sur la couverture ci-dessous pour lancer le ... - Les Avirons

23é d i t oé d i t oChers administrés,Lundi 27 août, l’Inspecteur de l’Education nationale était à mes côtés pour la traditionnelle visitede rentrée dans nos établissements scolaires. Il ne vous aura pas échappé que cette rentrée a étéretardée. Comme la quasi-totalité des communes de La Réunion, nous étions en effet engagésavec l’association des maires de La Réunion dans un mouvement de protestation contre la baissedrastique du nombre de contrats aidés survenue à une semaine de la date prévue de la rentrée.Un quota minimum ayant été obtenu après discussion avec le gouvernement, nous avons toutorganisé pour ouvrir les écoles le lundi 20 août. Mais le personnel est encore insuffisant en nombreet nous continuons donc à peser de tout notre poids dans les négociations pour retrouver unniveau acceptable de contrats aidés.En attendant, afin de ne pas pénaliser les enfants et permettre un fonctionnement répondantaux normes d’hygiène et de sécurité, le personnel communal a été redéployé. Cette solutionne peut qu’être provisoire car le personnel ainsi réaffecté manquera forcément, à un momentou à un autre, à d’autres postes-clés. Evidemment, nous ne pouvons pas nous y résoudre. C’estpourquoi la mairie poursuit son action avec beaucoup d’énergie et de conviction pour retrouverses contrats aidés, afin que l’encadrement soit à nouveau optimal dans les infrastructures sportiveset culturelles, les activités extrascolaires…C’est dans cet esprit que nous abordons la rentrée au niveau de la municipalité, même si l’actualiténe nous présage pas toujours un avenir facile. Plutôt que de tomber dans la morosité nouspréférons continuer à construire les Avirons de demain.Je sais pouvoir compter sur vous pour nous y aider.La RHI Fond Maurice à nouveau sur railsLes riverains du quartier Fond Maurice l’attendent avecune impatience croissante et bien compréhensible.L’opération de résorption de l’habitat insalubre (RHI),va pouvoir être reprogrammée !Pour rappel, cette opération s’était heurtée à desdifficultés au terme des premières études menéesen 2009 ; études qui concluaient à la non-faisabilitéde la RHI au regard de coûts plus importants queceux initialement envisagés. En effet, le bilan faisaitapparaître un besoin de financement très supérieurau plafond fixé par l’Etat pour chaque logement aidé.Suffisant pour que la préfecture refuse d’apporterson aide au projet.Loin de s’en tenir à ce constat d’échec, la communea alors réfléchi à d’autres modes d’interventions. Ellea notamment engagé les démarches nécessaires pouraméliorer progressivement les voiries et réseaux. Cestravaux vont permettre d’alléger d’autant le coût dela RHI. C’est ainsi que les chemins Fond Maurice etN°1 verront démarrer, avant la fin de l’année, destravaux de réfection de chaussée et d’assainissementpluvial pour un montant total de 650 000 euros.Afin de mieux sensibiliser les services de l’Etat,le maire a par ailleurs invité le préfet à unevisite du quartier. Ce déplacement a convaincu lereprésentant de l’Etat, qui a aussitôt demandé à sesservices de faire aboutir le dossier.A cet effet, un nouveau cahier des charges vientd’être élaboré pour une étude complémentairede définition des besoins du quartier. Cette étudeva être menée en deux temps : un premier tempslié à l’analyse des besoins sur l’habitat existant, undeuxième temps lié à l’intervention globale sur lequartier.A cet effet, une équipe de maîtrise d’œuvre rendravisite très prochainement aux habitants du quartierafin d’établir un diagnostic technique et social quipermettra de cerner précisément les besoins dechaque famille et de finaliser l’opération d’un pointde vue technique, juridique et financier.Votre maire, Michel DennemontLes lauréats récompensésLe 13 juillet, Michel Dennemont et le conseilmunicipal rendaient hommage comme àl’accoutumée aux jeunes avironnais reçus auxexamens scolaires, professionnels et universitairesde l’année. La réception a eu lieu à la salle Georges-Brassens et les heureux diplômés ont répondunombreux à l’invitation de la municipalité. Avantle cocktail convivial, chacun a reçu de la part dela mairie un beau stylo ainsi qu’un bon d’achat enlibrairie de 40 euros.Chauffe-eau solaires : des subventionspour les foyers défavorisésFin août, le CCAS des Avirons a conclu un accordde partenariat avec la Région, l’Agence régionalede l’énergie Réunion (ARER) et EDF afin de mettreen œuvre une aide à l’installation de chauffe-eausolaires pour 25 foyers avironnais défavorisés.Aux termes de cet accord, la Région s’engageà subventionner pour partie l’achat et la posedes équipements. EDF apportera de son côté uneaide financière directement déduite du prix devente de l’équipement. Enfin, le CCAS versera unesubvention complémentaire à chacun des 25 foyersconcernés. Les personnes pouvant prétendre à cesaides devront nécessairement relever des minimasociaux. Il peut s’agir de personnes en situationde précarité énergétique, ou encore de personnesâgées et/ou handicapées relevant d’un suivi socialdu CCAS. En outre, les bénéficiaires devront êtresoit propriétaires occupants de leur logement, soitaccédants à la propriété d’un logement social, soitoccupants d’un ancien LTS dont le patrimoine relèvede la compétence de la commune.Pour plus d’informations sur cette question, contactez le CCAS au 02 62 39 69 71.www.mairie-avirons.frDes bornes à piles sont installées à la mairie du centre ville (devant la bibliothèque)et à la mairie annexe du Tévelave.

6 7Semaine bleue :tout un programme !Du 15 au 19 octobre, la Semaine Bleue propose tout un programme d’animationsgratuites autour du thème « vieillir et agir ensemble dans la communauté ».Lundi 15, à la Maison de Quartier du RuisseauAteliers sport-santé avec l’Aurar et développement durable avec la Civis.Mardi 16, au club « Les Amis » (centre-ville)Rencontre intergénérationnelle avec l’association Avirons Jeunes.Mercredi 17, au club « Les Amis » (Tévelave)Rencontre intergénérationnelle avec l’association JSCT.Jeudi 18, sortie à Saint-PhilippeDécouverte du Sud sauvage et pique-nique à Saint-Philippe.Vendredi 19, sortie à Saint-LeuVisite de la ferme de tortues Kélonia et pique-nique au lagon.Le troisième âge en chiffres14% de la population est âgée de 60 ans et plus aux Avirons,soit 1 490 Avironnais.Communiqué à l’intention desriverains concernés par le chantierd’assainissement des eaux uséesDes travaux de raccordement au réseaud’assainissement collectif des eaux usées ont démarrémi-août au-dessus de l’église du centre-ville.Ce chantier concerne en totalité la rue de l’Eglise,l’impasse Volange-Rivière, le chemin Roger-Mondonet la rue Alinette. Sont aussi concernées certainesportions du chemin de Ligne (entre la rue de l’Egliseet la boutique Vatel), de la rue Maximin-Lucas (entrele carrefour de la RD 16 et la rue Alinette), du cheminKerbel (au niveau du lycée) et du sentier reliant laroute des Poivriers au chemin Edouard-Rivière.Toutes les maisons situées au-dessus du collecteurprincipal des eaux usées seront équipées d’un boîtierde branchement au réseau public, en limite depropriété. Leurs propriétaires disposeront alors d’undélai de deux ans pour se raccorder au réseau. Passéce délai, ils seront de toute façon assujettis à la taxed’assainissement.Les riverains situés au-dessous du collecteur principalsont en revanche dispensés de cette obligation deraccordement dans la mesure où elle leur imposeraitd’installer une pompe de refoulement à leurs frais.Ceux qui le souhaitent pourront néanmoins le faireultérieurement via le boîtier de branchement qui leursera installé sur simple demande.Pour un coût total de 1,7 millions d’euros et unedurée des travaux estimée à huit mois, ce chantierest devenu nécessaire pour des raisons d’hygiènepublique et de qualité de vie. La mairie tient toutefoisà s’excuser par avance de la gêne qui pourrait êtreoccasionnée en termes de bruit ou de difficultés decirculation.Espace de l'oppositionLa loi du 27 février 2002 précise l’étendue du droit à l’expression des membres de l’opposition municipale.Selon la délibération du conseil municipal du 12/09/08, l’opposition dans son ensemble (composée de la listed’Eric Ferrère et de celle de Jacki Grondin) a droit à une demi-page dans le journal municipal.Parmi eux, on compte 671 hommes et 819 femmes.1 198 personnes sont domiciliées au centre-ville et 292 au Tévelave.1 123 ont entre 60 et 74 ans. 350 ont de 75 à 89 ans.Et 17 sont âgées de 90 ans et plus.Bientôt une nouvelle résidenceAprès la résidence « Marie et Justine » et ses 24 logements bâtis en 2009 auchemin Kerbel, un autre immeuble du genre sera bientôt construit au cheminde Ligne. Le permis de construire est déposé. Le projet prévoit 50 logementsrépondant à des critères de confort et d’accessibilité spécialement étudiés pourles besoins des personnes âgées.www.mairie-avirons.frDes bornes à piles sont installées à la mairie du centre ville (devant la bibliothèque)et à la mairie annexe du Tévelave.

25 ?questionsà Michel DennemontVous avez été élu pour la première fois le 31 mai 1987.Quel souvenir en gardez-vous ?Ce soir-là, il y avait un monde fou sur la place de la mairie. La foule en liesse criait victoire !Mais j’étais pour ma part dans une émotion très contenue car je prenais conscience dela charge que la population m’avait donnée. Il faut dire aussi que cette élection s’étaitdéroulée dans un climat extrêmement rude, avec beaucoup de tensions. Les gros partisvoyaient d’un très mauvais œil l’arrivée d’un quasi-débutant qui menaçait l’ordre établi.Entre les deux tours, j’ai subi beaucoup de pressions. Le jour de l’élection, le préfet a dudéployer 120 gendarmes dans la commune ! Mais c’est un autre temps. Heureusement,ces pratiques n’ont plus cours aujourd’hui.Combien d’habitants y avait-il à l’époque ?Très exactement 5 944 habitants ! Je me souviens avoir obtenu 1 189 voix au premier touret 1 602 au second. Aujourd’hui, nous sommes 10 600 habitants et il faut au moins 3 500voix pour remporter une élection…78 %C’est, en moyenne, le taux de croissancede la population avironnaise sur 25 ans.Nous étions 5 944 habitants en 1987, noussommes 10 608 aujourd’hui.Quel était le visage économique des Avirons ?Une commune purement agricole ! A 500 m de la mairie, sur la zone qu’on appelleaujourd’hui « ex-ferme », il y avait 3 000 têtes de cochons, 10 000 poules, 150 vaches…C’est Henri Fort, l’un des mes prédécesseurs à la mairie, qui a introduit l’élevage de porcsdans la commune. C’était un pionnier. A son initiative, les Avirons ont accueilli la premièrecoopérative d’éleveurs de porcs de toute La Réunion.« La qualité de vie dans une ville de qualité ». Notredevise est récente, mais était-ce déjà vrai il y a 25 ans ?Dans un sens, oui. Car nous vivions pleinement à la campagne. Le coq chantait, ça sentaitle fumier… Pour nous, c’était normal ! Mais il faut bien reconnaitre que l’odeur descochons était une nuisance. Tout a changé au début des années 1990, lorsque l’élevageporcin a été déplacé ; ce qui n’a pas été sans heurts, d’ailleurs ! La construction du lycée, àla même époque, a aussi été un élément structurant car elle a amené de la jeunesse, deséquipements sportifs… Puis il y a eu la quatre-voix entre Etang-Salé et Saint-Pierre : dès lors,notre commune devenait un lieu où l’on se rend et plus seulement un lieu que l’on traverse.Etes-vous nostalgique du temps lontan ?Je ne suis pas d’un naturel nostalgique. J’ai d’excellents souvenirs de ma jeunesse auxAvirons, mais il faut aller de l’avant, regarder l’avenir. C’est ainsi que je conçois le rôle demaire : imaginer des projets et les transformer en réalité.www.mairie-avirons.frwww.mairie-avirons.fr

Bureau de voteen 1987.Vous avez démarré votre carrière politique à la mairie.Qui étaient vos maîtres à penser ?Je suis devenu conseiller municipal en 1977. C’est Henri Fort qui m’a mis le pied à l’étrier.Comme j’étais infirmier libéral, en contact avec tout le monde, il pensait que je ferais unbon conseiller. C’est donc à lui que je pense d’abord. Mais je citerais aussi Pierre Lagourguepour sa capacité à faire bouger les lignes entre la droite et la gauche. Et Raymond Barre,pour sa rigueur et son intégrité. Sa phrase favorite était : « Je ne vous promets rien, maisje ferai tout mon possible ». Il n’y a rien à ajouter !En 25 ans, vous avez pris beaucoup de décisions.Quelle est celle dont vous êtes le plus fier aujourd’hui ?Ma plus grande fierté est d’avoir pacifié la commune, réuni des familles qui étaientdéchirées par de vieilles querelles, souvent liées aux scrutins électoraux. Tout cela estderrière nous. Plus prosaïquement, je suis fier d’avoir mené à terme les objectifs quenous nous étions fixés. Chacun de mes mandats a été axé sur des réalisations phares : leséquipements sportifs pour la première mandature, la ZAC du Ruisseau pour la deuxième,et maintenant la réalisation d’équipements commerciaux. Ce projet-là aussi est en bonnevoie avec les travaux en cours sur la zone de l’ex-ferme !Y en a-t-il une que vous regrettez ?Sincèrement, je ne regrette rien. J’ai conscience d’avoir passé l’essentiel de ma vie politiqueà une période charnière. Au fond, la population m’a donné pour mandat de faire passerles Avirons d’un siècle à l’autre. Modestement, je pense qu’on a réussi.Un environnement sainIl y a 25 ans, les coupures d’eau étaient fréquentes auxAvirons et la décharge sauvage, une tache en pleine forêt.Aujourd’hui, le réseau d’alimentation en eau potableest performant, l’assainissement collectif est réalisé surpresque tout le centre-ville et la collecte des orduresménagères est de qualité.En dehors des figures politiques, quels sont pourvous les personnages les plus emblématiques de lacommune ?Ils sont nombreux ! Mais j’en retiens trois principaux. D’abord Thérésien Cadet, un hommeparti de rien, issu d’une famille modeste du Tévelave, et qui est finalement devenu l’undes plus grands botanistes de son temps. Paul Hermann ensuite, pour le savoir, la culturescientifique et la volonté incessante de transmettre. Enfin, comment ne pas citer le PèreMartin ! Le sujet a longtemps été tabou dans la commune, mais il mérite mieux. La mairiesoutient d’ailleurs le projet d’une enseignante qui va bientôt sortir un livre sur lui. Et nousallons rénover son mausolée.Selon vous, qu’est-ce qui a le plus changé aux Avironsces 25 dernières années ?Nous sommes passés d’une commune rurale à une commune semi-urbaine tout en évitantle piège de la ville-dortoir. Bien sûr, beaucoup vivent ici et travaillent ailleurs. Mais la villen’est pas dépeuplée en journée. Elle est même très vivante car nous avons tout ce qu’il fauten termes d’équipements, de commerces et de services. Quand on se souvient des Avironsil y a 25 ans, on mesure le chemin parcouru !Qu’est-ce qui a le moins changé ?L’esprit de solidarité qui prévaut entre les habitants ! Même dans les pires momentsde notre histoire, les Avironnais ont toujours fait preuve d’une solidarité sans faille. Laqualité de vie et le bon sens paysan y sont pour beaucoup. Mais il faut aussi ajouter unexceptionnel sens de l’accueil grâce auquel l’intégration des nouveaux habitants s’esttoujours très bien passée.www.mairie-avirons.frwww.mairie-avirons.fr

En sécuritéEn 1987, il n’y avait qu’un garde-champêtre auxAvirons. Aujourd’hui, la ville a sa police municipale.En outre, la commune dispose d’un centre desecours auquel elle verse 170 000 euros par an.Avec le recul, y a-t-il des choses que vous feriezdifféremment ?Chaque projet que nous avons mené à terme était murement réfléchi. Il n’y a jamais eud’improvisation dans la conduite des affaires communales. Bien sûr, il faut parfois s’adapterà des situations nouvelles, des imprévus, mais nous avons toujours suivi un cap qui étaitl’intérêt de la population. Prenons par exemple la ZAC du Ruisseau. Entre les études etl’inauguration, ce projet a duré quinze ans ! Nous aurions pu aller plus vite, imposer unpoint de vue et répondre aux seuls intérêts des promoteurs. Nous avons préféré la voiede la concertation. Au final, nous avons un quartier superbe, construit par et pour leshabitants.La loi impose un quota de 20 % de logements sociauxaux communes de plus de 10 000 habitants. Pour vous,est-ce une contrainte ou une opportunité ?C’est effectivement une obligation depuis que nous avons dépassé la barre des 10 000habitants. Mais la loi prévoit un délai raisonnable. Aux Avirons, elle sera applicable àpartir de 2014. Cela dit, nous n’avons jamais considéré le logement social comme unecontrainte. La mixité sociale est une clé du bien-vivre ensemble et, pour beaucoup,un levier de promotion par le mélange des cultures et des conditions. Mais plutôt quede répondre à des exigences statistiques et rentrer dans des normes, nous préféronsrépondre à des besoins réels afin de garder notre qualité de vie. En locatif, il me sembleque nous avons répondu à la demande. Désormais, je veux concentrer mon action surl’accession à la propriété, satisfaire la demande en logements intermédiaires. Ce sera lapriorité ces prochaines années.Des logementssociauxEn 1987, la ville en était totalement dépourvue.Aujourd’hui, elle compte 359 logements sociauxauxquels s’ajoutent 153 logements en accessionà la propriété.Pensez-vous qu’un maire doive répondre aux besoinsde la population ou anticiper des besoins futurs ?C’est évidemment un cocktail des deux ! La priorité est d’abord de satisfaire les besoinsde la population. Mais on ne peut pas s’arrêter là, au risque d’être à la remorque dudéveloppement. C’est pourquoi il faut en faire toujours un peu plus pour anticiper lesbesoins futurs. Chaque projet répond à cette double problématique : gérer et anticiper.Aujourd’hui, on a les équipements qu’il faut pour voir venir ! Mais il n’est pas interdit depenser que la ville va encore grandir. Les Hauts attirent ! Et les Avirons sont en tête dupeloton. Il faut agir avec beaucoup de justesse et d’équilibre pour accueillir ces nouveauxhabitants sans perdre notre âme et notre authenticité.Les embouteillages au centre-ville sont désormais réglés.Un mot plus personnel. Vous avez eu des soucis desanté il y a quelques mois. Aujourd’hui, commentallez-vous ?Certains événements s’imposent à vous et donnent à réfléchir, sur le sens de la vie, lespriorités, les objectifs que l’on se fixe à soi-même et aux autres. Les accidents de santéen font partie. Depuis mon AVC, le 1er novembre 2008, j’ai beaucoup changé. D’abord,je ne fume plus et je m’impose une discipline sportive : 100 km de vélo par semaine. J’aiaussi une autre vision des choses. Aujourd’hui, je fais la part entre ce qui est important(le bonheur, la santé) et ce qui ne l’est pas ; des réunions interminables et souventinfructueuses, par exemple.www.mairie-avirons.frwww.mairie-avirons.fr

Les impôtsles plus basEn 25 ans, les taxes communales n’ont pratiquementpas évolué aux Avirons. Si on tient compte del’inflation, elles ont même baissé !En 1987, la taxe d’habitation s’élevait à 12,25 %(12,63 % en 2012), celle sur le foncier bâti à16,16 % (16,35 % aujourd’hui) et celle sur le fonciernon-bâti à 54,37 % (37,68 % aujourd’hui) !Au final, la commune applique les impôts locauxles plus bas du département.Nos taxes locales ont les taux les plus bas dudépartement. La commune reste pourtant dynamique entermes d’investissement. Comment y parvenez-vous ?Depuis 25 ans, nos impôts locaux sont quasi-identiques ! L’apport de nouvelles populationsnous y a aidés. Mais nous gérons aussi les finances communales en gardant à l’esprit qu’unsou est un sou et qu’on ne dépense que ce qu’on a ! Le nombre d’agents communauxpermanents n’a augmenté que de 25 % en 25 ans. Pour le reste, nous impliquons toutes lesadministrations compétentes dans le financement des projets et des contrats aidés : Europe,Etat, Région, Département… Ainsi, nous pouvons dégager des marges de manœuvre quipermettent d’investir sans assommer la population d’impôts.22,7 millionsC’est, en euros, le budget de la commune en 2012.En 1987, il était de 25 millions de francs ;soit 3,8 millions d’euros.495 500 eurosC’est l’enveloppe de subventions allouéeaux 76 associations de la commune cette année.En 1987, elles étaient 16 et se partageaientun budget de 40 000 euros.Des loisirspour nos enfantsEn 1987, aucune activité n’était proposée à nos marmaillesen dehors du temps scolaire. Aujourd’hui, le service TempsLibres accueille 700 enfants de 4 à 17 ans durant lesMercredis Jeunesse et dans les centres de loisirs.75 jours d’activités ludiques et pédagogiques sontainsi réservés chaque année.Deux micro-crèchesInaugurées en 2009, les deux micro-crèches municipalesCaramiel et Berlingots sont venues combler un manqueévident. Réservées aux enfants de 2 mois et demi à6 ans, elles sont ouvertes en journée continue du lundiau vendredi ; soit 255 jours par an !42 enfants y étaient inscrits l’an dernier.Comment jugez-vous la jeunesse et qu’est-ce quimotive vos choix pour elle ?Aujourd’hui, les jeunes sont très mobiles. Ils se déplacent plus facilement qu’autrefoiset la plupart disposent d’outils informatiques qui leur permettent de rester connectés àdistance. Pour cette raison, toutes les communes ne sont pas tenues de proposer tousles équipements. Mais notre positionnement géographique nous impose d’en proposerle maximum. En outre, nous avons la volonté d’offrir à nos jeunes tous les moyensde s’épanouir. Du côté des infrastructures scolaires, culturelles et sportives, on peutdifficilement faire mieux ! Nous avons mis en place les outils, maintenant c’est aux jeunesde se les approprier, les faire vivre et s’en servir au maximum !Quelle importance la fête du Tévelavea-t-elle dans votre esprit ?Depuis dix ans, cette fête est plus qu’un simple moment convivial : c’est un ciment social,une fierté, un événement majeur qui rassemble toute la population et où les associationsmontrent leurs savoir-faire et leur talent. J’ajoute que c’est un formidable outil depromotion pour les Avirons. C’est pourquoi nous mettons chaque année plus de moyenset d’imagination pour la développer. Ce n’est pas près de s’arrêter !Qu’avez-vous fait pour nos aînés ?Le dynamisme de nos gramouns et l’allongement de la durée de vie en bonne santénous imposent d’agir au quotidien à leurs côtés pour un meilleur confort de vie. Nousle faisons de manière indirecte, en versant chaque année une subvention conséquenteaux associations du troisième âge et en leur apportant toute l’aide logistique dont ellesont besoin pour leurs manifestations. Nous le faisons aussi de manière plus directe. Lacréation de la résidence « Marie et Justine », qui répond aux besoins spécifiques des plusâgés, en est un bel exemple. Nous allons poursuivre sur cette voie puisque 50 logementssupplémentaires seront bientôt construits dans la même logique au chemin de Ligne.www.mairie-avirons.frwww.mairie-avirons.fr

Trois fois plus d’élèvesEn 1987, la commune accueillait 750 écolierset 476 collégiens. Aujourd’hui, plus de 3 000 élèvesfréquentent nos établissements : 1 431 en maternelleet primaire, 621 au collège et 1 085 au lycée !Des actionspourles personnesen difficultésIl y a 25 ans, peu de moyens étaientengagés sur cette question. Aujourd’hui,l’action sociale représente un budget defonctionnement de 900 000 euros. Outreles aides légales et facultatives,la commune a créé un guichet uniquepour les personnes en difficultés(le Relais de l’Insertion, qui réunit enun même lieu l’agence Pôle Emploi,le PLIE et la Mission locale Sud).Elle a aussi créé deux micro-crèches,une résidence pour personnes âgéeset un service d’accompagnementsocial individualisé.La nouvelle médiathèque.La vie associative est une clé dubien-vivre ensemble.Quelle place lui donnez-vous ?Les associations sont un maillon essentiel du dynamismecommunal ! Il y en avait 16 en 1987. Elles sont 76 aujourd’hui !Je profite de cette occasion pour leur tirer un grand coup dechapeau et remercier tous ces bénévoles pour leur implication. Ilsnous évitent l’écueil de la ville-dortoir en participant, avec nous, àfaçonner un tissu social cohérent et solide.L’accès de tous à la culture est un autrepilier de la citoyenneté. Quels moyensengagez-vous sur cette question ?La médiathèque que nous allons bientôt inaugurer est unoutil exceptionnel d’accès à la connaissance et d’ouverture aumonde. Si on ajoute l’agenda festif et la programmation dela salle Georges-Brassens, la commune fait partie des villes lesplus dynamiques à La Réunion sur cette question. L’offre despectacles est toujours de très grande qualité et les places sontaccessibles à tous grâce à une politique tarifaire résolumentattractive. Par ailleurs, nous allouons une grosse partie de notreenveloppe de subventions aux associations culturelles.Une ville sportiveEn 1987, il n’y avait qu’un terrain de foot auxAvirons. Aujourd’hui, la commune comptevingt infrastructures sportives : quatrestades, une piste d’athlétisme, trois plateauxsportifs polyvalents, deux courts de tennis,un gymnase, une salle d’arts martiaux, unesalle de danse, deux bassins de natation,trois boulodromes, une salle de squash et unskate-parc. Soit une capacité d’accueil totalede 3 726 pratiquants en simultané !Le sport est une vitrine de la bonnesanté d’une commune. En termesd’équipements et de services, la villeest-elle au niveau ?En 1987, il n’y avait qu’un terrain de foot aux Avirons.Aujourd’hui, toutes les disciplines sont représentées, des artsmartiaux à la natation, en passant par le squash, le tennis,l’escalade, l’athlétisme … Difficile de tous les citer ! Mais cequ’il faut retenir, c’est qu’on peut pratiquer tous les sports,individuels ou collectifs. Nous avons 3 000 licenciés : c’estexceptionnel pour une commune de notre taille !On se déplace aujourd’hui beaucoupplus facilement qu’autrefois auxAvirons. Que reste-t-il à faire enmatière de transports ?Au fil du temps, l’augmentation de la population a rendule réseau local des Ti’ Car notoirement insuffisant. Etle parc automobile a beaucoup augmenté. Les pointsd’embouteillages, qui étaient cauchemardesques encentre-ville, sont d’ores et déjà réglés. Nous y sommesparvenus au prix d’importants aménagements routiers :la déviation de la voie de la Cheminée, la réalisation d’unparking de bus scolaires derrière le stade, la création de lanouvelle voie Henri-Fort au rond-point de l’ex-ferme… Il resteencore à travailler avec le Département pour améliorer leréseau de bus en termes de desserte et de fréquence, et avecla Civis pour ouvrir la ligne directe vers Etang-Salé-les-Bains.Nous y travaillons et cela devrait aboutir sous peu.www.mairie-avirons.frwww.mairie-avirons.fr

Notre commune se développe rapidement. Commentaccueillir de nouveaux habitants sans mettre en périlnotre cachet rural et notre environnement ?En maîtrisant notre développement ! Les documents d’urbanisme permettent de ne pas selaisser déborder par l’afflux massif de population. Il y a beaucoup de demandes, mais on nepeut pas aller trop vite car nos finances ne permettraient pas de construire les équipementsnécessaires. Je pense d’ailleurs que ce n’est pas souhaitable si l’on veut conserver notreauthenticité rurale et la qualité de notre environnement. De ce point de vue, nous sommesproches du plafond. Les Avirons vont continuer d’attirer, mais la courbe devrait s’incurverdans les prochaines années pour revenir à un taux de hausse démographique plus normal.Après un quart de siècle à la tête de la mairie, y a t-ilencore des projets qui vous tiennent à cœur ?La zone économique de l’ex-ferme ! Il y a 25 ans, il n’y avait pas une boulangerie aux Avirons,pas un coiffeur. Tout cela a bien changé. Mais les gens veulent encore plus de commercesde proximité. Cette zone d’entrée de ville a longtemps été en friche. Aujourd’hui, nousy avons un vaste projet immobilier comprenant des logements, des places de parking etun nouveau centre commercial. Parallèlement, nous allons poursuivre l’amélioration desquartiers avec les RHI de Fond Maurice et Persée, la structuration de bourg du Tévelave, lacréation d’un pôle éducatif au Ruisseau, la livraison prochaine du plateau sportif de RavineSèche… Quand on est un responsable politique, la grande difficulté est d’apporter uneréponse collective à des demandes individuelles. La seule manière d’y parvenir est de resterdisponible et à l’écoute. Nous continuerons dans cette voie pour que chaque aspirationpersonnelle devienne un vrai projet partagé.Les Avirons / Magazine Municipal de la Commune des Avirons / mars 2012, n° 59 / Directeur de la publication : Michel DennemontConception - Réalisation :/ Photographies : Mairie des Avirons, 18 Editions / Rédaction : Olivier PiochImpression : Colorprint / Impression sur papier écologique PEFC / FSC - Tirage 4200 exemplaires / Dépôt légal :