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novembre 2012 - Derpad

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Les textes en gris clair sont des liens internetActus du DERPADMémoires du diplome universitaire “Adolescents difficiles”En finir avec l’urgence permanente ?, Corinne Morisson, enseignante, Académie de Paris.Professeur des écoles à la Maison d’Arrêt de Fleuris-Mérogis : quelles spécificités ? quel rôle ?quelles approches ? quels enjeux ? quels partenaires ?, Nathalie Robert, professeur des écoles,Académie de VersaillesGenre et sexualité chez les adolescents en maison d’enfants à caractère social : pour uneresponsabilisation de la vie affective et sexuelle au-délà des sociabilités conventionnelles, NadègeViganotti, éducatrice spécialisée.Le secret professionnel et le partenariat. Font-ils bon ménage ?, Anne-Gaëlle Jacob, Gendarmedépartemental, Seine-et-Marne.L’infirmière scolaire face à la demande de soins d’adolescents : une approche spécifique ?, HélèneDaude, infirmière scolaire, Académie de Montpellier.Retrouvez les mémoires sur notre site internet www.derpad.comDERPAD - 75, rue de Turbigo - 75003 Paris - Tél. 01 53 42 36 15 - Fax 01 53 04 03 72 - www.derpad.com - infos@derpad.com


Protection de l’enfanceLes établissements et services en faveur des enfants et adolescents en difficulté socialeCe document de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) détailleles résultats concernant les cinq catégories d’établissements hébergeant ou logeant des enfants et jeunesadultes bénéficiaires d’une protection administrative ou judiciaire : les maisons d’enfants à caractère social(MECS), les foyers départementaux de l’enfance, les pouponnières à caractère social, les villages d’enfants,les lieux de vie et d’accueil. Il présente également les résultats particuliers concernant les sections d’accueilmère-enfant présentes dans ces établissements. Les services d’action éducative en milieu ouvert (AEMO) etd’action éducative à domicile (AED), ainsi que des clubs et équipes de prévention spécialisée sont décritsplus brièvement.Les résultats produits portent sur l’activité des structures (capacité d’accueil, effectif accueilli, tauxd’occupation…), sur le personnel qui y travaille (sexe, âge, statut, fonction exercée…), ainsi que sur lesenfants hébergés (sexe, âge, mesure de la protection de l’enfance, lieu de résidence avant l’entrée,occupation, classe suivie…) et les personnes sorties d’hébergement au cours de l’année 2008 (sexe, âge,mesure de la protection de l’enfance avant et après la sortie, occupation, lieu de résidence après la sortie,durée de séjour …)./// Lire l’enquêteLes CER : une réponse éducative qui reste trop méconnue (dossier de la CNAPE)Ce document de présentation relatif aux centres éducatifs renforcés (CER) est le fruit de la réflexion desassociations adhérentes gestionnaires de CER, qui se sont réunies courant <strong>2012</strong> pour élaborer un documentde communication, suite au constat d’une méconnaissance du dispositif : baisse des placements, placementsindifféremment en CER ou CEF, image erronée de la mission des CER...Ce dossier doit permettre de mieux faire connaître les CER, leur mission et spécificité et ainsi favoriser unemeilleure articulation et complémentarité entre les professionnels intervenant en amont ou en aval d’unplacement en CER.Dossier réalisé par la CNAPE/// Lire le dossierLe droit d’avoir une vie d’enfant en dépit des vulnérabilités (séminaire de réflexion)La Croix-Rouge propose un séminaire intitulé Le droit d’avoir unevie d’enfant en dépit des vulnérabilités le mercredi 14 <strong>novembre</strong><strong>2012</strong> à la Cité Internationale Universitaire de Paris.Au programme de la journée, différents thèmes seront abordés :- L’exercice de la parentalité face au handicap, aux troublesenvahissants du développement et aux maladies chroniques- La parentalité face aux vulnérabilités sociales- Une vie d’enfant face au handicap et à la maladie- La vie d’enfant face à la précarité/// Télécharger le programme/// Télécharger le bulletin d’inscriptionDERPAD - 75, rue de Turbigo - 75003 Paris - Tél. 01 53 42 36 15 - Fax 01 53 04 03 72 - www.derpad.com - infos@derpad.com


SantéLa Société Française pour la Santé de l’Adolescent fait paraître un communiqué depresse concernant la fermeture du service de Médecine de l’Adolescent de BicêtreVoici les liens qui vous conduiront au communiqué de presse et au site de la SFSA (Société Française pour laSanté de l’Adolescent)./// Communiqué de presse/// Le site de la Société Française pour la Santé de l’AdolescentL’UFC-Que choisir publie la carte de la fracture sanitaireSouvent abordés séparément, la question de l’accès géographique aux soins et lesdépassements d’honoraires (qui ont doublé en 20 ans) sont pourtant étroitementliés, et viennent conjointement affaiblir l’égalité des Français devant le systèmede santé. A travers l’étude exhaustive de la localisation des médecins et des tarifspratiqués pour 4 spécialités (généralistes, ophtalmologistes, gynécologues etpédiatres), l’UFC-Que Choisir a mis au point une cartographie de l’offre médicale,commune par commune, en tenant compte de la capacité financière des usagersà se soigner./// Accès au site de l’UFC- Que choisirA lire un article sur Winnicott sur le site du Monde diplomatiqueJean-Pierre Lehmann dans son article sur le site internet du Monde diplomatique revient sur l’apport destravaux de Winnicott, pédiatre et psychanalyste./// Lire l’articleRésultats ENa-CAARUD 2010 - Profils et pratiques des usagersL’OFDT publie les résultats d’ENa-CAARUD 2010, la 3ème enquête biennale auprès des usagers des CAARUD.Cette enquête, centrée sur des usagers actifs de drogues connaissant pour la plupart une consommationproblématique, permet de suivre l’évolution de leurs profils et de leurs pratiques. Les données recueilliesfin 2010 font notamment apparaître un vieillissement des usagers qui fréquentent ces structures, uneprogression de l ‘accessibilité de la méthadone et une poursuite du développement de la pratique du sniffainsi que de l’inhalation à chaud. Le recul de l’ hépatite C semble se confirmer même si le partage dumatériel reste fréquent chez les injecteurs.http://www.ofdt.fr/Zoom sur... Le Sleep InD’une capacité de 30 places, le Sleep In Marseille est une structure d’hébergement d’urgence pour desusagers de drogues en situation de grande précarité. Ouvert à tous sans condition préalable, il assure latransition entre la rue et les dispositifs de soins. Le Sleep In favorise également la réduction des risques liésà la consommation de drogues.Créé par le Groupe SOS en complément des structures de soins spécialisées pour les usagers de drogues, leSleep In est une plateforme d’accueil d’urgence pour polytoxicomanes précaires.Après un premier établissement ouvert à Paris en 1994, le second a vu le jour deux ans plus tard, à Marseille./// En savoir plus


Scolaire et péri-scolaireRapport de la concertation. Refondons l’Ecole de la RépubliqueLe rapport de la concertation sur la refondation de l’école remis au ministre de l’éducation dresse un bilandu système éducatif, et formule une série de propositions pour le rénover. Le rapport réaffirme la nécessitéd’affecter en priorité à l’école primaire les moyens supplémentaires en personnels, en ciblant d’abordles territoires en difficulté. Il préconise également d’assurer une plus grande continuité avec le primaire,en fluidifiant la transition école-collège, et en passant progressivement du maître unique aux professeursspécialisés. En termes de rythme scolaire, le rapport préconise des journées plus courtes (5h en primaire,en 6ème et 5ème et 6h en 4ème et 3ème). De plus, en primaire le nombre de jours de classes préconisé estde 4 jours et demi avec une demi-journée supplémentaire le mercredi./// Lire le rapport sur le site de la Documentation FrançaiseLa mise en oeuvre de la loi du 11 février 2005 dans l’éducation nationaleLe présent rapport propose un bilan de la mise en oeuvre de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droitset des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées dans l’éducation nationale.À partir d’une observation du parcours de l’élève reconnu “handicapé” depuis sa première inscription àl’école jusqu’à sa sortie du système éducatif, les inspections générales constatent les progrès accomplis cesdernières années, tant au niveau quantitatif que qualitatif, en particulier dans le second degré. Toutefois,elles relèvent aussi des insuffisances qui appellent une réponse dans les prochaines années, cela concernenotamment, la difficulté des acteurs à concevoir des projets personnalisés de scolarisation conformes àl’esprit de la loi, la fragilité des données disponibles, l’hétérogénéité, d’un département à l’autre, desmesures prises en faveur des élèves identifiés comme handicapés ou encore le besoin de formation despersonnels. Des préconisations, élaborées en fonction de ces constats, sont jointes au rapport./// Lire le rapport sur le site de la Documentation FrançaiseScolariser les enfants présentant des troubles envahissants du développement (TED) etdes troubles du spectre autistiqueA consulter sur le site du ministère de l’Education Nationale, un outil à destination des professeurs sur lascolarisation des enfants présentant des troubles envahissants du développement (TED) et des troubles duspectre autistique. Il aborde le cadre général de la scolarisation des élèves handicapés, les acteurs (parents,enseigants...), une définition des TED, des méthodes éducatives et comportementales./// Accéder au dossierLes pratiques éducatives et pédagogiques en dispositif relaisPrésentation d’une enquête réalisée en 2010 au sein des dispositifs relais rattachés aux collèges. Les équipesde dispositifs relais comprennent 1 300 enseignants du second degré, qui assurent 62 % des heures decours, et 300 enseignants issus du premier degré, qui en assurent 38 %. « Les méthodes d’enseignementy sont généralement plus actives et individualisées que dans les classes ordinaires. Les dispositifs peinentnéanmoins à réinsérer durablement les jeunes dans leur parcours initial de formation. »/// Lire l’enquêteDERPAD - 75, rue de Turbigo - 75003 Paris - Tél. 01 53 42 36 15 - Fax 01 53 04 03 72 - www.derpad.com - infos@derpad.com


JusticeHausse du budget de la Justice pour l’année 2013Le 28 septembre, la Garde des Sceaux présentait le budget de la Justice pour 2013. Celui-ci s’élève à 7,70milliards d’euros, soit une hausse de 4,3%, alors que le budget de l’État est marqué par un contexte derestriction budgétaire très fort, ceci traduit la priorité donnée à la Justice par le Gouvernement.La spécificité de la justice des mineurs est réaffirmée, la mise en œuvre rapide des réponses judiciaires etla diversité des modes de prise en charge également.Ainsi, le budget de la Protection Judiciaire de la Jeunesse connaît une augmentation de 2,4%, s’élevant à791 millions d’euros.http://www.justice.gouv.fr/(source : cnape)Vers la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs ?Après la proposition de loi déposée au Sénat tendant à supprimer les peines planchers, une nouvelle propositionde texte vient d’être déposée à l’Assemblée Nationale visant à supprimer le tribunal correctionnel pourmineurs, créé par la loi du 10 août 2011.Pour mémoire, celui-ci est compétent pour juger les mineurs de 16 à 18 ans, poursuivis pour des délits punisd’une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à 3 ans et commis en état de récidive. Il est composéd’un seul juge des enfants et de deux juges non spécialisés.Par la suppression de ce tribunal correctionnel, la proposition de loi vise à restaurer la spécificité et laspécialisation de la justice des mineurs.http://www.cnape.fr/La Garde des Sceaux présente les nouveaux axes de la politique pénaleLa ministre de la Justice, garde des Sceaux a présenté en Conseil des ministres du 19 septembre <strong>2012</strong>, lacirculaire pénale définissant les axes de la nouvelle politique pénale du gouvernement. La circulaire fondela nouvelle politique pénale du gouvernement sur sept principes directeurs qui doivent être pris en compte àtoutes les étapes du procès pénal : individualisation des décisions, action judiciaire en temps utile, attentionportée aux victimes d’infractions, respect des droits de la défense, direction effective des officiers de policejudiciaire, recours à l’incarcération lorsque toute autre sanction est inadéquate, spécialisation de la justicedes mineurs./// Lire la circulaire


ParutionsChaque résumé est issu de la quatrième de couverture proposée par l’éditeur.Ecoles en mouvements et réformes. Enjeux, défis et perspectivesCet ouvrage regroupe les contributions de différents acteurs, en provenance dedivers milieux de l’éducation issus de toute la francophonie (Amérique du Nord,Europe et Afrique de l’Ouest) qui tentent de mettre leurs écoles et leurs unitésadministratives en mouvement.L’ouvrage vise donc à mettre en avant les nombreuses initiatives individuelles oucollectives, témoignant de l’ingéniosité didactique et pédagogique d’enseignants,de conseillers pédagogiques, ainsi que de la créativité des gestionnaires desétablissements scolaires.En traitant des enjeux globaux comme des thématiques spécifiques à un contexteou un pays donné, les auteurs présentent leur propre perspective des enjeux, desdéfis et des perspectives de différentes réformes curriculaires en cours dans lemonde.Patrick Charland, Claude Daviau, Athanase Simbagoye, Stéphane CyrDe Boeck Editions, 272 pages, 36 euros.Cent mots pour l’entretien cliniqueL’entretien, espace institué pour le déploiement de la parole, tient une place privilégiée dans la pratique deprofessionnels divers (travailleurs sociaux, thérapeutes et soignants, sociologues, ethnologues, psychologues,conseillers de tous ordres, cadres d’organisations sociales) qui n’ont pas toujours suivi une formationparticulière pour cela. Benjamin Jacobi, praticien de la psychologie et de la psychanalyse, enseignant àl’université, propose au lecteur une analyse du fonctionnement de ces situations singulières, que sont lesentretiens, en utilisant des entrées multiples et non hiérarchisées : ces cent mots ne sont pas un vocabulairetechnique, ni un dictionnaire, mais des ouvertures concrètes à une réalité toujours complexe.Clair et rigoureux, cet ouvrage, sans cesse réédité depuis sa parution, a été actualisé et complété pourl’édition de poche. Il constitue un outil pertinent pour tous ceux qui ont professionnellement à mener desentretiens cliniques.Benjamin Jacobi est psychanalyste à Marseille, professeur émérite de psychopathologie clinique à l’Universitéd’Aix-Marseille, membre du comité de rédaction de la revue Cliniques méditerranéennes depuis sa création.Editions Erès, 12 eurosJalons pour une pratique psychocorporelle. Structures, étayage,mouvement et relationComment le corps se construit-il, dans un perpétuel nouage entre soma etpsyché ? Comment devient-il cet espace sensible et expressif, support de notreidentité, qui engage la rencontre ? Comment le corps-sujet met-il en place sesstructures fondamentales - flux, dedans/dehors, poids et appuis, axialité -, pourse différencier, tout en restant relié, en constante interaction et relation ? Etcomment décrypter les ratés de cette édification ?L’auteur pose ici des jalons pour répondre à ces questions cruciales. En partantdes structures que l’enfant découvre et instaure, il explore les fondements et lesenjeux du travail psychocorporel, et parcourt les étapes d’une construction quiest aussi celle de l’identité, de la relation, de la pensée, et même du langage,qui s’enracinent dans le corps.La corporéité est interrogée ici dans une articulation entre théorie, pratique etclinique, étayée par des exemples concrets, des références pédagogiques et lesdonnées issues de divers champs disciplinaires : psychomotricité, neurosciences, psychologie, anthropologieet anatomie fonctionnelle. Les professionnels de la relation d’aide engagés dans une médiation corporelle,les praticiens du corps qui pressentent le lien corps-psyché, trouveront des repères pour la lecture du corpsDERPAD - 75, rue de Turbigo - 75003 Paris - Tél. 01 53 42 36 15 - Fax 01 53 04 03 72 - www.derpad.com - infos@derpad.com


L’enfant et les psychanalystesRevue Figures de la psychanalyse n°24. Parution <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong>.Le travail analytique avec des adolescents ne saurait se contenter d’une définition paresseuse et convenueselon laquelle la sexualité adolescente récapitule, sous le mode de la répétition, la sexualité infantile. Bienau contraire, c’est tout le jeu, l’écart, entre ces deux sexualités que l’adolescent tente de se représenter. Ilrécapitule et déplace la passivité infantile et se met en quête de ce qui pourrait le situer, même le définir,comme individu en prise avec le retrait (retrait de la sexualité infantile) et le nouveau (irruption d’unepulsionnalité cherchant de nouvelles adresses et de nouveaux contours). Il s’agit alors de tenter de cernercomment les subjectivités adolescentes questionnent notre monde contemporain. La reconnaissance denouvelles subjectivités s’articulant à la variabilité des normes par la construction identitaire de pratiquesde soi contribue à éclairer ce qu’on appelle aujourd’hui « les nouvelles pathologies » qui englobent les« pathologies de la limite ».Editions Erès, 25.50 eurosPremiers délits : quelles réponses ?Les cahiers dynamiques n°53Qu’est-ce qu’un délit ? Une incivilité ? Comment les réponses à ces actess’organisent-elles ? Existe-t-il des alternatives aux poursuites ? Ce numéro tented’apporter des réponses à ces questions en donnant largement la parole aux acteursimpliqués dans les différents dispositifs judiciaires. Juges, procureurs,travailleurs sociaux mais aussi délégués du procureur, médiateurs et élus locauxnous ont aidés à élaborer ce dossier pour y voir plus clair entre les notions dedéjudiciarisation, de contractualisation de la réponse pénale et d’évolution de lademande sociale du traitement de la délinquance.Editions Erès, 12.50 eurosLa famille et ses évolutions contemporainesJournal français de psychiatrie n°37Philosophes, sociologues, historiens, et psychanalystes tentent de nous orienter dans les diversestransformations de l’organisation familiale pour déterminer ce qu’on peut modifier et ce qui ne peut l’êtresans dommage. Il ne s’agit pas tant ici de défendre la famille en elle-même (d’ailleurs laquelle : la famillearistocratique et romaine, la famille démocratique et moderne, la famille narcissique ?) que de montrerce qu’elle a jusqu’à présent rendu possible, à savoir une solution au désir et à l’identification dans l’ordrehumain. En effet, plus encore qu’un rôle relatif à sa sécurité, que diverses autres structures peuventapporter à un enfant, la famille remplit pour un être parlant une fonction d’humanisation, qui ne va pas desoi. Qu’est-ce qui est requis pour cette fonction continue à être remplie ?Editions Erès, 20 eurosDe la perte au renoncementCliniques - Paroles de praticiens en institution. N°4Pertes, deuils et renoncements rythment l’existence depuis la naissance jusqu’à la fin de la vie et constituentdes étapes fondatrices de l’identité de chaque individu. Qu’elle soit perte de l’autre, perte de soi ou perteen soi, qu’elle renvoie à des deuils imposés ou à des deuils nécessaires, qu’elle soit réelle ou fantasmée, elletouche l’individuel comme le collectif, et tout clinicien est confronté quotidiennement, dans sa rencontreau patient, à cette question de la perte. Ce travail de deuil est plus ou moins facilité ou entravé en fonctionde la résonnance en chacun de l’épreuve de la perte c’est-à-dire en fonction de son histoire et de sonfonctionnement psychique. Ainsi, de la tristesse à la douleur intense, de l’agrippement désespéré à l’objetperdu au possible renoncement, la traversée de cette épreuve se décline de diverses façons et montrede multiples visages cliniques et formes psychopathologiques. Mais pertes et deuils portent également eneux les germes de mouvements mutatifs et féconds : ils peuvent être porteurs d’une dynamique motricede changement, éloignant le sujet des affres de la répétition mortifère. Les voies thérapeutiques tellesque proposées par une institution de soin peuvent être l’occasion d’une ouverture vers une reprise d’unprocessus, vers de nouveaux investissements.Editions ErèsDERPAD - 75, rue de Turbigo - 75003 Paris - Tél. 01 53 42 36 15 - Fax 01 53 04 03 72 - www.derpad.com - infos@derpad.com


Le travail social au risque de la performanceRevue Empan n°87Dans le contexte global de dérégulation économique et politique, à une période où s’imposent les logiquesgestionnaires et les exigences de rentabilité et d’organisation, il est évident qu’on assiste à une réorientationde la commande politique faite au travail social. L’injonction d’une gestion plus performante constitueun indicateur majeur de cette réorientation. Il convient d’en examiner avec précision les modalités,l’implication et les conséquences.La performance se définit autour de trois axes : la maîtrise des dépenses, la simplification des procédureset la recherche de la qualité des services. Assiste-t-on à la disparition ou au renouvellement des pratiquescliniques en travail social ? Ainsi, s’agit-il de repérer les pratiques menacées et, à l’opposé, les initiativesdues à l’introduction de nouveaux modèles.Editions Erès, 17 euros.In-éducables, In-curables, In-vivables - Que faire de tous ces z’in ?VST (Vie sociale et traitements). N° 115Incasables, ingérables, insoignables, inadaptables, ces individus in-fâmes (cf. Foucault), ne sont-ils pas àconsidérer comme sujets d’une vie psychique autonome et donc alter ego, semblables et différents, digneset in-altérables ? Et pourtant, dans une société moderne qui renâcle à recréer l’hôpital général, tandis queses avatars contemporains surgissent dans des institutions prénommées IME, EHPAD, et campements auxfortunes diverses, que faire de nos handicapés, de nos vieux, de nos pauvres ? Et nous, spécialistes du travailsocial, de la psychiatrie, du lien social, à la fois experts en relégation et en son traitement, où en sommesnousdans nos pratiques et nos engagements ordinaires ?Editions Erès, 16 eurosAgendaArgumentaires fournis par les structures organisatrices.14 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong>, ParisLe droit d’avoir une vie d’enfant en dépit des vulnérabilitésLa Croix-Rouge propose un séminaire intitulé Le droit d’avoir une vie d’enfant en dépit des vulnérabilités lemercredi 14 <strong>novembre</strong> à la Cité Internationale Universitaire de Paris.Au programme de la journée, différents thèmes seront abordés :- L’exercice de la parentalité face au handicap, aux troubles envahissants du développement et auxmaladies chroniques- La parentalité face aux vulnérabilités sociales- Une vie d’enfant face au handicap et à la maladie- La vie d’enfant face à la précarité/// Programme/// InscriptionsDERPAD - 75, rue de Turbigo - 75003 Paris - Tél. 01 53 42 36 15 - Fax 01 53 04 03 72 - www.derpad.com - infos@derpad.com


15 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong>, Lons-le-SaunierLe processus de révélation des violences à l’adolescence“Il n’est pas aisé de définir la violence. Où commence-t-elle ? En quoi diffère-t-elle de l’agressivité et de ladestructivité ?La violence est « la qualité de ce qui agit avec force », nous dit le dictionnaire Littré. Pourtant si la forceest inhérente à la violence, toute force n’est pas violente. Même si certaines violences sont aisémentobjectivables, c’est au sujet – qu’il soit auteur, victime ou simple spectateur – qu’il revient en fin de comptede reconnaitre ce qui est violent et ce qui ne l’est pas, et les appréciations peuvent être sensiblementdifférentes.Est ressenti comme violent ce qui fait violence pour le sujet parce qu’il agit cette violence, la subit ous’identifie à celui qui la subit ou l’agit. La dimension subjective est déterminante. Cette référence au vécudu sujet, qu’il s’agisse de celui qui est ressenti ou de celui qui dicte le comportement, nous servira de filrouge dans la recherche du sens de la violence et de sa place dans l’économie psychique.”Ph. Jeammet La violence à l’adolescence. In Adolescence ; (30) Le temps de la menace. Paris : Bayard ;1997, T15,2,1-26Or, il appartient aux adultes, dans une société, de protéger et d’apaiser les plus jeunes lorsqu’ils sontconfrontés à des faits de violences mis en actes ou fantasmés. Le dévoilement de tels faits obéit à unprocessus et n’est le plus souvent pas d’emblée complet. L’adolescent a besoin de temps, de lieux etd’interlocuteurs différents.Comment accueillir les adolescents dans ce long processus de révélation sans entrainer par un procès trophâtif le blocage de ce processus avec le risque, bien connu, d’une fin anticipée du développement etl’installation de la psychopathologie ?Comment protéger et apaiser les enfants et les adolescents dans les situations de violences ?Organisé par l’Association @ntigone et la Maison des Adolescents du Jura.Tel. 03 84 69 24 90Courriel : anne.gerard-antigone@wanadoo.fr/// Plus d’infos17 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong> au Palais des Congrès, ParisVivre avec l’autisme, quel avenir ?La loi de 2005 a mis la personne handicapée et donc autiste au cœur des dispositifs qui doivent l’accompagnerde l’enfance à l’âge adulte. La loi de 2002 a pour sa part placé l’usager et ses besoins personnalisés au centredu fonctionnement des établissements et services. Les récentes recommandations de la Haute Autorité deSanté ont mis en avant l’efficacité des approches éducative, développementale et comportementale : ellesrépondent aux besoins et attentes des personnes concernées, des parents et des professionnels qui lesutilisent déjà depuis de nombreuses années. Dans l’état actuel des connaissances, une personne autiste doitapprendre à vivre toute sa vie avec l’autisme.Organisé par : Autisme Francehttp://www.autisme-france.fr20 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong>, ParisMais oui, tout enfant et adolescent a droit à son avocat !Permettre aux enfants, aux adolescents, à leurs parents et aux professionnels de connaitre les droits desmineurs et savoir les défendre.Intervenant : Maître Dominique AttiasDiscutante : Professeur Marie-Rose MoroDe 19h à 21h.http://www.maisondesolenn.fr22 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong>, ParisLes 9èmes Rencontres sociales. Pauvreté et précarité : mieux comprendre pour mieuxagirUne journée de réflexion organisée en partenariat avec l’ODAS, l’ANDASS et avec le soutien du CNLE, del’ONPES et d’ATD Quart Monde.Objectifs :- interroger une réalité complexe qui recouvre une multitude de situations de vie bien différentes- dresser le bilan des nombreux dispositifs qui se sont multipliés ces dernières années pour tenter de répondreà l’augmentation de la précarité : seront présentés en exclusivité les résultats les travaux de l’ODAS engagésdepuis deux ans sur la mise en oeuvre du RSA.DERPAD - 75, rue de Turbigo - 75003 Paris - Tél. 01 53 42 36 15 - Fax 01 53 04 03 72 - www.derpad.com - infos@derpad.com


- réfléchir aux perspectives d’amélioration des réponses, en s’interrogeant sur la coordination des aides, surles moyens d’optimiser la gestion des budgets sans sacrifier la qualité de la réponse ou encore sur l’enjeu dela co-construction avec les usagers.http://www.lejas.com22 et 23 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong> à l’UNESCO, ParisLe rêve au coeur de la relation d’aide. Utopie, imagination et autres curiositésLa capacité à rêver constitue une ressource parfois sous-estimée dans nos pratiques professionnelles oùla tendance naturelle consiste à braquer le projecteur sur les problèmes, les souffrances, les difficultés.Pourtant, beaucoup d’enfants meurtris, qui ont été abandonnés, maltraités, victimes d’injustice et decarences multiples, grandissent grâce à leur capacité à rêver d’un futur meilleur. Ils se promettent dedevenir des adultes différents de ceux qu’ils ont connus. Cela soutient leur narcissisme, les aide à supporterle présent et à se projeter positivement dans l’avenir. Chez les adolescents, la force d’évocation d’un idéal,souvent en rupture avec une réalité qu’ils dénoncent, leur permet de développer leur potentiel créateur etde se mettre en mouvement. De même, lorsqu’un adulte galère, raviver cette part d’idéal autrefois bienvivante peut contribuer à retrouver un souffle nouveau.(...) A l’occasion de ce congrès nous chercheronsà voyager à travers les territoires du rêve et des utopies et à saisir dans quelles circonstances ils peuventconstituer une alternative au découragement durable, au désespoir, à l’impuissance, à l’injustice : quels sontaujourd’hui les rêves, les idéaux, les utopies, qui peuvent nous rendre de l’espoir et améliorer nos pratiquesprofessionnelles ? Comment pouvons-nous utiliser nos rêves pour créer de nouvelles façons de faire notremétier, en en dessinant de nouveaux contours, en supprimant des frontières, en adoptant d’autres bases ?Comment aider nos patients - enfants, adolescents, adultes - à développer leurs rêves, non seulement pourmieux supporter leur réalité mais aussi pour se préparer un futur plus souriant ? Comment pouvons-nousutiliser notre capacité à « rêver pour » ceux qui ont perdu l’espoir ? Comment accompagner avec souplessenos patients entre rêve et réalisme, entre idéal et résignation, entre déni de la réalité et deuil d’un idéal ?Organisé par : Association Parole d’enfantshttp://www.parole.be/23 et 24 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong> à NantesL’accès aux soins des adolescents : pas si simple ?“Une société qui ne prend pas soin de sa jeunesse n’a aucun avenir”.Si cette affirmation du sociologue marocain Mohamed Guessous trouve peu de détracteur tant chez lesreprésentants du monde politique que dans la société civile, qu’en est-il quand il s’agit de penser et de mettreen œuvre des politiques publiques, notamment en matière de soin... ou de prendre soin... à destinationde cette jeunesse ? En effet, ce que suscitent les transformations physiques, psychiques et sociales que lesadolescents vivent, s’accommode mal des frontières entre normal et pathologique, entre psychiatrique,somatique et socio-éducatif. D’autant que ces transformations s’inscrivent dans un processus complexe etdynamique, si l’on considère que les générations d’adolescents se renouvellent tous les 5 ans. En réponse àla créativité de chaque génération d’adolescent, ne faut-il pas faire preuve également de créativité dans lesoffres d’accompagnement de ce processus ? Un ensemble de dispositifs ayant pour mission de “prendre soin”des adolescents s’est progressivement élaboré, de la médecine libérale (médecins généralistes, pédiatres,gynécologues, psychiatres etc....) à l’hôpital (somatique et psychiatrique), des dispositifs locaux, tels queESJ, CMP, CMPP, PAEJ, MDA, MFPF, aux diverses structures nationales, Fil Santé Jeunes par exemple.A l’occasion de ces deux journées et au moment où des décisions sont prises réduisant considérablementdes financements de dispositifs facilitant l’accès au soin par des portes d’entrée très accessibles et trèsterritorialisées (PAEJ et ESJ notamment), ce colloque abordera ces différentes formes d’accès au soin quienvisagent l’adolescence et ses mal-êtres dans ces différentes expressions.Organisé par : Société Française pour la Santé de l’Adolescent et la Maison départementale des Adolescentsde Loire-Atlantiqueemail : sfsa@sfsante-ado.orghttp://www.sfsante-ado.org/24 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong>L’humanité, hier, aujourd’hui... DemainDe l’humanité, est-ce cela qu’il a fallu aux penseurs de notre système de protection sociale né dans l’aprèsguerre et que nous avions su préserver jusqu’alors ? Est-ce cela qu’il a fallu pour gagner le combat contrela peine de mort ?De l’humanité ? Du courage ? Ou peut-être du discernement ? Un certain discernement, une réflexion, uneélaboration, un désir de civilisation au-delà de l’humanité ? Penser un système social, c’est penser unecivilisation. De la civilisation à l’humanité, nous avons franchi le pas du questionnement.DERPAD - 75, rue de Turbigo - 75003 Paris - Tél. 01 53 42 36 15 - Fax 01 53 04 03 72 - www.derpad.com - infos@derpad.com


30 <strong>novembre</strong> <strong>2012</strong>, NanterreL’accompagnement des adolescents, entre libertés et contraintes. Participation desfamillesLes parents, déjà déconcertés par les formes nouvelles de l’adolescence de leurs enfants et la reviviscencede leur propre adolescence, sont de plus en plus sollicités par les acteurs politiques, sociaux, juridiques,scolaires, éducatifs et sanitaires. Chacun de ces acteurs formule, impose, suggère des propositions différentes,non dénuées d’ambivalence voire de paradoxe. Dans le même temps, l’adhésion des familles est un principeréaffirmé; dans le cadre du soin et de l’accompagnement éducatif tandis que le défaut d’adhésion est parfoisdécliné sur le plan réglementaire de la protection de l’enfance ou sur le plan judiciaire de la responsabilitécivile ou pénale des familles. Les concepts de familles, parents et autorité parentale sont-ils superposables? Issus de champs différents, juridique, sociologique et anthropologique, leurs utilisations indifférenciées, àl’instar de cet argument, soulèvent de nombreuses questions : de quelles familles parle-t-on, à qui devonsnousnous adresser ? A quel exercice d’être parent fait-on appel si nous parlons de participation, d’adhésionet de contraintes ? Quelle résonance donner à ce concept d’adhésion des familles pour chacun des acteursconcernés ? Quels espaces peuvent favoriser l’émergence d’une coopération active avec les parents ?...Organisé par : Maison des adolescents Yvelines Sud/// Programme6 et 7 décembre <strong>2012</strong>, LuxembourgRêves d’exil, exil des rêves. Pratiques ethnopsychiatriques avec les familles migrantesLes rêves de la nuit ont toujours intrigué les hommes. D’où viennent-ils ainsi nous surprendre lorsque noussommes endormis ? A travers eux, un ailleurs se dessine - un ailleurs radical et pourtant intime et familier.C’est dans ce monde des rêves que nous vous invitons à voyager avec nous. A travers les cultures, les pratiques,les théories, à la lumière de l’anthropologie comme de la psychanalyse. Qu’il s’agisse de découvrir lesconceptions sur le rêve dans les cultures qui nous sont encore peu connues (hindouisme, cultures extrêmesorientales) ou d’approfondir nos connaissances quant aux significations du rêve dans les cultures que nouscôtoyons plus souvent (incubation et rêves messagers, dans la culture marocaine ou algérienne, travail desorcellerie la nuit en Afrique noire). Au cours du quatorzième colloque de la revue L’autre au Luxembourg,pays à la croisée des frontières et des cultures, nous vous proposons d’échanger de façon pluridisciplinairenos histoires et nos expériences cliniques, autour de thèmes particuliers : les rêves post-traumatiques, ledeuil, la grossesse, les cauchemars de l’enfance...http://www.clinique-transculturelle.org/25 janvier 2013Devenir adulte : chances et difficultésComment devient-on adulte ? Comment les adolescents les plus vulnérables négocient-ils cette transition ?Comment peut-on les aider ? Comment peuvent-ils devenir des adultes créatifs, combatifs et résistants ?Autant de questions que nous soumettrons à l’expérience de terrain et à la recherche. Pour mieux aider tousles adolescents à passer le cap.Organisation : Maison des adolescents de Solenn - MDA de Cochinhttp://www.asso.univ-paris5.frDERPAD - 75, rue de Turbigo - 75003 Paris - Tél. 01 53 42 36 15 - Fax 01 53 04 03 72 - www.derpad.com - infos@derpad.com

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