Le 26 août 2008 à Paris, la descente des Champs Elysées par l’Equipe de France de r<strong>et</strong>ourde Pékin marque l’apothéose historique des derniers Jeux <strong>Olympique</strong>s vécus par <strong>Henri</strong>Sérandour comme président du CNOSF.17
Naissance d’une passion sportive<strong>Henri</strong> Sérandour est né au Mans (Sarthe) le 15 avril 1937. Il est né pour vivre avec lesport, comme d’autres naissent pour être capitaine d’industrie, ingénieur, médecin ouenseignant… Son destin était déjà écrit.À l’orée de la Seconde Guerre mondiale, après un bref passage dans l’est de la France, àproximité de la ligne Maginot où son père a été affecté, <strong>Henri</strong> Sérandour <strong>et</strong> sa familler<strong>et</strong>ournent dans leurs Côtes d’Armor d’origine (à l’époque, Côtes du Nord). Il vit doncjusqu’à l’âge de 10 ans à Kermoroc’h, commune de 400 habitants proche de Guingamp…où, pendant la guerre, près de 90 enfants, la plupart réfugiés, étaient scolarisés.Jeux d’enfants au lendemain de la SecondeGuerre mondiale, à droite François Sérandour,frère d’<strong>Henri</strong>.Nouveau déplacement, la famille s’installe à Rennes. Le Champ de Mars <strong>et</strong> son quartierdeviennent le terrain de jeu où <strong>Henri</strong> Sérandour « fait les 400 coups », comme le rappelleson camarade d’enfance, Gérard Cousin. Il précise encore : « Les rivalités entre écoleslaïques <strong>et</strong> libres provoquent de nombreuses bagarres entre les Sérandour, <strong>Henri</strong> <strong>et</strong> Françoisson frère, les Garoff, Legoas, Puissant, Hamon, Cousin dont certains jalonneront plustard son cursus de vie ».Toujours <strong>et</strong> encore sur le Champ de Mars. <strong>Henri</strong> est repéré par Gustave Jéguard, « grandéducateur » qui le guidera même après son service militaire. Entraîneur du Cercle PaulBert de Rennes, il le conduira à pratiquer la natation. S’ouvre alors la première pagesportive d’<strong>Henri</strong> Sérandour. « Mes parents ont trouvé ça très bien », rappelle-t-il encoreaujourd’hui, «la première fois que j’ai battu un record de Br<strong>et</strong>agne sur 50 m nage libre,j’étais minime. Mon père n’y croyait pas trop. Il a fallu que mon nom soit dans le journalle lendemain pour qu’il se dise que, quand même, j’étais sérieux ».Très rapidement, le futur président de la natation française obtient des résultats notablesdont se fait écho la presse, notamment régionale : « Il y avait deux grands quotidiensen Br<strong>et</strong>agne, ils y sont toujours, Ouest France <strong>et</strong> le Télégramme. Et il n’y avait aussi quedeux équipes de natation en Br<strong>et</strong>agne à l’époque, Brest <strong>et</strong> Rennes. Donc Ouest Francepenchait plutôt pour Rennes, <strong>et</strong> le Télégramme pour Brest ».29 août 1962. <strong>Henri</strong> Sérandour, 25 ans, honorépar le journal Ouest France.Mais sa véritable passion s’avère cependant être le water-polo. Elle le conduit à l’Equipede France <strong>et</strong> participe à éveiller son intérêt pour un autre sport, le handball. « Je neremercierai jamais assez Gustave Jéguard de m’avoir entraîné vers l’univers du sport. Il aété mon mentor ».18
- Page 4 and 5: Henri SérandourPrésident du CNOSF
- Page 6: Henri SérandourPrésident du CNOSF
- Page 10: Cher Henri,J’aurais été très h
- Page 13: Le sport, d’un siècle à l’aut
- Page 16 and 17: qui touchait les tranches d’âges
- Page 20 and 21: De Rennes à DinardÀ 18 ans, Henri
- Page 22 and 23: Chef de missionsSa dynamique de dir
- Page 24 and 25: « C’est aussi un partenaire touj
- Page 26 and 27: « Gouverneur de la rosée »Dinard
- Page 28 and 29: 1993-1997 Premier mandat
- Page 30 and 31: Henri Sérandour s’entoure. Il no
- Page 33 and 34: 1993-1997 Premier mandatLe Congrès
- Page 35 and 36: 1993-1997 Premier mandatInscrire le
- Page 37 and 38: 1993-1997 Premier mandatSoutenir le
- Page 39: 1993-1997 Premier mandatUn premier
- Page 42: 1996 AtlantaJeux Olympiques d’ét
- Page 46 and 47: DédicacesHenri Sérandour, un ami
- Page 48 and 49: Henri « Cette Sérandour, unité e
- Page 50 and 51: 1997-2001 Deuxième mandat
- Page 52 and 53: Une période marquante pour la lutt
- Page 54 and 55: « Le sport, c’est bien mieux dan
- Page 56 and 57: 2000 : Henri Sérandour,membre du C
- Page 58 and 59: que le mouvement sportif est un mou
- Page 60 and 61: 1997, Marie-Georges Buffet à la so
- Page 63 and 64: 1997-2001 Deuxième mandatÉquipe d
- Page 65 and 66: 1997-2001 Deuxième mandat1998 Naga
- Page 69 and 70:
1997-2001 Deuxième mandatIls ont f
- Page 71 and 72:
André LeclercqMembre du Bureau ex
- Page 73 and 74:
RepèresPrésident de la Républiqu
- Page 75 and 76:
2001-2005 Troisième mandatÉtats g
- Page 77 and 78:
2001-2005 Troisième mandatLa cultu
- Page 79 and 80:
2001-2005 Troisième mandatSport, s
- Page 81 and 82:
2001-2005 Troisième mandatCommunic
- Page 83 and 84:
2001-2005 Troisième mandat
- Page 85 and 86:
2001-2005 Troisième mandatModernis
- Page 87 and 88:
2001-2005 Troisième mandat2002 Sal
- Page 91 and 92:
2001-2005 Troisième mandatIls ont
- Page 93 and 94:
Jean-Michel BrunPrésident du Coll
- Page 97 and 98:
RepèresPrésidents de la Républiq
- Page 99 and 100:
2005-2009 Quatrième mandatLe nouve
- Page 103 and 104:
2005-2009 Quatrième mandatVers une
- Page 105 and 106:
2005-2009 Quatrième mandatUnité e
- Page 107 and 108:
2005-2009 Quatrième mandatRelation
- Page 111 and 112:
2005-2009 Quatrième mandatFrancoph
- Page 113 and 114:
2005-2009 Quatrième mandat2006 Tur
- Page 117 and 118:
2005-2009 Quatrième mandatIls ont
- Page 119 and 120:
Jacques ReyPrésident de la Fédér
- Page 121 and 122:
Annecy 2018…Jusqu’au bout Henri
- Page 123 and 124:
Henri SérandourParcours, titres et
- Page 125 and 126:
124
- Page 127 and 128:
Crédits photographiques : CNOSF-DP