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Mise en page 1 - Algérie news quotidien national d'information

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2 > A L A U N ERêves néocoloniauxet révisionnisme colonialiste<strong>en</strong> mars 2013La souveraineté de l’Algérie est restée une écharde bloquée dans la gorge des héritiers du Code de l’Indigénat et dudécret d’Isaac Adolphe Crémieux, ces textes qui affirmai<strong>en</strong>t doctem<strong>en</strong>t et légalisai<strong>en</strong>t pour longtemps l’épurationethnique, imposée aux Algéri<strong>en</strong>s dans leur propre pays, du 5 juillet 1830 au 5 juillet 1962. En mars 2013, cesindécrottables nostalgiques de «l’Algérie de papa», souhait<strong>en</strong>t et milit<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> Europe, aux USA et dans les théocratiescolonisées, pour une multiplication d’affrontem<strong>en</strong>ts régionalistes <strong>en</strong>tre les Algéri<strong>en</strong>s afin de réussir la déflagrationde ce pays [1], dont les richesses attir<strong>en</strong>t toutes les convoitises.Par Djoghlal DjemaâDepuis 1962, ces nostalgiques continu<strong>en</strong>td’écrire, de discourir et d’<strong>en</strong>seigner leurrévisionnisme et leurs actions déstabilisantesaux étudiants algéri<strong>en</strong>s et aux desc<strong>en</strong>dantsd’immigrés, leurs actions ne s’arrêtant pas auxfrontières françaises puisque les Algéri<strong>en</strong>s d’Algérieles écout<strong>en</strong>t lors de colloques universitaires ou der<strong>en</strong>contres associatives, les <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t et les lis<strong>en</strong>t surles différ<strong>en</strong>ts médias nationaux qu’ils soi<strong>en</strong>t publicsou privés. Si l’infiltration et la déstabilisation sont ladeuxième nature de ces nostalgiques, ils ne pourrontréussir que si les Algéri<strong>en</strong>s, de moins de 50 ans,continu<strong>en</strong>t d’ignorer leurs mémoires familiales et dedélaisser l’étude de leur Histoire <strong>national</strong>e, donc ilsdevi<strong>en</strong>dront les proies faciles à l’écoute de ces voixnéocoloniales, qui veul<strong>en</strong>t les diriger vers des voiesdécidées ailleurs, conduisant à l’implosion de lanation.Le conflit qui se déroule au Mali a fait sortir certainsloups de leur réserve qui croqu<strong>en</strong>t allégrem<strong>en</strong>tl’histoire des peuples de la région selon leurs schémasdestructeurs destinés à garantir le retour du«bon vieux temps des colonies». Si les tracés desfrontières fur<strong>en</strong>t des créations des colonisationseuropé<strong>en</strong>nes, ces loups ont oublié que les peuplesont continué à traverser ces frontières pour commercer,se marier et échanger sans souhaiter faireexploser ce que leurs histoires contemporaines ontconstruit. Ces implosions ne servirai<strong>en</strong>t que les profitset les intérêts des oligarchies mondialiséescomme le montr<strong>en</strong>t les comportem<strong>en</strong>ts ignobles desdirigeants politiques, économiques ou médiatiqueset leurs familles servant de relais à ces nouveauxcolonisateurs, les peuples consci<strong>en</strong>ts des <strong>en</strong>jeuxinternationaux rest<strong>en</strong>t attachés à leurs souverainetésacquises par le feu et le sang.S’agissant du Sahara, objet de toutes les manipulationsuniversitaires, politiques, militaires et diplomatiques,il est urg<strong>en</strong>t de rappeler comm<strong>en</strong>t il fut,p<strong>en</strong>dant la Révolution algéri<strong>en</strong>ne, un des facteursayant retardé les négociations m<strong>en</strong>ant aux accordsd’Evian donc à la fin du calvaire algéri<strong>en</strong>. Quelquesfaits historiques s’impos<strong>en</strong>t afin de rafraîchir lesmémoires des nostalgiques de l’apartheid.Ainsi, lors de la r<strong>en</strong>contre du 3 septembre 1956ayant lieu <strong>en</strong>tre les représ<strong>en</strong>tants français et lesreprés<strong>en</strong>tants algéri<strong>en</strong>s, Pierre Herbault avait lu auxdélégués algéri<strong>en</strong>s les propositions que leur accordaitle gouvernem<strong>en</strong>t français :«… Seront déclarées de la compét<strong>en</strong>ce commune(Français et Algéri<strong>en</strong>s) :- les libertés publiques et les droits individuels- les questions militaires- les affaires extérieures- la planification économique et les problèmesfinanciers- les autres matières relevant de la compét<strong>en</strong>ce del’Exécutif et du Législatif algéri<strong>en</strong>…»Ces solutions coloniales françaises prônai<strong>en</strong>t «laprimauté du politique sur le militaire», ces solutionsétai<strong>en</strong>t aussi souhaitées par Mohamed V et parBourguiba, qui pressai<strong>en</strong>t les révolutionnaires algéri<strong>en</strong>sà accepter «l’indép<strong>en</strong>dance dans l’interdép<strong>en</strong>dance.En 2013, il est aisé de compr<strong>en</strong>dre quelsétai<strong>en</strong>t les intérêts déf<strong>en</strong>dus par chaque partie.Les propositions fur<strong>en</strong>t rejetées par les combattantsalgéri<strong>en</strong>s qui continuèr<strong>en</strong>t leurs <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>tsdans les maquis. En octobre 1956, Maurice Papon,Si l’OAS fut visible à la fin de la Révolutionalgéri<strong>en</strong>ne, ses germes étai<strong>en</strong>t cont<strong>en</strong>us dansle système de l’apartheid instauré dès 1830.préfet de Constantine, avait demandé à MichelAurillac 2 , chargé de mission à son Cabinet, de travaillerpour organiser la partition de l’Algérie : «Jesuis arrivé à la conviction – nous sommes <strong>en</strong> octobre1956 – que la guerre d’Algérie est sans issue… Il fautcréer des régions autonomes, qui seront <strong>en</strong> quelquessortes fédérées, mais la population musulmane trouverades régions où elle sera complètem<strong>en</strong>t chez elle.ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013Il <strong>en</strong> sera de même pour les pieds-noirs…» Cetteconviction n’était pas uniquem<strong>en</strong>t une vue de l’espritexprimée et souhaitée par Papon, puisqu’elledonnera naissance à la loi du 5 février 1958, «portantstatut de l’Algérie».Une autre proposition de résolution de la partitionde l’Algérie, portant le nom de «Plan Hersant» 3 ,fut déposée à l’Assemblée <strong>national</strong>e française, le28 février 1957 par messieurs Hersant, AndréHugues, Naudet, membres du groupe radical et parde Lipkowski, appar<strong>en</strong>té. La réaction du Bureau dece parti ne tarda pas à jaillir par cette déclaration :«Le Bureau du parti radical estime que la proposi-


A L A U N E3tion de résolution de messieurs Hersant, AndréHugues, Naudet et de M. de Lipkowski et qui t<strong>en</strong>d aupartage de l’Algérie, est incompatible avec les positionsdéfinies par le parti dans ses congrès et comitésexécutifs et décide de saisir le congrès extraordinaired’une proposition destinée à éviter le retour de semblablesinitiatives parlem<strong>en</strong>taires, prises par desdéputés radicaux <strong>en</strong> dehors du groupe.»Les t<strong>en</strong>ants de la partition ne s’avouèr<strong>en</strong>t pasvaincus puisque le 7 mars 1957, une nouvelle partitionest proposée sous la forme d’une tribune libreécrite par Alain Peyrefitte, dans cette tribune, il avaitdessiné la carte de son projet qui n’était que l’expressiond’un grand nombre de Français métropolitainsou pieds-noirs. Ce décou<strong>page</strong> est visible <strong>en</strong> <strong>page</strong> 193de son livre 4 , il explique et r<strong>en</strong>voie, <strong>en</strong> partie, à certainsdiscours d’aujourd’hui :- territoire autonome de Tlemc<strong>en</strong> composé dudépartem<strong>en</strong>t de Tlemc<strong>en</strong> et une partie de l’arrondissem<strong>en</strong>tde Aïn Témchounet,- République autonome du Constantinois compr<strong>en</strong>antles départem<strong>en</strong>ts de Constantine, Bône,Batna, Sétif, Tizi Ouzou, Médéa et Biskra,- Province française de l’Algérois-Oranais à unir àla mère-patrie, doublée des régions sahari<strong>en</strong>nes.Le projet initial du statut du Sahara était de nepas l’inclure dans l’Etat algéri<strong>en</strong> à naître et d’<strong>en</strong> faire«un bassin de copropriété» pour l’<strong>en</strong>semble des paysriverains et pour les intérêts français, qui devai<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>tabiliser au maximum les capitaux investis. SelonBernard Tricot :«... cette idée du «bassin de copropriété» était néedans les dernières années de la IV e République, carles «frères arabes», qui aidai<strong>en</strong>t la Révolution algéri<strong>en</strong>n<strong>en</strong>e le faisai<strong>en</strong>t pas par solidarité régionale oufraternité <strong>en</strong>core moins par charité coranique 5 .»C’est Houphouët Boigny, futur présid<strong>en</strong>t de laRépublique de Côte d’Ivoire, alors ministre d’Etat dugouvernem<strong>en</strong>t Guy Mollet, qui avait élaboré le projetdéfinitif qui fut approuvé par l’Assemblée <strong>national</strong>e,le 29 décembre 1956. Cette initiative avait faitl’objet d’une loi, promulguée le 10 janvier 1957, portantcréation de l’Organisation commune desrégions sahari<strong>en</strong>nes (OCRS). Dans son article premieril y est dit : «Il est créé une Organisation communedes régions sahari<strong>en</strong>nes, dont l’objet est lamise <strong>en</strong> valeur, l’expansion économique et la promotionsociale des zones sahari<strong>en</strong>nes de la Républiquefrançaise et à la gestion de laquelle particip<strong>en</strong>tl’Algérie, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.»En juin 1957, était créé le ministère du Sahara, letitulaire du portefeuille était égalem<strong>en</strong>t désigné déléguégénéral de l’OCRS. C’est le 7 août 1957 qu’allaitinterv<strong>en</strong>ir, au plan juridique et administratif, la séparationdéfinitive du Sahara du reste de l’Algérie.Depuis 1902 et jusqu’à cette date, le Sahara étaitadministrativem<strong>en</strong>t constitué de «quatre territoiresdu Sud algéri<strong>en</strong>», gouvernés depuis Alger par le gouverneurgénéral de l’Algérie. En vertu des dispositionsprises ce 7 août 1957, les quatre territoires duSud algéri<strong>en</strong> étai<strong>en</strong>t transformés <strong>en</strong> deux départem<strong>en</strong>tssahari<strong>en</strong>s, intégrés au sein de l’OCRS, lesdépartem<strong>en</strong>ts des Oasis et de la Saoura. Ces deuxdépartem<strong>en</strong>ts constituai<strong>en</strong>t le noyau des zones sahari<strong>en</strong>nesde la République française, visées à l’articlepremier de la loi de janvier 1957.Le retour au pouvoir du général de Gaulle, le13 mai 1958, avait donné de l’élan et de nouveauxespoirs aux t<strong>en</strong>ants de la colonisation qui p<strong>en</strong>sai<strong>en</strong>tque la population algéri<strong>en</strong>ne allait adhérer à leursvues. Le 14 juillet 1958, Albert-Paul L<strong>en</strong>tin décrivaitun monde «indigène», qui ne fonctionnait nullem<strong>en</strong>tcomme l’espérai<strong>en</strong>t les maîtres du mom<strong>en</strong>t.«… Ces gosses qui, sur c<strong>en</strong>t mètres, ont brandidevant la tribune l’emblème interdit, à la barbe etsous le nez des officiels médusés, n’ont de toute évid<strong>en</strong>ce,ri<strong>en</strong> compris à l’esprit du 13 mai. Ils sontvraim<strong>en</strong>t insupportables ces musulmans. LesKabyles de Tizi Ouzou qu’on disait avoir déliré d’<strong>en</strong>thousiasmeà la vue du général de Gaulle ont commémorédeux ou trois jours plus tard l’anniversairede la prise d’Alger (1830) par une grève unanime, etles femmes d’Alger si promptes, parait-il, à ôter leurvoile à l’appel des autorités françaises se sont faitmatraquer <strong>en</strong> manifestant <strong>en</strong> force devant la préfecturepour réclamer la libération de leurs époux ou deleurs frères internés 6 .»Toutes les possibilités étai<strong>en</strong>t saisies par les colonialistespour continuer leur domination, l’année1960 fut l’année de naissance du Cercle d’étudesalgéri<strong>en</strong>nes, qui était constitué par des femmes et deshommes militants de «l’Algérie française» et se prés<strong>en</strong>tant: «Israélites, chréti<strong>en</strong>s et musulmans», ce«cercle» était destiné à peser sur les décisions quepr<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>t les autorités françaises au sujet duSahara. Ces militants étant <strong>en</strong> majorité liés auxgrands groupes capitalistes donc ils agissai<strong>en</strong>t pour,conserver coûte que coûte, cette région et ses richesses,leurs recommandations destinées aux responsablespolitiques français étai<strong>en</strong>t claires : «Et que sontles découvertes déjà faites auprès de celles quecach<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core les ergs et hamada ? Procurez-vousune carte du Sahara et placez-y quatre petites taches :Hassi Messaoud, Hassi R’mel, Edjelé, Tigu<strong>en</strong>tourine.Puis regardez ce qui reste… Ne p<strong>en</strong>sez-vous pas,dans ces conditions que vos milliards soi<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong>placés… 7 .»Les dirigeants du FLN 8 savai<strong>en</strong>t qu’il fallait peserplus fort que toutes les embûches t<strong>en</strong>dues contreeux, le 5 juillet 1961 <strong>en</strong> Algérie, ils décidèr<strong>en</strong>t d’organiserdes manifestations sous l’ét<strong>en</strong>dard de la«Journée <strong>national</strong>e contre la partition», la répressioncoloniale fut impitoyable, les journaux de l’époqueavai<strong>en</strong>t calculé une c<strong>en</strong>taine de morts et plus de troisc<strong>en</strong>t blessés civils parmi la population «indigène».En réponse, le général de Gaulle avait proposé unC’est Houphouët Boigny, futur présid<strong>en</strong>t dela République de Côte d’Ivoire, alors ministred’Etat du gouvernem<strong>en</strong>t Guy Mollet, qui avaitélaboré le projet définitif qui fut approuvé parl’Assemblée <strong>national</strong>e, le 29 décembre 1956.«dés<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Algérie», mais du 1 er avril à finaoût 1961, l’OAS avait organisé et réussi plus de1 200 att<strong>en</strong>tats sur l’<strong>en</strong>semble du territoire algéri<strong>en</strong>.Quant à Pierre M<strong>en</strong>dès-France, il avait proposé «ungouvernem<strong>en</strong>t de deux mois sous tutelle françaisepour éviter la guerre civile». L’hydre fasciste ne selimita pas à l’Algérie, elle traversa la Méditerranéemettant <strong>en</strong> danger le présid<strong>en</strong>t de la République,l’<strong>en</strong>semble des institutions républicaines et les populationsimmigrée et française. Si l’OAS fut visible à lafin de la Révolution algéri<strong>en</strong>ne, ses germes étai<strong>en</strong>tcont<strong>en</strong>us dans le système de l’apartheid instauré dès1830, sa visibilité s’était exprimée dès le début de laRévolution sous d’autres services.Alors, à mesure qu’était tracée et suivie la voie quimène à la paix, des Français indignes se sont lancésdans des <strong>en</strong>treprises subversives et criminelles.Exploitant et exaspérant l’irritation et l’inquiétuded’une partie de la population d’origine europé<strong>en</strong>ne,la nostalgie de quelques élém<strong>en</strong>ts de l’armée, la rancuneet l’ambition de plusieurs chefs militaires oupolitici<strong>en</strong>s disponibles, des conspirateurs ont essayé,essai<strong>en</strong>t et sans doute essaieront de créer des bouleversem<strong>en</strong>tsà la faveur desquels ils s’imagin<strong>en</strong>t saisirle pouvoir. Ils l’ont t<strong>en</strong>té, mais vainem<strong>en</strong>t lors del’affaire des barricades. Ils l’ont t<strong>en</strong>té, mais vainem<strong>en</strong>t,<strong>en</strong> avril. Ils le t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t grâce à unsystème de chantages, de vols, d’assassinats, transportéjusqu’<strong>en</strong> métropole. Mais, une fois de plus, ilsle font vainem<strong>en</strong>t. Certes, ils ont pu, ils peuv<strong>en</strong>t,commettre des meurtres et des destructions, accroîtrela t<strong>en</strong>sion dans les grandes villes algéri<strong>en</strong>nes, provoquerquelques alarmes <strong>en</strong> France dans certainsmilieux restreints. Mais la nation, elle, méprise etcondamne unanimem<strong>en</strong>t ces g<strong>en</strong>s, leurs complots etleurs att<strong>en</strong>tes 9 .Massacres et terreur ne pur<strong>en</strong>t arrêter le cours del’Histoire et les Accords d’Evian fur<strong>en</strong>t signés mais ilsn’avai<strong>en</strong>t permis à l’Algérie indép<strong>en</strong>dante d’obt<strong>en</strong>irque le 20 e des bénéfices <strong>en</strong>grangés par le pétrole duSahara, <strong>en</strong> 1971, le présid<strong>en</strong>t Boumediène sauracourageusem<strong>en</strong>t repr<strong>en</strong>dre selon sa phrase : «Cepétrole qui représ<strong>en</strong>te le sang des martyrs algéri<strong>en</strong>savec lequel ils ont arrosé leur terre ancestrale.»Le Sahara n’était pas seulem<strong>en</strong>t un coffre-fort quevoulai<strong>en</strong>t garder les colons français, d’autres colonss’employai<strong>en</strong>t à le conserver. Dès 1954, le professeurYouval Neeman 10 , numéro 2 des services de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tsde l’armée israéli<strong>en</strong>ne et Itzhak Shamir,patron du Mossad <strong>en</strong> France et <strong>en</strong> Europe, avai<strong>en</strong>tinfiltré certains réseaux du FLN, les Algéri<strong>en</strong>s se sonttrès peu p<strong>en</strong>chés sur cette partie de leur histoire quiregorge d’assassinats et de «coups fourrés». Lors desessais nucléaires français dans le Sahara, des ingénieursisraéli<strong>en</strong>s y assistai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> compagnie des ingénieursfrançais positionnés très normalem<strong>en</strong>t auxpremières loges puisque dès novembre 1956, étaitpassé un accord secret <strong>en</strong>tre la France et Israël pourla construction d’un nouveau réacteur plus puissantà Dimona (24 MW), les deux négociateurs françaisétai<strong>en</strong>t le ministre de la Déf<strong>en</strong>se, Bourges Maunouryet le ministre des Affaires étrangères, ChristianPineau. La coopération militaire <strong>en</strong>tre la France dePierre M<strong>en</strong>dès France et Israël de B<strong>en</strong> Gourion futtrès active jusqu’<strong>en</strong> 1958. Rédha Malek 11 révèle lesraisons qui avai<strong>en</strong>t poussé les dirigeants israéli<strong>en</strong>s àALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013s’<strong>en</strong>gager p<strong>en</strong>dant le conflit algéri<strong>en</strong> dans les servicesde r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts et l’armée coloniale, ces raisonsn’étai<strong>en</strong>t pas uniquem<strong>en</strong>t humanitaires et destinéesà protéger les vies des juifs pieds-noirs : «B<strong>en</strong>Gourion redoute les difficultés qu’aura à affronterIsraël si la France quitte l’Algérie. Il fait de sonmieux pour dissuader de Gaulle de pr<strong>en</strong>dre une telledécision (partition du pays), mais il ne parvi<strong>en</strong>t pasà le convaincre. Après avoir <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du le plan imaginépar son interlocuteur pour perpétuer la prés<strong>en</strong>cefrançaise <strong>en</strong> Algérie, le général s’exclame : «MonDieu ! Vous essayez de créer un nouvel Israël <strong>en</strong>Algérie ! – Oui répond B<strong>en</strong> Gourion, mais il y a unediffér<strong>en</strong>ce : le nouvel Israël sera sout<strong>en</strong>u par laFrance avec ses 45 millions d’habitants et ses alliancesavec les pays occid<strong>en</strong>taux 12 ». La stature du sauveurde la France <strong>en</strong> 1940 et <strong>en</strong> 1958 ne supportaitpas la médiocrité politique et le déshonneur de laparole donnée.B<strong>en</strong> Gourion ne se limitera pas à conseiller legénéral de Gaulle comme tous les colonialistes ilsouti<strong>en</strong>dra moralem<strong>en</strong>t et matériellem<strong>en</strong>t les déf<strong>en</strong>seursde la colonisation. En mai 1962, se souvi<strong>en</strong>tAlbert-Paul L<strong>en</strong>tin, 200 ressortissants israéli<strong>en</strong>s dedroite débarqu<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Algérie ; 50 d’<strong>en</strong>tre eux se r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>tà Constantine et soixante à Oran. «Ils se vantai<strong>en</strong>t»de leur prés<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> Algérie, nous dit <strong>en</strong>coreL<strong>en</strong>tin, qui <strong>en</strong> avait r<strong>en</strong>contré quelques-uns. Ils disposai<strong>en</strong>tde listes de noms juifs pour leur hébergem<strong>en</strong>t.Il est certain que la sécurité gaulliste a eu v<strong>en</strong>tdes interfér<strong>en</strong>ces israéli<strong>en</strong>nes avec l’OAS 13 .L’oppression du peuple algéri<strong>en</strong>, le vol de sesmatières premières, comme <strong>en</strong> Afrique du Sud, et lerisque d’une guerre civile <strong>en</strong> France ne dérangeai<strong>en</strong>tpas la consci<strong>en</strong>ce des dirigeants israéli<strong>en</strong>s et cellesdes juifs pieds-noirs très <strong>en</strong>gagés dans l’OAS :«…Surtout , de la fin mai 1961 jusqu’aux accords du19 mars 1962 – peut-être même jusqu’<strong>en</strong> juin 1962,le mouvem<strong>en</strong>t est le véritable maître des principalesvilles de l’Oranie, imposant son autorité avec desstructures suffisamm<strong>en</strong>t cohér<strong>en</strong>tes, à la fois par sonaction psychologique et par la terreur. L’OAS de lazone III a ainsi sa physionomie particulière : son<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t d’autant plus total qu’il a été tardif, sonopposition à toute solution pacifique et un très largecons<strong>en</strong>sus populaire… L’adhésion massive de lacommunauté juive n’est pas le moindre atout pourexpliquer une redoutable efficacité. Sans doute, onpeut s’étonner que la propagande OAS (tracts, émissionsou éditions pirates ait lancé si peu d’appel auxarmes aux Israélites… Il n’est pas impossible qu’il yait eu, fin 1961 et durant le 1 er semestre 1962, deslivraisons d’armes faites par Israël à la zone III del’OAS 14 .»Cette fureur assassine ne se limitera pas à combattreun <strong>en</strong>nemi, elle s’élargira à l’anéantissem<strong>en</strong>tde la mémoire d’un peuple comme l’avait pratiquéeles hordes nazies, ainsi le 7 juin 1962 l’OAS ne voulaitpas léguer à l’Algérie une bibliothèque riche de600 000 docum<strong>en</strong>ts et ouvrages, elle brûla les lieuxet 400 000 ouvrages et docum<strong>en</strong>ts fur<strong>en</strong>t réduits <strong>en</strong>c<strong>en</strong>dres.D. D.[1] Une précision s’impose vu les risques de manipulation : il ne s’agitnullem<strong>en</strong>t, dans ces lignes, de remettre <strong>en</strong> cause les combats sociauxet les combats démocratiques, m<strong>en</strong>és par les Algéri<strong>en</strong>s <strong>en</strong> Algérie.[2] Société des amis des archives de France, Histoire et archive, laquatrième République, des témoins pour l’histoire 1947/1997.[3] Alain Peyrefitte, «Faut-il partager l’Algérie», Tribune libre, Plon,1962[4] Alain Peyrefitte, «Faut-il partager l’Algérie», Tribune libre, Plon,1962[5] Bernard Tricot, «Mémoires», Quai Voltaire, 1994 (Mohamed V etBourguiba étai<strong>en</strong>t pro-américains à l’époque)[6] Par Albert Paul L<strong>en</strong>tin, «L’Algérie de Colonels, Journal d’un témoin»(juin-septembre 1958) Petite bibliothèque républicaine, octobre 1958(L’auteur était cousin <strong>en</strong>tre autres, du grand Résistant : FredScamaroni, torturé il se suicidera avec un fil de fer dans sa cellule pourne pas parler, sa mère et ses sœurs continueront le combat)[7] Lettres à un métropolitain, plaquette éditée par les éditionsRegireie, 1960 (archive personnelle)[8] Le FLN dont il s’agit dans ces lignes est celui du1 er Novembre 1954[9] Charles de Gaulle, «Mémoire d’espoir», Plon, 1999, p.779[10] Sa biographie cont<strong>en</strong>ue dans les différ<strong>en</strong>ts sites Internet permetde compr<strong>en</strong>dre la puissance, sans trop de dép<strong>en</strong>ses, d’Israël danstous les domaines.[11] Rédha Malek, «l’Algérie à Evian, Histoire des négociations secrètes1956-1962», ANEP, 2001, p. 166[12] Michel Bar-Zohar, «B<strong>en</strong> Gourion», Fayard, 1978, p. 404/405[13] Rédha Malek, «L’Algérie à Evian, Histoire des négociationssecrètes 1956-1962», ANEP, 2001, p. 248[14] Régine Goutalier, «Les Juifs et l’OAS <strong>en</strong> Oranie, Les relations <strong>en</strong>trejuifs et musulmans <strong>en</strong> Afrique du Nord,XIX e –XX e siècles», CNRS, 1980


4 > A L A U N ERéactions> Le Mouvem<strong>en</strong>ttunisi<strong>en</strong> Ennahdhacondamne dans uncommuniquél’assassinat lors d'unatt<strong>en</strong>tat contre unemosquée à Damas deCheikh MohammedSaïd Al-Bouti, et lequalifie de « crimeodieux », quiconstitue « unépisode d’un nouveaufeuilleton de terreur<strong>en</strong>vers le peuplesyri<strong>en</strong> et des oulémamusulmans, et unet<strong>en</strong>tative de troublerla révolution syri<strong>en</strong>ne,et d'<strong>en</strong> salir l'image».> Le Hezbollah acondamné dans uncommuniqué publiéjeudi soir l’att<strong>en</strong>tatsuicidequi a visé lamosquée d’lmaneproche de la capitalesyri<strong>en</strong>ne Damas,coûtant la vie augrand religieux,Cheikh MohamadSaïd Al-Bouti et à desdizaines de fidèles quipriai<strong>en</strong>t dans lamosquée. « Nouscondamnonscatégoriquem<strong>en</strong>tl'assassinat du cheikhMohammad Saïd Al-Bouti », a déclaré lechef de la coalition<strong>national</strong>e del'opposition syri<strong>en</strong>ne,Ahmed Moaz alkhatib. « C'est uncrime à tout point devue que nous rejetonscomplètem<strong>en</strong>t », a-t-ilajouté, suggérant quece pourrait être lesforces pro-Assad quiaurai<strong>en</strong>t commisl'att<strong>en</strong>tat. Le porteparoledu ministèrerusse des AE,AlexandreLoukachevitch, a faitnoter que lesextrémistes avai<strong>en</strong>tvisé al-bouti pour sonappel à la paix, sacondamnation duterrorisme et de laviol<strong>en</strong>ce armée et sescritiques desextrémistes qui secach<strong>en</strong>t derrièrel'islam <strong>en</strong> raison deleur ignorance decette religion.Mohammad Tawfiq Al-Bouti, fils deMohammad SaïdRamadane Al-Bouti, aaffirmé que les mainsperfides qui avai<strong>en</strong>tassassiné son pèreont été choisies pardes départem<strong>en</strong>tssordides pourexécuter leurscomplots contre lareligion de la nation.L'archevêque, Luca Al-Khouri, vicairepatriarcal d'Antiocheet de tout l'Ori<strong>en</strong>t desGrecs orthodoxes, aaffirmé hier que lesprédications del'érudit Al-Boutiresteront toujoursdans la mémoire detous les Syri<strong>en</strong>s,chréti<strong>en</strong>s etmusulmans.Mohamed Saïd Ramadan Al-BoutiAu-delà du bi<strong>en</strong>et du malL'assassinat de Mohamed Saïd Ramadan Al-Bouti n'est évidemm<strong>en</strong>t pas un malheureux concoursde circonstances, les commanditaires l'ont mis depuis longtemps dans la ligne de mire, ils ontseulem<strong>en</strong>t profité de cette occasion où l’imam se trouve avec ses disciples dans la grandemosquée La Iman.Par Hamida AyachiL’assassinat <strong>en</strong> questionFin viol<strong>en</strong>te d’un religieux controverséDifficile de se faire une opinionsur ce personnage quiaura marqué la religionmusulmane de ces cinquante dernièresannées. Syri<strong>en</strong> né <strong>en</strong> Turquie etd’origine Kurd, Al-Bouti résume, àlui seul, la complexité de la composanteethnico-religieuse de ce pays.Pur produit d’Al-Azhar, il <strong>en</strong> sort <strong>en</strong>1960 avec deux prestigieux diplômesqui lui ont ouvert la voie de l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tet de certains postes administratifsà Damas. Son aura, l’aacquise au fil des années grâce à sesquarante livres édités et traduits <strong>en</strong>plusieurs langues. Il est membre de laSociété royale de recherche <strong>en</strong> civilisationislamique à Amman, <strong>en</strong>Jordanie, ainsi que du Haut conseilde l'université d'Oxford <strong>en</strong> Grande-Bretagne. Al-Bouti parle couramm<strong>en</strong>tle turc, le kurde, et a de bonnesnotions d'anglais. Dès le début de sacarrière, il s’oppose aux salafistes.Pour lui, la disparition des quatregrands «Madahibes» de l’islam sunnitereprés<strong>en</strong>te un danger immin<strong>en</strong>tpour les musulmans et l’islam. Dansun de ses livres, il accuse les salafistesmodernes, financés par l’ArabieALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013saoudite, de manipuler le terme « djihad» dans leurs intérêts et leurs desseins..En1994, dans son ouvrage«Djihad <strong>en</strong> Islam», il s'oppose à lafatwa controversée d'Al Albaniordonnant aux musulmans de quitterla Palestine. En Syrie, il acquiertune grande notoriété même vis-à-visdu pouvoir des Alaouites du clan Al-Assad. La télévision d’Etat cons<strong>en</strong>t àdiffuser chaque v<strong>en</strong>dredi la prièrehebdomadaire qu’il officie. En 2009,il figure parmi les cinq c<strong>en</strong>ts personnalitésles plus influ<strong>en</strong>tes du mondemusulman. Toujours <strong>en</strong> Syrie, lesopposants au régime l’approch<strong>en</strong>t <strong>en</strong>2003 pour le convaince de signeravec eux « L’appel du printemps deDamas », ce qu’il refuse sous prétexteque cela pourrait donner une connotationreligieuse à l’initiative. Ilmainti<strong>en</strong>t des relations « amicales »avec le régime et évite <strong>en</strong> mêmetemps de se prononcer politiquem<strong>en</strong>tsur les affaires internes. Enmars 2011, après les événem<strong>en</strong>ts deDaraâ, ou cinq <strong>en</strong>fants fur<strong>en</strong>t torturéspour avoir taggué des graffitis, ilappelle lors d’une prière du v<strong>en</strong>dredià la ret<strong>en</strong>ue, dénonçant des manipulationssalafistes qui guett<strong>en</strong>t la stabilitéde la Syrie. La rupture avec la«Révolution syri<strong>en</strong>ne» intervi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>juillet 2011, lorsqu’il a déclaré duhaut de son perchoir : «La majoritédes g<strong>en</strong>s qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t aux prières duv<strong>en</strong>dredi puis qui sort<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suitemanifester contre le régime neconnaiss<strong>en</strong>t ri<strong>en</strong> à la prière.» Etdepuis, l’opposition armée l’a «listé»,comme son <strong>en</strong>nemi juré. Quelquessemaines plus tôt, le 13 juin 2011,p<strong>en</strong>dant la répression de la révoltesyri<strong>en</strong>ne, il publie une fatwa interdisantaux militaires de tuer des civils.Mais c’était déjà trop tard.A qui profite le crime ?Ses positions mi-figue mi-raisin,lui ont valu de vives critiques y comprisde ses camarades religieux.Youssef Al-Qaradaoui avait laissé<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre lors d’une émission sur lachaîne qatarie Al-Jazeera qu’il fallaitéliminer tous ceux qui sout<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>tactivem<strong>en</strong>t ou passivem<strong>en</strong>t le régimesyri<strong>en</strong>, qu’ils soi<strong>en</strong>t « civils, militairesou religieux». Avant-hier, la mêmechaîne imputait la mort de Al-Boutià un tir de roquette de l’arméeun assassinatpolitique. Les commanditairessontC’estfacilem<strong>en</strong>t reconnaissableset id<strong>en</strong>tifiables.Premièrem<strong>en</strong>t, parce que ce groupeou partie représ<strong>en</strong>tant le salafismedjihadiste l'avait «excommunié».Deuxiémem<strong>en</strong>t, Cheikh Al-Bouti aété catalogué à cause de ses prêches,<strong>en</strong> pleine guerre civile syri<strong>en</strong>ne,comme pro-Bachar. Troisièmem<strong>en</strong>t,cet homme de religion avait choisidélibérém<strong>en</strong>t son camp religieux,politique et même exist<strong>en</strong>tiel dansun contexte compliqué dont mêmela logique n'arrive pas à <strong>en</strong> tracer lescontours et aboutissants. Seulevariable à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte, cellede la force et de celui qui porte lesarmes sur le terrain. Malgré sespositions, Al-Bouti ne mérite <strong>en</strong>aucun cas cette fin tragique. Lui, quifut un temps où il était considérécomme l'une des référ<strong>en</strong>ces théologiquesdes groupes fondam<strong>en</strong>talistesles plus virul<strong>en</strong>ts ainsi que de certainesparties dites de «l'islam officiel».Al-Bouti était sans conteste uncas à part dans l'histoire de la p<strong>en</strong>séeislamique et arabe contemporaine.Un trait singulier qui se décline àtravers ses livres traitant de sujetssociologiques, idéologiques, militantsappelant au dialogue dans unegrande majorité des cas. A unmom<strong>en</strong>t de son parcours de théologi<strong>en</strong>,sa p<strong>en</strong>sée est proche des fondam<strong>en</strong>talistesavec lesquels, il a pris sesdistances plus tard. Je me souvi<strong>en</strong>sde la polémique autour de ses fatwas<strong>en</strong>tre les groupes islamistes et ceuxdu groupe salafiste pour la prédicationet le combat sur le fait de «tuerles proches et femmes des despoteset des mécréants» (Tawaghit). A unmom<strong>en</strong>t de sa vie, Al-Bouti étédirectem<strong>en</strong>t lié de à cette horriblefatwa. Le plus surpr<strong>en</strong>ant dans l'assassinatde cet homme, ce sont lesréactions et positions des islamisteset Chouyoukh des pays du«Printemps» arabe. La position desFrères musulmans et des ouléman'est pas très claire, eux qui se sontretrouvés dans l'équation politiquede leurs pays respectifs, impliquantles intérêts des puissants de cemonde. Preuve de cette ambiguitésignalons le traitem<strong>en</strong>t médiatiqueréservé à cet événem<strong>en</strong>t tragique quicontribue à compliquer davantage lasituation explosive de la Syrie. Al-Jazeera et Al Arabia ont abordé l'assassinatde Mohammed SaïdRamadan Al-Bouti sans mettre <strong>en</strong>avant son poids et sa stature symboliquedu célèbre théologi<strong>en</strong> et«Alem» reconnu. Une information«urg<strong>en</strong>te» sans pour autant avoir eule privilège de faire l'ouverture desJT. Pour comm<strong>en</strong>ter l'information,Al-Jazeera n'a pas donné la paroleaux Oulémas ou aux intellectuelspréférant interroger un représ<strong>en</strong>tantde l'opposition syri<strong>en</strong>ne qui, audébut, avait indiqué que cette informationpourrait être une rumeurlancée par le régime de Bachar Al-Assad. Un autre pr<strong>en</strong>d le relais<strong>en</strong>suite pour indiquer que c'est uneroquette de l'armée régulière quiavait tué l'imam et une quarantainede ses élèves. Dans l'autre bout duNilsat, El- Magharibia qui apparti<strong>en</strong>draità l'un des fils de AbassiMadani s'est cont<strong>en</strong>tée d'une informationsimple et froide. Presque lemême topo, la mort d'un grandthéologi<strong>en</strong> sans aucune référ<strong>en</strong>ce àson statut. Ces faits avérés r<strong>en</strong>seign<strong>en</strong>tsi besoi est de la manièreclaire sur le parti-pris, non pas <strong>en</strong>faveur des «rebelles» mais plus précisém<strong>en</strong>tau bénéfice des parrains del'opposition armée dans cette guerrecivile qui ravage la Syrie. Ces positionspeuv<strong>en</strong>t paraître « justifiées »vu que Al-Bouti n'a pas pris les distancesqu'il faut avec le régime <strong>en</strong>tant qu'homme de religion.D'un autre côté, l’on s’interrogesi l'opposition aurait accepté depr<strong>en</strong>dre une telle distance <strong>en</strong>tre elleet cet homme ? Cela paraît difficilevoire même impossible. Le régimede Bachar a choisi une méthodeabsurde et horrible pour répondreaux aspirations légitimes de sonpeuple. Dans le camp d'<strong>en</strong> face, l'oppositionaussi a opté pour une voieaussi horrible, quand elle n'a paschangé de voie <strong>en</strong> cours de route. Ilne faut pas faire d'amalgame <strong>en</strong>tre lavraie révolution, celle qui avaitchoisi la protestation pacifique.Celle-là a cédé la place à de nouveauxacteurs qui ont transformécette révolution <strong>en</strong> une guerre civiledévastatrice. Dans ce camp, la prisede décision s'est retrouvés <strong>en</strong>tre lesmains d'une poignée d’hommes quia réussi son OPA sur la révolutionsyri<strong>en</strong>ne, muselant toutes les voixcontestataires, et m<strong>en</strong>ant la majoritévers une issue incertaine, dont leplan fut tracée dans l'opacité, loindu peuple syri<strong>en</strong>. C'est là où se situela tragédie de la révolution, et de ceshommes de religion qui n'ont, àaucun mom<strong>en</strong>t, trouver l'espace etle courage pour exprimer clairem<strong>en</strong>tleurs avis et positions.Evoquer une guerre «juste et équilibrée»n'est qu'une injustice et unetromperie qui écartera à jamais lesvoix modérées. La folie est la seulesagesse <strong>en</strong> temps de guerre et la viol<strong>en</strong>cereste la vraie puissance brandiepar les guerriers. Ceux qui n'ontque leurs parole et leur sagesse pourse battre n'ont qu'à mettre leurs«armes» dans la balance. En contrepoids,ils devront lutter contre lepoids des armes, de l'arg<strong>en</strong>t, desparrains ...Au vu d’un rééquilibrage de forces,ne peut-on pas considérer que lefait d'assassiner un homme de Dieuqui n'a jamais levé une arme contrequelqu'un d'autre comme un crimeabominable ? C'est ce que devraitdire et p<strong>en</strong>ser chaque vrai et auth<strong>en</strong>tiqueintellectuel. La vérité doit êtredite, même si la voix des armes estassourdissantesH. A.syri<strong>en</strong>ne avant de réctifier le tir. Ils’agit, <strong>en</strong> fait d’un acte perpétré parun kamikaze, donc prémédité. Lesmédias officiels syri<strong>en</strong>s s’empar<strong>en</strong>tde l’information qualifiant l’acted’assassinat perpétré par des «terroristes».Quelques heures plus tard, c<strong>en</strong>'est ni plus ni moins que le présid<strong>en</strong>tsyri<strong>en</strong> lui-même qui réagit. Unedes rares réactions de Bachar AlAssad <strong>en</strong> live à un att<strong>en</strong>tat. La télévisionsyri<strong>en</strong>ne passe <strong>en</strong> boucle lesimages de l’att<strong>en</strong>tat, <strong>en</strong> rappelant quele mode opératoire ressemble à celuid’Al-Qaïda. «Je jure au peuple syri<strong>en</strong>que ton sang, celui de ton petits-filset de tous les martyrs de la patri<strong>en</strong>'aura pas coulé gratuitem<strong>en</strong>t, carnous serons fidèles à tes idées <strong>en</strong>anéantissant leur obscurantisme etleur incroyance jusqu'à ce que nous<strong>en</strong> nettoyions le pays», a déclaré, hiermatin, Bachar Al-Assad. L’oppositionsyri<strong>en</strong>ne, elle, occupée par ses diverg<strong>en</strong>cesinternes s’est cont<strong>en</strong>té decondamner le « crime », accusant lerégime d’être l’auteur de l’att<strong>en</strong>tat.Un acte qui, faut-il le rappeler, n’apas <strong>en</strong>core été rev<strong>en</strong>diqué.Y. C.


En raison de l’échec scolaireDeux filles fugu<strong>en</strong>tet déclar<strong>en</strong>t avoir étékidnappées à BlidaDeux filles, âgées de 9 ans, ont été déclarées kidnappées dans la soirée de mercredidernier dans la commune d’Ouled Yaïch, dans la wilaya de Blida.Selon les services de laG<strong>en</strong>darmerie <strong>national</strong>e,les deux fillettes se sontprés<strong>en</strong>tées à l’unité deGN de la commune de Bouinanepour dépôt de plainte de kidnapping.Elles ont déclaré avoir étékidnappées par deux individuslors de leur sortie de l’école, sise àOuled Yaïch, qui les ont transportéesà Bouinane, mais qui ontfini par échapper à leurs ravisseurs.Une plainte qui a pousséles services de la g<strong>en</strong>darmerie àdécl<strong>en</strong>cher l’alerte sur tout le territoirede la wilaya, et la mobilisationde 100 g<strong>en</strong>darmes pourl’arrestation des malfaiteurs.Aussi, une <strong>en</strong>quête a étéouverte et des psychologues ontété dépêchés pour pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong>charge les deux victimes.Néanmoins, après plusieursséances, les psychologues attest<strong>en</strong>tque les deux filles n’ontaucune séquelle psychologique etn’ont jamais été victimes de kidnapping,mais qu’elles ont fuguéde chez elles suite à leur r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>tscolaire au 2 e trimestre.Aussi, les services de la g<strong>en</strong>darmerieont contacté le directeurde l’école qui a déclaré queles deux filles étai<strong>en</strong>t abs<strong>en</strong>testoute la journée du mercredi.Les chômeurs de la wilaya de Laghouatsortiront aujourd'hui dans la rue pourcrier leur ras-le-bol contre l'exclusion,réclamer des postes d’emploi stables et undéveloppem<strong>en</strong>t local susceptible d'améliorerleur quotidi<strong>en</strong>. Le rassemblem<strong>en</strong>t, qui se ti<strong>en</strong>draau chef-lieu de wilaya, fait suite à l'appelqu'avait lancé le bureau local de laCoordination <strong>national</strong>e de déf<strong>en</strong>se des droitsdes chômeurs (CNDDC). Une action qui seveut une réaction à la politique locale prônéepar les responsables de l'administration et desinstitutions chargés du dossier de l'emploimais aussi aux élus qui ont prouvé leur échecà pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge les rev<strong>en</strong>dications desjeunes et répondre ainsi à leurs att<strong>en</strong>tes etaspirations.Dans la wilaya de Laghouat, le chômageest <strong>en</strong>démique. C'est l'une des premièreswilayas où a comm<strong>en</strong>cé l’action qui secoue,depuis plusieurs semaines, le sud du pays. Unmouvem<strong>en</strong>t qui a poussé le pouvoir à réagir<strong>en</strong> urg<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> mettant <strong>en</strong> place une batteriede mesures, visant à améliorer le marché del'emploi au Sud. Rattrapée par le retardqu'elle a accusé et l'initiative du Front desforces socialistes (FFS), le premier parti à<strong>en</strong>voyer ses députés à la r<strong>en</strong>contre de la populationdu Sud, le jour-même de l'ouverture deAprès <strong>en</strong>quête, il s’est avéré queles deux filles, rappelons-le, âgéesde 9 ans, ont pris le bus versBouinane pour faire croire auxg<strong>en</strong>darmes et à leurs par<strong>en</strong>ts queles agresseurs les ont transportéesloin de leur commune. Lemême scénario s’est produit le 21février dernier lorsqu’un pèreaccompagné de son fils âgé de 9ans égalem<strong>en</strong>t, se sont prés<strong>en</strong>tésau groupem<strong>en</strong>t de g<strong>en</strong>darmeried’El Afroun dans la wilaya deBlida, pour déposer une plainteet déclarer un cas de kidnapping.Le petit a fait croire à ses par<strong>en</strong>tsque deux individus à bord d’unvéhicule de couleur noire avai<strong>en</strong>tessayé de le kidnapper, or, l’<strong>en</strong>fantn’a été victime d’aucuneagression, mais a essayé de masquerses mauvaises notes scolaires.A cet effet, la G<strong>en</strong>darmeri<strong>en</strong>ationale tire la sornetted’alarme quant à ces «faussesdéclarations de kidnapping» etappelle les par<strong>en</strong>ts à contrôlerEn att<strong>en</strong>dant El-MilioniyaLes chômeurs de Laghouatprotest<strong>en</strong>t aujourd'huila session de printemps du Parlem<strong>en</strong>t,l'Assemblée <strong>national</strong>e populaire (APN) avaitdépêché, la semaine dernière, des parlem<strong>en</strong>tairesdans cette wilaya. Grande fut leur surprise,lorsque ces derniers se feront huer parles jeunes contestataires. «Députés, dégages!»,ont scandé les chômeurs <strong>en</strong> face des locatairesde l'Hémicycle Zighoud-Youcef. Bi<strong>en</strong> que lamanifestation soit locale, ri<strong>en</strong> n'empêche qued’autres jeunes de plusieurs wilayas voisinesvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t rallier cette action de protestation,qui se veut une autre fois, un rejet des dernièresmesures du gouvernem<strong>en</strong>t Sellal. Les chômeursde Ouargla ont été les premiers àannoncer leur souti<strong>en</strong>. «Nous avons mobilisétous les jeunes pour sout<strong>en</strong>ir nos camaradesde Laghouat», nous a déclaré Rachid Aouine,membre du CNDDC, chargé à l'information.D'autres organisations syndicales et militantsdes droits de l'homme ont déjà exprimé leursolidarité avec les chômeurs de Laghouat etcompt<strong>en</strong>t participer au rassemblem<strong>en</strong>t d'aujourd'hui.Faire barrageaux av<strong>en</strong>turiersDe l'autre côté, à Ouargla, une autreaction de protestation sera organiséeaujourd'hui. L'initiative vi<strong>en</strong>t d'un groupe deleurs <strong>en</strong>fants et les s<strong>en</strong>sibiliser surles conséqu<strong>en</strong>ces de ces actesmalveillants. Il faut savoir quel’échec scolaire est dev<strong>en</strong>u unmobile pour inciter de nombreux<strong>en</strong>fants à fuguer de peur des réactionsde leurs par<strong>en</strong>ts.Lors d’un <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> accordé àAlgérie News récemm<strong>en</strong>t, le présid<strong>en</strong>tdu réseau Nada a fait état deplusieurs cas similaires, pour neciter que celui de M’sila où unadolesc<strong>en</strong>t de 14 ans a fugué deson domicile <strong>en</strong> raison de sesrésultats scolaires. Par ailleurs,après la série de kidnappingsd’<strong>en</strong>fants <strong>en</strong>registrés ces derniersmois à travers le territoire <strong>national</strong>,l'Epic Pre-Sco a adressé,mardi dernier, une note auxpar<strong>en</strong>ts des <strong>en</strong>fants inscrits danstoutes les crèches publiques, quetoute personne à part les par<strong>en</strong>ts,se prés<strong>en</strong>tant dans ces établissem<strong>en</strong>tspour récupérer un <strong>en</strong>fant,sera refoulée sans équivoque, afinde prévoir quant à toute t<strong>en</strong>tatived’<strong>en</strong>lèvem<strong>en</strong>t. De son côté, laG<strong>en</strong>darmerie <strong>national</strong>e a procédéà l’application d’un nouveauprogramme visant à sécuriser aumaximum les jardins d’<strong>en</strong>fants etles établissem<strong>en</strong>ts scolaires destrois cycles.Hasna Zobirijeunes qui a lancé un appel à tous les chômeursde la wilaya, au l<strong>en</strong>demain du rassemblem<strong>en</strong>tdu 14 mars dernier. Mais force est deconstater que ce groupe de jeunes est le mêmequi a voulu maint<strong>en</strong>ir le sit-in du 14 marsouvert avant de le lever le l<strong>en</strong>demain matin,des personnes qui ont «curieusem<strong>en</strong>t» bénéficiéd'une couverture médiatique de certainsorganes de presse, mais aussi de l'APS, premiermédia officiel. pour le CNDDC, il n'y apas l’ombre d’un doute que les g<strong>en</strong>s, qui sontderrière cette initiative, «soi<strong>en</strong>t manipuléspar l'administration local et le pouvoir c<strong>en</strong>traldans le seul objectif de casser le mouvem<strong>en</strong>t».L'action de Laghouat est ainsi, l'occasionpour faire barrage à ces av<strong>en</strong>turiers et dénoncerleur démarche. C'est aussi une préparationpour «El Milioniya de l'Etat de droit»,décidée par le CNDDC pour le 30 mars courantà Oued Souf. «Toutes les décisions prisespar le gouvernem<strong>en</strong>t suite au mouvem<strong>en</strong>t deprotestation, ne saurai<strong>en</strong>t être concrétiséessur le terrain sans l'instauration d'institutionscrédibles, transpar<strong>en</strong>tes et légitimes pouvantappliquer la loi dans sa totalité», avait indiquéle même comité dans son dernier communiqué.Aïssa Moussi> A C T U5Visas pour laFranceUn nouveauc<strong>en</strong>tre pourréduire les délaisLe nouveau c<strong>en</strong>tre de collecte dedemandes de visas pour laFrance et l'Italie (TLS Contact) aété inauguré avant-hier et seraouvert dans quelques jours augrand public. Lors d'un point depresse, le consul général deFrance à Alger, Michel Dejaegher,a affirmé que le nouveau c<strong>en</strong>trepermettra d'accueillir lesdemandeurs de visas dans demeilleures conditions. « L<strong>en</strong>ouveau c<strong>en</strong>tre compr<strong>en</strong>d troisniveaux, totalisant plus de troismille mètres carrés. Avec unparking plus facile d'accès et unecinquantaine de guichets, ilpermettra la réduction des délaisde prise de r<strong>en</strong>dez-vous et detraitem<strong>en</strong>t des dossiers. Nousavons décidé d'installer sixstations biométriques et quis'ajout<strong>en</strong>t aux douzeexistantes», a-t-il révélé.Accompagné du présid<strong>en</strong>t de TLSContact, Christian Weisgerber,v<strong>en</strong>u spécialem<strong>en</strong>t de Francepour l'inauguration de ce c<strong>en</strong>tre,du chef du service des visas,Jean-Marc Rober et du consulgénéral d'Italie à Alger, M meSylvia, le consul général deFrance à Alger a indiqué que l<strong>en</strong>ouveau TLS Contact seraopérationnel d'une manièreofficielle d'ici à la fin du mois <strong>en</strong>cours. «Nous avons quelquesprocédures administratives qu<strong>en</strong>ous devrions régler pourannoncer son ouverture aupublic». Concernant les chiffres,le confér<strong>en</strong>cier a précisé que«1500 demandes de visas seronttraitées quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t auniveau de ce nouveau c<strong>en</strong>tre. Ilfaut noter que le nombre dedemandes traitées au niveau del'anci<strong>en</strong> TLS Contact était de 850à 900 demandes », a-t-il précisé.Pour ce qui est du bilan, il arévélé que le nombre de dossiersde demandes de visas traités <strong>en</strong>2012 était de 170 000, soit uneaugm<strong>en</strong>tation de près de 50%par nombre à 2008. Quant à ladélivrance des visas vers laFrance, il a affirmé que «136 379visas ont été délivrés <strong>en</strong> 2012contre 80 473 <strong>en</strong> 2008».Interrogé sur l'impact de c<strong>en</strong>ouveau c<strong>en</strong>tre sur la réductionde prise de r<strong>en</strong>dez-vous par lesdemandeurs de visas, le mêmeconsul déclare : «La réduction deprise de r<strong>en</strong>dez-vous est liéedirectem<strong>en</strong>t aux capacités desservices du consulat. A savoirqu'<strong>en</strong> 2012, TLS Contact aaccordé 11 000 r<strong>en</strong>dez-vous parjour contre 800 <strong>en</strong> 2008. Ce quireprés<strong>en</strong>te une augm<strong>en</strong>tation de31% de productivité.Je p<strong>en</strong>sequ'avec seulem<strong>en</strong>t 40 ag<strong>en</strong>ts deconsulat, il est impossibled'augm<strong>en</strong>ter le nombre der<strong>en</strong>dez-vous de traitem<strong>en</strong>t dedemandes de visas», a-t-il noté.S'agissant de la possibilité decollaboration des c<strong>en</strong>tres devisas d'Oran et Annaba desprestations de TLS Contactd'Alger, Dejaegher dira :«L'autorisation del'externalisation de donnéesbiométriques pour le traitem<strong>en</strong>tde demandes de visas a étédonnée seulem<strong>en</strong>t pour le c<strong>en</strong>tred'Alger. Mais notre objectif estde généraliser cette exploitationbiométrique au profit desdemandeurs de visas d'Oran etd'Annaba et ce, avant la fin de lal'année 2013», a-t-il insisté.Zohra Ch<strong>en</strong>derALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


Rôle des sociétés d’assuranceUne <strong>en</strong>quête lancéeauprès des compagnies> C A P I T A LBOOM7Dans le cadre des projets nationaux de recherche (PNR), et dans le but de réaliser un desaxes de la saison : «Les exig<strong>en</strong>ces pour activer le rôle des sociétés d’assurance dans ledéveloppem<strong>en</strong>t », l’université Hassiba B<strong>en</strong>-Bouali et le Conseil <strong>national</strong> des assurancessollicit<strong>en</strong>t l’aide précieuse des travailleurs du secteur des assurances.Un questionnaire leur a été adressédans ce s<strong>en</strong>s portant, <strong>en</strong>tre autres,sur les prestations de services et lecomportem<strong>en</strong>t de l’assuré vis-àvisde sa compagnie d’assurance. Le marchédes assurances connaît de profondes mutationscompte t<strong>en</strong>u de son rôle économiqueet social. D’une manière générale, l’Etat adéployé des efforts considérables afin delever les restrictions et obstacles qui se dress<strong>en</strong>tdevant les investisseurs dans ledomaine des assurances. Les opportunitésd’investissem<strong>en</strong>t sont <strong>en</strong>core plus grandesdans le secteur des assurances de personnes,compte t<strong>en</strong>u du faible taux de pénétrationet des nouveaux besoins de sécurité et deprévoyance. Selon les experts, malgré laréforme du cadre réglem<strong>en</strong>taire du secteur,il demeure largem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> retard par rapportaux besoins de l’économie algéri<strong>en</strong>ne, etaurait besoin d’être largem<strong>en</strong>t boosté.Le secteur tout <strong>en</strong>tier est sout<strong>en</strong>u parl’assurance automobile obligatoire et l’assurancedes personnes à cause ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>tdes assurances de groupes et de l’assuranceexigée pour l’obt<strong>en</strong>tion d’un crédit bancaire.La dynamisation du marché des assurancespar le développem<strong>en</strong>t des assurancesde personnes et de capitalisation. De plusd<strong>en</strong>ses et plus pointus efforts demeur<strong>en</strong>t<strong>en</strong>core à fournir par l'<strong>en</strong>semble des acteursdu secteur, à comm<strong>en</strong>cer par les assureurs,<strong>en</strong> vue, notamm<strong>en</strong>t, d'améliorer l'aspectprospectif de leurs politiques respectives demarketing et de commercialisation.Par ailleurs, les compagnies d’assurancese déploi<strong>en</strong>t pour convaincre le public algéri<strong>en</strong>de la nécessité de s’assurer. Pour cela,ces compagnies doiv<strong>en</strong>t faire des efforts. Laculture de l’assurance ne se gagne qu’avecl’amélioration des services et la t<strong>en</strong>ue despromesses qu’on fait aux cli<strong>en</strong>ts. Les compagniesdoiv<strong>en</strong>t faire des efforts <strong>en</strong> matièred’innovation, de qualité des services, c’est àce prix que l’on pourra apporter une améliorationdans le secteur de l’assurance <strong>en</strong>Algérie.F.A.A.Coopération économiqueUne délégation algéri<strong>en</strong>ne bi<strong>en</strong>tôtà MalteLa Chambre algéri<strong>en</strong>ne decommerce et d’industrieorganise <strong>en</strong> collaborationavec Malta Enterprise une missionéconomique à La Valette(Malte) du 6 au 9 mai 2013. Cetévénem<strong>en</strong>t vise pour objectif der<strong>en</strong>forcer la coopération économiqueet de part<strong>en</strong>ariat <strong>en</strong>tre lesreprés<strong>en</strong>tants des communautésd’affaires des deux pays relevantdes secteurs suivants : construction,infrastructures et servicesconnexes, agro-industrie,industrie maritime (développem<strong>en</strong>tdes ports, ports de plaisanceet réparation navale),aquaculture, <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t(dessalem<strong>en</strong>t d'eau de mer),maint<strong>en</strong>ance industr ielle,industrie pétrolière et gazière,santé et produits pharmaceutiques,éducation et formation,TIC, services financiers et tourisme.Dans ce cadre, un forumd’affaires sera organisé le 7 mai2013 à La Valette et comporteraune session plénière sur l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tet le climat des affaires<strong>en</strong> Algérie, suivi <strong>en</strong> aprèsmidide r<strong>en</strong>contres B to B.Cette visite fait suite à celleeffectuée <strong>en</strong> décembre 2012, <strong>en</strong>Algérie, d’une importante délégationmaltaise composée de 20opérateurs économiques. Le butest d’explorer les opportunités<strong>en</strong> matière d’investissem<strong>en</strong>t,d’échanges économiques et detransfert de savoir-faire, ainsique l’acquisition de technologies.A travers l’organisation deces r<strong>en</strong>contres, les hommesd'affaires maltais peuv<strong>en</strong>t ainsidécouvrir de multiples opportunitésalgéri<strong>en</strong>nes d'investissem<strong>en</strong>tset de commerce <strong>en</strong>nouant des relations d'échangesavec leurs homologues algéri<strong>en</strong>s,dans divers secteurs économiquesporteurs. D'où l'intérêtde r<strong>en</strong>forcer les relationsbilatérales <strong>en</strong>tre les deux paysdont les économies sont complém<strong>en</strong>tairesà plusieurs titres.Les échanges commerciaux<strong>en</strong>tre les deux pays ont fortem<strong>en</strong>tbaissé ces trois dernièresannées, passant de 146 millionsde dollars <strong>en</strong> 2009 à 118 millionsde dollars <strong>en</strong> 2010.Le nombre de personnes inscrites auchômage <strong>en</strong> Grande-Bretagne est rev<strong>en</strong>u<strong>en</strong> février à son plus bas niveau depuis20 mois, une bonne nouvelle pour leministre des Finances, George Osborne,quelques heures avant la prés<strong>en</strong>tationde son budget. L'Office <strong>national</strong> de lastatistique a dit que le nombre dechômeurs indemnisés avait diminué à1,500 alors qu’il était 1,542 million lemois dernier, nombre le plus faibledepuis juin 2011. Les analystesatt<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>t 5 000 chômeurs de moins.La baisse du nombre de chômeurs <strong>en</strong>janvier a été révisée à 10 000 contre 12500. Calculé selon les normes del'Organisation inter<strong>national</strong>e du travail(OIT), le nombre de chômeurs aaugm<strong>en</strong>té de 7 000 sur trois mois à finjanvier, à 2,516 million.CRASHLa croissance de l'économie britanniquedevrait être de 0,6% cette année, soitdeux fois moins qu'att<strong>en</strong>du <strong>en</strong>décembre, a annoncé le ministre desFinances, George Osborne, <strong>en</strong>prés<strong>en</strong>tant son projet de budget. Lesnouvelles prévisions ont été établies parl'Office for Budget Responsibility (OBR),un organisme indép<strong>en</strong>dant qui fournitdes prévisions aux pouvoirs publics. «LePIB de l'an dernier a été un peusupérieur aux prévisions de décembrede l'OBR, mais cette année, leurprévision de croissance est réduite à0,6%», a déclaré George Osborne auParlem<strong>en</strong>t. «L'OBR prévoit ainsi uneaccélération de la reprise à 1,8% <strong>en</strong>2014, 2,3% <strong>en</strong> 2015, 2,7% <strong>en</strong> 2016 et2,8% <strong>en</strong> 2017.»En décembre, l'OBR avait dit prévoir unecroissance de 1,2% <strong>en</strong> 2013 et de 2,0%<strong>en</strong> 2014.CHIFFRE95,63%Les très petites <strong>en</strong>treprises (TPE)représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 95,63% des <strong>en</strong>treprises dupays et les moy<strong>en</strong>nes <strong>en</strong>treprises0,48%.ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


8 > P U B L I C I T EAnep 513 524Algérie News 23-03-2013 Anep 513 555Algérie News 23-03-2013ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausseDaho Ould Kablia9Le ministre de l’Intérieur et desCollectivités locales, Daho Ould Kablia, aaffirmé que l’Algérie a mobilisé tous lesmoy<strong>en</strong>s « nécessaires » pour la déf<strong>en</strong>sede sa souveraineté et de son unitéterritoriale, soulignant l’«importanced’une vigilance sout<strong>en</strong>ue» pour faire faceà la m<strong>en</strong>ace sécuritaire. «Outre lesdispositions déjà existantes, l’Etat,consci<strong>en</strong>t de la m<strong>en</strong>ace (terroriste) amobilisé, tous les moy<strong>en</strong>s nécessairespour déf<strong>en</strong>dre sa souveraineté et sonintégrité territoriale.»Abdelmalek Sellal>>Abderrahmane Arar«Les services consulaires ont failli dansleur mission pour protéger le jeuneIslam.«il ne faut pas s’att<strong>en</strong>dre à unerésolution de l’affaire, car <strong>en</strong> guise derésultat, ils vont alléger la peine, c’esttout.Nos avocats ont failli dans leurmission de déf<strong>en</strong>dre ce jeune homme, carils ont plaidé qu’Islam a fait une erreur.»François v<strong>en</strong>d leCharles-de-Gaullesur internetLe porte-avions Charles-de-Gaulle a étémom<strong>en</strong>taném<strong>en</strong>t mis <strong>en</strong> v<strong>en</strong>te surinternet suite aux rumeurs selonlesquelles le fleuron de la marinefrançaise pourrait être cédé dans lecadre d'un plan budgétaire draconi<strong>en</strong>.L'auteur du canular a signé François etdonné le numéro de téléphone dustandard de l'Elysée comme contact.Selon Var-Matin, qui a révélé jeudil'affaire sur son site internet, la «fausse-vraie» annonce a été publiée le14 mars sur le site français leboncoin.fr«A v<strong>en</strong>dre porte-avions flambant neuf.250 000 000 euros. Ville : Toulon»,disait le texte, faisant référ<strong>en</strong>ce au portd'attache du navire. «En raison de labanqueroute <strong>national</strong>e, je dois meséparer à contrecoeur d'un magnifiqueporte-avions. Etat irréprochable, voir<strong>en</strong>euf, vraim<strong>en</strong>t très peu servi», ajoutaitla description du bi<strong>en</strong>. L'annonce arapidem<strong>en</strong>t été retirée car « elle n'étaitpas conforme aux règles de diffusion duservice et était susceptible de porteratteinte aux droits d'un tiers », précisele quotidi<strong>en</strong> régional.Youcef Yousfi«Les délestages auxquels a recouru <strong>en</strong>2012 le groupe Sonelgaz, notamm<strong>en</strong>t dansle sud-est du pays et qui étai<strong>en</strong>t à l'origined'une vague de protestations dans cetterégion, ne se reproduiront pas cet été grâceà ces nouvelles capacités quireprés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t, car il y a une évolution de20% <strong>en</strong> terme de production par rapport àl'année précéd<strong>en</strong>te.»Le monde de l’insoliteDouze ans et dansla cour des grandsdu golfYe Woch<strong>en</strong>g, 12 ans, est dev<strong>en</strong>umercredi le plus jeune golfeur à sequalifier pour un tournoi du Toureuropé<strong>en</strong>, le circuit de golfprofessionnel masculin. A l'issue d'untournoi qualificatif, le petit prodige aobt<strong>en</strong>u son billet pour le Volvo Op<strong>en</strong>China, qui se déroulera <strong>en</strong> mai à Tianjin,dans le nord-est du pays, et ainsiamélioré d'un an le précéd<strong>en</strong>t recordétabli l'année dernière par soncompatriote Guan Tianlang. Pour sapremière participation à un tournoi ducircuit professionnel, le jeune golfeuramateur, qui vit dans la ville industriellede Donggaun, dans la province deGuangdong, pourra compter sur laprés<strong>en</strong>ce de son père, qui officie auprèsde lui <strong>en</strong> tant que caddy.Dmitri Medvedev« Nous faisons seulem<strong>en</strong>t nos premierspas <strong>en</strong> développant notre systèmepolitique et les institutions démocratiquesdans notre pays, et il ne faut pas nousjuger à l’aune des meilleurs. Si, parexemple, il y a des problèmes dans 100ans, alors cela voudra dire queprobablem<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>dant ces années il y avaitdes choses qui n’allai<strong>en</strong>t pas.»Le « poèteescaladeur»perchésur l'ambassadeaméricaine à ParisUn homme quise prés<strong>en</strong>tecomme "poèteescaladeur"aréussi à monterjeudi après-midisur le toit del'ambassadedes Etats-Unis àParis, réputéeultra-sécurisée,avant d'<strong>en</strong> êtreévacué par lespompiers. HervéCouasnon a expliquéau téléphone, duhaut du bâtim<strong>en</strong>t situé place de laConcorde, qu'il voulait « r<strong>en</strong>contrerBarack Obama », lui « donner son CV"et "lui parler de la paix ». Le présid<strong>en</strong>taméricain se trouvait au même mom<strong>en</strong>tà Ramallah, <strong>en</strong> Cisjordanie. Impeccabledans une veste noire et cravate portéessur jean noir, cet homme grisonnant de54 ans a passé près de deux heures surle toit de l'ambassade. Délogé vers15H30 par les pompiers, qui avai<strong>en</strong>tdéployé une échelle, il est desc<strong>en</strong>dusans résistance devant plusieursdizaines de touristes et badauds.Conducteur de bus à Périgueux deprofession, Hervé Couasnon a étéconduit au SAIP (service de l'accueil etde l'investigation de proximité) du 8earrondissem<strong>en</strong>t pour y être <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dulibrem<strong>en</strong>t, a-t-on indiqué de sourcepolicière. Un périmètre de sécurité avaitété déployé autour de l'ambassade,bâtim<strong>en</strong>t lourdem<strong>en</strong>t protégé dans undes quartiers les plus sécurisés deParis, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> raison de saproximité avec l'Elysée.L'ambassade, de son côté, a dém<strong>en</strong>tiqu'il ait fait intrusion sur leur toit.> >Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aappelé mercredi à Nouakchott lacommunauté inter<strong>national</strong>e à fairecesser les «exactions» commises dans l<strong>en</strong>ord du Mali, mettant <strong>en</strong> garde contre«d’év<strong>en</strong>tuelles réactions d’ordre racisteet tribal». «Nous appelons lacommunauté inter<strong>national</strong>e à interv<strong>en</strong>irpour mettre fin aux exactions commises»dans le Nord mali<strong>en</strong>, voisin de l’Algérie,a-t-il lancé lors d’une réunion de lacommission mixte Mauritanie-Algérie.En baisseNicolas SarkozyL'anci<strong>en</strong> chef de l'Etat français, NicolasSarkozy, a été mis <strong>en</strong> exam<strong>en</strong> pour «abus de faiblesse » jeudi à Bordeauxdans le cadre du dossier Bett<strong>en</strong>court,portant notamm<strong>en</strong>t sur d'év<strong>en</strong>tuelsfinancem<strong>en</strong>ts illégaux de la campagneprésid<strong>en</strong>tielle de 2007. « M. NicolasSarkozy qui bénéficie de la présomptiond'innoc<strong>en</strong>ce s'est vu notifier une mise <strong>en</strong>exam<strong>en</strong> du chef d'abus de faiblesse,commis <strong>en</strong> février 2007 et courant 2007au préjudice de Liliane Bett<strong>en</strong>court », aindiqué dans un communiqué le Parquetde Bordeaux.Rachid B<strong>en</strong>aïssaLa FAO a r<strong>en</strong>du public hier à Tlemc<strong>en</strong> sonrapport sur l’état des forêtsméditerrané<strong>en</strong>nes. En Algérie, la situationest alarmante, car plusieurs dangers lesm<strong>en</strong>ac<strong>en</strong>t.Il faut dire que le départem<strong>en</strong>tde l’Agriculture n’a pas déployé desefforts pour sauvegarder le patrimoineforestier , <strong>en</strong> témoigne les milliersd’hectares calcinées annuellem<strong>en</strong>t.ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


10 > P U B L I C I T EAlgérie News 23-03-2013Anep 513 272-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 av<strong>en</strong>ue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'AlgerCapital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES- VERBAL DES DELIBERATIONSDe L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE -Aux termes d'un Acte reçu <strong>en</strong> l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, <strong>en</strong> cours d'Enregistrem<strong>en</strong>t : A étédéposer un procès-verbal de la réunion de l’assemblée générale ordinaire du 25 octobre 2012, dont l’objetest :PREMIERE RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base du rapport du conseil d'administrationet après avoir pris connaissance de la nomination de Monsieur Sefiane HASNAOUI, action du Conseild'Administration, décide <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce de ratifier cette nomination avec effet rétroactif à compter de ladate de sa nomination sans que la durée de son mandat ne dépasse 6 ans.DEUXIEME RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base du rapport du conseil d'administrationet après avoir pris connaissance de la sortie de Monsieur FUMIHIKO Waku du fait de la cession de latotalité de ces actions, est réputé démissionnaire depuis le 10 mars et 13 septembre 2011 date de l'acte établiauprès de maître AMRANI, notaire à bordj El Kiffan.TROISIEME RESOLUTION : En conséqu<strong>en</strong>ce de ce qui précède, l'assemblée générale ordinaire, décide deratifier la nouvelle composition du Conseil d'Administration comme suit :M. Abdellah HASNAOUI, Présid<strong>en</strong>t du Conseil d'Administration ,Mme Feriel HASNAOUI, membre du Conseild'Administration, M. Sefiane HASNAOUI, membre du Conseil d'Administration.QUATRIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Ordinaire confère tous pouvoirs à M. Hasnaoui Sefianeavec faculté de se substituer tout mandataire de son choix, à l'effet de faire accomplir toutes formalités dedépôt, notamm<strong>en</strong>t au C<strong>en</strong>tre National du Registre du Commerce, et de publicité prévues par la législation <strong>en</strong>vigueur.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 av<strong>en</strong>ue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES VERBAL DES DELIBERATIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION-Aux termes d'un Acte reçu <strong>en</strong> l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, <strong>en</strong> coursd'Enregistrem<strong>en</strong>t : A été déposer un procès-verbal de la réunion du conseil d’administration du 10JANVIER 2013 , dont l’objet est :PREMIERE RESOLUTION : Considérant la décision de réduction de capital prononcée par l'assembléegénérale extraordinaire <strong>en</strong> date du 25 octobre 2012, le conseil, après discussion avec lesreprés<strong>en</strong>tants dûm<strong>en</strong>t habilités de KOMATSU Ltd, compte t<strong>en</strong>u de la volonté de désinvestissem<strong>en</strong>tde KOMATSU Ltd et compte t<strong>en</strong>u de l'impossibilité pour KOMATSU Ltd de transférer le produit deson retrait de GH Komatsu, a conv<strong>en</strong>u et approuvé l'offre de rachat d'actions adressée à KomatsuLtd, pour un montant de 110.000.000 DA, aux conditions de paiem<strong>en</strong>t qui seront fixées par les partiesultérieurem<strong>en</strong>t.DEUXIEME RESOLUTION : En conséqu<strong>en</strong>ce de ce qui précède, le Conseil, à l'unanimité, décide deconvoquer les actionnaires, au siège social de la société, le 10 janvier 2013, à 9 heures <strong>en</strong>Assemblée Générale Extraordinaire, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant:• Constatation du rachat et annulation par la société GH Komatsu de la totalité des actions dét<strong>en</strong>uespar Komatsu Ltd , • Modification corrélatives des articles 6 et 7 des statuts,• Pouvoirs.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.Algérie News 23-03-2013Anep 513 543-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 av<strong>en</strong>ue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES VERBAL DES DELIBERATIONSDE L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE-Aux termes d'un Acte reçu <strong>en</strong> l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, <strong>en</strong> cours d'Enregistrem<strong>en</strong>t : A été déposerun procès-verbal de la réunion de l’assemblée générale extraordinaire du 25 octobre 2012 , dont l’objet est :PREMIERE RESOLUTION :L'assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance de la volonté dedésinvestissem<strong>en</strong>t de KOMATSU Ltd et compte t<strong>en</strong>u de l'impossibilité pour KOMATSU Ltd de transférer le produitde son retrait de GH Komatsu, pr<strong>en</strong>d acte de la décision de KOMATSU Ltd de se retirer du capital de GH Komatsuet cons<strong>en</strong>t à l'annulation de ses droits sociaux.DEUXIEME RESOLUTION : En conséqu<strong>en</strong>ce de ce qui précède, l'assemblée générale extraordinaire, après avoirpris connaissance du rapport du conseil d'administration, ainsi que l'attestation du commissaire aux comptesMonsieur Abdelhakim Zemir daté du 25 Octobre 2012 décide sous réserve de l'abs<strong>en</strong>ce d'opposition, la réductiondu capital de la société GH Komatsu de 123.600.000 DA pour le ram<strong>en</strong>er à 700.400.000 DA par voie de rachatd'actions dét<strong>en</strong>ues par KOMATSU Ltd, <strong>en</strong> vue de leur annulation, selon les modalités fixées par l'article 712 et714 du Code de commerce.TROISIEME RESOLUTION :L'assemblée générale extraordinaire, mande le conseil d'administration à négocier, etdans un délai maximum de 6 mois à compter de ce jour, le montant du remboursem<strong>en</strong>t par la société GHKomatsu des actions dét<strong>en</strong>ues par Komatsu Ltd destinées à être annulées et ce, au titre de son retrait du capitalde GH Komatsu, aux conditions qui seront fixées par les parties ultérieurem<strong>en</strong>t.QUATRIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Extraordinaire confère tous pouvoirs à M. HASNAOUI Sefianeavec faculté de se substituer tout mandataire de son choix, à l'effet de faire accomplir toutes formalités de dépôt,notamm<strong>en</strong>t au C<strong>en</strong>tre National du Registre du Commerce, et de publicité prévues par la législation <strong>en</strong> vigueur.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.Algérie News 23-03-2013ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013Anep 513 397


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'Algérie News propose un<strong>en</strong>ouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous <strong>en</strong>toure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veul<strong>en</strong>t y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr11L’Algérie à la croisée des chemins àune année de l’élection présid<strong>en</strong>tielleQuelletransitionéconomiqueet politique ?Par Abderrahmane MebtoulQuatre importants rapports dont deuxrelevant de l’inter<strong>national</strong>, concernantl’économie algéri<strong>en</strong>ne sont parus <strong>en</strong>tre les18 et 20 mars 2013 intimem<strong>en</strong>t liés, qu’ilconvi<strong>en</strong>t d’analyser avec att<strong>en</strong>tion. Il s’agitdu montant du Produit intérieur brut quiaurait été multiplié par trois <strong>en</strong> 10 ans, del’importance de la masse salariale qui seraitsource d’inflation, du climat contraignantdes affaires et <strong>en</strong>fin, du rapport établi parThe Economist Intellig<strong>en</strong>ce Unit sur la bonnegouvernance. Cela pose la problématiquesuivante : à une année de l’électionprésid<strong>en</strong>tielle : quelle transition vers uneéconomie de marché concurr<strong>en</strong>tielle sebasant sur la production, et quelle transitiondémocratique ?Lire > <strong>page</strong>s 12 - 13Hors-ChampsLe coq et…le restedes poules mouillées !Par Slemnia B<strong>en</strong>daoudDans toute basse-cour, il y a bi<strong>en</strong> évidemm<strong>en</strong>tde nombreuses poules et…aumoins un coq. Ce coq-là, parfois le seulà s’y trouver au beau milieu de ces volatiles-femelles,mène à sa guise le bal.Il est bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>t le seul coq de cettegrande basse-cour, du poulailler, de laferme, du douar et même par ext<strong>en</strong>sion…du village ! Le coq du village… ?Voilà une très belle expression qui nemanquera certainem<strong>en</strong>t pas de susciterchez l’être humain bonne impression etsurtout de nombreuses s<strong>en</strong>sations !Cette expression –faut-il au besoin lesouligner ? - est très belle, celle-là !jusqu’à allègrem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> voyager parmile monde des humains égalem<strong>en</strong>t!Notre coq à nous n’est ni Gaulois nitrès sportif. Il est tout juste le maitred’une population de volailles. De volatiles!Et lorsque ce tout minable ou jeunecoq atteint par effraction ou <strong>en</strong>coregrâce à un heureux concours de circonstancesce stade avancé ou cette place privilégiéedans la haute sphère de la hiérarchieque constitue le monde de sespairs et compères, il se fait bi<strong>en</strong> évidemm<strong>en</strong>tdésirer, courtiser et convoiter parcette meute de « marée animale » fémininede surcroit, dev<strong>en</strong>ant, <strong>en</strong> fin decompte, tout juste…un ramassis depoules mouillées !Ce jeune et très prét<strong>en</strong>tieux coq –dela ferme ou du village- ouvre donc droittout naturellem<strong>en</strong>t à bi<strong>en</strong> des égards, etsurtout à beaucoup de considérationdue à son rang privilégié : celui du Roide la petite basse-cour sur laquelle ilveille, et de loin surveille à longueur detemps ses moindres mouvem<strong>en</strong>ts etactions.A mesure que le temps passe, le jeunecoq, dev<strong>en</strong>ant grand, se fait distinguerde ses pairs et semblables grâce à sonlook affiné, au gout de sa vie raffinée, etsurtout à son mélodieux et très longcocorico matinal, bi<strong>en</strong> prononcé etrépété au besoin jusqu’à chatouiller deson air l’ouïe et l’oreille du maitre descéans pour le réveiller dès l’aube, àl’heure de la prière du « fadjr », laquelleannonce tôt le matin la longue journéedu monde paysan.Ce jeune coq, affranchi de sa nouvellemission et investi de ce pouvoirtotal et lég<strong>en</strong>daire, veille « bon pied bon?il » sur son propre monde et surveilledès l’aurore l’autre monde, le nôtre bi<strong>en</strong>évidemm<strong>en</strong>t. Pour service r<strong>en</strong>du à l’humanitéet à la basse-cour, il obti<strong>en</strong>t labénédiction du chef tout indiqué et leconcours précieux de toute une populationféminine amassée dans cette bassecour,dont les femelles les plus remarquéeset remarquables lui font les yeuxdoux et volontairem<strong>en</strong>t la cour.Ce coq-là vit alors constamm<strong>en</strong>t surson nuage qu’il ne quitte ou n’y desc<strong>en</strong>dque tout juste pour s’accoupler à ces bellespoulettes <strong>en</strong> chaleur, pressées depr<strong>en</strong>dre la place de ces vieilles poulardes,admises à la retraite et complètem<strong>en</strong>tlessivées pour avoir abondamm<strong>en</strong>tpondu de ces ? fus lesquels ne leurauront servi à ri<strong>en</strong>, sinon à se faireéclore pour délivrer plus tard ces toutjeunes coqs qui leur font la guerre ousubir de nombreuses misères. L’histoiredes volatiles à proprem<strong>en</strong>t parler, s’arrêteà ce niveau-là. Quittons alors cemonde animal pour celui à vrai direhumain, <strong>en</strong> t<strong>en</strong>tant bi<strong>en</strong> évidemm<strong>en</strong>t delui transposer cette « bonne moralevolatile ».Chez les humains, dès qu’un jeunecoq monte sur son piédestal, il montreaux autres ses jolis et forts ergots, exhibeson multicolore plumage, réserve poursa petite famille l’exclusivité de son beauramage, et cesse bi<strong>en</strong> sûr ses cocoricosmatinaux pour ne plus s’occuper aprèsdu temps.Chez les humains, le coq n’est vraim<strong>en</strong>tun coq que pour voir son mondeMieux <strong>en</strong>core, lacomparaison <strong>en</strong>tre le coqde la basse-cour et le coqdu village ne s’arrêtemalheureusem<strong>en</strong>t pas àce seul paramètre.d’<strong>en</strong> haut ! Que pour le pr<strong>en</strong>dre toujoursde haut égalem<strong>en</strong>t ! Oubliant qu’ilfut à son jeune âge tout juste un œuf,moins rondet plus ovale sinon tout à faitquelconque dans sa physionomie etrelief. Oubliant même les bi<strong>en</strong>faits decette poule pondeuse aux yeux d’or, luidonnant autrefois réelle vie et concrèt<strong>en</strong>aissance, sortie pour ce faire spécialem<strong>en</strong>tde ces réunions-marathon du systèmesocialiste des années de plomb quilui plombait le v<strong>en</strong>tre par mom<strong>en</strong>ts,r<strong>en</strong>dant très difficile son immin<strong>en</strong>taccouchem<strong>en</strong>t !Oubliant surtout que ce sont cespoules mouillées qui l’ont à un certainmom<strong>en</strong>t élu à cette noble fonction quiconsiste à les gouverner, plutôt bi<strong>en</strong>gouverner, pour un temps peu ou suffisamm<strong>en</strong>tlong !Oubliant <strong>en</strong>fin ce monde d’<strong>en</strong> basd’où il est finalem<strong>en</strong>t parv<strong>en</strong>u à cemonde d’<strong>en</strong> haut et ces hautes fonctionsélectives pour ne plus jamais p<strong>en</strong>ser yretourner après !Mieux <strong>en</strong>core, la comparaison <strong>en</strong>trele coq de la basse-cour et le coq du villag<strong>en</strong>e s’arrête malheureusem<strong>en</strong>t pas àce seul paramètre. Ils ont <strong>en</strong>core comme<strong>en</strong>nemi commun et naturel : le temps !(Suite de la <strong>page</strong> 13)ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


L’Algérie à la croisée des chemins à une année de l’élection présid<strong>en</strong>tielleQuelle transitionéconomique et politiqu12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesLa première information <strong>en</strong> date du19 mars de l’organisme officiel de lastatistique algéri<strong>en</strong>ne (ONS), pourqui la valeur du Produit intérieurbrut (PIB) de l’Algérie a plus que triplé<strong>en</strong> dix ans, passant de 4 123,5 milliards deDA (54,8 milliards de dollars) <strong>en</strong> 2000, à 14481 milliards de DA <strong>en</strong> 2011 (198,8 milliardsde dollars), une moy<strong>en</strong>ne annuelle de 4,2%passant de 3,8% <strong>en</strong> 2000, avec un pic de 7,2%<strong>en</strong> 2003, avant de retomber à 3,6% <strong>en</strong> 2010 età 2,6% <strong>en</strong> 2011, et pour rappel, une moy<strong>en</strong>nede 3% <strong>en</strong>tre 2012-2013. Selon l’ONS, le PIBhors hydrocarbures a évolué de 3,8% <strong>en</strong> 2000à 7% <strong>en</strong> 2007, pour atteindre un pic de 9,6%<strong>en</strong> 2009, puis 5,7% <strong>en</strong> 2011 et une moy<strong>en</strong>ne de5 à 6% <strong>en</strong>tre 2012-2013. Le PIB par tête d’habitant,le PIB est passé de 4 496,4 dollars <strong>en</strong>2010 à 5 413,8 dollars par an <strong>en</strong> 2011. Cettecroissance économique de l’Algérie durant cesdix dernières années, a été r<strong>en</strong>due possiblegrâce notamm<strong>en</strong>t, à une demande d’investissem<strong>en</strong>tsout<strong>en</strong>ue par le programme d’investissem<strong>en</strong>tpublic, 7 milliards de dollars pour lepré-plan 2003-2011 et 500 milliards de dollars<strong>en</strong>tre 2004-2013 (dont une grande fraction <strong>en</strong>devises) r<strong>en</strong>du possible grâce aux recettes deSonatrach, qui se sont élevées à 600 milliardsde dollars <strong>en</strong>tre 2000-2012. Outre que l’indicateurPIB est un indicateur trop global, voilantles disparités <strong>en</strong>tre catégories socioprofessionnelleset spatiales, l’Indice du développem<strong>en</strong>thumain (IRH), qui, lui-même, doit êtreamélioré étant plus fiable, on peut démontrerfacilem<strong>en</strong>t que 80% de ce PIB comme le relèved’ailleurs l’ONS est dû à la dép<strong>en</strong>se publiquevia les hydrocarbures et qu’il ne reste aux véritables<strong>en</strong>treprises créatrices de richesses dansle cadre des valeurs inter<strong>national</strong>es que 20%dans leur participation au PIB concernant tantle taux de croissance global que le taux decroissance hors hydrocarbures. Par ailleurs, untaux de croissance se calculant par rapport à lapériode précéd<strong>en</strong>te, un taux élevé <strong>en</strong> 2012 parrapport à un taux faible <strong>en</strong> 2011, donne globalem<strong>en</strong>tun taux faible. Raisonner à prix courantn’a aucun s<strong>en</strong>s, devant toujours calculer àprix constants <strong>en</strong> corrigeant par l’indice desprix à la production, à la consommation ett<strong>en</strong>ant compte de l’évolution de la cotation dudinar algéri<strong>en</strong> qui valait deux fois le francfrançais de l’époque. Exemple, un rev<strong>en</strong>u netde 2 000 dinars par mois <strong>en</strong> 1974 équivaut <strong>en</strong>matière de parité de pouvoir d’achat <strong>en</strong> 2013,l’équival<strong>en</strong>t de plus de 300 000 dinars. Lapopulation algéri<strong>en</strong>ne n’ayant pas triplé <strong>en</strong> dixans, si ce calcul était juste et sous réserve d’unebonne répartition du rev<strong>en</strong>u à la fois par couchessociales et par zones géographiques, il n’yaurait aucune t<strong>en</strong>sion sociale <strong>en</strong> Algérie. Aussi,les données de l’ONS permett<strong>en</strong>t de conclurequ’avec ce PIB au vu des t<strong>en</strong>sions sociales, ilexiste une conc<strong>en</strong>tration excessive du rev<strong>en</strong>u<strong>national</strong> au profit d’une minorité r<strong>en</strong>tière etpas de proportionnalité <strong>en</strong>tre l’importance dela dép<strong>en</strong>se publique. La politique économique<strong>en</strong>tre 2004-2013 grâce à la r<strong>en</strong>te des hydrocarburesest semblable à celle de 1980-1986 ayantmisé sur les infrastructures et non sur l’<strong>en</strong>trepriseet le savoir, expliquant le dépérissem<strong>en</strong>tdu tissu productif (secteur industriel moins de5% dans le PIB), avec le risque d’une bulleimmobilière, du fait de l’impossibilité de rembourserles prêts et donc d’une très grave crisesociale à l’instar de l’Espagne <strong>en</strong> cas de chutedes cours des hydrocarbures.Ce qui nous r<strong>en</strong>voie à la deuxième information,la déclaration du ministre desFinances pour qui, la masse salariale représ<strong>en</strong>te2 600 milliards de dinars (33,3 milliardsde dollars). Or, pour une interprétation objective,cette masse salariale aurait dû être éclatée<strong>en</strong>tre les emplois perman<strong>en</strong>ts et les emploistemporaires, <strong>en</strong>tre la sphère économique(classem<strong>en</strong>t par postes de travail <strong>en</strong> référ<strong>en</strong>ceaux normes inter<strong>national</strong>es avec pondérationdes sureffectifs notamm<strong>en</strong>t au niveau des<strong>en</strong>treprises publiques) et celle de la sphère nonproductive <strong>en</strong> scindant les secteurs de l’éducationet de la santé qui contribue à terme à lacréation de la valeur ajoutée, des autres secteursbi<strong>en</strong> qu’utiles bénéficiant d’un transfertet toujours t<strong>en</strong>ant compte de sureffectifs. Celar<strong>en</strong>voie d’ailleurs au débat sur les emplois r<strong>en</strong>tespour calmer le font social via la r<strong>en</strong>te deshydrocarbures et donc de la restructurationnécessaire à terme de la Fonction publique. Leratio masse salariale sur le PIB <strong>en</strong> 2012 donneà peine 17%, montrant ainsi une situationparadoxale où les rev<strong>en</strong>us des indép<strong>en</strong>dantssont prépondérants, la sphère informellecontrôlant plus de 40% de la masse monétaire<strong>en</strong> circulation et plus de 50% de la sphère économique.Donc, une politique des rev<strong>en</strong>usdoit avoir une vision d’<strong>en</strong>semble et non pas seconc<strong>en</strong>trer uniquem<strong>en</strong>t sur les salaires dont lapart est <strong>en</strong> déclin par rapport au PIB expliquantd’ailleurs, le manque d’effici<strong>en</strong>ce del’économie algéri<strong>en</strong>ne, le ratio dans les paysémerg<strong>en</strong>ts dépassant souv<strong>en</strong>t les 50%.D’ailleurs, si l’on s’<strong>en</strong> ti<strong>en</strong>t à ces données officielles,l’origine de l’inflation ne concerne passeulem<strong>en</strong>t, la masse salariale mais exist<strong>en</strong>td’autres facteurs plus déterminants dont lesdysfonctionnem<strong>en</strong>ts des appareils de l’Etat,<strong>en</strong>traînant un manque de régulation la mauvaisegestion et la corruption, l’<strong>en</strong>voilée de ladép<strong>en</strong>se publique avec peu d’impacts sur lasphère économique et sociale.Ces résultats témoign<strong>en</strong>t d’une mauvaiseallocation, des ressources financières car aveccette dép<strong>en</strong>se faramineuse, le taux de croissanceaurait dû être <strong>en</strong>tre 10 et 15%. Ce quinous r<strong>en</strong>voie au deuxième rapport, le climatdes affaires. Dans la carte des risques à l’exportation,établie par l’américain, numéro un ducourtage d'assurance (Aon), sur 163 pays, le 19Avec l’épuisem<strong>en</strong>t desdrocarbures à l’horizon 2025parer l’après-hydrocarbures,la politique socioéconomiqueEtat de droit et d’une gouverd’une transition démocratiqumars 2013, l’Algérie figure sur la liste rouge,12 pays «jugés les plus risqués avec le Mali,Tchad, la Namibie, le Cameroun, l’EthiopMadagascar, le Turkménistan, l’Ouzbékistala Moldavie, l’Uruguay et le Panama». Crejoint la 10 e édition du rapport de la Banqmondiale (Doing Business 2013), qui clal'Algérie à la 152 e position sur 185 pays poles facilités accordées à l'investissem<strong>en</strong>t, reclant de places par rapport à 2012. Dans ce clasem<strong>en</strong>t relatif aux meilleures conditions d'etrepr<strong>en</strong>dre dans le monde, l'Algérie est classà la 156 e position pour le lancem<strong>en</strong>t d'u<strong>en</strong>treprise, 129e pour l'obt<strong>en</strong>tion d'un créditla 138 e position pour l'obt<strong>en</strong>tion d'un permde construire, à la 129e position pour les prcédures de facilitation d'exportation accordéaux PME, 126 e position <strong>en</strong> matière d'appliction des contrats, 170 e pour les procédurespaiem<strong>en</strong>t des impôts, et à la 82 e position pola protection des investisseurs. Cela expliqu<strong>en</strong> plus du changem<strong>en</strong>t perpétuel du cadjuridique, <strong>en</strong> dehors des hydrocarbures, la fblesse de l’investissem<strong>en</strong>t direct étranger poteur, la dominance de la tertiarisation de l’écnomie - petits commerces/service (83%tissu économique <strong>en</strong> 2012, un commerçanpour 24 habitants), et la part dérisoiremoins de 5% du secteur industriel dansProduit intérieur brut, traduisant le dépérissm<strong>en</strong>t du tissu productif. L’actuelle gouv<strong>en</strong>ance caractérisée par la bureaucratisationterrorisme bureaucratique) de la société algri<strong>en</strong>ne, avec la faiblesse de la morale et dod’un Etat de droit qui <strong>en</strong>fante la sphère infomelle spéculative, bloque les initiatives créatces. L’on assiste à des subv<strong>en</strong>tions désordonées sans ciblage, source de gaspillage, de fude produits hors des frontières et de décourgem<strong>en</strong>t de la production locale. D’ailleursALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


Décryptage13lesleie,n,elauesseuru-s-n-é<strong>en</strong>e, àiso-esa-deure,reairodutsdelee-r-(leé-ncr-rinitea-ete ?ressources traditionnelles d’hy--2030, il y a urg<strong>en</strong>ce pour préd’un<strong>en</strong>ouvelle réori<strong>en</strong>tation der<strong>en</strong>voyant à l’instauration d’unnance r<strong>en</strong>ouvelée, fondem<strong>en</strong>te.selon le ministre des Finances, les transfertssociaux ont été de l’ordre de 1 300 milliards dedinars (16,5 milliards de dollars), existant unecontradiction avec la loi de finances prévisionnelle2013 qui (18,2 milliards de dollarssoit 9,57% du PIB), et ce, <strong>en</strong> référ<strong>en</strong>ce aux dernièresdonnées de l’ONS. Selon une étudeconjointe de l’AIE et du Pnud, l’Algériefigure parmi les pays qui subv<strong>en</strong>tionn<strong>en</strong>t leplus les produits énergétiques avec 10,59 milliardsde dollars <strong>en</strong> 2010, dont l’électricité 2,13et les carburants 8,46 milliards de dollars.Enfin, le quatrième rapport établi par TheEconomist Intellig<strong>en</strong>ce Unit, think-tank britannique,qui prés<strong>en</strong>te des études aux <strong>en</strong>treprisespour pouvoir pr<strong>en</strong>dre des décisionsstratégiques à propos de l’indice de démocratiedans le monde pour l’année 2012, donne àl’Algérie une note de 3,88 sur une moy<strong>en</strong>nede dix, étant à la 118 e place sur 167 pays examinésavec le Koweït, la Jordanie et le Qatar.Ce classem<strong>en</strong>t est le résultat d’une moy<strong>en</strong>ne d<strong>en</strong>otes accordées à l’état du pluralisme et duprocessus électoral, au fonctionnem<strong>en</strong>t dugouvernem<strong>en</strong>t, à la politique de participationà la vie publique, au niveau de la culture politiqueet aux libertés civiles, et montre que lesréformes politiques prés<strong>en</strong>tées <strong>en</strong> 2011 n’ontpas <strong>en</strong>core été concrétisées, la situation secaractérisant toujours par un statu quo, quantà l’ouverture démocratique.En conclusion, avec l’épuisem<strong>en</strong>t des ressourcestraditionnelles d’hydrocarbures à l’horizon2025-2030, il y a urg<strong>en</strong>ce pour préparerl’après-hydrocarbures, d’une nouvelleréori<strong>en</strong>tation de la politique socioéconomiquer<strong>en</strong>voyant à l’instauration d’un Etat de droit etd’une gouvernance r<strong>en</strong>ouvelée, fondem<strong>en</strong>td’une transition démocratique.A. M.> Suite <strong>en</strong> <strong>page</strong> 11Le volatile sait pourtant l’utiliser à bonesci<strong>en</strong>t et surtout au profit du groupe et dumonde de la ferme au mom<strong>en</strong>t où l’autrecoq, celui dit « humain » ne l’utilise, lui,que pour les propres besoins de la petitefamille, naturelle et biologique, ou cellepartageant depuis longtemps avec lui lepouvoir.Mais le temps est un adversaire redoutable.Il met fin à des règnes. Bi<strong>en</strong> naturellem<strong>en</strong>tà des vies humaines et animales.Cela, le coq du poulailler <strong>en</strong> est bi<strong>en</strong>consci<strong>en</strong>t. Très consci<strong>en</strong>t de son dangerimmin<strong>en</strong>t ! il le sait et s’apprête ou active àpréparer à cette dure fonction de successionson remplaçant tout indiqué au poste<strong>en</strong> question dès qu’il se s<strong>en</strong>t émoussé oufatigué pour se lever tôt le matin afin deréveiller son monde à lui et l’autre mondevivant à ses côtés.Il sait égalem<strong>en</strong>t qu’à n’importe quelmom<strong>en</strong>t le fermier, très généreux et fier desa condition, aura et personnalité, peuttout simplem<strong>en</strong>t le sacrifier sur l’auteld’un repas festin à partager avec ses conviveset autres invités.Il sait égalem<strong>en</strong>t qu’<strong>en</strong> arrivant à boutde son souffle, il ne pourra plus jamaispousser pour longtemps <strong>en</strong>core ces trèslongs et beaux cocoricos qui faisai<strong>en</strong>t delui naguère ce Roi de l’azur, respectueuxdes g<strong>en</strong>s de la ferme et très respecté par lessi<strong>en</strong>s.Il sait égalem<strong>en</strong>t que l’alternance aupouvoir est une question des plus naturelleschez les animaux et le monde des volatiles,et qu’il faut bi<strong>en</strong>, un jour, quitter lascène <strong>en</strong> tant que Seigneur arrivé à l’âge dela retraite plutôt que de le faire et s’<strong>en</strong>défaire comme un Roi déchu de son trôneet de sa couronne.Face à tout cela, que sait <strong>en</strong>core l’autrecoq ? Sait-il tout ou ne sait-il absolum<strong>en</strong>tri<strong>en</strong> du tout de tout cela ? Lui, qui se pr<strong>en</strong>dpour le coq du village, il oublie complètem<strong>en</strong>tsa famille élargie dès qu’il est confortablem<strong>en</strong>tbi<strong>en</strong> installé au sommet ou tout<strong>en</strong> haut de la pyramide du pouvoir.Il s’oublie souv<strong>en</strong>t dans sa tour d’ivoireet dans son règne absolu du pouvoir, pourne p<strong>en</strong>ser même pas à la mort certaine del’être humain et de l’animal. Il a décidé dese comporter ainsi : il ne p<strong>en</strong>sera plusjamais à personne ! Ni à quiconque, sauf àcelui qui lui ravira un jour le fauteuil surlequel il s’assied et croit qu’il lui colle à lapeau, pour se capitonner ses portes et secantonner dans son sil<strong>en</strong>ce bizarre ethilare, contemplant plus loin ce temps passerdont ni lui-même ni son peuple n’<strong>en</strong>profiteront à souhait.Il sait, lui aussi, que son monde à lui estsurtout fait de poules mouillées et que sijamais l’occasion leur est un jour donnée,elles ne pourront <strong>en</strong> aucune façon lancerce joli cocorico que seul le coq du villageou du poulailler sont <strong>en</strong> mesure de pousserpour définitivem<strong>en</strong>t dét<strong>en</strong>ir ce précieuxsecret d’égailler avec le monde de la bassecouret de réveiller avec celui obligé d’allertout à l’heure travailler au première lueurde la journée.Mais, il oublie cep<strong>en</strong>dant qu’<strong>en</strong> tantque vrai dictateur d’un monde composé depoules mouillées, il ne pourra, jamais augrand jamais, s’élever au rang de celui ducoq de la basse-cour. A côté de cela, ni sonprestige surfait, ni même sa haute-cour nelui seront d’un quelconque concours. Ilsait au moins deux choses :- Qu’il triomphera toujours sans lamoindre gloire,- Qu’il manquera fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>tde probité intellectuelle dans sondiscours, n’ayant malheureusem<strong>en</strong>t pluscours. Fait curieux tout de même,aujourd’hui <strong>en</strong>tre haute-cour et bassecour,il n’existe plus aucun discours. Il n’ya que ces « radeaux à long cours » pourm<strong>en</strong>er ces jeunes populations vers l’autrerive, fuyant à contrecœur ce monde depoules mouillées… !Une famille risque l’expulsionQuandl’injusticepiètine la loiElles sont des dizaines, voire, desc<strong>en</strong>taines de familles algéri<strong>en</strong>nesconfrontées au même problème.Occupant des logem<strong>en</strong>ts<strong>en</strong> toute légalité depuis des déc<strong>en</strong>nies, ilsse retrouv<strong>en</strong>t du jour au l<strong>en</strong>demain,m<strong>en</strong>acés d'expulsion. Motif : les propriétairesréclam<strong>en</strong>t leurs bi<strong>en</strong>s. Ils sontdes pieds-noirs, des Français ou commedans ce cas, des familles algéri<strong>en</strong>nes quiont fait des «affaires», p<strong>en</strong>dant la guerrede Libération. Disparus p<strong>en</strong>dant longtemps,ils os<strong>en</strong>t réclamer leurs dus quitteà falsifier des docum<strong>en</strong>ts avec la complicitéde certains ag<strong>en</strong>ts de l'administration.La famille Demouni occupe une maison,sise rue Mohamed-Kacem à ElMouradia depuis 1964. Le bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> questionest répertorié par les services de lawilaya d'Alger et au niveau de la directiondes Domaines comme étant «bi<strong>en</strong>svacants». Des docum<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> notre possessionl'attest<strong>en</strong>t clairem<strong>en</strong>t. Au début,la famille Demouni avait un statut delocataire comme l'atteste le docum<strong>en</strong>tdes services des Domaines <strong>en</strong> notre possession.La famille Demouni a payé lesredevances m<strong>en</strong>suelles, sans aucunretard. Entre-temps, et après la promulgationde la loi n° 81-01 du 7 février1981, la famille a constitué un dossierdans le cadre de la cession des bi<strong>en</strong>s del'Etat. La décision n° 29328 du 21-11-1989 accorde à la famille le droit d'accisedu bi<strong>en</strong>, clairem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifié par uneexpertise immobilière.«Nous avons de tout temps respectéla loi, mon mari n'a fait que l’appliquer.Si cette maison appart<strong>en</strong>ait à quelqu'und'autre, comm<strong>en</strong>t expliquer qu'elle fassepartie du domaine de l'Etat ? », s'étonnela veuve de Demouni.A ce mom<strong>en</strong>t, la famille n’a pas soupçonnéet ne s’att<strong>en</strong>dait pas qu'une autrefamille, inconnue à El Mouradia, originairede Tlemc<strong>en</strong>, aller <strong>en</strong>tamer uneaction <strong>en</strong> justice pour réclamer la restitutiondu bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> question. Cette familleque l'on nommera famille « C » se basesur un docum<strong>en</strong>t qui stipule que l'anci<strong>en</strong>propriétaire, un Français qui avaitquitté l'Algérie au milieu des années cinquante,avait hypothéqué sa maisonauprès de la famille «C».« Pourquoi rester tout ce temps sansréclamer son bi<strong>en</strong> ? Pourquoi cette prét<strong>en</strong>duefamille « C » n'a jamais habité lamaison ? Pourquoi avoir quitté la capitalejuste après l'Indép<strong>en</strong>dance ?», nousconfie le fils Demouni, père d'une petitefille et qui risque de se retrouver avec sajeune femme et sa mère dans la rue.La famille « C » <strong>en</strong>tame une procédure<strong>en</strong> 2002 dans le but d'annuler l'actede v<strong>en</strong>te administratif du 21/11/1989 auprofit de M. Demouni. Le 5/10/2006, lachambre administrative près le tribunald'Alger r<strong>en</strong>d son verdict. La plainte de lafamille «C» a été recusée. La bataillejuridique se poursuit après que lafamille C ait fait cassation. Le11/10/2006, le Conseil d'Etat demandela désignation d'un expert. La familleDemouni reste confiante. Les docum<strong>en</strong>tsqu'elle a prés<strong>en</strong>tés sont légaux etattest<strong>en</strong>t qu'ils sont bi<strong>en</strong> les bénéficiairesdu bi<strong>en</strong>. Pour ce qui est de l'acte de propriétédéfini, il est prêt mais pas signé auniveau de la direction des Domaines àcause de l'opposition introduite par lafamille C. «Nous avons cru que la justic<strong>en</strong>ous a donné raison. L'acte définitifn'était qu'une question de temps. L'undes ag<strong>en</strong>ts des Domaines m'a affirméqu'il était prêt à le délivrer, nous a confiéM. Demouni. Nous avons t<strong>en</strong>té vainem<strong>en</strong>tet à maintes reprises de pr<strong>en</strong>dreattache avec l'un des responsables duservice des Domaines territorialem<strong>en</strong>tcompét<strong>en</strong>t.Le 10/06/2009, la famille Demouniest sous le choc. Le Conseil d'Etat quiavait, lui-même, demandé une expertisele 11/10/2006 r<strong>en</strong>d son verdict. Il annulele jugem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> référé énoncé par le tribunald'Alger r<strong>en</strong>du le 5/10/2004 <strong>en</strong>faveur de la famille Demouni et annulela décision de cession des Domaines du17/04/2002, et la décision de cession dela direction des Domaines de SidiM'hamed du 21/11/1989. La famille C afourni un nouveau docum<strong>en</strong>t, un actede propriété. «Comm<strong>en</strong>t peut-on sefaire délivrer un acte de propriété d'unbi<strong>en</strong> déclaré bi<strong>en</strong> vacant, puis louer,<strong>en</strong>suite céder légalem<strong>en</strong>t, à des personnesétrangères au mom<strong>en</strong>t où ce mêmebi<strong>en</strong>fait l'objet d'une procédure judiciaireet <strong>en</strong> plus par ce même Conseild'Etat saisi par nous ?Nous sommes victimes d'une machination»,estime M. Demouni. Suite àcette décision du Conseil d'Etat, lafamille C a très vite <strong>en</strong>cl<strong>en</strong>ché une procédured'expulsion. Interrogé, un avocatnous a fait compr<strong>en</strong>dre que la justicepeut statuer sur une affaire de ce g<strong>en</strong>remême si elle fait l'objet d'une instructionauprès d'une autre juridiction.Quant à l'acte de propriété de la familleC, un employé du service des Domainesnous a confié sous le sceau de l'anonymatce qui suit : « Il ne faut pas s’étonner.Des cas pareils font légion. Les g<strong>en</strong>ssont prêts à payer des sommes importantespour ce faire délivrer des docum<strong>en</strong>tsofficiels», a-t-il souligné. A laquestion de savoir si un bi<strong>en</strong> immobilierclassé bi<strong>en</strong> vacant puis loué à descitoy<strong>en</strong>s p<strong>en</strong>dant des années puisse avoirdeux actes de propriété différ<strong>en</strong>ts .».Notre interlocuteur répond sanshésitation : « Ça, ce n'est ri<strong>en</strong>, il y a pire.Pour le cas de cette famille, trouver doncl'acte qui a été établi à son profit. Ceuxqui falsifi<strong>en</strong>t les docum<strong>en</strong>ts ne laiss<strong>en</strong>tgénéralem<strong>en</strong>t aucune trace.»Le 19/04/2011, la justiceordonne l'expulsionLa famille Demouni se bat <strong>en</strong>core,bi<strong>en</strong> que sans grands moy<strong>en</strong>s, pour éviterde se retrouver dans la rue. Son seultort, habiter un «gourbi» dans un quartierrésid<strong>en</strong>tiel qui fait saliver ceux quiont les moy<strong>en</strong>s de se payer une justicesur mesure.Les docum<strong>en</strong>ts fournis par la familleDemouni sont sans appel. Légaux etconformes aux lois et à la réglem<strong>en</strong>tation.«Si l'Etat nous a loué puis v<strong>en</strong>du unbi<strong>en</strong> qui ne lui apparti<strong>en</strong>t pas, nousavons le droit de réclamer réparation età être remboursés, car nous avons payérubis sur ongle cette maison. Pourvuque moi, mon fils, sa femme et leursnouveau-nés puissions trouver un toit»,nous confie M me Demouni.ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


14 dclgé a a eKiosque inter<strong>national</strong>Analyses &DécryptagesDÉBATLa percée du Qatar <strong>en</strong> EgypteHicham Mourad,Ahram HebdoLe présid<strong>en</strong>tMohamad Morsidoit se r<strong>en</strong>dre les26 et 27 mars auQatar pour yassister au 34esommet de la Liguearabe. Cedéplacem<strong>en</strong>t estson premier dansla richissimemonarchie gazière,mais fait suite à d<strong>en</strong>ombreuses visiteseffectuées cesderniers mois auCaire par divershauts responsablesqatari, àcomm<strong>en</strong>cer parl’émir du pays,Hamad bin KhalifaAl Thani.Ces visites marqu<strong>en</strong>t unr<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t spectaculairedes rapports <strong>en</strong>treles deux pays, notamm<strong>en</strong>tdepuis l’arrivée au pouvoird’un présid<strong>en</strong>t islamiste, issu desFrères musulmans. C’est d’ailleursces derniers qui gèr<strong>en</strong>t lesrapports avec Doha plutôt que leministère égypti<strong>en</strong> des Affairesétrangères, court-circuité par lesdeux parties lors de déplacem<strong>en</strong>tsde hauts responsables <strong>en</strong>tre lesdeux pays. Il s’agit notamm<strong>en</strong>tdes visites à Doha de Khaïrat Al-Chater, vice-guide suprême ethomme fort de la confrérie.Les retrouvailles égyptoqatari,après le froid et les suspicionsqui avai<strong>en</strong>t marqué les rapportsbilatéraux sous l’anci<strong>en</strong>présid<strong>en</strong>t Moubarak, se sont traduitespar un souti<strong>en</strong> financiermassif accordé par le Qatar àl’Egypte, qui croule sous le poidsd’une crise économique sans précéd<strong>en</strong>tdepuis le soulèvem<strong>en</strong>tpopulaire du 25 janvier 2011, etqui cherche désespérém<strong>en</strong>t desbailleurs de fonds qui vi<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>tà son souti<strong>en</strong>. Doha a ainsiaccordé à l’Egypte 5 milliards dedollars, dont un don de 1 milliardet 4 milliards de dépôts à laBanque C<strong>en</strong>trale. Le Qatar a égalem<strong>en</strong>tpromis 18 milliards dedollars d’investissem<strong>en</strong>ts sur cinqans qui porterai<strong>en</strong>t, selon le premierministre Hicham Qandil,sur deux mégaprojets, le premierà l’est de Port-Saïd, d’une valeurde 10 milliards, et l’autre dans larégion de la mer Rouge, d’unmontant de 8 milliards.Cette aide massive a provoquéune levée de boucliers chez l’oppositionégypti<strong>en</strong>ne, relayée parplusieurs médias locaux, quicriai<strong>en</strong>t à l’immixtion, voire à ladomination, qu’elle pourraitconférer au petit émirat dans ladéfinition et la formulation despolitiques intérieures et extérieuresde l’Egypte. Les informationsabond<strong>en</strong>t dans ce s<strong>en</strong>s sur les «concessions » faites par Le Caire<strong>en</strong> contrepartie des largessesqatari. L’Egypte ne serait plus désormaisopposée à un système derotation au poste du secrétairegénéral de la Ligue arabe, permettantà d’autres pays, possiblem<strong>en</strong>tle Qatar, de pr<strong>en</strong>dre la tête de l’organisationpanarabe. Le Caire seserait égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>gagé à sout<strong>en</strong>irles candidats qatari à des postesde direction dans les organisationsrégionales et inter<strong>national</strong>es.Par ailleurs, l’Egypte auraitaccepté d’accorder aux investisseursqatari des avantages dont nedispos<strong>en</strong>t pas leurs homologuesd’autres <strong>national</strong>ités. Ils serai<strong>en</strong>tainsi exclus du cadre légal régissantla dét<strong>en</strong>tion de propriétéspar les étrangers. Le Caire auraitaussi accédé à la demande deDoha d’importer du gaz naturelqatari.Réfutées aussi bi<strong>en</strong> par lesautorités égypti<strong>en</strong>nes que qatari,les accusations de l’oppositionégypti<strong>en</strong>ne trouv<strong>en</strong>t leur fondem<strong>en</strong>tdans l’association <strong>en</strong>tre l’assistancefinancière massive et l’activisme,qui ne se dém<strong>en</strong>t pas, dela politique étrangère de lamonarchie des Al Thani depuisl’arrivée au pouvoir de Hamadbin Khalifa <strong>en</strong> 1995. L’année suivante,il crée l’arme médiatiquede l’émirat, la chaîne satellite Al-Jazeera, un outil au service de sapolitique étrangère. Le gouvernem<strong>en</strong>tégypti<strong>en</strong>, du temps deMoubarak, n’avait cessé de seplaindre de sa couverture, jugéebiaisée, de l’actualité du pays despharaons. C’était l’une des raisonsde la t<strong>en</strong>sion qui caractérisaitles rapports bilatéraux.Au décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t du soulèvem<strong>en</strong>tcontre Moubarak, la chaîneqatari a joué un rôle dans l’<strong>en</strong>couragem<strong>en</strong>tdes protestationscontre le régime. Après l’accessionau pouvoir des Frères musulmans,la chaîne, qui a depuisperdu de son audi<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> raisonde l’apparition de plusieurs chaînesde télévision locales, a amorcéun virage <strong>en</strong> faveur des nouveauxmaîtres du pays. Un docum<strong>en</strong>t duDépartem<strong>en</strong>t d’Etat américain <strong>en</strong>2010, révélé par WikiLeaks, a soulignéque le Qatar manipule lacouverture médiatique d’Al-JazeeHicham Mouradra pour servirses intérêts politiques.Ces intérêts vont de pair avecceux économiques de l’émirat,qui est dev<strong>en</strong>u depuis 2010 le paysle plus riche de la planète <strong>en</strong> termesde rev<strong>en</strong>u par habitant. SonFonds souverain d’investissem<strong>en</strong>toccupe la 12e place au mondeavec 115 milliards de dollars. Lesréserves colossales <strong>en</strong> devisesétrangères du Qatar, premierexportateur mondial de gaz liquéfiédepuis 2006, sont placées dansdes investissem<strong>en</strong>ts lucratifs, quisont <strong>en</strong> même temps choisis pourpermettre à l’émirat de gagner <strong>en</strong>influ<strong>en</strong>ce politique et <strong>en</strong> prestigerégional et inter<strong>national</strong>. Depuisl’éclatem<strong>en</strong>t des soulèvem<strong>en</strong>tspopulaires qui ont r<strong>en</strong>versé lesrégimes <strong>en</strong> place dans plusieurspays arabes et la montée <strong>en</strong> puissancede mouvem<strong>en</strong>ts islamistes,le Qatar a misé sur ces nouvellesforces <strong>en</strong> asc<strong>en</strong>dance.L’émirat, qui interdit touteforme de représ<strong>en</strong>tation politique,croit que l’islamisme est laforce politique de l’av<strong>en</strong>ir dans lemonde arabe. Il a donc décidé des’y investir, <strong>en</strong> accordant son souti<strong>en</strong>financier, politique et parfoismilitaire aux islamistes, notamm<strong>en</strong>tles Frères musulmans quidomin<strong>en</strong>t la scène. C’était, et restele cas <strong>en</strong> Libye, <strong>en</strong> Syrie ainsiqu’<strong>en</strong> Tunisie et <strong>en</strong> Egypte.Doha voit dans la formationd’une alliance avec les Frèresmusulmans — grâce à la diplomatiedu carnet de chèques — unmoy<strong>en</strong> de créer une base régionaleà une influ<strong>en</strong>ce économiqueet politique accrue au Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t et au-delà. Formulé autrem<strong>en</strong>t,le Qatar a profité duPrintemps arabe, du recul économiqueet de l’instabilité qui <strong>en</strong> arésulté dans plusieurs pays,notamm<strong>en</strong>t l’Egypte et la Syrie,pour faire avancer ses propresintérêts à s’établir <strong>en</strong> puissancerégionale incontournable. Lesambitions régionales du petitémirat, fondées sur sa richessegazière, ne sont un secret pourpersonne.Il est déjà interv<strong>en</strong>u <strong>en</strong> médiateur,avec des fortunes diverses,dans plusieurs conflits régionauxp<strong>en</strong>dant les dernières années :Liban, Palestine, Soudan, Yém<strong>en</strong>,Afghanistan … L’avènem<strong>en</strong>t duPrintemps arabe, qui a atteint despays aussi c<strong>en</strong>traux dans lemonde arabe que l’Egypte et laSyrie, lui a donné une occasion «historique » pour faire avancer sespions et gagner des points face àdes concurr<strong>en</strong>ts comme l’Arabiesaoudite.Aussi surpr<strong>en</strong>ant que celapuisse paraître, le Qatar a pris lecontre-pied des positions desautres monarchies du Golfe vis-àvisde la montée <strong>en</strong> puissance desFrères musulmans dans la région.Ces pays, notamm<strong>en</strong>t l’Arabiesaoudite, les Emirats et le Koweït,sont plutôt sceptiques, voire hostiles,à l’accession au pouvoir desFrères musulmans <strong>en</strong> Egypte etailleurs. Leur position remonte àl’époque de l’invasion iraqi<strong>en</strong>nedu Koweït <strong>en</strong> 1990, où la confréries’était opposée à l’interv<strong>en</strong>tiondes troupes américaines pourlibérer le Koweït. Cette position aété considérée comme de l’ingratitudepar ces pays qui avai<strong>en</strong>tdonné refuge à des Frères musulmanségypti<strong>en</strong>s et autres quifuyai<strong>en</strong>t la persécution dans leurpays à partir des années 1960.Seul le Qatar s’est départi, à partirdu milieu des années 1990, de cecons<strong>en</strong>sus forgé par les monarchiesdu Golfe. Sa politique étrangères’est basée depuis sur unéquilibre insoupçonné <strong>en</strong>tre élém<strong>en</strong>tscontradictoires, dans le butd’instaurer son rôle de médiateurau Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t et d’établir sastature de puissance régionale.ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aAnalyses &Décryptagese15Obama <strong>en</strong> "visitetouristique" <strong>en</strong> IsraëlThomas Friedman, TheNew York TimesDes fois que vousn'auriez pas<strong>en</strong>t<strong>en</strong>du lanouvelle – ce quiest d'ailleurs assezprobable -, sachezque le présid<strong>en</strong>tObama se r<strong>en</strong>dra<strong>en</strong> Israël cettesemaine. Rarem<strong>en</strong>tla visite d'unprésid<strong>en</strong>taméricain dansl'Etat hébreu aurasuscité moinsd'intérêt. Si cedéplacem<strong>en</strong>tsuscite aussi peud'att<strong>en</strong>tes, c'est à lafois parce que lamarge demanœuvre estlimitée et parceque, d'un point devue purem<strong>en</strong>taméricain, lesexig<strong>en</strong>ces le sontaussi.Sans tambour ni trompette,l'incontournablequestion du conflitisraélo-palestini<strong>en</strong> s'estvue reléguée au rang de simplehobby pour les diplomates américains.Et comme c'est le cas pourtout hobby – qu'il s'agisse defabriquer des modèles réduitsd'avion ou de tricoter des pulls -,il y a des jours où l'on s'y attelle etd'autres pas. Cela dép<strong>en</strong>d de votrehumeur et peu importe quand lepull sera fini. Le conflit israélopalestini<strong>en</strong>a occupé le présid<strong>en</strong>tau début de son premier mandat.Puis, il s'est retrouvé coincé lorsqueles deux parties <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ceont rejeté ses propositions, et dèslors, il a décidé d'adopter uneattitude – parfaitem<strong>en</strong>t rationnelleà mon avis – de néglig<strong>en</strong>cedésinvolte. Et presque personn<strong>en</strong>'a ri<strong>en</strong> remarqué.Un hobby commeun autreSi le conflit au Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>tn'est plus qu'un hobby pour lesAméricains, c'est ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>tà cause de changem<strong>en</strong>ts structurels,notamm<strong>en</strong>t la fin de laguerre froide. Il fut un temps oùl'on redoutait vraim<strong>en</strong>t qu'uneguerre israélo-arabe ne débouchesur un conflit plus large <strong>en</strong>tregrandes puissances. Ce scénarioparaît improbable aujourd'hui.La découverte, <strong>en</strong> outre, d'imm<strong>en</strong>sesréserves pétrolières etgazières aux Etats-Unis, auCanada et au Mexique a fait del'Amérique du Nord la nouvelleArabie saoudite. Dès lors pourquois'accrocher au vieuxroyaume pétrolier ?Certes, le gaz et le pétrole rest<strong>en</strong>tdes ressources mondiales ettoute perturbation de l'approvisionnem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> prov<strong>en</strong>ance duMoy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t se traduirait parune hausse des prix. Mais mêmesi les Etats-Unis continu<strong>en</strong>t d'importerdu pétrole du Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t, nous ne risquons plusd'être confrontés à une pénurieaux stations-services suite à unembargo arabe <strong>en</strong> réaction à unévénem<strong>en</strong>t dans la région. Pourl'Inde et la Chine, la situation estdiffér<strong>en</strong>te. Pour ces puissances, leMoy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t est un anci<strong>en</strong>hobby dev<strong>en</strong>u nécessité car ellessont largem<strong>en</strong>t dép<strong>en</strong>dantes dugaz et du pétrole de cette région.Si quelqu'un devait aujourd'huise charger de faire avancer le processusde paix <strong>en</strong>tre Israël et lespays arabes (et les sunnites et leschiites), ce sont les ministres desAffaires étrangères chinois etindi<strong>en</strong>s. Si la persistance duconflit israélo-palestini<strong>en</strong> continuede susciter de vives réactionsdans le monde arabe et musulmanet si sa résolution est bel etbi<strong>en</strong> nécessaire à la stabilité dansla région, elle ne serait toutefoisclairem<strong>en</strong>t pas suffisante. Leconflit le plus déstabilisateuractuellem<strong>en</strong>t dans la région estcelui qui oppose les chiites et lessunnites au Liban, <strong>en</strong> Syrie, <strong>en</strong>Irak, au Koweït, à Bahreïn et auYém<strong>en</strong>. Certes, il serait souhaitabled'établir un Etat palestini<strong>en</strong><strong>en</strong> paix avec Israël, mais la questionaujourd'hui est plutôt desavoir s'il existera <strong>en</strong>core un Etatsyri<strong>en</strong>, liby<strong>en</strong> ou égypti<strong>en</strong>demain. En outre, alors que lesEtats-Unis n'ont jamais eu aussipeu besoin de faire la paix <strong>en</strong>treIsraéli<strong>en</strong>s et Palestini<strong>en</strong>s, les obstaclesn'ont jamais été aussi nombreux:près de 300 000 colonsisraéli<strong>en</strong>s viv<strong>en</strong>t aujourd'hui <strong>en</strong>Cisjordanie et les tirs de roquettesdu Hamas depuis Gaza ontsérieusem<strong>en</strong>t ébranlé la majoritésil<strong>en</strong>cieuse israéli<strong>en</strong>ne, plutôtfavorable à un retrait deCisjordanie. Il suffirait <strong>en</strong> effetd'une simple roquette tirée de ceterritoire pour faire fermer l'aéroportinter<strong>national</strong> de Lod.Obama, simpletouristeRésultat, Barack Obama pourraitêtre le premier présid<strong>en</strong>taméricain à se r<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> Israëlcomme simple touriste. Est-ceune bonne nouvelle pour Israël ?Non. Si les Etats-Unis ontaujourd'hui moins de raisons depr<strong>en</strong>dre des risques pour résoudrele conflit israélo-arabe, c<strong>en</strong>'est pas le cas d'Israël. Le statusquo actuel est peut-être tolérablepour l'Etat hébreu mais il restemalsain. Son mainti<strong>en</strong> implique<strong>en</strong> effet la poursuite de la colonisationet l'annexion tacite de laCisjordanie par Israël. Pour cetteraison, je p<strong>en</strong>se que la meilleurechose que puisse faire Obama lorsde sa visite est de poser, <strong>en</strong> privéet <strong>en</strong> public, à chaque représ<strong>en</strong>tantisraéli<strong>en</strong> qu'il r<strong>en</strong>contre, lesquestions suivantes :"Pouvezvousme dire comm<strong>en</strong>t la colonisationobstinée de la Cisjordaniepourrait ne pas déboucher sur latransformation d'Israël <strong>en</strong> administrationcoloniale régnant surplus de 2,5 millions dePalestini<strong>en</strong>s, et comm<strong>en</strong>t celapourrait ne pas nuire à l'Etathébreu <strong>en</strong> tant que démocratie etlui faire perdre de sa légitimité ausein de la communauté inter<strong>national</strong>e?Je compr<strong>en</strong>ds que les dysfonctionnem<strong>en</strong>tsde l'autorité palestini<strong>en</strong>neet le printemps arabe vousinquièt<strong>en</strong>t, mais tout de même.Ne devriez-vous pas inlassablem<strong>en</strong>tchercher un part<strong>en</strong>airepalestini<strong>en</strong> pour assurer la paix ?Après tout, vous avez tout àgagner à contribuer à la naissanced'un Etat palestini<strong>en</strong> deCisjordanie qui soit à la foismoderne, multiconfessionnel etpro-occid<strong>en</strong>tal, c'est-à-dire trèsdiffér<strong>en</strong>t des Etats voisins contrôléspar les Frères musulmans.Tous les regards sont tournés versmoi et ce que je vais faire. Mais <strong>en</strong>tant qu'ami, je ne veux savoirqu'une seule chose : quelle estvotre stratégie à long terme ? Enavez-vous seulem<strong>en</strong>t une ?"ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013Syrie: le choixdes armesCourrier Inter<strong>national</strong>François Hollande et DavidCameron pouss<strong>en</strong>t l’Europeà aider la rébellion. La presseinter<strong>national</strong>e s’interroge sur lesrisques d’un tel <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t.LaSyrie commémore ce mois demars deux tragiques événem<strong>en</strong>ts :le 50e anniversaire de la prise dupouvoir par le parti Baas et le 2eanniversaire du décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t dela révolution. Aux méthodes lesplus effroyables d’un régime sanguinairerépond<strong>en</strong>t aujourd’huides crimes odieux commis par unefraction de l’opposition, soulignele beau reportage du New Yorker.Dans ce contexte, les Occid<strong>en</strong>tauxont du mal à trouver une positioncommune. Les hésitationsd’Obama sont confortées par plusieursrefus europé<strong>en</strong>s d’interv<strong>en</strong>ir<strong>en</strong> Syrie, rappelle The WashingtonPost. Peut-on laisser mourir unpeuple et permettre la déstabilisationde tout le Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t ?L’Occid<strong>en</strong>t craint une répétitiondes scénarios liby<strong>en</strong> ou afghan : lalevée de l’embargo sur les armes àl’opposition syri<strong>en</strong>ne, que réclam<strong>en</strong>td’une même voix la Franceet la Grande-Bretagne, va-t-ellepermettre aux islamistes de dev<strong>en</strong>irles maîtres de Damas ? Lapresse officielle syri<strong>en</strong>ne ne sepose pas de questions : Teshre<strong>en</strong>conspue le colonialisme français.


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELes g<strong>en</strong>sXi JinpingLe nouveau présid<strong>en</strong>t chinois a <strong>en</strong>tamé hier une visite <strong>en</strong> Russie, premier déplacem<strong>en</strong>t à l'étranger depuis soninvestiture, afin de relancer les li<strong>en</strong>s économiques et le « part<strong>en</strong>ariat stratégique » <strong>en</strong>tre les deux pays. « Le fait que laRussie amicale ait été choisie comme la première destination pour ma visite d'État témoigne du caractère particulierde nos relations stratégiques », a déclaré Xi Jinping dans une interview à des médias officiels russes. Investi lasemaine dernière comme présid<strong>en</strong>t de la République populaire après avoir pris les rênes du Parti communiste <strong>en</strong>novembre, Xi Jinping répond à l'invitation de Vladimir Poutine, qui s'était r<strong>en</strong>du <strong>en</strong> Chine <strong>en</strong> juin 2012, moins d'un moisaprès sa prise de fonctions. « Aujourd'hui, les relations russo-chinoises sont <strong>en</strong> plein essor et travers<strong>en</strong>t la meilleurepériode de leur histoire séculaire », a déclaré Vladimir Poutine dans une interview à l'ag<strong>en</strong>ce officielle Itar-Tass. « Ellesse distingu<strong>en</strong>t par le niveau élevé de confiance mutuelle, le respect des intérêts de chacun, le souti<strong>en</strong> sur desquestions d'une importance vitale », a-t-il ajouté.Il promet de v<strong>en</strong>ger la mort d’al-BoutiAl-Assad jurede nettoyer la Syrie!Le présid<strong>en</strong>t syri<strong>en</strong> Bachar Al-Assad a condamné l'att<strong>en</strong>tat suicide qui a tué un célèbredignitaire religieux sunnite pro-régime et 48 autres personnes à Damas, s'<strong>en</strong>gageant à«nettoyer» le pays des extrémistes, dans un message publié dans la nuit de jeudi à v<strong>en</strong>dredi.«Je prés<strong>en</strong>te mes condoléancesau peuplesyri<strong>en</strong> pour le martyrde cheikh MohammadSaïd al-Bouti, ce grand personnagede la Syrie et du mondeislamique », a dit M. Assad. « Ilst'ont tué croyant faire taire lavoix de l'islam et la foi dans lepays (...), ils t'ont tué pour avoirélevé la voix face à leurs idéesobscurantistes visant à détruireles principes de notre religionclém<strong>en</strong>te », poursuit le message.« Je jure au peuple syri<strong>en</strong> que tonsang, celui de ton petits-fils et detous les martyrs de la patri<strong>en</strong>'aura pas coulé gratuitem<strong>en</strong>t,car nous serons fidèles à tes idées<strong>en</strong> anéantissant leur obscurantismeet leur incroyance jusqu'àce que nous <strong>en</strong> nettoyons lepays », a poursuivi M. Assad.Jeudi soir, un kamikaze a détonéses explosifs à la mosquée Al-Imane dans le quartier deMazraa (nord), tuant 49 fidèlesdont cheikh Mohammad SaïdAl-Bouti et son petit-fils, a indiquéle ministère de la Santé <strong>en</strong>accusant des «terroristes», àl’opposition armée combattantles troupes du régime. De leurscôté, les Etats-Unis n'ont pastrouvé d'élém<strong>en</strong>t accréditantl'emploi d'armes chimiques <strong>en</strong>Syrie, deux jours après l'accusationpar le régime de Bachar el-Assad que les rebelles y ont eurecours dans la région d'Alep , aaffirmé un responsable américain.Il n'y a « pas de signe faisantétat de l'utilisation d'armeschimiques » par le régime syri<strong>en</strong>ou les rebelles, a confié ce responsables'exprimant sous couvertde l'anonymat. Les armeschimiques, comme le sarin, legaz moutarde ou le VX, sontconsidérées comme des armes dedestruction massive. Le responsabl<strong>en</strong>'était <strong>en</strong> revanche pas <strong>en</strong>mesure de confirmer ni d'infirmerun év<strong>en</strong>tuel recours à unag<strong>en</strong>t incapacitant, comme parexemple du gaz lacrymogène.Le régime syri<strong>en</strong> accuse l'op-La Corée du Nord a posté hier sur internetune nouvelle vidéo de propagandedans laquelle des soldats nord-coré<strong>en</strong>s<strong>en</strong>vahiss<strong>en</strong>t la capitale sud-coré<strong>en</strong>ne, Séoul,et pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong> otage des milliersd'Américains stationnés dans le sud de lapéninsule. Ce film de quatre minutes, « Uneguerre courte de trois jours », a été posté surle site officiel du régime nord-coré<strong>en</strong>,Uriminzokkiri, qui diffuse la propagande desmédias d'Etat. Depuis deux mois, la Corée duALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013position d'avoir eu recours auxarmes chimiques mardi à KhanAl-Assal, près d'Alep. Selon l'opposition,c'est le régime qui aemployé des armes chimiques àKhan al-Assal, ainsi qu'à Atayba,à l'est de Damas. L'ONU aannoncé hier l'ouverture d'une<strong>en</strong>quête. Les Occid<strong>en</strong>taux ont àplusieurs reprises affirmé quel'<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> jeu des armes chimiquesdans le conflit syri<strong>en</strong> étaitune ligne rouge, mais sansjamais préciser ce qu'il <strong>en</strong> coûteraitaux coupables, ni confirmerque ces armes ont bi<strong>en</strong> étéemployées. En visite <strong>en</strong> Israëlmercredi, le présid<strong>en</strong>t américainBarack Obama s'est déclaré «trèssceptique » sur un recours desopposants syri<strong>en</strong>s à ce type d'armem<strong>en</strong>t.R. I.Corée du NordNouvelle provocationNord a posté plusieurs vidéos de ce type surson site. La t<strong>en</strong>sion est montée d'un cran surla péninsule coré<strong>en</strong>ne depuis début décembreet le tir réussi d'une fusée nord-coré<strong>en</strong>ne,assimilée par Séoul et Washington à un tir demissile balistique.Les précéd<strong>en</strong>tes vidéosmontrai<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t la Maison Blanche etle Capitole à Washington dans un déluge defeu, New York détruite dans les flammes, ou<strong>en</strong>core le présid<strong>en</strong>t Barack Obama et des soldatsaméricains subissant le même sort.Sur le fil IndeLes deux soldats itali<strong>en</strong>spoursuivis pour meurtre <strong>en</strong> Indesont <strong>en</strong> route pour ce pays, ontannoncé hier les autoritésindi<strong>en</strong>nes, après plusieurs joursde crise diplomatique <strong>en</strong>treDelhi et Rome, qui avait refuséde retourner les deux hommesvers le pays qui les réclamait.« Ils sont <strong>en</strong> route pour Delhi»,a déclaré Syed Akbaruddin,porte-parole du ministèreindi<strong>en</strong> des Affaires étrangères,au l<strong>en</strong>demain de l'annonce deRome de r<strong>en</strong>voyer les deuxsoldats <strong>en</strong> Inde. Ils devrai<strong>en</strong>tatterrir dans la matinée. Lesdeux fusiliers marins sontpoursuivis pour avoir tué deuxpêcheurs indi<strong>en</strong>s - qu'ils dis<strong>en</strong>tavoir pris pour des pirates -alors qu'ils assurai<strong>en</strong>t lasécurité d'un pétrolier itali<strong>en</strong>,au large des côtes du sud-ouestde l'Inde, le 15 février 2012. Etats-UnisUn homme armé a tué parballes deux Marines américainsde la base de Quantico, <strong>en</strong>Virginie, avant de s'<strong>en</strong>fermerdans un bâtim<strong>en</strong>t et de sedonner la mort, a annoncé hierun porte-parole des Marines. Lafusillade s'est produite jeudisoir près de l'école desaspirants officiers de la base deQuantico. Les trois personnesdécédées ont été id<strong>en</strong>tifiéescomme faisant partie desMarines, selon le serg<strong>en</strong>tChristopher Zahn, porte-paroledu corps des Marines. La base aété brièvem<strong>en</strong>t verrouilléejusqu'à l'aube par mesure desécurité. Aucun autre blessén'est à déplorer. PalestineoccupéeLa police israéli<strong>en</strong>ne a décidéde limiter l'accès desPalestini<strong>en</strong>s hier à l'esplanadedes Mosquées à Jérusalem-Est,au troisième et dernier d'unevisite du présid<strong>en</strong>t américainBarack Obama <strong>en</strong> Israël et dansles Territoires palestini<strong>en</strong>s.« Seuls les hommes âgés deplus de 50 ans et disposantd'une carte d'id<strong>en</strong>tité délivréepar les autorités israéli<strong>en</strong>nespourront se r<strong>en</strong>dre sur le site»,a indiqué la porte-parole de lapolice Louba Samri. L'accèsrestera libre pour les femmes.La prés<strong>en</strong>ce de la police et desgardes-frontières sera r<strong>en</strong>forcéedans la Vieille ville et dansl'<strong>en</strong>semble de Jérusalem, aajouté Mme Samri. L'esplanade,que les musulmans appell<strong>en</strong>t le« Noble sanctuaire » (Haram Al-Charif) et les juifs le « Mont duTemple », <strong>en</strong> référ<strong>en</strong>ce àl'anci<strong>en</strong> Temple de Jérusalemdétruit par les Romains <strong>en</strong> l'an70, est un lieu sacré pourl'islam comme pour le judaïsmeet une source de t<strong>en</strong>sions <strong>en</strong>treles deux communautés.


LibyeLa force de sécuritémixte t<strong>en</strong>te de rattraperle retardLa force de sécurité mixte a, dans la nuit de mardià mercredi, délogé des groupes armés « hors-laloi» qui occupai<strong>en</strong>t un site dans le quartier Salahal-Dinne (banlieue sud de Tripoli). Selon le porteparoleofficiel du ministère de l'Intérieur, Moujdial-Alarif, lors de l'opération de délogem<strong>en</strong>t, deuxcaisses d'alcool cont<strong>en</strong>ant 40 bouteilles ont étéconfisquées, de même que des explosifsfabriqués localem<strong>en</strong>t, des munitions et desarmes. Des casiers judiciaires vierges falsifiés,des dossiers relatifs à la sécurité intérieure, despasseports, des cartes grises de voitures voléeset des plaques minéralogiques ont aussi étéconfisqués par les forces de sécurité. Dans unedéclaration faite à la presse, Al-Alarif a préciséque les hors-la-loi ont été remis aux serviceschargés des affaires criminelles, alors que lesmunitions et les armes trouvées sur eux ont étédéposées dans les magasins de l'Etat. Selon destémoins qui habit<strong>en</strong>t près du site, des cris et desgémissem<strong>en</strong>ts de personnes torturées étai<strong>en</strong>trégulièrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dus. Selon le porte-parole,les forces de l'ordre ont trouvé dans le bâtim<strong>en</strong>tune famille sur laquelle les hors-la-loi exerçai<strong>en</strong>tdes tortures. Il a précisé que l'opération a étéfilmée et fera l'objet de diffusion dans lesmédias. Le ministre de l'Intérieur avait annoncéla constitution d'une force mixte composéed'élém<strong>en</strong>ts du ministère de l'Intérieur et de l'étatmajorde l'armée devant m<strong>en</strong>er des opérations derécupération de tous les sites occupés par lesgroupes armés.Accusé de dilapidationLiberté provisoirepour Khalid AliouaL'anci<strong>en</strong> ministre, Khalid Alioua, emprisonnédepuis huit mois au Maroc sur des accusationsde dilapidation de d<strong>en</strong>iers publics, <strong>en</strong> tant qu'exresponsabled'un établissem<strong>en</strong>t bancaire, a étéremis <strong>en</strong> liberté provisoire mercredi, a indiquéune source judiciaire. Anci<strong>en</strong> directeur du CIH(Crédit immobilier et hôtelier) et ministre duDéveloppem<strong>en</strong>t de 1998 à 2002 sous legouvernem<strong>en</strong>t dirigé par le socialisteAbderrahmane Youssoufi, a été arrêté l'étédernier avec 12 autres dirigeants de cetétablissem<strong>en</strong>t. La date du procès n'est pas<strong>en</strong>core connue. Mais, conformém<strong>en</strong>t à laprocédure de +l'instruction complém<strong>en</strong>taire+, lejuge a décidé d'accorder la liberté provisoire àl'accusé, a précisé à l'AFP la source judiciaire.L'affaire avait débuté <strong>en</strong> 2009 lorsqu'un rapportde la cour des comptes avait fait état deplusieurs irrégularités dans la gestion du CIH, etévoqué des cas de dilapidation présumée ded<strong>en</strong>iers publics mettant <strong>en</strong> cause des cadressupérieurs, notamm<strong>en</strong>t le directeur Khalid Alioua.MauritanieL’Etat disposéà participer au mainti<strong>en</strong>de paix au MaliLa Mauritanie a affiché sa disponibilité àparticiper aux forces de mainti<strong>en</strong> de paix quiseront déployées au Mali sous l’égide desNations-unies, a annoncé le ministre mauritani<strong>en</strong>des Affaires étrangères et de la coopération,Hamadi Ould Hamadi. «Nous sommes sollicitéspour participer à des forces de mainti<strong>en</strong> de paixsous mandat des Nations unies et nous avonsexprimé notre disponibilité à le faire’‘, a déclaré àla presse le ministre mauritani<strong>en</strong>, <strong>en</strong> marge de lat<strong>en</strong>ue de la 17e session de la grande commissionmixte de coopération algéro-mauritani<strong>en</strong>ne. Il aprécisé que le nombre de soldats qui seront<strong>en</strong>voyés au Mali, sera arrêté <strong>en</strong> fonction de lademande onusi<strong>en</strong>ne. Ould Hamadi a expliqué,dans ce s<strong>en</strong>s, que la mission d’évaluationonusi<strong>en</strong>ne pour le Mali n’a été dépêchée sur leterrain que le 16 mars <strong>en</strong> cours et que sonresponsable devait prés<strong>en</strong>ter son rapport ausecrétaire général des Nations-unies le 20 dumême mois, avant qu’il ne soit soumis au Conseilde sécurité le 25 mars. Le MAE mauritani<strong>en</strong> aajouté, dans ce cadre, que les discussions duConseil de sécurité autour de cette questiondevrai<strong>en</strong>t avoir lieu le 27 mars, et ce, <strong>en</strong>perspective, a-t-il dit, d’une résolution dans lapremière quinzaine du mois d’avril.> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B«Ce qui est arrivé àGdeim Izik et lafaçon dont a agile Maroc a r<strong>en</strong>forcél’opposition desSahraouis, y compris ceux quisont <strong>en</strong> faveur de la propositionde l’autonomie, contre legouvernem<strong>en</strong>t de Rabat »,souligne Abderahmane Zayo.« En ces jours, au cours de lapropagation de la viol<strong>en</strong>ce, leroyaume alaouite a attaquétout le monde, sans distinction», raconte Zayou, affirmantque parmi les victimesde la répression figur<strong>en</strong>t desfamilles pro-monarchistes,qui n’ont pas été épargnéespour autant. « Comme <strong>en</strong>1975, lors de la « marche verte», les autorités d’occupationvoulai<strong>en</strong>t s’imposer à tous et àtout prix, même <strong>en</strong> sacrifiantdes vies humaines », ajoute lemilitant sahraoui. A propos deson arrestation, il précise quesa participation à la manifestationde Gdeim Izik « étaitlimitée à l’aide humanitaireaux familles du camp aprèsl’embargo imposé par les forcesmarocaines ». « La vraieraison de l’arrestation étaitmon <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> à la chaîne Al-Jazeera le 8 novembre 2010, lejour du démantèlem<strong>en</strong>t ducamp, dans lequel j’avaisdénoncé ouvertem<strong>en</strong>t la politiqueautoritaire du Maroc etla gravité de l’interv<strong>en</strong>tioncontre les civils innoc<strong>en</strong>ts »,explique-t-il. « J’étais à l’aéroportalors que je devais mer<strong>en</strong>dre à Las Palmas (Les îlesCanaries), 14 jours après ledémantèlem<strong>en</strong>t du camp deGdeim Izik, lorsque la policemarocaine m’avait arrêté et<strong>en</strong>fermé p<strong>en</strong>dant deux joursALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013dans une caserne », poursuitil.« Après l’interrogatoire,conc<strong>en</strong>tré sur ma relation avecle Front Polisario et mon militantisme<strong>en</strong> faveur des droitshumains et civils, on m’avaittransféré à Rabat, où le juged’instruction chargé de l’affaireavait validé l’accusationd’incitation à la viol<strong>en</strong>ce et deresponsabilité morale sur cequi s’est passé à Al Ayoun »,précise-il. « Je n’ai jamais faitmystère de mon militantisme,<strong>en</strong> particulier à partir de la fin17Droits de l’homme au Sahara occid<strong>en</strong>talLe poignant témoignaged’un militantSidi Abderahmane Zayou, l’un des deux militants sahraouis condamnés dans le procèsdes 24 (dit groupe de Gdeim Izik), et libérés pour avoir déjà purgé leur peine, témoignesur la situation des droits de l’homme au Sahara occid<strong>en</strong>tal, son arrestation, lesconditions de dét<strong>en</strong>tion et l’av<strong>en</strong>ir de la résistance, dans le journal online itali<strong>en</strong>,Osservatorio.Sondage <strong>en</strong> TunisieMarzouki <strong>en</strong> chute libreAprès avoir <strong>en</strong>tamél'année 2012 avec 34%des suffrages, l' actuelchef d' Etat tunisi<strong>en</strong> MoncefMarzouki poursuit son recul<strong>en</strong> termes d' int<strong>en</strong>tions devote <strong>en</strong> cas d' élections présid<strong>en</strong>tiellespour arriver à 3,4%cédant la 2e place au Premierministre démissionnaireHamadi Jebali qui bénéficiaitde 8,7% des voix. L'anci<strong>en</strong>Chef de gouvernem<strong>en</strong>t BéjiCaïd Essebsi garde <strong>en</strong>core sonleadership avec 10,1% desvotes. Il s'agit des résultats dela 15e vague du baromètrepolitique pour le mois demars 2013 (démarré depuisjanvier 2012) du groupe tunisi<strong>en</strong>des études marketing etsondages (3C Etudes). Cesrésultats ont été prés<strong>en</strong>tésjeudi lors d' une confér<strong>en</strong>cede presse à Tunis par leDirecteur général de 3CEtudes Hichem Guerfali. «En cas d' élections présid<strong>en</strong>tiellesaujourd' hui, 43% desTunisi<strong>en</strong>s qui ont l' int<strong>en</strong>tionsde voter serai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core indécis,incapables de porter leurchoix sur un candidat : unchiffre important quoiqu' <strong>en</strong>baisse de 6 points par rapportau mois dernier soit 49% », aconfié M. Guerfali. Selon M.Guerfali, "Béji Caïd Essebsi(désormais présid<strong>en</strong>t du partiopposant Appel de Tunisie)vi<strong>en</strong>drait <strong>en</strong> tête <strong>en</strong> hausse de3,3 points et refait ainsi leretard <strong>en</strong>registré dans lesdeux derniers mois".Evoquant l' actuel Premierministre Ali Larayedh quivi<strong>en</strong>t à la 5e position pour lesprésid<strong>en</strong>tielles, le patron de3C Etudes a précisé que cetteperformance revi<strong>en</strong>t "probablem<strong>en</strong>tà la nomination deM. Larayedh à la tête du gouvernem<strong>en</strong>t".En cas d' électionslégislatives, les islamistesd' Ennahdha repr<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>tla première place qu'ils l' avai<strong>en</strong>t perdue deuxmois auparavant et récoltai<strong>en</strong>t30,9% des voix <strong>en</strong>avance d' un point et demisur le mois de février 2013.Par contre, le parti Appel deTunisie rétrogradait à la 2eposition avec 28,7% des suffragescontre 29,8% <strong>en</strong> févrierpassé. La 3e position est rev<strong>en</strong>ueà une coalition de gauchetunisi<strong>en</strong>ne, le Front populaireavec 9,2% mais <strong>en</strong> baisse parrapport au mois précéd<strong>en</strong>t ouil a eu 12,2% des votes. Dansce cadre, 38,5% des électeurspot<strong>en</strong>tiels ayant l' int<strong>en</strong>tionde voter ne pourrai<strong>en</strong>t pasporter leur choix et restai<strong>en</strong>tindécis sur un candidat auxlégislatives. En se référant aurésultats de ce sondage, forcesera de remarquer trois fracturesdans le paysage politiquetunisi<strong>en</strong> : une bipolarisation<strong>en</strong>tre Ennahdha au pouvoiret Appel de Tunisie de l'opposition, la prés<strong>en</strong>ce de lagauche avec le Front populaireet finalem<strong>en</strong>t des partispolitiques qui n' arriv<strong>en</strong>t pasà dépasser le seuil de 2% dessuffrages, a comm<strong>en</strong>té FridaDahmani, une oratrice représ<strong>en</strong>tantle magazine "JeuneAfrique" à Tunis.Le 15e baromètre de 3CEtudes a évoqué égalem<strong>en</strong>t ler<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t du gouvernem<strong>en</strong>ttunisi<strong>en</strong>, la question sécuritaire,la prestation de l' oppositionet celle des médiastunisi<strong>en</strong>s. "La satisfaction desTunisi<strong>en</strong>s quant à la situationsécuritaire perd <strong>en</strong>core 5points et s' établit à 33%",comme l' a affirmé à Xinhuale premier responsable de 3CEtudes M. Guerfali.des années 1990, quand j’étaismembre du mouvem<strong>en</strong>t étudiantet quand j’avais par lasuite, coordonné les activitésd’un groupe d’intellectuelsopposés aux autorités deRabat », ajoute Zayou. Sur lesconditions de dét<strong>en</strong>tion, ilaffirme qu’<strong>en</strong> prison, ilsavai<strong>en</strong>t subi des viol<strong>en</strong>ces, destortures et toutes sortes deharcèlem<strong>en</strong>t, « pour nouspousser, explique-t-il, « à trahirnotre droit à l’autodétermination». R. M.Les g<strong>en</strong>sMustapha B<strong>en</strong>JaâfarLe présid<strong>en</strong>t de l'Assemblé<strong>en</strong>ationale constituante (ANC),Mustapha B<strong>en</strong> Jaafar, s'est ditconfiant <strong>en</strong> le succès duprocessus de transitiondémocratique <strong>en</strong> Tunisie « au vu,a-t-il indiqué, de l'<strong>en</strong>semble desréalisations accomplies au coursdes deux années écoulées, et cemalgré les défis, la situationsécuritaire <strong>en</strong> Libye et lesdifficultés économiques de lazone euro ». Mustapha B<strong>en</strong> Jaafars'exprimait, jeudi, à Tunis devantdes anci<strong>en</strong>s diplômés del'université américaine de Harvardet des hôtes étrangers, membreseux aussi de l'association desanci<strong>en</strong>s de Harvard.


18> S P O R T SDu côté béninoisMickael Poté outL’avant-c<strong>en</strong>tre inter<strong>national</strong> béninoisMickael Poté (28 ans, 19 sél. et 2 buts) estdéclaré out pour le match de la 3e journéedes éliminatoires de la Coupe du Monde2014 <strong>en</strong>tre l’Algérie et le Bénin, mardi à20h30 à Blida. Le coéquipier d’Idir Ouali, ausein du Dynamo Dresd<strong>en</strong> (2.Bundesliga), apassé une IRM qui a révélé une déchiruredes ligam<strong>en</strong>ts du g<strong>en</strong>ou droit selon le siteofficiel de son club. En effet il s’était blessélundi soir à la 13’ contre le FC cologne (0-2)lors d’un choc avec Stefan Maierhofer.Mickael Poté, capitaine du DynamoDresd<strong>en</strong>, est apparu à 27 reprises cettesaison <strong>en</strong> Allemagne (25 <strong>en</strong> championnat),a marqué 7 buts (6 <strong>en</strong> championnat) etdélivré une passe décisive.Football fémininLa JS Saoura créesa sectionLa JS Saoura, club évoluant <strong>en</strong> Ligue 1professionnelle, a créé sa section defootball féminin, pour donner un nouvelélan à la pratique de cette disciplineconfinée actuellem<strong>en</strong>t au niveaud’associations locales. La création de cettesection, annoncée lors d’une cérémonieorganisée jeudi au siège du club à Bechar,vise à <strong>en</strong>courager les joueuses qui évolu<strong>en</strong>tdans plusieurs associations locales, et à lesmotiver à travailler davantage dans laperspective d’une participation auxdiffér<strong>en</strong>ts championnats de divisionsrégionale et <strong>national</strong>e, a indiqué leprésid<strong>en</strong>t du conseil d’administration duclub, M. Mohamed Zerouati. La mise <strong>en</strong>place de cette section de football féminins’inscrit aussi dans le cadre des effortsdéployés par la direction du club pour ladécouverte de nouveaux tal<strong>en</strong>tssusceptibles de r<strong>en</strong>forcer l’équipe <strong>national</strong>ede football féminin, a-t-il ajouté. En margedu lancem<strong>en</strong>t de cette section, il a été aussiprocédé à la création de nouvelles sectionssportives spécialisées: t<strong>en</strong>nis, handball,basket-ball et athlétisme, qui seront suiviesprochainem<strong>en</strong>t par la mise <strong>en</strong> place d’uneéquipe de natation. La coordination del’<strong>en</strong>semble de ces sections a été confiée autechnici<strong>en</strong> <strong>en</strong> sport Bachir Djikani qui a étéchargé par le conseil d’administration de laJS Saoura de la gestion technique etadministrative de ces sections. Lelancem<strong>en</strong>t de ces nouvelles sectionssportives est v<strong>en</strong>u un mois et demi après lasignature, <strong>en</strong>tre le présid<strong>en</strong>t de la JSSaoura et le P-DG de l’<strong>en</strong>treprise <strong>national</strong>ede forage (Enafor) Khaldi Djamel, ducontrat du rachat par cette filiale de la deSonatrach de 75% des actions du clubphare de la Saoura, a souligné un membredu staff dirigeant de la JSSCoupe arabe des clubsde handballAïn Touta battuepar MahdiaLa formation masculine algéri<strong>en</strong>ne del’Espérance sportive d’Ain Touta(messieurs) s’est inclinée jeudi devantl’équipe tunisi<strong>en</strong>ne EM. Mahdia 23-29 (mitemps11-12) <strong>en</strong> match comptant pour latroisième journée (Groupe C) de la 10ècoupe arabe des clubs vainqueurs de coupede handball qui se déroule du 19 au 29mars à Marrakech (Maroc). Lors de lapremière journée jouée mardi l’équipealgéri<strong>en</strong>ne s’était inclinée devant AhlyDjeddah (A. Saoudite) 27-31 avant deremporter le match de la deuxième journée,mercredi, face à Al Jaiech (Irak) 27-19 (mitemps11-9). Outre Aïn Touta, quatorzeautres équipes masculines dont laformation algéri<strong>en</strong>ne, le Groupem<strong>en</strong>tsportif pétrolier (GSP) réparties <strong>en</strong> troisgroupes, particip<strong>en</strong>t à cette coupe, <strong>en</strong>att<strong>en</strong>dant le début samedi de lacompétition féminine. Chez les hommes,les deux premiers de chaque groupeauxquels vi<strong>en</strong>dront s’ajouter les deuxmeilleures équipes ayant terminé à la 3eplace du groupe C seront qualifiées pourdisputer le tour suivant à partir du lundi 25mars.Algérie-BéninUne préparation int<strong>en</strong>seavant la r<strong>en</strong>contreLa sélection <strong>national</strong>e effectue d’int<strong>en</strong>ses préparatifs <strong>en</strong> vu de sa r<strong>en</strong>contre de mardiprochain avec le Bénin. Les protégés de Bosni<strong>en</strong> Vahid ont <strong>en</strong>chaîné deux séancesd’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t mercredi et jeudi.La première a été effectuée au c<strong>en</strong>trede Sidi Moussa. Cette manched’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t a surtout consisté<strong>en</strong> des étirem<strong>en</strong>ts et des courses,pour se ponctuer par quelques exercicesavec ballon. Tous les joueurs ont pris part àla séance, hormis Si Mohamed, blessé aupoignet. Il est question d’un effort physique.Au m<strong>en</strong>u, des courses rapides et quelquesexercices avec ballons. Le tout a étéclôturé par un match d’application. Dans laseconde manche effectuée jeudi, les Vertsont augm<strong>en</strong>té la cad<strong>en</strong>ce avec au programmédeux <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>ts, le premiermatinal à 10h30 et le second <strong>en</strong> fin d'aprèsmidià 17h30. Hormis Djamel Mesbah etYacine Bezzaz, qui n'ont pas disputé lesderniers matches de Championnat avecleurs équipes respectives pour cause deblessures, et qui se sont exércés <strong>en</strong> solo, lerestant du groupe était concerné par lesséances du jour. Les quatre gardi<strong>en</strong>s de but,avec Mohamed Lamine Zemmamouche,qui a remplacé Cédric Si Mohamed, blessé,ont eu droit à du travail spécifique pourgardi<strong>en</strong>s, tandis que les joueurs de champont accompli les traditionnels exercices:toros, courses rapides et quelques exercicesavec ballons. Un match d’application estv<strong>en</strong>u ponctuer la séance. Les deux néo VertsYacine Brahim et Saphir Taïder ont rejointle stage de l’équipe <strong>national</strong>e au C<strong>en</strong>treTechnique National de la FédérationAlgéri<strong>en</strong>ne de Football à Sidi Moussa <strong>en</strong>vue du match Algérie-Bénin du 26 marsprochain, comptant pour la troisième journéedes qualifications de la Coupe duMonde, Brésil 2014. Les deux joueurs ontposé <strong>en</strong>semble dans une photo diffusée parDidier Deschamps alaissé <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre qu'ilchangerait bi<strong>en</strong> d'animationoff<strong>en</strong>sive et aligneraitdeux attaquants contre laGéorgie, dans un match dequalifications pour la Coupedu monde 2014 où les Bleusdevront faire le jeu. Depuisson <strong>en</strong>trée <strong>en</strong> fonction <strong>en</strong>août, le sélectionneur a privilégiéun système à une pointeet trois milieux off<strong>en</strong>sifs <strong>en</strong>souti<strong>en</strong> mais contre un adversairequi devrait passer l'ess<strong>en</strong>tieldu match arc-boutésur son but, il y aura besoinALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013MondialLes Bleus vers uneassociation B<strong>en</strong>zema-Giroudde poids dans la surface. « Onne va pas avoir le même rapportde force, le même positionnem<strong>en</strong>tdemain par rapportà celui qu'on aura après», a dit Didier Deschamps <strong>en</strong>confér<strong>en</strong>ce de presse jeudi, <strong>en</strong>évoquant l'option off<strong>en</strong>sivequ'il choisirait. « Il est logiquede p<strong>en</strong>ser qu'on aura plus detemps avec le ballon dans lamoitié de terrain adverse (...)et donc pour avoir de la prés<strong>en</strong>ceoff<strong>en</strong>sive le plus souv<strong>en</strong>tpossible sur des c<strong>en</strong>tres,des attaques placées,lorsqu'on a deux attaquantsils sont déjà là.» KarimB<strong>en</strong>zema étant l'attaquantnuméro un des Bleus, il fautlui trouver un complém<strong>en</strong>tqui s'appellera sans douteOlivier Giroud, assez efficaceces dernières semaines avecson club.Le joueur d'Ars<strong>en</strong>alrépond aux besoins des Bleuspar sa capacité à t<strong>en</strong>ir le ballonet sa qualité dans le jeuaéri<strong>en</strong>, quand celui du RealMadrid aime v<strong>en</strong>ir chercher leballon plus bas et participer àla construction du jeu. Leurassociation, quoique logiqueau regard de leurs qualités,n'offre cep<strong>en</strong>dant pas <strong>en</strong>corede garanties. D'abord parceque leurs statistiques individuellesincit<strong>en</strong>t à la prud<strong>en</strong>ce:B<strong>en</strong>zema n'a plus marquédepuis dix matches <strong>en</strong> Bleu,Giroud a trouvé deux fois lesfilets <strong>en</strong> 15 sélections. Ensuiteparce que leur complicité nerelève pas de l'évid<strong>en</strong>ce si l'on<strong>en</strong> juge par leurs titularisationscommunes sous lesordres de Didier Deschamps.le site de la FAF. Taïder a déclaré « Jeconnaissais déjà quelques joueurs del’équipe <strong>national</strong>e et avec qui je m’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dstrès bi<strong>en</strong>. L’ambiance est parfaite dans legroupe après 24 heures passées au CTN deSidi Moussa. Il reste une semaine avant lematch face au Bénin et nous allons travaillerau jour le jour pour être au top le jour J.» Quant à Yacine Brahimi soulignant labonne ambiance qui règne au sein dugroupe, il déclare « Je connais beaucoup dejoueurs de la sélection algéri<strong>en</strong>ne et celam’a permis de mieux m’intégrer. Je suis fieret honoré d’être ici à Alger pour répondre àl’appel de l’équipe <strong>national</strong>e face au Bénin.Je tâcherai de donner le meilleur de moimême.» Le sélectionneur <strong>national</strong> a procédéégalem<strong>en</strong>t à un second changem<strong>en</strong>tdans le groupe. Il a fait appel au gardi<strong>en</strong> del’USM Alger, Mohamed LamineZemmamouche, pour remplacer Cédric SiMohamed (JSM Béjaïa) qui s’était blessé aupoignet lors du déplacem<strong>en</strong>t de son club àBordj Bou Arreridj (0-0), mardi dernierMohamed Lamine Zemmamouche quicomptabilise 4 sélections <strong>en</strong> équiped'Algérie, dont la dernière contre la Tunisiele 12 novembre 2011 <strong>en</strong> amical (1-0),n’avait pas fait partie du groupe pour laCoupe d’Afrique des Nations 2013. Sa dernièreconvocation remonte au matchAlgérie - Bosnie-Herzégovine (0-1) qu’iln’avait pas joué.Synthèse Yanis RamyLes g<strong>en</strong>sMustaphaLarfaouiL’anci<strong>en</strong> présid<strong>en</strong>t de la Fédérationinter<strong>national</strong>e de natation (FINA)Mustapha Larfaoui a été désignéprésid<strong>en</strong>t d’honneur du Comitéolympique algéri<strong>en</strong> (COA), a annoncéhier l’instance olympique algéri<strong>en</strong>ne.Cette nomination a été prisemercredi, sur proposition du nouveauprésid<strong>en</strong>t du COA, Mustapha Berraf, àl’occasion de la première réunion duComité Exécutif du Comité olympiquealgéri<strong>en</strong>, élu le 16 mars dernier,précise la même source. Agé de 81ans, Larfaoui avait présidé la FINA de1998 a 2009. Il a égalem<strong>en</strong>t présidéla Confédération africaine de natationp<strong>en</strong>dant 40 ans, soit depuis lacréation de l’instance africaine <strong>en</strong>1972.


Données gouvernem<strong>en</strong>talesMicrosoft fortem<strong>en</strong>tsollicitéDes gouvernem<strong>en</strong>ts ont formulé plus de 75 000 demandes de données <strong>en</strong> 2012, relatives àplus de 137 000 comptes internet, auprès du groupe informatique Microsoft.> M E D I A N E TLes g<strong>en</strong>sEric Schmidt19Parmi les 75 378 demandesfigurai<strong>en</strong>t des requêtesconcernant la sociétéde téléphonie par internetSkype, rachetée <strong>en</strong> 2011 parMicrosoft, a précisé ce dernier surson site. Microsoft a divulgué desThaïlande1,7 millionde tablettespour les écoliersLa Thaïlande va distribuercette année quelque 1,7million de tablettes électroniquesgratuites à ses écoliers,lors de la plus importanteopération du g<strong>en</strong>re dans lemonde, a-t-on annoncé jeudide sources officielles.Le gouvernem<strong>en</strong>tdoit lancer <strong>en</strong> avrildes <strong>en</strong>chères électroniquespour acheter ces tablettes destinéesaux élèves de premièreclasse de primaire et de premièreclasse du collège, pourun budget de plus de 4 milliardsde bahts (105 millionsd'euros), a précisé SurapolNavamavadhana, conseiller duministère de l'Information etdes technologies del'Information. Il s'agit du «plusgrand nombre de tablettes aumonde données par le gouvernem<strong>en</strong>tpour l'éducation», a-tilassuré à l'AFP, alors que l'objectifest d'<strong>en</strong> distribuer 7 millionsde plus l'an prochain.Neuf <strong>en</strong>treprises de Chine,d'Inde, des Pays-Bas etd'Allemagne serai<strong>en</strong>t intéresséespar cet appel d'offres quiprévoit égalem<strong>en</strong>t 54 000tablettes pour les <strong>en</strong>seignants.Le gouvernem<strong>en</strong>t avait déjàl'an dernier distribué 850 000tablettes achetées à une <strong>en</strong>treprisechinoise pour un total de2,2 millions de bahts.Micro-bloggTwitter célèbreson septièmeanniversaireIl y a sept ans, le cofondateur de TwitterJack Dorsey twittait qu'il était <strong>en</strong> train demettre la touche finale à son compteTwitter.Pour souligner cet anniversaire, leréseau social a mis <strong>en</strong> ligne une vidéoprés<strong>en</strong>tant les événem<strong>en</strong>ts qui l'ontmarqué. Du premier mot-clic et retweet au#Jan25 faisant référ<strong>en</strong>ce à la rébellion sur laplace Tahrir, <strong>en</strong> passant par la catastropheau Japon et le «Four More Years» de BarackObama, tout y est pour assurer une bonnerétrospective. Plus de 200 millionsd'utilisateurs actifs se trouv<strong>en</strong>t sur leréseau social. Plus de 400 millions detweets sont publiés quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t.BusinessYahoo! achète JybeYahoo! a acheté Jybe, une start-up de cinqpersonnes ayant conçu une applicationmobile qui fait des recommandationspersonnalisées pour des restaurants ou dessorties, ont annoncé les deux sociétésmercredi. Jybe a été créée il y a deux ans etses cinq membres ont tous déjà travaillédans le passé pour Yahoo!. Yahoo! précisedans son propre message sur son blogueofficiel que l'application a été fermée, maisque les «très tal<strong>en</strong>tueux» ingénieurs etsci<strong>en</strong>tifiques spécialisés dans les donnéesde Jybe vont rejoindre une de ses propresplateformes spécialisée dans les offresciblées et personnalisées. La transactionfait partie des petites acquisitions cibléesqu'a <strong>en</strong>trepris de faire la patronne deYahoo!, Marissa Mayer, qui dit vouloirrecruter des «tal<strong>en</strong>ts» afin d'améliorer lesproduits offerts par le groupe, etnotamm<strong>en</strong>t ses cont<strong>en</strong>us qu'elle veutdavantage personnaliser. Elle espère ainsirelancer la croissance du groupe internet,<strong>en</strong> panne depuis plusieurs années.données de « cont<strong>en</strong>u cli<strong>en</strong>t » <strong>en</strong>réponse à 2,1% des demandes(soit 1558 requêtes), et des donnéesde «non cont<strong>en</strong>u» -qui peuv<strong>en</strong>tnéanmoins inclure l'adressecourriel, le nom, le lieu oul'adresse IP (numéro d'id<strong>en</strong>tificationd'un appareil, NDLR)- <strong>en</strong>réponse à 80% des demandes, saufcelles faites auprès de Skype.Skype n'a pas divulgué de« cont<strong>en</strong>u » <strong>en</strong> réponse aux 4713demandes reçues, mais donné lesid<strong>en</strong>tités Skype ou d'autres id<strong>en</strong>tifiantsdans plus de 500 cas. Aufinal, « moins de 0,02% des utilisateursactifs (de Microsoft) ontété affectés » par ces demandes dedonnées, a précisé un conseillerjuridique de Microsoft, BradSmith. « Depuis quelques mois, ily a un intérêt grandissant dupublic pour savoir combi<strong>en</strong> de foisles gouvernem<strong>en</strong>ts demand<strong>en</strong>t desdonnées sur les cli<strong>en</strong>ts des sociétésde nouvelles technologies, et comm<strong>en</strong>tnotre secteur répond à cesdemandes », a expliqué M. Smith.« Microsoft déf<strong>en</strong>d les droits del'homme, la liberté d'expression,et la vie privée », mais « commechaque société, nous sommes dansl'obligation de répondre auxdemandes officielles de la police »,s'est-il déf<strong>en</strong>du. Environ deuxtiers des demandes formuléesauprès de Microsoft et qui ontdonné lieu à une publication dedonnées, prov<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t de cinqpays: les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et laTurquie. Pour Skype, 81% desdemandes prov<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t de cinqpays: Etats-Unis, Royaume-Uni,Allemagne, France, et Taïwan.CanadaLa banque TDvictime d'unecyberattaqueLe patron de Google a déploré <strong>en</strong>Inde le retard du pays dans ledomaine de l'internet, appelantles pouvoirs publics à investirrapidem<strong>en</strong>t dans un réseau àhaut débit. L'Inde « est nettem<strong>en</strong>tderrière quant au modèle deservices internet adopté par lereste du monde », a déclaré EricSchmidt dans un <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> à lachaîne de télévision CNBC-TV18mercredi soir lors d'un passage<strong>en</strong> Inde. « Il est crucial pour l'Inded'investir et de développer lesconnexions internet rapides parfibre (optique) dans tout le pays,et <strong>en</strong>tre le pays et l'étranger », a-t-il ajouté. Seuls 150 millionsd'Indi<strong>en</strong>s, sur 1,2 milliard, ontaccès à l'internet, une contreperformanceprobablem<strong>en</strong>t dueau succès de l'Inde dansl'informatique et les technologiesde l'information (logiciels,sociétés de création et deproduction) qui selon lui, aconduit le pays à relâcher sesefforts.La Banque TD affirme avoirété la cible d'une cyberattaque« ciblée », jeudi matin,qui a paralysé son site internet etson service bancaire mobile p<strong>en</strong>dantplusieurs heures. Selon l'institutionfinancière, l'attaque aempêché ses cli<strong>en</strong>ts de se connecter<strong>en</strong> ligne p<strong>en</strong>dant un certaintemps. Ce type d'attaque, appelée«déni de service», consiste àbombarder un site internet defausses demandes de connexion,empêchant les utilisateurs légitimesd'y avoir accès. La porteparolede la banque, BarbaraTimmins, a indiqué que l'attaqu<strong>en</strong>'avait eu aucun effet sur lesinformations personnelles ou lescomptes des cli<strong>en</strong>ts, et que la plupartdes services étai<strong>en</strong>t de nouveaufonctionnels <strong>en</strong> après-midi.Mme Timmins a ajouté que lescli<strong>en</strong>ts d'affaires pourrai<strong>en</strong>t toutefoiscontinuer à éprouver desdifficultés à se connecter à leurscomptes. Cette attaque n'a pasaffecté les opérations <strong>en</strong> succursale,par téléphone ou aux guichetsautomatiques.ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


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S E L E C T I O NLa TaupeCe soir sur Canal+American DreamzCe soir sur MBC2> T É L É V I S I O NLESGENSValérie Trierweiler21En 1973, Control, directeur de l'ag<strong>en</strong>ce de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tbritannique Circus, <strong>en</strong>voie l'ag<strong>en</strong>t Jim Prideaux <strong>en</strong> Hongrie, où unespion dissid<strong>en</strong>t est chargé de lui révéler le nom de la taupeinfiltrée dans le service depuis des années. L'opération tourne malet Control démissionne. Le ministère charge George Smiley, unag<strong>en</strong>t à la retraite, de repr<strong>en</strong>dre l'<strong>en</strong>quête. Control était-ilparanoïaque ? Avec l'aide de Peter Guillam, une jeune recrue,Smiley découvre que Control soupçonnait cinq des plus hautsresponsables de Circus : Bill Haydon, Roy Bland, Percy Alleline, TobyEsterhase et Smiley lui-même. Peu à peu, il reconstitue le parcoursforcém<strong>en</strong>t tortueux de chacun de ces hommes...The VoiceCe soir sur TF1Les auditions à l'aveuglesont achevées. Les coachesont désormais chacun uneéquipe de seize tal<strong>en</strong>ts. Ladeuxième phase, celle desbattles, a débuté : chaquecoach oppose deux tal<strong>en</strong>tsde son équipe sur unemême chanson et sur unplateau transformé <strong>en</strong> ring.Puis, il choisit le plusconvaincant, qui accèderaaux lives. Cette année, lesbattles intègr<strong>en</strong>t un<strong>en</strong>ouveauté : le vol detal<strong>en</strong>ts. Lorsqu'un candidatest éliminé, les trois autrescoaches peuv<strong>en</strong>t lui signifier leur intérêt <strong>en</strong> appuyant sur le boutonrouge. Ainsi, le tal<strong>en</strong>t peut rejoindre une autre équipe. Enfin, cetteannée, chaque coach fait appel à deux artistes pour préparer sonéquipe : Christophe Willem et Alain Chamfort sont aux côtés deJ<strong>en</strong>ifer, Grégoire et Patrick Fiori de Garou, Paul Personne et JoyceJonathan de Louis Bertignac et Lara Fabian et Chimène Badi deFlor<strong>en</strong>t Pagny.L'émission American Dreamz rassemble des c<strong>en</strong>taines demillions de téléspectateurs avides de voir s'affronter de jeuneschanteurs pop <strong>en</strong> quête de gloire. Mais le prés<strong>en</strong>tateur MartinTweed veut faire <strong>en</strong>core mieux - plus démago, plus trashy, plusvachard, <strong>en</strong> un mot, plus "réel". Une campagne de recrutem<strong>en</strong>tlivre son lot de candidats hors normes. La formule séduit plusque jamais et les sondages atteign<strong>en</strong>t de nouveaux sommets.C'est alors que l'ambitieux "Tweedy" a l'idée de génie d'inviter...l'hôte de la Maison Blanche à arbitrer la finale. Réfugié dans sesappartem<strong>en</strong>ts privés, le Présid<strong>en</strong>t Staton a désespérém<strong>en</strong>tbesoin de regagner la confiance du peuple. Et quel meilleurtremplin qu'American Dreamz, la seule émission de télé-réalitécapable de faire d'un nul une star ?Tweed anticipe déjà une finale explosive. Elle le sera à plus d'untitre...Rhodes, l'amour d'HéliosCe soir sur France 5A <strong>en</strong> croire lalég<strong>en</strong>degrecque, l'îlede Rhodes,<strong>en</strong> mer Egée,est née desamours dudieu Hélios etde la nympheRhoda. Plusgrande île duDodécanèse,<strong>en</strong>tre Ori<strong>en</strong>tet Occid<strong>en</strong>t,Rhodes est une terre où conifères, vignes et olivierscôtoi<strong>en</strong>t roses, hibiscus et jasmins. Si le fameuxcolosse, une des sept merveilles du monde, adisparu, les amateurs de vestiges antiquestrouveront leur bonheur à Lalissos, Lindos etKamiros, dans le charme des petits villages etcriques de la rive ori<strong>en</strong>tale. Rome et la Grèce antiqu<strong>en</strong>e sont pas les seuls à avoir laissé des tracesarchéologiques. C'est aussi sur Rhodes qu'on peutadmirer la cathédrale Sainte-Marie.Toutes les anedotes ne sont pas bonnes àraconter. Invitée du "Grand Journal" surCanal+ jeudi soir pour parler de son<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>vers les handicapésatteints de la trisomie 21 , ValérieTrierweiler a aussi été interrogée <strong>en</strong> find'émission sur son rôle de première damede France. Avant cela, Daphné Bürki laquestionne au moy<strong>en</strong> d'une anecdote, quiva produire un léger malaise et un instantde flottem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> plateau." Eleonore, elle est folle de musique. Etvous, Valérie Trierweiler, je vous croisaissouv<strong>en</strong>t dans la rue à une époque... C'estune anecdote comme ça, vous avieztoujours un casque, avec du rap à fonddans les oreilles... Qu'est-ce que vousécoutez <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t ? ", lance la coanimatricede Michel D<strong>en</strong>isot. " DuJoeyStarr " répond-elle, <strong>en</strong> regardant àpeine Daphné Bürki, agacée etprobablem<strong>en</strong>t inquiète qu'un piège lui soitt<strong>en</strong>du. Puis sur un ton pas franchem<strong>en</strong>tamical, elle lâche : " Non non, je n'écoutepas de musique avec un casque... ".Michel D<strong>en</strong>isot s<strong>en</strong>tant le malaises'installer <strong>en</strong>chaîne. Daphné Bürki semblesurprise de la réponse donnée par lapremière femme, qui ne s'ét<strong>en</strong>d pas sur lesujet.La fabuleuse histoirede la sci<strong>en</strong>ceCe soir sur ArteL'explorationdu secret dela vie sepoursuit àtraversl'analyse dupluscomplexedesorganismesconnus : lecorpshumain.Depuis lest<strong>en</strong>tatives desauver les gladiateurs blessés dans la Rome antiquejusqu'aux dessins anatomiques extrêmem<strong>en</strong>t détaillésde Léonard de Vinci, de la théorie de la «force vitale»de l'électricité jusqu'à la découverte du mondemicroscopique des cellules, cet épisode retrace lesétapes majeures qui ont permis de compr<strong>en</strong>drecomm<strong>en</strong>t fonctionne le corps et ce qui fait des humainsdes êtres vivants parmi d'autres.28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger c<strong>en</strong>treQuotidi<strong>en</strong> <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GÉNÉRAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algeri<strong>en</strong>ews.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONC<strong>en</strong>tre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres docum<strong>en</strong>tstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasr<strong>en</strong>dus et ne peuv<strong>en</strong>t faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


C U L T U R E 21Farah Khadhar Hinde Boujemaâ Leyla BouzidMehdi Hmili Ridha Tlili WalidInterview croisée avec de jeunes cinéastes tunisi<strong>en</strong>s(suite et fin)Tunisie. Le 6 février 2013 dernier, l’avocat des droits de l'Homme et opposantpolitique, Chokri Belaïd, est assassiné par balles. De grandes manifestationssont organisées dans tout le pays et une liste de personnes à éliminer(journalistes, de militants de gauche et de la société civile) circule sur lesréseaux sociaux. C’est dans ce climat de viol<strong>en</strong>ce et d’instabilité qu’une génération de cinéastes, âgés <strong>en</strong>tre25 et 40 ans, a pris sa caméra, comme certains pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t les armes, pour questionner radicalem<strong>en</strong>t l’universdans lequel ils évolu<strong>en</strong>t... Seconde et ultime partie de cet <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> croisé avec les cinéastes Walid Tayaa,Entreti<strong>en</strong> réalisépar Samir ArdjoumJe me s<strong>en</strong>s toujours étranger parmi mescompatriotes, plutôt par le couragepour exprimer mes s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts,d’une déception amoureuse,d’une angoisse, du cœur…Algérie News : Walid Taya, vous avezréalisé un court-métrage intitulé «Vivre»où votre personnage, une femme, vivait<strong>en</strong>core chez sa mère et était séparé de sonfils, parti étudier eaim<strong>en</strong>t le Qatar etl’Arabie sd'un mom<strong>en</strong>t de rêve où l'on sedit: « on va tout recomm<strong>en</strong>cer Le 19à e zéro Salon ». inter<strong>national</strong>de l’éditionet du livre,qui aura lieu du 29mars au 7 avril prochainà Casablanca,accueillera la Libye <strong>en</strong>qualité d’invitée d’honneur avec au programme,un <strong>en</strong>semble d’activités culturelleset artistiques reflétant les réalisationsculturelles dans ce pays, ont indiqué lesorganisateurs.La participation liby<strong>en</strong>ne se manifesterapar l’organisation notamm<strong>en</strong>t, de quatrecolloques portant sur les voix fémininesdans la vie littéraire liby<strong>en</strong>ne, la culture del’<strong>en</strong>fant, les relations historiques <strong>en</strong>tre paysdu Maghreb et les langues et dialectesmaghrébins, ont précisé les organisateurs.Elle se manifestera égalem<strong>en</strong>t par lat<strong>en</strong>ue de confér<strong>en</strong>ces autour de la traduction,les médias, le théâtre, le patrimoine dela nouba, la poésie liby<strong>en</strong>ne contemporaine,la société maghrébine de la connaissance,<strong>en</strong> plus de soirées artistiques donttrois seront consacrées à la poésie et unequatrième réservée à la nouvelle ainsiqu’une exposition d’arts plastiques <strong>en</strong>Libye.Selon le ministère marocain de laCulture, 45 chercheurs, poètes et artistesliby<strong>en</strong>s participeront à l’édition de cetteannée organisée sous le «Vivre le Marocculturel». L’année dernière, l’Algérie étaitprés<strong>en</strong>te avec 37 maisons d’édition (publiqueet privée) et 300 titres parus <strong>en</strong> 2011-2012 toutes disciplines confondues, à raisonde 5 à 20 exemplaires par titre.R. C.Salon inter<strong>national</strong>de l’édition et du livreà CasablancaSuite <strong>page</strong> 22 >Amine B./Algérie NewsALGERIE NEWS Samedi 16 mars 2013


22> C U L T U R EAGENDACULTURELCercle FrantzFanonDjanina Messali-Hadj à propos d’« Une vie partagée avecmon père Messali Hadj »«C’est une réinsertiondans l’Histoire»V<strong>en</strong>dredi 22 mars à 16h :R<strong>en</strong>contre-débat avec l'écrivain AkliTadjer, suivi de la projection du filmadapté de son roman « Le porteurde cartable ».Bastion 23Cinquante ans après l’indép<strong>en</strong>dance, l’Histoirealgéri<strong>en</strong>ne continue de dévoiler des facettescachées, des pans occultés et des personnagesmis aux oubliettes par la version officielle. Uneréécriture, qui ne dit pas son nom et qui n’estpas forcém<strong>en</strong>t l’œuvre d’histori<strong>en</strong>s se met <strong>en</strong>marche. Des plumes-témoins où des acteursdirects ou indirects se sont impliqués pourléguer à la postérité des <strong>page</strong>s écrites. Après«La Parfumeuse » de Mohamed B<strong>en</strong>chicou,mettant <strong>en</strong> relief la vie occulte de l’épouse deMessali Hadj , voilà Djanina Messali-Hadj, filledu père du <strong>national</strong>isme algéri<strong>en</strong>, qui signe son<strong>en</strong>trée dans le cercle des écrivains et l’universdes histoires à travers son ouvrage « Une viepartagée avec mon père Messali Hadj ».Témoin majeur, elle s’est impliquée aux côtésde Charles-André Juli<strong>en</strong>, Charles-Robert Ageron,Annie Rey-Goldzeiguer, B<strong>en</strong>jamin Stora etMohamed Harbi dans l’écriture de l’histoire del’Algérie contemporaine. Elle livre ici untémoignage inédit et clarificateur sur le leaderhistorique algéri<strong>en</strong>. Elle déclare que l’objectifn’est point une réhabilitation de son pèrequ’elle n’a jamais quémandé par ailleurs, maisune réinsertion dans l’Histoire. DjaninaB<strong>en</strong>kelfat est née à Alger <strong>en</strong> 1938. Fille duleader et d’Emilie Busquant, la conceptrice dudrapeau algéri<strong>en</strong> a accompagné Messali Hadjjusqu’à ses dernières années. Entreti<strong>en</strong>Jusqu'au 30 mars : Exposition« N'Gaoussiette » de DjahidaHouadef.Espace PlastiLundi 25 mars à 15h : Réplique duFestival <strong>national</strong> du film amazigh àAlger; R<strong>en</strong>contre-débat avec lesinvités d'honneur du festival, lesAmazighs de Siwa (Egypte).Institut culturelitali<strong>en</strong>Jusqu’au 11 avril: exposition« L’artisan de la couleur » parSamir Mounir B<strong>en</strong>nikous.El-MouggarJusqu'au 23 mars: Projectionquotidi<strong>en</strong>ne du film « Rachida » deMina Chouikh.Entreti<strong>en</strong> réalisé parMassinissa BoudaoudAlgérie News : Dans la prés<strong>en</strong>tation del’ouvrage, vous dites que vous portiez celivre <strong>en</strong> vous, comme une braise dansvotre corps depuis 35 ans. Pourquoi att<strong>en</strong>drejustem<strong>en</strong>t tout ce temps pour éteindrecette flamme qui vous consume de l’intérieur?Djanina Messali-Hadj : Une œuvreretraçant l’Histoire a besoin de beaucoupde temps et d’utilité. Il faut d’abord observeret att<strong>en</strong>dre l’évolution des événem<strong>en</strong>ts.Il fallait aussi att<strong>en</strong>dre pour sonder l’opinion.Mais surtout, un temps pour faire sondeuil et un autre pour l’exprimer. Le parcoursde l’homme qu’il fut n’est pas facile àcerner car Messali a une dim<strong>en</strong>sion quidépasse le cadre <strong>national</strong>. Ce n’était pas unesinécure mais un travail besogneux et laborieuxpuisque j’ai pris attache avec ses li<strong>en</strong>savec qui il a travaillé. Je suis <strong>en</strong>trée <strong>en</strong>contact avec des syndicalistes français quil’ont côtoyé, des amis maghrébins qui l’ontfréqu<strong>en</strong>té. Il a fallu 35 ans pour répertorier,archiver et collecter toute information surle personnage. J’ai pris égalem<strong>en</strong>t attacheavec des histori<strong>en</strong>s à l'image d'AndréJulli<strong>en</strong>, Charles-Robert Ageron B<strong>en</strong>jaminStora et Mohammed Harbi.Dans son ouvrge « La Parfumeuse »,Mohamed B<strong>en</strong>chico a étalé le parcours devotre mère, Emilie Busquant, vous faitesle même exercice avec votre père. N’estellepas une plaidoirie pour une réhabilitationdu personnage dans l’Histoire.De prime abord, on n'a jamais demandéune quelconque réhabilitation du personnagequi a marqué l’Histoire de l’Algérie. Ils’agit plutôt d’une réinsertion dansl’Histoire. Pour rev<strong>en</strong>ir à « La Parfumeuse»,B<strong>en</strong>chicou a comm<strong>en</strong>cé son travail solitairem<strong>en</strong>t.La r<strong>en</strong>contre fut par un concoursde circonstances <strong>en</strong> septembre 2011, alorsqu’il assistait à un séminaire sur MessaliHadj à Tlemc<strong>en</strong>. On s’est J’ai la r<strong>en</strong>contrede Mohamed B<strong>en</strong>chicou. J’ai parlé d’ÉmilieBusquant, ma mère. Cela a fait réagir M.B<strong>en</strong>chicou, car il avait préparé un ouvrageévoquant ce sujet. Du coup, il s’est ditqu’un <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> avec moi lui serait d’unegrande utilité. C’est à Alger que la r<strong>en</strong>contrea eu lieu pour échanger des idées surcette femme à qui nous devons beaucoup.Votre ouvrage est-il de l’histoire romancéeou des vérités rapportées qui alim<strong>en</strong>terontl’Histoire ?Mon ouvrage s’inscrit exclusivem<strong>en</strong>tdans l’écriture de l’Histoire puisque il traitedes faits historiques, des docum<strong>en</strong>ts et destémoignages. Ce n’est pas de l’histoireromancée.Qu’aviez-vous mis <strong>en</strong> lumière et qui seraitméconnue de l’opinion publique ?Comme je l’ai déclaré tout à l’heure.C’est un travail de 35 ans où il a fallu pr<strong>en</strong>dreattache avec de nombreuses personnalités.C’est un rappel de souv<strong>en</strong>ir que j’ai euà ordonner et ag<strong>en</strong>cer. Un témoignaged’une période qui va au-delà de 1926. Jeraconte par exemple de quelle manière,mon père et ma mère se sont r<strong>en</strong>contrés.Comm<strong>en</strong>t le leader a pris consci<strong>en</strong>ce du<strong>national</strong>isme et de la politique sans omettrela période extraordinaire de la SecondeGuerre mondiale battre <strong>en</strong> brèche les soupçonsde g<strong>en</strong>s.Votre ouvrage sera-t-il édité <strong>en</strong> Algérie ?Bi<strong>en</strong> sûr. Il sera prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> Algérie <strong>en</strong>juin de cette année.M. B.Une vie partagée avec Messali Hadj, mon pèreAuteure : Djanina Messali-B<strong>en</strong>kelfatEditions Riv<strong>en</strong>euve14 x 21 cm - 398 <strong>page</strong>sISBN: 978-2-36013-148-8Prix : 20 eurosALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013


Semaine du cinéma itali<strong>en</strong> à la Cinémathèque algéri<strong>en</strong>ne«Romance politisée»Tout n'est que frémissem<strong>en</strong>t. Participer à une révoltesociale. Etre embarqué dans une cause juste quoiqueindécise. Avoir cette conviction, belle, utile,vitale, de pouvoir <strong>en</strong>core raconter des histoires auxgénérations futures. Et surtout r<strong>en</strong>contrer la personne quisaura, sans doute, vous accompagnez vers un ailleurs,incertain mais plaisant. Tout n'est donc qu'acte furtif. Endeux plans, trois mouvem<strong>en</strong>ts, deux films parsèm<strong>en</strong>t cettedualité amour/politique, à leur manière, donc avec plus oumoins de conviction. D'une part, Signorina Efe de la réalisatriceWilma Labate. Récit ancré au début des années1980. Période de grève int<strong>en</strong>se. Film réalisé, finalem<strong>en</strong>t,courant 2007. D'autre part, L'Industriale. Toujours unehistoire de rapport de forces dans le monde de l'économie.Toujours une situation de crise. Les dates chang<strong>en</strong>t, lescaractères rest<strong>en</strong>t. Nous sommes <strong>en</strong> 2011 quand le réalisateurGiuliano Montaldo réussit à le faire distribuer sur lesécrans itali<strong>en</strong>s. Ensuite ? Comme le disait Baaziz : « dorénavant,ce sera comme avant ». Oui, mais comm<strong>en</strong>t filmerce « avant » tout <strong>en</strong> conservant dans son esprit, un possible« après ». Et c'est peut-être dans cette question ouverte queréside l'<strong>en</strong>jeu de cette semaine cinématographique, voiremême du cinéma itali<strong>en</strong> de ces tr<strong>en</strong>te dernières années.> C U L T U R E 23Depuis le 19 mars, la Cinémathèque algéri<strong>en</strong>ne abrite quelques propositions du cinéma transalpin. Des films aussi curieuxqu'inconnus. Ce n'est donc pas un défaut. Vaut mieux t<strong>en</strong>ter de cerner les <strong>en</strong>jeux d'un pays foisonnant d'idées parfois belles,parfois incongrues, à travers le cinéma, que rester à l'écart, les bras croisés. Ça tombe (malheureusem<strong>en</strong>t) bi<strong>en</strong>, il est desfilms, dans cette sélection, qui ont t<strong>en</strong>dance à se croiser les bras.Deux films. Deux cinéastes. Une mêmet<strong>en</strong>dance…Signorina Effe, c'est autre chose que l'édulcoration dess<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts. Ils exist<strong>en</strong>t certainem<strong>en</strong>t, mais ne sont plusl'apanage de la cinéaste. Un film, c'est aussi le puzzle quet<strong>en</strong>te le spectateur exigeant de recoller. Que voit-il dansl'écran ? Une femme, belle, brune, longiligne, avance lelong des couloirs, surgissant dans un atelier d'une usine.Quelque chose bouge. Du mouvem<strong>en</strong>t, trop de mouvem<strong>en</strong>ts,et parmi ces vies alarmantes, un homme, la tr<strong>en</strong>taineaffichée, la remarque. Il va la placarder contre le mur,au s<strong>en</strong>s littéral du terme, beau mom<strong>en</strong>t de cinéma. La premièrechose qui relie Emma et Sergio, ce n'est pas tant leurclasse sociale, modeste, ouvrière, le Sud. C'est autre chose.Moins palpable, mais judicieuse. Ils sont constamm<strong>en</strong>tdans la déf<strong>en</strong>sive. Chacun avec son verbe, parfois des gestesmaniéristes, essai<strong>en</strong>t de lutter contre les parasitesambiants. Et <strong>en</strong> se trouvant pour la première fois, Sergio vadéf<strong>en</strong>dre Emma du « mouvem<strong>en</strong>t », de cette grève qui vi<strong>en</strong>tde se décl<strong>en</strong>cher. En la plaquant contre le mur, <strong>en</strong> filmantce rapport sexuel magnifiquem<strong>en</strong>t implicite, WilmaLabate, prov<strong>en</strong>ant de l'école du docum<strong>en</strong>taire, explose soncinéma, nous disant <strong>en</strong> substance : « ma politique, c'est lecorps qui se déf<strong>en</strong>d, quel que soit l'acte ». On frémit d'impati<strong>en</strong>ce.Que nous réserve la suite ? Pas grand-chose, malheureusem<strong>en</strong>t,que nous savions déjà sur les tragédies <strong>en</strong> mode «cinéma politisé ». Emma, diplômée <strong>en</strong> mathématiques, travaillantpour le constructeur automobile FIAT, et ne désirantqu'une chose, telle Rastignac : aller droit « devant »quitte à r<strong>en</strong>ier sa famille sociale et intime. Sergio, ouvriertravaillant chez FIAT, tombe amoureux d'Emma et estemporté dans une grève qui marqua l'Italie du début desannées 1980. Converg<strong>en</strong>ce des s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts, diverg<strong>en</strong>ces dupositionnem<strong>en</strong>t. Très vite, l'Histoire balaie les clins d'œil àl'eau de rose, obligeant les personnages à choisir le camp.Vite !On peut être traversé par cette période, cette fragilité,on peut vibrer au son des « je t'aime » de Sergio etd'Emma, on peut les caresser comme Labate le fait, ost<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t,avec sa caméra, travellings allant de droite àgauche, passant et repassant les dialogues, les jeux de mots,les discours qui font mal et tout ce qui ferait mouche aussi.Ça fonctionne, car c'est précis, concis et ça peut fairecroire, un mom<strong>en</strong>t, que le spectateur est au-dessus de lamêlée, qu'il cerne les <strong>en</strong>jeux de cette complexité. Bémol,petit mais perspicace bémol. Pas l'ombre d'un doute, noussommes bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> face d'un canevas télévisuel. Parfois, fautse l'avouer, il est plaisant d'emmagasiner les nombreuxchocs sismiques de l'Histoire, sans se soucier de (perdre ?)son temps à les revoir.Oui mais…où se terre la réflexiondans tout ça ?En cela, l'ultime film de Giuliano Montaldo, projeté le20 mars, joue dans une autre cour, celle des Grands, deceux qui n'ont pas trop le désir de perdre du temps avec dessimagrées. Et puis, Montaldo, du haut de ses 82 ans, <strong>en</strong> a vudes vertes et des pas mûres. Il est celui qui fut l'assistant deGillo Pontecorvo sur La Bataille d'Alger, qui emm<strong>en</strong>a lareconnaissance de Sacco & Vanzetti dans la MaisonCinéma (prix d'interprétation masculine, Cannes 1971),qui mit un peu de style US dans des polars toujours politisés(Le Carnaval des truands, 1967 & Les Intouchables,1968), tout <strong>en</strong> conservant préciosité des s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts et travaild'orfèvre. Œuvres calibrées, scénarios « perfecto » etmise <strong>en</strong> scène qui ne va pas très loin, mais toujours cemérite de tisser une toile suffisamm<strong>en</strong>t dure pour que lespectateur puisse se laisser « berner » par le trompe-l’œilde son cinéma « <strong>en</strong>gagé ». Programme toujours alléchant,d'autant que la « photo » de L'Industriale, son dernier film,a ce bleu amer voire un gris post-apocalyptique dû au clind'œil perspicace de Catinari Arnaldo, qui retranche les s<strong>en</strong>sde Montaldo vers un cinéma qu'on ne lui soupçonnaitplus.Que nous dit une fois de plus l'auteur ? Que l'Italie n'apas vraim<strong>en</strong>t changé, qu'elle continue de chercher uneHistoire. Qu'elle est loin de la trouver. Et surtout qu'elleALGERIE NEWS Samedi 23 mars 2013continue de s'avouer vaincue dès que l'arg<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>d le dessussur l'Amour. Programme alléchant ? Plutôt une thèsediscutable car prés<strong>en</strong>té de cette manière (et <strong>en</strong> cela,Montaldo brille d'un maniérisme total), le film pourraits'<strong>en</strong>orgueillir d'être <strong>en</strong> avance sur son spectateur. Pas forcém<strong>en</strong>t.Il existe des séqu<strong>en</strong>ces totalem<strong>en</strong>t bluffantes oùMontaldo regarde l'Italie droit dans les yeux, lui dit sesquatre vérités, tout <strong>en</strong> conservant une certaine humilité.Voir cette séqu<strong>en</strong>ce finale, revoir cet homme, Nicola, <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eur,qui perd tout, sa femme, son <strong>en</strong>treprise, sesespoirs, l'observer, admirer aussi ses larmes. Il pleure. Et aucinéma, un personnage qui suinte la détresse, c'est autrechose qu'un sourire forcé. En filmant ses personnagescomme des morts <strong>en</strong> sursis, c'est une Italie de zombie qu<strong>en</strong>ous prés<strong>en</strong>te Montaldo. Et de ce point de vue, le filmépouse réellem<strong>en</strong>t un cinéma de bonnes factures. Honnêtesans être manipulateur. Sincère sans être larmoyant.Moy<strong>en</strong> sans être puissant. Un cinéma qui « se laisse voir ».Manque plus que l'<strong>en</strong>vie de le « revoir ».Demain, toujours l'Italie, mais changem<strong>en</strong>t de décor etde période…Samir Ardjoum


Elucubrations makhzéni<strong>en</strong>nesLe phallus du petit Islamet la jungle d’AgadirPar Nadir BachaIl y a une boutade qui circule dans leMaghreb laissant <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre que leshauts fonctionnaires du Makhz<strong>en</strong>épous<strong>en</strong>t des laiderons pour éviterde se faire cocufier par la traditiondu droit de cuissage. On raconte égalem<strong>en</strong>t,que certains grands commis del’Etat chérifi<strong>en</strong> se font faire rabattre des« prety wom<strong>en</strong> » qui les accompagnerontcomme épouses dans les réunions importantesafin de se prémunir contre quelqueoff<strong>en</strong>sive d’un convive issu de la familleroyale. Le citoy<strong>en</strong> du grand Maghreb, dumonde arabo-musulman aussi, qui suspectele baisemain obligatoire <strong>en</strong> territoiremarocain, ne peut pas rester ins<strong>en</strong>sible àdes racontars de ce g<strong>en</strong>re, seulem<strong>en</strong>t ceuxou celles qui ont voyagé dans ce pays n’ontpas besoin qu’on le leur répète deux foispour <strong>en</strong> être convaincus.La planète <strong>en</strong>tière, qui sait utiliser unclavier, dans tous ses contin<strong>en</strong>ts, y comprisdans ses vastes déserts, surtout les désertsde la péninsule arabique, et dans ses îles àpeine inscrites sur l’Atlas, connaît le Marocméditerrané<strong>en</strong> et atlante, plus quel’Egypte antique ou l’Afrique du Sud, lepays le plus développé de cette partie dumonde. Les voyageurs ont les yeux de l’<strong>en</strong>vietouristique sur le Maroc, surtoutdepuis l’apparition du Net, parce qu’ils ontappris que l’offre du plaisir libidinal est àfleur de peau, à ciel ouvert et très bon marché,dans ce pays. Qui, selon les estimationsdes experts internationaux <strong>en</strong> lamatière, est <strong>en</strong> passe de dépasser la régionde l’Asie du Sud-Est, dont particulièrem<strong>en</strong>tla Thaïlande. On estime à plus de 20000 prostituées pour la seule ville deMarrakech, quelque 15 000 à Casablanca,le même nombre <strong>en</strong>tre Tétouan, Tanger etEssaouira, tandis que pour la ville d’Agadiret de l’<strong>en</strong>semble de la région, avec les villesvoisines de Inezgane et Aït Meloul, le nombrede prostitués dépasserait les 50 000, unpeu plus de 5 000 pour les seuls <strong>en</strong>droits dela ville océane, le «Quartier rouge» et HayEl Massira, quartier où se conc<strong>en</strong>tre uneforte activité artisanale dans laquelle s’incrustela pratique prostitutionnelle, adulteet infantile.Il y a trois castes dans cette grande villetouristique – la deuxième après Marrakech– la caste du bord de mer, de la corniche,tout le long du boulevard Hassan II, bourréed’hôtels de haut standing, dont on rapporte<strong>en</strong> sourdine qu’elle est interdite auGadiris (les originaires de souche de lacité) et qui draine quelque 5 milliards dedollars nets, bon an mal an, dans l’activitédu tourisme. Ensuite, la caste qui s’estdéveloppée dans les nouvelles agglomérationsde Salam, Houda, El Widadiyates etTalbordjt, un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t qui fait activerdes petites sociétés de gardi<strong>en</strong>nage etde sécurité, d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et de nettoyage, <strong>en</strong>gros, les diverses prestations liées au tourisme.Enfin, il y a la caste de la frangepopulaire la plus défavorisée, à peu près80% du million que compte le GrandAgadir, qui vit dans la périphérie de la villedans des agglomérations où les cités dortoirsse disput<strong>en</strong>t la part d’exist<strong>en</strong>ce auxinnombrables bidonvilles et qui compteun taux de chômage ahurissem<strong>en</strong>t croissantau fur et à mesure de la déliquesc<strong>en</strong>cedes unités de pêcherie, traditionnellem<strong>en</strong>tpourvoyeuses d’emplois.Selon une association locale qui travaillepour un bureau américain d’estimation,des dizaines de milliers de famillesLa classe aisée marocaine,celle qui comm<strong>en</strong>ce parposséder la bonne – lesplus nantis, la « petitebonne » à peineadolesc<strong>en</strong>te, généralem<strong>en</strong>tvierge, dont on raconterapar la suite qu’«elle nepeut plus vivre dans ledomicile familial parcequ’elle aurait été violéedans la région du Souss, dont Agadir est lacapitale, viv<strong>en</strong>t avec un rev<strong>en</strong>u officielinférieur à 50 dirhams par jour et que 40%des <strong>en</strong>fants quitt<strong>en</strong>t l’école avant l’âge de12 ans pour aider leur famille à augm<strong>en</strong>terle rev<strong>en</strong>u. Toutefois, ces trois catégoriessociales sont liées par une espèce de cim<strong>en</strong>ttacite qui a pour nom, la prostitution.Activité exercée par les femmes, les hommeset les <strong>en</strong>fants. Ça comm<strong>en</strong>ce dans unecave d’un établi de dinanderie à raison de20 dirhams la passe, pour acheter à se sust<strong>en</strong>teret ça se termine dans une chambrede palace au bord de l’océan contre unchèque de 1 000 dollars américains délivrépar un cheikh péninsulaire ou par unevieille héritière europé<strong>en</strong>ne. Au coursd’une correspondance sur Facebook, unerespectable vieille Gadiria dit : «Le tremblem<strong>en</strong>tde terre de 1960 est une bénédictionpar rapport à celui d’aujourd’hui oùles papas et les mamans <strong>en</strong>voi<strong>en</strong>t leur<strong>en</strong>fant de 13 ans se faire dépuceler par uncheikh pétrolier pour la misérable sommed’acheter un poste de télévision ou unecuisinière !»L’idée est désormais admise sur le tourismelibidinal au Maroc, comme <strong>en</strong>Tunisie et <strong>en</strong> Egypte d’ailleurs, c’est <strong>en</strong>quelque sorte l’aubaine de l’émigrationsans quitter son pays, c’est l’Occid<strong>en</strong>t et leMachrek, pleins aux as, qui débarqu<strong>en</strong>tpour payer cash le produit de la chair, dansles tranches de l’âge et du g<strong>en</strong>re. Le boulotdistribué au compte-gouttes dans leroyaume chérifi<strong>en</strong>, quasim<strong>en</strong>t saturé par lacrise économique, atteignant les principauxpart<strong>en</strong>aires économiques de Rabat,toutes les plus-values susceptibles de permettrede survivre sont les bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ues. Ace point de la propagation du fléau où lapratique dépasse le cadre individuel pouratteindre la carrure de la famille dans son<strong>en</strong>tité, le pâté, voire le quartier, de sortequ’il devi<strong>en</strong>t, actuellem<strong>en</strong>t, d’une simplicitébanale pour un visiteur voulant allervers ses besoins charnels de savoir àl’avance où il faut aller, dans une villemarocaine, <strong>en</strong> particulier les cités réputéestouristiques.Mais, att<strong>en</strong>tion, parce qu’il faut faire lapart des choses, le touriste, à son originedepuis le début de l’installation de cettetradition dans le royaume, n’a pas pris lebateau, l’avion, le train ou la voiture, avecun GPS dans la tête dès le signal hormonal.C’est l’autochtone qui ouvre la voie, qu’ilconnaît, parce qu’il l’a provoquée ou passépar ses circuits.La classe aisée marocaine, celle quicomm<strong>en</strong>ce par posséder la bonne – les plusnantis, la « petite bonne » à peine adolesc<strong>en</strong>te,généralem<strong>en</strong>t vierge, dont on raconterapar la suite qu’«elle ne peut plus vivredans le domicile familial parce qu’elleaurait été violée, et cetera – ne gaspille passon fric pour aller à Marbella, <strong>en</strong> Espagne,pour donner libre cours à son plaisir charnel,elle consomme sur place, dans le tas.Et cette classe a la consci<strong>en</strong>ce tranquilleparce que celle qui est au-dessus d’elle, lesproches de l’Autorité ou l’Autorité ellemême,a agi de la sorte bi<strong>en</strong> avant, car àson tour, elle n’ignore pas le procédé de lafaction qui lui est supérieure et ainsi desuite dans une structure communautairequ’on appelle la monarchie absolue - quicondamne un quidam <strong>en</strong> possession decinq grammes de kif mais qui distribue àl’Univers plus de 20 000 tonnes de cannabispar an Et c’est malheureusem<strong>en</strong>t, dansces conditions de la distribution de lamorale à travers la circulation de la chairque le petit Islam arrive pour faire de lavoile. Il a quatorze ans. Sans chercher àaller compliquer dans les domaines de lasci<strong>en</strong>ce qui explicit<strong>en</strong>t l’âge m<strong>en</strong>tal, émotionnelou psychique, non, c’est un <strong>en</strong>fant,tout simplem<strong>en</strong>t, et il est malheureux d’associer,ici, son nom et celui de sa familledans le développem<strong>en</strong>t de cette saloperiede business de la volupté dans un pays, quiselon le principe du hôte honorable, il doitêtre protégé et déf<strong>en</strong>du plus que sa supposéevictime, un sujet marocain presque deson âge, qui pratique le même sport quelui, qui parle la même langue que lui etcertainem<strong>en</strong>t apparti<strong>en</strong>t à la mêmecroyance que lui.Est-ce que le fait qu’Islam ait montréson petit zizi dans un jeu de plaisanteriemérite-t-il que la machine judiciaire duMakhz<strong>en</strong> s’ébranle, que les télévisions dumonde <strong>en</strong>tier « expliqu<strong>en</strong>t » l’événem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> prime-time et <strong>en</strong>suite que le procureurdu roi, la gorge serrée et les larmes dans lesyeux, demande un quart de siècle de réclusioncriminel et que finalem<strong>en</strong>t la s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>cetombe à une année d’emprisonnem<strong>en</strong>tferme ? Il n y a quelques années, on se souvi<strong>en</strong>tde l’affaire Servaty, le «pornographed’Agadir», qui a fait tourné des filles marocaines<strong>en</strong> ébats et publié les films dans laToile et <strong>en</strong>tre-temps, violé une <strong>en</strong>fant de13 ans, eh bi<strong>en</strong> ! il est toujours <strong>en</strong> liberté,ni coffré au Maroc ni <strong>en</strong> Belgique où il aexercé comme journaliste dans le quotidi<strong>en</strong>Le Soir ; mais les 20 filles incriminées,dont deux adolesc<strong>en</strong>tes à l’époque dutournage, ont purgé chacune six mois dedét<strong>en</strong>tion jusqu’à la levée d’écrou par lemonarque. Le papa de la «victime», unanci<strong>en</strong> officier des FAR, dont, soit dit <strong>en</strong>passant, une poignée de leurs générauxcontrôl<strong>en</strong>t les divid<strong>en</strong>des de toute larégion du Souss, ti<strong>en</strong>t mordicus que le«Dziri» soit jugé et condamné pour le«crime» qu’il a commis. Il déclare même àdes journalistes qu’on «ne badine pas avecl’honneur d’un anci<strong>en</strong> combattant acharnédu Polisario».Dans les années 1980, le présid<strong>en</strong>t de laFédération de voile, Sid-Ali Hattabi,anci<strong>en</strong> journaliste de la RTA, vi<strong>en</strong>t nousvoir à Algérie Actualité pour se plaindre del’Armée qui voulait mettre main basse surle Club nautique de Tamantefoust (ex-Lapérouse), base de sortie <strong>en</strong> mer des équipes<strong>national</strong>es. Nous nous sommes alignéscorps et âme avec lui, le «combat» avaitduré quelques semaines mais il a réussi àregagner la base pour la FAV – le présid<strong>en</strong>tde la République <strong>en</strong> personne faisait lavoile depuis ce club parmi un groupe d’officierssupérieurs. Et je me rappelle legénéral Lekhal Ayat, alors délégué généralde la Sécurité et de la Prév<strong>en</strong>tion, qui disaità Sid-Ali Hattabi, le jour de la reprise <strong>en</strong>main des infrastructures, «si tu ne nousfais pas sortir de là un champion dumonde, nous revi<strong>en</strong>drons cette fois <strong>en</strong>force !», mais les coïncid<strong>en</strong>ces sur despoints de vue de recoupem<strong>en</strong>t sont parfoisporteuses de suspicion, Medjdoub LekhalAyat était commandant de la 8e BrigadeBlindée lors de la fameuse batailled’Amgala II. Où il est peut-être possibleque le portant plainte contre le jeune Islamqui a montré son petit matériel à son rejetonait cassé ses d<strong>en</strong>ts dans les sables.En tout cas, il serait morveux et cynique<strong>en</strong> même temps que cette histoire vadevoir avoir à faire quelque part avec lesdéplacem<strong>en</strong>ts de Christopher Ross.N. B.

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