Pensons à nos aînés, à nos jeunes, aux personnes privées d’emploi, aux personnes souffrantd’un handicap, aux personnes isolées. Beaucoup <strong>de</strong> chemin a été parcouru mais il reste encorebeaucoup à faire pour que nous puissions réellement vivre ensemble et pas seulement les unsà côté <strong>de</strong>s autres.Nous voulons permettre à chacune et chacun <strong>de</strong> vivre dans la ville <strong>de</strong> manière plus autonome,<strong>de</strong> s'y intégrer, d'accé<strong>de</strong>r aux équipements sociaux, culturels, sportifs ; <strong>de</strong> rompre avecl'isolement ; <strong>de</strong> retrouver le chemin <strong>de</strong> l'insertion sociale et professionnelle. La commissionpour l’accessibilité <strong>de</strong>s personnes handicapées travaille dans ce sens. Elle va réaliser dans unpremier temps un état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> l’accessibilité <strong>de</strong> l’espace public et <strong>de</strong>s bâtiments ouvertsau public. Puis un programme <strong>de</strong>s travaux sera réalisé année après année.Le respect <strong>de</strong>s personnes, enfin, c'est dans la vie d’une commune, le respect du bien d'autrui,<strong>de</strong> sa tranquillité. La sécurité est un bien commun fondamental. Les décisions d'installer unevidéo surveillance dans le parking sous la place <strong>de</strong> la Commune ou <strong>de</strong> rénover le parkingBecquerel boulevard <strong>Jean</strong>-Rostand vont dans ce sens. Contribuer à la tranquillité <strong>de</strong> tous lesjours et au calme auquel chacun aspire.Ce respect va <strong>de</strong> pair avec la fraternité, ce sentiment <strong>de</strong> solidarité qui <strong>de</strong>vrait nous unir.*****La fraternité c’est l'attention que nous portons aux autres. Je pense à ceux qui souffrent, quisont en situation précaire, à ceux qui n'ont pas d'emploi, qu'ils aient été licenciés ou qu'ilsn'aient pas trouvé leur premier emploi. Je pense à la situation indigne faite dans notre paysaux étrangers.La fraternité au quotidien c’est aussi la main tendue vers ceux qui ont moins. Ledéveloppement <strong>de</strong> l'épicerie sociale qui va déménager en <strong>2010</strong> dans <strong>de</strong>s locaux plus vastes etplus accueillants va permettre d’apporter non seulement les <strong>de</strong>nrées alimentairesindispensables mais aussi un accueil humain, <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> rencontre et <strong>de</strong> chaleurhumaine. Le 19 décembre, la ville a organisé le Noël <strong>de</strong> l’épicerie sociale. Grâce à toutel’équipe du centre communal d'action sociale et avec Colette Ponthonne comme chefd’orchestre, nous avons simplement vécu un moment humain et digne, dans le partage. Et il ya là <strong>de</strong>s visages qu’on n’oublie pas, <strong>de</strong>s discussions qui marquent.*****Respect et fraternité, au quotidien, s’appuient, Mesdames et Messieurs - et c’est uneconviction intime - sur l’obligation <strong>de</strong> responsabilité.La marche du temps, l’évolution pas toujours bien maîtrisée <strong>de</strong> la société nousdéresponsabilise tous les jours un peu plus. Je pense qu’il est grand temps <strong>de</strong> faire l’apologie<strong>de</strong> la responsabilité individuelle.Il n’y a pas <strong>de</strong> liberté sans responsabilité, sans cette nécessité personnelle <strong>de</strong> répondre d’abordà soi même <strong>de</strong> ses intentions et <strong>de</strong> ses actes. C’est toujours la faute <strong>de</strong>s autres, entendons-nous7 <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong> 2
souvent. C’est tellement plus facile car ainsi cela m’exonère <strong>de</strong> ma responsabilité. Assumer saresponsabilité, c’est exigeant et nous oblige.Cela nous oblige à penser, par exemple, aux générations futures.Je trie mes déchets, je préserve l'environnement ; j'économise l'eau, je préserve la planète. Ladécision prise <strong>de</strong> proposer, en <strong>2010</strong>, aux Abraysiens <strong>de</strong> s'équiper <strong>de</strong> récupérateurs d'eau <strong>de</strong>pluie va dans ce sens.Penser aux générations futures c’est aussi faire la ville autrement. Nous avons délibérémentaffirmé que le nouveau quartier du Clos du hameau sera un éco-quartier. Un quartier fondésur une volonté d'un développement durable, écologique et citoyen. Construire un écoquartier,c'est concevoir une nouvelle façon d'habiter, <strong>de</strong> nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> circulation, unevie en société respectueuse <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> l’avenir <strong>de</strong> la planète.Dès cette année, dans ce nouveau quartier du clos du Hameau, les travaux <strong>de</strong> construction <strong>de</strong><strong>de</strong>ux équipements majeurs vont débuter. Ce sera tout d’abord la <strong>de</strong>uxième maison <strong>de</strong> retraitequi sera gérée par Hospitalor. Ce sera ensuite l'Espace Anne-Frank qui comprendra une écolematernelle et primaire, un restaurant scolaire, un accueil <strong>de</strong> loisirs et une structure d’accueilpour les enfants <strong>de</strong> 0 à 3 ans. Ce bâtiment sera à haute performance énergétique. Il utilisera lagéothermie pour son chauffage. Un dispositif commun avec la maison <strong>de</strong> retraite.Ces <strong>de</strong>ux équipements dans l’éco-quartier du Hameau seront situés à proximité <strong>de</strong> la station<strong>de</strong> tramway et du parc relais <strong>de</strong> stationnement. C’est incontestablement un atoutsupplémentaire pour notre commune et l’occasion d’inscrire <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong> <strong>de</strong> <strong>Braye</strong> dans unespirale positive <strong>de</strong> développement. Le développement c’est aussi du travail pour lesentreprises et leurs salariés. <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong> <strong>de</strong> <strong>Braye</strong> par son dynamisme y contribue.Cette exigence <strong>de</strong> responsabilité est partagée tous les jours par les bénévoles et dirigeants <strong>de</strong>sassociations auxquels je veux rendre hommage. L’année 2009 fut l'année <strong>de</strong>s associations. LaMaison <strong>de</strong> la vie associative est ouverte. Elle doit maintenant vivre, s'enrichir <strong>de</strong>scompétences <strong>de</strong> chacun, grâce à l'implication <strong>de</strong> tous. Le portail internet <strong>de</strong>s associationsfonctionne pour que chacune puisse se faire mieux connaître. Les années à venir doivent nouspermettre <strong>de</strong> valoriser, <strong>de</strong> promouvoir le bénévolat. Donner du temps aux autres n’est pas unevaleur en hausse dans notre société. C’est pourtant une valeur bien indispensable.Cette exigence <strong>de</strong> responsabilité nous oblige également, à partir <strong>de</strong> notre programme et <strong>de</strong>sbesoins exprimés, <strong>de</strong> partager, <strong>de</strong> s'informer, <strong>de</strong> réfléchir, <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s solutions pourqu'un projet prenne forme petit à petit. Il faut du temps, mais c'est enthousiasmant. Lescitoyens qui participent aux Ateliers <strong>de</strong> travail urbain, aux comités <strong>de</strong> quartiers, ou encoreceux qui ont participé aux états généraux <strong>de</strong> l’éducation puis à ceux du sport, en saventquelque chose.Nous avons ainsi le sentiment <strong>de</strong> perpétuer une certaine tradition d’innovation à <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong> <strong>de</strong><strong>Braye</strong>.Innovation qui a permis la création d'Abraysie bus il y a 15 ans maintenant, <strong>de</strong>s premierschantiers d’insertion qui renaissent en ce début d’année <strong>2010</strong> par la volonté et l’action <strong>de</strong>l’association Aabraysie développement, <strong>de</strong> l’Etat et du conseil général du Loiret.7 <strong>janvier</strong> <strong>2010</strong> 3