13.07.2015 Views

Numéro 21 - Conseil général de l'Oise

Numéro 21 - Conseil général de l'Oise

Numéro 21 - Conseil général de l'Oise

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

1> à la une3Caroline Pottier / / Le Le bar Floréal4Éric Facon / Le bar Floréal2Caroline Pottier / Le bar FloréalOlivier Pasquier / Le bar Floréal51. Ou<strong>de</strong>uil2. Ormoy-Villers3. Péroy-les-Gombries4. Rosay-en-Multien5. Le Fresnoy-en-Thelle60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006Olivier Pasquier / Le bar Floréal


En brefCIRCULATIONÇa tourne rond en sortie<strong>de</strong> Beauvaisusqu’à présent, il fallaitsouvent patienter pouraccé<strong>de</strong>r aux routes <strong>de</strong>Crèvecœur-le-Gran<strong>de</strong>t Troissereux, aprèsavoir traversé Beauvais.Un stop en direction <strong>de</strong>Crèvecœur engendraitun bouchon sur labretelle <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong>la RD 901, jusque surla départementale elle-même. « Autant <strong>de</strong> risques d’acci<strong>de</strong>nts,notamment avec les camions », note le capitaine Delachapelle, exchefdu centre <strong>de</strong> secours <strong>de</strong> Beauvais. Après <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong> travauxet 500 000 euros investis par le Département, un giratoire fluidifienotablement la circulation sur ce carrefour et facilite les trajets <strong>de</strong>svéhicules <strong>de</strong> secours à l’approche <strong>de</strong> l’hôpital. Une opération <strong>de</strong>sécurité nécessaire, car au total plus <strong>de</strong> 15 000 véhicules, dont 8 %<strong>de</strong> poids lourds, transitent sur la RD 901 chaque jour. ■sapeurs-pompiersUne femme aux comman<strong>de</strong>sest le tricorne vissé sur la tête et le cœur chargé d’émotion quele lieutenant Aurore Le Bœuf, 27 ans, s’est vu officiellementremettre le comman<strong>de</strong>ment du centre <strong>de</strong> secours <strong>de</strong> Thourotte, le 8septembre. Désormais à la tête <strong>de</strong> 108 sapeurs-pompiers, cette sportiveaccomplie, mère <strong>de</strong> 2 enfants, est la première femme à occuper cettefonction dans l’Oise. Cette promotion consacre le professionnalismeet l’obstination <strong>de</strong> la jeune femme, animée <strong>de</strong>puis l’enfance par lavocation <strong>de</strong> sapeur-pompier. Entrée à 13 ans comme jeune sapeurpompierau centre <strong>de</strong> Crépy-en-Valois, elle obtient le concours<strong>de</strong> lieutenant à 22 ans et sespécialise dans la prévention.« L’arrivée du lieutenant LeBœuf à la tête du centre <strong>de</strong>secours <strong>de</strong> Thourotte doitêtre synonyme d’espoir pourtoutes les femmes sapeurspompiersqui, si elles en ontles compétences, peuventégalement prétendre à <strong>de</strong>spostes <strong>de</strong> direction », a soulignéYves Rome à cette occasion. ■DR60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006DRDRtélex> INTERNETChantier haut débit, suiteAvec le dégroupage <strong>de</strong> huit répartiteurssupplémentaires (enten<strong>de</strong>z l’ouverture<strong>de</strong>s installations techniques <strong>de</strong> FranceTélécom à d’autres opérateurs et fournisseursd’accès internet), <strong>de</strong>puis le mois<strong>de</strong> mai, 280 000 abonnés ont désormaisaccès aux offres haut débit et peuventchoisir <strong>de</strong> souscrire un service « tripleplay » (internet haut débit, téléphonie ettélévision) auprès <strong>de</strong> Cegetel, Free ouNeuf, sous réserve <strong>de</strong> l’éligibilité <strong>de</strong> leurligne (déterminée par l’éloignement durépartiteur). Moins <strong>de</strong> trente répartiteurs,soit 50 000 lignes environ, restent auprogramme <strong>de</strong> ce vaste chantier menépar TelOise, sous délégation du <strong>Conseil</strong><strong>général</strong>.Par zones géographiques, les communessuivantes ont été dégroupées <strong>de</strong> mai àseptembre : Auneuil, Rainvillers, Saint-Léger-en-Bray, Troussures, Villotran ;Chaumont-en-Vexin, Énencourt-le-Sec,Jaméricourt, Loconville, Reilly, Thibivillers ;Boutencourt, Chambors, Énencourt-Léage, Trie-Château, Trie-la-Ville, Villerssur-Trie; Lacroix-Saint-Ouen ; Chevrières,Grandfresnoy, Houdancourt, Longueil-Sainte-Marie, Rivecourt ; Crouy-en-Thelle,Dieudonné, Ercuis, Le Mesnil-en-Thelle,Morangles, Neuilly-en-Thelle, Puiseuxle-Hauberger; Blincourt, Estrées-Saint-Denis, Francières, Grandvillers-aux-Bois,Hémévillers, Montmartin, Moyvillers,Rouvillers ; Coivrel, Crèvecœur-le-Petit,Ferrières, Maignelay-Montigny, Sains-Morainvillers.Par ailleurs, TelOise et le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>se sont accordés sur un nouvel avenant envue <strong>de</strong> compléter la couverture en fibresoptiques du département, permettantainsi aux opérateurs <strong>de</strong> service <strong>de</strong> promouvoirleurs offres dans les meilleuresconditions tarifaires. Le réseau atteindra700 km <strong>de</strong> fibres optiques contre 540 kmà l’origine du projet.CONTACTteloise.com


ÉQUIPEMENTS DE PROXIMITÉToujours plus <strong>de</strong> sportsprès Laversines en juillet, la série continue :Clermont en août, Grandvilliers, Hanvoileet Margny-lès-Compiègne, à l’orée <strong>de</strong> l’automne,viennent <strong>de</strong> se doter d’un terrain multisports. Leprincipe ? Chaque commune met à dispositionun espace, le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> se charge d’y bâtirla structure et rend à la municipalité, pour l’eurosymbolique, une surface aménagée <strong>de</strong> gazonsynthétique, avec paniers <strong>de</strong> basket, tracés <strong>de</strong> handou volley, buts <strong>de</strong> foot, entre autres sports. L’accèsest libre. À toute heure, jeunes et plus âgés peuvents’exercer. Si les intempéries ne sont pas <strong>de</strong> la partie,une dizaine <strong>de</strong> terrains seront livrés d’ici fin 2006.De beaux matchs en vue ! ■Au cœur du quartier <strong>de</strong>s Sables, à Clermont.Hervé Dez / Le bar FloréalPrès <strong>de</strong> 8 200 artisans et commerçants sont inscrits,en cet automne 2006, au registre <strong>de</strong>s métiers dans l’Oise. Soitune augmentation <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 35 % en quatre ans.IL Y A 25 ANSEt les on<strong>de</strong>s furent « libres »Le 18 septembre, Yves Rome a reçu les radios associatives <strong>de</strong> l’Oise pourle 25 e anniversaire <strong>de</strong>s radios libres.DR60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006ujourd’hui dans l’Oise comme dans toutl’Hexagone on peut zapper <strong>de</strong> France Inter àEurope 2, puis se brancher sur une station locale. Unevingtaine <strong>de</strong> programmes au moins – nationaux etlocaux, privés et associatifs – s’offrent à l’écoute sur leson<strong>de</strong>s radio. Flash-back. Qui se souvient <strong>de</strong>s débatsavec l’administration <strong>de</strong> Radio Jacquerie, stationpirate parmi d’autres dans le département, qui voit sonémetteur saisi fin 1980 ? Car avant 1981, et la loi <strong>de</strong>dérogation promulguée par le prési<strong>de</strong>nt Mitterrand,les seules chaînes d’État possédaient le droit d’émettre.Symboliquement cette loi du 9 novembre 1981 marquela « libération » <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s en France. Aussitôt lespassionnés s’élancent, et les stations se multiplient,certaines créées dans un camion ou une chambre :Canal 60, Radio Vérité à Beauvais, Compiègne FM,Radio Fugue jeunesse, ou Radio Mercure, doyenne,toujours d’actualité. Malgré l’assaut <strong>de</strong>s grands groupesnationaux dans les années 1990, les « indépendantes »<strong>de</strong>meurent vigoureuses : Radio Valois Multien,Graf’it, Radio Puisaleine à Carlepont, FM Creil (notrephoto)… à chaque territoire sa voix <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s. ■


Dossier > Vieillir dans l’OiseAccompagnernos aînésEn 2010, les plus <strong>de</strong> 60 ansseront plus nombreux que lesmoins <strong>de</strong> 20 ans. L’allongement<strong>de</strong> l’espérance <strong>de</strong> vie pose auxpouvoirs publics la question<strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>spersonnes âgées, à domicile ou enétablissement spécialisé.Le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> <strong>de</strong> l’Oise mettout en œuvre pour que chacunpuisse vivre sa vieillessecomme il le veut.Dossier rédigé par Nathalie JallageasMaison <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong> Breteuil, septembre 2006.Hervé Dez / Le bar Floréal


maison <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong> BreteuilUn lieu <strong>de</strong> vieet d’échangesUn vaste programme <strong>de</strong> rénovation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> retraite aété lancé par le Département. Tous les établissements d’hébergement pourpersonnes âgées dépendantes (EHPAD) ont notamment été climatisés. À lamaison <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong> Breteuil, l’une <strong>de</strong>s 33 structures publiques <strong>de</strong> l’Oise,tout est fait pour que les personnes âgées se sentent chez elles. Reportage.Lundi 11 septembre, 8 heures 30. L’activité bat sonplein dans la maison <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong> Breteuil. Encuisine, Christophe Baticle, le chef, est concentrésur la préparation du repas <strong>de</strong> midi. Au rez-<strong>de</strong>rue,Patricia Machu, responsable <strong>de</strong> la blanchisserie,trie le linge <strong>de</strong>s 66 rési<strong>de</strong>nts. Jean-Marie, « l’homme àtout faire », nettoie les poubelles et s’apprête à réparerles sonnettes. Dans les étages, infirmières et ai<strong>de</strong>s-soignantessont occupées à la distribution <strong>de</strong>s médicaments,à la réfection <strong>de</strong>s pansements ou à la toilette <strong>de</strong>s plusdépendants. Au détour d’un couloir, un kinésithérapeutefait marcher une patiente. Dans une petite salle, une ai<strong>de</strong>soignantes’improvise coiffeuse : shampoing, brushing,mise en plis, elle est d’une précieuse assistance pour lespensionnaires féminines <strong>de</strong> Breteuil.Lieu d’échangesTout ceci se déroule sous l’œil bienveillant mais vigilant<strong>de</strong> la toute jeune directrice <strong>de</strong> l’établissement, Valérie Van<strong>de</strong> Vyvère. C’est elle qui a donné un nouveau souffle àl’équipe et remis <strong>de</strong> l’ordre dans la maison <strong>de</strong> retraite.En poste <strong>de</strong>puis janvier 2005, la jeune femme <strong>de</strong> 35 ansa notamment créé un <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong> la vie sociale auquelparticipent <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts et <strong>de</strong>s familles.« Je souhaite que les personnes admises ici se sententconcernées par la vie <strong>de</strong> l’établissement, explique-t-elle,nous voulons connaître leurs revendications et si possibley répondre. Cette maison <strong>de</strong> retraite est un véritable lieu<strong>de</strong> vie et d’échanges. »Tout doit être impérativement prêt pour 11 heures,heure à laquelle les rési<strong>de</strong>nts prennent la direction <strong>de</strong> lasalle à manger principale. Au menu : céleri rémoula<strong>de</strong>,Hervé Dez / Le bar Floréalcourgettes farcies, riz et entremets. Personne n’est enretard, chacun a sa place attitrée. Le chat Pompon, lamascotte <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> retraite, n’est jamais bien loin,lui non plus !Paroles <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>ntsJeanne Caron, 84 ans, représentante <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts auconseil d’administration <strong>de</strong> l’établissement, reconnaîtque ses débuts à Breteuil ont été difficiles : « La premièreannée, ça a été dur, raconte l’ancienne cultivatrice, mesenfants ne pouvaient pas me prendre, pas <strong>de</strong> place ettrop <strong>de</strong> travail. Alors on abandonne tout, on se retrouveà vivre en collectivité. Aujourd’hui, je suis heureuse. Jetricote à nouveau ! »n n n60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 200611


Ai<strong>de</strong> et service à domicile« Je suisbienchez moi ! »Hervé Dez / le bar FloréalVieillir chez soi, c’est possible. Un certain nombre d’associations,soutenues et agréées par le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>, œuvrent dans ledépartement pour assurer le maintien à domicile <strong>de</strong>s personnes âgéesqui le souhaitent. « NOOE service aux personnes » couvre les cantons<strong>de</strong> Formerie, Grandvilliers, Songeons, Marseille-en-Beauvaisiset Crèvecœur-le-Grand. Reportage.eanne Auvré a 93 ans. Elle habite une petite maisonà Formerie. Depuis maintenant un an, ellereçoit <strong>de</strong>ux fois par jour la visite <strong>de</strong> Claudine,assistante <strong>de</strong> vie, missionnée par NOOE serviceaux personnes. Une heure le matin, une <strong>de</strong>mi-heurele soir. « Elle m’attend <strong>de</strong> pied ferme tous les matins.Je lui fais sa toilette, l’habille, la déshabille pour lanuit, lui prépare ses repas, explique Claudine. Et puison discute beaucoup, elle parle <strong>de</strong> l’ancien temps,<strong>de</strong> ses souvenirs <strong>de</strong> jeunesse et parfois on joue auxdominos ! Je suis aussi pour elle une présence et uneforme <strong>de</strong> réconfort. » Et pourtant, Jeanne Auvrén’était pas vraiment favorable à l’idée qu’une inconnuefranchisse sa porte et partage son intimité. C’est safille à la retraite qui a pris les <strong>de</strong>vants en contactantl’association NOOE, et c’est l’APA (allocation personnaliséed’autonomie) qui finance aujourd’hui engran<strong>de</strong> partie l’intervention <strong>de</strong> Claudine, 28 eurospar mois restant à la charge <strong>de</strong> la famille. « J’avaisbesoin <strong>de</strong> souffler <strong>de</strong> temps en temps, que quelqu’unprenne le relais pour s’occuper <strong>de</strong> ma mère, raconteMicheline Lefèvre. J’avais besoin <strong>de</strong> m’éva<strong>de</strong>r. »Aujourd’hui, la présence <strong>de</strong> Claudine soulage toutle mon<strong>de</strong>. « Je me plais chez moi, conclut la vieilledame, j’ai toujours été là. Je ne me vois pas vivreailleurs pour le moment !»À quelques kilomètres <strong>de</strong> là, sur la communed’Abancourt, Sandrine prépare le repas <strong>de</strong> ThérèseDudomaine, 78 ans. Ces <strong>de</strong>ux-là s’enten<strong>de</strong>nt très bien.Elles se taquinent beaucoup et partagent <strong>de</strong> vraismoments <strong>de</strong> connivence. « Je suis là pour la toilettedu matin, la confection <strong>de</strong>s repas, pour faire un peu<strong>de</strong> ménage et laver le linge, souligne celle qui suitune formation d’assistante <strong>de</strong> vie, nous intervenonsdu lundi au dimanche en alternance avec Yvelise,une autre personne envoyée par NOOE. » ThérèseDudomaine – prise en charge à 100% – est sujetteà <strong>de</strong>s malaises chroniques et ne pouvait continuer àvivre sans ai<strong>de</strong>-ménagère. « Ici je suis à la maison, libre<strong>de</strong> faire ce que je veux, estime-t-elle, et puis je suisavec mon chien Loulou, il ne pourrait pas venir avecmoi si j’étais en maison <strong>de</strong> retraite ! » Aujourd’hui,Thérèse a même acheté sur les conseils <strong>de</strong> ses enfantsune télé-alarme, qu’elle porte en pen<strong>de</strong>ntif autour ducou, pour appeler un service d’assistance médicaleen cas <strong>de</strong> souci. nContactNOOE service aux personnes<strong>21</strong>, rue <strong>de</strong> Rouen60<strong>21</strong>0 Grandvilliers03 44 80 07 89.60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 200613


Dossier > Vieillir dans l’OiseInitiative exemplaireGrandir et vieillirensembleC’est une première en France eten Europe. Une école bilingueMontessori s’est installée dans unemaison <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong> la Fondation<strong>de</strong> l’Armée du Salut à Chantilly.Objectif : développer les liens entregénérations.expérience a démarré il y a 3 ans. C’était un pariétonnant et risqué. Aujourd’hui, tout le mon<strong>de</strong> sembley avoir trouvé son compte. « Des liens très forts se sontétablis rapi<strong>de</strong>ment, estime Martine Vwanza, directrice<strong>de</strong> cette maison <strong>de</strong> retraite atypique, nos rési<strong>de</strong>nts (51au total) sont ravis <strong>de</strong> voir déambuler toutes ces petitestêtes blon<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> pouvoir partager <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong>détente avec eux. » Les enfants – 14 en maternelle et 8 enprimaire – se sont, quant à eux, faits <strong>de</strong> nouveaux amis.À l’image <strong>de</strong> Thomas, 8 ans, élève <strong>de</strong> CE2 : « J’adoreêtre ici, je me fais <strong>de</strong>s copains parmi les personnesâgées, j’aime bien monsieur Legall, explique le bambin,sa chambre est juste à côté <strong>de</strong> notre salle <strong>de</strong> classe. »L’école est en effet directement intégrée dans la maison<strong>de</strong> retraite. Au troisième étage, certaines chambres <strong>de</strong>rési<strong>de</strong>nts jouxtent les salles <strong>de</strong> classe. Mais attention,les rencontres intergénérationnelles se font uniquementdans les espaces collectifs où se tiennent les ateliers, dansles couloirs ou encore dans la cour principale qui sert<strong>de</strong> cour <strong>de</strong> récréation. « Nous sommes très vigilants,explique Martine Vwanza, nous sommes en présence <strong>de</strong><strong>de</strong>ux publics fragiles, que nous <strong>de</strong>vons protéger. Nousévitons les attachements individuels. C’est pourquoi lesparticipants aux différents ateliers proposés <strong>de</strong>ux foispar semaine – gymnastique, mots croisés, mots fléchés,lecture – ne sont jamais les mêmes d’une semaine surl’autre. Nos psychologues travaillent pour éviter toutproblème <strong>de</strong> transfert d’un côté comme <strong>de</strong> l’autre. »« Nous vivons <strong>de</strong>s moments très forts, souligne ZahiaLebleu, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’association Couleurs d’enfance,qui propose cette scolarité hors du commun. C’est uneexpérience très enrichissante et stimulante, une occasionpour les anciens <strong>de</strong> rompre leur isolement. Mais nousne forçons personne, tout se fait très naturellement. Nosmaîtres mots sont : l’envie, le plaisir et le respect. » AliceFossé, 79 ans, adore les enfants. « C’est sympathique <strong>de</strong>les voir courir dans la cour ! », explique-t-elle. Un point<strong>de</strong> vue que partage Rolan<strong>de</strong> Martin, 86 ans. « Les enfantsme donnent le sourire, raconte la vieille dame que l’onsent vulnérable, c’est notre rayon <strong>de</strong> soleil à tous. »La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vacances scolaires crée un véritable manquechez les rési<strong>de</strong>nts. Les anciens comptent les jours. Maisles enfants, très attentionnés, n’oublient jamais d’envoyerune carte postale ! nContactMaison <strong>de</strong> retraite l’Arc en Ciel(face à l’hippodrome) <strong>de</strong> ChantillyFondation Armée du Salut : 03 44 57 00 33.Hervé Dez / le bar Floréal1460 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006


Accueil <strong>de</strong>s personnes âgées« L’État freine <strong>de</strong>s quatre fers »Sur le dossier <strong>de</strong>s personnes âgées, le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> n’estpas seul déci<strong>de</strong>ur. Il partage cette compétence avec l’État.Or aujourd’hui, les projets du Département sont pénaliséspar le désengagement <strong>de</strong> l’État.our chaque création <strong>de</strong> places en structures d’accueil,l’État finance la partie médicale et le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> lapartie hébergement et la dépendance. D’où une situationsouvent complexe. Avec notamment <strong>de</strong>s retards dansla mise en service <strong>de</strong>s structures, car les financementsgouvernementaux pour rémunérer les personnels <strong>de</strong>soin tar<strong>de</strong>nt à venir. « C’est une problématique forte,explique Henri Bonan, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>saffaires sociales, l’État et le Département ne marchentpas au même rythme ! Nous aimerions aller plus vite etplus loin, mais nous sommes tributaires <strong>de</strong>s décisionsgouvernementales. L’État freine <strong>de</strong>s quatre fers. On estcoincé.» Or pour la collectivité, l’enjeu est <strong>de</strong> taille : lespolitiques d’ai<strong>de</strong> aux personnes âgées font partie <strong>de</strong>spriorités du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>, qui leur consacre cette année45 millions d’euros.Aujourd’hui, l’Oise est capable – toutes structuresconfondues – d’accueillir quelque 5 000 personnes enétablissements pour personnes âgées. Un peu plus <strong>de</strong> 300places sont en outre dédiées à <strong>de</strong>s personnes atteintes<strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer. Au total, il existe dans ledépartement 33 structures publiques, 32 structures privéescommerciales et 8 maisons <strong>de</strong> retraite privées associatives,conventionnées à l’Ai<strong>de</strong> sociale.Mais d’ici dix ans, compte tenu du vieillissement <strong>de</strong> lapopulation, le département aura besoin <strong>de</strong> 1 250 placessupplémentaires. nHenri Bonanprési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> lacommission <strong>de</strong>saffaires socialesDR« Nous faisonsnotre maximumpour anticiperles évolutionsdémographiques,mais à ce jour,quelque 450 placessont toujoursen attente <strong>de</strong>financement <strong>de</strong>l’État. »> À vos agendas !« La semaine bleue », du 16 au 22 octobre prochain,pour débattre <strong>de</strong>s problématiques liées à la vieillesse.Mercredi 18 octobre, à partir <strong>de</strong> 9 heures, Journéedépartementale à la salle <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Saint-Just-en-Chaussée. Inscription au 03 44 06 64 10.Samedi <strong>21</strong> octobre, <strong>de</strong> 14 à 19 heures, le Centreintercommunal services à domicile (CISD) organise unejournée « santé » au théâtre <strong>de</strong> Beauvais autour <strong>de</strong> lamaladie d’Alzheimer.Renseignements au 03 44 45 56 86.Pour prolonger la semaine…Lundi 23 octobre, Fête <strong>de</strong> l’amitié <strong>de</strong> la Fédérationdépartementale <strong>de</strong>s Aînés ruraux à la salle <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong>Bresles ; remise d’un chèque <strong>de</strong> 1000 euros à la maison <strong>de</strong>retraite <strong>de</strong> Guiscard pour ai<strong>de</strong>r à l’accueil <strong>de</strong>s personnesatteintes <strong>de</strong> la maladie d’Alzheimer.Contact 03 44 48 17 33.Jeudi 26 octobre, journée d’animation dans le parc du<strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>.Inscription : 03 44 06 64 10.Pour prolonger60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 200615


L’Oise en actionéducationVers l’e-collègeCahiers <strong>de</strong> texte et polycopiés seront bientôt remisés dans les greniers<strong>de</strong> l’école ! Avec la naissance <strong>de</strong>s ENT (espaces numériques <strong>de</strong> travail),élèves et professeurs du III e millénaire vont intégrer la quatrièmedimension <strong>de</strong> l’éducation et <strong>de</strong> la communication. À Beauvais, le collègeGeorge-Sand, dont le projet a été retenu par le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>, a déjàfait son entrée dans cette nouvelle galaxie. Reportage.Hervé Dez / le bar Floréaleudi, 11 heures : pour les élèves <strong>de</strong> 3 e B, lecours <strong>de</strong> physique a lieu en salle multimédiaet les travaux pratiques se font sur ordinateur.Devant le tableau noir – réminiscence <strong>de</strong>l’univers scolaire d’antan – une maquette en 3Dpermet <strong>de</strong> visualiser « les mouvements relatifs »d’un téléphérique. À l’ai<strong>de</strong> d’une webcam, lesélèves vont filmer le mécanisme et, une poignée <strong>de</strong>secon<strong>de</strong>s plus tard, ils pourront décortiquer surleurs écrans la séquence filmée, <strong>de</strong>venue virtuelle.« L’ordinateur a fabriqué un objet numériqueà partir d’une séance réelle. Il l’a mémorisée.Ainsi les élèves se constituent leur propre base<strong>de</strong> données », explique Jean-François Louvet,professeur <strong>de</strong> physique et également animateurTICE* au collège George-Sand.Mo<strong>de</strong>rne, ce collège <strong>de</strong> 600 élèves a saisi l’occasion<strong>de</strong> sa réhabilitation récente pour se doter d’uneinfrastructure informatique performante : 70<strong>de</strong>s 80 postes <strong>de</strong> l’établissement sont aujourd’huiinterconnectés et gérés par un serveur central. Ceréseau intranet constitue l’architecture <strong>de</strong> base <strong>de</strong>ce qu’on appelle l’espace numérique <strong>de</strong> travail. Sesatouts ? Il permet <strong>de</strong> centraliser <strong>de</strong>s informations :grâce à un co<strong>de</strong> d’accès, les élèves peuvent retrouverun polycopié, la liste <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs à faire ou encorele contenu d’un cours qu’ils ont raté. Reste àalimenter cet espace d’outils utiles : « On pourray puiser <strong>de</strong>s petits films <strong>de</strong> 3 à 5 minutes quipermettront d’animer un cours et <strong>de</strong> débloquerainsi <strong>de</strong> nouveaux usages », explique MarinaVera-Perez, professeur documentaliste. Beaucoupd’enseignants, comme Alain Levillain pour lesarts plastiques, rêvent <strong>de</strong>s applications infinies<strong>de</strong> l’ENT : « On va pouvoir gar<strong>de</strong>r une trace <strong>de</strong>sœuvres que font les enfants, y compris les plus1660 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006


DRvolumineuses, qu’on prendra en photo. » De quoicréer une galerie d’art virtuelle propre au collège.Un exemple à suivreCe sont aussi <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> gestion revisités quitrouvent leur place dans l’ENT. Pour remplir lesbulletins trimestriels, chaque enseignant peutsaisir, sur n’importe quel ordinateur du réseau, lesnotes <strong>de</strong> ses élèves et les moyennes sont calculéesautomatiquement. Finies les traditionnelles filesd’attente en salle <strong>de</strong>s profs la veille <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong>classe ! Le pointage <strong>de</strong>s présences est quant à luirévolutionné : <strong>de</strong> sa salle <strong>de</strong> cours, le professeursaisit sur un ordinateur relié au réseau les noms <strong>de</strong>sabsents et <strong>de</strong>s retardataires. L’administration en aconnaissance en temps réel. Et bientôt, les parents…car la prochaine étape – cruciale – consistera àouvrir le réseau sur l’extérieur. De chez eux, élèves,profs et parents pourront consulter les élémentsrassemblés sur l’ENT du collège. Avec <strong>de</strong>s filtres,bien sûr, pour garantir la confi<strong>de</strong>ntialité <strong>de</strong> certainesdonnées : « Je ne donnerai mon feu vert, insisteFrançoise Balossier, la principale du collège, quelorsque je serai assuréeque nous maîtrisonstoutes les informationset que la sécurité <strong>de</strong>sdonnées est totale. Maiscette ouverture surl’extérieur n’est plus uneutopie, ce sera réalisabled’ici un an ou <strong>de</strong>ux. »Très impliquée dansl’aventure numérique <strong>de</strong>son collège, FrançoiseBalossier a porté à bout<strong>de</strong> bras la naissance <strong>de</strong>cet ENT, avant même <strong>de</strong> répondre à l’appel à projetlancé par le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> : « On a mené <strong>de</strong> frontla construction matérielle du réseau, la mobilisationet la formation <strong>de</strong>s professeurs. » Avec forcémentquelques résistances humaines. Quelques obstaclesfinanciers aussi : « On a développé une politiqueTICE sans pour autant déséquilibrer la politique<strong>général</strong>e du collège, explique Liliane Guillet,gestionnaire. Mais nous avons puisé dans nos fondspropres pour réaliser <strong>de</strong>s investissements coûteux,notamment le câblage <strong>de</strong>s locaux pour la mise enréseau <strong>de</strong>s postes. » Désormais, le collège George-Sand bénéficiera du soutien du Département.En donnant à tous les enfants les mêmes clefsd’accès à la société du « tout numérique », l’ENTaura, enfin, pour conséquence <strong>de</strong> réduire la fracturenumérique. Il pourrait aussi, comme l’espère Jean-François Louvet, faire naître une nouvelle culturedu travail scolaire : « Grâce à la diversification <strong>de</strong>soutils numériques, le travail peut re<strong>de</strong>venir un jeu. »Isabelle FriedmannHervé Dez / le bar Floréal*TICE : technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la communicationà l’écoleDRLe <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> s’engageEn juin <strong>de</strong>rnier, le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> a lancé un appel à projet auprès <strong>de</strong>s 66 collèges publics du département pour la miseen place d’espaces numériques <strong>de</strong> travail (ENT). Sur les 23 dossiers reçus, 10 ont été retenus : ces établissements vontnon seulement être associés à l’élaboration d’un scénario d’ENT, mais aussi <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s collèges pilote dans la miseen œuvre <strong>de</strong> cette nouvelle opération.60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 200617


L’Oise en actiondéveloppement durableL’Agenda <strong>21</strong> en actesTravaux routiers respectueux <strong>de</strong> l’environnement, programme« jeunes écocitoyens »… Les 105 engagements <strong>de</strong> l’Agenda <strong>21</strong>, adoptépar le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> en 2005, se concrétisent tous les jours un peu plus.un département qui saura concilier, <strong>de</strong>main,prospérité économique, cohésion sociale, protection<strong>de</strong> l’environnement et démocratie participative. Etavec pour métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> multiplier les possibilités,pour les citoyens, <strong>de</strong> donner leur avis. En témoigne le<strong>Conseil</strong> du développement durable <strong>de</strong> l’Oise (CDDO),instance consultative comparable à un « conseiléconomique et social » départemental, et le <strong>Conseil</strong><strong>général</strong> <strong>de</strong>s jeunes, qui attaque sa <strong>de</strong>uxième année<strong>de</strong> fonctionnement.Isabelle Friedmannprès le papier, le béton recyclé ! Encoreembryonnaire, le réflexe écocitoyen gagnedu terrain sur les routes <strong>de</strong> l’Oise. Sur laRD58, entre Ravenel et Le Plessier-sur-Saint-Just, trois kilomètres <strong>de</strong> route viennent ainsi d’êtrereconstruits dans un souci <strong>de</strong> développement durable :l’utilisation <strong>de</strong> béton concassé issu <strong>de</strong> matériaux<strong>de</strong> récupération a été préférée à une solution plusclassique qui puise directement dans les carrières.Les avantages ? Une meilleure gestion <strong>de</strong>s ressourcesnaturelles et une diminution <strong>de</strong>s pollutions dues auxtransports : « La production <strong>de</strong> gaz à effets <strong>de</strong> serreest 5 fois moins importante », note la direction<strong>de</strong>s services techniques du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>.La facture, elle aussi, est allégée <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 25%.Déjà un second chantier, répondant aux mêmesexigences, a démarré sur la RD35 entre Saint-Martinle-Nœu<strong>de</strong>t Vaux-Berneuil.Ainsi, les engagements inscrits dans l’Agenda <strong>21</strong>font-ils leur chemin. Avec pour ambition <strong>de</strong> construireDRDR« Nous nous engageonsdans la voie dudéveloppement durablepour améliorer lequotidien tout enpréparant l’avenir. »Joseph Sanguinettevice-prési<strong>de</strong>nt du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> chargé<strong>de</strong> l’environnement.DRL’Oise, membre du comité <strong>21</strong>Le Département vient d’adhérer au Comité français pourl’environnement et le développement durable, qui regroupeune centaine <strong>de</strong> collectivités locales, dont plus <strong>de</strong>30 départements, <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s associations. Cetteparticipation à une instance nationale <strong>de</strong>vrait permettred’obtenir <strong>de</strong>s conseils et <strong>de</strong> nouer <strong>de</strong>s contacts pour allerencore plus loin.1860 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006


Visites cantonalesLe prési<strong>de</strong>nt du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> poursuitses visites dans chacun <strong>de</strong>s 41 cantons <strong>de</strong> l’Oise.Compte-rendu <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers déplacements,à Maignelay-Montigny (aux côtés du conseiller <strong>général</strong> Patrice Fontaine,le 29 août) et à Marseille-en-Beauvaisis (le 6 septembre).> Magnelay-Montigny20 communes8 411 habitants1 collège public> Marseilleenbeauvaisis19 communes7 226 habitants1 collège publicDRRencontre avec les maires ducanton. Les échanges entre lespartenaires furent l’occasion <strong>de</strong>faire le point sur les avancées ducontrat <strong>de</strong> développement territorialsigné entre le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>et la Communauté <strong>de</strong> communes duplateau picard en décembre 2005.DRVisite du centre <strong>de</strong> secours <strong>de</strong>Maignelay-Montigny, en présencedu maire <strong>de</strong> la commune, DenisFlour. Le centre, qui couvre unsecteur <strong>de</strong> 23 communes, a connuen 2005 une augmentation <strong>de</strong>13,5% <strong>de</strong> ses interventions parrapport à 2004.Visite <strong>de</strong> l’entreprise CFC, àTricot, en compagnie du directeurYves Caron (au centre).Spécialisée dans la conception etla fabrication<strong>de</strong> matériel agricole, cette sociétécompte 140 employés.Réunion publique dans la salleMarcel-Ville à Maignelay-Montigny. Yves Rome conclutchacune <strong>de</strong> ses visites par unmoment d’échange auquel sontconviés tous les habitants ducanton.DR DRInauguration du carrefourgiratoire <strong>de</strong> Marseille-en-Beauvaisis, aux côtés du maire<strong>de</strong> la commune, M. Dubut.Le Département a financé laréalisation <strong>de</strong> ce projet à hauteur<strong>de</strong> 500 000 €. En 2006, plus d’unmillion d’euros sont consacrésaux travaux <strong>de</strong> routes et <strong>de</strong>sécurité dans le canton.Visite du centre <strong>de</strong> secours <strong>de</strong>Marseille-en-Beauvaisis, enprésence du major Alain Bouvet(à gauche) et <strong>de</strong> quelques-uns<strong>de</strong> ses 29 sapeurs-pompiers.60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006DRDRVisite <strong>de</strong> la cidrerie Maeyert àMilly-sur-Thérain, en compagniedu maire <strong>de</strong> la commune, PhilippeTopin (à droite sur la photo).Fondée en 1955, l’entreprisefamiliale emploie une quarantaine<strong>de</strong> personnes, et pratiqueune métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> fabricationtraditionnelle.Réunion publique dans lasalle <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Marseilleen-Beauvaisis.Yves Rome aprésenté les actions menées parle Département et répondu auxquestions <strong>de</strong>s habitants.DRDR<strong>21</strong>


Du nord au sudConcours photosL’Oise vue par les sieSes forêts, ses rivières, ses grands espaces, ses richessesarchitecturales… vous avez été nombreux à immortaliser les joyaux<strong>de</strong> notre département ! 170 personnes ont ainsi participé au Concoursphotos grand public, lancé le 13 mai <strong>de</strong>rnier, à l’occasion <strong>de</strong> « L’OiseVerte et Bleue ». Les 60 plus belles photographies ont été exposéesdu 16 septembre au 6 octobre dans le hall <strong>de</strong> l’Hôtel du Département.Nous publions ici les clichés <strong>de</strong>s lauréats <strong>de</strong> chaque catégorie : jeunes<strong>de</strong> 16 à 25 ans, collégiens et adultes.1 er2 e3 e16-25 ans1 er prix : « Paysages avec <strong>de</strong> multiples cultures »,Mélanie Dufrier, 19 ans, Fontaine-Bonneleau.2 e prix : « Péniche », Rémy Delmet, 23 ans, Clairoix.3 e prix : « Chantilly la nuit », Coralie Van<strong>de</strong>pontseele,23 ans, Balagny-sur-Thérain.2060 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006


ns1 er 3 eCollégiens1 er prix : « Rivière », Alice Boulanger, 15 ans, Le Meux.2 e prix : « Plan d’eau du Canada », Julien Corbel, 15 ans,2 eBeauvais.3 e prix : « Village près <strong>de</strong> la forêt <strong>de</strong> la Neuville-en-Hez »,Dorine Batot, 15 ans, Beauvais.1 er 2 e3 eAdultes1 er prix : « Parc Jean-Jacques-Rousseau à Ermenonville »,Myriam <strong>de</strong> Lar<strong>de</strong>melle, 56 ans, Beauvais.2 e prix : « Abbaye d’Ourscamp », Guillaume Parad, 32 ans,Margny-lès-Compiègne.3 e prix ex-æquo : « Montiers – Neuville-Roy », Joël Leroy,56 ans, Saint-Just-en-Chaussée.3 e prix ex-æquo : « Promena<strong>de</strong> sur la coulée verte », ClaudieBaecklandt, 55 ans, Crèvecœur-le-Grand.3 e60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006<strong>21</strong>


L’ Oise en têteGilbert FalempinUn aînétrès animéPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la fédération <strong>de</strong>s Aînés ruraux<strong>de</strong> l’Oise <strong>de</strong>puis 2002, Gilbert Falempinnous présente avec passion ce mouvement quiregroupe près <strong>de</strong> 800 000 bénévoles en France.> Gilbert Falempin en 5 dates1937 : naissance à Campremy (Oise)1955-1957 : travaille à la ferme <strong>de</strong> son oncle1959 : entrée à La Poste1998 : départ à la retraite2002 : prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la fédération <strong>de</strong>s Aînés ruraux <strong>de</strong> l’OiseHervé Dez / Le bar Floréal


Ils font l’OiseFaustine NogherottoAcadémicienne« J’aimerais dire un grand merci à tous ceux qui me soutiennent... Eten avant l’Oise ! » Installée <strong>de</strong>puis le 1 er septembre dans le château<strong>de</strong> Damarie-les-Lys, Faustine Nogherotto n’a pas souvent l’occasion<strong>de</strong> passer un petit bonjour au pays. Entre les cours, les éval’et les répets du « prime », les journées sont longuespour la jeune élève <strong>de</strong> la Star Aca<strong>de</strong>my 6, originaire<strong>de</strong> Velennes. Et pour prendre <strong>de</strong>s nouvelles<strong>de</strong> sa famille ou <strong>de</strong> son petit copain, uneseule minute <strong>de</strong> téléphone par jour, c’estun peu court ! « Mais je tiens le choc ! »positive Faustine, convaincue <strong>de</strong> vivreà 17 ans une expérience unique. Etdire qu’au départ elle ne voulait pasfaire la Star Ac… « Je n’ai participé àaucune sélection. C’est la productionqui m’a repérée, le 14 juillet, lorsd’un concours <strong>de</strong> chantà Forges-les-Eaux. Uncasting sauvage commeon dit... » Passé sespremières réticences –et celles <strong>de</strong> ses parents !– Faustine a saisi sachance. Pour notre plusgrand plaisir...joElFacheHomme<strong>de</strong>paume« La Longuepaume, c’estl’ancêtre dutennis ! On yjoue en équipe,jusqu’à six joueurspar camp, surun grand terrainouvert <strong>de</strong> 60mètres sur 15. »Joël Fache, installé <strong>de</strong>puis toujours au Frestoy-Vaux, a commencé,tout gamin, à pratiquer ce sport traditionnel picard. À 57 ans, iltaquine encore la balle (en liège) et prési<strong>de</strong> aux <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> laligue <strong>de</strong> Picardie, qui compte 2000 adhérents. Apparue au MoyenÂge, la Longue paume fut, un temps, le sport <strong>de</strong>s seigneurs :« Henri IV y jouait, et la <strong>de</strong>vise parle du sport <strong>de</strong>s rois et duroi <strong>de</strong>s sports », explique Joël Fache. Contremaître dans unechaudronnerie, il témoigne que le sport s’est démocratisé.Mais il ne séduit plus les foules. Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la fédérationnationale, Joël Fache rêve d’un nouvel essor. Via la reconquêted’un public jeune.Hervé Dez / Le bar FloréalCécile SabreMarathonienne du bénévolatPassionnée <strong>de</strong> littérature jeunesse et <strong>de</strong> course à pied, Cécile Sabre vient d’effectuer sa sixièmerentrée en tant que bibliothécaire bénévole à Crèvecœur-le-Grand. Sur la BCD (bibliothèquecentre <strong>de</strong> documentation) <strong>de</strong> l’école primaire Henri-Vilette, elle règne en maîtresse : gestiondu fonds, <strong>de</strong>s prêts, animations <strong>de</strong> groupes, la jeune femme insuffle au lieu une vitalité dontprofite toute l’équipe pédagogique. Avec <strong>de</strong>s temps forts : le voyage au Salon <strong>de</strong> la BD d’Amiensavec <strong>de</strong>s CM2 et <strong>de</strong>s 6 e pour « atténuer l’angoisse <strong>de</strong>s futurs collégiens », ou encore le journal<strong>de</strong> classe <strong>de</strong> neige dont elle pilote la rédaction. Fonctionnaire <strong>de</strong>s Douanes en disponibilité,Cécile Sabre n’a pas repris cette activité <strong>de</strong>puis qu’elle est maman, c’est-à-dire 14 ans : « C’étaitune étape dans ma vie, ensuite j’ai préféré me tourner vers l’école <strong>de</strong> mon village. » La têtepleine <strong>de</strong> projets, comme « la mise en place d’une BCD itinérante pour les petits villages », elleaimerait que son poste se pérennise, « pour mieux assumer financièrement » ses trois filles quigrandissent. En attendant elle court ce mois-ci, à 37 ans, le marathon <strong>de</strong> Vannes.2460 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006


Jean-Régis Brau<strong>de</strong>auIl plie mais ne rompt pasJ.- R. Brau<strong>de</strong>auDe son Midi natal, Jean-Régis Brau<strong>de</strong>au n’a conservé qu’unléger accent. Car, <strong>de</strong>puis 1959, c’est dans l’Oise qu’il puiseles arômes qui donnent du piment à sa vie. Venu pour sesétu<strong>de</strong>s d’ingénieur, il a épousé « une <strong>de</strong>moiselle du coin », faitcarrière chez IBM et multiplié les engagements bénévoles.Avec les compétitions <strong>de</strong> volley-ball et <strong>de</strong> natation, il y eut lapério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s activités et <strong>de</strong>s responsabilités sportives, qui luivalut une médaille d’or <strong>de</strong> la Jeunesse et <strong>de</strong>s Sports. Mais <strong>de</strong>tout temps, son engagement fut citoyen : conseiller municipal<strong>de</strong>puis 35 ans, Jean-Régis Brau<strong>de</strong>au est aujourd’hui prési<strong>de</strong>ntdu Roso (regroupement <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’Oise), avec pour ambition <strong>de</strong> « défendre notre environnementet son équilibre ». Trentenaire cette année, le Roso fédère80 associations qui luttent notamment contre « la voracitéimmobilière <strong>de</strong> l’Ile-<strong>de</strong>-France, explique Jean-Régis Brau<strong>de</strong>au.Pour tenter <strong>de</strong> la maîtriser, nous sommes en relation avec lesautorités locales ». Parfois main dans la main, parfois frontcontre front. « Boulimique d’activités », ce septuagénaireénergique, installé à Lamorlaye, cumule, selon ses calculs,« 120 années d’activités bénévoles » ! Père <strong>de</strong> trois filles, ilconstate que sa <strong>de</strong>scendance aussi est active : « C’est, dit-il,une histoire <strong>de</strong> gènes. » Et surtout <strong>de</strong> plaisir.Contact ROSO 03 44 <strong>21</strong> 22 76Jean-MichelJacqueminOrphéoniste51 associations locales, soit600 élèves, sont membres <strong>de</strong> laFédération <strong>de</strong>s sociétés musicales<strong>de</strong> l’Oise, créée en 1905. « Cesassociations sont les <strong>de</strong>scendantes<strong>de</strong>s petites sociétés, nées en 1820,sous l’appellation <strong>de</strong> Mouvementorphéonique, avec pour objectifd’offrir au peuple le droit à laculture », explique Jean-MichelJacquemin, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la FSMO.Saxophoniste à ses heures perdues,ce Bourguignon <strong>de</strong> 49 ans, arrivéà Compiègne il y a 20 ans, consacre beaucoup d’énergie pour que batteries, fanfares et autresorchestres d’harmonie résonnent dans l’Oise : « Tous les ans, nous organisons une session <strong>de</strong>contrôle <strong>de</strong>s formations musicales, <strong>de</strong>s stages d’orchestre ou encore <strong>de</strong>s journées thématiques avec<strong>de</strong>s professionnels. » Cette année, pour ses 160 ans, le saxo sera à l’honneur.JacqueminContact 03 44 50 11 82 - fsmo.60@wanadoo.frDR60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 200625


Itinéraires loisirsBALADELes champignons du moAvec le gui<strong>de</strong> L’Oise à pied*, etun bel automne, partez humer leschampignons sur le sentier du montPagnotte, 10 km en pays d’Halatte.Comme dans un western, il y a les bons et lesmauvais. La forêt d’Halatte compte les <strong>de</strong>uxdans ses taillis : cèpes <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, pieds-<strong>de</strong>mouton…versus amanites phalloï<strong>de</strong>s et autresvénéneuses. Les trompettes-<strong>de</strong>-la-mort, elles, jouentavec les mots : leurs saveurs sont douces au palais. Pourapercevoir ces chapeaux qui frétillent en silence dansl’humus, au-<strong>de</strong>ssus d’un camaïeu ocre <strong>de</strong> feuilles, il fautmettre le pied hors du sentier. Avant <strong>de</strong> partir, FrançoisPetit, mycologue en région <strong>de</strong> Senlis, annonce les cinqou dix mille espèces <strong>de</strong> champignons en terroir isarien,dit les girolles disparues par endroits et les truffes quis’invitent au menu, signe du réchauffement climatique.Puis scan<strong>de</strong>, encore et encore, la pru<strong>de</strong>nce qui s’impose.« Voyez, il ne faut jamais cueillir une lépiote élevéesi elle mesure moins <strong>de</strong> 15 cm <strong>de</strong> haut. Plus petite, cepourrait être une lépiote blon<strong>de</strong>, mortelle. La règle<strong>de</strong> bon sens : être “ab-so-lu-ment” certain avant <strong>de</strong>manger un champignon. Sinon, montrer sa récolte à unpharmacien. »Pic vert en royale forêtPanier d’osier en main, l’œil commence à fouler lapénombre du bois. Les pas s’accor<strong>de</strong>nt peu à peu auchemin qui, <strong>de</strong> l’abbaye du Moncel, grimpe jusqu’aumont Pagnotte, point culminant du massif d’Halatte(220,6 m), puis s’en retourne via le poteau <strong>de</strong> la Croixdu-Grand-Maître.Chênes sessiles, chênes pédonculés,hêtres peuplent <strong>de</strong> leur noble hauteur cette futaie,cohabitant avec <strong>de</strong> rares conifères et les taillis <strong>de</strong>charmes, bouleaux, frênes. On sent murmurer leschevreuils. Plus vieille que Hugues Capet, la forêtvit passer bien <strong>de</strong>s chasses royales ; Philippe Le Belaffectionnait ce lieu, pour le gibier plus que la flore,certes. En bout <strong>de</strong> bala<strong>de</strong>, si les paniers sont vi<strong>de</strong>s, restel’air fruité <strong>de</strong>s sous-bois dans les poumons. Pour lafricassée, option champignons <strong>de</strong> Paris, l’Oise en cultiveencore dans ses carrières !Marie lecoustey* Par la Fédération française <strong>de</strong> randonnée pé<strong>de</strong>stre, en librairie.2660 - N°<strong>21</strong> - Octobre 200611- Après avoir suivi la chaussée Ponpoint etle chemin <strong>de</strong> Crépy, au carrefour Frapotelprendre le GR 12B. Pour la cueillette, nepas oublier le panier en osier : on ne metjamais <strong>de</strong> champignons dans un sac plastique.


nt PagnottePont-Ste-MaxenceAbbayeRoyaleSentier du Mont Pagnotte2- Le sentier monte jusqu’au mont Pagnotte,via le carrefour <strong>de</strong> Bontemps. De ce « lieuimprenable », belle vue sur la vallée – par tempstrès clair, on <strong>de</strong>vinerait la Tour Eiffel !312PonpointMont PagnottePhotos : André Lejarre / Le bar FloréalÉric Facon / Le bar Floréal3SORTIESMYCOLOGIQUESPour connaître leschampignons : sortirsur le terrain avec <strong>de</strong>sspécialistes. Seul, mêmemuni d’un bon ouvrage,il n’est pas possibled’i<strong>de</strong>ntifier à coup sûr lesespèces. Les Amis <strong>de</strong> laforêt <strong>de</strong> Hez signalent avoirrencontré <strong>de</strong>ux promeneursavec <strong>de</strong> mortelles amanitesphalloï<strong>de</strong>s dans leur panier,mi-septembre.• 14 octobreAvec les Amis <strong>de</strong> la forêt<strong>de</strong> Hez, ren<strong>de</strong>z-vous àla maison forestière duLieutenant, en forêt <strong>de</strong> Hez,à 9 h 30 et 14 h 30,robert.tetart@wanadoo.fr06 84 43 55 92réservation obligatoirePar l’associationCorrélation, ren<strong>de</strong>z-vousau gîte <strong>de</strong> Patyà Buicourt, à 14 h03 44 82 38 97• 15 octobreRandonnée équestre sur lethème <strong>de</strong>s champignons,en forêt <strong>de</strong> Hez-Froidmont,avec Les Chevaux d’Agnetz03 44 78 19 79• 15 octobre,5 et 26 novembreAvec les gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong>l’Association <strong>de</strong>s botanisteset mycologues amateurs<strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Senlis,ren<strong>de</strong>z-vousà Senlis, parking<strong>de</strong> la Gare, à 9 h03 44 25 48 61• <strong>21</strong> et 28 octobreAvec l’ONF, ren<strong>de</strong>z-vousà Compiègne, maisonforestière Sainte-Périne03 44 40 01 003- Au poteau Hétéroclitese diriger sur la chausséePontpoint <strong>de</strong> nouveau, etretour au point <strong>de</strong> départ.Si vous êtes en train, visitezl’abbaye royale du Moncel,édifiée par Philippe Le Bel.Cèpe <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux.Mieux vaut utiliser uncouteau pour cueillir leschampignons à consommer.Par contre, s’il s’agitd’i<strong>de</strong>ntifier un spécimen,arrachez-le avec son pied.


SportsCyclotourismeLe vélo plaisirNi gagnants ni perdants, chez lescyclotouristes ! Sportifs autantqu’amateurs <strong>de</strong> culture et <strong>de</strong> nature,ils pédalent pour le seul plaisird’être ensemble, et <strong>de</strong> découvrirle territoire.ls étaient près <strong>de</strong>250, vélo en main,le dimanche 10septembre, à honorerle ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> rentréedu cyclo-club villersois.Dès le petit matin, lesguichets étaient ouvertsà la salle polyvalente<strong>de</strong> Villers-sous-Saint-Leu, pour fournir auxcyclotouristes la cartedu parcours choisi.Pour la 10 e édition <strong>de</strong>la Micheloise, <strong>de</strong>uxcircuits VTT et <strong>de</strong>uxcircuits route, dûmentfléchés la veille parles organisateurs,accueillaient lesparticipants.Arrivée dès 8 h, Suzanneest une passionnée.« Je parcours la France<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 20ans à vélo avec monmari. » Membre d’unclub du Val-d’Oise,elle apprécie lesrandonnées isariennes :« Dans l’Oise, ilssavent recevoir, ilsoffrent la boisson aupoint <strong>de</strong> contrôle,alors c’est encore plussympathique. »Bien que les seniorssoient majoritaires, bonnombre <strong>de</strong> jeunes sontégalement au départ,pour le plus grand plaisir<strong>de</strong>s organisateurs. « Onest surpris et contents,témoigne Jean-PierreAyral, membre du cycloclubvillersois, c’est unNotre département gagne à être découvert à vélo, comme ici ducôté <strong>de</strong> Villers-sous-Saint-Leu, où la « Micheloise » avait lieule 10 septembre.sport qui est un peuabandonné, parce qu’il<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’effortet <strong>de</strong> la constance.Il est vrai aussi quel’investissement matérieln’est pas à la portée <strong>de</strong>tous. »Avec une cinquantaine<strong>de</strong> clubs, l’Oise compte1 550 licenciés, a<strong>de</strong>ptesd’une pratique dontla compétition estabsente. Pour FrançoisTavaux, prési<strong>de</strong>nt ducomité départemental,l’engouement récentpour les sports <strong>de</strong>nature joue en faveurdu cyclotourisme, etl’Oise a beaucoup àoffrir aux amateurs. « Lepotentiel touristique estimportant, c’est pourAndré Lejarre / Le bar Floréal« On vatoujoursà larencontred’endroitsinédits,et puisl’ambiance est trèsconviviale. »Suzanne Martin, 70 ansAL« J’appréciecettepratiquequi permetà chacund’aller àson rythmeet nous fait connaître<strong>de</strong>s coins. »Cyril Torchy, 20 ansAL« Leshistoires<strong>de</strong> dopagen’ont pasaméliorél’image duvélo, alorsque nous on marche ausirop Teisseire. »Jean-Pierre Ayral, 64 ansAL2860 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006


Huit écoles dans l’OiseBien manier la bicyclette et savoir la réparer ne suffitpas à faire un bon cyclotouriste. Dans les huit écoles dudépartement, les jeunes <strong>de</strong> 8 à 18 ans apprennent lesbases nécessaires pour faire <strong>de</strong>s randonnées en touteautonomie. Les plus jeunes commencent par acquérir lamaîtrise du vélo grâce à <strong>de</strong>s jeux pratiqués sur <strong>de</strong>s airesgoudronnées avant d’apprendre comment réagir faceaux risques qui peuvent se présenter sur la route. Bienconnaître l’environnement pour rouler en toute sécuritépasse donc également par le respect du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la route.Autres enseignements théoriques : la diététique et lacartographie. Éviter la déshydratation ou l’hypoglycémieou savoir se repérer sont aussi nécessaires que <strong>de</strong> bonnesconnaissances mécaniques pour parer aux avanies<strong>de</strong> la machine. Une centaine <strong>de</strong> jeunes Isariens suivent cetenseignement, qui mêle <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong> pratique surle terrain et un tiers <strong>de</strong> théorie.ContactComité départemental <strong>de</strong> cyclotourisme03 44 73 28 28cela que nous travaillonsavec le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> etle Comité départementaldu tourisme à l’éditiond’un cyclo-gui<strong>de</strong> quicomportera 20 circuits »,explique-t-il.« Une autre facette<strong>de</strong> notre activité est <strong>de</strong>séduire les jeunes »,ajoute François. Pourfêter ses 30 ans, le comitédépartemental invitedonc les juniors à lesrejoindre pour quatrejours <strong>de</strong> rencontres.Du 26 au 29 octobre,plusieurs circuits leurseront proposés, ainsiqu’une sortie touristiqueà la découverte <strong>de</strong>Pierrefonds.Marie PaireAndré Lejarre / Le bar Floréalen bref> 1 er novembreBoucles pour tousLa 19 e édition <strong>de</strong>s Foulées <strong>de</strong> Tracy-le-Val attendpetits et grands coureurs pour <strong>de</strong>s parcours surroute et chemins forestiers. La journée démarreà 13 h 55 avec la course initiation pour les toutpetits.Cinq départs suivront avec <strong>de</strong>s boucles <strong>de</strong>800 m à 9 300 m, jusqu’à 15 h 50, heure <strong>de</strong> départ<strong>de</strong> la course <strong>de</strong>s as. Les coureurs se retrouverontpour un pot <strong>de</strong> l’amitié et la remise <strong>de</strong>s prix auxalentours <strong>de</strong> 18 h à la salle <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Tracy. Près<strong>de</strong> 330 participants sont attendus.ContactAmitié Tracy-le-Val, Georges Guibert,22, rue Marie-Curie, 60 170 Tracy-le-Val,03 44 75 25 76> 1 er novembreRen<strong>de</strong>z-vous athlétiqueCette année, les foulées brituliennes ont aménagéun parcours pour que les handisportifs puissentparticiper. La 13 e édition commencera avec ledépart <strong>de</strong> la marche athlétique à 14 h, suivi à14 h 10 par la course populaire. Après le démarrage<strong>de</strong> la course <strong>de</strong>s as à 15 h, honneur aux bouts <strong>de</strong>chou pour lesquels une boucle a été aménagéeautour <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Breuil-le-Sec. Enfin <strong>de</strong> journée, après la remise <strong>de</strong>s récompenses,ren<strong>de</strong>z-vous autour d’un verre. Un tirage au sortparmi les dossards est organisé avec à la clé unVTT ou encore <strong>de</strong>s services en cristal.ContactRéveil athlétique <strong>de</strong> Breteuil08 75 98 50 84> 12 novembreRencontre nationale <strong>de</strong> judoLe judo clermontois, épaulé par le judo club <strong>de</strong>Villers-sous-Saint-Leu, organise le 4 e tournoinational ca<strong>de</strong>ts du pays clermontois. Les jeunesjudokas sont attendus à 8 h 30 pour les pesées à lasalle Michel-Monard à Breuil-le-Sec. Plus <strong>de</strong> 200participants masculins, répartis en 9 catégories <strong>de</strong>poids, combattront jusqu’en fin d’après-midi. Cetournoi permet aux compétiteurs <strong>de</strong> marquer <strong>de</strong>spoints pour l’obtention <strong>de</strong> la ceinture noire. Lesinscriptions sont ouvertes jusqu’au 6 novembre.ContactJudo clermontois, Didier Manfrin06 76 37 66 <strong>21</strong>60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 200629


Culture / bons plansMÉMOIRE VIVE« Les Oubliés <strong>de</strong> guerre »u foyer Saint-Jean <strong>de</strong> Beauvais, Olivier Pasquiers, photographe, et MichelSéonnet, romancier, ont rencontré Ali Hallabou, Houcine Kanoun, OmarMoujahid, Mehdi Sadik, et leurs frères d’armes, Marocains anciens combattants<strong>de</strong> l’armée française. « Devant ces hommes, seuls dans un foyer à 80 ans, nousnous sommes laissé entraîner. Par leur histoire douloureuse. Nous nous sommeslaissé entraîner jusqu’au Maroc, dans les douards qu’ils abandonnent... » Unehistoire secrète, à découvir entre noir et blanc <strong>de</strong>s mots et <strong>de</strong>s images. ■Les Oubliés <strong>de</strong> guerre, éditions Créaphis, 19 euros.Olivier Pasquiers« Mehdi fils <strong>de</strong> Mohamed fils <strong>de</strong> Lafdalidu douar Ouled Jilalitribu Sidi-Rahaldans la région d’El Kelaa <strong>de</strong>s Sraghnas’engageaen 1938à peine âgé <strong>de</strong> dix-neuf ans7 e Régiment <strong>de</strong> Tirailleurs marocains […] »PICARDIE VERTEEn chœur !ous les lundis soir, ils sont une trentaineà laisser aux oubliettes leur voix <strong>de</strong> tousles jours. Le temps d’une répétition chorale.Certains savent lire les notes, d’autres non.Peu importe, la passion supplée. « Devantla musique, on est tous profanes », clamePhilippe Lefebvre, créateur il y a dix ans<strong>de</strong> ce Chœur <strong>de</strong> Picardie verte qu’il animecette saison encore. Au programme, Adam<strong>de</strong> La Halle, Mozart, <strong>de</strong>s folks, et PhiléasLebesgue, compositeur du Beauvaisis quetous portent au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s frontières lorsd’échanges avec <strong>de</strong> prestigieux chœursallemands. ■« Une soirée, une œuvre » : pièces <strong>de</strong>Clau<strong>de</strong> Lejeune (XVI e siècle) les 23 octobreet 20 novembre (20 h 30), au centre social<strong>de</strong> Marseille-en-Beauvaisis. Pour tous,entrée libre.CONTACT03 44 46 06 4630ATTENTION CHAPITEAUCirque sang et oranzibar, « cirqueen cavale »,« nouveau cirqued’autrefois », planteson chapiteau à<strong>de</strong>ux mâts surCompiègne. Et lapiste ron<strong>de</strong> <strong>de</strong>vientSang et Or – titre<strong>de</strong> ce spectacle –,effet <strong>de</strong> magie,miracle <strong>de</strong> la sueur<strong>de</strong>s acrobates. Des images <strong>de</strong> Fellini, Mistinguett, Buster Keaton ouGrock s’entremêlent aux numéros ; l’orchestre enlace le souffle <strong>de</strong>l’équilibriste. « Nous, artistes <strong>de</strong> Zanzibar, souhaitons provoquerl’instant », disent-ils ; Nuage, le percheron est déjà parti en cavale ! ■Un spectacle présenté par l’espace Jean-Legendre et le <strong>Conseil</strong><strong>général</strong> au sta<strong>de</strong> Lucien-Genaille à Compiègne. Ren<strong>de</strong>z-vous les15, 17, 20, <strong>21</strong> et 22 octobre. Places <strong>de</strong> 9 à 18 euros.CONTACT03 44 92 76 763060 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006DR


en bref> ROCKMouy faitle tremplinIls étaient 51 jeunes groupespicards candidats. Ce15 octobre dès 14 h 30, seulsFishermoon, Obturated,Pierre hait les loups, S2D2,Stain et Zorglüb monterontsur la scène du vingtièmeTremplin rock <strong>de</strong> Mouy. Quiravira le trophée ? Mystèredu jury et <strong>de</strong>s votes dupublic ! Pendant le décompte<strong>de</strong>s voix, La Cor<strong>de</strong> rai<strong>de</strong>,Suricates, puis Les Wampas(« le meilleur groupe <strong>de</strong> rockfrançais du mon<strong>de</strong> », dixitTélérama) assurerontle relais, <strong>de</strong> 19 h 30 à 23 h 30.De quoi patienter en beauté !Salle polyvalente <strong>de</strong> Mouy,entrée 12 euros.CONTACTtremplinmouy.com> DENOYONGrandiose concertIls seront 150 et plus à fairevibrer Noyon le 15 octobredès 16 h : choristes <strong>de</strong>l’ensemble Le Virelai, sisdans la cité même, et duCantus Felix <strong>de</strong> Beauvais,instrumentistes <strong>de</strong>l’Orchestre jeunes Nord-Pas<strong>de</strong>-Calais,soprano, barytonet ténor solistes. Partition enmain : les Carmina burana,une cantate composée parCarl Orff en 1937,sur <strong>de</strong>s textes médiévaux.Une musique monumentalequi prit toute son ampleurlors <strong>de</strong> la célèbre chevauchéecinématographiqued’Excalibur.Cosec <strong>de</strong> Noyon,10 et 7 euros.CONTACT03 44 44 <strong>21</strong> 88RÉTROSPECTIVEPierre-Victor Gallandouvent oublié <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> l’art, le nouvel invité duMusée départemental n’est pourtant pas n’importequi. Pierre-Victor Galland (1822-1892) s’exprima sur lesmurs du Panthéon, <strong>de</strong> la Sorbonne, <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> Villeà Paris. Fit jouer sa ligne déliée et ses couleurs imbuesd’Italie dans les prestigieuses tapisseries <strong>de</strong>s Gobelins.Du Second Empire à la III e République, il donna <strong>de</strong>scompositions historico-religieuses (La Prédication <strong>de</strong>saint Denis), <strong>de</strong>s toiles mythologiques (La Nuit : figure<strong>de</strong> Diane), <strong>de</strong>s portraits (Napoléon III et Eugénie),et s’adonna à <strong>de</strong>s recherches décoratives, autour <strong>de</strong>smotifs végétaux. Dotée <strong>de</strong> 250 œuvres issues <strong>de</strong>s plusprestigieuses cimaises et <strong>de</strong> collections rarissimes, cetteexposition marque, comme le titre une <strong>de</strong> ses étu<strong>de</strong>s,récemment acquise par le Musée départemental,Le Retour <strong>de</strong> l’enfant prodigue sur la scène artistique ! ■« Pierre-Victor Galland, un Tiepolo français au XIX e siècle », une exposition coproduitepar La Piscine, musée <strong>de</strong> Roubaix, et le Musée départemental <strong>de</strong> l’Oise.Présentée à Galerie nationale <strong>de</strong> la tapisserie, rue Saint-Pierre à Beauvais.Du 18 octobre au 28 janvier.CONTACT03 44 15 39 10MONTATAIREUn air <strong>de</strong> casbah au Palacel Gafla », en arabe c’est lacaravane. En musique, ungroupe qui voyage entre les rives <strong>de</strong>la Méditerranée, et bien plus loin,charriant du rock, <strong>de</strong>s effluves jazzmanouche, groove à l’africaine, <strong>de</strong>s airschâabi, <strong>de</strong>s notes orientales ou, par-<strong>de</strong>làl’Atlantique, <strong>de</strong>s rythmes latino. Autour<strong>de</strong> Karim, chant et guitare, Kabylealgérois, l’esprit <strong>de</strong> la casbah versionMénilmontant mêle six musiciens– <strong>de</strong>uxième guitare, violon, sax, congas,basse, <strong>de</strong>rbouka – et <strong>de</strong>s textes au francparlertour à tour coriace ou festif, politique ou sentimental. El Gafla s’arrêteraau Palace <strong>de</strong> Montataire, ce vendredi 20 octobre à 20 h 30. Avec dans sa musetteClan<strong>de</strong>stino, un titre offert par Manu Chao. ■Philippe AmiantCONTACT03 44 24 69 9760 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006DR« Arts et Lois », huile sur toile dumusée <strong>de</strong> Roubaix.31


AgendathéâtreIonesco, « La Colère »Christophe LoiseauFlash-back sur le festival L’Oise au théâtre, avec la reprise d’une pièce « théâtre d’objets »créée à Ermenonville, en juillet, par la compagnie amiénoise Éclats d’états. Bâti sur troistextes – Les Salutations, L’Œuf dur et La Colère, sketch écrit par Ionesco pour le cinéma –,c’est « un conte ou un mythe sur la création du mon<strong>de</strong>. L’œuf, élément central <strong>de</strong> la pièce,chargé <strong>de</strong>s significations indirectes sur la naissance et l’origine, est le fil conducteur <strong>de</strong> cettefresque minimaliste <strong>de</strong> la perception. Une cosmologie vue à travers la cuisson d’un œuf ».24 octobre 20 h 30, théâtre du Chevalet à Noyon.> CONTACT 03 44 93 28 20> ÉVÉNEMENTLa ville aux livresLe salon du livre et <strong>de</strong> la BD<strong>de</strong> Creil effeuille ses vingt ans.Actualité littéraire, rencontresavec <strong>de</strong>s auteurs, lectures etcontes, calligraphie...14 au 19 novembre,La Faïencerie à Creil.> CONTACT03 44 25 19 08> musiquesAu Jeu <strong>de</strong> paume... du château <strong>de</strong> Chantilly,les balles cè<strong>de</strong>nt la place auxnotes ! Ab<strong>de</strong>l Rahman El Bacha(piano) et le quatuor Parisiile 14 octobre ; les musiciens<strong>de</strong> l’Ensemble orchestral<strong>de</strong> Paris le 11 novembre.Jeu <strong>de</strong> paume à Chantilly.> CONTACT03 44 62 58 50ActuelToutes les tendances musicalessont à l’Ouvre-Boîte : soulfunk le 20 octobre, métalle <strong>21</strong>, rock festif le 27, reggaele 2 novembre, rock le 10.Des noms ? Shaolin TempleDefen<strong>de</strong>rs, Maximum Kouette...<strong>21</strong> h, l’Ouvre-Boîte à Beauvais.> CONTACTasca-asso.com3260 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006Belles orguesRarissime : Coye-la-Forêtinaugure son orgue. ConcertsBach et ses contemporains :le <strong>21</strong> octobre à 20 h 30 parPhilippe Bardon et le len<strong>de</strong>mainà 16 h 30 par André Isoire.<strong>21</strong> et 22 octobre, égliseNotre-Dame à Coye-la-Forêt.> CONTACT03 44 58 67 70Tranches <strong>de</strong> chantTichot (photo) et Jean Caron.Le premier chante <strong>de</strong>s tranches<strong>de</strong> vie à la dérive ; le secondle blues <strong>de</strong>s actes manqués.Guitare pour les <strong>de</strong>ux.<strong>21</strong> octobre 20 h 30,médiathèque <strong>de</strong> Margnylès-Compiègne.> CONTACT03 44 75 38 39DR> Théâtre / spectaclesPoètes en ValoisLes A<strong>de</strong>xLes A<strong>de</strong>x font la fête aux vers.Expo « Callipoésie », dîner<strong>de</strong> crêpes en chanson, slam,rencontres, dédicaces...14 et 15 octobre, à Montagny-Sainte-Félicité.> CONTACT03 44 87 54 43La Bonne AnnaUne comédie <strong>de</strong> MarcCamoletti, par la Compagniethéâtrale <strong>de</strong> Verneuil. Succèsmené tambour battant parMarthe Mercadier et HenryGuibert sur d’autres scènes.<strong>21</strong> octobre, à Monchy-Saint-Éloi.> CONTACT03 44 74 03 28Où vontles canards ?Le théâtre du Four à pain donneun pastiche coriace et hilarant<strong>de</strong> l’émission « Loft Story »,première « real TV » en France.Six seniors, <strong>de</strong>ux gagnants...28 octobre, au Coudray-Saint-Germer.> CONTACT03 44 49 60 92DRChercheventPremière Guerre mondiale. Àl’aube, <strong>de</strong>ux soldats dialoguent.Leurs <strong>de</strong>rniers mots. Avantle peloton d’exécution. D’après<strong>de</strong>s faits réels.7 et 8 novembre, espaceJean-Legendre à Compiègne.> CONTACT03 44 92 76 76Mil et AnDuo entre un danseur et unmanipulateur <strong>de</strong> marionnettes,chorégraphié par Pàl Frenàk,en rési<strong>de</strong>nce à La Faïencerie.Le conte <strong>de</strong> frères jumeaux.


7 au 9 novembre,La Faïencerie à Creil.> CONTACT03 44 24 95 70L’Avare1668, Harpagon s’écrie : « Belamour, bel amour, ma foi !L’amour <strong>de</strong> mes louis d’or. »Michel Dezoteux, metteur enscène, dit vouloir « faire sortirce côté subversif <strong>de</strong> la pièce ».14 et 15 novembre, théâtredu Beauvaisis à Beauvais.> CONTACT03 44 06 08 20PetitesilluminationsDe 2 à 5 ans. À 16 h,comédienne et marionnettisteentrent en scène. Objets, mots,lueurs composent sept instantsdu grand théâtre <strong>de</strong> la vie.15 novembre 16 h, espaceJean-Legendre à Compiègne.> CONTACT03 44 92 76 76Danièle PierreDR> arts / patrimoineSoupe à l’artAux cimaises, peintures,photos, sculptures. Dansles assiettes, <strong>de</strong>s soupesmulticolores, le <strong>21</strong> dès 19 h 30.<strong>21</strong> et 22 octobre, Aux-Marais.> CONTACT03 44 15 19 25Formes et couleursEn jazz cette année,une vingtaine <strong>de</strong> peintreset sculpteurs isarienss’exposent près <strong>de</strong> Clermont.<strong>21</strong> et 22 octobre, à Rantigny.> CONTACT03 44 73 03 37Fluffy CloudsAu fil <strong>de</strong>s saisons, un tourd’horizon <strong>de</strong>s paysageseuropéens sous l’angle<strong>de</strong> la centrale nucléaire.Par le photographe JürgenNefzger.Jusqu’au 29 octobre(dimanche), La Grangeà Montreuil-sur-Brêche.> CONTACT03 44 80 52 97diaphane.org11 novembreÉvocation <strong>de</strong> l’entre-<strong>de</strong>uxguerres: montée <strong>de</strong>stotalitarismes, voix pacifistes,et tensions du conflit imminent.6 au 11 novembre,à Grandvilliers.> CONTACT03 44 46 76 48Jürgen NefzgerPichets <strong>de</strong> grèsJamais présentée au musée<strong>de</strong> la Poterie, une collection<strong>de</strong>s plus typiques pichets<strong>de</strong> grès qui firent la réputationdu Beauvaisis.<strong>21</strong> octobre au 3 décembre,à Lachapelle-aux-Pots.> CONTACT03 44 04 50 72> FÊTES / MARCHÉSAu goût picardC’est l’association « I z’oncreuque eun pomm »qui régale ! Apportez vos fruitspour les i<strong>de</strong>ntifier et dégustez<strong>de</strong>s saveurs fruitées régionales.14 et 15 octobre, Grandvilliers.> CONTACT03 44 56 50 67Salon d’automneDécouverte <strong>de</strong>s métiers d’art,conseils <strong>de</strong>s horticulteurs,gastronomie locale, pour unemise en bouche <strong>de</strong> saison.<strong>21</strong> et 22 octobre, Fouquenies.> CONTACT03 44 79 01 54Foie grasPourquoi attendre Noël pourle déguster ? Les producteurslocaux mettent leurs saveurs àportée <strong>de</strong> papilles.22 octobre, à Gerberoy.> CONTACT03 44 81 63 39La Saint-MartinMarché aux bestiaux,camelots, la foire <strong>de</strong> la Saint-Martin campe sur l’esplana<strong>de</strong><strong>de</strong> la mairie <strong>de</strong> Crèvecœur.4 novembre (6 h à 19 h),à Crèvecœur-le-Grand.> CONTACT03 44 46 87 1160 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006Coup <strong>de</strong> cœur> plein airLa ChelloiseRun and bike tout public près<strong>de</strong> Pierrefonds : à piedou en VTT, départs dès 10 h.15 octobre, à Chelles.> CONTACT06 63 46 14 99Chantier natureLe Conservatoire <strong>de</strong>s sitesnaturels <strong>de</strong> Picardie organiseun chantier <strong>de</strong> débroussaillage.Donnez votre coup <strong>de</strong> mainà la nature !15 octobre (à 9 h 30 et 13 h 30),Moulin-sous-Touvent.> CONTACT03 22 89 63 96Descente VTTTop départ à 9 h. Un parcourspour guidons virtuoses et rouesdynamiques, concocté par TeamOise Organisation.15 octobre, chemin du Maraisà La Neuville-en-Hez.> CONTACT03 44 51 65 93En familleDR33


Ça se déci<strong>de</strong>L’Assemblée départementale s’est réunie le 18 septembre <strong>de</strong>rnier, encommission permanente. Voici une sélection <strong>de</strong>s principales décisions adoptées.AIDE AUXCOMMUNESSomme globale individualisée :6 878 613 u.> Assainissement98 640 u pour <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>spréalables à la reconstruction<strong>de</strong> la station d’épuration <strong>de</strong>Pont-Sainte-Maxence,830 660 u pour la stationd’épuration <strong>de</strong> Bresles,83 250 u pour l’assainissementcollectif à Saint -Germer-<strong>de</strong>-Fly, 75 000 u pour la créationd’un captage d’alimentation eneau potable dans le canton <strong>de</strong>Nanteuil-le-Haudouin.> Constructionspubliques23 370 u pour la construction<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux classes et <strong>de</strong> locauxannexes à l’école maternelle<strong>de</strong> Tracy-le-Mont, 97 390 upour la construction d’uncentre social à Bresles,70 920 u pour la réhabilitation<strong>de</strong> la mairie <strong>de</strong> Paillart,59 320 u pour la constructiond’une salle socioculturelle àSaint-Germer-<strong>de</strong>-Fly.> Sport887 470 u pour la constructiond’une piscine intercommunaleà Estrées-Saint-Denis, <strong>21</strong> 990 upour la construction <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxterrains <strong>de</strong> football et d’unepiste d’athlétisme à Formerie,28 000 u pour la couverture duterrain <strong>de</strong> tennis <strong>de</strong> Rully.> Éducation150 980 u pour la constructiond’une école primaire à Passel,27 310 u pour la constructiond’une école maternelle à Cuts.> Voirie, réseaux divers<strong>21</strong> 970 u pour leréaménagement du quartierville verte à Nogent-sur-Oise, 64 760 u pour la miseen souterrain <strong>de</strong>s réseaux àAuneuil, 28 760 u à Neuillysous-Clermontet 69 440 uau Mont-Saint-Adrien pour lapose <strong>de</strong> bordures <strong>de</strong> trottoir et<strong>de</strong> caniveaux, 51 390 u pourles travaux d’aménagementen traverse d’agglomération àSempigny.Adoptées à l’unanimitéCONTRATS DEDéVELOPPEMENTTERRITORIAL> Communautéd’agglomérationCreilloise33 750 u pour la requalificationet l’aménagement <strong>de</strong> la PlaceCarnot.> Communauté <strong>de</strong>communes <strong>de</strong> PicardieVerte194 490 u, dont 44 300 u pourles ouvrages <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>seaux usées à Grandvilliers,122 310 u pour les réseauxd’assainissement collectif àHalloy.> Communauté<strong>de</strong> communesdu Clermontois128 940 u pour l’extension <strong>de</strong>la Z. I. <strong>de</strong> Breuil-le-Sec.> Communauté <strong>de</strong>communes du Pays<strong>de</strong> Valois70 560 u, dont 25 750 u pourla construction d’une stationd’épuration et 38 250 u pour<strong>de</strong>s travaux d’assainissement àBonneuil-en-Valois.> Communauté <strong>de</strong>communes ruralesdu Beauvaisis49 620 u pour le traitement<strong>de</strong>s matières <strong>de</strong> vidange <strong>de</strong> la3460 - N°<strong>21</strong> - Octobre 2006station d’épuration <strong>de</strong> Breslesen construction.Adoptées à l’unanimitéSOLIDARITÉ> Fonds d’ai<strong>de</strong>à la parentalitéCréé par délibération du2 février 2006, il permettrad’apporter un soutien financieraux services et associationsdu domaine concerné, et aussi<strong>de</strong>s réponses aux territoiresaujourd’hui démunis. Leprési<strong>de</strong>nt en a présenté lesmodalités <strong>de</strong> mise en œuvre.Adoptée à l’unanimitéENVIRONNEMENT> Fondsdépartemental <strong>de</strong>l’environnement10 000 u à l’association « Lesateliers <strong>de</strong> la Bergerette » pourle développement <strong>de</strong>s missions<strong>de</strong> son Espace Info Énergie.5 000 u à l’Agence <strong>de</strong>l’environnement et <strong>de</strong> lamaîtrise <strong>de</strong> l’énergie (ADEME)pour l’organisation du 5 ecolloque national éolien.Adoptée à l’unanimité,abstention du groupe UPMDsur la subvention à l’ADEME.INTERVENTIONSéCONOMIQUES> Schéma Régional<strong>de</strong> DéveloppementÉconomique (SRDE)Présentation d’un avisfavorable sur le contenu duSRDE, en tant qu’élémentstructurant, favorisantla coordination entre lespartenaires économiques.Adoptée, le groupe UPMD neprenant pas part au voteMAISONSDU CONSEILGéNÉRALDans le cadre <strong>de</strong> leurdéploiement, location d’unlocal sur le site du centred’animation <strong>de</strong> la vie locale àBresles, pour un loyer annuel<strong>de</strong> 10 350 u ; acquisition d’unemaison à Noyon(16, bd Sarrazin), d’environ170 m², pour 240 000 u.Adoptée, vote contre dugroupe UPMDLOGEMENT> Fonds départementald’intervention enfaveur du logement665 277 u pour 27 opérationsd’amélioration du cadre <strong>de</strong> vie.1 467 logements concernés,répartis sur les communes<strong>de</strong> Mouy, Saint-Just-en-Chaussée, La Chapelle-en-Serval, Montataire, Saint-Leud’Esserent,Précy-sur Oise,Villers-sous Saint-Leu, Creil,Villers-Saint-Paul, Beauvais,Liancourt, Crépy-en-Valois etNogent-sur-Oise.Adoptée à l’unanimité> Ai<strong>de</strong> à la mise auxnormes <strong>de</strong>s cabinesd’ascenseurMise en conformité <strong>de</strong>6 cabines <strong>de</strong>sservant228 logements, quartierRouher à Creil, et <strong>de</strong> 37 cabines<strong>de</strong>sservant 713 logements,quartier <strong>de</strong>s Martinets àMontataire.Adoptée à l’unanimité


Tribunes libresEspaces d’expression ouverts à chacun <strong>de</strong>s groupes politiques<strong>de</strong> l’Assemblée départementale en vertu <strong>de</strong> la loi sur la démocratie<strong>de</strong> proximité adoptée en 2002.Groupe UPMDLes socialistesaiment dépenservotre argentous venez <strong>de</strong> recevoir votre avisd’imposition sur les taxes foncières 2006et vous n’avez plus qu’à sortir votre mouchoirpour pleurer :Vous pleurez <strong>de</strong> constater que pour la<strong>de</strong>uxième année consécutive, la majoritésocialo-communiste du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> avoté une augmentation <strong>de</strong>s impôts <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxchiffres avant la virgule.Vous pleurez parce que vous-même faites<strong>de</strong>s efforts chaque jour pour réaliser<strong>de</strong>s économies et une nouvelle fois vousdécouvrez qu’elles seront englouties dansles impôts.Vous pleurez parce que vous recevez chaquesemaine dans votre boîte aux lettres, unetonne <strong>de</strong> documents frappés du logo du<strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> ou du <strong>Conseil</strong> régional,documents que vous jetez car il y en atellement que vous n’avez plus le temps <strong>de</strong>les lire et que vous en avez assez <strong>de</strong> voir lesprési<strong>de</strong>nts Rome et Gewerc chanter leurspropres louanges. Au moment où vousvous débarrassez <strong>de</strong> cette encombrantepaperasserie, vous réalisez que c’est encorevotre propre argent qui part à la poubelle.Vous pleurez encore en apprenant que dansvotre commune, le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> investitdans une nouvelle Maison du Département,que trois personnes sont embauchées avecpour chacune d’elles, comme seul diplômeen poche, la sympathie ou la carte du partisocialiste.Tout ceci doit vous motiver pour nous ai<strong>de</strong>rà reconquérir la majorité du Départementet mettre un terme à cette politiqueirresponsable. Le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> doit ànouveau être géré !!! Cela signifie qu’ilconvient en premier lieu <strong>de</strong> s’engagerrésolument dans la recherche <strong>de</strong>s économiesà réaliser. Il nous faudra travailler commedans une entreprise privée : fixer <strong>de</strong>sobjectifs, chercher partout le meilleur rapportqualité/prix, ne pas accepter la reconductionautomatique <strong>de</strong>s budgets.Groupe communisteCoopérationsdécentralisées,solidarité, paixe <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> <strong>de</strong> l’Oise a engagé<strong>de</strong>puis longtemps, y compris sousl’ancienne majorité, une politique <strong>de</strong>coopération avec <strong>de</strong>s pays commeMadagascar et le Liban. La <strong>de</strong>rnièrecommission permanente a voté <strong>de</strong>s créditsen ce sens, plus particulièrement pour leLiban et son peuple, victimes cet été d’uneguerre particulièrement dévastatrice qui,en quelques semaines, a réduit à néant lesefforts <strong>de</strong> reconstruction laborieusementdéveloppés <strong>de</strong>puis la <strong>de</strong>rnière occupationmilitaire imposée à ce pays. Notre solidaritélui est acquise.Peut-on cependant faire comme si le Libanavait été dévasté par une simple catastrophenaturelle ? Quels qu’aient été les motifsd’une réplique militaire à <strong>de</strong>s actions arméesqui s’en prenaient à <strong>de</strong>s populations civilesisraéliennes, tout le mon<strong>de</strong> a remarqué lecaractère « disproportionné » <strong>de</strong> la répliqueet la volonté systématique <strong>de</strong> <strong>de</strong>structionet <strong>de</strong> terreur vis-à-vis <strong>de</strong>s civils libanais quiont caractérisé le comportement <strong>de</strong>s actuelsdirigeants israéliens. Notre coopérationet notre solidarité ne doivent pas êtrepartiales, mais elles doivent être fondéessur le refus <strong>de</strong> la guerre dont les peuplessont essentiellement victimes et donc pourle règlement négocié <strong>de</strong>s conflits. Car sicoopération et solidarité ne visaient pas lapaix, et faisaient l’impasse sur ce qui la meten cause, elles perdraient et leur sens et leurforce.C’est en ce sens que nous continuerons <strong>de</strong>proposer au sein du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> <strong>de</strong>scoopérations, forcément limitées, maissignificatives <strong>de</strong> la contribution <strong>de</strong> notreassemblées à la constitution d’un mon<strong>de</strong>pacifique et désarmé.Groupe Oise à GaucheAgir pournos aînésallongement <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> vie est sansdoute l’un <strong>de</strong>s plus important progrèsaccomplis par notre société <strong>de</strong>puis la fin <strong>de</strong>la Secon<strong>de</strong> Guerre mondiale. Un progrès quin’a été possible qu’en plaçant la solidaritéau cœur <strong>de</strong> notre système économique etsocial.Or, alors que le vieillissement, quis’accompagne d’une progression <strong>de</strong> ladépendance, crée pour tous <strong>de</strong> nouveauxbesoins, <strong>de</strong> nouveaux <strong>de</strong>voirs, legouvernement, comme à son habitu<strong>de</strong>,dissimule mal <strong>de</strong> profonds reculs <strong>de</strong> lasolidarité nationale <strong>de</strong>rrière <strong>de</strong>s effetsd’annonce.Nous avons fait <strong>de</strong> la solidarité en faveur <strong>de</strong>nos aînés une priorité forte <strong>de</strong> l’action du<strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>.Cette priorité prend notamment la formed’un important plan pluriannuel pour lacréation <strong>de</strong> 1 250 places en établissementpour personnes dépendantes. Nous voulonsmettre fin aux retards accumulés dans cedomaine et aux déséquilibres territoriauxqui lèsent les familles les plus mo<strong>de</strong>stes.Or dans ce domaine, les financements sontconjoints. Et là où le Département avaitinscrit les crédits nécessaires à la création <strong>de</strong>246 places supplémentaires en 2005, l’Étatn’en a permis que 29 ! A ce jour, 516 placesrestent bloquées dans l’attente <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong>l’État. Ainsi, une fois <strong>de</strong> plus, notre volonté<strong>de</strong> répondre aux attentes <strong>de</strong> nos concitoyens,et parmi eux, les plus fragiles, est entravéepar un gouvernement qui ne cesse <strong>de</strong> fairereculer la solidarité dans ce pays.C’est ce même gouvernement qui a réduit lescrédits nationaux <strong>de</strong>stinés aux associationsd’ai<strong>de</strong> à domicile, ce même gouvernementqui pourtant a augmenté les prélèvementssupportés par tous les salariés pourprétendument financer la solidarité à l’égard<strong>de</strong>s personnes dépendantes.Nous avons pris nos responsabilités pourrépondre aux besoins <strong>de</strong> nos aînés et nouspoursuivrons les efforts engagés dans ledépartement. Mais une fois <strong>de</strong> plus, surune question <strong>de</strong> solidarité cruciale, legouvernement démontre une nouvelle foisson coupable manque d’engagement.La maîtrise <strong>de</strong>s dépenses publiques constitueun <strong>de</strong>voir moral vis-à-vis <strong>de</strong> nos concitoyens.Cette notion a-t-elle une signification chezceux qui gouvernent le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> ?Le Groupe UMP et Divers DroiteGilles MASUREPrési<strong>de</strong>nt du groupe communiste duconseil <strong>général</strong> <strong>de</strong> l’Oise> Contact : 03 44 06 66 90cg60.groupepc@wanadoo.frAndré vantomme,prési<strong>de</strong>nt du groupe oise à gauche> Contact : 03 44 06 64 99oiseagauche1@hotmail.com60 - N°<strong>21</strong> - Octobre 200635

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!