Saclay, Rapport Transparence et sécurité nucléaire ... - CEA Saclay
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<strong>Rapport</strong><strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>2010 <strong>Saclay</strong>(article 21 de la loi n o 2006-686 du 13 juin 2006)
Vue sur les réacteurs de recherchedu centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>sommaire2 Préambule3 Présentation générale du centre de <strong>Saclay</strong>5 Dispositions prises en matière de sûr<strong>et</strong>é dans les INB du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>5 Généralités5 Dispositions d’organisation7 Dispositions techniques générales7 Dispositions techniques vis-à-vis des différents risques8 Maîtrise des situations d’urgence9 Inspections, audits <strong>et</strong> contrôles de second niveau12 Dispositions spécifiques à chaque INB prises en 201012 INB 18 − Ulysse12 INB 35 − Traitement des effluents liquides12 INB 40 − Osiris13 INB 49 − Laboratoires de haute activité (LHA)13 INB 50 − LECI13 INB 72 − Traitement des déch<strong>et</strong>s solides13 INB 77 − Poséidon13 INB 101 − Orphée14 Dispositions prises en matière de radioprotection au centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>14 Organisation15 Faits marquants de l’année 201016 Dosimétrie du personnel – Résultats16 Salariés du <strong>CEA</strong>17 Salariés d’entreprises extérieures18 Dosimétrie interne19 Événements significatifs en matière de sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong><strong>et</strong> de radioprotection dans les INB du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>19 Généralités20 Événements significatifs déclarés à l’ASN en 201024 Résultats des mesures des rej<strong>et</strong>s <strong>et</strong> impact sur l’environnementdu centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>25 Les rej<strong>et</strong>s gazeux28 Les rej<strong>et</strong>s liquides32 Impact des rej<strong>et</strong>s sur l’environnement32 Impact dû aux rej<strong>et</strong>s gazeux en radionucléides32 Impact dû aux rej<strong>et</strong>s liquides en radionucléides33 Bilan de l’impact radiologique liquide <strong>et</strong> gazeux du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> en 201033 Bilan de l’impact chimique des rej<strong>et</strong>s gazeux <strong>et</strong> liquides34 Surveillance environnementale36 Déch<strong>et</strong>s radioactifs entreposés dans les INB du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>36 Mesures prises pour limiter le volume des déch<strong>et</strong>s radioactifs entreposés38 Mesures prises pour limiter les eff<strong>et</strong>s sur la santé <strong>et</strong> l’environnement, en particulier les sols <strong>et</strong> les eaux38 Nature <strong>et</strong> quantité de déch<strong>et</strong>s entreposés dans les INB44 Glossaire général46 Remarques générales relatives au rapport 2010 par le CHSCT1<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
Vue du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>Présentationgénérale du centrede <strong>Saclay</strong>3<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Le centre du <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong> est situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Paris, sur les trois communes de<strong>Saclay</strong>, Villiers-le-Bâcle <strong>et</strong> Saint-Aubin. Plus au sud, distant d’un kilomètre environ, est implanté le site annexe de l’Ormedes Merisiers sur les communes de Saint-Aubin <strong>et</strong> Gif-sur-Yv<strong>et</strong>te.L’ensemble des installations occupe une superficie globale de 150 hectares (125 ha pour le centre principal <strong>et</strong> 25 hapour l’Orme des Merisiers), en bordure d’un plateau à 150 mètres d’altitude d’orientation générale nord-ouest/sud-est,limité au nord par la vallée de la Bièvre, au sud-ouest par la vallée de la Mérantaise <strong>et</strong> au sud par la vallée de l’Yv<strong>et</strong>te.Le centre de <strong>Saclay</strong>, avec ses 5 000 chercheurs, le plus important des centres du <strong>CEA</strong>, constitue un site de recherches<strong>et</strong> d’innovation de tout premier plan à l’échelle nationale <strong>et</strong> européenne. Il se caractérise par une grande diversité desactivités allant de la recherche fondamentale à la recherche appliquée dans des domaines <strong>et</strong> des disciplines très variés,tels que l’astrophysique, la physique <strong>nucléaire</strong>, la physique des particules, la métallurgie, l’électronique, la biologie,la médecine <strong>nucléaire</strong>, la pharmacologie, la climatologie, la simulation, la chimie <strong>et</strong> l’environnement. On citera notamment :• la recherche en sciences de la matière, de l’infiniment grand à l’infiniment p<strong>et</strong>it : astrophysique, compréhension dunoyau atomique, particules élémentaires <strong>et</strong> interactions fondamentales. S’y ajoutent des recherches sur les états dela matière, réalisées grâce à des moyens sophistiqués : réacteur Orphée, lasers, résonance magnétique <strong>nucléaire</strong>,… ;• la recherche appliquée dans le domaine <strong>nucléaire</strong> avec pour objectif l’optimisation du fonctionnement des centrales<strong>nucléaire</strong>s françaises, leur sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> le développement de futurs réacteurs. Des moyens spécifiques lui sont consacrés :le réacteur Osiris, le laboratoire d’étude des combustibles irradiés <strong>et</strong> l’installation d’essais sismiques Tamaris, parexemple. Ces travaux sont complétés par des recherches sur la gestion des déch<strong>et</strong>s radioactifs ;• la recherche technologique dans trois domaines principaux : les systèmes embarqués, les systèmes interactifs, lescapteurs <strong>et</strong> le traitement du signal ;• la recherche dans le domaine de la santé axée sur l’eff<strong>et</strong> des rayonnements sur les cellules, l’ingénierie des protéines,les recherches en imagerie médicale <strong>et</strong> les dosages radio-immunologiques ;• les études sur l’environnement, qui portent essentiellement sur la modélisation du climat <strong>et</strong> l’eff<strong>et</strong> de serre ;• l’enseignement par l'intermédiaire de l’Institut national des sciences <strong>et</strong> techniques <strong>nucléaire</strong>s (INSTN).
4<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Pour mener à bien toutes ses missions, le <strong>CEA</strong> exploitait en 2010 sur le centre de <strong>Saclay</strong> :• 8 installations <strong>nucléaire</strong>s de base (INB) ;• 95 ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement) dont 31 soumises à autorisation ;• des dizaines d’installations classiques regroupant des laboratoires, des ateliers ou des bureaux répartis dans plus de180 bâtiments.Les 8 INB en activité au 1 er janvier 2010 sont décrites sommairement ci-après :• l’INB 18 est un p<strong>et</strong>it réacteur (Ulysse) destiné à l’enseignement dont les activités ont cessé en février 2007 <strong>et</strong> donttout le combustible <strong>nucléaire</strong> a été évacué au cours de l'année 2008. Le dossier de mise à l’arrêt définitif <strong>et</strong> dedémantèlement est en cours de mise à jour ;• l’INB 35 est une station d’entreposage <strong>et</strong> de traitement des effluents liquides radioactifs. C<strong>et</strong>te installation bénéficieactuellement, dans le cadre de son réexamen de sûr<strong>et</strong>é, d’un important programme de rénovation, comprenantnotamment l'installation STELLA qui a été autorisée par l’ASN à être mise en service par étapes fin 2010 ;• l’INB 40 est un réacteur de recherche (Osiris) qui perm<strong>et</strong> l’irradiation de matériaux <strong>et</strong> de combustibles sous flux deneutrons afin d’étudier le comportement de ces composants dans les centrales <strong>nucléaire</strong>s, <strong>et</strong> qui assure égalementla production de radioéléments pour les besoins de la médecine <strong>nucléaire</strong> <strong>et</strong> des irradiations industrielles (industrieélectronique). C<strong>et</strong>te INB comprend d’autre part une maqu<strong>et</strong>te critique (Isis) qui perm<strong>et</strong> la réalisation de mesuresneutroniques <strong>et</strong> qui est utilisée, depuis 2007, pour des activités de formation ;• l’INB 49 (LHA) avait pour mission de m<strong>et</strong>tre à la disposition des unités utilisatrices du <strong>CEA</strong> des locaux perm<strong>et</strong>tantl’implantation d’expérimentations à caractère radioactif. Ces locaux se composent de 17 cellules, dont une abrite desbureaux <strong>et</strong> 10 sont actuellement vides <strong>et</strong> assainies. C<strong>et</strong>te installation est passée en phase de mise à l’arrêt définitif<strong>et</strong> de démantèlement (décr<strong>et</strong> du 18 septembre 2008) <strong>et</strong> la réalisation des opérations nécessaires pour obtenir ledéclassement de c<strong>et</strong>te INB ont débuté. Les activités <strong>nucléaire</strong>s qui perdureront dans ce bâtiment après l’obtention dudéclassement de l’INB relèveront du régime des ICPE ;• l’INB 50 est un laboratoire (LECI) perm<strong>et</strong>tant l’étude du comportement mécanique <strong>et</strong> métallurgique de tout matériauirradié (métaux, absorbants, céramiques, <strong>et</strong>c.) provenant des réacteurs <strong>nucléaire</strong>s de recherche ou de puissanceainsi que l’examen de combustibles irradiés ;• l’INB 72 est une station d’entreposage, de traitement <strong>et</strong> de caractérisation des déch<strong>et</strong>s solides radioactifs ;• l’INB 77 est un irradiateur (Poséidon) qui perm<strong>et</strong> des études <strong>et</strong> prestations de qualification pour les réacteurs <strong>nucléaire</strong>s,ainsi que la radiostérilisation de produits à usage médical ;• l’INB 101 est un réacteur (Orphée) perm<strong>et</strong>tant la production de faisceaux de neutrons pour la recherche scientifique. Cesfaisceaux sont principalement utilisés en diffraction neutronique pour l’étude de la structure de la matière condensée. Ilsperm<strong>et</strong>tent également le contrôle non destructif de certains composants utilisés par l’industrie spatiale (neutronographie),la fabrication de radioéléments pour des applications médicales, l’analyse par activation dont les applications sont multiples(médecine, archéologie, toxicologie…) <strong>et</strong> des irradiations industrielles (industrie électronique).Pour information l’INB 29, qui produit des radionucléides à des fins médicales, jouxte le centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong> mais esttotalement indépendante du <strong>CEA</strong> depuis le 15 décembre 2008, date du décr<strong>et</strong> n°2008-1320 autorisant la société CISbio international du groupe belge IBA à exploiter c<strong>et</strong>te INB. C<strong>et</strong>te INB fait l’obj<strong>et</strong> d’un rapport séparé.Orphée INB 101
Dispositions prisesen matière de sûr<strong>et</strong>édans les INBdu <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>GénéralitésLe bon déroulement des activités de recherche du <strong>CEA</strong> nécessite une parfaite maîtrise de la sûr<strong>et</strong>é des installations :c<strong>et</strong>te dernière est une priorité inscrite comme essentielle dans les contrats successifs entre le <strong>CEA</strong> <strong>et</strong> l’État.La politique de sûr<strong>et</strong>é du <strong>CEA</strong> est r<strong>et</strong>ranscrite dans un plan triennal d’amélioration de la sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> de la <strong>sécurité</strong>. Le dernieren date, qui couvre les années 2009-2011, porte sur la promotion de la culture de sûr<strong>et</strong>é pour les opérateurs ouintervenants extérieurs dans les installations, la maîtrise de la conformité des ouvrages aux exigences de sûr<strong>et</strong>é dansles chantiers de génie civil des installations nouvelles, un pilotage performant de la sûr<strong>et</strong>é (analyse du r<strong>et</strong>our d’expérience,contrôle de second niveau…) <strong>et</strong> le fonctionnement de l’organisation mise en place au <strong>CEA</strong> en matière de facteurshumains <strong>et</strong> organisationnels.La prise en compte permanente du r<strong>et</strong>our d’expérience de l’exploitation des installations contribue également de façonsignificative à la maîtrise de la sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong>, en particulier l’analyse des événements les plus significatifs au plan de la sûr<strong>et</strong>é.5<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Dispositions d’organisationLa <strong>sécurité</strong> <strong>et</strong> la sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> du centre de <strong>Saclay</strong> relèvent de la responsabilité du directeur de centre, qui délègueà la direction déléguée aux activités <strong>nucléaire</strong>s de <strong>Saclay</strong> (DANS) la fonction de contrôle <strong>et</strong> les relations avec l’Autoritéde sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> dans les domaines de l’exploitation des INB, la protection <strong>et</strong> le contrôle des matières <strong>nucléaire</strong>s, la<strong>sécurité</strong> des transports de matières radioactives <strong>et</strong> la gestion des déch<strong>et</strong>s <strong>nucléaire</strong>s.Deux cellules de <strong>sécurité</strong> <strong>et</strong> de sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong>, indépendantes des services opérationnels d’exploitation ou de support,se partagent la fonction de contrôle : la cellule qualité <strong>sécurité</strong> environnement (CQSE) rattachée au directeur de centre<strong>et</strong> la cellule de contrôle de la <strong>sécurité</strong> des INB <strong>et</strong> des matières <strong>nucléaire</strong>s (CCSIMN) rattachée au directeur de la DANS.La DANS, en exploitant responsable des activités <strong>nucléaire</strong>s sur le centre de <strong>Saclay</strong> <strong>et</strong> opérateur de nombreusesinstallations <strong>nucléaire</strong>s, s’inscrit résolument dans une démarche de progrès en matière de sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>s<strong>et</strong> de <strong>sécurité</strong> du travail, qui constituent des priorités absolues. À c<strong>et</strong> égard, proactivité <strong>et</strong> réactivité sont mises enavant comme facteurs clés de réussite, à la fois moteurs <strong>et</strong> révélateurs d’une bonne culture de sûr<strong>et</strong>é, <strong>sécurité</strong> <strong>et</strong>protection de l’environnement.
Pour m<strong>et</strong>tre en œuvre <strong>et</strong> structurer c<strong>et</strong>te démarche de progrès continu, la DANS <strong>et</strong> le centre disposent de systèmesde management intégrant les exigences de l’arrêté qualité du 10 août 1984, applicable aux INB, ainsi que celles desnormes ISO 9001 (management de la qualité) <strong>et</strong> 14001 (management de l’environnement), dont les certifications onttoutes deux été renouvelées en 2010.Pour chaque INB, un chef d’installation est nommé. Il est responsable de la <strong>sécurité</strong> <strong>et</strong> de la sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> del’installation dont il a la charge. Le personnel travaillant dans les INB a une formation <strong>et</strong> des habilitations appropriéesaux tâches à accomplir. Les modifications importantes, les opérations d’assainissement ou démantèlement <strong>et</strong> lesréexamens périodiques de sûr<strong>et</strong>é donnent lieu à la désignation d’un chef de proj<strong>et</strong> placé auprès du chef d’INB. Unservice de soutien aux proj<strong>et</strong>s, à la <strong>sécurité</strong> <strong>et</strong> à la sûr<strong>et</strong>é (SP2S) au sein de la DANS accompagne également lesinstallations d’un point de vue technique. Par ailleurs, les chefs d’installation font appel, en tant que de besoin, auconcours d’entreprises spécialisées <strong>et</strong> agréées pour réaliser, sous contrôle du <strong>CEA</strong>, certaines opérations techniquesparticulières telles que des contrôles, des travaux d’assainissement ou de traitement de déch<strong>et</strong>s. Le conseil local desûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong>, instauré en 2008, réunit le directeur de la DANS, les chefs d'INB <strong>et</strong> les cellules de soutien <strong>et</strong> decontrôle.6<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Le centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong> dispose d’unités de protection, <strong>sécurité</strong> <strong>et</strong> environnement (UPSE) :• la formation locale de <strong>sécurité</strong> (FLS) chargée des interventions en cas d’incendie ou d’accident de personnes <strong>et</strong> dugardiennage du centre ;• le service de protection contre les rayonnements (SPR) dédié notamment à la prévention du risque radioactif <strong>et</strong> à lasurveillance de l’environnement ;• le service de santé au travail (SST) qui porte une attention particulière aux salariés travaillant en milieu radioactif ;• le laboratoire d’analyse de biologie médicale (LABM) qui procède, entre autre,s aux analyses radiotoxicologiques <strong>et</strong>aux examens anthroporadiamétriques.La direction du centre établit tous les ans un contrat d’objectifs avec les unités de support dans lequel elle fixe lesgrandes lignes des actions prioritaires à réaliser pour l’année <strong>et</strong> les moyens (effectifs <strong>et</strong> budg<strong>et</strong>) qui sont alloués pouratteindre ces objectifs.Le centre de <strong>Saclay</strong> peut également s’appuyer sur les pôles de compétences du <strong>CEA</strong> qui couvrent les principauxdomaines d’expertises nécessaires en matière de sûr<strong>et</strong>é. Ils portent sur les problématiques liées aux séismes, àl’incendie, à la mécanique des structures, à l’instrumentation, aux risques chimiques, à la criticité, aux facteurs humains<strong>et</strong> organisationnels, au confinement… . Ces pôles de compétences sont, chaque fois que possible, intégrés ou associésà des équipes de recherche du <strong>CEA</strong> <strong>et</strong> visent à fournir aux chefs d’INB <strong>et</strong> aux chefs de proj<strong>et</strong>s l’assistance pour menerà bien des études de sûr<strong>et</strong>é complexes, étudier des thèmes à caractère générique, assurer la cohérence des approchesde sûr<strong>et</strong>é pour l’ensemble des installations <strong>et</strong> proj<strong>et</strong>s du <strong>CEA</strong>.En ce qui concerne les transports de matières radioactives, le directeur de la DANS a la responsabilité des expéditionsdes matières en provenance du site. Par délégation, les unités autorisées à organiser les transports (UAOT) du centreou le bureau transport (BT) du centre contrôlent la conformité des transports au regard des dispositions réglementairesen vigueur.En complément de ces unités qui ont principalement en charge la réalisation opérationnelle des transports, un servicedédié du <strong>CEA</strong>, appelé SET (service des emballages de transports), a pour mission le développement, la maintenance<strong>et</strong> la mise à disposition des unités, du parc d’emballages nécessaire à la conduite des programmes de recherche <strong>et</strong>d’assainissement du <strong>CEA</strong>. C<strong>et</strong>te unité est également responsable de l’élaboration des dossiers de sûr<strong>et</strong>é associés à ceparc <strong>et</strong> de son suivi. Les emballages sont conçus pour assurer leurs fonctions de sûr<strong>et</strong>é/<strong>sécurité</strong> aussi bien en situationnormale de transport que dans les conditions accidentelles de référence.
Dispositions techniques généralesL’exploitation de chaque INB est réalisée conformément à son référentiel de sûr<strong>et</strong>é. Outre les déclarations d’INB (pourles installations dont la création est antérieure à 1963) ou le décr<strong>et</strong> de création (pour les INB dont la création estpostérieure à 1963) <strong>et</strong> éventuellement les décr<strong>et</strong>s de modification, le référentiel de sûr<strong>et</strong>é est composé d’un rapportde sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> de règles générales d’exploitation ou règles générales de surveillance <strong>et</strong> d’entr<strong>et</strong>ien approuvés par l’Autoritéde sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> (ASN). Notamment, pour chaque installation <strong>nucléaire</strong> de base (INB), un domaine de fonctionnementest défini ; il est autorisé par l’ASN dans le cadre des prescriptions techniques <strong>et</strong> détaillé dans les règles généralesd’exploitation.La démonstration de sûr<strong>et</strong>é, matérialisée par le rapport de sûr<strong>et</strong>é, est produite <strong>et</strong> entr<strong>et</strong>enue sous la responsabilité duchef d’INB, avec le soutien des unités support. Elle est vérifiée par la fonction de contrôle (CCSIMN) qui peut, au-delàde ses ressources propres, recourir à des avis d’experts ou réunir une commission de sûr<strong>et</strong>é interne présidée par ledirecteur de la DANS.Dans le cas où une unité du centre souhaite apporter une modification à une installation (notamment adaptation duprocédé mis en œuvre aux besoins toujours évolutifs de la recherche), celle-ci peut, selon le cas, être autorisée par :• le directeur de la DANS dans la mesure où la modification est d’importance mineure, au sens du §2 de la circulairen°9 du manuel de sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> <strong>et</strong> l’installation rentre dans le cadre du système des autorisations internes ;• l’ASN si la modification nécessite une évolution substantielle de la démonstration de sûr<strong>et</strong>é mais reste conforme audécr<strong>et</strong> d’autorisation de création ;• les ministres concernés, avec changement du décr<strong>et</strong> d’autorisation (après enquête publique) si l’ampleur de lamodification le nécessite.Les modalités correspondantes sont définies par le décr<strong>et</strong> n°2007-1557 du 2 novembre 2007.Dispositions techniques vis-à-vis des différents risquesÀ chaque étape de la vie d’une installation, de sa conception jusqu’à son déclassement, des études de sûr<strong>et</strong>é, baséessur le principe de la défense en profondeur, sont menées afin de m<strong>et</strong>tre en place des mesures de prévention, desurveillance <strong>et</strong> de limitation des conséquences vis-à-vis de chaque risque étudié.7<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Les principaux risques systématiquement étudiés dans les rapports de sûr<strong>et</strong>é sont :• les risques <strong>nucléaire</strong>s : risques de dissémination de matières radioactives, d’ingestion, d’inhalation, d’exposition extern<strong>et</strong>ant pour le personnel que pour le public <strong>et</strong> l’environnement, risque de criticité. Pour les réacteurs, la réactivité <strong>et</strong>l’évacuation de la chaleur produite dans le cœur sont des éléments clés de la maîtrise de ces risques ;• les risques classiques liés aux procédés mis en œuvre (risques d’incendie, d’inondation, de perte des alimentationsélectriques), à la manutention, à l’utilisation de produits chimiques ou d’équipements sous pression, <strong>et</strong>c. Ces risquesconstituent potentiellement des agressions internes vis-à-vis des systèmes ou équipements <strong>nucléaire</strong>s ;• les risques dus aux agressions externes, qu’elles soient d’origine naturelle (inondations, conditions météorologiquesextrêmes, <strong>et</strong>c.) ou liées aux activités humaines (installations environnantes, voies de communication, trafic aérien, <strong>et</strong>c.).L’étude des risques dus aux agressions externes est effectuée à partir des données fournies par les installations prochesdu centre (aéroports…), de la connaissance du trafic routier sur les voies proches du centre, des données recueilliespar les stations météorologiques proches ou définies par des normes comme, par exemple, les règles neige <strong>et</strong> ventpour l’Île-de-France.La protection contre les risques <strong>nucléaire</strong>s est assurée par la mise en place de barrières statiques, de protectionsbiologiques, de réseaux de ventilation <strong>et</strong>, en ce qui concerne le risque de criticité, la gestion des masses de matièresfissiles <strong>et</strong>, si nécessaire, d’autres paramètres tels que leur géométrie.Pour se prémunir contre les risques d’incendie, l’emploi de matériaux (matériaux de construction, câbles électriques…)résistant au feu ou non propagateurs de flamme est privilégié. Les quantités de substances chimiques nécessaires aux
études de recherche sont limitées autant que faire se peut <strong>et</strong>, dans tous les cas où cela est possible, ces substancessont remplacées par des composés non inflammables. De plus, les installations sont équipées de réseaux de détecteursd’alarme incendie. Les alarmes délivrées par les détecteurs sont également reportées au poste de contrôle de la<strong>sécurité</strong> du centre (PCS).La formation locale de <strong>sécurité</strong> (FLS), opérationnelle 24 heures sur 24 <strong>et</strong> 365 jours par an, est équipée d’engins de luttecontre l’incendie <strong>et</strong> peut donc intervenir très rapidement. De plus, la FLS peut faire appel aux services départementauxd’incendie <strong>et</strong> de secours (SDIS), avec lesquels elle organise régulièrement des exercices d’entraînement.La FLS peut également intervenir, si nécessaire, sur l’ensemble des alarmes de <strong>sécurité</strong> reportées au PCS : débordementd’effluents dans les rétentions, fuites de gaz… Elle intervient également en cas d’accident de personnel sur le centre.Afin de pallier les pertes d’alimentation électrique d’EDF, les INB sont équipées si nécessaire d’un ou plusieurs groupesélectrogènes <strong>et</strong> de systèmes de batteries <strong>et</strong> onduleurs.Les équipements qui participent aux fonctions importantes pour la sûr<strong>et</strong>é font l’obj<strong>et</strong> de contrôles <strong>et</strong> d’essais périodiquesainsi que d’opérations de maintenance dont la périodicité est définie pour chaque équipement. En outre, certainséquipements (manutention, équipements électriques, équipements de mesure des rayonnements…) sont soumis à descontrôles réglementaires.Maîtrise des situations d’urgence8<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Le <strong>CEA</strong> a mis en place, au niveau national, une organisation qui lui perm<strong>et</strong> de gérer, tout au long de l’année, des situationsd’urgence réelles ou simulées.Le directeur du centre est responsable de la gestion de crise sur le centre ; un plan d’urgence interne (PUI) structurel’organisation <strong>et</strong> les réactions à prévoir en cas d’accident <strong>nucléaire</strong>. Il a été mis à jour pour prendre en compte le transfertà IBA/CIS bio international de la qualité d’exploitant <strong>nucléaire</strong> de l’INB 29 <strong>et</strong> réviser l’ensemble du document, qui dataitde 2005. Il a été reçu le 21 octobre 2010 par l’ASN qui a demandé une première série de compléments. Le <strong>CEA</strong> y arépondu le 15 mars 2011.Une permanence de commandement en cas de crise est assurée par un « directeur d’astreinte » qui s’appuie sur un« cadre d’astreinte direction », tous deux joignables à tout moment.Des permanences pour motif de <strong>sécurité</strong> sont organisées en dehors des heures normales de travail (horaires collectifsdu centre). Elles sont assurées par la présence sur le centre de personnels du SPR <strong>et</strong> des INB qui le nécessitent.Intervention exercice de crise
Ces permanences sont complétées par un système d’astreinte à domicile mis en place au niveau des servicessusceptibles d’intervenir dans la gestion de la crise (INB, CCSIMN, SPR, services supports…).En 2010, ont été organisés plusieurs exercices de crise sur des thèmes variés, qui ont nécessité la mobilisation de toutou partie de l’organisation de crise du centre.En particulier, le 3 décembre 2010, a eu lieu l'exercice interne de crise impliquant IBA/CIS bio international, à dominante sûr<strong>et</strong>é(cercle décisionnel). Il avait pour but de tester l’ensemble de l’organisation prévue en cas de déclenchement du PUI de IBA/CISbio international. L’amélioration principale consistera à établir des messages communs signés par les deux directions.En outre, dans la nuit du 3 au 4 novembre 2010, a eu lieu l’exercice de <strong>sécurité</strong> EPEES 04 (exercice de protection <strong>et</strong>d’évaluation de la <strong>sécurité</strong>) qui a impliqué l’installation Orphée. Il s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des dispositifs de<strong>sécurité</strong> imposée par la réglementation française. Organisé par le haut fonctionnaire de défense <strong>et</strong> de <strong>sécurité</strong> avecl’appui de l’IRSN, il a mobilisé, outre le <strong>CEA</strong>, différents corps d’État dont le Préf<strong>et</strong>, le Procureur de la République, lesrenseignements extérieurs, la gendarmerie nationale, la police nationale, le RAID <strong>et</strong> le SDIS. Son r<strong>et</strong>our d’expérience aété présenté au MEDDLT (ministère de l’Écologie, du Développement durable, du Logement <strong>et</strong> des Transports), enprésence des participants ou de leurs représentants, le 1 er mars 2011.Par ailleurs, l’organisation de crise du centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong> a pu être testée en vraie grandeur <strong>et</strong> avec succès au coursde l’évènement neigeux de grande ampleur qui a touché la région parisienne le 8 décembre 2010.Inspections, audits <strong>et</strong> contrôles de second niveauLe centre fait également l’obj<strong>et</strong> d’inspections menées par l’ASN. En 2010, le nombre de ces inspections s’est élevéà 26 (27 en 2009). Les thèmes <strong>et</strong> les installations inspectées sont détaillés dans le tableau ci-après.Installation Date Thème de l’inspectionCENTRE 20 janvier Alimentations électriques <strong>et</strong> fluidesINB 50 29 janvier Radioprotection9<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010INB 101 17 février Confinement statique <strong>et</strong> dynamique – VentilationCENTRE 2 mars Entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> suivi en service des équipements sous pressionINB 35 3 mars Déch<strong>et</strong>s – Relevage de la cuve HA4CENTRE 3 mars Expédition de l'emballage d'effluents liquides SORGINB 50 17 mars CriticitéINB 49 18 mars Travaux, contrôles <strong>et</strong> maintenanceINB 40 13 avril Confinement statique <strong>et</strong> dynamiqueINB 72 15 avril RadioprotectionINB 50 20 mai IncendieCENTRE du 31 mai au 4 juin Management de la sûr<strong>et</strong>éINB 72 7 juin Agressions externes – IncendieCENTRE 5 juill<strong>et</strong> Rej<strong>et</strong>s – EffluentsINB 40 31 août Déch<strong>et</strong>sINB 50 9 septembre CEP – MaintenanceINB 35 15 septembre Confinement statique <strong>et</strong> dynamiquesuite du tableau page suivante ➜
Installation Date Thème de l’inspectionINB 35 21 octobre RadioprotectionINB 77 26 octobre Visite généraleINB 72 4 novembre Maîtrise des prestatairesINB 101 5 novembre Contrôle commandeCENTRE 25 novembre TransportsINB 40 26 novembre Contrôle commandeINB 18 29 novembre Visite généraleINB 49 30 novembre Gestion des sources – Confinement / Mise en service de la cellule 7INB 40 6 décembre RadioprotectionChaque inspection fait ensuite l’obj<strong>et</strong> d’une l<strong>et</strong>tre de suite de la part de l’ASN, publiée sur le site Intern<strong>et</strong> de l’ASN(www.asn.fr), dans laquelle c<strong>et</strong>te dernière exprime des demandes. Ces l<strong>et</strong>tres de suite font systématiquement l’obj<strong>et</strong>de réponses écrites de la part du centre.10<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Le fait le plus marquant pour l’année 2010 concerne l’inspection de revue d’une semaine qui s’est déroulée du 31 maiau 4 juin 2010. Elle a impliqué 7 inspecteurs de l’ASN <strong>et</strong> 3 personnes de l’IRSN en tant qu’appui technique. Lesthématiques abordées étaient centrées sur le management de la sûr<strong>et</strong>é : pilotage de la sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> suivi associé, conformitéréglementaire <strong>et</strong> respect des engagements, gestion des écarts <strong>et</strong> du r<strong>et</strong>our d’expérience. 6 INB ont été inspectées àc<strong>et</strong>te occasion, de même que la cellule de sûr<strong>et</strong>é (CCSIMN), les services support (technique, SPR…), le SP2S (servicede soutien aux INB) <strong>et</strong> la direction du centre. Les principales conclusions de c<strong>et</strong>te inspection ont été présentées par l’ASNdivision d’Orléans aux membres de la CLI lors de l’assemblée plénière du 1 er décembre 2010. Elles ont été résuméescomme suit :Points forts :• outils de pilotage capables de gérer les priorités liées à la sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> : multiples contrats d’objectifs entre les entités, mécanisme d’expression de besoin, mécanisme d’allocations de ressources, revues périodiques : revues de directions, revues d’objectifs, gréement d’une cellule de sûr<strong>et</strong>é chargée de participer au diagnostic interne ;• gestion des compétences effective ;• soutien en sûr<strong>et</strong>é aux INB : mise en place du SP2S.Points à améliorer :• diagnostic interne <strong>et</strong> notamment le lien avec l’élaboration du plan de contrôle interne à expliciter ;• rigueur dans la gestion des engagements : priorisation, homogénéité des pratiques entre les INB, absence d’exigenceformelle envers les INB ;• gestion du r<strong>et</strong>our d’expérience : pas de critère clairement défini pour les EIS (Évènements Intéressant la Sûr<strong>et</strong>é),pratiques hétérogènes pour l’utilisation des outils <strong>et</strong> l’ouverture de fiches d’écart ;• rigueur dans le processus d’autorisations internes (constat ponctuel) ;• application partielle de la procédure du centre relative à la maîtrise des fournisseurs critiques.
En outre, <strong>et</strong> en complément des inspections menées par l’ASN, la CCSIMN, indépendante des services opérationnels<strong>et</strong> d’exploitation, réalise, pour le compte du directeur de la DANS, des audits de contrôle répondant aux exigences del’article 9 de l’arrêté du 10 août 1984. En 2010, 16 contrôles ont été ainsi réalisés (16 également en 2009). Leur listeest précisée dans le tableau ci-après.Installation Thème du contrôle DateINB 35 Vidange HA4 – Contrôle de l’emballage SORG après remplissage 16/02/2010INB 35 Vidange HA4 – Notice d’utilisation de l’emballage SORG 02/03/2010INB 72 Gestion <strong>et</strong> suivi des matières <strong>nucléaire</strong>s 11/03/2010INB 101 Gestion <strong>et</strong> suivi des matières <strong>nucléaire</strong>s 12/04/2010INB 49 Contrôle avant démarrage de la cellule 7 14/04/2010INB 50 Suivi des engagements 17/05/2010INB 40 Suivi des engagements 18/05/2010INB 35 Criticité 19/05/2010INB 35 Suivi des engagements – Arrêté du 31/12/99 19/05/2010INB 50Suivi des prestataires – Maîtrise de la prestation de contrôlede l’efficacité des filtres08/09/2010INB 72 Radioprotection – Suivi du C2N n° 322 05/11/2010INB 72 Suivi des engagements – Arrêté du 31/12/99 05/11/2010INB 49 Enceintes cellule 11 10/11/201011<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010IRAMIS(Institut rayonnement Gestion <strong>et</strong> suivi des matières <strong>nucléaire</strong>s 15/11/2010matière de <strong>Saclay</strong>)INB 40 Expériences en réacteur – Respect du référentiel 16/11/2010INB 101 Suivi des engagements 29/11/2010Les principaux enseignements tirés de ces inspections, audits <strong>et</strong> contrôles portent sur la nécessité d’une rigueur encoreaccrue dans la gestion des engagements.Les INB <strong>et</strong> le centre de <strong>Saclay</strong> font également l’obj<strong>et</strong> d’audits internes, notamment ceux réalisés par l’Inspection générale<strong>et</strong> <strong>nucléaire</strong> (IGN) du <strong>CEA</strong> qui a pour mission de garantir la régularité, la qualité <strong>et</strong> la <strong>sécurité</strong> de la gestion <strong>et</strong> de l’utilisationdes moyens de l’établissement dans le cadre défini par celui-ci.En 2010, les thèmes r<strong>et</strong>enus par l’IGN ont été les suivants :• bilan de la mise en œuvre de l’organisation sur<strong>et</strong>é-<strong>sécurité</strong> du <strong>CEA</strong> ;• maîtrise de la sous-traitance dans les INB <strong>et</strong> ICPE radioactives vis-à-vis de la <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong> ;• évaluation des marges de délai nécessaires en vue des décr<strong>et</strong>s MAD-DEM (mise à l’arrêt définitif-démantèlement) ;• moyens mis en œuvre pour tenir les objectifs de sûr<strong>et</strong>é prioritaires ;• organisation, planification <strong>et</strong> suivi des contrôles <strong>et</strong> essais périodiques requis au titre des RGE (règles généralesd'exploitation) ;
• évaluation de la pertinence <strong>et</strong> de l’efficacité des dispositions portant sur la maîtrise des opérations relatives au géniecivil des INB ;• contrôle de second niveau du système des autorisations internes ;• maîtrise de l’exercice des responsabilités du <strong>CEA</strong> dans les chantiers clos <strong>et</strong> indépendants ;• suivi de missions IGN : réalisation des plans d’action <strong>et</strong> prise en compte des évolutions réglementaires : contrôle de second niveau de la radioprotection, prise en compte des FH & O (facteurs humains <strong>et</strong> organisationnels) dans la conception <strong>et</strong> l’exploitation desinstallations ;• audits de <strong>sécurité</strong> dans les 10 centres <strong>CEA</strong>.Dispositions spécifiques à chaque INB prises en 2010Ces dispositions sont résumées ci-après par INB.INB 18 – UlysseLe réacteur Ulysse est à l'arrêt définitif depuis février 2007 <strong>et</strong> tout le combustible a été évacué au cours de l'année 2008.Le dossier de mise à l’arrêt définitif <strong>et</strong> de démantèlement (MAD-DEM) a été transmis à la MSNR (mission sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong><strong>et</strong> radioprotection du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports <strong>et</strong> du Logement) le 26 juin2009. Ce dossier est en cours de mise à jour pour prendre en compte les demandes de la MSNR, de l’ASN <strong>et</strong> del’autorité environnementale.12<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010INB 35 – Traitement des effluents liquidesLe 10 novembre 2010, une décision de l’ASN a autorisé la mise en service de l’atelier STELLA en trois étapes :• passage en actif de l’évaporateur ;• passage en actif des procédés de cimentation <strong>et</strong> de prétraitement chimique ;• mise en production de la cimentation.La vidange de la cuve HA4 a démarré le 3 mars 2010 par un premier dépotage de 800 litres dans l’emballage SORG,transféré à Marcoule le 4 mars <strong>et</strong> vidangé dans l'installation DELOS de l'INB ATALANTE le 9 mars.Un bâtiment mobile a été mis en place pour la vidange des cuves MA500, en septembre 2010. Les essais préalablesà sa mise en service ont fait apparaître des difficultés de confinement de son hall d’exploitation.STELLA INB 35
INB 40 – OsirisLes travaux d'amélioration de la sûr<strong>et</strong>é d’Osiris, AMENOPHIS, démarrés au premier semestre 2010, ont été achevésfin 2010 ; le réacteur a redémarré le 18 novembre 2010.Les mises à jour du rapport de sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> des règles générales d'exploitation (RGE) associées aux modificationsengendrées par les travaux AMENOPHIS ont été transmises à l’ASN le 22 décembre 2010.Le bilan du réexamen de sûr<strong>et</strong>é des dispositifs expérimentaux a été transmis à l’ASN le 8 février 2011.Par ailleurs, l'INB 40 a fait partie des INB concernées par l'instruction du groupe permanent « Management de la sûr<strong>et</strong>é<strong>et</strong> de la radioprotection » du 18 novembre 2010, sur les thèmes « Suivi des prestataires <strong>et</strong> Facteurs humains <strong>et</strong>organisationnels » (entr<strong>et</strong>iens <strong>et</strong> observations d'activités sensibles).INB 49 – Laboratoires de haute activité (LHA)Après accord de l'ASN, l'INB est désormais exploitée sur la base du référentiel de démantèlement. Les chantiers en coursconcernent notamment le démontage des cuves intercellules <strong>et</strong> la fin des travaux liés à l'assainissement de la chaîneTOTEM.Par ailleurs, concernant les LHA, l'ASN a accordé l'autorisation de poursuivre l'exploitation de la cellule 6 <strong>et</strong> d'exploiterla cellule 7, en tant qu'ICPE situées dans le périmètre de l'INB 49 par décision du 8 octobre 2009. La cellule 7, CERISE(conditionnement, entreposage, reprise des sources sans emploi), a été mise en service en juill<strong>et</strong> 2010.INB 50 – LECILes activités « combustible » du LECI sont beaucoup plus soutenues que ce qui était prévu il y a quelques années.L'ASN a accordé le 20 octobre 2009 une dérogation aux RGE (règles générales d’exploitation) pour autoriser la réception<strong>et</strong> la décontamination d’un crayon MOX (crayon REMORA 3), ainsi que la réception <strong>et</strong> la mise en conteneur de deuxcharges de combustible MOX (programme VERDON), présentant un enrichissement initial en plutonium <strong>et</strong> un taux decombustion supérieurs à ceux du domaine de fonctionnement classique du LECI.La note initiale T0 définissant le programme de réexamen du LECI, planifié en 2014, a été transmise le 10 mars 2011.INB 72 – Traitement des déch<strong>et</strong>s solidesL'INB 72 a fait partie des INB concernées par l'instruction du groupe permanent « Management de la sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> de laradioprotection » du 18 novembre 2010, sur les thèmes « Suivi des prestataires <strong>et</strong> Facteurs humains <strong>et</strong> organisationnels »(entr<strong>et</strong>iens).En application de l'article 26 du décr<strong>et</strong> du 2 novembre 2007, l'ASN a donné son accord exprès pour la mise en servicedes 36 nouveaux puits ventilés de l'INB 72. L'entreposage des fûts de déch<strong>et</strong>s irradiants provenant du centre deGrenoble a commencé au cours du mois de janvier 2010.La cloche de comptage du dégazage tritium des colis de déch<strong>et</strong>s est désormais opérationnelle.13<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010INB 77 – PoséidonLe dossier définissant le programme du deuxième réexamen de sûr<strong>et</strong>é de l'INB 77 a été adressé à l'ASN le 9 octobre2009. Le dossier de réexamen, qui sera transmis à la fin 2011, prendra en compte les commentaires de la réponsede l’ASN du 1 er mars 2011.INB 101 – OrphéeLe groupe permanent Réacteurs s’est réuni le 9 septembre 2010 pour le deuxième réexamen de sûr<strong>et</strong>é du réacteurOrphée. Il a conclu que son exploitation pouvait être poursuivie sous réserve de la prise en compte de ses11 recommandations à caractère technique <strong>et</strong> du respect des engagements pris par l’exploitant.Il a également émis un avis favorable pour la suppression des pièges à iode de la ventilation normale, la modificationde la périodicité de la mesure du taux de fuite de l’enceinte (tous les 5 ans au lieu de 3 fois en 10 ans) <strong>et</strong> l’augmentationdu critère d’arrêt en cas de fuite en casemate.
Dispositions prisesen matièrede radioprotectionau centre <strong>CEA</strong>de <strong>Saclay</strong>14<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010L’organisation de la radioprotection au <strong>CEA</strong> couvre l’ensemble des activités présentant un risque radiologique, quel quesoit leur statut administratif (INB, ICPE, sources <strong>et</strong> accélérateurs ou générateurs de rayonnements ionisants). Le contenude ce chapitre a donc été élargi à l’ensemble des installations ou activités du centre.OrganisationLa radioprotection est l'ensemble des règles, des procédures <strong>et</strong> des moyens de prévention <strong>et</strong> de surveillance visant àempêcher ou à réduire les eff<strong>et</strong>s nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes, directement ouindirectement, y compris les atteintes portées à l'environnement. Elle repose sur trois principes fondamentaux :• le principe de justification : l'utilisation des rayonnements ionisants est justifiée lorsque le bénéfice qu'elle peut apporterest supérieur aux inconvénients de c<strong>et</strong>te utilisation ;• le principe de limitation : les expositions individuelles ne doivent pas dépasser les limites de doses réglementaires ;• le principe d'optimisation : les expositions individuelles <strong>et</strong> collectives doivent être maintenues aussi bas qu'il estraisonnablement possible en dessous de ces limites <strong>et</strong> ce, compte tenu de l'état des techniques <strong>et</strong> des facteurséconomiques <strong>et</strong> sociétaux (principe « ALARA »).Les progrès en radioprotection font partie intégrante de la politique du <strong>CEA</strong> d'amélioration de la <strong>sécurité</strong>. C<strong>et</strong>te démarchede progrès s'appuie notamment sur :• la responsabilisation des acteurs à tous les échelons ;• la prise en compte technique du risque radiologique dès la conception, durant l'exploitation <strong>et</strong> pendant ledémantèlement des installations ;• la mise en œuvre de moyens techniques performants pour la surveillance en continu des installations, des salariés <strong>et</strong>de l'environnement ;• le professionnalisme de l’ensemble des acteurs ainsi que le maintien de leurs compétences.
Ces principaux acteurs sont :• l'opérateur, qui est l'acteur essentiel de sa propre <strong>sécurité</strong> <strong>et</strong> qui, à ce titre, reçoit une formation à l'ensemble desrisques inhérents à son poste de travail, <strong>et</strong> notamment à la prévention des risques radioactifs spécifiques à son postede travail ;• le chef d'installation, qui est responsable de l'ensemble des actions nécessaires à la maîtrise des risques inhérents àson installation dans tous les domaines de la <strong>sécurité</strong> <strong>et</strong> de la sûr<strong>et</strong>é. Il lui appartient notamment de m<strong>et</strong>tre en œuvreles dispositions de prévention en matière de radioprotection sur la base de règles générales établies pour l'ensembledu <strong>CEA</strong> ;• le service de protection contre les rayonnements (SPR), service spécialisé entièrement dédié à la prévention du risqueradioactif <strong>et</strong> indépendant des services opérationnels <strong>et</strong> d'exploitation ;• le service de santé au travail (SST), qui assure le suivi médical particulier des salariés travaillant en milieu radioactif,en s'appuyant sur le laboratoire d'analyses de biologie médicale (LABM).Le SPR, qui comprend plus de 100 personnes, est le service compétent en radioprotection au sens de la réglementation.Ses principales missions sont :• l’assistance aux chefs d'installation dans l’évaluation <strong>et</strong> la prévention des risques radiologiques ;• la surveillance radiologique des zones de travail <strong>et</strong> de l'environnement : contrôles des niveaux d'exposition dans leslocaux, surveillance du personnel, contrôle des rej<strong>et</strong>s <strong>et</strong> de l’environnement ;• l'intervention en cas d'incident ou d'accident radiologique ;• la formation <strong>et</strong> l'information des personnels travaillant dans les installations à risques radiologiques.Dans le cas des opérations ou chantiers réalisés par une entreprise extérieure dans une INB <strong>et</strong> lorsqu’un risqued’exposition aux rayonnements ionisants existe, le SPR associe la personne compétente en radioprotection de l’entrepriseextérieure à la définition des mesures de prévention à m<strong>et</strong>tre en œuvre. Une circulaire interne <strong>CEA</strong> (DPSN n°4) préciseen outre l‘organisation mise en place selon la complexité des situations.15<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Contrôle radiologique
Faits marquants de l’année 2010Comme présenté dans le précédent rapport, le <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> a vu, à la fin de l’année 2009 <strong>et</strong> au tout début de l’année 2010,ses dispositions réglementaires relatives à la protection de l’environnement totalement renouvelées par les textes suivants :• l’arrêté préfectoral n°2009.PREF.DCI 2/BE 0172 du 25 septembre 2009 portant autorisation d’exploitationdes installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) présentes sur l’ensemble du site ;• la décision ASN n°2009-DC-155 du 15 septembre 2009 homologuée par l’arrêté interministériel du4 janvier 2010 fixant les limites de rej<strong>et</strong>s dans l’environnement des effluents gazeux des installations <strong>nucléaire</strong>s debase (INB) du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> ;• la décision ASN n° 2009-DC-156 du 15 septembre 2009 fixant les prescriptions relatives aux modalités deprélèvement <strong>et</strong> de consommation d’eau <strong>et</strong> de rej<strong>et</strong>s dans l’environnement des effluents liquides <strong>et</strong> gazeux desinstallations <strong>nucléaire</strong>s de base du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> ;• la décision ASN DEP-Orléans-1117-2009 du 8 octobre 2009 autorisant à exploiter les ICPE des cellules 6 <strong>et</strong>7 de l’INB 49.Ces nouvelles dispositions ont modifié le programme de surveillance des installations <strong>et</strong> de l’environnement par :• la baisse significative des autorisations de rej<strong>et</strong>s gazeux <strong>et</strong> liquides ;• l’augmentation du nombre de limites réglementaires associées aux rej<strong>et</strong>s radiologiques <strong>et</strong> chimiques des installations ;• l’augmentation du nombre de mesures réglementaires pour la surveillance de l’environnement, essentiellement dansle domaine des mesures chimiques <strong>et</strong> physico-chimiques, même si bon nombre de ces nouvelles mesuresréglementaires étaient déjà réalisées dans le cadre du programme de surveillance de l’environnement mis en placepar le centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>.Ces dispositions conduisent à l’envoi mensuel, à la DRIEE <strong>et</strong> à l’ASN, de registres réglementaires bien plus conséquentsqu’auparavant.16<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010La mise en œuvre de ces nouveaux textes a fortement mobilisé l’ensemble des unités de la direction du centre <strong>et</strong>notamment le SPR, qu’il s’agisse des équipes de radioprotection des installations, du laboratoire de surveillance del’environnement ou du laboratoire de radioanalyse <strong>et</strong> de chimie de l’environnement.Par ailleurs, en tant qu’organisme agréé pour la réalisation des contrôles techniques de radioprotection, le SPR a vu sonagrément renouvelé par l’ASN. C<strong>et</strong> agrément qui couvre les secteurs « industrie <strong>et</strong> recherche » <strong>et</strong> « médical » est valablejusqu’au 23 avril 2013.Dosimétrie du personnel – RésultatsL'évaluation des doses reçues par les salariés en matière d’exposition externe est réalisée, conformément à laréglementation, au moyen de deux types de dosimétrie :• la dosimétrie passive qui repose sur l'utilisation de dosimètres à lecture différée, dont la durée de port est le mois ou l<strong>et</strong>rimestre ; dans certaines situations de travail, des dosimètres passifs « extrémités » (poign<strong>et</strong>, doigt) sont également utilisés ;• la dosimétrie opérationnelle qui repose sur l’utilisation de dosimètres électroniques perm<strong>et</strong>tant de mesurer en tempsréel l'exposition reçue <strong>et</strong> qui délivrent des alarmes sur dépassement de seuils prédéfinis de dose ou de débit de dose.Salariés du <strong>CEA</strong>Les figures suivantes présentent, pour l’ensemble des installations du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>, l’évolution sur les 5 dernières années :• de la dose individuelle moyenne des salariés du <strong>CEA</strong> ayant eu une dose supérieure à la limite de détection ;• de la dose individuelle maximale reçue par un salarié du <strong>CEA</strong>.En 2010, 344 salariés du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> (328 en 2009) ont reçu une dose supérieure au seuil d’enregistrement de 0,05 mSvdéfini par le laboratoire d’exploitation des dosimètres de l’IRSN (Institut de radioprotection <strong>et</strong> de sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong>).
Ce nombre <strong>et</strong> la dose individuelle moyenne des salariés <strong>CEA</strong> ayant eu une dose supérieure à la limite de détection sonttrès semblables aux résultats de 2009. Les changements introduits d'une part par l'utilisation de dosimètres enregistrantdes doses plus faibles qu'auparavant, d'autre part par le port quasi généralisé de dosimètres sur 3 mois au lieu d'un (dufait de la quasi-disparition du classement en A des personnels) ont conduit à une augmentation du nombre de salariés ayanteu une dose positive. Le seuil d’enregistrement est à présent très bas (0,05 mSv soit pour 3 mois de port un équivalentde dose de 0,017 mSv/mois), <strong>et</strong> faible en comparaison du bruit de fond naturel ambiant (entre 0,050 <strong>et</strong> 0,070 mSv/mois)qui est déduit de la lecture des dosimètres.Dose individuelle moyenne des salariés <strong>CEA</strong> ayant euune dose supérieure à la limite de détection (mSv)Dose individuelle maximale des salariés <strong>CEA</strong>(mSv)0,610,650,514,9 4,9 4,95,00,37 0,363,12006 20072008200920102006 2007200820092010La dose la plus élevée enregistrée en 2010 (5,0 mSv) a été reçue, comme en 2009, par un salarié travaillant au servicehospitalier Frédéric-Joliot (SHFJ) d’Orsay, installation non INB. La plus forte dose reçue par un salarié <strong>CEA</strong> travaillant enINB est de 2,7 mSv sur l’année 2010 (INB 72). Ces valeurs sont à comparer aux limites réglementaires de 20 mSv/anpour les travailleurs de catégorie A <strong>et</strong> de 6 mSv/an pour les travailleurs de catégorie B.Salariés d’entreprises extérieuresSeules les données de dosimétrie opérationnelle des salariés des entreprises extérieures sont accessibles au <strong>CEA</strong>, entant qu’entreprise utilisatrice.En 2010, près de 1100 salariés appartenant à près de 230 entreprises sont intervenus dans les installations du <strong>CEA</strong><strong>Saclay</strong>, parmi lesquels un peu plus de 500 collaborateurs de recherche (CNRS, INSERM…).La figure suivante présente, pour l’ensemble des installations du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>, l’évolution sur les 5 dernières années dela dose individuelle maximale reçue par un salarié d’entreprise.17<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Dose individuelle maximale des salariésd’entreprises (dosimétrie opérationnelle – mSv)3,52,32,52,31,52006 2007200820092010
En 2010, 8 salariés d’entreprises extérieures (32 en 2009) ont reçu une dose supérieure à 1 mSv qui correspond à lalimite réglementaire pour une personne du public.Ces salariés sont affectés à des opérations d’assainissement <strong>et</strong> de démantèlement.Par comparaison avec les données équivalentes de dosimétrie opérationnelle des salariés <strong>CEA</strong>, la dosimétrie desentreprises extérieures représente en 2010 environ 32% de la dosimétrie opérationnelle totale du centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>.La dose la plus élevée (1,49 mSv) a été enregistrée pour un salarié de la société SOGEDEC qui a travaillé essentiellementà l’INB 40 (réacteur Osiris).Dosimétrie interneLa surveillance de l’exposition interne relève de la responsabilité des médecins du service de santé au travail (SST). Elleconsiste à obtenir un diagnostic qualitatif <strong>et</strong> quantitatif des radionucléides susceptibles d’avoir été incorporés dansl’organisme. C<strong>et</strong>te surveillance s’appuie notamment sur des analyses radiotoxicologiques <strong>et</strong> sur des mesuresanthropogammamétriques sur le corps entier ou sur une zone cutanée (examen systématique ou après incident).Les analyses radiotoxicologiques perm<strong>et</strong>tent d’identifier les contaminants qui auraient été incorporés dansl’organisme par inhalation, ingestion ou diffusion transcutanée. Les contaminants sont identifiés ou caractérisés paranalyses de mucus nasal, d’urine ou de fèces.La technique de l’anthropogammamétrie perm<strong>et</strong>, par la mesure des rayonnements ionisants émis par le corpshumain, de détecter une éventuelle contamination radiologique interne.C<strong>et</strong>te surveillance est réalisée par le laboratoire de biologie médicale du centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong> qui est accrédité COFRACpour ces mesures.18<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010En 2010, la surveillance du personnel n’a mis en évidence aucune incorporation susceptible de conduire à un calculsignificatif de dose engagée ou même en dépassement du niveau d’enregistrement.
Évènementssignificatifsen matière de sûr<strong>et</strong>é<strong>nucléaire</strong> <strong>et</strong> deradioprotectiondans les INBdu <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>GénéralitésLa mise en œuvre du principe de défense en profondeur présenté au paragraphe « Dispositions prises en matière desûr<strong>et</strong>é » a pour objectif qu’un accident ne soit possible que s’il y a coïncidence d’un évènement initiateur (défaillancehumaine ou de système, agression interne ou externe) <strong>et</strong> de plusieurs défaillances simultanées ou successives desystèmes affectant la sûr<strong>et</strong>é.19<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Il en résulte que le r<strong>et</strong>our d’expérience des installations <strong>nucléaire</strong>s doit être organisé en priorité sur la base de la détection<strong>et</strong> de l’analyse des écarts <strong>et</strong> anomalies d’exploitation, correspondant soit à l’occurrence d’un initiateur sans défaillancede systèmes (par exemple un départ de feu conduisant à une extinction rapide) soit à la défaillance d’un système de<strong>sécurité</strong> en l’absence d’un initiateur (par exemple, constatation lors d’un essai périodique d’un défaut d’efficacité d’unfiltre requis par le référentiel de sûr<strong>et</strong>é).L’Autorité de sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> (ASN) a défini à l'intention des exploitants <strong>nucléaire</strong>s des critères précis de déclaration desévénements significatifs pour la sûr<strong>et</strong>é depuis 1983, <strong>et</strong> les incidents de transport depuis 1999. En 2002, des critèresde déclaration ont été introduits dans le domaine de la radioprotection <strong>et</strong>, en 2003, dans le domaine de l’environnement.L’ensemble de ces critères ont été révisés par l’ASN au 1 er janvier 2006.
Chaque événement significatif fait l’obj<strong>et</strong> d’une déclaration rapide puis d’une analyse qui vise à établir les faits, à encomprendre les causes, à examiner ce qui pourrait se passer dans des circonstances différentes, pour finalementdécider des meilleures solutions à apporter aux problèmes rencontrés. L’analyse des événements significatifs est unoutil essentiel d’évaluation continue <strong>et</strong> d'amélioration de la sûr<strong>et</strong>é. Elle est formalisée par un compte rendu transmis àl’Autorité de sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> <strong>et</strong> largement diffusé au sein du <strong>CEA</strong>.Au sein du Pôle maîtrise des risques (PMR), les évènements significatifs déclarés aux autorités de sûr<strong>et</strong>é font l’obj<strong>et</strong> d’unsuivi en continu ; les événements porteurs d’enseignements particulièrement intéressants sont alors signalés à tous lescentres du <strong>CEA</strong>, par des fiches de r<strong>et</strong>our d’expérience. D’autres enseignements sont tirés annuellement, après examendes bilans effectués sur l’ensemble des événements significatifs déclarés par le <strong>CEA</strong>. Tenant compte de ces deuxapproches, le r<strong>et</strong>our d'expérience des événements de 2010 a montré la nécessité d'entreprendre une vérificationexhaustive des systèmes de report d’alarmes techniques vers les postes de surveillance, d’améliorer le suivi des sourcesscellées de faible activité, ainsi que la nécessité de renforcer le contrôle radiologique des matériels sortant des zonesréglementées.Les événements déclarés à l’ASN, à l’exception des événements liés à l’environnement, sont accompagnés d’uneproposition de classement dans l’échelle INES.L'échelle INES (International Nuclear Event Scale)Accident majeur7est l'échelle internationale qui classe lesévénements survenus sur les installationsAccidentAccident graveAccident entraînantun risque hors du siteAccident n’entraînant pasde risque importanthors du site654<strong>nucléaire</strong>s, en fonction de leur gravité.Elle comporte 7 niveaux (de 1 à 7), le plus hautniveau correspondant à la gravité de l’accidentde Tchernobyl.Utilisée depuis 1991 par une soixantaine depays, c<strong>et</strong>te échelle est destinée à faciliter laperception par les médias <strong>et</strong> le public del’importance des incidents <strong>et</strong> des accidentsIncident grave3<strong>nucléaire</strong>s.Elle ne constitue pas un outil d’évaluation <strong>et</strong> ne20<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010IncidentIncidentAnomalie21peut, en aucun cas, servir de base à descomparaisons internationales : en particulier, iln’y a pas de relation univoque entre le nombred’incidents sans gravité déclarés <strong>et</strong> la probabilitéque survienne un accident grave sur uneinstallation.ÉcartEn dessous de l’échelleaucune importancedu point de vue de la sûr<strong>et</strong>é0Les événements sans importance du point devue de la sûr<strong>et</strong>é sont classés en dessous del’échelle INES (niveau 0) <strong>et</strong> qualifiés d’écarts ; ilssont également déclarés à l’ASN.Évènements significatifs déclarés à l’ASN en 2010En 2010, le <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> a déclaré 13 évènements significatifs à l’Autorité de sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong>, dont 1 classé au niveau1 de l’échelle INES. Il est à noter que seuls les incidents de niveau 1 font l’obj<strong>et</strong> d’un communiqué de presse, le niveau0 correspondant à un écart. Ce nombre d’évènements est en baisse par rapport aux années antérieures (22 en 2009dont 4 de niveau 1).
Niveau INES Date INB Événements au <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>770 20/01/2010 IrradiateurPoséidonNon-respect d’une consigned’exploitation de l’irradiateur Poséidon0 20/01/20100 16/02/201040RéacteurexpérimentalOsiris35Zone de gestiondes effluentsliquides radioactifsChute de 6 barres du réacteur Isis,à la suite d'une sollicitation intempestive du contrôleIndisponibilité de la mesure en continudu niveau des cuves HA3 <strong>et</strong> HA4 pendant 5 mois1 18/03/201035Zone de gestion Débordement de la cuve A9,des effluents lors d'essais avec de l'eau recycléeliquides radioactifs0 15/04/20100 23/04/2010101RéacteurexpérimentalOrphée40RéacteurexpérimentalOsirisDécouverte d'une pièce activéedans une armoire du hall des guidesArrêt automatique du réacteur Isis, provoqué parla sollicitation intempestive d'un détecteur de chute d'avion0 04/05/20100 Perte momentanée des informations r<strong>et</strong>ransmisesCentreau PC <strong>sécurité</strong> du centre350 26/05/20100 22/06/2010Zone de gestiondes effluentsliquides radioactifs101RéacteurexpérimentalOrphéeNon-respect de la périodicité de CEP(contrôles <strong>et</strong> essais périodiques)Chute de 4 barres de commande du réacteur Orphée21<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010720 17/09/2010Zone de gestiondes déch<strong>et</strong>ssolides radioactifsPerte d'intégrité d'un fût de 60 litres (couvercle desserti)0 12/10/201040RéacteurexpérimentalOsirisArrêt automatique du réacteur Isis, provoqué par une sollicitationintempestive de son système de détection de pertede dépression dans le hall réacteursuite du tableau page suivante ➜
Les alarmes reportées sur la verrine sûr<strong>et</strong>é de la salle de conduite de l'INB 35 n'ont pu être détectées que le 18 marsvers 5 heures car il n'y avait pas de personnel présent dans la nuit du 17 au 18 mars, <strong>et</strong> le report de la détection defuite dans la rétention des cuves de tête vers le PCS (PC <strong>sécurité</strong> de la FLS) n'était pas opérationnel.Mesures immédiates• ferm<strong>et</strong>ure de la vanne d'alimentation en eau recyclée de la cuve A9 ;• relevage de l'eau présente dans la rétention des cuves de tête <strong>et</strong> dans la rétention du sous-sol du local adjacent ;• vidange de la cuve A9.Mesures complémentaires• tests de report des informations vers le PCS pour les équipements ne faisant pas jusqu'alors l'obj<strong>et</strong> d'un test de laligne complète ;• essais du report des informations vers le PCS réalisés entre le 24/03/10 <strong>et</strong> le 29/03/10 ;• report à la FLS des niveaux haut <strong>et</strong> très haut de toutes les cuves du bâtiment 387 ;• modification d'automatisme réalisée afin de m<strong>et</strong>tre en place une temporisation provoquant la ferm<strong>et</strong>ure de la vanned'arrivée d'eau recyclée vers la cuve A9 pour éviter tout risque de débordement de la cuve ;• procédure décrivant les critères de déclenchement de l'ELPS mise à jour afin d'intégrer les conclusions duprédiagnostic FH & O (facteurs humains <strong>et</strong> organisationnels) ;• travaux de remise en conformité de la rétention au niveau de la singularité réalisés par une société spécialisée <strong>et</strong>achevés le 14 avril.R<strong>et</strong>our d’expérienceLa direction du centre de <strong>Saclay</strong> <strong>et</strong> la direction du pôle maîtrise des risques (PMR) du <strong>CEA</strong> ont demandé que les INBengagent des contrôles concernant le report d'alarmes issues des détecteurs autres qu'incendie, radioprotection <strong>et</strong>gardiennage. Ces contrôles ont pour objectif de s'assurer que les alarmes devant être reportées en salle de commande,au PC local ou au PCS, en regard du référentiel de sûr<strong>et</strong>é, le soient effectivement, <strong>et</strong> que l'ensemble de la chaîne dedétection soit bien testé dans le cadre des contrôles <strong>et</strong> essais périodiques (CEP).23<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
Résultatsdes mesuresdes rej<strong>et</strong>s <strong>et</strong> impactsur l’environnementdu centre <strong>CEA</strong>de <strong>Saclay</strong>24<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Les rej<strong>et</strong>s d’effluents liquides <strong>et</strong> gazeux de l’ensemble des installations du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> sont repris par les 4 textessuivants :• L’arrêté préfectoral n°2009.PREF.DCI 2/BE 0172 du 25 septembre 2009 portant autorisation d’exploitationdes installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) présentes sur l’ensemble du site ;• La décision ASN n°2009-DC-155 du 15 septembre 2009 homologuée par l’arrêté interministériel du4 janvier 2010 fixant les limites de rej<strong>et</strong>s dans l’environnement des effluents gazeux des installations <strong>nucléaire</strong>s debase (INB) du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> ;• La décision ASN n° 2009-DC-156 du 15 septembre 2009 fixant les prescriptions relatives aux modalités deprélèvement <strong>et</strong> de consommation d’eau <strong>et</strong> de rej<strong>et</strong>s dans l’environnement des effluents liquides <strong>et</strong> gazeux desinstallations <strong>nucléaire</strong>s de base du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> ;• La décision ASN DEP-Orléans-1117-2009 du 8 octobre 2009 autorisant à exploiter les ICPE des cellules 6 <strong>et</strong>7 de l’INB 49.
Les rej<strong>et</strong>s gazeuxPour les rej<strong>et</strong>s de radionucléides, les limites annuelles données installation par installation sont les suivantes(valeurs données en GBq, soit en milliards de Bq).Rej<strong>et</strong>s gazeux (en GBq/an)Gaz rares Tritium Carbone 14 IodesAutresém<strong>et</strong>teurs β <strong>et</strong> γINB 18 _ 10 _ _ 0,0003INB 35 _ 1 000 100 0,1 0,002INB 40 10 000 2 000 20 0,5 0,010INB 49 _ 900 _ _ 0,010INB 50 20 000 5 000 _ 0,1 0,010INB 72 18 000 2 400 _ 0,02 0,005INB 101 30 000 5 000 10 0,02 0,003ICPE Cel.6 INB 49 _ 100 _ 0,015 0,001ICPE Cel.7 INB 49 5 000 _ _ _ _LNHB Lot 1 2 000 20 _ 0,0036 0,001ex-EL3 Lot 13 _ 7,7 _ _ _ADEC Lot 16 _ 150 2,76 0,01 0,035DPC 391 Lot 19 2,5 _ _ 0,0005 0,00023DPC 450 Lot 20 _ _ _ 0,0004 0,0008SCBM Lot 23 _ 65 000 1 900 0,022 0,18LPS Lot 28 100 _ _ _ _TOTAL <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>INB + ICPE85 100 81 600 2 030 0,79 0,258INB 29 (IBA/CISbio international) 1 000 _ _ 0,60 0,060pour infoOn constate que les autorisations de rej<strong>et</strong>s en gaz rares <strong>et</strong> en iodes concernent en grande partie les INB, tandis queles rej<strong>et</strong>s en tritium, carbone 14 gaz, <strong>et</strong> autres ém<strong>et</strong>teurs <strong>et</strong> (dont le carbone 14 sous forme particulaire) s’appliquentprincipalement aux ICPE <strong>et</strong> essentiellement aux laboratoires du service de chimie bio-organique <strong>et</strong> de marquage (SCBM)qui utilisent le tritium <strong>et</strong> le carbone 14 pour développer de nouvelles méthodes de marquage de molécules.25<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Ne sont pas comptabilisées dans ces autorisations celles qui concernent l’INB 29 exploitée par IBA/CIS bio international,société indépendante du <strong>CEA</strong>.En plus de ces limites annuelles, les installations du centre sont tenues de respecter des limites mensuelles qui sontcomprises entre 1/6 ème <strong>et</strong> 1/5 ème des limites annuelles.
Les rej<strong>et</strong>s gazeux des différentes installations observés en 2010 sont résumés dans le tableau ci-après.Rej<strong>et</strong>s gazeux INB INB INB INB INB INB INBen 2010 18 35 40 49 50 72 101Gaz rares(GBq)ICPETotal <strong>CEA</strong><strong>Saclay</strong>Pourcentagedesautorisationstotales_ _ 7 500 _ 3 750 48 7 090 930 19 300 22,7 %Tritium (GBq) _ 12 270 54 11 250 400 9 960 11 000 13,5 %Carbone 14(GBq)_ 1,38 1,14 _ _ _ 0,266 20,0 22,8 1,1 %Iodes (GBq) _ 0,000087 0,00057 _ 0,00062 0,00044 0,00029 0,0015 0,0035 0,44 %Autresém<strong>et</strong>teursβ <strong>et</strong> γ (GBq)0,000010 0,000086 0,00049 0,00025 0,0019 0,00014 0,00015 0,0053 0,0083 3,3 %Nota : pas de rej<strong>et</strong>s gazeux pour l’INB 77Les principaux gaz radioactifs émis sont l’argon 41 provenant majoritairement des réacteurs expérimentaux (Osiris <strong>et</strong>Orphée) <strong>et</strong> le krypton 85 provenant du laboratoire d’études des combustibles irradiés (LECI). Ce sont des gaz raresn’ayant donc aucune affinité chimique avec le milieu vivant.La baisse enregistrée en 2010 provient, d’une part, de l’amélioration des sensibilités de mesures <strong>et</strong>, d’autre part, de lasuppression des mesures sur certains émissaires de rej<strong>et</strong> qui ne justifiaient pas une surveillance des gaz rares <strong>et</strong> quiengendraient une comptabilisation forfaitaire de valeurs non détectées.Les effluents gazeux en tritium <strong>et</strong> en carbone 14 sont principalement attribuables aux recherches en biologie médicale(ICPE du laboratoire de marquage de molécules organiques). Il faut souligner que le carbone 14 sous forme gazeuseest comptabilisé séparément depuis 2009. C<strong>et</strong>te mesure complète la recherche du carbone 14 associé aux aérosolsmenée depuis de nombreuses années (voir ci-après).Parmi les halogènes, on note de façon prépondérante la présence d’iode 131. Pour les installations du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>, lesrej<strong>et</strong>s d’iode proviennent pour la plupart du temps des tests réalisés afin de mesurer l’efficacité des pièges à iode.Les rej<strong>et</strong>s en aérosols (poussières radioactives) sont extrêmement faibles. Ils concernent essentiellement le carbone 14résultant de l’ICPE effectuant des recherches sur les molécules marquées.Les graphiques suivants présentent l’évolution des différentes catégories de rej<strong>et</strong>s gazeux durant ces cinq dernièresannées. On constate une évolution globale légèrement à la baisse, notamment pour le tritium. Les rej<strong>et</strong>s d'IBA/CIS biointernational sont indiqués à titre comparatif (rej<strong>et</strong>s en iodes <strong>et</strong> en autres ém<strong>et</strong>teurs <strong>et</strong> ).Activité des gaz rares de 2006 à 2010 (TBq)Activité tritium de 2006 à 2010 (TBq)<strong>CEA</strong><strong>CEA</strong>26<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010323331321922201610,511,02006 20072008200920102006 2007200820092010
Activité carbone 14 de 2006 à 2010 (GBq)615351<strong>CEA</strong>Activité des iodes de 2006 à 2010 (GBq)CISBIO<strong>CEA</strong>40230,28 0,14 0,31 0,154 0,162006 20072008200920100,030,032006 20070,0420080,01220090,00352010Activité des autres ém<strong>et</strong>teurs β <strong>et</strong> γde 2006 à 2010 (GBq)0,0070,006CISBIO<strong>CEA</strong>0,0280,0270,0100,0070,0050,008 0,009 0,00832006 2007200820092010Pour les rej<strong>et</strong>s chimiques d’effluents gazeux, deux installations <strong>nucléaire</strong>s de base sont concernées.Il s’agit :• de l’INB 35, pour des rej<strong>et</strong>s d’ammoniac (NH3) avec une limite de concentration fixée à 50 mg/m 3 <strong>et</strong> un flux annuelmaximal de 250 kg ;• de l’INB 77, pour des rej<strong>et</strong>s d’ozone (O3) avec une limite de concentration fixée à 24 mg/m 3 <strong>et</strong> un flux annuel maximal de 300 kg.Pour l’INB 35, des rej<strong>et</strong>s d’ammoniac ont été réalisés lors des campagnes d’essais en inactif du prétraitement chimiqueà l’atelier STELLA. La quantité annuelle d’ammoniac ainsi rej<strong>et</strong>ée par voie gazeuse est de 5,4 kg, soit 2,2 % desautorisations. Au cours des campagnes, la concentration moyenne était de 3 à 4 mg/m 3 avec un pic maximal de16 mg/m 3 .27<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Pour l’INB 77, le flux annuel d’ozone a été évalué à 22,5 kg, soit 7,5 % des autorisations. Les concentrations calculéesde façon majorante pour les 3 irradiateurs sont les suivantes :• Poséidon : 4 mg/m 3 ;• Pagure : 0,8 mg/m 3 ;• Vulcain : 17 mg/m 3 .Ces 3 valeurs de débit respectent la concentration limite de 24 mg/m 3 .
Les rej<strong>et</strong>s liquidesPour les rej<strong>et</strong>s de radionucléides, des limites sont prescrites pour certaines installations pour des rej<strong>et</strong>sdans le réseau des effluents industriels via des cuves tampon.Rej<strong>et</strong>s liquides (en MBq/an)AutresVolume Tritium Carbone 14 Iodes ém<strong>et</strong>teurs Ém<strong>et</strong>teursβ <strong>et</strong> γ αINB 18 200 100 _ _ 5 _INB 35 3 600 200 000 600 100 500 2INB 40 5 500 500 10 _ 20 5INB 49 3 500 30 20 _ 0,6 0,1INB 50 500 5 0,5 _ 0,5 0,1INB 72 400 300 1 _ 3 0,1INB 77 600 10 _ _ 2 0,1INB 101 30 000 40 000 _ _ 5 1ADEC Lot 16 _ 1 000 15 _ 2,3 1,5DPC 450 Lot 20 _ 3 0,5 _ 0,2 0,12SCBM Lot 23 _ 4 000 100 _ _ _MIRABELLE Lot 32 _ 90 0,25 _ 0,02 0,03TOTAL <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>INB + ICPE44 300 246 000 750 100 540 10INB 29 (IBA/CISbio international) 15 000 500 100 140 560 0,5pour info28<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Par ailleurs, des limites en sortie générale du centre (point R7) sont également applicables.Elles sont les suivantes :• ém<strong>et</strong>teurs α : 0,2 GBq ;• tritium : 250 GBq ;• carbone 14 : 2 GBq ;• autres ém<strong>et</strong>teurs βγdont les iodes : 0,5 GBq.Pour le tritium, les 2 limites (total installations <strong>et</strong> sortie de centre) sont équivalentes <strong>et</strong> pour les ém<strong>et</strong>teurs βγ(dont lesiodes) les autorisations totales <strong>CEA</strong>+IBA/CIS bio international sont plus de deux fois supérieures à la limite en sortie decentre. Par contre, les limites en ém<strong>et</strong>teurs α <strong>et</strong> en carbone 14 fixées en sortie de centre peuvent paraître élevées encomparaison des limites de rej<strong>et</strong>s des installations ; elles ont été définies en tenant compte, d'une part, des limites desensibilité (pourtant très basses) des appareils de mesure <strong>et</strong> des volumes significatifs d’eau rej<strong>et</strong>ée en sortie de centre<strong>et</strong>, d’autre part, de la présence naturelle de radionucléides ém<strong>et</strong>teurs α dans ces eaux.
Aqueducdes MineursÉtang VieuxÉtang NeufPOINT R7Siteprincipal du <strong>CEA</strong>Plan d’eaude VilliersIBA/CIS biointernationalSite de l’Ormedes MerisiersLe tableau suivant présente les rej<strong>et</strong>s du centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>. Il n'indique pas les rej<strong>et</strong>s par installation, sachantqu’aucun dépassement des limites individuelles n’a été constaté. Il est rappelé que les rej<strong>et</strong>s actuels sont très bas enraison de l’absence de rej<strong>et</strong>s de l’INB 35 (station de traitement des effluents liquides radioactifs) dont le nouvelévaporateur STELLA n’est pas encore en service.Volume d’eau Ém<strong>et</strong>teurs α Tritium Carbone 14 Autres ém<strong>et</strong>teursrej<strong>et</strong>é en m 3 (activité globale) en GBq en GBq β <strong>et</strong> γ en GBqen GBqRej<strong>et</strong>s du centre <strong>CEA</strong>de <strong>Saclay</strong> en 2010% par rapportaux autorisations centre983 000 0,044 14,7 < 0,042 0,02449 % 22 % 5,9 % < 2,1 % 4,8 %Les 4 graphiques suivants présentent l’évolution des rej<strong>et</strong>s liquides depuis ces 5 dernières années.Pour les ém<strong>et</strong>teurs alpha, la mesure représente l’activité α globale, c'est-à-dire l’activité naturelle (principalement uranium<strong>et</strong> descendants du radon) <strong>et</strong> l’activité artificielle éventuellement présente. Des mesures sur grand volume faites depuis2001 montrent que la contribution des ém<strong>et</strong>teurs artificiels (plutonium, américium) est très faible (< 1%). Les valeurs plusbasses enregistrées depuis 2008 sont dues à une comptabilisation différente, décidée par l’ASN (prise en compte d’unseuil de décision <strong>et</strong> non plus d’une limite de détection lorsque l'activité n'est pas décelée, sachant que la limite de détectionest égale à deux fois le seuil de décision).On constate que les quantités rej<strong>et</strong>ées de tritium, principal radionucléide détecté, sont encore très basses, en raisonde l’absence en 2010 de rej<strong>et</strong>s de la station de traitement des effluents liquides radioactifs (INB 35). Le tritiumcomptabilisé provient en majeure partie de la concentration de l’eau potable, indépendante des installations <strong>nucléaire</strong>sdu centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>.Pour le carbone 14, une nouvelle technique de mesure perm<strong>et</strong>tant d’atteindre des limites de détection 10 fois plusbasses qu’auparavant a été mise en œuvre par le laboratoire du SPR en 2010. Ce radionucléide reste toutefois nondétecté.En ce qui concerne les autres ém<strong>et</strong>teurs bêta-gamma, ils sont essentiellement constitués de césium 137, de cobalt 60<strong>et</strong> de strontium 90.29<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
Activité en ém<strong>et</strong>teurs α des eaux rej<strong>et</strong>éesdans l'étang Vieux de 2006 à 2010 (GBq)Activité en tritium des eaux rej<strong>et</strong>éesdans l'étang Vieux de 2006 à 2010 (GBq)< 0,100< 0,1124843300,0600,044 0,04413*14,7*2006 20072008200920102006 2007200820092010*Essentiellement en provenance de l’eau potable<strong>et</strong> non des installations du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>Activité en carbone 14 des eaux rej<strong>et</strong>éesdans l'étang Vieux de 2006 à 2010 (GBq)Activité en ém<strong>et</strong>teurs β <strong>et</strong> γ des eaux rej<strong>et</strong>éesdans l'étang Vieux de 2006 à 2010 (GBq)< 1,07< 1,180,0430,038< 0,690,033< 0,450,0180,024< 0,0422006 20072008200920102006 200720082009201030<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Pour les rej<strong>et</strong>s de substances chimiques, les eaux du collecteur général R7 (aqueduc des Mineurs) satisfontglobalement aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 25/09/2009.Les valeurs relevées des paramètres mesurés au cours de l’année 2010 en sortie de centre au point R7, comparéesaux limites réglementaires (en rouge les dépassements), sont les suivantes :Volume d’eau rej<strong>et</strong>é en R7Limite mensuelle Volume Limite annuelleParamètre Unité de l’arrêté mensuel de l’arrêté Volume annuelpréfectoral maximal préfectoralvolume m 3 200 000 147 300 2 000 000 983 000
ConcentrationsFluxParamètresUnitéLimitesde l’arrêtépréfectoralValeur ouconcentrationmaximaleValeur ouconcentrationannuellemoyenneParamètresUnitéLimitesmensuelles Flux mensuelde l’arrêté maximalpréfectoralLimitesannuellesde l’arrêtépréfectoralFlux annuelen kg/mois en kg en kg/an en kgTempérature °C 30 27,5 17pH 5,5 à 9,5* 7,0 à 10,3 8,4Conductivité µS/cm _ 32 à 2 000 846M.E.S mg/L 30 8,7 4,3 M.E.S en kg 1 800 1 280 10 600 4 800DBO5 mg/L 20 4 3,1 DBO5 en kg 2 000 589 10 000 3 230DCO mg/L 100 19,4 14 DCO en kg 5 350 1 850 32 000 14 100Cyanures mg/L 0,05 < 0,01 < 0,008 Cyanures en kg 4 < 1,5 25 < 8,5Bromures mg/L 10 2,6 0,85 Bromures en kg _ 310 _ 954Chlorures mg/L 250 158 84,9 Chlorures en kg _ 23 300 _ 93 100Fluorures mg/L 1,5 0,56 0,22 Fluorures en kg _ 66 _ 240Sulfates mg/L 250 167 95,8 Sulfates en kg _ 19 700 _ 101 000Ammonium mg/l 0,5 0,89 0,24 Ammonium en kg 24 131 140 263Nitrates mg/L 75 45,1 31,6 Nitrates en kg 14 000 5 170 84 000 33 500Nitrites mg/L 0,5 0,54 0,13 Nitrites en kg 57 28 340 116Azote total mg/L 30 12,6 6,8 Azote total en kg 6 000 1 490 36 000 7 400PhosphorePhosphoremg/L 2 0,82 0,43totaltotalen kg 100 78 600 446Aluminium µg/L 400 83 40,6 Aluminium en kg 140 6,8 800 41Arsenic µg/L 5 < 1,6 < 0,9 Arsenic en kg 0,4 < 0,24 2 < 0,95Béryllium µg/L 2 < 0,7 < 0,7 Béryllium en kg 0,2 < 0,11 1 < 0,73Bore µg/L 30 79,9 44,5 Bore en kg 4 9,4 20 47Cadmium µg/L 5 < 0,2 < 0,2 Cadmium en kg 0,6 < 0,029 3,5 < 0,2Chrome µg/L 5 < 1,7 < 0,7 Chrome en kg 0,4 < 0,1 2 < 0,64Cuivre µg/L 100 6,9 5,2 Cuivre en kg 5 0,9 30 5,3Étain µg/L 20 < 0,2 < 0,1 Étain en kg 4 < 0,02 20 < 0,11Fer µg/L 1 000 76 36,1 Fer en kg 50 7,3 300 35Manganèse µg/L 200 < 19 < 13,5 Manganèse en kg 5 < 2,8 30 < 13Mercure µg/L 5 0,1 0,04 Mercure en kg 0,2 0,01 1 0,04Nickel µg/L 20 9,6 8,1 Nickel en kg 2,5 1,2 15 8Plomb µg/L 20 1,2 0,7 Plomb en kg 2,5 0,11 15 0,72Zinc µg/L 2 000 382 117 Zinc en kg 140 35 800 11631<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010AOX mg/l 0,7 0,35 0,18 AOX en kg _ 32 _ 179Phénols µg/L 500 < 10 < 7,1 Phénols en kg _ < 1,2 _ < 7,4Hydro-Hydrocarburescarburesmg/L 0,5 0,47 0,12en kg _ 69 _ 147*jusqu’en 2012M.E.S. : matières en suspension - DBO5 : Demande biologique en oxygène à 5 jours - DCO : Demande chimique en oxygène
Ces valeurs respectent les autorisations de l’arrêté préfectoral de 2009 à l’exception de certains paramètres :• dépassements du pH (même si la moyenne annuelle se situe dans la fourch<strong>et</strong>te autorisée) en raison, d’une part, dutraitement contre les légionelles des tours aéroréfrigérantes des réacteurs de recherche Osiris <strong>et</strong> Orphée <strong>et</strong>, d’autrepart, des phosphates résultant du traitement des effluents sanitaires qui conduisent à une élévation du pH dans le pland’eau de Villiers, point de réception des eaux usées après traitement ;• concentration mensuelle maximale en nitrites légèrement dépassée (0,54 mg/L au lieu de 0,5 mg/L), sans incidencesur le fux mensuel maximal autorisé ;• concentration limite en ion ammonium dépassée en mensuel mais pas en annuel. Par contre, les flux mensuels <strong>et</strong>annuels sont dépassés en raison d’une autorisation faible au regard des concentrations fixées <strong>et</strong> des volumes rej<strong>et</strong>ésdans l’aqueduc ;• concentration limite en bore presque systématiquement dépassée en raison de la présence naturelle <strong>et</strong> prépondérantede bore dans les eaux, présence non prise en compte lors de l’élaboration des prescriptions.Impact des rej<strong>et</strong>s sur l’environnementLes études d’impact sont destinées à évaluer par le calcul l’eff<strong>et</strong> sur l’homme des rej<strong>et</strong>s (gazeux <strong>et</strong> liquides) effectuéspar le centre. Elles perm<strong>et</strong>tent d’avoir une estimation de la dose maximale susceptible d’être délivrée dansl’environnement en raison de ces rej<strong>et</strong>s.Impact dû aux rej<strong>et</strong>s gazeux en radionucléidesLes calculs ont été effectués pour deux populations cibles (l’adulte <strong>et</strong> l’enfant d’un à deux ans). Quatre groupes deréférence ont été étudiés autour du centre <strong>et</strong> ont été choisis en fonction de la rose des vents, de l’existence d’habitations,de zones de cultures <strong>et</strong> d’élevages.À partir des transferts de contamination modélisés entre les émissaires <strong>et</strong> l’environnement, l’impact radiologique surl’homme a été calculé en considérant les différents modes d’exposition (inhalation, ingestion <strong>et</strong> exposition externe).Le groupe de référence présentant l’impact maximum est le Christ de <strong>Saclay</strong>, puis viennent les groupes de référencede <strong>Saclay</strong>-Bourg, Saint-Aubin <strong>et</strong> Villiers-le-Bâcle. Les écarts sont au maximum d’un facteur 3 entre ces différents groupes<strong>et</strong> sont fonction de la distance par rapport au centre, de la rose des vents <strong>et</strong> des modes de consommation <strong>et</strong> productionr<strong>et</strong>enus.L’impact maximal pour l’année 2010 est de 0,41 µSv. Les calculs montrent peu de différence entre l’adulte <strong>et</strong> l’enfant(environ 20 % plus faibles pour l’enfant).Quel que soit le groupe de référence, l’impact radiologique résulte à 70 % des rej<strong>et</strong>s de gaz rares <strong>et</strong> principalementd’argon 41 en provenance des 2 réacteurs de recherche (INB 40 <strong>et</strong> 101) <strong>et</strong> à 20 % des rej<strong>et</strong>s de tritium <strong>et</strong> de carbone14 issus de l’ICPE effectuant des recherches sur les molécules marquées.32<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Le mode de calcul des conséquences radiologiques repose sur des hypothèses plutôt pénalisantes :• pour l’exposition externe au « panache », il est considéré qu’un habitant passe 50 % du temps sur son lieu d’habitation(les eff<strong>et</strong>s de protection des habitations ne sont pas considérés), 30 % dans les champs proches du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>, <strong>et</strong>20 % hors de la zone d’influence du panache ;• pour l’ingestion, le modèle repose sur des hypothèses conservatrices de production <strong>et</strong> de consommation de végétauxd’origine locale (jardins <strong>et</strong> fermes avoisinants). Il est considéré qu’un habitant mange exclusivement des légumes <strong>et</strong>fruits issus de son jardin (135 kg par an) <strong>et</strong> 10 % de céréales issues d’une ferme proche (4,5 kg par an). Il est rappeléque la dose efficace par ingestion est directement proportionnelle aux quantités ingérées.Impact dû aux rej<strong>et</strong>s liquides en radionucléidesAprès traitement, les rej<strong>et</strong>s liquides des installations transitent, via l’aqueduc des Mineurs, dans l’étang Vieux de <strong>Saclay</strong>.Les eaux de ce dernier s’écoulent dans l’étang Neuf de <strong>Saclay</strong> dont l’exutoire est le ru de Vauhallan avant de rejoindrela Bièvre, affluent de la Seine.
Pour évaluer l’impact des rej<strong>et</strong>s liquides 2010, des scénarios très pénalisants ont été considérés. Les groupes deréférence r<strong>et</strong>enus sont :• des pêcheurs qui consommeraient à 50 % l’eau de boisson provenant d’un forage dans la nappe phréatique des sablesde Fontainebleau, située en dessous des étangs de <strong>Saclay</strong>. Ils consommeraient également 8 kg de poissons de l’étangNeuf <strong>et</strong> s’approvisionneraient en légumes à la ferme de Viltain ;• des exploitants agricoles (adultes <strong>et</strong> enfants d’un à deux ans), qui consommeraient l’eau de boisson provenant duréseau de distribution (eau potable non influencée par le fonctionnement du centre), des produits végétaux <strong>et</strong> desproduits animaux de la ferme de Viltain, <strong>et</strong> qui seraient exposés aux dépôts cumulés sur le sol, du fait de l’irrigationdes cultures (exposition externe <strong>et</strong> inhalation).À partir du terme source représenté par les rej<strong>et</strong>s 2010 via l’aqueduc des Mineurs <strong>et</strong> les transferts de contaminationmodélisés entre l’exutoire du centre, les étangs de <strong>Saclay</strong> <strong>et</strong> l’environnement, l’impact sur l’homme a été calculé enconsidérant les différents modes d’exposition (inhalation, ingestion <strong>et</strong> exposition externe).Le groupe de pêcheurs, en raison de la consommation de poissons de l’étang Neuf, présenterait ainsi l’impact maximal,avec une valeur pour 2010 inférieure à 0,25 µSv. Pour le groupe des exploitants agricoles, l’impact se réduit à une doselargement inférieure à 0,1 µSv.Toutefois, si l’on évalue l’impact non pas de 2010 mais des 58 années de fonctionnement du centre <strong>et</strong> compte tenu dufait que l’étang Neuf est un milieu semi-fermé, le calcul établi à partir des mesures directes des poissons pêchés(généralement des carpes <strong>et</strong> des broch<strong>et</strong>s de plusieurs dizaines d’années) donne un impact de l’ordre de 1,7 µSv. C<strong>et</strong>impact total diminue régulièrement au fil des ans en raison d’une baisse des rej<strong>et</strong>s de carbone 14 du centre, d’où unebaisse globale du carbone 14 présent dans l’eau des étangs <strong>et</strong> fixé sur la matière organique. À signaler toutefois qu'ànotre connaissance, les poissons de l'étang Neuf ne sont pas consommés.Bilan de l’impact radiologique liquide <strong>et</strong> gazeux du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> en 2010L’impact maximal peut être évalué en considérant un groupe de pêcheurs vivant au Christ de <strong>Saclay</strong>, ce qui conduit àsommer l’impact radiologique gazeux <strong>et</strong> l’impact radiologique liquide.Dans ces conditions, l’impact maximal total pour 2010 est de l’ordre de 0,7 µSv/an (0,0007 mSv/an) soit une valeur1 400 fois inférieure à la limite de dose annuelle pour le public (1 mSv/an) <strong>et</strong> environ 3 400 fois inférieure à la dos<strong>et</strong>otale due à la radioactivité naturelle (2,4 mSv/an en moyenne en France).Bilan de l’impact chimique des rej<strong>et</strong>s gazeux <strong>et</strong> liquidesLes installations <strong>nucléaire</strong>s du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> ne présentent pas d’activités pouvant conduire à des rej<strong>et</strong>s gazeux chimiquessusceptibles d’induire un impact environnemental ou sanitaire significatif. En eff<strong>et</strong>, bien qu’elles utilisent des produitschimiques, les quantités mises en œuvre sont faibles <strong>et</strong> les rej<strong>et</strong>s chimiques du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> concernent principalementles rej<strong>et</strong>s liquides.La qualité des eaux au niveau de l’aqueduc des Mineurs respecte globalement les critères imposés par l’arrêté préfectoralde 2009.L’impact sanitaire des substances liquides chimiques émises par les installations du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> est globalement jugéacceptable <strong>et</strong> non préoccupant d’après une étude entreprise par le pôle de compétences du <strong>CEA</strong>.Dans le cadre de sa démarche de management environnemental, sanctionné par la certification ISO 14001 depuis2004, le <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> recherche <strong>et</strong> m<strong>et</strong> en œuvre progressivement toute amélioration possible, aussi bien dans lestechnologies de traitement que dans les techniques d’analyses des paramètres mesurés, certains résultats étantactuellement proches des limites de détection, voire inférieurs à ces dernières (donc non détectées).33<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
Surveillance environnementaleLe suivi de la qualité radiologique de l’air est assuré, d’une part, au plus près des points d’émissions (émissaires de rej<strong>et</strong>)<strong>et</strong>, d’autre part, au travers d’une surveillance atmosphérique réalisée à partir de mesures effectuées en continu danssix stations fixes réparties autour du centre. Ces informations, centralisées directement sur le site du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>,perm<strong>et</strong>tent de déceler toute anomalie de fonctionnement d’une installation (réseau d’alerte) <strong>et</strong> viennent en complémentdes mesures différées en laboratoire pour les besoins de la surveillance de l’environnement. À noter que depuis 1958,le <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> est doté d’une station météorologique fournissant en permanence les paramètres nécessaires à c<strong>et</strong>tesurveillance.Le réseau hydrographique est surveillé tant du point de vue radiologique que chimique. Le périmètre de surveillance estdélimité au sud <strong>et</strong> au nord par les vallées de l’Yv<strong>et</strong>te <strong>et</strong> de la Bièvre, au nord-ouest par l’étang de Saint-Quentin, priscomme point de référence, situé à une distance d’environ 10 kilomètres du centre. En plus du contrôle réalisé à l’intérieurdu site du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>, la surveillance couvre également le suivi :• du réseau des eaux traitées du centre, en interne sur plusieurs points de surveillance mais aussi au niveau de l’aqueducdes Mineurs, point de déversement de ces eaux dans l’environnement ;• du réseau de surface du plateau de <strong>Saclay</strong> qui comprend, outre le milieu récepteur des eaux du centre (les étangsVieux <strong>et</strong> Neuf de <strong>Saclay</strong>), les cours d’eau environnants : rigole de Corbeville, rus de Saint-Marc <strong>et</strong> de Vauhallan,Mérantaise, Bièvre <strong>et</strong> Yv<strong>et</strong>te ;• du réseau des eaux souterraines de la nappe des sables de Fontainebleau au droit <strong>et</strong> dans l’environnement proche ducentre <strong>et</strong> aux émergences dans les vallées.Indépendamment des contrôles effectués directement sur les rej<strong>et</strong>s, l’environnement du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> fait l’obj<strong>et</strong> d’unesurveillance rigoureuse du site <strong>et</strong> de ses alentours selon un programme conforme aux prescriptions fixées par l'arrêtépréfectoral de rej<strong>et</strong>s.Au-delà de ces exigences réglementaires, des prélèvements supplémentaires sont effectués régulièrement pourperm<strong>et</strong>tre une connaissance plus approfondie de l’impact du fonctionnement des installations du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong> surl’environnement. À ce titre, le centre procède régulièrement à des opérations de réhabilitation. Notamment, en 2010,l’assainissement des sols du site du Bouch<strong>et</strong> (Essonne), ancienne INB 30 ayant fonctionné entre 1949 <strong>et</strong> 1971 pourextraire l’uranium de différents minerais, s’est poursuivi avec un r<strong>et</strong>rait de près de 4 000 tonnes de terres évacuées versle centre de stockage des déch<strong>et</strong>s très faiblement radioactifs (CSTFA) de l’ANDRA.34<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Mesures de radionucléides ém<strong>et</strong>teurs alpha après séparation radiochimique
De plus, les boues des stations de traitement des effluents sanitaires <strong>et</strong> industriels entreposées dans deux fossesbétonnées du centre (environ 2 500 m 3 ) ont fait l’obj<strong>et</strong> d’un début d’élimination vers le CSTFA de l’ANDRA (790 tonnesévacuées). Les opérations se termineront en 2011.Des mesures continues sont par ailleurs pratiquées pour détecter en temps réel les conséquences que pourraitengendrer le fonctionnement anormal d’une installation. Ce rôle d’alerte s’appuie sur un réseau de stations de surveillanceéquipées de balises perm<strong>et</strong>tant le suivi de la qualité des eaux <strong>et</strong> de l’air sur le site <strong>et</strong> ses environs.Des échantillons (plus de 10 000 par an) sont également prélevés à diverses fréquences (quotidienne, hebdomadaire,mensuelle, trimestrielle ou semestrielle), dans l’air, l’eau, les sédiments, les sols, les végétaux, le lait, les aliments... poursuivre <strong>et</strong> déterminer l’impact des rej<strong>et</strong>s sur l’environnement du <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>. Les résultats des mesures de surveillancede l’environnement sont synthétisés annuellement dans une plaqu<strong>et</strong>te spécifique destinée au grand public, disponiblesur le site intern<strong>et</strong> du centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>. C<strong>et</strong>te plaqu<strong>et</strong>te 2010 est jointe à ce rapport. Ces résultats sont égalementtransmis chaque mois à l’IRSN pour alimenter le réseau national de mesure de radioactivité de l’environnement (RNM),consultable par le public.De plus, un rapport environnemental annuel est rédigé conformément à l’arrêté préfectoral <strong>et</strong> aux décisions ASN de2009. Il est adressé à la CLI <strong>et</strong> est disponible sur le site intern<strong>et</strong> du centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>.35<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
Déch<strong>et</strong>sradioactifsentreposésdans les INBdu <strong>CEA</strong> <strong>Saclay</strong>Mesures prises pour limiter le volume des déch<strong>et</strong>s radioactifs entreposés36<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010La stratégie du <strong>CEA</strong> repose en priorité sur l'envoi des déch<strong>et</strong>s, aussitôt que possible après leur production, soit versles filières d’évacuation existantes, soit en entreposage en conditions sûres dans des installations spécifiques.Différentes mesures sont prises pour limiter les volumes de déch<strong>et</strong>s radioactifs entreposés. D'une manière générale,la sectorisation de l'ensemble des zones de production, appelée « zonage déch<strong>et</strong>s » a été réalisée afin d’identifier enamont les zones de production des déch<strong>et</strong>s <strong>nucléaire</strong>s <strong>et</strong> les zones de production des déch<strong>et</strong>s conventionnels.Le tri à la source <strong>et</strong> l’inventaire précis des déch<strong>et</strong>s <strong>nucléaire</strong>s perm<strong>et</strong>tent ensuite de les orienter dès leur création versla filière adaptée de traitement, de conditionnement <strong>et</strong> de stockage ou à défaut d’entreposage. Une réduction du volumedes déch<strong>et</strong>s solides irradiants est obtenue par l’utilisation d’une cellule de compactage (RCB 120) implantée à l’INB 72.Par ailleurs, de nouvelles filières d’évacuation sont étudiées <strong>et</strong> mises en place pour minimiser les volumes de déch<strong>et</strong>sentreposés. Le <strong>CEA</strong> utilise aussi les techniques de décontamination de certains métaux, à des fins de recyclage <strong>et</strong> pourses besoins propres dans le domaine <strong>nucléaire</strong>.Pour les déch<strong>et</strong>s solides de très faible activité ou de faible <strong>et</strong> moyenne activité pour lesquels existent les filières <strong>et</strong> lescentres de stockage définitif de l’ANDRA (CSTFA <strong>et</strong> CSFMA), l'entreposage, en attente d'évacuation, est en général decourte durée dans les unités de production elles-mêmes ou dans les zones de regroupement du centre (INB 72 <strong>et</strong>ICPE/ADEC pour les déch<strong>et</strong>s FA/MA ainsi que l’ICPE du bâtiment 156 pour les déch<strong>et</strong>s TFA). La filière TFA est désormaisen volume la principale filière d’évacuation des déch<strong>et</strong>s produits par les laboratoires de <strong>Saclay</strong>.Dans quelques cas, la décroissance radioactive de certains déch<strong>et</strong>s de moyenne activité à vie courte, au sein del’INB 72, perm<strong>et</strong> leur évacuation en tant que déch<strong>et</strong>s de faible activité vers les exutoires existants, dans le respect desspécifications de prise en charge en vigueur.Les déch<strong>et</strong>s solides de moyenne activité à vie longue sont conditionnés en colis de caractéristiques connues <strong>et</strong> prisesen compte par l'ANDRA dans le cadre de ses études pour le stockage géologique profond. Dans l'attente, ces colisproduits, non acceptables en stockage de surface, seront dirigés vers les deux entreposages du <strong>CEA</strong>, l’INB 164 (CEDRA)à Cadarache actuellement ou DIADEM à Marcoule dans le futur, après une première phase d’entreposage dedécroissance dans l’INB 72.
En ce qui concerne les effluents aqueux radioactifs produits sur le centre de <strong>Saclay</strong>, ils sont entreposés dans des cuvesspécifiques dites « cuves actives » ou dans des bonbonnes dans les installations.Le transfert des déch<strong>et</strong>s liquides actifs des installations du centre de <strong>Saclay</strong> vers l’INB 35 ne s’effectue qu’aprèsprélèvement <strong>et</strong> caractérisation (chimique <strong>et</strong> radiologique) de ces liquides. Ce transfert est assuré par des camionsciternesspécifiques.Le traitement des déch<strong>et</strong>s liquides actifs aqueux à l’INB 35 consiste en un procédé d’évaporation lente qui concentreles radionucléides. Les concentrats ainsi obtenus seront par la suite (dès mise en service du nouvel atelier STELLA)enrobés dans du ciment pour être transformés en déch<strong>et</strong>s solides.Le facteur de décontamination est supérieur à 10 4 pour les principaux radioéléments (césium 137, cobalt 60…), ce quirevient à dire que plus de 99,99 % de la radioactivité initiale est r<strong>et</strong>irée de l’effluent avant rej<strong>et</strong>. En ce qui concerne l<strong>et</strong>ritium <strong>et</strong> le carbone 14, qui ne sont pas ou peu extraits par le procédé d’évaporation, la majorité de l’activité radiologiqueest évaporée puis recondensée dans le distillat. Deux cas sont à considérer :• les effluents à très faible concentration pour ces deux radionucléides génèrent des distillats qui sont récupérés puisrej<strong>et</strong>és, après analyse <strong>et</strong> autorisation du SPR (service de protection contre les rayonnements), dans le réseau deseffluents industriels du site dans le respect des autorisations de rej<strong>et</strong> du centre ;• les effluents à plus forte concentration génèrent des distillats qui sont transférés vers la station de traitement deseffluents de l’INBS de Marcoule.Pour les effluents organiques, la résorption des stocks <strong>et</strong> le traitement des productions actuelles sont réalisés, selonles niveaux d'activité, dans des installations dédiées comme l'usine d'incinération CENTRACO de la société SOCODEIou dans l'installation DELOS, implantée dans l’INB ATALANTE à Marcoule. Les résidus solidifiés rejoignent ensuite lesflux de déch<strong>et</strong>s solides correspondant à leur niveau d'activité.Pour les autres déch<strong>et</strong>s, les filières sont en cours de définition ou de mise au point :• les déch<strong>et</strong>s non immédiatement évacuables (DNIE) sont soit non caractérisés (physico-chimie, radiologie) ou sansquantification complète, soit caractérisés avec une filière de traitement, mais sans transportabilité instruite ou réalisableavec les moyens existants ;• les déch<strong>et</strong>s sans filière immédiate (DSFI) sont quantifiés, caractérisés <strong>et</strong> transportables, mais il n'existe pas de filièreni de traitement adaptés à leur nature.37<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Zone d’entreposage de déch<strong>et</strong>s en fûts en attente d'évacuation vers l'ANDRA
Mesures prises pour limiter les eff<strong>et</strong>s sur la santé <strong>et</strong> l'environnement,en particulier les sols <strong>et</strong> les eauxCes mesures ont pour objectif de protéger les travailleurs, la population <strong>et</strong> l’environnement en limitant en toutescirconstances la dispersion des substances radioactives contenues dans les colis de déch<strong>et</strong>s radioactifs. Elles respectentles principes de défense en profondeur tels que définis au chapitre sur les dispositions prises en matière de sûr<strong>et</strong>é.Les déch<strong>et</strong>s radioactifs de faible <strong>et</strong> moyenne activité sont conditionnés dans des conteneurs étanches, entreposés àl’intérieur de bâtiments.Les sols sont étanches ou munis de rétentions destinées à recueillir d’éventuels effluents liquides.La détection de situations anormales est assurée : surveillance des rej<strong>et</strong>s d’effluents gazeux dans l’émissaire de lacheminée <strong>et</strong> dans les locaux d’entreposage au moyen de capteurs <strong>et</strong> par des prélèvements atmosphériques, surveillancedes rej<strong>et</strong>s d’effluents liquides par des prélèvements en aval des points de rej<strong>et</strong>s.Les déch<strong>et</strong>s de très faible activité sont conditionnés dans des big bags ou des conteneurs de grand volume <strong>et</strong>entreposés, pendant de courtes périodes, en attente d’évacuation vers le centre CSTFA de l’ANDRA, sur des airesexternes ou à l’intérieur de l’ICPE du bâtiment 156.Nature <strong>et</strong> quantité de déch<strong>et</strong>s entreposés dans les INBDiverses catégories de déch<strong>et</strong>s sont entreposées sur le centre. Un recensement est réalisé périodiquement.Communiqué à l’ANDRA, il est diffusé périodiquement sous le nom d’« Inventaire national des déch<strong>et</strong>s radioactifs <strong>et</strong>matières valorisables ».En 2010, le centre de <strong>Saclay</strong> a expédié 4 355 m 3 de déch<strong>et</strong>s TFA au CSTFA <strong>et</strong> 46,5 m 3 de déch<strong>et</strong>s FMA au CSFMA.On trouvera ci-après l’inventaire des différentes catégories présentes dans les INB à fin 2010.Nature des déch<strong>et</strong>s Classe DestinationQuantitéentreposéeINB 18Bâtiment 395Déch<strong>et</strong>s solidesRésines échangeuses d’ions TFA CENTRACO 0,03 m 3Big bagsCaisses à paroi pleineTFA CSTFA 6,7 m 3Fûts de 200 l FA CSFMA 0,2 m 3INB 35Bâtiment 387 <strong>et</strong> 393Concentrats cuves dédiées MA CSFMA 431,30 m 3Déch<strong>et</strong>s liquides aqueuxDistillats tritiésFASTELMarcoule107,8 m 338<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Effluents FA CSFMA 304 m 3Effluents tritiésFASTELMarcoule29 m 3Fond de cuve HA3 HA CSFMA 0,04 m 3suite du tableau page suivante ➜
Nature des déch<strong>et</strong>s Classe DestinationQuantitéentreposéeDéch<strong>et</strong>s liquides organiquesHuiles <strong>et</strong> solvantsFûts <strong>et</strong> bonbonnesFADNIECENTRACO2,39 m 3Liquides tritiésCuvesMA CENTRACO 3,5 m 3SolvantsCuves HA4MADELOSMarcoule1,9 m 3Déch<strong>et</strong>s solides divers d’exploitation, maintenance <strong>et</strong> assainissementBig bags TFA CSTFA 196 m 3Terres de l’assainissementde la zone EBLIS-3 caissonsGrandes dimensionsCaissonsTFA CSTFA 30 tFA CSFMA 5 m 3Solides divers FA CSFMA 1,6 m 3INB 40 – OsirisBâtiment 633Déch<strong>et</strong>s liquides aqueuxEffluentsDéch<strong>et</strong>s liquides organiquesDéch<strong>et</strong>s solidesHuilesFlaconsScintillantsFioles de 10 mlFûts de 200 lBig bagsCaisses grillagéesFATFAFASTELMarcouleANDRAP<strong>et</strong>its producteursANDRAP<strong>et</strong>its producteurs8 m 30,05 m 30,037 m 3TFA CSTFA 13,75 m 3Fût de 200 l FA CSFMA 2 m 3Résines échangeuses d’ions4 pots de 8 lMAVL DSFI 0,032 m 3Cobalt MAVL DSFI 0,0138 tHafnium MAVL DSFI 0,5 tRéflecteurs en béryllium MAVL DSFI 0,1 tCSFMAIrradiants MAVL ou 0,068 m 3INB 37/ CEDRAIncinérablesFûts de 200 lFA CENTRACO 3,8 m 339<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010suite du tableau page suivante ➜
Nature des déch<strong>et</strong>s Classe DestinationINB 49 – LHABâtiment 459Déch<strong>et</strong>s liquides aqueuxQuantitéentreposéeDéch<strong>et</strong>s liquides organiquesCuves FA CSFMA 2,1 m 32 fûts de 100 l2 bonbonnes de 30 l FA CSFMA 0,36 m 34 bonbonnes de 25 lDNIEScintillants FA ANDRA 1,832 m 3P<strong>et</strong>its producteursSolvants, huilesFAANDRAP<strong>et</strong>its producteurs1,1535 m 3DNIEHuiles FA ANDRA 0,552 m 3P<strong>et</strong>its producteursAutre liquideMercure contaminé FA DSFI 0,005 tDéch<strong>et</strong>s solidesBig bagsCaisses grillagées TFA CSTFA 23,6 m 3Pièces unitairesTritiésFûts de 200 lFA<strong>CEA</strong>Valduc4,1 m 3Fûts de 200 l FA CSFMA 5,6 m 3Coli 5E MA CSFMA 0,4 m 3CSFMAIrradiants MAVL ou 0,068 m 3INB 37/ CEDRAIncinérables FA CENTRACO 2 m 3INB 50 - LECIBâtiments 605, 625, 619Déch<strong>et</strong>s liquides aqueux FA CSFMA 8,5 m 3Déch<strong>et</strong>s liquides organiques TFA CENTRACO 0,36 m 340<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Autre liquideDéch<strong>et</strong>s solidesMercure contaminé TFA DSFI 0,7 lBig bagsCaisses grillagéesCaisses à paroi pleineSacs vinyleTFA CSTFA 1,2 m 3suite du tableau page suivante ➜
Nature des déch<strong>et</strong>s Classe DestinationQuantitéentreposéeFûts de 200 l FA CSFMA 1,6 m 3Résines échangeuses d’ions MA DSFI 0,017 m 3Grandes dimensionsCaissonsMA CSFMA 40,1 m 3CSFMAIrradiants MAVL ou 0,51 m 3INB 37/ CEDRAIncinérables FA CENTRACO 1,4 m 3INB 72Bâtiments 114, 116 <strong>et</strong> 120Déch<strong>et</strong>s liquides aqueux en cuves FA CSFMA 5,5 m 3Déch<strong>et</strong>s liquides organiquesHuilesTFAANDRAP<strong>et</strong>its producteurs0,025 m 3Liquides scintillantsFûts de 200 lFA CENTRACO 243 fûtsDéch<strong>et</strong>s solidesBig bags TFA CSTFA 7 m 3Fûts de 200 l FA CSFMA 111,4 m 3Résines échangeuses d’ionsFûts de 200 lFA CSFMA 26,96 m 3DiversFAADMMarcoule3,64 m 3Déch<strong>et</strong>s divers entreposésen fosse (4 échangeurs + 2 filtres)FMA CSTFA/CSFMA 43 m 3Blocs de béton contenantdes déch<strong>et</strong>s solides entreposés FMA CSTFA/CSFMA 10 unitésen fosseBlocs de béton contenant desdéch<strong>et</strong>s divers, constituant FMA CSTFA/CSFMA 580 unitésdes murs du bâtiment 116CaissonsCoques MA CSFMA 138,2 m 3FûtsDéch<strong>et</strong>s irradiants diversMAVLCEDRAou 52,32 m 3DIADEMDéch<strong>et</strong>s exotiques solides à définir à définir 35 m 3Déch<strong>et</strong>s incinérablesFûtsFA CENTRACO 22,6 m 341<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010suite du tableau page suivante ➜
Nature des déch<strong>et</strong>s Classe DestinationQuantitéentreposéeSourcesHA Co 60ConteneursFA CSFMA 70 étuisRadium MAVL Stockage radifère 6 potsHA Sr 90 HAVL DIADEM 3 unitésSr 90, Cs 1374 fûts de 60 lHAVL DIADEM 50 potsSources scelléesusagées sans emploi MA à définir(hors détecteurs de fumée)Détecteurs de fumée à définir à définir69 103unités129 401unitésINB 77Bâtiment 127Déch<strong>et</strong>s solides en big bags TFA CSTFA 0,2 m 3Déch<strong>et</strong>s liquides aqueux4 bonbonnes de 50 lTFA CSTMA 0,18 m 3INB 101 – OrphéeDéch<strong>et</strong>s liquides aqueuxFortement tritiésFASTELMarcoule0,73 m 3Faiblement tritiésFASTELMarcoule0,77 m 3Déch<strong>et</strong>s liquides organiquesScintillantsTFAANDRAP<strong>et</strong>its producteurs0,13 m 3ScintillantsFADNIEDSFI0,12 m 3Huile tritiéeFADNIEDSFI0,025 m 3Autres déch<strong>et</strong>s liquidesHuile FA CENTRACO 0,04 m 3Mélange huile <strong>et</strong> eau lourdeFADNIEDSFI0,01 m 342<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010Déch<strong>et</strong>s solides16 big bags1 caisse grillagée1 caisse à paroi pleine4 fûts de 200 lTFA CSTFA 14,4 m 3suite du tableau page suivante ➜
Nature des déch<strong>et</strong>s Classe DestinationQuantitéentreposéeFût de 200 l FA CSFMA 0,4 m 3Résines échangeuses d’ions FA CENTRACO 0,4 m 3Résines échangeuses d’ions FA ADM 0,02 m 3Tritiés FA DNIE 2,4 m 3Grandes dimensionsCaissonsFourch<strong>et</strong>te absorbantedu réacteurMA CSFMA 1 m 3CSFMAMAVL ou 0,00064 m 3INB 37/ CEDRARéflecteurs en béryllium irradiés MAVL DSFI 0,084 tDétecteurs BF3 MAVL DSFI 0,014 m 3IrradiantsMAVLCSFMA ouINB 37/ CEDRA2,59 m 3Autres déch<strong>et</strong>s solidesIncinérables FA CENTRACO 0,6 m 3DEEE1 big bagTFA DSFI 1,3 m 3TFA : très faiblement actifFA : faiblement actifFMA : faiblement <strong>et</strong> moyennement actifMA : moyennement actifMAVL : moyennement actif à vie longueDNIE : déch<strong>et</strong>s non immédiatement évacuablesDSFI : déch<strong>et</strong>s sans filière immédiateADEC : atelier de décontamination, d’expertise <strong>et</strong> de conditionnementADM : atelier de décontamination de MarcouleCENTRACO : centre <strong>nucléaire</strong> de traitement <strong>et</strong> de conditionnement des déch<strong>et</strong>s faiblement radioactifsCSFMA : centre de stockage des déch<strong>et</strong>s de faible <strong>et</strong> moyenne activitéCSTFA : centre de stockage des déch<strong>et</strong>s de très faible activitéSTEL : station de traitement des effluents liquides43<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
Glossaire généralANDRA : Agence nationale pour la gestion des déch<strong>et</strong>s radioactifs. Établissement public à caractère industriel<strong>et</strong> commercial chargé de la gestion <strong>et</strong> du stockage des déch<strong>et</strong>s radioactifs solides.ASN : Autorité de sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong>. Autorité administrative indépendante créée par la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006relative à la transparence <strong>et</strong> à la <strong>sécurité</strong> en matière <strong>nucléaire</strong> (dite « loi TSN »), chargée de contrôler les activités<strong>nucléaire</strong>s civiles en France. L’ASN assure, au nom de l’État, le contrôle de la sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> <strong>et</strong> de la radioprotectionen France pour protéger les travailleurs, les patients, le public <strong>et</strong> l'environnement des risques liés à l'utilisation du<strong>nucléaire</strong>. Elle contribue à l'information des citoyens.Becquerel (Bq) : unité de mesure de la radioactivité, c'est-à-dire le nombre d'atomes radioactifs qui se désintègrentpar unité de temps (1 Bq = 1 désintégration par seconde).COFRAC : Comité français d’accréditation.Échelle des expositions :Gray (Gy) : unité de mesure de l'exposition au rayonnement ou la dose absorbée, c'est-à-dire l'énergie cédée à lamatière (1 Gy = 1 joule par kilogramme).44<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010ICPE : Installation classée pour la protection de l’environnement. Plus de deux cents activités (pressing, élevaged'animaux, chaufferies, stations essence… <strong>et</strong> utilisation de produits radioactifs) sont soumises à la réglementation desinstallations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Pour celles qui, par la nature ou l’ampleur de leuractivité, requièrent une autorisation préalable, toute création, toute modification de structure (périmètre, agrandissement…)ou de fonctionnement (modifications de procédés techniques…) implique de soum<strong>et</strong>tre le proj<strong>et</strong> aux procédures d’enquêtepublique.
INB : Installation <strong>nucléaire</strong> de base. Installation où sont mises en œuvre des matières <strong>nucléaire</strong>s en quantitédépassant un seuil fixé par la réglementation.INES : Échelle internationale des événements <strong>nucléaire</strong>s. Échelle de communication à 7 niveaux, destinée àfaciliter la perception par les médias <strong>et</strong> le public de l'importance en matière de sûr<strong>et</strong>é des événements, incidents ouaccidents <strong>nucléaire</strong>s se produisant dans toute installation <strong>nucléaire</strong> ou au cours d'un transport de matières radioactives.IRSN : Institut de radioprotection <strong>et</strong> de sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong>. L’IRSN est un établissement public à caractère industriel<strong>et</strong> commercial placé sous la tutelle conjointe des ministères chargés de l’Environnement, de la Santé, de l‘Industrie, dela Recherche <strong>et</strong> de la Défense. L’IRSN est l’expert public en matière de recherche <strong>et</strong> d’expertise sur les risques <strong>nucléaire</strong>s<strong>et</strong> radiologiques.MSNR : Mission sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> <strong>et</strong> radioprotection du ministère de l’Écologie, du Développement durable, desTransports <strong>et</strong> du Logement.Radioprotection : la radioprotection est la protection contre les rayonnements ionisants, c’est-à-dire l’ensemble desrègles, des procédures <strong>et</strong> des moyens de prévention <strong>et</strong> de surveillance visant à empêcher ou à réduire les eff<strong>et</strong>s nocifsdes rayonnements produits sur les personnes, directement ou indirectement, y compris par les atteintes portées àl’environnement.Sievert (Sv) : unité de mesure de l'équivalent de dose qui exprime l'impact des rayonnements sur la matière vivante.C<strong>et</strong> impact tient compte du type de rayonnement, de la nature des organes concernés <strong>et</strong> des différentes voies d<strong>et</strong>ransfert : exposition directe, absorption par inhalation ou ingestion de matières radioactives.Sécurité <strong>nucléaire</strong> : la <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong> comprend la sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong>, la radioprotection, la prévention <strong>et</strong> la lutte contreles actes de malveillance, ainsi que les actions de <strong>sécurité</strong> civile en cas d’accident.Sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> : la sûr<strong>et</strong>é <strong>nucléaire</strong> est l'ensemble des dispositions techniques <strong>et</strong> des mesures d’organisationrelatives à la conception, à la construction, au fonctionnement, à l'arrêt <strong>et</strong> au démantèlement des installations <strong>nucléaire</strong>sde base, ainsi qu'au transport des substances radioactives, prises en vue de prévenir les accidents ou d’en limiter leseff<strong>et</strong>s.Unités : les multiples <strong>et</strong> sous-multiples des unités de mesures de la radioactivité utilisent les préfixes du systèmeinternational.Préfixe Quantité SymboleTéra- Mille milliards TGiga- Milliard GMéga- Million MKilo- Mille kMilli- Millième mMicro- Millionième µ45<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
Remarques générales relativesau rapport 2010 par le CHSCT 46<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
Direction du centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>91191 Gif-sur-Yv<strong>et</strong>te CedexCrédits Photos :<strong>CEA</strong>Conception <strong>et</strong> réalisation :calatheaJuin 201147<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
48<strong>Rapport</strong> <strong>Transparence</strong><strong>et</strong> <strong>sécurité</strong> <strong>nucléaire</strong>du Centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>2010
<strong>Saclay</strong>Direction du centre <strong>CEA</strong> de <strong>Saclay</strong>91191 Gif-sur-Yv<strong>et</strong>te CedexTéléphone : 01 69 08 34 16Télécopie : 01 69 08 97 19www.cea.fr