>la</strong> remontée, plongeur frigorifié par exemple) <strong>et</strong>somme toute peu coûteuse. Il n’existe pas <strong>de</strong> contre-indication à l’oxygène. La dose, c’est "plein pot !",soit 15 litres/minute. Le ballon doit impérativement être muni d’un réservoir afin d’obtenir uneconcentration d’oxygène maximale à l’inspiration.Sommaire du numéroFrançois MICHELTRIBUNEFaudrait-il montrer patte b<strong>la</strong>nche pour être MF1 ?Apprenti MF1, j’aime bien savoir, lorsque je me <strong>la</strong>nce dans une aventure quelconque, où je m<strong>et</strong>s les pieds.Alors je discute avec l’un ou l’autre pour essayer <strong>de</strong> comprendre les attentes <strong>de</strong>s gens qui évalueront mesprestations le grand jour...Pour ce qui est <strong>de</strong>s épreuves qui se passent dans l’eau, c’est à peu près c<strong>la</strong>ir : après tout, je fais <strong>de</strong> <strong>la</strong>plongée pour être sous l’eau, <strong>et</strong> puis ce n’est pas l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> ma bafouille.Ce qui me <strong>la</strong>isse bien dubitatif, c’est <strong>la</strong> prestation d’un ersatz <strong>de</strong> cours à faire <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s gens beaucoup plusqualifiés que moi, il faut faire mine d’être <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s élèves <strong>et</strong> faire <strong>de</strong> <strong>la</strong> PÉDAGOGIE. Pour moi, <strong>la</strong>pédagogie ce<strong>la</strong> n’existe pas, c’est du pipeau puissance 10000. Un Inspecteur Général (un IGEN pour lesconnaisseurs, <strong>et</strong> il me semble qu’il y en a beaucoup parmi nos encadrants, équivalent d’un MF 3 ou 4 pourles autres) m’a dit un jour, <strong>la</strong> pédagogie c’est avant tout aimer ses élèves <strong>et</strong> <strong>la</strong> matière qu’on enseigne, cequi est intéressant à étudier, c’est <strong>la</strong> didactique <strong>de</strong> <strong>la</strong> discipline. Traduction : comment faire passer unmessage DE PLONGÉE, comment doivent s’enchaîner les cours, quels sont les points importants. Pourchaque discipline, il y a une didactique différente qui ,elle, peut être formalisée <strong>de</strong> façon correcte.Et j’en arrive tout doucement à l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> ma l<strong>et</strong>tre : Pour faire un bon moniteur, il faut donc aimer <strong>la</strong> plongée,aimer communiquer c<strong>et</strong>te passion à d’autres ( <strong>la</strong> pédagogie quoi), apprendre <strong>la</strong> façon <strong>de</strong> <strong>la</strong> communiquer <strong>et</strong>maîtriser le champ disciplinaire "plongée". Pour les trois premiers points, il me semble que c’est à <strong>la</strong> portée<strong>de</strong> tout le mon<strong>de</strong>, le quatrième point me pose plus <strong>de</strong> problème.La théorie <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée, on peut <strong>la</strong> complexifier à loisir. Il faut avoir <strong>de</strong>s compétences en physiologie, enmécanique, en physique, en mathématiques,... <strong>et</strong> là, il me semble qu’il faudrait dire très c<strong>la</strong>irement auxcandidats quels sont les pré-requis exigés pour le MF1. Et, comme on ne va pas suivre <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong>physiologie, <strong>de</strong> mécanique, <strong>de</strong> physique ou <strong>de</strong> mathématiques, quel niveau doit-on avoir, avant <strong>de</strong>commencer, pour avoir une chance <strong>de</strong> s’en sortir.En math par exemple, on peut passer <strong>de</strong> <strong>la</strong> règle <strong>de</strong> trois, au tracé d’une exponentielle en finissant parl’intégrale d’une courbe. En physique, l’équation <strong>de</strong>s gaz parfaits n’est qu’un pâle refl<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalité, les<strong>de</strong>grés Kelvin font appel à <strong>la</strong> thermodynamique. En mécanique, les notions utilisées sont issues du principefondamental <strong>de</strong> <strong>la</strong> dynamique,... Ce que je veux dire, c’est que l’on rentre dans <strong>de</strong>s matières qui sontextrêmement codifiées <strong>et</strong> où l’on trouvera certainement quelqu’un <strong>de</strong> plus pointu que soi <strong>et</strong> où, <strong>de</strong> par notreparcours individuel, nous n’avons au départ aucune compétence. Me m<strong>et</strong>tre à un p<strong>et</strong>it niveau dans une <strong>de</strong>smatières (<strong>de</strong>vinez <strong>la</strong>quelle !) me semble faisable mais sur toutes....Alors, on peut me répondre que l’on en reste à <strong>de</strong>s notions <strong>de</strong> base. Pour passer quelques temps àenseigner, il me semble que <strong>la</strong> vulgarisation d’une discipline <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une très bonne maîtrise <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<strong>de</strong>rnière.Tout ce<strong>la</strong> pour dire quoi, eh bien, pour parler c<strong>la</strong>irement, est-ce qu’une personne qui n’a pas fait d’étu<strong>de</strong> peutavoir actuellement son MF1. Alors bien sûr , on va me trouver l’exemple qui va bien, celui qui est ..(choisissez un métier, je ne veux me fâcher avec personne ) <strong>et</strong> qui a bril<strong>la</strong>mment réussi. Pour ma part, j aifait une p<strong>et</strong>ite étu<strong>de</strong> dans mon club : sur 12 MF1/2, 3 sont toubibs, 3 sont profs <strong>et</strong> 5 sont ingénieurs,15 sur 16


<strong>CTR</strong>-INFO Numéro 12 - novembre 1998<strong>info</strong>rmaticiens ou cadres... faites les comptes.J’aimerais simplement savoir à quoi m’en tenir avant <strong>de</strong> me <strong>la</strong>ncer dans l’aventure.Faut-il avoir les mains fines <strong>et</strong> les ongles propres pour être MF1 ?Sommaire du numéroPascal MognolPublié par <strong>la</strong> <strong>Commission</strong> Technique Régionale <strong>Br<strong>et</strong>agne</strong> <strong>et</strong> <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire36, rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Villeneuve 56100 LORIENT16 sur 16

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