1feuilletonLes petites reinesde la bicycletteLa vélo-école mise en place par la Ville depuis 2013 permet à des femmes stéphanaisesde s’initier gratuitement à la bicyclette pour goûter aux joies des balades au grand airet pour se déplacer plus facilement et à petit prix. Épisode 1 : les premiers pas.Àla vélo-école, la pratiqueprime toujourssur la théorie. Pourapprendre à tenirsur une bicyclette, il n’y a pas desecret, il faut se lancer. Dès les premiersjours de mars, une dizainede femmes étaient réunies auparc omnisports Youri-Gagarine,chacune avec ses motivations etses appréhensions. Pour Birgul,39 ans, il s’agit d’abord d’avoirun moyen de transport pratique etpas cher pour circuler en ville. « Jesuis aide à domicile et je travaillepartout dans Saint-Étienne-du-Rouvray. Si je réussis ce stage, lavie sera vraiment plus simple pourmoi. »Guidons partagésPour cette formation, StéphaneCollin et Samuel Van de Watyne,deux éducateurs sportifs de laVille, ont établi un programme endouze séances, très progressif.Les premières minutes sont consacréesà la découverte du matériel.Tout y passe, depuis le pédalierjusqu’au guidon, sans oublier ladistinction fondamentale entre lefrein avant et le frein arrière. Tandisque certaines débutent avec unetrottinette, les autres enfourchentdirectement un vélo. Le but restele même : se familiariser avec lavitesse et l’équilibre. « On vientà peine de commencer et j’ai déjàmal aux épaules et aux cuisses.Je n’ai pas l’habitude de faire dusport », raconte Saliha Bachouche,souriante mais un peu essoufflée.De son côté, Houda Bersissou estplus confiante, « je suis danseuseet j’ai le sens de l’équilibre. Çadevrait aller vite ».Dès la deuxième séance, les progrèssont étonnants et tout lemonde est en selle. Les éducateurssportifs n’en reviennent pas euxmêmes.Saliha goûte au plaisir grisantde la vitesse tandis qu’Houdaenchaîne les tours de piste commeune championne. Au fur et à mesuredes séances, les exercices secorsent bien sûr. « Il s’agit de lespréparer à la circulation en ville. Àla fin de la formation, les participantessavent effectivement fairedu vélo mais elles ont peur d’allersur la route. C’est pourquoi nousavons d’ores et déjà prévu desstages de perfectionnement pourles aider à franchir ce cap important», précise Stéphane Collin.Au-delà de la pratique du vélo,l’objectif de cette initiative estaussi de « créer du lien social et dela solidarité entre les femmes. Lapratique du vélo peut concrètementfavoriser l’insertion pour des personnesen difficulté, à la recherched’emploi ou tout simplement permettreà des parents de faire desbalades avec leurs enfants »,explique Christophe Dalibert, responsabledu projet à la Ville et quine manque pas de passer voir lespetites reines de la bicyclette avecun thermos de café pour une pausebien méritée. Dans le prochain épisode, lesparticipantes au stage ferontleur première balade en villedans le cadre de la Semaine dusport et du bien-être. Oserontellestoutes se lancer au milieude la circulation ?4 Le Stéphanaisdu 17 avril au 7 mai 2014
Bien dans son logementVinaigre et citronfont bon ménageUn petit guide pratique offre des recettes faciles pour faire briller son intérieur à peu de frais.Quelques pincées de bicarbonate, quelques centilitres de vinaigre blanc… et la vie est belle.Le mot « ménage » peut provoquerdes réactions étrangeschez certains bipèdes (notammentmâles) : fuite précipitée, endormissementsubit, soudaine croissance d’unpoil dans la main. Ce n’est pas grave. Leremède est aussi rapide qu’amusant, iltient en deux mots : bicarbonate et vinaigre.« Avec seulement deux produitstrès économiques, on peut tout nettoyerdans la maison, précise Violaine Herpin,chargée de mission accompagnementsocial, le vinaigre blanc et le bicarbonatede soude permettent de désinfecter, dedégraisser, de détartrer et de récurerles surfaces les plus salissantes. » Sanscompter que le mélange des deux ingrédientsrappellera les cours de chimie :ça mousse…Trois à quatre fois moins chersqu’un nettoyant ménager du commerce,le vinaigre blanc et le bicarbonatepermettent notamment de fabriquersoi-même un désinfectant multi-usages.Il suffit d’y ajouter quelques cuillères àsoupe d’huiles essentielles telles quecelles de citron, de cannelle ou de pinsylvestre. « Ces huiles essentielles ontdes propriétés très puissantes, ajouteViolaine Herpin, elles sont antiseptiques,antibactériennes, antivirales…et coûtent quelques euros seulementpour un usage de longue durée. »Concocté dans un bidon de deuxlitres, ce produit « made in maison »permettra de faire face aux opérationsde ménage quotidiennes… sans ruineAvec du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude et du citron, il est facile de faire briller la maison.et sans fatigue.Le livret a été élaboré par le service del’accompagnement social de la Ville,d’après le site raffa.grandmenage.info, et avec l’aide actif de quelqueshabitants. « On a testé tous les produitschez nous, explique Violaine Herpin, cepetit livret est un bel exemple de coélaborationcitoyenne. » À ces quelquesingrédients vedettes et très peu coûteuxs’ajoute une liste de produits égalementprésents dans nos cuisines, commel’huile d’olive (nourrit et fait briller lebois), le citron (décolore, détartre), lesel (détache, décape, désodorise) oud’autres un peu moins courants maisgénéralement présents sur les linéairesdes supermarchés, comme les cristauxde soude (lave, débouche, détartre) oule savon noir. « Avec ces recettes, j’aifait des économies, se réjouit Christine,une habitante qui a participé aux tests, ilssont bien plus efficaces que les produitsordinaires. » Deux autres guides sont enpréparation, l’un portera sur les économiesd’énergie faciles d’accès, le secondsur les cosmétiques à faire soi-même.Le petit guide pratique « Bien dans sonlogement » est disponible dans les centressocioculturels, les points accueilde la mairie et est téléchargeable sur lesite internet de la Ville. CuisineUn menu presque parfaitDu 22 au 25 avril, le centre socioculturel Jean-Prévost organise un concoursde cuisine baptisé « générations master chef ». Durant quatre jours, de jeunesStéphanais associés à des personnes âgées formeront des équipes afin de réaliserles meilleurs plats possibles. Les thèmes imposés seront respectivement un cocktaildînatoire sucré-salé et un repas à base de poisson. Chaque préparation sera ensuitesoumise à un jury et les prix seront remis lors d’un repas qui réunira l’ensemble deséquipes au foyer restaurant Geneviève-Bourdon vendredi 25 avril.Toutes celles et ceux qui souhaiteraient partager leurs secrets de cuisine avec lajeune génération sont les bienvenus, dans la limite des places disponibles et surinscription préalable. • Générations master chef. Du 22 au 25 avril, au centre socioculturelJean-Prévost. Inscriptions auprès de Géraldine Bretteville au 02 32 95 93 58.n° 184 5