154 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

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ENERGIE CONSOMMEEValeur ajoutéeLa valeur ajoutée (VA) figure parmi les variables clés pourmesurer le poids de l’activité de chaque division par rapport àcelle de l’ensemble du tissus industriel malgache du droitcommun. Le tableau 01 montre la structure de cette variable etpermet d’identifier les divisions les plus génératrices derevenus.Les entreprises enquêtées du droit commun, hors énergie,créent 840,8 milliards de Fmg de VA. On remarque encoreune fois l’importance de la division « Fabrication de produitsalimentaires et de Boissons » qui accapare à elle seule lamoitié de la VA dégagée par les industries hors énergie, àsavoir 420,1 milliards de Fmg. Cette place prépondéranteoccupée par cette division est prévisible du fait qu’elleregroupe le plus grand nombre non seulement d’entreprisesmais aussi de mains d’œuvreLes divisions d’activité « Produits chimiques - Corps Gras » et« Fabrication de produits minéraux non métalliques » viennenten seconde position avec chacune 9% de la VA générée par letissus industriel du droit commun, soit en tout 152,5 milliardsde Fmg. Viennent ensuite, par ordre, les divisions« Fabrication textile » et « Fabrication de produits à base detabac » avec comme part respectivement 8% et 7%.Toutefois, force est de remarquer que la part de la VAattribuée à la division « Fabrication de produits alimentaires etde Boissons » est relativisée si on intègre dans l’analyse lesdivisions touchant la production d’énergie, à savoir « ladistribution d’eau et électricité » et la « Cokéfaction,production de produits pétroliers ». En effet, en intégrant lesentreprises de la branche énergie dan l’analyse, la part del’industrie alimentaire (y compris les boissons) descend à 38%du total, bien qu’elle garde toujours la place de premièresource de valeur ajoutée (VA) du secteur industriel.En éclatant l’analyse de la VA moyenne au niveau de ladivision, alors l’industrie alimentaires ( y compris boissons )n’occupe que la quatrième place avec environ 7 milliards parunité d’entreprise en moyenne. Ceci s’explique en partie parl’importance du nombre d’entreprises qui composent cettedivision. Toujours dans la même optique , les entreprises del’industrie du tabac créent la plus forte valeur ajoutéemoyenne avec 15 milliards de FMG.En terme de moyenne, une entreprise de l’industrie malgachedu droit commun génère environ 4,3 milliards de Fmg de VA.La dominance dans l’ensemble de la division « Fabrication deproduits alimentaires et de Boissons » est nuancée par lavaleur moyenne dégagée de chaque entreprise la composant.En effet, cette division n’occupe que la 4 ème place avecenviron 7 milliards de Fmg de VA générée en moyenne. Danscette optique, ce sont les entreprises de la division« Fabrication de produits à base de tabac » qui créent la plusforte valeur ajoutée avec 15 milliards de Fmg en moyenne.L’énergie considérée dans ce rapport porte uniquement surl’électricité produite et distribuée par la JIRAMA 2 . Ainsi,pendant l’exercice 2001, les entreprises industrielles enquêtéesont consommé un total de 90 228 000 KWh d’énergieélectrique (hormis l’autoconsommation d’électricité de laJIRAMA) d’une valeur globale de 49 633 millions de FMG.Le graphe ci-dessus indique qu’en ce qui concerne l’utilisationannuelle d’électricité, trois divisions se distinguent nettementpar le volume important de leurs consommations :« Fabrication de textiles », « Fabrication de produitsalimentaires et de boissons » et « Fabrication de produitsminéraux non métalliques ». A partir d’une étude parquartiles, alors il s’avère que plus la taille de l’entreprise estgrande, plus la consommation d’électricité est importante.La division « Fabrication de textiles » est la division quiconsomme le plus d’électricité. Pendant l’année 2001, elle aconsommé plus du tiers de l’énergie employée par le secteurindustriel malgache (hors l’autoconsommation de laJIRAMA). Une étude de la consommation d’énergie selon lataille (en terme de nombre d’employés) montre que dans ladivision « Fabrication de textiles », les petites entreprises demoins de 100 personnes consomment en moyenne 7 051 KWhpar an. Si les entreprises de taille variant de 100 à 500personnes ont une consommation moyenne annuelle de104 711KWh, les grosses unités de plus de 500 employéspeuvent atteindre des consommations annuelles dépassant leseuil des dizaines de millions de KWh. D’ailleurs dans cettebranche de l’industrie nationale, les grosses entreprisescomptabilisent plutôt leur consommation d’énergie électriqueen Mega Wh (1 MWh = 10 3 KWh). Ceci est prévisible du faitque le nombre d’appareils électriques utilisés augmente avecla taille de l’entreprise dans l’industrie textile.Dans la division « Fabrication de produits alimentaires et deboissons », deuxième grand consommateur d’électricité, si uneindustrie employant moins de 100 personnes consomme enmoyenne 43 758 KWh par an, la consommation d’électricitéd’une entreprise dont le personnel est compris entre 100 et500 personnes est de 588 607 KWh, et cette consommationdépasse les 1 300 000 KWh dès que le personnel comprendplus de 500 individus.En ce qui concerne la division « Fabrication de produitsminéraux non métalliques », troisième plus importantconsommateur d’électricité, avec ses industries qui sont à 60%des sociétés anonymes, la moyenne annuelle 2001 de laconsommation d’électricité est de 1 185 111 KWh.La structure de la consommation d’électricité des entreprisesindustrielles montre que ce sont les divisions « Fabrication detextiles » et « Fabrication de produits alimentaires et deboissons » qui sont à l’origine de la consommation des 62%de l’électricité utilisée par les entreprises industriellesenquêtées. En troisième position se trouve la division« Fabrication de produits minéraux non métalliques » avec18% de la consommation totale d’énergie électrique dusecteur industriel enquêté. Les autres divisions, bien qu’ellesreprésentent 61% des entreprises industrielles enquêtées, neconsomment que 20% du total de l’énergie électrique utilisé.2Jiro sy Rano Malagasy : société nationale de production et de distributiond’eau et d’électricité de Madagascar
L’autoproduction d’électricité par les industries du régimecommun se situe encore à un stade embryonnaire : seulesquelques unités de production peuvent se permettred’entretenir des générateurs d’électricité (coûts de l’achat, dela maintenance et du combustible). Ce qui permet doncd’avancer que la production du secteur industriel malgachedépend en grande partie du coût, de la qualité et de la stabilitédes services fournis par la JIRAMA. Les diverses coupures decourants ainsi que les importantes variations de tensionpeuvent avoir des conséquences assez lourdes au niveau de lamaintenance de la machinerie qui devient de plus en plussophistiquée et électronique donc sensible à la moindrevariation de la qualité des services de l’unique distributeurd’énergie électrique.Graphique 01 : Répartition des Chiffres d’affaires par divisionDistribution d'eau et électricté15%Autres divisions8%Fabrications de produitsalimentaires et de Boissons33%Fabrication d'ouvrages enmétaux (sauf machines etmatériels)2%Fabrication de produits à basede tabac4%Fabrication de produitsminéraux non métalliques9%Produits chimiques - CorpsGras7%Cokéfaction, Production deproduits pétroliers raffinés16%Fabrication de textiles6%Graphique 02 : Répartition de la production par divisionDistribution d'eau et électricté16%Autres divisions8%Fabrications de produitsalimentaires et de Boissons32%Fabrication d'ouvrages enmétaux (sauf machines etmatériels)2%Fabrication de produits àbase de tabac4%Fabrication de produitsminéraux non métalliques10%Produits chimiques - CorpsGras6%Cokéfaction, Production deproduits pétroliers raffinés17%Fabrication de textiles5%
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