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px - Ville de Sarreguemines

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Lundi 1er Juillet 2013<strong>Sarreguemines</strong>1SRG 6ANIMATIONSFlamboyants flamants roses…FAITS DIVERS« On était en train <strong>de</strong> fermer,il y avait une bagarrevers le canal <strong>de</strong> la Sarre, il<strong>de</strong>vait être 2 h du matin »,raconte la gérante <strong>de</strong> la brasserie<strong>de</strong> la Mairie, rue duMaire-Massing, à <strong>Sarreguemines</strong>.« On m’a dit que quelqu’uns’était fait planter, lesflics sont arrivés », enchaîneune <strong>de</strong> ses employés, affairéeà servir <strong>de</strong>s dizaines et <strong>de</strong>sdizaines <strong>de</strong> clients hieraprès-midi.Foule disperséeUn homme a été blessé <strong>de</strong><strong>de</strong>ux coups <strong>de</strong> couteau, aubras et dans le bas du dos,dans la nuit <strong>de</strong> samedi àdimanche, près du Casino. Ilrevenait <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> laRivière lorsque, selon letémoignage qu’il a donnéaux policiers sarregueminois,il a été agressé par cinq ou sixindividus. Ils ont pris rapi<strong>de</strong>mentla fuite.Dans la nuit, vers 1 h 20,les forces <strong>de</strong> l’ordre, quimenaient <strong>de</strong> nombreusesron<strong>de</strong>s en ville, fête <strong>de</strong> laSaint-Paul oblige, étaientdéjà intervenus sur l’esplana<strong>de</strong>du Casino. Ils avaientété alertés par les organisateurs<strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> la Rivière.Hier matin, vers 5 h, un automobilistea perdu le contrôle <strong>de</strong>son véhicule sur la route départementaleD 156 E entre Hirbach(annexe <strong>de</strong> Holving) et Steinbach(annexe du Val-<strong>de</strong>-Guéblange).Selon les premièresconstatations menées par lesgendarmes <strong>de</strong> Sarralbe, rapi<strong>de</strong>mentsur place, il aurait vouluéviter un chevreuil qui passaitsur le bitume.Cet acci<strong>de</strong>nt, à l’aube, a faitURGENCESPharmacies<strong>Sarreguemines</strong> : appeler lecommissariat au03 87 98 42 54.Mé<strong>de</strong>cinsRégime général et Carmi Est :en l’absence du mé<strong>de</strong>cintraitant, tél. 0 820 33 20 20.En cas d’urgence, appeler le15.CINÉMASAujourd’huiau ForumMan of steel à 11 h, 13 h 45,20 h, 22 h 30.Moi, moche et méchant 2 (3D)à 11 h, 13 h 45, 15 h 45,17 h 45, 19 h 45.Les stagiaires à 13 h 45, 20 h.La marque <strong>de</strong>s anges-Miserereà 13 h 45, 20 h, 22 h 30.Les beaux jours à 11 h, 14 h,20 h.Dark skies à 11 h, 17 h 45,22 h 30.The bay à 17 h 45, 22 h 30.My movie project à 15 h 45,22 h 30.Joséphine à 11 h, 14 h, 20 h.Star trek : into the darkness :à 22 h 30.La gran<strong>de</strong> boucle à 11 h,17 h 45.sarregueminesCoups <strong>de</strong> couteau :un homme blessé« Les esprits s’échauffaient,ils nous ont appelés pourarrêter les frais », confie unpolicier. La foule avait alorsété dispersée.Secon<strong>de</strong> inter ventiondonc, vers 2 h. « Nous sommesarrivés en force, expliqueun agent du commissariat,les gens se sont dispersés. »Légèrement blessé, l’hommequi a reçu les coups <strong>de</strong> couteaua été conduit par lessapeurs-pompiers <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong>à l’hôpital Robert-Pax pour y être soigné. Il enest ressorti rapi<strong>de</strong>ment.A cette heure, la foule étaitencore nombreuse dans lesrues du centre-ville <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong>.Parfois éméchée…Le binge drinking,pratique qui consiste à boirebeaucoup d’alcool sur unecourte pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> temps, està la mo<strong>de</strong>. « Il y avait beaucoup<strong>de</strong> gens ivres, confesseun cafetier. Les jeunes boivent<strong>de</strong> plus en plus. Leurssacs sont chargés d’alcoolsforts. Ils ne consommentmême pas dans notre bar,mais on est responsables. Onest obligés <strong>de</strong> faire lachasse. »J. Br.le val-<strong>de</strong>-guéblangeVoiture dans le fossé :à cause d’un chevreuilLa voiture s’est retournée, dans le fossé, sur la routedépartementale entre Hirbach et Steinbach. Photo RLtrois blessés, dont l’un étaitplus touché. Ils ont été transportésà l’hôpital Robert-Pax <strong>de</strong><strong>Sarreguemines</strong> par les sapeurspompiers<strong>de</strong> Sarralbe et d’Albestroff.Deux ambulances étaientsur place. Les opérations <strong>de</strong>secours ont été commandéespar le lieutenant Guy Frantz,responsable du centre <strong>de</strong>secours <strong>de</strong> Sarralbe. Le quatrièmeoccupant <strong>de</strong> la voiture enest sorti in<strong>de</strong>mne.Gendarmerie<strong>Sarreguemines</strong> : rue Sainte-Geneviève, tél.03 87 95 22 88 ou 17.Police<strong>Sarreguemines</strong> : 26, rue Poincaré,tél. 17 ou03 87 98 42 54.Sapeurs-pompiersPermanence : tél. 18.After earth à 11 h, 16 h 30.Demi-sœur à 15 h 45.Very bad trip 3 à 14 h,22 h 30.Fast and furious 6 à 16 h 30,20 h, 22 h 30.Epic, la bataille du royaumesecret à 13 h 45, 15 h 45.Les profs à 15 h 45.Le passe à 11 h, 16 h 30.L’inconnu du lac à 17 h 45.Les reines du ring (avant-première)à 20 h.Fête du CinémaAujourd’hui, et jusqu’à cemercredi 3 juillet, se déroulela fête du Cinéma. Tarifunique à 3, 50 € pour tousles films à toutes les séances(hors majoration pour lesfilms en 3D).Dans la nuit <strong>de</strong> samedi à dimanche, <strong>de</strong> flamboyants flamants roses ont amusé <strong>de</strong>s milliers et <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> badauds dans les rues<strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong>. Le spectacle <strong>de</strong> la compagnie Remue-ménage nous a fait rêver l’espace <strong>de</strong> quelques (trop courtes) minutes.Samedi soir,le spectaclese déroulait aussisur l’eau. Le ballet<strong>de</strong>s bateaux illuminéssur la Sarrea attiré <strong>de</strong>s centaines<strong>de</strong> spectateurs.Combien étions-noussamedi soir, massés dansles rues compactes <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong>? Quelques dizaines<strong>de</strong> milliers sans doute (et mêmeselon la police…). Torpeur d’unenuit <strong>de</strong> fête. 23 h 10. Dans cettenuée humaine, <strong>de</strong>vant l’hôtel <strong>de</strong>ville, <strong>de</strong>s danseuses virevoltent.Elles ouvrent la marche. D’étrangescréatures s’élancent. Ellessont rose fuchsia ou bleu tur-Quatrepalmipè<strong>de</strong>sgéantsont défilédans les rues.quoise.Ces structures montées par lacompagnie Remue-ménage sontétonnantes. Les musiquesenvoûtantes. Les percussionsendiablées. Soudain, <strong>de</strong>s flamantsroses avancent. Les quatrebestioles d’un rose si pursont superbes. Elles marchentles unes <strong>de</strong>rrières les autres.Tantôt elles lèvent leurs immensesgueules au ciel. Tantôt, <strong>de</strong>Le spectacle offert par la compagnieRemue-ménage était à la fois étrange et magique.A la fois bruyant et silencieux.Danseuses, musiciens et flamants roses géantsinvitaient au rêve, au voyage, à la contemplation.leur long bec, elles saluent lesbadauds.Une traversée magiqueDans la nuit, le spectacle estmagique. La traversée <strong>de</strong> la villefascinante. La déambulationétrange. Rue <strong>de</strong>s Généraux-Crémer,cette joyeuse et coloréecompagnie s’arrête. Percussions.Tambours. Musique. LaLa fête <strong>de</strong> la Rivièrea encore <strong>de</strong> beaux joursLesanimationsont aussi pluaux enfants.Hier après-midi encore, lafête <strong>de</strong> la Rivière a battu sonplein, sur l’esplana<strong>de</strong> duCasino. On pouvait s’essayerà la plongée, à l’aviron, à biend’autres activités encore. Onpouvait rencontrer ces sauveteurs,accompagnés <strong>de</strong> leurssplendi<strong>de</strong>s molosses à longspoils, <strong>de</strong>s terre-neuve. Onpouvait siroter une bière sousles tonnelles…Et cette fête organisée par leclub nautique L’Eau reine aencore <strong>de</strong> beaux jours <strong>de</strong>vantelle… le week-end <strong>de</strong> la Saint-Paul. Samedi, à l’inauguration<strong>de</strong>s festivités place du Marché,et dimanche, à la remisedu pavillon bleu, Céleste Lett,le maire <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong>, arépété que ces <strong>de</strong>ux fêtes sontet resteront associées. « Dutemps <strong>de</strong>s faïenceries, il yavait une fête donnée par Paul<strong>de</strong> Geiger <strong>de</strong>vant le Casino eten ville, raconte Jean-YvesHaus, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’association.Je suis donc pour gar<strong>de</strong>rcette histoire… »Alors, cette fête en bord <strong>de</strong>Sarre se déroulera-t-elle toujoursles jours <strong>de</strong> la Saint-Paul ? « Nous en discuterons,continue Jean-Yves Haus, quia enfilé hier après-midi saveste bleu marine <strong>de</strong> parfaitcapitaine, la ville aura aussison mot à dire, le maire nesemble pas très chaud pourchanger <strong>de</strong> date. Mais organisercette fête <strong>de</strong> la Rivière enjuillet ou en août me paraîtcompliqué. Les plaisancierssont contents <strong>de</strong> venir à <strong>Sarreguemines</strong>à cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’année, ils ne pourraient peutêtrepas le faire plus tard. »Et cette fête <strong>de</strong> la Rivière acoïncidé aussi à la remise officielledu pavillon bleu, quiflotte toujours et encore<strong>de</strong>vant le Casino.Le club d’aviron a fait sa promo sur le canal <strong>de</strong> la Sarre tout ce week-end.Les moniteurs ont proposé <strong>de</strong>s essais. Attention au travail <strong>de</strong>s muscles…Le cortège flamboyant avançaitau son <strong>de</strong>s percussions.ménagerie reprend sa route…L’espace <strong>de</strong> quelques minutesseulement, nous sommes fascinéspar la grâce <strong>de</strong> ces danses,par l’ingéniosité <strong>de</strong> ces machinesvolantes, par les aventuresquasi silencieuses <strong>de</strong> cesoiseaux géants. Nous nous sommesamusés à les suivre en ville,à retrouver, au détour d’une rue,ces bestioles à la fois gigantesqueset fragiles. Elles nous ont« Je n’ai pas envie <strong>de</strong> m’endéfaire, je voudrais en hisserd ’ a u t re s c e s p ro ch a i n e sannées… » Hier après-midi, à lacapitainerie, Céleste Lett a (re)fait acte <strong>de</strong> candidature à lamairie, en levant un nouveaupavillon bleu dans le ciel sarregueminois.« On s’habitueaux bonnes choses »Un nouveau, car la cité <strong>de</strong> lafaïence a été l’une <strong>de</strong>s premièresdans la région à bénéficier <strong>de</strong> celabel <strong>de</strong> qualité. Depuis onzeans, le précieux drapeau bleuazur flotte au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> laSarre. Il marque l’engagement<strong>de</strong> la ville en matière d’environnement,<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s déchetset <strong>de</strong> la pollution liée au tourismefluvial, <strong>de</strong> développement<strong>de</strong>s installations portuaires.« Cet événement est <strong>de</strong>venuinvités à rêver, elles nous ontlaissé <strong>de</strong>s songes une nuit d’été.Nous n’avons finalement qu’unseul regret. Ce ballet lumineux aété trop court, le passage n’aduré à certains endroits quequelques minutes…Sur l’autre riveLa nuit, le spectacle s’est faitaussi sur l’autre rive. La tourLe pavillon bleu flottetoujours sur la Sarremineur, avoue le premier magistrat,entouré <strong>de</strong> nombreux <strong>de</strong>ses adjoints, car il est <strong>de</strong>venurépétitif. On s’habitue aux bonneschoses. »Il y avait pourtant beaucoup<strong>de</strong> mon<strong>de</strong> autour <strong>de</strong> la capitainerie.On n’osait quasiment pasfaire le moindre pas… De nombreuxplaisanciers, français ouallemands, ont fait le déplacement.Certains accompagnentPierre Peeters, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>l’Association nationale <strong>de</strong>s plaisanciersen eau intérieure. Ilsviennent d’Alsace, du Nord, <strong>de</strong>Bourgogne. Une douzaine <strong>de</strong>bateaux sont à l’arrêt.Parce qu’un <strong>de</strong>uxième événementa été fêté, en parallèle <strong>de</strong>la fête <strong>de</strong> la Rivière hier aprèsmidi.Le vingtième anniversairedu port <strong>de</strong> plaisance. « Quiaurait pensé il y a vingt outrente ans que <strong>Sarreguemines</strong>Les oiseauxéchassiersont dépliéleurs ailespour embrasserle public.Superbe !Eiffel, fruit <strong>de</strong> plusieurs mois <strong>de</strong>labeur d’un sculpteur allemand,s’est illuminée <strong>de</strong> bleu. Ellesscintillent sur les eaux <strong>de</strong> laSarre. Un étrange ballet commence.Des terre-neuve et <strong>de</strong>ssauveteurs évoluent à la lumière<strong>de</strong> torches brûlantes. Des a<strong>de</strong>ptesd’aviron passent. Ils ramentLes bateaux s’illuminent. Ilsdéfilent. La fête a été totale à<strong>Sarreguemines</strong>.Ce pavillonbleu,« on a étéles premiers,à <strong>Sarreguemines</strong>à l’avoir,en eauintérieure »,se féliciteJean-YvesHaus,le prési<strong>de</strong>ntdu clubnautiqueL’Eau reine.développerait son tourisme, se<strong>de</strong>man<strong>de</strong> Céleste Lett. Maisnous avons osé. Ce pari a portéses fruits. Tant d’investissementsse sont réalisés dans ce port <strong>de</strong>plaisance. <strong>Sarreguemines</strong> estconnue au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la région.Mais nous n’en avons pas terminé.»Bientôt un loueur<strong>de</strong> bateauxVendredi soir, le conseilmunicipal a pris la décision <strong>de</strong>signer une convention avecVoies navigables <strong>de</strong> France.L’objectif ? Donner davantaged’étoffe à ce port <strong>de</strong> bord <strong>de</strong>Sarre. La ville recherche unexploitant pour proposer lalocation <strong>de</strong> bateaux ou d’autresservices aux plaisanciers.D’autres haltes vont se développerencore, Wittring, Grosblie<strong>de</strong>rstroffou Sarralbe.


Lundi 1er Juillet 2013<strong>Sarreguemines</strong>1SRG 7tout ce week-end au centre-ville et sur l’esplana<strong>de</strong> du casinoLaure fait du savonau lait d’ânesseLaureClémentproduit<strong>de</strong>s savonsà base<strong>de</strong> laitd’ânesse.Un savonauxpropriétésnourrissantesqui ai<strong>de</strong>à lutter contrele psoriasis.On est venu en famille se promener <strong>de</strong> place en place. Certains se sont laissés séduire Les Fées… lées portent bien leur nom. Les trois fées se sont faufilées dans la foule en distillant çapar les quelques spectacles qui ont pu se tenir en bonne et due forme. et là quelques phrases bien placées. Un peu timbrées, mais irrésistibles, ces fées-là nous ont épatés.Saint-Paul victime <strong>de</strong> son succèsLa fête <strong>de</strong> la Saint-Paul s’est achevée hier, en présence <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> personnes qui ont déambulé au centre-ville. Parmi les animations àdécouvrir, la rue <strong>de</strong>s Potiers. Une nouveauté qui a su séduire les promeneurs qui se sont aventurés hors du centre-ville <strong>de</strong>venu irrespirable.Christine Kohlbeckerréalise <strong>de</strong>s objets à partir<strong>de</strong> moulages<strong>de</strong> coquillages. « Il y al’idée d’évasion là<strong>de</strong>dans,quelque chose<strong>de</strong> l’ordre du dialogueavec les pièces. »La fête <strong>de</strong> la Saint-Paul esttoujours l’occasion <strong>de</strong> rencontrer<strong>de</strong>s artisans et <strong>de</strong>sproduits aussi surprenantsqu’originaux. Parmi eux,Laure Clément. Elle est venuespécialement <strong>de</strong> Foulcrey,près <strong>de</strong> Sarrebourg, pourreprésenter la société qu’ellea montée avec son mariRobin Van Haaren : Moselle’Ane.Ensemble, ils produisentdu savon à base… <strong>de</strong> laitd’ânesse.C’est un peu par hasardque ces <strong>de</strong>ux éleveurs se sontlancés dans l’aventure. Àl’époque, Laure est secrétaire.Suite à <strong>de</strong>s problèmeséconomiques, elle perd sontravail. Consciente <strong>de</strong> la difficulté<strong>de</strong> trouver un emploi,elle déci<strong>de</strong> avec son mari <strong>de</strong>se lancer dans l’élevaged’ânesses. Après avoir fait letour <strong>de</strong> France pour comprendrele processus <strong>de</strong> fabrication,ils montent leur propresociété.Aujourd’hui, ils disposent<strong>de</strong> 16 bêtes. Une fois le laitrécupéré, Robin et Laures’adressent à un savonnierlocal qui travaille <strong>de</strong> façonar tisanale, sans l’ai<strong>de</strong>d’aucune machine. Seulessont ajoutées l’huile d’olive,l’huile d’argan et les plantesqui donnent la couleur etl’o<strong>de</strong>ur du savon.Le lait d’ânesse est réputépour ses apports en vitamines,en oligo-éléments, et estun antiri<strong>de</strong>s naturel.Les petites poules<strong>de</strong> PoutchieeClau<strong>de</strong> Kribs est venud’Alsace présenterses œuvres. En plus,il a fasciné le publicavec une démonstration.Poutchieecrée<strong>de</strong>s animauxen tissus.Une idéeoriginaleet peucoûteuse.Les couples aussi sont venusse promener.Grosse affluence hierpour le <strong>de</strong>rnier jour<strong>de</strong> la Saint-Paul. On avaitrarement vu autant <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>déambuler dans les rues.La compagnie Théâtre Burleau square <strong>de</strong> la Vieille-<strong>Ville</strong>.Poutchiee, c’est <strong>de</strong> la dynamite.Une énergie à revendre,une bonne humeur communicativeet un caractère bientrempé. Parait-il qu’en plus,elle était mala<strong>de</strong> ce weekend…Depuis quelques semainesseulement, elle a créé Poutchieeet compagnie à Hombourg-Haut.De manière artisanale,elle confectionne <strong>de</strong>spoupées <strong>de</strong> chiffon : <strong>de</strong>spoules, <strong>de</strong>s oiseaux, <strong>de</strong>schats… Pour mo<strong>de</strong>ler et donnervie à ses personnages,elle y ajoute <strong>de</strong>s fibres et duriz.« J’avais juste envie <strong>de</strong> fairequelque chose <strong>de</strong> mes dixdoigts », explique-t-elle lorsqu’onlui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoiYvanl’éternel enfantelle s’est lancée dans l’artisanat.C’est en prenant quelquescours <strong>de</strong> couture qu’elle s’estmise à <strong>de</strong>ssiner et a commencéà donner vie à cespetites poupées. Poutchiee etses doigts <strong>de</strong> fée sont venuss’installer rue <strong>de</strong> Verdun ceweek-end. L’occasion pourelle <strong>de</strong> montrer ce qu’ellesavait faire.Car elle le jure, elle n’acopié sur personne pour faireses bonhommes. C’est grâceà son talent et à son imaginationqu’elle est y est parvenue.À la voir, on ne peut quela croire. Si elle ne disposepas <strong>de</strong> boutique, ses créationspeuvent être commandéesau 06 16 44 26 54.Ces ouvriers-là se sont faittirer le portrait il y a plusd’un siècle. Sur quelquesposters géants, ils accueillent lepublic à l’entrée <strong>de</strong> la fameuserue <strong>de</strong>s Potiers. Celle dont on aeu cesse <strong>de</strong> vanter la nouveautéet l’originalité ces <strong>de</strong>rnièressemaines. Une manière <strong>de</strong> rappelerl’étroit lien qui existe entrela fête <strong>de</strong> la Saint-Paul et l’histoire<strong>de</strong> la ville. Et l’histoire <strong>de</strong>son art surtout, la faïencerie. Siaujourd’hui les fours se sontéteints, d’autres se sont rallumésailleurs, dans tout le grandEst <strong>de</strong> la France. De la Moselleau Doubs en passant parl’Alsace, <strong>de</strong>s céramistes ont prisle relais <strong>de</strong> ces gueules d’autrefois.Certains d’entre eux ontrépondu à l’invitation du musée<strong>de</strong> la Faïence à l’origine <strong>de</strong>l’idée. Ils ont animé la rue Poin-caré qui leur était dédiée.Durant tout le week-end, ilsont profité <strong>de</strong> cette fenêtred’exposition pour raconter leurart à travers <strong>de</strong>s démonstrations.Ils ont installé sur lesétals le fruit <strong>de</strong> leur travail. Derrièreses lunettes et sa moustache,l’Alsacien Clau<strong>de</strong> Kribs n’a• Du mon<strong>de</strong> dans les rues hier, beaucoup…Plus que les autres années ?Nicole Muller, adjointe en charge <strong>de</strong>sanimations et prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s commerçants: « Oui, beaucoup plus. Où que jeregar<strong>de</strong>, c’est noir <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>. C’est l’une<strong>de</strong>s plus belles Saint-Paul qu’on n’aitjamais eues. »• La raison, le soleil ?Atelierpeinturesur soldans la rue<strong>de</strong>s Potiers.Les plusjeuness’en sontévi<strong>de</strong>mmentdonnésà cœur joie…pas eu à prononcer le moindremot pour faire parler son talent.Face à la machine, il a façonné<strong>de</strong>vant un public médusé sespots et ses cruches. Nelly Martinelli,<strong>de</strong> Homécourt, a présentéses surprenantes porcelaines en<strong>de</strong>ntelles, fruit <strong>de</strong> son imagination.Tout comme ChristineDe nombreuxcéramistes ont proposé<strong>de</strong>s démonstrations.Ces <strong>de</strong>rnièresont beaucoup pluau public.Kohlbecker et ses moulages <strong>de</strong>coquillage en grès.Des promeneurs plusque <strong>de</strong>s passionnésCe week-end, la rue <strong>de</strong>sPotiers a été l’un <strong>de</strong>s pointsforts <strong>de</strong> ce festival version 2013.« C’est noir <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> »« Pas seulement. Le temps est avecnous, c’est certain. Mais j’ai rencontrédifférents publics. Ils sont complémentaires.J’ai vu <strong>de</strong>s familles intéressées par lesanimations, d’autres gens par l’exposition<strong>de</strong> voitures ou par les spectacles. Ilsviennent spécifiquement pour la Saint-Paul. Nous avons acquis une notoriétéqui se sait <strong>de</strong> loin. »Si certains professionnelsregrettaient l’absence <strong>de</strong> véritablespassionnés (au détriment<strong>de</strong>s promeneurs), le passage aété un lieu convivial et respirabletout au long <strong>de</strong> la fête.On ne peut pas en dire autantdu reste. Hier, la Saint-Paul a étévictime <strong>de</strong> son succès : une• Pleinement satisfaite, donc ?« Oui, parfaitement. J’ai côtoyé <strong>de</strong>sgens qui avaient <strong>de</strong>s yeux écarquillés<strong>de</strong>vant les spectacles. Nous avons faitvenir <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> qualité, que noussommes allés chercher au festival <strong>de</strong> Chalon-sur-Saône.La renommée <strong>de</strong> notre proprefestival <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> rue prend <strong>de</strong>l’ampleur, dans toute la région. »foule compacte s’est engagéedans les petites rues du centreville.Au point que l’âme mêmedu festival s’en est trouvé chambouléedans une chaleur étouffante.Des représentations <strong>de</strong>spectacles et d’autres déambulations,comme celle du gigantesquechameau qui en a émerveilléplus d’un, ont été renduesimpossibles, rendant la find’après-midi plus proche d’unegran<strong>de</strong> bra<strong>de</strong>rie que d’une fête<strong>de</strong> la Saint-Paul.Malgré ce petit accroc, le contratest rempli. Cette fois c’estsûr : la notoriété du festivaldépasse largement les frontières<strong>de</strong> l’arrondissement.Textes : Damien GOLINIet Jonathan BREUER.Photos : Thierry NICOLASet Raphaël PORTÉ.À la base, il était chimiste.Mais en 2007, Yvan Zimmermanna rangé ses tubes àessai pour la scie et les pinceaux.À Meistratzheim, enAlsace, il a monté la sociétéAu lutin <strong>de</strong>s bois. Il fabriqueartisanalement <strong>de</strong>s jouetspour enfants en bois. Unchallenge osé à l’heure oùl’on s’arrache les consoles <strong>de</strong>jeux <strong>de</strong>rnier cri.Pourtant, c’est dans lesvieilles casseroles que l’onfait les meilleures confitures.Preuve en est, les toupies enbois font encore fureurauprès <strong>de</strong>s plus jeunes.Yvan n’en a jamais douté.C’est pour ça qu’il s’est lancédans l’aventure : « J’ai toujoursété très passionné par laYvan a apprisà construiresa premièretoupieà l’âge<strong>de</strong> 7 ans.Depuis, il n’acessé <strong>de</strong> vouerune passionpour lesjouets en bois.fabrication <strong>de</strong> jouets. Jem’inspire <strong>de</strong> choses qui existentet je les modèle à masauce », explique-t-il.L’artisan achète le boisbrut, du hêtre principalement,et <strong>de</strong>ssine lui-mêmeles jouets. Il les peint ensuiteau pinceau pour un renduremarquable.Finalement, Yvan n’ajamais vraiment grandi. Ilavoue lui-même qu’il « fautêtre un éternel enfant pourfaire ce métier ».Cela fait plusieurs annéesqu’il prend ses quartiers dansles allées <strong>de</strong> la Saint-Paul. Etavec une mo<strong>de</strong>stie incroyable,il continue à faire brillerannée après année les yeux<strong>de</strong>s enfants.

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