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Label Ville N° 145 - Tourcoing

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Magazine municipal<strong>Tourcoing</strong>Novembre2009n°<strong>145</strong>Avec le CCAS,la solidaritése réinvente


InscrIvez-vous sur les lIstes électoralesVous êtes citoyen de l’Union Européenne, vous résidez à <strong>Tourcoing</strong>depuis peu, vous avez acquis la nationalité française, vous n’avez jamaisdemandé votre inscription sur les listes électorales, vous avez plusde 18 ans ou vous allez fêter vos 18 ans avant le 1 er mars 2010.> Inscrivez-vous sur les listes électorales avant le 31 décembre (de 8h à 17h30).Rendez-vous à l’hôtel de ville, muni d’une pièce d’identité (carte de séjourmême périmée ou un titre de résident européen) et d’un justificatif de domicile.Permanences exceptionnelles en mairie les 19 et 26 décembre, de 9h à 12h.Retrouvez <strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> surinfosl’essentiel…NOVEMBRE 2009 - LABEL VILLE - <strong>N°</strong><strong>145</strong>9QUARTIERSCommerces :Qualité rimeavec longévité© Didier AlkenbrecherRACINES16CITELe CFA Le Virolois,un équipement unique,une voie d'excellence2010-11TRIBUNELe Grand boulevard,une «œuvre d'hygiènesociale»L'Hospice d'Havréfête ses cinq ansSPORTLe TLM aux couleursde Kipsta…21© Virginie PolletNovembre 2009<strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> sur Imprim’Vert ®<strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> est imprimé sur un papier issu de forêtsdurables. Le label Imprim’Vert ® est reconnu par l’ensembledes acteurs des industries graphiques. Le cahier descharges Imprim’Vert ® vise à réduire les impacts environnementauxliés aux activités de l’imprimerie par la bonne gestion desdéchets dangereux, la sécurisation de stockage des liquides dangereuxet la non-utilisation des produits toxiques. Une certificationqui garantit aux imprimeurs et à leurs clients une démarcheéco-citoyenne au coût d’impression du marché.LABELVILLE<strong>N°</strong> <strong>145</strong>Novembre2009 :mensuelréaliséetéditéparlaMairiede<strong>Tourcoing</strong>Servicecommunication3ruedel’industrie-Tél.03 20 28 13 41Courriel :labelville@ville-tourcoing.frDirecteurdelapublication :DjilACHIBADirecteursdelarédaction :Jean-YvesBATTAGLI-MaximeLAMARQUERédacteurenchef:JulietteCAPETRédaction :JulietteCAPET,ChristelleTACZALA, FranckLELOIR,NathalieHAUSSER,Jean-MichelCAILLATPhotos :EmmanuelDUCOULOMBIERScanetchromie :DidierALKENBRECHERSecrétariat :ChantalLIBBRECHT,Marie-ChristinePETREAUX,NoraGUERRACHEMaquette :PélagieGABEZ(GrisMouse)Créationdelamaquetteoriginale :IntersignesImprimerie :ImprimerieLefévère-Dépôtlégaln° 75165-àparution


Avec le CCAS,la solidarité se réinvente3Au même titre quel’emploi et le logement,l’action sociale est une prioritéde la ville au point d’être lapremière Grande causecommunale du mandat.La solidarité va bien au-delàde l’idée de Bienfaisance que l’onse faisait au XIX e siècle. C’est biensûr un devoir moral vis-à-visde nos concitoyens les plus endifficulté, mais aussi un formidablelien entre les Tourquennois et lesTourquennoises, un lien nécessairepour bien vivre ensemble.À <strong>Tourcoing</strong>, le Centre Communald’Action Sociale (CCAS) estune véritable locomotive de lasolidarité. Un lieu ouvert à tous.Une porte que tout le mondepeut franchir un jour ou l’autreLe CCAS, un outilpour mieux vivre ensembleActeur incontournable de la politique sociale de la commune, le CCASélabore des actions générales de solidarité à destination des personnesqui, en raison de leur situation économique ou sociale, ou deleur état physique, ont besoin d’être accompagnées, soit ponctuellement,soit dans la durée. Cet établissement publiccommunal est géré par un Conseil d’administration,constitué d’élus et de représentants d’associations,et présidé de plein droit par le maire. Créé par la loidu 6 janvier 1986, le CCAS exerce ses compétencesà la fois dans un cadre obligatoire, où il agit en partenairedu Département et de l’État. Il agit aussi dansle cadre d’une action sociale communale facultativeet volontariste. Ses principaux domaines d’interventionsont l’action gérontologique, l’action sociale,l’accès aux droits et l’aide aux victimes. 430 agents y travaillent, dontles trois-quarts pour et auprès des personnes âgées. Le CCAS gère unbudget autonome de 22 millions d’euros.Novembre 2009


4Avec le CCAS,la solidarité se réinventeAider, accompagner, responsabiliser :Sylvie Boudry défend une certaine idéedes SolidaritéssocialesSylvie Boudry,adjointe au mairechargée desSolidarités sociales etdes personnes âgées,vice-présidente duCCAS et coordinatricedu Forum permanentdes SolidaritésEn 1893-94,le maire VictorHassebroucqfait construireles actuels locauxdu CCAS parl’architecte Leroux,en remplacementde ceux installésau sein de l’hôpital,rue Nationale<strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> : Vous assistez le mairedans ses fonctions de président duCCAS comme vice-présidente. Quelregard portez-vous sur cette institutionque vous connaissez bien ?Sylvie Boudry : Le CCAS est un établissementperformant qui est surtout identifiépour son travail remarquable auprèsdes personnes âgées. Ses autresdomaines d’action sont moins bienconnus de la population. L’action socialepâtit d’une connotation négative. Etpourtant… Passer la porte du CCAS nedoit pas être un fardeau mais porterl’espoir de voir le bout du tunnel. Noussommes là pour aider et soutenir lesTourquennois dans les difficultés passagèresqu’ils rencontrent, pour éviter auxpersonnes qui trébuchent de tomberplus bas. Encore faut-il faire face à sapropre réalité, quelque fois si brutale. Notre rôle est depermettre aux familles de rebondir pour éviter la dégringoladeliée au surendettement, à la perte d’emploi, à laperte de logement… Aujourd’hui, personne n’est à l’abrid’un accident de vie. La crise économique nous a tousrendus potentiellement vulnérables. Cependant, on n’apas tous la capacité financière ou plus simplement lamême énergie pour lutter. Par exemple, deux populationssont touchées plus durement que les autres : lesretraités et les jeunes.LV : À propos de la crise que nous traversons, quelsoutils la ville a-t-elle mis en place ?SB : Notre responsabilité d’élu, c’est aussi d’anticiperles solutions à apporter à ces familles en difficulté.Comme nous pouvons le faire en matière d’économielocale, nous pourrons aussi utiliser la crise pour trouver,créer, inventer des solutions nouvelles et des pratiquesinnovantes en réponse à la précarité subite de certainshabitants. Le Forum permanent des Solidarités est cepremier outil qui doit permettre de répondre auxsituations liées directement à la crise en mutualisant lesénergies présentes sur la ville où il existe un réseaupartenarial assez fort, voire plus fort qu’ailleurs. Autreoutil, un Conseil institutionnel des Solidarités a été créépour, d’une part coordonner l’action publique et lesdispositifs publics, et d’autre part être un appui concretaux propositions qui sont formulées par le Forum.LV : Justement, quels sont les axes de travail duForum permanent des Solidarités ?SB : Les deux champs d’application du Forum sontpremièrement le conseil et l’accompagnement et,deuxièmement les aides matérielles et financières dansle domaine des énergies et de la santé. Nous venons defaire un grand pas en signant une convention avec lesEaux du Nord, EDF et GDF-Suez. Afin de prévenirl’endettement et les coupures d’énergies, les fournisseurss’engagent à informer les services sociaux dessituations les plus difficiles. Nous envisageons aussi dedévelopper le micro crédit social pour lequel nousavons déjà signé une convention avec la BanquePostale.•••Novembre 2009


Avec le CCAS,la solidarité se réinvente5Actions préventives et collectives…Innover pour mieux aiderAider aujourd’hui, c’est avant tout accompagner. Le CCAS n’a de cessede réinventer l’aide et l’action sociale, notamment par la mise enplace d’actions collectives d’insertion innovantes (voir ci-dessous).Parmi elles, le Restaurant convivial fait figure, depuis 1992, d’initiativepilote. Elle a reçu en 1999 le prix Kofi Annan de la performance etde l’efficience, et dix ans aprèsdemeure exemplaire, sinonunique en France.LV : Le recul de l’exclusion reste uncombat au quotidien…SB : Notre politique vise à fairereculer l’exclusion, pas à l’alimenter.À ceux qui en ont le plus besoin,nous tendons la main mais pas cellede la charité ou de la bienfaisance.Notre but est de responsabiliser,d’accompagner dans la durée. Lapauvreté ne peut être qu’un étatpassager, en aucun cas une fatalité.Notre travail est de remettre en selleles personnes qui viennent detomber K.O. C’est pourquoi, lacommission permanente qui attribuedes aides volontaristes se réunitchaque semaine. En 2008, elle aaidé financièrement 2 934 personnessur le point de basculer qui disposaientd’un «reste à vivre» inférieurà 6 euros, par jour et par personne.Aux yeux du Conseil d’administration,ce n’est pas de l’assistanat maisun coup de pouce pour leur permettrede repartir.Propos recueillis par Juliette CapetACCOMPAGNER autrementVIS TA MINE vise, depuis 1998, l’accès au sportpour tous, en proposant des activités sportives quifavorisent le retour à une prise en charge de sasanté, le développement personnel, mais aussi un(ré)apprentissage de la vie sociale. H20 recouvredes prestations de «dépannage» ponctuel (douche,lavage et séchage du linge) pour toute personne ensituation de logement précaire (S.D.F., personnevivant dans une habitation sans salle d’eau ousubissant une coupure d’eau momentanée…)Comme toutes les meilleures idées, celleciest simple comme «bonjour» ou comme«bon appétit». Il s’agissait de trouver unealternative au traditionnel entretien entrele «travailleur social» et la personne en difficulté,qui veut qu’un bureau les sépare.Comme si l’on pouvait toujours et facilementdire ses malheurs sur rendez-vous,commander l’heure de la confidence…Quoi de plus convivial que le temps durepas ? Venir et mettre les pieds sous latable… pas question. Dans ce restaurantlà,les hommes (ils sont majoritaires) et lesfemmes paient 0,90 € leur repas et mettentla main à la pâte. Quatre jours par semaine,dans la cuisine de l’antenne du CCAS de larue des Ursulines, on épluche, on coupe,on mélange et puis l’on goûte. Ensemble,on partage. Chacun à son poste fait ce qu’il peut, participe comme il veut et tout le monde estimportant. Derrière les fourneaux, pas de chef ni de brigade, mais une petite dizaine de personnesqui s’agite, dans la joie de faire partie d’un groupe. D’ailleurs, si l’un d’entre eux ne vient pascomme il s’était engagé à le faire, les autres s’inquiètent. Ici l’on cause de tout et de rien, du superfluet de l’important. Une bénévole et une animatrice assurent une présence discrète, repèrent lebon moment, celui où la langue peut se délier enfin. Nos cuistots sont un jour tombés. Casséspar la vie, désocialisés, désynchronisés,ils se retrouvent là pour untemps : 6 ou 9 mois… le tempsd’un apprivoisement. Jusqu’audéclic. Car une fois sa place trouvéedans le groupe, il s’agit d’ensortir. Le restaurant convivial estl’occasion, pour une soixantainede personnes par an, de renoueravec les autres, mais aussi avecsoi, de faire à nouveau des projets.Un tremplin vers la vie.Christelle TaczalaNovembre 2009


6 Avec le CCAS,la solidarité se réinvente© Christelle TaczalaFaire valoir ses droits est un droit fondamental. Faciliterl’accès au droit pour mieux en garantir le respect… unemission essentielle. Le CCAS est aussi un lieu d'accueil,d'écoute, d'orientation et d'information sur les droits. SonCentre d’Accès au Droit et Service d’Aide aux victimes (CAD-SAV) offre des services et des compétences pour que chacunpuisse obtenir les informations juridiques dont il a besoin.C’est un lieu ressource pour tous, ouvert à tous.3 questions à…Emmanuelle Mauro, élève avocate,stagiaire au Centre d’Accès au Droit du CCAS<strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> : Vous effectuez ici un stage de 4 mois. Qu’est-cequi a motivé votre choix ?Emmanuelle Mauro : Je m’intéresse au droit de la famille…J’affectionne le droit des personnes en général. Je souhaitais meconfronter à la gestion des entretiens «clients» et à la rédaction desactes… un atout dans ma formation. Ici, je fais face au réel, à despersonnes qui arrivent affolées, car elles ont reçu un courrier dont lelangage juridique leur échappe. Une lecture commentée suffit souventà dédramatiser la situation. On est là d’abord pour expliquer,vulgariser le droit, rassurer et soutenir. Un aspect social qui me plaît.LV : Comment se passe une de vos journées ?EM : Comme les autres juristes du CCAS, je rencontre les personneslors d’un rendez-vous confidentiel, qui dure en moyenne 45minutes. Je mène six entretiens par jour, le reste du temps étantconsacré à la recherche de documentation, les coups de fil, larédaction des actes, etc. Je sors d’un entretien avec une dameDes mots pour le bien des autresdivorcée, venue pour une demande de réévaluation de pension alimentaire.Nous avons monté le dossier pour saisir le juge. C’est uncas typique. On a aussi tout ce qui touche au droit de la consommation,aux baux d’habitation, etc, etc.LV : Après 2 mois de stage, quel est votre regard sur ce service ?EM : J’ai été agréablement surprise. Je m’attendais à rencontrerdes personnes très démunies… Ce n’est pas le cas. C’est vraimentun centre ouvert à tous les Tourquennois. En France, il y a ceux quibénéficient de l’aide juridictionnelle, ceux qui ont les moyens depayer un avocat… et puis ceux qui sont juste au-dessus des plafondset pour lesquels les frais d’avocat restent hors de portée. LeC.A.D. leur donne accès au droit, gratuitement. Ceux qui viennent,souvent grâce au bouche-à-oreille, reviennent souvent, car ils onttrouvé une aide concrète et efficace. Après deux mois, j’ai vu déjàaboutir des démarches et les personnes m’ont remerciée. C’esttrès gratifiant.Le bénévolat l’intéressait ; aider les gens, voilà ce que FrançoiseBergeret souhaitait faire une fois à la retraite. L’ancienne secrétairedans les assurances savait rédiger et l’idée de mettre ses compétencesau service des autres lui trottait dans la tête. Il y a quatre ans,il n’y avait pas d’écrivain public à <strong>Tourcoing</strong>. Elle a contacté leCCAS, qui lui a mis un bureau à disposition, un après-midi parsemaine. Durant ses permanences, Françoise accueille des personnesd’origines, de générations et de conditions socialesdiverses, en toute confidentialité, leur prête une oreille attentive etsurtout leur offre généreusement ses conseils et sa plume. «Ceuxqui viennent me voir sont rarement illettrés. Beaucoup ont peur defaire des fautes dans un courrier officiel, de ne pas employer labonne formule ou ont besoin d’aide pour remplir un formulaire.»Demandes d’échelonnement d’impôt, correspondance avec laCAF, lettre à la Halde pour signaler un cas de discrimination à l’emploi…les sollicitations sont variées. «J’écoute et je tempère, carceux qui viennent me voir le font souvent parce qu’ils ont des choses à revendiquerou une plainte à formuler.» Françoise Bergeret reste sereine et les satisfactions sont au rendez-vous.«Je crois que l’idée me vient de mon papa, qui était comptable et que je voyais heureux d’aider lesgens à remplir leurs papiers. Il serait fier de moi. Et moi aussi je suis contente : je me sens utile.»> Permanences de l’écrivain public chaque vendredi de 14h à 17h, au Centre d’Accès au Droit, dans les locaux du CCAS.Page rédigée par Christelle Taczala© Christelle TaczalaCCAS, 7 rue Gabriel PériBP 60 567 (03 20 11 34 34)Le Service d’Aideaux VictimesGénéralement géré par une association,le Service d’Aide aux Victimesest à <strong>Tourcoing</strong>, d’une façon assezexceptionnelle, un service municipalintégré au CCAS. Les victimes (vol,escroquerie, agression, viol, etc),orientées le plus souvent pard’autres services municipaux, desservices judiciaires, des avocats oula police nationale, trouvent ici uneaide psychologique, une informationsur leurs droits, un soutien dans lesdémarches… Nouveauté : très prochainement,le SAV va lancer ungroupe de paroles et d’échanges,ouverts aux victimes.> Accueil du lundi auvendredi de 8h30 à 12h et de13h30 à 17h15, sur rendezvousau 03 20 11 34 28cadsavtg@ccas-tourcoing.frNovembre 2009


QUARTIERS7Tous quartiersLa belle saison des AllumoirsBelencontreRénovation en fête !De la Croix-Rouge au Clinquet, en passant par le Brun Pain etBelencontre… les petits lampions défilent dans les rues de nosquartiers. Une jolie tradition, dont la flamme continue de briller dans lecœur des petits et des grands Tourquennois… Vivent les Allumoirs !Inauguration de la rue de la Fin de la Guerre sur des rythmes brésiliens,pose de la première pierre de la résidence «Les Jardins deBelencontre», repas festif, bal populaire… le 26 septembre, c’étaitjour de fête à Belencontre ! L’occasion de faire le tour de l’ensembledes futurs équipements du quartier, parmi lesquels la médiathèque.Novembre 2009


8 QUARTIERSQuelle petite fillen’a pas rêvé à sarobe de princesse,brodée de perleset cousue de filsd’or ? Oueb Leuchiet son épouseSoraya l’ont réalisé! Leur magasin,ouvert le 1 er septembre,ressembleà une caverne d’AliBaba, où les robesorientales se déclinenten versionsprincesse, mariéeou soirée, accompagnées de tous les accessoiresnécessaires, des chaussures auxbijoux. Si Soraya s’occupe de la clientèle etla conseille, Oueb, lui, fait des projets :accueillir un dépôt-vente et élargir l’offre àla location.e> Princess Soraya, 19 rue de la Cloche(03 20 24 04 36)CENTRE-VILLERêve de princesseEmpreinte d’Antan :une île aux trésors anciensDepuis l’enfance, les antiquités sont lapassion d’Alain Baes. Et avant même l’ouverturede son magasin, en avril, il possédaitun «hangar aux trésors». Au moins300 pièces peuplent aujourd’hui sa boutique: des meubles Henri II, Louis-Philippe ou encore Napoléon I er , desobjets de décoration, des lampes à pétroleet cette très belle horloge comtoiseâgée de 150 ans ! Alain et sa compagne,Patricia, font leurs achats - tous authentifiésbien sûr - chez les particuliers principalement.D’où cette importante précisionsur leur devanture : achat-vente. e> Empreinte d’Antan, 30 rue de la Cloche(03 20 70 94 41)«L’environnementc’est comme notre chambre…»CROIX-ROUGEMunis de gants, de tee-shirts lettrés et de sacs poubelles, 88 élèves du collègeSaint-Gabriel ont fait, le 25 septembre, l’apprentissage de la citoyenneté.Pour la 7 e année consécutive, leur établissement participait à l’action nationale «Nettoyons lanature», sous la houlette du professeur de Sciences et Vie de la Terre, Christine Dal. Dès8h30, les quatre sections de 6 e partaient à l’assaut des rues de <strong>Tourcoing</strong>, suivant quatre itinérairesdistincts, traquant sur leur passage, et avec l’aide du service propreté de la <strong>Ville</strong>,canettes, bidons vides, mégots de cigarettes… et même une friteuse ! À l’arrivée, sur le parvisSaint-Christophe, les enfants se sont dits «fatigué», mais «très motivés». Le travail s’estconclu par une rédaction. «L’environnement, c’est comme notre chambre. Ça doit resterpropre, car c’est un espace de vie quotidien pour tous…», a écrit Alex. Son «proverbe» auraitpu figurer dans le «Guide des devoirs du citoyen tourquennois» édité par la <strong>Ville</strong> et quetous les Tourquennois, jeunes et moins jeunes, sont invités à s’approprier. Pas de tags, pasde pétards, pas de bruits intempestifs, des rues propres, des règles de sécurité respectées, à piedou à vélo… En un mot, un comportement citoyen illustré par des gestes simples, comme l’ontfait les élèves de Saint-Gabriel.eArlequin promène son coffredans les quartiersNathalie HausserORIONS-PONT ROMPUCoffre, boîte, malle : trois mots pour évoquer les activités d’une associationqui se démène pour promouvoir le spectacle vivant au sein des quartiers.L’association, c’est «Le Coffred’Arlequin». Créée par des intermittentsdu spectacle autour ducomédien Xavier Dejardin, ellepropose des spectacles professionnelsà des structures qui n’y ontpas facilement accès pour des raisonsfinancières ou géographiques.Bénéficiant depuis un peu plusd’un an d’une salle mise à dispositionpar la <strong>Ville</strong>, à la Maison desservices du Pont Rompu, elle y aouvert le 28 février «La Boîte àspectacles», pour inciter les habitantsà se déplacer. Le pari a été largement gagné puisqu’avec quatre spectacles et trente-cinqreprésentations, le lieu a dépassé en août le millier de spectateurs, et a déjà fidélisé son public. Sursa lancée, «Le Coffre» a franchi une autre étape, en organisant un festival pour tous les quartiers :«Les Spectacles se font la malle» a eu lieu du 3 au 11 octobre dans des lieux aussi divers que desécoles, des maisons de retraite ou l’IMPro, avec un final sous chapiteau rue de l’Europe. Nouvelobjectif pour 2010 : prolonger ce mouvement et devenir un «marchepied» vers les structuresculturelles classiques.eJean-Michel Caillat> Depuis le mois d’octobre, ateliers théâtre à La Boîte à spectacles, Maison des services, 8 rue de l’Europe(03 20 23 16 94)Novembre 2009


COMMERCESQualité rime avec longévitéIls représentent la 3 e , ou la 4 e génération parfois. Quand on les interroge, on lesentend dire : «J’ai baigné dedans depuis tout petit» ou encore «C’était une évidence!». «Ils», ce sont ces petits ou arrière-petits-fils de commerçants qui, enpoursuivant l’activité familiale, ont prouvé que qualité rimait avec longévité.Jacques Lucidarme et Emmanuelle Meerseman en sont de dynamiques témoins.Davantage de place et des fromages en plusCLINQUET«Il y a 75 ans, le 22 septembre, que mon grand-père a ouvert la boucherie, rue du Clinquet. Mon pèrea pris la suite en 1964 et moi 20 ans plus tard. À mon arrivée, nous formions une équipe de 4 et aujourd’huinous sommes 45 ! En 2005, quand j’ai ouvert sur la Grand-Place, on m’a traité de fou, vu lasurface, ce qui ne m’a pas empêché de recommencer cette année au Clinquet. Avec les travaux quiviennent de s’achever, on passe de 50 à 140 m 2 ! Ceci nous permet, en plus de l’activité boucheriecharcuterie traiteur, de proposer un rayon fromage et, surtout, de donner plus de place à nos produits.Tout a été refait : le magasin, la façade. Nous avons mêmeconstruit un bâtiment à l’étage pour les bureaux.»e> Boucherie Lucidarme, 447 rue du Clinquet (03 20 94 31 32)QUARTIERS 9Un magasin à l’image d’EmmanuellePONT DE NEUVILLE«J’ai toujours vécu ici, dans la maison attenante au magasin ouvert par mon arrière-grand père en1906. Il était fleuriste-pépiniériste. L’activité s’est transmise, ensuite, de père en fils, et pour moi ça aété une évidence. Je suis même allée jusqu’à Angers, dans une école très réputée, pour suivre des étudesde fleuriste. En 2007, déjà, nous avions refait la façade en pierre bleue et en teck. Cette fois j’ai voulurevoir l’intérieur, pour qu’il soit plus à mon goût et davantage à mon image. J’ai beaucoup travaillésur le projet, mais nous avons aussi fait appel à un architecte d’intérieur, car la difficulté était de trouverune déco contemporaine, mais qui plaise à toutes les générations. Je pense que c’est réussi !» e> Fleuriste Meerseman, 155 rue du Pont de Neuville (03 20 94 51 13)Nathalie HausserAinsi font, font, font…les écoliers de Saint-RaphaëlBLANC SEAUSept classes de l’école Saint-Raphaël, que dirige Monique Rameaux, ont vécu enseptembre une semaine de rêve. 180 bambins âgés de 6 à 11 ans se sontrendus au Festival mondial du théâtre de marionnettes, à Charleville-Mézières.Hébergés dans trois centres, les enfants, des grandes sections de maternelle au CM2, étaientencadrés par 8 enseignants et 25 accompagnateurs bénévoles. Ils y ont appris la vie en commun,et ont enchaîné les visites et les découvertes, plusenthousiasmantes les unes que les autres, le plusmerveilleux étant bien sûr les spectacles quotidiensde marionnettes, en salle comme dans lesrues. Organisé dans le cadre d’un projet d’écoleorienté sur la communication, ce voyage leur apermis de rencontrer des marionnettistes de plusieursnationalités, de découvrir les différentestechniques d’animation et les divers aspects quepeut revêtir un spectacle : ils en ont même parfoisété acteurs ! Ils vont maintenant fabriquer euxmêmesdes marionnettes et écrire des saynètes,qui seront jouées devant les parents.eJean-Michel Caillat> Les encadrants ont tenu au quotidien un blog :http://aix2009straph.canalblog.comSITE DE L’UNIONLe site de l’Uniontisse sa toile59 999, c’est le code postal de l’Union.Quoi d’autre ? Des chantiers en cours,des entreprises qui s’installent, des habitantsqui y vivent… Un éco-quartier quiémerge au confluent de Roubaix,Wattrelos et <strong>Tourcoing</strong>. Mais encore ?Un pôle de compétitivité, un pôle d’excellencerégionale. Du logement, desservices, des loisirs, des commerces, unparc urbain, un canal... L’Union c’est 80hectares d’innovation durable à découvrirsur www.lunion.orge> Vous avez envie de participer à cegrand projet ? Inscrivez-vous aux Assisesde l’Union qui se déroulent le samedi5 décembre, de 10h30 à 16h30 à laRetorderie, sur la Plaine Images, boulevardDescat (inscription gratuite et obligatoiresur le site début novembre). C’est untemps de rencontre et de réflexion entreusagers, élus et techniciens, ouvert à tous.© DRNovembre 2009


10 TRIBUNECette rubrique ouvre, pour chacun des groupes officiellementreprésentés au sein du Conseil municipal, un espace d’expression identique.Les opinions exprimées, dans les limites du respect de la loi, n’engagent que leurs auteurs.«À TOURCOING,LES FRANÇAIS D’ABORD.LE PARTI DE LA FRANCE»GROUPE«UMP ET APPARENTÉS»«LE MODEM,FORCE DE RÉSISTANCEET DE REPÈRES»PROMESSES ET RÉALISATIONS…Impôts locaux : toujours plus !Avec l'automne les feuilles d'impôts sont deretour. Les Tourquennois constatent qu'ellessont de plus en plus lourdes : la taxe foncièrereprésente plus d'un demi mois de la retraited'un couple modeste. Cette taxe augmente de+ 6,5 % par rapport à 2008, par suite notammentd'une augmentation très forte de l'impôtvoté par le conseil général qui augmente de +22, 4 % ! Comme quoi chez nos élus la maindroite (municipale) peut ignorer ce que fait lamain gauche (départementale) !Communauté urbaine : <strong>Tourcoing</strong> oublié !Les quotidiens régionaux se sont fait l'échodes critiques de l'UMP sur le thème «Que faitla communauté urbaine pour <strong>Tourcoing</strong>».Grâce à cette tribune dans <strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> lesTourquennois savent depuis plus de 15 ansque, au nom des élus de «A <strong>Tourcoing</strong> lesFrançais d'Abord», j'ai développé de nombreusescritiques sur l'absence de réalisationscommunautaires au profit de <strong>Tourcoing</strong>. Lapresse locale n'avait jamais accordé lamoindre importance à nos propos. Il faut seféliciter de voir lever un tabou.Piscine olympique : trop tard pour Londres !Là encore nous avions exprimé notre oppositionà la politique incohérente qui réalisait uncentre nautique sans inclure dans le projet lapiscine olympique promise par laCommunauté. Comme cela était prévisible, laCommunauté urbaine n'a pas tenu ses promesses,au moins quant au délai. En conséquencecette piscine olympique ne sera pasopérationnelle pour les JO de Londres.NB : Un président d'un grand club tourquennoisde sports nautiques, après avoir début2008 fait part des mêmes inquiétudes, n'en aplus parlé en se contentant d'être membre duComité de soutien de la liste de Gauche.Christian BAECKEROOTSimone BONNAVEConseillers MunicipauxUN S.O.S POURLE FOYER DES SAULESNous estimons que les foyers logements oufoyers-restaurants sont un héritage historiquede solidarité tourquennoise et qu’ilssont un tissu irremplaçable pour lesanciens Tourquennois.C’est dans ce contexte que nous déploronsqu’après avoir programmé la fermeture dela Résidence du foyer des Saules on veutsupprimer aujourd’hui le foyer-restauranten ne laissant que l’éventuelle possibilitéaux utilisateurs du foyer-restaurant des’inscrire dans les autres foyers-restaurantsde la ville moyennant une somme mensuellepour assurer le transport + le prix du repasà payer suivant les ressources.Pour nous, il est urgent de repenser totalementcette tarification pour ne pas pénaliserles utilisateurs de ce service, certains y sontprésents depuis plus de 30 ans.Tous les constats démontrent que les logementsfoyers ont toute leur place dansl’arsenal des réponses adaptées à la préventionde la perte d’autonomie liée à l’avancede l’âge. Ils répondent à la nécessité dedisposer de lieux permettant aux personnesfragiles souhaitant rompre leur isolementd’y trouver la sécurité qu’ils recherchent.Nous souhaitons enfin que soit prise encompte pour ce quartier Croix-Rouge -Marlière la nécessité de prévoir une nouvelleconstruction d’une résidence avec logementset foyer-restaurant au cœur de cetteimportante cité, pour permettre l’accès àun environnement de proximité choisi parles habitants.En effet, le poids démographique desseniors va s’accroître dans ce quartier etpèsera de plus en plus sur l’organisation dela société. Leurs attentes vont probablementpasser du stade passif à celui d’exigences,car il n’y a pas de raisons objectives que ceshabitants soient exclus des progrès de lasociété auxquels ils contribuent.Gérald DARMANIN - Albine COURDENT -Didier DROART - Alexandra MAREEL -Jean-Marie VUYLSTEKER - Marie-HélèneLIARD - Eric DENOEUD - Bertrand LEGRANDLES MAUVAIS CÔTÉSD’UNE RÉFORMESi le projet de suppression de la taxe professionnelle(TP) n’est pas remis en cause -chacun reconnaissant qu’elle entrave lacompétitivité des entreprises- l’impact surles ressources des collectivités de la cotisationéconomique territoriale amenée à laremplacer fait débat.La droite comme la gauche s’élèvent contreun projet qui bouleverserait l’équilibre desrecettes des collectivités, réduirait leur autonomiefinancière et affecterait leur développement.Aujourd’hui, 51% des recettes des communesproviennent des entreprises et 49%des ménages, demain ce serait 72% en provenancedes ménages. On assisterait de faità un transfert des impôts «entreprises» versles impôts «ménages»… une injustice pourles habitants. La commune n’aurait que lataxe d’habitation et la taxe foncière commemarges de manœuvre financières. J.P.Raffarin déclare : «Quand l’État entendremplacer une responsabilité fiscale pardes dotations, il met les collectivités soustutelle et la décentralisation recule».La TP est un impôt au taux fixé localement,la contribution complémentaire, assise surla valeur ajoutée, qui s’y substituerait enpartie, est un impôt au taux fixé par l’Étatet redistribué. Il n’y aurait plus de lien entreles collectivités et les entreprises de leursterritoires, elles ne recueilleraient aucunfruit des efforts faits pour les accueillir, pasplus que de leurs dynamismes.Pour 2010, le gouvernement s’est engagé àcompenser la perte de recettes des collectivitésliée à ces nouvelles dispositions. Audelà, c’est l’incertitude.Pour les élus, il ne s’agit pas égoïstement dedéfendre leurs ressources et leur autonomie,mais leurs capacités à développer leurterritoire et les intérêts de leurs habitants.Demain des collectivités appauvries, ce sontdes investissements diminués, c’est du travailen moins pour les entreprises, ce sontdes emplois menacés, ce pourrait être desservices à la population remis en cause.Michel VAN TICHELENAdjoint au MaireConseiller LMCUFrancis CATTEAUConseiller MunicipalNovembre 2009


TRIBUNE11GROUPE«COMMUNISTES,RÉPUBLICAINS ET CITOYENS»GROUPE«L’ÉCOLOGIE, LES VERTS»GROUPE«SOCIALISTES ET RÉPUBLICAINS»UN VERDICT SANS APPEL :LA POSTE DOIT RESTERUN SERVICE PUBLICÀ <strong>Tourcoing</strong>, les élus communistes avec lacoordination départementale ont tenu desbureaux de vote devant les bureaux de posteles jours de marché dans les quartiers de laBourgogne, du Clinquet, Phalempins… Ilsont distribué des tracts devant l’hôpital et àl’entrée d’entreprises.La votation citoyenne a remporté un succèsindéniable, la participation a dépassé toutesles espérances : 2 101 040 personnes dans lepays se sont exprimées pour réaffirmer leurattachement à un service public postal dequalité. L’ouverture du capital de la posteprônée par M. Sarkozy, pour en faire unesociété anonyme, a été largement rejetée. Cerésultat est une première victoire qui est àmettre à l’actif de cette prise de conscienceque l’intérêt général doit primer sur l’intérêtfinancier de quelques-uns.La poste est un service public structurantl’aménagement de nos territoires. Défendre laposte, c’est préserver ce lien social qu’entretiennentles facteurs avec chacun d’entre nouset en particulier avec les personnes les plusâgées. C’est garantir la présence des bureauxde poste sur l’ensemble du territoire avec untarif identique pour tous.Cette initiative citoyenne a permis de redonnertout son sens à l’action politique : permettreà chacun d’entre nous de donner sonavis sur les orientations politiques à prendre.Cette implication massive est le signe que lapopulation est sensible à la vie publique, à ladémocratie. C’est également l’expressiond’une aspiration à vivre dans une société danslaquelle la priorité ne serait pas les secteursmarchands et financiers mais l’humain.Et maintenant, ensemble, avec vos élus communisteset républicains nous continuons àadresser les cartes pétition au président de larépublique pour exiger et obtenir le retrait dece projet de privatisation.PLUS BELLE LA RÉGION !Épisode 2 : Le Nord-Pas-de-Calais n'est pasen resteDans une ruche, beaucoup de monde s’agite(environ 50 000 à 60 000 abeilles). Pourtant,à ce jour, l’abeille est menacée dans son environnement.Et même dans certaines régions,l’avenir des abeilles est fortement compromis.Nous savons maintenant que certains produitsphytosanitaires (traitement pour les cultures)ont des effets nocifs sur l’évolution des colonies,mais il n’y a pas que cela.Paradoxalement, aujourd’hui, les abeilles sedéveloppent mieux en ville que dans les campagnes!Eh oui, en ville nous n’avons pas une gestionintensive des cultures et pourtant les fleurssont présentes, multiples et très variées, quece soit des fleurs d’ornements, des jardins oudes arbres qui agrémentent notre ville. Pourfabriquer le miel, les abeilles ont besoin defleurs, de beaucoup de fleurs. Car c’est à partirdu nectar des fleurs que les ouvrières fontfabriquer ce délicieux produit. De plus,l’abeille participe activement à la fécondationdes fleurs, nous donnant ainsi de beaux fruitsainsi que de bons légumes. Tous, nous savonsque cet insecte joue un rôle très importantdans l’équilibre de notre environnement.Rappelons-nous, Il y a un demi-siècle, AlbertEinstein estimait que :«Si l’abeille venait à disparaître de notreterre, l’espèce humaine disparaîtrait au boutde quatre ans.»Au niveau du Nord-Pas-de-Calais plusieurscollectivités locales ont installé des ruches.Certaines d'entre elles, sont à l'initiative deprogrammes comme la mise en place deruchers école ainsi que de cours appropriés. Àl'exemple de certaines de ces villes de larégion, pourquoi ne pas suivre le même cheminen installant des ruches dans la ville de<strong>Tourcoing</strong> ?REDONNER CONFIANCEAUX JEUNESDepuis un an, nous attendions tous une réformeambitieuse du lycée. Le 12 octobre dernier,le président de la République n’annonçaitpourtant rien de significatif. Des aménagementsd’organisation du lycée, plus qu’unevéritable réforme. Il appelle à une revalorisationdes langues, mais diminue chaque annéele nombre de recrutements d’enseignants enlangues étrangères. Il souhaite un meilleuraccueil des élèves handicapés, mais précariseles Auxiliaires de Vie Scolaire qui les accompagnent.Quant à l’amélioration du systèmed’orientation, il n’y a rien derrière les mots.S’il est juste d’envisager le lycée comme letemps de l’orientation progressive et de la préparationà l’enseignement supérieur, on nes’en donne pas les moyens.Aucune refonte des filières, alors que de plusen plus de jeunes sortent du système scolairesans diplôme ou avec une formation qualifianteinadaptée au marché de l’emploi.À <strong>Tourcoing</strong>, les constats sont identiques.C’est pour cela que nous travaillons avec l’ensemblede nos partenaires à améliorer lesconditions d’enseignement dans les établissements(écoles, collèges, lycées), à proposer desformations correspondant à l’offre réelle dumarché du travail. Notre rôle est aussi de toutfaire pour éviter le déclassement social. C’estdans ce but, sous l’impulsion de mon collègueHouari BOUISSA, que l’Institut d’ÉtudesPolitiques et le lycée Gambetta s’engagentdans un partenariat pour donner envie auxjeunes Tourquennois de poursuivre des étudessupérieures qu’ils n’envisageaient peut-êtrepas auparavant. C’est dans ce but aussi qu’uneréflexion de refonte de l’offre des lycées tourquennoisest actuellement en cours. Il estimpératif pour notre équipe de redonnerconfiance aux jeunes Tourquennois qui méritentbien plus que les mesures cosmétiquesannoncées par l’Élysée.Yves-Marie JADÉConseiller municipalJérôme ROHARTConseiller municipal déléguéà l'Économie solidaireApiculteur professionnel (1991/2003)Marie-Laurence DAVOINEAdjointe au maire,déléguée à l'Éducation, à l'enseignementsupérieur et à l'apprentissageNovembre 2009


Le chiffre du mois12 REPERES1010 ans qu’une poignée de bénévoles créaient l’Escale pour venir en aide aux personnesles plus démunies. 10 ans, cela fait 120 mois… et pas loin de 800 familles tourquennoisesreçues dans les rayons de l’épicerie solidaire, colonne vertébrale de l’association. Celle-cis’approvisionne auprès de la banque alimentaire, qui lui fournit entre 40 et 50% des denrées,le reste provenant des magasins discount. Une trentaine de bénévoles se relait à l’Escalepour accompagner les bénéficiaires dans leurs courses et animer les réunions hebdomadaires.On leur doit aussi l’agencement complet de l’épicerie de la rue des Piats.URGENCESi Commissariatde police :6, rue de l’IndustrieS 03 20 69 27 27i Police municipale :Rue de MeninS 03 20 36 60 19i Pompiers :280, chaussée BerthelotS 03 20 68 96 00i Noramu :S 03 20 27 34 34i Centre anti-poison :S 03 20 44 44 44i Drogue :S 03 20 54 78 50i SOS amitié :S 03 20 55 77 77i CLIRPA :S 03 20 69 40 40POMPIERS 18SMUR ET SAMU 15POLICE SECOURS 17Pharmaciens de garde : s’adresserau commissariat de police rue de l’Industriei Enfance maltraitée(numéro vert) :S 08 00 05 41 41i Alcooliquesanonymes :S 03 20 24 08 75i Alcool assistance lacroix d’or du nord :S 03 20 32 81 99i Ligue protectricedes animaux :S 03 20 70 69 20i EDF dépannage :S 0 810 333 159i GDF dépannage :S 0 810 433 059i Eaux du Nord :(interventions d’urgence)S 03 20 49 41 90iEclairage public :S 08 00 88 04 54Dépistage du diabèteMAIRIEà votre servicei HÔTEL DE VILLEServices ouverts du lundi auvendredi de 8h à 17h30S 03 20 23 37 00i VitavillePour un meilleur cadre de vieS 03 20 233 300i Etat civilDu lundi au vendredi de 8h à 17h30i MAIRIES DE QUARTIERBourgogne :17, rue Claude PerraultS 03 20 01 37 07i Brun-Pain :96, rue du Brun PainS 03 20 94 41 46i Blanc Seau :Maison des Services285, bd DescatS 03 20 25 61 12i Flocon :27, rue de StrasbourgS 03 20 26 61 59i CCAS(centre communal d’action sociale)7, rue Gabriel PériS 03 20 11 34 34Les conséquences du diabète peuvent être lourdes pour la santé. Le diabète estun facteur de risque important de maladies cardiovasculaires, infarctus, insuffisancecardiaque, artérite, accident vasculaire cérébral, de neuropathie, ou encorede troubles micro-angiopathiques pouvant conduire à la cécité (rétinopathie),à une insuffisance rénale chronique (néphropathie). L’association Réseau Cœuren Santé organise des dépistages gratuits du diabète et des maladies cardio-vasculaireset sans rendez-vous en 20 minutes.> Service de prévention santé de <strong>Tourcoing</strong>, 12 boulevard de l’Égalité le 5 novembre, de 9h à 12het de 13h30 à 17h (03 20 76 14 76)> Centre Social des Phalempins, 216 rue Ingres, le 24 novembre, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h(03 20 28 46 60)3 questions àJacques VanlerbergheVice-président de l’Escale<strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> : L’Escale a 10 ans cette année. Pouvezvousnous en rappeler le fonctionnement ?Jacques Vanlerberghe : L’Escale intervient auprès defamilles dont la situation commence à se dégrader,mais dont les difficultés ne sont pas irréversibles. L’idéeest de leur remettre le pied à l’étrier, à partir d’une aidequi est de deux sortes. Nous leur ouvrons les portes denotre épicerie solidaire, où elles viennent faire leurscourses hebdomadaires avec des chèques fictifs correspondantà l’allocation mensuelle qui leur a été attribuée.En contrepartie, elles s’engagent à participer ànos réunions, chaque semaine, autour de thématiquescomme la gestion des factures ou des crédits. Elles peuventpasser chez nous de 1 à 4 mois, période renouvelableune fois. Quand elles nous quittent, pour 80%d’entre elles, la situation financière s’est améliorée.LV : Avez-vous noté une évolution du public bénéficiairetout au long de ces dix dernières années ?JV : Oui. D’abord la situation générale s’est dégradée,avec un pic fin 2008, tout début 2009, probablementdû à la crise. Entre 2007 et 2008, le nombre de bénéficiairesavait déjà augmenté de 28%. Nous accueillonsmajoritairement des familles monoparentales - desfemmes surtout - et bénéficiaires du RSA, rencontrantdes difficultés liées aux charges du logement. Leur âgemoyen se situe entre 36 et 45 ans. Et ce qui estnouveau, ce sont les retraités qui, malgré une vie detravail, n’arrivent plus à faire face.LV : Le site Internet de l’Escale sera bientôtmis en ligne…JV : Nous avons la volonté de nous faire connaîtredavantage. Nos dix ans, au printemps, ont été l’occasionde faire parler de nous. Mais il est vrai que nous nesommes pas forcément bien connus de tous lesorganismes sociaux, en tout cas pas suffisamment.Le site sera un bon moyen de relayer l’information.Propos recueillis par Nathalie Hausser> ESCALE, Épicerie sociale et conviviale pour l’alimentationet la lutte contre l’exclusion (03 20 01 46 96)Novembre 2009


CITE 13Les 19 et 20 septembreBlue Days et Journées du Patrimoine :un week-end pour (re)découvrir la ville autrementUne trentaine de bateaux de plaisance, venus de toute l’Europe, étaientvenue «mouiller» à l’Union pour une remise en navigation du canalattendue, festive et populaire . Ce même week-end, les Journées duPatrimoine battaient à <strong>Tourcoing</strong> leur record d’affluence, avec 6 100 visiteurssur l’ensemble des sites. Une hausse de fréquentation de 15,24 %, pourune invitation à poser un autre regard sur la ville : visite de la chaufferiede Vanoutryve , visite nocturne de l’Hôtel de <strong>Ville</strong> …12 312 3© Didier Alkenbrecher3 octobreOctobre bouge… en couleurs !Le lancement de l’édition 2009 d’Octobre en Couleurs était à l’imagede ce vaste projet citoyen… unique en son genre ! Si pour le grandpique-nique associatif inaugural le soleil a manqué, chaleur etconvivialité étaient bien au rendez-vous… le concert des Blaireauxfinissant de mettre du baume au cœur du public.Du 6 au 11 octobre«Crayon en Nord»…sous le signe de l’humour toujoursPour sa 8 e édition, le festival du dessin de presseet d’humour, de la caricature et de la bande dessinéefrancophone, organisé par l’association 49+ La BDFrancophone s’est installé à l’Hospice d’Havré et a envahila ville. Dans les commerces du centre, il étaiten effet possible de se faire caricaturer.Un rendez-vous… à croquer, sans modération !Les 17 et 18 octobreChœurs battants<strong>Tourcoing</strong> a accueilli, leConcours national pourchorales et symphonies,organisé par les Crick-Sicks.Onze chorales et sociétés dela région, soit quelque 500choristes, participaient pourdécrocher la possibilité demonter de division, et remporter,récompense suprême, lareconnaissance de leurs pairs.Novembre 2009


14CITEMÉMOIREAnciens combattants Harkis :toutes les générationsleur disent merciÀ l'occasion de la 9 e Journée d'hommagenational aux Harkis, le 25 septembredernier, une cérémonie commémorativeétait organisée par la <strong>Ville</strong>,place de la Victoire. Pour clôturerl’émouvante commémoration, devantune assemblée recueillie, deux classesde CM2 de l’école Albert Camus ontentonné La Marseillaise, sous laconduite de leur enseignante SandrineTirmont. Cela fait deux ans que lesenfants participent ainsi au devoir demémoire.eSERVICESLa CAFouvre une antenne à <strong>Tourcoing</strong>Dix années de gestation, avant le démarrage officiel des travaux en février2008… l’arrivée d’une antenne de la CAF à <strong>Tourcoing</strong> était plus qu’attendue !Le lundi 23 novembre, elle ouvrira ses portes au public et, ce jour-là, le premier allocatairetourquennois aura la chance d’être accueilli par le président de la CAF en personne, PierreDessauvages. 23 communes composent le territoire de la CAF de Roubaix-<strong>Tourcoing</strong>, quidisposait jusque-là de son siège roubaisien et de points d’accueil décentralisés dans une vingtainede villes. «Ces points d’accueil nous permettent de répondre à nos objectifs de proximité,mais avec des horaires d’ouverture malheureusement restreints», explique-t-on à laCAF. Avec 20 800 allocataires, l’ouverture d’une antenne à <strong>Tourcoing</strong> se justifiait pleinement.C’est un nouveau service pour les Tourquennois et les habitants des communes limitrophesqui se rendront désormais rue des Carliers. Les points d’accueil décentralisés ducentre social de la Bourgogne et du centre socioculturel de Belencontre continueront cependantde fonctionner. Durant la semaine précédant l’ouverture, une soixantaine d’agents emménageradans les nouveaux locaux : 35 dédiés au service des allocataires, 8 aux contrôles àdomicile et les autres à la formation du personnel. Depuis le 1 er juin, le versement de l’allocationRSA (revenu de solidarité active) entre dans les missions de la CAF. Comme elle lefait à Roubaix déjà, l’antenne tourquennoise accueillera le public éligible à ce dispositif. eNathalie Hausser> Antenne tourquennoise de la CAF, 20 rue des Carliers - Accueil tous les jours de 8h30 à 16h30 (0 820 25 59 70)Séance d'installationConseil communalde la jeunesseSamedi7 novembreà 14h30à l’hôtel de villeCette séanCe est ouverteà toutes et à tousTAXE D’HABITATION3 e année consécutive de gel du taux communalSelon le magazine Capital paru en octobre dernier, <strong>Tourcoing</strong> reste une desgrandes villes les moins imposées de France, puisqu’elle occupe dans leurclassement le 101 e rang sur 111. À situation égale, entre la ville la plus chèrede France et <strong>Tourcoing</strong>, Capital fait apparaître un écart de 756 euros !La taxe d’habitation est votée et perçue par lacommune, le département et divers organismes.Pour la 3 e année consécutive, le taux communalest gelé à 34,6 %. Malgré un contexte économiquedifficile, la municipalité maintient sonengagement de ne pas augmenter ce taux, et ce,pour toute la durée du mandat. Autre chiffre cléde son engagement, l’abattement lié à la résidenceprincipale a été maintenu au maximumautorisé par la loi, c’est-à-dire à 15 %. Cetabattement est défalqué de la valeur locativemoyenne (1 578 sur <strong>Tourcoing</strong>) diminuée desabattements obligatoires. Pourtant, dans lacolonne dévolue à la commune, on peutnoter une hausse de 2,36% par rapport à2008, à revenus et à abattements identiques.Elle résulte de l’évolution annuelle de la based’imposition qui échappe à la volonté de la<strong>Ville</strong>. Cette revalorisation de la valeur locativeest indexée sur l’inflation par l’État.Comprendre les rouages la taxe d’habitationn’est pas une mince affaire. Encore faut-illire l’avis dans le détail… C’est ce que nous vousinvitons à faire avant la date d’échéance de paiementfixée au 15 novembre pour la plupart desTourquennois.eJuliette Capet> Pour plus de renseignements : Centre des impôts,place de la Résistance (03 20 11 38 38)> Pour toutes questions relatives au paiement : Trésorpublic, 54 rue Gabriel Péri (03 20 01 87 69)> Centre de prélèvement services : 0 810 012 009(coût d’un appel normal)Novembre 2009


CITE15Protéger le service publicpour construire la sociétéde demain© ArchivesLa Directive Services relative aux libertés d'établissement des prestataires deservice et libre circulation des services dans le marché intérieur, surnommée«directive Bolkestein», est une directive de l'Union européenne. À la veille de satransposition en droit français, qui doit intervenir avant le 28 décembre 2009, leschoix du Gouvernement restent opaques. C’est pourquoi les villes se mobilisent.<strong>Tourcoing</strong> en tête.<strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> : Vous qui croyez à l’efficacité du service public et à sanécessité pour servir l’intérêt de tous, pensez-vous que tous lessujets peuvent être concernés par la mise en concurrence ?Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?Le maire, Michel-François Delannoy : Dans notre société, l’économiede marché a toute sa place. Je le crois vraiment. Mais, il n’estpas question de livrer des «parties de vie» à la concurrence. Parexemple, le secteur de la petite enfance doit être mis en dehors decette logique marchande. Il faut savoir qu’aujourd’hui, ce n’est pasl’intention du Gouvernement. On ne peut pas mettre la rentabilitéface à l’éveil de nos enfants. Ça na pas de sens ! Il en va de mêmepour les services aux personnes âgées et bien d’autres domaines quitouchent aux besoins des habitants. D’autant que les tentatives de«privatisation» de certaines missions de service public n’ont pas étéconcluantes. Je peux citer celle de l’ANPE qui a testé le recours àune agence privée de placement sur <strong>Tourcoing</strong>. Bilan : seuls deuxjeunes ont trouvé du travail grâce à elle…<strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> : Les États membres et leurs collectivités territoriales ontl’obligation de bien définir le champ d’application de la DirectiveServices avant la fin de l’année. En tant qu’élu, comment comptezvousprocéder ?Le maire : Les directives européennes indiquent les domaines surlesquels la concurrence doit s’exercer. Le droit européen doit ensuiteêtre transcrit en droit français, ce qui laisse une certaine margede manœuvre aux États membres. En prenant une délibérationspéciale de sécurisation des services d’intérêt général lors du prochainConseil municipal, nous exprimerons deux choses. D’abord,nous rappellerons qu’un certain nombre de services seront exclusde la concurrence : insertion, emploi, petite enfance, services auxpopulations, aux personnes âgées, etc. Puis, nous qualifierons lesactivités concernées de service social d’intérêt général sur le territoirede compétence de la commune.<strong>Label</strong> <strong>Ville</strong> : Pensez-vous que toutes les collectivités ont prisconscience de la nécessité de délibérer sur ce sujet ?Le maire : Non, je ne le pense pas. Et, c’est bien pourquoi nousnous mobilisons. Né d’une initiative commune des Unions nationaleet départementale des CCAS et de la Chambre régionale del’économie sociale et solidaire, le colloque qui a eu lieu à<strong>Tourcoing</strong> le 29 septembre était organisé pour alerter les autrescommunes. Avec Patrick Kanner, président de l’Union nationaledes CCAS, nous avons convenu de lancer aussi une mobilisationpar voie de presse pour appeler les collectivités à délibérer. Il fautquelquefois savoir prendre le risque de délibérer pour éclaircir ledroit lorsque le jeu en vaut la chandelle. Et, c’est le cas ici. C’estune histoire de plus d’un siècle d’attachement au service publicqu’il nous faut protéger pour construire la société de demain.Propos recueillis par Juliette CapetNovembre 2009


16 CITESTATIONNEMENTDÉPLACEMENTSPlaces de parkinghandicapéUne récente réglementation conduit lesvilles «anciennes» à mettre en attente lesdemandes de stationnement handicapédevant le domicile des habitants concernés.Suite au décret du 21 décembre 2006 età l’arrêté du 3 février 2007, tout emplacementréservé aux personnes à mobilitéréduite doit avoir une largeur minimumde 3,30 mètres et doit être de plain piedavec le trottoir. Le plus souvent, la configurationdes rues de notre ville ne permetpas à la Communauté Urbaine deLille l’instauration d’une telle stalleGIG/GIC. C’est pourquoi, la municipalitéa demandé aux services communautairesune solution alternative susceptible d’êtremise en œuvre pour continuer à faciliterla vie des personnes en situation de handicapà mobilité réduite.eLe vélo dans la tête<strong>Tourcoing</strong> a accueilli les 15 et 16 octobreles États Généraux du vélo, organiséspar la communauté urbaine de Lille.Améliorer le réseau cyclable en assurantsa continuité par un maillage fin et par unniveau de sécurité homogène, favoriser lacomplémentarité avec les transportspublics, développer des parcs à vélos,mettre à disposition des vélos en libreservice… Autant de pistes sur lesquellesil est important d’échanger, en s’appuyantsur des expériences remarquables. Lesmétropolitains ont été invités à participerà cette réflexion, en répondant à unquestionnaire. Un objectif : réaliser unemétropole cyclable exemplaire, avec 10%des déplacements à vélo en 2020. ejeudi19 novembreà 18h30à l’hôtel de villeCette séanceest ouverteà touteset à tousAPPRENTISSAGEUn équipement unique, une voie d’excellenceLe 11 septembre, était inauguré un ensemble inédit dédié à la formation,comprenant le Lycée Le Corbusier, ouvert l’année dernière, et le Centre deFormation d’Apprentis Le Virolois, qui vit sa première rentrée à <strong>Tourcoing</strong>.«Le CFA était durant 40 ans situé à Lille, dans une ancienne usine. Avec son transfert au Virolois,nous sommes passés d’un équipement vieillissant de 4 000 m 2 à un équipement moderne de8 800 m 2 », expose Jérôme Bartosik. Un mois et demi après la rentrée, le responsable de lanouvelle antenne tourquennoise vit sereinement cette installation, à l’instar des 850 apprentis,des 60 enseignants et des 15 membres du personnel administratif... Le paquebot est lancé !«Nous sommes tous ravis de bénéficier d’ateliers et de laboratoires de qualité qui nous permettentde poursuivre le développement de formations de haut niveau, notamment en optique/lunetterie,en prothèse dentaire ou en photographie…» Si l’on ajoute la fleuristerie, la cordonnerie, lacoiffure/esthétique et l’électricité, ce sont sept filières supplémentaires que notre ville accueilleaujourd’hui. Avec le CEFMA (Centre Européen de Formation aux Métiers de l’Alimentation),plus de 2 000 apprentis se forment désormais chaque année à <strong>Tourcoing</strong>, qui mérite bien sontitre de «capitale régionale de l’apprentissage». «Nos ‘apprenants’ ont de 16 à 25 ans, mais nousaccueillons aussi des adultes pour des parcours individualisés, au titre de la formation continue,notamment dans le cadre d’une reconversion.» Pour les jeunes diplômés, le taux d’insertionprofessionnelle est de 90%. «L’apprentissage est une voie d’excellence» confirme JérômeBartosik. Une mutation est en marche.eENTREPRISEÉtablissements Robert Niffels :une femme à la barre !Christelle TaczalaElle est la «première» d’une longue lignée masculine à la tête des ÉtablissementsRobert Niffels, entreprise tourquennoise de décolletagepresque centenaire.Son métier de décoratrice et son statut de femme ne la prédestinaient pourtant pas àprendre la succession familiale. «Après le décès de mon papa, je me suis lancée. Dans unmonde d’hommes, ça n’a pas été facile, mais finalement je m’en suis sortie.» L’entreprisede sept salariés fabrique des pièces de mécanique de précision pour une trentaine de clients,avec la particularité de pouvoir aussi bien répondre à des commandes de 2 ou 3 pièces - unservice rare - que de 1 000 ou de 3 000. Et si la crise n’a pas épargné la petite entreprise,avec Anne à sa barre, l’avenir devrait lui sourire. Au printemps dernier, la jeune directricegénérale a d’ailleurs été contactée par la Maison de l’emploi de <strong>Tourcoing</strong> qui s’est dotéecette année d’un nouveau service : la mission RH. Son responsable, Raphaël Visnadi, préfèreparler, lui, de mission entreprise. «Il s’agit pour nous de connaître les 2 000 TPE de<strong>Tourcoing</strong>. Aller à leur rencontre et élargir nos services pour elles, de manière à ce qu’ellesaient un cadre institutionnel favorableà leur développement. Depuisjanvier 2009, nous en avons rencontré150 et organisé 70 actions de formation.»e© Didier AlkenbrecherNathalie Hausser> Établissements Robert Niffels, 20 bis rue duBlanc Seau (03 20 26 18 32) - www.niffels.fr> Maison de l’emploi de <strong>Tourcoing</strong>, 21 rue desUrsulines (03 20 28 82 20)Novembre 2009


CITE17HABITATCoup de pouce municipalaux éco-habitantsDans le cadre de son Agenda 21, la <strong>Ville</strong> de <strong>Tourcoing</strong> encourage la généralisationdes citernes de récupération d’eau pluviale pour des usagesextérieurs, ainsi que le recours aux énergies renouvelables par les particuliers.Concrètement, elle octroie aux Tourquennoisqui souhaitent utiliser l’eau de pluie pourl’arrosage de leur jardin par exemple, une aidefinancière qui s’élève à 1 euro par litre,plafonnée à 50 euros pour les cuves de 500 à1 000 litres. «On trouve ces citernes dans lesmagasins de bricolage pour 100 à 150 euros.Cette aide représente donc une économie nonnégligeable» explique Julien Dourchies,conseiller Info Énergie de l’Adil, votre premierinterlocuteur pour vos démarches. «Lors demes permanences hebdomadaires, de plus enplus de personnes viennent se renseigner surl’installation d’équipements solaires thermiqueou photovoltaïque. Je leur explique les différentstypes de matériel, détermine avec elles leurbesoin et leur délivre le dossier de demande desubvention, ainsi qu’une liste d’installateurslocaux agréés.» L’aide municipale est attribuéesur la base du revenu net imposable du foyer,de l’équipement choisi et de son intégration ounon à la toiture. Exemple : si vous installez 5 m 2de panneaux solaires thermiques non-intégrésà la toiture et que votre revenu net imposableest inférieur à 36 000 €, vous pouvez obtenirune aide de 800 € de la part de la <strong>Ville</strong>,cumulable avec les aides régionale («Chèquesolaire») et nationale (crédit d’impôt de 50 %de la facture de matériel).eChristelle Taczala> Permanences de l’Adil du Nord tous les jeudisà l’Espace Info Énergie de <strong>Tourcoing</strong>, 5 rue del’Industrie. Sur rendez-vous au 0 825 34 12 63jdorchies@adilnord.frLe 21 novembre, visite d’une installation solairephotovoltaïque (production d’électricité renvoyéesur le réseau) chez un particulier. Inscriptionobligatoire au 0 825 34 12 63Ultimatum climatique :signer avantqu’il ne soit trop tardLa <strong>Ville</strong> de <strong>Tourcoing</strong> est signataire del’Ultimatum Climatique, l'appel lancé paronze Organisations Non Gouvernementalespour agir face à l'urgence deschangements climatiques et mobiliser lescitoyens, à l’approche de laconférence de l'ONUpour le climat, qui auralieu à Copenhague endécembre 2009. Vousaussi pouvez apportervotre soutien, en signantcette pétition et en diffusant l’appel autourde vous. Objectif : atteindre le cap symboliquedu million de signatures. e> www.copenhague-2009.com/appelCollectede la Banque alimentaireLes 28 et 29 novembre, plusieurs associations,membres du Forum permanentdes Solidarités, ont répondu à la sollicitationde la Banque alimentaire pour sagrande collecte auprès des grandes surfaces.Ainsi, le CS Belencontre, le COS,Interm’aide, le PACT, l’Union localeCFECGC, la Société de Saint-Vincent-de-Paul et le CCAS récolteront vos dons. e> Renseignements auprès du CCAS(03 20 11 34 34)DÉVELOPPEMENT DURABLESOLIDARITÉPalmarès des maisons fleuries :@ D.R.S’investir dans le fleurissement dela ville mérite récompense. C’estpourquoi, la cuvée 2009 duconcours des maisons fleuriesrécompense tous les participants.Les 89 jardiniers répartis en sixcatégories (espaces publics, commerces,établissements publics,façades, jardins et balcons) ont reçudes plantes vertes et des bonsd'achats lors d’une cérémonie lesamedi 10 octobre. Coup de chapeauaux lauréats Hors Concours(HC) qui ont été primés trois annéesde suite.e> Catégorie façades :HC - Mme Michelle Jeret, 54 rue Achille Testelin,11 impasse des Lilas1 - Mme Edith Turck, 7 rue d'Isly2 - Mme Sylvianne Moorels, 63 rue Chevreul3 - M. Jean-Pierre Leruste, 65 rue Lamartine> Catégorie jardins :1 - M. Louis Croain, 88 rue de l'Abbé Lemire (notre photo)2 - M. Francis Baelen, 180 rue du Clinquet3 - M. Christian Pinck, 42 impasse René Caille> Catégorie balcons :HC - Mme Danièle Murger, B10 rue Lamartine1 - Mme Andrée Leclercq, 61/11 rue Gustave Delory2 - Mme Jeanne Flament, 21/4 boulevard d'Halluin3 - Mme Pierrette Van Cleempute, 37/11 rue Joseph HentgèsNovembre 2009


18 CITEPRÉVENTIONENSEMBLE POUR UNE VILLE PLUS SÛREMonoxyde de carbone :vigilance saisonnièreTous les appareils à combustion peuventcauser une intoxication au monoxydede carbone : chaudière à gaz, chauffeeauà gaz, poêle à charbon, poêle àpétrole, etc. En 2008, ce gaz invisibleet inodore a provoqué plus de 600asphyxies dans la région dont six mortelles.Une bonne ventilation et unevérification de vos installations sontdes gestes simples qui permettentd’éviter des séquelles irrémédiables. e> Plus d’informations sur www.inpes.sante.frEN ROUTEVERS L’ÉCOLE,je pense aux autres !Avec les températures qui chutent etla pluie qui pointe ses gouttes, latendance des parents qui amènentleur enfant à l’école en voiture est dele déposer juste devant la porte, enfaisant fi des ralentissements, voire desembouteillages ainsi provoqués, parfoismême en stationnant n’importe où,n’importe comment. Individualiste, cecomportement perturbe la circulation.Alors, un petit effort : partir un peuplus tôt de chez soi, utiliser les déposeminutesaménagés quand ils existentet penser à limiter au maximum lesmicro-trajets urbains en voiture, enoptant pour des modes de déplacementalternatifs. Exemple : la marche. C’estbon pour la santé et aussi pour laville !e© Sidonie MoniotteGrand Lille TVMÉDIALa dernière née du PAF est tourquennoiseC’est une première en France et c’est sur le Pôle Images de <strong>Tourcoing</strong> qu’elle se joue ! Depuisle 14 septembre, Grand Lille TV, dernière née du PAF et petite sœur de Télé Melody, diffuseses images. De l’info en continu, 24h sur 24 ; de 7h à 20h, des directs de six minutes tous lesquarts d’heure, ponctués par une case «reportage - magazine» et un point sur l’actu France etmonde ; des prévisions météo mises à jour toutes les heures ; des infos trafic en temps réel ;et, à partir de 22h30, la retransmission du dernier match du LOSC. «Nos exigences ont étécelles d’une télé nationale, souligne Bruno Lecluse, le PDG. C’était l’objectif.» Tous lesmoyens ont été mis pour l’atteindre. Et, d’abord, le recrutement de professionnels. Les troisprésentateurs sont respectivement issus de M6, Roc FM et d’une télé privée parisienne. LesJRI - Journaliste reporter d’images - ont tous une expérience de l’audiovisuel. Quant au rédacteuren chef, il vient de I-Télé et son bras droit, directeur de l’information, de La chaîneMarseille. Les moyens techniques n’ont rien à leur envier : autonomie totale des JRI ; un systèmede direct mobile jamais utilisé encore ; pour la météo, des images dynamiques de radarsde pluie… Le tout soutenu par une ligne éditoriale reposant sur quatre piliers : vérité, liberté,égalité, utilité. Il est bien sûr un peu tôt pour mesurer l’audience de Grand Lille TV, maisl’objectif affiché de Bruno Lecluse est celui d’une «grosse radio régionale, soit environ 100 000spectateurs par jour.» Celui de couvrir toute l’info métropolitaine est en tout cas atteint. eNathalie Hausser> Grand Lille TV : diffusion via la TNT - canal 21 -, le câble - canal 18 - et sur www.grandlille.tv - Avant la fin del’année sur Free box et Neuf box SFRSANTÉAssociation Réagir a 20 ans et le combat continueNovembre 1989 : sous l’impulsion d’habitants de la Bourgogne naîtl’association Réagir qui, bientôt, ouvre un lieu d’accueil pour les toxicomaneset leur famille.Au fil du temps, Réagir a élargi son expertise auxaddictions de toute nature. Ce thème, qui est l’undes trois axes de la semaine de la santé avec l’éducationalimentaire et la santé mentale, organisée du16 au 20 novembre, lui a donc été confié. Le jeudi19, Réagir proposera une journée «portes ouvertes»appuyée sur divers outils pédagogiques à caractèreludique et interactif, tout en maintenant son habituelrepas communautaire du jeudi. Le lendemainsera l’occasion de partager son anniversaire lors de diverses animations, salle Georges-Dael,dont le point fort sera la pièce Au bout de la nuit, qui aborde la toxicomanie et la prostitution.Cet anniversaire ouvre une nouvelle page dans l’histoire de l’association, qui est envoie d’obtenir un agrément Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie(CSAPA) pour la prise en charge des jeunes consommateurs, qu’ils soient dépendantsdu cannabis, du tabac ou des jeux vidéo.eJean-Michel Caillat> Renseignements : 03 20 01 65 15 - www.reagir-tourcoing.fr© Didier Alkenbrecher© DRNovembre 2009


REGARD19© DRSandrine BensafiaÀ bras le cœurLe parcours de Sandrine Bensafia Couleurs, etc. «Le matin, je ne sais jamaisraconte son engagement dans le comment va se dérouler ma journée. C’estmilieu associatif local. Secrétaire de mon caractère : il faut que ça bouge ! s’enthousiasme-t-elle.Je suis toujours à fond,l’association «L’école à la Maison»de 1987 à 1991, puis à la MDA de c’est vrai. Tout me tient à cœur… trop parfois,au point de m’oublier moi-même.»<strong>Tourcoing</strong> et au Centre de Culture etd'Animation de La Madeleine, la dynamiquequadra assure aussi le suivi admi-Une histoire personnelle,nistratif du Conseil Économique et Social un engagement permanentde <strong>Tourcoing</strong> depuis une dizaine d’années. De la fin du mois d’août à la mi-décembre,Depuis 2004, elle est chargée de communicationà la MDA, un poste qui la met au deuxième maison. «Pendant cette période, maSandrine ne quitte quasiment plus la MDA, sacœur d’un réseau de plus de 800 associations.Elle met ses compétences au service mari et mes enfants me soutiennent.» Et devie c’est le Téléthon !… Heureusement, mondes associations, les conseille ou crée pour nous raconter, émue, l’origine de son engagement: «En 2005, Catherine Bacon, qui n’étaiteux des affiches et des tracts. Elle suit aussides dossiers de demande de subvention, pas encore adjointe à la Jeunesse et à la Vies’investit dans l’organisation d’Octobre en associative, a sollicité l’aide de la Maison desCeux quifréquententla Maison desAssociations (MDA)connaissent son sourire etson dynamisme. SandrineBensafia en est l’un des piliers,son atout communication, son asde cœur… Présidente-fondatrice del’Association AT2D, elle coordonnepar ailleurs, bénévolement, avecgénérosité et enthousiasme, lesactions du Téléthon à <strong>Tourcoing</strong>.Associations. Cette année-là, mon père, trèsmalade, décédait dans mes bras… J’étais doncparticulièrement sensibilisée.» En 2008, l’éluelui propose de prendre le relais du Téléthon.Naturellement, Sandrine accepte et fonde l’associationtourquennoise «Le Défi du Don»(AT2D), qui porte bénévolement l’opération à<strong>Tourcoing</strong>. «Nous repérons les initiatives individuelles,afin de leur donner une visibilité. Lenombre de personnes mobilisées pour leTéléthon à <strong>Tourcoing</strong> est incalculable !» Direque l’opération lui tient à cœur est un euphémisme.«Passer 36 heures non-stop sur le terrain,c’est dur et on cède parfois à desmoments de découragement, mais on pensetrès vite aux gamins malades, qui eux, souffrenttoute l’année… Et ça repart !» eChristelle TaczalaLe Téléthon 2009 a lieules 4 et 5 décembre. À<strong>Tourcoing</strong>, des milliers de bénévolesse mobilisent et AT2D promet uneédition, parrainée par Effectif Dameurs,riche en nouveautés : un grand marchéen centre-ville, un espace inédit«Handicap et Sport», une comédiemusicale, une grande soirée «Whiteparty» à la salle George-Dael, marquée notammentpar la présence de célèbres DJ,dont Laurent Warin. Sandrine Bensafiacompte sur la générosité de tous pourbattre le record de promesses de dons.«Les chiffres, c’est important bien sûr,mais ce qui compte au fond, c’est quetoute l’année on reste sensibilisés.»© DR> Programme :http://at2d.ovh.orgNovembre 2009


20 RACINES✦P A T R I M O I N E✦Par ses dimensions (14 km de long, 50 mètres de largedont 9 pour la chaussée centrale), il n’a pas d’équivalenten France. Surnommé «Les Champs Elysées lillois» entre lesdeux guerres ou «Les mini-tunnels» après 1973, le GrandBoulevard qui se dédouble au Croisé-Laroche, tient en faitd’une idée hygiéniste et sociale. Entre 1876 et 1896, la populationde Lille-Roubaix-<strong>Tourcoing</strong> passe de 345 000 à 510 000habitants. Lille étouffe, enserrée dans ses remparts. L’idéehygiéniste se répand : il faut ouvrir les villes ouvrières augrand air par des trouées et des promenades. Le D r Bécourt vaplus loin en proposant un exode salutaire de 30 ou 40 000ouvriers. «Profitez d’une voie de tramways, de la diffusion destrains d’ouvriers pour vous loger en banlieue, au village, pourle même prix vous avez un jardin et, au moins, vous avez del’air, la lumière et le grand soleil» leur dit-il pour les inciter àvenir habiter le long du futur boulevard.Un axe durable dès 1909Le Grand Boulevard,une «œuvre d’hygiène sociale»De 1880 à 1896, le D r Théophile Bécourt, secrétaire de la Commission des logements insalubres réclamaitun «boulevard du XX e siècle» qui offrirait «air et lumière» aux enfants des courées. Aujourd’hui, seule laportion du Grand Boulevard entre Marcq-en-Barœul et <strong>Tourcoing</strong> correspondrait en partie à son vœu.L’idée originale de relier ces trois villes industrielles puissantes,en pleine expansion, prend la forme d’un axe planté de 6 000arbres (peupliers d’Italie, platanes, ormes) où piétons, cyclisteset cavaliers côtoient les automobiles et un nouveau tramway quadri1 couleurélectrique. Commence en 1905 un marathon de quatre ans :on perce les remparts lillois, on exproprie les terres agricoles,on construit des ouvrages hydrauliques comme le Pont du mêmenom à <strong>Tourcoing</strong>, etc. Les travaux sont pharaoniques, l’enveloppeaussi : 2 millions de francs de l’époque, soit l’équivalent deLille à Roubaix et à <strong>Tourcoing</strong> devient une vitrine Vernis de réussite uv7 millions d’euros. Le 28 novembre 1909, les lignes de tramwayssociale. Ironie de l’histoire.ede l’Électricité de Roubaix-<strong>Tourcoing</strong> sont inaugurées.Juliette Capet> Pour en savoir plus sur la petite et la grande histoire du Grand Boulevard,«Désertez la ruelle, la cité, l’impasse,la cour sans air ni lumière, où la fleurs’étiole sur la fenêtre, où meurtvotre enfant par défaut de soleil.»D r Bécourt en 1896Dès 1908, la bourgeoisie industrielle s’intéresse aux terrainsvacants qui jouxtent le nouveau boulevard, enchantée à l’idéede pouvoir se faire construire des demeures «à la campagne»à deux pas des centres d’affaires. Loin des exigences du D r Bécourtet de ceux qui ont bien compris ses inquiétudes, le Y reliantvisitez l’exposition «100 ans du Grand Boulevard», du 29 novembre au 28en défonce février 2010 au Centre d’histoire en défonce locale> Venez fêter le centenaire du Grand Boulevard le 28 novembre, de 14h à 20h.Renseignements surPetites histoires du Grand BoulevardLe Grand Boulevard voit passer des milliers d’usagerschaque jour : automobilistes, cyclistes, passagers dutramway, joggers, piétons… L’association ProscitecPatrimoines invite tous ceux qui ont un souveniramusant ou émouvant à le faire partager avant le 20novembre. Modalités de participation et règlement duconcours sur www.proscitec.asso.frNovembre 2009


SPORT 21Mercredi 30 septembreInauguration du Palais des SportsUne année de travaux et 2 millions d’euros ont été nécessairespour redonner au Palais des Sports une seconde jeunesse.Les utilisateurs du lieu avaient chaussé leur plus belles basketspour célébrer en grande pompe un acte fort de la politique derénovation des équipements sportifs.Dimanche 18 octobreLes 36 e Boucles tourquennoisesLes Boucles ont pris goût à l’Hospiced’Havré. Pour la 2 e année consécutive, lesdéparts, arrivées et podiums n’avaientqu’un seul point de ralliement : la maisonfolie. 591 athlètes, 400 familles et un millierde scolaires y sont passés. La coursephare, le 10 km labellisé Championnatdu Nord 2009, qualificative pour leschampionnats de France 2010 a étéremportée par le Tourquennois DjamelBachiri avec un chrono record de 29’05.Samedi 10 octobreL’Atelier des championsL’Atelier, ce sont 10 000 m 2 dédiés aux sports au Virolois. Parmi lessix nouvelles salles du complexe, la salle de lutte a été labelliséebase de préparation olympique pour Londres 2012. Et puisqu’unebonne nouvelle n’arrive jamais seule : <strong>Tourcoing</strong> est rentrée dansle top 10 des villes françaises labellisées «<strong>Ville</strong> Handisportive».Plus HAUTVOLLEY-BALLLe TLM aux couleurs de Kipsta…(et inversement !)Le centralJean-Stéphane Tolar,vice-championd’Europe 2009entame sa 6 e saisonau TLMComme l’avaient fait un temps les joueurs du LOSC, c’est en Kipsta (marque dessports collectifs de Décathlon) qu’évolue désormais l’équipe professionelle du TLM.Un partenariat né d’une rencontre entre Thierry Fortané, président du TLM, et Franck Demaret, directeurde Kipsta, dont le siège s’installera à <strong>Tourcoing</strong> en 2012. «Notre envie de travailler ensemble a étéquasi immédiate, commente Franck Demaret. C’est avant tout un projet d’hommes, lié à une volontétotalement partagée de rendre le volley accessible au plus grand nombre et de le faire progresser à traversnos produits». Les équipements de volley vendus dans les 500 magasins Décathlon évolueront ainsien fonction des contraintes rencontrées par les télémistes. Des joueurs visiblement acquis au projet etqui ont «démontré, déjà, leur envie de faire avancer les produits». Shorts, maillots, chaussettes, survêtements,polos, chemises… il ne manque plus que les chaussures, pour que la tenue Kipsta soit complète.Le partenariat étant conclu pour trois ans, son directeur ne désespère pas de les voir jouer enKipsta de la tête aux pieds.eNathalie HausserNovembre 2009


22 SPORT© DRPlus VITEC A L E N D R I E RChampionnat de Francephase régulière31/10 : TLM / Avignon à 20h10/11 : TLM / Narbonne à 20h27/11 : TLM / Poitiers à 20h13/12 : TLM / Rennes à 17h> matchs au complexe sportif Léo-LagrangeCoupe d’Europe (CEV)1/16 e de finale02/12 : TLM / Lausanne (Suisse) à 20h> match au complexe sportif Léo-LagrangeR É S U LT AT S01- TLM / Alès : 3 - 002- Sète / TLM : 3 - 103- TLM / Beauvais : 3 - 2Anna Gomisentre dans la légendeÀ 35 ans, Anna Gomis s’est classée5 e aux Mondiaux de Herning(Danemark) dans la catégorie desmoins de 55 kg. La quadruple championned’Europe (96,97,98,99),quadruple championne du monde(93,96,97,99) et médaillée de bronzeaux JO d’Athènes (2004) y a étéintronisée dans le Hall of Fame de lalutte par la fédération internationale(Fila), littéralement «Le Couloir deslégendes de la lutte». Consacrée parses pairs, la Tourquennoise est lapremière Française a obtenir unetelle distinction.ePlus FORTSébastien Rolland,OU LA VICTOIRE EN VOLANTNé à <strong>Tourcoing</strong> il y a 35 ans, Sébastien Rolland vient de remporterla 53 e course Gordon Bennett, la plus ancienne et prestigieuse courseaéronautique du monde ! À bord d’un ballon à gaz, l’équipage«Golden Eyes» a parcouru 1 587 kilomètres en 84 heures… Cettecompétition légendaire est souvent comparée à l’America’s Cuppour la ténacité dont les pilotes doivent faire preuve pour gagner.Quand ses activités lui en laissent le temps,Sébastien Rolland fait de régulièresapparitions à <strong>Tourcoing</strong>, où viventsa famille et ses amis. Basé enLorraine, il est ingénieur sidérurgistepour une société américaine.Sa passion pour le ballonlibre est née il y a quinze ansquand il fait son baptême demontgolfière au sein d’une associationd’étudiants. «Quand on y entre,c’est difficile d’en sortir», assure-t-il. Trèsvite, il passe ses brevets et pilote pour l’associationpendant deux ans. «Ensuite, j’ai construitma propre montgolfière, qui d’ailleurs voletoujours.» Durant des années, il savoure lesplaisirs de la montgolfière : déplacements dansde belles régions, vols sur place, contacts parfoissurprenants avec les habitants au gré desatterrissages que le vent commande. Ainsi serappelle-t-il ce matin où, du côté de Saumur,«des gens venus assister à l’atterrissage nousont invités à boire lechampagne… pourle petit déjeuner !»Mais la montgolfière,sustentée par del’air pompé à l’extérieurpuis chauffé,n’offre que des volsne dépassant guèrequatre ou cinqheures. Il y a quatreans, Sébastien s’esttourné vers les ballonsà gaz, desmachines au longcours contenant ungaz plus léger quel’air, qu’on ne peutrenouveler : «Sonaction au décollage a une incidence jusqu’àla fin du vol», explique-t-il. Sa rencontreavec Vincent Leys, son formateur,est déterminante :«Vincent cherchait un équipierpour la Gordon Bennett.J’avais envie de la faire. Nousnous sommes bien entendustout de suite.» Une conditionindispensable pour s’engager danscette course, dont le principe estsimple : tous les concurrents décollent enmême temps du même endroit, le gagnant estcelui qui se pose le dernier. Cette année, ilfallait rallier depuis Genève le cap Saint-Vincent au Portugal. S’il faut s’entendre, c’estcertes pour piloter, avec l’aide de routeursmétéo de très haut niveau, mais aussi pourcohabiter quatre jours dans… 1m 2 . Savourantleur victoire, Sébastien Rolland travaille déjà àson prochaineJean-Michel Caillat© DRNovembre 2009


SPORT23© Christelle TaczalaPlus SPORTUne longueur d’avanceUn peu plus d’un an après son ouverture, <strong>Tourcoing</strong>-les-Bains maintient lecap avec 392 000 entrés en 2008. Autre bon résultat : le triplement desabonnements suite aux deux dernières opérations marketing.Jean-François Druon, le nouveau directeurentend jouer la carte de la proximité et de laconvivialité. Son leitmotiv : adapter constammentl’offre à la demande, proposer des animationsrégulières toute l’année, faire plaisir.«Pour les usagers qui veulent nager après le travail,les horaires de l’espace aquatique ont étéprolongés. Désormais, c’est 20h sortie del’eau.» Aujourd’hui, au-delà du loisir, le positionnements’affiche clairement «Santé et Bienêtre».L’aménagement des salles cardio et fitnessa été repensé et le bassin central de l’espace Zenaccueille Cardi’eau bike ® et Twist steps en libreservice, «les premiers et les seuls au nord deParis !», se félicite le manager. «Nous avionsconstaté que les clients bougeaient énormémentdans cet espace… D’où cet équipement, quisera complété par un matériel immergé dans lebassin d’eau froide début 2010, pour créer unevéritable salle de musculation aquatique, et ce,sans augmentation de tarif !» D’autres nouveautés,tout aussi inédites, sont annoncées d’ici la finde l’année. «La plus belle piscine au nord deParis» n’a décidément pas fini de nous étonner.eLa fièvre du vendredi après-midiChristelle Taczala> <strong>Tourcoing</strong>-les-Bains, rue Aristide Briand :03 28 35 09 09 - www.tourcoinglesbains.fr (bientôtun nouveau site en ligne). Accès espace Zen : 11 €Tous les 15 jours, la salle de danse n°2 du Centre social des Phalempins ne désemplit pas. Lanouvelle activité de danses en lignes proposée aux plus de 50 ans par l’association des clubsde retraités de <strong>Tourcoing</strong> avec le soutien du CCAS, connaît un tel succès qu’il faut refuser dumonde. Sur le parquet : soixante retraités, dont seulement quatre messieurs. C’est qu’ici cesdames, seules ou dont les maris n’aiment pas trop danser, trouvent l’occasion de bouger leurcorps en rythme et sans complexes. Animées par Marlène et Nunzio et Danièle et René, deuxcouples de danseurs chevronnés, les séances d’1h30 voient les chorégraphies s’enchaîner : chachacha,madison, twist… On se concentre, on mémorise, on souffle, on marque une pause.L’activité est physique mais ici, il est surtout question de prendre du plaisir, en douceur.Michèle et Joël forment un des très rares couples participant. Ils partagent de nombreux loisirs(peinture, marche, gym…) et la passion de la danse : «L’ambiance est très bonne, les chorégraphies,modernes, ne sont pas difficileset les animateurs sont super !Et puis vous avez vu ce monde ? ! Ilsvont ouvrir une séance supplémentaireà partir de janvier. C’est une bonnenouvelle, que nous allons nousempresser d’annoncer à nos amis !» e> Renseignements : service animationsolidarité retraités du CCAS : 03 20 11 34 49CTPlus VITEQue la montagneest belleL’ascension du Broad Peak, qui signifie«Pic large» n’est pas une minceaffaire. Ce sommet de la chaîne duKarakoram au nord du Pakistan culmineà 8 047 mètres. 34 jours d'expéditionont suffi à Stéphane Portier,25 ans, pour parvenir au sommet.Cet ingénieur en bâtiment partageles enseignements et les souvenirsde cette aventure longue de sixsemaines aux émotions intenses. e> Conférence de Stéphane Portier surson ascension du Broad Peak, dimanche8 novembre à 16h, salle Georges Dael,proposée par l’association randonnéemontagne (ARM)> L’ARM reprend ses activités dominicales.Renseignements et modalités d’inscriptionsur www.randonneesmontagne.com ou03 20 26 19 93La gym des bébésLe Centre social des Trois-Quartiersaccueille des ateliers pour les jeunesenfants, axés sur l’éveil sensoriel et lamotricité. Accompagnés des parents,des grands-parents ou des nounous,les enfants, de 1 an (dès qu’ils saventpresque marcher) à 6 ans, peuvent ypartager des moments de découverte,encadrés par une psychomotriciennede Gymboree. La séancepermet un développement harmonieuxdes petits participants, à grandrenfort de ballons, de tapis, de tunnelset autres pyramides de mousse.Tonique et ludique !e> Atelier Gym Sport avec Gymboree auCentre social des Trois-Quartiers, 57 ruedu Train de Loos. Prochaines séances lemercredi 25 novembre, de 13h45 à 15h.Tarif : 2 €/séance ou 6 € les 4. Nombrede places limité à 5 ou 6 par séance.Informations et inscriptions : 03 20 46 38 50Novembre 2009


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