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Fr-25-08-2013 - Algérie news quotidien national d'information

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A L A U N E316 sections de la LADDH se réunissent vendrediLes opposants à Bénissadpassent à la vitesse supérieureLes contestataires de l’actuelle direction de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH)passent à la vitesse supérieure dans l’objectif de contraindre le président, maître Noureddine Bénissad à «seconformer aux principes démocratiques de gestion».T. Doudou/Algérie NewsUne réunion des sections opposéesà la gestion jugée «autoritaire» dusuccesseur de Mostefa Bouchachi,est prévue le vendredi. D’ailleurs« l’organisation d’une assemblée généralede conformité à la nouvelle loi sur les associations»est le seul point inscrit à l’ordredu jour. Selon Kaddour Chouicha, membredu comité directeur (bureau <strong>national</strong>), « ily aura pas moins de seize représentants desections à la prochaine réunion ». Une premièrerencontre avait, rappelons-le, étéorganisée au cours de la semaine dernière,où les représentants des sections d’Alger,Tipaza, Oran, Tlemcen, Ghardaïa, Médéa etSkikda entre autres, ont dénoncé «la fuiteen avant du président de la ligue et sa gestionautoritaire et opaque des affaires del’organisation». Pour notre interlocuteur,joint hier, «il n’est plus question de laisserfaire des pratiques qui portent atteinte àl’image de la LADDH», une organisationdes droits de l’homme, «censée donnerl’exemple de démocratie», estime M.Chouicha, « est réduite à obéir aux ordres »,Droits de l’hommeDes ONG à redresser ?Le mouvement de redressement nes’est pas limité uniquement aux partispolitiques, et aux associations,mais il vient de frapper la maisondes droits de l’homme. Une organisationnon gouvernementale censée défendre lesdroits des laissés-pour-compte, des pauvreset des personnes persécutées et lésées parles pouvoirs publics. Certes, ce n’est pas lapremière fois qu’on entend ce genre de chicaneriesà l’intérieur de ces associations,mais il est fort regrettable de constater queces frictions se fassent au détriment d’uneaccuse-t-il. Il est clair que les initiateurs dece mouvement veulent à travers l’organisationd’une assemblée générale, mettre leprésident devant ses responsabilités et luidemander des comptes.Les contestataires à la direction actuellene veulent pas perdre de temps. Un documentde demande de situation, expliquenotre source, est en phase d’élaboration,ajoutant qu’«il sera adressé à toutes lesorganisations et bailleurs de fonds de laligue afin qu’ils nous fournissent les informationssur toute transaction ou aidefinancière octroyée». En effet, la gestionfinancière des fonds de la LADDH, monopoliséepar une minorité du comité directeur,constitue la pomme de discorde.«Nous demandons que soient mises au clairles dépenses de l’association», revendiqueKaddour Chouicha, dénonçant à l’occasionles tentatives de Benissad de «museler etd’écarter les voix discordantes». «Il a essayéde m’écarter du comité directeur », accuset-il.Et d’ajouter : «Ce n’est que grâce ausoutien d’autres membres qui se sontmission aussi noble que celle d’être auxcôtés des plus démunis.Il est logique aussi de s’intéresser deprès à ses cris de militants qui contestent lagestion de leur chef. En fait le responsabledonnait l’exemple de non seulement de labonne gestion, mais aussi celui de la droiture,de l’honnêteté et de la bonne foi. Ilfaut savoir qu’il y a deux ONG en Algériequi défendent les mêmes idéaux. L’une a étédirigé par le célèbre avocat Ali YahiaAbdennour et l’autre par un autre avocat etancien militant du FFS Hocine Zéhouane.opposés à cette façon autoritaire d’agir queje siège toujours dans cette instance ».Une organisationen «léthargie»Ce n’est pas tout, puisque sur le terrain,les contestataires reprochent à la directiond’avoir dévié l’association de sa missionprincipale qu’est la défense des droits del’homme. «Il y a absence totale d’activités àl’échelle <strong>national</strong>e. Mis à part quelques sectionslocales qui tentent tant bien que mal demarquer leur présence, la LADDH est paralysée», regrette M. Chouicha. La passationde consignes entre l’ancien comité directeuret l’actuelle équipe ne s’est pas faite, selon lerèglement. Ainsi, aucun bilan moral nifinancier n’ont été présentés au conseil<strong>national</strong> de la LADDH, instance suprême del’organisation. Maître Mostefa Bouchachi afait savoir dernièrement qu’il était disposé àprésenter, devant les militants, l’état de lasituation de la ligue à sa démission en 2012,pour vu qu’il soit convoqué. C’est donc ce« manque de transparence » qui a poussé lesresponsables de plusieurs sections à s’organiserpour «sauver l’image de l’association».Une image que maître Ali Yahia Abdennour,président d’honneur de la ligue avait regrettée,dans une lettre ouverte adressée en juindernier au successeur de Bouchachi. AliYahia Abdennour avait tiré sur les deux derniersprésidents de la Ligue. Il a pour rappel,reproché à Bénissad son « manque de maturitéet de responsabilité » mais aussi son «autoritarisme » et critiqué Bouchachi pouravoir démissionné pour « intégrer le pouvoirlégislatif », ce qui est contraire aux principesd’un militant des droits de l’homme. Lesproblèmes de la LADDH ont commencé,estime maître Ali Yahia, « lorsque Bouchachiprocéda à la modification des statuts etacquiert tous les pouvoirs ». Le comité directeurqui était jusqu’à 2010, élu par le conseil<strong>national</strong> qui le contrôle, est désormais désignépar le président. Ce qui «a supprimétout contre-pouvoir», estime Ali YahiaAbdennour.Aïssa MoussiLe fossé qui sépare les deux associations estplus important que celui qui sépare les partispolitiques. Actuellement, c’est l’organisationque Ali Yahia Abdennour, avaitdirigé qui fait l’objet d’un redressementinterne.Le successeur de Ali Yahia, MostefaBouchachi n’a pas su transmettre les commandesdans la sérénité et la transparence.Choisissant le poste de député, Bouchachi,aux yeux du président d’honneur deLAADH n’a pas fait ce qu’il fallait, en précipitantde s’emparer d’un siège à l’hémicycleZighoud-Youcef. Les frictions enregistréesne traduisent pas uniquement unmalaise de la base ou une opposition à laligne de conduite imposée par Bénissad.Quand des protestataires demandentdes comptes, cela veut dire que la gestiondes finances s’est faite dans l’opacité.D’ailleurs c’est ce qu’on reproche à l’actuelledirection. Le second grief est d’ordremoral, car il est fort à parier qu’une troisièmeorganisation est en cours de création.Une affaire à suivre.Yanis RamyALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


4 > A C T UVirée au Maryland chez les KhelilChakib à Alger en septembre !L’ex-ministre de l’Energie et des Mines détiendrait des informations de la plus haute importance pouvant mettreAlger dans une situation embarrassante.Sa venue en Algérie serait imminente.Dans une semaine peutêtre ! A moins qu’il prenne lapoudre d’escampettes vers unedestination inconnue pour ménager lachèvre et le chou : des hommes forts ausérail et des ministres poids-lourds.Juste après l’annonce du mandatinter<strong>national</strong> émis a son encontre, j’aicommencé à chercher son numéro detéléphone pour le contacter. L’opérationn’était pas une sinécure. Vivant en<strong>Fr</strong>ance, l’un de ses anciens amis, nousapprend que l’homme est compétentA moins qu’il prenne la poudred’escampettes vers une destinationinconnue pour ménager la chèvre et lechou : des hommes forts au sérail etdes ministres poids-lourds.dans son domaine. Il est peu bavardmais trop arrogant et régionaliste.Arrogance je ne le sais pas, mais le régionalismetribalo-confrérique a quelquefois, caractérisé la pratique du pouvoiren Algérie.Lors de l’investiture du présidentZeroual à la magistrature suprême, feuHaj Lakhdar cognait de sa main unetable à Batna, pas loin de Benflis pourdire que la présidence nous est revenue.Béni par feu Larbi Belkhir, Benflis estdevenu l’ami de Bouteflika puis sonennemi, puis il hésite à annoncer sa candidaturepar respect à Bouteflika enconvalescence. S’agit-il d’une hypocrisieou d’une ruse politicienne ? Revenons àKhelil que j’ai rencontré à Washingtonen 2000. Il donnait l’impression d’unministre très actif, on dit même qu’il afait un excellent travail les deux premièresannées après sa nomination. En termesun peu intello stellaires, ChakibKhelil misait sur de petites concessionspour que l’Algérie s’insère en puissancedans the Reliable, Affordable, andEnvironmentally Sound Energy forAmerica's Future duPentagone et de DickCheney. On peut comparercela à des rabais du débutque peut offrir un nouveauarrivant dans l’entreprise. Entout cas, il n’y avait ni erreurpolitique ni rien du tout.La majorité des pays producteursvoulaient maximiserleurs gains après l’arrivéeau pouvoir du lobby énergétique pilotépar Georges Bush junior. La semainedernière, j’ai pris le téléphone et j’aiappelé Chakib Khelil. Je n’avais pas dequestion à lui poser tellement la marmeladecréée par certains journaux algériens,a faussé tout traitement consistantd’un dossier de corruption. Il faut rappelerqu’un journal arabophone qui corroboraitdes informations peu fiables estdevenu la risée du monde et une honte<strong>national</strong>e allant même jusqu’à livrer auxlecteurs des recettes qui n’ont rien àenvier aux oracles sibyllins du MoyenAge. Ne perdons pas le fil … C’estChakib Khelil qui a répondu. Sa voieétait faible, comme un homme âgé, luiqui est devenu le grand architecte de lacorruption en Algérie. J’ai proposé àKhelil de faire des révélationspour rendreun service à ce pays meurtri, endévoilant des noms et des informationscapables de mieux clarifier la situationde la corruption au sein de la Sonatrachainsi que dans les autres secteurs. Uneheure après, Chakib Khelil m’appelaitpour me demander mon email car ilvoulait faire une déclaration. Je le lui aidonné, y compris les numéros de téléphoneset le télécopieur s’il décide dem’envoyer des documents. La journéepassée et puis rien … Je retéléphonais àChakib Khelil et c’est son épouse quirépondit en me disant que Chakibn’était pas là. Le lendemain j’apprendsqu’il a été interviewé, par un journalalgérien, que personnellement je neconnaîs pas. J’appelle Chakib Khelil etlui demande s’il est prêt à une entrevuemême si je suis à Toronto, à 1 200 km demon domicile. Je dois faire, d’ailleurs, unvoyage en Virginie dans 7 jours.Je l’informe que je connais sonadresse car moi-même j'ai vécu en 1996à 4 km de son actuelle résidence. Je voulaisle rassurer en l’informant que je suisun simple collaborateur de presse et quej’active sous la coupe d’une Fédérationaméricaine connue et je n’ai aucun lienavec une quelconque autorité en Algérie.Lors de ma conversation Chakib Khelil,paraissait abattu, je peux dire tantôt suicidairetantôt, craignant même pour savie. En tout cas hier matin, je me trouvaisdéjà à Harrisburg (Pennsylvanie). Jefonçais directement sur l’autoroute 70puis 270 vers Rockville Maryland. Après1 h 30, voilà que je me trouve devant le10201 Grosvenor-North Bethesda, unezone connue pour être fréquentée parceux qui viennent de la même région ((Algérie) comme Khelil. En tout cas unensemble de condominiums coûtantchaque 300 000 dollars. Habiter uncondominium pour un amateur de larapine ayant encore peur pour sa vie, çasonne un peu correct, car un corrompucomme Chakib Khelil ne peut pas habiterdans une villa détachée et dont l’entréedonne directement sur la voie publique.Ma déception fut grande, personnene se trouvait à l’intérieur de la maison.Je fis demi-tour et me dirigeai vers lecondominium de 320 mille dollars deHunt Club Rockville là où son filsKhaldoun habite. Personne ne se trouveà cette adresse aussi. Mais où se cacheChakib Khelil … Où ? à Mclean enVirigine au New Jersey , à New York, ouau Panama ? En tout cas, Chakib Khellipourrait facilement opter dès septembrede rallier l’Algérie, lui qui selon certainesinformations, aurait exprimé des tentationssuicidaires. Reste une autre qualitéà attribuer à Khelil avant qu’il resurgisse… Nous faisons face à un homme quicultive à merveille la comédie comme lesmensonges, de surcroît à l’Oriental.Essedratii ZouaïmiaALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


6 > E N T R E T I E NSmaïl Deghoul, P/APC d’Ath Yenni«Notre priorité est de renoueravec la société civile»Elu dernièrement sur une listeFFS, le P/APC d’Ath Yenni,Smaïl Deghoul, reconnaît lesdifficultés que constitue lagestion d’une commune rurale(à 45 kilomètres du chef-lieu dela wilaya de Tizi Ouzou), situéeen haute montagne. Cela dit etmalgré la situation difficile dontil a héritée, il reste optimiste.Propos recueillis par ZohraChenderleurs produits durant cet événement, représentantsept wilayas du pays. L’objectifétant de relancer la formation et la promotionde la bijouterie d’Ath Yenni. Il fautsouligner qu’au sixième jour (jeudi dernierndlr), plus de 21 000 visiteurs se sontdéplacés dans la commune pour découvrirles nouveautés de la bijouterie d’Ath Yenni.Nous estimons le nombre définitif de visiteursà plus de 30 000.Nous avons aussi eu la présence de certainsambassadeurs, comme celui duMexique. Nous avons aussi reçu tout legroupe parlementaire du FFS, en visite.Algérie News : Pourriez-vous nous présenterla commune d’Ath Yenni ?Smaïl Deghoul : Notre commune,comme vous le savez, est connue pour sonartisanat et ses bijoux. Elle est composée dehuit villages à savoir : Ath Lahcène, AthLarbaâ, Taourirt Mimoune, Taourirt Khalf,Tigzirt, Agni Ahmed, Taourirt Hadjadj etTansawt. C’est une petite agglomérationrurale qui compte environ 7 000 âmes.Vous êtes à la tête de cette communedepuis huit mois. Dans quel état l'avezvoustrouvée ?Il est vraiment tôt pour dresser un bilanou un état des lieux en huit mois. Nous faisonsbeaucoup d'efforts pour la prise encharge de l'ensemble des doléances quinous parviennent. Des lacunes existent,notamment sur le plan administratif, résultatde la précédente gestion. Notre objectifprimordial est d'insuffler une dynamiquede développement qui prendra en compteles spécificités de la région. Nous avons dèsle début de notre mandat, pris contact avecles composantes de la société civile, à savoirles comités de villages et associations. Celanous a permis d'avoir des interlocuteurs etcerner les problèmes mais aussi les solutionsà y apporter. Il y a eu rupture entre lasociété civile et l'administration locale.Certaines associations très actives n'ontjamais reçu d'aides financières, ce qui apénalisé leur action et isolé l'administration.Mais actuellement, toutes les activitésculturelles ou sociales sont organisées enétroite collaboration avec les comités devillages et la société civile.Qu’en est-il du développement urbain aumoment où beaucoup pointent du doigtl'anarchie qui règne dans toute la région ?Depuis mon arrivée à la tête de cetteAPC, nous avons constaté que 100 logementssociaux sont en instance de livraisonpour des raisons inconnues. Il faut savoirque les travaux de réalisation de ces logementsont été lancés en 2004 et achevés en2011. Mais à deux mois de mon installation,plus exactement au mois de mars2012, nous avons procédé à l'octroi de ceslogements aux familles mal logées et à faiblesrevenus. Certes, à défaut de conflits surla mise en place de réseaux d'assainissementavec certains propriétaires voisins dela cité de des 100 Logements, les familles nesont pas encore relogées dans leurs nouveauxlogements. Mais nous avons puconvaincre récemment ces propriétairesafin d’accepter le passage de ces réseaux. Acet effet, je rassure ces familles. Elles vontêtre relogées dans les plus brefs délais.Y a-t-il d'autres projets vu la demandeaccrue sur le logement ?Oui, absolument. Nous envisageonsd’inscrire cinquante logements sociauxdont les travaux devront être lancés dansles prochains mois. Ces logements serontréalisés dans le village de Tigzirt et le projetest en phase d’étude. Je peux vous dire aussique puisque les autorités locales ont pudégager des assiettes foncières, un autreprojet de réalisation d’une cinquantaine delogements de type social sera lancé d’ici lafin de l’année en cours et au plus tard début2014. Notre objectif est que la communedevra disposer d’une centaine de logementsde type social d’ici à 2014. Le problèmedans les communes de montagne ce sontles assiettes foncières. Les études que nousavons confiées doivent répondre à deuximpératifs, l'assiette foncière et le respectdes normes de construction.Dans le cadre du développement local,quelle est l’enveloppe budgétaire allouéeannuellement pour la commune ?La commune ne dispose pas d’une autrerente que celle du budget annuel. Je m’explique: notre municipalité vit seulementavec le budget de fonctionnement et c’estpour cette raison qu’elle ne bénéficie pasd’un budget suffisant pour son développementlocal. Mais je dirai que les responsablesde la wilaya de Tizi Ouzou ont toujoursaffiché leur soutien pour contribuerau développement de notre localité. Lapreuve il faut souligner le lancement deplusieurs projets de développement, quisont actuellement en phase d’étude. Il estquestion notamment d’un stade de footballet d’une salle omnisports. Nous sommesen train de négocier avec les autoritésde wilaya pour arracher d’autres projetspour la commune d’Ath Yenni. Dans lemême sillage, je peux vous annoncer quenotre localité a été dotée récemment d’unepolyclinique afin de répondre aux besoinsen soins de la population. Et l’ouvertureofficielle de cette polyclinique a eu lieu le 5juillet dernier. Notons qu’une équipe médicalecomposée de trente-six personnes(médecins, infirmiers, laborantins, sagesfemmes,…)veillent sur le bien-être dumalade.Qu'en est-il de l'habitat rural ?Nous avons toujours bénéficié d'unquota à la hauteur de la demande. Mais àcause des lenteurs administratives, certainespersonnes se désistent. Ce qui engendredes dossiers en instance. Dans ce sens, jesaisis cette occasion pour lancer un appel àla population de venir massivement pourmener à terme leurs procédures. Depuis lelancement de cette formule en 2004, nousavons pu bénéficier d’un quota important.A ce jour, 450 familles d’Ath Yenni ontbénéficié d’une aide estimée à 700 000 DApour procéder à la construction de leurhabitat. Quant aux familles dont les dossiersrestent en attente, leur nombre avoisinela centaine.Sur le plan culturel, la 10 e édition de laFête du bijou tire à sa fin. Peut-on savoirle nombre de visiteurs enregistré durantcette manifestation ?Cette fête qui a été organisée du 16 au 23de ce mois a drainé un grand flux de visiteurs,venus de toutes les wilayas du pays.Aussi, une centaine d’artisans ont exposéQuelle est l’enveloppe allouée pour l’organisationde ce rendez-vous ?Sincèrement, je ne peux pas avancer dechiffres pour la simple raison : il n’existepas d’enveloppe attribuée par l’APC pourla tenue de ces évènements culturels. Maisl’APC contribue en mettant en place lesmoyens nécessaires et sollicite la bonnevolonté des particuliers à y participer. A cepropos, par le biais de votre journal, je tiensà remercier tous les sponsors ayant contribuéà la réussite de cette fête du bijou.Revenons au développement local. Peutonsavoir combien de postes d'emploidirects et indirects ont été créés ?Permettez-moi de vous dire que le chômageest un phénomène qui touche l'ensembledu pays. Il est vrai aussi que lescommunes rurales soient les plus touchées,surtout parmi les jeunes. Depuis notre installation,nous avons pu régulariser vingthuitfonctionnaires du pré-emploi à despostes permanents. Pour la rentrée sociale,nous n’avons pas encore reçu les quotas dela part de la direction des actions sociales(DAS) de la wilaya de Tizi Ouzou.Le chef-lieu de la commune est alimentéen gaz de ville depuis des décennies.Qu’en est-il des villages ?Actuellement, nous sommes en phased’embranchements dans les maisons, et ce,dans cinq villages, à savoir Ath Lahcène,Taourirt Mimoune, Ath Larbaâ, AgniAhmed et Taourirt Hadjadj. Mais à notrearrivée à la tête de cette APC, nous avonsconstaté que trois villages ont été écartés etavons procédé à les inscrire dans ce sens.Nous sommes informés que cette inscriptionest présentement à la Direction desénergies et des mines de la wilaya de Blida.Nous attendons qu’un avis d’appel d’offres<strong>national</strong> soit lancé pour soumissionner à ceprojet de raccordement au gaz naturel dansces villages. Mais ce qui est important, c’estque tous les villages d’Ath Yenni soient raccordésau gaz naturel d’ici à la fin 2014.La Kabylie connaît, ces dernières années,des mouvements d’évangélisation. Votreavis ?Certes, le phénomène existe, mais jevous rassure qu’à ce jour, il n’y a aucunmouvement dans ce sens enregistré dansnotre commune. D’autant plus qu’à notreniveau, nous respectons les libertés individuellesde chaque personne.On est à quelques jours de la rentrée scolaire.Des opérations de solidarité sontellesprogrammées au profit des enfantsissus des familles nécessiteuses ?Nous comptons distribuer plus de 100trousseaux scolaires pour des élèves scolarisésissus de familles démunies de notrerégion.Z. C.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


Hubs en MéditerranéeDjendjen monteraen puissance> C A P I T A LBOOM7Choisis pour leur position stratégique, dans l’axe des grandes routes maritimes,les hubs jouent un rôle déterminant en Méditerranée.Les économistes, selon lesite Econostrum, prédisentune montée en puissancedes hubs d’Afriquedu Nord, extrêmement compétitifsavec des coûts de maind’œuvreimbattables. D’ici 2020,les ports de Méditerranée proposeront16 millions d’Evp (l'équivalentde vingt pieds) de capacitésupplémentaire avec de grandsprojets à Damiette (+2,5 M Evp),Port Saïd (+2,7 M Evp), Tanger(+3,2 M Evp), Asyaport (enTurquie avec +2,5 M Evp) maiségalement Enfidha, et le port deDjendjen en Algérie.Selon les économistes, cesprévisions de croissance sontinsuffisantes pour répondre à lademande. Ils prédisent un risquede saturation dès 2015. EnEspagne comme en Italie(Barcelone, Valence, Naples), laproportion des conteneurs transférésd'un navire-mère vers lesfeeders progresse. Ces plateformespossèdent un vaste hinterland,et n’ont donc pas la volatilitédes hubs purs. Les ports demarché sont qualifiés, selon l’expressiondes deux économistesgénois, des ports macrorégionaux.Les ports de marchésmacrorégionaux présentent égalementla particularité de bénéficierdes connexions entre plusieursnavires mères offrant devastes possibilités en termes dedesserte. Si la localisation constituele critère principal des compagniesmaritimes, d’autres facteursinfluencent leur décision dechoisir tel ou tel port deMéditerranée. Coût de la maind’œuvre,tarifs des services portuaires,durée hebdomadaire dutravail, formalités administratives,taxes portuaires et autresaccises sur le combustible fonttoute la différence…L’émergence des ports au sudet à l’est de la Méditerranéepourrait bien changer la donnesur l’échiquier maritime dominépar les traditionnels hubs detransbordement de Tarante,Cagliari ou Valence.Les ports de l’Union européenneperdent progressivementdes parts de marché au bénéficede ceux du Maghreb. Et l’instabilitédu printemps arabe ne semblepas freiner leur croissanceavec une hausse de la productionde 4 à 5% par an qui se répercutesur les volumes portuaires.F.A.A.Convention du travail maritimeEntrée en vigueur depuis le 20 aoûtSelon l’Organisation inter<strong>national</strong>edu travail (OIT)la convention du travailmaritime de 2006 est entrée envigueur le 20 août ouvrant lavoie à une nouvelle ère dans lesconditions de travail des gens demer.Le but étant de garantir laprotection des professionnels dela mer à travers le monde et uneconcurrence loyale pour lesarmateurs dans l’industrie mondialedu transport maritime.La convention, connue sousl'acronyme MLC 2006 (MaritimeLabour Convention) réunit enun seul et même document desnormes minimales inter<strong>national</strong>esen vue de garantir le travaildécent pour les 1,5 million degens de mer, tout en contribuantà assurer des conditions égalespour l'ensemble des propriétairesde navires battant pavillond’Etats qui ont ratifié la MLC2006.Pour entrer en vigueur, cettenouvelle charte des droits devaitêtre ratifiée par 30 Etats-membresde l’OIT représentant aumoins 33% de la jauge brute dela flotte marchande mondiale. Ace jour, plus de 45 Etats-membresreprésentant plus de 70% dutonnage brut mondial l’ont ratifiée.« J’appelle tous les paysayant des intérêts maritimes àratifier cette convention – s’ils nel’ont déjà fait – et j’invite les gouvernementset les armateurs àœuvrer efficacement pour lafaire appliquer », a déclaré GuyRyder, directeur général duBureau inter<strong>national</strong> du travail(BIT). L’Union européenne, précisel'OIT, a adopté des directivespour donner effet à la convention.Depuis le 20 août, date de sonentrée en vigueur, «la conventiondu travail maritime, 2006»devient obligatoire au regard dudroit inter<strong>national</strong> pour lestrente premiers pays signatairesdont les ratifications ont étéenregistrées un an plus tôt, le 20août 2012. Pour les autres paysqui l'ont ratifiée, elle entrera envigueur 12 mois après que leursratifications auront été enregistrées.L'économie allemande a enregistrésa plus forte croissance trimestrielleen plus d'un an sur la période avriljuin,tirée par la consommationintérieure, laissant supposer qu'ellesoutiendra la timide reprise de lazone euro. Le produit intérieur brut(PIB) de l'Allemagne a bienaugmenté de 0,7% sur la périodeavril-juin par rapport au troispremiers mois de l'année, aannoncé vendredi le Bureau desstatistiques fédérales, confirmantainsi sa première estimation. Parrapport au deuxième trimestre2012, la progression de 0,9% du PIBde la première économie de la zoneeuro est également confirmée. Labonne performance de l'économieallemande pourrait pousser leséconomistes à revoir à la hausseleurs prévisions de croissance pourcette année. Le gouvernementactuel table sur une croissance de0,5% du PIB en <strong>2013</strong> mais leministre des Finances, WolfgangSchaüble, a déclaré cette semainequ'elle pourrait atteindre 0,7%.CRASHABN Amro, la banque néerlandaisequi a dû être <strong>national</strong>isée en pleinecrise financière, a fait état d'unbénéfice net du deuxième trimestreen baisse de 3% par rapport aupremier, à 402 millions d'euros,sous le coup d'une hausse desdépréciations sur prêts. Le directeurgénéral de l'établissement, GerritZalm, précise dans un communiquéque, sur l'ensemble de <strong>2013</strong>, cesdépréciations seront supérieures àcelles de 2012 en raison de laconjoncture déprimée aux Pays-Bas.Si la zone euro est sortie de larécession au deuxième trimestre, cen'est pas le cas des Pays-Bas, lacinquième économie de la régionayant vu son produit intérieur brut(PIB) reculer de 0,2% sur la période.«Nous sommes surtout exposés àl'économie néerlandaise et donc àl'actuelle contraction du pays, cequi a conduit une vive hausse desdépréciations sur prêts», note GerritZalm.CHIFFRE80%La Société <strong>national</strong>e de véhiculesindustriels (SNVI) compte doublerses capacités de production àl’horizon 2017 et porter ses parts demarché à 80% contre 20%actuellement.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


8 > P U B L I C I T Epréparation des offresplis qui se fera le jourde l’environnement del’ouverture des plis seraet légalisée.Algérie News <strong>25</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong>Anep 538 650Algérie News <strong>25</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 531Algérie News <strong>25</strong>-<strong>08</strong>-<strong>2013</strong> Anep 538 652ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausseAmar Saïdani9>Moussa Benhamadi« Il n’a jamais été question d’exclureDjezzy de la licence 3G. Les conditionsfixées par le cahier des charges sont lesmêmes pour tous.»Machines à pluieau JaponSécheresse désespérante oblige, desfonctionnaires japonais ont indiquévendredi avoir eu recours la veille àdeux machines à pluie dans le but deremplir les réservoirs d'eau quidesservent les 35 millions depersonnes de la mégapole de Tokyo.Après des mois de précipitationsinférieures à la moyennehabituellement constatée et destempératures torrides, la capacitéd'approvisionnement en eau estdescendue à 60% du niveau généralpour cette période de l'année, forçantles autorités tokyoïtes à demander auxcitoyens de faire quelques gestessimples afin d'économiser lesressources de la capitale. Le civismen'ayant pas suffi, le Bureau des eaux adécidé jeudi après-midi d'employerl'artillerie lourde: deux machines àpluie datant d'un demi-siècle quin'avaient pas été utilisées depuis unedouzaine d'années. Ces engins, quin'ont rien de sorcier mais sontscientifiquement pensés, se contententd'envoyer haut dans le ciel un panached'iodure d'argent via une sorte degrosse cheminée. Le tout est installédans une zone hors de Tokyo, aexpliqué un fonctionnaire à l'AFP.Moussa Touati«Le scandale Chakib Khelil n’est pas celuide l’homme ou du groupe Sonatrach. C’estle scandale de ceux qui ont choisi lePrésident qui a nommé cette personne à unposte aussi sensible.»Le monde de l’insoliteBlancheur à hautrisqueContrairement aux Occidentaux séduitspar le bronzage, un nombre croissantd'Asiatiques cherchent à se blanchir lapeau. Une pratique à haut risque. Alorsque les touristes européens rôtissentsous le soleil des plages balinaises, lesIndonésiennes, elles, déambulent dansles rues d'Ubud armées d'ombrellespour se protéger du moindre rayon. Pasquestion de bronzer à l'inverse dumonde occidental où le teint hâlé esttrès apprécié, les Asiatiques, elles,cherchent à avoir la peau la plus clairepossible. En Chine, en Corée et auJapon en passant par l'Inde, la Malaisie,la Thaïlande, l'Indonésie, lesPhilippines et Singapour, le culte de lablancheur est de rigueur. Et de ce jeude cache-cache avec l'astre du jour, lesindustries cosmétiques ont fait leurschoux gras.Mohamed Alioui« La moitié de l’enveloppe financièreallouée au Programme de soutien àl’agriculture a été détournée à d’autres fins.Le plus grave, c’est que personne nesemble s’en inquiéter.»L’escapade de DilmaLa présidente du Brésil Dilma Rousseffa récemment assuré à un de sesministres être parvenue à tromper lavigilance de ses gardes du corps pourcirculer incognito à Brasilia au guidond'une moto, a rapporté vendredi le<strong>quotidien</strong> Folha de Sao Paulo. Au coursd'une rencontre avec son ministre desMines et de l'Énergie, Edilson Lobao,Mme Rousseff lui aurait déclaré: «j'aimis un casque et j'ai parcouru les ruesde Brasilia à moto», citée par le<strong>quotidien</strong>. Interrogé par le journal, leministre a raconté qu'il avait manifestéson incrédulité à la présidente, maisson chef de la sécurité, le généralMarcos Antonio Amaro, présent lors decette conversation, avait alors rassuréle ministre en précisant qu'il avait faitsuivre Mme Rousseff à bonne distancessans qu'elle s'en aperçoive.> >Tout le monde en parle. L’ex-président del’APN est pressenti au poste deSecrétaire général du FLN. Cette piste seprécise après l’autorisation accordée parle ministère de l’Intérieur à un groupeproche de l’ex-président de l’APN.En baisseAbderrahmaneBelayatLe coordinateur du Bureau politique duFLN s’est retrouvé isolé, hier, lors d’uneréunion de l’instance. En contatant sonincapacité de maîtriser la situation qui luilui échappe totalement, Belyat n’a pastrouvé mieux que de quitter le siège duparti.MohandEl Aid MahloulSur la sellette pour sa mauvaise gestiond’Algérie Poste, ce gestionnaire devrafaire face à la justice. Ainsi, un groupe detravailleurs vient de l’ester pourcorruption et passassion illégales demarchés publics.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


10 > P U B L I C I T EOffred’emploiCherche coiffeusequalifiée.Lieu «Lido»Bordj El Kiffan.Tél :0553-28-60-81Demanded’emploiJ H 27 ans. ING enElectrotechnique, optionmachine électrique 01 uneannée d’expérience commecharge de maintenancechez BMI groupe.Cheche emploi.Tél : 0777-37-70-63Email :pariddemeth@gmail.comALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'Algérie News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr11Chroniquedes deux rivesMisr : Oum el dounyaet ses énigmesPar Abdelmadjid Kaouah(1repartie)La signification étymologique, l’évolutionsémantique et la portée symboliqueLe bougnouleen questionPar René NabaA l’assaut des tranchées adverses, ployant sous un déluged’obus, suffoquant sous l’effet des gaz mortels sur leschamps de bataille brumeux et venteux du nord-est de la<strong>Fr</strong>ance, sous la glaciation hivernale des nuits noires denovembre, à des milliers de kilomètres de leur tropiquenatal, les grandes rasades d’alcool galvanisaient leursardeurs combatives à défaut d’exalter leur patriotisme.> Suite pages 12 et 13«Entre janvier 2011 et juin <strong>2013</strong> s’est dérouléen direct un feuilleton dont les épisodes n’étaientpas écrits d’avance. Des épisodes grandeur natureen tous cas, ponctués de rêves de changement, delarmes, de sang, d’intrigues et de trahisons…»Ce dimanche, Hosni Moubarak, l’autocrateégyptien, est de nouveau dans le prétoire pourrépondre du meurtre des manifestants de la« Révolution du <strong>25</strong> janvier 2011» qui l’a renversé.Fait hautement symbolique, le maître déchude l’Egypte y sera en homme quasiment libre. Après un dernier procèsexpédié à son avantage, il a été affranchi de sa détention pourune assignation à résidence médicalisée. Le président de laRépublique en titre, Mohamed Morsi, issu des premières consultationspluralistes de l’Egypte est, quant à lui, au secret après sa destitutionpar les forces armées le 3 juillet <strong>2013</strong>. Après l’interventionmilitaro-policière pour disperser les manifestants islamistes quioccupaient les places, l’éphémère vice-président, Mohamed ElBaradai, prix Nobel de la paix, a démissionné de son poste. Il aretrouvé Vienne et encourt une poursuite judiciaire... Entre janvier2011 et juin <strong>2013</strong>, s’est déroulé en direct un feuilleton dont les épisodesn’étaient pas écrits d’avance. Les foules pour la première foisde l’histoire du pays y jouent un rôle prépondérant sans que lesanciens deus es machina ne désarment.Episodes spectaculaires sur lesplaces publiques. Réinventionmoderne des agoras et de la démocratiede masse participative ? Des épisodesgrandeur nature en tous cas, ponctuésde rêves de changement, de larmes,de sang, d’intrigues et de trahisons…Ainsi, Misr, l’Egypte, ne finit pasd’étonner le monde. Un monde dubitatif,partagé, un peu voyeur, quiregarde médusé se succéder sur lesrives du Nil, révoltes, révolutions etcoups d’éclats. Au point que le sensdes mots en devient tout relatif. LesEgyptiens sont bien connus pour leuréloquence et leur sens de l’art oratoire.C’est d’ailleurs l’essentiel de leursmoussalsalate… Après une léthargied’au moins trois décennies, aprèsl’avènement de Hosni Moubarak, lepays a été saisi, pour reprendre uneUn candidatpar défaut maisqui comme latortue de la fablearrivafinalement lepremier avec unemajorité exiguëmaisarithmétiquement implacablepour sonadversaire, ungénéral (commeil y en a tant aupays du foul etdes fallafel)image de Flaubert (qui ne manqua pas de hanter les rues du Caire,ses bas-fonds et ses hétaïres) d’une sorte de « fièvre obsidionale ».L’auteur de « Salambô » parlait ainsi de la Commune de Paris qu’ilne trouva pas à son goût. Fièvre ou passion révolutionnaire au paysdes pharaons, à chacun son décryptage. La révolution du « <strong>25</strong>Janvier » celle qui entraîna la chute de Moubarak fut comme unegrande fête populaire avec quand même des centaines de morts -comme il sied à toute révolution pour asseoir sa légitimité et sonmythe. A partir de janvier 2011, tous les logiciels des états-majorspolitiques dansèrent la gigue. La longue marche des <strong>Fr</strong>ères depuis lesannées vingt du siècle dernier des <strong>Fr</strong>ères musulmans égyptiens, leurmartyrologie en bandoulière, contre toute attente, donna à l’Egyptele premier président élu dans des conditions démocratiques plus oumoins raisonnables depuis des millénaires. L’homme, un « docteur»(en ingénierie), comme il y en a tant au pays de Tawfiq El Hakim, nepayait pas de mine ni d’éloquence. Un candidat par défaut mais quicomme la tortue de la fable arriva finalement le premier avec unemajorité exiguë mais arithmétiquement implacable pour son adversaire,un général (comme il y en a tant au pays du foul et des fallafel),bref un « fouloul », un résidu du système Moubarak qu’ingratementil récusa pour être au goût du jour de la révolution deYanner…(Suite de la page 13)ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesLa signification étymologique, l’évolution sémantique et la portée symboliqueLe bougnoule en questEn ces temps-là, «la chair à canon» carburaità la gnôle. Par un subterfugedont la raison détient seule le secret,qui n’en révèle pas moins les présupposésd’un peuple, les ressorts psychologiquesd’une nation et la complexion mentalede ses dirigeants, la revendication ultime préludantau sacrifice suprême -«Aboul Gnoul»,apporte l’alcool- finira par constituer, par undévoiement de la pensée, la marque d’une stigmatisationabsolue de ceux qui auront massivementcontribué, à deux reprises, au péril de leur vie, àvaincre, paradoxalement, les oppresseurs de leurspropres oppresseurs.«Bougnoule» tire son origine de l’expressionargotique de cette supplique ante mortem. Ellefinira par confondre dans la même infamie tousles métèques de l’Empire, piétaille de laRépublique, promus au rang de défenseurs occasionnelsde la patrie, défenseurs essentiels d’unepatrie qui s’est toujours voulue distincte dans leconcert des nations, qui se distinguera souventd’une façon lumineuse (1), d’une façon hideuseparfois, traînant tel un boulet, Vichy, l’Algérie, lacollaboration, la délation, la déportation et la torture,les pages honteuses de son Histoire, peinantdes décennies durant, à expurger son passé, et,pour avoir tardé à purger son passif, en paiera leprix en termes de magistère moral.Curieux rapport que celui qui lie la <strong>Fr</strong>ance à samémoire, étrange rapport que celui qui lie ce paysà lui-même, à la fois «Patrie des lumières et desdroits de l’Homme» et patrie du «Code noir» del’esclavage, le code de l’abomination, de la traitede l’Ebène et du mépris de l’Indigène.Etrangement curieux, le rapport qui lie ce pays àses alliés de la période coloniale, les peuples colonisésd’Outre-mer. Par deux fois en un même siècle,phénomène rarissime dans l’Histoire, ces soldatsde l’avant, les avant-gardes de la mort et de lavictoire, goumiers algériens, spahis marocains,tirailleurs tunisiens, sénégalais et soudano-nigériens,auront été embrigadés dans des conflits quileur étaient, étymologiquement, totalementétrangers, avant d’être rejetés, dans une sorte decatharsis, dans les ténèbres de l’infériorité, renvoyésà leur condition subalterne, sérieusementréprimés aussitôt leur devoir accompli, comme cefut le cas d’une manière répétitive pour ne pasêtre un hasard, à Sétif (Algérie), en 1945, cruellementle jour de la victoire alliée de la SecondeGuerre mondiale, au camp de Thiaroye (Sénégal)en 1946, et, à Madagascar, en 1947, sans doute àtitre de rétribution pour leur concours à l’effortde guerre français.Substituer une sujétion à une autre, se fairedécimer, au choix, sur les champs de bataille ousur le terrain de la répression au retour au pays,avant d’être mobilisé à nouveau pour la relancede l’économie de la métropole, que de conséquencestraumatiques ils pâtiront de cette «querellede Blancs». Il n’était pas question à l’époquede «seuil de tolérance» mais de sang à verser àprofusion. Beaucoup acquitteront leur tribut dusang en faisant l’apprentissage de l’ébriété, sansconnaître l’ivresse de la victoire. Beaucoup survivrontà l’enfer de Verdun ou de Monte Cassinoavant de sombrer dans le désarroi de l’incompréhensionau sein de la cohorte des alcooliques anonymes.Beaucoup en perdront la raison devantune telle aberration de comportement. Beaucoup,plus tard, bien plus tard, basculeront dans unerévolte libératoire qui sonnera le glas de l’empirefrançais.Recrue d’épreuves au terme d’une vie brèvemais houleuse, Lapaye Natou, vaillant combattantde l’armée de l’Union française, miné par lesravages de l’alcool de palme, s’effondrera un crépusculede l’été 1961. Gisant au pied du baobabde sa ville natale de Kaolack, dans la région duSine Salloum, au Sénégal, un des centres mondiauxde l’arachide, qui fit la fortune des comptoirscoloniaux des négociants bordelais, LapayeNatou, -l’auteur en a été le témoin-, apostropheradans un ultime sursaut de fierté son auditoire ences termes : «C’est moi Lapaye Natou, l’hommede l’homme, cœur de lion, peau de panthère,l’homme qui en fait son dawar, en a Mer, en aMéditerranée, en à l’Est Baden-Baden. Celui quime connaît ça va, celui qui ne me connaît pas tantpis.» En termes policés, c’est-à-dire en termesmoins rudimentaires mais certainement moinsexpressifs, cela donnerait : «C’est moi LapayeNatou, un être humain, courageux et résistant, unhomme qui a répondu à l’appel du devoir en participant,loin de son pays natal, à tous les combatsde la <strong>Fr</strong>ance, de la Méditerranée jusqu’au point dejonction des forces alliées au cœur de l’Europe. Jerends grâce à ceux qui reconnaissent ma valeur etvoue aux gémonies ceux qui méconnaissent mavaleur et celle de mes semblables.» Que d’imprécationsdevant cette malédiction du destin aurontainsi été proférées en un siècle hors de portée deleurs véritables destinataires. Que de ressentimentsétouffés dans l’anonymat le plus complet.Que de colères contenues devant tant de désinvoltureà l’égard de ce que l’un des leurs, <strong>Fr</strong>antzFanon, qualifiera de «Damnés de la terre» (2).Rares sont les populations qui auront connupareil parcours chaotique sans jamais cultiver uneidéologie victimaire, sans jamais en faire usageultérieurement dans leur combat pour leuracceptation.Un agrégé de grammaire de l’Université française,une discipline où les lauréats sont rarissimes,qui présidera par la suite aux plus hautesdestinées de son pays, Léopold Sedar Senghor (3),gratifiera ces victimes muettes de l’Histoire de ladignité de «dogues noirs de la République».Ciselée avec soin par un orfèvre dans l’art sémantiquepour affirmer sa douloureuse solidarité avecses frères de race, cette formule passera à la postéritécomme la marque de scarification morale deleurs cerbères et de leurs héritiers naturels. «Lesdogues noirs de la République», anti-mémoire dela <strong>Fr</strong>ance, sa face cachée, ainsi que son prolongementconceptuel, la «négritude», que cet enfantchéri de la francité forgera par opposition identitaireà ses anciens maîtres, constitueront le levierd’affranchissement du Continent noir, son thèmemobilisateur vers son indépendance. Pur produitde la culture française, un des grands motifsinternationaux de satisfaction intellectuelle de la<strong>Fr</strong>ance, théoricien du métissage culturel et de lacivilisation universelle, membre de l’Académiefrançaise, condisciple du président françaisGeorges Pompidou, au Lycée Louis-le-Grand àParis, ministre de la République française et undes grands animateurs de l’Inter<strong>national</strong>e socialiste,Senghor sera, inexplicablement, le grandoublié de l’énarchie française à ses obsèques àDakar, le 20 décembre 2001, à 95 ans, qu’elleréduira à sa seule africanité, illustration symptomatiquede la singularité française.Signification étymologiqueDans les ouvrages de référence de la sociétésavante de l’élite française, le calvaire de leurdépersonnalisation et leur combat pour la restaurationde leur identité et de leur dignité se résumerontà cette définition laconique : «Le bougnoule,nom masculin apparut en 1890, signifienoir en langue Wolof (dialecte du Sénégal).Donné familièrement par des Blancs du Sénégalaux Noirs autochtones, ce nom deviendra au XXesiècle une appellation injurieuse donnée par lesEuropéens d’Afrique du Nord aux Nord-Africains. Synonyme de bicot et de raton». Avarede précision, la définition, sibylline, paraît quelquepeu succincte. Masque-t-elle gêne, ignorance,indifférence ou volonté d’atténuation ?L’expression était-elle vraiment familière ? Seraitellele fruit d’un paternalisme blanc de bon aloienvers de braves noirs «bons sauvages» ? Qui sontdonc ces Européens qui proféraient de tellesappellations injurieuses ? Des Suédois insultantdes Phéniciens, les ancêtres des Carthaginois ? Dequelle planète étaient-ils les habitants ? En quelleère de notre Histoire ? Qui sont donc ces Nord-Africains à l’identité mal définie qui faisaient -quifont- l’objet d’une telle interpellation ? Le dictionnaire(4) qui donnait la définition du bougnouledate pourtant de 1979, une époquerécente de l’Histoire contemporaine. Il se gardaitbien d’identifier les Maghrébins, 30 ans après l’indépendancede l’Algérie, du Maroc et de laTunisie, une nouvelle fois englobés dans le mêmesac de leur ancienne dénomination coloniale.Treize ans plus tard, en 1996, ce même dictionnaire,cédant sans doute à l’esprit du temps sousl’effet des revendications des mouvements associatifset des succès remportés par les jeunes générationsissues de l’immigration, en dodéfinition laconique en un style télégrapmasquait mal les connexions : «familierinjure raciste/ 2 Maghrébins, Arabes»soit précisé s’il s’agissait d’injures racirées à l’encontre des Arabes et des Maghdes injures échangées entre eux par desdes Maghrébins.Son évolution sémantiqueUn glissement sémantique du tegnoule s’opérera au fil du temps pourbien au-delà de l’Afrique du Nord, l’enla <strong>Fr</strong>ance, tous les «mélanodermes», leBerbères et Négro-Africains» chers àpour finir par s’ancrer dans le tréfoconscience comme la marque indélédédain absolu, alors que parallèlement,sion du terme raton qui lui est synonygage courant désignait par «ratonnade»nique de répression policière sanctionnde faciès.Loin de relever de la casuistique, l’acontenu participe d’une clarification séet psychologique, d’un exercice de p«non-dits» de la conscience <strong>national</strong>e àvoyage dans les méandres de l’imaginçais. Le sujet demeure largement tabouet le problème soigneusement ocmanuels scolaires et débats publicspasme, il surgit par soubresaut parmalencontreuses réminiscences. Crainla <strong>Fr</strong>ance, au point de l’exorciser, l’idsang impur ait abreuvé ses sillons» ?vraiment à la réalité d’un «sang impurtant abondamment sollicité sur les cbataille de Champagne-Ardenne, de Bide Toubrouk, de Coufra et d’ailleurs ?Loin de participer à une hypermnéslisante, le débat ne s’en impose pas moila contribution des «peuples basanés» àtion du sol français, que sur leur apportnement de leur pays d’accueil. Non paappétence polémique mais pour unerestauration de la mémoire françaireconstitution du maillon manquant,blage des «fils visibles et invisibles quiindividus à leur environnement,ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


Décryptage13ionnnera unehique qui, péjoratif,sans qu’ilstes proférébinsouArabes etrme bouenglober,semble des «Arabo-Senghor,nd de labile d’unpar extenme,le lanunetechantle délitnalyse dumantiqueistage destravers unaire franen<strong>Fr</strong>anceculté dess. Tel unsuite det-elle tant,ée «qu’unCroit-elle» si pourhampsder Hakeim,ie culpabinstant surla libéraaurayonstant parœuvre dese par lacet assemrelientlesle réel àl’Histoire» (5), une mesure de prophylaxie socialesur les malfaisances coloniales dont l’occultationpourrait éclairer les dérives répétitives de la<strong>Fr</strong>ance, telles que -simple hypothèse d’école ?- lacorrespondance entre l’amnésie sur les «crimesde bureau» de 1940-1944 et l’impunité régaliennede la classe politico-administrative sur les scandalesfinanciers de la fin du XXe siècle, ou la corrélationentre la déroute de l’élite bureaucratique de1940 et la déconfiture de l’énarchie contemporaine.Réalité honteuse longtemps niée et mêmedéniée par une sorte de péché d’orgueil, la permanenced’une posture du mépris et de l’irresponsabilité-la singulière «théorie du fusible à la française»-et d’une idéologie protofasciste inhérenteà un pan de la culture française, finiront par s’imposerdans toute leur cruauté à l’occasion desélections présidentielles de 2002 en plaçant les<strong>Fr</strong>ançais devant l’infamant dilemme de choisirentre un «escroc» et un «facho» (6), entre un«super menteur» et un «superfacho» (7), deuxseptuagénaires vétérans politiques de l’époque dela guerre froide occupant le devant de la scènedepuis près de quarante ans, les deux candidatsles plus âgés, les plus fortunés et les plus décriésde la compétition, mutuellement confortés dansune campagne sécuritaire, l’héritier d’un gaullismedévoyé dans l’affairisme le plus débridé (8)face à l’héritier d’un vichysme sublimé par unancien tortionnaire de la Guerre d’Algérie.Le premier, Jacques Chirac, auteur d’une formulechauvine d’une démagogie achevée sur les«bruits et les odeurs» des familles immigrées quiponctionnent la sécurité sociale par leur prolificitégénésique, le second, Jean Marie Le Pen,auteur d’une formule d’une abomination absoluesur le «Durafour crématoire (…) point de détailde l’Histoire». «Une des plus grandes bévuesdémocratiques de l’Histoire contemporaine de la<strong>Fr</strong>ance» (9), selon l’expression de l’écrivain indobritanniqueSalman Rushdie, la première consultationpopulaire à l’échelon <strong>national</strong> du XXIe sièclerévélera aux <strong>Fr</strong>ançais et au monde médusés, ledélitement moral d’un pays volontiers sentencieuxet le discrédit de son élite non moins volontairementobséquieusement arrogante, incapabled’assumer au terme d’un pouvoir monopolisétout au long de la seconde moitié du XXe siècle,au niveau économique, la mutation postindustriellede la société française, au niveau sociologique,sa mutation postcoloniale, au niveau de sonopinion <strong>national</strong>e, sa mutation psychologique,signe de l’échec patent de la politique d’intégrationde sa composante afro-musulmane.«Si une <strong>Fr</strong>ance de 45 millions d’habitants s’ouvraitlargement, sur la base de l’égalité des droits,pour admettre <strong>25</strong> millions de citoyens musulmans,même en grande proportion illettrés, ellen’entreprendrait pas une démarche plus audacieuseque celle à quoi l’Amérique dut de ne pasrester une petite province du monde anglosaxon»,prophétisait, déjà, en 1955, Claude Lévi-Strauss en un saisissant résumé de la problématiquepost-coloniale dans laquelle se débat lasociété française depuis un demi-siècle (10).La <strong>Fr</strong>ance ne saurait être le dépotoir del’Europe, mais ni les Arabes, pas plus que lesAfricains ne sauraient être l’exutoire à tous lesmaux de la société française. L’Histoire est incomplètesans le témoignage des perdants. La rationalitécartésienne, transcendance symbiotique del’intelligence athénienne et de l’ordre romain,quintessence de l’esprit critique, aura ainsiengendré des monstruosités dans ses momentsd’assoupissement. Nul pays n’est à l’abri de tellesdérives devant les grands bouleversements del’Histoire et l’ingratitude passe pour être une loicardinale des peuples pour leur survie. Mais l’exceptionfrançaise si hautement revendiquée d’unenation qui se réclame de la grandeur est toutefoisantinomique d’une culture de l’impunité et del’amnésie, une culture érigée en un dogme degouvernement et, à ce titre, incompatible avec ladéontologie du commandement et les impératifsde l’exemplarité.Références1- Valmy : Première victoire militaire dela République remportée par lesgénéraux Dumouriez et Kellermann, en1792, dans cette localité de la Marne,elle inspira à Goethe, qui a en été letémoin, cette exclamation:«D’aujourd’hui et de ce lieu date uneère nouvelle dans l’histoire du monde».2- Psychiatre et révolutionnaired’origine martiniquaise, spécialiste duphénomène de la dépersonnalisationliée à la situation coloniale,représentant diplomatique desindépendantistes algériens au sein desinstances inter<strong>national</strong>es. Auteur de«Peau noir, Masques blancs», 1952,«Les Damnés de la terre» (1961) et«Pour la Révolution africaine» (1969).3- Léopold Sedar Senghor, décédé à 95ans le 20 décembre 2001, a été lepremier président de la République duSénégal (1960-1980). Ni le présidentnéo-gaulliste Jacques Chirac, ni lePremier ministre socialiste Lionel Jospinne se sont rendus à ses obsèques,s’attirant de violentes critiques de lapresse contre ce «manquementinjustifiable».4 -Dictionnaire alphabétique etanalogique de la langue française LePetit Robert Tome 1/ Société du nouveauLittré. 1979. page 2055- Lise Sourbier-Pinter, chargée demission à l’état-major de l’armée deterre française. Interview au journalLibération samedi 14-Dimanche <strong>25</strong>juillet 2001 «Le 14 juillet symboled’intégration des différences».6- «Escroc contre Facho», cf. Le CanardEnchaîné N°4<strong>25</strong>2 24 avril 2002.7- «La gauche orpheline se résigne àavaler la couleuvre Chirac», par MarieJoëlle Gros et Julie Lasterade, cf. journalLibération du 3 mai 2002.8-cf.«Noir Chirac» de <strong>Fr</strong>ançois-XavierVerschave, Editions les Arènes, Mars2002, «Les Gaullistes et l’argent, undemi siècle de guerres intestines» parPhilippe Madelin, Ed. l’Archipel 2001,ainsi que «Rafic Hariri, un hommed’affaires premier ministre»,Ed.L’Harmattan-Novembre 2.000.9- «En <strong>Fr</strong>ance, des illusionsdangereuses», par Salman Rushdie,auteur des «Versets Sataniques» cf.journal Libération 30 avril 2002, pages«Rebonds».10- Claude Lévi-Strauss «TristesTropiques». L’ouvrage de l’ethnologuefrançais est paru en 1955, cf. «Etatsd’âme» par Bertrand Poirot-Delpech,journal Le Monde 30 avril 2002.Chronique des deux rives> Suite de la page 11Coup de théâtre : un an, jour pourjour, le Président issu de la confrériedes islamistes égyptiens et ayant reçul’onction du suffrage universel estdéposé manu militari. Après, il faut lepréciser, une levée en masse de manifestants,en provenance surtout desmilieux libéraux, démocratiques, progressistes: nassériens, communistes,extrême-gauche, indépendants... Etautres gens du peuple qui ne virentaucun changement significatif à leurmisère. Nouvelle donne, surMaydène Ettahrir, la participation desci-devant de l’Ancien régime deMoubarak et consorts. Ils avaient su sefaire oublier, profil bas et discrétion ens’incrustant dans les appareils d’Etat,des médias : justice, armée, police,moukhabarate, services, presse et télévisions.Seul bémol, et de taille, surPlace Ettahrir, il n’y avait plus les militantsislamistes et leurs sympathisants.Et pour cause, ils étaient au pouvoir etprésidaient aux destinées de l’Egyptepost-Moubarak. Leur président Morsi,le mal élu s’était octroyé sur le papier -par un oukase, des pouvoirs dont nedisposait même pas l’omnipotentMoubarak. Dans la réalité, l’état dupays et de l’Etat tenait surtout du surréalisme.Grèves, manifestations, coupuresd’électricité, fermetures d’entreprises,endettement. Les <strong>Fr</strong>ères musulmanscroyant que leur gloire étaitadvenu jusqu’à la fin des temps, sesont recroquevillés sur leurs forces etpassèrent alliance avec l’armée pourgérer le mécontentement populaire enlui garantissant ses privilèges et sonempire économique. L’armée, celle làmême qui hier, à peine les réprimait.Ensemble, ils feront un bout de chemintrompeur : laissant casser, réprimés,poursuivis, voire embastillés desdémocrates et autres jeunes révolutionnaires.Morsi et sa tribu politico-théocratiqueétaient englués dans leur mystiquesectaire. Médiocres gestionnaires,ils se reposaient sur les exorcismesreligieux pour remettre sur pied uneéconomie en panne. Pour le tourisme,l’une des mamelles nourricières dupays, Morsi fit l’effort de s’adresser àquelques touristes étrangers pour rassurer.L’islam modéré prôné ferait bonménage avec les attraits du tourisme.Plan de communication qui tomba àplat quand un ex-djihadiste membrede l’organisation radicale Gama'aIslamiya, fut nommé à la tête du gouvernoratde Luxor, là où ce groupeavait tué le 17 novembre 1997, 58 touristesétrangers !Bref, Morsi n’a pas vu le sol sedérober sous ses pieds, enivré par labienveillance des Américains. Obama,lui-même déconnecté, lui téléphonerajusqu’à l’ultime moment de sa destitution.La promotion de l’islam modérévalait bien une mess téléphonique.Or, les islamistes au pouvoir s’étaienttellement éloignés de leurs partenaireslibéraux et démocrates des glorieuxjours révolutionnaires. La Confrériesemblait dire : «L’Etat, c’est moi.»Mais ce discours ne pouvait être tenuque par des rois. Or l’Egypte, lesavaient répudiés. Les « FM » restaientdonc en famille. Le peuple, lui était ànouveau dans la rue le 30 juin dernier.Des cahiers de doléances, aujourd’hui,on dit pétition, furent signés, parait-ilpar au moins 22 millions d’Egyptiensà l’initiative d’un nouveau mouvement,«Tamerroud» (Révolte, insurrection).Le 30 juin, les Egyptiensauraient été 30 millions placeEttahrir... Au bord du Nil quand ils’agit de chiffres, on ne mégote pas.On voulait des élections anticipées.Morsi, le pusillanime, fit le sourd. Lesforces armées, ses récents alliés, euxavaient entendu. Leur chef, un fringantgénéral, donné pour un cryptosympathisantdes islamistes (sonépouse porterait le hidjab, et luimêmepassait pour un homme trèspieux, nommé à la tête de l’armée parMorsi lui-même) - fit une proclamationoù il sommait le Président derépondre aux attentes du peuple souspeine d’affronter la foudre militaire.Dans un commentaire à vif, l’ancienneéminence grise de Nasser, le malicieuxHassanine Haykal, trouva le texted’une remarquable teneur littéraire aupoint de donner des inquiétudes auxplumes égyptiennes les plus brillantes.Un hommage appuyé - par celui quiest donné comme le véritable « cerveau» du 30-juin -au général Sissi, lenouvel homme fort de l’Egypte, «l’imperator » selon Le Canardenchaîné - qui n’a évidemment aucunlien avec la tragique impératrice autrichienne.Le Général aurait de sa mainécrit sa proclamation. Bonaparteavant de se faire Empereur sur la terred’Egypte donna à l’histoire deux proclamations.Les jeunes généraux sontsouvent tentés par deux types de pouvoirs: celui des lettres et celui de l’autorité.Napoléon réussit à réunir entreses mains les deux après le Coup du 18Brumaire. Mais de telles vocations nevont pas d’elles-mêmes. Elles ont unprix. Celui du sang. Et le sang coula ànouveau au bord du Nil après la destitutionde l’impavide Morsi. Anecdote: Staline rencontrant le Pape, dit-on,lui demanda : combien de divisions ?Après les sévères avertissements etultimatums d’usage, la police et l’arméefirent le ménage. Bains de sang, serépandirent dans les médias les grandesâmes du « monde libre » - maisqui ne prendraient jamais le thé avecla « gueusaille » islamique. Les droitsde l’Homme, ce n’est pour leschiens… Pour l’histoire, le ministrechargé de la besogne (d’ailleurs généralen civil), officiait déjà sous Morsi etne manqua pas auparavant de fairegoûter aux rigueurs de la loi auxdémocrates. Il mena aussi sans étatd’âme les représailles contre la famillepolitique du président qui l’avait désignéau tout-puissant ministère del’Intérieur. Une boutade nous apprendque les révoltions passent, la police etl’armée restent. Des institutionspérennes dont aucun pays modernen’a pu s’en passer… Alors révolutiondans la révolution ? « Coup d’Etatrévolutionnaire ? Réajustement révolutionnaireselon le made in Algeria ?L’Egypte vient d’enrichir le registre, enparlant d’un « Coup d’Etat populaire »que les masses ont sommé d’accompliret soutenu par de nombreux intellectuelségyptiens de Samir Amin àGamal Ghittany en passant par lecomédien francophone Amr Waked.Le premier coup d’Etat de l’Histoiremoderne de l’Egypte fut réalisé parune conjuration contre la monarchiepar un cercle d’Officiers libres conduitpar Gamal Abdnasser. Cela donna larévolution du 22 Juillet. Désormais, ily aura celle du 30 juin. Quand auralieu la suivante ? En principe, commepromis par le général Al Sissi, elle passerapar les urnes. Entre-temps qued’eau et de sang auront coulé dans leNil…A. K.(A suivre…)ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


14 dclgé a a eKiosque inter<strong>national</strong>Analyses &DécryptagesEDITONSA:les aveuxaméricains<strong>Fr</strong>ançois Ernenwein, La CroixL’armée tunisienneface aux enginsexplosifs improvisésLa guerre contre le terrorisme est uneguerre impitoyable, face à un ennemiqui se dérobe, frappe aveuglément et nerecule devant aucun moyen. C’est un devoirdes responsables des démocraties de l’engagersans faiblir, jour après jour. Les attentatsmeurtriers, les prises d’otages imposent unevigilance sans faille.Mais cette bataille ne permet pas tout. Etsurtout pas de faire n’importe quoi. Unesolide détermination comporte aussi quelquesexigences, dont le respect du droit. Uneexcellente arme. Deux mois après les révélationsd’Edward Snowden, l’administration deBarack Obama vient ainsi de se livrer à depiteux aveux. L’Agence <strong>national</strong>e de sécuritéaméricaine (NSA) a largement violé la loi eninterceptant plus de 50 000 courriers électroniquesentre citoyens américains, entre 20<strong>08</strong>et 2011, sans disposer des autorisationsnécessaires. Ce zèle intempestif serait lié,explique aujourd’hui l’administration, à unproblème technologique et non pas à unevolonté délibérée d’espionner les Américains.Acceptons ces arguties. Mais le constat defond demeure?: l’extraordinaire puissance desmoyens engagés par la NSA sans véritablesurveillance. Il a fallu qu’Edward Snowdenvende la mèche pour que le monde entiermesure l’ampleur de l’espionnage organisédepuis les États-Unis sur l’ensemble de la planète,y compris chez ses alliés. Il a fallu qu’undébat s’engage pour qu’on devine peu à peuque nombre de démocraties occidentales,dont la <strong>Fr</strong>ance, n’étaient pas en reste danscette manie de la surveillance.À la lumière de toutes ces révélations etdevant cette inflation de moyens engagés, lescontrôles de leur usage doivent être renforcéspour éviter de nouveaux dérapages qui menacentnotre droit à une vie privée, constitutifde notre liberté. Cette attention nouvelle portéeà ceux dont le métier consiste à veiller surnous dans ce monde dangereux pourra alorsles pousser à faire mieux en évitant d’en fairetrop. Souvent, appuyés sur la puissance desmoyens mis à leur disposition, ils cèdent àune ivresse que ne justifie pas l’indispensablelutte contre le terrorisme.Laurent Touchard, Jeune AfriqueDepuis le printemps<strong>2013</strong>, l'arméetunisienne estconfrontée à unennemi inerte maissournois, silencieuxmais dangereux, facileà disséminer, maisdifficile à repérer : lesengins explosifsimprovisés, ou EEI queles anglo-saxonsdésignent sous levocable d'improvisedexplosive devices (IED).Traquer les terroristes qui se sontimplantés dans la zone de montChaambi nécessite de neutralisercet adversaire qui compte déjà àson actif une trentaine de blessés et detués dans les rangs de l'armée et de laGarde Nationale. Faute de blindés protégéscontre les mines et les EEI, les militairestunisiens ne disposent que des lourdschars M60, peu maniables sur les cheminsescarpés et rares du mont Chaambi,susceptibles d'abîmer les revêtements desroutes et dont l'élévation limitées descanons ne permet pas toujours d'atteindredes cibles en hauteur (sur des reliefs).Ceux-ci ne sont donc pas très bien adaptéspour ouvrir les routes ; restent alorsles M113, les Fiat 6614 et les Hummerextrêmement vulnérables aux EEI, mêmerelativement légers, et plus encore auxroquettes de RPG-7 dont sont généralementbien pourvus les jihadistes. LaTunisie est signataire de la conventiond'Ottawa qui interdit l'usage et la possessionde mines. Conformément à ce traité,le pays a détruit la plupart de ses 17 775mines, n'en conservant que quelquesunespour l'instruction. Ce faisant, elle adonc démantelé ses champs de mines faceà la Libye. Les sapeurs du génie ont acquisune grande expérience du nettoyage dezones polluées par ces engins de mort,obtenant pour ce faire, grâce à l'aideinter<strong>national</strong>e, plusieurs dizaines dedétecteurs. Expérience qu'ils entretiennentencore via la neutralisation desobus, bombes, grenades et autres munitionshéritées des combats de laDeuxième Guerre Mondiale.Mais, paradoxalement, cette expérienceaccumulée n'a qu'une valeur touterelative face aux EEI disséminés par lesjihadistes. C'est une chose de déminer dessurfaces clairement délimitées (même sil'enfouissement à des profondeurs variables,dans le sable, complique la tâche).S'en est une autre de le faire dans unezone boisée, accidentée, truffée de dispositifspiégés, où les fils sont difficiles àvoir. Par ailleurs, comme en Afghanistanou en Irak, les terroristes fabriquent leursengins explosifs à partir de containers enplastique et avec de l'engrais. Peu ou pasde métal, donc, ce qui les rend difficiles,voire impossibles, à repérer avec desdétecteurs classiques. En plus de cela, lessapeurs risquent à chaque instant detomber nez à nez avec un adversaireexpérimenté qui ne craint pas la mort,tapi en embuscade... L'armée tunisiennedispose bien de chiens, performant dansla traque des personnes. Cependant, ilsne sont pas entraînés au repérage desexplosifs.En conséquence de quoi, l'armée tunisienneutilise une méthode réputée peuefficace : elle démine à coups d'obus demortiers... Le seul résultat tangible estd'incendier broussailles, arbustes et pins,ce qui permet aux jihadistes, masqués parla fumée et les flammes, d'échapper plusaisément à la traque dont ils sont l'objet ;sans empêcher les jihadistes de s'infiltrerla nuit, avec l'aide de sympathisants, dedéposer de nouveaux EEI au bord desroutes, des sentiers et d'user le moral desmilitaires par des pertes incessantes touten les dissuadant de mener des patrouillesfréquentes... L'armée manque demoyens de surveillance nocturne ou parmauvais temps, comme des caméras thermiques(susceptibles d'être montées àbord d'hélicoptères).Des drones auraient également unegrande valeur pour le contrôle d'une airedélimitée (100 km2) comme l'est le montChaambi. Plus encore, les forces de sécuritésouffrent de l'absence de capacité dela police scientifique tunisienne enmatière d'investigation quant aux explosifs.Cette police scientifique existe, elle amême reçu en mai <strong>2013</strong> trois laboratoiresmobiles, d'un coût de 140 000 euros,offerts par l'Allemagne. Mais ceux-ci neservent à rien quant aux EEI. Former lespoliciers scientifiques à ce genre d'enquêteest une priorité : poser des EEIexige toute une organisation. Trouverceux qui les fabriquent, leurs ateliers est apriori plus simple que d'empêcher lapose des EEI ou encore, de les neutraliser.A condition de disposer des outils adéquats.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aAnalyses &Décryptagese15TRIBUNEJe ne suis pas raciste, je suis pire…Saliha w, Slate AfriqueDans une tribune,une Marocaine ditsa honte duracisme àl'encontre des noirsafricains. Unracisme qu'elle asouvent cautionnépar son silence.Je suis marocaine et j’aihonte de moi-même. Nonque je ne sois pas porteusede belles valeurs. Mais jevois se craqueler ma noblesseporcelaine. Mes lâches silencesface à l’ignominie ôtent toute sabeauté à mes grands discourshumanistes et mes honorablespensées sur la justice et l’égalitéentre les Hommes.En moins de deux mois, TinaM., Alex Toussaint et Ismaila Fayont payé de leurs vie et dignité, leprix d’un rêve. Celui d’une viemeilleure dans un pays voisin,ami et frère. Ils y ont cru. Quoi deplus naturel que de trouverrefuge, espoir et sécurité chez cetautre qui ouvre grands ses bras àl’étranger et à la différence?Quelle désillusion pour toi Mon<strong>Fr</strong>ère ! Quand tu n’as pas connu lemépris de l’autre, quand tu n’aspas vécu la solitude parmi « tesfrères », tu es passé, invisible, sousles yeux de la plupart. Pour toiMon <strong>Fr</strong>ère, je fais mon mea culpaet je te dévoile ma face honteuse.Pour toi Mon frère, je dis tout ceque je fais semblant de ne pasentendre. Comprends que je veuxte regarder dans les yeux, sanshonte car…Quand je ne trouve aucun malà ce qu’on appelle nègre, Âazzi,Âabd ou Kahlouch, le jeunehomme qui porte la couleur dema terre sur sa peau, j’ai honte demoi…Quand je souris, même gênée,lorsque ma mère me demande dene pas lui ramener un mari noir,au fond, j’ai honte de moi…Quand je ne commente paslorsque mon voisin me racontefièrement comment il s’estopposé à la location de l’appartementdu 5e à un jeune couplenoir, j’ai honte de moi…Quand je n’émets aucuneobjection à ce que l’épicier meserve moi la première, en expliquantque la cannibale derrièremoi peut se nourrir de viandecrue, j’ai honte de moi…Quand je ne réponds pas auchauffeur de taxi qui refuse detransporter des noirs sous prétextequ’ils sont bruyants, râleursou qu’ils sentent mauvais, alorsque lui même pue à des kilomètres,j’ai honte de moi…Quand je ne lève pas le petitdoigt pour arrêter le serveur decafé qui chasse le mendiant noirtout à fait discret, alors qu’il vientd’offrir des pièces à un mendiantmarocain, j’ai honte de moi…Quand je laisse des enfantspincer des jeunes étudiantes dansmon quartier, ou s’agripper àleurs fesses pour simuler un actesexuel, sans un mot pour lesréprimander, j’ai décidément trèshonte de moi…Quand je ne réagis pas au viold’une jeune adolescente par quatrepoliciers, alors que je milite detout mon être contre l’abominationdu viol, j’ai encore honte demoi…Quand j’apprends qu’un pèrede famille a été maltraité et atrouvé la mort, n’ayant pour toutcrime que sa couleur foncée, j’aitrès honte de moi…Quand je vois l’indifférence demes compatriotes via à vis de l’assassinatd’un sub-saharien par unmalfrat marocain et qu’elle merenvoie l’image de ma propreinaction, j’ai honte de moi…Quand je vois le sourire deDakar ou la fraicheur d’Abidjanm’accueillir à l’aéroport, pendantmes séjours professionnels,quand je sens la chaleur qu’on meréserve parce que je viens duMaroc, j’ai définitivement hontede moi…Quand à mon retour avec unedélégation d’hommes d’affairessub-sahariens, le gardien de voiture,pauvre et totalementméprisé par la société, s’estimeheureux de ne pas être né noir, jeme dis qu’il y a déséquilibre dansle déséquilibre…Dire que nous nous targuonsde la foi musulmane qui a abolil’esclavage et les différences entreles Hommes. Dire nous avonssubi et continuons à subir toutesles formes de discrimination dansles pays étrangers, aussi bien occidentauxqu’orientaux : de l’islamophobie,de l’arabophobie et dela maghrebophobie. Dire quenous nous vantons que le Marocest le portail de l’Afrique, alorsqu’il en est tout simplement legeôlier. Nous sommes un pays quia oublié ses origines…Que connaissons-nous del’Afrique?Qu’avons-nous de ce continent,à part quelques mètres carrésde terre et cette volonté de fuirde l’autre côté de la mer? Où voulons-nouséchouer loin de la terrede nos racines et les millionsd’âmes qui la peuplent?Comment pouvons-nous voilerles empreintes d’africanité quinous collent à la peau? Commentpouvons-nous nous aimer, sinous sommes incapables de voirsur nos miroirs, notre part noire?Noire comme l’étendue de la nuit,comme la peau d’un tambourséculaire, comme la richesse desoliviers de nos terres, comme lesol de nos contrées… Noirecomme la vie avant d’embrasserla lumière… Noir n’est pas funèbre…DÉBATSMilitaires et islamistes ramènentles Egyptiens soixante ans en arrièreJean-Pierre Filiu, Le MondeLe plus accablant dans la tragédie oùs'enfonce l'Egypte, ce ne sont pas lesmosquées transformées en morgues,les femmes et les enfants mitraillés, lesblessés achevés sur leur lit d'hôpital. Leplus effrayant, ce ne sont pas les ruesdévastées, les églises incendiées et la propagandede haine que déversent les médias.Non, le plus terrible c'est que militaires etislamistes sont en train de ramenerl'Egypte soixante ans en arrière. Car,comme lors de leur affrontement implacablede 1952-1954, ils se préparent à ruinerles aspirations populaires au progrès et àl'émancipation. En 1952, la révolution desofficiers libres, soutenue par les <strong>Fr</strong>èresmusulmans, renverse une monarchie discréditée.Ce coup d'Etat met un terme àtrente ans d'un parlementarisme imparfaitmais pluraliste. En 1954, Gamal AbdelNasser (1918-1970), ancien <strong>Fr</strong>ère musulman,se retourne contre ses alliés islamisteset les réprime. Le complot alors inventé detoutes pièces à Alexandrie ne tient pas plusque les accusations de conspiration avec leHamas fabriquées aujourd'hui pour maintenirle président Morsi au secret. L'arméea perdu toutes les guerres qu'elle a menéesou qui lui ont été imposées. Elle a enliséjusqu'au tiers de ses forces aux côtés desrépublicains du Yémen, avant de s'en retirersans gloire en 1970. Et même le franchissementspectaculaire du canal de Suezen 1973 s'est achevé par l'encerclementdans le Sinaï d'une partie du corps expéditionnaire,contraint au cessez-le-feu pourne pas périr de soif. En revanche, commetant d'autres armées arabes, les forceségyptiennes ont été sans merci à l'encontrede leur population, au nom d'un "état d'urgence"reconduit avec constance. La paixconclue avec Israël en 1979 a permis à l'arméeégyptienne d'engranger une aide américainecolossale, de l'ordre de plus d'unmilliard de dollars par an. Les militaireségyptiens, protégés de tout conflit extérieur,ont pu ainsi se consacrer à de fructueuxnégoces dans le commerce, l'industrieet l'immobilier. Les sources qui leurattribuent le contrôle direct ou indirectd'un tiers de l'économie égyptienne sontinvérifiables dans un domaine où prévalentopacité et népotisme. Les velléités d'HosniMoubarak de confier sa succession à sonfils Gamal, fer de lance d'une générationd'entrepreneurs "libéraux", ont suscité letrouble dans la hiérarchie des forcesarmées.Il y a eu deux coups d'Etat militairesen Egypte. Le premier, le 11 février2011, a vu la déposition du présidentMoubarak, le second, le 3 juillet <strong>2013</strong>, cellede Mohamed Morsi. Moubarak régnaitsans partage depuis trente ans, reconduit àla tête de l'Etat par des plébiscites réglésd'avance. Morsi était le premier chef d'Etatdémocratiquement élu de l'Egypte, aprèsun vote disputé en 2012. Ces putschs ontété précédés de la mobilisation de foulesimmenses. Dans les deux cas, les militairesALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>ont détourné, à leur profit, cette contestationpopulaire et pacifique. C'est en effet lemaréchal Hussein Tantaoui qui assume lepouvoir exécutif à la tête du Conseil supérieurdes forces armées (CSFA), lors de lachute de Moubarak. Le général AbdelFattah Al-Sissi est le plus jeune membre decette junte. La crainte des révolutionnaireségyptiens est alors de voir le CSFA et les<strong>Fr</strong>ères musulmans s'entendre sur leur dos.De fait, les appels à une "seconde révolution"s'amplifient à partir de l'automne2011, malgré la sanglante répression de cesmouvements de contestation. Et le CSFAsabote la transition pour continuer decontrôler l'essentiel du pouvoir. C'est ainsique les législatives de décembre 2011-janvier2012, remportées par les <strong>Fr</strong>ères musulmans,sont vidées de leur substance : legouvernement continue de n'être qu'uneémanation du CSFA, ce qui dramatise l'enjeudes présidentielles de 2012. Les militairesjouent à fond la polarisation entre lecandidat des <strong>Fr</strong>ères musulmans et le leur,l'ancien général Chafik, dernier chef dugouvernement de Moubarak. Mais la politiquedu pire du CSFA se retourne contrelui et Morsi l'emporte avec 51,7 % des suffragesexprimés.La hiérarchie militaire, unmoment tentée de refuser le verdict desurnes, doit s'incliner. Tantaoui est mis à laretraite, en contrepartie de la nominationd'Al-Sissi comme ministre de la défense. Legénéral, faussement loyaliste, ne cesse plusdès lors de comploter contre les <strong>Fr</strong>èresmusulmans, auxquels il voue une haineinextinguible. L'Arabie saoudite, où il aservi comme attaché de défense, l'encouragedans cette voie. Riyad et Abou Dhabi,déjà maîtres d'oeuvre de la contre-révolutionà Bahreïn, en mars 2011, subventionnentle travail de sape des militaires égyptiens.Quant au président Morsi, il s'avèreincapable de se détacher de l'influence des<strong>Fr</strong>ères musulmans qui, sous l'égide deKhairat Al-Chater, le numéro deux dumouvement, accordent une priorité absolueaux intérêts de l'organisation sur ceuxde la nation. Une ouverture sincère auxcourants libéraux et <strong>national</strong>istes s'avèredonc impossible, alors que les radicauxislamistes multiplient les "faits accomplis".La Constitution, imposée par la présidenceen décembre 2012, obtient certes unemajorité par référendum, mais elledemeure illégitime aux yeux de nombreuxEgyptiens. Les <strong>Fr</strong>ères musulmans, paniquéspar le précédent de la répression de 1954,accentuent leur sectarisme. Le général Al-Sissi mise sur leur impopularité croissante,et il l'aggrave par des pénuries artificielles.Il camoufle son putsch en installant desmarionnettes à la tête de l'Etat. Il jouedurant le mois de ramadan la comédie desmédiations inter<strong>national</strong>es, avant de lancerl'hallali du 14 août. L'écrasement desmanifestations appelant à la restaurationdu président élu ravive la plus virulente desmartyrologies. Les islamistes préserventainsi leur héritage doctrinal, non sans jeteren pâture la minorité copte à leurs partisansdésorientés.


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELesgensBo XilaiLe dirigeant chinois déchu Bo Xilai a accepté samedi d'assumer une part deresponsabilité dans un détournement de 5 millions de yuans (612 000 euros) d'argentpublic au profit de son épouse Gu Kailai. «J'estime devoir assumer ma part deresponsabilité dans (le fait) que cet argent soit arrivé sur le compte (bancaire) de GuKailai», a indiqué l'ancien haut responsable selon une transcription des débats diffuséspar le tribunal où il est jugé. J'ai honte, j'ai fait preuve de négligence, car il s'agissaitd'argent public et je n'ai pas surveillé ce qu'il est devenu par la suite, a ajouté Bo Xilai,dont le procès pour corruption et abus de pouvoir s'est ouvert jeudi. C'est la premièrefois qu'il reconnaît à l'audience une part de responsabilité.Nigeria35 villageois tuéspar Boko HaramL'armée nigériane a annoncé vendredi que des membres présumés du groupe islamisteBoko Haram, déguisés en soldats, avaient tué 35 personnes dans un village du nord-est entirant sur des fidèles à la sortie d'une mosquée.Les membres de Boko Haram ont attaquéles villageois car ils leur reprochaientde ne pas vouloir coopéreravec eux, a affirmé à l'AFP le porteparolede l'armée, le général Chris Olukolade.Trente-cinq personnes ont été tuées et 14blessées. L'attaque dans le village de Dumba,dans l'Etat de Borno, a eu lieu lundi, mais ellen'a été rendue publique que vendredi en raisonde l'isolement géographique du village etde la coupure des télécommunications parl'armée nigériane qui mène dans la régionune offensive contre Boko Haram depuis lami-mai.Selon une autre source militaire, qui ademandé à garder l'anonymat, des membresde Boko Haram déguisés en soldats ont pénétrédans le village tôt lundi matin et ont prisposition à des carrefours d'où ils ont tiré surdes fidèles qui quittaient une mosquée aprèsles prières du matin. Cette attaque serait uneopération de représailles du groupe islamisteaprès l'arrestation de plusieurs de ses membresà l'issue d'un raid mené dans le villagepar des soldats et des membres d'un grouped'autodéfense la semaine dernière, selon lamême source. Les 10 et 11 août derniers, desinsurgés soupçonnés d'être des membres deBoko Haram avaient tué 44 personnes dansune mosquée à Konduga (Etat de Borno) et12 lors d'une attaque contre un village situé àproximité. Selon un responsable du gouvernementayant requis l'anonymat, ces attaquesétaient peut-être des actions de représailles enriposte aux groupes de vigilance mis en placepar des citoyens pour aider l'armée à combattreles islamistes de Boko Haram, dont l'insurrectiondure depuis 2009. Dans la nuit demardi à mercredi, des militants islamistesdéguisés en soldats avaient tué quatre habitantsd'une ville du Nord-Est, apparemmenten représailles à de récentes arrestations deUn an après sa double victoire de la présidentielleet des législatives, le Partisocialiste voit son image se dégraderauprès des <strong>Fr</strong>ançais et dans une moindremesure auprès de ses sympathisants, selon unsondage Ifop pour Dimanche Ouest-<strong>Fr</strong>ance.Au lendemain du scrutin présidentiel, 55%des interviewés jugeaient que le parti de laRue de Solférino était proche de leurs préoccupations.Ils ne sont plus que 30% aujourd'hui, soitle plus bas niveau depuis 2005. Et ils ne sontplus que 28% à estimer que le PS a un projetpour la <strong>Fr</strong>ance, soit une baisse de <strong>25</strong> pointspar rapport à août dernier. Alors que le PStient son université d'été à La Rochelle, seules44% des personnes interrogées jugent que lemembres de Boko Haram, selon des habitantsde cette localité, Gamboru Ngala, située prèsde la frontière avec le Cameroun. La localisationdes récentes attaques suggère que lesinsurgés islamistes sont désormais dispersésdans des zones plus reculées du Nord-Est.Dumba est proche du lac Tchad et de la villede Baga où l'armée est accusée d'avoir commisde graves exactions en avril. Le 16 avril,187 personnes selon la Croix Rouge, 228 selonun sénateur nigérian, dont de nombreuxcivils, avaient trouvé la mort dans des combatsentre l'armée et des membres présumésde Boko Haram à Baga, sur les les rives du lacTchad. L'armée avait fait état de 37 morts, 30islamistes, six civils et un soldat. Elle avait niéavoir mis le feu à des quartiers, déclarant queles incendies avaient été causés par les islamistes.Les violences de Boko Haram et leurrépression souvent brutale ont fait 3.600morts depuis 2009 selon l'ONG HumanRights Watch. Le groupe rejette tout dialogueavec le gouvernement et affirme combattrepour la création d'un Etat islamique dans lenord du Nigeria. Pays le plus peupléd'Afrique avec 160 millions d'habitants, leNigeria est partagé à égalité entre chrétiens,majoritaires dans le Sud, et musulmans,majoritaires dans le Nord.R. I.<strong>Fr</strong>anceLes socialistes perdent du terrainmouvement soutient suffisamment le gouvernement,soit une baisse de 23 points en un an.Seul un quart des personnes interrogées(24%) reconnaît la qualité des personnalités àla tête du parti dirigé par Harlem Désir, soitune proportion en baisse de 30 points parrapport à août 2012. La dégradation del'image du Parti Socialiste est moins brutaleauprès de ses sympathisants, 78% jugeant leparti proche des préoccupations des <strong>Fr</strong>ançais.Si les deux tiers des sympathisants jugent queles dirigeants du parti sont de qualité, le reculest tout de même de 17 points en un an, notel'Ifop. Ce sondage a été effectué du 6 au 8 aoûtauprès d'un échantillon de 1.005 personnesreprésentatif de la population française âgéede 18 ans et plus.Sur le filEtats-UnisL'état d'urgence a étédécrété à San <strong>Fr</strong>anciscodans la nuit de vendredi àsamedi par le gouverneurde Californie Jerry Brownsuite à l'énorme incendiede forêt en lisière du parc<strong>national</strong> de Yosemite.L'alimentation enélectricité de la ville estmenacée. L'incendie, quia déjà conduit JerryBrown à déclarer l'étatd'urgence dans le comtéde Tuolumne, aendommagé lesinfrastructures quialimentent San <strong>Fr</strong>anciscoen électricité. Lefonctionnement deplusieurs lignes a dû êtreinterrompu. Les feux sesont déclarés il y a unesemaine et ont incendié4500 hectares de terrain.L'incendie se trouveactuellement dans leslimites nord-est du parcde Yosemite, qui est à320 kilomètres de San<strong>Fr</strong>ancisco.MexiqueLes autorités mexicainesont annoncé vendredi ladécouverte de treizecadavres dans une fossecommune clandestineaux environs de Mexico,dont au moins cinqfaisaient partie d'ungroupe de jeunes enlevésfin mai dans la capitale.Un précédent bilan faisaitétat jeudi de septcadavres retrouvés. Nousavons trouvé les restesde 13 personnes, aannoncé à la presse levice-procureur de MexicoRenato Sales. Selon lui,cinq d'entre elles --troishommes et deux femmes-- ont été identifiées grâceà des analyses ADN, destatouages, des implantsou des prothèses. Ellesappartenaient au groupedes douze jeunes quiavaient été enlevés finmai en plein jour devantun bar de la capitalemexicaine, à quelquesmètres d'uncommissariat. Lesanalyses se poursuiventsur les autres corps. Lesautorités avaient annoncéjeudi la découverte d'unefosse commune dans uneréserve écologique deTlalmanalco, à quelque30 kilomètres au sud-estde la capitale.ParaguayDeux chargements decocaïne venant de Bolivieet du Pérou, représentant1800 kg au total, ont étésaisis au Paraguay, aannoncé vendredil'agence antidrogue de cepays sud-américain. Cinqpersonnes ont étéinterpellées. Une tonnede cocaïne a d'abord étédécouverte dans unegrande propriété dédiée àl'élevage de bovins dansle département dePresidente Hayes, 300km au nord-ouestd'Asuncion. Lapropriétaire de l'haciendaet deux employés ont étéplacés en détention.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


Jusque-là, les positions demeurentinchangées. L’entretien avant-hier, vendredi23 août, entre Hassine Abassi etRached Ghannouchi, quatrième dugenre depuis le début de la crise, n’a pas aboutià une quelconque avancée concrète. Dans unedéclaration à la presse à l’issue de son entrevueavec le SG de l’UGTT, le président d’Ennahdhaa qualifié le dialogue de «fructueux». «Le dialogueavance et est arrivé à une étape où il y ades détails qui requièrent davantage de concertationsavec les sutures dirigeants du mouvementet de nos partenaires de la troïka», a-t-ildéclaré en substance. Hassine Abassi avaitinformé le président d’Ennahdha des revendicationsde l’opposition, mais ce dernier a ditqu’il ne peut prendre une position sans s’enréférer aux structures de son parti et à ses partenairesde la troïka au pouvoir, a expliqué leSG de la centrale syndicale. L’opposition> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BTunisieLe statu quoL’UGTT continue sa médiation entre les partenaires politiques en vue d’arriver à uncompromis sur la base duquel, une date pour le démarrage du dialogue <strong>national</strong> en vue d’unesortie de crise, sera arrêtée.LES GENSNizar SnoussiLe porte-parole de la Commissionde défense de Chokri Belaïd,Nizar Snoussi a appelé leministère public à ouvrir uneenquête afin de démasquer lapartie qui a remis le PV del’interrogatoire du suspect SaberMechregui aux deux suspectsBoubaker Al Hakim et Lotfi Ezzin.Nizar Snoussi a en outre affirmédans une déclaration à ShemsFMqu’Abderraouf Talbi arrêté àOuardia et impliqué dans desaffaires d’armes a révélé auxenquêteurs que Lotfi Zin, un desprincipaux suspects dans lemeurtre de Belaid leur a renduvisite à Raoued après l’arrestationde Saber Mechergui et leur aremis la copie du PV de cedernier.incarnée par le <strong>Fr</strong>ont de salut <strong>national</strong> a réitérévendredi son attachement à la démission dugouvernement de Ali Laârayedh, et à la formationd’un gouvernement de compétences<strong>national</strong>es dirigé par une personnalité indépendante,comme condition sine qua nonpour accepter de s’asseoir autour de la tabledes négociations avec Ennahdha. Le mouvementislamiste au pouvoir a donné son assentimentle jeudi 22 août dernier pour que l’initiativede l’UGTT serve de base de dialogue,mais ne l’a pas encore accepté dans son intégralité.Cette initiative prône grosso modo la formationd’un gouvernement de compétencesd’un nombre restreint, et le maintien de l’ANCpour une période limitée à un mois pour paracheverses principales missions soit la constitution,le code électoral et la mise en place del’instance électorale. A défaut, le mandat deMarocLes chauffeurs de taxientrent en actionLes chauffeurs de taxi duMaroc ont mis à exécutionleurs menaces, en maintenantleur sit-in hier devant le ministèrede l’Intérieur à Rabat rapportentdes médias marocains. Le rassemblementa été tenu au lieu indiquépar les quatre grands syndicats dusecteur des transports. En plus desmembres de la Confédération<strong>national</strong>e du travail, cette manifestationa eu la participation destransporteurs affiliés à l’Union dessyndicats professionnels, del’Union générale du travail, ainsique de la Confédération <strong>national</strong>edu transport, fait-on savoir auprèsdes organisateurs. La revendicationa trait aux agréments du transport.«Nous demandons l’activation dela note 61 permettant aux chauffeursde taxis de pouvoir bénéficierdes agréments», réaffirmeMohamed Régaoui, secrétairegénéral de la Fédération des syndicatsdu transport, affiliée à la CNT.Le représentant des chauffeurs detaxi indique qu’«aucune discussionn’a eu lieu entre le ministère et lestransporteurs» depuis la décisionprise le 1er août dernier, d’organiserce sit-in. Résultat, ils n’ont pashésité mettent leur menace à exécution.Il faut préciser en effet que ledépartement de Mohand Laensern’est pas sorti de son mutisme surcette question. Accédera-t-il auxexigences des conducteurs de taxisaprès cette manifestation ? Waitand see ! Pour ces protestataires, cesit-in n’est apparemment que lepremier acte dans ce bras de fer. Ilsn’ont pas encore annoncé d’autresactions en dehors de celle d’aujourd’hui,mais vu l’intérêt suscitéALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>l’Assemblée <strong>national</strong>e constituante sera déclaréeterminé. La formation d’un cabinet decompétences dirigé par une personnalité indépendanterequiert l’amendement de la loi portantorganisation provisoire des pouvoirspublics, ou mini-constitution. A mesure que lestatu quo politique se prolonge, la situationéconomique ne cesse de se dégrader. La présidentede l’UTICA, Wided Bouchamaoui a tiréhier, encore une fois, la sonnette d’alarme,qualifiant la situation économique de «critique»,et indiquant qu’elle va bientôt dire lavérité au peuple tunisien autour des indicateurséconomiques, et «mettre chaque partiedevant ses responsabilités». Le patronat faitpartie du quartette parrainant le dialogue<strong>national</strong>, aux côtés de la centrale syndicale, dela Ligue tunisienne des droits de l’homme etdu Conseil de l’ordre des avocats.R. I.par la question auprès des professionnels,il faudrait s’attendre à ceque le sujet revienne constammentsur le devant de la scène si aucunesolution n’est adoptée, car les taximenveulent coûte que coûte avoirleur part du gâteau dans le systèmed’octroi des agréments. Dans lesmilieux du transport, on mesureparfaitement l’appétit des chauffeursde taxis. La colère de ces derniersest montée d’un cran depuisqu’ils ont eu écho de l’octroi par lesservices du ministère de l’Intérieurde quelque 700 agréments à desbénéficiaires qui «n’auraient aucunlien avec le monde du transport».17BRÈVES DEMAURITANIEQue desdésaccords !Le report des électionslégislatives et municipales au23 novembre a crée unprofond désaccord entre lespartis de l’oppositionmauritanienne, dite modérée.Les trois partis de cetteopposition regroupés sous labannière (AP- Alliancepatriotique) ont boycotté larencontre avec la Cebni sur lesujet. Ils se disent n’avoir pasété associés à l’entame duprocessus qui a abouti aureport. Ils seraient d’ailleursridicule, estiment-ils, departiciper à cette rencontredans ces conditions-là. Ilsconsidèrent que le reportélectoral résulte en fait d’unarrangement secret entre legouvernement et les troispartis de l’autre aile del’opposition modérée (CAP-Convention pour l’Alternancepacifique) à savoir l’APP, leSawab et El Wiam.Un litige foncierà GuidimakhaLes autorités administrativeset militaires ainsi que desdignitaires de Sélibabi auGuidimakha, au sud de laMauritanie, auraient tranchéen faveur de la famille SidiRekhiyé Camara dans le litigefoncier qui l’opposait à sesanciens esclaves. Le litigeporte sur un champ dans levillage de Tachott situé à 35km au nord de Selibabi,capitale du Guidimakha. YellyBakary, membre de la familleCamara, a affirmé que songrand-père, Sidi RekhiyéCamara, avait simplementautorisé l’exploitation duchamp, depuis 1988, à RékhyéSidibé, parce que la mère decelle-ci était une esclave de lafamille. Mais après le décèsde Rékhyé Sidibé, ses enfantsvoulaient hériter le champs; lafamille s’en est opposées et afinalement décidé de lerécupérer, a-t-il poursuivi.Quant aux enfants de RékhyéSidibé, ils ont accusé SidyRékhyé Camara d’avoirarraché le champ à seshéritiers légitimes.Les inquiétudesdu SJMLe Syndicat des journalistesmauritaniens (SJM) a expriméhier ses inquiétudes parrapport à la prolifération duphénomène de l’usurpationdu titre de journaliste,particulièrement lors de lavisite du président OuldAbdelaziz à la wilaya du HodhChergui. Le SJM dit avoirremarqué que de hautsresponsables de laRépublique ont cédé auxchantages de cesprofessionnels du plagiatlesquels concurrençaientdéloyalement les vraisjournalistes lors de la récentetournée présidentielle à l’estdu pays. Le syndicat appelleles autorités compétentes àprendre des mesuresdissuasives contre cesusurpateurs de titre,conformément à la loi.


18> S P O R T SBundesligaDortmundcontinue sur salancée grâce àLewandowskiLe Borussia Dortmund a signévendredi soir contre le WerderBrême une troisième victoire entrois matches de championnatd'Allemagne grâce à un but deson attaquant RobertLewandowski (1-0).L'inter<strong>national</strong> polonais, auquelle Bayern Munich a fait une courassidue ces derniers mois, amarqué dix minutes après ledébut de la deuxième période surun service de Marco Reus dans lasurface de réparation.Le score aurait put être un peuplus lourd si une frappe de JakubBlaszcykowski n'avait pas heurtéla transversale et si l'ancienStéphanois Pierre-EmerickAubameyang, remplaçant aucoup d'envoi, avait remporté unduel avec le gardien adverse.Dortmund, qui compte désormaisneuf points, avait déjà connu undébut de saison aussi réussi lorsdes saisons 1994-1995 et 2001-2002 qui s'étaient à chaque foisconclues par le titre dechampion. Le Bayern peut revenirà égalité de points à condition debattre Nuremberg samedi aprèsmidi(coup d'envoi à 15h30). LaBayer Leverkusen et Mayencepourront en faire autant s'ilsdominent respectivementMönchengladbach et Wolfsburg.Paris Saint-GermainLe club nes'affole pasLe Paris Saint-Germain, toujoursen quête d'une première victoireen Ligue 1 après deux journées,ne s'inquiète pas outre mesuremalgré un léger sentiment de"frustration" au sein du groupe.Les deux premières sorties enchampionnat du club de lacapitale, deux matches nuls àMontpellier et contre Ajaccio, ontlaissé un goût amer au nouvelentraîneur Laurent Blanc.Cette impression désagréable estd'autant plus forte que, pendantque son équipe piétinait, lesautres cadors, Lyon, Monaco etMarseille, assuraient avec deuxsuccès. «La concurrence, on laregarde, effectivement. Aprèsdeux journées, il y a des équipesmieux préparées que nous maisbon, on le savait», a expliquéBlanc vendredi en conférence depresse. «Au niveau des points, ona une frustration. On ne méritepas six points, c'est certain, maisquatre, sans faire offense àAjaccio», a ajouté le successeurde Carlo Ancelotti en faisantréférence aux 38 tirs de sonéquipe contre les Corses,dimanche au Parc des Princes,pour un seul but marqué parEdinson Cavani. «On ne va paspleurer. Il y a un peu d'urgence àprendre des points mais voussavez, le championnat est assezlong», s'est empressé detempérer l'entraîneur parisien,qui dit «réfléchir beaucoup en cemoment à comment trouver lemeilleur équilibre d'équipe». «Onsens qu'on monte en puissanceet j'espère que ça va se vérifierau niveau des points et duclassement aussi. Petit à petit,notre déficit de préparation vadisparaître. Je pense qu'on vamonter en puissance et marquerbeaucoup de buts, aussi.»Barça et Real en AndalousieMessi et Casillasen inconnuesLe FC Barcelone et le Real Madrid se déplacent en Andalousie respectivement dimanche etlundi pour la deuxième journée du Championnat d'Espagne, avec des incertitudes autour dela star barcelonaise Lionel Messi, à nouveau blessé, et du gardien madrilène Iker Casillas,mis en concurrence.Le Barça, auteur d'un premiermatch de Liga tonitruant(victoire 7-0contre Levante), joueaujourd’hui (19h00 GMT) àMalaga où le club catalan espèreque Messi sera opérationnel aprèsune contusion à la cuisse survenuemercredi en Supercouped'Espagne aller contre l'AtleticoMadrid (1-1). De son côté, le RealMadrid a battu au forceps le BetisSéville (2-1) dimanche dernier etclôturera la 2e journée lundi(19h00 GMT) sur la pelouse deGrenade, qui fait partie des rareséquipes espagnoles à s'être renforcéesà l'intersaison. En attendantle transfert du GalloisGareth Bale, considéré commeimminent par la presse espagnole,l'entraîneur madrilène CarloAncelotti fait face à un lourddilemme concernant le gardien.Faut-il aligner le charismatiqueVoilà les Monégasques prévenus:ils devront sansdoute régulièrementaffronter cette saison en Ligue 1des équipes très bien organiséesen défense et prêtes à se contenterdu match nul, à l'image deToulouse vendredi soir au stadeLouis II (0-0). Monaco, qui venaitde signer deux victoires en deuxjournées en marquant six buts,n'a pas trouvé la solution malgréla présence sur la pelouse desattaquants Radamel Falcao, transférécet été pour 60 millions d'euros,et d'Emmanuel Rivière. «Onn'a pas su trouver la précisiondans les contres, les passes ontsouvent été trop approximatives»,a commenté en conférence depresse l'entraîneur de l'ASM,Claudio Ranieri. «Il y a eu trop deprécipitation.»«On sait qu'on aura d'autresmatches difficiles comme celuilà»,a poursuivi l'Italien. Le défenseuret capitaine Eric Abidal lui afait écho quelques minutes plustard. «On sait qu'on doit s'atten-Iker Casillas, portier de la sélectionespagnole championne dumonde et d'Europe, ou le méritantDiego Lopez, titulaire avec leReal durant toute la deuxièmepartie du championnat? Contre leBetis, «Carletto» a titulariséLopez, laissant sur le banc unCasillas qui venait de faire unlong voyage jusqu'en Equateuravec la sélection espagnole. "Jecrois que c'est une décision sur depetits détails. Je l'ai prise pour cematch, Diego a été le gardien. Onverra pour le prochain match", acommenté l'Italien devant lapresse, semant le trouble sur lasituation de Casillas, inamovibleau Real jusqu'au début de cetteannée. «Les Ferrari aussi doiventpasser au garage» AffronterMalaga n'est pas ce qui affole leplus le Barça: l'équipe andalouse,désormais entraînée parl'Allemand Bernd Schuster, adre à ce type d'opposition dans lechampionnat et les matches àvenir», a-t-il dit à la presse. «On aété frustré de ne pas pouvoir marqueren première période. Çaexplique sans doute qu'on se soittrop précipité en seconde pourforcer la décision. C'est sansdoute une erreur, on aurait peutêtredû mieux poser notre jeu.»Car, si l'inter<strong>national</strong> français alivré une prestation solide encharnière centrale, ses coéquipiersont moins brillé que lors de leursdeux précédentes sorties, contreBordeaux et Montpellier.Emmanuel Rivière, auteur dequatre buts en deux matches, alaissé filer ses deux balles de buten première période, RadamelFalcao est resté relativement discretet Jérémy Toulalan n'a trouvéque la barre transversale en fin dematch. Pas d'affolement pourautant dans les rangs monégasques,qui occupent provisoirementla tête du championnat avecune longueur d'avance sur Lyon,Marseille et Saint-Etienne.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>perdu bon nombre des cadres quil'avaient conduite jusqu'en quartde finale de la Ligue des championsen avril (Isco, Joaquin,Jérémy Toulalan...). Les inquiétudesdu Barça se concentrent plutôtsur les absences à répétitiondu quadruple Ballon d'Or LionelMessi.Le meilleur buteur de Liga l'andernier (46 buts) n'a joué dansson intégralité qu'un seul matchau cours des <strong>25</strong> dernières rencontresqu'il a disputées avec le Barçaet l'Argentine. Touché à la cuissegauche début août, le joueur de26 ans est revenu dans le groupe àtemps pour jouer et marquerdeux fois contre Levante pour lareprise de la Liga (7-0). Mais il adû sortir à la pause mercredi faceà l'Atletico (1-1 en Supercouped'Espagne) en raison d'unecontusion à cette même cuisse. Etsi la présence dimanche à Malagade l'Argentine dépend de «l'évolutionclinique de son hématome»selon le club, ses absences à répétitioncommencent à poser questionde la part d'un joueur jusqu'àprésent très assidu. «Je ne croispas qu'il faille s'alarmer», a ditson coéquipier brésilien DaniAlves vendredi en conférence depresse. «Les Ferrari aussi doiventpasser au garage parfois.»Heureusement pour les Catalans,la recrue brésilienne Neymar, quia marqué mercredi son premierbut en match officiel, commenceà prendre ses marques au bonmoment. Le Barça jouera àMalaga en gardant en tête lematch retour de la Supercouped'Espagne mercredi prochain auCamp Nou contre l'AtleticoMadrid, qui affrontera de soncôté le Rayo Vallecano pour «l'autre»derby madrilène dimanche.R. S.Ligue 1Le même scénario pour Monaco


M E D I A N E T19Affaire SnowdenPartenariattransatlantiqueLe journal britannique The Guardian a annoncé avant-hier soir avoir autorisé au<strong>quotidien</strong> américain New York Times l'accès à une partie des documentstransmis par Edward Snowden, l'informaticien à l'origine des révélations surl'ampleur des programmes de renseignement des Etats-Unis.Dans un court article publiésur son site, le Guardianexplique qu'il a «conclu unpartenariat» avec le New YorkTimes à la suite d'intimidations du gouvernementbritannique, qui a menacé lejournal de poursuites judiciaires s'iln'acceptait pas de détruire ou de restituerla copie des documents qu'EdwardSnowden avait remis au journalisteGlenn Greenwald. Ces menaces ontcontraint le journal à détruire une partieCritiquée au printempspour avoir ménagé àses journalistes unaccès à des données sensiblesde ses clients, l'agenceBloomberg contre-attaque.Elle a rendu publics, cettesemaine, deux rapports commandésà des experts extérieurs,suite aux plaintes deGoldman Sachs et de JPMorgan Chase. Le premier,rédigé par le cabinet juridiqueHogan Lovells et le cabinetPromontory, spécialisé endéontologie, se base sur l'examende milliers de dépêches et de centainesd'entretiens. Il établit que lesjournalistes avaient accès à plusieurstypes <strong>d'information</strong>s sur la façon dontles clients de Bloomberg utilisaient leursterminaux : quand ils s'étaient connectés,par exemple, ou quand ils avaientDéontologieBloomberg fait un effortdes documents sur les services britanniquesd'écoutes (GCHQ), le pendant britanniquede l'Agence américaine desécurité (NSA), principal objet desinformations transmises par EdwardSnowden. Alan Rusbridger, rédacteur enchef du Guardian, a cependant expliquéque des copies des documents avaientété envoyées hors d'atteinte du gouvernementbritannique. «Dans ce climat depressions intenses du gouvernementbritannique, le Guardian a décidé d'accueillirun partenaire américain pourtravailler sur les documents fournis parEdward Snowden sur les GCHQ», expliquele <strong>quotidien</strong> sur son site. Une sourceproche de la situation a expliqué quel'accord avait été conclu il y a quelquessemaines, et le site Buzzfeed a rapportéque Scott Shane, un journaliste du NewYork Times spécialisé dans les questionsde sécurité, devrait publier une séried'articles en septembre, de façonconjointe avec le Guardian.consulté certains instruments des banquesde données géantes de Bloomberg.Mais «à une exception près, il n'y a pasd'élément susceptible de montrer quel'accès à ces informations sensibles aitpu constituer la source unique de dépêchespubliées. » Le rapport stipule toutefoisqu'il y a eu un dysfonctionnementen 2011. DanielDoctoroff, patron de l'agence,a alors demandé que l'accèsdes journalistes à ces donnéessoit coupé. Un présentateurde Bloomberg TV venait d'indiquerà l'antenne qu'il avaitutilisé cet accès au sujet d'untrader en difficulté. Mais,selon le rapport, la demandedu directeur n'a jamais étésuivie d'effet «à cause demalentendus sur l'identité despersonnes qui auraient dûs'en charger». Le deuxièmerapport, rédigé par un ancien médiateurdu New York Times, Clark Hoyt, recommandeune stricte séparation entre lesjournalistes et les commerciaux qui vendentles terminaux. Les deux rapportsconcluent, globalement, à une situationactuelle satisfaisante.Montre intelligenteLG pourrait en sortir uneen 2014Leconstructeursud-coréenLG pourraitlancer unemontreconnectéed'ici 2014,selon lesproposrepris par The Inquirer de Dimitar Vulex,responsable des produits mobiles de la marque enBulgarie. LG s'en irait ainsi marcher sur lesplatebandes de Samsung, qui doit annoncer sonpremier modèle du genre en septembre.Ceresponsable bulgare évoque ainsi une possiblesortie en 2014 d'une montre connectée,probablement d'abord aux Etats-Unis. Celatraduirait la volonté des fabricants de téléphonesintelligents de proposer ce nouveau typed'appareil connecté à leur produit phare. En 2009,LG avait déjà expérimenté une première montretéléphone tactile, sans grand succès. L'arrivée denouveaux produits estampillés Samsung, LG,Apple ou encore Microsoft va bouleverser cemarché qui pourrait engendrer plus de 5 millionsde ventes d'ici fin 2014 selon le cabinet Canalys. Sipour beaucoup, cela reste encore à l'état derumeurs, Samsung devrait bel et bien présenter sa«Galaxy Gear» le 4 septembre, en préambule del'IFA de Berlin.Dans la même interview, DimitarVulex émet des réserves quant au choix de Googlede s'orienter vers des lunettes connectées qu'iljuge techniquement très intéressantes, mais pasforcément destinées au plus grand nombre. Sur cepoint, il rejoint une nouvelle fois la position deSamsung qui préfère investir dans un périphériquecomme la montre, discrète et surtout plus usuelle.iPhone 5S couleur orPremière photoofficieuseLe siteaméricain deréférenceTechCruncha publié lespremiersclichésofficieux dufutur iPhonecouleur or.En plus de ses traditionnelles teintes en noir et enblanc, le prochain téléphone intelligent d'Applepourrait en effet être disponible dans une versiond'une couleur «champagne». Alors que cettenouvelle couleur plus «bling-bling» serait obtenuepar simple anodisation de la coque en aluminiumdu téléphone intelligent, les amateurs de hightechles plus aisés peuvent déjà acquérir desiPhone en or massif, voire même sertis dediamants. Cela grâce à des marques commeAmosu ou Goldgenie. Moins cher, l'iPhone 5Scouleur or pourrait retenir l'attention du marchéasiatique, adepte des décorations de ce type.LES GENSSteve BallmerLe patron deMicrosoftSteveBallmer vapasser lamain d'ici unan, laissantderrière luiun groupequi esttombé du Panthéon des entreprisestechnologiques après avoir raté le tournant desappareils mobiles et des réseaux sociaux. M.Ballmer, âgé de 57 ans et entré chez Microsoft en1980, était devenu directeur général en 2000,prenant la suite du cofondateur Bill Gates. Il varester aux commandes opérationnelles du groupejusqu'à la désignation d'un successeur.«Il n'y ajamais de moment parfait pour ce type detransition, mais le moment est venu», a commentéM. Ballmer dans le communiqué dont laformulation suggère que ce n'est pas lui qui achoisi le calendrier de ce départ.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


20 > I M M O B I L I E RAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, surface : 70m 2 , 1 étage, àmercure 2 position, acte, prix : 1500u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à bechdjerrag,participative, prix : 850u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à Cité Zouaoui SidiMoussa, pas de porta, prix : 420u/nèg.- VDS villa R+2, surface : 173m 2 , à beylot 2 rueEucalyptus, papier tibre, 2 façades, RDC : cour+ F3, 1étage : F4 fini, 2 étage : dalle + terrasse,prix 1800u/nèg.- VDS carcasse, surfac : 165m 2 , à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux, prix650u/nèg.- VDS maisonnettre, surface : 1<strong>25</strong>m2, à lot moinEucalyptus, acte, F3 + cour + garage 45m 2 , 8mde façades sur 22m 2 , réelle, prix : 1300u/nèg.- VDS villa R+1, surface : 350m 2 , acte + p/c, àtikesrain côté moufion d’Or, RDC : grande salon+ hammam + WC + suisine + garage pour 2voiture + jardin, 1étage : 5 chambre, prix :11000u/nèg.- VDS terrain 6000m2, papier timbre, àcherarba canada sotecom, prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 200m2, papier timner, à douéraprix : 450u.- VDS terrain 1 hectare, papier timbre, àCherarba canada Khorchef, prix : 2,8u/nèg.- VDS douche de 11 cabines + salon de coiffure3 fautal, place marché meftah wilaya de Blida,acte prix : 650u/nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frAGENCE IMMOBILIERE TRANSIKO02. RUE DUGUET (Vieux Kouba ) .ALGERTEL : 021-29-88-05 - MAIL : transiko@gmail.comEL ACHOURVenteAppartement / F4 / 95 m 2 Prix :1520UOUED ROMANE, cité 100 logts :vend un F4, 1 er étage, sup.95m 2 ,propre,prix : 1520U/nég.BIRTOUTAVenteTerrain / 403 m 2 Prix : 920UDOUAR EL KAHLA : vend un terrainde 403m 2 , une façade, prix :920U/nég.KOUBA- VenteVilla / R+1 / 5 Pièces / 800 m 2Prix : 15000U- VenteAppartement / F3 / 75 m 2 Prix :1550UVend une villa à démolir, R+1,sup.800m 2 , composée de 05 piècesavec jardin. prix : 15000U/nég.GARIDI 1 vend un f3 rdc .propreSIDI MOUSSAVenteAppartement / F5 / 105 m 2 Prix :1050UAvec garage- Vend un F5, rdc, sup.105m 2 , bienfini, avec un jardin de <strong>25</strong>0m 2 , avecarbre et garage. prix : 1050U /negKOUBA- Loue un duplex de 350m 2Rdc : garage pour 2 voitures+grand salon +cuisine +sanitaire1er :5 pieces +sdb .2éme : 2piéces +sdbJardin .chauffage centrale .meubléou sans meuble.Prix : <strong>25</strong> millions sans meuble- Loue une villa à kouba composéede Rdc : garage pour 4 voitures1er : salon+cuisine.2éme : 3 pièces +sdb+toilette3éme : 4 pièces +toilette +douchePrix :15 millions /négGUÉ DE CONSTANTINE :Loue un f2 80m 2 composeé de deuxpieces cuisines sdb . Prix : 24000da*CHERCHE pour des clients trèssérieux et en attente des appartementspour location et pour achat,les environs de Garidi I et II, coop.Sud et Nord, les Annassers, Koubacentre, Alger et Bab EzzouarAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, sup : 56m 2 , à cité 1600logts Eucalyptus, RDC, prix : 550u/nèg.- VDS appart F4, 4 étage, à cité CNEPchâteau rouge Eucalyptus, acte en cour,prix : 750u.- VDS villa R+1, sup : 130m 2 , à SaadliaEucalyptus, papier timbre, RDC : F2 +Cuisine + sanitaire + WC + cour bien fini, 1étage : F4 + cuisine + hammam, prix :1100u/nèg.- VDS carcasse, à Ouled el Hadj coté akrad,papier timbre, prix : 950u/nèg.- VDS carcasse, sup : 165m2, à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux,prix : 650/nèg.- VDS terrain 650m 2 , à Cherarba papiertimbre, prix 4u/m 2 nèg.- VDS terrain 600m 2 , papier timner, àCherarba Canada Sotecom, prix :2,8u/nèg.- VDS terrain 1 hectare, à Cherarba CanadaKhorchef, papier timbre prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 3 hectare, à Chebli cotéBouinan R+3, certaficat d’urbanisme, prix: 1,3u/m 2 nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frAutoCherche BMW même moteur en panne. Année 1980-1984.Prière contacter M. Youcef au : 0555 78 94 92Demande d’emploiJ. F. 26 ans titulaire d’un diplôme de licence eninformation que Mathématique cherche emploi.Tél. : 0553-09-76-46AVISDE PERTED'un cachetrectangulaireportant mention :EURL PAPILLON,croissanterie,pâtisserie.Route duNouveau StadeRouiba✔ Vous êtes des particuliers ! agences immobilières !✔ Vous voulez faire paraître une annoncegratuitement.Cela est possible !! Sur Algérie NewsEnvoyez vos annonces par fax au 021 63.70.16 - ou par email : Baldati1@yahoo.fr.“profitez, c’est gratos!!”IMMOBILIERCherche Achat Appt d’un F2 ouF3 ou une petite maisonnettecolonel le prix raisonnable.Tél : 0796-17-22-680555-79-22-77ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


S E L E C T I O NFootball Nantes / Paris-SGCe soir sur Canal+Pour leur deuxièmematch à domicile, leshommes de MichelDer Zakarianreçoivent à laBeaujoire le PSG deLaurent Blanc. LesNantais vont donc seconfronter auchampion en titre ettenter de résister auclub favori de la Ligue1 cette saison. ZlatanIbrahimovic, EdinsonCavani, SalvatoreSirigu, Javier Pastoreet les Parisiens, tenus en échec à Montpellier lors de la 1 re journée(1-1) puis face à Ajaccio lors de la 2 e journée (1-1), espèrentdécrocher leur première victoire à l'extérieur. Nul doute qu'entreces deux clubs historiques de Ligue 1, les retrouvailless'annoncent sous les meilleurs auspices.The Full MontyCe soir sur W9Dans le Nord del'Angleterre, laville de Sheffielda subi de pleinfouet la crise dela métallurgie desannées 80. Gazest l'une desvictimes de lamorositééconomique. Sonhorizon se limiteaux usinesdésaffectées etaux frichesindustrielles.Séparé de safemme, chômeur,Gaz se débrouille comme il peut pour conserver l'affection de sonfils. Dans ce <strong>quotidien</strong> plutôt terne, la venue des Chippendales, ungroupe de stripteaseurs, crée l'événement. Le succès phénoménalde ces messieurs inspire à Gaz une idée des plus saugrenues :monter son propre spectacle de déshabillage progressif. Aidé deson corpulent ami Dave, Gaz lance un casting pour recruter lesmembres de la fine équipe et organiser les premières répétitionsdans un hangar...FlyboysCe soir sur MBC2Tout feu, tout flammeCe soir sur D8> T É L É V I S I O NLe destin del'EscadrilleLafayette,constituée dejeunes soldatsaméricains qui seportèrentvolontaires pourintégrer l'arméefrançaise durant laPremière Guerremondiale, avantmême que lessoldats américainsn'entrent euxmêmesdans leconflit.Après avoir causéla ruine d'unepartie de safamille, VictorValance quitte safemme et sestrois filles,Juliette, Delphineet Pauline, pourse rendre àl'étranger. Sonépouse meurt peude temps aprèsson départ.Pauline, jeunepolytechnicienne,doit désormaisfaire bon usagede son caractère,plutôt autoritaire,pour tenir fermement les rênes de cette famille de femmes. Lestrois soeurs habitent en effet avec leur grand-mère dansl'immeuble familial à Paris. Un beau jour, leur aventurier etséducteur de père réapparaît. Il se heurte au caractèreintransigeant de Pauline, qui a compris que ce retour cache denouvelles manigances...Les gensCyril Hannouna21Depuis quelques mois, Cyril Hanouna etJean-Marc Morandini s'amusent às'envoyer quelques vannes à distance,certaines plus fortes que d'autres. A larentrée, les deux animateurs se croiserontchaque matin sur Europe 1. Et à latélévision, le duel se poursuivra puisque«Touche pas à mon poste» sera sur D8 enmême temps que #Morandini sur NRJ 12.A la question « quel est votre ennemi leplus fiable ? » posée dans le TV Magazine,Cyril Hanouna a répondu : « Jean-MarcMorandini ! Mine de rien, je pense qu'iln'est pas méchant. Chaque fois qu'on sevoit, on en rigole. On est plus dans lavanne. Lui, c'est mon meilleur ennemi.Après j'en ai d'autres... »Crimes et pouvoirsCe soir sur <strong>Fr</strong>ance2Claire Kubik,brillanteavocate, mèneune vie agréableavec son mari,Tom, unentrepreneurindépendantdont les affairesfonctionnentbien. Ils sontamoureux etenvisagent defonder unefamillerapidement. Mais un jour, Tom est arrêté et conduit dansune prison militaire : Claire apprend à cette occasion queson compagnon lui a tu son passé de soldat, qu'il senomme en réalité Ronald Chapman et qu'il est accuséd'avoir tué des civils lors d'une mission au Salvador. Lajeune femme, d'abord tétanisée, décide de faireconfiance à son époux et de le défendre. Elle contacte unavocat militaire à la retraite, Charlie Grimes, et,ensemble, ils entreprennent de découvrir la vérité...En territoire grizzliCe soir sur <strong>Fr</strong>ance 5Direction lescôtes del'Alaska à ladécouverte denombreuxgrizzlis affamés.Ceux-ci serassemblent, aucoeur de l'été,dans un lieuprécis près decours d'eau.Ces animauxpartent, eneffet, à lachasse pour senourrir à la sortie de l'hiver. Les grizzlis se rendent dansles cascades. Leur objectif principal est de trouver dessaumons pour se régaler. Les mâles imposantsrecherchent également des femelles pour assurer leurdescendance. La survie du groupe en dépend. Au sein decette nature reculée et sauvage, les ours vivent aussientourés d'autres animaux comme les loups, lesgloutons, les cougars et les aigles.Wayne Shorter, légende du jazzCe soir sur ArteA l'occasionde ses 80ans, le <strong>25</strong>août <strong>2013</strong>,un portraiten musiquede WayneShorter, l'undes derniersgéants dujazz, qui necesse desurprendreet de serenouveler.28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algerie<strong>news</strong>.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONCentre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres documentstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasrendus et ne peuvent faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


22> P R O M OALGERIE NEWS Samedi 24 août <strong>2013</strong>


«Hezz ya Wezz» en cloture du Festival de CarthageCinéma léger maisengagéProgrammée initialement pour le 1 er août, la comédie du réalisateur tunisien, IbrahimLetaief, a finalement fait la clôture du festival de Carthage. Une fin de programmationtoute en légèreté pour un festival qui aura su tenir ses promesses, malgré l’agitationpolitique et sécuritaire que connaît le pays.C U L T U R E23Ben Affleck pourinterpréter BatmanLes fans déçusLa décision desstudios Warner deconfier le rôle deBatman à l'acteuraméricain BenAffleck a consternéles admirateurs dusuper héros, quiont lancé plusieurspétitions pourdemander unchangement de ladistribution. Lacote d'amour de Ben Affleck à Hollywoodn'a jamais été aussi grande, depuisl'Oscar du meilleur film remporté enfévrier dernier par son «Argo», mais lesadmirateurs de l'homme chauve-souriss'en moquent. Sur Change.org, le sitedévolu aux pétitions, plus de 17 600personnes avaient signé à 18h00 un textedemandant à Warner de revoir sa décision.«Son talent d'acteur est loin de le rendrecrédible en Bruce Wayne et il ne rendrapas justice au rôle», affirme le texte de lapétition. «Il n'est pas musclé et n'est pasassez intimidant pour le rôle de Batman.Son incarnation de Daredevil étaitépouvantable et il est tout sauf un acteurde film d'action. S'il vous plaît, trouvezquelqu'un d'autre». Une autre pétition aété mise en ligne pendant quelquesheures sur le site de la Maison-Blanche,avant d'être retirée.Après plus d'un mois de musique,de danse et de théatre, le publicdu plus célèbre des festivals tunisiensa eu droit, mercredi soir, àla projection en avant-première du dernierfilm du réalisateur, Ibrahim Letaief. Le film,dont la projection était initialement prévuele 1 er août, a finalement fait la clôture dufestival en raison du deuil <strong>national</strong> consécutifau drame de Chaâmbi. Le fait de placerun film traitant d'une fête qui tournecourt à cause de l'intervention de braqueursintégristes, à la fin d'un festival, luimêmetroublé par deux deuils nationaux etdivers problèmes politiques, aurait pureprésenter une forme de clin d'œil, mais lateneur dramatique des derniers évènementsnous incitera à ne pas chercher plusloin la correspondance entre fiction et réalité.Le film se déroule dans un pays fictiftouché par le «Printemps Arabe» et danslequel désormais tout est permis. Bien qu'ilBox-office marocain«Zéro» toujours en têten'en soit pas ouvertement question dans lelong-métrage, c'est bien la situation de laTunisie qui est évoquée.Clein d’oeil à l’inspecteur TaharPas de changement au classement destrois premiers films au box-officemarocain. Le long métrage «Zéro» deNourredine Lakhmari occupe largement lefauteuil de leader, avec 132 595 entrées. Lesfilms «Les Chevaux de Dieu» et «Road toKaboul» arrivent respectivement endeuxième et troisième position du classementavec 80 688 entrées pour le premier et53 200 pour le second. Pour les quatrième etcinquième places au «top five», la course esttrès corsée. Décidément, «Zéro» est le filmde l’année <strong>2013</strong>. Il s’agit d’une grande performancequi se poursuit depuis sa sortie endécembre 2012. Entre temps, l’opus a bénéficiédu «prestige d’avoir glané plusieursprix, dont celui du meilleur film marocain etdu meilleur acteur masculin au Festival<strong>national</strong> du film de Tanger», note le critiquede cinéma, Mohamed Bakrim. Les observateurss’accordent à dire que ce chiffre restetrès important.Cela s’explique par le fait que la sortie dufilm a coïncidé avec celle d’un grand nombrede productions marocaines proposéesd’affilée en début de cette année <strong>2013</strong>. Leschiffres du box-office marocain sont fournispar le Centre cinématographique marocain,en termes d’entrées.R. C.Dans ce pays fictif, Sultan, un escrocmultirécidiviste, tente de se faire beaucoupd'argent en organisant une Star Academyfictive permettant à son organisateur dedélester les candidates un peu trop naïvesde plusieurs centaines de dinars. Tout sepasse pour le mieux jusqu'au jour où ungroupe d'intégristes décide de braquer lesorganisateurs de la Star Academy (Sultan etsa femme) pour leur soutirer leur butin.Après une fusillade et une course-poursuiterocambolesque, le butin disparaît et tous selancent à sa recherche. La fusillade donnebien évidemment lieu à une enquête depolice et à l'entrée en scène du personnageprincipal de l'histoire, Chef Hédy, un policiercorrompu à mi-chemin entre le Jean-Paul Belmondo de la grande époque et lecélèbre inspecteur Tahar. L'action croiséeentre l'enquête et la recherche éperdue dumagot donne lieu à l'émergence d'une galeriede personnages tous plus savoureux lesuns que les autres : une adjointe au commissairefan d'Elvis, une mère maquerelleavide, un cheikh intégriste, alcoolique etpervers ou encore des islamistes rôdantdans un combi Volkswagen à l'effigie deSnoop Dogg...La peur des salafistes, les tortures dansles commissariats, les Anonymous, la lutteentre religieux et <strong>national</strong>istes: tous cessujets liés à l'actualité tunisienne sont évoquésdans ce film, mais là où d'autres enfont des tonnes sur ces problèmes, Letaiefcherche plutôt à les évoquer avec subtilitépar un jeu de mots, ou un plan mais guèreplus.Y.C/R.CLivresLe premier guidede football exposéà LondresUn livre datant de1863 codifiant lespremières règlesdu football estexposé depuismercredi à laBibliothèque<strong>national</strong>e deLondres. Cetteexpositionconcorde avec le150 e anniversairede la Fédérationanglaise de football. Cette bible dufootball connue sous le nom de FA MinuteBook de 1863 contient les 13 règlesoriginelles du jeu, ainsi que desindications sur la taille du terrain, ce quise passe si le ballon sort et lesrèglements sur le maniement du ballon.Le livre décrit aussi les premières réunionsde la fédération, fondée le 26 octobre1863 et évoque la création de la FA Cup, laplus vieille compétition dans l'histoire dufootball. L'ouvrage, qui est estimé à 2,5millions de livres, a été rédigé il y a 150ans par Ebenezer Cobb Morley, le toutpremier secrétaire de la fédération.Les gensGérard DepardieuL'acteur francorusse,GérardDepardieu, affirmeque la polémiqueautour de soninstallation enBelgique avantd'obtenir la<strong>national</strong>ité russeest «un énormemalentendu» etqu'il «aimetoujours autant la <strong>Fr</strong>ance». «Je ne suisjamais parti ! Je refuse de me laisserenfermer dans des frontières, c'estcomplètement différent. Je suis un hommelibre. Je me sens partout chez moi enEurope», déclare le monstre sacré ducinéma français, pour qui, «toute cettehistoire est un énorme malentendu».ALGERIE NEWS Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>


AGENDACULTURELCasif de Sidi<strong>Fr</strong>edj (22h00)Dimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong> :Fouzi Attenta (Rap)MassinissaHouria BabaDjamel ChirCheb NajimLundi 26 août <strong>2013</strong> :Cheb BillalDjamel LaroussiMardi 27 août <strong>2013</strong> :Groupe GoyaAmir NacerKeltoum LourassiaRajaKader BarigouFestival de DjemilaKhaled au topde son artCeux qui ont eu la chance d’assister aux autres concerts du King cet été sont unanimes.Avant-hier sur la scène du théâtre antique, ce fut le meilleur de Khaled.Le king du raï Cheb Khaled, aenflammé dans la soirée du jeudiau vendredi la scène de l’antiqueCuicul, à la huitième soirée dufestival arabe de Djemila, une desmeilleures soirées de cette neuvième éditiondu festival. Sous un tonnerre d’applaudissements,aux alentours de minuit, le king a faitson apparition sur scène, devant des milliersde spectateurs venus de toutes les régionslimitrophes, que les gradins de l’antiqueCuicul ne pouvaient contenir, embrasantl’atmosphère et donnant à la soirée un tonjoyeux et énergique. Le roi du raï interprétases meilleures chansons, «Di Di», «Bakhta»,«Cheba ya cheba», «Rouhi ya Wahran»,«Sahra bled ramla» faisant danser un auditoireconquis. Au fur et à mesure que lesminutes s’égrènent et les rythmes varient,l’ambiance monte d’un cran. Quand il aentonné merveilleusement «C’est la vie», lastar a transporté le public dans un état d’euphorieexceptionnel, danse, reprise du tubeen chœur et longues ovations. Auparavant,l’ouverture de la soirée est revenue à MoatiEl Hadj, Cheba Bariza, et Cheb Khalas quiont offert, chacun dans son style musical, unbouquet de chansons, de tubes, faisant danserpendant trois heures le public. L’avantdernièresoirée du Festival arabe de Djemilasera animée par le Libanais Wael Jassar, quise produit pour la troisième fois devant leFestival inter<strong>national</strong> du raï de OujdaPersonne n’a oublié Akilhier qu’a pris fin leseptième FestivalC’estinternationl du raï deOujda. Comme prévu etannoncé par les organisateurs,feu Cheb Akil, décédé au Marocsuite à un grave accident de laroute, été présent dans le cœurde ses amis artistes, algériens etmarocains. Plusieurs vedettesalgériennes de la chanson du raïse sont produites au Festivalinter<strong>national</strong> du raï de Oujda(FIR), qui s’est tenu depuis le 13août, pour s’achever en apothéosehier. Il s’agit de ChebMami, tête d’affiche de l’éditionde cette année, de Cheb Bilal, duguitariste du groupe Raïna Raï,Lotfi Attar, et de Cheb Kadirouainsi que de la célèbre ChabaZehouania qui donneront despublic de l’antique Cuicul aux côtés de l’artisteDjamel Laroussi, célèbre pour sa chanson«Djilali daoui hali» et la troupe «Nailia».La neuvième édition du Festival arabe deDjemila a été ouverte jeudi dernier avec unbeau spectacle présenté par la troupe libanaiseCaracalla, «Kan ya ma kan», et les soiréesse sont enchaînées avec le césar KadhemEssaher, la belle Syrienne Rouaida Attia.L’artiste Réda Al Abdallah a offert unebelle prestation au public de l’antiqueCuicul et Ali Dik a émmerveillé. La clôturede la neuvième édition du Festival deDjemila sera 100% algérienne. Cheb Bilel,Kader Japoni, Hakim Salhi et Cheba Yaminaanimeront la soirée.concerts aux côtés de chanteursmarocains de ce genre musical,né dans l’Ouest algérien, précisentles organisateurs. Un grandhommage a été rendu lors de lasoirée de clôture à Cheb Akil,décédé, en juin dernier, dans unaccident de la route dans le norddu Maroc. Ses amis ont tenu àlui rendre hommage en interprétantplusieurs de ses chasons.Un clip a été diffusé pour l’occasion.Les organisateurs ontafirmé soutenir sa famille. Unepartie des recettes de la soiréeleur seront allouées. Le festival aégalement vu la participationd’une dizaine de troupes en provenancede plusieurs pays africainsdont le groupe de musiqueivoirien, Magic System.R. C.Mercredi 28 août <strong>2013</strong> :Zakia MedAbdelouaheb el BechariNadia BaroudHakim AnkisNaïma AbabsaJeudi 29 août <strong>2013</strong> :Dadou PhenomèneMohamed RebbahCheb DjihadGana MeghnaouiCheb ToufikVendredi 30 août <strong>2013</strong> :Toumast N’Tenere (Tam)Messabih HadjAmir ImadNacer GhaffourHassiba AmroucheSalle IbnZeydounDimanche <strong>25</strong> août <strong>2013</strong>OUJDISORAYA SEBIRI.BENGUERGOURA SID ALI.DJASSIM KHALAF.BADJI EL BAHRIORCHESTRE PILOTE.Théâtrede verdureMardi 27 août <strong>2013</strong>BACHIR BELHADJTRIANA D’ALGER.SAMIR TOUMIORCHESTRE PILOTE.JUAN RAZOFF (Espagne)

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