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Les conférences Histoire et Patrimoine du Pays de Guingamp

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<strong>Les</strong> conférences<strong>Histoire</strong> <strong>et</strong> <strong>Patrimoine</strong><strong>du</strong> <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> <strong>Guingamp</strong>Laakomp buhez e glad Bro Gwengamp !Programme 1 er semestre 2013Dimanche 26 mai à 16hGratuitPloëzal, domaine départemental <strong>de</strong> la Roche JaguL’étranger en Br<strong>et</strong>agne à la fin <strong>du</strong> Moyen-ÂgePar Laurence Moal, Professeur agrégée d’histoire-géographie,docteur en histoire médiévale, membre associée <strong>du</strong> Crbc (Centre<strong>de</strong> recherche br<strong>et</strong>onne <strong>et</strong> celtique) <strong>et</strong> <strong>du</strong> Cerhio (Centre <strong>de</strong>recherches historiques <strong>de</strong> l’Ouest)La Br<strong>et</strong>agne médiévale ne vit pas repliée sur elle-même.Aux XIV è <strong>et</strong> XV è siècles, les déplacements sont suffisammentnombreux pour rendre habituelle la venue <strong>de</strong> voyageurs, ce quirenforce <strong>de</strong>s liens entre Br<strong>et</strong>ons <strong>et</strong> non-Br<strong>et</strong>ons. Certains ne fontque passer, mais d’autres y séjournent <strong>du</strong>rablement <strong>et</strong> finissentpar y <strong>de</strong>meurer, voire se fon<strong>de</strong>nt dans la société br<strong>et</strong>onne,grâce à diverses modalités d’intégration. De ces contacts,découlent <strong>de</strong>s attitu<strong>de</strong>s parfois ambivalentes : en fonction <strong>de</strong>scirconstances <strong>et</strong> <strong>de</strong>s lieux, l’étranger peut être bien accueilli,contrôlé, suspecté ou détesté. Quel statut lui a-t-on accordé ?<strong>Les</strong> autorités ont-elles eu tendance à intégrer ou à exclure ?Quelles représentations accompagnent l’image <strong>de</strong> l’autre ?L’altérité pose aussi la question <strong>de</strong> la conscience nationale,dans une principauté intégrée au royaume <strong>de</strong> France, maisqui fait figure d’État indépendant sous les <strong>du</strong>cs <strong>de</strong> la dynastieMontfort. Comment l’étranger a-t-il été instrumentalisé à <strong>de</strong>sfins idéologiques ? En quoi contribue-t-il à définir une i<strong>de</strong>ntitébr<strong>et</strong>onne ? C’est à ces questions que répondra la conférence <strong>de</strong>Laurence Moal, illustrée par <strong>de</strong> nombreux documents.Renseignements / réservations :Domaine départemental <strong>de</strong> la Roche Jagu :02 96 95 62 35 - chateau<strong>de</strong>larochejagu@cg22.frAttention il est impératif <strong>de</strong> réserver, nombre <strong>de</strong> places limité.Jeudi 13 juin à 20hGratuitLanvollon, auditorium <strong>du</strong> moulin <strong>de</strong> Blanchar<strong>de</strong>auLa légen<strong>de</strong> <strong>du</strong> cyclisme br<strong>et</strong>onPar Georges Cadiou, journaliste <strong>et</strong> écrivain, grand reporter à RadioFrance jusqu’en 20101891. La gran<strong>de</strong> aventure <strong>du</strong> cyclisme prend un essorconsidérable en Br<strong>et</strong>agne ! C<strong>et</strong>te année, une course fabuleuse <strong>de</strong>1200 km voit le jour, grâce aux efforts d’un journaliste normand,Pierre Giffard : Paris-Brest <strong>et</strong> r<strong>et</strong>our, à accomplir d’une traitesur le même vélo ! 12 ans avant le premier Tour <strong>de</strong> France, lesgéants <strong>de</strong> la route partent à la conquête <strong>de</strong> l’Ouest ! D’emblée lesBr<strong>et</strong>onnes <strong>et</strong> les Br<strong>et</strong>ons se passionnent pour ce nouveau sport.<strong>Les</strong> premiers champions br<strong>et</strong>ons se distinguent : Jean-MarieCorre, <strong>de</strong> Trémel, Lucien Mazan dit P<strong>et</strong>it-Br<strong>et</strong>on, vainqueur <strong>du</strong>Tour <strong>de</strong> France en 1907 <strong>et</strong> en 1908 ou encore Lis<strong>et</strong>te Le Gall, <strong>de</strong>Quintin ! Malgré toutes les vicissitu<strong>de</strong>s qui frappent le cyclisme,la passion <strong>de</strong>s Br<strong>et</strong>ons pour le marc’h-houarn (le cheval <strong>de</strong> fer)ne s’est pas démentie.La légen<strong>de</strong> <strong>de</strong>s cycles au pays d’Armor, une part <strong>de</strong> notre i<strong>de</strong>ntitécollective !Renseignements / réservations :Communauté <strong>de</strong> Communes <strong>de</strong> Lanvollon-Plouha :02 96 70 17 04 - arts-culture@cc-lanvollon-plouha.frwww.pays<strong>de</strong>guingamp.comculture@pays<strong>de</strong>guingamp.com© Photo <strong>de</strong> couverture : Pierre Pe<strong>de</strong>lmas « ne prend pas froid »


© Pierre Pe<strong>de</strong>lmasDimanche 17 mars à 17hChâtelaudren, P<strong>et</strong>it Echo <strong>de</strong> la Mo<strong>de</strong>Le déluge <strong>de</strong> ChâtelaudrenGratuitpar Yvon Le Cuziat, animateur <strong>de</strong> l’atelier histoire locale <strong>et</strong>patrimoine <strong>de</strong> l’UTL <strong>de</strong> Châtelaudren-PlouagatDans la nuit <strong>du</strong> 18 au 19 août 1773, la digue qui r<strong>et</strong>ient l’étang<strong>de</strong> Châtelaudren rompt sous la pression <strong>de</strong>s eaux. <strong>Les</strong> flotsdéchaînés se précipitent sur la ville endormie <strong>et</strong> ravagent toutsur leur passage. Le déluge <strong>de</strong> Châtelaudren fera <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong>victimes <strong>et</strong> marquera profondément l’histoire <strong>de</strong> la commune.« Telle fut à Châtelaudren la nuit <strong>du</strong> 18 au 19 août. Le len<strong>de</strong>main,comme il arrive après l’orage, le soleil se leva radieux. Quelspectacle il allait éclairer ! <strong>Les</strong> maisons <strong>de</strong>s rues <strong>et</strong> <strong>de</strong> la placesont encore les rives d’un torrent fangeux qui continue sesravages <strong>et</strong> charrie <strong>de</strong>s débris <strong>de</strong> toutes sortes. <strong>Les</strong> habitantsréfugiés sur les collines voisines, dans leurs greniers, sur les toitsou les décombres <strong>de</strong> leurs maisons à <strong>de</strong>mi ruinées s’interrogentanxieusement sur les absents, se lamentent sur ceux-ci <strong>et</strong> sureux-mêmes, <strong>et</strong> implorent le secours. » (extrait <strong>de</strong> « Le déluge <strong>de</strong>Châtelaudren » par J. Trévédy)Renseignements / réservations :Communauté <strong>de</strong> Communes <strong>de</strong> Leff Communauté : 02 96 79 77 77culture@leffcommunauté.frVendredi 22 mars à 19h30<strong>Guingamp</strong>, Théâtre <strong>du</strong> Champ au RoyLa France <strong>et</strong> ses paysansGratuitPar Emmanuel Laurentin, journaliste, enseignant à l’Institut <strong>de</strong>sciences politiques <strong>de</strong> Paris <strong>et</strong> pro<strong>du</strong>cteur <strong>de</strong> La Fabrique <strong>de</strong>l’<strong>Histoire</strong> (France Culture).En un <strong>de</strong>mi-siècle, la France rurale a connu une immense révolution :l’abandon <strong>de</strong> la traction animale, la mécanisation, la transformation<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie, la fin <strong>de</strong> la cohabitation sous un même toit d<strong>et</strong>rois générations, l’autonomie croissante <strong>de</strong>s femmes, …. Sanscompter les combats politiques qui, souvent partis <strong>de</strong> Br<strong>et</strong>agne,comme la grève <strong>du</strong> lait en 1972, émaillent c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong>. Depuisle pacte signé il y a cinquante ans entre le pouvoir gaulliste <strong>et</strong> lespaysans mo<strong>de</strong>rnisateurs, l’indifférence <strong>de</strong> l’opinion vis-à-vis <strong>du</strong>quotidien rural n’a cessé <strong>de</strong> grandir, renforçant le sentiment <strong>de</strong>spaysans <strong>de</strong> ne plus compter pour le pays.C’est à partir <strong>de</strong> la mise en perspective <strong>de</strong> ces bouleversements, àl’heure où le défi est <strong>de</strong> parvenir à nourrir la population mondial<strong>et</strong>out en préservant la planète, qu’Emmanuel Laurentin proposera unegrille d’analyse en partant <strong>du</strong> constat actuel d’une incompréhensiongrandissante entre le mon<strong>de</strong> agricole <strong>et</strong> le mon<strong>de</strong> non agricole.A ses côtés, <strong>de</strong>ux figures <strong>du</strong> syndicalisme agricole qui ontmarqué les Côtes d’Armor : Anne-Marie Crolais <strong>et</strong> Jean Le Flochtémoigneront <strong>de</strong> leur parcours.Renseignements / réservations :Service culturel, <strong>Guingamp</strong> : 02 96 40 64 45service.culturel@ville-guingamp.comConférence en lien avec l’exposition photographiqueChamps/contre-champs,proposée par GwinZegal <strong>du</strong> 23 mars au 26 mai, <strong>Guingamp</strong>.Samedi 6 avril à 15hGratuitBelle-Isle-en-Terre, Château <strong>de</strong> Lady MondL’évolution <strong>du</strong> paysage br<strong>et</strong>onpar Laurence Le Dû-Blayo, géographe, Maître <strong>de</strong> Conférences àl’Université <strong>de</strong> Rennes 2Existe-t-il un paysage br<strong>et</strong>on ? Est-il fondé sur <strong>de</strong>s traitsphysiques, climatiques, végétaux ? Ou bien procè<strong>de</strong>-t-il <strong>de</strong>stéréotypes (menhirs <strong>et</strong> dolmens, chapelles <strong>et</strong> calvaires,maisons blanches aux toits d’ardoise, lan<strong>de</strong>s où courent leslégen<strong>de</strong>s) ?<strong>Les</strong> paysages ruraux ont <strong>de</strong>puis quelques décennies enregistré<strong>de</strong>s mutations profon<strong>de</strong>s liées aux évolutions dans les pratiquesagricoles, à la pression urbaine, au développement <strong>de</strong>s réseauxroutiers,... La perception que nous avons <strong>de</strong> ces changementspaysagers est fonction <strong>de</strong> notre compréhension <strong>et</strong> adhésion auxfacteurs <strong>de</strong> changement, mais aussi <strong>de</strong> la mémoire que nousavons <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> ces paysages. En étayant son propos <strong>de</strong>séries photographiques, Laurence Le Dû-Blayo analysera cesmutations <strong>et</strong> les perspectives d’avenir pour les paysages ruraux.Projection en première partie : L’étape <strong>du</strong> remembrementdocumentaire d’Armand Chartier (1964).Avec l’aimable autorisation <strong>du</strong> ministère <strong>de</strong> l’agriculture, <strong>de</strong>l’alimentation, <strong>de</strong> la pêche, <strong>de</strong> la ruralité <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’aménagement <strong>du</strong>territoire.Renseignements / réservations :Office <strong>de</strong> Tourisme <strong>du</strong> <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> Belle-Isle-en-Terre :02 96 43 01 71 - tourisme@cc-belle-isle-en-terre.fr

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