montez un stage court de formation continue - CNRS

© WavebreakMediaMicro - Fotolia.comDenis GIROU,directeur de l’IDRIS (Institut du développement et des ressources en informatiquescientifique), centre national du CNRS pour le calcul de hauteperformance, Orsay.Nos formations inscrites au catalogue de CFE concernent toutes le calcul dehaute performance. Nos relations avec CFE sont très anciennes. En 15 années, plusde 200 occurrences de nos stages ont été rendus accessibles aux représentantsdu monde industriel par son intermédiaire, ce qui a représenté en tout plus de 400participants issus de ce milieu.CFE prend en charge l’ensemble des actions nécessaires (publicité, contacts, inscriptions,évaluation, facturation) à la participation des représentants du mondeindustriel à nos formations, ce pour quoi nous n’aurions pas les ressources en personnelpour faire autant et aussi bien qu’eux. Même si les utilisateurs des ressourcesinformatiques de pointe que nous mettons à disposition appartiennent quasi exclusivementau monde académique, les technologies qui font l’objet de nos formationssont analogues dans tous les usages du calcul de haute performance et concernentdonc pleinement le monde industriel utilisateur de la modélisation numérique.Les multiples contacts établis via CFE avec denombreuses sociétés, appartenant la plupart du tempsà de très grands groupes français ou internationaux,offrent à l’IDRIS une forte reconnaissance de son expertisedans les domaines qui sont les siens, ce qui a desconséquences très positives sur notre visibilité, notreimage, notre réputation,en plus de nous permettre de nous constituer un tissu relationnel porteur et propiceaux échanges avec un monde proche du nôtre mais n’appartenant pas à nosutilisateurs directs.Cédric MATTHEWS,ingénieur de recherche à l’IBDML (Institut de biologie du développementde Marseille-Luminy) & Christian ROUVIERE, ingénieur de recherche àl’Observatoire de Villefranche-sur-Mer, spécialisés dans l’acquisitiond’imagerie en microscopie photonique et dans le traitement et l’analysede l’image.Cela fait à présent 2 ans que nous avons le plaisir de travailler en binôme pour leCFE en proposant une formation sur le traitement d’images utilisant un logiciel librede droit (IMAGEJ), qui devient une référence internationale dans le domaine. Nousavons monté 3 formations et nous avons à présent formé plus de 20 professionnelsvenant de l’industrie pharmaceutique, automobile, du CEA, de l’INRA. Le travail enbinôme que nous réalisons permet un suivi individualisé des stagiaires, « nul n’est àla traîne ». Cette co-animation est renforcée par des travaux réalisés en binôme parles stagiaires. Le cours est dynamique avec des changements de rythmes qui fontque chaque stagiaire prend sa place et participe.Le CFE nous a permis de tisser des liens avec le mondede l’industrie qui a un besoin croissant de formationdans l’analyse de l’image et dans l’automatisation decette analyse. Nous pensons que le catalogue édité parle CFE participe grandement à cette visibilité donnée à laformation que nous proposons...Nous avons développé une action pédagogique qui s’adapte aux besoins de nosstagiaires. C’est un premier apport que nous avons eu du travail fait avec le CFE.Durant une demi-journée du cours, nous essayons de traiter les problématiquesde nos stagiaires, tout du moins en donnant des pistes à suivre, là notre expertises’aiguise au fil des problèmes rencontrés ce qui forcément a des retombées surnotre environnement proche.Daniel BIANCHI,professeur, IRCELYON.Notre stage intitulé « Analyse quantitative de gaz par spectrométrie de masse »,limité à 12 personnes, fonctionne depuis 1986, initialement dans le cadre de laformation permanente avec la délégation régionale puis, dès 1988, avec CFE... Ladémocratisation de la spectrométrie de masse (SM) en recherche-développementa rendu nécessaire la formation des personnels et son implantation croissante dansdifférents domaines explique le maintien de cette formation au cours du temps.Ainsi depuis plus de 25 ans, le stage qui a lieu une à deuxfois par an a permis de former environ 300 personnes,majoritairement du secteur industriel. Dans certains cas,il conduit à l’établissement de collaborations, soit pourdes études communes, soit comme soutien-conseils auxapplications industrielles...Guillaume DONNIER-VALENTIN,ingénieur de recherche, institut Néel, Grenoble.Je suis le responsable du pôle de cryogénie du laboratoire ; nous construisonsdes dispositifs permettant d’atteindre de très basses températures principalementpour la recherche fondamentale.Je travaille avec CFE depuis 2010 et nous avons monté 3 stages (1/an) et forméune trentaine de personnes.CFE à un rôle complémentaire au circuit de la formationpermanente du CNRS car il nous offre un cadre qui nouspermet de toucher des personnels extérieurs au CNRS, derépondre à leurs demandes et d’avoir une visibilité et uneforce publicitaire que nous n’aurions pas sinon.L’organisation de ces stages par le biais de CFE est aussiune manière de faire connaître notre activité et d’établirdes liens avec des personnels d’autres organismes ouavec le privé.

©Alexander Raths - Fotolia.comSpencer BROWN,directeur de recherche de l’ISV (Institut des sciences du végétal) ;Plateforme de biologie cellulaire Imagif ; proposant annuellement descours en « Microscopie confocale » et en « Cytométrie », Gif-sur-Yvette.En réalité, depuis 25 ans nous contribuons à des cours partout, en France età l’étranger et pour divers EPST. Puis on s’est dit : “Cela crée des réseaux, mais ilfaut chaque fois remonter le mécanisme en partant de zéro.“ De plus, nous voulionsnous investir davantage envers nos propres partenaires locaux et régionaux.Depuis 2001 nous travaillons avec un socle stable, cnrsformation entreprises. L’organisation, le calendrieret la publicité sont devenus robustes, sans surprise,reconstruisant chaque année sur une base acquise.Nous concentrons nos énergies sur la préparation scientifique et technique, et surnotre réseau de compétences pour l’encadrement – en réalité, ce réseau constituealors un atout pour toutes nos activités de recherche sur 365 jours...L’engagement des stagiaires est total. Pendant les semaines suivant les cours, nousavons de nombreux échanges avec ces collègues qui débouchent, parfois, sur desexpériences ou prestations de recherche chez nous. Le labo en bénéficie financièrement.Le temps consacré à la préparation de documents, courset TPs peut être considéré comme un exercice salutairede rigueur et de professionnalisme, renforçant l’équipe.Dans la carrière de chacun, et notamment pour les ITAsqui animent ces stages, cette participation est formatriceet valorisante.Joëlle VINH,directrice de l’unité SMBP (Spectrométrie de masse biologique et protéomique),ESPCI ParisTech.Nous avons mis en place une formation qui est reconduite (et complète) tousles ans depuis 2001. Elle porte sur l’analyse et l’identification de protéine en protéomiquebottom up... Les stagiaires bénéficient de la totalité de l’infrastructure denotre plateforme pour se former à cette technique qui est désormais largementrépandue.Nous avons plaisir de voir que parmi les 130 stagiairesqui sont venus au laboratoire, de nombreux ont ensuitecontinué à utiliser au quotidien cette approche et ontparfois même équipé leur laboratoire pour travailler dansce sens. Ceci nous permet de plus d’avoir un très largeréseau de connaissances et de collègues qui ont, d’aprèsles formulaires d’appréciation, réellement apprécié cetteformation...Nous avons aussi réalisé des formations à la carte, notamment pour une grandeentreprise pharmaceutique, toujours avec le soutien de CFE.CFE allège notre travail de diffusion du savoir, ce qui est une de nos missions, etnous permet tous les ans de renouveler notre réseau. Pour le laboratoire, l’argentgénéré par cette formation nous permet de financer la maintenance et le fonctionnementd’un appareil en moyenne par an.Pour nos recherches, cette formation nous permet ausside renouveler notre réseau de collaboration, mais ausside nous retrouver en interne afin de faire le point surles derniers développements réussis qui sont toujoursintégrés dans la nouvelle mouture de la formation.Sébastien PATURANCE,ingénieur d’études, Transgénèse et archivage d’animaux modèles,Orléans.Je pilote 5 formations annuelles avec CFE : une formation réglementaire deniveau II pour les techniciens en expérimentation animale qui a lieu deux fois paran, une formation réglementaire pour les transporteurs d’animaux de laboratoirequi a lieu deux fois par an et une formation sur la contention des rongeurs et deslagomorphes qui a lieu une fois par an.Cela représente près de 300 personnes formées sur 5 ans.Nous avons tous des charges lourdes de travail et la formation est une activité enplus de nos activités “de base“. De ce fait, le travail d’organisation, d’appuis et deconseils fournis par CFE s’avère être un atout majeur pour le bon fonctionnementde ces formations. De plus, l’équipe de CFE fait preuve d’un professionnalisme etde compétences commerciales exceptionnelles au CNRS.Il est capital que ces formations se passent correctementcar elles sont une vitrine pour notre unité...Robert DEBUCHY,directeur de recherche à l’IGM (Institut de génétique et microbiologie) ;différenciation sexuée et méiose des champignons, génétique etgénétique inverse, biologie moléculaire (microarrays, RNAseq, qPCR), Orsay.Je travaille avec CFE depuis 15 ans ; ensemble, nous avons mis en place 35stages, et formé plus de 280 stagiaires.Les formations obligent à approfondir la connaissance de la technique enseignée.Les stagiaires apportent aussi des connaissances aux formateurs.Sur le plan financier, les formations apportent uncomplément qui est très au-dessus du soutien de baseprovenant des crédits récurrents...Il permet de financer des fins de thèse, ou des post-docsur des sujets que l’on choisit librement avec la plusgrande réactivité.

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