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IMPACT DE LA CHASSE VILLAGEOISE SUX LA FAUNE SAUVAGE :

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CH.\PITRE 111.4I.ATERIELS ET 41 ETHO<strong>DE</strong>S.[IL ITypes de donnéesIII 1 I111 1 2Données primairesDonnées secondairesIII 3Matériels et MethodesIII 3 1Méthodes111.3.1 1 Echantilloma~eIII 3.1.I.iChoix des villagesIII2 I 1.3Choix des enquètesIII.3.l. 1 3Nombre d'enquêtés et de chasseurs suivisIII 3 1.3Taux d'echantillomage1n.3 Traitement des donnéesCHAPITRE IVRESULTATS ET DISCUSSIONSIV. 1[V.I. IIV 1 2IV. 1.3Caractéristiques démogaphiquesSexe et statut matrimonialAge et Niveau d'instmctionNombre de chasseursIV2Caractéristiques de la chasse


1C2 1 Les cci~isesIV2 I l Source d'alimentation1\ 21.2 Source de revenuIV.?. I 3 Protection des champsIL. 2 1.4 Utilisation des autres produits derivés de la faune sauvage.LL 2 1.5 Les buts niédicinauuIV 2.7 Périodes de chasseIV 2.3 Les méthodes utiliséesIV.2.3 1 Les pièges1C' 23.11 Les pièges a clotureIV 2.3 1 I l Le piège à ion-e clôtureIY ? 3 I 1 ? Le piege à clôture circulaireIV7.3.13 LepiègeàpiedIV 231.3 Le piège à couIV332 Le tir à l'arme a feuIV 2.4 Estimation du nombre et des espèces chassées.TV.? 5 Prévalence des animauxIV.2.6 Abondance relative de la faune sauvage.1V.3 Caractéristiques des formations végétales des lieux de chasse.IV.? 1IV 3.1.1IV j 1.3Description des formations végétalesLa forêt primaireLa forêt secondaireIV 3 2 Estimation de l'effort de piègeage dans les différentes formations végétalesIV.3 3 Estimation du nombre de captures par formation végetales.IV 3.4 Estimation de fa richesse spécifique des formations végétales.


Impact de la chasse Villageoise: les conséquencessocio-econorniques et ecologiques de la chasseLes conséquences écoloijquesRde de la faune dans la dissémination des especes végétalesLes interactions entre espèces mimalesLes conséquences économiquesLes conséquences économiques directesLes conséquences économiques indirectesLes conséquences socialesConclusionRecommandationsRecommandations au Projet KompRecommandations à l'administration chargée de la fauneBrBL.IOGIUPHLE.ANNEXES


LISTE <strong>DE</strong>S 'I' lBI,E.lI-SFaune de la zone d'étudeRepartition des personnes enquètées et sunies.Repartition du taux de sondageRépartition des chasseurs en fonction de leur statut matrimonialRépartition des chasseurs par classe d'àyeRépartition des chasseurs en fonction du niveau d'instructionRepartition des animaux tués en fonction de l'espèce pendant les saisons dechasseIllustration de la prévalence des animaux dans la zone d'etudeDistances movennes parcourues par WllageRépartition de l'effort de piègeage en fonction des ditferentes formationsvegétdes.Répartition du nombre de captures en fonction des formations végétalesParcs Nationaux et Resewes de Faune du Cameroun.Relevés pluviornetrique et de température dans le KPA.Rélévé de chasse.


LISTE <strong>DE</strong>S ;\NNESES El' FIC;I.RES.-INNESES1 Parcs Nationaux et Risemes de Faune du CamerounIIRelevés pluviométique et de temperature dans le KP-A111 Trame d'enquète sur la chasseIVFiche de releves du suivi de I'activitii des chasseursVDifferents pièges utilises pour la chasseVIListe des animaux prohibes par le Projet Komp


FIGURES:Localisation de la zone d'action dti Projet Konip dans le CamerounOrganisramme du Projet KompLocalisation de la zone d'etudeEvolution du nombre d'animauu tués pendant les périodes .Abil - blai et\lai - Juiniilustration des espèces les plus chassées


1,ISTE <strong>DE</strong>S ABRE\.I.4TIO;CSCRS<strong>DE</strong>PFORE LIGTLHaIEFCIN A<strong>DE</strong>R~rn'KP 1bII;\IEFODAPNKRFERFNRFRHLiDsUICNww-Cross River StateDépartement de ForesterieCnion EuropeemeGerman Techrucal Co-operationHectareIngénieur des Eaux, Forêts et ChassesInstitut National de Developpement RuralKiloniètre carreZone d'action du Projet Koniphlinistère de 1'Environnernent et des ForetsO~erseas Developrnent Xdrrriri~tratior,Parc National de KorupRéserve Forestière d'EjaghamRéserve Forestiere de Nta-AliRéserve Forestière de Rurnpi HiilsUniversité de DschangUnion Internationale pour la Conservation de la NatureWorld Wide Fund for Nature


Ce document est une presentation d'une étude fàite au Projet Komp. dans le but d'évaluer lasituation et l'impact de la chasse villageoise sur la faune sauvage Cette évaluation contribue à laconsenation de la bune saubage du Parc. dans la mesure ou elle difinit des noubelles lignesd'interventions pour le Projet.104 enquètes ont été menées conjointement qu'un suibi de I'activité de 70 chasseurs-cibles dans 10villages d-rlrbril à Juin 1996 (Fabe. Mean-we II. Esoki. N-enye, Meta 1, Meta II. SLokange,iLIufako, Matamani. ituka). II ressort de !'étude que la cause principale de la chasse est larecherche de revenu; la periode de chasse intensive et hctueuse va de Mai à Juin. correspondant ila saison des pluies. en :-aison de la niaturite de5 fiits saubages.Les especes les plus chassées sont Athrnrr~rs qjr~c~rtrlrnl (athémre), ( 'rpha1~~hii.s spp (cephalophe),!Ll~a~n tnc11.5pi.s (Pangolin a écailles tricuspides) et les primates en général; incluant aussi lesanimaux menacés et \vlnérables tels ,bfm~Jrillrr.v le~rcoplmnezrs (Drill), Colohrrs hcdirr.s prr~rs.si(colobe bai). lisit/trcrrs erithrrcrrs (Perroquet), Pimth~rrtes orens (Picathartes à cou gris).Potrrmr)choerrr.s porcris (Potamochère), C't.phrrloplmus .silvrail/or (Céphalophe à bande jaune),représentant 16,45% des animaux chassés.Au terme de cette étude. il est recommandé au Projet de sensibiliser les populations villageoises surl'importance de la faune sauvage, en vue de pérenniser ce patrimoine naturel


This document is a presentation of a studv done in KPA in the aim of appreciating the situation andimpact of local hunting upon the %ildlife This valuation ~vould contribute on the conservation ofwildlik in the park in order that, he would define the new lines of intervention for the Project.104 inquiries were conducted jointly with a follow-up of the actibitics of 20 hunters in 10 billagesdunn; the period of April to Junc, 1996 (Fabe. WIeanrrwe- II. Esoki. Nyenye. Meta 1. Meta II,blokangc. Xlutàko. Matamani. Ituka). Ths shidy show that the main purpose of hunting is thesearch for revenue. the period of intensive and fniitful hunting is during the n-ionth of May to June.corresponding to the iaining seascm 3s ne11 3s the time for wild hits maturit!:The most hunted species are ..lr/wrin-11s qfi.~ctnnrm (Bnish-tailed porcupine). Cleph~rlophis spp(Duikers). :Lfcrtir.s tricllspis (Tree pangolin) and primates in generai. including aiso wlnerable andendangered species such as !bfcrtrtfrill/r.s Irricophcreri.~ (Drill). Cokohris hcrdizis plrris.si (Red colobus),I).sir/mrLs erith~icris (.&cmgey parrot). P~ccnttùrrrr.~ orrcrs (Rock fowl). Porcrmochornis porc1r.s(Bush pig). ('e/~hcrIophrr.s .s~~.lccL~or (Yellow-backed duiker) representing 16,4576 of huntedanimals.In concluding this study. it is recornmended to the Project to sensitize the local people on theimportance of wildlife. in view of ensuring the continuity of this naturai heritage.


l1 CHAPITRE O INTRODI1C:TION 1I"La faune sauvage dans la nature a été d'une zrande part dans la vie sui- terre Nous ne voulonspas detruire cet hentage naturel. inais nous le faisons toutefois"


0.1 CENERALITESEn plus de son importance capitale au niveau scientifique. la faune Camerounaise est un éleriientclef de l'autosuffisànce alimentaire. et un levier économique qui se ventille en trois postes. letourisiiie dans les parcs nationaux, les revenus tires des licences et permis de chasse, des "gameranch". le comriierce et la restauration de la viande sau\,ageAu niveau de I'autosuffisance alimentaire. la consommation interieure per capita de viande sauvageserait de l'ordre de 3.5 kg annuellement. comparé au 10 kg pour le bovin, l.-3-3 kg pour la \,olaille et9 kg de poisson. Elle représente 7% du total de la consommation des produits d'origine animale ethalieutique (-33 kdpersonneian selon les données du Vle Plan qiiinqiienal).Dans le Sud et l'Est du Cameroun où l'élevage est très peu developpé. la chasse est une activité trèsimportailte pour les populations. et la viande sauvage représente l'essentiel de la consommation enproteiiies d'origine animale Les population des zones forestières en genéral, et les pygmees enparticulier vivent presque uniquement des produits de la chasseLa fa~ine sauvage est donc une ressource naturelle importante au Cameroun de par sa diversité etson abondance, De nos jours, on prend conscience que cette ressource est très mal connue et queson évolution est actuellenient, très longuement intluencée par le braconnage.Plusieurs pays Africains ont subi une croissance rapide de la population. Ceci inalheureusement. n'apas été égal avec le taux de développement des technologies appropriées, et la gestion desressource naturelles. Les stratégies traditionnelles pour la conservation de la biodiversité qui ontexistées dans les communautés africaines ont été graduellement érodées; les résultats étant ladestruction des habitats. la dégradation et une sévère reduction de la faune. avec des conséquencesserieuses sur la diversité biologique.


0.2 : LE PROBLEME ET SON CONTEXTEDans plusieurs pays africains aujourd'hui, on ne parle que de la faune au passé II en reste si peuque I'on ne pourrait y maintenir une exploitation commerciale même la plus modeste C'est plutot aun souvenir que I'on se refère et a des potentialités que l'on s'adresse Certaines espèces ont deseffectifs ne depassant pas quelques individusLa considération de la gestion durable de la faune dans ces pays suggère que celle-ci est rareriientprise au sérieux que lorsque le "stock" d'animaux est épuisé. voire proche de l'extinction. 11 ato~!iours prevalu une politique de "laisser-faire" et de "non-ingérence" dans la gestion de la hunesauvage. dans la croyance que les animaux pourraient s'autoyérerTHIAW ( 1989) dénonce la disparition de plusieurs espèces en Mauritanie parmi lesquelles on peutciter la girafe ((;il-~rfilr(irr~relolxuzlcrli.\).le Damalisque (1krn~aliscrr.s kor.r.igr(n7). la gazelle dama((;tcc~lltr tltrr7rtr). I'Or?x sp.Les Buftles sont passés de 55 000 a moins de 4.000. les zèbres de 2720 à 1000 et les hippopotamesont ete réduits de 1770 à 260, pendant la période de 1979 à 1990 au Delta de Marroineu-Mozariibirlue rapporte le Journal African Wildlife ( 1992).On estime à environs 79522 animaux tués chaque année par les populations vivant à l'intérieur di1Parc National de Korup (Tamajong et al. 1991). Des chiffres indiquent que 5,6 tonnes de gibieront été saisies au niveau du poste de controle de Osirayib de Septembre 1993 à Février 1994(AKllM. coinriiunication personnelle).MlTNAkWA ( 1995) a estimé à 12 1. le nombre d'animaux tués dans la RFRH pendant la periodede Mars à AoûtPour définir donc une méthode de gestion durable des ressources naturelles en général et fauniquesen particulier. il est nécessaire d'évaluer l'impact des activités de la chasse villageoise sur la faunesauvage '4 cet effet. les gestionnaires des aires protégées coniriie le KP et MINEF ont besoin


d'une méthodologie rapide leur permettant d'apprécier l'importance du niveaii de chasse ainsi qiieson impact sur les populations animales.La chasse illégale exercée par les villageois pour les besoins d'autoconsommation et de revenus.constitue une menace serieiise pour la conservation des ressources fauniques0.3 IhlPORTANCE <strong>DE</strong> L'ETli<strong>DE</strong>1,'orientation donnee a ce travail consiste à évaluer l'impact de la chasse illégale sur les populationsanimales dans la zone d'action dii Pro-jet Korup.L'etude perrriettra d'avoir certaines informations sur I'ecologie et la biologie des espèces. pouvantdéboucher a la niaitrise des facteurs guidant leurs nlouveinents dans le KP.4Sur le plan national. I'etude permettra d'améliorer le plan d'aménagement du PNK, oii bien d'avoirdes oiitils pour une meilleiire gestion de celiii-ciSui- le plan de la politique de conservation. I'étude permettra de iiiieux appréhender l'ampleur decette activité et d'y apporter des soliitions liées à la préservation des especesAux gestionnaires du parcs et aires protegées. l'étude permettra d'avoir un outil d'évaluation rapidedes activités de chasse; elle permettra en outre de connaître les espèces les plus prélevées. lasituation actiielle du aires protégées vis-à-vis des prélèvements. enfin elle donnera un net aperçu surla détermination de la période d'ouvertiire et de fermeture de la chasse.OBJECTIFS <strong>DE</strong> L'ETU<strong>DE</strong>Les ob-jectifs pousuivis par cette étude seront de:deterniiner les espèces les plus prélevées dans la zone par la chasse villageoise.


5Indiquer les méthodes de chasse villageoise utilisées par les populations vivant dansla zoneEstimer la richesse spécifique des formations végétales où les expéditions de chassese deioulent.Montrer l'impact des activités de chasse (braconnage) sur la dynariiique despopulations animales.Pouvoir apprécier l'action des populations riveraines des aires protégées de la zoned'étude (PNK et RFRH).Identifier les droits d'usage des populations riveraines.0.5 LES LIMITES <strong>DE</strong> L'ETU<strong>DE</strong>Le caractère inforniel et illégal de l'activité de chasse dans la zone d'étude ne nous a pas permisd'acquérir assez aisement les informations.I'ariiii les difficultés rencontrées. on cite notammentLes difficultés pratiques sur le terrain liées au relief accidenté et aux longuesdistances à parcourir entre les villagesLa méfiance des villageois quant à la li\/raison des informations: Liés à cefacteur sont les nienaces de certains indiidus qui nous prenaient pour desinvestigateurs envoyés par le Projet Komp.L'absence des statistiques véritables sur la dynamique des populations animalessituées dans la zone du Projet.


6Les informations recueillies l'ont été seulement dans IO (dix) villages sur 172 quiconstituent la zone d'action du Projet. Une extrapolation des résultats aux autresrégions du pays serait de ce fait erronnée.


CHAPITRE 1:PRESENTATION <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> ZONE D'El'lr<strong>DE</strong>((Nous ne pouvons pas continuer à gaspiller et à détruire les ressources naturelles sur lesquelles.toute la vie dépend ... la conservation.. . est pour la suivie))


81.1 Présentation Générale1.1.1 Le Milieu Physique1.1.1.1 Localisation Géographique et Administrative.Le departement du Ndian qui a une superficie de 6276 kmL et une population de 92986 habitants(en 1983). est situé dans la province du Sud-Ouest de la République du CarrierounII est limitéA l'Ouest par la République Fédérale du NigénaAu Sud par l'Océan AtlantiqueAu Nord par le départerrient de la ManyuNord-Est par le departement du Koupé - Manengouba4 l'Est par les departements de la Meme et du FakoLe chef-lieu du département est Munderriba. Le départerrient a 7 (Sept) arrondisseinents :Mundeniba. Ekondo Titi. Isangele, Bainusso. Idabato. Kombo Abediino, Kombo-Itindi, et 2 (deux)districts : Toko et Dikoine Balue.Cieo-mphiqueinent. le département du Ndian s'étend entre 4'27.N à S030'N de latitude Nord. et8".?07E a 9"30'E de lonpitiide Est1.1.1.7 Le ('liniat:Le cliiriat du département du Ndian est caracterisé par deux saisons:une saison sèche. courte (2 mois). allant de Décembre à Janvier et une saisonpluvieiise. longue ( 10 mois) allant de Février à Novembre. Les maxirria de pluiesatteignant 5000 mm annuellement et les minima 4000 mm.En ce qui concerne les températures. elles atteignent souvent un maximum de35°C Les temperatures movennes annuelles varient entre 25°C et 28°C


1 OLa réserve forestière de Komp a été crée en 1937Avec l'assistance du WWF-UK, legouvernement a initié une série d'études qui ont abouti à la création du PNK par le decretPrésidentiel No. 8611383 du 30 Octobre 1986.Le Parc National de Komp couvre une superficie de 125900 ha de la forêt tropicale humide. étantl'unique dans ce milieu, les six autres étant en zone de savane (Annexe 1). Les zones dedeveloppement associées au parc couvrent une superficie de 300000 ha et sont :la zone de developpement de Toko - Barola zone de developpement d'Ossele - Bayentila zone de developpement d'Isangele - Lipen-ja - Muketela zone de developpement de Pamol estate (Figure 1).Les résenes forestières couvrent une superficie de 124 194 ha repartis ainsi qu'il suitNta-ali - -3500 haRuinpi Hills - 45843 haE.jaghan17485 1 haIl existe 172 villages dans la zone d'action du Prqiect. Le PNK a une population d'environs 1000habitants repartis dans 6 (six) villages.


Figure 1.Lmulisununun uk lu zone d'action rlu projet Korup rluns le Cammun


17L'unique écosystème intact et à biodiversité grandiose fait de Korup une zone propice pour laconservation. En effet. la forêt de KorupiOban est la plus vieille forêt tropicale humide restante enAfriqueElle date de plus de 60 millions d'années et est caractérisée par une grande variétéd'espèces et une richesse génétique importante jamais enregistrée en Afnque.biodiversité est dûe au fait que cette zone n'a pas subit d'incident pendant le Pléistocène.Cette richeLe KP.4 estle siège de plus de 1000 espèces reconnues dans lesquelles 60 especes sontendémiqiiea 170 especes vulnérables et ménacées: Celles-ci recrutent le Drill (h~lcitttlrill~~.\/L~IIL~~/)/I~I~II.s), le Colobe bai (( 'o1oh11.s herdiio.~ p-~~~~.s.si). A Korup exclusivement. il y'a plus de 400espèces d'arbres. 327 espèces d'oiseaux dans le Parc. En plus. on retrouve 100 espèces d'oiseauxdans les zones de developpement liées au Projet. II existe également 174 espèces de reptiles etd'amphibiens. I 40 espèces de poissons. Korup est le siège de 25O/0 des primates retrouves enAfrique (Aiioiiyme 1996).Les principalçs plantes commerciales telles le palmier à huile (1iIc1~1.s ~~III~IL~~I~.SI.Y) sont originaires decette zone. Plus de 90 plantes médecinales ont été découvertes dans la zone de Komp: Pannilesquelles -36 sont nouvelles à Ia science. Entre autre. AIIL~~.sII~~L~~~I~/II.skot.~~/)et~.sI.s qui à niontré (invitro) qu'elle pouvait ètre active contre le virus HIV.1.2.2 Les Activités di1 Projet:Pour mener à bien ses activités. le Pro.jet Komp bénéficie outre du soutien de I'Etat Canierounais,de l'aide extérieure a travers du bailleurs de fonds qui sont:ltll 1colt~/?o.Yultl f r ~ / ; l c Ill IlO/l, fill~~llcc~ IrCI1?7c;ltcrgc~t7lc~tIl de.\~~~~.~e~~i~c~.s,fi~re.s~ii.re.sJ'I~~j~~:hu,tlt. Xllni/)l Hi//lv LI/ N~cr-trli (figure 2).


FIGURE 2:ORGANIGR,IR/IR/IE DU PROJET KORUP


1.3 Préseiitation de la zorie d'étude:1.3.1 Situation géographique:Située dans la forêt biafreenne. la mne d'étude se trouve entre le PNK et la RFRHGéographiquement. elle s'étire entre 3'78' et 5'12' de latitude Nord. et entre 8'9-1' et 9"06' delongit~iiie EstElle cst liiiiitec-Au Nord par Ic Parc National de KorupAu Sud par la RFRH,A l'Est par les villages: Toko. Banyu et la rivière Madie..A l'Ouest par le PNK.Cette zone s'étend sur près de 30 kni de Mundernba, chef - lieu du département du Ndian(Figiire 3).1.3.2 Ide Cliniat:Le climat est de type Congo - guinéen. Sur le plan pluviométrique. on a deux saisons- 1(courte: 1 à 3 nîois) et une pluvieuse (longue. 10 à I 1 inois).sèclieEn ce qui concer-rie le températures, elles attcigncnt le maximum de 28°C (Annexe II)


,fil ure 3 Lodk&'cr, de le 3one d'ltud~ . .~-Main road----- --- Rural roadProieci 4r-il houndaryv National ParkForest Resewe


1.3.3 Hydrographie et topographiehlalpre les fortes précipitations. le réseau hydrographique de la région n'est pas très important. àcause peut ètre de la topographie caractérisée par des altitudes atteignant environ 640m. Lesrivières retrouvées sont Mana, Modiba. Oweye. hledidiba.1.3.4 Flore1.a ve~etation de la zone d'étude est riche en arbres et suhtex. On y retrouve plusieurs essencesde la fainille des coinbretacées (li.r~iia~rlitr srq)erhtr. 1: II~)I.~~II.sI.\). les Ié~uinineuses. les niéliacées( I rS .I L I I ~ / I I I . L S . (;rl~r~.etr .\/y)...), les moracées (h/r~.sto~,y~r cer~c~~.oy~ioi~le~.v) etplusieiirs mynsticacées (/:I~,I~~~II/II.\torgo/e~r.si.v).1.3.5 b'i~r~r~eLa faune de la zone d'etude est tres diversifiée et comprend (tablesri 1).NOMS SCIENTIFIQCIES1 Ecurcils 1 SqiiirrelI(1 Rat de rambie ( Rat MoleIIIII Aiilacode 1 Ciitting grassIIl1 Pangolin à ecailles 1 Calterbeefi1 LÇopardIIl Ky:. .-&A-I1 Leopard jtigerjl s..-,--.I Ubll1


PRlhl 4TECPotto de BosmanGalago elegantDniiColobe baiElocheurColobe guerezaMont.C'liiiiipaiizeSomboMonkeyMonkeyMonkeyMonkeyEwake..-- -. .- ---Hl-.RH1 VOKhMaiigouste DiirnePotamochèreCkphalophe ii dos jauiieCephalophe d'ogilbyiC'éphalophe bleuCiuih HarnachéSitatiiiigaEullieCompany-beefBush-pigDeerMhindiFnitainboAntelope.AntelopeRufiIo (Bush cow)O1SE.AU.YPert-ocluetPiciiïihaze a COLI grisRock fowlr' .. ... . . I' .TI~IICCJIIII('ependant. an 1-etr-oiivti aussi des reptiles (boa, vipères. varans)1.3.6 Les Activités Socio-Economiques:La pl-incipale tribu de la zone est Oroko Les populations pratiquent


18La chasse c'est l'activité la plus lucrative Toute personne peut chasser de iàçon àse faire des recettes. Cornnie autres avantages intangibles provenant des activités dechasse. on cite- la decouverte de nouvelles routes et leur tracé- l'occupation effective et l'expansion des terresL.'agriculture: c'est l'autre occupation des pop~ilations de cette zone. Elle estpratiquée dans un but de subsistance dù à certains facteurs edaphiques liinitants (lafertilité des sols). et inclue les cultures vivrieres (macabo. bananier - plantain. etc..).


((La peine de I'insucces est un desastre global. Le siiccès a travers la conservation peutaiiiiliorei- le bien-être et le bonheur de niillions d'individus))


11.1 Cadre Theorique:L'evaluation de I'activite de chasse villageoise sur la faiine sauvage pourrait se faire parcomparaison du taux de production de chaqiie espece ou famille (Robinson & Red ford. 1991).au taux dnnuel de prelevement par la chasse (Infield, 1988)..Zu PNK. on a estime la productivite annuelle de certains animaux('ephalophus ogilbyi: 0-4 - 2,O animaux par km'. inonticola: 6 - '1 animaux par km'II i-apporte egalement qiie le taux de prélèvement de C. monticola qui est de 5.j par km3 est 1.-37.7 fois superieus a celui diine exploitation rationnelle: celui du C. ogilbyi étant de 5,4 km'. IIsignale que ce taus est 1 1.5 a 13.2 fois supérieur a celui d'iine exploitation durable (Caleb, 1992cité par Miiiiakwa. 1995).Cole's ( 1054) a établi une eqiiation iitilisée pour determiner le ta~ix intrinsèque de croissance (rinas) natiirellç de la pop~ilation. ou le taux de croissance obtenu d'iine population si elle n'est pasliiriitt; pal- la nouri-itiii-e. l'espace, la prédation ou la compétition pour les ressources naturelles.a\'CC,,ii-""'fi +b -"":"i'" - be-,7,1:lx i / 1 1L'@e dc la pseniiki-c i-epi-~(luction\v = L.'àge de la dernière reproductionbtaus annuel de natalité).1-alix annuel de natalité des descendants de la fàmille (b étant aussi esal à la moitie duàII signale egalernent que la production maximale (Pmas) de la population d'lin ordre aninial(exemple les primates) est dépendante de la densité de population (D) selon I'ecluation.1111,1\avec X,,,., = e-= (D. X,,~,~.i -- taux inaxiriial de croissance.


2 1II note que Pmax ne prend pas en considération l'émigration. la chasse, la mortalite naturelle Siune population doit rester soutenable. les prélèvements par la chasse doivent être inférieur à Prnas11.2 REVUE <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> LITTERATtIRE11.1.1 Prodiiction et Commercialisation du Gibier:11.2.1.1 Prodiiction di1 Gibier:1.e gibier a une valeur à travers la région de l'Afrique de l'Ouest, cornme une source de revenu etd'alinicntation Les animaux sauvages sont chassés pour la consommation par les chasseursprotèssionnels (en plein tenips). les agriculteurs (parfois) et les pvgmees (Falcoiier. 1990). Dansles regions accessibles au inarché urbain. la viande de brousse est plut& vendue que consomniée1 Falcoiier, 1990) 1.e besoin de gagner de l'argent en l'absence d'autres alternatives renumératricesest la première inotivation de chasse; ce besoin etant perçu comme iine nécessité "d'éviter lapain iclc." (Hrowii. 1990)1-a clirisse pour le gibier le long de la cote Ouest-africaine, et particulièrement au Cameroun, estI'activite predorninante des hornrnes Cependant le ramassage de la viande de brousse telle que lesescar-gots et les insectes, est fait aussi bien par les hommes. femmes et enfants. Ajayi (1979)rapporte que le gibier procure 70 - 80°/6 de protéines animales consommées annuellement dans laregion hrestiere di1 Siid - CamerounBaliiign ( 1977) cstinie qu'environ 7000 tonnes de gibier sont consomniés annuellement dans cetternème region. le betail n'étant pas courant; ce qui fait que les protéines animales dérivées desanimaux doiiiestiques tels que les boeufs sont rares dans cette région Belisle (1987) signale queles Caiiierounais consomment en movenne 2.5 kdantcapita de protéines animales. iimat (1992) atrouve qile la chasse dans certains villages du Sud-Cameroun est une activité importantespécialeiiient pratiquée pendant la saison des pluies 1 note aussi que la methode courante dechasse est le piègeage. tandis que les escaryots. les fourmis sont régulièrement rassembles avantd'ètre consomriiés. Mark (1988) signale que la chasse est l'unique et importante source de revenudans la majorité de ménages dans le KPA. et dans la partie Sud-Cameroun; il remarque en oiitreque la chasse dans cette zone est faite de jour comme de nuit.11 csiste des variations dans la consommation du gibier. variations dues premièrement aux


différences dans la disponibilité; ce qui en plus des conditions des ressources forestières ont unimpact direct sur cette consomniation (Devos, 1977). Au Cameroun où la chasse sauvage est utile.elle fournit une grande quantité de viande consommée par les peuples dans la partie forestière dusud .Au Nigeria, Mariiii (1978) fait remarquer que 620/0 des niraux et urbains déclarent quel'absence du gibier limite leur consommation. D'après une etude faite par Brown -1996). 35% desniraux pensent que la reduction du gibier. réduirait egalement la qualité de la nutrition.11.2.1.2: Commercialisation du Gibier:[.a conitnercialisation du gibier dans la plupart des régions ouest-africaines se fait généralement deszones locales ou nirales vers les marches urbains Le prix du gibier dans les marclies niraux sontgéneralenient bas compares a ceux de la \.;ande provenant des aniniaux doniestiques. Dans leszones urbaines. ces prix sont plus élevés sur le marché; ceci est dù entre autres au prix du transpot-tdu gibiei- des centres ruraux vers les marchés urbains. Les prix élé\.és de la viande domestique dansles inarché nit-aux sont dus aux moeurs et à la culture attachés a ces animaux. qui dans plusieurscris. sont uniquement tues pour les rites et cérémonies traditionnelles. Ajayi (1979) rapporte que letransport et les procedes de commerce du gibier par les urbains grelTent les prix dans les ~iiarchés~irbaiiis d'environs 35 a ;0?',0 du pris original. Asibey (1987) signale qu'au Ghana. la plupart desanimaus arrètés et vendiis comme gibier sont des aulacodes et des céphalophes II a ensuite trouvéque parmis les 1 1900 aniiliaux vendus annuellement. 9400 sont de aulacodes.Au Nigéria. Martin (1983) a établi que les prix du gibier ont augmenté dlen\.iron 259.0 pendantdeux ans cians les annees 1070, et ceux des aulacodes ont gonflés de 75% pendant la rnèiiiepériodc. Des récentes analvses du prix du gibier a Kuniasi et Accra, Asibey (1987) a trouve que leprix des aulacodes a augmenté d'une moyenne de 84 cedislkg en 1980 à une moyenne de 685 cedisen 1986 au Sud-Cameroun. au marche de hlundemba. le pris du gibier a augmente de 1 1790pondant 4 années de 1983 à 1987 (Carilan, 1987). Mark (1988) signale que dans le KP.4 leleitinoti~. de la chasse est le besoin d'argent outre que celui de proteines animales; il a établi que legain inoven d'un chasseur est approximativement 350000 FCFNan, comptant pour environ 38%du revenue total du village. Infield (1988) estimé à 33?b du revenu total. les coûts de chasse(,iritinitions, lampes. etc..), ce qui est considérablement intzrieur au piégeage, suggérant ainsi que lerevenu net nioven aujourd'hui est d'en~iron 38000 FCFA.


Le coiiimerce du gibier se fait suivant deux circuits de distribution dans le CRS - Nigeria. L.epremier circuit commence par le chasseur qui tue les animaux et les vend aux grossistesldétaillantsdans les marchés de gibier. L'acheteur doit transporter les gibiers aux chalands qui sontpriricipalenient les propriétaires des restaurants, ou qui vendent dans les marchés centraux (rurauxou urbains) (Omoluabi; 1994). Le second circuit de distribution est similaire au premier à la seuledifférence que ici le gouveniement presque intervient coninie intermédiaire entre grossistes etchasseurs11.2.1: Cadre Reglénientaire et Législatif de l'Activité de Chasse..Au Çamerc~un. il est basé sur la loi N0.C)4!01 du 20 Janvier 1994 portant régime des forêts. de laFaune et de la pèche, et sur le décret NJ.951468 du 20 Juillet 1995, fixant les niodalités d'applicationdu i-égime de la faune11.2.2.1: La Loi N0.94l0I du 20 Janvier 1994 portant Régime des Forêts, de laFaiine et de la Pêche:Elle stip~ilc aii chapitre III portant sur I'esercice du droit de chasse en ses articles 85. 86. 10 1. 8 1I Oh que!\a 85 Est consideré comme acte dc chasse. toute action visant.à poursuive. tuer. capturer un animal sauvage ou guider desespeditions à cet effet.à photographier et filmer des animaux sauvages à des finscoinmerciales.?\rt 86 ( I ) sous résene des dispositions de l'article 81. la chasse traditionnelle est autoriséesur toute l'étendue du territoire. sauf dans les torèts domaniales pour laconseivation de la faune et dans les propriétés des tiers.(2) les conditions d'exercice de la chasse traditionnelle sont tixees pardécretCependant, l'article 8 1dii chapitre 1 intitule de la "Protection de la faune etde la biodiversité" stipule que tout procedé de chasse. même traditionnel,


34de nature a coniproinettre la conservation de certains animaiix peut êtreinterdit ou reglémenté par l'administration chargée de la fauneEn l'article 80. sauf autorisation spéciale delivree par L'Administration de lafaune. sont interditsla poursuite, l'approche et le tir de gibier en véhicule a nioteiirla chasse nocturne. notainment la cliasse au phare, a la lampefiontale et en general, au nioyen de tous les engins eclairantsconçus ou non a des fins cynegetiq~ies.la cliasse à l'aide d'engins non traditionnels,la chasse au feu,I'iniportation, la vente et la circulation des lainpes de chasse;la chasse au fiisil fixe et au fiisil de traite.la chasse au filet modeme.Dans le chapitre IL'. intitule des aniies de cliasse. en l'article 106 stipule quet'st pi-ohibée toute chasse erectuee au moyen:d'armes ou de munitions de guerre composant ou ayant composk I'am~ementre~l6inentaii.e des forces militaires oii de police.d'annes a feu succeptibles de tirer plus d'une cartoiiche sous une seule pression dela detente.de projectiles contenant des detonnants.des tranchees et de fùsils de traite.de produits chimiquesPar rapport a L'article 86. l'article 87 stipule en I'alinea Il'article 86 cst subordonne a l'octroi d'un permis ou d'une licence de chasseque toute chasse autre que le cas preb-LI a


11.2.2.2 l,e décret N0.9Ci/468/PM du 20 Juillet 1995 fixant lesmodalités d'application du Réginie de la fauneII définit en son article 4 le droit d'usage comme étant l'exploitation par les riverains de produitsforestiers. fa~iniq~ies ou halieuticlues, en vue d'une utilisation personnelle. Toutefois, à l'exceptiondes rcserves de faune, des sanctuaires et des zones tampons où ils peuvent être autorisé. les droitsd'usage ne s'appliquent ni aux réserves écologiques integrales, ni aux parcs nationaux. ni aux jardinszoologiques ou aux games -ranches.En soi1 article 34. il mentionne les différents titres d'exploitation de la faune sauvage. ainsi q~i'il suit:- d'un permis de chasse,- d'lin pemlis de capture-d'une licence de guide de chasse- d'un permis de detention des produits de la faune- d'lin permis de recherche à but scientifique- d'~iiie licence et d'un permis de game-ranching ou de game - fanning;- d'un permis et d'une licence de chasse cinématographique ou photographique7 7 ;II__.DI-oits d'iisa-es.1-a loi h"- 9410 1 di] 20 Janvier 1994 reconnait aux populations riveraines. le droit d'usage dans leshrèts du doiiiaine national, toiitefois pour les besoins de protection ou de consemation, desrestsictions selatiws à l'exercice de ces droits notarnnient les pâturages. les pacages. les abattages,ainsi quc la liste de ccs essences peuvent être fixés par arrête du Ministre charge des forêtsElle reconnait égalenient la chasse traditionnelle et stipule qu'elle est autorisee sur toute [.étenduedu temtoire. sauf dans les forêts donianiales pour la conseivation de la faune et dans les propriétésdes tiers. Les conditions d'exercice de cette chasse étant fixée par décret


«L,a faune sauvaye d'au~ourd'hui n'est pas pour la disposer coinme un plaisir. Nousdevons des comptes à cet effet aus générations futures))


III. 1 TYPES <strong>DE</strong> DONNEESIII. 1.1 Doririées Primaires:Elles proviennent des enquètes menées directement auprès des chasseurs et du suivi des activitésd'un groupe de chasseurs cibles dans les différents villages de la zone d'étude.111.1.2 Doiiriées Secoiidaires:Elles sont issiies de publications, joiimauu. livres et mémoires des bibliothèques du <strong>DE</strong>PFOR de1'CIDs et du Prqjet Korup. Bien plus, les entretiens et discussions avec des personnes-ressourcestelles que le Consewateur du Parc. le Park Adviser, le Délégué Départemental de l'Environnementet des Forèts du Ndian nous ont permis d'édifier cette étude.111.2 Matériels et MéthodesI 11.2.1 Méthodes:Elles oiit consiste en des intemiews a\jec des personnes. et un suivi de l'activité des chasseursL'équipc chargee de I'enquète était constituée de trois (3) personnes un guide. un porteur et unnotaleur I,e yide et le porteur assuraient de temps en temps la traduction en langue locale111.2.1.1 Echantillorinage:111.2.1.1.1 Choix des Villages:La priorite a eté donne au critère de la proximité avec les aires protégees de la zone d'étude(KFKH. PNK). ainsi tous les villages proches de ces aires protégées ont eté selectionnés1)eiisièiiieiiient. les villages cibles ont été choisi de facon aléatoire.111.2.1.1.2 Choix des ~n~uêtgs:L'enquete étant nienee dans chaque village, nous nous sommes appesantis sur les hommes. etparticulitirernent les jeunes et les adultes. parce que cette categone de personnes mènent le plusl'activité et peuvent pas leur jeunesse et leur vigueur parcourir plusieurs kilomètres à la conquète du~ibier.


111.2.1.1.3 Nombre d'enqiiêtés et de Chasseiirs suivis:Avant d'entamer chaque enquête, nous avons au préalable recensé dans chacun des villages. lenombre total de la population et les potentiels chasse~irs. Diu (10) villages ont constitues notrechamp d'investigation et vin&* (70) chasseurs ont eté régulierement suivis pendant la période du 18Avril ai1 15 .luin I99hI~,e tableau suivant présente la répartition du nombre de personnes enquêtées et des chasseurscibles1Tuhleuu II: K+urîition dc~.s penonncs cnqu?técs et Clzu.s.seun suivis.\Iï.i.,\ciC 1 lvohlBRE D;FNQUEÏÏ~ cHAssLUR~ - îïBï~sl811 Fabe I IO1 - 31I( hleanpre II38 31 E6oki1 1 -IL1 Ngenyei 3hlufako1 I I 1IL; -1 -II Ir .. l...II 'Luh''1 Metii ll1-1hlokaiigc- .-- l6I1 10I76Total1 04IIlil- -LU


111.2.1.2 Tain d'échantillonage:II est calcule suivant la formule.il1' ii/N a\eciioiiil>i-c d'enquetesN - population totale dii villageLe tableau ci-après sepsesente le taux de sondage pas villageTuhleuir 141.Répurtition rlir tulu de ,Sonduge pur 19iIIuge:1 \'ILL AGES NOMBRE POPU<strong>LA</strong>TION 1 TAUS<strong>DE</strong>1 1 TOTALE SONDAGE("o)DtEYQIiETESI I i


111.2.2 Matériels:f'our la collecte des données pririiaires. nous avons utilise:- une trame d'enquete (Annexe III )- une fiche de relevé (Annexe IV)- des carnets de notes et cravons111.3 Traitenieiit des Doririées:Elles sont II-aicées siir la base de calculs statistiques faisant intervenir les pourcentages et lesfreqtienccs. au moven d'une calculatrice scientifique de marque SHARP EL-506 P.


((La faune sauvage du monde disparait non a cause de la michanceté ou des politiques demassacre ct d'extermination. mais simplenient à travers une générale et imnienseignorance))


IV. I CARACTERISTIQIIES <strong>DE</strong>MOGRAPHlQllES1-a chasse telle que pratiquée dans la zone d'étude est une activité excliisivement masculine. cecipouvant etre di1 à l'aptitude qu'ont les homnies à affronter les dificultes et à supporter les peinesphvsiclues1.1. Sexe et Statiit Matrimonial:La répartition des chasseiirs en fonction du statut matrimonial est donnée par le tablea~i ci-dessous:Tuhlerrrr II 5 Rkpurtition des citusseurs en.fi)nt.tion de leur stutrrt rnutrintoniul.STATLIT MATRIMONIALPERSONNES ENQlrETEES1 1FREQUENCERE<strong>LA</strong>TIVEMarieI .- l .-,--7 3 1 -7-7.03Ce tableau nous montre que la chasse est en rniorité exercée par les célibataires. qui ont moins debouche à nourii-. Ceci peut s'expliquer par le fait cllie dans les villages enqiiètés. ceux sont les plusactifs. et que ce sont les jeiines qui constituent en grande partie cette classe sociale Ayant moinsde bouclie a noumr qiie les mariés. la seule activité pouvant leur prociirer l'argent à l'immédiat est lacliasse: alors que les mariés exercent d'autres activités telles l'agriculture. la cueillette de vin depalme


11.2: Age et Nivenii d'lnstrtiction:? 72 -1La ripartition des Chasseurs par âge se présente comme silitTubleuir V:RLpurtirtition de,s c/zu.cscurs pur clussr d'ûge.C<strong>LA</strong>SSE D'AGE (ans) 1 PERSONNES ENQUETEES / FREQUENCE RE<strong>LA</strong>TIVEITotal 1 104 1 100Nous pouvons de iiième remarqiies que c'est la tranche de la pop~ilation active ( 10 - -30) qui exercele plus I'activite de chasse. Ce sont en fait des jeunes honunes qui ont ou commencent à avoir desresponsabiiit~s telles que enfants a charge, et ce inditféreinment de leur statut matninonial.La répartition des chasseurs en fonction du niveau d'instmction est donnée dans le tableau ci-T


Le présente tableau signale un manque d'instruction dans l'ensemble des villages enquètés Plus de909'0 des enquêtés ont une base d'instruction limitée au primaire. ce qui traduit une ignorance quasitotale sur les notions de conservation des ressources naturelles en général et sur la faune sauvage enpaiiicirlici-.I .a proportion d'individus n'ayant reçu aucune instruction (33,65O/h) est grande. L'explication quenous pouvons donner est d'une part l'absence d'écoles pnniaires dans plusieurs villages et leslongues distances parcounies par les enfants pour s'y rendre (en moyenne 10 km). et d'autre part.I'interèt peu manifeste des villageois vis-à-vis de l'école.IV.1.3: Norrrbre de Chasseiirs:I.'estiriiation du nombre de chasseurs s'est averé difficile parce qu'il fallait à ce niveau recenser tousles Iioiniiies par- village. Neanmoins. de ce qui se dégage de l'enquête, nous pouvons dire que tousles homines sont de potentiels chasseurs. quelque soit I'age.IV.2:Caractéristiq~ies de la Chasse:1,a desti-iiction de l'habitat naturel est sans aucun doute, la traitement le plus atroce des populationsaniiiiales dans le nionde; toutefois. la chasse des animaux sauvages pour différents usages est unfacteur- significatif, dependant de la région et de l'espèce considérée. En effet. la chasse peut causerbeaucoup de dommages tels que la destruction de la forêt dans certaines régions. laq~ielle peutresulter a la perte des populations locales. riième dans les zones à habitat approprié.lx but de cette partie est de fournir une revue de ce qui peut être considéré comme causes.rnéthodes. et périodes de chasse d'animaux sauvages dans notre zone d'étude.l V.2.1 Les C'a~ises:1V.2.1.1 Source d'alimeiitatiori:La chasse du gibier apparait de prime à bord comme étant la source d'alimentation; ceci en effetn'est pas nouveau. Plusieurs peuples dans les zones tropicales considèrent les animaux sauvagescoriiriie une source appropriée de protéines aniniales; ceci pouvant être vrai dans la rnésure oud'autres altei-natives de suppléance en protéines animales sont absentes, la preférence pour certaines


3 5espèces due à la facilite de cuisson, le goût et la conservation sont autant de raisons évoquées dansles iiicnagcs de cliasseiii-sL'~itilisation du gibier comme source d'alimentation varie énorriiement de village en village. etd'espèces en espèces La chasse pour la consommation locale ne présente en efit aucun problèmemaleur. si la population humaine est faible. et si une large étendue d'habitat non pertubee estdisponibleLe t'ait que les villageois prttferent certaines espèces aninlales plut6t que d'autres, agit à srandeichelle sur la destmction de la faune sauvage. car ces espèces seront plus chassées au detriment desautres et verront ainsi leur "stock" épuisé i Ions terme. 18O'o des personnes enquêtées prétendentchasser pour cette cause.I\.'.I.1.1: Soiirce de Revenu:1.a principale raison d'etre de la chasse est sans aucun doute la recherche d'argent. Conipte tenu dela dernande croissante en gibier dans les grandes métropoles ou zones urbaines. la chasse se fait àun n.tliine effiene Cette recherche d'argent a une haute incidence sur la destmction deI1en\.ironnement. et par ricochet peut entrainer une extermination des populations aninlales.Oc)O,odcs cncluOtes acceptent pratiquer l'activité pour cette raison: ces chasseurs évoquent larecherche d'argent pour subvenir a des besoins de la fainille tels que l'éducation des enfants. l'achatdes biens de consornniation (pétrole. ustensiles de cuisine . . .).IV.2.1.3: Protection des Champs:II est nicessail-e de considerer la protection des champs comme motif de chasse. En efet, lesditferents pi6ges placés le sont a cause de la présence dans les champs des rongeurs tels queaiilacodes. athemres. rats de gambie et des singes qui détruisent les cultures vivrières etcommerciales. causant ainsi des dommages à ce qui pourrait ètre une alternative à la recherched'argent par- les ruraux10°o des personne4 exercent l'actibite pour cet argument Les ditferentes cultures ainsi atfecteesrecrutent les macabo. manioc. bananier - plantain- mais. cacao


IV.Z.I.4: L'IJtilisation des autres produits dérivés de la faune sauvage:Plusieurs aniinauu sauvages tels que les primates, les artiodactvles, sont pris pour leur peaus. leurscornes. servant à l'ornementation des maisons. les tambours. la fabrication des masques etchapeaus; les cornes seRant de vase à boire.l ln exemple est celui dii ( 'olohrt.~ gitrrezcr (Colobe pereza) ou "Magistrat" chasse pour sa peau.Dans la ré-ion d'étude. ??/O des enquêtés aftirment exercer l'activité pour cette raison.IV.Z.5: Les Buts Mkdicinaiix:CJne aiitre 1-aison de chasse du gibier ferniement connectée à la consommation. est l'utilisation decertaines parties d'animaux saiivages supposés avant des valeurs médicinales. Dans le majorité descas. c'est Lin Iàcteur mineur po~ir la conservation des espèces animales; mais le cas oii elle inclue lescspeces ménacées d'extinction à forte demande. devient plus sérieux. C'est ainsi que les animauxtels que les chimpanzés. le Drill sont tués pour leur os qui auraient à l'origine des vertusmédicinales.IO.0 des personnes enquètées pratique la chasse à cet effet et affirment que cette activité estgeneralernent euercée par les Nigérians[>ans la zone d'étude. aucun chasseur n'affirme exercer l'activité pour les besoins d'appât. de chasseau mauvais sort ou pour la faniliarite.IL7.2.Z: I'kriodes de Chasse:Elle se pi-atiqlie de joiir comme de nuit. Le pourcentage de chasseurs qui préfèrent exercer le jourest de 54.6°,j~. ceci est l'apanage des trappeurs. parceqiie pendant le jour. ils peuvent percevoir lestraces et empreintes des animaux. Les autres raisons évoquées par ceux-ci sont la peur d'ètre tuéspar ces aniniatiu la nuit. l'habitude. le manque d'argent pour s'o&r l'arsenal nécessaire pour lachasse nocturne; certains affirment pouvoir faire une selection qiiantitative et spécifiqiie pendant le,jour 45?4O,b préfèrent chasser la nuit parce qu'ils estiment tuer facilement les animaux pendant cettepériode. 11 faudrait aussi à cela a-oindre le fait que plusieurs animaux sauvages sont nocturnes(comme les primates) et ont une attirance vis-à-vis de la liimiere issue des lampes frontales L'autre


3 7raison est liée au riombre de détenteurs de fusils de chasse qui dans les villages n'est pas grand. au\iie di1 tout dc cette ai-iiieEn teriiie de saison. la chasse (tir ou piègeage) est favorable en saison des pluies. C'est la saisonpendant laqiielle, la rentabilité de l'activité est maximale. Pendant cette période. il y a migration desaiiiinaui- du PNK ou de la KFRH. à la recherche de nourritiire. vers les forèts secondaires où ilssont tués. Cette saison correspond au inùrissement des fniits saii\,ages dans ces milieux.lV.2.3: Les Métliodes Iltilisées:Les niéthodes utilisées pour la chasse par les villageois sont- le piègeage- le tir à I'aniie à feu1\'.2.3.1 Les Pieges:Ori ciihtiiigiic- les pièges a cloture- les pie-cs i picdles piqcs à coi1IV.2.3.1. I:On distingue deux types:Les Pieges 1 Clôtiire:IV.2.3.1.1.1 Le Piège 1 Longiie Clôtiire:Il coinprend une barrière construite autour des champs. utilisant les niatériaux locaux tels quebàtons et feuilles de palinier. Un vide est délibérement crée sur la bamere coiiune étant despositions stratégiclues. oii le mécanisme de piegeage est placé. Le piège proprenient dit estcompose d'un cible boucle qui est attaché à Lin plançon enfoncé dans le sol. Le système de détenteest mis en sorte que celui-ci soit déplace par un animal importun qui cherche à entrer dans lecharnp. il se déclenche et l'animal est ainsi étrangle (Annexe V.1.a).


lV.2.3.1.1.2: Le Piège a clôtiire circulaire:Ida (liîiërence i-eside ici dans la forme. la clôture étant circulaire. et surtout dans l'étendue de cepiège. 11 ne s'étale pas sur des grandes surfaces conime celui à longue clôture. 11 faudrait aussisignaler que dans ce type de piège. on place géneralernent des appâts La technique de piègeage estla mèine (Annexe V. 1.b)Les aniiiiaus le plus souvent pièges de cette manière incluent les rats de yambie, les atherures. lesser7)ents. varans et aulacodes La mort par cette methode est instantanée C'est une méthodedélatrice de I'environneiiient car en plus de cette mort instantanee. le piège ne differencie pas lesclasses d'àse 30°0 des chasseiirs affirment utiliser cette méthode1\..2.3.1.1 Le Piège a Pied:Llii trou d'environs 15 cm de proiondeur est creusé dans le sol le long des empreintes des animauxcoinine athèrures. cephalophes. antilopes. potamochère. Le piège est mis de la mèrrie facon quecelui du pieye à clôture. mais cette fois dans un trou. Des petits bàtons sont places en travers le trousur lequel un câble bouclé est ajuste. ayant la mème forme que le trou. Des feuilles sèches et depetits bàtons reco~i~i-ent le trou de façon a faire apparaître le naturel. Toute niarche d'animal sur leti-ou declenche le inecanisme de piègea3e. et I'anirrial est ainsi pris par son membre.Dans cette niethode. la nioit de l'animal n'est pas instantanee. Souvent les animaux sont troiivisvivants. taisant des ehrts pour se libérer La inort résulte d'une fatigue issue d'iine lutte delibiiation et d'inanition (Aiiriexe V.2). C'est un type de piège facile à placer et qui ne nécessite pastrop de temps (30 à 40 pièges(iour). 6090 de chasseur font recours à ce tvpe de piègeIV.2.3.1.3:Le Piège a Cou:C'est une forine de piège à cou dans lequel, on n'a pas recours à une clôtiire. et le plus facile àmettre en place. Environs 160 pièges de ce genre peuvent être placé en un jour. On a besoin pourcela d'un càble bouclé et d'un court bâton. Le càble est attaché à un court bâton enforcé dans le solà quelques centimètres de la piste enipruntée par les animaux. La boucle est aj~iistée a accomnioderla tete de I'aninial. et est fait pour suspendre l'animal à 3 cm du sol Lorsque la tète de l'animal entre


39dans la boucle; au fur et à mesure que celui-ci avance. elle l'attache graduellement jusqu'à la mortpai- étranylement. Les rongeurs et gros manimifère sont généralement trappes par cette manière.Piège selectif qui n'est pour a~itant pas envisageable car avant une incidence considérable surl'environnement. 10% de chasseurs utilisent ce piege.1V.2.3.2:Le tir a l'arme à feu:De jour- comnie de nuit, la cliasse est faite dans la forêt par quelques individus détenteurs d'armes afeu7c).800/b de chasseurs enquêtées soit 3 l chasseurs possèdent des fusils. Les armesprincipalement iitilisées sont des fusils à canons lisses de type calibre 12, de fabrication Nigerianne.et des munitions de fabrication C'amerounaise achetés a des prix battant toute concurrence:environs 35000 FCFA. On note la présence de fàbricants d'armes dans certaines villages. Cetteactivite est faite géneraleinent par les chasseurs expérimentés la nuit. pendant des expéditionspoii\,aiic diii-ci- .; a 4ioiirs.('ctte iiicthode est destructive car. clle ne distingue pas les sexes, ni l'état phvsiologiqiie desfeininelles. ni les classes d'aye. ni mêrne les espèces animales. L'arsenal de chasse nocturne estconstitue dc lariipes fi-ontales. de machettes et de fusils. L'activité étant tàcilitée par le rythmecircadien de la plupart des animaux qui est noctuine.IV.2.1: Estiniatioii di1 nombre et des Espèces Chassées:Pour estiinei- le nombre d'animaux tues dans notre zone d'étude. nous avons identifiees deusperiodes. la fin de la saison sèche (Avril - Mai). et le début de la saison des pluies (Mai - Juin). Lebut recherche était de pouvoir apprecier l'abondance des animaux pendant une des saisons. Letableau ci-dessous illustre la repartition des animaux tues en fonction de l'espèce pendant les deuxpériodes.


hl'12Tuhleuu VII:- - - -R+uriitir>n rlcs rrnimuux tuL'.\ eri,fi>n~ion (Ir I'rsl>i.ceprirrlunt 1e.c rieur firi ri orle^ESPECES.Manis tricuspisAtherurus africanus3 Colobus badlus preuss~ 24 1 ~erco~ithecus nictitans 1 25678910Cercopithecus monaCercocebus sppMandrillus leucophaeusCncetnmys gambfanisTryononys sw~nderianusCepnaiopnus siivicuitorIlAvril-Mai111292873PERIO<strong>DE</strong>SMai-Juin15186111321 O77-16.4618.99l FREQUENCE MOYENNE\l5.061.90.6313.922.5311 398.866.334-13 l~otamochoerus porcus-14 Crossarchus obscurus15 Ps~ttacus erithacusp;--S. A,.-46-..i~aii iâi ica ui &âSTotal1 I61141qL97-0.632.53 10.631 q71 .LI100 1L.'evolution di1 nombre d'animaux tiiés pendant ces périodes est significative (Figiire 4).IEvolution du nombre d'animaux tués pendant lespériodes Avril-Mai; MaiJuin.Ô 5"2 -20V)!.-fl2 135n?I!51AVRIL-MIWI-JUIN~ ' - a r n + ~ ~ - - r n ~ ~ ~ n ~ ~ *ESPECESIIIl


4 1Nous remarquons que pendant le début de la saison des pluies. presque toutes les especes animalessont capturées; ceci est dû à la maturation des hits dans la foret et dans les champs; expliquantainsi la période tàvorable de chasse.En terme d'espèces chassées, nous avons les athérures ( 18.99%). le pangolin à écailles tricuspides(1 6,16?6), les cercocèbes ( 13.92) et les rats de gambie ( 1 l,3990), regroupéessuivant les ordres4. rongeurs 39.24O.02,. primates 21,04°~03. pholidotes : 16.40°,/04. artiodactyles : 1 5.1 9%5. autres 5,07?4Figure 5:Illustration des espèces les plus chussées.S'agissant des espèces ménacées et vulnérables (Drill, Colobe bai, Céphalophe à dos jaune), nousconstatons que leur nombre augmente suivant les périodes, recrutant de nouvelles espèces tellesque perroquets. picathartes, potamochère. Ces espèces representent 16,it50to des animaux tuésdans la zone d'éhide; Fréquence significative qui nécessite une prise en considération.


47Les autres especes protegées existantes dans la zone qui ne sont pas prises. le sont pour plusieursraisons telles que.- le caractère féroce (BuHe)les irioeurs (gresaire ou solitaire),empêchant ainsi toute capture de la part des chasseurs.IV.2.5: Prévalence des .\nimaux:Sur le plan de la prévalence des animaux. le tableau suivant indique les perceptions des chasseursvis-à-vis des espèces animales.FREQLIENTSAtherurePangolinCephalophe bleu1 Singes% <strong>DE</strong> R\RES % <strong>DE</strong> JAiVlAlS1 REPONSE 1 1 MPOPiSE REVCTS90 Potarnachere 60 Leopard54Drill54Crocodile90 Plangouste- 73 > Sitatunga75 Civette58 Pangolin11 yeant196 1 1 GuibI1 Cephalophea 1 40 1 Chimpanze 1 75 1 Yaranbande jauneRat de GambieEcureil6 760( Potamochere 15 1ElephantChevrotainaquatique554s1 ~arnaché 11% <strong>DE</strong>REPGNSE7595 l63lI 70 lTableau 8:Illustration de la prévulence Jes animaux


4 3suivant les villages L'uniti de mesure exprime par les chasseurs étant l'heure de marche i pied.nous avons estimk le kilomètre parcouru en quatres heures. Le tableau ci-dessous prèsente lesdistances movennes parcourues.Tublruu Y:Bistuncrs ,+.luyenna Parcourues pur I.llugr:1 h 30 min. 1 5.33 km1 11 t? 47 min. 1 7.13 kmMeta II1 3 h15 minEsoki / 2 h 30 min. 1 1Okml1NgenyeI2 h 15 min.Mufako 1 1 h45 minI7 kmLes villages Fabe. Meangwe II, Mokange parcourent de grandes distances à la recherche du gibier,alors que ceux riverains des aires protégées (Ngenye, Mufako, Meta 1 et Meta U) ne l'effectuentpas. ce qui pourrait s'expliquer par la conquête des zones giboyeuses, en particulier le PNK. Ladeuxième explication serait la dimunition des &ectifs dûe à une chasse efienée dans les foretsenvironnantes. celles là que les villageois appellent "leurs forêts"


1V.3: CAR\CTERlSTlQUES <strong>DE</strong>S FORIVIATIONS VEGET.\LES:1V.3.1W.3.1.1Description des Formatioris Végétales:La Forêt Primaire:Elle est constituée de quatres étages, et est riche en espèces animaies et végetales:Les dominants: sont des arbres de 40 - 5Om; étage genéraie-ment peuple d'essences commeTern~~trtrlitr .\xprhtr. T. iiarnni.~. .Lltrnltnra tlfric,tum. /-'trroctrr711a .sryn~i.n~. Les animausqu'on peut y trouver sont les primates du genre ('oloh~rs.\FI.Les codominants: caractérisés par les hauteurs d'au plus 30q et constitués généralementd'espèces comme E-LT~L~~L~ 5p, Riho .\p. Les espèces animaies retrouvées le plus sont lessinges arboricoles ((..rrcocrh/r.s .sp.).L'étage constitué d'arbres et arbustes de 5 à 20m ne pouvant croître que sous la canopée.Plusieurs animaux tels que oiseaux (Perroquets...), le léopard sont retrouvés dans cettestrate.La couche constituée de sauvageons, feuilles mortes, racines d'arbres.Les animauxretrouvées sur cette strate sont: céphaiophes, pangolins, potamochère, Drill et les rongeurs(aulacode, athérures) et certains oiseaux (I'ic~71h~lrrr.s .p).La méthode de chasse la plus exercée dans la forêt primaire est le tir à l'arme à feuIV.3.1.2:La Forêt Secondaire:Généralement peuplée de Parasolier (Mzr.wt~ga cercropi«idrs), d'Ilomba (Pyimnt~t~rs ~7t1ilgolrtlsis).d'espèces lianescentes comme le Tr~~zcnrpidiiirrn coi~ophora (cashu). elle est marquée par dessignes qui connotent la présence ancienne ou l'intervention récente des hommes sur le site tels quequelques cocotiers ((.>COtnrc1fer~1), Ric~ii~odrnh(>i~ hrirdrlotti (Njansanga) et quelques hitiers.Elle subit l'action humaine poussée par l'extension de l'agriculture à travers les champs viniers etcommerciaux.Ce milieu riche en rongeurs, est le second attrait des chasseurs (surtout des trappeurs).


IV.3.2: Estimation de l'effort de Piègeage dans les différentes formations véo,ét;iles:Colyn et Perpete (1995) on définis I'effort de pièçeage coriirne un tacteur qui exprimei'investissernent fourni au cours des acti\ites de pièyeage.Ce facteur s'obtient par la multiplication du nombre de pièges avec la durée.Le tableau ci-dessous représente la distribution de I'effort de pièseaye dans les différentesformations vSsetales.PLL<strong>LA</strong>GESNOR..IBRE<strong>DE</strong>PEGES POSESI l (Jours)1I 1l l l lI8 29 i Û,36i ! ! / foret primaireIll1 û40i 8.321 forèi primaire!1 Nyenye i 1 I 1 38 14.55 1 foret primaireIbleangwe 111 FabeMeta 1Meta 11Lr\Y78DUREEMOYENNEEFFORTFORIL.IATIONSVEGETALESIClhleazr .Y.. Reptzrl~~iotz de I'effi~rt de pikgeage c~r~firctiotr des d~firejlt.s,fOMlations vigkt~zle.~I<strong>DE</strong>PIEGEXGE (76)43 i 3 .3 11" .?for& priniairè5053l1i5.5330.78L- -24 - ---A-:--101 GL aC~uiiucui cfor& secondaireCe tableau montre que I'effort de piègeage varie en fonction des formations végétales. Le milieu leplus postulé est la forêt primaire avec un effort de piègeage égal à 62,68%; ce qui présuppose undomaine de prédilection pour les mamrniferes.IV.3. Estimation du nombre de captures par formation végétale:La tableau ci-dessous fait apparaître la répartition du nombre de captures en fonction desformations végétales.


ESPETESN O ~ ~ R EF- i 1;Pangolin( Athenire 1 15 22.39 1 forêt secondaireCephalophe ogilbyiI11 1 1( C. bleu 1 7 10.45 1 forêt primaire1 C a bande jaune1( h[angouste I 4 5.97 1 foret primaireIFREQUENCE (''O)1 1 16l 1 1 1FORMATIONSVEGETXLESiC),40 1 foret pnmaire iforèt primairel 1Aulacode 9 13 -43 forêt secondaire F lPotamochère 1 1,49 forêt primaireIRat de garnbie5.975.96forêt primaire5 1 1,94 1 forèt secondaireIlCe tableau nous indique que le nombre de captures varie également en fonction des formationsvégétales. On a 57.34% d'animaux dans la forèt primaire. alors que la forèt secondairerenferme 17.760/0.IV.3.J Estimation de la richesse spécifique des formations végétales:A partir de la tableau XI. nous pouvons affirmer que la forêt primaire apparait comme lemilieu à grande diversité spécifique. En effet la stratification marquée de ce milieu le présume;car il existe des espèces qu'on ne retrouvera uniliement que sur des arbres de 40 - 50m etd'autres sur ceux de moins de 30m. L'exemple type est celui des primab;;du genre colobus.


iCHAPITRE 5: CONCklTSIONS ET RECObINIANDiiTIONS((L'homme est une paradoxe écologique en ce sens qu'en tant qu'espèces. il exerce unhaut niveau de dominance sur les autres espèces .. uniquement aux depens du capitalenvironnemental))K. C'rirty - Lir~~lcihl, Con.ser\.ntiorr, for Srin~ival.


V.1:Impact de la chasse villageoise: Les conséquences socio-économiqiies etecologiqiies de 1;i çh;isse:La chasse etfreneé telle qu'exercee par les villaçeoi~. en detr-uisarit la faune saulage. detriiit Icséquilibres naturels. L'homme peut parfois les retablir. mais à un pris enorme. Aussi. Faut-ilmettre tout en oeuvre pour éviter pareilles situations.V. 1.1 : Conséqiieiices écologiques:V.I.I.l: Rôle de la faune dans la dissémination des especes végétales.Les graines de nombreuses espèces végétales sont disseminées par les animaux : C'est lazoochorie. Certaines diaspores se fixent sur la fourrure ou les poils (Gpizoochorie), soit entraversant le tractus digestif (endozoochorie); le pouvoir seminatif pouvant augmenter aprèsle passage dans le tube digestif. C'est ainsi que plusieurs espèces végétales (les mimosacees en-eénéral) ne doivent leur survie qu'au passage des elephants.V.1.1.2: Les interactioiis entre especes animales:Elles sont nombreuses et aboutissent, en l'absence de l'homme, à un équilibre: si un desmaillons de cette chaîne est rompu, les répercussions peuvent ètre néfastes surl'environnement.V. 1.7: Les conséquences économiques:Elles sont dificiles à chifier avec exactitude, puisque cette chasse s'opere de façonclandestineNous pouvons distinguer les conséquences économiques directes et indirectes.V. 1.2. I: Les conséquences économiques directes:- Les pertes des recettes fiscales par l'état: En effet dans le Departement du Ndian. iln'existe aucune permissionnaire. Les chasseurs ne payent ni taxes sur les armes, nitaxes d'abattage ou de capture.- Les pertes de recettes touristiques: le tourisme cynégétique pourra baisserconsidérablement en raison de la raréfaction ou l'absence totale du gibier.


V.1.2.2: Les conséquences économiques indirectes:elles son difficiles '1 evaluer et à cliiffrer. inais recrutent-- Le coùt de la reconstituiion d'un en~ironnement approprie II neccssite des t:-~i~ai!\onéreux. Lorsque on connaît que les animaux sauvages principalement menacés etvulnérables ont une portée minime boire faible, une grande longévite et ne serencontrent que dans certains biotopes spécifiques. le coùt de renouvellement estmeme dans certains cas impossible L'exemple qu'on pourrait citer est le Drill. qui nese retrouve que dans la zone du sud-ouest Cameroun: son extinction est une srandperte pour l'environnement La réintroduction de cet animal coûtera extrêmement cherque sa conservation.- Le coùt de substitution d'une source naturelle de protéines par l'élevage domestiqueV. 1.3: Les conséqiiences sociales:Difficiles a estimer et fortement connectées aux précédentes, elles comprennent:- Les dégâts dûs aux pertubations de l'équilibre naturel: une maillon de la chainetrophique rompu, ces animaux peuvent causer des dommages sur les biens et services.Les exemples sont les dégâts causés par les éléphants sur les cultures, ceux causes parles singes en l'absence de léopards.- Les conséquences dues à l'exploitation irrationnelle et au gaspillage de la faune: unechasse non contrôlée peut finalement aboutir à la suppression d'une ressource naturelleet renouvelable. forçant ainsi les populations rurales vers un exode à l'encontre deszones plus giboyeuses. Cette ressource offre 80 - 90°/0 de protéines animales auxpopulations rurales. Sa disparition causera des conséquences sociales importantes.


V.2: Conclusions:.Au terme de cette etude qui ;i porte sur l'impact de la chasse villageoise sur la faune sauvage. ilse degage queLa majorité des chasseurs sont des jeunes, célibataires dont la moyenne d'âge varieentre 30 - 40 ans. 35% de ces chasseurs ne sont pas instruits. tandisque 6loo ont uneinstruction limitée au cycle primaire.Les connaissances des techniques de chasse (piègeage et tir) se font par apprentissage continuaupres des anciens dès le bas âge.Tous on presque tous les hommes sont des potentiels chasseurs. Ces dernièrs ne selectionnentpas les gibiers, tuant tous les animaux rencontrés dans la forêt.54,6o,/0 des chasseurs exercent dans la journée et 45.4% dans la nuit.La principale raison de l'exercice de la chasse reste et demeure la recherche d'une source derevenuLa technique de piégeage qui donne de meilleurs rendements est le piège à pied.Pendant une expédition de chasse en forêt, ils peuvent tuer 3 à 5 animaux en moyenne. surtoutdurant la période la plus hctueuse: la saison de pluies.Les chasseurs ne connaissent aucun texte reglémentaire en matière de chasse.L'absence des voies et moyens de communication est un obstacle à la politique deconservationiDeveloppement prônée par le Projet Korup. Aucun des chasseurs enquètés neconnaît la signification de l'expression "gestion solitenue et durable des ressources naturelles".La variation du nombre de captures est un facteur qui peut indiquer si la zone de chasse esttotalement défaunée ou est en cours d'être peuplée.


5 ILes aires protegees de la zone (PNK. RFRH) sont envahies oii occupees par les populationshumaines pour les besoins d'habitat et d'agriculture. .La connaissance des differents types de vegetation le long des pieges pernièr d'a~oir une idècsur la nature du biotope de chaque animal, son habitat préférentiel.L'amplitude du nombre de prelèvements en fonction du temps renseigne sur l'abondancerelative des aniniaus dans la zoneDans le risque de perdre certaines especes avant l'an 3000. nous devons prendre des mésuresquant à la prédation des animaus sauvages par l'homme..hnsi. des recommandations suivantes peuvent etre faites:V.3:RECObI~IANDATIONSElles sont adressées à l'administration de la faune. puis au Projet KorupV.3.1: Recommandations au Projet Korup:- II faut accroitre l'aide aux paysans à travers les semences, les instruments agricoles,ceci en vue de réduire l'emprise sur la faune sauvage: Connaissant que la principaleraison de la chasse est la recherche d'argent, les cultures de rente pourraient procurerdes revenus et par ricochet accroître le niveau de vie des ruraux.- Il faut que les autres sources de protéines animales soient disponibles. A cet effet. ilfaudrait encourager l'élevage du petit bétail dans les villages. On pourrait aussienvisager l'élevage de certains animaux sauvages tels que aulacodes("aulacodiculture"), Francolin, Céphalophes, rat de gambie. Ce qui illustre bien unebonne application de la politique d'exploitation rationnelle de la faune sauvage. Cetélevage devra aussi nécessiter la connaissance de la biologie des animaux.- 11 faudrait accroitre les oeuvres sociales dans le KPA: hupitaux, électricité. routes.écoles ....L'instruction dans les villages devraient être une préoccupation majeure;


5 7I'eleviition dii ni\eau d'education aura un impact positif siir la politiqiie deconservation. L'absence des voies et movens de communication devra erre enrayee parle pro-jt.1 pour permettre une Gvacuation rapide vers les centres urbains des protiiiitsagricoles en une de leur commerc~alisation.- II faudrait sensibiliser les populations rurales, precisement les chasseurs sur l'emploi du. ,picge à pied. pitige selectif dont l'utilité peut s'avérer salutaire pour la conservation desespèces animalesCe piège pourrait avoir des résultats interessants car le chasseurpourra choisir ses animaux preférentiels et libtirer les autres. L'exécution recommandecertains conditions telles que la determination du sexe de l'animal, la classe d'âge etsurtout la reconnaissance des animaux.- Faire participer les populations locales a la gestion des ressources naturelles. en créantdes petits groupes ou comités de gestion des ressources naturelles dirigés suivant leslois ancestrales sur la gestion de la faune sauvage.- La sensibilisation peut être faite par le canal des églises, à travers les hommes -ressources que sont les pasteurs et prêtres. Au vue de la population villageoisefortement christianisée. ces pasteurs véhiculeront les messages de conservation de lafaune sauvage à partir des versets bibliques- Améliorer les conditions de surveillance du PNK. améliorer la communication etauSmenter les postes de contrôle pour une effective conservation.V.3.7: Recommandations a l'Administration chargée de la faune- L'administration de la faune devra simplifier la procédure d'obtention des titresd'exploitation de la chasse pour les nationaux.- Le recyclage des conservateurs et gestionnaires des aires protégées s'avère nécessaire,pour la mise au parfum de I'évolution des tendances dans le domaine


- 11 faudrait creer des zones tampons autour des aires protegees et detinir leur statut- Recaser toutes les populations du PNK et empècher les autres d'envahir la RFRHF:épreuve commencée avec le recasement du village Ekundu Kundu sur un site de 5700lia situé sur la route de Fabe.- Augmenter le niveau et le nombre de garde-chasses dans le PNK. ce nombre est de 16actuellement; or la norme de CICN recommande un garde pour 5000 ha: il faudraitdonc environs 76 gardes pour la superfice du PNK.Les recommandations ci-dessous s'adressent aussi bien a l'administration de la faune qu'auProjet Konip- Envisager les tournées de sensibilisation dans les villages sur le nouveau decretd'application du régime de la faune et la loi n0.94/0 1 du 20 Janvier 1994.- Intensifier les contrôles ou patrouilles en forèt afin de réprimer les çonti-evenants à laloi régisant les activites de chasse.- Organiser fréquemment des séminaires sur cette question, auxquels seront inviter lesreprésentants des populations locales.La destniction de la faune par la chasse effrenée, exercee par les villageois, entraineglnéralement une degradation plus ou moins sensible de l'environnement Afin de pouvoircompleter cettc étude, la recherche devrait s'appesantir sur la détermination des classes d'âgedcs différentes espèces animales prélevees


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