12.07.2015 Views

Insertion sociale - Conseil général du Val-de-Marne

Insertion sociale - Conseil général du Val-de-Marne

Insertion sociale - Conseil général du Val-de-Marne

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

PROJET ROAD 94 : Groupe <strong>de</strong> travail n° 1Co-pilotage Nadine CLERCRéunion <strong>du</strong> Lundi 31 mai 2010Personnes présentes :Florence PADIE, <strong>Conseil</strong>lère mobilité Association Voiture and co.Mohamed GUENAOUI, Chef <strong>de</strong> Service Association Pluriel 94.Marie-Laure PLACIDE, Responsable <strong>de</strong> l’antenne <strong>de</strong> Limeil-Brévannes,Mission Locale Plaine Centrale.Farid SAKHARA, Chef <strong>de</strong> Service Association Espoir.M NIATI, E<strong>du</strong>cateur Association Pluriel 94Brigitte TREPEAU, Chef <strong>de</strong> Service au STEI <strong>de</strong> Créteil.Marie-Christine BOUCHARD, Coordinatrice PADJ, Pôle Droit Jeunesse.Nadine CLERC, Directrice DDPJJ.


I Présentation <strong>de</strong> la démarchePrésentation <strong>du</strong> projet ROAD 94 : Mettre en synergie lesressources existantes en décloisonnant les dispositifs actuelset en testant <strong>de</strong> nouveaux outils <strong>de</strong> suivi afin <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>sparcours d’accompagnement à 300 jeunes sur le territoire 7.Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail : 7 groupes <strong>de</strong> travail avec 7 thématiquesdifférentes. Chaque groupe se réunira 3 fois entre mai et débutseptembre 2010. Une journée <strong>de</strong> restitution <strong>du</strong> travail <strong>de</strong> cesgroupes et <strong>de</strong> leurs propositions est prévue fin septembre2010. Début <strong>de</strong>s parcours en octobre 2010.Ce qui est atten<strong>du</strong> <strong>de</strong>s groupes :- 1° réunion : Les participants font connaissance, posentles problématiques.- 2° réunion : Les participants apportent les élémentsconstitutifs <strong>du</strong> diagnostic concernant leur groupe <strong>de</strong>travail. Invitation <strong>de</strong>s « Grands témoins » quipermettront d’enrichir et d’approfondir l’analyse et laréflexion.- 3° réunion : Proposition <strong>de</strong> pistes et d’actions àmettre en œuvre dans les parcours <strong>de</strong>s jeunes. Cesfiches-actions seront à vali<strong>de</strong>r par le ComitéTechnique <strong>du</strong> projet.II Les thèmes travaillés par le groupe :1. Les attentes vis-à-vis <strong>du</strong> projet ROAD 94 :Les acteurs intervenant sur le territoire 7 sont nombreux , avec <strong>de</strong>smissions différentes mais un objectif commun d’insertion <strong>du</strong> jeune<strong>sociale</strong>ment et professionnellement. Un <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> ce constat estque leur cadre d’intervention et leur temporalité sont différents. Ceprojet permettra donc à l’ensemble <strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong> se rencontreret <strong>de</strong> mieux connaître les actions et outils utilisés par les uns et lesautres, ainsi que <strong>de</strong> mutualiser les ressources au bénéfice <strong>du</strong> parcours<strong>de</strong>s jeunes. Cette connaissance élargie permettra également <strong>de</strong> mieuxrelayer les actions et les missions <strong>de</strong> chacun et <strong>de</strong> les valoriserauprès <strong>de</strong>s jeunes.Il est constaté également la superposition <strong>de</strong>s dispositifs etactions <strong>de</strong>s différents intervenants sociaux <strong>de</strong>puis plusieurs annéesLes énergies sont ainsi dispersées au détriment <strong>de</strong>s jeunes les plus en


difficultés. Il est donc nécessaire <strong>de</strong> mieux repérer ces différentesactions afin <strong>de</strong> les rendre complémentaires pour offrir aux jeunes <strong>de</strong>sréponses adaptées et diversifiées. Les ruptures <strong>de</strong> parcours sontsouvent créées par cette méconnaissance réciproque <strong>de</strong>s champsd’interventions.2. L’insertion <strong>sociale</strong> et l’insertion professionnelle :Il est impossible <strong>de</strong> penser insertion <strong>sociale</strong> sans penser insertionprofessionnelle. Cependant <strong>de</strong>s pré-requis sont incontournables pourque les jeunes puissent accé<strong>de</strong>r à l’autonomie. Les jeunes en ruptureont souvent besoin <strong>de</strong> se réapproprier les règles <strong>sociale</strong>s et d’accepterles consignes. Ces étapes nécessaires sont à repérer et à évaluer avantune possible insertion professionnelle. Un travail sur les actions <strong>de</strong>socialisation et les notions <strong>de</strong> citoyenneté est donc à mettre en placeavec, notamment, un repérage pour l’accès au droit (exemple : lasanté). Ceci nécessite la mise en place <strong>de</strong> relais institutionnels ou/etassociatifs.Il est aussi nécessaire <strong>de</strong> réfléchir au problème <strong>de</strong> l’accès au droitet à ce dispositif pour les jeunes MMIE (mineurs ou majeurs isolésétrangers).3. Les caractéristiques <strong>du</strong> public bénéficiaire :Les jeunes pour lesquels l’insertion <strong>sociale</strong> sera à travailler dans leprojet ROAD 94 seront les plus fragiles et/ou en rupture <strong>de</strong> projet. Lanotion <strong>de</strong> temps est primordiale. En effet, certains parcoursnécessitent plusieurs années d’essais et <strong>de</strong> tâtonnements avant d’êtreconsolidés. C’est un temps incontournable pour apaiser les tensionsfamiliales et <strong>sociale</strong>s et permettre la construction <strong>de</strong> leur insertion.Certains <strong>de</strong> ces jeunes sont tellement dévalorisés qu’il estnécessaire <strong>de</strong> travailler par étapes pour ne pas les (re)mettre ensituation d’échec. Leur fixer <strong>de</strong>s objectifs réalisables peuvent leurpermettre <strong>de</strong> reprendre confiance en eux et d’effectuer un travail surleur image i<strong>de</strong>ntitaire. Ceci nécessite un accompagnement renforcédans leurs démarches et dans leur parcours et par conséquent <strong>de</strong>meilleurs relais entre les différents intervenants autour <strong>de</strong>s jeunes.Ceci nécessite aussi parfois un accompagnement physique <strong>de</strong>sjeunes vers les différents lieux ressources car ils peuvent avoir <strong>de</strong>sdifficultés à s’y rendre par eux-mêmes.Les familles sont également <strong>de</strong> plus en plus démunies mais restentun interlocuteur à ne pas négliger, ni oublier. Les Missions Localessont <strong>de</strong> plus en plus sollicitées, notamment pour les jeunes <strong>de</strong> moins<strong>de</strong> 16 ans, ou sortant tout juste <strong>du</strong> système scolaire.


III Les premières propositions <strong>du</strong> groupe :1 - Création et harmonisation d’outils adaptés au publicbénéficiaire :Les outils existants ne sont pas toujours adaptés à ce public quin’entre pas toujours dans les dispositifs mis en place compte tenu <strong>de</strong>critères parfois trop restrictifs, auxquels ils ne peuvent pas répondre.Il est donc nécessaire soit <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s nouveaux outils, soit <strong>de</strong>mutualiser ceux existants. Il est proposé <strong>de</strong> partir <strong>de</strong>s outilsexistants <strong>de</strong>s partenaires pour les développer en les adaptant auprojet ROAD 94.Cependant d’autres acteurs <strong>de</strong>vront être sollicités dans le cadre<strong>de</strong> ce projet, comme le secteur <strong>de</strong> l’entreprise, l’E<strong>du</strong>cation Nationale,les centres <strong>de</strong> formation. Il faudra également associer le <strong>Conseil</strong>Régional mais aussi la Chambre <strong>de</strong>s Métiers et la Chambre <strong>du</strong>Commerce.Il est noté les difficultés croissantes pour trouver <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>stage, ceux-ci se situant maintenant <strong>de</strong> plus en plus éloignés <strong>du</strong> lieu<strong>de</strong> domicile <strong>du</strong> jeune.Certains partenaires <strong>du</strong> projet (la Prévention Spécialisée, lesMissions Locales) fonctionnent sur le principe <strong>de</strong> la libre adhésion <strong>du</strong>jeune alors que d’autres (PJJ, ASE) ont <strong>de</strong>s mesures contraintes parmandats judiciaire ou administratif (PJJ, ASE). La question <strong>de</strong> lacontractualisation <strong>de</strong> l’entrée dans le dispositif ROAD 94 est alorsposée. Il est questionné la nécessité d’un document écrit pour chaquejeune sur chacun <strong>de</strong>s 6 thèmes <strong>du</strong> projet..Il est également questionné la nécessité d’un outil <strong>de</strong> suivi pour leréférent é<strong>du</strong>catif, qui permettra éventuellement <strong>de</strong> rajouter <strong>de</strong>s itemsen fonction <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> la situation <strong>du</strong> jeune. Comment procé<strong>de</strong>rau partage <strong>de</strong> cet outil entre les différents intervenants auprès <strong>du</strong>jeune, cet outil doit-il rester dans la structure-prescripteur ?Cet outil <strong>de</strong> suivi est aussi à réfléchir avec le jeune lui-même.Pourquoi ne pas proposer aux jeunes <strong>de</strong> construire leurs propreslivrets d’accompagnement ?2 –Constitution et formalisation <strong>du</strong> réseau :Compte tenu <strong>de</strong>s constats énoncés lors <strong>de</strong> cette réunion <strong>de</strong> travail,il sera nécessaire <strong>de</strong> tisser un réseau autour <strong>du</strong> jeune pour pallier auxruptures <strong>de</strong> son parcours mais aussi pour améliorer son suivi.La participation à ce réseau ROAD 94 sera un moyen <strong>de</strong> faireensemble et <strong>de</strong> mieux se connaître. Il est proposé <strong>de</strong>s rencontres


égulières au niveau local qui permettront une connaissancemutuelle <strong>de</strong>s acteurs et ainsi au partenariat d’exister et d’êtreentretenu.La question <strong>de</strong> la formalisation <strong>de</strong> ce partenariat est posée.L’établissement d’un protocole peut paraître contraignant pourcertains acteurs qui préfèrent tisser <strong>de</strong>s liens professionnelsindivi<strong>du</strong>els plutôt qu’institutionnels. Pour d’autres intervenants, leprotocole est un document qui sert d’appui au partenariatinstitutionnel et qui per<strong>du</strong>re au <strong>de</strong>là <strong>de</strong>s relations indivi<strong>du</strong>elles.Pour ROAD 94, on pourrait imaginer un protocole qui reprenne lacolonne vertébrale <strong>du</strong> projet et les grands principes <strong>de</strong> fonctionnementavec et entre les partenaires, notamment le partage <strong>de</strong> l’informationet l’ harmonisation <strong>de</strong>s pratiques sans oublier l’indication <strong>de</strong>spersonnes ressources. Une réunion plénière entre les différentspartenaires paraît nécessaire au moins une fois par an pour réactiverles liens et faire un bilan <strong>de</strong>s actions menées mais aussi travailler sur<strong>de</strong>s cas pratiques. Ceci permettrait la création d’un « réseauinsertion jeunes » explicitement reconnu et i<strong>de</strong>ntifié.Il est également proposé <strong>de</strong>s « réunions flashs » plus régulières oùchaque structure invite les différents partenaires et présente ainsi sesmissions dans son cadre <strong>de</strong> travail avec à chaque réunion, un thèmecommun mis en réflexion. Ces réunions pourraient être mises en placeune fois par trimestre.3 – Nouvelle dénomination <strong>du</strong> groupe <strong>de</strong> travail :Il est proposé <strong>de</strong> le nommer : Socialisation et <strong>Insertion</strong> Socialeafin d’appuyer sur les pré-requis nécessaires à cette insertion, aurepérage <strong>de</strong> soi par rapport au quotidien et aux autres, aux microactivitésnécessaires pour acquérir l’autonomie. C’est toute la question<strong>de</strong> l’activité quelle qu’elle soit qui influe sur la socialisation.Il est proposé également d’accepter l’idée d’un système d’essaiserreurs qui permettrait un accompagnement indivi<strong>du</strong>alisé <strong>de</strong>s jeunes.PROCHAINE REUNION LE MARDI 29 JUIN9 H 30 Salle A 621 Immeuble Solidarités)


Pour cette 2° séance, il est prévu <strong>de</strong> faire appel :A un psychologue qui a aidé à la construction d’un réseaulocal d’acteurs <strong>de</strong> l’insertion sur la commune d’Alfortville.A l’Espace Dynamique d’<strong>Insertion</strong> « La ferme <strong>de</strong>s Meuniers »situé à Villeneuve le Roi pour présenter leur projet et aussileur réseau <strong>de</strong> bénévoles.Réunion <strong>du</strong> Mardi 29 juin 2010Personnes présentes :Fatiha AYADI, Directrice Mission Locale VIVA.MARIE-Laure PLACIDE, Responsable <strong>de</strong> l’antenne <strong>de</strong> Limeil-Brévannes,Mission Locale Plaine Centrale.Florence PADIE, <strong>Conseil</strong>lère mobilité Association Voiture and co.Farid SAKHARA, Chef <strong>de</strong> Service Association Espoir.Brigitte TREPEAU, Chef <strong>de</strong> Service é<strong>du</strong>catif au STEI <strong>de</strong> Créteil.Mohamed GUENAOUI, Chef <strong>de</strong> Service Association Pluriel 94.Nadine CLERC, Directrice à la DDPJJ.Grands témoins :Marie-Christine BOUCHARD,Jeunesse.Coordinatrice <strong>du</strong> PADJ, Pôle DroitDominique BRENDEL, retraitée, ex Directrice <strong>du</strong> CIO <strong>de</strong> Charenton.Béatrice MALLEBRANCHE, Directrice <strong>de</strong> la Ferme <strong>de</strong>s Meuniers.Cette 2° réunion <strong>du</strong> groupe <strong>de</strong> travail « Socialisation, <strong>Insertion</strong> <strong>sociale</strong> »avait comme objectif l’accueil <strong>de</strong> « Grands témoins » à savoir <strong>de</strong>sprofessionnels ayant une connaissance ou une expérience en cedomaine, ce qui permettra d’enrichir et d’approfondir l’analyse et laréflexion <strong>de</strong>s participants.3 Grands témoins ont été invités.


I LE POLE DROIT JEUNESSEPrésentation par Marie-Christine BOUCHARD (Coordinatrice <strong>du</strong>PADJ)Le Point d’Accès au Droit <strong>de</strong>s Jeunes (PADJ) a été créé en 1999 par laPJJ suite à une journée professionnelle départementale. Son but est <strong>de</strong>soutenir les jeunes dans leurs démarches juridiques et <strong>sociale</strong>s soitpar <strong>de</strong>s actions indivi<strong>du</strong>elles, soit par <strong>de</strong>s actions collectives(établissements scolaires, centres sociaux, etc.).Aujourd’hui, le PADJ a développé un partenariat avec Justice et Ville etbénéficie <strong>du</strong> soutien d’un avocat <strong>du</strong> barreau <strong>de</strong> Créteil. En 2009, 2300sollicitations ont été enregistrées avec le constat d’un rajeunissementet la précarisation <strong>du</strong> public accueilli. Toujours pour l’année 2009, ilest comptabilisé 574 dossiers suivis , 500 professionnels formés et1400 jeunes ayant bénéficié d’actions collectives.Il s’agit d’un dispositif fragile car il s’appuie sur la « Politique <strong>de</strong> laville » ce qui pose le problème <strong>de</strong> sa pérennité. Il est égalementessentiellement partenarial.En janvier 2009 le PADJ a organisé le Forum d’accès aux droits <strong>de</strong>sjeunes qui a accueilli 800 jeunes, 400 professionnels et 50 stands.Suite à cette journée, il a été décidé <strong>de</strong> poursuivre cette action enfédérant les partenaires par la construction d’une plate-forme d’accèsau droit dans le <strong>Val</strong>-<strong>de</strong>-<strong>Marne</strong> qui s’est donnée 3 objectifs :1. La mise en place d’une Charte, qui est aujourd’hui validée par legroupe <strong>de</strong> pilotage <strong>de</strong> cette plate-forme. Cette charte reprendles valeurs et les objectifs communs aux différents partenaires.Elle souhaite également intégrer à terme la participation <strong>de</strong>sjeunes.2. Une journée professionnelle qui se tiendra le 14/10/2010 aveccomme objectif la présentation <strong>du</strong> réseau et la rencontre <strong>de</strong>sprofessionnels.3. La rédaction d’un annuaire <strong>de</strong>s structures avec un gui<strong>de</strong> établipar thèmes autour <strong>de</strong> l’accès au droit <strong>de</strong>s jeunes.II LA FERME DES MEUNIERSPrésentation par Béatrice MALLEBRANCHE, Directrice.


Cette association existe <strong>de</strong>puis 15 ans. Elle occupe un terrain <strong>de</strong> 3ha près <strong>de</strong> l’aéroport d’Orly. Son projet n’est plus financé <strong>de</strong>puis 2 anspar la ville <strong>de</strong> Villeneuve-Le-Roi. Depuis 2005, c’est un EDI (EspaceDynamique d’<strong>Insertion</strong>). C’est aussi un Centre Social. Depuis 2009 , ilest à noter le développement d’une économie <strong>sociale</strong> et solidaireavec une activité <strong>de</strong> vente (épicerie) et une activité commerciale (ex :attelage).La structure assure 55 suivis <strong>de</strong> 1 mois à 1 an. 100 jeunes sontreçus par an. 357 familles sont adhérentes. 6 salariés ETP y travaillentet environ 80 « meuniers » sont inscrits (habitants qui s’investissent).Le pari <strong>de</strong> cette association est <strong>de</strong> montrer que la ressourceprincipale d’un territoire rési<strong>de</strong> en ses habitants Chaque habitant,quelque soit son origine <strong>sociale</strong>, son handicap, etc., peut apporterquelque chose à quelqu’un d’autre.Le projet <strong>de</strong> cette structure est <strong>de</strong> proposer une solution auproblème <strong>du</strong> vivre ensemble, notamment par la constitution <strong>de</strong> 2groupes sociaux différents, les retraités et les jeunes. Ceci permet lamise en place <strong>de</strong> la solidarité par un apport <strong>de</strong> leurs richessesmutuelles, le support étant le mon<strong>de</strong> animal et le mon<strong>de</strong> végétal.4 principes :Analyser le cloisonnement institutionnel <strong>de</strong>s populations surun territoire et donc agir sur le décloisonnement.Prendre le temps <strong>de</strong> l’habitant et y adapter le tempsinstitutionnel. (et non l’inverse).Arrêter <strong>de</strong> faire pour faire donc arrêter <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>sstructures pour <strong>de</strong>s publics particuliers.Avoir une structure salariale la plus petite possible afind’accompagner « la force habitante ».Les constats :L’auto construction <strong>de</strong> la solidarité se fait par l’accueil <strong>de</strong>l’autre. La solidarité <strong>de</strong>vient naturelle par la mise àdisposition <strong>de</strong> savoir être ou <strong>de</strong> savoirs professionnels. Il estdonc primordial <strong>de</strong> soigner l’accueil et l’accompagnement.Porter une attention particulière à la mixité <strong>de</strong>s populationsafin <strong>de</strong> ne pas faire exploser le groupe.


Changer le regard <strong>du</strong> jeune vis-à-vis <strong>de</strong> l’a<strong>du</strong>lte (etinversement). Il s’agit d’un autre regard pour le jeune quecelui <strong>du</strong> professionnel.Travailler à partir <strong>de</strong> ce que la personne est. Ce n’est pasl’expertise qui permet la qualité <strong>de</strong> la prise en charge mais lapersonne elle-même. En fait, il s’agit <strong>de</strong> recréer l’organisationfamiliale.Un autre projet est à l’étu<strong>de</strong> pour une implantation à ChevillyLarue.III LE RESEAU PUBLIC D’INSERTION DES JEUNES à Alfortville(RPIJ)Présentation par Dominique BRENDEL (retraitée, ex Directrice<strong>du</strong> CIO <strong>de</strong> Charenton).A l’origine, il s’agit d’une charte signée il y a une dizained’année entre plusieurs Ministères avec comme objectif <strong>de</strong>mettre en réseau sur un même territoire les acteurs locaux <strong>de</strong>différents ministères.Le réseau a fait appel à un psychosociologue, spécialiste enpsychologie <strong>de</strong>s associations pour avoir un regard extérieur etpour travailler sur les représentations <strong>de</strong>s professionnels.Les difficultés rencontrées :Les découpages territoriaux sont différents selon lesdiverses institutions.Le projet est fragilisé par la discontinuité dans les serviceset la mobilité <strong>de</strong>s professionnels.Travailler sur le « quant à soi » pour comprendre que lesmétiers sont complémentaires et non concurrents.Problème <strong>du</strong> partage <strong>de</strong> l’information. Il est apparunécessaire <strong>de</strong> trier les informations selon leur importanceet selon le partenaire à informer.Le rythme scolaire <strong>de</strong> l’E<strong>du</strong>cation Nationale n’est pas lemême rythme que celui <strong>de</strong>s autres institutions.Les constats :


L’originalité <strong>de</strong> la démarche est dans l’implication <strong>de</strong> tousles acteurs <strong>de</strong> terrain.Les liens se sont construits avec un outil commun qui était leforum <strong>de</strong>s métiers.La démarche était <strong>de</strong> partir d’une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas où chacunprécise son rôle et sa place. Puis, il est questionné lesmodalités <strong>de</strong> passage <strong>de</strong> l’information. La finalisation <strong>du</strong>travail étant la construction d’un document <strong>de</strong> suivi (ce<strong>de</strong>rnier objectif n’a pas abouti).PROCHAINE REUNION LE MARDI 31 AOUT :9 h 30 Salle A 815 Immeuble Solidarités)Pour cette 3° réunion, l’ordre <strong>du</strong> jour est la construction <strong>de</strong> la ficheaction <strong>de</strong> suivi <strong>du</strong> parcours <strong>du</strong> jeune.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!