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Dynamisme 233 - Union Wallonne des Entreprises

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L’invité / Plein feuJacques Crahay, CEO de Cosucra-Warcoing, Président de WAGRAlim"Les pôles, c’est l’économiede la connaissance !"Ancien président de Fevia Wallonie,CEO d’une grosse PME del’industrie agro-alimentaire,Jacques Crahay était "the rightman at the right place" lorsqu’ils’est agi de lancer le projet<strong>des</strong> pôles de compétitivité.C’est assez logiquement qu’ils’est retrouvé à la présidencede WagrAlim, un bébé dont il estaujourd’hui très fier. Tout commeil est fier <strong>des</strong> équipes qui ontcontribué à atteindre ce résultat.par Yves-Etienne MASSART"La mutation denos activitésest en marche,PLUs personnene croit en laproductionde masse, latendancelourde est àla recherchede la valeurAJoutée"Jacques Crahay est persuadédu bien-fondé d’un projet<strong>des</strong>tiné à faire en sorte que lesentrepreneurs prennent leur sorten mains. A tout le moins leur sortcollectif. Ceci dit, la réappropriationdu projet <strong>des</strong> pôles par les entreprisesest un phénomène relativement lent :"La mutation de nos activités est enmarche, plus personne ne croit enla production de masse, la tendancelourde est à la recherche de la valeurajoutée. Et c’est là que les pôles ontaussi toute leur valeur ajoutée : pourmettre en réseau nos connaissanceset amener de la créativité, del’innovation et <strong>des</strong> sauts qualitatifs".Son mandat à la tête de Fevia Wallonielui avait déjà fait sentir qu’aucuneentreprise n’était encore aujourd’huicapable de mener cette démarcheseule. "D’où l’idée de mise en réseau,de collaboration entre entreprises,afin d’arriver à imaginer <strong>des</strong> produitsqu’elles n’auraient jamais pu imaginerseules".Voilà qui, selon lui, fait entrer dansl’économie de la connaissance. "C’estune véritable révolution culturelle,pour les entrepreneurs. Ils connaissentd’abord la concurrence, avec la volontéde réaliser un meilleur produit queles autres, de devenir un challengercrédible <strong>des</strong> géants du secteur. Etaujourd’hui, à travers les pôles, ilsdoivent se dire que leur développementpasse par de nouveaux produits, donttout reste à imaginer : quoi,avec qui, dans quel délai,… ?"C’est une démarche tout àfait neuve, d’où le tempsnécessaire à constituerle réseau, le fairefonctionner, développerle capital confiance entreles membres."La prise de risques est réelle, puisqu’ils’agit de consacrer du temps et donc<strong>des</strong> moyens à <strong>des</strong> projets dont on ignorece qu’ils vont devenir. Dans un pôle, ondoit d’abord positionner la recherche etespérer un return vers l’entreprise si larecherche a été bien positionnée. Si c’estle cas, il y a alors un produit à réaliser".Un réseau de PMEC’est d’autant plus vrai pour un pôlecomme WagrAlim. "Nous n’aimonspas beaucoup parler de secteursd’activité pour les pôles, mais il estun fait que nous vivons <strong>des</strong> réalitéséconomiques différentes. WagrAlimest un pôle très orienté PME, puisquele réseau d’entreprises qu’il est senséanimer est un réseau constitué à90% d’entreprises de moins de 50personnes. Et on peut estimer que lepotentiel est d’environ 500 entreprises".Là où d’autres pôles font progresser<strong>des</strong> projets sur base d’une mécaniquede sous-traitance entre grands etmoins grands, reproduisant par là<strong>des</strong> relations économiques qu’ellesentretiennent déjà par ailleurs, "nousfonctionnons, nous, davantage surbase de relations d’égal à égal. Dansl’agroalimentaire, il y a <strong>des</strong> centainesd’entreprises qui, économiquement,n’ont aucun lien. Elles sont toutesactives dans la production d’aliments,mais leur seul lien est probablementle distributeur, qui achète leursproduits". Elles sont aussi parfois,actives dans <strong>des</strong> domaines différents :l’animal ou le végétal, ce qui fait <strong>des</strong>réalités très différentes.Mutation, retour sur investissement :Jacques Crahay est bien conscientque ces questions se posent et vont seposer chez la plupart de ses confrèresdu secteur, et de manière de plus enplus aiguisée avec le temps."Tout dépend de la hauteur aveclaquelle on observe l’évolution <strong>des</strong>choses : il est clair que si on se metà un terme de dix ans, alors oui : ilest fort probable que la plupart <strong>des</strong>entreprises qui sont dans les pôles sedemanderont comment elles auraientfait depuis dix ans sans les pôles. Cefeeling est assez rassurant sur l’intérêtet les espoirs de réussite <strong>des</strong> pôles.Je suis persuadé qu’on sera nousmêmessurpris du chemin parcouru !"Or, le pôle en lui-même n’a aucunmoteur intrinsèque, il est juste unconcept et dépend surtout de ce queles entreprises acceptent d’y mettre etencore plus d’y mettre en commun.Selon Jacques Crahay, les entreprisesont vite compris qu’il ne fallait pasintégrer un pôle pour l’argent quipourrait remonter vers elles sousforme d’aide ou de subside. "C’est uneévidence qui s’impose rapidement àelles : la richesse c’est d’y rencontrerd’autres entreprises qu’elles n’auraientpas rencontrées par ailleurs. Et cetterichesse là, elle peut déboucher surune bonne idée, qui peut s’ancrer dansun bon terreau, au bon moment avecles partenaires adéquats".Sauveurs de la Wallonie ?Dans l’esprit de Jacques Crahay,les pôles sont conçus au-delà d’uneconjoncture économique, au-delà d’uneéventuelle récession. "C’est un mouvementde fond : Lisbonne a parlé dela société de la connaissance et avecles pôles, on est pile dans ce raisonnement.Donc, on n’est plus dans la visionindustrielle de la production de masse,mais on part plus dans <strong>des</strong> notions deproductivité du savoir : les gens ont <strong>des</strong>idées et nous travaillons à ce que cesidées apportent de la valeur ajoutée etde l’échange sur le plan économique.6. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .7


L’invité / Plein feuMettre <strong>des</strong> savoirs ensemble, à traversla tête <strong>des</strong> gens, pour réaliser denouveaux produits qui plaisent". Selonlui, les besoins sont sanslimites et le rôle del’entreprise est d’observerla sociétépour détecter cedont les gensont ou aurontbesoin ou envie."On passe d’unesociété de laconsommationà une société«genre de vie».Et l’évolution versle durable offre denouvelles perspectivesà notresecteur".Mais il n’y a pas de secret : l’innovationreste un facteur-clé de la réussite.Jacques Crahay en veut pour preuvel’exemple de sa propre entreprise :"Nous consacrons 4,5% de notrechiffre d’affaires à la recherche. Eten emplois, c’est plus de 10% de noseffectifs qui y sont dédicacés. C’estdire si c’est bien notre priorité ! Pourmoi, la recherche est le passage obligépour faire bouger toute organisationvers un produit ou un service plusadapté. Et une entreprise qui seretrouve face au monde global, envoulant produire <strong>des</strong> ingrédients ou<strong>des</strong> produits alimentaires, se retrouveface à un très grand nombre de défis".Que ce soit l’adaptation au marché,que ce soit au niveau réglementaire, auniveau scientifique, au niveau qualité,au niveau procédés : la recherchey est omniprésente. "Et sur un axecomme la sécurité alimentaire, il fautsavoir qu’on dépense <strong>des</strong> sommesphénoménales ! Pour améliorer laqualité <strong>des</strong> produits, par exemple surla qualité microbiologique, l’absencede pestici<strong>des</strong>, etc." Et puis, il y atous les procédés pour améliorerl’utilisation de la matière première oude l’énergie : la recherche ne se limitepas qu’à la mise au point de nouveauxproduits.Choix stratégiquesMais chercher, c’est aussi anticiper,faire <strong>des</strong> paris sur l’avenir. WagrAlimavait, par exemple, misé sur uneévolution de la réglementationalimentaire en matière d’allégationde santé, votée en 2007 et mise enplace en 2008-2009.De quoi encourager le pôle àavancer dans la niche <strong>des</strong> alimentssanté."Or, il se fait qu’aujourd’huicette réglementation se retrouvevirtuellement tuée dans l’œuf parla Commission et l’efsA, l’AutoritéEuropéenne de Sécurité <strong>des</strong> Aliments.Toute allégation d’impact positif sur lasanté doit dorénavant être documentéede manière scientifique. Ce typed’étu<strong>des</strong> est totalement impayablepour <strong>des</strong> entreprises comme lesnôtres". Résultat : l’industrie agroalimentairea dû écarter les trois quart<strong>des</strong> allégations santé préexistantes etne restent plus que les plus connues(omega3, aci<strong>des</strong> gras polyinsaturés)."Pour le reste, notamment lesprobiotiques, c’est écarté". C’est undemi-échec pour le pôle qui avaitinvesti dans cette voie, mais tout n’estpas perdu pour autant : il ne s’agitpeut-être que d’une mise au frigo.Et puis, les entreprises ont apprisà travailler ensemble. De cettecollaboration sont d’ailleurs sortisune dizaine d’outputs très concrets,avec <strong>des</strong> produits qui ont été missur le marché. Mais globalement,c’est un axe stratégique qui a perduénormément de son poids.C’est un fait : la Wallonie recèled’excellents produits, d’énormescompétences et capacités, mais il estdifficile d’isoler un porte-drapeau. Lerôle du pôle, selon Jacques Crahay,c’est d’arriver à articuler toutes cescompétences dans un développementorienté. "On ne vise pas à touchertoutes les PME, mais à constituer unnoyau autour <strong>des</strong> meilleures pourentraîner les autres vers davantageCosucra Groupe WarcoingL’histoire de l’entreprise, c’est tout d’abord une histoire familiale. Cosucra Groupe Warcoing existe depuis 1852et était, à l’origine, actif dans la production de sucre. Le groupe de 215 personnes a connu une mutation complète et,au cours <strong>des</strong> dix-quinze dernières années, il a enregistré une forte croissance de ses activités chicorée et pois aprèsavoir complètement abandonné la production sucrière. "Nous sommes aujourd’hui entièrement dédiés à la productiond’ingrédients santé issus de la chicorée et du pois. Le procédé de fabrication n’a cessé d’être amélioré, nos capacités deproduction augmentées, afin de répondre à la demande du marché. L’inuline (Fibruline®) et l’oligofructose (Fibrulose®)de chicorée, ainsi que la protéine (Pisane®), lesfibres (Swelite® et Exafine®) et l’amidon (Nastar®) de pois sont produitsde manière naturelle, en utilisant <strong>des</strong> procédés physiques sans danger pour l’environnement tels que le concassage, ledécoupage, l’extraction et le séchage". D’autres produits sont également valorisés pour l’alimentation animale.Exporteur dans plus de 40 pays à travers le monde, Cosucra Groupe Warcoing se présente comme une entreprise leaderdans la production d’ingrédients santé.Le défi ? Après la reconversion de l’outil industriel, c’est le redéploiement commercial. Avec une difficulté spécifique :une activité est saisonnière et l’autre pas. Autre originalité : une activité est monoproduit avec <strong>des</strong> sous-produits etl’autre a un produit et trois coproduits. Les modèles industriels sont totalement différents.Et puis, il y a la concurrence, avec en face <strong>des</strong> multinationales. Ce n’est pas neutre en termes d’organisation, mais ausside gouvernance. Jacques Crahay se félicite chaque jour d’avoir intégré <strong>des</strong> administrateurs extérieurs dans son conseild’administration. Il a franchi le pas il y a 5 ans et se félicite chaque jour de cette décision qu’il qualifie de capitale. Uneexpérience qu’il souhaiterait faire partager aussi à travers le pôle. Il est convaincu que cela amènerait énormément dedéveloppement dans les entreprises.Quant au défi financier, il n’est pas tabou. Que ce soit pour financer les stocks de l’activité saisonnière ou pour envisagerla croissance. Une perspective que jacques Crahay pourrait envisager avec d’autres acteurs.d’excellence et de compétitivitétournée vers l’extérieur, vers la grandeexportation". Avec, comme locomotives,les produits à haute valeur ajoutée, quiont pris les premières vagues.L’ambition est aussi géographique,avec une volonté de développer <strong>des</strong>liens avec <strong>des</strong> pays comme le Brésilet la Corée. Soit, une tête de ponten Amérique du Sud et une autre enAsie. "Nous ne nous focalisons passur un échange immédiat de produits,mais là aussi sur un échange deconnaissances, dans un premier temps.Et sur la valorisation de la connaissancescientifique que l’on a en Europe".L’occasion pour lui de souligner le rôlecrucial joué aussi par les universitéset les instituts scientifiques dans lefonctionnement et la réussite <strong>des</strong> pôles.Mais Jacques Crahay ne fait pas queprésider le pôle, il y participe aussi. Enfin,sa société : "Cosucra Groupe Warcoingse situe très en amont de la productionde produits alimentaires, puisqu’on produit<strong>des</strong> ingrédients à partir de matièrespremières directement sorties du champ.Every year, 3 million deaths areprevented and 750,000 childrenare saved from disability**Bloom DE et al. WorldEconomics 2005;15-39Ce qui veut dire qu’on est dans lapremière étape de la transformation,avec un positionnement misant surl’amélioration de la santé.Notre entrée dans le pôle était en faitassez naturelle, puisque nous avionsdéjà développé quantité de relationsavec les universités belgeset wallonnes en particulier".Volonté de montrer l’exemple ouopportunités à saisir ? JacquesCrahay souligne que tous les projetsactuellement en développement dansson entreprise le sont à travers le pôle.Avec déjà un brevet déposé et unprojet-pilote, dont il entrevoit unecommercialisation d’ici 2 à 3 ans. Cardans ce secteur, entre l’idée et uneproduction industrielle, il faut compterune dizaine d’années. Surtout si <strong>des</strong>autorisations sont nécessaires pourpouvoir commercialiser son produit.Il en va de l’alimentaire presquecomme de la santé : le principe deprécaution est la règle.Everybody <strong>des</strong>erves the right to be protectedConsalimLe programme Consalim est un <strong>des</strong>projets «socle» du pôle Agro-industrie.Ce concept de projet fonctionne commeune plateforme technologique et a été misen place dès le démarrage de WagrAlim.Le consortium étudie les phénomènesd’altération de trois familles d’aliments :les produits réfrigérés et surgelés, lesproduits vivants (starters cultures, levureset levains) et les boissons fermentées.PinguinLutosa Foods, qui assure lacoordination, a rassemblé pas moinsde 17 partenaires, gran<strong>des</strong> et petitesentreprises et institutions scientifiques,autour d’une problématique qui a unimpact économique direct (diminuerles pertes et faciliter l’exportation). Leprojet n’est pas encore terminé mais lespremiers résultats concrets émergent :<strong>des</strong> adaptations technologiques sontmises en œuvre à l’échelle industrielle enindustrie brassicole, alors que certainsrésultats scientifiques serviront de base à<strong>des</strong> développements au cours de projetsintroduits lors du 7e appel à propositions.www.consalim.beRyan & EsmeeRyan’s best friend is Esmee.Esmee’s best friend is Daddy.There are so many peopleto love when you have yourwhole life ahead of you.GlaxoSmithKline Biologicals | External & Public Affairs | Rue Fleming, 20 - B-1300 Wavre | Tel: +32.(0)10.85.51.39Pictures: GSK - Graphic Design: visible.be - v48408. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .9


L’invité / Plein feu24 heures chronoLever : vers 06h30, puisqu’il sait que 45 minutes deroute l’attendent. Un choix de localisation, dans la régiond’Enghien, tenant compte du trajet que son épouse doiteffectuer pour rejoindre son travail chez GSK Bio.Le trajet ? tout d’abord cinq à dix minutes consacrées à écouterles principaux titres de l’actualité. Ensuite, il coupe le son pour seconcentrer : sa voiture se transforme alors en chambre de réflexion.Il regrette parfois que le trajet ne soit pas plus productif, mais c’estdû à ses responsabilités : son entreprise, Fevia, le pôle WagrAlim,l’UWE…les sollicitations téléphoniques ne manquent pas, parfois.Le moment le plus profitable selon lui : lorsqu’il parvientà s’isoler complètement pour passer en revue ce qui aété fait et ce qu’il y a à faire. Refixer les priorités.En arrivant, pas de rituel. Il s’adapte. Il se réjouit de nepas être submergé de mails et qu’on vienne le solliciterpour <strong>des</strong> points importants à régler. Il reconnaitavoir énormément délégué pour que les gens soientsuffisamment autonomes, ce qui lui laisse du temps.Sa priorité, c’est l’évolution de l’organisation.La journée se passe dans l’entreprise. La situation enplein village ne favorise pas les déplacements pourun repas ou une réunion à l’extérieur. Résultat : lesjournées sont très denses, jalonnées de réunions,de plus en plus souvent sur le temps de midi.Les activités extérieures : il les a restreintes,car elles ont été jusqu’à lui prendre unbon quart temps, voire même plus.Jacques Crahay tient beaucoup à l’équilibrevie privée/vie professionnelle, le sien etcelui de ses collaborateurs. Il montre doncl’exemple et il n’est pas rare d’ailleursqu’il soit de retour avant son épouse.L’activité étant partiellement saisonnière,les horaires évoluent aussi, mais il est rarequ’il soit encore dans son bureau au-delà de18h00-18h30. Il tient à cette qualité de vie.Le retour correspond généralement auxgran<strong>des</strong> émissions d’information en radio.Il écoute volontiers l’émission «Face à l’info»d’Eddy Caekelberghs sur la Première.Travailler le soir ? Jacques Crahay adécidé de cloisonner et de ne pas êtreesclave <strong>des</strong> nouvelles technologies.Il jette parfois un œil sur ses mails, maissemble dire que c’est davantage paracquit de conscience que par nécessité.Il est donc couche-tôt. 22 heures 30 estsouvent une heure pivot, car il reconnaitavoir besoin de ses heures de sommeil.Pour JACQUEs Crahay,une journée n’estPAs l’autre. Son postede CEO le positionnetransversalement parrapport aux fonctionsopérationnelles.Fan de VTT, il y consacre du temps le week-end et envacances. Jacques Crahay est aussi un homme qui ala «main verte».« Le recyclage, je n’en fais plus une montagne.VAL-I-PAC l’a parfaitement compris. »Sophie Everard,responsable environnementdans une entreprise agroalimentairecliente de VAL-I-PAC depuis 5 ans.10. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011VAL-I-PAC remercie plus de 8.000 entreprises pour leur confiance.VAL-I-PAC a été créée il y a une douzaine d’années pour aider les entreprises à remplir leurs obligations légales en matière de recyclage d’emballagesindustriels. Aujourd’hui, si plus de 8.000 adhérents font appel à nos services, ce n’est pas par hasard. Car nous les déchargeons d’une grande partie deleur charge administrative et du suivi logistique. Et nous leur offrons l’assurance d’être toujours en ordre avec la législation, souvent complexe en la matière.Ensemble, nous veillons à ce qu’un volume toujours plus important de déchets d’emballages industriels soit collecté de manière sélective et recyclé. Et vous,qu’attendez-vous pour prendre vos responsabilités vis-à-vis de l’environnement ? Pour en savoir plus, appelez le 02/456 83 10 ou surfez sur www.valipac.be


<strong>Entreprises</strong> / Gestion durableGSK Biologicalsest la premièreentreprise àfaire partie duréseau naturede Natagora.© NatagoraLa Wallonie fait faceaujourd'hui à un défimajeur en matièrede conservation dela nature : mettreun terme au recul dela biodiversité et, sipossible, la restaurer.Le défi est importantcar il faut agir à denombreux niveauxet dans tous lessecteurs d'activitéde la société, ycompris au niveau<strong>des</strong> entreprises.Lesquelles ont unrôle important à jouercar elles détiennentet gèrent parfois <strong>des</strong>portions importantesdu territoire naturel.par Olivier CAPPELLIN(1) La biodiversité se définit comme ladiversité <strong>des</strong> milieux naturels, <strong>des</strong>espèces faunistiques et floristiquesainsi que de leurs gènes.(2) Tableau de Bord de l'Environnement 2010(source : spW – DGO3- DEMNA)12. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011GSK BIOlOGIcalsDe la santé au «Sentier Nature»Une biodiversité menacéeToutes les étu<strong>des</strong> menées au niveau mondialmènent au même constat : la biodiversité (1)est en nette régression. Un grand nombred’espèces vivantes, tant animales que végétalessont aujourd’hui menacées d’extinction. Cettediminution est fort marquée en Europe, enBelgique notamment en raison d’une densité depopulation particulièrement élevée.En Wallonie, les indicateurs vont dans le mêmesens : 31% <strong>des</strong> espèces qui ont été étudiéessont menacées de disparition à l'échelle de laRégion. En outre, près de 9% ont déjà disparudu territoire régional (1) .De nombreuses raisons se conjuguent pourexpliquer cette chute de la biodiversité, mais lesprincipales sont d'origine anthropique (dégradationet disparition <strong>des</strong> habitats naturels, pollution,introduction d'espèces invasives, agricultureintensive…). En effet, toute activité humaine a unimpact plus ou moins important sur l’environnement,en ce compris la biodiversité, et les entreprisesn’échappent pas à ce constat. Elles peuventcependant, à leur niveau, agir pour la protéger etla promouvoir.La protection de la biodiversitéLa Wallonie fait face aujourd'hui à un défi majeuren matière de conservation de la nature : mettreun terme au recul de la biodiversité et, si possible,la restaurer.Outre les actions de sensibilisation et de conservation,la législation est un <strong>des</strong> outils essentielspour assurer le maintien et le développementde la biodiversité. En Wallonie, c'est la Loi sur laConservation de la Nature (MB du 11/09/1973)qui régit la protection <strong>des</strong> espèces, <strong>des</strong> biotopeset <strong>des</strong> sites, en prenant en compte les Directiveseuropéennes et Conventions internationales quiconcernent ces matières. Les premières mesuresde protection sont d'ores et déjà prises sur leterrain et, à l'heure actuelle, les sites Natura 2000wallons couvrent 220.000 hectares.Les entreprises aussisont concernées…Le défi est important car il faut agir à denombreux niveaux et dans tous les secteursd'activité de la société, y compris au niveau <strong>des</strong>entreprises.Ces dernières ont un rôle important à jouer carelles détiennent et gèrent parfois <strong>des</strong> portionsimportantes du territoire naturel.Il s’agit d’un réel défi pour une entreprise«industrielle» quelque soit son échelle, avec<strong>des</strong> objectifs de productivité, d’offrir <strong>des</strong> espacesnaturels et de protection de la biodiversité enleur sein.Les entreprises doivent prendre conscience deleur impact sur l’environnement et la natureen particulier et se donner les moyens de lesrespecter au mieux.…l'exemple de GSK Biologicals,une entreprise responsableOuverts respectivement en 1999 et en 2007, lessentiers nature de l’entreprise spécialisée dansla recherche, le développement et la productionde vaccins représentent plusieurs kilomètres dechemins verts, accessibles à tous, sur les sitesde Rixensart et de Wavre.Pascal Lizin, Director External and Public AffairsGSK Biologicals, explique : "Des vaccins de hautequalité ne peuvent être développés et produitsque dans le respect de la santé, de la sécurité denotre personnel et <strong>des</strong> riverains de nos sites, etde l'environnement. Nous cherchons sans cesseà respecter les normes que nous nous fixonsdans ce domaine, malgré une croissance trèsimportante de nos infrastructures".À Rixensart, le sentier nature, a été tracé dansun fond de vallée humide, le long de la Lasne.Tandis qu'à Wavre il se situe en grande partie àl’intérieur du site, en limite de propriété au cœurd'une prairie de fauche car on se trouve là sur unplateau sablonneux, en principe assez sec.Au final, ce sont donc deux sentiers différents,mais fortement complémentaires qui ont pourvocation d'une part de sensibiliser, par ladécouverte et l'observation, le personnel aurespect et à la protection de l'environnementnaturel et d'autre part d'offrir un espace dedétente et de bien-être. En effet, de nombreuxpanneaux didactiques, <strong>des</strong> zones de reposet une aire de sport-santé agrémentent leslieux. Les lieux abritent également un vergerd’anciennes variétés, <strong>des</strong> nichoirs, un rucher.Rappelons ici que ces sentiers sont accessiblesau grand public moyennant demande d'accèsauprès de l'entreprise.Un comité de gestion bénévole, composéd’employés de GSK Biologicals, prend en chargela gestion <strong>des</strong> sentiers. Ces sentiers permettentégalement d'assurer un suivi scientifique dumilieu naturel par le biais d'indicateurs floristiqueset faunistiques. L'asbl Natagora, spécialiséedans la gestion de sites naturels et l'éducationà l'environnement, est pour ce faire, un partenaireprivilégié de GlaxoSmithKline Biologicals.L’entrée <strong>des</strong> sentiers nature de GSK Biologicalsdans le Réseau nature de Natagora le 24 mai 2011démontre encore la volonté de l'entreprise d'allerplus loin. En signant la Charte Natagora, la sociétémet ainsi en avant le fait que ses actions en faveurde l’environnement font partie intégrante de sonmode de fonctionnement, "en tant qu’entrepriseengagée et socialement responsable"souligne Pascal Lizin.Comme le disait Jean Stéphenne,Chairman and President de GSKBiologicals lors de l'inauguration :"GSK part du principe que sondéveloppement ne doit pas se faireau détriment <strong>des</strong> espèces locales.Les sites belges de l'entreprise sontun bel exemple de cette philosophiede préservation unique en Belgique,avec leur programme de protectionde la campagne environnante et leurssentiers de découverte de la nature".Le sentier nature de GSK biologicals à WAVRE-Nord a été inauguré le 24 mai 2011en présence <strong>des</strong> autorités locales et <strong>des</strong> représentants de Natagora.Et Jean Stéphenne de conclure : "Grâce autravail <strong>des</strong> experts en interne et aux relationsétroites que entretenues avec Natagora, l'adhésionau Réseau Nature est une reconnaissance<strong>des</strong> efforts menés depuis le début, l'officialisationdu respect de la biodiversité et del'environnement dans son ensemble dont GSKBiologicals fait preuve depuis tant d'années".Lors de cette rencontre, les dirigeants de GSKBiologicals nous ont aussi fait part leur ouvertureà un échange d'expériences avec d'autresindustriels tout en précisant qu'avec "de labonne volonté, <strong>des</strong> idées et du temps à y consacrer"chacun, à quelque niveau que ce soit, peutse lancer dans <strong>des</strong> démarches en faveur del'environnement et de la diversité biologique.GSK Biologicals a toujours été une sociétéinnovante notamment grâce à sa politique dupartenariat. En terme de biodiversité, Natagoraest une partenaire de choix et au vu du constatdressé plus-haut, il était naturel pour la société <strong>des</strong>’associer au projet «Réseau nature» de Natagoraqui vise à relier <strong>des</strong> zones de biodiversité isolées deWallonie et Bruxelles entre elles et de constituer unvéritable maillage vert pour permettre de développeret biodiversifier le réseau écologique. Natagoraespère quant à elle que d'autres entreprises et PMEsuivront GSK Biologicals dans le réseau… uneoption qui ne peut que bénéficier à la biodiversitémais aussi à l’image de marque <strong>des</strong> entreprises.Le Réseau Nature de Natagora"Des vaccins dehaute qualiténe peuvent êtredéveloppés etproduits queDAns le respectde la santé, dela sécurité denotre personnelet <strong>des</strong> riverainsde nos sites, et del'environnement".Pascal Lizin,Director External and PublicAffairs GSK BiologicalsNatagora est une association de protection de la nature active en Wallonie et à Bruxelles qui a pour objectifd'enrayer la dégradation de la biodiversité et reconstituer un bon état général de la nature, en équilibre avecles activités humaines. Une <strong>des</strong> stratégies de Natagora pour atteindre son objectif est le développementd’un réseau d’espaces où la nature est prioritaire. Cela se concrétise notamment via le «Réseau nature».Dans ce cas, il s'agit d'un terrain (un jardin, une prairie, ..) que l'occupant gère afin de laisser une place àla nature grâce à une charte qui encadre sa démarche, un site Internet où il trouve <strong>des</strong> conseils et échange<strong>des</strong> expériences... et un label qui authentifie son action en reconnaissant ses efforts. Pascal Hauteclair,Coordinateur du réseau Nature Natagora, explique : "La biodiversité, pour préserversa richesse a besoin d'espace. Des ilots de nature isolés les uns <strong>des</strong> autres nepermettent pas un véritable brassage <strong>des</strong> individus et une réelle circulation <strong>des</strong>espèces. Le Réseau Nature de Natagora vise précisément à éviter cette situationen créant un «maillage vert», en reliant les zones de biodiversité entre elles".www.reseau-nature.be<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .13


<strong>Entreprises</strong> / Patrons tous horizonspatron expoRTATEUR : MattHIeu halet (medialed)La PME adoptée par les géantsMatthieu Halet et David Hellebrandt : "Nous avionsun an d'expérience dans la consultance, notre buta toujours été de lancer notre propre business".mEDIaLEDLOCALISATIon : WavrefonDATIon : Juillet 2008effECTIf : 2 personnesACTIVITES : OOH (out of home media :solutions digitales en extérieur).CHIffRE DAffAIRES : ncMichel Capot : "Le principe de la pisciculture, c’estexporter un certain niveau de qualité en Europeet en Asie et vendre le reste localement"DIScus IchibanLOCALISATIon : ManillefonDATIon : 2004effECTIf : 4 personnesACTIVITES : Elevage de poissonsd’ornement, discus.CHIffRE DAffAIRES : 117.000 €CLIEntèLE : Grossistes, magasinsspécialisés et collectionneurs dumonde entier.14. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011Si vous étiez en villégiature cet été dans une stationbalnéaire <strong>des</strong> côtes méditerranéenne ou atlantique,vous n’avez pas pu y échapper. Echapper à quoi ?Au gigantesque «roadshow» de la plus célèbremarque américaine de soda.Les équipes de Coca-Cola France onten effet décidé d’organiser une tournéegéante pour diffuser un film culteà la gloire de la petite bouteille d’Atlanta, àl’occasion <strong>des</strong> 125 ans de la marque.Et la Wallonie là-dedans, me direz-vous ?Dans la technologie de diffusion de ce film.C’est en effet une jeune PME wavriennequi a décroché ce marché de référence.Une belle récompense et une prestigieusecarte de visite pour le duo dejeunes entrepreneurs qui ont créé leursociété, Medialed, il y a moins de troisans. Leur créneau : la communicationextérieure sur écrans géants. Le plus :la couleur et la technologie à diode Led.Michel Capot vit au Philippines depuis 13 ans.Epoux et papa heureux, ce zoologiste attiré dèsson plus jeune âge par les poissons vit aujourd’huide sa passion. Il est l’heureux propriétaired’une pisciculture unique en sont genre auxPhilippines… Bienvenue au royaume du Discus.Pour y arriver, ils vont sortir un toutnouveau produit. Notre premier projet vaêtre installé sur une surface de vitrine de42m 2 . "Ce nouveau système est uniqueen Europe et devrait nous permettre dedévelopper une clientèle internationale".Des opportunités à l’international qu’ilattribue au référencement exceptionnelsur Google. Résultat d’un défi lancé enboutade par un de leurs amis, passionnéde référencement. Avec à la clé unepremière place : "Ce moteur de rechercheest notre meilleur commercial… Nousavons un premier projet en Suisse enoctobre !" De quoi donner <strong>des</strong> idées àd’autres candidats à l’exportation…A l’origine, Matthieu Halet et sonassocié David Hellebrandt voulaientfournir <strong>des</strong> solutions digitales enextérieur (OOH = out of home media),accessible aux petits commerçants."Nous avions un an d'expérience dans laconsultance, notre but a toujours été delancer notre propre business". Mais trèsvite, leurs ambitions ont évolué.Medialed a misé sur <strong>des</strong> écrans àhaute luminosité, "qui offrent unrendu exceptionnel. "Les possibilités sontinfinies : cette technologie permet mêmepatron DU boUT DU monDE : Mic hel Capot (ishiban)The King fish“J <strong>des</strong> poissons pour les observer.e suis né en Afrique, au Congo età l’âge de 7 ans je capturais déjàJe partais avec mon vélo à la pèche et jeramenais tous ces petits poissons coloréspour les mettre dans notre aquariumet j’ai toujours gardé cette habitudeet ce plaisir. A la révolution du Congo,nous sommes partis en Belgique pour6 mois, puis nous sommes repartis enCôte d’Yvoir où il y avait également <strong>des</strong>poissons tropicaux. Quand j’avais 15 ans,j’allais même les revendre dans <strong>des</strong> petitscommerces de la ville d’Abidjan pour mefaire un peu d’argent”.Son baccalauréat en poche, Michelrevient en Belgique pour étudier lazoologie. C’est juste après son servicePour Matthieu Hallet, cette reconnaissanceà l’international est un «plus»."Par rapport à de grands groupes offranttoute la palette <strong>des</strong> services et techniquesliés à l’événementiel, nous avons unepetite structure avec un produit trèspointu et une technologie arrivée àmaturité. Comme nous sommes soupleset réactifs, avec peu de frais de structure,nous sommes très compétitifs. Déjà sur lemarché belge, où nous sommes présentssur l’ensemble du pays. Mais égalementen France, car nos prix «belges» font ladifférence, comme souvent. Et si, en plusvous proposez une technologie de qualité,c’est un marché prometteur qui s’ouvreà vous !" Bien implantés sur le Benelux,avec déjà un premier pied en France depuiscet été, qui a généré d’autres projetsponctuels, ils visent à terme l’Allemagne.militaire qu’il lance sa propre sociétéconsacrée exclusivement aux poissonsd’ornement d’aquariums.“Au départ, je me suis focalisé uniquementsur <strong>des</strong> poissons tropicaux, mais cen’était pas simple et j’ai dû élargir monactivité aux poissons d’eau froide, et c’estavec les carpes japonaises que la sociétéa vraiment pris de l’essor. A ce moment là,je faisais déjà <strong>des</strong> reproductions de Discus,mais vu le rendement et le coût de production,j’ai dû abandonner. C’est en allant auJapon que j’ai rencontré ma femme Mariad’origine Philippine, et ensemble noussommes venus à Manille. Ca m’a plu toutde suite, ça m’a rappelé l’Afrique et je mesuis dit qu’avec les conditions climatiquesqu’il y avait ici, il y avait sûrement moyende faire quelque chose d’intéressant à<strong>des</strong> coûts de production nettement moinsélevés. La pisciculture existe depuis 2004,pendant 4 ans j’ai étudié les Discus, je lesai soignés et c’est seulement à partir dela cinquième année que j’ai commencéà vendre le produit de la pisciculture. Ilfallait comprendre leur comportement, leprincipe de reproduction et puis surtout ilfallait se construire un stock et ça prenddu temps de produire suffisamment pourpouvoir suivre les comman<strong>des</strong>”.Résultat, Michel Capot possède aujourd’huiplus de 5.000 poissons tous plusbeaux les uns que les autres. Pour cause,le roi <strong>des</strong> poissons demande <strong>des</strong> soinsconstants. Chaque jour, il faut renouvelerles 100m 3 d’eau <strong>des</strong> 315 aquariums <strong>des</strong>a pisciculture, les nettoyer, contrôler laqualité de l’eau, mais il faut aussi nourrirles Discus… ils mangent jusqu’à 7 foispar jour, un régime sur mesure à base decœur de bœuf. Face à la masse de travail,Michel a su déléguer en formant lui-mêmeson personnel, lui permettant ainsi de seconsacrer à la tâche la plus importante dela pisciculture, la sélection <strong>des</strong> poissonset leurs croisements. L’objectif, proposerun maximum de variétés et de couleurs,<strong>des</strong> poissons triés sur le volet selon <strong>des</strong>critères très précis. Un jeu de sélection etde croisement rendant presque infini lenombre de variétés de Discus.de concevoir <strong>des</strong> écransde plusieurs centainesde mètres carrés". Unetechnologie bien dans l’airdu temps, ce qui ne gâcherien : "Effectivement, lesavantages sont économiqueset écologiques,grâce à la durée de vie et àla faible consommation enénergie. Rien à voir avec legaspillage que représentel’affichage papier : remplacement<strong>des</strong> panneaux, colle,déchets, etc."Des arguments qui ont déjà convaincuun grand nombre de clients belges. Quece soit dans la grande distribution, lesecteur de la distribution automobile, lesbanques, les ONG, <strong>des</strong> pétroliers ou lesecteur Horeca de luxe. Autre preuve <strong>des</strong>a fiabilité et de sa compétitivité, la jeunesociété a fait depuis plus d’un an sonentrée dans le circuit très fermé de la F1.Les deux derniers Grands Prix de Spa-Francorchamps ont en effet recouru à latechnologie de diffusion de Medialed.Rubrique réalisée enpartenariat avec IC Production,«C’est pas le bout du monde», TV5Pour Michel, c’est un vrai business, sapisciculture est la seule aux Philippines."Le principe de la pisciculture, c’est exporterun certain niveau de qualité en Europeet en Asie et vendre localement tout lerejet ou les poissons standard. Les clientsqui nous intéressent sont en général lesgrossistes spécialisés ou <strong>des</strong> grandsmagazins spécialisés qui cherchent laqualité et qui cherchent <strong>des</strong> poissons trèsparticuliers”. Les clients de Michel sontcertains de trouver leur bonheur parmi cesaquariums… certains spécimens peuventvaloir jusqu’à 2.000 euros. Elevés avecpatience et respect, les Discus d’Ichibanpourront aussi compter sur Jaco, 7 ans, lefils de Michel pour qui poissons pourraitbien rimer avec passion.à VOsAGeNDAs !BoosTEz voTRE enTREPRIseGRâCE AUx oUTILs ET àl’exPERTIse DE l’UWE !Dans le cadre du Salon Best, qui setiendra les 13 et 14 octobre à Liège,l’UWE vous propose de participer àl’une <strong>des</strong> trois séances dynamiques(principe du Pecha Kucha) qu’elleorganise sur les thématiquesenvironnementales, de la mobilitéet <strong>des</strong> financements européens dela recherche et de l’éco-innovation.En 30 minutes, vous y découvrirezles outils mis en place par lesexperts de l’UWE pour voussoutenir dans la gestion de votreentreprise. Vous aurez ensuitetout le loisir de vous entreteniravec les différents intervenants.Au programme :• La réalisation d’un état<strong>des</strong> lieux environnemental(Cellule Environnement)• Les ai<strong>des</strong> disponiblespour mieux respecter lesobligations environnementales(Cellule Environnement)• Calculateur mobilité : s(t)imulezvos actions en quelques clics !(Cellule Mobilité)• Les financements européensde la recherche et del’éco-innovation (Ncp-Wallonie)Trois séances identiques se succèderontà 13h30, 14h30 et 15h30le vendredi 14 octobre.Plus d'infos et inscription (gratuitemais souhaitée) sur www.uwe.be<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .15


Spécial assemblée généralewww.biowin.bebiowin | Un pôle bâti sur <strong>des</strong> fondations soli<strong>des</strong>Biowin est avant tout l’acronymede Biotechnologies WallonieInnovation. Un pôle decompétitivité axé sur ce queles spécialistes appellent lesbiotechnologies rouges, soitcelles qui sont orientées vers labiowin santé. La raison de ce choix ?Le profil de la grande majorité<strong>des</strong> acteurs wallons du secteur. Raison pour laquelle, aprèsavoir imaginé de créer un pôle de compétitivité dédicacé auxsciences du vivant, la région a affiné le positionnement sur lasanté. Radio Pharmacie, biopharmacie, diagnostics, thérapiecellulaire, produits biotechnologiques, sociétés de servicesspécialisées (ex : réalisation d’étu<strong>des</strong> cliniques), dispositifset équipements médicaux : une large palette est couverte parles entreprises wallonnes. Elles combinent généralementplusieurs facettes du métier : l’innovation (tant à travers larecherche que le développement), les services et la production.Un positionnement qui est aussi le fruit d’une longue tradition, quece soit au sein <strong>des</strong> entreprises ou <strong>des</strong> universités et hautes écolesou au niveau <strong>des</strong> entreprises, puisque la Wallonie abrite quelquesleaders mondiaux : GSK Biologicals pour les vaccins, ucB pour labiopharmacie et IBA pour les cyclotrons et la proton-thérapie. Desleaders issus du tissu scientifique et industriel de la région et quis’y sont développées, entrainant dans leur sillage d’autres acteursde premier plan : <strong>des</strong> multinationales, comme Baxter, ou <strong>des</strong>PME, qui forment un tissu très dense, au sein duquel ont éclos denombreuses spin-off universitaires.Il est vrai que les universités ne sont pas en reste, tant du côtéde l'enseignement que de la recherche : avec 7 universitésregroupées dans 3 académies autour <strong>des</strong> universités de Bruxelles(ulB), de Liège (ulg) et de Louvain (ucl), qui cultivent de longuedate, l'excellence scientifique dans les matières biomédicales.Deux chiffres révélateurs : aujourd’hui, plus d'un quart de leurs70.000 étudiants et un cinquième de leurs 5.200 doctorants sontoccupés dans ces spécialités. En outre, il convient d’ajouter lacréation récente, sous l’impulsion du gouvernement wallon,de Welbio, un institut interuniversitaire de recherche dans lesdomaines <strong>des</strong> sciences de la vie. WelBIO est axé sur la recherchefondamentale d'excellence avec un objectif de promouvoirla valorisation <strong>des</strong> résultats scientifiques en applicationsbiotechnologiques médicales, pharmaceutiques et vétérinaires.Des institutions universitaires auxquelles il faut encore ajouterplusieurs instituts de recherche de renommée internationale,qui sont présents à Bruxelles ou en région wallonne : le LudwigInstitute of Cancer Research, le Christian De duve Institute ofCellular Pathology, l’Institute for Medical Immunology, la GrappeInterdisciplinaire de Génoprotémonique Appliquée, l’Institut deBiologie et de Médecine Moléculaire, le Centre de Microscopieet d’Imagerie Moléculaire (CMMI) et enfin l’Institut de RechercheInterdisciplinaire de Biologie Humaine et Moléculaire.Autant d’arguments de poids pour convaincre de miser sur lepotentiel <strong>des</strong> biotechnologies Santé.Il est à noter aussi que l'entrée en lice de la nouvellethématique a permis d'intégrer de nouveaux acteurs et projetsaux activités de R&D wallonnes susceptibles d'être épauléespar BioWin. Par exemple, l'adoption, par les sciences du vivant,<strong>des</strong> technologies de l'information et de la communication, quiva profondément modifier <strong>des</strong> pratiques médicales. Que ce soitau niveau de la mise en œuvre <strong>des</strong> approches thérapeutiques,de l'organisation de l'hospitalisation ou <strong>des</strong> rapports entre lespatients et le corps médical. Elle aura un impact sur la qualitéet la rapidité <strong>des</strong> soins apportés aux mala<strong>des</strong>.Sur 26 lettres d'intention envoyées à BioWin lors du 7 e appelà projets, pas moins de 15 projets complets ont été déposés.Ces chiffres témoignent du grand intérêt suscité par les appels àprojets de BioWin, et de la capacité du tissu économique wallonà produire <strong>des</strong> consortiums portant <strong>des</strong> projets de qualité.Axes stratégiques• Open innovation: créer une nouvelle culture, d’ouverture etde partenariat. De quoi stimuler l’excellence et l’innovation enWallonie.• Talents & Expertise : attirer, former, bonifier et retenir lesmeilleurs éléments et maintenir un niveau d’expertise etd’excellence.• Technology : favoriser et soutenir la mise en placed’infrastructures collectives et de plateformes technologiquesinnovantes.• International partnerships : assurer la promotion à l’étranger<strong>des</strong> atouts de la Wallonie en matière de biotechnologies et detechnologies médicales.Ne soyez plus àla traîneBioLineBioLine est un projet BioWin qui réunit dans un consortium les partenaires industriels Ovizio Imaging Systems, GlaxoSmithKlineBiologicals et WOW Technologies et les partenaires universitaires ULB, FUNDP et le CMMI.Pour la première fois, ce consortiumétablit <strong>des</strong> collaborations entre <strong>des</strong> sociétés wallonnes et Ovizio, une PME située en Région de Bruxelles Capitale.Le projet BioLine vise l’adaptation de la technologie de microscopie holographique brevetée par l’ULB et commercialisée parOvizio pour <strong>des</strong> applications visant le monitoring <strong>des</strong> cultures cellulaires en suspension, adhérentes et sur micro-porteurs. Lesparamètres qui sont délivrés sont le comptage <strong>des</strong> cellules, analyse <strong>des</strong> cellules en grappe, la mesure de leur viabilité et ladistinction précise entre les cellules mortes et vivantes sans ajout de marqueurs spécifiques de la mort cellulaire.Dans le cadre de ce projet BioWin, il est prévu de développer deux types d’instruments: le premier visera l’analyse <strong>des</strong> culturescellulaires dans <strong>des</strong> boites de cultures et le second visera le monitoring <strong>des</strong> bioréacteurs « on-line » sans ajouts de colorantsdonnant à la technologie un positionnement unique sur le marché. Le projet compare la technologie innovante aux technologies etmétho<strong>des</strong> actuelles. Les applications ont déjà attiré l’intérêt de différents acteurs industriels dans le monde"24. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011Mettez votre entreprise en ordre avec la loi : aff iliez-vous à Fost PlusToute entreprise qui commercialise <strong>des</strong> produits ménagers emballés sur le marché belge a l’obligation légale de recyclerces emballages. Fost Plus propose une solution à la fois simple, efficace et économique. Aujourd’hui déjà, Fost Plusrecycle 91,5% <strong>des</strong> déchets d’emballage ménager, si bien que la Belgique occupe depuis <strong>des</strong> années la première placemondiale dans ce domaine. Jouez le jeu selon les règles : affiliez-vous à Fost Plus et contribuez vous aussi à ce succès.Surfez sur www.fostplus.be et cliquez sur ‘<strong>Entreprises</strong>’ pour plus d’informations.Ensemble > Trions bien > Recyclons mieux


Spécial assemblée généraleJeAN-MARc Nizet, pRésIDent de lOGIstics IN WAllONIA :"La Wallonie veut faire rimer réussit e et logistique"Au cœur de l’Europe, traversée de part en part par les plus grands axes de communication du continent, laWallonie ne manque pas d’atouts ni d’avantages en termes d’équipement pour s’imposer comme plateformelogistique de premier plan sur la carte européenne.par Yves-Etienne MASSARTUne localisationde rêveLa Wallonie a donc sucompléter ses atouts naturelspar <strong>des</strong> infrastructures quila placent loin devant seséventuels concurrents plusà l’Est. L’intermodalité <strong>des</strong>transports en Wallonie estune réalité. Ce nouveauterme à la mode signifie qu’ilne s’agit plus d’arguer êtrele détenteur d’un bon réseauroutier, ferroviaire, fluvial ouencore aérien, mais qu’il fautles posséder tous à la fois etdans le bon ordre. C’est lacombinaison gagnante !Véritable nœud autoroutieret ferroviaire de l’Europe,la Wallonie compte danssa zone un <strong>des</strong> 8 premiersaéroports cargos d’Europe(Liège Airport), sans oubliersa proximité avec Zaventem,l’aéroport national. La Régionwallonne bénéficie aussid’un large réseau de voiesnavigables à haute capacité,qui recueille 14% du transportfluvial européen (Liège est le2 e port fluvial d’Europe).Une longue expérience <strong>des</strong> métiers du transport,de la manutention et du stockage apermis à la Wallonie d’apporter à une Europede 460 millions de consommateurs la réponse dehaute technicité à la distribution de biens en Europe.La Wallonie figure désormais en lettres d’or surla carte logistique européenne. C’est une étudeinternationale qui l’affirme. La dernière édition del’étude de Cushman & Wakefield, la bible de la localisationlogistique dans le monde, n’a pas hésitéà placer la Wallonie au firmament du ciel étoiléde la logistique européenne. Selon cette étude, laWallonie est une zone géographique sur laquellese focalise une grande partie de la consommationeuropéenne, englobant les principaux ports européens(Anvers, Rotterdam, Hambourg, Zeebrugge,Dunkerque, Le Havre), mais aussi les principauxaéroports passagers et cargos d’Europe.Le point de départ en 2006 : à la différence <strong>des</strong>autres pôles de compétitivité, le pôle logistique nerecouvrait pas une réalité sectorielle ou industrielle,mais se caractérisait par une configuration trèsfragmentée, composée d’acteurs de nature diverseet ayant <strong>des</strong> intérêts parfois divergents. Mais, quedepuis, que de chemin parcouru en cinq ans !Dès décembre 2009, la Wallonie a été classée premièrerégion logistique européenne, de nouveauxinvestissements sont venus confirmer l’attraitlogistique de la région et Logistics in Walloniaa trouvé sa vitesse de croisière dans les appelsà projets, le nombre de membres augmenteconstamment et, surtout, la perception a changé.Cela se traduit aussi en termes de chiffres, expliquele président du pôle, Jean-Marc Nizet : "Logistics inWallonia, cela représente aujourd’hui 230 membres.Côté projets, 14 ont été labellisés et3 sont en cours de labellisation. Dansles consortiums, l’équilibre est parfait,puisque 18 gran<strong>des</strong> entreprises,34 PME et 20 départements universitairessont impliqués dans ces projets.Autre élément significatif : la couverturegéographique. Si, au départ, le pôle decompétitivité est né au départ de Liège,aujourd’hui, il s’est bien rééquilibré,avec de gros développements autour deCharleroi". Et de noter que ces succèsinterpellent les régions voisines : "Il fautsavoir que la presse flamande est régulièrementélogieuse sur notre pôle et ellesouligne la qualité de nos initiatives".Une révolution !Comme l’a signalé un de ses précédentsprésidents, "le travail du pôle resteconséquent, mais outre les conditionsinhérentes à la structuration du secteur(ou plutôt à son manque de structuration),force est de constater que le pôlelogistique est positionné très différemmentpar rapport à ses collègues".En effet, là où les pôles biotechnologies, agroalimentaire,mécanique et aéronautique sont essentiellement<strong>des</strong> pôles de technologies, le pôle logistiqueest clairement un pôle de marché : l’innovationne se met pas en place à l’initiative <strong>des</strong> entreprisesconstituant le cœur de métier du pôle (les entreprisesde transport et de logistique), mais bien parles entreprises externes à ce cœur de métier, àsavoir les chargeurs, d’une part, mais les fournisseursde solutions techniques et technologiques quenous avons appelés les «prestataires scientifiquesou technologiques». Cette appellation regroupetant <strong>des</strong> entreprises que <strong>des</strong> unités de recherches(universités et centres de recherche agréés).Qui dit logistique dit aujourd’hui mutation, pour nepas dire révolution : en une petite dizaine d’années,les métiers du secteur se sont diversifiés et ont considérablementévolué. "Ce sont <strong>des</strong> métiers à valeurajoutée, le transport stricto sensu n’en est que lapartie la plus visible". La logistique aujourd’hui, c’estbien plus que transporter <strong>des</strong> marchandises vers <strong>des</strong>centres de distribution ou de redistribution (les spécialistesparlent d’éclatement) selon un découpagegéographique. Recourir aux logisticiens, cela signifieaujourd’hui inclure <strong>des</strong> prestations à forte valeurajoutée comprenant <strong>des</strong> prestations logistiques :cela va de la préparation de comman<strong>des</strong> (le picking)à la livraison, en passant par la gestion de stock, legroupage, le contrôle de qualité, l’entreposage, l’étiquetage,la facturation, la gestion de documents dedouane, la gestion <strong>des</strong> comman<strong>des</strong>, les livraisons decomman<strong>des</strong> faites par Internet (en véritable explosion),le conditionnement ou le reconditionnement, letransport et la distribution. Et à l’heure où certainesentreprises produisent parfois loin de leurs bases,cette chaîne de «postproduction» a un rôle crucial.Il y avait là une belle opportunité pour la Wallonied’opérer un redéploiement de ses activités. Etpour un secteur de jouer un rôle central entre lesflux d’informations et les flux de produits.Avenir durableComme le rappelait Jean-Marc Nizet récemment,"le pôle a finalisé sa nouvelle stratégie en matièred’innovation. Celle-ci s’articule désormais sur <strong>des</strong>secteurs chargeurs prioritaires qui sont rassembléesau sein de groupe de travail. Ces groupes permettrontà l’avenir de dégager avec le pôle les gran<strong>des</strong>tendances de développement de l’activité logistique etla nécessité d’innovation. Ces secteurs sont l’agroalimentaire,la grande distribution et le bio-pharma.Ce choix s’explique surtout par la présence d’acteursde taille significative en Wallonie dans ces secteurs ceque la récente annonce concernant Delhaize ne faitque confirmer". Delhaize projette en effet l’implantationd’un centre de distribution à Oupeye.En 2010, dans le cadre du 6 e appel à projets <strong>des</strong>pôles de compétitivité, le pôle a présenté 3 projetsà la labellisation. Ils ont tous été retenus par leJury International <strong>des</strong> pôles, ce qui faisait ainside Logistics in Wallonia le seul pôle wallon ayantainsi obtenu la labellisation pour 100% <strong>des</strong> projetsproposés.Logistics in Wallonia a également (co)organiséprès de 20 événements de mise en réseau pour ses230 membres. En matière de visibilité internationale,15 actions ont été menées afin d’assurer la promotioninternationale de la Wallonie. Pointons, dansce cadre, une participation avec un stand collectifau Salon SITL de Paris ainsi que l’organisation d’unséminaire dans le cadre de la Semaine <strong>Wallonne</strong> àl’Exposition Universelle de Shanghai. 200 personnesont assisté à cet événement.Mais ce n’est pas tout : 2010 a aussi été l’année oùl’interclustering a pris une autre dimension, grâcenotamment à la mise en place d’un programme departenariat avec le Cluster Logistique Rhône-Alpesainsi que le dépôt d’un dossier de candidature à unprogramme dans le cadre de l’appel «Regions ofKnowledge» du FP7 européen. Ce programme, quidémarrera en novembre 2011, associe 13 partenairesvenant de 6 pays européens.Enfin, outre son investissement dans le projetCAREX, Logistics in Wallonia a surtout repris en 2010la coordination du projet Biolog Europe dont le butest de développer l’activité biologistique en Wallonie.L’avenir, Jean-Marc Nizet le voit "durable". C’est latoile de fond de sa stratégie. Les deux premiers axessont incontournables pour un pôle, puisqu’il s’agitd’innovation et de formation. "Nous allons encoreaccentuer nos efforts d’internationalisation. Pasnécessairement en cherchant à tout prix à élargirnotre périmètre, mais surtout en accentuantnotre marketing <strong>des</strong> compétences logistiques de laWallonie". Sans oublier <strong>des</strong> projets de connexionsavec d’autres pôles, notamment en France.Logisticsin waLLoniaLogistics in WalloniaLogistics in Wallonia n’est pasune idée tombée du ciel. L’originede ce qui est devenu en 2007 unpôle de compétitivité remonteà 1999, dans ce qui fut appeléà l’époque le Pôle Transport etLogistique. Sa dénominationse transforma en Pôle decompétitivité sous l’impulsiondu Plan Marshall. Logistics inWallonia se fixe alors <strong>des</strong> axes dedéveloppement forts : stimuleret encourager l’innovation technologique du secteur, accentuerla coopération entre entreprises et universités, tout en assurantau travers de son Cluster la mise en réseau <strong>des</strong> différentsintervenants. Une large partie <strong>des</strong> activités de Logistics inWallonia s’axe sur la promotion de la logistique wallonne endehors de nos frontières. Une promotion qui s’articule surune double stratégie : au-delà de la promotion de la Wallonieen tant que plate-forme logistique, Logistics in Wallonia aideaussi les investisseurs étrangers dans leurs contacts avec lesadministrations locales ou les centres de formations.Le constat était sans appel : la Wallonie bénéficie d’unhaut potentiel de développement en matière de logistique,notamment en vertu de sa position géographique, au cœur de la«banane d’or» qui représente 60% du PIB européen ou encorewww.logisticsinwallonia.beLogTraçAlimPrincipe de précaution oblige, les entreprises du secteur alimentairedoivent prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir lecaractère non nuisible de leurs produits. D’où l’importance de latraçabilité, qui permet de retrouver l’historique, l’utilisation et lalocalisation d’un produit, depuis sa création jusqu’à sa <strong>des</strong>truction.Ceci à l’aide <strong>des</strong> dernières technologies d’identification et decommunication (RFID, tracking and tracing, Voice Picking, etc.).Concrètement, cela signifie que toutes les personnes qui sont ouseront amenées à traiter les aliments le long de cette chaîne doiventdonc être formés à ces techniques.Depuis 2007, un programme dénommé LogTraçAlim développe doncde nouvelles formations qui intègrent un projet-pilote original. "Leprojet est centré sur l’utilisation d’un ERP et intègre la traçabilitéde plusieurs types d’unités (article, carton, palette et conteneur).Il consiste à fabriquer, emballer et conditionner du chocolat aucentre Formalim de Verviers et à l’expédier vers les autres centreslogistiques du Forem à La Louvière et Bierset, explique FrançoisVerdier, Chef de projet LogTraçAlim. Là, le chocolat est stockéet reconditionné avant d’être distribué. Cette chaîne permetl’apprentissage de la traçabilité et <strong>des</strong> nouvelles technologiesaux apprenants <strong>des</strong> différents métiers de la production et de lalogistique". au total, ce projet représente 175.000 heures de formationdepuis 2007, à travers un partenariat entre le Forem, IFP, Multitel etVoice Insight.de ses atouts en matière d’infrastructures multimodales. Selonles spécialistes, le secteur était encore trop fragmenté et doncsous-développé. Les perspectives pour le pôle n’en étaient doncque plus intéressantes. De ce constat a jaillit l’idée de créerune plate-forme commune d’échanges entre les chargeursindustriels, les gestionnaires d’infrastructures, les transporteursinternationaux et les logisticiens.Très vite, le pôle a voulu apporter une vraie valeur ajoutée :il s’est profilé comme étant davantage qu’un simple supportà <strong>des</strong> projets morcelés et a misé sur le soutien à <strong>des</strong> projetstransversaux et innovants. Avec <strong>des</strong> résultats probants,Logistics in Wallonia a ainsi appuyé largement plus d’unedizaine de projets labellisés et subsidiés dans le domainede la recherche et de la formation, notamment au travers departenariats avec Alstom Belgium, le Forem et les grandscentres de recherche universitaires wallons. Avec, au coeur <strong>des</strong>préoccupations actuelles: l’empreinte écologique.Axes stratégiques• Promouvoir la Wallonie comme terre d’accueildu secteur Transport & Logistique.• Optimiser les ressources.• Développer les entreprises wallonnes du secteur.28. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .29


Spécial assemblée généralewww.mecatech.beYves Jongen, Président de mecatech :"J'y suis parce que j'y crois, et non l’inverse !"La publication de l’interview d’Yves Jongen ne date que de quelques mois. Difficile de ne pas revenir <strong>des</strong>susdans ce dossier consacré aux pôles de compétitivité. Pour Yves Jongen, à la fois président du pôle MecaTechet membre du CA du pôle Biowin, les pôles ont amené beaucoup plus que de l’argent pour la R&D.par Yves-Etienne MASSARTen 2007, Yves Jongen évoquait lesambitions du pôle MecaTech. "Les prévisionssont toujours délicates... surtout C’étaitlorsqu'elles concernent l'avenir, signalait alorsavec humour Yves Jongen au Soir. Mais on peutestimer que d'ici cinq ans, quelque 2.400 emploisdirects et indirects auront été créés dans le cadre<strong>des</strong> 9 projets qui ont été retenus, qui impliquent11 gran<strong>des</strong> entreprises, 35 PME, 46 laboratoireset 10 centres de recherche".2011, les cinq ans ne sont pas encore écoulés."Et n’en déplaise aux grincheux, même si onpeut dire qu’aucun projet n’est totalement abouti,j’atteste que certains se portent très bien".Il insiste sur le fait que les changements dementalité, de comportement, de culture apportentun return à long terme. "Si on demande combiend’emplois après 4 ans, 5 ans, 6 ans, je pense quela période d’évaluation est un peu trop courte. Onvoit aujourd’hui les premiers projets arriver auterme de leur phase de recherche. Après, il y a laphase d’industrialisation, de création d’emplois,etc." En matière de nouvelles technologies, ilévalue le temps nécessaire entre l’idée et la miseen route de l’usine à 10-12 ans plutôt que 4 ou 5.TransversalitéLes pôles ont amené chezbeaucoup d’industriels wallonsune autre approche de la manièrede travailler ensemble."Prenons le pôle MecaTech,dans lequel un grand projetse termine, le projet Mirage,qui visait à mettre au point<strong>des</strong> revêtements de surfaceactifs (on parle de revêtementsintelligents) pour une meilleuregestion de l'environnement.Ont collaboré aussi bien <strong>des</strong>géants, de grands groupescomme ArcelorMittal, AGC,…mais aussi <strong>des</strong> plus petitesentreprises parfois de 5-6personnes. Les grands ontréalisé qu’ils avaient besoin<strong>des</strong> petits et qu’il était parfoisplus intéressant de collaboreravec une petite PME plutôt qued’essayer de se rajouter celadans ses services".Pour Yves Jongen, un <strong>des</strong> apports de la politique<strong>des</strong> pôles, c’est la transversalité. Une caractéristiqueque MecaTech partage avec certains <strong>des</strong>autres pôles de compétitivité wallons. "Nos industriessont dans la mécanique au sens large et ellesdébordent d’idées : que ce soit pour les nouveauxmatériaux, les technologies de revêtement du verreou de l’acier, avec pour objectif de les rendre plusperformants sur le plan énergétique, notamment".Mais il insiste aussi sur un autre point. Pour lui, lechangement de mentalité est la clef de la réussite<strong>des</strong> pôles. "Je constate une volonté de changer d’approchepour monter <strong>des</strong> projets, <strong>des</strong> collaborations.Il y a vraiment chez nous <strong>des</strong> patrons visionnaires !"Un <strong>des</strong> défis sera de réussir la valorisation dece qui est actuellement en phase de recherche,opérer les transferts de technologie afin depouvoir concrétiser en termes d’emplois."Quid si l’argent public diminue ? Quelle valeurrecèleront-ils en eux-mêmes pour continuerà intéresser les entreprises ? Je vois là unequestion cruciale pour leur avenir". Yves Jongencomprend que le pouvoir politique souhaite unreturn à court terme, afin de pouvoir justifier seschoix dans la perspective de futures échéancesélectorales. "Je comprends et je respecte cesouhait, mais il est évident que l’impact sera àplus long terme que les 4 premières années duplan Marshall et <strong>des</strong> 4 ans du Marshall 2.Vert".La valeur de l’exempleAutre question, celle de l’indépendance <strong>des</strong>pôles par rapport aux autorités publiques qui lesont créés. Yves Jongen tient à faire remarquerque le pouvoir politique a eu <strong>des</strong> gestes fortsen matière de gouvernance. Au premier titre ensoumettant les projets à une sélection par unjury international présidé par un Flamand. "On neretrouve donc pas d’argent distribué en fonctiond’intérêts sous-régionaux. Tout le monde n’aimepas. Je sais que dans les administrations, tout lemonde n’est pas aligné derrière la démarche <strong>des</strong>pôles. Il y a <strong>des</strong> combats d’arrière garde, voire devraies batailles qui se mènent toujours !" Et deconclure par cette analyse : "On ne convainc paspar le prêche, mais par l’exemple. Et à fortiori parl’exemple de la réussite…"Une question en forme de constat : "Commentse développer en Wallonie en fabricant de l’acierplat, si ce n’est en ajoutant sur cet acier <strong>des</strong>fonctionnalités, une valeur ajoutée que d’autres nepeuvent pas amener ? Pour moi, c’est la questionfondamentale de toute l’industrie wallonne : ellene peut exister que si elle amène <strong>des</strong> choses queles autres ne peuvent pas apporter".Ce côté technique est peut-être le plus évident."Le moins évident, c’était celui d’apprendre auxindustriels et aux universitaires qu’en travaillanten partenaires égaux, cela apportait une énormeplus-value".Yves Jongen ajoute d’ailleurs que c’est cela que laPlan Marshall est occupé à réaliser : il change lesmentalités. Pour lui, il y aura un avant et un après.D’après lui, ce changement sera d’ailleurs plusimportant que les milliards apportés dans le plan."Ces milliards injectés dans la recherche, cela faitdu bien mais là n’est pas l’essentiel".Une carte de visite en formede rafale de chiffres : 3.000entreprises actives dans leMecatech secteur, pas loin de 60.000emplois, dont largement plusd’un millier occupés par <strong>des</strong> chercheurs, un chiffre d’affairesde près de 8 milliards, dont bien plus <strong>des</strong> 2/3 à l’exportation.Voilà le décor planté pour un secteur aux contours multiples :le génie mécanique regroupe en effet l’ensemble <strong>des</strong>connaissances scientifiques et technologiques ainsi que lessavoir-faire nécessaires à la conception, à la fabrication, àla vente et aux services après-vente d’“objets mécaniques”efficaces pour le client. Pour Agoria, qui a mis en œuvrele pôle de compétitivité MecaTech, ces objets mécaniquesdoivent être à la fois intelligents, économiques et respectueuxde l’environnement.Et le génie mécanique est partout, même là où on nel’imagine pas nécessairement. Mais à y réfléchir de plusprès, que seraient le transport, la logistique, la manutention,les activités de génie civil, les systèmes de sécurité et dedéfense, de maintien de l’ordre et d’assistance, l’emballage,la communication, la domotique, la bureautique, la maîtrisede fluide, la gestion du chaud ou du froid,… sans géniemécanique ?Chacune de ces activités avec ces spécificités, maistoutes ayant recours à une combinaison de technologies :la conception <strong>des</strong> matériaux et leurs mises à forme, leséquipements et les outillages nécessaires, les outils deconception virtuelle, le prototypage rapide, l’automatisation,la robotique, les traitements de surface et de stérilisation,…PhoenixLe projet Phoenix consiste à développer un procédé de conversion<strong>des</strong> matières organiques contenues dans les résidus de broyage dedéchets métalliques (véhicules hors d’usage, déchets électriqueset électroniques, etc.) en un carburant liquide ayant <strong>des</strong> propriétésadéquates pour produire de l’électricité et de la chaleur parco-génération. Basé sur un principe de craquage catalytique, ce procédévise un optimum énergétique à partir de déchets ultimes ayant peud’alternatives que leur élimination en centres d’enfouissement technique.D’un budget global de 7,54 millions d'euros, le projet Phoenix estmené par un consortium de six entreprises et centres de recherche,coordonné par la société Comet Traitements. Après 18 mois de rechercheindustrielle, il arrive dans une phase de développement expérimentaldurant laquelle une unité pilote d’une capacité de 100 kg/h sera miseen opération au premier semestre 2012. En cas de succès, le projetPhoenix permettra de positionner la Région <strong>Wallonne</strong> en tête <strong>des</strong> régionseuropéennes en matière de valorisation <strong>des</strong> Véhicules Hors d’Usage etautres biens de post-consommation.MecaTech | Moteur d’innovation en génie mécaniqueMecaTech, c’est l’histoire d’une longue tradition. Celle de la mécanique industrielle. Des racinesau cœur de l’économie wallonne, qui portent aujourd’hui <strong>des</strong> projets d’excellence. Car ici, traditionne rime pas avec passé, mais bien avec présent et avenir. La mécanique industrielle est devenuegénie mécanique.Le génie mécanique couvre un ensemble d’entreprises quijouent le rôle d’ensembliers ou intégrateurs et qui mettentà la disposition de clients <strong>des</strong> «systèmes fonctionnels» :<strong>des</strong> produits de consommation, <strong>des</strong> machines ou encore<strong>des</strong> process industriels. On y retrouve également <strong>des</strong>entreprises fabriquant <strong>des</strong> composants ou sous-ensemblesen s’appuyant sur <strong>des</strong> technologies diverses. Ces «systèmesfonctionnels» se retrouvent dans presque tous les domainesd’activités (produits de consommation tels que l’automobile,électroménager, etc., mais aussi la santé et tous types demachines ou process industriels). C’est ce que l’on a appeléla transversalité du génie mécanique.Comme le souligne le pôle lui-même dans sa communication,l’hybridation <strong>des</strong> technologies et le positionnement stratégique<strong>des</strong> différents types d’acteurs rendent indispensable lefonctionnement «en réseaux» <strong>des</strong> différents acteurs du géniemécanique. Cette notion de réseau doit être étendue aux universitéset aux centres de recherche qui en sont <strong>des</strong> acteursessentiels. Favoriser ce type de fonctionnement est un <strong>des</strong>objectifs <strong>des</strong> pôles.Axes stratégiquesLes projets du Pôle MecaTech sont sélectionnésautour de quatre axes stratégiques :• Matériaux et surfaces du futur• Technologies globales de mise en forme• Microtechnologies et mécatronique• Maintenance intelligente30. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .31


Spécial assemblée généralePierre Sonveaux, Président de skywin :www.skywin.be"Pour nous aussi le développement durable est prioritaire !"Le secteur aéronautique et spatial en Wallonie s’est structuré après la deuxième guerre mondiale au travers dela participation de l’industrie belge aux programmes d’aéronautique militaire et à l’aventure spatiale européenne.La création de SkyWin correspondait donc à une réalité de terrain. L’occasion, pour <strong>Dynamisme</strong>, d’un questionsréponsesavec Pierre Sonveaux, le président de Skywin.par Yves-Etienne MASSART32. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011Les industriels wallons, capitalisant sur l’expérienceainsi acquise, ont compris très vite lanécessité d’ajuster leur stratégie afin de resteractifs dans un secteur certes en plein développementmais aussi très exigeant en termes d’excellencetechnique, très gourmand en capitaux et deplus en plus ouvert à la compétition mondiale.<strong>Dynamisme</strong> : La création <strong>des</strong> pôles decompétitivité répondait-elle à un besoin pour lesentreprises de l’aéronautique et du spatial ?Pierre Sonveaux : Ils ont été très tôt sensibilisés àl’absolue nécessité, pour assurer leur avenir, de s’intégrerdans <strong>des</strong> programmes industriels européenset internationaux impliquant dans bien <strong>des</strong> cas unsupport <strong>des</strong> autorités politiques du pays qu’il convenaitde sensibiliser et convaincre par rapport à unevision à long terme sur l’avenir industriel du pays.Ainsi, ils ont été amenés à structurer entre eux unedémarche forte et spécifique vers le monde politique,au travers <strong>des</strong> associations professionnellestelles aujourd’hui l’EWA et Wallonie Espace. Leurdémarche afin d’être reconnus comme pôle de compétitivitévenait donc complémenter <strong>des</strong> actions déjàexistantes et renforcer <strong>des</strong> axes d’action difficiles àmettre en œuvre mais répondant néanmoins à <strong>des</strong>besoins exprimés ou latents <strong>des</strong> entreprises, et <strong>des</strong>besoins en synergie avec le monde académique afinde parfaire la maîtrise très en amont de matériauxet processus techniques nouveaux.La collaboration entre PME, centres derecherche universitaires et la Sonaca,dont vous êtes le président du CA, existait-elleavant l’apparition de SkyWin ?Oui, mais de manière limitée etsurtout mise en œuvre sur <strong>des</strong> basesdifférentes car régie non pas parune relation partenariale mais unerelation de donneur d’ordre vis-à-visde ces acteurs ; ce type de relationcontinue d’ailleurs de s’imposer pour<strong>des</strong> projets de l’entreprise qui ontun caractère stratégique essentielet qui, pour <strong>des</strong> raisons de maîtrisedu timing, de confidentialité et depropriété intellectuelle, ne peuventêtre partagés comme dans SkyWin.Que pensez-vous dela sélection <strong>des</strong> projets ?Sur le plan <strong>des</strong> principes, la démarchetelle qu’elle est conçue aujourd’hui estexcellente ; elle contraint les promoteursde projet à faire preuve de rigueur,à anticiper les problèmes, à argumenterpour convaincre, sachant que la sélectionest opérée par un double jury dontles compositions visent à objectiver leschoix en toute indépendance.Sur le plan de la pratique, les résultats sontpositifs mais la démarche doit gagner encrédibilité par rapport aux promoteurs de projetau travers d’une clarification <strong>des</strong> critères <strong>des</strong>élection et d’un timing plus resserré.Le principe <strong>des</strong> pôles, une volonté politique de laWallonie, a été salué par le monde économique.C’est assez rare pour être souligné…Effectivement et j’ai l’impression que celui-ci l’a faità suffisance, tout en ajoutant, en ce qui concerne lesecteur que je représente, que le monde politique atoujours fait preuve de compréhension par rapportaux problèmes spécifiques rencontrés et s’est toujoursefforcé de contribuer à y apporter <strong>des</strong> réponsesadéquates, dans les limites de ses compétences et enveillant à ne pas déresponsabiliser les demandeurs.Le prochain appel à projet de la Wallonieimpliquera une composante «développementdurable». N’est-ce pas déjà le cas de la majorité<strong>des</strong> projets de SkyWin ?Le secteur dans son ensemble est bien conscient<strong>des</strong> enjeux environnementaux ; participant auxdiscussions entre industriels européens au sein deleur association, je puis vous dire que cet enjeu estprioritaire et que, dès lors, tout projet qui ne prendraitpas celui-ci en compte est voué à l’échec ; lesprojets de SkyWin intègrent pour la plupart cettedimension, souvent par <strong>des</strong> voies indirectes maisqui toutes convergent vers le besoin de concevoir<strong>des</strong> produits au contenu énergétique plus faibledans leur conception, fabrication ou utilisation ou<strong>des</strong> systèmes capables de mieux appréhender etdonc gérer les problématiques environnementales.Samtech, une <strong>des</strong> success stories wallonneet de l’aéronautique en particulier, vient depasser sous pavillon flamand. Que manque-t-ilaux PME wallonnes pour grandir et racheter<strong>des</strong> concurrents plutôt que d’être quasisystématiquement rachetées elles-mêmes ?L’industrie aérospatiale est totalement mondialisée ;les acteurs principaux du marché promeuventaujourd’hui une politique industrielle axée sur larecherche de partenaires très compétitifs et costaudssur les plans financiers et technologiques,capables d’assumer <strong>des</strong> tâches plus importantesque par le passé et d’en assumer les risques surle long terme, et développant une politique de présenceindustrielle cohérente avec la leur.Vous avez succédé à la présidence de SkyWin àPhilippe Schleicher, alors à la tête de TechspaceAero. Les gran<strong>des</strong> entreprises de l’aéronautiquewallonne ont-elles un rôle à jouer vis-à-vis <strong>des</strong> PME ?Le secteur aéronautique et spatial wallon eststructuré autour de quelques grosses entrepriseset gran<strong>des</strong> PME qui en ont fait le succès et qui, àl’échelon du secteur au moins européen, sont reconnuespar le marché ; ce sont elles qui crédibilisentles actions du pôle et il est évident qu’elles ont unrôle d’entraînement et d’encouragement à développerpar rapport aux PME qui va bien au-delà de larelation traditionnelle client - fournisseur ; elles s’ysont employées particulièrement lors <strong>des</strong> premiersappels d’offre en vue de créer la dynamique etsusciter <strong>des</strong> vocations parmi les entrepreneurs deplus petite taille, fort inquiets souvent à l’idée de selancer dans l’aventure d’un projet qui requiertbeaucoup de temps, de patience et d’énergie.Un mot de Sonaca. Après les turbulences quel’aéronautique mondiale vient de traverser, leciel est-il dégagé pour votre entreprise ?L’entreprise vient de fêter ses 80 ans d’existence ;elle l’a fait dans un contexte effectivement plusserein que ces dernières années et ce en fonctiond’une situation financière rétablie, d’un carnet decomman<strong>des</strong> bien garni et appelé encore à se renforcer,d’une situation de ses filiales saine et souscontrôle ; l’avenir se présente donc sous <strong>des</strong> auspicesfavorables mais la crise financière actuelle, lesincertitu<strong>des</strong> monétaires, le ralentissement marquéde la croissance mondiale nous obligent à restertrès attentifs, le passé ayant montré que le marchépeut se retourner très vite.Skywin wallonieSkywin Wallonie est le pôle de compétitivité du secteur aéronautique et spatial, labellisé par laRégion <strong>Wallonne</strong> en juillet 2006. Issu de deux secteurs préalablement structurés en «clusters»– EWA et Wallonie Espace –, Skywin Wallonie pèse 5.800 emplois et 1.37 milliard d'eurosde chiffre d'affaires.Pour prendre le viragetechnologique qui s'impose,le pôle décline sa stratégieskywinen 3 axes, 3 «plus» : à côtéde l'axe «Plus intelligent»– qui vise à développer <strong>des</strong> niches technologiques d'avenir –et de l'axe «Plus d'applications et de services» – qui veutdiversifier et créer de nouvelles entreprises –, on trouve aussil'axe «Plus composite», qui vise à répondre à la demande dumarché aéronautique et spatial, avide de structures toujoursplus performantes, légères et écologiques.La stratégie de développement du Pôle se décline différemmenten fonction du secteur visé (aéronautique ou spatial) envertu <strong>des</strong> différences importantes qui existent dans l'organisation<strong>des</strong> marchés et dans l'interdépendance entre lesacteurs industriels et institutionnels.> > Pour l'aéronautique, Skywin vise essentiellement àsoutenir le développement de produits "high-tech"répondant à la demande <strong>des</strong> donneurs d'ordre du marché.Pour ce faire, il est important de venir en aide aux PMEdans leurs démarches d'innovation technologique, afin deles hisser au niveau de leader international dans les nichestechnologiques qui les concernent.CMExpertsLe projet CMExperts est à classer dans la thématique «Avion PlusComposite (Apc)» de la stratégie de SkyWin. Le projet vise à uneaugmentation substantielle de la part <strong>des</strong> matériaux composites dans lesavions en remplacement <strong>des</strong> matériaux métalliques.Dans ce projet, on retrouve notamment la société CoExpAir, qui vise àdévelopper une expertise dans le domaine de la fabrication en moulefermé de pièces composites pour l’aéronautique par le procédé ResinTransfer Molding (RTM). Le principe repose sur l'injection sous bassepression de résine entre le moule et le contre-moule. Selon les cadencesde production, la polymérisation est réalisée à température ambiante oupar chauffage.Ce procédé d'injection basse pression de résine dans un moule fermécontenant les éléments de renfort est un <strong>des</strong> procédés les plusprometteurs pour la fabrication de pièces structurales plus légères,plus fiables et moins coûteuses que les pièces métalliques actuellementutilisées.Cette technique améliore aussi grandement la productivité de l'infusionsous vide et permet d'obtenir deux surfaces finies. Elle est à l'origine duprojet Closed Mould Experts, soutenu par le Pôle et porté par Coexpairavec la Sonaca et la Faculté polytechnique de Mons (fpMs) commepartenaires.Ce développement stratégique passe également par lacréation de nouvelles activités en Wallonie ainsi que parl'accueil d'investissements étrangers. Et enfin, le Pôlevise aussi à améliorer la compétitivité du tissu industrielexistant par le biais de l'innovation.> > Pour le spatial, la priorité va au développement <strong>des</strong>applications spatiales et <strong>des</strong> services associés. Ensuite,le Pôle vise aussi le soutien au développement <strong>des</strong>instruments spatiaux d'observation de la terre. Pour cefaire, Skywin tente de favoriser le transfert technologiqueet la création de spin-off issues <strong>des</strong> techniques spatialesréputées classiques. Et enfin, le Pôle se veut être unlevier <strong>des</strong> développements technologiques coordonnéavec la politique industrielle spatiale belge (PolitiqueScientifique Fédérale).Axes stratégiques• «Plus intelligent»• «Plus d'applications et de services»• «Plus composite»<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .33


Actions / Economieéconomie d’énergieLancement du «Green Banking»en WallonieLe 15 novembre 2011, le Gouvernement wallon a autorisé la Sowalfin à dédicacer uneenveloppe spécifique de garantie en vue de soutenir les investissements économiseursd’énergie réalisés par les PME wallonnes. Ce projet porté par la Febelfin et la feB,a été largement soutenu par l’UWE.par Jean-Christophe DEHALULe projet de Green Banking, récemmentapprouvé par le Gouvernement wallon a pourobjectif de soutenir les investissements économiseursd’énergie réalisés par les entrepriseswallonnes. Ce projet est né sur la base de deuxconstats. D’une part, 90% de la consommationd’énergie se situe dans les bâtiments, le transportroutier et l’industrie. D’autre part, chacune de cescomposantes est actuellement moins efficace enBelgique, sur le plan énergétique, que dans lespays voisins. Dès lors, un potentiel d’économied’énergie important existe en Belgique, afind’atteindre l’objectif européen «20-20-20» (20%d’émissions en moins, 20% d’économie d’énergieet 20% d’énergie renouvelable d’ici à 2020).C’est dans cet esprit que la Febelfin, encollaboration étroite avec l’UWE et la FEB,a développé le projet de Green Banking.Contrairement à ce que son intitulé pourraitlaisser penser, il ne s’agit pas de créer une nouvellestructure de financement de projets verts<strong>des</strong> entreprises. En effet, ce projet s’appuie sur lesstructures déjà existantes au sein de la Sowalfin.Celle-ci pourra donc dès à présent garantir<strong>des</strong> emprunts, contractés par <strong>des</strong> entrepriseswallonnes, <strong>des</strong>tinés à financer <strong>des</strong> projetséconomiseurs d’énergie. L’idée étant que leséconomies réalisées sur la facture d’énergiecompenseront en partie le coût du financementbancaire, diminuant par là le risque de défautpour les banques, et dès lors, le taux d’intérêt liéau prêt. D’autre part, la garantie octroyée par laSowalfin permettra de diminuer encore davantagele coût de ce financement bancaire.Très concrètement, ce nouveau dispositifbénéficiera d’une enveloppe spécifique degarantie de 25 millions d'euros. Les principesde base de ces garanties sont les suivants :• Une garantie partielle :75% du montant nominal octroyé ;• Une garantie supplétive : activée après réalisation<strong>des</strong> sûretés consenties à la banque etdédicacée au crédit faisant l’objet de la garantie ;• Une garantie d’une durée maximale de 10 ans.La commission perçue par la Sowalfin, encompensation de la garantie octroyée, variera entre1% et 1,1%. Néanmoins, une diminution de cettecommission pourra être envisagée si l’organismede prêt venait à s’engager formellement àrépercuter cette baisse sur les entreprisesporteuses de projets économiseurs d’énergie.Bien entendu, le succès de cette initiative repose engrande partie sur la participation <strong>des</strong> entreprises.L’UWE encourage vivement toutes les entreprisesporteuses de projets économiseurs d’énergie àprofiter de cette excellente initiative, de façon àréduire leurs coûts et leur empreinte écologique.Augmenter de 25% l’efficacité énergétique?la soWALfinpourra désormaisGARAntir <strong>des</strong>emprunts<strong>des</strong>tinésà financer<strong>des</strong> projetséconomiseursd’énergie.La complète solution puissance et automatisation d’ABBa aidé la plus grande raffinerie d’aluminium en Europe àaugmenter son efficacité énergétique de 25% en augmentanten même temps sa productivité. Avec la recherche et ledéveloppement focalisé à augmenter les performances et laconservation <strong>des</strong> ressources, nous travaillons constamment àéconomiser énergie et argent. Et notre environnement.www.abb.com/betterworldCertainement.36. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011


Actions / RechercheActions / Internationalrecherche européenneTrois questions à Pierre Villers,Inspecteur GénéralMarketing internationalUn coach pour vous guider dansles partenariats internationaux !Service public de Wallonie - DGo6 - Département <strong>des</strong> Programmes de Recherche.1)2)3)Les projets de recherche internationauxsont-ils réservés aux universités ?Non ! Si les universités wallonnes ont, dès l’institution <strong>des</strong> programmes-cadres européen, obtenu <strong>des</strong>taux de participation parmi les meilleurs de l’<strong>Union</strong>, les entreprises montrent depuis quelques annéesun grand intérêt pour les projets collaboratifs.L’investissement croissant <strong>des</strong> entreprises en R&D montre leur volonté d’innover, de breveter leursinventions et de mettre de nouveaux produits sur le marché. Elles ont pris conscience que, dans lemonde d’aujourd’hui, l’innovation, bien que vitale, est un processus très difficile à gérer. Une multitudede compétences sont requises pour résoudre <strong>des</strong> défis complexes, c’est pourquoi <strong>des</strong> partenariatset <strong>des</strong> réseaux de collaboration voient le jour. Pour devenir de plus en plus ouvertes, les entreprisesdoivent apprendre auprès <strong>des</strong> autres, collaborer et assumer une responsabilité sociétale pour survivre.On ne traverse pas le désert tout seul !Les programmes internationaux offrent une multitude d’instruments adaptés aux différents typesd’entreprises : certains visent plus particulièrement les PME, d’autres les entreprises innovantes,…Chacune peut donc y trouver son compte et faire valoir ses compétences sur la scènePourquoi est-il important que l’Administration wallonnes’implique dans les programmes internationaux ?La Wallonie compte 99.5% de PME et les activités industrielles classiques représentent 26% de la valeurajoutée marchande. Cette réalité requiert un investissement public important en R&D ainsi qu’uneattention particulière pour les PME afin qu’elles puissent accéder à la croissance et à l’innovation sansrester à la traîne et garantir ainsi leur pérennité.A la demande du Gouvernement wallon, l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> a mis en place la celluleNCP-Wallonie qui a pour mission d’accompagner les entreprises et centres de recherche agréés qui souhaitentparticiper à ces programmes tandis que les agents de la DGo6 optimalisent la participation régionale,notamment en entretenant <strong>des</strong> contacts réguliers avec leurs pairs dans d’autres régions d’Europe et enassurant une présence active dans les comités décisionnels transnationaux. Leur mission est donc departiciper à la création d’un environnement favorable aux acteurs wallons dans le paysage internationalde la R&D afin de valoriser au mieux la recherche au sein <strong>des</strong> entreprises, puis sur le marché.150 entreprises dans les projets européens : utopie ou réalité ?Au cours <strong>des</strong> dernières années, la Wallonie s’est efforcée de développer l’innovation grâce à uninvestissement public important, tout particulièrement dans le cadre du Plan d’Actions prioritairespour l’Avenir de la Wallonie (Plan Marshall). Les crédits publics en faveur de la R&D ont cru de 54%entre 2005 et 2009 et les instruments mis à disposition <strong>des</strong> acteurs de la recherche (entreprises,universités, centres…) promeuvent l’innovation tout en incitant au partenariat. Cette volonté a étéconfirmée par l’adoption du Plan Marshall 2.vert en décembre 2009 : en matière d’innovation, ilinclut cette fois l’ouverture de la Région vers l’étranger. Dans le cadre de la dynamique <strong>des</strong>Pôles de Compétitivité, il y est spécifié que les synergies et projets entre les pôles régionaux,nationaux et internationaux seront accentués.Au vu <strong>des</strong> résultats très satisfaisants de ces dernières années, on peutdire que l’objectif de 150 entreprises wallonnes dans les programmesinternationaux n’est pas une utopie mais un objectif réaliste. Lesentreprises wallonnes possèdent non seulement la volonté mais aussil’excellence nécessaire à ce challenge. Le processus est d’ailleurs déjà enmarche depuis plusieurs années et il porte ses fruits. En témoignent leschiffres : durant le 6e programme-cadre (2002-2006), les acteurs wallonsont soumis 1236 projets de recherche pour un taux de succès de 26% (égalà la moyenne nationale et supérieur à la moyenne européenne de 19%).Ce succès est d’ores et déjà confirmé dans le 7e programme-cadre– qui couvre la période 2007-2013 – avec plus de 1047 projets soumis et untaux de réussite qui atteint déjà 20%.Le «chèque-coaching»à l’exportation estdevenu réalité à la miseptembre.Le Ministrewallon de l'EconomieJean-Claude Marcourt,l'Administrateurgénéral de l'Awex,Philippe Suinen, etl'Administrateurdélégué de l'UWE,Vincent Reuter, seréjouissent de cetteinitiative commune, auservice <strong>des</strong> entreprises.par Yves-Etienne MASSARTVincent Reuter et l’UWE ne le répéterontjamais assez : l’exportation est primordiale."Non seulement parce qu’elle permet auxentreprises d’aller sur de nouveaux marchés,ce qui est l’objectif premier. Mais aussi parcequ’elle permet de se frotter à la concurrence etde développer sa capacité d’innovation". Autantd’éléments qui doivent contribuer à faire croître lesentreprises wallonnes, ce qui est nécessaire autantpour elles que pour l’économie de la région.Pour être efficace et toucher sa cible, le projetdevait être simple et attractif. Simple, il l’est : ilsuffit de se rendre sur le site internet de l’Awex etde télécharger un formulaire unique de demande.Le remplir, le signer et le renvoyer. L’Awex vérifiealors les conditions d’éligibilité et d’octroi <strong>des</strong>chèques coaching.Potentiel de croissanceA la clé ? La possibilité de décrocher cinq chèquesd'une valeur nominale de 1.000 euros chacunpour bénéficier <strong>des</strong> services d'un Coach agréé parl'Awex. De quoi permettre aux PME désireusesde développer leur activité à l'international defranchir un cap peut-être décisif.Dès que le dossier est complet au niveau <strong>des</strong>conditions d’éligibilité et d’octroi, l’Awex envoieà la PME dans les 10 jours un «coffret en partenariatinternational» comprenant un contrat decoaching, les chèques coaching et les conditionsgénérales du programme «chèques-coaching»en partenariat international interentreprises.Le coaching, une démarche qui peut aussi servir àrévéler du potentiel : "Le coach est un catalyseur,qui doit révéler à l'entreprise ses capacités oufaiblesses et co-piloter avec elle une stratégie dedéveloppement de partenariats internationauxdurables", argumente Philippe Suinen.Concrètement, le coach doit-être considéré commeun copilote. Et contrairement à un consultant ouexpert, il n’est pas là pour prendre une décision à laplace de l’entrepreneur. Son mandat est d’aider lecandidat-exportateur à définir ses objectifs et surtoutà les atteindre, en lui permettant de se concentrersur l’action, en mettant en avant les solutionsplutôt que les problèmes, les obstacles à franchir.PartenariatsPar son réseau et son expertise, le coach en partenariatinternational, est là pour aider les entreprisesà établir ou finaliser <strong>des</strong> partenariats internationauxen termes de management, de productivité, definancement et de savoir-faire technologique. Pourl’aider à se positionner durablement à l’international.L’objectif est donc de s’installer dans la durée,d’ancrer durablement l’entreprise dans <strong>des</strong> réseauxet <strong>des</strong> partenariats internationaux.Partenariats, le mot est lâché ! "Les partenariatsinternationaux interentreprises supposentun partage durable de connaissances et <strong>des</strong>avoir-faire entre les partenaires ainsi qu’uninvestissement international de la PME wallonne.Les partenariats intégrés vont donc plus loin que<strong>des</strong> accords de distribution ou d’agence et <strong>des</strong>remises en commun d’offres commerciales",souligne encore le patron de l’Awex.Les chèques sont offerts par la Région, l'entreprisene gardant que la TVA à sa charge. Dansun premier temps, deux millions d'euros ont étédébloqués par la Région dans le cadre du PlanMarshall 2.Vert. De quoi aider donc 400 PME."D'année en année, les exportations au départde la Wallonie sont en constante augmentation,constate le ministre Marcourt. Mais il resteaujourd'hui au sein <strong>des</strong> PME <strong>des</strong> faiblesses dansla capacité à s'internationaliser, souvent faute demoyens humains". Les «chèques-coaching» ontpour objectif de gommer ces faiblesses.42. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .43


un dossIER DE LA réGIEPUBLICITAIRE DE DynAMIsMELifestyleCertains ladépeignent encorecomme une ville«noire». Pourtant,Dieu sait si la citécarolo offre mille etune couleurs à quisait la découvrir.Que ce soit sousun angle businessoù les opportunitésne manquent paset le dynamismede certains jeunesentrepreneursencore moins,ou, ce qui nousoccupe, pourdécouvrir quelquesadresses agréablesoù il fait bons’attabler. Ouvronsdonc le guideGaultMillau deCharleroipour y puiserquelques adresses.Chronique dePhilippe LIMBoURG,Directeur GaultMillau BeluxUn business lunch à charleroi ?GaultMillau vous ouvre so n carnet d’adresses…Déjeuner business pour client sélectCe n’est pas le grand méchant loup qui a soufflé sur leur maison.Pourtant, «Les Trois P'tits Bouchons» ont récemment déménagé.De leur adresse très fréquentée face au palais <strong>des</strong> Expositions, ilsse sont envolés pour une élégante maison de maître qui, jusque-là,accueillait l’un <strong>des</strong> temples de la tagliata carolo. Autre registre pourtantici, avec une élégance confortable qui sert désormais idéalementd’écrin à une cuisine et à un service considérés par beaucoup commel’une <strong>des</strong> références de la région. En cuisine, la zénitude du maître Yolui permet d’envoyer <strong>des</strong> plats de cuisine française épurée mâtinée <strong>des</strong>ubtiles notes japonaises. L’ensemble fait planer d’autant plus qu’ensalle, Roland abreuve chacun de ses clients de flacons «découverte»offrant un intéressant rapport qualité-prix. Dans l’assiette, le choixoscille entre un délicieux velouté de cèpes duquel émerge une escalopede foie gras subtilement poêlée ou un canard sauvage au maïs doux,échalotes confites au vin rouge côté classique. Plus empreints de coupsde «baguette» du chef, la pièce de boeuf servie bleue à la japonaisesur une salade au soja et vinaigre de chiso, ponsu et wasabi ou encorele filet de maquereau frit façon «Kara-age». De quoivoyager pour les amateurs ou retrouver <strong>des</strong> saveurs14/20véritables pour les autres….Les trois p'tits Bouchons | www.les3petitsbouchons.beDéjeuner détendu avec un fournisseurTout qui aime manger «un petit bout» à Charleroi connaît cette adresse timide mais qui se soigne.Après avoir tenu l’une <strong>des</strong> meilleures sandwicheries de la ville, Caterina a ouvert, il y a plus de 8 ans, cesdeux fenêtres sur la cuisine de la Botte. Du fond de sa cuisine ou virevoltant de table en tablepour jouer le dictionnaire italien-français et ainsi permettre aux «nouveaux» d’assimiler lacarte, notre patronne a la générosité dans la peau, et le soleil plein les yeux. Inutile de diredonc que ses assiettes en regorgent. Faisant passer de l’Ombrie à la lumière <strong>des</strong> produitssavoureux, gorgés de chaleur et de cet incomparable relief gustatif que dégagent les metstransalpins. Ici, pas de chichi ni de tralala, la cuisine de sa Mamma, revisitée par Caterina,plane sur l’ensemble de la carte pour le plus grand plaisir de tous. C’est ainsi qu’aux antipastidella casa succèdent les poulpes à la toscane avant d’opter pour les saucisses de Sienne, lesparpadelles aux saucisses et truffes ou une tagliata d’entrecôte de cub-roll. Le tout s’arrose devins exclusivement italiens, conseillés, eux aussi, par une patronne résolumentpassionnée qui a su séduire le tout Charleroi gourmand par sa gentillesse etla qualité de sa cuisine. Saluons également l’équipe en cuisine qui sait assurerdurant les passages en salle, parfois prolongés, de la volubile matronne.Les deux fenêtres | www.2fenetres.benoncoteUne virée branchée entre collègues ?Si à l’origine, l’Espace Culinaire Bulthaup est <strong>des</strong>tiné à mettreen avant le mobilier du <strong>des</strong>igner bavarois, on aime son côténew-yorkais qui n’est pas sans rappeler ces bars auxquelss’attablent systématiquement les héros de séries américainesune fois leur enquête bouclée. Ambiance conviviale doncautour du fourneau pour passer un moment sympathiqueautour d’assiette qui ne le sont pas moins. Philippe Stevensfait rythmer son menu (5 entrées, 5 plats au choix) au gré dumarché. Ce qui réjouit les pailles <strong>des</strong> convives provenant<strong>des</strong> entreprises toutes proches du zoning de Gosselies maisaussi de bien au-delà. On savoure notamment un émincéde saumon et Saint-Jacques ou un ravioli et une bisquede homard impeccables avant un cabillaud et son risottod’orge perlé pour ne citer qu’eux. Ambiance et fragrancesgaranties….14/20Espace Culinaire Bulthaup | www.bulthaup-gosselies.be/fr/restaurant.htmlEt sinon ? Dans les environs ?On ne pourra que vous conseiller...Ils sont nombreux aux alentours mais s’il n’enfaut citer qu’un, c’est bien évidemment vers lesoleil que l’on se tourne. L’éveil <strong>des</strong> Sens le biennommé, vous permet de passer un momentgastronomique haut en saveurs grâce autandem composé de Laury Zioui en cuisine etde son épouse, Nadia, meilleure sommelière del’année chez GaultMillau en 2011. Une adresseincomparable pour tout qui veut profiter d’unmoment d’exception que ce soit avec sesclients, ses collègues ou… son conjoint.L’éveil <strong>des</strong> sens | www.leveil<strong>des</strong>sens.be17/2044. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .45


P U B L I - R E D A C T I O N N E LOffrez un cadeau utile,pratique et donc visibleavec votre marquetout au long de l’année !Placez chaque évènement sous le signe de la gastronomie et <strong>des</strong>plaisirs de la table en offrant un guide GaultMillau personnaliséà vos clients, votre personnel et/ou vos fournisseurs.Reprenant plus de 1.000 hôtels etrestaurants à travers la Belgique etle Luxembourg, ce guide bilinguefrançais-néerlandais s’affirmechaque jour un peu plus commeétant la référence <strong>des</strong> gui<strong>des</strong>gastronomiques. Le guide est unoutil très pratique que les gensconservent, tout au long de l’année,dans leur voiture, sur leur table <strong>des</strong>alon ou dans leur bibliothèque.Pourquoi dès lors ne pas y fairefigurer, en bonne place sur lacouverture et sur la couverturearrière, votre marque ou celle devotre entreprise ?Nous vous proposons d’associervotre image au guide en personnalisantle quatrième de couverture(et éventuellement les trois autres),tout en bénéficiant de réductionspouvant aller jusqu’à 65% parrapport au prix d’achat normal.Profitez d’un tarif dégressif (à partirde 250 gui<strong>des</strong>) et offrez ainsi uncadeau d’une valeur commerçantede 27 euros alors qu’il ne vous encoûtera que la moitié… ou le tiers…Pour en savoir plus sur nosconditions «Cadeaux d’affaires»,n’hésitez pas à nous contacter.Siège d’exploitation : rue de la Maladrie, 1 - 5310 LIERNUPhilippe LIMBOURG, Directeur0473/71.98.05 | redaction@gaultmillau.be | www.gaultmillau.beRéseaux / Manager positifapm cROIssANcePour faire grandir nos entreprisesCroissancePour faire grandir nos entreprisesUn programmespécialementdédié aux patronsd’entreprisesen croissance àdécouvrir surwww.apmbelux.eu.Une formation qui vise à donner les clés nécessaires afin de permettre àchaque participant de mener, au sein de son entreprise, une croissancesereine et pérenne en déjouant les pièges spécifiques à ce momentparticulier de la vie de l'entreprise. L’APM a décidé cette formationdans la continuité de l’expérience de l’Académie de la Croissance.Association Progrès du Management,est une association de chefsL’APM,d'entreprises, conscients que la performancede leur entreprise et leur responsabilitéde dirigeant nécessitent une formation permanenteet une réflexion constamment ouverte etaxée sur l'anticipation. Le métier de dirigeantrequiert <strong>des</strong> compétences uniques, sa formationrequiert donc une pédagogie unique.HEC-ULg Executive School est le service<strong>des</strong> formations continuées de HEC-ULgEcole Supérieure de Commerce dont lecoeur de métier est le développement, l'animationet l'organisation de formations enManagement. Elle travaille avec <strong>des</strong> scientifiquesrenommés provenant de l'universitéde Liège et d'autres universités ainsi qu'avecun grand nombre de professionnels etconsultants actifs et reconnus sur le terrain<strong>des</strong> pme et <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> entreprises.Qu'est-ce que le projetAPM Croissance ?Il s'agit d'un club Apm thématique réservé à15 dirigeants, non concurrents, propriétairesà hauteur de 10% minimum d'une entrepriseen croissance selon les critères suivants :au moins créée depuis 5 ans, avec uneaugmentation sur les 5 dernières annéesde 50% du C.A. (ou de la valeur ajoutée oudu nombre de salariés). Les participants seréuniront une fois/mois pendant un an pourse former et partager leur expérience dedirigeant d'entreprise en croissance.Le modèle pédagogiqueGrâce à la collaboration avec Ernst & Young,chaque société participante fera l'objetd'un audit sur le modèle développé pour leconcours «l'entreprise de l'année».ExpérienceCet audit sera réalisé conjointementpar un consultant senior Ernst & Younget un étudiant de master en sciencesde gestion de HEC-ULg.Lors d'une séance spécifique duprogramme, les différents audits serontplacés en parallèle et analysés par rapportà leurs points de convergence et leursdifférences. Une matrice «force faiblesseopportunités» sera dégagée pour chaqueentreprise. 9 séances de formation serontorganisées afin d'analyser, à chaque foissur un angle spécifique, un volet duphénomène «croissance».Quand on parle de la croissance d’uneentreprise, les thèmes abordés sont variés,l’audit va nous amener à considérer lafinance vs croissance, mais aussi <strong>des</strong>nouvelles clés de la compétitivité, de lacréativité, de l’innovation, <strong>des</strong> ruptures, dela cocréation avec les outils du web 2.0,du choix du leadership en fontion de cettecroissance, de la création et de la valeur duportefeuille d’alliances, de la manière donton construit une équipe pour ce type deperformance, <strong>des</strong> techniques de négociationet <strong>des</strong> nouveaux mo<strong>des</strong> d’organisation pourlibérer le dynamisme de la société.Chacune de ces séances se déroulera enalternant : apport de connaissance sur lathématique grâce aux experts du réseauAPM et aux enseignants de HEC-ULg,exercices, analyses en groupe restreint,appropriation et moment de convergenceet de synthèse en plénière.Une séance de Networking clôturera leprogramme en réunissant les participants degroupes focalisés eux aussi sur la croissanceIGMO (Vlérik), anciens du réseau Ace.Christian Maka, Administrateur Délégué Apm BeLux : "La croissanced’une entreprise peut être ce qu’il y a de mieux ou de pire pour elle ! Sauvageet incontrôlée, elle risque d’amener la mort de l’entreprise. Il est doncfondamental pour le N°1 de réfléchir de manière structurée aux différentsaspects à maîtriser à ce moment si particulier de la vie de l’entreprise. Onpense souvent à l’aspect financier en négligeant les moyens organisationnels,les métho<strong>des</strong>, le leadership et la créativité pour assurer la pérénité de cettecroissance. Les équipes et les hommes sont le meilleur capital pour gérerce phénomène pour autant qu’ils aient été choisis et formés à ce type demanagement avec l’autonomie et la connaissance précise <strong>des</strong> missions etvaleurs de l’entreprise. Bien d’autres sujets y seront abordés".APM Belgique Luxembourg Rue Bois Saint-Jean 29 - 4102 OUGREE04/232.10.36 - apm.belux@skynet.be<strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011 .47


Réseaux / E-Walloniel’entrepRIseen lIGNeDéveloppez votre entreprisegrâcegrâceauxauxTechnologiesTechnologiesde l’Information et de lade l’Information et de laCommunication.Communication.Une rubrique proposéeUne par l’Agence rubrique <strong>Wallonne</strong> proposée <strong>des</strong>par Télécommunications.l’Agence <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong>Télécommunications.le cHIffre39%<strong>des</strong> entreprises régionalesachètent par voie électronique(par e-mail, parInternet, EDI, etc.).Les TPE sont significativementau-<strong>des</strong>sus de lamoyenne en ce qui concernel'achat électronique deproduits/services liés àl'activité principale.Inversement, les gran<strong>des</strong>entreprises (GE) utilisentdavantage Internet pourcommander <strong>des</strong> produitsservices liés au fonctionnementet sans lien avecle core business. Au niveausectoriel, les leaders <strong>des</strong>achats électroniques sontles TIC (87%), les servicesaux entreprises (58%) et lasanté (54%)..ON the webwww.awt.be/pme20Club PME 2.0 de l'AWT:le réseau <strong>des</strong> acteurswallons de l'e-businessLe Club PME 2.0 est unservice lancé par l'AWT.Il s'agit d'un réseauinformel d'entreprises etindépendants utilisateurs<strong>des</strong> TIC dont l'objectif estde faciliter la diffusion debonnes pratiques de terrainet l'échange d'expériences.téMOIGNAGe : AuctelIAUne salle de ventevirtuelle pourprofessionnelsAuctelia s'est positionnée dans le négoce d'équipements industriels etprofessionnels, en développant avec succès une activité de courtage industriels'appuyant entre autres sur une plateforme en ligne de vente aux enchères.Internet facilite la miseaux enchères de biens,y compris en BtoBLe projet a été lancé à partir du constatqu'Internet peut permettre d'accroître considérablementla visibilité de biens mis en vente,et par conséquent l'intérêt de candidatsacheteurs,que ce soit dans le cadre de ventesaux enchères ou de ventes de gré à gré.La société Auctelia a ainsi été lancée en 2009avec pour objectif de devenir la référencepour les ventes aux enchères en ligne dans lecréneau BtoB. Grâce au Web, elle vise à apporterle maximum de visibilité aux ventes demachines et de matériel qui lui sont confiéesafin d'en optimiser le prix, tout en permettantaux acheteurs d'acquérir de l'équipementindustriel et professionnel conforme à leursattentes. La société se charge pour le comptede ses clients de l'ensemble <strong>des</strong> démarchesliées à la vente de leurs machines industrielleset équipements professionnels.Entre l'idée et la concrétisation,plusieurs mois sont nécessairespour partir d'un bon piedLors du lancement, plusieurs mois ont éténécessaires pour bien concrétiser le projeten identifiant notamment un prestataireen mesure de répondre aux attentesd'Auctelia. Il était en effet nécessaire debien se positionner en tenant compte ducadre réglementaire particulier du secteur,qui diffère selon le mode de mise en venteet l'origine géographique <strong>des</strong> acheteurs.Il fallait également s'appuyer sur unalgorithme d'enchères sans faille. La sociétésouhaitait avoir la maîtrise en interne dela gestion du contenu et <strong>des</strong> ventes et nesous-traiter que le développement et lesaméliorations structurelles du site Web.Le positionnement marketing a égalementété mûrement réfléchi. Le choix du nomde domaine, du slogan et du logo apparaîtcomme stratégique pour bien se distingueret bâtir à long terme une image de marque.Enfin, il était nécessaire d'éviter tout impairsur le plan juridique, en établissant <strong>des</strong>conditions générales de vente soli<strong>des</strong>.Des acheteurs professionnelsprovenant de 30 pays différentsLa solution a été lancée en 2009 et a rencontréles objectifs attendus, tants sur le planquantitatif que qualitatif. Ainsi, en 2010, unequarantaine de ventes aux enchères ont étéorganisées, de 1 à 140 lots, de même qu'unedouzaine de ventes de gré à gré et une dizainede ventes par appel d'offres. En fonction dutype de biens à vendre, l'origine géographique<strong>des</strong> candidats-acheteurs peut être très large :une trentaine de pays à ce jour.Les conseils d'Auctelia àd'autres cybercommerçantsIl est toujours intéressant d'écouter lesconseils d'un entrepreneur en ligne. ChezAuctelia, on insiste sur les points suivants :> > Faire une étude du marché complètepour s'assurer de partir sur de bonnesbases et de bonnes hypothèses.> > S'entourer d'un Advisory Boardrassemblant <strong>des</strong> gens compétents dansleur domaine respectif et prêts à guider,challenger, critiquer.> > Réfléchir en amont au bon positionnementdu «business model» et sepositionner à la bonne échelle etavec les moyens adéquats.> > S'assurer que l'agence Web reposesur deux piliers importants. Savoirse recycler au goût du jour tout enmaintenant une fiabilité quasi-totale.> > Faire le tour <strong>des</strong> agences Web.A cahier de charge égal, la variation<strong>des</strong> offres peut aller du simple au triple.Pour démarrer un e-shop simple, denombreuses solutions à faible coûtexistent, permettant de démarrerl'activité et de basculer vers une solutiondédiée, plus coûteuse, quand l'activitéaura pris son envol.Retrouvez l’article complet sur le portail <strong>des</strong> Technologiesde l’Information et de la Communication: www.awt.beConstruire l’entreprise àl’atmosphère humainePEOPLESPHEREEn mars dernier, RH Tribune – du nom dupremier magazine <strong>des</strong>tiné aux professionnels<strong>des</strong> ressources humaines en Belgiqueet au Grand-duché de Luxembourg – s’est effacé. Il alaissé place à Peoplesphere. A la base de ce rebrandingaudacieux, une opportunité: le cap du numéro150. Après 149 RH Tribune, il était tentant de proposerautre chose. Et, chez mRH, éditeur de RH Tribune et,désormais, de Peoplesphere, nous aimons céder à cegenre de tentation. Voici donc Peoplesphere. Uneappellation – ou, mieux, une marque – quimérite quelques motsd’explication.Pourquoi People? Par convictionque le vrai sujet,aujourd’hui, ce n’est plus lagestion <strong>des</strong> ressources humaines.Une conviction que, deplus en plus souvent, <strong>des</strong> DRHétayent lors de nos rencontres.Ils nous révèlent être mal à l’aiseavec ce qualificatif de « ressource »associé à l’humain: les hommeset les femmes ne peuvent êtreréduits à <strong>des</strong> ressources, au mêmetitre que <strong>des</strong> matières premières ou dela ressource financière. La gestion del’humain au travail, c’est autre chose. Leur véritable corebusiness, c’est devenu le people management.Pourquoi Sphere? Par conviction de la valeur ajoutéede la communauté, du réseau. Ce n’est d’ailleurs pas unhasard si, à l’agenda de notre prochain Congrès (à Edimbourg,du 28 au 30 septembre: www.mrhcongress.com),nous parlerons de HRM 2.0 ou comment capitaliser surla philosophie du Web 2.0 dans la gestion de l’humain.Un bon people manager aujourd’hui – et le DRH doit luimêmeen être un s’il veut que cette qualité essaime dansson organisation – est avant tout un animateur de communautésau travail, non plus dans un positionnementhiérarchique mais sur un mode participatif. L’animationde communautés, c’est aussi notre core business, par lebiais du magazine Peoplesphere, de nos outils en ligne,de notre Congrès, de nos séminaires ou encore par la miseen valeur <strong>des</strong> meilleures initiatives lors de la HRM Night.Pourquoi Peoplesphere? Par conviction que, dans lemonde de l’après crise financière, le véritable défi consisteà développer <strong>des</strong> organisations non plus drivéespar la course aux résultats immédiats ou au rendementmaximum, mais bien au contraire centrées sur l’humainet son épanouissement, plus respectueuses de la planèteet offrant réellement du sens. Des organisationscaractérisées par une atmosphère humaine, une peoplesphere,pilotée par <strong>des</strong> responsables people-minded.Peoplesphere n’est plus seulement le magazine duDRH. Peoplesphere devient le magazine <strong>des</strong> PeopleManagers, dont – bien entendu – le DRH mais, également,tous les managers qui ont comprisque, dans l’économie de la connaissance,c’est l’humain quipermet de faire la différence. Ilse veut être votre compagnon deroute durant toute votre carrière,quelle que soit votre fonction sivous avez <strong>des</strong> collaborateurs àgérer. Il vous accompagnera àl’occasion de toute étape (pausecarrière, période de volontariat,etc.) durant laquelle vous chercheriezà valoriser l’humaind’autres façons.Un nouveau branding. Unenouvelle mise en page. De nouvellesrubriques. De nouveaux angles de traitement<strong>des</strong> sujets. Peoplesphere, c’est tout cela et bien plusencore. Ce qui n’a pas changé, par contre, c’est la qualitéde l’information, la mise en évidence de bonnespratiques, le partage d’expériences innovantes. Plusque jamais, nous sommes à votre écoute, à votre dispositionpour relayer vos préoccupations, vos initiatives,vos coups de gueule aussi. Pour vous challenger également,et vous aider à construire cette organisation àl’atmosphère humaine. Votre Peoplesphere.Christophe Lo GiudiceRédacteur en chefchristophe@peoplesphere.bewww.peoplesphere.bePour vous abonner, visitezwww.peoplesphere.be/fr/abo.Tenez-vous informé(e) entemps réel de nos dernièresactualités en vous inscrivant àl’infoflash.48. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011


Réseaux / Les brèves de la Qualité1041organisations sont certifiéesISO 9001 en Wallonie. Elles serépartissent géographiquementcomme suit: 109 en Brabantwallon, 319 en Hainaut, 117 enprovince de Namur, 65 en provincede Luxembourg et 431 en provincede Liège. Ces chiffres sont issusdu «Baromètre Qualité», sur basede données fournies par douzeorganismes certificateurs.à l'AGeNDA !«Prix Wallon de la Qualité» :édition 2011Fin de cette année se tiendra lacérémonie de remise <strong>des</strong> prix dela 4 e édition du «Prix Wallon dela Qualité».Elle récompensera les organisationsissues <strong>des</strong> domainesprivé, public et associatif quise sont engagées dans ladynamique du prix. Cette éditiona vu naître une pépinière decandidats. Des ateliers de travailont été programmés en soirée,afin de préparer les futurscandidats à se positionner surle premier niveau du prix «Eveilà l’Excellence». Ce fut un francsuccès !Mais ce n’est pas tout…Afin d’accompagner l’évaluation<strong>des</strong> dossiers <strong>des</strong> candidats au«Prix Wallon de la Qualité», dès2009, le MWQ a mis en placeune pépinière d’évaluateurs.Ceux-ci ont été identifiés dans<strong>des</strong> Organisations (privées,publiques et associatives). Ilsse sont engagés sur tout leprocessus d’évaluation du prix(évaluation individuelles <strong>des</strong>dossiers, réunions de consensus,visites de site, restitution<strong>des</strong> dossiers).Cette richeexpérience sera directementmise à profit au sein de leurpropre Organisation !En savoir plus :www.mwq.be/prix/index.htmlLa Qualité, identifier et maîtriser ses processus !Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises se sont rendu compte qu'une démarcheprocessus augmentait leurs performances, la qualité de leurs produits et/ouservices, et leur permettait de disposer d'un avantage concurrentiel…par Stéphanie Dubois – Collaboratrice Communication MWQLean Management et ISO 9001 :publication du premier guide deréférence sur leur mise en synergie !Le document normatif FD X50-819 «Qualité etmanagement - Lignes directrices pour mettreen synergie Lean Management et Iso 9001»permet à tout organisme d’intégrer de manièrecohérente les pratiques Lean dans son systèmede management de la qualité.A l’origine de ces travaux, le constat suivant :les entreprises qui disposent d’un système demanagement structuré pour la plupart suivantl’approche processus de l’ISO 9001, ont un soucipermanent de cohérence et cherchent à intégrertoutes les démarches, dont le Lean, au sein d’unseul et même système pour plus d’efficacité etd’efficience. Mettre en synergie Lean et ISO 9001a donc pour ambition de faire plus de «QualitéRentable» en développant la performanceopérationnelle tout en préservant la satisfaction<strong>des</strong> clients, les relations avec les fournisseurs10 bonnes choses queles normes ISO font pour les PME…©MWQSource : AFNORet les facteurs humains dans l'entreprise.Ce document normatif de 45 pages constitueune grille de lecture sous forme de tableauxprésentant les apports mutuels de la normeISO 9001 et du Lean Management et les recommandationspour mettre en synergie ces deuxdémarches. Il propose une version de l’ISO 9001enrichie <strong>des</strong> apports du Lean. Il comporteégalement un glossaire explicitant les termes,les métho<strong>des</strong> et les outils utilisés dans lesdémarches Qualité et Lean.Les recommandations s’appliquent à toutorganisme privé, public ou non gouvernemental,quels que soient sa taille, son secteur d’activitésou sa localisation géographique.En savoir plus :www.boutique.afnor.org/NE1AccueilNormeEdition.aspxSource : AFNORDes responsables de petites entreprises de 10 pays témoignent en quoi les normes ISO contribuent à leurréussite dans une nouvelle brochure ISO intitulée «10 bonnes choses pour les PME». Ces responsables,dont huit sont <strong>des</strong> dirigeants ou <strong>des</strong> propriétaires d'entreprises, proviennent d'entreprises très diversesau Canada, en Suède, en Italie, en Autriche, à Singapour, au Kenya, au Royaume-Uni, en Espagne, auBrésil et en Nouvelle-Zélande. Ils témoignent <strong>des</strong> bienfaits <strong>des</strong> normes ISO pour les PME :1. Les normes vous aident à concurrencer les gran<strong>des</strong> entreprises sur un pied d'égalité2. Les normes ouvrent les marchés d'exportation pour vos produits et services3. Les normes vous initient aux meilleures pratiques4. Les normes renforcent l'efficacité de vos activités5. Les normes renforcent votre crédibilité et la confiance <strong>des</strong> clients6. Les normes ouvrent de nouvelles possibilités d'affaires et de ventes7. Les normes vous confèrent un avantage concurrentiel8. Les normes vous donnent une image de marque internationale9. Les normes aident votre entreprise à se développer10. Les normes permettent d'utiliser un «langage» commun dans un secteur industrielBrochure à consulter : www.mwq.be/servlet/Repository/?IDR=2323Mouvement Wallon pour la QualitéParc CREALYS, @trium, 2 rue Camille Hubert, 5032 Isnes, 081/63.49.09, www.mwq.be50. <strong>Dynamisme</strong> Octobre 2011


Ne laissez pas les huiles usagées envoyerl’environnement au diable.Faites reprendre vos huiles usagées par un opérateur agréé.Une seule goutte d’huile usagée peut polluer1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tantqu’utilisateur professionnel d’huile, vous avezl’obligation de faire reprendre vos huiles usagéespar un opérateur agréé. Encore faut-ily satisfaire de manière adéquate. En effet :les seules procédures de collecte qui permettentde recycler vos huiles en respectantl’environnement, sont celles de l’OWD, de l’IBGEet de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêlervos huiles à d’autres déchets, car cela compliquesérieusement le recyclage. La collecte devos huiles usagées est également avantageusepour votre portefeuille. Les petites quantitéscollectées vous donnent en effet droit, souscertaines conditions, à <strong>des</strong> compensationsforfaitaires. Alors ? N’êtes-vous pas diablementconvaincu ?D’abord lubrifier, puis recyclerValorlub est une initiative du secteur privé et a été reconnu ou accepté par les trois autorités régionales.

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