02.12.2012 Views

Mardi 31 janvier 2006 :: - Scope Edition

Mardi 31 janvier 2006 :: - Scope Edition

Mardi 31 janvier 2006 :: - Scope Edition

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

le quotidien #4<br />

<strong>Mardi</strong> <strong>31</strong> <strong>janvier</strong> <strong>2006</strong> ::<br />

Diffusion<br />

Festival, magazine et DVD :<br />

RES ou l’addition des genres<br />

©<br />

Exposition<br />

Avec son installation vidéo<br />

Éléments, Pierre Vinour nous<br />

plonge au cœur de la matière<br />

©<br />

Production<br />

Focus sur le court métrage<br />

allemand<br />

Diffusion<br />

Festival, magazine, DVD :<br />

RES or how to add genres<br />

©<br />

Exhibition<br />

With the video performance<br />

Elements, the film maker<br />

Pierre Vinour takes us<br />

to the heart of Nature


International ><br />

Des (bonnes) nouvelles<br />

de la Pologne<br />

Mélodrame (Melodramat) de Filip Marczewski (I3)<br />

Ma Place (Moje Miejsce) de Leszek Dawid (I5)<br />

De grands cinéastes y tournaient avant que la Pologne fasse<br />

partie des cinématographies européennes sinistrées. Mais à<br />

Clermont-Ferrand s’offrent coup sur coup deux beaux courts<br />

métrages. Mélodrame et Ma place se construisent chacun sur<br />

un personnage central, entouré mais isolé, un peu largué et<br />

qui cherche sa place. En ce sens, les deux titres pourraient<br />

être intervertis, même si le mélodrame est dans les deux cas<br />

contrebalancé par une énergie vitale génératrice d’espoir.Dans<br />

le premier, un adolescent (excellent Alan Andersz) vit avec sa<br />

soeur plus âgée, renifle ses culottes pour tenter de satisfaire ses<br />

instincts naissants, récupère les pièces de monnaie des chariots<br />

de supermarchés avec une copine de son âge pour finalement<br />

se faire tabasser par des supporters bourrés. On a vu ça mille<br />

fois, une sorte de “modèle Ken Loach” universel, mais Filip<br />

Marczewski, le réalisateur, installe un décor et une ambiance<br />

dès les premières images, crée en quelques minutes une empathie<br />

pour son gamin qu’on a jeté dans la vie sans mode d’emploi<br />

et livre une tranche de réel cruelle mais où la vie doit suivre<br />

son cours malgré tout.<br />

Apprentissage du réel (ou de ce qu’il doit être), confrontation<br />

aux autres, surprises et déceptions... Ma place, de Leszek David<br />

est aussi fait de tout cela car Romek (Romek Slefarski) a beau<br />

vouloir s’extraire de son quotidien où il se lève “sans avoir rien à<br />

faire de la journée”, il est renvoyé dans les cordes par une société<br />

incapable de s’intéresser à des boulons inadaptés, et par une<br />

famille qui ne comprend pas qu’un de ses membres puisse s’enfermer<br />

dans un vieux wagon pour taper sur sa batterie (belle<br />

métaphore). Le ton du film est plus léger, porté par ce personnage<br />

désabusé et lucide, qui essaie malgré tout de “s’intégrer”,<br />

puisqu’il le faut. Il y a là un souffle presque romanesque, la<br />

réussite d’une figure de cinéma qui porte le récit jusqu’à sa fin,<br />

où se dessine une rencontre peut-être salvatrice.<br />

Fables de l’inadaptation à la vie sociale mais hymnes à la vie<br />

tout court: c’est dans cet entre-deux que ce cinéma court polonais<br />

nous surprend et nous cueille.<br />

> CB<br />

¸ ˚ ¸<br />

«·´¨*·.¸¸.* Clermont-Ferrand <strong>2006</strong> *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.* Sélections *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.*.¸¸.·*¨`·»<br />

En haut à gauche : Mélodrame (de Filip Marczewski)<br />

En haut à droite : Ma place (de Leszek Dawid)<br />

En bas : Mur Mitoyen (de Gustavo Taretto)<br />

Entre comédie romantique<br />

et film social<br />

Mur mitoyen (Medianeras) de Gustavo Taretto (I4)<br />

le quotidien<br />

Aujourd’hui, on ne peut plus aborder dans un ascenseur une<br />

fille qui nous plait… À partir de cette observation, le cinéaste<br />

argentin construit le film d’abord comme un documentaire<br />

social, enchaînant des plans d’immeubles de Buenos Aires. Il<br />

pose ainsi un discours social sur la déshumanisation de la ville<br />

et l’urbanisme sauvage comme force de séparation des êtres.<br />

L’universalisme du quotidien des protagonistes (lieux fréquentés,<br />

bus empruntés, films regardés, etc.) n’empêche pas celui-ci<br />

d’être un vecteur de leur solitude. Pour le cinéaste, la technologie,<br />

vendue par la publicité, nous fait croire à une communication<br />

grandissante entre les êtres, alors qu’il n’en est rien.<br />

La scène de coupure de courant illustre ce propos : elle permet<br />

aux personnages d’ébaucher une rencontre. Ces doutes et ces<br />

angoisses rejoignent la référence principale du réalisateur :<br />

Woody Allen (des images de Manhattan apparaissent dans le<br />

film). Au final, le film se révèle être une comédie romantique<br />

moderne sur fond de discours social : un parallèle entre ce que<br />

l’on vit dans la ville et ce que l’on ressent dans la vie.<br />

> AdV


Rétro UK ><br />

Mike Leigh,<br />

le sens de l’histoire<br />

A Sense of History (de Mike Leigh)<br />

¸ ˚ ¸<br />

«·´¨*·.¸¸.* Clermont-Ferrand <strong>2006</strong> *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.* Sélections *.¸¸.·*¨`·»<br />

Si Mike Leigh s’est peu à peu imposé comme l’un des chefs de file<br />

du cinéma britannique, en compagnie de Stephen Frears ou de Ken<br />

Loach, il le doit largement à la fameuse « méthode » qui a fait sa<br />

réputation, cette emblématique démarche artistique s’appuyant sur<br />

un imposant travail de préparation en amont et d’étroits échanges<br />

avec sa « famille » de comédiens au moment même du tournage,<br />

ce qui l’exempte de recourir à un scénario au sens canonique du<br />

terme. Moteur de la trame narrative de chacun des vingt et quelques<br />

titres de sa filmographie, Mike Leigh n’a fait exception à la<br />

règle qu’une seule et unique fois, lorsque le grand Jim Broadbent,<br />

l’un de ses acteurs fétiches (de Life is Sweet à Vera Drake), lui présenta<br />

un script de court métrage qu’il avait écrit lui-même et que<br />

le cinéaste accepta de mettre en scène en 1992.<br />

Le futur Zidler, monsieur Loyal du Moulin-Rouge de Baz Luhrman,<br />

y endossa, méconnaissable sous son faux crâne dégarni, le rôle<br />

d’un aristocrate typiquement british arpentant son domaine et<br />

livrant à la caméra une suite de propos bien sentis sur le monde<br />

et son évolution, d’où émerge un certain « sens de l’histoire » se<br />

nourrissant de meurtres pour mieux asseoir la domination d’une<br />

classe sans scrupules. La causticité goguenarde de Leigh s’accommode<br />

à merveille du postulat de Sense of History et cette incursion<br />

dans le domaine du court métrage s’inscrivit de façon toute<br />

naturelle dans une carrière initiée au théâtre dans les années<br />

60 et poursuivie à la télévision au fil de la décennie suivante,<br />

après un premier long métrage pourtant remarqué en 1971<br />

(Bleak Moments). À première vue, A Sense of History ressemble<br />

d’ailleurs à un documentaire de la BBC, pour laquelle le cinéaste<br />

a copieusement travaillé. Ce dernier s’y était notamment essayé<br />

à l’exercice du film court, avant de signer en 1987 pour Channel 4<br />

The Short and Curlies, autre comédie décapante, sentimentalocapillaire<br />

cette fois, dominée par la présence de David Thewlis.<br />

Six ans après, Naked valait au duo un triomphe à Cannes, avec<br />

le Prix de la mise en scène et celui de la meilleure interprétation<br />

masculine. L’histoire dans le bon sens…<br />

> CC<br />

«·´¨*·.¸¸.*.¸¸.·*¨`·»<br />

Débats ><br />

‘ Expresso ’<br />

Rencontres avec les réalisateurs des compétitions nationales<br />

et internationales, animées par Claude Duty et<br />

Michel Coulombe.<br />

Mercredi 1 er février de 10h00 à 13h00<br />

Salle Gripel (3 ème étage de la Maison la Culture).<br />

10h<br />

11h<br />

12h<br />

Kleber Mendonça Électroménagère<br />

Thanassis Totsikas Sortie<br />

I9 Riho Unt Les Fréres Nounours<br />

Najwa Najjar Le Chant de Yasmine<br />

Hisham Zaman Bawke<br />

I5 Benjamin Holmsteen Petite Lise<br />

I10<br />

F9<br />

Peter Volkart Terra Incognita<br />

Collectif RONG Œdipe<br />

Badih Massaad Badkon shi...t?<br />

Maxime Giroux Le Rouge au sol<br />

Edouard Salier Flesh<br />

Jean-Julien Chervier Le Temps des cerises<br />

F9 Benoit Forgeard La Course nue<br />

F2 Yann Chayia Les Petits hommes vieux<br />

Armel Hostiou Contre Temps<br />

Guillaume Brac Le Funambule<br />

F12 Blandine Lenoir Rosa<br />

Gilles Cuvelier Chahut<br />

Lorenzo Recio le Marin acéphale<br />

Rencontres avec les réalisateurs<br />

de la compétition Labo<br />

Suite des débats animés par Alain Burosse (réalisateur,<br />

producteur, plasticien) et Benoît Hické (collaborateur<br />

du festival).<br />

<strong>Mardi</strong> <strong>31</strong> <strong>janvier</strong> de 18h00 à 20h00, salle Gripel (3ème<br />

étage de la Maison la Culture). Traduction simultanée.<br />

18h00 à 20h00<br />

Jules Janaud 90°<br />

Kih-Hoon Kim En mode disparition<br />

L2 Joe King, Rosie Pedlow Bouleversement<br />

Paul Leyton T’as 10 ans<br />

Jacques Thelemaque Transaction<br />

L4 Michael Koch Nous te sommes fidèles


Installation ><br />

Des Éléments<br />

Pour sa Première incursion dans l’univers de<br />

l’installation vidéo, le cinéaste Pierre vinour<br />

Poursuit son obsession : celle de « vouloir<br />

Pénétrer la matière ». le musée roger-Quilliot<br />

en a la Primeur.<br />

Quelle est l’origine d’Éléments ?<br />

Éléments est né au moment des prises de vues de mon court<br />

métrage Millevaches Expérience. À force de passer des mois à<br />

capter les éléments naturels, j’ai pensé à recréer les multiplicités<br />

de sensations qu’ils procurent dans une installation. J’ai laissé<br />

de côté certaines images de ce court et de mon long, Supernova,<br />

mais je savais qu’elles avaient un potentiel énorme.<br />

La plupart des images ont vraiment été prises pour Éléments,<br />

avec la rythmique, les tonalités, les couleurs que je voulais. Il<br />

a fallu arriver à un tout cohérent en les mélangeant aux sons<br />

d’une certaine façon. C’est une autre façon de capter les sens<br />

des spectateurs, de les plonger dans leur propre histoire, dans<br />

leur propre mémoire, hors de toute narration.<br />

Ce projet est-il né suite aux difficultés rencontrées pour<br />

monter le deuxième long métrage ?<br />

Je m’étais investi dans la production de films donc je pensais<br />

ne jamais avoir le temps de faire Éléments… Je trouve le résultat<br />

aussi fort et aussi complet qu’un long. Maintenant, je sais<br />

que la vie d’un cinéaste ne s’arrête pas parce qu’il n’arrive pas<br />

¸ ˚ ¸<br />

«·´¨*·.¸¸.* Clermont-Ferrand <strong>2006</strong> *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.* Exposition *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.*.¸¸.·*¨`·»<br />

Trip animiste<br />

le quotidien<br />

à monter un long métrage. Je refuse que ma vie d’artiste soit<br />

tenue par les problèmes d’argent. Il y a tellement de supports<br />

nouveaux et de possibilités à la post production que la question<br />

des formats me paraît dépassée. Il s’agit toujours de la<br />

même créativité et la même envie de produire au sens noble.<br />

Peut-être ne ferais-je plus de long après le prochain, mais ça<br />

ne doit pas être grave. Ce qui le serait, c’est ne plus pouvoir<br />

m’exprimer.<br />

> CB<br />

Biofilmo ><br />

Pierre Vinour a fondé sa propre maison de production, Les<br />

Enragés, avec laquelle il a produit et réalisé plusieurs courts<br />

métrages dont Paris-Marseille (1990), Ka (1991), Les Scorpions<br />

(1993) et Millevaches [Expérience] (2000), nommé aux<br />

César en 2002. Il passe au long métrage en 2003 avec Supernova<br />

[Expérience #1] et s’apprête à tourner cette année le<br />

second, Magma.<br />

La ballade est riche de sensations si<br />

l’on s’y abandonne. Un « trip » en pleine<br />

nature où l’on percevrait toutes ses<br />

nuances et formes, son moindre frémissement.<br />

En quatre fois deux écrans<br />

qui se répondent, se complètent, s’entrechoquent<br />

et se dédoublent, c’est un précipité<br />

d’air, de terre, d’eau et de feu qui<br />

irradie une beauté singulière, comme<br />

au contact des rayons de soleil sur la<br />

peau. Une beauté malmenée et issue<br />

des caprices soudains que le montage<br />

lui impose et qu’elle impose au montage.<br />

Les techniques modernes employées<br />

restituent une nature intemporelle<br />

qui semble recycler l’intervention de<br />

l’homme dans un « grand tout » : elle<br />

n’est que couleurs, mouvements, matières<br />

et sons, fourmillement animiste qui<br />

dit sa force mais aussi sa fragilité.<br />

Pierre Vinour peut être heureux : sa<br />

terre, la terre, frémit et vit dans ses<br />

Éléments.<br />

Musée d’Art Roger-Quilliot tous les jours<br />

sauf le lundi de 10 à 18h, Place Louis<br />

Deteix, Bus ligne 1 et 16.


6<br />

Festival ><br />

RES ou l’addition des genres<br />

sandy Hunter nous exPliQue les Points d’ancrages<br />

de res, entre festival, magazine et édition dvd.<br />

Quand RES a-t-il été fondé ?<br />

RESFEST a été créé en 1996 à San Francisco. Le magazine est<br />

arrivé un an après. L’intention de départ était de présenter les<br />

artistes qui commençaient à utiliser les outils en voie de démocratisation,<br />

comme la vidéo et le montage numérique. RESFEST<br />

est ensuite devenu un festival itinérant, qui se déplace à travers<br />

35 villes chaque année. Nous ne sommes plus strictement tournés<br />

vers le numérique : nous sommes maintenant un « festival<br />

d’idées » qui met en avant les vidéo clips et les courts métrages les<br />

plus créatifs. C’est d’ailleurs la principale raison de nos déplacements<br />

à Sundance ou à Clermont-Ferrand : trouver des films !<br />

Comment se déroule le RESFEST ?<br />

Nous constituons un programme (12 à 14 courts métrages,<br />

agrémentés en 2005 de rétrospectives des vidéo clips de Beck,<br />

du collectif Traktor et du label XL) qui circule partout dans le<br />

monde et bientôt en France. Mais chaque pays, en - dehors des<br />

États-Unis et du Royaume Uni - peut constituer son propre programme.<br />

Notre magazine est aussi vendu avec un DVD constitué<br />

de courts métrages, de vidéo clips et de musique.<br />

Quels sont les liens entre RES et la série de DVD The<br />

Work Of Director ?<br />

RES appartient au groupe PALM, qui produit cette série de DVD<br />

présentant les travaux de réalisateurs de vidéo clips. J’ai rédigé<br />

les notes de pochettes du DVD consacré à Michel Gondry, et nous<br />

l’avons invité au RESFEST de Montréal, l’an dernier. Quatre<br />

autres DVD viennent de sortir, consacrés à Stéphane Sednaoui,<br />

Mark Romanek, Jonathan Glazer et Anton Corbjin.<br />

Quel est votre regard sur la diffusion du court métrage<br />

en Amérique du Nord ?<br />

À côté des chaînes de télévision spécialisées, comme Moviola au<br />

Canada, il y a très peu d’espaces consacrés au court métrage,<br />

¸ ˚ ¸<br />

«·´¨*·.¸¸.* Clermont-Ferrand <strong>2006</strong> *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.* Diffusion *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.*.¸¸.·*¨`·»<br />

Ci-dessus et à gauche, Glosoli (de Arni & Kinski – musique de Sigur Rós)<br />

même si des sites Internet comme Ifilms ou Atomfilms font<br />

un bon travail, avec aussi les festivals Sundance, Worldwide<br />

Short Film Festival à Toronto. Je suis directeur artistique de<br />

Kontagious, une nouvelle société basée à Toronto et New York,<br />

qui distribue et produit du contenu de programmes courts pour<br />

téléphones portables. La technologie 3G sera dans l’avenir une<br />

nouvelle fenêtre de distribution de « très courts métrages » : je<br />

pense en effet qu’il sera difficile de télécharger des films supérieurs<br />

à trois minutes. Évidemment, ce secteur est en pleine<br />

croissance, mais je n’ai pas vu beaucoup de courts métrages<br />

devenir célèbres de cette manière : on dirait que, pour l’instant,<br />

les blockbusters, le porno et le sport sont les seuls fers de<br />

lance du développement de la Video On Demand en Amérique<br />

du Nord ! Mais l’histoire ne fait que commencer…<br />

> BH<br />

En bref ><br />

Illustration : Glosoli<br />

(Arni & Kinski –<br />

musique de Sigur<br />

Ros) C1<br />

‘ Les Matinales ’<br />

Poursuite de la découverte des nouvelles tendances d’achat<br />

et des nouvelles plateformes de diffusion au Marché du Film<br />

(premier étage), avec 1, 2, 3 Multimédia. Mercredi 1 février,<br />

de 10h00 à 11h00. Accès réservé aux porteurs de badges professionnels<br />

et à la presse.<br />

Sortie DVD<br />

Les réanimations, récolte des courts métrages de Blanquet et<br />

Olive regroupe les films en papier découpé des deux auteurs.<br />

Une invitation à plonger dans un univers « noir, drôle, inquiétant<br />

(…) où le mariage de la poésie et du difforme, de la tendresse<br />

et du macabre, du fou rire et du cauchemar saute<br />

littéralement au visage ». Avant tout auteur de bande dessinée<br />

et illustrateur, Blanquet est également présent à cette<br />

édition du festival car il en a signé l’affiche. Une édition Art<br />

Malta. Sortie février <strong>2006</strong>.


Focus ><br />

Le court métrage allemand<br />

en quelques points...<br />

Aucun organisme en Allemagne n’est chargé d’enregistrer l’ensemble<br />

de la production de courts métrages ; malgré cela, la<br />

production annuelle est estimée à près d’un millier d’œuvres<br />

(incluant les films d’écoles et ceux tournés en vidéo).<br />

Différents organismes régionaux et nationaux soutiennent la<br />

production. En 2004, près de 150 salles ont projeté des films<br />

courts, le plus souvent dans le cadre de programmes. Ils peuvent<br />

être le fruit de distributeurs privés, comme Interfilm,<br />

d’écoles de cinéma ou de structures associatives, comme le<br />

KFA Hamburg.<br />

Par ailleurs, depuis sa création en 2002, AG Kurzfilm est chargé<br />

des missions suivantes : promotion et coordination du court<br />

métrage allemand (national et international), relais entre les<br />

différents acteurs du marché (de la création à la diffusion, en<br />

passant par les prestataires techniques), création de nouveaux<br />

concepts de diffusion des films et d’attraction du public vers le<br />

court métrage.<br />

Fallen (de Peter Kaboth)<br />

KFA Hamburg et la diffusion en Allemagne<br />

entretien avec astrid Kuehl.<br />

Quelle est le rôle du Kurz Film Agentur Hamburg ?<br />

Nous distribuons en salles des films courts 35 mm en Allemagne,<br />

Autriche et Suisse allémanique et vendons à l’international des<br />

courts métrages. Par ailleurs, nous proposons des « examens »<br />

de scénarios, pour un forfait de 80 euros, consistant à donner<br />

des conseils sur l’écriture. Parfois, si le film nous intéresse, nous<br />

posons une option de distribution. En effet, certaines institutions<br />

de financement en exigent la présence. Seuls 10 % des films que<br />

¸ ˚ ¸<br />

«·´¨*·.¸¸.* Clermont-Ferrand <strong>2006</strong> *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.* Focus Pro *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.*.¸¸.·*¨`·»<br />

nous recevons en bénéficient. Enfin, nous travaillons sur un<br />

projet avec la « Federal Cultural Foundation » de concours de<br />

films sur un thème particulier, dont l’objectif est de coproduire<br />

11 courts germanophones.<br />

Quelle importance revêt la diffusion TV ?<br />

Les chaînes de télévision n’achètent que très peu de films. ZDF<br />

et les chaînes publiques régionales (NDR, WDR, RBB, BR,<br />

MDR, etc.) achètent des films pour Arte, mais ne les diffusent<br />

eux-mêmes que très exceptionnellement. Récemment, WDR, BR<br />

et MDR se sont mises à en diffuser, à l’occasion de festivals se<br />

déroulant dans leur région. Seules deux chaînes publiques, Arte<br />

et 3 Sat, diffusent régulièrement des films courts. Il est d’ailleurs<br />

étonnant que le montant d’achat par Arte France s’élève aux<br />

environs de 450 euros/minute, alors qu’Arte Deutschland propose<br />

une fourchette allant de 180 à 300 euros/minute. Cette différence<br />

de tarif est un petit scandale, du moins est-elle injuste<br />

pour les cinéastes allemands. De plus, Canal+ propose un prix<br />

d’achat à la minute sensiblement plus élevé et complique ainsi<br />

la politique d’Arte. Finalement, très peu de chaînes produisent<br />

ou coproduisent des films et, que je sache, aucune ne pratique<br />

de politique de préachat.<br />

> AdV<br />

‘ Les Matinales ’ : AtomFilms<br />

le quotidien<br />

Le Marché du film, sous l’égide d’Anne Parent et Roger Gonin,<br />

propose toute cette semaine des rencontres consacrées aux<br />

nouveaux secteurs de diffusion du court métrage. Hier matin,<br />

Megan O’Neill présentait le travail d’AtomFilms, l’un des<br />

plus anciens acteurs (américain) du secteur de l’acquisition<br />

et la diffusion de formats courts, et plus spécifiquement<br />

AtomShockwave, destiné à acheter et diffuser des courts<br />

métrages pour la téléphonie mobile et Internet.<br />

Megan O’Neill a rappelé la fréquentation du site : 50 millions<br />

de visites par an, gratuites mais qui génèrent une importante<br />

publicité (10 % de ces revenus sont redistribués dans la rémunération<br />

des auteurs).<br />

Son constat est que l’offre de contenus courts pour la téléphonie<br />

mobile aux Etats-Unis est encore un marché mineur,<br />

mais que les opérateurs sont très volontaristes. Dans cette<br />

optique, AtomFilms produit des « short short films » (c’est-àdire<br />

inférieurs à 5 min) pour téléphones portables, souvent<br />

des films d’animation Flash ou video très efficaces, ludiques,<br />

décalés, mais on peut douter que ces nouveaux tuyaux, très<br />

formatés, permettent, à terme, l’éclosion de nouveaux talents.<br />

À suivre…<br />

> HB


Chiffres ><br />

L’économie du court métrage : les chiffres 2005<br />

en 2005, 380 courts métrages ont obtenu un visa d’exPloitation du cnc.<br />

Leur financement s’est ventilé de la façon suivante :<br />

CNC : 6 240 000 e (soit 44 % du total)<br />

Collectivités territoriales (régions, départements, municipalités) :<br />

4 010 000 e (28 %)<br />

Diffuseurs TV (hertzien-câble-satellite) : 2 250 000 e (16 %)<br />

Autres financements publics et privés (ministères, administrations)<br />

: 1 218 000 e (4 %)<br />

Recettes d’exploitation en salles (locations Agence du court<br />

métrage) : 370 000 e (3%)<br />

Soit un total des financements en numéraire estimé à 14 000 000 e<br />

• 66 % des films font moins de 20 minutes<br />

• 46 % des tournages de courts métrages de fiction se sont<br />

déroulés en Île-de-France<br />

• 58 % des films ont été tournés sur pellicule (16 mm,<br />

Super 16 mm, 35 mm)<br />

(Chiffres CNC. Les données chiffrées relatives aux sources de financement<br />

autres que le CNC sont des estimations)<br />

¸ ˚ ¸<br />

«·´¨*·.¸¸.* Clermont-Ferrand <strong>2006</strong> *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.* Focus Pro *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.*.¸¸.·*¨`·»<br />

Même si le nombre de courts métrages est en recul par rapport à<br />

2004 (soit 20 films de moins), l’activité a su conserver sa vitesse de<br />

croisière. Côté financement, pas de profondes modifications de la<br />

part du CNC. Un budget à l’identique conservant ainsi à peu près<br />

le même nombre de projets aidés et la moyenne par film (par exemple<br />

: 45 000 e pour l’Aide avant réalisation et 41 756 e pour l’Aide<br />

aux programmes). La nette progression provient essentiellement<br />

des collectivités territoriales qui ont augmenté leur intervention d’un<br />

million d’euros par rapport à l’année passée, apportant ainsi 28% des<br />

financements (contre 23 % en 2004). Un effort qui risque d’être accru<br />

par la généralisation du dispositif « 1 e pour 2 e » appliqué au court<br />

métrage. Notons également que les apports des diffuseurs et des<br />

autres types de financements sont également stables. Dans l’imminence<br />

de l’annonce du renforcement des financements, il se peut que<br />

cette répartition des apports soit à reconsidérer dans l’année à venir.<br />

Les écarts vont-ils s’accroître ? Les diffuseurs vont-ils être en mesure<br />

de rejoindre le niveau d’investissement des collectivités ? Quelle sera<br />

la nouvelle donne entre financements publics et privés ?<br />

> PM


Festival ><br />

RES or how to add genres<br />

sandy Hunter exPlains tHe linK between festival,<br />

magazine and dvd<br />

All is full of love (A song by Björk / Video clip directed by Chris Cunningham)<br />

When RES was founded ?<br />

RES was created in 1996 in San Francisco. The magazine followed<br />

one year later. The original idea was to present artists<br />

who were using new tools at the time, such as video or digital<br />

editing. RESFEST has then become a travelling festival,<br />

which goes in 35 towns every year. Now we are not only interested<br />

in the digital field, we are more a “festival of ideas” that<br />

shows creative video clips and short films. That is why we go<br />

to Sundance or Clermont: we try to find films!<br />

How does the festival RESFEST take place?<br />

We prepare a programme (made up of 12 to 14 short films, to<br />

which we have added a retrospective of Beck’s video clips, the<br />

Traktor collective and the XL Label) which goes everywhere<br />

around the world and soon in France. But every country -excepting<br />

the United States and the United Kingdom- can create a<br />

programme. Our magazine is sold with a DVD compiling short<br />

films, video clips and music.<br />

What is the link between RES and the DVD series, The<br />

Work of Director?<br />

RES belongs to the PALM group, which produces this DVD series<br />

presenting the work of video clips directors. I have written notes<br />

on the cover of the DVD devoted to Michel Gondry and we have<br />

Le Quotidien du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand est réalisé par<br />

les Éditions <strong>Scope</strong> avec le soutien de Sauve Qui Peut le Court Métrage.<br />

Directeur de la publication : Baptiste Levoir<br />

Rédacteur en chef : Pascal Mieszala (06 22 44 15 50)<br />

Ont participé à ce numéro : Brigitte Baronnet, Christian Borghino,<br />

Christophe Chauville, Benoît Hické, Pascal Mieszala, Axel de Velp<br />

¸ ˚ ¸<br />

«·´¨*·.¸¸.* Clermont-Ferrand <strong>2006</strong> *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.* Diffusion *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.*.¸¸.·*¨`·»<br />

le quotidien<br />

invited him at Montreal’s RESFEST last year. Four other DVDs<br />

have just been released: they are about Stéphane Sednaoui, Mark<br />

Romanek, Jonathan Glazer and Anton Corbjin.<br />

What is your view on the short film broadcasting in Northern<br />

America?<br />

Beside specialised TV channels, such as Moviola in Canada, there<br />

are very few spaces devoted to short films, even if some Internet<br />

websites like Ifilms or Atomfilms are doing their job well, and some<br />

festivals -Sundance, Worldwide Short Film Festival in Torontoexist.<br />

I am the artistic director of Kontagious, a new company<br />

based in Toronto and New-York. It supplies and produces the<br />

content of short programmes for mobile phones. In the future, the<br />

3G technology will be a new way to broadcast some “very short<br />

films”: I think indeed that it will be hard to download films longer<br />

than three minutes. This sector is of course expanding a lot at the<br />

moment, but I have not seen a lot of short films becoming famous<br />

this way: it seems that only blockbusters, porn and sports are<br />

managing for the moment to make the Video On Demand expand<br />

in Northern America! But things are just starting…<br />

onedotzero<br />

> BH > Translation: BB<br />

The structure onedotzero was founded by Shane Walter and Matt<br />

Hanson in 1997 in London. The original idea was to present<br />

new forms of graphic and digital creations, and to explore new<br />

forms of moving images (graphic design, Vjing and original shooting).<br />

What was first a week-end has become a proper travelling<br />

festival. To have a general idea of the event, a DVD has been<br />

released for four years, with an interesting panorama of short<br />

films and video clips, all closely linked to music.<br />

onedotzero is supported by the Arts Council of England. It has<br />

been developing also business projects: onedotzero INdustries was<br />

founded recently in order to expand their work with independent<br />

artists and produce videos for U2 or the Rolling Stones live<br />

shows for example. They also do TV series; a project of partnership<br />

is in progress with BBC Film Network and Channel 4.<br />

The next edition of the festival will take place in June <strong>2006</strong>, at<br />

the ICA in London.<br />

Création graphique : Designed By <strong>Scope</strong><br />

Régie publicitaire : Éditions <strong>Scope</strong>, Agnès Bonnet (06 80 68 55 38)<br />

Impression : Imprimerie de Bussac / dépôt légal à parution<br />

Couverture : Illustration de Stéphane Blanquet<br />

> www.scope-editions.com


10<br />

Exhibition ><br />

Animist trip<br />

tHe film maKer Pierre vinour<br />

(notably millevacHes exPériences<br />

and tHe feature film suPernova)<br />

Presents a video Performance at<br />

tHe roger-Quilliot museum<br />

The ballad is full of sensations if you<br />

may let yourself go. A trip among nature<br />

where you could feel every nuances,<br />

shades, forms, and every single rustle.<br />

There are four times two screens<br />

set up face to face, which answer each<br />

other, complete each other, split or knock<br />

against one another. It is like a digest<br />

of water, earth, wind and fire that irradiates<br />

a singular beauty, like sunshine<br />

Clermont-Ferrand<br />

0473 423 100<br />

www.gdebussac.fr<br />

¸ ˚ ¸<br />

«·´¨*·.¸¸.* Clermont-Ferrand <strong>2006</strong> *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.* News *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.*.¸¸.·*¨`·»<br />

on the skin. A beauty that is roughly<br />

treated and made up of the whims of<br />

editing, and vice versa. The modern<br />

techniques used to reproduce a timeless<br />

nature seem to recycle the human touch<br />

in a holistic way: this nature is like a<br />

whole, made up of colour, movement,<br />

material and sound, like an animist<br />

swarming that shows some strength<br />

and fragility at the same time.<br />

Pierre Vinour can be happy: his earth,<br />

the earth, vibrates and lives in his<br />

Elements.<br />

Roger-Quilliot Art Museum, open everyday<br />

(except Mondays), from 10 a.m. to 6 p.m.,<br />

Louis Deteix Square (Place Louis Deteix),<br />

Bus line 1 and 16<br />

> CB > Translation: BB<br />

24 ANS DE PARTENARIAT AVEC LE FESTIVAL DU COURT MÉTRAGE<br />

VOUS FONT DÉCOUVRIR CHAQUE JOUR :<br />

Clermont-Ferrand<br />

0473 406 565<br />

www.debussac.net<br />

LES TEXTES ET UNIVERS VISUELS DE KARINE SAPORTA<br />

(MISE AU JOUR : H. DE BUSSAC)<br />

UN MONDE SURVOLTÉ. Aimanté.<br />

Générateur d’une surtension de<br />

nos lignes éléctriques intimes...<br />

Cet excessif besoin d’immersion<br />

dans les champs vibratoires<br />

environnants.<br />

Champs magnétiques humains<br />

ou cosmiques. Forces charnelles<br />

ou telluriques. Celles-ci<br />

intensifi ent en nous pénétrant<br />

nos mouvements intérieurs.<br />

Ceux de notre intelligence,<br />

de notre volonté, de notre<br />

imaginaire.<br />

Un imaginaire survolté est<br />

un imaginaire infi niment et<br />

indéfi niment révolté.<br />

“Le garage - Essai sur la mystique rock”.<br />

Répétition à la Halle aux Granges à Caen et tournage<br />

du documentaire “Il était une fois le garage” pour la chaîne Mezzo.<br />

7SURVOLTÉ<br />

“Le garage - Essai sur la mystique rock”.<br />

Salle du Quorum. Festival Montpellier-Danse.<br />

n°4 - <strong>31</strong>/01/06


Avec Chroniques Kodak > lycéennes ><br />

Vivez Une sélection l’expérience pointue du film et !<br />

référencée<br />

Pendant 3 jours en 6 sessions, 80 jeunes réalisateurs, producteurs<br />

et vidéastes confirmés auront l’opportunité de découvrir<br />

romain le tournage martan sur est pellicule, en terminal encadrés par l oPtion des professionnels<br />

américains cinéma, et français. Cette initiative s’inscrit dans le cadre<br />

d’un il s’exPrime programme aujourd’Hui américain « Stop sur By la Shoot sélection Film » que Kodak<br />

développe france. en Europe, et notamment récemment au festival de<br />

Gênes. L’objectif est de démystifier l’utilisation d’une caméra<br />

film Giam et delenim de montrer aciliquat. aux jeunes Acilit vidéastes aliquis nulla que le feugait support ? de prise<br />

de incillamet vues film nullaore est simple doluptat d’utilisation, dignis dio très essit performant la alit nos et nulla permet<br />

de autatincil magnifier inis un nullupt tournage. atummodit aut alisim zzrit ad exe-<br />

Prochain rosto eu feum atelier diatincil / 11, utpatie 12 et 13 con octobre endiam <strong>2006</strong> nisl iril à Paris ex eriusci<br />

+ psusto d’infos odolorp sur : erostrud www.kodak.fr/go/cinema<br />

min velent aliqui tie veliquam zzrilla<br />

commodignit in etue mod enisit laore tetuerc iliquip sustrud<br />

tat atet auguer sumsand.<br />

Giam delenim aciliquat. Acilit aliquis nulla feugait ?<br />

Duipisi. Bore facidui pissequipit nim ea augiatum inibh et<br />

Le vulla prêt consenis de ametuer matériel suscip ea aut dolorem euip etumsan<br />

utem iuscili quiscilis nim ing eugiam zzrillandrem ipit wis<br />

Afin nosto d’aider commy les nulluptat. jeunes réalisateurs, Deliquis nonsequiscin Kodak met er à aute disposition feu-<br />

des gue jeunes molor sustrud professionnels te magna des core caméras. vel doloboreet Bien entendu num velis cette ea aide<br />

matérielle feummod olorpercidui précieuse se bla fait alis au nonsequis cas par cas alit ! prat dolore elit<br />

nulputpat, quismodolore tat la conumsa ndreet num nulla<br />

adionsequat. Onsequipit vel dolorperci bla feu facilit wismolutet<br />

lor iuscilit wissim ilit doluptatem aliquismod magnit<br />

Le luptat, Guide consed Kodak et, vent du ad endion Jeune utpate cinéaste del dunt > nulput ex<br />

et aut lutpatio ex exer si.Iriliqu iscipsusci tismolo rtiniam<br />

Le venisi.Obore club tat des esectem velit nis dio commolorer autat lor<br />

fournisseurs<br />

sit il dolore dolobor sequi el et adit, suscidui el ulla feum<br />

zzril utpat irit utetum autatuero consequisi.<br />

La nouvelle édition du Guide<br />

Kodak Giam delenim du jeune aciliquat. cinéaste Acilit pré- aliquis nulla feugait ?<br />

sente Unt vel les ut principaux praesequis prestatai- nosto ea facinibh eniatis aliquat nim<br />

res vel et ex fournisseurs eliquam dit qui wis pourront digna cor sismodolorem nim dolessi.<br />

vous Nonsed accompagner min hendrer dans sum la réali- nibh et nulla facip et, volor si.<br />

sation Wis nos de votre at la film, accummy du tournage nis nos dolenim iustinc iduipsusci<br />

à tincilit, la post-production.<br />

quam iriure velestrud dit at. Diam zzriuscilla ad euisim<br />

dipit aut luptat iustin etuercipis elis non henim eugait<br />

wis nim in ulla facidunt incipit ilis nullaore eummy nosto<br />

digna facil eugiam veraestrud et ut in etum.<br />

Guerciduis nos nim euisismolor sumsan euiscil diam, si.<br />

Ipsuscidunt in eugiam, conse feuis nissenim irilis numsan<br />

Le vulla Guide facilluptate est disponible eugiamc en librairie, onsecte dolorpercing et, pendant le ea Festival adigna du<br />

court corercipit métrage wisl de utatie Clermont-Ferrand, tate magna accum sur vel l’espace delit prat. « livres-DVD Guer- »<br />

de ciduis la Maison nos nim de euisismolor la Culture. sumsan euiscil diam, si.<br />

¸ ˚ ¸<br />

«·´¨*·.¸¸.* Kodak *.¸¸.·*¨`·»<br />

«·´¨*·.¸¸.* Kodak partenaire du Jeune Cinéma *.¸¸.·*¨`·»<br />

Le coup de main… ><br />

« · ´ ¨ * · . ¸ ¸ . * . ¸ ¸ . · * ¨ ` · »<br />

Votre contact à Clermont-Ferrand<br />

publi-reportage<br />

Nathalie Cikalovski - responsable court métrage,<br />

documentaires, écoles. Tél.: 06 07 17 68 82<br />

Coup de projecteur ><br />

Le GREC<br />

Créé en 1969 par Pierre Braunberger, Anatole Dauman<br />

et quelques producteurs et cinéastes engagés,<br />

le Groupe de Recherches et d’Essai Cinématographiques<br />

a pour but d’aider à la création de premiers films<br />

de court métrage. Cette association a produit ainsi<br />

plus de 700 films et nombreux sont les réalisateurs<br />

à avoir pu en profiter : Laurence Ferreira Barbosa<br />

(Paris-Ficelle, 1982), Xavier Beauvois (Le Matou,<br />

1986), Laurent Bouhnik (Rouge au feu, 1988), Alain<br />

Guiraudie (Tout droit jusqu’au matin, 1995), pour ne<br />

citer qu’eux. Le GREC produit, en moyenne, 15 à 20<br />

films par an, et accompagne de nombreuses initiatives<br />

exceptionnelles comme sa participation au Centre des<br />

Écritures Cinématographiques ou bien son soutien<br />

aux films expérimentaux. Deux films produits par le<br />

GREC ont déjà remporté le Grand Prix à Clermont-<br />

Ferrand : Au fin porcelet de Roy Lekus en 1983 et<br />

Tout doit disparaître de Jean-Marc Moutout en 1997.<br />

Le Grec est présent à Clermont-Ferrand cette année<br />

avec pas moins de 3 films en compétition nationale,<br />

Histoire à chuchoter de Maxime Donzel, Bottom de<br />

Giovanni Sportiello, Manmuswak de Patrick Bernier<br />

et Olive Martin, ainsi qu’un film présent dans<br />

le programme Carte Blanche aux Films Sauvages,<br />

À bras le corps de Katell Quillévéré.<br />

11

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!