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En droit fil 2012 - Site web du groupe scolaire St Joseph - St Paul

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EN DROIT FIL Rendez-vous le 17 mars ! Février <strong>2012</strong>ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES ET AMIS DU GROUPE SCOLAIRESAINT-JOSEPH -SAINT-PAUL DE BESANCON.EN DROIT FILRetrouvez nos établissements sur http://www.stjoseph-stpaul.orgEditorial: Relativité.A un élève de sixième qui me demandait l’âge <strong>du</strong> bâtiment qui abrite le collège Saint-<strong>Joseph</strong>, je répondis pourl’embêter qu’il avait été construit en 1973. Cela ne répondait pas exactement à sa question, mais, apparemment, cela luisuffisait puisque, d’emblée, il me fit la remarque surprenante: « Ouah! C’était dans l’histoire! »Que devais-je comprendre par là? L’Histoire, avec un grand H que des manuels relatent si bien en se passant dechronologie? Celle où l’on rencontre tant de personnages, de guerres… et qui fait de si beaux <strong>fil</strong>ms?Non, je pense que l’histoire, plus modestement, pour un élève né en 2000, c’est tout ce qui s’est passé le siècle précédent,tout ce qui commence par mille neuf cent...Je suis donc dans l’histoire (petit h) puisque j’avais 20 ans lorsque le père Nyault, aidé de l’abbé Devaux, faisaitédifier en six mois un bâtiment parallélépipédique pour contenir une partie des 1100 élèves que comptait l’Institution àcette époque.Mais, vous y êtes aussi, lecteur, dans cette histoire! Vous, PèreLafleur, toi, Jean-Baptiste Gaume (qui m’a, le premier jour en salledes professeurs, proposé le tutoiement). Nés en 1921, vous venez,en effet, de souffler vos 90 bougies. Respect!Vous êtes, à son insu, dans l’histoire de ce jeune garçon.Vous êtes également dans l’histoire de l’Institution Saint-<strong>Joseph</strong> qui,elle, fait aussi partie de la préhistoire puisque née en 1883! Et pourtant,lorsque vous babilliez dans votre bercelonnette, le premier,dans le hameau de la Chaudeau, près d’Aillevillers, le second, dansune ferme <strong>du</strong> Luhier, votre futur lieu de travail n’avait que 38 ans!Trente deux ans plus tard, alors qu’on enterrait <strong>St</strong>aline etqu’on couronnait la reine Elisabeth II d’Angleterre, c’est moi qui naissaisà Besançon, rue Rivotte à quelques décamètres <strong>du</strong> lieu de lafondation de Saint-<strong>Joseph</strong>. Et cette année de 1953 voyait la huitièmerentrée de l’Institution avenue Fontaine-Argent, laissant les plus petitsélèves au centre-ville.Et, encore quelques années plus tard, j’y faisais ma rentrée de sixième, loin de penser que 46 ans plus tard, mesamis m’éliraient président de l’Association de ses anciens élèves.Avais-je aussi <strong>du</strong> passé une idée analogue à celle de mon jeune élève? Sans doute un peu, car les murs (et lesmaîtres, peut-être) de cette époque me paraissaient déjà bien austères! Mais, à une différence près: celle que - 52,732, 987, 1270, 1346, 1431, 1515, 1610… ne représentaient pas qu’une liste de nombres entiers relatifs rangés dansl’ordre croissant!Mais, revenons à notre garçon et 1973, où, justement, commence, avec l’animation <strong>du</strong> Pavillon Devaux, ma vieprofessionnelle à Saint <strong>Joseph</strong>. Si je compte bien ( je suis prof de maths et non comptable) nous aurons, en 2014, nos41 annuités au service des jeunes et, si la loi ne change pas, nous pourrons, l’un et l’autre profiter, si Dieu le veut, d’unrepos mérité ou alors nous consacrer à autre chose…P.S. Ce que j’ai omis de dire au début de cet éditorial, c’est que toute cette réflexion avait pour origine une remarqued’un élève de <strong>2012</strong> qui se plaignait d’un courant d’air que laissait passer une vétuste fenêtre de 1973 qui n’avaitjamais fait appel à un menuisier, ni abusé de la M.O.F. (Mutuelle des Ouvertures qui Fuient). Elle demandait juste quequelqu’un veuille bien … la fermer gentiment, mais fermement. Ce que je fis!Jean-Pierre GAIFFE1972C’est l’année de mon bac. Le samedi 17 mars <strong>2012</strong>, après quatre décénnies, j’ai invité tous les garsdes terminales C, D, F1 pour fêter l’évènement au restaurant <strong>du</strong> lycée Saint-<strong>Paul</strong>. Qu’on se le dise!Page 1


EN DROIT FIL Rendez-vous le 17 mars ! Février <strong>2012</strong><strong>Paul</strong> CAILLETEAU (1907 - 1986) « Un bricoleur de génie »Le père CAILLETEAU, comme on l’appelaitaffectueusement, n’était pas prêtre.Vendéen d’origine, il choisit à Bloisun poste de radioélectricien, son diplômede l’ICAM en poche.Intéressé par l’enseignement, il arrive àBesançon au début des années cinquanteoù on lui propose un poste deprofesseur de technologie, mécaniqueet dessin in<strong>du</strong>striel à l’Institution Saint-<strong>Joseph</strong>. Il choisit alors de s’installer àproximité, avec sa famille, sur la colline de Bregille où il construisitlui-même sa maison aidé de ses élèves bénévoles,heureux d’échapper à la promenade <strong>du</strong> jeudi après-midi. Uneclasse de terminale permit de poser la couverture <strong>du</strong> toit enune journée! Autre époque!Cette maison innovante pour l’époque fut l’objet de bien descommentaires! <strong>En</strong> effet, pour débloquer les fonds, le CréditFoncier vint constater qu’il y avait bien un toit. Quelle ne futsa surprise lorsque le responsable s’aperçut que ledit toitreposait sur .. trois murs ! Sûr de ses calculs, M. Cailleteauattendait l’attribution <strong>du</strong> prêt pour monter le quatrième. Plusieursfonctionnaires se déplacèrent alors et <strong>du</strong>rent donnerleur aval, conformément au règlement qui précisait qu’il fallaitun toit et non 4 murs.Nouvelles d’AnciensPage 2Ce que les élèves retiennent de leur professeur c’estmoins la célèbre boîte de vitesse qui trônait dans sa sallede classe et l’usage des plumes Blanzy-Conté-Gilbert quesa passion pour la télévision.Avec l’aide des pompiers et de leur grande échelle, il installaune antenne de 13 mètres, seule capable de capterà Besançon les émissions de télévision provenant exclusivement<strong>du</strong> sommet de la tour Eiffel.Sur un poste de sa fabrication, il réussit à capter une représentation<strong>du</strong> cirque Médrano à Paris, le 13 novembre1953.Homme de sciences totalement désintéressé, fuyant leshonneurs, il garda dans ses cartons ses travaux de recherchesur la télévision couleurs. Sa <strong>fil</strong>le se souvient quelorsqu’ un procédé d’exploitation de la future télévisioncouleurs fut expliqué et révélé dans son journal, cela luiinspira juste un sobre « <strong>En</strong>fin! » entredeux bouffées de sa fidèle pipe avantde passer à l’article suivant!Voisins et anciens élèves se rappellentdes premières émissions vuessur ce poste aux lampes cathodiquesapparentes, car susceptibles d’êtreremplacées à tout moment.A sa retraite, avec M. Lacour, <strong>Paul</strong>Cailleteau fut un des fondateurs de la Communauté Emmaüsde Besançon.▪ André Napiot a eu l’idée d’installer à La Vrine, au bord de la nationale 57, une cave-découverte dans laquelle une vidéofait l’historique des spécialités <strong>du</strong> haut-Doubs évoquant, entre autres, le comté et le mont-d’or, pro<strong>du</strong>its de l’entreprisefamiliale de Goux-les-Usiers. L’automobiliste de passage pourra faire, au Relais <strong>du</strong> Terroir, tout en se cultivant, une« pause-casse-croûte- gastronomique-rapide » à toute heure.▪ De Londres, des nouvelles de Claire Pidancet qui se consacre au financement de jeunes sociétés innovantes en Europe.Une des premières <strong>fil</strong>les à obtenir son bac à Saint-<strong>Joseph</strong>, Claire prépara ensuite à Sainte-Geneviève à Versailles leconcours d’entrée à Centrale Paris. La jeune ingénieure débuta sa carrière dans le milieu financier à Paris, puis s’expatriaoutre-Manche. Un diplôme récent complète sa formation: le MBA (Management in Business Administration ) qui lui aété remis à New-York, à la Columbia Business School, en 2011.▪ Titulaire d’un Brevet des Métiers d’Art (BMA), Alexandre Domini rejoint les Beaux-Arts de Mulhouse et de Besançon. Ilparcourt depuis quelque temps les collèges <strong>du</strong> département pour présenter son itinéraire artistique et ses dernières œuvresaux actes « performatifs »: 3 heures d’encre sur un cercle ou bien le pliage de 1221 grenouilles pour faire un carréparfait, proche <strong>du</strong> « Op Art ».▪ Gilles Vermot-Desroches, directeur <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable de Schneiter Electric, a été élu, à 45 ans, nouveauprésident des Scouts et Guides de France, premier mouvement d’é<strong>du</strong>cation catholique en France fort de 70 000 adhérentset 56000 jeunes. Il entend poursuivre avec détermination le projet moderne, assumé par son prédécesseur GuillaumeLégaut, animé des valeurs qu’il a faites siennes dès son adhésion au mouvement, tout jeune adolescent.▪ Laurent Sage est directeur des études économiques à la CCI <strong>du</strong> Doubs. Il a mené, conjointement avec le Rectorat uneinitiative dans le cadre <strong>du</strong> nouvel enseignement d’exploration destiné aux élèves de seconde. Grâce à un kit de centquestions-réponses, de cartes, ceux-ci ont été incités à réfléchir, de manière ludique, sur les caractéristiques économiquesde la région (entreprises, tourisme …)▪ V & B, prononcer Vi an-de Bi, est un concept de commerce original, d’un côté, <strong>du</strong> vin bordelais ou étranger, une gammede whiskies et 250 bières différentes sont proposés à la vente, de l’autre, un vaste espace de dégustation. Son gérant,Thomas Fallouey, ancien é<strong>du</strong>cateur sportif, s’est recyclé dans le Bordelais et en est à sa deuxième franchise dece <strong>groupe</strong> qui compte 39 enseignes.▪ Premier site de « coworking » à Besançon, l’entreprise iBB (pour IBureau Bisontin) se propose de mettre en locationdes espaces de bureau. Mais contrairement aux pépinières d’entreprises, il doit y régner un esprit communautaire. Lesfondateurs Nicolas Peycru et Jérôme Guivier espèrent sé<strong>du</strong>ire de nombreux entrepreneurs partageant cet état d’esprit.


EN DROIT FIL Rendez-vous le 17 mars ! Février <strong>2012</strong>▪ Déjà chevalier dans l’ordre des palmes Académiques et titulaire de la médaille d’or Jeunesse et sports, Eric Monnin vientde se voir décerner le brevet de chevalier de l’Ordre <strong>du</strong> Mérite. Toutes ces distinctions récompensent son activité prolifiquedans les domaines universitaire, sportif, l’olympisme, ses publications et son implication dans des sociétés savantes.▪ Nouveau roman par Guy Girard « La Veuve des Cernières » est disponible dans la nouvelle maison d’édition créée avecquatre autres écrivains régionaux baptisée Ç Éditions, sise à Pirey, 2 rue de la Charbonnière.▪ Deuxième long-métrage pour Samuel Collardey. L’histoire est celle d’un jeune footballeur sénégalais que l’on amène enFrance pour en faire un joueur professionnel. Il lui arrive bien des aventures… Une partie <strong>du</strong> <strong>fil</strong>m a été tournée au Barboux.▪ Olivier Bourgeois a installé dans son entreprise la première presse en Europe dédiée au découpage de très haute précision.Cet investissement est destiné à la pro<strong>du</strong>ction de tôle des moteurs électriques des véhicules hybrides.▪ Les anciens élèves, c’est aussi une implication importante dans les chorales de Besançon. Laurent Agazzi dirige actuellementle célèbre chœur d’hommes, Les Chenestrels fondé à la suite <strong>du</strong> décès <strong>du</strong> chanoine Marcel Blanc en 1961 par sonpère Antoine. Ce dernier était, lui-même, issu des Petits Chanteurs, la chorale que l’Abbé avait créée en 1934 avec quelquesenfants <strong>du</strong> quartier Saint-Jean. C’est Laurent, professeur d’orgue au Conservatoire de Montbéliard, qui a inauguré lenouvel orgue de Saint-Martin. Le Joyeux Diapason Comtois, présidé par Jean Faivre anime des messes et se pro<strong>du</strong>it dansdes maisons de retraite. Quant aux <strong>En</strong>fants de l’Espoir, qui a compté et compte encore de nombreux jeunes <strong>du</strong> <strong>groupe</strong> Saint-<strong>Joseph</strong>-Saint-<strong>Paul</strong> en son sein, il va fêter ses trente ans cette année avec Robert Vernet, son président fondateur.R. et P. Jaccard : la foi puissance 2Ils sont frères; ils sont prêtres. Rien ne les destinait à sebattre contre les scorpions, à secourir les lépreux, à sejouer des attentats… Et pourtant!<strong>En</strong> 2011 est paru le premier tome des mémoires de cesdeux franc-comtois <strong>du</strong> Haut-Doubs. « Mission impossiblesans Lui »? Un récit qui constitue un véritable faisceau deprésomptions ( pour ne pas dire « preuves ») de l’existencede Dieu. A nous de juger.Quarante années, <strong>du</strong> Cameroun à la Sibérie, au servicedes plus pauvres, lépreux, polios, mutilés de guerre… Etpartout, une seule devise: « C’est pas notre affaire, c’est lasienne! » Ainsi se préparent, pour ces inséparables frères,abandon, confiance et foi… au carré!<strong>En</strong> 1967, le père Raymond est envoyé par son archevêqueau Cameroun pour soigner unepopulation de 400 lépreux. Deshommes et des femmes grabataires,les membres garrottésde façon misérable.Devant l’ampleur de la tâche,Raymond demande au diocèsede Besançon l’autorisation delui adjoindre son frère Pierre.« Lui, c’est la tête, moi, c’estles mains.»L’objectif est fixé: amputer,c'est-à-dire arrêter la maladie, puis, faire remarcher enconcevant des prothèses. Là où le marché propose desmodèles à 1500 €, les pères en fabriquent pour 5 € !<strong>En</strong> Afrique, le <strong>du</strong>o se met en place, Mère Térésa, la Croix-Rouge, l’Ordre de Malte, Médecins sans frontières vont lesappeler dans le monde entier.Tout, bien-sûr n’a pas été rose: tornades, guet-apens, dysenterie,paludisme… Mais, ils ont un secret: l’Eucharistieet l’Adoration. Et, refaire comme Jésus: vivre au milieu despauvres. « Aujourd’hui, les gens ont peur face à une situationsociale qui se dégrade, c’est d’autant plus le momentde s’en remettre au Père, Il est la Croix ET la Résurrection»Ils saluent les jeunes de leur ancienne école.Jean-<strong>Paul</strong> Perruche promeut la défense européenneCe général « quatre étoiles » à la retraite continue de réfléchiraux alliances vitales pour la France et espère que lesEuropéens sauront se constituer en puissance de rang mondial.Son bureau, dans l’enceinte de l’Ecole Militaire, à Paris,est d’une remarquable sobriété pour un général de corpsd ‘armée, même en retraite. La structure en préfabriqué appartientau nouvel Institut de recherches stratégiques del’Ecole militaire (Irsem) crée le 1 er janvier 2010 par la fusionde quatre autres institutions.Avec le titre de directeur de recherches, J.P. Perruche y aouvert le département « Sécurité européenne et transatlantique». Un sujet familier pour set ancien artilleur qui occupade très hautes fonctions à l ‘OTAN et qui fut le deuxièmedirecteur de l’état-major de l’Union Européenne, de 2004 à2007, à Bruxelles. Heureux de pouvoir transmettre son expérienceet diriger les travaux des jeunes chercheurs, il seprépare à coordonner des étudestirant un premier bilan de lacréation <strong>du</strong> service d’action extérieureuropéen.Pour l’heure, c’est de l’autrecôté de la Méditerranée que sesyeux se tournent. J.P. Perruchecompare les évènements deTunisie, de Lybie, d’Egypte et<strong>du</strong> Yémen à un « printemps despeuples » rappelant celui qui miten branle l’Europe des nationsau XIX° siècle. L’éveil démocratique de ces pays pourraitêtre une bonne nouvelle pour l’Europe, estime-t-il. D’abordparce que les démocraties se font rarement la guerre. <strong>En</strong>suiteparce que les deux rives de la Méditerranée, partageantun capital de valeurs communes, pourraient engager un dialogueplus profond que celui que l’Europe tente de maintenirà flot depuis 10 ans. Cela renforcerait les occasions de résoudreles divergences d’intérêt sur les questions économiques,migratoires ou de sécurité. Mais il faudra <strong>du</strong> tempsavant de pouvoir élaborer une nouvelle vision des relationsdans l’espace méditerranéen.Page 3


EN DROIT FIL Rendez-vous le 17 mars ! Février <strong>2012</strong>ILS NOUS ONT QUITTES EN 2011, PENSONS A EUX.Léon CORBET n’était pas un ancien élève, mais nombreux sont les anciens élèves qui s’en souviennent tant il asillonné les cours de récréation et trôné dans les salles d’étude où il était chargé de faire régner l’ordre. Il était cequ’on appelle un surveillant de carrière. Il est parti, comme il a vécu, discrètement à l’âge de 86 ans.Maître Jean-<strong>Paul</strong> CREUSY, décédé dans sa 70° année, avait fait ses études à Saint-<strong>Joseph</strong>, il avait choisi ensuitedes études de <strong>droit</strong> pour devenir notaire. Il était le frère d’Odile Bossu, professeur au collège et oncle des enfantsPerchaud dont le papa est aussi décédé l’automne dernier. Notre ami Pierre FAIVRE-CHALON, fidèle <strong>du</strong> comité depuis des années, nous a aussi quittés en 2011, il avait 78ans. Il était encore parmi nous au dernier repas de la Saint-Jo. Il était devenu représentant après des débuts dansl’horlogerie. Le tarot, sa collection d’almanachs et la chasse occupaient sa retraite.Claude FAIVRE quitta notre Institution avec un CAP d’ajusteur et un brevet in<strong>du</strong>striel. Diplômé de l’Ecole de meuneriede Paris, il rejoint le moulin familial et se consacre ensuite à l’élevage de la truite sur le cours d’eau <strong>du</strong> MoulinBrûlé.. Cette passion et son esprit ingénieux et créatif lui permirent d’inventer <strong>du</strong> matériel performant en aquaculture,ce qui lui vaudra d’être promu chevalier dans l’Ordre <strong>du</strong> Mérite par le président de la République en 1985. Il estmort à l’âge de 79 ans.Le père Robert ANGONIN a été quelques années aumônier de notre collège. Beaucoup d’entre nous se souviennentde l’énergie qu’il avait dépensée pour offrir une kermesse mémorable à l’occasion de la Saint <strong>Joseph</strong> 1975.Un dizaine de stands étaient dressés sur le parc de saint-Vincent. Les professeurs de technique tremblent encoreen se souvenant de ses visites à l’atelier pour utiliser avec son seul bras les tours et autres fraiseuses! Il vivait auCentre diocésain et, après des obsèques à Quingey, fut inhumé chez les siens à Charquemont.Nous terminerons ce nécrologe par la disparition de Denis BEAUFOUR, à l’âge de 65 ans. Arrivé tout jeune professeurà <strong>St</strong>-Jo en 1970, il poursuivit sa carrière au Lycée Saint-<strong>Paul</strong> où il enseigna jusqu’à sa retraite, il y a cinqans. Peintre et poète à ses heures, il nous laisse ces vers:« Dans ma maison <strong>du</strong> cielIl n’est plus la pen<strong>du</strong>le <strong>du</strong> tempsIl n’est plus, ni soleil levantNi soleil couchantIl n’estQu’éternel recommencement.»LE TRAM, PARLONS-EN! (suite)avantavantDepuis un an, le quartier a bien changé, le nouveauboulevard Diderot est prêt à être inauguré avec sesdeux voies, ses pistes cyclables et ses trottoirs. Al’inverse, c’est l’avenue Fontaine-Argent qui s’apprêteà être éventrée de part en part pour y subir l’installationde toute l’infrastructure nécessaire à l’implantationdes voies <strong>du</strong> tramway. La partie des ateliers frappée d’alignement a été démolie laissant place à la façade décoréeque vous découvrez ci-dessous. Quant au « Casino », il a été complètement « déconstruit » et remplacé par un hangarde stockage <strong>du</strong> bois des sections menuiserie et ébénisterie<strong>du</strong> lycée professionnel.aprèsaprèsPortes Ouvertes à l’école Sainte-Colette, aux LP & Collège Saint-<strong>Joseph</strong> et au Lycée Saint-<strong>Paul</strong>le vendredi 16 mars <strong>2012</strong> de 14h00 à 20h00<strong>En</strong> tant qu’anciens élèves attachés à la pérennité de votre ancien lieu de vie, nous vous demandons de bien vouloirnoter et annoncer ces visites de nos établissements.Le lendemain à partir de 11h00, messe, apéritif et repas dans le restaurant <strong>du</strong> Lycée (voir bulletin joint)Inscrivez-vous sur le coupon inséré dans ce bulletin. Venez Nombreux!Page 4

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