Relevé de conclusions - Laboratoire d'étude des Transferts en ...

point de départ. Il est souhaitable que les problématiques émanent des chercheur et acteurssud-sahariens.?9) Evolution de la stratégie d’observationCe point n’a pas été véritablement discuté en profondeur. Il a été réitéré qu’il fallaitfavoriser autant que faire se peut l’utilisation des sites de l’ORE comme support pour desétudes ISEC, du type de celle effectuées par l’équipe du LMTG sur Hombori.Par ailleurs, une réunion spécifique « bilan d’eau sur Ara » estimé par mesure etmodélisation a été programmé pour la rentrée (faite le 8 sept au LTHE).10) Coordination future de l’OREComme prévu depuis la réunion de novembre 2006 qui s’était tenue à Toulouse, leremplacement de T. Lebel comme coordinateur de l’ORE est à mettre en place au cours del’année 2009. Trois solutions étaient proposées pour cela : un coordinateur unique, un binômeou un comité de trois personnes. Les deux premières solutions ont été écartées lors d’unediscussion réunissant le « noyau dur » de l’ORE : pas de candidat pour la coordination uniqueet inconvénient d’avoir une des trois laboratoires centraux de l’ORE non représentés dans lecas du binôme; c’est donc la solution du trinôme qui a été adoptée, bien qu’elle présente elleaussi des inconvénients, notamment le risque d’une gestion trop éclatée et moins efficace.Pour remédier en partie à cet inconvénient il est proposé de mettre en place une présidencetournante annuelle de ce comité de trois personnes ; le président en exercice aura laresponsabilité in fine du suivi des échéances et de l’exécution des décisions prises lors desréunion de l’ORE ou de celles du groupe de coordination. Le partage des responsabilités entreles trois membres du comité – y compris celles dévolues spécifiquement au président – sont àpréciser, ainsi que les modalités de mise en œuvre, mais il y a accord sur ces grandes lignes.Dans les critères de choix des trois personnes de ce comité de coordination, celui de lareprésentation de chacun des trois laboratoires porteurs principaux de l’ORE (CESBIO, HSM,LTHE) a été retenu comme prioritaire ; le critère de représentation de chacun des trois sites aété considéré comme important également. Plusieurs chercheurs de l’ORE ont travaillé sur aumoins deux sites, et ont donc une vision scientifique et opérationnelle qui dépasse le cadre dusite sur lequel ils travaillent principalement en ce moment. De ce fait il a semblé moins crucialque chacun des trois membres du groupe de coordination soit en activité principale sur un sitedifférent.Chaque laboratoire a donc proposé le nom de son représentant dans ce comité ; pour leCESBIO il s’agit d’Eric Mougin, et pour le LTHE de Sylvie Galle. Pour HSM, ChristophePeugeot s’est porté candidat mais la décision reste à finaliser. La réponse finale doit êtredonnée début septembre ; la mise en place de ce groupe et la définition de son mode defonctionnement seront finalisées lors d’une réunion du noyau dure de l’ORE qui aurait lieu àMontpellier début septembre (la date du 5 a été proposée).11) Priorités en terme de ressources humainesIl est demandé à chaque site et à chaque groupe de faire le point sur ses besoins enressources humaines ainsi que sur le niveau demandé (vacataire, VI, thèsard, post-doc), ladurée, les dates et les financements prévus. Les listes doivent être priorisées.

ANNEXEDESCRIPTIF DES PROJETS VASA et Ouémé-2025a. Le projet « VASA » : Vulnérabilités et adaptations des socio écosystèmes en Afriquede l’Ouest.L’objectif général du projet VASA est d’identifier les liens entre les vulnérabilités desécosystèmes et des sociosystèmes et les mécanismes qui les alimentent (action et rétroaction).Il se limite à trois objectifs spécifiques liés aux problématiques, en cours ou à venir, investiesdans les activités de recherches de l’ORE-AMMA :1) objectif 1 : comprendre les évolutions du fonctionnement de la végétation non cultivéesous l’impact de l’action anthropique (défrichement et prélèvements des ressources) dans uncontexte de forte variabilité climatique.2) objectif 2 : mesurer l’importance de la biodiversité non cultivée pour les sociétésrurales et les conséquences de son érosion sur la vulnérabilité des populations (diminution desressources en produits de cueillette, pharmacopée etc.). Cet objectif se situe dans la lignée desprojets de recherche envisagés dans le cadre du programme AMMA2, en particulier ledéveloppement d’une connaissance sur les sociétés et les économies. Cette connaissance seraapportée par VASA sur les sites de l’ORE au Benin et au Niger investis jusqu’à présent d’unpoint de vue surtout biophysique.3) objectif 3 : comprendre les liens entre la biodiversité cultivée et la vulnérabilité desgroupes socio-économiques. Cet objectif étend aux sites de l’ORE béninois et nigérien lesrecherches actuellement menées par l’IER au Mali dans le cadre du volet AMMA-impact.c. Le projet « OUEME 2025 » :Analyse de la Dynamique et de la Disponibilité desRessources en Eau du Bassin de l’Ouémé à l’horizon 2025.La haute vallée de l’Ouémé instrumentée progressivement depuis 1997 (SO AMMA-CATCH) fait l’objet d’un suivi renforcé des processus hydrologiques et des interactionssurface-atmosphère. Ce réseau dense se situe en tête du bassin et en couvre près du 1/3 de lasuperficie, les 2/3 aval restants (32400 km²) étant très peu suivis compte tenu des moyensnationaux limités. Cet état de choses a motivé la DG-Eau à initier sous la houlette du ComitéAMMA-Bénin le projet « OUEME 2025 » en partenariat avec certaines structures derecherche nationales et internationales.Le projet OUEME 2025 vise à i)-comprendre les processus hydrologiques à l’échelle dubassin de l’Ouémé dans un contexte de changement climatique, ii)-identifier la contributionopérationnelle de cette compréhension aux stratégies d’adaptation du socio-écosystème(systèmes d’AEP, politique d’aménagement du territoire, de développement rural, dedéveloppement économique…) et iii)-former et renforcer les capacités des jeunes chercheursde la sous-région à produire la science nécessaire pour répondre aux enjeux dudéveloppement, notamment dans le secteur de l’eau.L’ambition du projet est de renforcer les acquis du programme AMMA :‣ spatialement en réhabilitant et en complétant le réseau d’observationshydrométéorologiques (par 7 limnigraphes et 3 piézographes) existant sur l’Ouémé

Supérieur (2/3 aval) et en exerçant un suivi régulier pour la collecte et le traitementdes données ;‣ en caractérisant la variabilité des flux verticaux à la surface terrestre(évapotranspiration) sur le bassin de l’Ouémé, en relation avec le bilan d’énergie. Pourcela on mesurera (2 stations de mesure de flux dont une payée par RIPIECSA) et onanalysera le rôle du couvert et de la pluviométrie sur les flux d’évapotranspiration etde carbone (en synergie avec AMMA)‣ en favorisant une approche participative et une communication forte vers les autoritéset les acteurs locaux