link 1/2006 03 TRENDS & MARKETS Rieter – Faire honneur à son ...

La publication destinée aux clients de Rieter Spun Yarn Systems
18è année / N° 47 janvier 2006
link 1/2006
03 TRENDS & MARKETS Rieter – Faire honneur à son nom 09 TECHNOLOGY Des fibres polyester
innovantes sur des machines de filature Rieter 19 PRODUCT NEWS Technologie OMEGA – un bond en
avant dans la préparation au peignage 24 INFO Pt. Indo Liberty Textiles reçoit la 20 000 ème RSB

2 Rieter . LINK 47 . 1/2006
SOMMAIRE
Edition:
Marketing Spun Yarn Systems,
Heiner Eberli
Rédactrice en chef:
Marketing Rieter Textile Systems,
Edda Walraf
Copyright:
© 2006 by Maschinenfabrik Rieter AG,
Klosterstrasse 20, CH-8406 Winterthur,
www.rieter.com, rieter-link@rieter.com
Reproduction autorisée après accord préalable,
exemplaires témoin souhaités.
Graphisme et production:
Marketing Rieter CZ a.s., Pavel Bielik
Impression Copacking Service, Républic Tchèque
TRENDS & MARKETS
03 Rieter – Faire honneur à son nom
L’évolution du contexte mène à des changements
chez Rieter mais les valeurs demeurent.
05 Filature open end en Asie –
Les avantages s’imposent
TECHNOLOGY
09 Rentabilité du peignage de déchets de cardage
13 Fibres polyester innovantes sur machines
de fi lature Rieter
Résultats d’essais avec les fi bres polyester
innovantes ALYA VCL de M&G.
PRODUCT NEWS
17 Ri-Q-Cot – Un nouveau revêtement
de cylindre supérieur
19 Technologie OMEGA –
Bond en avant dans la préparation au peignage
Présentation du principe d‘une toute nouvelle
solution technique de préparation au peignage.
21 Innovations à installer
SERVICES
22 Une large off re de formations en forme
d’investissement qualité
INFO
24 PT. Indo Liberty Textiles reçoit la 20 000 ème RSB
Informations sur PT. Indo Liberty Textiles en
Indonésie qui reçut la 20 000 ème RSB de Rieter.
24 Rieter Award 2005

TRENDS & MARKETS
RIETER – FAIRE HONNEUR
À SON NOM
Dans un univers compétitif, un fournisseur de biens
d’équipement doit se positionner clairement. Rieter
est synonyme de qualité et de fiabilité, ainsi que
d’innovation et de progrès.
ÉVOLUTION DE LA MACROÉCONOMIE. Un accord international,
le MFA, limitait par des quotas les exportations
textiles des pays en voie de développement
vers l’Europe et l’Amérique du Nord depuis 1974. De
petits pays tels le Cambodge, Madagascar ou Maurice
purent développer une industrie textile fl orissante.
La Chine se vit en revanche bridée dans son développement.
Cet accord arriva à expiration fi n 2004.
Suite à la disparition des quotas, les exportations
chinoises de vêtements augmentèrent de 28,1%
par rapport à l’année précédente en janvier et février
pour atteindre 9,34 milliards de dollars, les exportations
textiles augmentèrent de plus d’un tiers.
D’autre pays du sud-est asiatique augmentèrent également
leurs exportations. La Malaisie et les Philippines
font en revanche partie des perdants.
LE CONSOMMATEUR FAVORISE L’ÉVOLUTION. Ce processus
est favorisé par les comportements des clients
dans les principaux pays consommateurs d’Amérique
du Nord et d’Europe. Des consommateurs dont les
salaires évoluent peu dépensent toujours plus pour
la santé et les loisirs. La mode est de moins en moins
un critère de standing et doit se contenter d’une part
plus faible du budget du ménage.
Cette faible part n’augmente que lentement. Et les
besoins croissant des pays en développement ne suffi
sent pas à compenser cette tendance. La productivité
des machines textiles augmente plus vite que la
consommation.
AUGMENTATION DE PRODUCTIVITÉ DES MACHINES
TEXTILES. Les machines Rieter montrent concrètement
des augmentations de productivité impression-
Rieter . LINK 47 . 1/2006
nantes. Une carde C 4 produisait un fi l standard Ne 30
à 35 kg/h, une C 60 atteint 120 kg/h. Un banc d’étirage
D 01 marchait à 500 m/min, le D 40 aujourd’hui
à 1 000 m/min. Une machine de fi lature open end R 1
de 240 positions était limitée à 200m/min, une R 40
de 400 positions atteint des vitesses de livraison de
300 m/min.
CONCURRENCE PLUS RUDE ET NOUVELLES RÈGLES.
Ces développements ont abouti à une concurrence
plus rude. Tout d’abord dans la confection à hauts
coûts salariaux, puis dans les étapes préliminaires
de production textile et enfi n dans la construction de
machines textiles. Les usines sont délocalisées vers
des pays à faibles salaires et marché local croissant.
Les ruptures sont visibles et laissent des traces. Les
cartes sont redistribuées. Lorsque autrefois l’origine
et la qualité primaient, seuls comptent aujourd’hui
l’investissement et la rapidité. De nouveaux concurrents
se positionnant clairement au niveau du prix
s’imposent sur le marché.
LA FIN DE LA DURABILITÉ ET DE LA QUALITÉ? Rieter
est confronté à la question de savoir si les valeurs
auxquelles il est fi dèle depuis 1975 sont toujours
adaptées à ce contexte. Est-ce que la durabilité et la
qualité comptent toujours, les clients souhaitent-ils
encore des solutions globales et des services complets
? Nos produits doivent-ils atteindre les mêmes
rendements au bout de 15 ans et est-il important de
fournir encore les pièces de rechange et des modules
de modernisation ? La confi ance et l’image du fournisseur
ont-il encore de la valeur ou le prix est-il le
seul critère ? Si cela était le cas, Rieter devrait changer
de stratégie.
RIETER – FAIRE HONNEUR À SON NOM. Rieter doit
également s’adapter aux nouveaux marchés. La réponse
est claire : augmenter l’innovation et baisser
les coûts. Ce sont des changements indispensables.
Il faut conserver la fi abilité et la constance de l’off re,
tout comme la sécurité et la confi ance en un fournisseur
de systèmes garantissant un retour sur investissement
plus rapide que ses concurrents grâce à des
solutions globales.
Rieter répond à ce défi en produisant lui aussi de
plus en plus dans des pays émergeants. Des produits
3

4 Rieter . LINK 47 . 1/2006
Machines 1947 1987 2005
Grosse préparation 2 1 1
Alimentation de carde automatique
– oui oui
Cardes 72 7 3
Réunisseuses 4 1 –
Etirage à surface gauche 4 1 –
Banc d’étirage – – 1
Dédoubleuse de ruban – – 1
Peigneuse 24 5 4
Banc d’étirage 36 × 2 2 × 2 1
(double tête) (double tête)
Banc à broches 1er passage 3 3 2
Banc à broches 2ème passage 6 3 –
Banc à broches 3ème passage 18 – –
Transport de bobines
automatique
– oui oui
Machines de fi lature
classique
40 × 500
broches
19 × 760
broches
Nombre total de machines 209 42 23
10 × 1 200
broches
La productivité de l’ensemble du système de fi lature a été continuellement
améliorée grâce à une innovation permanente et à la prise en compte des
clients. 209 machines étaient nécessaires en 1947 pour produire 160 kg/h
de Ne 40, il en suffi t de 23 aujourd’hui !
Le développement du processus
de fi lature Comfor est un exemple
d’innovation. La performance du compactage
permet d’optimiser la fi lature
entre un fi l d’excellente qualité et une
meilleure rentabilité.
doivent également être adaptés aux besoins spécifi
ques de ces marchés. L’innovation est encore plus
stimulée, garantissant durablement ce pour quoi
Rieter est connu : une innovation qui pose les critères
auxquels la concurrence, nouvelle ou de longue
date, doit se mesurer.
• une nouvelle grosse préparation haute performance
épargnant les fi bres au maximum grâce à l’intégration
du processus
• la carde C 60 à 220 kg/h
• le banc d’étirage RSB-D 40 à 1 100 m/min
• le jeu de peignage à 7 × 58 kg/h = 406 kg/h
• la machine de fi lature classique à levée sans spire
de sous-renvidage
• la machine de fi lature COM4 aux valeurs inégalées
en matière de facilité de transformation et de pilosité
• la machine de fi lature open end R 40 à 400 positions
de fi lage et vitesse de livraison de 300 m/min
• la ligne de produits économiques BT
• un service de conseil complet
• un excellent service après-vente
L’avenir apportera de nouveaux défi s à tous les
concurrents sur le marché. Rieter mise sur le partenariat
et la durabilité. Quelle que soit la vitesse
d’évolution de la mode et des temps, la constance et
la durabilité restent décisives dans l’industrie de la
fi lature. L’argent est la marge entre le fi l et la matière
première. Les machines doivent produire de la qualité
de manière fi able.
Dr. Martin Folini
Directeur Business Group
Spun Yarn Systems

TRENDS & MARKETS
OPEN END EN ASIE – DES
AVANTAGES QUI SE DISTINGUENT
Le procédé open end est rémunérateur car il est bref,
moins consommateur d’énergie et moins exigeant
en matière première. Au côté de la machine semiautomatique
BT 923, Rieter propose la R 40, une
machine entièrement automatique dont l’utilisation
est également rentable en Asie.
LES FILS OPEN END DANS LES UTILISATIONS À FOR-
TE VALEUR AJOUTÉE. Les produits open end sont parfaitement
établis dans les marchés à forte consommation
tels que les USA, l’Europe et l’Amérique du
Sud (fi g. 1). Cela fait bien longtemps que la fi lature
open end moderne ne travaille plus seulement pour
IMPORTANCE DE LA FILATURE OPEN END AUX USA, EN EUROPE ET EN TURQUIE
Capacité installée [10 6 broches]
50
40
30
20
10
0
1979
1980
1981
1982
1983
Broches classiques
1984
Fig.1 La proportion de fi latures open
end était déjà forte aux USA et en Europe
(Turquie et Russie comprises).
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
Rieter . LINK 47 . 1/2006
le denim. L’aspect plus régulier des étoff es à base de
fi l open end rend l’utilisation de ces fi ls particulièrement
intéressante en bonneterie pour les vêtements
de loisir et en tissage pour les pantalons et les serviettes
éponges. De nombreuses enseignes et des
distributeurs de renom exploitent les fi ls open end
dans de larges domaines d’utilisation. La machine
Rieter R 40 y gagne une part de marché croissante
du fait sa productivité et de la qualité établie de son
fi l ComfoRo.
MOINS DE CAPITAUX ENGAGÉS. Les machines open
end se sont réellement développées à partir des années
70. Cette nouvelle technologie n’a pas eu de mal
à s’imposer car elle proposait pour la première fois
de rassembler dans un seul procédé les fonctions du
banc à broches, du continu à fi ler et du bobinoir. Cet
avantage économique à su jouer sur la productivité
pour devenir incontournable dès les années 80.
Rotors (Equivalents broches classiques) Source : ITMF statistics
2002
2003
2004
5

6 Rieter . LINK 47 . 1/2006
Les fi gures 2 et 3 montrent parfaitement les avantages
de la réduction du processus sur les coûts d’investissement.
La productivité de l’open end continue cependant
de jouer un rôle majeur. Un boîtier de fi lage de R 40
produit aujourd’hui un fi l Ne 10 environ 10 fois plus
rapidement qu’une broche moderne de continu.
L’open end demeure encore 6 fois plus rapide pour
un Ne 36. S’ajoute à cela que les cardes peuvent également
produire 1,5 fois et les étirages 1,3 fois plus
lorsqu’il s’agit du processus open end.
FLEXIBILITÉ ET ÉCONOMIE GRÂCE À LA CONCISION
DU PROCESSUS. L’avantage de l’open end ne se limite
logiquement pas qu’à son faible coût d’investissement.
D’autres éléments apportent leur contribution
:
• Moins de machines signifi e moins d’énergie consommée
(suivant le numéro produit jusqu’à 30% de
moins).
• Le fl ux de matière est bien plus simple et la quantité
de matière est moindre.
• Le processus étant bref, il est également plus simple
à organiser.
• Les temps de passage de la matière sont bien plus
courts.
Ces avantages s’expriment encore d’avantage dans
les gros numéros. Une fi lature moderne équipée de
R 40 peut couvrir une gamme de fi l allant du Ne 3 au
Ne 70 (200 à 10 tex) en adaptant un minimum d’éléments
de fi lage. Ceci confère à l’open end une fl exibilité
bien supérieure à celle de la fi lature classique
à anneaux.
QUALITÉ ET RÉSITANCE IMPORTANTES GRÂCE AU
DOUBLAGE DANS LE PROCESSUS DE FILAGE. L’eff et
de doublage dans le rotor attribue au fi l open end
une régularité nettement supérieure. Cette propriété
est intéressante dans les étapes de fabrication en
aval. Le fi l open end donne de meilleurs rendements
au tissage et au tricotage malgré une résistance nominale
inférieure à celle du fi l classique.
COÛTS D’INVESTISSEMENT RÉDUITS POUR LA FILATURE OPEN END
Coûts d’investissement par kg de fi l produit [%]
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Ne 36
Tissage
(alpha e 4,2)
PES/CO
Rotor
Ne 36
weaving
(alpha e 4,0)
PES/CO
ring-spun
Ne 20,5
weaving
(alpha e 4,5)
Coton
Rotor
Grosse préparation Cardes Etirages
Open end
Bancs à broches Continus à fi ler Bobinoirs
Fig. 2 Les coûts d’investissement pour la fi lature open
end sont nettement inférieurs (Calculs d’un client).
L’OPEN END PROPOSE LE PROCESSUS LE PLUS CONCIS
Ne 20,5
weaving
(alpha e 4,3)
Coton
ring-spun
Ne 16,4
weaving
(alpha e 4,3)
Coton
rotor-spun
C 60 SB-D 40
RSB-D 40
R 40
C 60 SB RSB-D 40
R 40
C 60 RSB-D 40
R 40
C 60 RSB R 40
Fig. 3 Rieter est le seul a pouvoir vous proposer le Rotor-System complet,
adapté aux besoins concrets du client.
Ne 16,4
weaving
(alpha e 4,1)
Coton
ring-spun
Exigence du fi l

SÉCURITÉ ET PRODUCTIVITÉ DANS LES PROCESSUS
EN AVAL. L’open end off re deux avantages principaux
:
• Le fi l étant soumis à une forte tension au cours du
fi lage, les points faibles qui ne présentent pas la résistance
suffi sante provoquent une casse du fi l déjà
pendant le fi lage.
• Les bobines de fi l open end ne présentent pas
d’épissures comme celles engendrées par le passage
du cops à la bobine, mais uniquement des rattaches
en cas de casse ou de coupe d’épurateur.
Leur nombre est de ce fait 10 à 20 fois inférieur !
La technologie unique de rattache AEROpiecing de
la R 40 produit des rattaches équivalentes au fi l
aussi bien en terme d’aspect qu’en terme de propriétés
pour les processus en aval. Le nombre de
casses inférieur à l’ourdissage, au tissage et au tricotage
sont avérés (fi g. 4). Les bobines produites
sur R 40 sont de ce fait quasiment sans défaut. Une
telle qualité porte un nom : ComfoRo.
DU POTENTIEL DANS LA MATIÈRE PREMIÈRE. Les numéros
Ne 30 et plus gros sont le domaine de l’open
end. La technique open end accepte dans cette gamme
de fi l un taux assez élevé de fi bres courtes sans
porter notablement atteinte aux caractéristiques du
fi l. L’utilisation de blousses peut même s’avérer positive
lorsqu’une certaine pilosité est recherchée.
DES PROGRÈS ÉNORMES DANS LA TECHNOLOGIE
OPEN END. La R 40 présente une productivité environ
50% supérieure à celle des machines automatiques
de première génération que l’on trouve encore
quelque fois en fi lature. La technologie moderne du
boîtier de R 40 assure une exceptionnelle stabilité
de fi lage qui se traduit par les progrès suivants :
• La résistance supérieure obtenue permet une diminution
de la torsion. Ceci procure un meilleur toucher
et une productivité accrue.
• La sensibilité au trash est nettement moins forte
malgré l’augmentation des vitesses de rotation. Le
dispositif Bypass de la R 40 permet en outre une
optimisation supplémentaire.
• Le développement continu des rotors et des buses
permet aujourd’hui de jouer sur le caractère du fi l
de manière ciblée.
NOUVELLES POSSIBILITÉS A L’ENNOBLISSEMENT.
Les fi ls peuvent être produits sur R 40 avec moins
de torsion que par le passé. La pilosité et le gonfl ant
dépendent de la rainure du rotor et de la buse d’extraction.
Outre la technologie de fi lage, l’ennoblissement a
également contribué au développement de l’open
end. Le toucher généralement plus dur des étoff es
à base de fi l open end peut aujourd’hui s’eff acer par
des recettes appropriées au fi nissage. L’appareillage
y est le même que pour les fi ls classiques. La consommation
de produits chimiques et d’eau est similaire
que l’on utilise du fi l open end ou classique, les coûts
du processus sont comparables pour les deux types
de fi l.
R 40 – DÉVELOPPEMENT CIBLÉ DES AVANTAGES.
Pour la R 40, nos ingénieurs ont été soucieux de
développer les avantages reconnus de l’open end.
L’augmentation de la productivité du boîtier et l’optimisation
de la qualité du fi l ComfoRo donnent davantage
de possibilités d’utilisation à ce fi l open end.
Les caractéristiques telles que la possibilité d’avoir
400 positions par machine, 4 robots et les temps de
LE FIL OPEN END A DE MEILLEURES PROPRIÉTÉS EN TISSAGE
Insertion trame [duite par min.]
1 000
800
600
400
200
0
Tissage
Filature à anneaux Fil open end
Fig. 4 Moins de défauts dans le fi l open end pour une productivité
accrue au tissage (Etudes d’un client)
Longueur de fi l sans casse [10 6 m.]
12
10
8
6
4
2
0
Rieter . LINK 47 . 1/2006
Ourdisoir
7

8 Rieter . LINK 47 . 1/2006
production de pots et de bobines les plus longs donnent
autant d’atouts économiques. La machine R 40
se distingue ainsi de toutes les autres machines actuellement
disponibles sur le marché.
FILATURE OPEN END SÛREMENT ETABLIE. Les fi latures
des nouveaux centres textiles mondiaux peuvent
donc espérer un potentiel encore supérieur lorsqu’elles
investissent en open end (fi g. 5). Une technologie
de fi lage de pointe sur une machine automatique moderne
R 40 produit un fi l aux caractéristiques intéressantes
dans les processus de production en aval.
PART D’OPEN END ENCORE FAIBLE SUR LES MARCHÉS PRINCIPAUX INDE ET CHINE
Capacité installée [10 6 broches]
120
100
80
60
40
20
0
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
Fig. 5 Les marchés principaux que sont l’Inde et
la Chine sont encore relativement peut dotés en
fi latures open end.
1987
1988
1989
1990
1991
Les produits fi nis peuvent obtenir au fi nissage par
un traitement adapté la qualité recherchée sur le
marché.
La machine automatique R 40 produit un fi l dont
le niveau de qualité se distingue par l’exceptionnelle
régularité du fi l et des rattaches. Ce fi l ComfoRo
permet de réduire les défauts dans les étoff es qui se
seraient traduits par l’obtention de deuxième choix
voire de rebuts. Ces fi ls ne manqueront pas d’être
reconnus et préférés aux fi ls obtenus à l’aide d’une
technologie plus simple ou plus ancienne.
1992
1993
Broches classiques Rotors (Equivalents broches classiques) Source: ITMF statistics
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
Dr. Stephan Weidner-Bohnenberger
Chef de produit
Rotor Ingolstadt

TECHNOLOGY
RENTABILITE DU PEIGNAGE
DES DECHETS DE CARDE
Le recyclage ciblé des déchets de carde permet de
récupérer une partie non négligeable de la précieuse
matière première et offre donc des possibilités
d’économie intéressantes. En fonction des numéros
produits et des prix de la matière première, même le
peignage peut s’avérer rentable.
Jürgen Kübler, Responsable de l’Analyse des Procédés
chez Rieter, avait jeté les bases de la réfl exion
sur le recyclage des déchets dans son article du Link
n°42, 02/2004 intitulé « Exploitation optimale de
la matière – Des résultats étonnants ». Il y décrivait
les possibilités intéressantes de valorisation des
déchets de carde. Les résultats techniques obtenus
alors ont été analysés et c’est aujourd’hui l’aspect
économique du procédé que nous vous présentons.
Les premières conclusions montrent que les méthodes
de recyclage employées jusqu’alors mériteraient
d’être sérieusement reconsidérées.
Les peigneuses E 65 / E 75 assurent la meilleure sélection des
fi bres grâce à leur géométrie idéale de peignage.
Rieter . LINK 47 . 1/2006
L’IDÉE PRINCIPALE – L’EXTRACTION DES FIBRES
LONGUES DANS LES DÉCHETS. L’étude préliminaire
consistait à récupérer les fi bres longues des déchets
de carde utilisées jusqu’alors comme matière
première pour produire du fi l open end en gros numéros.
L’idée nouvelle consiste à considérer ces fi -
bres pour obtenir du fi l classique dans des numéros
moyens. L’étude suivante a donc consisté à évaluer
la possibilité d’extraire les fi bres longues de ces déchets
pour les utiliser en fi lature classique ou compacte.
Les déchets de cardes ont été nettoyés dans
une ligne Rieter conventionnelle, cardés puis préparés
sous forme de rouleaux pour alimenter la peigneuse
E 62. Les fi bres ont été sélectionnées par la
peigneuse et le ruban peigné a alimenté des continus
classiques et compacts tandis que les blousses ont
servi de matière première à l’installation open end.
Les fi ls classiques et compacts obtenus sont singulièrement
bons lorsqu’on les compare aux USTER
STATISTICS (Coton peigné). Seul le taux de neps est
supérieur aux standards. Ceci n’a cependant rien
d’étonnant puisque la matière première à elle seule
comptait à l’origine déjà 5 fois plus de neps. Le taux
de neps est cependant resté sous la barre des 5%
pour coton cardé.
Les blousses obtenues sont repassées dans la grosse
préparation pour être fi nalement cardées sur la
C 60. Ceci a permis de démontrer que la technologie
embarquée par la C 60 est également à son aise pour
le travail des fi bres courtes et que cette machine présente
même nombre d’avantage dans ce domaine par
rapport à une carde conventionnelle. Le module étireur-régulateur
RSB qui peut être intégré à la C 60 a
permis de produire un ruban de carde parfaitement
apte à être fi lé sur machine open end R 40. Nous
avons obtenu un fi l open end Ne 6 de bonne qualité.
9

10 Rieter . LINK 47 . 1/2006
La carde C 60 RSB est équipée d’un système
de régulation digitale à court terme.
LES DÉCHETS SONT AUJOURD’HUI RECYCLÉS SANS
ÊTRE PEIGNÉS. Avant de s’intéresser de plus près au
« peignage des déchets », un thème qui n’a d’exotique
que sa consonance, il convient de se représenter
le recyclage des déchets aux diff érents stades de
production.
Les déchets de fi lature se divisent en deux catégories.
La première est constituée par les déchets réutilisables
en fi lature et la deuxième par ceux qui ne le
sont plus. Les déchets réutilisables peuvent être injectés
au niveau de la grosse préparation de manière
continue ou discontinue. Les déchets qui ne sont
pas directement réutilisables sont triés et préparés
pour être mis en balles. Sous cette forme les déchets
pourront à nouveau être prélevés par une éplucheuse
automatique.
Il existe plusieurs types diff érents de déchets qui
tombent à la carde, leurs diff érences résident dans la
variation de leur composition en termes de fi bres, de
déchets proprement dits et de corps étrangers. Les
déchets de briseur sont très sombres, ils présentent
un taux d’impuretés très élevé contrairement par
exemple aux déchets de chapeaux. Notre article se
consacre principalement à ces derniers déchets relativement
« propres ».
Au peignage, le taux de blousses dépend de la qualité
requise au fi nal par rapport à la qualité entrante.
Cette sorte de déchets, homogène en longueur
et propre de surcroît, peut être utilisée dans nombre
d’applications dont la principale, le fi l open end
ou dans les produits médicaux tels que les tampons
ou les bandages. Les billets de banque représentent
une application à caractère haut de gamme dans
l’imprimerie. Cette matière première est donc plutôt
convoitée.
LA QUANTITÉ OPTIMALE DE DÉCHETS À 100 000
BROCHES. Les calculs se sont faits sur la base d’un
scénario réaliste tablant sur la production d’une fi -
lature de 100 000 broches. Le fi l considéré est un
Ne 30 en coton peigné ce qui est représentatif puisque
c’est un des fi ls les plus produits à l’échelle mondiale.
Une installation de cette taille produit suffi samment
de déchets de carde qui pourront à nouveau être retravaillés
pour obtenir un fi l classique de Ne 20.
Dans le projet nous avons veillé à ce que la peigneuse
soit exploitée au maximum pour le travail
des déchets de carde afi n d’éviter des temps morts
pour changement d’assortiment.
LES DÉCHETS N’ÉTAIENT UTILISÉS JUSQU’ALORS
QUE POUR LA FILATURE OPEN END. Notre fi lature de
100 000 broches récupérait les déchets de carde et
les blousses. Ce mélange était retravaillé sur une ligne
séparée constituée de brises-balles et de cardes
à modules étireurs. Ces déchets étaient présentés
sous forme de ruban aux machines open end pour
y produire un fi l en coton 100% de Ne 6. La quantité
de déchets permettait d’alimenter environ 600
rotors.
La fi lature complète produisait à l’heure 2 300 kg
de fi l coton peigné Ne 30 et 400 kg de fi l open end
Ne 6.

UNE LIGNE DE PRODUCTION SUPPLEMENTAIRE POUR
PLUS DE VALEUR AJOUTÉE. Un nouveau processus a
été initié en complément de celui décrit précédemment.
Il consiste à récolter les « beaux » déchets de
carde séparément dans le but de produire un fi l classique
Ne 20. Pour ce faire, les machines supplémentaires
suivantes sont à prévoir :
• 1 brise-balles B34
• 1 carde C 60
• 1 étirage SB-D 15
• 1 préparation au peignage UNIlap E 32
• 1 peigneuse E 65
Le taux de blousses considéré est de l’ordre de
50%. Les blousses obtenues sont réinjectées dans le
processus open end existant.
Pour la production du fi l Ne 20, nous sommes partis
de l’hypothèse que le parc existant, du banc d’étirage
régulé au continu à fi ler en passant par le banc
à broches, allait absorber le surplus de production.
Cette marge devrait être théoriquement à disposition
pour une installation de cette taille.
Une fi lature modifi ée de la sorte produirait environ
2 300 kg/h en Ne 30 peigné, 358 kg/h en Ne 6
open end et donc 32 kg/h supplémentaires en Ne 20
classique.
LA RENTABILITÉ EST EGALEMENT AU RENDEZ-VOUS
POUR LE FIL CLASSIQUE. Les études de retour sur investissement
ont tenu compte des coûts d’investissement
des machines supplémentaires nécessaires décrites
plus haut. Un calcul élémentaire permet déjà
de mettre en évidence des résultats intéressants.
Comme prévu, la rentabilité relative aux coûts de
production supérieurs pour le Ne 20 dépend du prix
du fi l et plus exactement de la diff érence de prix
de vente entre le fi l open end Ne 6 et le fi l classique
Ne 20. Plus la diff érence est élevée et plus le
retour sur investissement sera rapide. Si la diff érence
s’avère trop faible, l’investissement n’est pas
rémunérateur.
Le graphique montre comment le temps d’amortissement
(ROI) évolue en fonction du prix de vente des
diff érents fi ls. Les gammes de prix envisagés sont
représentatives des réalités du marché mais peuvent
cependant légèrement varier suivant les pays
considérés.
Le retour sur investissement peut s’obtenir très rapidement
en fonction des spécifi cités des marchés
considérés. Il convient néanmoins d’analyser la chose
en détail car des scénarios à très longue durée
d’amortissement peuvent également se présenter.
Les calculs ont considéré le prix de vente d’un fi l
classique cardé Ne 20 alors qu’il s’agit en fait d’un fi l
peigné de qualité supérieure. Ce faisant, le produit
de ce fi l pourrait être plus élevé et le retour sur investissement
d’autant plus court.
Année
TEMPS D’AMORTISSEMENT (ROI) EN FONCTION DES PRIX DU FIL
10,0
9,0
8,0
7,0
6,0
5,0
4,0
3,0
2,0
1,0
Rieter . LINK 47 . 1/2006
Prix du Ne 20 en CHF
2,70 3,00
1,80 2,00 2,20
Prix du Ne 6 en CHF
Le graphique montre l’évolution de la durée de retour sur investissement
(ROI) en fonction du produit de chaque type de fi l considéré.
3,30
3,60
11

12 Rieter . LINK 47 . 1/2006
Les déchets de fi lature peuvent trouver des débouchés
de qualité supérieure à usage quotidien.
LES FILS PEIGNÉS ISSUS DE DÉCHETS REPONDENT
AUX EXIGEANCES QUALITATIVES. Les essais réalisés
ont mis en évidence la possibilité de produire
un fi l de qualité élevée par le biais du recyclage de
déchets. Ce fi l Ne 20 produit peut parfaitement être
employé en tissage comme en bonneterie. Les utilisations
en tissage sont multiples, du tissu simple
de type cretonne au fi l pour serviette éponge en passant
par les débouchés dans les tissus techniques.
En maille la palette est également assez large, le tricot
rectiligne type pull-over, sweat-shirt, survêtement,
chaussettes etc.
LA RENTABILITÉ DÉPEND DES CONDITIONS DE PRO-
DUCTION. Cette étude a montré par le bais d’une fi -
lature fi ctive sous quelles conditions le peignage des
déchets de carde pouvait s’avérer rentable dans la
production de fi l classique Ne 20. La rentabilité du
procédé dépend essentiellement du produit de la
vente du fi l classique Ne 20 par rapport à celui du fi l
open end Ne 6.
Ce thème plutôt complexe peut également s’observer
au travers d’autres conditions :
• Que devient cette opération lorsqu’une fi lature de
taille réduite travaille des déchets achetés et non
produits ?
• Est-il intéressant pour un spécialiste du déchet
d’acheter sa matière pour la peigner et en sortir les
fi bres longues pour proposer à ses clients un produit
de qualité supérieure ?
Ces scénarios tout comme bien d’autres s’étudient
au travers des connaissances déjà acquises dans ce
domaine. Rieter peut vous apporter son support par
le biais de son savoir-faire de fournisseur de systèmes
complets mais également par ses connaissances
dans les activités connexes à la fi lature. Chaque
cas peut alors être analysé en détail pour mieux tenir
compte des conditions réelles et de l’environnement
de production.
Uwe Nick
Chef de projet
Marketing Spun Yarn Systems

TECHNOLOGY
FIBRES POLYESTER
INNOVANTES SUR MACHINES
DE FILATURE RIETER
Alya de Mossi & Ghisolfi est une nouvelle fibre polyester
à longueur de fibres similaire au coton. Rieter a
mené des recherches poussées sur la transformation
de cette fibre innovante sur machines de filature
haute performance et en a tiré des optimisations.
DIAGRAMME DE LONGUEURS ALMETER
[mm]
50
40
30
20
10
0
10
NOUVELLE FIBRE ALYA. Les statistiques de production
mondiale de fi bres courtes montre au cours des
dernières années une stagnation de la production de
coton autour de 20 millions de tonnes par an et une
demande croissante en synthétique. Leur proportion
augmenta de 60% au cours des 10 dernières années,
la production de fi bres synthétiques s’élevait à 13
Mio t en 2002. Elles occupent une place importante
au niveau de la production mondiale de fi bres chimiques,
puisqu’elles en représentent 37%. Les fi bres
polyester montrent la plus forte croissance.
20 30 40 50 60 70 80 90
Alya W 110 Alya VCL Coton Matto Grosso
100%
Rieter . LINK 47 . 1/2006
Le groupe Mossi & Ghisolfi (ex-Rhodia-Ster) vend
ses fi bres polyester sous la marque Alya. Les domaines
d’utilisation sont déterminés par le titre : Alya
cotton (type 110/118) est produit en 1,3 et 1,4 dtex.
Il s’agit d’une fi bre très résistante à section ronde qui
fut créée spécialement pour être mélangée à du coton.
Outre les longueurs de fi bres traditionnelles 32
et 38, l’innovation réside dans un type VCL (Variable
Cutting Length). Ceci fut possible grâce au développement
d’une nouvelle technologie de coupe et reproduit
la répartition de longueurs de fi bres du coton
(fi g. 1).
Plus de détails sur ces fi bres sur
http://www.rhodia-ster.com.br.
ESSAIS. Le but des essais était de défi nir les propriétés
de l’Alya VCL (V) de longueurs de fi bres 22-36 sur
des machines de fi lature haute performance Rieter.
Un essai comparatif fut mené avec la même fi bre de
1,3 dtex en 38 mm conventionnel (K). Les deux types
de fi bres furent fi lés en fi l 100% polyester classique
et en mélange 50/50 avec du coton cardé brésilien
Matto Grosso (V + C, K + C).
Diverses variations du processus de fi lage devaient
donner des informations sur les paramètres aff ectant
la transformation et la qualité :
Les fi bres polyester furent cardées après la grosse
préparation sur C 51 et C 60, avec et sans module
étireur. Des augmentations de productivité de 50 à
90% furent atteintes sur la C 60. De plus, l’emploi
de 1 et 3 briseurs fut comparé. La longueur de cage
et les torsions du banc à broches furent modifi ées,
tandis que sur la machine de fi lature la longueur de
cage, la vitesse des broches et le numéro de fi l furent
testées.
Fig. 1 L’innovation de cette fi bre est nettement
visible à l’Almeter. La répartition du polyester Alya
VLC ressemble à celle du coton.
13

14 Rieter . LINK 47 . 1/2006
Le mélange des fi ls de polyester et de coton fut réalisé
lors du premier passage d’étirage. Un deuxième
passage fut décidé pour positionner les crochets de
fi bres correctement avant la machine de fi lature. Un
fi l fut produit à titre de comparaison sur la machine
ComforSpin K 44.
RÉSULTATS – ÉVALUATION DU PROCESSUS. Le fi lage
des deux types de polyester sur la C 60 montre
que la technologie innovante de la C 60 permet une
très forte augmentation du rendement. La raison en
est des forces de carde nettement inférieures à celles
d’un système de cardage classique.
Les forces entre le cylindre et les garnitures de chapeaux
ont une forte infl uence sur la productivité et
la qualité. Ceci est nettement amplifi é pour les fi bres
synthétiques par rapport au coton. De trop importantes
forces de cardage diminuent la qualité. La largeur
de travail de la C 60 permet une plus faible épaisseur
de fi bres et de plus faibles forces de cardage.
Ceci permet une augmentation de production et/ou
de qualité.
La production de fi l d’excellente qualité put être
menée à 88 kg/h sur la C 60. Ceci représente une
augmentation de rendement de plus de 90% par rapport
à la C 51 pour un fi l de même qualité.
Les fi bres cardées sur la C 60 sont de 1 à 1,5 mm
plus longues, preuve supplémentaire de la douceur
du cardage.
L’évaluation des résultats permet de recommander
un processus conventionnel à 2 passages d’étirage
pour les deux types de polyester et même pour le mélange,
le deuxième passage d’étirage étant naturellement
autorégulé.
Pour le fi lage du type polyester classique de 38 mm,
une cage plus longue dut être employée au banc à
broches et à la machine de fi lature pour permettre
un meilleur contrôle des fi bres. La cage typique pour
le coton put être employée pour le type VCL.
VALEURS DES FIBRES – LONGUEURS. La proportion
de fi bres courtes du type VCL ne varie pas beaucoup
de celle du type comparé malgré la longueur de fi -
bres variable. La C 60 soumet les fi bres à moins de
contraintes que la C 51 pour les deux types. Les garnitures
et les réglages ont une infl uence primordiale
sur les contraintes, celles-ci ayant essentiellement
lieu entre le chapeau et le tambour.
Après le mélange, la longueur moyenne des fi bres
des deux types se situe entre 23 et 24 mm, tout comme
celles de coton. La proportion de fi bres courtes
est fortement augmentée par la présence de coton,
ce qui infl uence la suite du processus de fi lage. La
marche et les propriétés du fi l sont semblables pour
les deux types de fi bres polyester. L’homogénéité du
mélange est prépondérante pour les propriétés du fi l
par exemple lors de la teinture.
FORCES D’ÉTIRAGE, RÉSISTANCE DU RUBAN ET LON-
GUEUR D’ADHÉRENCE. Les valeurs furent relevées
sur les fl ocons et entre le ruban de carde et la mèche.
L’Alya VCL montre 20-30% moins de forces et de longueur
d’adhérence. Ceci est dû à des fi bres moins
longues. Le plan de fi lage, les réglages de machine
et les éléments technologiques doivent être adaptés
en conséquence.
Des diff érences notables de forces d’ouvraison et
d’étirage furent également mesurées entre les deux
types de polyester jusqu’au ruban d’étirage du 2è
passage (MDTA3 modifi é, rendement électrique au
tambour d’ouvraison). Les fi bres plus courtes de
l’Alya VCL permettent de travailler avec des forces de
cardage et d’étirage plus faibles. Ceci est un avantage
à la fois pour le processus de fi lage et pour la régularité
du fi l et les imperfections (fi g. 2).

FORCES D’ÉTIREMENT (MTDA 3)
100% ALYA 1,3 DTEX, 38 MM(K) ET VCL (V)
Etirement [Watt]
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
600
550
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Flocons
Alimentation
de carde
Fig. 2 Le type Alya VCL montre moins de forces d’étirement au cours du
processus grâce à une longueur moyenne de fi bres plus courte.
Fig. 3 Comme attendu, de meilleurs valeurs de fi l sont atteintes
avec l’Alya VCL. La productivité de cardage peut être augmentée
de 90% sans perte de qualité. Le deuxième passage d’étirage
peut supprimer les neps dus au processus.
Ruban de carde 2è étirage
Alya K, C 51 Alya K, C 60 Alya V, C 51 Alya V, C 60
IMPERFECTIONS DU FIL – INFLUENCE DE L’AUGMENTATION DE PRODUCTIVITÉ ET DU
RACCOURCISSEMENT DU PROCESSUS 100% ALYA, 1,3 DTEX / 38 MM (K) ET VCL (V)
Imperfections Uster UT4 [n/1000 m]
C 60 + 50%
C 60 + 90%
Finesses -40% Grosseurs +35%
étirage faible
3 briseurs
+ module
module
+ 1 passage
Alya K, Ne 36 Alya V, Ne 36 Alya K, Ne 50 Alya V, Ne 50
C 60 + 50%
C 60 + 90%
étirage faible
3 briseurs
+ module
module
+ 1 passage
Rieter . LINK 47 . 1/2006
VALEURS DU FIL. Il n’y a aucune diff érence optique
entre les structures de fi l des deux types de polyester.
La domination des fi bres de coton est évidente
dans la structure du fi l de mélange.
RÉGULARITÉ DU FIL ET IMPERFECTIONS.
• La régularité n’est pas meilleure avec 3 briseurs
qu’avec 1 seul
• La régularité est meilleure pour des numéros plus
fi ns, la régularité est de 9% meilleure avec l’Alya
qu’avec le fi l témoin. Les diff érences sont moindres
lorsqu’on y adjoint du coton.
• L’Alya VCL présente 30-50% de fi nesses de moins et
7-15% de grosseurs de moins que le type conventionnel
en Ne 36 et Ne 50. Une preuve claire des
meilleures conditions de fi lage. Il n’y a pas de diff érence
au niveau des neps.
• La performance et la qualité de cardage de la C 60
permettent selon le type de polyester et le numéro
de fi l 5-20% de grosseurs en moins et 20-30% de
neps en moins pour une augmentation de productivité
de 50% (fi g. 3).
• Le nombre de neps n’augmente que pour une augmentation
de productivité supérieure à 50%, une
réduction de l’étirage, l’emploi de 3 briseurs et plus
de Ne 50 en mélange avec le type 38mm. Ces neps
peuvent néanmoins être supprimés par un étirage
optimisé. Il s’agit dans ce cas de neps pouvant être
supprimés mécaniquement.
• De hautes vitesses de broches augmentent grosseurs
et fi nesses pour les deux types. L’Alya VCL
présente des valeurs nettement meilleures.
15

16 Rieter . LINK 47 . 1/2006
PILOSITÉ
• L’Alya VLC présente une pilosité de 10-13% supérieure
à celle du type témoin. Ceci est dû aux diff érentes
longueurs de fi bres. Les valeurs sont beaucoup
plus élevées pour les mélanges coton, la
proportion de fi bres courtes étant beaucoup plus
élevée et les diff érentes entre les deux types de polyester
moins marquées.
• Le système ComforSpin permit de réduire la pilosité
selon Uster des mélanges de 14%.
RÉSISTANCE DES FILS.
• L’Alya VLC est 5-10% moins résistant que le type
polyester témoin. Ceci s’explique par les fi bres
moins longues et reste néanmoins dans le domaine
normal pour des fi bres polyester malgré une vitesse
de cardage de 88 kg/h (fi g. 4).
• Les variations de plan de fi lage avec diff érentes alimentations
et 3 briseurs ne montrent pas d’impact
sur la résistance des fi ls.
RÉSUMÉ. L’Alya VLC est une fi bre polyester de Mossi
& Ghisoli qui, grâce à sa répartition de longueur
de fi bres semblable au coton, devrait apporter des
avantages dans les processus de fi lage, le fi l et les
processus en aval. Cette fi bre peut être mélangée à
du coton Matto Grosso, même dans un processus à
deux passages d’étirage.
Cette fi bre est facile à travailler grâce à sa longueur
plus courte et des forces d’adhésion plus faibles. De
hauts rendements à qualité de fi l excellente sont atteints
en particulier sur la C 60. Cette fi bre montre
des forces de cardage inférieures à celles de fi bres
conventionnelles. Ceci est clairement visible au niveau
des contraintes sur les fi bres. L’Alya VLC montre
une régularité légèrement meilleure tout au long
du processus, ainsi que nettement moins de grosseurs
et de fi nesses que le type témoin. La résistance
est légèrement inférieure. La pilosité des mélanges
peut être notablement réduite par le système
ComforSpin.
RÉSISTANCE DU FIL 100% ALYA, 1,3 DTEX / 38 MM (K) ET VLC (V)
Tensojet Uster [Résistance du fi l cN/tex]
40
39
38
37
36
35
34
33
32
31
30
29
28
27
26
25
C 60 + 50%
C 60 + 90%
Alya K, Ne 36 Alya V, Ne 36 Alya K, Ne 50 Alya V, Ne 50
Fig. 4 Le type Alya VLC montre de bonnes propriétés de fi lage et une
meilleure uniformité du fi l. Sa plus faible longueur implique une plus
faible résistance, mais néanmoins suffi sante. La pilosité de mélanges
peut être notablement réduite par le procédé de fi lage ComforSpin.
étirage faible
Harald Schwippl
Responsable Technologie
Spun Yarn Systems
3 briseurs
+ module
module
+ 1 passage

PRODUCT NEWS
RIETER QUALITY COT –
LE REVETEMENT DE CYLINDRES
SUPERIEURS POUR CONTINUS
A FILER RIETER
Un nouveau revêtement de cylindres supérieurs pour
continus à filer Rieter pour une qualité de fil supérieure
et un meilleur comportement.
Fig. 1 Excellence technique des composants pour
le leadership technologique.
En tant que fournisseur de systèmes complets, Rieter
se présente comme le partenaire idéal lorsqu’il s’agit
d’apporter quelques améliorations techniques ou
technologiques à une installation ou à des machines.
De nombreux facteurs présents tout au long du processus
de production infl uencent le comportement
des continus à fi ler par conséquent la qualité et la
quantité de fi l produit.
Rieter . LINK 47 . 1/2006
En s’adaptant aux demandes du marché, le développement
continu permet d’acquérir des connaissances
qui permettront d’améliorer les processus et
les produits.
La garniture de cylindre supérieur Ri-Q-Cot, fruit
de ces recherches et développements, a une infl uence
directe sur la qualité du fi l produit ainsi que sur le
comportement du continu à fi ler Rieter.
PROPRIÉTÉS DES GARNITURES DE CYLINDRES SU-
PERIEURS. Les revêtements de cylindres supérieurs
doivent présenter les spécifi cités suivantes :
• Une bonne adhérence – permet un étirage régulier
et contrôlé des fi bres.
• La bonne dureté –garantit un guidage précis des fi -
bres et des rectifi cations moins fréquentes.
• Un état de surface optimal du revêtement – assure
un bon comportement et évite les enroulements et
les dépôts.
• L’homogénéité du caoutchouc – pour un comportement
constant à long terme du revêtement.
• Une durée de vie élevée du revêtement – pour une
rentabilité accrue.
Fig. 2 Pièces technologiques d’origine pour assurer la qualité et
la productivité.
17

18 Rieter . LINK 47 . 1/2006
Fig. 3 Ri-Q-Cot,
l’original selon Rieter.
>50-75% 50->25% 25-5%
UTILISATION DES REVÊTEMENTS DE CYLINDRES SU-
PÉRIEURS. Les revêtements de cylindres supérieurs
ne sont pas les seuls facteurs à infl uencer le comportement
au fi lage et la qualité du fi l. Ces autres facteurs
décrits ci-dessous doivent évidemment être
optimisés et adaptés au type de revêtement de cylindre
supérieur :
• Matière première
• Mèche
• Numéro
• Réglage du laminage
• Eléments de fi lage
(anneaux, curseurs, courroies etc.)
• Humidité et température
QUALITÉ ÉLEVÉE CONSTANTE GRÂCE À L’UTILISATION DE RI-Q-COT
Uster statistics
Ri-Q-Cot Produit A & B Produit C
Fig. 4 Résultats de mesures comparatives en fi lature entre Ri-Q-
Cot et d’autres revêtements de cylindres supérieurs en fonction
des réglages, de la matière première et du numéro produit.
Exigences qualité
1ère rectifi cation A&B 1ère rectifi cation Ri-Q-Co
La propriété du caoutchouc du cylindre supérieur
délivreur est primordiale pour garantir une certaine
qualité de fi l. Les caoutchoucs tendres donnent au
départ de meilleurs résultats. La dégradation de la
qualité se fait cependant remarquer après rapidement.
Ce problème n’apparaît pas avec les caoutchoucs
plus durs. Une dureté optimale du caoutchouc
réduit l’usure et les variations de qualité dans
le fi l. Le bon choix des garnitures de cylindres supérieurs
garantit la constance de qualité du fi l et la rentabilité
de la production.
L’utilisation des garnitures de cylindres supérieurs
Rieter se fait à l’aide de tables décisionnelles tenant
compte des facteurs d’infl uence décrits plus haut.
LES PROPRIÉTÉS PARTICULIÈRES DU RI-Q-COT. Les
revêtements de cylindres supérieurs Rieter Ri-Q-Cot
garantissent des conditions de production constantes
tout en assurant l’obtention de la qualité de fi l
voulue.
Le revêtement Ri-Q-Cot est exclusivement produit
pour les continus à fi ler Rieter. Les propriétés optimales
du revêtement garantissent la bonne marche
de la machine et la qualité du fi l produit. Une usure
réduite et une fréquence de rectifi cation moindre
sont autant d’atouts pour assurer la rentabilité de la
production.
Walter Ebneter
Marketing Parts Winterthur

PRODUCT NEWS
TECHNOLOGIE OMEGA –
BOND EN AVANT DANS LA
PRÉPARATION AU PEIGNAGE
OMEGAlap E 35 – la nouvelle machine de préparation
au peignage de Rieter emploie une nouvelle technologie
d’enroulement innovante en forme d’oméga. La
productivité du système de peignage monte à plus de
10 t/jour à qualité égale.
OMEGAlap E 35 à pots
de 1 000 mm.
DÉVELOPPEMENT. Les systèmes de préparation au
peignage – autrefois réunisseuse/étirage à surface
gauche ou de nos jours banc d’étirage/enrouleur de
ruban – utilisent toujours une technique d’enroulement
à deux cylindres qui entraînent la bobine entre
deux disques et imposent la pression nécessaire. La
pression est linéaire sur la surface de la bobine. Les
vitesses maximales de départ sont de l’ordre de 120
à max. 140 m/min et doivent être réduites à 80 m/min
lorsque le diamètre augmente.
Rieter . LINK 47 . 1/2006
TECHNOLOGIE D’ENROULEMENT OMEGA. Des technologies
permettant une répartition de la pression
sur une plus grande surface ont été cherchées dans
le but d’augmenter la productivité. Rieter a donc développé
et breveté un système d’enroulement à courroie.
Au lieu de l’ancienne tension linéaire, le guidage
de la bobine et la répartition de la tension en
surface est répartie à 180° au début de la bobine et
270° à la fi n. L’enroulement de la bobine pleine ressemble
à la lettre grecque Ω.
TECHNOLOGIE OMEGA
Début de bobine
Bobine pleine
Courroie
Nappe de coton
Les courroies d’entraînement enserrent la bobine. Ceci permet
de contrôler la formation de la bobine à chaque instant. De plus
hautes vitesses deviennent possibles.
19

20 Rieter . LINK 47 . 1/2006
Le système de peignage
automatique Rieter
atteignant 10 t/jour
1 OMEGAlap E 35
7 peigneuses E 75
1 SERVOlap E 25.
PRODUCTIVITÉ. Des vitesses d’enroulement constantes
de 180 m/min sont possibles en pratique grâce
à cette technologie et une pression et une marche
quasi idéales. La productivité de la machine
put ainsi être augmentée de plus de 40% à plus de
500 kg/h. Ceci comprend les temps de changement
de pots et de bobines. Cette haute productivité fait
du OMEGAlap E 35 la machine de préparation au peignage
la plus économique du marché.
L’UNIlap E 32 est toujours disponible pour des installations
de peignage plus réduites ayant un besoin
atteignant 300 kg/h et pour compléter des installations
existantes.
QUALITÉ DE BOBINE. Contrairement au système
UNIlap à galets, le système OMEGAlap permet de
hautes vitesses de bobinage indépendamment de la
longueur de fi bre. La qualité constante tout au long
de la bobine ainsi qu’une meilleure régularité de
masse (CVm) sont démontrées pour des fi bres longues
et courtes.
UTILISATION DE LA MACHINE. L’utilisation simple de
la machine a été largement reprise de l’UNIlap E 32.
La tête d’entraînement et de bobinage est disposée
de façon à ce que les courroies, pièces d’usure, puissent
être changées rapidement et facilement. D’importants
tests de laboratoire et en réalité ont permis
l’évolution des courroies pour atteindre aujourd’hui
des durées de vie de 1 000 tonnes par courroie.
LE SYSTÈME DE PEIGNAGE POUR 40 000 CHEMISES
PAR JOUR. La productivité d’une OMEGAlap E 35
permet d’approvisionner 7 peigneuses à haut rendement
E 65 ou E 75 ROBOlap. Ceci augmente la productivité
du système de peignage Rieter ainsi que la
rentabilité. Une seule préparation et 7 peigneuses
permettent de produire plus de 10 tonnes par jour.
C’est la quantité de fi l nécessaire à la confection de
40 000 chemises de première qualité.
Bert Rusch
Chef de Produit Peignage

PRODUCT NEWS
INNOVATIONS ET
MODERNISATIONS
Les innovations embarquées par l’actuelle génération
de machines open end peuvent désormais équiper
des modèles plus anciens dans le cadre d’une modernisation.
Rentabilité et simplification d’utilisation
sont au rendez-vous.
Anneaux de friction en
caoutchouc à clipser,
AEROlager et galets
ANTIstatic
L’ANNEAU DE FRICTION EN CAOUTCHOUC À CLIPSER.
Par le passé, il fallait déposer tout l’arbre d’entraînement
de bobines pour pouvoir changer les supports
d’anneaux de friction. Cette opération fastidieuse
est désormais éliminée grâce aux nouveaux anneaux
de friction à clipser. Le montage de ces garnitures ne
nécessite aucun outil, seule la partie extérieure vient
se loger dans la partie inférieure de l’anneau tenant
lieu de support.
L’autre avantage de ces nouveaux anneaux réside
dans le rainurage de la garniture. Ce rainurage empêche
la formation de dépôts de paraffi ne sur la surface
de roulement ce qui garantit l’entraînement régulier
de la bobine et assure la constance de la tension de
fi lage. En outre la dureté de la bobine est plus régulière
et les spires fl ottantes sont réduites.
LES GALETS (TWIN-DISCS) ANTISTATIQUES. Les galets
ANTIstatic sont les seuls galets évitant les charges
électrostatiques. Ils sont donc parfaits pour empêcher
les dépôts d’avivage sur la queue du rotor
lorsqu’on travaille les fi bres synthétiques. Par rapport
aux autres galets disponibles dans le commerce,
les dépôts sont quasiment éliminés. Le rotor tourne
pratiquement sans vibration indépendamment de la
matière première utilisée.
Rieter . LINK 47 . 1/2006
Les nouveaux galets ANTIstatic disposent d’un nouveau
profi l à 2 rainures de refroidissement pour une
meilleure dissipation de la chaleur. Ces nouveaux
galets sont systématiquement équilibrés et présentent
80% de disproportion de charge en moins qu’un
galet conventionnel. Le comportement en est amélioré
tout comme la résistance à l’usure.
L’AEROLAGER UNIVERSEL. Fidèle à son habitude,
Rieter ne propose que la technologie de pointe de
la dernière génération. L’AEROlager de la R 40 appartient
à ces nouveaux produits de pointe. Cette
technique précise et moderne assure des vitesses de
rotation de rotor supérieures et peut équiper les machines
open end Rieter dès la R 1.
Les avantages de cette technique de butée :
• Durée de vie supérieure de la butée grâce à l’utilisation
de matériaux de haute technologie
• Sans huile et sans graisse, pas de pollution par brumisation
de l’huile, plus de graissage nécessaire
• Principe autonettoyant par le fl ux d’air permanent
• Frottements minimums grâce au coussin d’air servant
de butée.
• Consommation d’énergie réduite indépendamment
de la vitesse de rotation des rotors
• Pas d’usure à l’extrémité de la queue du rotor
• Moins de bruits, moins de vibrations et marche
plus régulière
• Pas d’entretien et échange facile
En tant que fournisseur de systèmes, Rieter souhaite
pouvoir proposer à ses clients des solutions d’avenir.
C’est la raison pour laquelle les investissements
dans la recherche de solutions innovantes et de produits
d’avant-garde sont eff ectués.
Jörg Feigl
Parts Marketing, Ingolstadt
21

22 Rieter . LINK 47 . 1/2006
SERVICES
LARGE PALETTE DE FORMATIONS
– INVESTISSEMENT EN QUALITÉ
La formation des employés est un investissement garantissant
la qualité du fil et la fiabilité du processus.
La coopération avec des universités permet à Rieter
de rapprocher un peu plus son offre de ses clients.
Le marché réclame des machines permettant une
meilleure productivité à qualité de fi l au moins égale.
Ce n’est pas tout. Il faut des gens capables d’utiliser
et d’entretenir ces produits high-tech. Des yeux
avertis qui remarquent des modifi cations avant
qu’un dommage soit arrivé – des oreilles attentives
reconnaissant des bruits anormaux et des mains entraînées
à tout remettre en bon état. Seul la coïncidence
de tous ces points permet de tirer le maximum
des machines.
La formation du personnel constitue un point important
pour ce qui est de la qualité des produits et
de l’entretien assurant la durabilité des machines.
C’est pourquoi Rieter insiste toujours sur le fait que
la formation ne représente pas des coûts mais un investissement
d’avenir.
PAS DE PERTE DE PRODUCTION GRÂCE AUX FORMA-
TIONS AU TRAINING CENTER. Rieter propose des
formations dans un training center conçu uniquement
à cet eff et. Des formateurs expérimentés y emploient
les méthodes pédagogiques les plus modernes.
Rieter met à disposition dans les salles de cours
tout ce qui pourrait soutenir le participant dans sa
tâche importante.
Les cours sont axés principalement sur des réglages
mécaniques, technologiques ou électriques, l’entretien
des machines et la sécurité au poste de travail.
Les participants sont en mesure à la fi n du cours
d’optimiser les machines selon les variations de matière
première et d’eff ectuer tous les réglages consécutifs
à un changement de matière. Lorsqu’on songe
que les coûts de matière première représentent 50%
du prix du fi l, les réglages permettant de réduire au
maximum les pertes de bonnes fi bres sont particulièrement
signifi catifs.
Certaines formations imposent d’arrêter les machines,
ce qui infl uence fortement la production lorsqu’il
s’agit de machines clés. La formation au training
center ne signifi e pas de perte de production,
contrairement à ce qui serait les cas lors d’une formations
dans la fi lature.
FORMATION PAS PAR PAS. Un facteur important sacrifi
é au profi t de mises en production plus rapides
est le processus d’apprentissage pendant l’installation
de la machine. Les fournisseurs de machines
modernes les expédient entières ou en modules, en
sections pour les machines longues. Ceci raccourcit
notablement les temps de montage mais réduit
par conséquent la possibilité de former le personnel
qui entretiendra ces machines. La possibilité de former
le personnel de la fi lature est encore plus réduite
lorsque des tiers exécutent le montage. Ceci ne
constitue pas de bonnes bases pour la marche optimisée
d’installations complexes.

Des facteurs importants du processus de fi lature
qui jouent sur la rentabilité de l’entreprise sont : la
matière première, le climat, des machines non optimisées,
des pièces usées, un mauvais entretien, de
longs temps d’arrêts en cas de problème, un personnel
démotivé. Les cours de Rieter ont pour objectif
de diminuer ces facteurs. Il ne faut pas sous-estimer
la motivation d’un employé que son employeur envoie
en formation. La connaissance de ses propres
capacités lui permet d’aborder de nouvelles tâches
de manière positive, ce qui se répercute sur son effi -
cacité. Des employés motivés emploient mieux leurs
connaissances !
NOUVELLE VARIANTE DE FORMATION. Rieter propose
depuis longtemps des cours au training center ou
in situ. Maintenant, Rieter coopère également avec
des universités mettant leurs infrastructures à disposition.
Ceci implique naturellement que l’université
soit équipée des derniers types de machines de
Rieter. Les avantages de telles formations par rapport
à une formation in situ sont la disponibilité des
machines pendant le cours, l’absence de nuisances
sonores, la disponibilité des employés pendant tout
le cours et l’assurance qu’ils ne manquent rien, l’atmosphère
plus studieuse du local.
Cette possibilité est off erte par exemple à la Mehran
University of Engineering and Technology de
Jamshoro, Hyderabad au Pakistan. 177 étudiants sur
3 750 sont au département Textile Engineering. Il s’y
trouve une ligne de préparation Rieter comportant
un UNIblend A 80, une carde C 51, un banc d’étirage
D 35 et une machine de fi lature open end R 40. La
bonne coopération avec les professeurs et la bonne
infrastructure permettent à des instructeurs Rieter
de former des clients Pakistanais sur ces machines.
L’objectif de la formation reste le même : les participants
sont en mesure à la fi n du cours de procéder
à tous les réglages consécutifs à un changement de
matière et ils apprennent à bien entretenir les machines
et faire une recherche d’erreur systématique.
UN PERSONNEL QUALIFIÉ ASSURE QUALITÉ ET
EFFICACITÉ. Les avantages d’une formation sur place
sont évidents : moins de temps de trajet pour le
personnel, coûts de transports plus faibles et pas de
formalités de visas. L’objectif de Rieter est d’off rir à
l’avenir une formation en langue locale sous supervision
d’un instructeur Rieter.
Ce qui n’est évidemment pas possible lors de la
formation en fi lature est réalisable sans problème
à l’université : la formation simultanée de plusieurs
clients d’un même pays. Un avantage supplémentaire
est la disponibilité de salles de cours à proximité
immédiate des machines. Le bruit inévitable dans
une fi lature n’existe pas, ce qui facilite une communication
optimale entre participants et formateur.
Un apprentissage effi cace combiné entre théorie et
pratique est ainsi assuré.
Finalement, le client en profi te, ayant un personnel
hautement qualifi é pouvant répondre aux exigences
toujours plus hautes. Car il en est un fait : qualité
et effi cacité dépendent fortement de la formation et
de la motivation des employés. Ceci boucle la boucle
et confi rme que la formation constitue un investissement
d’avenir.
Rieter publie le programme annuel sur son site
www.rieter.com. Toutes les informations sur les formations
de clients se trouvent sous la rubrique fi bres
courtes sous Textile Systems Services.
Urs Rüfenacht
Customer Training Manager
Rieter . LINK 47 . 1/2006
23

www.rieter.com
PT. Indo Liberty Textiles reçoit
le 20 000 ème RSB
Rieter remit le 20 000 ème banc d’étirage
RSB/SB à PT. Indo Liberty Textiles, une entreprise
du groupe Aditya Bila, à Jakarta en
Indonésie. Le président de Indo Liberty, A.
L. Pokharna reçut la machine des mains du
chef de produit bancs d’étirage de Rieter
Jürgen Müller. Outre les responsables du
groupe textile, des représentants importants
de l’industrie textile indonésienne,
des banques, de la représentation Rieter
PT Cosa en la personne de Tamzil Tarmisi
et le responsable des ventes Michael
Danielsson étaient présents.
QUALITÉ SELON INDO LIBERTY TEXTILES.
PT. Indo Liberty Textiles produit des fi ls
de haute qualité sur 45 120 broches classiques
et 2 640 rotors (dont une machine
automatique Rieter BT 905 et une machine
semi-automatique BT 923). L’entreprise
reçu de nombreux prix internationaux pour
sa gestion de qualité. Le président indonésien
a récompensé cette entreprise pour la
quatrième fois en raison de 11.5 millions
d’heures sans accidents du travail.
Rieter Award 2005
Le Rieter Award est remis chaque année à
des étudiants remarquables dans le monde
entier. Les lauréats de cette année sont
(de gauche à droite) :
Uzma Syed (Pakistan), M. Priyanka (Inde),
Gün Sazak Konzanogli (Turquie), Gonca
Özcelik (Turquie), Wei Mengyuan (Chine).
Les lauréats furent invités par Rieter à passer
une semaine en Suisse.