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IRCAM - Centre Pompidou © IRCAM - Centre ... - WWW Ircam

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FRANCESCO FiLiDEiPelle su legno, spinecréation mondialeSALVATORE SCiARRiNOHermèsEntracte-O SCAR BiANCHiMezzogiornocréation mondialeSALVATORE SCiARRiNODue smarrimenticréation françaiseFuminori Tanada, pianoDavid Chevallier, pianoSophie Dardeau, flûteEnsemble L’ItinéraireMark Foster, directionInformatique musicale <strong>Ircam</strong>Romain Kronenberg, réalisation informatique musicaleCOPRODUCTiON ENSEMBLE L’iTiNÉRAiRE, iRCAM-CENTRE POMPiDOUL'Itinéraire reçoit le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France-ministère de laCulture et de la Communication, de la Sacem, de la Spedidam et de Musique Nouvelle en Liberté.REMERCiEMENTS A L’iSTiTUTO iTALiANO Di CULTURA20H30<strong>Ircam</strong>Espacede projection


F RANCESCO FiLiDEiPelle su legno, spine (2005)-Effectif2 pianos solosflûte, clarinette, cor, trompette,2 harpes, violon, alto, violoncelle, contrebasseDurée13 minutesEditeurInédit Cette pièce est dédiée à Monsieur BertrandPonsard, premier recteur de la Chapelle de laMédaille Miraculeuse :O these wakeful wounds of thine !Are they Mouths ? or are they eyes ?Be they Mouths, or be they eyne,Each bleeding part some one supplies.Ô ces blessures ardentes qui sont tiennes !Richard CrashawSont-elles des lèvres ? Ou sont-elles des yeux ?Qu’elles soient des lèvres, ou qu’elles soient des yeux,Toutes les parties qui saignent, de quelqu’un ellesproviennent.Traduction de l’anglais par Aude GrandveauIl s’agit de la création mondiale.Le projet de cette pièce s’articule autourd’une idée scénographique impliquant lesinstruments comme éléments constitutifsd’un tableau de composition symétrique.Ce tableau vivant (mais abstrait) est uneréférence indirecte aux conceptions picturalesdu XIV e et XV e siècles et aux compositionsde la seconde moitié du XX e siècle notammentd’Alberto Burri et de l’art pauvre italien.Cette disposition évoque implicitement lareprésentation de la crucifixion.2Musicalement, le quatuor et les ventsorganisent un paysage sonore dans lequels’inscrivent deux pianos, repris en formed’écho par les deux harpes en fond de scène.La structure musicale s’organise autour dudiscours symbolique des nombres comme lefont les compositeurs baroques (Bach,Buxtehude). Trois sections divisées en troissub-sections de trente-trois mesures, douzeinstruments, broderie en croix et mouvementsconjoints descendants chromatiques.Francesco Filidei


Francesco FilideiFrancesco Filidei est diplômé duconservatoire Luigi Cherubini à Florence oùil remporte les premiers prix d’orgue et decomposition. Il suit les cours deperfectionnement de Salvatore Sciarrino,Sylvano Bussotti et d’orgue avec JeanGuillou à Zurich. Maître-assistant à l’EcoleNormale Supérieure et organiste du chœurau Dôme de Pise (1993-1995), il se produiten concert en Italie et à l’étranger,interprétant l’intégrale des œuvres de Liszt,ses propres œuvres pour orgue et piano etdes œuvres de jeunes compositeurs. Il estlauréat de la bourse d’étude Silio Taddei en1998 et Meyer en 2004. Il est nommé à unconcours de composition de l’opéra deFrancfort en 1999. Il étudie la composition,l’acoustique et l’analyse au conservatoire deParis auprès de Frédéric Durieux et deMichaël Levinas. En 2000, il suit le cursus decomposition et d’informatique musicale del’<strong>Ircam</strong> avec Philippe Leroux. Finaliste duconcours international d’orgue de Saint-Albans en 2003, il est mention d'honneur duconcours international d'improvisation deStrasbourg en 2004 et titulaire de l’orgueCavaillé-Coll de la Chapelle de la MédailleMiraculeuse de Paris. Ses œuvres sont interprétéespar de nombreux ensembles notammentL’Itineraire, Alter Ego, Cairn, Rizhome,NEM, EOC et l’Ensemble intercontemporain. Ilenregistre pour Radio France et Rai 3.3


SALVATORE SCiARRiNOHermès (1984)-Effectifflûte soloDurée11 minutesEditeurRicordi, Milan Cette pièce a été créée le 22 juillet 1984au théâtre communal de Chiusi (Italie) parRoberto Fabbriciani.C'est Hermès « le psycopompe » qui amèneles âmes des morts dans l'autre monde – leHadès qui est blanc et impénétrable,silencieux et pur, battant dans le noir. PourSciarrino, « le silence est la balance de tousles rêves ».Cette phrase explique son affinité non abattueau rapport très particulier entre la mortet la vie qui ouvre l'espace aux rêves, àl'œuvre. C'est dans le silence – duquel partle son et auquel il revient – que l'ondécouvre le principe poétique qui coordonneet rapproche tous les aspects de la penséecréatrice de ce compositeur.Hermèsest extraite d'un cycle decomposition portant la dénomination« Opéra ». Cet opéra, lui-même composéentre 1977 et 1989, se compose d’un cyclede sept pièces innovantes et poétiques pourflûte traversière solo évoluant sur une duréede plus d’une heure.Nous voulons présenter ici Fabbica degliincantesimi, l'opéra pour flûte solo.En 1984, Salvatore Sciarrino écrit cettephrase sur Hermès : « Pour moi, la musiqueappartient à une zone frontière. Comme lesrêves dans lesquelles quelque chose est,mais ne l'est pas encore ».Il explique également qu'il « a enlevé l'instrumentà un endroit dans un mondeinconnu, dans une zone inaccessible qui sesitue entre le son et le silence, entre le son etle bruit, entre le son et ses nuances de soufflement,des soupirs et des bruits de clefs ».Notons que la virtuosité de l'interprète n'yest pas seulement comprise comme unemanifestation de la maîtrise de son instrument,mais comme une manifestation desprincipes esthétiques et moraux.4Ces multiples sons denses d'une différentecomplexité et d'autres événements sonoressont réclamés du musicien par uneexigeante et très précise notation. SalvatoreSciarrino crée dans cette œuvre des dimensionsnouvelles, tant au niveau de la formequ'au niveau du traitement instrumental,apportant à la musique une richesse sonorejusqu'alors inconnue.


Autres citations de Sciarrino« Chaque composition est un cosmos ».« La magie est indispensable pour nous : ellevient du milieu de notre vie et elle est unepartie. C'est comme cela que l'on reçoit desformules magiques et subtiles ».Luisella BotteonTraduction française d’Andrea Hampl5Salvatore SciarrinoNé à Palerme en 1947, Salvatore Sciarrinoétudie la musique dès l’âge de douze ansauprès d’Antonio Titone puis de TuriBelfiore. Il est joué pour la première fois en1962, à l’occasion de la troisième semaineinternationale de musique contemporainede Palerme. Il remporte de nombreux prix. Ildirige le Théâtre de Bologne de 1978 à 1980et enseigne dans les conservatoires deMilan, Pérouse et Florence. Le cataloguecomplet de ses œuvres, édité par Ricordi en1999, recense cent soixante quatre œuvresinstrumentales, vocales, solistes, des réalisationset des transcriptions ainsi que deslivrets d’opéras et de nombreux écrits. En2000, une sélection de ses œuvres a étéprésentée en concert dans le cadre duFestival d’Automne à Paris.


O SCAR BiANCHiMezzogiorno (2004-2005)-Effectifflûte, clarinette, trompette,percussion, guitare électrique,basse électrique,piano, clavier électronique,violon, alto, violoncelleDurée14 minutes environEditeurInédit Cette pièce a été réalisée à l’<strong>Ircam</strong>, encollaboration avec Romain Kronenberg pourla réalisation de l’informatique musicale. Elleest dédiée à la mémoire de Fausto Romitelli.Il s’agit de la création mondiale.Composée de plusieurs tableaux, l’œuvreMezzogiorno est fondée sur une osmoselinguistique, suggérée partiellement par lanature de l’instrumentation. Osmoselinguistique qui naît du dialogue constantentre les sonorités appartenant à deuxmondes sonores, le monde de la traditionsavante (les cordes, le bois, le piano), et celuidu jazz-rock (la guitare électrique, la basseélectrique, certains sons de synthétiseur,certaines percussions). Parfois, la saturationd’une simple distorsion peut suggérer destextures harmoniques denses et métalliquesinterprétées par les composantes « savantes »de l’ensemble. Parfois le geste lyrique d’unbois grave peut conduire la basse électrique àpersévérer dans un comportement instrumentalanalogue, oubliant en partie sa nature etcherchant ainsi une nouvelle forme departicipation au son collectif.Mezzogiorno représente pour moi une sortede communion asémantique, une rencontreloin des pressions sémantiques, de ces caractéristiquesqui normalement permettent dereconnaître un genre de musique et de leclasser dans un style codifié.L’intervention de l’électronique est essentielledans le processus d’osmose, soit pour lagestion des métamorphoses du son (grâce àdes traitements en temps réel) soit dansl’expression de la poétique de l’espace.Oscar Bianchi6Oscar BianchiNé en 1975 à Milan, Oscar Bianchi débute lamusique et le piano dès l’âge de huit anspuis étudie la composition et la direction dechœur au conservatoire Giuseppe Verdi àMilan et la musique électronique auxconservatoires de Milan, de Bologne et àl’académie de Modène. Il complète saformation en participant à des master classes


et à des résidences internationales où ilrencontre de nombreuses personnalités dumilieu de la composition. Ses œuvres sontdonnées dans de grandes institutionsinternationales, notamment le World NewMusic Day’s 2004, les journées de musiquenouvelle (Suisse), Kulturhuset (Suède), ACA(Etats-Unis), Royaumont (France), les coursd’été de Darmstadt, Sonora Festival(Allemagne), ASM/STV, OggiMusica,Musica e Realtà, Nuove sincronie, leconservatoire de Milan, Nuova Consonanza,CEMAT, l’Académie nationale de danse, laSocietà Veneziana dei Concerti, l’Arena delSole, l’Université de Bologne, le conservatoirede Bologne, l’Arena di Verona, Sulle alidel Novecento, la Biennale di Porto Ercole,Cremona Festival (Italie). Sa musique estdiffusée par la Radio RAI3 et RAI TV,Sveriges radio P2 (Suède), RTSI (Suisse) etRSR (Suisse). Il travaille actuellement pourl’ensemble Cattrall et Les Percussions deStrasbourg et il a été invité pour leprogramme PAAD 2005-2006 (Pole atlanticd'art numérique, Espagne).7


SALVATORE SCiARRiNODue smarrimenti (1977-1978)-Effectifmezzo-soprano,flûte, clarinette, percussion,piano, violon, alto,violoncelle, contrebasseDurée15 minutesEditeurRicordi, Milan Cette pièce a été créée le 23 février 2003à la Maison de la Radio Wallrafplatz à Cologne(Allemagne) par Truike van der Poel, mezzosopranoet le Thürmchen Ensemble dirigé parErik Ona. Il s’agit de la création française.Automne 1903. Quelques jours après mon arrivéeà Rome, Rilke répond tardivement à une lettrequ’il a lui-même reçu avec plusieurs mois de retard.Le poète n’est pas de bonne humeur ; il est agacépar le fétichisme de l’antiquité, vénéréeexcessivement. Emporté par sa contrariété, il exposel’idée que les murs en ruine que des ouvriers nonqualifiésessayent de rénover n’ont aucun sens.Pourtant la beauté existe ; elle aspire le visiteur detoutes parts et l’enchante avec des vents de velourset la richesse des flots, coulant au milieu des ruelleset des escaliers de la ville. Rilke est captivé par lesfontaines, le murmure des chutes d’eau et préfèreéviter les bavardages. Malgré les cent ans quinous séparent, il ne manque de faire une remarque8d’actualité au sujet du mauvais fonctionnementdes services postaux italiens. Est-ce possibled’apprécier un endroit sans prendre en compteles personnes qui y vivent et qui ne forment qu’unavec lui ? Est-ce possible d’aimer le climat italiensans adorer les Italiens et leur charivari ?Le village Bell Paese n’est pas un modèle d’efficacité; il ne possède ni sens de l’organisation, niconcept de société. Et quand rien ne fonctionnebien, peut-on s’attendre à ce que les citoyensfonctionnent bien eux-mêmes ? Ce n’est pas unecoïncidence s’ils demeurent indifférent à l’idée debiens communs. Ce n’est pas une coïncidence si,pour les gens ordinaires, un voleur semble plusappréciable qu’un noble. Une utopie si perfidepeut être élaborée endémiquement au cours d’unsiècle de mauvais gouvernements. Cependant,on doit se poser la question de savoir pourquoide telles mythologies définissent aussi lamentalité des civilisations soit-disant modernes.Considérons par exemple les épopées de bandits,si intimement liées à l’image de l’Amérique,particulièrement de New York, ville dans laquelleles gens profondément désépérés évacuent leurfrustration uniquement par le biais de ladécadence sociale, dans laquelle l’anti-hérostriomphe. Peut-on entretenir de la rancune enversson propre pays ? Si l’on considère les mauvaisreprésentants des opinions en vogue de nos jours :oui. Après tout, il y a beaucoup de personnes quise sentent étrangères dans leur propre pays,comme si elles étaient des immigrés. Si un tel étatd’esprit persiste depuis si longtemps, c’est le symp-


tôme et la cause d’une aliénation encore plusprofonde ; l’identité propre de chacun devientl’objet d’un combat entre fureur et souffrancetoxique. Un artiste fait l’expérience d’une névrosesemblable à cause de sa situation insolite. Il estincapable de suivre un mode de vie banal. Il seperçoit lui-même comme une proie dans un mondehostile. Il se perd lui-même rapidement. Sacapacité à percevoir le monde autour de lui estaffaibli par l’effort que requiert la création auquotidien. En effet, la maîtrise du langage de l’Art,qui permet de se libérer de l’expression triviale,est déjà bien assez épuisante.Sur ce point, le dialogue et peut-être lacontroverse polémique avec Rilke est rejointe parLorenzo Lotto, peintre de la Renaissance etexemple éloquent d’un artiste solitaire. Il n’est pasdu genre à se croire un génie et à se laisser choyerpar sa popularité, pour citer le Titien, un de cescontemporains. Et pourtant, Lorenzo Lottoappartient à ces artistes sophistiqués à l’originede la grande histoire de la peinture. Il est une figuresymbolique, et qui m’est très proche par son nonconformisme.Il est une figure centrale et, en mêmetemps, discrète. Dans l’une de ses lettresdouloureuses et tourmentées, il confesse qu’il estincapable de commencer à peindre, comme si samain avait oublié les règles de base quidonnent sa structure et sa forme à une nouvelleœuvre. Cette lettre est adressée à ses proches etdatée du 7 février 1526 à Venise.Salvatore SciarrinoTraduit de l’anglais par Aude GrandveauTextes chantés...lo smarrimento non è eccezioneper le poste italiane…perdre quelque chose est un fait exceptionnelpour les services postaux italiens9...smarrita la misuraExtrait d’une lettre de Rainer Maria RilkeTraduction de l’anglais par Aude Grandveaudelle figure più grande, ché da quellenasse tuto l'ordine dell'opera...on a perdu la mesure des grandes figures, desquellesproviennent les règles générales du travailExtrait d’une lettre de Lorenzo LottoTraduit de l’anglais par Aude Grandveau


LES iNTERPRÈTES-L’iTiNÉRAiREL’Itinéraire est l’un des principaux ensembleseuropéens de musique contemporaine. Fondéen 1973 par les compositeurs Michaël Levinas,Tristan Murail, Hugues Dufourt, Gérard Griseyet Roger Tessier, il n’a cessé depuis de multiplierles collaborations avec les compositeursd’aujourd’hui, et a créé des centaines d’œuvresparmi les plus marquantes de ces trente dernièresannées.Aujourd’hui, grâce à un effectif renouvelé desolistes de très haut niveau, l’Itinéraire a suentretenir l’esprit d’aventure qui a procédé àsa création, et se situe plus que jamais sur ledevant de la scène, bouillonnante, de lamusique contemporaine.Depuis novembre 2003, Michaël Levinas apassé le relais de la direction artistique à Jean-Loup Graton et depuis juillet 2004, JacquelineMuller est présidente de l’association Itinéraire.L'Itinéraire s'est forgé une identité forte depuistrente ans grâce à une triple posture celle del'ouverture, de l'expérience et de la création,grâce à une attitude celle du lien étroit entredes compositeurs et des interprètes.La posture de l'ouverture n'est pas celle d'uneécoute neutre des tendances ou de l'air dutemps, voire des modes, mais au contraire cellequi assume la curiosité des territoires inconnusavec la même exigence que le regard portésur le répertoire récent.De même le champ de l'expérience et la quête10de nouveaux domaines de l'espace sonoreacoustique et électroacoustique ne s'inscrit pasdans le champ ludique des technologies quifinissent d'être nouvelles pour être réellementactuelles et donc intégrées dans les processusde production ou de conception.Etre acteur de la création musicale c’est unengagement : il ne s'agit pas d'être un simplemédium parmi d'autres mais bien de poursuivreune démarche singulière qui accompagnele risque, l'équilibre instable, le doutequi accompagne toute démarche créative.Musiciens participant au concert :Truike Van der Poel, voixSophie Dardeau, flûteAude Camus, Isabelle Duthoit, clarinettesAntoine Dreyfuss, corAndré Feydi, trompetteChristophe Bredeloup, percussionsTom Pauwels, guitare électriqueTony Bonfils, basse électriqueSylvain Blassel, Virginie Tarrête, harpesDavid Chevallier, Fuminori Tanada, pianosAnne Mercier, violonLucia Peralta, altoFlorian Lauridon, violoncelleYann Dubost, contrebasse


Mark Foster, directionAprès des études à Melbourne de piano etde composition, Mark Foster est lauréat dela Deutscher Akademischer AustauschDienst. Il obtient une bourse et seperfectionne de 1978 à 1980 à Munich, oùil dirige, compose et orchestre des musiquesde scène et de film. De 1993 à 2003, il estdirecteur musical de l'Orchestre des Pays deSavoie. Invité régulier de l'OrchestreSymphonique de la WDR de Cologne, del'Orchestre Philharmonique de RadioFrance, des orchestres symphoniques de laRAI, de l'Orchestre de la Radio de Berlin, duCollegium Musicum de Zurich, del'Ensemble Asko d'Amsterdam, il entretientune étroite collaboration avec l'Orchestre dechambre de la Radio d'Hilversum depuis1990. En France, il dirige souvent l'Ensembleintercontemporain et les orchestres nationauxde Bordeaux, Lille et Lyon. Il est chefprincipal invité de l'Orchestre de Caendepuis l'automne 2000 et chef principal del’ensemble l’Itinéraire. En mai 1998, il faitses débuts aux Etats-Unis où il dirige DesCanyons aux Etoiles de Messiaen à Denver.Mark Foster est Chevalier des Arts et desLettres. Signalons par ailleurs son activitédans le domaine lyrique avec de nombreuxopéras : Haydn, Mozart, Cimarosa, Martin,Britten Ravel, Poulenc, Dallapicola, Verdi.Romain Kronenberg, réalisation informatiquemusicaleRomain Kronenberg suit ses études à lafaculté de théologie protestante puis auconservatoire supérieur de musique deGenève. Il participe au festival Acanthes en112000, et obtient une bourse pour poursuivreses études au ccmix. Il travaille régulièrementpour l'<strong>Ircam</strong> comme assistant musicalpour le pôle spectacle. Il collabore avec UgoRondinone, Melik Ohanian, Gerard Byrne,Eric Genovèse, Daniel Danis, Cécile LePrado, Andrea Cera, Olivia Grandville,Roland Cahen... Il travaille également à laréalisation d’installations et de performanceset écrit dans différentes formationsmusicales. Il intervient dans des atelierspédagogiques autour de l’informatiquemusicale.ÉQUiPES TECHNiQUESEnsemble L’ItinéraireEmmanuel Martin, régisseurÉquipe <strong>Ircam</strong>Sébastien Naves, ingénieur du sonPeter Cahill, régisseur sonRomain Kronenberg, réalisation informatiquemusicaleDavid Raphaël, régisseurThierry Pilleul, régisseur lumière


iNSTiTUT DE RECHERCHE ETCOORDiNATiONACOUSTiQUE/MUSiQUE (iRCAM)Fondé en 1969 par Pierre Boulez, l'<strong>Ircam</strong> estun institut dédié à la recherche et à la créationmusicales, associé au <strong>Centre</strong> <strong>Pompidou</strong>.Depuis janvier 2002, le philosophe BernardStiegler en assure la direction. L’<strong>Ircam</strong>, qui apour tutelle le ministère de la Culture, réuniten un même lieu des scientifiques et descompositeurs qui explorent ensemble desformes innovantes de la création musicale.La rechercheL’<strong>Ircam</strong> mène des recherches fondamentalessur les apports des mathématiques, del’acoustique et de l’informatique, à la créationmusicale. Ces travaux suscitent deséchanges réguliers avec les universités et lescentres de recherche internationaux. Audelàde la mise au point d'outils logiciels oud’un « matériau » musical à disposition descréateurs, les terrains d’application sontnombreux et les partenariats développésavec le monde industriel concernent lesréseaux, la téléphonie, l’automobile…Le Forum <strong>Ircam</strong> offre en ligne, aux musiciensou techniciens évoluant à l’extérieur del’institut, des services et un accès auxprogrammes développés par l’<strong>Ircam</strong>.La créationLes studios de l’<strong>Ircam</strong> accueillent tout au longde l’année des compositeurs enproduction et près d’une dizaine de créationspar an, sont ainsi réalisées. Certainescollaborations donnent lieu à de véritablesrésidences de création, dont certaines surplusieurs années. Ce répertoire est ensuite12présenté au public, dans le cadre de la saisonde l’<strong>Ircam</strong> ou lors de tournées internationales.Une politique d’accueil destinée à descompositeurs en recherche s’articule avec lestravaux menés par les scientifiques.La pédagogieL’<strong>Ircam</strong> propose plusieurs programmespédagogiques dont deux formations doctoraleset un DESS. Un Cursus d’un an, destiné à dixjeunes compositeurs de niveau international,traite de composition et d’informatique musicale.Depuis peu, un dispositif post-cursus permetd’inscrire dans la durée la collaboration del’<strong>Ircam</strong> avec ces jeunes musiciens. De nombreuxateliers, conférences ou débats sont égalementproposés. Parallèlement, la médiathèqueinformatisée met à disposition des chercheurs etdes étudiants un important fonds musical.Enfin, deux temps forts ponctuent la saisonde l’<strong>Ircam</strong>.En juin, le festival Agora instauré afind’élargir l’audience des créations del’<strong>Ircam</strong>, présente durant quinze jours denombreuses réalisations musicales ainsi quedes projets pluridisciplinaires.Dans son prolongement, les rencontres internationalessur les technologies pour lamusique, Résonances, permettent de dresserun état de l’art sur les évolutions en cours etles concrétisations artistiques ou industrielles.Plate-forme d’échange et rendez-vousessentiel pour le milieu scientifique, c’estégalement à cette occasion que se tiennentles journées « portes ouvertes » qui,comme les concerts, ateliers, ou installationssont accessibles au grand public.www.ircam.fr


LES PROCHAiNS CONCERTS DE L’iRCAMKAMMARENSENBLEN-LUNDi 4AVRiL À20H30Mikael Samuelson BarytonKammarensenbleNFranck Ollu DirectionInformatique musicale <strong>Ircam</strong>Olivier Pasquet Réalisation informatiquemusicaleIvo Nilsson Suite of Rotorelief,dal figlo di puta madre,pour ensemble de chambreFredrik Hedelin AKT,pour flûte, harpe, violon, alto, violoncelle etélectroniqueChrichan Larson Tre Campi,pour ensemble de chambrePer Martensson Loss,pour ensemblecommande du Rikskonserter pour le KammarensembleN• création mondialeHenrik Strindberg I Thought SomenoneCame,pour baryton et ensemble• création françaiseCOPRODUCTiON KAMMARENSEMBLEN, iRCAM-CENTRE POMPiDOU <strong>IRCAM</strong>, ESPACE DE PROJECTIONTarifs : plein 14 € / réduit 9,50 €Renseignements : 01 44 78 48 16Réservations : 01 44 78 49 62www.ircam.frENJEUX XXI-VENDREDi 8AVRiL À20H3013Compositeurs/interprètes CNSMD Lyon/ParisInformatique musicale <strong>Ircam</strong>Roque Rivas El éco de las sombras,pour piano midi et dispositifOndrej Adamek Rapid Eyes Movement,quatuor à cordes avec électroniqueEmmanuel Ménis Trillo,pour piano, percussions et électroniqueMarco Antonio Suarez-Cifuentes Crisalida,pièce pour violon et électroniqueL'aube assailliepour 12 danseurs, violoncelle et dispositifélectronique en temps réelCommande du CNSMD Lyon et de l'<strong>Ircam</strong>Création musicale Hèctor ParraCréation chorégraphique Frédéric LescureDans le cadre d’une co-résidence auCNSMD de LyonAvec le Jeune Ballet du CNSMD de LyonCOPRODUCTiON iRCAM-CENTRE POMPiDOU, CNSMD PARiS, CNSMD LYON <strong>IRCAM</strong>, ESPACE DE PROJECTIONTarifs : plein 14 € / réduit 9,50 €Renseignements : 01 44 78 48 16Réservations : 01 44 78 49 62www.ircam.fr


LES AUTRES RENDEZ-VOUS DE L’iRCAMSÉMiNAiRE RECHERCHE ET CRÉATiON-JEUDi 10 MARSLes Variations DarwinAlexis Baskind, Benoît Meudic, assistants musicaux àl’<strong>Ircam</strong> et Alexandros Markéas, compositeurPrésentation du travail de composition dans lecadre de l'oeuvre « Les Variations Darwin », miseen scène par Jean-François Peyret au ThéâtreNational de Chaillot en décembre 2004. <strong>IRCAM</strong>, SALLE IGOR-STRAVINSKYde 12h à 13h30Entrée libre dans la limite des places disponiblesDiMANCHE 13 MARSSéminaire MAMUXLogique et calculabilité en informatique et enmusique. Cette séance est dédiée à l'étude desliens entre mathématiques et musique à partir de lanotion de calculabilité dans ses multiplesramifications en informatique musicale.Avec la participation de Gilles Dowek (Ecole Polytechnique/LIX),François Pachet (Sony), CharlotteTruchet (ENS, Paris VI/<strong>Ircam</strong>), Frank Valencia(Ecole Polytechnique/LIX), Elaine Chew (USC LosAngeles) et Daniel Schell (compositeur). <strong>IRCAM</strong>, SALLE IGOR-STRAVINSKYde 10h à 18hLe programme détaillé est disponible sur la page web duSéminaire http://recherche.ircam.fr/equipes/repmus/mamux/Deuxième séance du Séminaire Musique et Mathématiquede l'Ecole Normale SupérieureSamedi 12 mars 2005Les mathématiciens et la musiqueAvec la participation de Yves Hellegouarch (Université deCaen) et Michel Broué (IHP)http://www.entretemps.asso.fr/maths/14CYCLE DE CONFÉRENCE LA SPATiALiSATiON-Omniprésente dans la musique, la danse, le théâtre,les arts plastiques et le cinéma, cette discipline, dédiéeà la mise en espace du son, sera examinée au regarddes différentes formes artistiques qui l’utilisent.LUNDi 14 MARSLa spatialisation – perspectivespar Olivier Warusfel, chercheur à l’<strong>Ircam</strong>Présentation de l’état des lieux et des perspectivesde recherche dans le domaine de la spatialisation.LUNDi 21 MARSLa spatialisation - état de l’artpar François Nicolas, compositeur et chercheurPrésentation des diverses approches de laspatialisation à travers les œuvres de Pierre Boulez,Emmanuel Nunes, Cécile Le Prado, PhilippeSchoeller, Oliver Schneller, Valerio Sannicandro etFrançois Nicolas. <strong>IRCAM</strong>, SALLE IGOR-STRAVINSKYde 18h30 à 20hEntrée libre dans la limite des places disponiblesN°entrepreneur spectacle : 759026


STAGES LOGiCiELS-SAMEDi 19ET DiMANCHE 20 MARSMODALYS : APPLiCATiONS AVANCÉESNiveau 2Utilisations avancées du logiciel Modalys,introduction à Modalys-ER, utilisation de modèlesphysiques en temps réel dans Max/MSP, constructiond’un instrument Modalys dans OpenMusicavec la librairie OM-Modalys.SAMEDi 2ET DiMANCHE 3 AVRiLMAX/MSP : APPLiCATiONS AVANCÉESNiveau 3Aborde le filtrage, divers autres traitements, le suivid’amplitude, de hauteur et de spectre.SAMEDi 9 ET DiMANCHE 10 AVRiLOPENMUSiC : APPLiCATiONS AVANCÉESNiveau 3Aborde le concept de fonction générique, leconcept d’objet, le développement et création deméthodes, l’introduction à la création de librairieset l’utilisation de la maquette. <strong>IRCAM</strong>, SALLE NONO10h - 13h et 14h30 - 17h30Tarifs : 230 € / 400 €STAGES THÉMATiQUES-DU MARDi 22AU JEUDi 24MARSDESiGN SONORE : DE L’ANALYSE AUXPRATiQUES SONORES15Le design sonore est tout d’abord abordé du pointde vue de l’analyse dans la problématique durapport entre l’individu, le son et l’objet/espace. Ils’agit de donner les clés permettant de comprendrecette problématique par trois approches : psychoacoustique,cognitive et sémiotique. La formationaborde différentes techniques de synthèse, demanipulation sonore et de diffusion dans desobjectifs de design sonore.JEUDi 21 ET VENDREDi 22 AVRiLCAPTATiON DU GESTE POUR LE THÉÂTREET POUR LA DANSEL’objectif de ce stage est de donner aux participantsune vision de l’état de l’art sur la conception et laréalisation de systèmes interactifs reliant l’interprète,la musique et la vidéo. <strong>IRCAM</strong>, SALLE NONO10h - 13h et 14h30 - 17h30Tarifs : 300€ / 525€ (stage design sonore)Tarifs : 250€ / 435€ (stage captation du geste)Renseignements : 01 44 78 48 17ou info-pedagogie@ircam.fr

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