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145_essai_lifting3:Mise en page 1 - Force EDC

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ParcoursRéussiteParcoursRéussite30Les plaquettes de votre <strong>en</strong>treprise MPOsont, pour une très grande partie, rédigées<strong>en</strong> anglais, est-ce pour le « look » ou parparesse de les traduire <strong>en</strong> français ?On travaille dans le monde du multimédia.Nous avons comme cli<strong>en</strong>ts deséditeurs, des producteurs de musique,de vidéo, de jeux, d’informatique etceux qui domin<strong>en</strong>t ces secteursaujourd’hui ce sont les anglo-saxonsmême si, dans la partie audio, laFrance, à travers des groupes tels queViv<strong>en</strong>di Universal, repr<strong>en</strong>d un peu ledessus. Aussi, lorsqu’on parle de multimédia,d’internet, c’est toujours à traversdes concepts très anglo-saxons.Étant implanté sur 3 contin<strong>en</strong>ts, MPOemploie près de 1300 personnes travaillantavec des cli<strong>en</strong>ts internationauxet dans nos sociétés on trouve toutesles nationalités.Recrutez-vous des jeunes <strong>en</strong> premier emploi,cela ne vous fait-il pas peur « d’essuyer lesplâtres » ?Non, parce que nous demandonsbeaucoup aux jeunes qui nous rejoign<strong>en</strong>t,peut-être même un peu trop.Nous leur demandons d’être impliquésdans notre <strong>en</strong>treprise tout <strong>en</strong>ayant, de leur côté, une vie à eux. Ilsdoiv<strong>en</strong>t tout d’abord posséder uneextrême compét<strong>en</strong>ce dans quelqueLoïcde Poix (74)domaine que ce soit, parce que nous<strong>en</strong> avons besoin et que sans elle une<strong>en</strong>treprise ne progresse pas, et <strong>en</strong>suiteavoir le goût du risque et le s<strong>en</strong>s desresponsabilités.Je voudrais rappeler que MPO est unesociété familiale, mon père est décédél’année dernière, ma mère est toujoursmembre du Conseil de Surveillance etje préside avec mon frère Serge, qui estégalem<strong>en</strong>t un anci<strong>en</strong> de l’<strong>EDC</strong>, auxdestinés de l’<strong>en</strong>treprise. À la sortie del’école nos parcours ont été différ<strong>en</strong>ts,j’ai choisi la finance et lui le commercialavant d’intégrer l’<strong>en</strong>treprise patrimoniale.Ayant toujours baigné dansune culture d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs, nousavons tout naturellem<strong>en</strong>t intégré sesvaleurs qui rejoign<strong>en</strong>t celles que nousdemandons aux jeunes que nous<strong>en</strong>gageons.Quel s<strong>en</strong>s donnez-vous à l’implication ?Pour moi, c’est la responsabilité. Enleur confiant une mission, nous ne leurdemandons pas de faire leurs huitheures par jour, de r<strong>en</strong>trer à la maisonpuis de rev<strong>en</strong>ir le l<strong>en</strong>demain matinpour faire la même chose. Nous souhaitonsqu’ils se s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t responsablesdu travail et de la mission qu’on leurconfie, quelque fois même au-delà desobjectifs qui leur ont été fixés.Y a-t-il un grand turn over ou gardez-vouslongtemps vos employés ?Nous avons connu un turn over dû àune importante restructuration l’annéedernière qui nous a permis de« ... implanté sur 3 contin<strong>en</strong>ts, MPO emploie près de 1300personnes... dans nos sociétés on trouve toutes les nationalités. »rec<strong>en</strong>trer un certain nombre de chosesau sein de l’<strong>en</strong>treprise. Mais je peuxdire que pour une société familialecréée <strong>en</strong> May<strong>en</strong>ne avec beaucoup demay<strong>en</strong>nais, même à la tête du comitéexécutif, nous avons très peu de turnover. Les salariés rest<strong>en</strong>t facilem<strong>en</strong>tvingt ans, voire plusieurs générationsd’une même famille dans l’<strong>en</strong>treprise.On reproche beaucoup aux jeunes de dev<strong>en</strong>irdes « merc<strong>en</strong>aires ».Il <strong>en</strong> est, mais ce n’est pas la culture d<strong>en</strong>otre <strong>en</strong>treprise. Nous n’avons aucune<strong>en</strong>vie d’<strong>en</strong> avoir autour de nous, mêmes’il nous arrive de confier des responsabilitésà des g<strong>en</strong>s de qualités et decompét<strong>en</strong>ces bi<strong>en</strong> supérieures auxnôtres dans des domaines bi<strong>en</strong> spéci-fiques. Mais ce n’est surtout pas cetesprit que nous voulons avoir dansl’<strong>en</strong>treprise.Auriez-vous pu être un salarié ou possédez-vousdes gènes propres aux <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs?Là, vous touchez un point s<strong>en</strong>sible. Sil’on compare les écoles de commerceet ce depuis qu’Alain-Dominique Perrinnous a appelé à nous y investir, ceque nous avons essayé de faire les unset les autres, je ne peux qu’être frappépar la vision qui y est inculquée et quicorrespond à l’esprit d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre.Ce n’est pas pour autant que tous lesélèves vont dev<strong>en</strong>ir des chefs d’<strong>en</strong>treprisemais le nombre de création d’<strong>en</strong>treprisesau terme de cette école, comparativem<strong>en</strong>taux autres écoles, estconsidérable. Ce n’est pas un hasard !Je p<strong>en</strong>se que c’est d’abord dû à l’espritde l’école et <strong>en</strong>suite au fait que lesanci<strong>en</strong>s, pour beaucoup chefs d’<strong>en</strong>treprise,ont déteint sur les jeunes. Moimêmej’ai eu la chance, et je dis bi<strong>en</strong>la chance, de dev<strong>en</strong>ir le parrain d’unepromotion car j’ai trouvé cette initiativeexcell<strong>en</strong>te. Eh bi<strong>en</strong> j’espère beaucoupavoir donné à ces jeunes le goûtd’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre, de pr<strong>en</strong>dre des risques.Y a-t-il une grande différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre un <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>euret un salarié ?Non, on peut être un salarié <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eur.Ce goût d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre on l’a <strong>en</strong>toute intégralité comme chef d’<strong>en</strong>treprise,mais ri<strong>en</strong> n’empêche un salariéde l’avoir, ce n’est pas antinomique.Ce qu’il ne faut surtout pas chercherc’est d’être un salarié « peinard » quifait ses horaires sans s’impliquer nipr<strong>en</strong>dre de risques.Vous parlez sans arrêt de goût du risquealors qu’un salarié est tout de même plustranquille d’un chef d’<strong>en</strong>treprise qui a sanscesse une épée de Damoclès au-dessus de sa tête.Bi<strong>en</strong> sûr que non ! Je ne suis pasconvaincu qu’un salarié véritablem<strong>en</strong>timpliqué dans son job dorme tranquilletoutes les nuits. Motivé, il peutavoir <strong>en</strong>vie de performances et compr<strong>en</strong>dreque par son travail il participeactivem<strong>en</strong>t au développem<strong>en</strong>t de son<strong>en</strong>treprise. Vous savez que la protectiondu salarié n’existe plus que chezles fonctionnaires, alors ce n’est pas ceg<strong>en</strong>re de profil que nous recherchons,mais bi<strong>en</strong> celui du jeune, impliqué,qui va au bout de son chall<strong>en</strong>ge.« ... j’espère beaucoup avoir donné a ces jeunesle goût d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre, de pr<strong>en</strong>dre des risques. »En tant que parrain d’une promo, quelsconseils leur avez-vous donnés ?Le premier c’est de les mettre <strong>en</strong> garde.Aujourd’hui les chall<strong>en</strong>ges sont de plus<strong>en</strong> plus durs, les écoles de plus <strong>en</strong> plusperformantes et la concurr<strong>en</strong>ce féroce.Grâce à Rober Papin et aux nouvellesmissions mises <strong>en</strong> place, on leur a inculqué« le s<strong>en</strong>s de la mission » et ce n’estpas un jeu d’<strong>en</strong>treprise mais bi<strong>en</strong> la réalitéde ce qu’ils auront à affronter.Le deuxième c’est de profiter de l’excell<strong>en</strong>teformation qui leur est disp<strong>en</strong>séecar s’ils ne possèd<strong>en</strong>t pas la basetechnique qu’on leur offre ils aurontpeu de chances dans leur carrière.Le troisième c’est de savoir très vite cequ’ils veul<strong>en</strong>t faire de leur vie, pourquoiet comm<strong>en</strong>t, car ce qui les feragagner demain ce sont la motivationet l’<strong>en</strong>vie de faire.Que vous a apporté l’<strong>EDC</strong> et la chance a-t-elle sa part ?Elle m’a apporté une connaissancethéorique spécialem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> gestionfinancière alors que je n’étais pas attirépar la comptabilité ni par la finance,mais je p<strong>en</strong>sais à l’époque que je devaisfaire un effort pour m’améliorer dansce domaine. Elle m’a aussi fait compr<strong>en</strong>dreassez vite que l’on pouvaitréussir par la motivation. Et, avec lerecul, c’est la chose la plus importanteque m’a apportée l’école. La chancejoue son rôle, bi<strong>en</strong> sûr, mais il faut égalem<strong>en</strong>tsavoir l’aider. Si on avance onla r<strong>en</strong>contre souv<strong>en</strong>t. Tout comme onr<strong>en</strong>contre des échecs, mais je crois queceux-ci sont aussi des moy<strong>en</strong>s d’appr<strong>en</strong>dreet de rebondir. Cela fait partie de lavie d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eur de connaître deséchecs qui, <strong>en</strong> France, sont souv<strong>en</strong>t malvus. Je crois profondém<strong>en</strong>t qu’un échecpeut apporter beaucoup d’expéri<strong>en</strong>ce àcondition d’<strong>en</strong> tirer les leçons, de nepas s’<strong>en</strong>têter, de reconnaître ses erreurs.C’est un excell<strong>en</strong>t appr<strong>en</strong>tissage.Au point où vous êtes arrivé, vous arrivet-ilde vous dire que vous avez « raté »quelque-chose ?Oui, bi<strong>en</strong> sûr. Je p<strong>en</strong>se qu’il convi<strong>en</strong>tde faire très att<strong>en</strong>tion de ne pas oublierque la vie est un équilibre que l’on rateparfois, ce qui a été mon cas, bi<strong>en</strong> quema femme et mes <strong>en</strong>fants ne m’<strong>en</strong> veul<strong>en</strong>tpas trop. Mais il est vrai que l’onest souv<strong>en</strong>t embarqué dans une av<strong>en</strong>tureprofessionnelle qui vous pr<strong>en</strong>dtotalem<strong>en</strong>t et qui vous pousse à délaisservotre famille alors que celle-ci vousapporte énormém<strong>en</strong>t. De temps àautre donc, il faut savoir s’arrêter, fairele point pas seulem<strong>en</strong>t sur sa vie professionnellemais aussi sur sa vie familiale,amicale, relationnelle, dont on aess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t besoin lors des difficultésdans sa vie professionnelle.MPO Internationnal40, rue de Paris - 92100 BoulogneTél. 01 41 10 51 93l.depoix@mpo.fr31

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