12.07.2015 Views

Jeunesse Prospective - Prospective Jeunesse

Jeunesse Prospective - Prospective Jeunesse

Jeunesse Prospective - Prospective Jeunesse

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

d’une seule phase, il a été prévu de conduire larecherche en trois étapes, afin d’assurer tout demême l’objectif d’élaborer le cadastre dans uneapproche globale de promotion de la santé. Lesdifférentes phases sont les suivantes :La première phase s’est centrée sur les actionsmenées par les acteurs travaillant dans le domainede la prévention des assuétudes et de laréduction des risques et ce, via un financementde la Communauté française (CF), la COCOF et/ou la Région wallonne (RW).La deuxième phase sera consacrée aux actionsréalisées dans le cadre des Plans Stratégiques deSécurité et de Prévention financées par le Ministèrede l’Intérieur. Seront également traités lesFonds de lutte contre les assuétudes du MinistèreFédéral de la santé. Cette partie du cadastreest actuellement en cours d’élaboration. Elle s’étalerale long de l’année 2009 et début de 2010.La troisième phase tentera de décrire les interventionsfinancées par la Communauté françaisedans le secteur de l’éducation permanenteet de l’aide à la jeunesse.Quels sont les institutionset projets qui ont participéà l’étude ?L’utilisation d’un plan méthodologique est indispensablepour obtenir des résultats fiables etcomparables. Ainsi, nous avons défini des critèresde sélection tant pour les institutions quepour les projets. Toutes les institutions qui satisfaisaientaux critères prédéfinis ont été intégréesdans l’enquête. De même, nous avonsidentifié les différents projets réalisés par cesinstitutions à nouveau sur base des critères définisa priori. Toutes les institutions retenuesdéveloppent des actions de prévention et/ou deréduction des risques via un financement de laCommunauté française, de la COCOF ou de laRégion wallonne. Tous les projets inclus fonctionnentavec un financement public ou privé,ils réalisent des actions de prévention (sont doncexclus les projets du champ curatif). Ces projetssont initiés ou en cours de réalisation en 2007et 2008 avec une durée minimale de trois moisou à caractère récurrent.Sur base de ces critères de sélection, 75 institutionsont été identifiées comme étant éligiblesà participer à l’enquête. La méthodologie adop-tée dans le cadastre a mis l’accent sur un travailde proximité avec les institutions sélectionnées.De ce fait, l’identification des projets s’est réaliséeen étroite collaboration avec les responsablesdes institutions/projets et ce via la réalisationd’entretiens. Cette tâche ardue mais nécessaire,qui s’est étalée pendant plusieurs mois, apermis de faire la distinction entre « projets » et« programmes » (diminuant ainsi le nombre debiais), l’appropriation du questionnaire de lapart des institutions et donc l’obtention d’untaux de réponse élevé.RÉSULTATS :COMPLÉMENTARITÉET PLURALITÉAu printemps 2008, 62 institutions ont été interviewéesafin d’identifier les projets réunissantles critères d’inclusion. Après élimination desinstitutions et projets hors critères ainsi que desrefus de participation, un total de 44 institutionsont reçu un questionnaire. Trente-quatre d’entreelles l’ont complété totalement ou partiellement,ce qui représente un taux de réponse global de77,3%. Ce taux de réponse élevé est dû en partieà la réalisation préalable d’entretiens et donc àla personnalisation de l’enquête.Au sein des 34 institutions qui ont participé àl’enquête, 129 projets ont été répertoriés.Aperçu global des institutionsLa plupart des institutions qui ont participé aucadastre ont le statut d’ASBL (91%). En ce quiconcerne la localisation géographique, l’état deslieux montre que 44% des institutions sont baséesen Région bruxelloise. Parmi les 56 % quisont basées en Région wallonne, le plus grandnombre sont installées en province de Liège(7/19) et dans la province du Hainaut (6/19).Néanmoins, il est important de signaler que lacouverture géographique des actions est bienplus large que le siège social des institutionsdont elles dépendent.Le financement des administrations publiquesest particulièrement important dans les institutions.Le cadastre souligne le fait qu’une grossepartie des institutions (près de 80%) fonctionnentavec un co-financement d’origine publique.Lorsque l’on compare le nombre de travailleursEurotox fondée en 1990, remplit lafonction d’Observatoire socioépidémiologiqueAlcool Drogues enCommunauté française ainsi que lamission de Sous Point focal du réseauREITOX (Réseau Européend’Information sur les drogues et lestoxicomanies) en Communautéfrançaise, pour l’Observatoire Européende Drogues et Toxicomanies (OEDT).L’association a pour objet la réalisationde projets d’études et de recherchesdans le champ des assuétudes. Elle apour but l’amélioration de laconnaissance du phénomène del’usage des drogues, de son contexte,de ses conséquences.Des informations complémentaires surl’association ainsi que les différentsrapports sont disponibles sur le site :www.eurotox.org<strong>Prospective</strong> <strong>Jeunesse</strong> Drogues|Santé|Prévention | 50-51 | Numéro double – janvier et mars 2009page 17

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!