es pistes et leviers d'action - C2RP

Pistes etleviers d’actionDE L’INDIVIDUALISATIONDE LA FORMATIONPRÉFET DE LA RÉGIONNORD - PAS-DE-CALAISCette action est cofinancée UNION EUROPÉENNEpar l’Union européenne. Fonds social européen

éussite du projet tant professionnel que de formation.La constitution de groupes de travail communs,socles de compétences et individualisation seraientutiles, notamment pour préciser la place de l’acquisitionde ce socle dans le parcours de formation, etaccompagnerait un processus partenarial pour uneréponse sur les deux objectifs des publics.5/ Travailler sur la mise en cohérence desoutils de positionnement des personnesentre les différents intervenants.La multiplicité des outils de positionnement peut poserproblème aux individus en premier lieu, aux différentsintervenants ensuite. Partant de la personne etdes usages attendus par elle de ces positionnements,il conviendrait de réfléchir à leur nombre, leur natureet finalité, aux méthodes utilisées pour les conduire,aux outils concrets utilisés, ceci dans le sens de la simplification,d’une meilleure cohérence d’ensemble,et d’un accent mis au moins autant sur les acquis etatouts des personnes que sur leur manques.6/ Donner la priorité aux aspects pédagogiqueset de prise en compte de la personnepar rapport aux logiques administratives etfinancières.Le souhaitable serait que les pratiques d’individualisationse rapprochent le plus possibles de pratiquesde personnalisation, avec prise en compte des atoutspotentialités et des apprentissages à développer.Cette pratique devrait se partager entre les différentsintervenants tout au long du parcours, cela supposede réfléchir aux compétences des intervenants surce volet et aux démarches et outils à promouvoir.7/ Développer, aux différents moments desparcours de formation, le mixage des publics.Les systèmes de formation à parcours individualisés,constituent une opportunité où mixer des publicsdifférents, La confrontation et les échanges dans ladémarche d’apprentissage sont enrichissants, grâceau croisement des expériences de vie. Encouragerle mixage entre personnes de tranches d’âges, destatuts (salariés, apprentis et demandeurs d’emploi)est bénéfique pour les personnes sous condition quecette situation soit prévue et exploitée pédagogiquement.8/ Essayer de mieux articuler, voire de coordonnerles modalités d’intervention des financeurs.Selon le financeur, les procédures et les montants definancements apparaissent sensiblement différents.Cet état de fait se justifie par l’hétérogénéité despublics, dispositifs et mesures à financer. Néanmoins,des réflexions ou propositions pour tendre vers unecertaine harmonisation et non une uniformisation,pourraient être utiles et faciliter la lisibilité du systèmeet la gestion des organismes.9/ Prendre en considération l’ensemble descoûts dans les modalités de financementdes systèmes individualisés.La réflexion sur les coûts de l’individualisation sembleimportante pour déterminer exactement les postessources d’économies de parcours ou d’échelle, maisaussi d’identifier l’ensemble des « surcoûts » qui sontattachés au dispositif individualisé en fonction de lanature et de l’ampleur des dispositifs. Cette réflexionpourrait être commune financeurs/ opérateurs, etdéboucher sur des propositions de « postes-clefs » etde modes de financements différenciés et innovants.10/ Le développement de formes de travailen commun OPCA, entreprises, organismesde formation, salariés.L’individualisation de la formation et des parcours faitl’objet de représentations qui varient en fonction desacteurs institutionnels et de leur place et rôle dans lesystème. Ces divergences de vision ne sont pas facilitatricesde compréhension, de valeurs partagées etd’efficacité des dispositifs. Des modes de collaborationpermettant l’émergence de valeurs et discourscommuns ou compatibles constitueraient des gagesde meilleure efficience.4Individualisation des parcours ● Restitution ● Pistes et leviers d’actions ● Mots clés ● Bibliographie

11/ La coordination, si ce n’est le regroupementd’entreprises dans le cadre de ladétermination des besoins individuels deformations qualifiantes.Le point de vue des entreprises pour déterminer lesbesoins en formation sur les aspects contenus et formatou pour envisager via la formation, l’accompagnementdes personnes à reconvertir n’est pas encoreinscrit dans les usages. Il conviendrait de rendreplus compréhensible le système de formation professionnellepour l’entreprise, les conditions de mobilisation,l’appréciation des services et des résultats. Laquestion de l’assise institutionnelle du regroupement(branche, filière, territoriale en interprofessionnel..) sepose.Les opportunités pour l’organisme de formation pourraientse mesurer sur la veille et l’adaptation de l’offreet d’un point de vue quantitatif sur l’atteinte d’unseuil nécessaire à la mise en place de dispositifs individualisés.12/ Développer des passerelles entre dispositifset des partenariats entre organismessous des formes à construire ensemble.Les partenariats inter-organismes de formationexistent déjà en de nombreuses occasions, mais demanderaientà être encore étendus et formalisés. Lespartenariats entre organismes de formation et acteurssocio-économiques sont moins présents, maisleur développement serait souhaitable, car le chainagedes acteurs, en particulier sur un territoire, estune des conditions de concrétisation des parcours.Ce chainage pourrait aussi contribuer au décloisonnementdes filières et des mesures de formation pourfaciliter l’individualisation,13/ Développer l’innovation et l’expérimentationd‘outils dédiés à l’individualisation,que ce soit au niveau des parcours ou de lasituation pédagogique.Les pratiques d’individualisation des années 80 et 90ont évolué, de nouvelles méthodes et outils sont misen œuvre pour tenir compte des logiques de parcourset de formation actuels. Ce renouveau pédagogiqueest souvent le fait des acteurs de terrain,conseillers de l’orientation, responsables pédagogiques,formateurs. Il est généralement produit dansl’action auprès des individus en formation. La formalisationet la capitalisation de ces pratiques seraientnécessaires pour ne pas reproduire la « perte de mémoire» des innovations d’il y a vingt ou trente ans.Elle permettrait de constituer une sorte de banquede données des pratiques et une mémoire des acteursau niveau régional afin de faciliter la généralisationou la diffusion des bonnes pratiques.14/ La création de dispositifs de type package/ boîte à outils généraux intégrant uneoffre de services globale, et adaptable aucas par cas.Ce type d’initiative serait plus particulièrement adaptépour ce qui concerne les publics d’entreprises. Il nes’agirait pas en l’espèce de créer des recettes toutesfaites de l’individualisation, mais bien plutôt des outilsque les acteurs pourraient s’approprier et adapteren fonction des situations particulières.La création de tels « packages » serait le fait des acteursde l’entreprise, mais avec la collaboration detoutes les personnes forces de propositions, et aussicelles du centre de ressources régional. Les questionsdu financement de leur conception, de leur diffusionet utilisation sont encore à débattre.15/ Développer la formation et la professionnalisationdes acteurs par l’échange etd’analyse des pratiques professionnelles.La formalisation des pratiques à partir du discoursdes acteurs eux-mêmes, pourrait constituer la basede ressources collectives partagées au niveau deregroupements d’organismes ou au niveau régional.Ainsi, il permettrait de tendre vers un cadre de référencespartagées et contribuerait à la formation permanentedes intervenants.Individualisation des parcours ● Restitution ● Pistes et leviers d’actions ● Mots clés ● Bibliographie 5

16/ Constituer une animation régionale surles multiples modalités de l’individualisation.L’hétérogénéité des pratiques d’individualisation,et l’absence de modèle de système individualisé,militeraient pour le repérage des principales formesutilisées tant sur le plan organisationnel que pédagogiqueet financier. Le repérage de ces modalitésservirait de cadre et d’outil à une animation régionaleet contribuerait à l’alimentation d’un centre deressources.17/ Développer de vraies logiques de fonctionnementterritoriales, articulées sur la notionde projet plutôt que sur la simple gestiond’actions.Les personnes construisant et vivant leur parcours trèsmajoritairement sur un territoire bien défini (qui est,en première approximation, le bassin d’emploi), lessystèmes, parcours et pratiques d’individualisationpourraient mobiliser davantage ses ressources et sesacteurs. Le territoire ne serait pas alors le simple lieud’application de l’individualisation, mais un de sesmoteurs.6Individualisation des parcours ● Restitution ● Pistes et leviers d’actions ● Mots clés ● Bibliographie

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